Libre Journal de L'alliance Royale 1
Libre Journal de L'alliance Royale 1
Libre Journal de L'alliance Royale 1
– n°1
Le 11 novembre de l’an de grâce 2001.
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Le 9 novembre 2001, à 21h42, Yves Marie Adeline envoie à un certain nombre de responsables
de l’Alliance Royale un communiqué ainsi rédigé :
Alors :
Sont débarqués sans ménagement : le trésorier de l’Alliance Royale, le chef de cabinet d’Yves-
Marie Adeline, et la chargée des délégations locales. Plus quelques dégâts collatéraux.
A leur place sont nommés : Pascal Renardet comme trésorier de l’association, Christophe Le Hot
comme nouveau chef de cabinet, et Aymar de Crémiers responsable des ressources humaines.
Les statuts de l’association, taillés pour Yves-Marie Adeline, à ses désirs et caprices, semblent
permettre ce genre de procédé à l’élégance un peu douteuse.
Où était donc Yves-Marie Adeline alors qu’il expédiait ce message ? il faisait à Lyon une
conférence sur l’Alliance Royale.
Là aussi, on appréciera le procédé courageux, qui consiste à faire expédier son communiqué par
d’autres, alors que lui même fait comme si de rien n’était.
C’est pour expliquer brièvement cela que cette chronique est écrite. Il va de soi que nos
prochains numéros reviendront plus en détail sur tel ou tel aspect des choses.
Déjà avant les vacances, certains s’inquiétaient de la désinvolture avec laquelle ils voyaient
Yves-Marie Adeline brandir la carte bleue de l’Alliance Royale, qu’il détient. Au moindre
restaurant, alors que l’habitude avait été prise que chacun paye son écot, il sortait cette fameuse
carte en prétendant inviter tout le monde. Quand les convives gênés arrivaient à lui faire
admettre que chacun paye sa part, Yves-Marie Adeline payait la sienne avec cette même carte
bleue de l’Alliance Royale. Quantité d’adhérents ont pu le constater pour peu qu’ils aient été un
peu attentifs. Il y avait aussi le téléphone portable que fournit l’Alliance à son président. Il n’est
pas anormal que certaines communications soient remboursées, par contre on peut s’étonner que
toutes les communications du Président soient prises en charge par l’Alliance.
Les choses ont commencé à dérailler encore plus à la fin de l’été, à l’arrivée d’un nouveau
secrétaire général, Bruno Protte, flanqué de sa femme Isabelle, secrétaire général adjoint.
Certains bénévoles ont été effrayés par leurs exigences nouvelles.
C’est à cette époque que l’on a vu apparaître de manière récurrente la proposition de rémunérer
le Président pour le soustraire à ses ennuis professionnels. Heureusement la loi sur les
associations de 1901, toute républicaine qu’elle soit, ne permet pas ce genre de rémunération.
On a en particulier entendu formuler cette idée (de rémunérer le Président) par Marie-Josée
Renardet, femme du nouveau trésorier. On peut être, comme on voit, pleinement rassuré.
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Puis le secrétariat général se mit à consciencieusement tout casser. Il s’arrangeait pour faire
tellement peur par leurs exigences à des bénévoles fort dévoués qu’ils préférèrent abandonner la
partie. Enfin il fit tant et si bien que plus rien ne fonctionna, ou alors avec une telle lourdeur que
l’administration jacobine en parut presque un modèle d’efficacité.
Il lui prit des envies de restaurants où l’on mange fort bien, de vernissages de réceptions et de
cocktails…
Dans le même temps, impossible de contester la moindre décision du Président tout puissant. Pas
question non plus pour l’alliance de recruter d’autres têtes : le Président entretient le vide autour
de lui pour mieux briller.
Lui faire remarquer ? mais alors il peste, boude ou dit ne pas comprendre qu’on lui fasse de tels
procès… que c’est honteux, qu’il a tant sacrifié au Roi ! (Pleurez si vous habitez une
chaumière…)
Cela jusqu’à ce qu’il sévisse par son communiqué rappelé ci-dessus, pour mettre en place des
gens plus dociles. Comme quoi on ne gagne rien à essayer de composer et de raccomoder les
choses : on se fait seulement chasser comme des laquais un peu plus tard que les valets. Que les
récentes victimes méditent à leur tour cette grande morale.
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Ils ont de grands domaines et une longue suite d’ancêtres, cela ne peut leur être contesté.
(La Bruyère, Caractères, Des Grands, 19.)
Le Premier ministre,
Sur le rapport du garde des sceaux, ministre de la justice,
Décrète :
Art. 3. - Le garde des sceaux, ministre de la justice, est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Lionel Jospin
Par le Premier ministre :
Le garde des sceaux, ministre de la justice,
Elisabeth Guigou
On me dira, bon, un nom relevé, et qu’en plus il n’utilise pas, c’est pas bien méchant…
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« Adeline Soret de Boisbrunet (issus d’une fusion entre une branche cadette de la famille,
Adeline bourgeoisie de l’ancien régime de Rouen, Normandie) et Soret de Boisbrunet (noblesse
de Pontoise, Vexin Français)). »
« Ecartelé aux 1 et 4 de gueules à la fasce d’argent chargée de trois roses du champ, qui est
Adeline ; aux 2 et 3 de gueules au léopard couronné d’or surmonté de trois molettes d’éperons,
qui est Soret de Boisbrunet. »
Monsieur le petit maître, votre carosse est avancé !… ils doivent bien rigoler à l’A.N.F.
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• « Franchement, je suis tenté de vous dire que, dans le climat de passion et de haine de
1944, j’aurais fusillé Brasillach. Naturellement, il est idiot de présumer de ce qu’on aurait
fait si nous avions vécu cette époque. Il reste alors les sentiments, cette culture familiale
dont je vous parlais. Si je n’ai pas d’autre ressource que de m’identifier à mon père,
compte tenu du fait que le climat était tendu, je m’imagine que j’aurais fait fusiller
Brasillach… » (La droite où l’on n’arrive jamais, p. 149.)
[J’AURAIS FAIT CI, J’AURAIS FAIT ÇA, ET PATIN COUFFIN… IL S’Y VOIT DÉJÀ DANS LE
POSITION DE FAIRE CI ET ÇA !]
• « Mais il reste par exemple l’anthologie de la poésie grecque qui est une grande réussite
de Brasillach. Je suis insensible en revanche à ses Poèmes de Fresnes, pour moi ce n’est
pas de la grande poésie. » (La droite où l’on n’arrive jamais, p. 149)
[Q UELLE ADMIRABLE HAUTEUR DE JUGEMENT. O N RESTE COMME ÉTONNÉ QU’IL
CONDESCENDE À POSER SON REGARD SUR BRASILLACH.]
• « De Gaulle l’a fait fusiller, et mettez vous à sa place ! il se fait tirer sur sa voiture à la
mitraillette, avec sa femme à côté de lui, en plus ! J’aurais peut-être moi aussi fusillé
Bastien-Thiry. » (La droite où l’on n’arrive jamais, p. 151)
[ENCORE UN QU’IL AURAIT FAIT FUSILLER ! DÉCIDÉMENT C’EST UNE MANIE. BIENTÔT UN
NOUVEAU LIVRE D’YVES ADELINE : LA MONARCHIE PAR LE PELOTON D’EXÉCUTION .]
• « Il ne faut jamais perdre de vue les hauteurs en vertu desquelles on agit ». (La droite où
l’on n’arrive jamais, p. 310.)
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IV – Note sur l’anonymat des auteurs et sur le fait qu’Yves-Marie Adeline n’est pas
l’Alliance Royale.
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Par le Prétendant Masqué.
On nous reproche l’anonymat.
A cela une seule réponse, il ne faut pas aller trop vite, et il faut savoir rester discret et dépister les
coms pols de YMA. Notre Seigneur a eu une longue partie de sa vie discrète « quasi in occulto »,
nous devons par prudence prendre modèle sur lui.
On reproche d’affaiblir notre cause.
Dénoncer les dérives de « YMA », ce n’est pas attaquer l’Alliance Royale. Seuls ceux qui sont
affidés à l’homme peuvent régair de la sorte. Quand notre bras droit nous scandalise, il est
recommandé de la couper. A plus forte raison la tête qui scandalise ne doit pas être impunie.
On nous reproche de dire la vérité.
« La vérité vous rendra libre », a dit un auteur fort recommandable.
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Nous recevons à l’instant un mail de l’hébergeur de notre site internet, qui nous nforme que notre
site a été hors ligne pendant plusieurs heures peu de temps après l’annonce de son ouverture.
Apparemment, l’hébergeur a reçu un mail de protestation accusant notre site de permettre l’accès
à d’autres sites, pédophiles ceux-là.
L’hébergeur a donc empêché l’accès à notre site le temps de vérifier, puis l’a remis en ligne,
constatant que le seul lien vers un site extérieur présent dans nos pages amène vers le site
« adminet » du gouvernement de la provisoire république française.
C’est l’occasion pour nous de redonner l’adresse : www.alliance-royale.0catch.com (bien avec
un 0 et pas un o majuscule).
Sont-ce là les méthodes de la nouvelle équipe de direction de l’AR quand on a le malheur de la
contester ? Nous ne saurions le dire, nous ne saurions du tout l’affirmer, les preuves nous
manquent absolument…
A bientôt pour le n° 2 !
Par ordre d’apparition sur le papier :
Le ramoneur désoeuvré
Le Monstre Gentil
Le Prétendant Masqué
Palmer Eldritch
Et, pour complicité : Le Capitaine Flamme.