Rapport
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5 Notations générales 6
Résumé
Résumé du contenu du document.
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1 Introduction
1.1 Eurocodes
Les Eurocodes constituent un ensemble de 58 normes européennes, d’ap-
plication volontaire, harmonisant les méthodes de calcul utilisables pour véri- fier
la stabilité et le dimensionnement des différents éléments constituant des bâtiments
ou ouvrages de génie civil, quels que soient les types d’ouvrages ou de matériaux
(structures en béton, en métal, structures mixtes acier/béton, maçonnerie, bois,
aluminium, règles de calcul pour les ouvrages de géotech- nique et règles
parasismiques).
Les Eurocodes sont des codes européens de conception et de calcul des ou- vrages,
se substituant aux codes nationaux et permettant aux entreprises de travaux
ou bureaux d’études, d’accéder aux marchés des autres pays membres.
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— Eurocode 6 : Calcul des ouvrages en maçonnerie(EN 1996)
— Eurocode 7 : Calcul géotechnique (EN 1997)
— Eurocode 8 : Calcul des structures pour leur résistance aux séismes
(EN 1998)
— Eurocode 9 : Calcul des structures en aluminium (EN 1999)
Chaque famille est constituée d’une partie générale (partie 1-1), d’une partie
concernant l’incendie (partie 1-2), d’une partie 2 concernant les ponts (si
d’application) et d’autres parties spécifiques. Les Eurocodes sont publiés par les
instituts de normalisation nationaux (AFNOR( Association Française de
NORmalisation), NBN (Bureau de Normalisation Belge), NEN (Institut de
Normalisation Néerlandais)...) avec l’indicatif national devant le numéro de la
norme. Exemple : NBN EN 1991-1-1 (norme belge).
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— le titre V du fascicule 61 du cahier des prescriptions ecommunes, in- titulé
"conception et calcul des ponts et constructions métalliques en acier", qui
réglementaient tous les ponts et ouvrages d’art,
— des normes NF, qui régissaient les calculs des assemblages et des élé- ments
à parois minces,
— l’additif 80, qui introduisait les notions de plasticité de l’acier et
d’états-limites, ce qui permettait de tirer parti des propriétés élasto-
plastiques de l’acier d’alléger ainsi les structures.
Depuis 1993, une nouvelle réglementation européenne est entrée en vi-
gueur et impose, en remplaçant de ces divers et précédents textes, un code unique
: l’Eurocode 3.
L’Eurocode 3 est un règlement très novateur, qui fixe des règles très dé-
taillées, desnotions et des classifications très pertinentes (classes de section
par exemple), et qui propose diverses alternatives de dimensionnement au
calculateur, selon la stratégie et la finalité retenues. Le tout étant pensé se- lon une
approche de sécurité semi-probabiliste, qui conduit à une calibration de très
nombreuses formules de calculs de résistance.
En revanche, l’Eurocode 3 est un ouvrage mal rédigé, peu clair, empli de
redondances, dont les calculs et les formules sont truffés d’indices, qui les
rendent difficilement compréhensibles. C’est un traité beaucoup trop théo-
rique, qui vient s’appuyer sur des logiciels de calculs et qui ignore ou sous- estime
les imperfections, les approximations et les réalités quotidiennes qui affectent les
bureaux d’études, les usines et les chantiers.
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4 Les dangers de la construction métallique
En comparaison avec des constructions en béton, armé ou précontraint,les
constructions métalliques exigent qu’une attention toute particulière soit por- tée
sur certains points "névralgiques", notamment :
— les assemblages (boulonnages, soudages), afin de se prémunir contre
leurs risques de rupture brutale, qui conduiraient à la ruine de l’ou-
vrage par effondrement,
— les phénomènes d’instabilité élastique qui amplifient considérablement les
contraintes dans les pièces, et qui sont particulièrement redoutables en
construction métallique, du fiat de l’utilisation de pièces de faible épaisseur
et de grand élancement.
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5 Notations générales
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6 Bases de calculs de l’Eurocode 3
Tout calcul de dimensionnement ou de vérification de structure repose
sur de nombreuses hypothèses mathématiques ou physiques, généralement
modélisées, et parfaitement théoriques.
Ces hypothèses correspondent assez mal à la réalité, du fait du grad nombre
d’imprécisions, d’imperfections, voire d’erreurs, qui affectent les calculs, la
fabrication, lemontage et l’utilisation des structures concernées, et qui pré-
sentent un caractère très variable et parfaitement aléatoire.
Cet ensemble d’imprécisions et d’imperfections peuvent affecter :
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L’EXPLOITATION PAR LE MAITRE D’OUVRAGE
— modification de destination des locaux, d’où charge bien supérieure
sur les planchers,
— adjonction de charges initialement non prévues,
— absence de maintenance et d’entretien (corrosion des aciers, oxydation,
perte de section résistante,etc.)
Considérons enfin, contrairement aux hypothèses de la RDM, que les charges ne
sont jamais centrées, que les poteaux ne sont que rarement verticaux, que les
poutres sont également rarement rectilignes, que les sollicitations ne sont pas
nécessairement confinées dans les plans principaux d’inertie, nous pouvons
être certains, que pendant sa durée de vie, un ouvrage sera soumis à des
sollicitations supérieures à celles prises en compte dans les calculs.
De ce fait, pour s’assurer la sécurité d’une construction, deux démarches sont
possibles :
— la première, qui est un calcul en "contrainte admissible", dans lequel il s’agit
de vérifier que la contrainte de service reste inférieure à une fraction de la
contrainte utile du matériau,
Il s’agit d’une méthode de calcul de type "déterministe", qui suppose les
paramètres de calcul connus, donc non-aléatoires.
— la seconde, qui est un calcul en "états limites", dans lequel il faut
cérifier que la contrainte en service, majorée (ou pondérée), reste in-
férieure à la contrainte ultime du matériau.
Il s’agit cette fois d’une méthode de calcul de type "probabiliste" qui
introduit des coefficients de pondération variables, donc aléatoires.
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— l’Etat-limite ultime (E.L.U), qui correspond à un cas de charge excep-
tionnel, ultime (par exemple : neige trentenaire, crue centenaire ... ), pour
lequel la stabilité de l’ouvrage doit être garantie, bien qu’étant à la limite de
la ruine. Un E.L.U est atteint lorsque l’on constate une perte d’équilibre,
une instabilité de forme, une rupture d’élément, une déformation plastique
exagérée, etc.
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COMBINAISONS D’ACTIONS A L’E.L.S. Elles servent exclusive- ment
pour le calcul ou la vérification des déformations (flèches et déplace- ments).
Les combinaisons d’actions sont :
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inférieur(s) à certaines bornes :
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