Double Imposition COMPLET
Double Imposition COMPLET
Double Imposition COMPLET
-SEMESTRE 8-
Exposé n°1:
MATTAR Azzedine
BOUKLATA Karim
EL KIHEL Hamid
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Introduction:
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ChapitreI. Les aspects de la double imposition internationale
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A. La répétition du prélèvement Fiscal :
A. Premier cas :
« Une même personne est considérée par deux Etats comme
résidente de chacun d’eux ».
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chacun de ces Etats, mais également à raison de ceux qu’elle tire
d’Etats tiers.
B. Deuxième Cas :
« Une personne est résidente d’un Etat et perçoit des revenus
provenant d’un autre Etat ou possède des biens situés dans un autre
Etat ».
Les Etats cherchent normalement à imposer les profits qui naissent
sur leur territoire même s’ils reviennent à des personnes qui sont
fiscalement des non résidentes.
Ils se justifient par le fait que la réalisation du revenu sur leur
territoire à été rendu possible par l’utilisation d’infrastructures ou de
services publics locaux, et qu’il est donc normal que le bénéficiaire
contribue aux charges publiques dans cet Etat.
Ils peuvent aussi avancer que, le plus souvent, le profit naît parce
qu’un processus économique s’est déroulé sur leur territoire ou parce
qu’un débiteur résident a payé un revenu qui a pu constituer une charge
déductible pour la détermination de son propre impôt et qu’il est normal
d’équilibrer cette déduction par l’imposition d’un profit correspondant.
Quoi qu’il en soit, le phénomène de l’imposition dans le pays de la
source est universellement répondu.
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Sous-Section 2. Fondements théoriques
Sur le plan juridique, l’entreprise ayant la forme d’une société de
capitaux est une entité dotée d’une personnalité morale distincte de celle
de ses actionnaires.
A ce niveau, il paraît normal de taxer séparément la société et les
actionnaires : il n’y a pas double imposition, puisqu’il y a deux personnes
juridiques et deux revenus distincts.
C’est donc sur le plan économique que se situe le reproche de
double imposition. Dans cette optique, il y aurait en fait identité entre
l’entreprise et ses propriétaires.
Semblable conception remonte aux XVIIIe et XIXe siècles où les
économistes classiques, de Smith à Stuart Mill, ne distinguaient pas
l’entrepreneur de capitaliste prêteur. A cette époque, en effet,
l’entrepreneur utilisait le plus souvent ses propres capitaux.
Il apparaîtrait alors que l’impôt sur les sociétés et l’impôt personnel
de l’actionnaire engendrent une double imposition, puisque la distinction
entre les deux types de contribuable n’est que le résultat d’une fiction
juridique.
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Il est dangereux qu’en vue d’échapper à des charges fiscales, les
entreprises adoptent certaines formes juridiques qui ne correspondent
pas à leurs exigences réelles de gestion.
Dans la même perspective, les impôts des sociétés en cascade
favorisent les fusions et les concentrations, même si celles-ci ne
répondent pas à un besoin économique.
Ces effets néfastes peuvent se diffuser à l’ensemble d’un secteur
industriel où prédominerait la forme de société de capitaux et qui serait
ainsi l’objet d’une discrimination injustifiée.
En troisième lieu, les investissements marginaux, c’est à dire ceux
dont la rentabilité attendue est strictement suffisante pour compenser les
rendements qui pourraient être obtenus dans un autre secteur, ne seront
plus réalisés, puisque le prélèvement de l’impôt sur les sociétés réduit la
rentabilité à un niveau inférieur au taux concurrentiel.
Ou encore, compte tenu de la baisse du prix des actions des
sociétés imposées, consécutive à la baisse de leur rendement, le coût
du capital augmente et le taux d’investissement se réduit par rapport à
ce qu’il eut été sans impôt des sociétés.
Enfin, en ce qui concerne la formation de l’épargne, l’impôt sur les
sociétés réduit la capacité d’autofinancement dans la mesure où il est
couvert par les réserves.
Cette conséquence est particulièrement néfaste pour les
entreprises dont la politique dépend avant tout de l’autofinancement :
petites sociétés et sociétés familiales qui ne désirent pas recourir au
financement externe afin de conserver leur autonomie, sociétés
dynamiques, à croissance accélérée, dont l’équipement est rapidement
obsolescent, où les risques sont grands et où la demande est à la
constituer, sociétés dont les revenus sont davantage soumis à la
conjoncture et qui cherchent à stabiliser le revenu distribué par la
constitution de réserves.
Si l’impôt est couvert par les dividendes, la réduction éventuelle de
leur montant, tend à contracter la formation de l’épargne des
actionnaires et à réduire l’offre sur le marché des capitaux .
En conclusion, nous venons de voir que la double imposition
économique apparaît comme un obstacle à une allocation efficiente des
ressources et à la croissance économique.
Elle met en question l’efficacité économique, bien plus que l’équité
à l’égard de l’actionnaire en général.
Toutefois, les législations fiscales nationales ont voulu répondre au
problème que pose la double imposition à travers le recours à l’avoir
fiscal, au crédit d’impôt, au taux différentiel ou à d’autres systèmes
d’allégement.
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Finalement, il est à noter que, contrairement aux cas de double
imposition juridique, la situation de double imposition économique ne
peut être résolue que par voie d’accord amiable entre les Etats.
L’OCDE renvoie d’ailleurs sur ces points explicitement aux
discussions entre Etats.
« Si les deux Etats veulent résoudre les problèmes de double
imposition économique, ils doivent le faire par des négociations
bilatérales » .
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ChapitreII. Description des méthodes pour éliminer les
doubles impositions
Section1. Présentation des méthodes
Les conventions existantes suivent deux principes directeurs pour
éliminer la double imposition par l’Etat dont le contribuable est un
résident. Pour simplifier, il ne sera question ici que de l’impôt sur le
revenu, mais les principes s’appliquent de la même façon à l’impôt sur la
fortune.
A. Exemption intégrale
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Le principe de l’imputation peut être appliqué suivant deux
méthodes principales :
A. Imputation intégrale
B. Imputation ordinaire
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Sous-Section 1. Méthodes de l’exemption
A. Exemption intégrale
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sont plus élevés que dans l’Etat R. cette conséquence résulte du fait que
dans la méthode de l’exemption intégrale, il n’y a pas que l’impôt de
l’Etat R sur le revenu de l’Etat S qui est abandonné (35 pour cent de
20 000 = 7 000 ; comme dans l’exemption avec progressivité ), mais
l’impôt frappant le reste du revenu (80 000) est également réduit d’un
montant correspondant à la différence des taux applicables dans l’Etat R
aux deux niveaux de revenu ( 35 moins 30 = 5 pour cent appliqués aux
80 000 = 4 000).
A. Imputation intégrale
L’Etat R calcule l’impôt sur le montant total des 100 000 au taux de
35 pour cent et accorde la déduction de l’impôt du dans l’Etat S sur le
revenu provenant de S.
B. Imputation ordinaire
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cas (i) Cas (ii)
Impôt dans l'Etat R, 35 % de 100 000 35 000 35 000
Moins impôt dans l'Etat S -4 000 -
Moins déduction maximum - -7000
Impôt dû 31 000 28 000
Impôts totaux 35 000 36 000
Dégrèvement accordé par l'Etat R 4 000 7 000
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Tableau 23-1 montant total des impôts perçus dans les cas cités ci-dessus
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BIBLIOGRAPHIE
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Plan du travail :
Introduction...............................................................................................1
A. exemption intégrale....................................................................8
A. imputation intégrale....................................................................9
B. imputation ordinaire....................................................................9
Bibliographie...........................................................................................14
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