Biochimie
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Rappels :
#Les glucides appartiennent aux :
- Protéines de la MP et Lipopolysaccharides, Mucopolysaccharides (rôle structural)
- Antigènes membranaires A B O (rôle fonctionnel)
- Sources d’énergie (rôle énergétique)
#Amidon -----par amylase--- Maltose(2 glucoses par liaison alpha 1 – 4 )------par maltase ---- 2 glucoses
Les maltases sont également appelées Alpha glucosidases.
#Le glucose est absorbé activement par les entérocytes grâce aux transporteurs GLUT, et va au foie pour
être mis en réserve sous forme de glycogène (10% du poids du foie) ou dans le muscle strié (2% du poids du
muscle).
#Le glucose au terme de la glycolyse est transformé en Acétyl-coA qui se lie à l’oxaloacétate pour former le citrate qui passe
dans le cycle de Krebs pour former du NADH H+, dont l’énergie (en électrons Volt non stockables métaboliquement) est
#Les kinases (Hexokinase et Glucokinase) fixent le phosphate sur le Glucose pour qu’il devienne du Glucose-
6-P et qu’il ne puisse pas sortir des cellules, c’est la première étape du métabolisme du Glucose.
#Hexokinase a une très grande affinité pour le glucose et le métabolise en Glucose-6-P même s’il est en
faible concentration alors que Glucokinase a une moindre affinité et donc n’agit que quand la concentration
du Glucose est grande comme après un repas par exemple. L’hexokinase existe partout alors que la
glucokinase n’existe que dans le foie. Le fait qu’elle soit active seulement après un repas et dans le foie fait
qu’elle permet une mise en réserve du Glucose en Glycogène dans le foie mais seulement quand il est
abondant, pour ne pas drainer l’énergie alors que le corps est en jeune.
Application clinique : Un des traitements du diabète se fait par Inhibiteurs des maltases pour que le
patient puisse manger l’amidon (pain féculents ) sans que le maltose soit transformé en glucose et donc
sans augmenter la glycémie. Ca permet au patient de garder un régime laxiste et ne plus stresser, ce qui
réduit aussi ses déchets métaboliques toxiques dus au stress et augmente sa qualité de vie.
#Le glucose est une source rapide d’énergie qui est utilisée dès que l’ATP baisse dans la glycolyse.
Une fois dégradé le foie rétablit la glycémie à 1,1g/L en dégradant le glycogène.
Application clinique : En hypoglycémie, la source rapide d’énergie est donc indisponible et les organes et
muscles sont incapables de fonctionner correctement => coma => mort dans les cas graves
Risques de l’hyperglycémie : Glycation des protéines
Appelée la Réaction de Maillard.
La partie terminale amine (NH2) de la protéine réagit avec le glucose pour donner une Protéine glyquée.
NB : Glycation =/= Glycosylation
Les 2 dangers de cette réaction :
1er danger : Cette réaction est non-enzymatique. Comme une réaction chimique dans un tube à essai, elle
dépend seulement de la chaleur. Donc on ne peut pas la réguler avec des inhibiteurs, elle va obéir à la Loi
de masse. (Rappel de la Loi de masse : dans une réaction A+B C+D si la quantité de A ou B augmente la réaction va avancer
dans le sens de gauche à droite, celui de consommation de A) Donc si la glycémie augmente les protéines seront
glyquées. Même si les protéines sont présentes partout dans le plasma, le glucose est hautement
réactionnel et c’est sa concentration qui va influencer le sens de la réaction.
2ème danger : Les protéines glyquées ont un fonctionnement réduit. TOUTES les protéines sans exception
peuvent être glyquées et par conséquent causeront des problèmes. Tout le monde a 5% de protéines
glyquées à cause de la dose nécessaire de 1,1g/L de glycémie, mais ça reste modéré et équilibré.
L’hyperglycémie provoque la glycation excessive et provoque un déséquilibre sur tous les organes.
Exemple 2 : Collagène : Grosse protéine structurale trouvable dans la Membrane basale des épithéliums.
La paroi des capillaires est faite de dedans en dehors d’un endothélium, lame basale, sous endothélium,
intima, média, puis l’adventice. C’est la lame basale qui sépare donc le compartiment sanguin du sous
endothélium. Cette lame basale contient du collagène qui est responsable de sa charpente. Si le collagène
est glyqué comme c’est le cas en hyperglycémie, il n’arrive plus à séparer le sous endothélium du sang dans
la lumière du vaisseau. La paroi altérée cause des angiopathies (atteintes vasculaires). Le sous endothélium
a une fonction thrombotique, quand il rentre en contact avec le sang il le coagule ce qui donne des
thromboses (caillots) qui vont causer des problèmes rénaux, cardiaques, et vasculaires.
Autre exemple de risque de l’hyperglycémie : (à lire) Cataracte. Le glucose en excès est transformé en
sorbitol qui a plus de OH que le Glucose et qui a donc une rétention d’eau encore plus grande, et donc la
pression oncotique augmente dans l’humeur aqueuse ce qui comprime les fibres du cristallin => fibroses =>
cataracte.
chroniques :
L’équilibre est assuré par des régulations hormonales (Insuline, glucagon, cortisol, adrénaline, hormone de
croissance). En fonction des besoins des hormones sont soit activées soit inhibées pour assurer un état
d’équilibre, leur mauvais fonctionnement va causer des déséquilibres. Son origine est multiple et il faut bien
cibler la cause pour orienter le traitement. Par exemple suivant si c’est l’hormone qui est insuffisante, ou si
c’est son récepteur qui a perdu en sensibilité, le traitement sera différent.
A - Exploration des hyperglycémies chroniques :
Dues à l’insuline :
Peuvent être dues à : 1 - un manque d’insuline : soit partiel => diabète de type 2
soit total => diabète de type 1
2 – une résistance à l’insuline : insuline est là même en excès mais un manque de
sensibilité des récepteurs à son action.
Application clinique : La résistance à l’insuline s’observe chez le sujet obèse, car chez le sujet obèse il y a
une baisse de l’adiponectine, une hormone qui augmente la sensibilité à l’insuline. Sa diminution cause
donc une résistance. Devant une résistance à l’insuline et une demande en aliments plus haute que la
normale (car certaines formes de l’obésité sont causées par et causent une augmentation de l’appétit) le
pancréas doit fabriquer beaucoup plus d’insuline et s’épuise irréversiblement. Cependant si on arrive à
convaincre le patient de baisser sa graisse péri-viscérale pour rétablir des niveaux normaux d’adiponectine
le rétablissement est rapide et surprenant. Si le pancréas s’épuise un diabète permanent est installé. Au
vu de la propriété anti-inflammatoire de l’adiponectine, les sujets obèses ont une prédisposition aux
inflammations, facilitées par les contraintes physiques qu’induit leur poids. => Il faut régler l’obésité en
urgence pour avoir un rétablissement miracle de la glycémie avant l’installation du diabète.
Dues au Cortisol :
Peuvent êtres dues à : 1 – Excès de sécrétion du cortisol par la corticosurrénale
2 – Excès d’apport de cortisol par traitement chronique à partir de corticoïdes
3 – Excès de glucagon : Glucagonome (tumeur des cellules alpha du pancréas)
Application clinique :Diabète secondaire par traitement corticoïde
L’hyperglycémie peut être de découverte fortuite ou à la suite d’une exploration de signes cliniques
évocateurs : polyurie/polydipsie (surtout ces 2) /polyphagie/amaigrissement.
Pour différencier entre un diabète et une dysurie (car dans les 2 cas le patient ressent plusieurs fois l’envie
d’aller aux toilettes), il faut demander au patient si il urine un grand volume et qu’il a souvent soif, ou si il a
juste souvent une urgenturie.
---------------------------------------------------------Fin de la première séance -------------------------------------------------
-------------------------------------------------------------Deuxième séance --------------------------------------------------------
chronique :
Rappels :
- Hyperglycémie chronique Diabète de type 1 (sucré) => (polydipsie/polyphagie/polyurie)
- Le glucose est plus important énergétiquement que les Acides aminés car il a plus de rendement et n’a
pas un rôle fonctionnel structural aussi important et spécial (hormones neurotransmetteurs enzymes
viennent des AA). Les AA ont donc un rôle énergétique moindre et qui laissera des séquelles s’il est utilisé
plus qu’il ne faut. C’est pourquoi la sarcopénie (perte des capacités musculaires due à l’âge) est accélérée
par la dénutrition qui favorise l’utilisation du gisement d’acides aminés présents dans les muscles.
- Dans les conditions normales le cerveau tire ses énergies exclusivement du glucose (25% du glucose du
corps est utilisé par le cerveau et 20% de l’énergie du corps est consommée dans le cerveau).
- Dans des conditions pathologiques (stress (qui augmente le besoin en énergie du cerveau) ou
hypoglycémie (qui fait que le cerveau n’a pas de glucose à utiliser) ou diabète de type 1 (qui fait que le
cerveau ne peut pas métaboliser le glucose malgré sa présence)), le cerveau peut utiliser des corps
cétoniques temporairement, une autre source d’énergie.
- L’hypoglycémie si elle se poursuit pour plus de 20 minutes va donner des lésions cérébrales par manque
d’énergie, il faut donc veiller à garder une euglycémie (bonne valeur de glycémie).
- La glycosylation est contrôlée par la glycosyl-transférase => on peut l’inhiber ou l’activer pour faire
pencher la réaction où on veut. La glycation quant à elle ne fait pas intervenir d’enzymes => pas régulable.
- Application clinique :On pense normalement en situation d’urgence à l’albumine en tant que
générateur de pression oncotique qui aide à garder l’eau dans le secteur vasculaire mais il ne faut pas
oublier sa propriété de transport de médicaments et hormones.
- Le OH de l’adrénaline est la partie responsable de son fonctionnement.
I – Dosage statique :
A – Prélèvement :
- à jeun de 8h à 12h (pas avant et pas après)
- doit être acheminé dans les minutes qui suivent (( après l’avoir fait il faut le transporter en priorité) pour
éviter que les globules rouges (GR) consomment le glucose dans le prélèvement et faussent le résultat. On
empêche ceci en utilisant un tube gris à bouchon gris fluoré (au fluore de sodium NaF car il bloque les
enzymes de la glycolyse), ou alors en séparant les GR du glucose en forçant une décantation par
centrifugation.
B – Méthode de dosage : (faite en tp biochimie 1ère année) : On utilise l’Hexokinase ou la Glucokinase,
surtout l’hexokinase.
Explication de la réaction à ne pas retenir : Glucose + ATP(pour donner de l’énergie à l’hexokinase) -----
sous l’action de l’Hexokinase---( Glucose-6-Phosphate (G6P) on ajoute NADP au G6P.
NADP+G6P------sous l’action de G6PDH (G6P déshydrogénase)--( Gluconate + NADH,H+
On évalue ensuite l’augmentation de la densité optique sous des rayons de 340nm. Les rayons retenus par
la solution à doser après ces réactions dépendent de la quantité de matière initiale du glucose.
résumé à retenir du principe de réaction de dosage du glucose : le dosage se fait avec l’hexokinase ou la
glucokinase ainsi que de la G6PDH, puis on mesure la densité optique D.O pour trouver la concentration
initiale en glucose dans le prélèvement.
II – Dosage dynamique :
B- Test de O-Sullivan :
+Utilité : Application clinique :Il est utilisé pour détecter un diabète gestationnel (cad un diabète qui
survient pendant la grossesse. Il ne s’agit pas d’une femme diabétique devenue enceinte mais une femme
enceinte devenue diabétique à cause de son état.) Il est causé par une augmentation des hormones
oestroprogestatives qui sont hyperglycémiantes, notamment l’hormone placentaire lactogène dite hPL
+Risques :
-Donne des HTA Gravidiques (toxémie gravidique),
-Nouveau-né macrosome (poids augmenté et risque de devenir diabétique et obèse),
-Sensibilité aux infections,
-développement d’un diabète permanent chez la mère
+Protocole du test de O-Sullivan :
Il n’est pas nécessaire que la patiente soit à jeun.
On donne 50g de glucose dans 200-250ml d’eau (contrairement à 75 dans HGPO)
+Résultats :
Si la glycémie <1 ,4g/L => pas de diabète gestationnel
Si glycémie >2g/L => diabète gestationnel confirmé
Si glycémie entre 1 ,4 et 2g/L => on peut confirmer avec HGPO après 7 jours
Ce test se fait entre la 24ème et la 28ème semaine d’aménorrhée car c’est pendant cette période que
l’hormone placentaire lactogène augmente et que le corps est résistant à l’insuline. C’est une hormone
hyperglycémiante qui favorise l’anabolisme des protides/lipides et anti-insuline (en augmentant la
résistance du corps à l’insuline), et peut donc conduire au diabète gestationnel. Elle favorise la redirection
de l’apport énergétique vers l’embryon
3EME SEANCE
Rappels : L’acétate à l’entrée du cycle de Krebs est « excité » par le coA pour qu’il commence les réactions
du cycle de Krebs. Si le glucose n’entre pas à la cellule il y aura formation de corps cétoniques.
Types de diabètes :
+) Primaire : Diabète vrai
+) Secondaire : Secondaire à une autre situation pathologique ou à un traitement
2. Coma hyperosmolaire : Mons fréquent mais plus grave surtout chez patient âgé.
- Caractérisé par une hyperosmolarité suite à une déshydratation importante, qui peut aller à
350mOsm/L car les enzymes ne marchent pas bien (à cause de leur glycation) va provoquer un coma.
- Mécanisme : L’hyperglycémie et la déshydratation marchent en synergie et vont empirer l’un l’autre,
c’est un processus auto entretenu. L’hyperglycémie donne la fuite du glucose dans l’urine => l’eau suit le
glucose => déshydratation importante => hyperosmolarité et hypovolémie, hypernatrémie, et
augmentation de l’hyperglycémie qui va encore augmenter la déshydratation.
- Causes : cette hyperosmolarité peut se voir suite à des facteurs qui provoquent une hyperglycémie (une
corticothérapie, une solution de glucose hypertonique, ou une nutrition entérale mal contrôlée) ou par
des facteurs qui provoquent une déshydratation (traitement non équilibré par diurétiques, vomissements,
diarrhées, infection pulmonaire..).
- Traitement : On traite avec un apport important et continu d’eau (une réhydratation massive et rapide).
- Terrain : souvent chez les diabétiques type 2
- Diagnostic biologique de l’hyper osmolarité (valeurs à retenir) :
.Osmolarité > 350mOsm/L
.Glycémie > 6g/L (car accentuée par la déshydratation)
.Signes de déshydratation
.Signes d’hémoconcentration (car perte d’eau sans les autres constituants du sang) : Hématocrite et
protéinémie augmentés, et absence des signes d’hémodilution.
.Concentration de bicarbonates plasmatiques > 20mEq/L (pas de problème d’acidité)
.Corps cétoniques modérés ou absents
.Signes d’insuffisance rénale fonctionnelle (Baisse de la filtration glomérulaire car le rein ne reçoit pas
assez de sang)
2- Etiologies :
. Inconnues (idiopathiques)
. Hyperinsulinisme chez la mère (par médicaments notamment)
. Insuffisance surrénalienne (corticotrope)
. Déficit isolé en Hormone de croissance (GH qui est hyperglycémiante)
. Insuffisance antéhypophysaire (c’est l’antéhypophyse qui sécrète les hormones
hyperglycémiantes comme GH ou ACTH (qui va par la suite stimuler formation cortisol))
. Désordres héréditaires du métabolisme (détaillés dans chapitre suivant)
Revenons à la :
5.Galactosémie congénitale :
Etiologies : elle est due à un déficit en galactokinase ou en galactose 1 phospho uridyl transférase :
A – le déficit en galactokinase :
va entraîner l’accumulation du galactose qui va se transformer en galactitol qui a les mêmes effets
que le sorbitol (retient beaucoup d’eau)
B – Le déficit en Gal-1-PUT : c’est la galactosémie la plus classique.
ce déficit entraine une accumulation du galactose 1 phosphate dans les hépatocytes sans possibilité
de transformation en Glucose 1 phosphate d’où l’hypoglycémie. Ce galactose 1 P peut aussi se
transformer en galactitol.
Signes cliniques : La galactosémie congénitale se manifeste dès la naissance par une hypoglycémie
(pas de passage du galactose en glucose), une hépatomégalie, et plus tard un retard psycho-moteur
(atteinte des cellules de Schwann à cause de la rétention d’eau du galactitol) et une cataracte (atteinte des
cellules visuelles par le galactitol). On remarque aussi donc les signes cliniques de l’hypoglycémie chez
l’enfant cités précédemment (irritabilité convulsions etc) ainsi qu’un refus du lait (intolérance au lactose
car il contient du galactose) et une jaunisse (ictère) probablement à cause de l’atteinte hépatique.
Revenons aussi à :
6.L’Intolérance au fructose :
Fructose -> Fructose 1-P -> Glycéraldéhyde + dihydroxyacétone phosphate -> Fructose 1-6 diphosphate ->
Glucose
L’aldolase catalyse la réaction soulignée (réversible).
L’intolérance au fructose vient d’une incapacité de métaboliser le fructose par déficit en aldolase
hépatique => accumulation du Fructose 1 P dans le foie. Ce qui donne : Hépatomégalie, Hypoglycémie,
Troubles de la croissance (par insuffisance ‘’d’énergie’’ qui reste bloquée dans le foie)
Il existe aussi des déficits en fructokinase hépatique (catalysant le passage du fructose au fructose 1P) qui
génèrent la fructosurie essentielle (élimination du fructose accumulé par le biais des urines). L’ajout du
Phosphate aide en général à garder le sucre à l’intérieur de la cellule, donc sans fructokinase le fructose
s’accumule dans le sang et passe éventuellement dans les urines (à vérifier).
Mélituries :
Elimination des mono/disaccharides dans les urines :
C – Identification (dépistage/diagnostic) :
Se fait par une recherche du pouvoir des sucres réducteurs :
On teste l’urine à laquelle on ajoute un comprimé de cuivre ionique Cu++ pour voir si elle contient des
sucres réducteurs qui vont transformer le cuivre ionique en Cu (s) de couleur rouge brique.
Acide gras
R-COOH
Lipoprotéines :
- Définition : Les lipides insolubles dans l’eau intègrent une
structure leur permettant de circuler dans le plasma qui est
essentiellement aqueux. Ces structures sont les lipoprotéines.
NB : La protéine apoC2 est un activateur des enzymes phospholipases (lipoprotéine lipase LPL). ApoC2 est
un constituant des VLDL et chylomicrons. Elle agit donc comme un signal pour que la LPL clive les TG et
en fasse des AG qu’elle va donner aux cellules.
NB2 : Les IDL sont uniquement une étape intermédiaire qui rentre dans le métabolisme entre le HDL et le
LDL. Ils sont très éphémères (encore plus que les chylomicrons) et n’apparaissent pas dans les bilans.
- Métabolisme des lipoprotéines : Chaque lipoprotéine possède un métabolisme qui lui est particulier
mais généralement les différents métabolismes les concernant sont entremêlés. Il s’agit généralement
d’échange de cholestérol, d’apoprotéine et par conséquent de perte ou de gain de ces composés.
QE : Pour cette partie faut retenir le rôle de chaque lipoprotéine + constitution spécifique et générale
Schéma diapo 104 : important
6EME SEANCE toujours dans le métabolisme des lipoprotéines on va insister sur les LDL et passer à
l’exploration des lipides
- Métabolisme de LDL : Détails explicatifs : à lire : LDL transportent le cholestérol du foie ou des aliments
vers les cellules utilisatrices. Les LDL ont un récepteur propre sur la membrane plasmique qui reconnaît
leur ApoB100 et qui s’appelle Récepteur B/E (R B/E). Donc si ApoB100 ou R B/E est modifié le contact
entre la lipoprotéine et la MP n’a pas lieu et le LDL n’arrive pas à livrer son cholestérol à la cellule, ce qui
fait que la lipoprotéine reste en circulation. Cependant si le récepteur et l’ApoB100 sont bons le LDL rentre
par pinocytose à la cellule et rejoint un lysosome pour libérer le cholestérol ainsi que des acides aminés
(venant de la lyse des apoprotéines). La livraison prend fin et les enzymes vont prendre le cholestérol pour
fabriquer les hormones etc.
Retenir : LDL possède l’ApoB100 rentre en contact avec R B/E, le récepteur de l’apoB sur la MP de la
cellule, entre et libère le cholestérol in situ.
b) Principe : Le Chromogène est une substance qui va changer de couleur au passage de H2O2 à
H2O et selon l’intensité de sa couleur, mesurée par la densité optique (Beer-Lambert) on va pouvoir
doser le H2O2 et ainsi les Triglycérides initiaux.
c) Valeurs de référence : 0,5 à 1,5g/L (1,6g/L dans quelques ouvrages)
d) Hypertriglycéridémies :
- Origine : Les Hypertriglycéridémies peuvent être primitives (familiales génétiques) ou secondaires
(secondaires à une autre situation comme le diabète, obésité, insuffisance rénale, traitement
œstro-progestatif,…)
- Ampleur : Les Hypertriglycéridémies peuvent aller de quelques grammes à une centaine rarement
(en cas de mutation très rare).
- Complications : Le risque majeur d’une Hypertriglycéridémie est la pancréatite, elle a un pronostic
très sombre. Si l’inflammation continue elle nécrose et même la chirurgie sera inutile (car
le pancréas est une glande très fragile), il faut instaurer une alimentation entérale et une
antibiothérapie (pour que le pancréas ne fournisse aucun effort) en attendant que le
pancréas se remette.
Cependant, l’Hypertriglycéridémie isolée (sans autre facteur de risque) n’a généralement pas de
répercussion cardiovasculaire. Ce risque existe par contre si l’Hypertriglycéridémie est associée à une
baisse des HDL.
e) Hypotriglycéridémies : Elles peuvent être soit familiales par problème génétique de l’ApoB (sur
les chylomicrons) ou acquises par manque de TG alimentaires
Chromogène incolore
Chromogène coloré
H2O
Remarque : La Cholestérol oxydase vise le groupement OH du cholestérol. C’est pour cette raison que le
cholestérol estérifié où le OH est lié au COOH de l’acide gras n’est pas dosable par cette méthode.
Remarque 2 : Ceci est la méthode la plus utilisée, mais la méthode de référence utilisée en recherche pour
plus de précision et moins d’interférences est la CPG : Chromatographie en phase gazeuse.
b) Dosage du Cholestérol HDL (sans les autres lipoprotéines) : CTotal = CHDL + C LDL + CVLDL,
- C’est le dosage du bon cholestérol : Le HDL ramène le cholestérol des tissus périphériques vers le
foie. Les familles qui ont des Hyper HDL-émies ont une grande longévité car le cholestérol retourne
toujours au foie et entame le cycle des sels biliaires plutôt que de circuler dans le sang => Beaucoup moins
de risque de maladies cardiovasculaire.
- Pour doser que HDL, il faut se débarrasser de LDL et VLDL (les chylomicrons eux sont consommés
rapidement après le transport des TG alimentaires donc on ne les trouve pas après les 12 heures de jeûne,
de plus ils contiennent moins de 4% de cholestérol donc leur différence n’est pas très significative) pour
qu’ils précipitent au fond du prélèvement et n’interviennent pas sur le dosage.
- Après qu’on ait bloqué le LDL et VLDL (avec anticorps, complexons etc., ça n’est pas très important
dans ce cours), on procède au dosage du cholestérol de la même façon que pour le cholestérol total.
C’est-à-dire : Dénaturer les lipoprotéines pour libérer le cholestérol sous ses 2 formes, dé-estérifier le
cholestérol estérifié et doser le cholestérol total en utilisant les mêmes réactions puis une lecture de la
densité optique.