Consolidation Audit Gipec - Laib Fatma Zohra PDF
Consolidation Audit Gipec - Laib Fatma Zohra PDF
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Thème
N° du Libellé Page
tableau
2.1 méthodes de consolidation 27
2.2 conversion des états financiers d’une entité étrangère 34
4.1 Les principales filiales du GIPEC 73
4.2 évolution des chiffres d’affaires du GIPEC 76
5.1 Périmètre et méthodes de consolidation 83
5.2 calendrier des rapprochements des comptes 86
5.3 Cumul des comptes de résultats avant consolidation 88
5.4 Cumul de l’actif de bilan avant consolidation 89
5.5 Cumul du passif du bilan avant consolidation 90
5.6 Elimination des créances et dette intra-groupe 91
5.7 élimination des produits et charges intra-groupe 92
5.8 élimination des titres de participation 94
5.9 Intérêts minoritaire 94
5.10 Sociétés mises en équivalence 95
5.11 Bilan actif consolidé GIPEC 31/12/2016 97
5.12 passif consolidés GIPEC 31/12/2016 98
5.13 Compte de Résultat Consolidé GIPEC au 31/12/2016 99
5.14 Tableau de Variation des Capitaux Propres consolidé au 100
31/12/2016
5.15 Tableau Des Flux De Trésorerie Consolidé AU 31/12/2016 101
Liste des schémas
N° du Libellé Page
schéma
1.1 La démarche d’audit des comptes consolidés 7
1.2 les différentes liaisons financières 10
1.3 La démarche centralisée 17
1.4 La démarche décentralisée 18
2.1 La structure du périmètre de consolidation 25
2.2 Pourcentage de contrôle et pourcentage d’intérêt 26
2.3 Méthodes de consolidation 28
2.4 Les deux méthodes de conversion monétaire 35
4.1 Organisation générale du groupe GIPEC 72
4.2 évolution des chiffres d’affaires du GIPEC 77
4.3 Organigramme de la Direction Finances et comptabilité 78
4.4 processus de travaux de consolidation 81
Liste des abréviations
- UE : Union Européenne
INTRODUCTION
GENERALE
INTRODUCTION GENERALE A
L’auditeur des comptes consolidés certifie que les comptes sont réguliers,
sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière
ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans
la consolidation.
2
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
1
Robert Le Duff, Encyclopédie de la gestion et du management, Dalloz , 1999, Paris , p :
70
3
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
1
IFAC,Norme Internationale D’audit ISA 200, Traduction française modifiée pour la
dernière fois en février 2011
2
www.ifac.org le 07-01-10 à 18 :06
3
www.cncc.fr le 22/01/2017 à 15.25
4
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
Depuis 2016 les normes Algériennes d’audit sont publiées par décisions
ministériel. Le conseil national de comptabilité est chargé de l’élaboration et
veille sur l’application de ses nouvelles normes
A ce jour deux décisions portant les normes algériennes d’audit ont été
publiées sur le site du conseil national de la comptabilité à savoir1 :
1
www.joradp.dz, le 28-01-2017 à 21 :02
2
Idem
7
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
Source : Francois Colinet, Simon Paoli, la pratique des compts consolidés, Dunod, 2005, Paris, P :533
8
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
1
Carole Bonnier, Pascale Delavaille, Comptabilité financière des groupes, gualino, paris,
2006, p : 70
2
Idem, p71
9
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
Les filiales : est considérée comme filiale, toute société où la société mère
possède plus de la moitié du capital ;
Une coentreprise résulte d’un accord contractuel en vertu duquel les
parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entreprise ont des droits sur
l’actif net de celle-ci ;
Une entreprise commune résulte d’un accord contractuel dans lequel les
parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entreprise ont des droits sur
les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.
Une entité associée désigne une entité, dans laquelle l’investisseur a une
influence notable, et qui est ni participation dans une coentreprise ni une
filiale.
2.3. Les différents types de participations d’une société dans une autre
1
www.joradp.dz Arrêté du 26/07/2008 ,Système Comptable Financier.
10
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
12
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
L’article 138 bis du code des impôts directs définit le groupe et prévoit-les cas
de consolidation fiscale possible
Ainsi il le définit par « …Toute entité économique de deux ou plusieurs
sociétés par actions juridiquement indépendantes dont l'une appelée "société
mère" tient les autres appelées "membres" sous sa dépendances …. »
L’option du régime fiscal est choisie par la société mère et accepté par
l’ensemble des sociétés membres. Elle est irrévocable pour une durée de quatre
années
1
www.mfdgi.gov.dz ; Fiscalité des groupes de sociétés
13
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
1
Mohamed Neji Hergli (expert comptable tunisien), Maîtriser la consolidation des
comptes. Référentiel IFRS, Octobre 2007,Tunisie, P :1
2
Dominique Mesplé-Lassalle, La consolidation des comptes : Normes IFRS, maxima,
2005,Paris, p : 13
3
Evelyne Guerfein, Comptes consolidés IAS IFRS et conversion monétaire,groupe,
Eyrolles, 2007, p : 48
4
Béatrice et Francis Granguillot, Comptabilite des sociétes, 3e edition, Gualino, Paris, p :
239
14
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
règlementaire, il a fallu attendre l’année 1904 pour que les comptes consolidés
soient portés à l’ordre du jour au premier congre international de comptabilité,
avec des publications dans ce sens des 1918 aux Etats-Unis.
En Europe, la prise de conscience de l’utilité de telles publications prend bien
plus de temps. Ainsi, la Grande-Bretagne, devançant les autres pays, émet des
règles en matière de publication de comptes consolidés en 1939 mais ne les
rendra obligatoires que bien plus tard, par une « compagnie act » de 1948
Historiquement les dates clés de la consolidation sont :
Aux États-Unis :
1892 Première publication d’états financiers consolidés : National Lead.
1905 Congrès international sur les états financiers consolidés.
1910 États financiers consolidés inclus dans les rapports annuels.
1934 Obligation de joindre les états financiers consolidés dans les
rapports annuels.
1959 Norme sur les états financiers consolidés ARB 51 (Accounting
Research Bulletins)
1971 Norme sur la mise en équivalence APB 18 (Accounting principal
board).
En Grande-Bretagne :
1922 Publication des premiers états financiers consolidés ;
1944 Première norme sur les états financiers consolidés SSAP 14
(Statements of Standards Accounting Practice).
1948 Obligation de consolider par la Compagnie Act.
En Allemagne :
1
Allen White, La consolidation directe principe de base, De Boeck, Bruxelles, 2003, p : 13
2
Djelloul BOUBIR, Comptabilité Financière : Consolidation des comptes comparatifs
SCF-IFRS, Comptes combinés, Consolidation Fiscale, Les éditions du sahel, 2013,
Algérie, P:61.
16
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
1
Mohamed Neji Hergli, op cit P:75
17
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
19
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
20
Les concepts de bases de l’audit et des comptes consolidés
Dans ce chapitre, ont été présentés les concepts dans lequel s’inscrivent
l’audit et la consolidation, par la suite, et dans les chapitres suivants le travail se
concentrera sur les aspects techniques pratiques de ces domaines.
21
Chapitre II
Aspect technique des comptes
Consolidés selon les IFRS et le SCF
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Au cours du présent chapitre, sont étudiés, dans une première section, les
critères permettant de déterminer le périmètre de consolidation dans le cadre du
SCF et du référentiel IFRS aussi les différentes méthodes de consolidation ainsi
que leur dépendance du périmètre de consolidation et les deux techniques de
consolidation.
Dans une deuxième section, les différents Retraitements, et conversion des
comptes en monnaie étrangères.
22
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
23
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
1
Djelloul Boubir, op cit , P :31.
2
IDEM.
3
books.google.dz. chérif-jacques Allali , consolidation des comptes - comptes de groupe -
manuel et applications, comptabilité et audit, DSCG UE 4,2017, P :11. Consulté le
20/02/2017 a 15.00.
4
L’influence dominante existe si l’entreprise consolidante a le droit d’utiliser ou orienter
l’utilisation des actifs la même façon qu’elle contrôle ses propres actifs
24
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
être exercé soit sur une coentreprise soit sur une activité commune (entreprise
commune)
Il se caractérise par1 :
- Un nombre limité d’associés ou actionnaires ;
- Un accord contractuel qui prévoit que les décisions essentielles
nécessitent le consentement de tous les associés participant au contrôle
conjoint
1
books.google.dz. chérif-jacques Allali, op cit ,P :14.consulté le 20/02/2017 a 15.56
25
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Sources : Carole Bonnier, Pascale Delvaille , Comptabilité financière des groupes, 2006,
Gualino, p 83.
26
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Source : Djelloul BOUNIR ;Consolidation des comptes comparatif SCF-IFRS ;op cit ;P :120
27
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
1.5.Méthodes de consolidation
Le système Comptable financier préconisé, selon le type d’influence exercée
les méthodes de consolidation suivantes :
L’intégration globale ;
La mise en équivalence ;
La méthode d’intégration proportionnelle s’utilise dans le cas d’un
contrôle conjoint cependant elle a été supprimée par la norme IFRS
11, dans ce cas le SCF donne la possibilité d’utiliser la mise en
équivalence.
En générale les méthodes de consolidation selon les normes internationales se
présentent comme suit :
conjointe partielle
Coentreprise Coentrepreuneur Mise en
équivalence
Entreprise associée investisseur Influence notable
Source : https://books.google.dz/,Chérif-Jacques Allali ; Consolidation des comptes -
Comptes de groupe - Manuel et applications ; op.cit, P :31
28
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
29
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Cependant, lorsque la filiale n'est pas contrôlée à 100% par la société mère, il
convient de faire apparaître au bilan et au compte de résultats consolidés les
droits des autres actionnaires, dits minoritaires, sur les capitaux propres et les
résultats de la filiale.
Cette méthode est utilisée quand il s’agit d’une activité conjointe elle consiste
à comptabiliser les éléments suivants relativement à ses intérêts dans une
entreprise commune1 :
Ses actifs, y compris sa quote-part des actifs détenus conjointement ;
Ses passifs, y compris sa quote-part des passifs assumés conjointement
;
Les produits qu’il a tirés de la vente de sa quote-part de la production
générée par l’entreprise commune ;
Sa quote-part des produits tirés de la vente de la production générée par
l’entreprise commune ;
Les charges qu’il a engagées, y compris sa quote-part des charges
engagées conjointement, le cas échéant.
Ces éléments sont comptabilisés conformément aux règles applicables
à chacun d’aux
Cette consolidation s’apparente largement à l’ancienne intégration
proportionnelle sauf que le taux d’intégration n’est plus lié au pourcentage
d’intérêt mais aux clauses du contrat.
1.5.3. Mise en équivalence
La consolidation par mise en équivalence est utilisée pour intégrer les
coentreprises et les entreprises associées.
Cette quote-part est égale au produit des capitaux propres par le pourcentage
d’intérêts représenté par les titres de participation consolidés.
Les comptes des sociétés, avant d'être intégrés dans les comptes consolidés
doivent être retraités afin de donner au groupe l'image la plus homogène
possible.
31
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
1
Eric Ropert, op.cit, p: 230
33
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
1
Djelloul BoubiR, op cit, P: 91.
2
Http://www.focusifrs.com , journal officiel de l’union européenne, IAS 21 consulté le
13/03/2017
34
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Donc l’entité consolidante présentant les états financiers doit suivre les
procédures suivantes1 :
1
Evelyne Gurfein, Comptes consolidés : IAS-IFRS et conversion monétaire, éditions
d’organisation, 2006, Paris, p: 18
35
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
tous les écarts de change qui en résultent doivent être inscrits dans une
rubrique particulière des capitaux propres au poste "écarts de conversion"
puis répartis entre les intérêts du groupe et ceux des minoritaires.
1
Stéphane Brun, l’essentiel des normes comptables internationales IAS /IFRS, Gualino,
2004, Paris, p: 155.
36
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Exemple3
Ecriture dans les comptes sociaux A : prêt à B : 1000 : produit financier de
10% soit 100. Ecriture dans les comptes sociaux de B : Emprunt auprès de A :
1000 : charge financières : 100
Comptes de bilan
Comptes Débit Crédit
Empunt 1000
Prêt 1000
Comptes de résultat
1
Eric Ropert, Nouvelle pratique des comptes consolidés, Gualino, 2000, Paris, p: 77
2
Djelloul Boubir, op cit, P 85.
3
Idem.
37
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
38
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Les titres des sociétés consolidées doivent être élimines en cas d’intégration
globale ou d’intégration proportionnelle car ils font double emploi avec la
reprise de leurs comptes sociaux (et donc de leur actifs nets), et en cas de mise
en équivalence, ils sont à réévalués.
L'élimination des titres permet de mettre en évidence la part d'enrichissement
ou d'appauvrissement du groupe relative à une société consolidée.
Lors de l'acquisition de titres d'une société, le prix d'achat de ces titres ne
correspond que rarement à la quote-part de situation nette qu'ils représentent.
1
Eric Ropert, op cit, p: 130.
2
CNC, Manuel de comptabilité financière, Alger, Algérie, Edition 2013, P :487.
40
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Un bilan consolide
Un compte résultat consolide
Un tableau des flux de trésorerie consolide
Un état de variation des capitaux propres consolide
Une annexe des comptes consolidés
Les actifs courants comprennent les éléments destinés à être utilisés, réalisés
ou consommés dans le cadre du cycle normal de production de l'entreprise.
Il s'agit des actifs destinés à être négociés sur des marchés, détenus dans une
perspective de court terme ou devant être réalisés dans un délai maximal d'un an,
des liquidités ou les quasi-liquidités, si leur utilisation n'est pas soumise à des
restrictions.
Tous les autres actifs doivent être classés comme des actifs non-courants. Les
passifs courants comprennent les dettes devant être remboursées soit dans le
cadre du cycle normal de production de l'entreprise, soit dans un délai inférieur à
12 mois.
Tous les autres passifs doivent être classés comme des passifs non-courants.
4.1.2. Les informations à présenter obligatoirement au bilan consolidé
Le bilan doit contenir au moins les rubriques suivantes1 :
Les immobilisations corporelles ;
Les immeubles de placement ;
Les immobilisations incorporelles ;
Le total des actifs classés en actifs destinés à être cédés ;
Les actifs financiers à l'exclusion des participations mises en équivalence,
des clients et autres débiteurs, de la trésorerie et des équivalents de
trésorerie ;
1
Élisabeth Bertin, Les états financiers consolidés IAS/IFRS, Gualino, 2007, Paris, p: 199
41
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
Le résultat de l'exercice.
Des postes et rubriques supplémentaires doivent être présentés au compte de
résultat lorsqu'une telle présentation est pertinente pour comprendre la
performance financière de l'entité.
Une entité ne doit pas présenter des éléments de produits et de charges en tant
qu'éléments extraordinaires, que ce soit dans le corps des états financiers ou
dans les notes annexes. Cependant, lorsque des éléments de produits et de
charges sont significatifs, leur nature et leur montant sont indiqués séparément.
Soit par nature de charges : les charges sont classées selon des
catégories telles que la consommation de matières premières, les dotations
aux amortissements et aux dépréciations, les charges de personnel, etc.,
Soit par destination : les charges sont classées selon les grandes
fonctions de l'entreprise où elles ont été consommées : production,
commercialisation, recherche, administration. L'entreprise doit choisir la
méthode qui fournit des informations fiables et plus pertinentes.
1
Élisabeth Bertin, op.cit, p: 185
2
Anne Fortin, État de flux de tresorerie , 1998 – Presses de l’ Université du Québec,
Canada, p :27
43
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
L’état de variation des capitaux propres donne une analyse des mouvements
ayants affecté chacune des rubriques constituant les capitaux propres de l’entité
au cours de l’exercice
Le groupe doit en outre préciser, soit dans cet état, soit en annexe :
1
Élisabeth Bertin, op.cit ; p: 224
2
Christelle Baratay, Comptabilité et audit les carrés DSCG 4, Gualino lextenso, Paris,
France, 2012
44
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
45
Aspect technique des comptes consolidés selon les IFRS et le SCF
46
Chapitre III
L’Audit des comptes consolidés
L’Audit des comptes consolidés
47
L’Audit des comptes consolidés
Section 1 : Acceptation de la mission
Le commissaire aux comptes est amené avant toute chose à s’assurer qu’il est
en mesure d’effectuer la mission.
1.1. conditions préalable à l’audit
Le commissaire aux comptes s’assure que les conditions préalables à l’audit
sont réunies1 :
- Le référentiel comptable à appliquer est acceptable au regard des
caractéristiques de l’entité et de l’objectif ;
- La direction reconnait, comprend et assume ses responsabilités en ce
qui concerne l’établissement et la présentation des états financiers ;
- La direction considère nécessaire la mise en place d’un système de
control interne efficace ;
- La direction n’opposera aucune limite ni restriction aux versifications
et contrôles à opérer, nécessaires à l’accomplissement de la mission.
1.2.Lettre de mission
Selon la NAA 210 « accords sur les termes d’une mission d’audit »2 une
lettre de mission doit contenir :
- Les principaux termes de la mission : objectif de l’audit, responsabilité
de l’auditeur, la responsabilité de la direction, les honoraires, le
référentiel applicable ….
- Audits récurrent, le cas échéant ;
- Dans le cas où l’audit ou l’audit est dévolu à plusieurs auditeurs (le cas
des comptes consolidé), ceux-ci établissent soit une lettre de commune,
soit des lettres individuelles ;
1
www.cnc.dz, Décision 002 du 04/02/2016 portant la Norme algérienne d’audit 210, Ministre
des Finances
48
L’Audit des comptes consolidés
Section 2 Orientation et planification
L’étape d’orientation et de planification doit permettre de préparer la mission
et d’identifier les risques afin de construire la démarche d’audit. Comme pour la
certification des comptes annuels, et compte tenu du volume des informations à
obtenir ou à maitriser, cette étape de la démarche est particulièrement importante
et complexe pour la première certification des comptes consolidés. Elle
comporte trois phases essentielles
Les résultats de cette étape sont :
La constitution d’un dossier permanent ;
Un plan de mission ;
Un programme de travail.
2.1.Prise en connaissance préalable
Le commissaire aux comptes doit acquérir une connaissance suffisante de
l’entreprise afin de pouvoir déterminer les risques d’anomalies dans les comptes,
aussi de pouvoir mettre un programme de travail lui permettent de fonder son
opinion. Cette étape englobe une revue générale de l’entreprise et de son
organisation
2.1.1. Les informations générales sur le groupe :
2.1.1.1. Nature des informations recherchées1 :
Les informations recherchées par les commissaires aux comptes portent
généralement :
- Sur la structure du groupe et l’importance relative des entreprises qui le
composent : organisation, organigramme, secteur d’activité, chiffres
significatifs, inventaire des participations ;
- Sur l’importance des transactions intragroupe ;
- Sur le référentiel comptable applicable aux comptes consolidés ;
- Su les principes comptables retenues pour l’établissement des comptes
consolidés ;
- Sur l’organisation de la consolidation : traitement centralisé/
décentralisé de l’information, système d’information, procédures ;
1
Antoine Mercier , Philippe Merle, MEMENTO PRTIQUE audit et commissariat aux
comptes, Francis Lefebvre, 2011, paris , France, P :730.
49
L’Audit des comptes consolidés
- Sur les évènements exceptionnels de l’exercice ;
- Sur l’appréciation qualitative des équipes internes de consolidation :
compétences, formation, maitrise du référentiel comptable utilisé,
effectif.
2.1.1.2. Les modalités d’obtention des informations 1 :
La prise de connaissance est généralement obtenue par le commissaire aux
comptes :
- Au travers de contacts avec les dirigeants et avec les responsables
financiers et comptables des entreprises consolidés ;
- Par l’analyse des comptes consolidés des entreprises précédents, s’ils
existent ;
- Par l’analyse des comptes annuels et rapports de gestion des exercices
précédents pour les différentes entités consolidées ;
- Par l’examen des procès-verbaux des conseils d’administration des
sociétés consolidées importantes
- Par l’analyse des rapports émis dans le passé par les contrôleurs internes
et externes ;
- Par la revue des budgets, plans de développements, plan de financement
relatifs au groupe ;
- Par la lecture des diverses publications internes décrivant les activités
du groupe
L’auditeur pourra également rechercher des sources d’informations externes
lui permettant de prendre connaissance :
- De rapports publiés par des groupes exerçant des activités similaires ;
- De la presse et des revues spécialisées dans le secteur d’activité du
groupe.
2.1.2. Examen du périmètre et des méthodes de consolidation
L’analyse du périmètre et des méthodes de consolidations doit être effectué le
plus tôt possible par le commissaire aux comptes. En effet, il est impératif que
les éventuelles différences de jugement entre les auditeurs et la direction
générale du groupe quant aux entreprises devant figurer dans le périmètre de
1
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit , P : 730.
50
L’Audit des comptes consolidés
consolidation, soient traitées le plus tôt possible afin de permettre, le cas
échéant, de prendre toutes les mesures correctives nécessaires (envoi
d’instructions fixant un calendrier, un référentiel comptable groupe…).
Par ailleurs, l’accord sur le périmètre de consolidation est un élément
déterminant pour l’élaboration de la stratégie d’audit des auditeurs
Le périmètre de consolidation étant déterminé, il convient d’identifier les
différents confrères qui interviennent dans les entreprises entrant dans la
consolidation.
2.1.3. Examen des règles et des méthodes comptables
L’examen des règles et méthodes comptables conduit l’auditeur à s’interroger
sur :
- l’application des principes comptables généraux de régularité, sincérité,
d’image fidèle, de comparabilité….
- Les méthodes d’évaluation et de présentation mise par le groupe ;
- Les méthodes spécifiques à la consolidation
La revus de ses éléments est nécessaire en phase préliminaire dans le double
objectif de réduire le temps de contrôle lors de la phase finale et de s’assurer de
la mise en place par le groupe des procédures nécessaire a l’obtention des
informations requises pour effectuer les retraitements.
2.1.4. Examen des données non liées à l’exploitation1
Les variations de périmètre : les achats ou vente de titres d’entreprises
consolidées, les opérations de restructurations (fusion), les augmentations
de capital ;
Les variations de change des entreprises étrangères, développement à
l’étranger ;
Les opérations inhabituelles : changement de méthodes d’évaluation ou de
présentation, restructurations internes ou externes, modifications des
règles fiscales, cession d’actifs internes au groupe.
Les conséquences de ces événements sur le programme de contrôle devront
être appréciées suffisamment tôt pour permettre le déroulement harmonieux du
calendrier prévu :
1
Eric Ropert, op.cit, p: 231.
51
L’Audit des comptes consolidés
Les auditeurs de l’entreprise consolidante doivent prendre connaissance au
plus tôt du calendrier de consolidation afin de s’assurer de son caractère réaliste
ils devront planifier leurs propres travaux de vérification en fonction de ce
calendrier.
Les normes IAS/IFRS ne peuvent qu’accentuer le caractère déterminant de
l’analyse stratégique du groupe pour mener à bien les diligences d’audit. De fait,
la mise en œuvre des normes comptables internationales, conduit a une
comptabilité davantage tournée vers le futur et intégrant des éléments prédictifs
dans la valorisation des actifs.
Pour répondre à cette dimension, les cabinets vont devoir renforcer la phase
de prise de connaissance du groupe et recourir à des profils de compétences plus
diversifies1.
2.2.Examen des éléments du système de contrôle interne
Les éléments collectés dans cette phase ont un impact important sur
l’approche d’audit et le programme de travail
2.2.1. L’Audit interne
L’existence d’un service d’audit interne constitue un point fort pour le
système de contrôle interne du groupe.
L’auditeur peut utiliser les travaux de l’auditeur interne dans sa mission. Pour
ce faire l’auditeur doit acquérir une connaissance suffisante sur les activités de
l’audit interne et doit procéder à son évaluation.
L’appréciation de la fonction d’audit interne porte sur2 :
- Place dans l’organisation : statut de l’audit interne dans l’entite et
incidence sur son objectivité ;
- Nature et étendue des travaux confies a l’audit interne ;
- Compétence technique des auditeurs internes : politiques de
recrutement et de formation, niveau d’expérience et de qualifications
professionnelles ;
- Savoir-faire : existence de manuel d’audit interne, programmes de
travail et de dossiers de travail appropries.
1
Bruno Bachy, Michel Sion ; Analyse financière des comptes consolidés normes IAS/IFRS
, Dunod, 2009, Paris, p :22
2
Antoine MERCIER, Philippe MERLE, op cit , P : 729
52
L’Audit des comptes consolidés
2.2.2. L’organisation mise en place
Les auditeurs analysent l’organisation, si des faiblesses de procédures
apparaissent dans cette phase d’intervention, les conclusions tirées de cette
phase doivent conduire, d’une part, à orienter les contrôles des comptes
consolidés et d’autre part, à formuler des observations ou des réserves de
certification ou même un refus de certifier.
2.2.2.1. Eléments de base dans l’organisation de la consolidation1
Afin d’assurer la fiabilité et l’homogénéité des informations utilisée pour la
consolidation, la société consolidante doit prévoir l’élaboration de documents
formalisant :
- Les principes et méthodes appliqués par le groupe : manuel des règles
et principes comptables ;
- Les informations nécessaires a l’élaboration du bilan, du compte de
résultat et de l’annexe consolidés : liasses de consolidation
- Les modalités d’établissement des comptes consolidé : manuel de
consolidation ;
- Les modalités de remontée d’information des filiales et les travaux
spécifiques qu’elles doivent réaliser : instructions de consolidation.
La qualité de ces documents conditionne fortement celle des comptes
consolidés. Ils doivent donc être analysés dès la phase d’orientation et
planification par le commissaire eux comptes.
2.2.2.2. Contrôle des commissaires aux comptes :
Les commissaires aux comptes se font communiquer les manuels et les liasses
à fin :
- D’examiner leur contenue pour vérifier leur conformité avec le
référentiel comptable utilisé (critère de définition du périmètre, choix
des méthodes de consolidation) ;
- De prendre connaissance des autres disposition du manuel de
consolidation et d’apprécier leur validité technique ( les annulations , les
méthodes de conversion, les traitements …) ;
1
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit , P : 729.
53
L’Audit des comptes consolidés
- De s’assurer que le plan comptable groupe et la liasse de consolidation
sont conçu de façon a bien faire remonter les informations nécessaires
pour la réalisation de la consolidation ;
- De s’assurer que dans les informations sectorielles demandées dans la
liasse sont suffisantes pour pouvoir fournir in fine une analyse
sectorielle satisfaisante en annexe ;
- S’assurer du caractère réaliste du calendrier de consolidation.
L’absence du manuel de consolidation constitue une faiblesse notoire dans les
procédures mises en place et peut susciter des réserves pour incertitude.
1
Benoît Pigé ; Qualité de l'audit enjeux de l'audit interne et externe pour la gouvernance
des organisations ; De Boeck 2011 ; Bruxelles ; p :39
54
L’Audit des comptes consolidés
- Les risques liés au processus de consolidation dont l’origine peut
résulter : d’une organisation insuffisante pour permettre la transmission
des informations nécessaires au service de consolidation, d’un système
comptable inadapté ne donnant pas toutes les garanties requises pour
vérifier le processus de consolidation, , de l’existence d’opérations
inhabituelles réalisées à l’intérieure du groupe ou avec des tiers,
notamment cession d’actif, variation du périmètre, de consolidation et
opérations de restructuration, de la complexité de certains traitements.
2.3.2. Plan de mission
A la fin de ses travaux le commissaire aux comptes de la société consolidante
établissent le plan de mission relatif à l’audit des comptes consolidé.il a pour
objectif de formaliser la stratégie générale de l’audit. Les éléments de bases qui
doivent figurer dans le plan de mission :
- L’appréciation des principes et méthodes de consolidation retenues ;
- L’approche d’audit : concerne les éléments
Le niveau de revue nécessaire dans les entités et le niveau
d’examen des travaux des reviseurs des comptes individuels ;
La description des opérations particulières pouvant avoir un
impact sur les comptes consolidés et la description des principaux
travaux à réaliser ;
La description synthétique des principaux travaux prévus ;
La définition du seuil de signification.
- Les modalités d’intervention : comprennent la définition
De l’équipe d’intervention ;
De l’équipe de coordination ;
Des rapports à prévoir et des dates clefs ;
Du budget
- Les annexes : présentation du groupe, organisation de la consolidation ,
principes comptables du groupe , budgets détaillés.
55
L’Audit des comptes consolidés
2.3.3. Programme de travail
1
Eric Ropert, op.cit, p: 234
56
L’Audit des comptes consolidés
Le pourcentage de contrôle ;
L’existence d’un contrôle de droit ou de fait par examen de la
composition des organes d’administration des entreprises du
groupe, de leurs statuts, de contrats et autres documents ;
L’activité de l’entreprise et la relation entre cette activité et
l’activité principale du groupe ;
L’existence d’une influence notable (en pratique des examens
similaires) ;
Les cessions de titres ;
L’importance relative par rapport à certain agrégats consolidés :
chiffres d’affaires, total des actifs, résultats, capitaux propres ;
Vérification de la permanence du calcul du périmètre et le calcul des
pourcentages de contrôles déterminés par l’entreprise (recalcule du
pourcentage des droits de vote) ;
S’assurer qu’il n’y a pas de changement non justifié par rapport à
l’exercice précédent ;
S’assurer que l’annexe donne toutes les informations utiles sur les
entreprises retenues et les modifications éventuelles par rapport à
l’exercice précédent, conformément aux dispositions réglementaires ;
Justification et appréciation des cas d’exclusion, et ces motifs d’exclusion
sont précisé dans l’annexe ;
S’assurer que l’annexe présente les informations réglementaires relatives
aux comptes des principales entreprises contrôlées mises en équivalence
en raison de leurs structures de comptes particulières ;
S’assurer que les différences de dates de clôture entre les comptes
consolidés et les entreprises consolidées ont été respectées ;
En cas de participation circulaires, s’assurer que les calculs des
pourcentages de contrôle reflètent correctement les limitations de droits
de vote imposées par la législation ;
Analyse des autocontrôles.
Cette phase doit pour l’auditeur faire l’objet d’un contrôle exhaustif quelle
que soit la taille du groupe.
57
L’Audit des comptes consolidés
3.2. Contrôle des entités consolidées
Les comptes consolides sont constitués de sous comptes individuel .De ce fait
il est impératif que les comptes individuels consolidés soit certifier par un
commissaire aux comptes a fin que la certification des comptes consolidés soit
fiable.
Le commissaire aux comptes doit prendre en considération des travaux des
auditeurs des filiales, s’assurer de l’application des principes comptables du
groupe et vérifier le traitement de liasses de consolidation.
1
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit ,p :723
58
L’Audit des comptes consolidés
Afin d’obtenir ses informations l’auditeur de la sociétés consolidante :
Demande aux autres auditeurs de compléter un questionnaire ;
Rencontre les autres auditeurs pour discuter des points relevés
significatifs ;
Revoie en totalité ou en partie les travaux des autres auditeurs ;
Fait des visites aux filiales si nécessaire.
Les principales informations adressées aux auditeurs des filiale concernent les
instructions de consolidation comprennent essentiellement :
- Une liste des entreprises consolidées, distinguant les entreprises intégrées de
celles mise en équivalence précisant dans chaque cas : le niveau minimum de
diligences exigées, les coordonnées des correspondants internes et externes
nécessaires à la coordination de la mission, les types de rapports demandés.
- Les règles à respecter pour la consolidation .il s’agit principalement du plan
comptable groupe ou du manuel des principes comptables du groupe ainsi que
les instructions spécifiques à la consolidation
- Le calendrier des opérations de clôture et de certification des comptes
consolidé
- Les modèles de documents permettent la remontée d’informations complètes et
normalisée (un modèle de rapport par exemple..)
3.2.1.3. Examen des travaux des confrères
Les interventions des commissaires aux comptes de la sociétés consolidante
durant la période d’exécution des missions par les confrères, ont trait à
l’exploitation des différents rapport ou communications fournis par ceux-ci,
ainsi qu’à l’examen des travaux qu’ils effectuent.
Les entités significatives au regard des totaux des données consolidées et celle
qui présentent un risque élevé pour la certification doivent faire l’objet de
procédures systématiques d’examens approfondis. Les entreprises peu
significatives, une simple lecture de rapports reçus peut être effectuée.
Les conclusions doivent être disponibles avant la fin des travaux.
3.2.1.4. Synthèse des travaux effectués
Les commissaires aux comptes de l’entreprise consolidante réalisent une
synthèse des travaux effectués par les auditeurs selon les axes suivants :
- Etendue des travaux d’audit réalisés ;
- Synthèse des erreurs et désaccords ;
- Synthèse des incertitudes et limitations rencontrées par les auditeurs.
59
L’Audit des comptes consolidés
Trois raisons principales peuvent justifier des réserves ou un refus de certifier
de la part des confrères :
- Une limitation à l’étendue de leurs travaux ;
- Un désaccord sur les principes comptables ;
- Une incertitude.
Néanmoins, les motifs invoqués n’entrainent pas toujours de conséquence sur
l’opinion à exprimer sur les comptes consolidés vue qu’ils ne revêtent pas
toujours un caractère significatif.
Enfin, si des événements majeurs et postérieurs à la remise des rapports des
confrères viennent entacher l’arrêt des comptes, selon l’importance des
événements, les comptes consolidés doivent être modifiés.
1
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit , p :777.
60
L’Audit des comptes consolidés
- Vérifier la concordance entre les donner principales de la liasse de
consolidation (grand agrégats du bilan et du comptes de résultat) et les
données non retraitées intégrées dans le logiciel de consolidation ;
- Vérifier la concordance entre les données principales de la liasse de
consolidation et les données certifiés par l’auditeur de la filiale ;
- Vérifier l’exhaustivité du renseignement des annexes de la liasse.
3.2.4. Retraitements de consolidation
Les Contrôles du commissaire aux comptes se relient à l’organisation de la
consolidation. En effet les contrôles effectués lors d’une organisation centralisée
sont différant de l’organisation décentralisée dans la mesure où dans cette
dernière une partie des travaux est attribuée aux auditeurs des filiales
Objectifs de contrôle
Les objectifs de contrôle sont d’obtenir l’assurance :
- Que tous les retraitements nécessaires à l’établissement des comptes
consolidés selon des méthodes homogènes et selon les principes
comptables retenus pour la consolidation ont été identifiés ;
- Que les retraitements nécessaires ont été correctement effectués ;
- Que les retraitements des exercices précédents ont été correctement repris.
Contrôles mis en œuvre1
- Vérifier l’exhaustivité et l’exactitude des retraitements par référence aux
principes comptables retenus par le groupe ; il est rappelé toutefois que les
retraitements d’incidence négligeable peuvent être omis ;
- S’assurer que les retraitements pratiqués concernent une des catégories
suivantes :
Nécessité d’utiliser des méthodes d’évaluation homogènes ;
Obligation d’éliminer l’incidence des écritures, passées pour la
seule application des législations fiscales ;
Obligation de comptabiliser des impositions différées résultant de
la situation fiscale de chaque entreprise comprise dans la
consolidation;
1
Eric Ropert, op.cit, p: 235
61
L’Audit des comptes consolidés
- Pointer les soldes d’ouverture avec les retraitements de l’exercice
précédent et s’assurer qu’il existe ni omissions ni ajouts ;
- Apprécier la cohérence entre les comptes retraités de l’exercice et ceux de
l’exercice précédent ;
- Vérifier les rapprochements entre le résultat retraité et le résultat social, et
les capitaux propres retraités et les capitaux propres sociaux.
Dans le cadre d’une organisation décentralisée les commissaires aux comptes
de la consolidante doivent s’assurer que les auditeurs des entités ont mis en
œuvre des diligences nécessaire et que les retraitements ont été effectué d’une
façon homogène.
3.3. Contrôle des operations de consolidation
3.3.1. A-nouveau et cumuls des comptes
Le commissaire aux comptes s’assure que l’a-nouveau des écritures de
consolidation est conforme aux écritures définitives enregistrées à la clôture des
comptes consolidés N-1. Ensuite entame le contrôle des cumuls des comptes
Le commissaire aux comptes a pour objectif de s’assurer que :
- La sommation porte sur les comptes de toutes les entreprises retenues
dans le périmètre de consolidation selon les méthodes d’intégration
globale et proportionnelle ;
- Les montants repris pour chaque entreprise sont les montants retraités
apparaissant sur la liasse de consolidation faisant l’objet des contrôles des
auditeurs de l’entreprise considérée ;
- Les montants repris pour les entreprises intégrées proportionnellement
sont issus du pourcentage de contrôle correspondant ;
- Le contenu des postes cumulés est homogène ;
- Les cumules sont arithmétiquement corrects.
Les auditeurs peuvent exécuter les contrôles suivants1 :
- Pointer Pour certain chiffres clés (total actif, chiffre d’affaires, capitaux
propres, résultats) le détail des comptes cumulés avec la liste des
entreprises consolidées par intégration et avec les liasses retraitées
consolidées ;
1
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit , p :781.
62
L’Audit des comptes consolidés
- vérifier pour les entreprises intégrées proportionnellement, les montants
calculés en fonctions du pourcentage de contrôle correspondant ;
- Vérifier ou refaire les additions de postes des documents de synthèse et
des états annexes ;
- s’assurer si l’entreprise consolidante n’utilise pas des liasses standards de
consolidation normalisant le contenu des états de synthèse et de l’annexe,
du caractère homogène de présentation des comptes annuels et des cumuls
pratiqués.
3.3.2. Elimination des transactions intragroupes :
Les auditeurs ont objectif de s’assurer :
- Qu’aucun comptes, opérations intragroupe ne subsiste dans les postes du
bilan et du comptes de résultat consolidé a l’exception des titres de
participation et capitaux propres, dont l’élimination fait l’objet d’un
traitement particulier ;
- Que Seules ont été retenus dans les comptes consolidés les résultats
provenant d’opérations réalisées avec les tiers et qu’en conséquence les
plus et moins-values de cession intra-groupe d’immobilisations
amortissables et non amortissables, les profits et pertes sur stocks, les
profits et pertes sur autres opérations réciproques (cession de valeurs
mobilières de placement, cession de titres, rachat interne de créances ,
vente interne de stocks ayant le caractère d’immobilisations pour la
société acquéreuse, charges interne établées sur plusieurs exercices), ont
été éliminés.
Les contrôles possibles sont1 :
- Identifier les postes réciproques au bilan : créances et dettes, emprunts
prêts, clients-fournisseurs, débiteurs-créditeurs, comptes courants, effets à
payer-effets à recevoir, engagements, effets escomptés non échus, etc. ;
vérifier leurs égalité et leurs éliminations ;
- Identifier les opérations intra-groupe qui n’ont pas d’incidence sur le
résultat consolidé : achats et ventes de biens, prestations de services
fournies et reçues, intérêts versés et reçus, etc. : vérifier leurs égalité et
leurs élimination ;
- Pour les entreprises intégrées proportionnellement, vérifier que
l’élimination des comptes et transactions est effectuée à concurrence de la
fraction revenant au groupe, le solde étant considéré comme une créance
1
Eric Ropert, op.cit, p: 236
63
L’Audit des comptes consolidés
ou une dette vis-à-vis des autres associés, ou comme une charge ou un
produit réalisé avec eux ;
- Identifier les montants non éliminés en raison des différences dans les
dates de clôture des comptes ; apprécier, le cas échéant, leurs importance
et en particulier la nécessité de fournir une information en annexe sur ce
point ;
- Pour ce qui concerne les effets intra-groupe escomptés, vérifier que
l’élimination des effets a payé correspondants a été effectuée par
l’inscription du concours bancaire au bilan consolidé.
Aussi, Les commissaires aux comptes doivent identifier les operations
intragroupes sur lesquelles des résultats sont dégagé et s’assurer de l’élimination
de ses résultats. Ils doivent notamment :
1
Idem
65
L’Audit des comptes consolidés
- Procéder à l’analyse du poste « Titres de participation » qui apparait au
bilan consolidé pour s’assurer que les titres qui y subsistent correspondent
aux non consolidées ;
- Vérifier l’élimination des réévaluations liées à des fusions internes ;
- Contrôler si les conséquences des cessions internes de titres sont
correctement calculées
- S’assurer que le traitement des entreprises mise en équivalence est
conforme à la règlementation.
En deuxième lieu il doit s’assurer que les capitaux propres consolidés (totaux,
part du groupe et minoritaire) correspondent bien à la somme des capitaux
propres déterminés pour chaque entreprise du périmètre de consolidation
1
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit , p :787
66
L’Audit des comptes consolidés
Les principaux travaux entamés par les commissaires aux comptes sont de :
- S’assurer que le résultat et le recensement des différences temporaires ont
été validé par l’auditeur de la filiale ;
- Valider le report de ces différences temporaires dans l’état de calcul des
impôts différés pour chaque société ;
- Contrôler le calcul des soldes d’impôts différés au bilan (taux d’impôts
retenus, pertinence, contrôle arithmétique) ;
- Analyser le caractère recouvrable de certains impôts différées ;
- Les commissaires aux comptes de l’entreprise consolidante doivent
s’assurer de la cohérence des soldes d’impôts différés au bilan et au
compte de résultat consolidé1 :
En vérifiant que les soldes d’impôts différés au bilan et au compte
de résultat consolidés correspondent au cumul des impôts différés
par société ;
En contrôlant la cohérence de la variation des soldes d’impôts
différés inscrits au bilan par rapport au montant constaté en
résultat ;
En contrôlant la construction de la preuve d’impôts consolidés à
partir des preuves d’impôts individuelles ;
En contrôlant la cohérence de la preuve d’impôt consolidée.
1
Idem
2
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit , p :789
67
L’Audit des comptes consolidés
- Des transactions internes non éliminées (plus ou moins-value de cession
d’immobilisation, réévaluations suite à des opérations de
restructurations..).
- Des erreurs dans la détermination de la charge d’impôt consolidée.
Dans un deuxième lieu il permet de préparer le contrôle de l’annexe aux
comptes consolidé. En effet, la compréhension des principales variations des
postes du bilan et du compte de résultat permet d’apprécier la pertinence des
informations données dans l’annexe, notamment sur les éléments suivant :
68
L’Audit des comptes consolidés
Néanmoins, Le rapport sur les comptes consolidés est distinct du rapport sur
les comptes annuels1. Dans ce rapport les commissaires aux comptes de la
1
www.cncc.fr. NEP 700 apport du commissaire aux comptes sur les comptes annuels et
consolidés consulte le 10/04/2017 a 13.49
69
L’Audit des comptes consolidés
société consolidante prennent la responsabilité directe de l’opinion qu’ils
expriment et des motifs qui les fondent.
Les commissaires aux comptes de la société consolidante qui ont exprimé des
réserves sur les comptes annuels de la société mère sont parfois conduits à
s’interroger sur l’attitude à retenir pour les comptes consolidés. Il est a noté
qu’un ensemble de fait ou une même situation ne peuvent être analysés de
manière différentes et conduire à des conclusions divergentes dans les deux jeux
de comptes, a l’exception des cas ou1 :
Les réserves formulées par les confrères sur les comptes individuels sont
appréciées par le commissaire aux comptes pour déterminer si elle doit être
reprise dans les comptes consolidés. Dans certain cas la réserve sera maintenue
et cumulée avec les irrégularités de même nature relevées dans les autres
sociétés. Dans d’autre cas, elle deviendra techniquement non fondée ( ex : si elle
est en lien avec une provision qui va être éliminée en consolidation)
1
Antoine Mercier, Philippe Merle, op cit , p :793
2
Bruno Bachy, Michel Sion; op.cit, p: 24
70
L’Audit des comptes consolidés
Certification des comptes avec réserves : il s'agit de situations où
l'auditeur est en désaccord avec le choix ou l'application de méthodes
comptable, sur un point particulier. Il peut s'agir également de la situation
où il n'a pas pu mettre en œuvre les diligences professionnelles
nécessaires ;
Refus de certification : il s'agit de situations où l'auditeur est en désaccord
avec le choix ou l'application de méthodes comptables, cette situation
affecte les comptes annuels dans leur ensemble. Il s'agit également de
situations où il n'a pas pu mettre en œuvre les diligences nécessaires
suffisantes pour se former une opinion, ou lorsqu'il a constaté des
incertitudes graves qui risquent d'affecter de façon très significative les
comptes annuels.
71
Chapitre IV
Orientation et planification de la mission
d’audit au GIPEC
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
72
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
1.2.Organigramme du groupe
Le groupe a adopté une organisation qui facilite le contrôle et la
communication avec les filiales. La Direction de l’administration générale se
charge de la gestion de la société mère les autre direction assure le pilotage et le
contrôle des filiales.
73
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
74
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
Une réunion travail a été tenue le 14/10/2013 par laquelle, une feuille de
route a été arrêtée en commun, notamment pour le pacte d’actionnariat et
la réalisation d’une étude de faisabilité technique et économique de la
nouvelle société conjointe à créer ;
76
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
Depuis l’année 2000 jusqu’à l’année 2016 les indicateurs financiers du groupe
ont connu une diminution importante notamment des résultats négatifs, un
chiffre d’affaire en baisse de 50 % .Ceci est dû à plusieurs facteurs :
- L’absence d’investissement de renouvellement et de réhabilitation des
équipements de production dont l’obsolescence technique et technologique
très importante traduit aussi le fait que l’appareil de production est dans sa
quasi-totalité en fin de cycle de vie technologique ;
77
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
12,000
10,000
8,000
6,000
4,000
2,000
-
2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
(2,000)
CA VA EBE Resultat consolidé
DIRECTEUR DES
FINANCES ET
COMPTEBILITE
78
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
79
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
80
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
Inventaire du portefeuille-titres
Détermination du pourcentage
d’intérêt et de contrôle
Harmonisation et retraitements
Autre informations
Rapport
81
Orientation et planification de la mission d’audit au GIPEC
82
Chapitre V
Mise en œuvre du contrôle des comptes
consolidés du GIPEC
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
83
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
Organisation
Le groupe procède au rapprochement des créances et opérations réciproques
des filiales au moins trimestriellement.
Le rapprochement relève de la responsabilité du service central de
consolidation. Il est fait en collaboration avec les directeurs financiers des
filiales.
Les travaux de concordance et d’arbitrage relève aussi de la responsabilité du
service central du groupe chargé de la consolidation. Celui-ci doit réunir
l’ensemble des entreprises présentant des soldes discordants au moins une fois
avant la clôture des comptes de l’exercice
84
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
85
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
87
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
88
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
89
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
LIBELLE 2016
CAPITAUX PROPRES
Capital émis 12 911 510 000,00
Capital non appelé
Primes et réserves - Réserves consolidés (1) 338 675 561,99
Ecart de réévaluation 1 044 192 237,75
Ecart d'équivalence (1)
Résultat net - Résultat net du groupe (1) -369 840 061,54
Autres capitaux propores - Report à nouveau 121 574 254,66
Part de la société consolidante (1)
Part des minoritaires (1)
TOTAL I 14 046 111 992,86
PASSIFS NON-COURANTS
90
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
92
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
Cette égalité est censée être assurée lors de la phase rapprochement des
comptes intra-groupe. Toute discordance doit être recyclée au compte d’attente
après son identification.
Actif net = Capitaux propres - Actif Fictif ( Les frais d’établissement, frais de
recherche et de développement…)
Cette comparaison se traduit souvent par une différence qui est traitée et
actualisée au cours des consolidations successives
94
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
96
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
Immobilisations incorporelles A.1 17 246 215,13 16 598 523,46 647 691,67 210 960 045,57
Immobilisations corporelles
Terrains A.2.1 8 621 072 428,06 8 621 072 428,06 8 421 523 140,06
Bâtiments A.2.2 3 146 707 998,25 2 513 818 407,69 632 889 590,56 612 893 016,06
Autres immobilisations A.2.3 7 554 248 660,98 5 529 401 725,34 2 024 846 935,64 579 726 281,48
corporelles
Immobilisations réformée A.2.4 138 461 752,13 136 257 476,67 2 204 275,46 2 382 516,04
Immobilisations encours A.2.5 279 322 506,72 279 322 506,72 693 000,00
Immobilisations financières
Autres participations et
B 1 323 287 050,06 1 322 650 000,00 637 050,06 637 050,06
créances rattachées
TOTAL ACTIF NON COURANT 21 688 288 877,97 9 524 234 037,54 12 164 054 840,43 9 995 102 646,20
ACTIF COURANT
Stocks et encours C.1 970 731 771,48 90 071 982,22 880 659 789,26 975 297 143,02
Clients C.2 1 325 071 818,75 555 896 653,83 769 175 164,92 639 710 977,60
Autres débiteurs 2 636 896 483,12 60 621 506,89 2 576 274 976,23 3 322 023 161,25
Impôts et assimilés 255 369 007,50 255 369 007,50 284 665 564,00
Autres créances et
emplois assimilés
Disponibilités et assimilés
Placements et autres
C.3
actifs financiers courants
Trésorerie C.3 777 170 391,03 777 170 391,03 2 159 118 125,95
TOTAL ACTIF COURANT 5 965 239 471,88 706 590 142,94 5 258 649 328,94 7 380 814 971,82
TOTAL GENERAL ACTIF 27 653 528 349,85 10 230 824 180,48 17 422 704 169,37 17 375 917 618,02
98
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
CAPITAUX PROPRES
Capital émis A.1 7 086 270 000,00 7 086 270 000,00
Capital non appelé
Primes et réserves - Réserves consolidés (1) A.2 3 269 108 782,61 3 632 425 946,23
Ecart de réévaluation 1 040 814 750,16 841 271 203,16
Ecart d'équivalence (1) 40 060 240,68 36 644 764,92
Résultat net - Résultat net du groupe (1) A.3 -311 166 779,77 -253 695 521,96
Autres capitaux propores - Report à nouveau A.4 148 394 004,74 114 305 786,24
PASSIFS NON-COURANTS
Emprunts et dettes financières B.1 4 353 926 023,86 4 474 522 890,42
Impôts (différés et provisionnés) B.3 16 488 011,66 16 488 011,66
Autres dettes non courantes
Provisions et produits constatés d'avance B.2 350 722 421,36 353 557 974,04
PASSIFS COURANTS:
Fournisseurs et comptes rattachés C 877 162 965,38 591 427 969,62
Impôts C 344 356 731,41 327 801 149,04
Autres dettes C 184 996 215,31 146 945 588,12
Trésorerie passif C 23 373 521,80 10 929 874,71
TOTAL GENERAL PASSIF (I+II+III) 17 422 704 169,37 17 375 917 618,02
99
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
Ventes et produits annexes 1/7 2 350 052 925,77 2 195 660 256,38
Variation stocks produits finis et en cours -13 211 930,76 -24 187 821,84
Subventions d'exploitation
Services extérieurs et autres consommations -163 670 667,06 -260 334 317,89
III-VALEUR AJOUTEE D'EXPLOITATION (I-II) 2 560 836 708,13 422 061 576,73
Impôts, taxes et versements assimilés -31 024 406,85 -40 150 571,12
Dotations aux Amortissements, provisions et pertes de valeurs 6 -154 656 591,49 -129 746 758,31
IV-RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOTS ( V+VI) -327 688 141,95 -272 937 808,38
Impôts différés ( Variations ) sur résultats ordinaires 4 915 995,94 6 710 909,02
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 451 898 809,50 2 479 364 405,73
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES -2 774 670 955,51 -2 745 591 305,09
VIII-RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES -322 772 146,01 -266 226 899,36
IX-RESULTAT EXTRAORDINAIRE
Part dans les resultat nets des societe mise en equivalence 12 780 664,59 15 921 128,87
RESULTAT NET DE L'ENSEMBLE CONSOLIDE(1) -309 991 481,42 -250 305 770,49
100
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
Solde au 31 décembre 2014 7 086 270 000,00 9 806,16 0,00 841 271 203,16 4 077 046 102,76
Solde au 31 décembre 2015 7 086 270 000,00 9 806,16 0,00 841 271 203,16 3 526 693 151,09
Solde au 31 décembre 2016 7 086 270 000,00 9 806,16 0,00 1 040 814 750,16 3 144 583 722,27
102
Mise en œuvre du contrôle des comptes du GIPEC
103
CONCLUSION GENERALE
CONCLUSION GENERALE A
L’audit des comptes consolidés a pour objet de s’assurer que les états de
synthèses consolidés donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation
financière et des résultats du groupe, et que la présentation des comptes et leur
contenu soient conformes aux exigences des règles en vigueur.
Afin d’atteindre cet objectif l’auditeur doit s’assurer que les données issues
des sociétés consolidées ont été validées et établies en conformité avec le
référentiel comptable choisi par le groupe et vérifier les procédures et le
processus d’agrégation mis en œuvre par la société mère.
Pour cela l’auditeur doit, en premier, orienter et planifier son audit et ce par
une prise en connaissance préalable du groupe et l’examen des éléments
pertinents liés au contrôle interne. Ces derniers englobent l’audit interne et
l’organisation mise en place par le groupe pour la consolidation. L’auditeur
résume les résultats de cette étape dans un plan de mission.
Sur la base de la planification vient la mise en œuvre du contrôle des comptes.
L’auditeur effectue le contrôle du périmètre de consolidation, des sociétés
consolidées et des opérations de consolidation puis entame la vérification des
capitaux propres et l’analyse détaillée du bilan, du compte de résultat et rapport
de gestion.
La finalisation des travaux se traduit par l’élaboration d’un rapport de
certification des comptes consolidés
Les travaux d’audit des comptes consolidés visent les comptes consolidés des
groupes .De ce fait la consolidation est supposé être déjà finalisée.
Cette consolidation a pour objet de présenter les états financiers d’un
ensemble de sociétés entre lesquelles il existe des liens de filialisation ou qui
sont placées sous une direction unique comme s’il s’agissait d’une seule
entreprise. Elle fournit des informations sur l’importance économique du
groupe, ses moyens de financement et ses résultats.
La consolidation est supervisée par le service de consolidation de la société
mère, qui sur la base de l’inventaire du portefeuille titres définit le périmètre de
consolidation et la méthode applicable a chaque entité.
Les méthodes de consolidation sont déterminées selon le type de contrôle, Par
la suite les informations sont collectées au niveau de chaque société membre du
groupe et cela par l'établissement d'une liasse de consolidation standard pour
toutes les sociétés du groupe. Chaque filiale doit reporter non seulement ses
comptes sociaux en respectant le plan comptable du groupe, mais également
certains détails de compte, et surtout le détail des transactions réalisées avec les
autres sociétés du groupe. Ces renseignements sont indispensables pour
CONCLUSION GENERALE B
Les comptes consolidés sont établit à partir de comptes sociaux des entreprise
contrôlées en cumulant les comptes, en éliminant les opérations réciproques, en
retraitant les titres de participation par leurs éliminations et le traitement de
l’écart d’acquisition et en déterminant les réserves et le résultat consolidés et la
répartition des capitaux propres entre le groupe et les minoritaires.
En fin, bien que les différents concepts ayant trait à l’audit des comptes
consolidés ont été abordés dans ce travail, il est utile de signaler ici qu'il y a des
points importants qui peuvent faire l'objet - dans le futur proche - d'une étude
comme :
www.ifac.org
www.cncc.fr
www.joradp.dz
www.mfdgi.gov.dz
Résumé
La consolidation résulte de l'obligation légale faite à toute entreprise détenant
le contrôle d'autres entreprises ou exerçant sur elles une influence notable
d'établir des comptes consolidés. L'objet des comptes consolidés est de présenter
la situation financière d'un groupe de sociétés comme si celles-ci ne formaient
qu'une seule et même entité. Ceci pour donner une vision aux actionnaires
associés, créanciers et autres tiers à fin d’apprécier la situation financière les
résultats et les changements dans les capitaux propres et les flux de trésorerie du
groupe.
L’audit des comptes consolidés aussi résulte d’une obligation légale faite à
tout groupe publiant des comptes consolidés. Cette mission débouche sur la
certification des comptes consolidés, mais elle permet aussi de s’assurer de la
qualité des travaux de consolidation telle que la conformité du périmètre, les
retraitements adaptés au contexte du groupe, l’exhaustivité de l’élimination des
comptes intragroupe, la pertinence dans le traitement des variations de
périmètre, la qualité des informations contenues dans les notes annexes aux
comptes consolidés.
En premier, il est important de connaitre les concepts de base de ses deux
domaines afin de pouvoir par la suite comprendre les techniques de bases de la
consolidation et du commissariat des comptes consolidés.