Géraud Sossou HOUNDONOUGBO PDF
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SERVICES ACADEMIQUES
Présenté par :
Thème :
Burkina Faso.
MEMBRES DU JURY :
ISM
Ismaïlia GUEYE Président (Encadreur) Juin 2005
Mamadou TOURE
Hippolyte FREITAS Encadreur
Sammy LEBELLE
Rahim ABDOULAYE
Mémoire de fin d’études d’Ingénieur de l’équipement rural :
Thème : Constructions de toitures en tuiles au Burkina Faso
SOMMAIRE
DEDICACE ______________________________________________________________ 5
REMERCIEMENTS ______________________________________________________ 6
RESUME _________________________________________________________________ 7
Liste des abréviations _________________________________________________ 8
PREFACE _______________________________________________________________ 9
INTRODUCTION _______________________________________________________ 10
I – METHODOLOGIE D’ETUDE ______________________________________ 11
I.1 - La recherche documentaire _____________________________________________ 11
I.2 - Entretiens avec les encadreurs ___________________________________________ 11
I.3 - Travaux de terrain_____________________________________________________ 12
I.4 - Travaux de synthèse ___________________________________________________ 12
II - PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE _________________________ 13
II.1 - Situation géographique _________________________________________________ 13
II.2 - Géologie _____________________________________________________________ 13
II.3 - Pluviométrie et climat __________________________________________________ 14
II.4 - Population____________________________________________________________ 14
II.5 - Type d’habitat ________________________________________________________ 14
II.5.1 Habitat en zone rurale_________________________________________________________ 14
II.5.2 Habitat dans la zone urbaine ___________________________________________________ 17
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X - OBSERVATIONS __________________________________________________ 75
XI - PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS _____________________ 76
CONCLUSION GENERALE _____________________________________________ 77
Références Bibliographiques _________________________________________ 79
ANNEXES ______________________________________________________________ 80
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DEDICACE
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REMERCIEMENTS
Du profond de mon cœur, j’exprime ma gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réussite
de ce travail. Je remercie principalement :
Mon encadreur M. Ismaïlia GUEYE pour son entière disponibilité et les motivations
que j’ai reçues de lui ;
M. Hyppolite FREITAS qui a suscité en moi l’engouement pour le génie civil ;
M. Hubert Marie Aimé BAMOUNI, Directeur du projet LOCOMAT pour sa disponibilité
à mon égard durant mes recherches ;
M. ZI Mahamadou pour toutes les informations utiles qu’il m’a fourni ;
M. SANOU Guy, architecte à la Direction Générale de l’Architecture et de la
Construction pour sa collaboration ;
Le corps enseignant de l’EIER pour la qualité de la formation reçue.
Ma gratitude va également à l’endroit de tous les amis qui ont toujours créé une bonne
ambiance autour de ma personne.
Je n’oublierai jamais les bons moments passés à l’EIER avec toute la 34ème
promotion qui a su garder une très bonne ambiance durant les trois (03) années de
formations ;
Je salue aussi l’ensemble des élèves de l’EIER qui m’ont apporté leur soutien
pendant mon mandat au sein du comité des élèves. Ces souvenirs ne seront jamais perdus.
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THEME
Constructions de toitures en tuiles au Burkina Faso
RESUME
La recherche d’un habitat décent a toujours été une préoccupation majeure pour les
peuples à travers le monde.
La toiture, tout comme les autres parties d’une construction, joue un rôle important du
point de vue de la protection contre les intempéries et autres phénomènes naturels.
Le Burkina Faso, à l’instar des pays en voie de développement rêve d’une politique
permettant une réduction considérable du coût de construction à travers la valorisation des
matériaux locaux tels que la tuile, les blocs de terre comprimée, etc…
Cette étude présente ce matériau qu’est la tuile, sa filière au Burkina Faso, les
avantages liés à ce type de couverture et les problèmes majeures que rencontre ce matériau
dans le domaine de la construction dans ce pays.
De cette étude, il ressort que la tuile reste encore mal répandue au Burkina Faso,
quand bien même qu’elle ait connue un essor considérable dans les années 90. Ce
phénomène est lié surtout à la méconnaissance des procédés de production de la tuile et de
la mise en œuvre de ce type de toiture. De plus, le bois étant un matériau rare dans le pays
freine quelque la vulgarisation de ce genre de couverture.
Des solutions d’approche allant d’une formation accrue des acteurs de la filière
concernée à l’appui à la mise en place de nouvelles PME, en passant par une normalisation
des caractéristiques mécaniques et de résistance des produits, sont proposées en vue d’une
meilleure valorisation de ce matériau.
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PREFACE
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INTRODUCTION
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I – METHODOLOGIE D’ETUDE
La méthodologie adoptée pour ces travaux s’est articulée autour des axes suivants :
La recherche documentaire ;
Les entretiens avec les encadreurs ;
Les travaux de terrain ;
Les travaux de synthèse.
Ainsi, quelques ouvrages et publications ont été consultés, pour faire le point
des idées. La liste des documents consultés se trouve dans la bibliographie de la présente
étude.
Ces entretiens avaient pour but de recevoir les conseils et orientations pour
mener à bien cette étude. Ils ont permis également de rendre le sujet très explicite dans les
esprits de manière à fixer clairement les idées de tout un chacun, de définir le contenu du
mémoire et le planning de l’étude.
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D’une manière générale, les données de terrain sont des données brutes.
Ainsi durant cette dernière phase, nous avons dépouillé, traité et analysé toutes les données
recueillies pour pouvoir les utiliser pour les besoins de la cause, et ainsi faire ressortir
finalement dans le rapport de mémoire l’état des lieux, les techniques de production et de
pose des tuiles fabriqués localement.
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Le Burkina Faso est situé entre 2 et 6° de longitude Ouest et les parallèles 11 et 15°
de latitude Nord. Entièrement enclavé au centre de l’Afrique de l’Ouest il appartient à la Zone
soudano-sahélienne. Sa superficie est de 274 200 km2 ; ses ressources naturelles sont
limitées. Il n’a pas d’accès direct à la mer. Ses débouchés sont Abidjan en Côte d’Ivoire par
route et voie ferrée, Cotonou au Bénin, Lomé au Togo, Accra au Ghana par la route.
II.2 - Géologie
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La pluviométrie annuelle varie de 1400 à 1100 mm dans le Sud Ouest, avoisine 900
mm dans la région centrale et décroît progressivement jusqu’à 500 mm dans les régions
sahéliennes. Les températures diurnes atteignent 35 à 45° C avec des minimums nocturnes
supérieurs à 20° C.
II.4 - Population
Le pays compte environ 10 248 000 habitants dont, selon les critères administratifs et
démographiques, 22 % de citadins. La densité moyenne est de 33,5 habitants/km2. La
croissance démographique est de l’ordre de 2,68 ‰. La population est très jeune et 48 % de
celle-ci a moins de 15 ans.
L’agriculture occupe près de 80 % de la population active alors que 13 % et 6 %
respectivement travaillent dans l’industrie (dominée par les petites et moyennes entreprises)
et les services.
Cet habitat de type traditionnel est très varié et caractérise chaque région et ethnie.
On peut regrouper les différents types d'habitat de la zone rurale en trois grands groupes
suivant les formes et les types de matériaux de construction.
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Type 3 : Se situant au Sud et à l'ouest ; cette zone se caractérise par plusieurs variantes
d'habitat qui ont en commun la forme orthogonale avec une toiture plane en armagasme
(mélange de terre, d'eau et de bouse de vache). C'est cet habitat que l'on retrouve chez les
Bobo, lobi-dagara, gourounsi, samo, marka. A chaque groupe ethnique correspond une
certaine variante.
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Se trouve dans les quartiers populaires dans les zones non loties généralement
construites en banco crépis en ciment ou en banco avec toiture en tôle.
Se rencontre dans les zones loties c'est la synthèse du type traditionnel et du type
moderne : ce sont des logements construits en banco amélioré ou en matériaux définitifs
(Agglos de ciment), avec toiture en tôle. Les ouvertures sont en menuiseries métalliques.
Se rencontre dans les quartiers résidentiels, et dans les quartiers lotis. Ce sont des
logements coûteux et plus durables. Construits en matériaux définitifs avec toiture en tôle et
faux plafond (contreplaqué ou staff) ou en dalle. Les ouvertures sont en menuiserie
métallique vitrée ou en aluminium vitré avec tout le confort. On trouve aussi quelques
immeubles à usage de logements collectifs.
Equipements :
Politique de l'habitat
Dans l'objectif de fournir un logement décent à tous, de 1984 à 1990 l'état s'est
investi dans la réalisation de logements sociaux en grand nombre à travers les différentes
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cités (AN II, AN III, AN IV. A. et B, 1200 logements, Song-taaba, Logement SOCOGIB, etc...
et dans l'aménagement des quartiers périphériques spontanés par des opérations de
lotissements.
Depuis lors la politique de l'habitat est basée sur :
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Toiture en pyramide
Toiture en shed
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Appentis
Tout d'abord il y a le support, constitué par la charpente qui peut être en bois ou
métallique. La charpente en bois est soit traditionnelle soit industrialisée comme les
fermettes. Sur cette charpente vient l'écran de sous-toiture et l'élément de couverture
proprement dit, exemple la tôle ondulée ou la tuile avec son liteau, et enfin toutes les pièces
de finition, qu'elles soient spécifiques à la tuile posée (Chatière, douille..), ou qu'elles soient
communes (faîtières, rives, arêtiers), ainsi que des accessoires qui vont rendre la couverture
plus performante.
III.3.1 La charpente
III.3.1.1 Morphologie
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Les éléments constitutifs d’une charpente sont très divers. Leur fonction commune
est d’assurer le transfert des charges, en provenance du support de la couverture vers
l’ossature du bâtiment, dans les meilleures conditions de stabilité.
Ainsi on peut adopter, dans les cas courants, l’une des trois constitutions types
présentées ci-après.
Pannes : cette solution est possible lorsque le bâtiment présente des refends
porteurs (en général transversaux) épousant la forme de la toiture et distants de 4 à 5
m environ. Les pannes sont appuyées sur ceux-ci à leurs extrémités.
Perpendiculairement à ces pannes, on pose ensuite des chevrons de contreplaqué
ou des complexes isolants supports de couverture.
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Dans un cas simple (exemple : bâtiment rectangulaire à mur pignon formant les
rampants, toiture à deux versants symétriques, comble perdu), les fermes toutes
identiques sont distantes de 4 à 5m. Elles supportent les pannes (une faîtière, une
intermédiaire et une sablière par versant), qui reçoivent les chevrons sur lesquels le
support de toiture est rapporté (liteaunage, voligeage, ou équivalent…).
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III.3.2 La couverture
Une couverture doit s’adapter aux formes de pentes des bâtiments, aux
sites climatiques, aux exigences architecturales particulières.
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Saillie de rive : saillie de toit située sur les rives des combles pour protéger
les murs et toutes les saillies qu’ils comportent.
Versant ou long pan : pan de couverture limité en tête par un faîtage ou une
rive de tête, dans le bas par un égout et sur les côtés par des rives, arêtiers
ou noues.
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Un voligeage est une aire constituée par des voliges clouées sur les chevrons et
destinée à recevoir les matériaux de couverture.
Les termes suivants sont utilisés pour décrire la mise en œuvre d’éléments de
couverture.
L’écart de feu est la distance entre les bois et la face intérieure des conduits, au
droit de des cheminées. Les bois s’arrêtent à la distance de l’écart de feu, pour être
remplacés par un glacis en plâtre ou en mortier de liant hydraulique.
Un larmier est constitué par l’ensemble des pliures comprenant un pli, un biseau
et une pince.
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Un pureau (P) est la partie visible des éléments d’une couverture en petits
éléments ; ce terme s’emploie en général pour désigner la hauteur de cette partie.
Un tenon est un relief profilé en sous-face de tuile permettant son accrochage sur
le support (liteaux par exemple).
Un toit froid est un toit conçu de telle façon qu’il existe, sous les tuiles et leur
support, un espace ventilé séparé du volume du comble par un écran formant une
isolation thermique. C’est pratiquement la seule technique mise en œuvre sur les
constructions neuves.
Zones climatiques
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Types de sites
Un site est une surface localisée de très faible étendue par rapport aux zones
définies les régions. Ce paramètre permet de prendre en compte les effets résultant
de la situation locale. Ainsi on désigne par :
Site protégé :
Fond de cuvette entouré de collines sur tout son pourtour et protégé ainsi
quelle que soit la direction du vent,
Terrain bordé de collines sur une parie de son contour correspondant à la direction
des vents les plus violents.
Site normal :
Plaine ou plateau pouvant présenter des dénivellations peu importantes,
étendues ou non (vallonnements, ondulations)
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Site exposé :
Au voisinage de la mer :le littoral sur une profondeur d’environ 5 km, le
sommet des falaises, les îles ou presqu’îles étroites,les estuaires ou baies
encaissées et profondément découpés dans les terres.
A l’intérieur du pays : les vallées étroites où le vent s’engouffre, les montagnes
isolées et élevées et certains cols.
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IV - TOITURES EN TUILES
Depuis des millénaires, l'Homme a façonné et cuit l'argile, pour produire des poteries
(vases, jarres...), c'est tout naturellement qu'il a pensé à cette technique pour fabriquer des
éléments de couverture, tuiles canal d'abord, en imitant les bambous utilisés en Chine, tuiles
plates ensuite, en alternative à l'Ardoise, puis tuiles à emboîtement.
Au départ, les tuiles étaient faites exclusivement en terre cuite, mais aujourd’hui une
variété de matériau s’offre dans leur fabrication. Ainsi on trouve de nos jours des tuiles en
terre cuite, des tuiles en béton, et aussi des tuiles en métal.
Historique
Dans les provinces occidentales, chaque village possédait sa tuilerie; la terre était
extraite à la main, pétrie, façonnée dans des moules, séchée à l'air libre et cuite dans des
fours à bois.
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Etape 2 : la préparation de l'argile. Pour obtenir une terre homogène, l'argile est concassée,
débarrassée de ses impuretés, éventuellement additionnée de dégraissants et ensuite
stockée.
Etape 3 : le façonnage. La terre homogène est introduite dans une extrudeuse. Elle en sort
sous la forme d'une bande continue d'épaisseur constante. Coupée à la dimension voulue, la
future tuile est pressée pour obtenir sa forme définitive.
Etape 4 : le séchage. Il est effectué dans des chambres ou des séchoirs tunnels. Les tuiles
doivent être soumises à un courant d'air parfaitement contrôlé. C'est une opération délicate.
Il faut contrôler le retrait et éviter toute fissure.
Etape 5 : la cuisson. Les tuiles sont déposées sur des supports réfractaires, eux même
empilés sur des wagons. A l'intérieur d'un four tunnel, les tuiles subissent un préchauffage
avant d'être cuites et refroidies selon un programme établi.
Etape 6 : le conditionnement. A la sortie du four, les tuiles ont acquis leur véritable qualité.
Elles sont alors mises en palettes pour pouvoir être stockées et livrées.
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Historique
En 1919, Redland, en Angleterre sort les premières tuiles béton avec le procédé de
fabrication individuel par vibration.
En 1925, l'invention de la machine à extrusion fait entrer cette tuile dans l'ère
réellement industrielle mais Redland n'exploitera cette technique qu'en 1940.
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s’emboîter les unes sur les autres et dont la forme extérieure épouse l’aspect des
tuiles.
Ces tuiles sont peu courantes et elles sont surtout recherchées par les amateurs de
tuiles sceptiques de l’étanchéité des tuiles en béton ou terre cuite et désirant obtenir
l’esthétique procurée par les toitures en tuiles.
Le bon comportement d’une couverture est lié, d’une part, à l’utilisation de tuiles de
bonne qualité, et d’autre part, au respect des principes essentiels de mise en œuvre.
Description
Ce sont des produits dérivés des tuiles romaines. Leur aspect est celui d’une
gouttière.
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tuile de couvert (tuile de dessus) à cheval sur deux lignes de tuiles de courant (tuile de
dessous).
-longueur : 25 à 60 cm ;
-largeur à l’extrémité évasée : 16 à 21 cm ;
-Largeur à l’extrémité resserrée : 14 à 17 cm ;
-Epaisseur : 6 à 12 mm (variable selon le type de matériau utilisé)
-nombre au m2 : 20 à 40.
En général, les mêmes éléments sont utilisés comme tuiles de courant lorsqu’ils sont
placés concavité vers le haut, et comme tuiles de couvert lorsqu’ils sont placés concavité
vers le bas. Toutefois, le profil des tuiles de courant peut être différent de celui des tuiles de
couvert et comporter, par exemple, un fond plat.
Les tuiles de courant, quel que soit leur profil, peuvent être dotées d’un ou deux
tenons d’accrochage permettant leur pose sur liteaux.
Supports
Ils varient suivant la région et les usages locaux. Ils peuvent être de quatre sortes :
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Les pentes et recouvrements minimaux admissibles sont donnés dans le tableau ci-
après en fonction des régions et des sites.
Ces pentes sont celles du support et non celles de la tuile en œuvre. Elles sont
valables pour les versants dont la longueur n’excède 12,00 m de projection horizontale. Pour
les versants de longueur plus importante, il convient de procéder à une étude particulière.
Pose
La pose commence par les tuiles de courant formant canaux d’évacuation des
eaux.
Sur les supports en chevrons, les tuiles sont simplement posées, partie évasée vers
le haut, dans le berceau créé par deux chevrons voisins en partant du bas du versant. Veiller
à ce que le recouvrement soit régulier.
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Sur les supports continus, la pose au cordeau requiert un calage des tuiles. Ce
calage, par points le long de la ligne, est effectué au mortier de chaux ou de ciment à
maçonner ou au mortier mixte, à l’exclusion de tout mortier de ciment.
Lorsque les tuiles de courant sont en place, les tuiles de dessus (ou tuiles de couvert)
sont posées à cheval sur deux rangs consécutifs avec le même recouvrement que les tuiles
inférieures.
La partie la plus large de la tuile est vers le bas du versant, à l’inverse de ce qui se
fait pour les tuiles de dessous.
Dans le cas de pose sur panneaux dérivés de bois, les tuiles doivent être surélevées
d’au moins 20 mm au moyen de liteaux pour faciliter la ventilation.
Les tuiles canal à tenons reposent sur des liteaux en bois ou des liteaux métalliques
dont l’écartement est égal à la longueur de la tuile diminuée de la valeur du recouvrement
imposée pour les zones et situations considérées.
Fixation
En fonction de la pente
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Description
La tuile plate est un élément constitué par une plaque présentant en sous-face un ou
deux tenons d’accrochage et en tête de la tuile un ou deux trous de clouage.
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. Leur forme est généralement rectangulaire, mais il existe des modèles dont la partie
basse affecte des formes arrondies (tuile plate écaille) ou en chevron. Pour des ouvrages
spéciaux l’on se sert de tuiles ayant un galbe particulier : tuiles gironnées, pendantes,
gauches, gambadières, coffines.
Avec les tuiles plates, l’étanchéité est assurée par chevauchement simple de la tuile
d’amont sur la tuile d’aval, de telle sorte que le recouvrement (c’est-à-dire la partie haute de
la tuile qui ne reçoit pas d’eau directement) soit au moins égal à 7 cm en zones I et II, et à
8 cm en zone III. Cette règle entraîne que pour les tuiles de longueur L, le pureau P
(matérialisé par l’espacement des lattes) soit égal à :
P= (L-X)/2
Ce recouvrement permet d’assurer l’étanchéité latérale, chaque rang ayant les joints
latéraux de ses tuiles décalés d’une demi-tuile par rapport aux rangs supérieurs et inférieurs.
Des demi-tuiles sont donc nécessaires en rives.
Supports
Ces tuiles peuvent être posées sur un support continu mais, dans ce cas, il faut
rigoureusement observer les conditions de ventilation de la sous-face des tuiles.
Le support direct de pose de la couverture (lattes ou liteaux) sera surélevé (contrelatte, par
exemple) de façon à ménager le passage de l’air entre la sous-toiture continue et les tuiles.
Dans le cas de charpentes ordinaires, les tuiles sont posées sur un litonnage en bois.
Pentes d’utilisation
Les pentes minimales à adopter suivant les régions et sites sont données dans les
tableaux ci-après ; elles représentent les pentes du support et non celles de la tuile en
œuvre.
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Ces pentes sont valables pour des versants dont la longueur de projection
horizontale n’excède pas 8 m. Pour des longueurs plus importantes, une étude particulière
est nécessaire.
Lorsqu’il est fait usage d’un écran de sous-toiture, les pentes minimales de
couverture peuvent être diminuées, sans toutefois être inférieures aux valeurs indiquées
dans le tableau suivant.
Pose
Les tuiles se chevauchant sur une partie importante de leur surface, il est nécessaire
d’employer au départ de l’égout, comme à l’arrivée en faîtage, des tuiles plus courtes.
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Il est impératif d’éviter de bloquer latéralement les tuiles les unes contre les autres et
il convient de réserver un certain jeu afin que les tuiles puissent supporter sans danger les
mouvements de la charpente.
Fixation
La fixation des tuiles est effectuée soit par clouage soit au moyen d’un crochet par
tuile. Elle doit être réalisée en tenant compte de la pente et de l’exposition au vent de la
couverture dans les conditions précisées dans le tableau ci-après.
Régions 1 et 2
Régions 1 et 2 Région 3
Sites protégé et
Pentes Site exposé Tous Sites
normal
(en degrés)
Rives et Partie Rives et Partie Rives et Partie
égouts courante égouts courante égouts courante
Description
Les tuiles à emboîtement ou à glissement sont des produits de formes et formats divers
résultant de recherches ayant un but fonctionnel et esthétique à la fois.
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Ces produits ont été techniquement conçus pour assurer l’étanchéité par le jeu de
cannelures et nervures s’emboîtant les unes dans les autres. Ce principe permet de
minimiser l’importance du recouvrement d’un élément d’amont sur un élément d’aval et
d’alléger, de ce fait, le poids de la couverture.
Les tuiles sont à simple, double ou triple emboîtement en fonction du nombre des
rainures et nervures en tête et sur le coté des produits assurant l’assemblage entre eux.
On distingue deux formats de tuiles : les tuiles « grand moule » et les tuiles « petit
moule ». Le NF-DTU 40.21 fixe à 15 produits au mètre carré la limite entre ces deux
catégories. Le NF-DTU 40.211 est, quant à lui, moins précis et décrit les « grand moule »
comme ayant environ 10 à 15 produits au mètre carré, et les « petit moule » comme en
ayant environ 21 au mètre carré.
Supports
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Le pureau théorique est indiqué par le fabricant. Il sert pour définir la quantité de liteaux
nécessaires pour la couverture.
Le pureau moyen de pose doit être déterminé sur chantier avant la mise du litonnage
Il est calculé en partant d’un lot de 12 tuiles, prises au hasard dans la livraison.
Les tuiles sont posées à l’envers sur une aire plane, emboîtées et tirées de façon à mesurer
la distance maximale des deux points correspondants de la première à la onzième tuile, le
chiffre donne (L). Ensuite les tuiles sont serrées au maximum et la mesure prise indique (l).
Ll
Le pureau pratique est défini par : P=
20
360 345
P= = 35,25 cm
20
Pour les tuiles à glissement à relief, le pureau (P) est déterminé à partir de la
longueur (l) de la tuile et du chevauchement (ch) des tuiles sur le rang inférieur, indiqué au
tableau ci-après en appliquant la formule :
P= l – ch
Le pureau de pose correspondant à la livraison étant déterminé, les liteaux sont mis
en place avec l’aide du gabarit et du cordeau.
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Si cela est possible, n’araser les chevrons de saillie de toit qu’après calcul du pureau
de façon à n’avoir pas à trancher le dernier rang de tuiles en faîtage.
Pentes d’utilisation
Les pentes minimales à adopter suivant les zones et le site sont données au tableau
ci-après, en tenant compte des zones d’emploi et des sites définis.Ces pentes sont valables
pour des versants dont la longueur n’excède pas 12,00 m de projection horizontale. Pour des
versants de longueur plus importante, une étude particulière est nécessaire.
Tuiles à relief
Lorsqu’il est fait usage d’un écran en sous-face, les pentes indiquées peuvent être
diminuées, sans toutefois être inférieures aux valeurs indiquées dans le tableau ci-après :
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Les tuiles à emboîtement de forme plate, dont la partie vue est constituée d’un plan
ou de plusieurs plans parallèles situés au-dessus du plan des emboîtements, forment une
famille particulières de tuiles dite des « tuiles à emboîtement à pureau plat » (photo 8).
Les pentes minimales à adopter pour ce type de tuiles sont données dans le tableau
ci-après :
Tableau 10 : Pentes minimales sans écran pour les tuiles à pureau plat
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Ces pentes sont valables pour des rampants dont la longueur de projection
horizontale n’excède pas 12,00 m et concernent les tuiles posées sans écran.
Lorsqu’il est fait usage d’un écran en sous-face, les pentes indiquées peuvent être
diminuées, sans toutefois être inférieures aux valeurs indiquées dans le tableau ci-après :
Tableau 11 : Pentes minimales avec écran pour les tuiles à pureau plat
Pose
Suivant le modèle, les tuiles à relief sont posées à joints droits ou à joints croisés.
Dans ce dernier cas, il faut toujours des demi-produits pour commencer ou terminer un rang
de tuiles. Les tuiles à pureau plat sont posées en partie courante, exclusivement en joints
croisés.
La tuile a ses talons d’accrochage appuyés sur son liteau support.
La fixation des tuiles, si elle n’est pas totale se fait d’une manière répartie, par
clouage, et/ou crochetage, et/ou pannetonnage .
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La fixation minimale des tuiles en partie courante doit être exécutée suivant les cas
indiqués dans le tableau ci-après.
Pentes
Régions 1 et 2 Régions 1 et 2 : Site exposé (1)
(en degrés)
Sites protégé et normal (1) Région 3 : Tous sites
Lorsque les tuiles sont hourdées, on ne doit utiliser que des mortiers de chaux ou de
ciment à maçonner ou à la rigueur des mortiers mixtes à l’exclusion des mortiers de ciment
ou du plâtre.
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V.1 Historique
Dès lors, plusieurs projets du BIT et des autorités locales furent consacrés à ce
nouveau matériau de construction au Burkina :
- Le projet LOCOMAT, créé en 1991, au sein du Ministère des infrastructures, de
l’habitat et de l’Urbanisme du Burkina, ayant pour but de promouvoir l’utilisation
des matériaux locaux de construction ;
- Le projet interrégional BIT/DDA (Suisse) avec pour thème : « Développement des
Entreprises de Matériaux de Construction Approprié aux Pays en Développement
(INT/92/M11/DDA) » ;
- Le projet DECO du BIT avec un « Stage de formation au Burkina Faso sur la
production et la mise en œuvre de toitures en tuiles de mortier vibré » effectué du
18 au 29 décembre 1996 au sein de l’Ecole inter-états des Techniciens
Supérieurs de l’Hydraulique et de l’Equipement Rural (ETSHER) basé à
Ouagadougou.
Le marché des tuiles fut en pleine extension au Burkina Faso durant les années 90.
Après la dévaluation, on assista à une très forte demande. L’Etat fut le principal client, des
opérations importantes furent réalisées en TMV : SIAO, Ouaga 2000, etc. Le marché s’ouvrit
même aux maîtres d’ouvrages privés.
La capacité de production de quelques entrepreneurs de la place fut très vite
dépassée et le risque de négliger la qualité au détriment de la quantité l’emporta dans la
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production. Cela eut pour conséquence de faire douter les usagers de la performance de ce
matériau.
La plupart de la population, même quand elle est attirée par la tuile, l’utilise pour
couvrir des hangars ou des vérandas.
V.4.1.1 Organisation
Les producteurs de tuiles ne sont pas regroupés en association. Nombreux sont ceux
qui font de la production des tuiles une activité secondaire. Ils sont pour la plupart des
producteurs de parpaing et produisent par la même occasion les tuiles en mortier vibré.
Trouvant que cette activité est peu rentable, ils n’y investissent pas énormément.
Un seul parmi eux, du nom de ZI Mahamadou, en a fait une activité principale et tient
une unité de production de tuiles en mortier vibré et de briques de terre comprimé, située
dans la zone industrielle de Kossodo à la sortie Nord de la ville de Ouagadougou.
V.4.1.3 Commercialisation
Au Burkina Faso, la population aisée désirant réaliser une toiture en tuile, préfère les
importer de la Côte d’Ivoire ou du Togo compte tenu du scepticisme que la plupart d’entre
eux affiche à l’égard de la qualité des tuiles produites localement.
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De ce fait, le marché des tuiles locales est beaucoup tourné vers les ONG, les
particuliers européens, les écoles ou institutions inter-étatiques et les projets basés dans ce
pays.
Ainsi le projet LOCOMAT produisait lui-même des tuiles et s’attelait aussi à la formation
des entrepreneurs qui se lançaient à la conquête de ce nouveau matériau. Plus tard, accusé
de concurrence déloyale, le projet dut cesser sa propre production pour se consacrer
exclusivement à la formation des artisans et entrepreneurs.
V.4.2.1 Organisation
Présentement, il n’existe aucune association de poseurs de tuiles. Les quelques
artisans qui s’y adonnent ont soit appris le métier sur le tas, soit eu des connaissances dans
ce domaine suite aux formations prodiguées à l’issue des projets LOCOMAT ou DECO.
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Selon les enquêtes effectuées, les charpentes réalisées pour les tuiles au Burkina Faso sont
en général du type : fermes, pannes et chevrons. Ce type de charpente lorsqu’elle est bien
construite résiste mieux aux actions dues au vent qui sont importantes dans cette région
(vitesse du vent à 10 m du sol : 1,7 à 3 m/s, source météo à Ouagadougou).
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Le type de bois couramment utilisé dans ces charpentes est du bois blanc
appelé « Samba ».Ce bois est généralement moins résistant et est sujet aux attaques de
termites. Pour lutter contre les attaques de ces insectes, on l’enduit de carbonyle.
Le manque d’organisation tant au niveau des producteurs que des poseurs de tuiles
constitue un handicap majeur dans cette filière. En effet, une bonne organisation aurait
favorisé la présence d’interlocuteurs dans le processus de promotion de ce matériau.
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VI.1 Production
La production des TMV par l’entreprise ZI où une enquête fut effectuée, se fait selon
les méthodes héritées des formations reçues par les projets LOCOMAT et DECO.
Les tuiles produites sont de type flamande (tuile à emboîtement) de dimensions suivantes :
- Format nominal : 25 cm x 50 cm = 0,125
m2
- Surface de recouvrement : 0,045
m2/tuile ;
- Format utile : 20 cm x 40 cm = 0,08 m2
soit 12,5 tuiles /m2 ;
- Epaisseur : 8 mm.
a. Eau
La qualité des tuiles dépend de la qualité d’eau utilisée pour le mélange. L’eau
potable convient et ne doit en aucun contenir du sel.
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b. Ciment
Pour obtenir la résistance et la durabilité nécessaires des tuiles TMV, on utilise du
ciment Portland CPA et CPJ ordinaire dont la qualité est conforme aux normes requises pour
les ouvrages en béton ordinaire.
c. Agrégats
Nature
La nature des agrégats doit être d’origine siliceuse ou de minéraux aux
caractéristiques compatibles avec la réaction d’hydratation du ciment.
Si les propriétés des matériaux sont inconnues, ils doivent être analysés en
laboratoire.
Granulométrie
Les tuiles en mortier vibré sont constituées d’un mélange de sable et de graviers dont le
diamètre maximum ne doit pas dépasser 2/3 de l’épaisseur de la tuile.
Epaisseur tuile 6 mm 8 mm 10 mm
Diamètre (d) max 4 mm 5,5 mm 7 mm
GRAVIER
d > 2 mm 25 - 45 % 30 - 50 % 35 - 55 %
0,5 < d < 2 mm 20 - 50 % 10 - 55 % 10 - 50 %
SABLE
d < 0,5 mm 15 - 45 % 15 – 40 % 15 – 40 %
Propriétés
Les agrégats doivent être correctement calibrés, propres et exempts de matières
organiques. La teneur en argile et limon ne doit pas dépasser 4 %.
Si l’agrégat est poreux, il faut augmenter la quantité d’eau et le ciment en respectant les
proportions eau/ciment entre 0,5 et 0,65.
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d. Colorants
Les tuiles sans colorant sont de couleur grise plus ou moins foncée. La coloration rend
le produit plus attrayant, car la couleur constitue un argument de vente. Le colorant le plus
utilisé est l’oxyde de fer (oxyde rouge).
e. Systèmes de fixation
Le système de fixation est constitué de fil de fer galvanisé ou d’acier inoxydable d’un
diamètre d’au moins 0,9 mm.
VI.1.2 Dosage
Les volumes des outils de chaque dosage doivent être connus et contrôlés
périodiquement. Pour garantir des volumes identiques à chaque dosage, les outils de
dosage (seaux, brouettes) doivent être arasés.
Le dosage courant selon le volume est le suivant :
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Le colorant ne doit pas altérer la résistance des tuiles. Selon la couleur et la qualité du
colorant, on met généralement entre 3 et 10 % du poids du ciment.
VI.1.3 Mélange
Commencer le mélange à sec des intrants (agrégats, ciment et colorants) puis ajouter
l’eau pour procéder au mélange humide, afin que n’apparaissent pas de grumeaux.
Afin de respecter ces prescriptions, le mélange peut se faire dans une bétonnière
(voir photo en annexe) avec des dosages précis.
On veillera à ce que le mortier ne soit pas trop plastique pour éviter les bulles en
surface de la tuile.
VI.1.4 Etalement
Prendre la quantité suffisante de mortier à l’aide d’une pelle doseuse puis étaler
sommairement avec une truelle ou une taloche avant de commencer la vibration.
VI.1.5 Vibration
La vibration se fait sur une table vibrante (photo en annexe). Le temps de vibration
doit être compris entre 20 et 50 secondes. Pendant la vibration, on continue d’étaler le
mortier à la truelle.
La couche de mortier doit avoir une épaisseur constante et uniforme.
Les deux talons sont vibrés après remplissage des deux moules du gabarit positionné
sur le mortier.
La vibration doit cesser dès que l’eau apparaît à la surface.
Une pellicule d’eau, des fissures, des trous ou des bulles d’air sont à proscrire.
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VI.1.7 Démoulage
a) Cure humide
Elle se fait immédiatement après démoulage par immersion totale dans l’eau ou hors
de l’eau en atmosphère saturée dans des bassins de maturation (voir annexe A.2.4 ). La
seconde méthode est celle retenue par l’entreprise ZI afin de conserver la couleur des tuiles.
b) Cure sèche
Les tuiles en mortier vibré doivent être protégées des rayons solaires et du vent.
Dans les régions à climat sec comme au Burkina, on arrose les tuiles deux (2) fois
par jour pour créer un environnement de séchage et d’évaporation lente afin de garantir un
bon développement de la résistance des tuiles.
VI.1.9 Transport
Pour éviter la casse des tuiles lors du transport, il est souvent recommandé de
fabriquer des caisses spécifiques.
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Si les tuiles sont transportées sur des véhicules, elles doivent être posées sur
un matelas de sable ou de sciure de bois ou, à défaut, des morceaux de carton pour
amortir les chocs et les vibrations.
Les tuiles doivent être alignées dans le sens de la marche du véhicule.
Dans les régions très exposées aux pluies, la pente doit être plus raide afin de permettre
une évacuation rapide des eaux pluviales, soit 27° à 30° (ou plus).
Au Burkina Faso, la pente recommandée est d’au moins 35°.
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La pose des lattes (liteaux) nécessite de la précision. Les lattes doivent être
strictement parallèles entre elles. L’écartement dépend de la longueur des tuiles et du
recouvrement. Il doit être constant ; pour cela on utilise parfois un gabarit de pose.
Les liteaux sont toujours continus sur plusieurs travées afin de faciliter la pose des
tuiles et de diminuer les coûts de sciage. Du point de vue du comportement mécanique, la
continuité des lattes est favorable.
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Une fois la charpente construite, on la couvre sans trop traîner pour la mettre à l’abri
du soleil et de la pluie. Le soleil et la pluie risquent en effet de provoquer le gauchissement
des membrures, voire la rupture de certains assemblages.
La pose des tuiles commence au coin inférieur gauche d’un versant. On pose pour
commencer le premier alignement le long de la rive.
Pour l’alignement des tuiles, on utilise une ficelle tendue et un chevron bien droit contre
lequel viendront s’appuyer les tuiles.
Le poseur doit veiller à ajuster les tuiles le mieux possible de façon à ce que les
recouvrements soient les plus étanches possible. Vue par-dessous, la quantité de lumière
qui filtre des recouvrements permet d’apprécier si les tuiles s’adaptent bien les unes aux
autres.
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Une fois la pose terminée sur un versant, elle se poursuit sur le versant suivant
(toujours de la gauche vers la droite).
La pose des faîtières évolue avec l’avancement de la pose des tuiles sur le second
versant. De cette façon, on évite de devoir se déplacer sur les versants terminés pour poser
les faîtières.
Une planche de rive doit être utilisée pour supporter le bord extérieur des tuiles de
rives. La pose des tuiles commençant par la gauche, la planche de rive gauche est fixée
avant la pose de la première tuile. Cette planche n’est pas à l’abri des pluies. Il faut donc
utiliser du bois de bonne qualité ou du bois traité (imprégnation, peinture, etc…).
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Le bord extérieur des tuiles est exposé au vent. On utilise donc des tuiles à deux (2) talons
ou des crochets de renfort.
A droite, l’extrémité des lattes est coupée à dimension, juste avant la pose des tuiles
en rive droite.
Il existe différentes possibilités pour terminer la rive droite :
- On peut utiliser des tuiles standard ; c’est la solution la plus simple et la plus
courante au Burkina Faso. La planche de rive droite est alors encore moins
protégée contre la pluie que celle de gauche.
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VI.2.2.2 Fixation
Les tuiles sont fixées sur les lattes par les talons à l’aide d’un anneau de fil (le plus
souvent) ou par cordelette.
a) Talon
Le talon doit être perpendiculaire au point de contact du liteau (latte) avec la tuile
lorsque celle-ci est en situation de pose sur le toit. Tous les talons doivent être fixés au
même endroit. Les dimensions minimales du premier talon sont :
- Longueur : 25 mm
- Largeur : 15 mm
- Hauteur : 15 mm
b) Fil de fixation
Le fil de fixation non corrosif (par exemple en acier galvanisé) doit être rigidement
encastré dans le talon au cours du processus de fabrication et avoir une longueur suffisante :
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Les tuiles faîtières sont posées progressivement lors de la pose des tuiles sur le
second versant, de manière à ne pas circuler sur la toiture terminée.
Selon les usages et les considérations techniques esthétiques, les tuiles faîtières sont
posées :
Bout à bout avec un joint de mortier (technique la plus usuelle au
Burkina Faso) ;
Par chevauchement progressif ;
Par chevauchement double ;
Par emboîtement dans le cas de tuiles pré-moulées.
Généralement, le rejointage n’est pas suffisant pour fixer les tuiles faîtières. Lors du
moulage, on ancre des anneaux de fil de fer dans l’angle de la tuile. La tuile faîtière est alors
attachée à la charpente par du fil de fer galvanisé de préférence : le lien passe sous les
lattes ou autour de la panne faîtière.
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TUILES
Les caractéristiques mécaniques des tuiles sont testées par des essais de terrain se
faisant soit dans l’atelier de production, soit juste avant leur pose si c’est le producteur qui se
charge de la mise en oeuvre.
Pour certains contrôles, une seule tuile suffit, d’autres exigent un échantillonnage.
VII.1 – Etanchéité
Poser la tuile bien horizontalement sur deux supports dont l’écart est supérieur à celui
des diguettes.
VII.1.2 Résultat
Après 24 heures, observer la sous-face de la tuile. Des traces d’humidité sont
tolérées à condition que leur étendue ne dépasse pas 50 % de la surface inondée. Si
une ou plusieurs tuiles testées ne sont pas étanches, tout le processus de fabrication
doit être contrôlé et plus spécialement les dosages (rapport Eau/Ciment) et les
opérations de maturation.
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VII.2.1 Matériel
Epaisseur Charge
6 mm 30 kg
8 mm 50 kg
10 mm 80 kg
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VII.2.3 Résultats
La tuile ne doit pas se rompre.
Si la tuile casse, d’autres tuiles doivent être testées selon la même procédure.
Ce test est effectué à l’atelier de production des tuiles. 1 % des tuiles doivent être
testées après cure sèche.
Poser la tuile sur le bord d’une table, le côté du talon en porte-à-faux de 50 mm.
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VII.3.2 Résultats
La tuile doit rester intacte, le talon et l’attache ne doivent pas se rompre.
Si le test échoue, d’autres tuiles doivent être testées selon la même procédure.
Exécuter le test sur deux (2) tuiles choisies au hasard. Si l’une (1) des deux
(2) tuiles testées casse, prolonger de quatorze (14) jours la maturation à l’air de tout
le lot concerné.
VII.4.1 Matériel
Le test de résistance à l’impact nécessite :
- Une bille de 200 g ;
- Une règle graduée de 500 mm.
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Si la tuile doit résister à des chocs plus importants (objets divers, fruits, etc.), la
distance bille-surface de la tuile doit être portée à 500 mm.
VII.4.3 Résultats
L’impact ne doit pas provoquer de fissures.
VII.5.1 Matériel
Ce test nécessite une pièce de monnaie ou une pierre.
Frapper la surface de la tuile par petits coups à l’aide d’une pièce de monnaie ou
d’une pierre.
VII.5.3 Résultats
La tuile frappée doit produire un son clair.
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VII.6 - Parallélisme
Le contrôle est effectué sur un moule de référence. Les côtés de la tuile doivent
être parallèles à ceux du moule.
VII.7 - Commentaires
Tous ces tests sont effectués de façon aléatoire sur les tuiles produites ; ce qui ne
peut garantir leur fiabilité.
De plus, du fait qu’elles sont effectuées après la production, un mauvais résultat
entraîne le rejet de toute la production ; ce qui est contraignant pour le producteur.
Il serait plus judicieux, d’effectuer déjà lors de la préparation du mortier des tests
permettant d’assurer sa qualité tels que :
- Le test de plasticité ;
- Le test de résistance.
Ces tests permettront de corriger ainsi la composition du mortier et donc de produire des
tuiles de qualité.
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Les problèmes rencontrés dans la production et dans la qualité des tuiles peuvent
être de diverses origines.
Les problèmes apparaissent de manière irrégulière aussi bien pendant la production
que pendant la pose. Ils sont détectés par les différents contrôles de qualité ou par une
anomalie dans le processus de réalisation de la toiture. Cette section présente les différents
problèmes, leurs causes et les solutions possibles à adopter.
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poreux agrégats
Les tuiles fraîchement Eau de gâchage s’évapore Couvrir les moules avec une bâche
produites se fissurent trop vite plastique
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La tuile ne s’adapte pas sur Mauvaise distance entre Vérifier la distance entre les lattes
le toit les lattes
Certains problèmes sont dus à la conception de la charpente ou à une mauvaise pose des
tuiles. Il est important de les déceler et y remédier.
Revoir l’espacement et
resserrer les lattes.
Les tuiles s’envolent Mauvaise fixation Vérifier la fixation
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Présence de branchages ou Effet d’arbres trop proches Couper les branches ou les
de lianes sur la toiture de la toiture lianes d’arbres susceptibles
de tomber sur le toit
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TUILE
IX.1 - Coût
Pour la détermination des coûts unitaires par m2 de toitures en tuiles et en tôles, on traitera
un cas précis d’une toiture de bâtiment d’une surface de 6 x 5 m2.
Selon les informations recueillies auprès des entrepreneurs poseurs, les coûts d’une telle
toiture sont estimés comme suit (pour une surface de 30 m2) :
Economie réalisée = (Prix/m2 toiture en tôles - Prix/m2 toiture en tuiles)/ Prix/m2 toiture
en tôles
5531 5364
Economie réalisée =
5531
= 0,03
=3%
Remarques :
Le coût de la main d’œuvre n’a pas été pris en compte car il est très varié et dépend
surtout de l’expérience de l’entrepreneur
La charpente de la toiture en tuiles coûte plus cher que celle de la toiture en tôles,
soit 130 210 F CFA pour la tuile et 92 030 F CFA pour la toiture en tôle.
Par contre, la couverture en tôle coûte plus cher que la couverture en tuiles soit
133 900 F CFA pour la tôle et 90 700 F CFA pour la tuile.
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Mais globalement on réalise une économie de coût par m2 de toiture en tuile par à la
toiture en tôles.
IX.2 - Isolation
On constate à partir de ce tableau que la tuile en terre cuite ou en mortier vibré est un
meilleur isolant thermique que la tôle galvanisée ou en aluzinc.
Les toitures en tuiles, grâce à leur forte pente, favorise une meilleure ventilation de
l’édifice que celles en tôles.
La tuile en mortier vibré se prête mieux à une isolation acoustique que la tôle.
En effet, en cas de pluie, la tôle produit un vacarme tandis que la tuile amortit le bruit des
impacts des gouttes sur la toiture.
Lors d’un échauffement solaire élevé, comme c’est le cas dans les pays tropicaux, la tôle
émet un craquement, alors qu’il en n’est rien dans le cas de la tuile.
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X - OBSERVATIONS
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XI - PROPOSITIONS ET RECOMMANDATIONS
Compte tenu de l’atout important que peut représenter aujourd’hui la tuile dans le
domaine de la construction qui est un facteur de développement socio-économique d’un
pays, les propositions et recommandations suivantes sont à prendre en considération :
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CONCLUSION GENERALE
Ainsi, beaucoup reste encore à faire, surtout dans la formation des entrepreneurs et
dans l’incitation au sérieux à consentir afin de pouvoir valoriser ce matériau de construction
dans le pays.
Dans l’optique de valorisation de ce matériau, il serait intéressant d’envisager des
perspectives de développement de d’autres matériaux locaux tels que les tuiles en terre
stabilisée, les ondulines, blocs de terre taillée etc ; ce qui permettrait de réduire
considérablement le coût de construction dans les pays en voie de développement.
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Fort est de constater que la mise en œuvre des matériaux locaux dans la stratégie du
développement de l’habitat passe par le développement d’une identité culturelle propre, la
lutte contre le complexe culturel né de notre passé colonial.
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Références Bibliographiques
01. Michel KLEIN: «Charpentes et toitures en tuiles de mortier vibré au Burkina Faso -
Dossier photo -Rapport technique n° 27», BIT, Genève, 1993
03. Hans-Erik GRAM, Paul GUT : « Série Pédagogique TFM/TMV, Outil n° 22 : Manuel
de production », SKAT-BIT, Suisse, 1994
11.
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ANNEXES
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ANNEXE 1 : QUESTIONNAIRE
Personnes cibles :
Producteurs de tuiles
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PRODUCTEURS DE TUILES
Identification
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Par m2 par kg
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23. Comment pensez vous que l’on pourrait améliorer cette filière au Burkina
Faso
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Identification
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37. Quelles sont vos propositions pour améliorer cette filière au Burkina Faso ?
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Identification (facultatif)
Nom et Prénoms :…………………………………………………………………..
Profession :……………………………………………………………………………………
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Non Oui
Genre de réparations :
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43. Inconvénients
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Photo A 2.5 : Table d’essai mécanique Photo A 2.6 : Hangar de cure sèche
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Producteurs de tuiles
Charpentiers
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