Le Denier Jour de V H
Le Denier Jour de V H
Le Denier Jour de V H
Objectifs :
- émettre des hypothèses sur le titre ;
- guider les élèves dans leur lecture ;
- préparer la séance de réception.
Support : Le dernier jour d'un condamné. V. Hugo
Contrainte :
- répartir la classe en groupes de travail ;
- distribuer le questionnaire de lecture aux élèves, à l'avance.
Démarche : Cours dialogué.
Emettre des hypothèses de lecture :
Réponses attendues :
1- Un condamné.
2- A la peine de mort (" le dernier jour ").
3- On va parler du 19ème siècle.
4- Une typologie narrative.
5- Sur une journée.
GUIDE DE LECTURE
1
SEANCE 2 : Séance de réception
Objectifs :
- vérifier les réponses au questionnaire ;
- mettre en commun les informations et les impressions des élèves ;
- négocier et établir un contrat pédagogique.
Démarche :
- cours dialogué ;
- le professeur joue le rôle de secrétaire et recueille les idées des élèves ;
- les textes ainsi que les thèmes de recherche sont à déterminer .
CORRIGE :
2
SEQUENCE I : IDENTIFIER LES TECHNIQUES NARRATIVES
AU SERVICE DE L'ARGUMENTATION.
Objectifs :
- connaître l'auteur ;
- connaître le contexte historique et culturel de l'époque où a été écrit le livre (1829);
- faire des recherches ;
- exposer les recherches ;
- sélectionner les informations essentielles ;
- prendre des notes .
Supports :
- exposé d'élèves sur la biographie de l'auteur ;
- exposé d'élèves sur le contexte historique et culturel de l'époque où a été écrit le livre
(1828).
Démarche :
- Exposés d'élèves ;
- Prise de notes.
Objectifs :
- Identifier la situation d'énonciation ;
- Identifier le contexte spatio-temporel ;
- Identifier la typologie textuelle ;
- Distinguer les énoncés ancrés et les énoncés coupés de la situation d'énonciation et
comprendre leurs effets ;
- Comprendre la tonalité d'un texte (le registre) et l'effet produit.
Pré-requis :
- Avoir des notions sur :
- les indices d'énonciation ;
- la typologie textuelle.
Démarche :
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
Réponses attendues :
1. Distinguez les énoncés coupés de la situation d'énonciation et ceux qui y sont ancrés.
Quels temps caractérisent chacun d'eux ?
2. Quels énoncés se rapportent à l’idée de la condamnation à mort ? Lesquels se rapportent
aux souvenirs ?
3. Dans le passage énonçant les souvenirs, relevez le champ lexical se rapportant à son état
d'esprit avant d'être emprisonné. Que révèle ce champ lexical ?
4. Quelle antithèse assure la transition entre le passé et le présent ?
5. Dans le passage évoquant sa condamnation, relevez le champ lexical se rapportant à son
état d'esprit après avoir été emprisonné. Que révèle ce champ lexical ?
6. Quelle forme semble prendre cet état d'esprit ? Relevez l'allégorie (la personnification de
cette obsession) qui justifie votre réponse. (allégorie : personnification d'un élément
abstrait).
Réponses attendues :
1. énoncé ancré : le présent ;
énoncé coupé : l'imparfait.
2. énoncé ancré : l'idée de la condamnation à mort ;
énoncé coupé : souvenirs.
3. " Mon esprit jeune et riche, était plein de fantaisies " ;
" Il s'amusait .....sans ordre et sans fin " ;
" C'était toujours fête dans mon imagination " ;
" Je pouvais penser à ce que je voulais ".
Ce champ lexical révèle la liberté du narrateur et le bonheur qu'il éprouvait lorsqu'il était
libre.
4. " j'étais libre Je suis captif "
5. " Mon corps est aux fers dans un cachot " ;
" mon esprit est en prison dans une idée " ;
" Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! " ;
" Je n'ai plus qu'une pensée, qu'une conviction, qu'une certitude:condamné à mort ! »
" elle est toujours là, cette pensée infernale ".
6. Ce champ lexical révèle l'obsession qui ne le quitte plus à savoir sa mort prochaine.
Son obsession semble être devenue une personne qui ne lui laisse aucun répit .
" seule et jalouse " ;
" face à face avec moi " ;
" me secouant de ses deux mains de glace " ;
" se colle avec moi aux grilles de mon cachot " ;
" m'obsède éveillé, épie mon sommeil " ;
" une voix a murmuré à mon oreille ".
RETENONS :
Le tragique met en scène des êtres qui malgré tous leurs efforts ne peuvent échapper à leur
destin.
L'intention de l'auteur est d'émouvoir le lecteur, susciter la terreur ou la pitié.
Objectifs :
- Comprendre le réalisme d'un passage ;
- Comprendre les contrastes sociaux du 19ème siècle ;
- Identifier la typologie du chapitre et comprendre sa portée argumentative;
- Comprendre la portée argumentative du chapitre.
Pré-requis : avoir fait relever les expressions du narrateur à propos de l'argot dans les chapitres V
et XVI
Démarche :
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
1. Où se trouvait le narrateur ?
2. Quelle impression se dégageait de la description de ce lieu ? Relevez les expressions qui
justifient votre réponse.
3. Comment cela se traduisait-il sur le comportement du condamné ?
4. Pour quelle raison le narrateur se trouvait-il à cet endroit ?
5. Comment étaient considérés les prisonniers par le personnel de la prison ?
6. Qui se trouvait dans la pièce avec le narrateur ?
7. Relevez, dans la description de l'autre personne les expressions montrant les sentiments
du narrateur envers ce dernier.
8. Dans quel niveau de langue s'exprimait le friauche (récidiviste) ?
9. Dans quel but l'auteur a-t-il choisi de faire parler le friauche en argot ?
Réponses attendues :
5
" sale " ;
" en guenilles " ;
" repoussant à voir ".
Le narrateur éprouvait un certain dégoût vis-à-vis de cet homme et lorsque le condamné a
voulu lui prendre la main, il " recule avec horreur. "
8. Il s'exprimait en argot.
9. Par souci de réalisme, pour faire " vrai " puisque c'est la langue des prisons.
Réponses attendues :
1. Les deux personnages ne se comprenaient pas.
" Monsieur, lui ai-je répondu... "
" Ah !ah ! monsieur, vousailles êtes un marquis ! "
Ils appartenaient à des milieux différents, le friauche s'exprimait en argot, langue
totalement inconnue du narrateur. Le comportement du narrateur et son incompréhension
amusaient le friauche.
2. Le friauche parce qu'il " sait ".
3. Il l'a découvert les dimanches dans le préau de Bicêtre.
4. Chapitre V : " des mots bizarres, mystérieux, laids, sordides venus on ne sait d'où.... On
dirait des crapauds et des araignées. Quand on entend parler cette langue, cela fait l'effet
de quelque chose de sale et de poudreux, d'une liasse de haillons que l'on secouerait
devant vous. "
Chapitre XVI : " Le patois de la caverne du bagne, cette langue ensanglantée et grotesque,
ce hideux argot...tous ces mots difformes et mal faits, ... "
5. un sentiment de malaise, de dépaysement social et linguistique.
6. Les pauvres avaient du mal à trouver leur place dans la société, il y avait une espèce
d'escalade dans le malheur (cf. le parcours du friauche) ;
La prison était le bas-fonds de la société ;
Les bagnards avaient des conditions de vie extrêmement pénibles sur les galères : "
travaillant 16h par jour, 30 jours par mois,12 mois par année. "
L'impossibilité de réintégrer la société : " le passeport ! il était jaune, et on avait écrit
dessus forçat libéré ".
La réaction des gens était la peur : " Je faisais peur, et les petits enfants se sauvaient, et
l'on fermait les portes. Personne ne voulait me donner d'ouvrage."
7. La société puisqu'on lui a refusé du travail, il a été poussé à redevenir malhonnête.
8. Il a pris la redingote du condamné sous prétexte qu'elle n'allait plus lui servir et il allait s'en
servir comme monnaie d'échange pour se procurer du tabac. Cela montre son
individualisme : il s'intéressait plus à son tabac qu'au sort du condamné.
1. Quelle est la typologie textuelle de ce chapitre ? Justifiez votre réponse en relevant des
indices.
2. Que veut dénoncer Victor Hugo à travers ce récit ?
6
3. Quelle est la visée de ce récit ?
Réponses attendues :
1. Ce chapitre est narratif : emploi des temps du récit (passé composé / imparfait), emploi des
indicateurs temporels, succession des actions.
2. Il veut montrer que la prison avilit les misérables, qu'elle n'apporte pas de solution adaptée
et efficace aux problèmes sociaux.
La répression ne donne pas l'éducation.
3. Elle est persuasive.
PROLONGEMENT
Objectifs :
- Identifier différents niveaux de langue ;
- Transformer des énoncés dans différents niveaux de langue.
Pré-requis : maîtriser les caractéristiques des différents niveaux de langue (cours de la 2ème
année du cycle collégial)
RETENONS :
On appelle niveau de langue, l'ensemble des habitudes de langage d'un individu donné.
Ces habitudes correspondent à sa position dans la société, à son degré de culture ou à l'image
qu'il veut donner de lui-même.
Le langage familier est employé dans tous les milieux sociaux dans des circonstances où il n'est
pas jugé nécessaire de surveiller son langage. Il se parle plus qu'il ne s'écrit. La syntaxe y est
relâchée et le vocabulaire est parfois argotique. C'est un ensemble de mots non techniques
adoptés par un groupe social.
L'argot est un langage de malfaiteur puisque le mot vient de " la corporation des gueux ". la
syntaxe est très relâchée et le lexique est approprié au groupe qui l’emploie.
La langue soutenue s'emploie dans la langue écrite, en particulier littéraire et dans les situations
où l'on doit soigner son image (discours d'homme politique, conférence d'un homme de
sciences...). Le vocabulaire et les tournures grammaticales sont recherchés.
La langue courante est la langue standard. Elle correspond à l'usage le plus courant de la
langue, celui de tous les jours. La syntaxe est correcte sans être recherchée et le vocabulaire est
courant.
Activité 2.
7
a- Faites correspondre les mots de la liste A en langue courante à ceux de la liste B en
langue familière.
A B
Un logement un mioche
Un enfant un mec
Une voiture un bouquin
Un homme une piaule
Un livre une bagnole
Activité 3.
a) Transformez, les énoncés suivants, en langue courante.
J'ai rangé ma piaule, y avait des bouquins et des godasses partout. Puis, j'suis allé me faire une
petite bouffe, y avait des patates, c'était pas extra. J'ai jeté un œil au canard à la cafet. Je me suis
remis au boulot pour me taper des bonnes notes.
Activité 4
Transformez en langue courante le passage suivant du chapitre XXIII : " A neuf ans, j'ai
commencé à me servir de mes louches... ÿÿ'ai fait mon tempsÿÿ.
Activité 5
Le dialogue suivant, met eÿÿscène deux adolescents. Récrÿÿÿÿ en langue courante toutes
les expressions en langue familière.
- Bonjour Nabil ! Pourquoi que tu t'es absenté au cours de français ce matin ? T'es pas
malade au moins ?
- T'en fais pas, j'ai juste fais une virée avec un pote dans la bagnole de son vieux, c'était
super !
- C'est pas sérieux. Tu dois pas t'absenter en français car on a cette matière à l'exam.
- T'fais pas de bile. J'ai déjà bouquiné Antigone, j'ai pas tout pigé mais je compte sur toi pour
me mettre sur les rails.
- Je continue à penser que s'absenter sans raison n'est pas le meilleur moyen pour avoir le
bac.
- Ben dis donc ! J'ai d'la veine d'avoir un copain aussi sympa. Bon, promis, juré, j'vais plus
sécher les cours.
CORRIGE
Activité 1.
8
Je voudrais m'acheter des vêtements. L C
Je voudrais m'acheter des fringues. L. F
Je voudrais renouveler ma garde-robe .L.S
Tout cela parce que je me suis querellé avec mon employeur. L.S
Tout ça parce que j'ai eu une prise de bec avec mon patron. L. F
Tout ça parce que je me suis disputé avec mon chef. L C
Activité 2.
a- A B
Un logement une piaule
Un enfant un mioche
Une voiture une bagnole
Un homme un mec
Un livre un bouquin
b- A B
L'eau l'onde
Le ciel l'azur
La mort la grande faucheuse
Le paradis l'éden
Le soleil l'astre flambant
Activité 3.
a)
a- Il y a des sujets qui ne m'intéressent pas.
b- Il s'est mis en colère contre ses enfants.
c- Bien que je ne l'approuve pas du tout, je ne peux pas le gronder.
d- Il n'a pas agi tout seul, il a suivi des ordres.
e- Je suis passionnée par une émission télévisée très amusante pendant que mon mari lit le
journal.
f- Allô ? Oui... C'est très gentil de votre part et de m'inviter mais j'ai beaucoup de travail en ce
moment. Je suis désolé et je vous prie de m'excuser auprès de votre mère.
b)
J'ai rangé ma chambre, il y avait des livres et des chaussures partout. Puis, je suis allé manger, il y
avait des pommes de terre, ce n'était pas très bon. J'ai parcouru le journal à la cafétéria . Je me
suis remis au travail pour avoir de bonnes notes.
Activité 4
A neuf ans, j'ai commencé à me servir de mes mains, de temps en temps je vidais une poche, je
volais un manteau ; à dix ans, j'étais un bandit. Puis j'ai fait des connaissances; à dix-sept ans ,
j'étais un voleur. Je forçais une boutique, je faussais une clé. On m'a pris. On m'a envoyé aux
galères. Le bagne c'est dur..... peu importe j'ai purgé ma peine.
Activité 5
- Bonjour Nabil ! Pourquoi t'es-tu absenté du cours de français ce matin ? Tu n'es pas
malade au moins ?
- Ne t'inquiète pas, j'ai juste fais une promenade avec un ami dans la voiture de son père,
c'était très bien !
- Ce n'est pas sérieux. Tu ne dois pas t'absenter en français car nous avons cette matière à
l'examen.
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- Ne te fais pas de souci. J'ai déjà lu Antigone, je n'ai pas tout compris mais je compte sur
toi pour m'expliquer.
- Je continue à penser que s'absenter sans raison n'est pas le meilleur moyen pour avoir le
bac.
- Et bien ! J'ai de la chance d'avoir un ami aussi gentil. Bon, c'est promis, je ne vais plus
m'absenter aux cours.
Objectifs :
- Identifier l'ordre du récit et comprendre les effets produits ;
- Identifier les temps romanesques et comprendre les effets produits .
Supports : Le dernier jour d'un condamné. V. Hugo : chapitres XXVII – XLI – XLIII – XXXVII.
Pré-requis : Avoir des notions sur l'ordre du récit et les temps romanesques.
Démarche :
- cours dialogué ;
- prise de notes par les élèves.
1- L'ordre du récit :
A/ Le retour en arrière :
Réponses attendues :
1. La guillotine.
2. " la combinaison de ses lettres " ;" chaque syllabe est comme une pièce de la machine " ;"
la monstrueuse charpente " ;C'est bien la guillotine puisqu'il y a l'accord du féminin dans "
entrevue ".
3. Il raconte un souvenir, un événement passé.
4. C'est un retour en arrière.( Les indicateurs temporels font référence à un événement
passé : une fois, un jour..)
Le temps a changé : dans le chapitre précédent on emploie le présent et dans ce chapitre,
le récit est au passé : passé simple et imparfait.
5. " Je l'ai cependant entrevue une fois ".
6. Il a détourné les yeux : " Je détournai la tête avant d'avoir vu ".
7. Non, " Ah ! cette fois, malheureux, je ne détournerai pas la tête."
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8. Cela permet de comprendre ces événements, les sentiments du narrateur et de ménager le
suspens : " C'est probablement là qu'ils sont aujourd'hui. Onze heures viennent de sonner.
Ils graissent sans doute la rainure."
9. Il nous permet de comprendre l'état d'esprit du narrateur.
B/ L'anticipation :
1. Lisez ce chapitre, relevez les verbes du 1er paragraphe et dites, à partir de ce qu'ils
expriment et du mode utilisé, ce qu'entreprend le narrateur.
2. Relevez la phrase, prononcée dans le chapitre VI, montrant que le fait d'observer la mort lui
permet de la dédramatiser.
3. Dans la suite du chapitre XLI, quels sont les indices permettant de comprendre qu'il s'agit
d'une anticipation ?
4. Combien d'interprétations fait-il de la mort ? Quels moyens emploie-t-il pour montrer le
caractère éventuel de ces interprétations ?
5. A quelles questions se trouve-t-il confronté à la fin de sa réflexion ?
6. Que veut-il voir à la fin ?
7. Que révèle ce comportement sur son état d'âme ?
8. Quel est l'intérêt de cette anticipation ?
Réponses attendues :
1. « ayons du courage / prenons / considérons / demandons / sachons/ retournons /
épelons / regardons » : mode impératif .
Le narrateur décide d'observer la mort en face et de prévoir ce qui se passera après.
2. « D'ailleurs, ces angoisses, le seul moyen d'en moins souffrir, c'est de les observer, et les
peindre m'en distraira. »
3. « regardons d'avance dans le tombeau » ; l'emploi du futur.
4. Il fait trois interprétations de la mort : « une grande clarté et des abîmes de lumière.. » ; «
un grand gouffre hideux, profond.... » ; « sur quelque surface plane et humide.. »
Il emploie les expressions : « il me semble / ou bien ce sera peut-être / ou bien ... je me
trouverai peut-être / il me semble / il se peut bien aussi / il est probable que cela est ainsi ... » :
c'est l'expression de la probabilité.
5. Il se demande sous quelle forme reviennent les morts et il se pose la question de l'âme.
6. Il demande à voir un prêtre.
7. Il est perdu, impuissant et déçu. Il a voulu voir la mort en face pour moins souffrir mais les
questions que cette idée soulève pèsent lourd sur lui.
8. Elle nous permet de comprendre les sentiments du narrateur vis-à-vis de la mort.
RETENONS :
Dans l'ordre de ce récit, le retour en arrière et l'anticipation ont une visée persuasive. Ils
permettent de comprendre l'état d'esprit du condamné, de faire partager ses angoisses et ses
souffrances et surtout de montrer l'injustice de la peine de mort.
PROLONGEMENT
Activité 1 : Lisez le chapitre XXXVI et dites comment le souvenir évoqué permet de comprendre
l'état présent du condamné.
Activité 3 : Lisez le chapitre XXVI et relevez les passages où le narrateur effectue des retours en
arrière et ceux dans lesquels il fait des anticipations.
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2- Les temps romanesques :
A/ La scène :
Réponses attendues :
1. « on vous a amené votre enfant » ; « qu'on m'amène ma fille ».
2. Le narrateur (le condamné) et sa fille.
3. Il décrit sa fille.
4. Par la description (caractérisation du personnage, gestes, attitudes, sentiments) ;
Par les paroles rapportées au discours direct.
5. Elle est émouvante.
6. Il est désespéré car cette rencontre met fin à tout ce qui pouvait le raccrocher à la vie. « Et
je suis retombé sur ma chaise, .............. Je suis bon pour ce qu'ils vont me faire. »
7. Il cherche à toucher les sentiments du lecteur, à le rallier à sa cause et à montrer la
profondeur du désespoir du condamné.
Rappel :
La scène est un récit détaillé d'un événement, c'est un temps fort de l'action.
PROLONGEMENT
Activité : Identifiez d'autres scènes dans les chapitres précédents.
B/ La pause :
Support : Chapitre XXXVII
Figures de style :
Réponses attendues :
4.
Localisateurs : Eléments décrits : Caractérisation :
- là, de plain un édifice sinistre / sombre, lugubre
pied son toit aigu et raide
son clocheton bizarre
son cadran grand / blanc
des étages à petites colonnes
ses croisées mille
ses escaliers usés par les pas
- à droite et à ses arches deux
gauche la face toute rongée de vieillesse
si noir qu'il est noir au soleil
PROLONGEMENT
Activité : Identifiez d’autres pauses dans l'œuvre .
C/ L'ellipse :
Support : Chapitre XVLII
1. Qu'est-ce que le narrateur avait projeté de faire dans le chapitre précédent ? Dans quel but
?
2. Comment s'intitule ce chapitre ?
3. Ce chapitre contient-il l'histoire du narrateur ?
4. Que trouve-t-on à la place ? Quels renseignements nous donne-t-on ?
5. L'éditeur est-il sûr de ce qu'il avance ? Justifiez votre réponse par des expressions du
texte.
6. Que constitue ce chapitre au niveau du rythme de la narration ?
7. Pourquoi, d'après vous, le narrateur a-t-il choisi de passer sous silence son « histoire » ?
Réponses attendues :
1. Il avait projeté d'écrire son histoire pour sa fille afin qu'elle ne l'apprenne pas par quelqu'un
d'autre.
2. « MON HISTOIRE »
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3. Non.
4. Une note de l'éditeur nous informant que le narrateur n'a peut-être pas eu le temps d'écrire
son histoire.
5. Il n'en est pas sûr : " peut-être ", " semblent l'indiquer ".
6. C'est une ellipse.
7. Il cherche à gagner la confiance du lecteur en ne donnant aucune information sur la nature
de son crime.
Rappel : Une ellipse est le fait de passer sous silence des événements. Cela permet d'accélérer le
récit.
PROLONGEMENT
Objectifs :
- rédiger un récit ;
- employer correctement les temps du récit ;
- employer des indicateurs temporels ;
- respecter la situation d'énonciation ;
- garder la cohérence avec le personnage.
Pré-requis :
- Maîtriser les principes du récit ;
- Maîtriser l'emploi des temps et leur conjugaison.
Démarche :
- poser des questions sur ce chapitre ;
- rappeler les principes du récit ;
- faire rédiger les élèves individuellement, corriger et faire noter les productions obtenues.
Réponses attendues :
14
4. Les feuillets de ce chapitre ont été perdus.
5. C'est une ellipse.
6. L'histoire de son crime.
7. Le condamné, à la 1ère personne du singulier.
8. Qui ? Où ? Quand ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ?
9. Au passé composé ou au passé simple.
10. Des indicateurs temporels.
11. Dans un niveau de langue courant (ou soutenu) pour respecter la cohérence.
Consignes d'écriture :
Vous imaginerez l'histoire du crime du condamné. Vous la raconterez, à la première personne
du singulier, dans une langue courante ou soutenue, au passé composé ou au passé simple
en respectant l'accord des temps et en employant des indicateurs temporels.
Présentation du texte :
- Vous commencerez votre récit par la phrase du chapitre XXXIV :" Si on lit un jour mon
histoire, on ne voudra pas croire à cette année exécrable, qui s'ouvre par un crime et se
clôt par un supplice. ";
- Vous soignerez la présentation des différents paragraphes : alinéas, sauts de ligne.
Correction de l'expression :
- Vous respecterez la cohérence avec le reste de l'histoire (n'oubliez pas que le
condamné est un homme raffiné, qu'il faut éviter de le présenter comme une
personne rustre) ;
- Vous emploierez un lexique subjectif et adopterez une tonalité pathétique ;
- Vous garderez le même temps dans votre récit et respecterez la concordance
des temps ;
- Vous accorderez les verbes avec leurs sujets ;
- Vous construirez des phrases correctes ;
- Vous soignerez l'orthographe ;
- Vous n'oublierez pas la ponctuation.
BILAN DE LA SEQUENCE
EVALUATION
Consignes d'écriture :
Vous étiez journaliste au moment de l'exécution du condamné. Racontez cet événement pour
un journal national. Vous ferez votre récit de manière à émouvoir le lecteur et à le faire réfléchir
sur la peine de mort.
Présentation du texte :
- Vous n'oublierez pas de citer la chronique de votre article ainsi que la date, de lui
donner un titre, de le signer et de préciser les références du journal ;
- Vous soignerez la présentation des différents paragraphes : alinéas, sauts de ligne.
Correction de l'expression :
- Vous respecterez la véracité des faits ;
- Vous emploierez un lexique subjectif et adopterez une tonalité pathétique ;
- Vous garderez le même temps dans votre récit et respecterez la concordance des
temps ;
- Vous accorderez les verbes avec leurs sujets ;
- Vous construirez des phrases correctes ;
- Vous soignerez l'orthographe ;
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- Vous n'oublierez pas la ponctuation.
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