Carto Risques MPCGF CESAG Janv 2019 - Déf - PDF
Carto Risques MPCGF CESAG Janv 2019 - Déf - PDF
Carto Risques MPCGF CESAG Janv 2019 - Déf - PDF
Professeur
- Monsieur Souleymane SERE,
Expert - Comptable,
Commissaire aux comptes,
Formateur OHADA à l’ERSUMA (Porto – Novo)
Professeur associé au CESAG (DAKAR)
Coordonnateur du programme de Master net de certifications
professionnelles en Audit et contrôle de gestion basé sur le
risque dans le secteur public Janvier 2019
Contacts :
- Courriel : [email protected] et
[email protected]
- Portable : (00226) 70 20 32 39
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Bibliographie
117
Annexes
1. Kit (fichiers séparés) 118
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Le présent support a été élaboré par Monsieur Souleymane SERE, Expert-comptable commissaire aux comptes de
sociétés inscrit au tableau de l’ONECCA - BF
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1. Contexte et justification
Les Normes et Bonnes Pratiques Internationales : Une revue des principales normes et bonnes
pratiques en matière de contrôle et audit interne (IIA, INTOSAI, FMI), et des indicateurs de performance
en matière de gestion des finances publiques (PEFA) illustre la référence constante aux risques de
gestion dans les définitions, principes, règles déontologiques, ainsi que la nécessité d’appliquer une
démarche d’évaluation systémique permettant à l’organisation de maîtriser ses risques
significatifs.
Dans ces normes et bonnes pratiques, la notion de contrôle n’est pas définie par rapport au respect d’une
règle, mais par rapport à la maîtrise d’un risque (qui comprend bien sûr les risques de non conformité
aux lois et réglementations en vigueur). L’approche d’audit par les risques n’est donc pas contradictoire
avec le contrôle de conformité, mais la conformité n’est qu’un objectif de gestion parmi d’autres.
L’objectif général de l’UE est d’amener les auditeurs à maîtriser la méthodologie et les outils
d’évaluation et de gestion des risques d’entité.
3. Objectifs spécifiques
- Fournir des outils de réflexion permettant de comprendre les évolutions présentes et futures des normes de
gouvernance et de management des risques et de ses implications :
o Utilité: situer l'action des différents acteurs impliqués dans le contexte de gestion orientée vers les
résultats (textes communautaires, textes nationaux, textes spécifiques, normes ISA, IIA, COSO,
INTOSAI, GAO, etc.) et mesurer l'étendue et les limites de leurs fonctions.
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4. Résultats attendus
Dans le séminaire, l’accent sera mis sur la compréhension de ce qui est important. Par conséquent, les
participants doivent :
– comprendre les concepts ;
– et avoir une bonne connaissance des méthodes et des outils qui seront mis à leur disposition.
Compte tenu des contraintes (objectifs), le programme de formation ci-dessous est proposé sur
3 jours :
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Date : Durée
CARTOGRAPHIE DES RISQUES
Séquence 1 : Le Management des risques : Classement : Sq1 Rédacteur :
principes et implications SS
Objectifs Comprendre les principes du management des risques et les responsabilités associées
Exposés :
2 Le Gouvernement d’entreprise
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Possibilité que se produise un événement susceptible d’avoir un impact sur la réalisation des
objectifs. Le risque se mesure en termes de conséquences et de probabilité ou occurrence.
Nota : il n’y a de risque que par rapport à l’atteinte d’un objectif ou plus précisément par rapport à la
conséquence dommageable de ce risque quant à l’atteinte d’un objectif.
• Dans cet exemple l’objectif est implicite : « rester sec et net », mais il aurait mieux
fallu l’expliciter.
1
A y réfléchie, il s’agit d’une cause maîtrisable
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L’entreprise Goama est tombée en faillite, le comptable, cousin du « PDGP » a fui avec les
fonds. Questions :
o Quelle est la circonstance, l’évènement ?
o Quelle est la conséquence ?
o Quelle sont les causes possibles ?
Evénements incertains
/incident réalisé ou potentiel :
« circonstance »
Facteurs de Impact
risques / Mode de dommageable :
fonctionnement Objectif
aléatoires compromis
(parapluie)
Par exemple, pour pallier les risques d’incendie de la salle informatique, nous allons
prendre des mesures de :
1. Prévention pour éviter l’incendie : panneaux d’interdiction de fumer et cendriers pour écraser
sa cigarette, sensibilisation / formation du personnel au risque d’incendie ;
2. Détection pour s’apercevoir que l’incident redouté est survenu malgré les mesures de
prévention : détecteurs de fumées et de chaleur, en général au plafond ;
3. Protection pour limiter les dégâts occasionnés par l’incendie sprinklers et diffuseurs de gaz
inertes, portes coupe-feu, assurance, coffres ignifuges…
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Les facteurs de risque sont des lacunes de l’organisation qui, combinés à la survenance
d’événements, vont entraîner des conséquences dommageables.
Détection
Fait, circonstance, événement / incident réalisé ou potentiel
Manifestation
/ Fait
Prévention Protection
Facteurs de Impact
Cause risques Conséquence
organisationnelle financière ou autre
Nota :
• l’auditeur ne contrôle, ni ne vérifie : il évalue et propose des améliorations
• l’auditeur ne dénonce ni n’accuse : il arbitre « les règles du jeu » du groupe en faisant pratiquer
les 3R :
o Rechercher
o Reconnaitre
o Remédier AUX FAIBLESSES DE L’ORGANISATION
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Gouvernement d’entreprise
Le gouvernement d'entreprise définit les relations entre les actionnaires, le Conseil et ses
comités spécialisés et la Direction Générale. Dans ce cadre, le Conseil a un rôle de
surveillance des activités de la Direction Générale dans le but d'atteindre les objectifs de
l'organisation.
Le gouvernement d’entreprise touche les grands domaines (voir également Art. 435 de
l’Acte uniforme sur le Droit des Sociétés Commerciales de l’OHADA) :
Les principes de gouvernance ci-après s’appliquent tout aussi bien aux organismes
du secteur privé qu’à ceux du secteur public, bien qu’ils soient décrits dans les termes
propres au secteur public :
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Donner le ton qui convient. Une saine gouvernance comprend l’établissement de politiques
qui orientent les actions de l’organisation.
Au sein de l’Etat, les politiques peuvent s’exprimer par la voie des grands objectifs nationaux,
des plans stratégiques, des objectifs de performance, des orientations législatives, des
organismes de surveillance désignés ou des comités de surveillance législative.
Les politiques de l’État ou du moins ses priorités se trouvent généralement enchâssées dans
son budget, lequel a pour objet de répartir des ressources limitées entre diverses activités.
Inculquer des valeurs d’éthique et d’intégrité. Une saine gouvernance comprend des
valeurs éthiques, des objectifs et des stratégies clairement articulés ; le ton mobilisateur donné
par la direction ; et le contrôle interne.
Les politiques et les procédures doivent être alignées de manière à encourager l’adoption de
comportements conformes aux valeurs d’éthique et d’intégrité de l’organisme public. Pour
favoriser l’adoption de comportements conformes aux valeurs d’éthique et d’intégrité, il importe
notamment d’établir des lignes claires de reddition de comptes et de veiller à leur respect pour
que les personnes soient tenues responsables d’adopter les bons comportements.
Superviser les résultats. Une saine gouvernance exige une surveillance continue afin de
s’assurer que les politiques sont appliquées comme prévu, que les stratégies sont réalisées
et que la performance globale du secteur public répond aux attentes et aux besoins dans les
limites des politiques, des lois et de la réglementation.
« Dans presque tous les ressorts territoriaux, le secteur public joue un rôle important au sein
de la société, et une saine gouvernance peut y favoriser une utilisation efficiente des
ressources, renforcer la reddition de comptes à l’égard de ces ressources, améliorer la gestion
et la prestation des services et, par conséquent, améliorer la vie des citoyens. Une saine
gouvernance est également essentielle au maintien de la confiance dans les entités publiques
une condition sine qua non de la réalisation efficace des objectifs des entités publiques. »2
Rééditer les comptes. Comme les organismes publics agissent à titre d’« agents » qui
utilisent les ressources et les pouvoirs qui leur sont confiés pour atteindre des objectifs établis,
elles doivent rendre compte de l’utilisation des ressources et des résultats obtenus. Par
conséquent, une saine gouvernance exige une reddition de comptes régulière sur les aspects
financiers et opérationnels, dont l’exactitude est attestée par un auditeur indépendant. La
reddition de comptes suppose également l’imposition de pénalités ou de sanctions à ceux qui
utilisent les ressources à des fins autres que les fins autorisées.
« La reddition de comptes est le processus suivant lequel les entités publiques et les
personnes qui en font partie sont tenues de répondre de leurs décisions et de leurs actions, y
compris en ce qui concerne l’utilisation des fonds publics et tous les aspects de la
performance, et de se soumettre à un examen externe approprié. L’obligation de rendre
compte repose sur une bonne compréhension des responsabilités par toutes les parties et une
définition claire des rôles de chacun au moyen d’une structure solide. En fait, l’obligation de
rendre des comptes consiste en l’obligation faite à une personne de répondre de l’exécution
des responsabilités qui lui ont été confiées. 3»
2
International Federation of Accountants (IFAC), Corporate Governance in the Public Sector: A Governing
Body Perspective, 2001.
3
Source: IFAC, Governance in the Public Sector: A Governing Body Perspective, 2001.
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Prendre des mesures correctives. Lorsque l’organisation n’a pas atteint les objectifs fixés
sur le plan financier ou opérationnel, ou lorsque des problèmes sont décelés au chapitre du
fonctionnement ou de l’utilisation des fonds, un système de gouvernance efficace permet
d’identifier la cause des problèmes, de déterminer les mesures correctives à apporter et
d’assurer un suivi pour établir si les mesures correctives ont été appliquées efficacement. Les
constatations et les recommandations des auditeurs constituent des apports essentiels à
une saine gouvernance qui peuvent inciter les organisations à prendre des mesures
correctives promptes et appropriées pour pallier les faiblesses et les déficiences relevées.
Une bonne gouvernance comprend une communication adéquate des informations clés aux
parties prenantes en ce qui concerne la performance et les activités de l’État. La transparence
des actions et des informations du de l’Etat joue un rôle crucial dans la surveillance publique.
Les législateurs et le public comptent sur l’audit pour obtenir l’assurance que les actions du
gouvernement sont éthiques et légales, et que les informations financières et opérationnelles
reflètent avec exactitude la mesure réelle des activités.
Garantir la Probité. Selon le principe de probité, les fonctionnaires doivent agir avec intégrité
et honnêteté.
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Le management des risques, qui est étroitement lié au gouvernement d'entreprise, est le
processus conduit par la direction qui consiste à comprendre les incertitudes (risques
et opportunités) qui pourraient influer sur la capacité de l'organisation à atteindre ses
objectifs, et à agir en conséquence.
2. Le COSO1- 2013
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les
collaborateurs, et qui est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation
d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité.
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Composantes Principes
L'organisation démontre son engagement en faveur de l'intégrité
1
et de valeurs éthiques.
Le conseil d'administration (Instances dirigeantes) fait preuve
2 d'indépendance vis-à-vis du management. Il surveille la mise en
place et le bon fonctionnement du système de contrôle interne.
La direction, agissant sous la surveillance du conseil (Instances
Environnement de dirigeantes), définit les structures, les rattachements, de contrôle
3
contrôle ainsi que les pouvoirs et les responsabilités appropries pour
atteindre les objectifs.
L'organisation démontre son engagement à attirer, former et
4 fidéliser des collaborateurs compétents conformément aux
objectifs.
L'organisation instaure pour chacun un devoir de rendre compte
5
de ses responsabilités en matière de contrôle interne.
L'organisation spécifie les objectifs de façon suffisamment claire
6 pour permettre l’identification et l'évaluation des risques associés
aux objectifs.
L'organisation identifie les risques associés à la réalisation de
ses objectifs dans l'ensemble de son périmètre de responsabilité
7
Evaluation des et elle procède à leur analyse de façon à déterminer les
risques modalités de gestion des risques appropriées.
L'organisation intègre le risque de fraude dans son évaluation
8 des risques susceptibles de compromettre la réalisation des
objectifs.
L'organisation identifie et évalue les changements qui pourraient
9
avoir un impact significatif sur le système de contrôle interne.
L'organisation sélectionne et développe les activités de contrôle
10 qui contribuent à ramener à des niveaux acceptables les risques
associés à la réalisation des objectifs.
L'organisation sélectionne et développe des activités de contrôle
Activités de
11 général en matière de système d'information pour faciliter la
contrôle
réalisation des objectifs.
L'organisation met en place les activités de contrôle par le biais
12 de directives qui précisent les objectifs poursuivis et de
procédures qui mettent en œuvre ces directives.
L'organisation obtient ou génère puis utilise des informations
13 pertinentes et de qualité pour faciliter le fonctionnement des
autres composantes du contrôle.
L'organisation communique en interne les informations
Information et nécessaires au bon fonctionnement des autres composantes du
14
communication contrôle interne, notamment en ce qui concerne les objectifs et
les responsabilités associés au contrôle interne.
L'organisation communique avec les tiers au sujet des facteurs
15 qui affectent le bon fonctionnement des autres composantes du
contrôle interne.
L'organisation sélectionne, met au point et réalise des
évaluations continues et/ou ponctuelles afin de vérifier si les
16
composantes du contrôle interne sont bien mises en place et
fonctionnent.
Pilotage
L'organisation évalue et communique les faiblesses de contrôle
interne en temps voulu aux responsables des mesures
17
correctrices, notamment à la direction générale et au conseil
d'administration (Instances Dirigeantes).
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Publié en 2004 et traduit en français par l'IFACI et price water house Coopers en 2005 sous
le titre Le Management des risques de l'entreprise, Cadre de référence - Techniques
d'application, le COSO 2 est un cadre de référence international solide permettant
d'aider les organisations à identifier, évaluer et gérer efficacement le risque.
En réponse à une série de scandales financiers intervenus dans les années 80 aux USA (Polly
Peck, Maxwell, et Barings,), des spécialistes de cabinets d'audit et d'expertise comptable ainsi
que des chercheurs se sont réunis en 1985 à la demande du sénateur américain Treadway
sur le thème de la « fraude dans le reporting financier ».
4
Adopté par l’INTOSAI
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Le COSO 1 révisé en 2013 (COSO 2013): Cadre de référence pour l’évaluation du
contrôle interne
C’est le processus mis en œuvre par la direction générale, la hiérarchie, le personnel d'une
entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs suivants :
La réalisation et l’optimisation des opérations,
La fiabilité des informations,
Respect des réglementations en vigueur,
La protection des ressources.
Les 4 Objectifs:
• Rendre compte
• Conformité
• Opérations
Les 5 Composantes:
• Environnement de contrôle (culture du contrôle, éthique et style de management,
engagement de la direction,…) ;
• Evaluation des risques (définition des objectifs, identification et évaluation des
risques, y compris le risque de fraude, plans d’actions pour les maîtriser…) ;
• Activités de contrôle (Contrôle sur la technologie, s’assurer de la correcte application
des directives, maîtriser les risques, gestion des changements…) ;
• Information et communication (interne, externe, informelle, formelle,…) ;
• Pilotage (pilotage de gestion, évaluation et autoévaluation, organes de contrôle).
Cette loi oblige les sociétés faisant appel à l’épargne publique à évaluer leur contrôle interne
et à en publier leurs conclusions.
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Imposant en outre l'utilisation d'un cadre conceptuel, le SOX Act a favorisé l'adoption du COSO
comme référentiel.
En France, la loi LSF (Loi de sécurité financière) promulguée peu après en 2003, a
également contribué à sa diffusion.
Le référentiel initial appelé COSO 1-1992 a évolué depuis 2002 vers un second corpus
dénommé COSO 2. Le « coso 2 » est une étude réalisée à la suite de Sarbanes-Oxley
Act (SOX).
Ainsi le COSO 2 propose un cadre de référence pour la gestion des risques de l’entreprise
(Enterprise Risk Management Framework). Il s'appuie sur le COSO1 révisé en 2013 (COSO
2013) comme référentiel de Contrôle Interne.
Il apparaît que le COSO 2 inclut les éléments du COSO1-2013 et est basé essentiellement
sur une vision orientée risques de l’entreprise.
La définition ci- dessus très large reflète certains concepts fondamentaux.
Le dispositif de management des risques :
est un processus permanent qui irrigue toute l’organisation,
est mis en œuvre par l’ensemble des collaborateurs, à tous les niveaux de l’organisation,
est pris en compte dans l’élaboration de la stratégie,
Est mis en œuvre à chaque niveau et dans chaque unité de l’organisation et permet d’obtenir
une vision globale de son exposition aux risques (cartographie).
Est destiné à :
identifier les événements potentiels susceptibles d’affecter l’organisation,
et à gérer les risques dans le cadre de l’appétence pour le risque,
Donne à la direction et au conseil d’administration une assurance raisonnable (quant à
la réalisation des objectifs de l’organisation),
Est orienté vers l’atteinte d’objectifs des différentes unités.
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La définition intègre les principaux concepts sur lesquels s’appuient les organisations pour
définir leur dispositif de management des risques et se veut une base pour la mise en œuvre
d’un tel dispositif au sein :
d’une organisation,
d’un secteur industriel,
ou d’un secteur d’activité.
Nota : la composante « Evaluation des risques » du COSO – 1 (révisé en 2013) est déclinée dans le
COSO – II en quatre (4) items qui précisent cette notion :
1. la fixation des objectifs,
2. l’identification des événements,
3. l’évaluation des risques,
4. le traitement des risques,
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Les 4 grandes catégories d’objectifs de l’entité sont représentées par des colonnes :
• stratégiques
• Opérationnels
• Reporting
• Conformité (et
• Sécurité actif)
2. Le cadre de référence du ERM prend en compte les activités à tous les niveaux
de l’organisation :
• L’entité,
• Les Directions,
• Les divisions
• Les unités de gestion.
Il est demandé à l’organisation d’avoir une vision de ses risques sous forme d’un portefeuille.
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Le Risque inhérent : l’exposition au risque qui existe avant prise en considération des
mesures de contrôle interne. Le Risque résiduel: L’exposition au risque qui existe après
considération des contrôles internes mis en place pour détecter ou prévenir ce risque.
MIRIS : Une démarche tournée vers la maîtrise de tous les risques d’activités avec un
retour sur investissement
➢ Etapes de réalisation :
1. Inventaire avec les managers et les opérationnels des missions et des objectifs de structures.
2. Recensement de l’ensemble des processus et des informations.
3. Travail de groupe de description chronologique :
– Des objectifs stratégiques
– Des objectifs opérationnels
– Des activités et tâches (chronologique).
4. Identifier en groupe les risques potentiels pesant sur les tâches (facteurs d’empêchement
internes et externes).
5. Déterminer la catégorie ou typologie de risque (sur 11 types).
6. Imaginer collectivement les causes probables (composant du contrôle interne).
7. Identifier collectivement les conséquences probables de la réalisation du risque.
8. Évaluer et classer chaque scenario de risque inhérent (probabilité x impact) en appliquant les
barèmes de MIRIS.
9. Définir l’ensemble des bonnes pratiques de contrôle interne communément admises de maîtrise
des risques qui devront exister.
10. Evaluer l’efficacité des parades ou CI en place en appliquant les barèmes de MIRIS.
11. Evaluer l’exposition résiduelle.
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➢ MIRIS introduit :
– Une approche participative et les collaborateurs doivent jouer le jeu de bonne foi.
– Une méthode pragmatique apportant une solution à la recherche d’adéquation : enjeux –
responsabilité (tout est supervisé).
➢ Une démarche de changement :
– En changeant la confiance souvent aveugle envers le monde dans lequel on travail
(pessimisme professionnel : remise en cause perpétuelle) ;
– En changeant le savoir – faire par l’apport une méthodologie d’analyse professionnelle des
risques ;
– En instituant une culture de partage (des connaissances, des savoir-faire) ;
– En créant une synergie de groupe collaborant à une œuvre commune (référentiel de CI) ;
– En amenant tous les acteurs à prendre leurs responsabilités, dans une culture d’auto-
gestion et d’auto suggestion par la recherche de solutions adaptées.
➢ MIRIS est donc un puissant levier de motivation (tout le monde est impliqué et a
un rôle reconnu)
➢ MIRIS est également une démarche à forte valeur ajoutée parce qu'elle privilégie
:
– avant les actions de communication et de formation,
– Et par la suite les solutions organisationnelles et enfin les moyens techniques.
➢ Travers MIRIS, le CI devient un outil de management et de stratégie des entités.
Nota :
• Les risques inhérents sont évalués dans un premier temps,
• Le risque résiduel sera évalué à partir des réponses du management.
Une fois les risques évalués, le management détermine quels traitements appliquer à chacun
de ces risques à partir de son niveau d’appétence au risque.
Toutefois, la plupart des risques ne pourront pas être entièrement transférés. En particulier, il
est généralement impossible de transférer le risque lié à la réputation même dans le cas
où le service à fournir a été externalisé.
Le choix doit porter sur une solution ramenant le risque résiduel en deçà du seuil de
tolérance souhaité par la direction. Les opportunités potentielles sont également identifiées.
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• Quelques exemples des activités de contrôle les plus courantes décrites par le COSO :
– Revues du management, tels les examens du respect du budget, l'actualisation des
prévisions, la surveillance des actions ou des initiatives de maîtrise des coûts.
– Supervision directe d'une activité ou d'une fonction par les responsables de fonctions
ou d'activités spécifiques, par exemple vérification des rapports analytiques de gestion,
rapprochements.
– Traitement de l'information. Contrôles conçus pour vérifier l'exactitude, l'exhaustivité et
la validation des transactions, tels que :
• les contrôles généraux de l'infrastructure,
• la sécurité physique et logique,
• les contrôles sur la mise en œuvre des systèmes,
• les évolutions de versions ou les modifications,
• la reprise après sinistre et les contrôles des opérations issues des systèmes.
– Contrôles physiques :
• (1) l’inventaire physique des espèces, des titres, des stocks, du matériel et des
autres immobilisations, et la comparaison du résultat de cet inventaire avec les
chiffres enregistrés dans les comptes et les dossiers
• et (2) les obstacles ou restrictions physiques, tels que les barrières et les verrous.
– Indicateurs de performances : analyse des écarts entre prévisions et réalisations.
– Séparation des tâches incompatibles afin de limiter le risque d'erreur ou de fraude.
8. Pilotage
Le dispositif de management des risques fait l'objet d'un pilotage, qui repose sur l'évaluation
de l'existence et du fonctionnement de ses éléments. Les opérations courantes de pilotage
s'inscrivent généralement dans le cadre des activités quotidiennes du management. Les
défaillances relevées grâce à ce pilotage sont remontées à la hiérarchie. Les problèmes les
plus graves sont portés à l'attention de la direction générale et du Conseil.
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– Comment saurons-nous que nous avons atteint nos objectifs (existe-t-il des
informations qui permettront d'attester de la réussite et pouvons-nous surveiller les
performances de manière à vérifier que nous avons réussi) ?
Les cinq composantes du Cadre de référence mis à jour s’appuient sur un ensemble de 20
principes. Ces principes vont de la gouvernance au pilotage. D’un nombre raisonnable, ils
définissent des pratiques applicables de différentes manières dans des organisations de
taille, type ou secteur divers.
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Composantes Principes
Exercer une surveillance des risques
Gouvernance et culture 1 par le conseil (Assemblé Générale,
La gouvernance donne le ton dans l’organisation, Bureau Consulaire)
en insistant sur l’importance du management des Définir les structures
2
risques de l’entreprise et en définissant les organisationnelles.
responsabilités de surveillance de cette 3 Définir la culture souhaitée
démarche. La culture correspond aux valeurs Démontrer l’engagement en faveur de
4
éthiques, aux comportements souhaités et à la valeurs fondamentales
compréhension des risques dans l’entité. Attirer, former et fidéliser des
5
personnes compétentes
Stratégie et définition des objectifs 6 Analyser le contexte de l’organisation
Le management des risques de l’entreprise, la 7 Définir l'appétence pour le risque
stratégie et la définition des objectifs contribuent 8 Évaluer les stratégies alternatives
conjointement au processus de planification Définir les objectifs opérationnels
stratégique. L’appétence pour le risque est définie
et ajustée à la stratégie ; les objectifs
opérationnels permettent de mettre en œuvre la
stratégie tout en servant de base pour 9
l’identification, l’évaluation et le traitement des
risques.
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NIVEAU 3
AUDIT EXTERNE
3ème LIGNE
NIVEAU 2
AUDIT INTERNE
Risque Risque
inhérent Ges on des risques et Contrôle Interne
résiduel
2 LIGNE ou RESPONSABLES
Degré 2
NIVEAU 1
1 LIGNE OU Degré 1
MANAGEMENT
OPERATIONNEL
Les auditeurs doivent inscrire leurs tâches sur la gestion des risques et le contrôle dans un
dialogue continu avec les organes de direction et le personnel en respectant les principes
d’indépendance et d’objectivité.
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- Chiffres revus
exacts,
Procédures
respectées
- Informations
fiables,
De l’Audit des comptes
Procédures
suffisantes, Actifs
protégés
- Organisation A
efficace L’Audit des
- Economie des opérations
moyens
- Célérité, fluidité
- Système
d’information
pertinent
- Responsabilités
claires
- Recherche
compétitive,
Adaptabilité,
flexibilité
-
- Gestion des Puis à l’Audit de
risques, l’organisation et
- Processus de des risques
contrôle
- Gouvernance
Aujourd’hui
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Le directeur général et les autres dirigeants sont les propriétaires des risques au sein de
l'organisation.
Ils ont la responsabilité, au quotidien, de veiller à ce que les activités de management des
risques permettent de gérer efficacement les risques conformément à l'appétence pour le
risque de l'organisation dans la réalisation des objectifs.
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Le cadre conceptuel éclaire la signification des normes et les limites de leur validité.
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QUESTIONS DE REVISION
1 Quelles sont les quatre catégories d'objectifs du Cadre de référence du COSO 2 pour le management
des risques de l'entreprise ? Décrivez-les.
2 Quels sont les cinq éléments du Cadre de référence du COSO 2 révisé pour le management des risques
d’entité ?
3 Quelles sont les quatre catégories de traitement des risques ?
4 Quelles sont les responsabilités habituelles d'un directeur des risques ?
5 Dans le cadre du management des risques, quels sont les rôles que la fonction d'audit interne ne doit
pas assumer ? '
6 Selon la « Modalité pratique d'application 2010 : La prise en compte des risques et des menaces
pour l'élaboration du plan d'audit », comment le plan d'audit de la fonction d'audit interne doit-il
être défini ?
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1. Selon le dispositif de contrôle interne COSO1 révisé en 2013, tous les éléments suivants font partie
de l'environnement interne de contrôle d'une organisation sauf un, lequel ?
a. Fixer les objectifs de l'organisation.
b. Engagement du management en faveur de l'intégrité et de valeurs éthiques.
c. Assigner des pouvoirs et des responsabilités.
d. Engagement du management en faveur de la compétence.
2. Parmi les éléments suivants, lequel ne constitue pas un exemple de stratégie de partage des
risques ?
a. Externaliser un domaine à haut risque non essentiel.
b. Vendre une unité non stratégique.
c. Se couvrir contre les fluctuations des taux d'intérêt.
d. Souscrire une police d'assurance pour se protéger contre les aléas météorologiques.
3. Une organisation surveille un site Web qui accueille des blogs anonymes consacrés à son secteur
d'activité. Récemment, des messages anonymes ont évoqué l'adoption éventuelle d'une législation
susceptible d'avoir un effet considérable sur le secteur en question. Parmi les éléments suivants,
lequel pourrait engendrer le risque le plus élevé si cette organisation prenait des décisions fondées
sur les informations contenues sur ce site Web ?
a. La pertinence de l'information.
b. La disponibilité de l'information en temps utile.
c. L'accessibilité de l'information.
d. L'exactitude et la fiabilité de l'information.
5. Parmi les critères suivants, lequel n’est pas pris en compte dans l’évaluation du risque inhérent ?
a. Vulnérabilité.
b. Probabilité.
c. Impact.
d. Soudaineté
6. Parmi les propositions suivantes, laquelle constitue le meilleur argument pour inciter le responsable
de l'audit interne à tenir compte du plan stratégique de l'organisation lors de l'élaboration du plan
d'audit interne annuel ?
a. Insister sur l'importance de la fonction d'audit interne pour l'organisation.
b. Veiller à ce que le plan d'audit interne soit validé par la direction générale.
c. Formuler des recommandations visant à améliorer le plan stratégique.
d. Veiller à ce que le plan d'audit interne favorise la réalisation des objectifs généraux de
l'organisation.
7. Lorsque la direction générale accepte un niveau de risque résiduel que le responsable de l'audit
interne juge inacceptable pour l'organisation, le responsable de l'audit interne doit :
a. Faire immédiatement état du niveau de risque inacceptable au président du comité d'audit
et au cabinet d'audit extérieur indépendant.
b. Démissionner.
c. En discuter avec les membres de la direction qui sont bien informés et, si la question n'est
pas tranchée, la soumettre au comité d'audit.
d. Accepter la position de la direction générale, car c'est elle qui définit l'appétence pour le
risque de l'organisation.
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9. Une mission d'audit interne a été définie dans le cadre du plan d'audit interne annuel.
D'après le modèle de risque de la fonction d'audit interne, cet audit est considéré comme
étant à risque modéré. Le cycle d'audit en cours s'étend sur deux ans. Parmi les situations
suivantes, laquelle aura certainement l'impact le plus fort sur la planification de la mission
et sa durée pour cette mission d'audit interne ?
a. Le domaine audité requiert le traitement d'un volume important de transactions.
b. Certaines composantes du processus sont externalisées.
c. Un nouveau système a été mis en œuvre en cours d'année et a changé le mode de
traitement des transactions.
d. Les montants traités ne sont pas négligeables.
10. La crise financière chez les PTFs qui réduit significativement les ressources d’un Etat est
liée le plus directement à quelle catégorie d'objectifs ?
a. Objectifs stratégiques.
b. Objectifs opérationnels.
c. Objectifs de reporting.
d. Objectifs de conformité.
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Votre entité a mis en place un processus de management des risques solide, analogue à celui décrit ci-
avant. Le Comité de Direction vous demande d'en évaluer l'adéquation de la conception et l'efficacité
opérationnelle.
Les membres du Comité connaissent bien le dispositif de management des risques du COSO2
souhaiteraient que vous évaluiez ce programme au regard des huit éléments de ce dispositif.
Pour répondre à cette demande, élaborez une liste d'étapes à suivre pour vérifier chacun de ses éléments, avec
au moins deux étapes de travail par élément.
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Thèmes de discussion
1. Définir le risque inhérent et le risque résiduel. De ces deux catégories de risques, laquelle
devrait avoir l'impact le plus fort sur le plan annuel d'audit interne ?
2. Dans le cas d'une organisation qui ne s'est pas dotée d'un dispositif de management des risques,
décrivez les mesures que peut prendre l'audit interne pour introduire un tel dispositif sans
compromettre son indépendance et/ou son objectivité.
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Date : Durée
CARTOGRAPHIE DES RISQUES
Séquence 2 : Comment élaborer une cartographie Classement : Sq2 Rédacteur :
ou registre des risques ? SS
Objectifs Maîtriser la démarche et les outils d’élaboration d’une cartographie des risques
Maîtriser les techniques d'identification et d'évaluation des risques ;
Maîtriser les grilles d'analyse des risques
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2010 —Planification
2120 — Management des risques
2200 — Planification de la mission
Modalité pratique d'application 2010-1 : Prise en compte des risques et des menaces pour
l'élaboration du plan d'audit
Modalité pratique d'application 2120-1 : Évaluer la pertinence des processus de management des
risques
Modalité pratique d'application 2200-1 : Planification de la mission
Modalité pratique d'application 2210-1 : Objectifs de la mission
Modalité pratique d'application 2210.A1-1 : Évaluation des risques dans la planification de la mission
La cartographie des risques est un document qui permet de recenser et d’évaluer les risques
majeurs d’une organisation et de les présenter de façon synthétique sous une forme
hiérarchisée pour assurer une démarche globale de maîtrise de ces risques.
L’établissement d’une cartographie des risques peut être motivé par les objectifs
suivants :
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Objectifs
Catégories de
de Gestion Risques
• Strategique
• Operationnel
• Financier
• Technologique Mesure du Risque
• Reputation • Vulnérabilité
• Impact
• Probabilité
Contrôle
Interne
Risques Risques
Inhérents Résiduels
-
-
•La planification de la mission : Partir des objectifs de gestion et découper la structure en ensembles
Etape 1 homogènes (processus, sous processus et à l’intérieur de chaque processus, les entités.), … : l’univers d’audit
•Réalisation de la mission : Identifier et évaluer les risques bruts ou inhérents (risques de gestion pouvant
empêcher l’atteinte des objectifs du Département ou de l’unité : Causes, probabilité x impact
Etape 2
• Réalisation de la mission : Identifier et évaluer des contrôles internes clefs mis en œuvre dans le but de
répondre et mitiger les risques de gestion ci-dessus
Etape 3
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Les organisations structurent leurs activités pour mettre en œuvre leur stratégie et atteindre
leurs objectifs (organisationnels). Les activités sont structurées en processus ou en
projets. Au sein d'une même organisation, les Processus peuvent différer fortement entre les
secteurs d'activité.
Qu'est-ce qu'un processus ? C'est simplement l'ensemble des activités reliées les unes
aux autres qui permet d'atteindre un objectif un but (résultats).
Prenons un objectif simple : arriver à l'heure au cours à 8h00 demain matin. Détaillons
maintenant les étapes conduisant à cet objectif : Vous pouvez :
1. mettre dans votre sac le cahier du participant et tout ce dont vous aurez besoin, ainsi que votre
ordinateur portable ;
2. mettre votre réveil à sonner pour 6h00, et aller vous coucher
3. vous lever quand votre réveil sonne ;
4. Vous doucher
5. vous habiller ;
6. prendre votre petit déjeuner ;
7. Prendre votre voiture
8. Conduire jusqu’à la salle
9. Vous garer
10. marcher jusqu'à la salle de formation ;
11. choisir sa place ;
12. prendre place.
Pour élaborer cette liste, vous avez procédé à un certain nombre de choix, parmi différentes
options que vous auriez pu prendre. Ainsi, vous auriez pu préparer votre sac le matin au lieu
du soir.
Ainsi, vous avez décidé de régler votre réveil au lieu de vous fier à votre horloge intérieur pour
vous réveiller à 6H00. Dans ce cas, vous tenez le raisonnement sur le management des
risques.
Les organisations recourent au même processus de réflexion pour planifier les étapes qui les
aideront à atteindre leurs objectifs, c'est à dire l'identification des risques potentiels pesant sur
ces objectifs et le management de ces risques pour les ramener à des niveaux acceptables.
5
de management ou décisionnels
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Pour une entreprise de production, il s'agit des processus par lesquels elle fabrique et vend
des produits. Pour les prestataires de services, comme un cabinet de conseil ou un
établissement financier, ce sera le processus par lequel ils commercialisent et fournissent
leurs services.
Les services publics ou les organisations à but non lucratif (les associations... par exemple)
ont aussi des processus opérationnels lesquels ils délivrent des services.
6
Processus clés grâce auxquels l'organisation atteint ses objectifs prioritaires
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On distingue souvent :
- le pilotage opérationnel
- et le pilotage stratégique.
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Le niveau de détail utilisé pour décrire ces processus variera selon le niveau de documentation
souhaité (on peut aller des Macro-processus, aux processus, aux sous processus, aux activités, aux
tâches et aux opérations).
Nota :
Il ne faut pas confondre « processus » avec « procédure ». Le premier décrit les activités de
l'organisation selon une vision transversale par rapport à l'organisation de celle-ci tandis que
le second explicite le "comment faire" dans cette organisation.
L'approche processus permet d'identifier et de maîtriser les interfaces entre les différentes
activités.
• Le processus répond aux questions : QUOI FAIRE ? POUR QUELLE VALEUR AJOUTÉE ?
QUI ?
• La procédure répond aux questions : COMMENT FAIRE ? QUAND ?
• Le mode opératoire répond de plus aux questions : OÙ ? SELON QUEL PROCÉDÉ ?
• Le mode pilotage répond de plus à la question : COMBIEN ?
L'utilisation d'une approche processus peut conduire à élaborer une cartographie des
processus qui permet de représenter l'organisation à travers les liens entre les différents
processus (voir classification de base ci-avant).
Le processus peut être défini dans une fiche de données processus (« data sheet » en
anglais) qui pourra documenter les caractéristiques du processus et apporter un
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Dans le cas de processus complexe il pourra être adjoint une représentation graphique ainsi
qu'une cartographie complète des processus7.
Les auditeurs internes créent ou préserve de la valeur et améliorent les opérations d'une
organisation, en comprenant d'abord le modèle économique de celle-ci. Ce modèle
énonce les missions et les objectifs de l’organisation et la manière dont ses processus
sont structurés pour atteindre ces objectifs.
La première, descendante (top down8), part de l'organisation, avec ses objectifs, puis
identifie les processus clés critiques pour les atteindre.
Un processus est considéré comme clé par rapport à un objectif spécifique si sa défaillance
aura pour conséquence directe d’empêcher l'atteinte de cet objectif. Il est important de noter
que si des processus ne sont pas clés pour un objectif spécifique, ils peuvent l'être pour un
autre.
Remarque
Il est fortement recommandé d’envisager (dans les grandes structures notamment) une description
détaillée et une modélisation exhaustives de tous les processus. Il convient donc de concentrer les
efforts sur les processus clés à forte valeur ajoutée (agrégeant plusieurs métiers).
Une fois que les processus clés sont identifiés par l’équipe, ils sont analysés, détaillés et
documentés. Chaque processus est scindé en sous-processus, jusqu’au niveau des
activités.
Exemple : Processus de gestion des ressources humaines dans l’administration
(décomposition du processus en sous processus)
• 1. expression des besoins
• 2. recrutement
• 3. formation
• 4. titularisation
• 5. système d’évaluation des fonctionnaires
• 6. formation
• 7. système de gestion des carrières
• 8. système de gestion des temps
7
Voir R6 Cartographie des processus
8
Dans cette démarche ascendante, c’est l’équipe qui détecte les risques et les soumet pour avis aux
opérationnels
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Cette approche est efficace car elle produit un ensemble gérable de processus critiques.
Elle est généralement adoptée par une équipe possédant une vaste vue d'ensemble de
l'organisation, mais sans connaissance détaillée de chaque domaine. Cependant, elle peut
conduire à négliger des processus qui se révèlent in fine critiques9.
L'approche ascendante (bottom up10) commence par une revue de tous les processus au
niveau des activités par les opérationnels. Elle nécessite donc que tous les services de
l'organisation identifient et documentent les processus auxquels ils participent.
Cette tâche est exécutée par les personnes responsables des activités en question. Les
processus identifiés sont ensuite agrégés sur l'ensemble de l'organisation. Si cette approche
fonctionne bien pour des organisations de petite taille comportant un nombre limité de
processus, elle est moins efficace pour les organisations grandes et complexes (comme
9
Valider l’identification des processus clés avec les propriétaires des processus
10
Dans cette démarche ascendante, ce sont les opérationnels qui identifient les risques. Ces risques sont ensuite
soumis à l’équipe pour validation, analyse et évaluation.
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les Ministères) car il devient difficile de classer, par ordre de priorité, l'importance de
chaque processus par rapport aux autres.
Une fois un processus identifié, l'étape suivante, quelle que soit l'approche, consiste à
déterminer ses objectifs clés (voir fiche de données processus ci-dessus). Il faut alors
répondre aux questions suivantes :
Pour un auditeur interne, ou quelqu'un qui ne participe pas directement au processus, la
première source d'information est :
- le propriétaire du processus
- et la documentation existante sur les politiques
- et les procédures dudit processus.
Dans l'idéal, son propriétaire a défini des objectifs formels qui répondent aux questions ci-
dessus (voir fiche de données processus ci-dessus). Sinon, l'auditeur interne devra, pour
obtenir ces informations nécessaires, travailler avec les personnes impliquées dans ce
processus (les propriétaires des risques).
Une fois les objectifs du processus compris, il s'agit d'analyser les données d'entrée et les
activités spécifiques nécessaires pour parvenir aux objectifs et aux résultats du processus.
Pour comprendre comment ces données et activités se combinent pour générer de résultats,
il convient de commencer par analyser les documents existants, par exemple :
Pour comprendre le processus, il faut non seulement identifier les objectifs clés, mais
également comprendre comment la direction et le propriétaire du processus savent si celui-ci
fonctionne comme prévu. Le propriétaire du processus doit avoir défini des indicateurs clés
pour suivre les performances du processus.
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Les indicateurs clés de performance ou d'autres types d'indicateurs peuvent indiquer les
attentes de la direction, ou son niveau de tolérance sur les résultats du processus.
Domaine ou Normes ou
objet Dimensions Indicateurs Mesures cibles de
auditable performance
Observations
Il est impératif de décrire par écrit le processus. Ce sont généralement le propriétaire et les
responsables du processus qui doivent s'en charger.
Cependant, il peut arriver qu'ils ne le fassent pas à cause des impératifs quotidiens de leur
travail ou parce qu'ils n'en voient pas l'utilité. Si l'absence de description a peu de
conséquences immédiates, avec le temps et à mesure que les personnes concernées
changent de poste ou quittent l'organisation, les objectifs du processus risquent d'être perdus
ou faussés.
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Les auditeurs internes doivent également documenter leur évaluation globale des
risques et des contrôles au sein de l'organisation et dans toutes missions spécifiques
d'assurance qu'ils conduiront sur le processus en question.
Les diagrammes peuvent être généraux ou détaillés activité par activité. Ils peuvent
s'accompagner d'un texte.
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Le responsable de l'audit interne doit établir une planification fondée sur les risques
afin de définir des priorités cohérentes avec les objectifs de l'organisation.
Interprétation :
Il incombe au responsable de l’audit interne de développer un plan d’audit fondé sur les
risques. Pour ce faire, le responsable de l’audit interne prend en compte le système de
management des risques défini au sein de l’organisation, il tient notamment compte de
l’appétence pour le risque définie par le management pour les différentes activités ou branches
de l’organisation. Si ce système de management des risques n’existe pas, le responsable de
l’audit interne doit se baser sur sa propre analyse des risques après consultation de la
Direction Générale et du Conseil.
2010.A1 – Le plan d'audit interne doit s'appuyer sur une évaluation des risques documentée
et réalisée au moins une fois par an. Les points de vue de la Direction Générale et du Conseil
doivent être pris en compte dans ce processus.
2010. C1 – Lorsqu'on lui propose une mission de conseil, le responsable de l'audit interne,
avant de l'accepter, devrait considérer dans quelle mesure elle est susceptible de créer de la
valeur ajoutée, d'améliorer le management des risques et le fonctionnement de l'organisation.
Les missions de conseil qui ont été acceptées doivent être intégrées dans le plan d'audit.
Ainsi, planifier les activités de l’Audit Interne c’est élaborer un plan à partir d’une cartographie
des risques, définir un planning et prévoir un système de reporting des résultats obtenus
auprès de la hiérarchie concernée. Le plan d’Audit Interne peut comprendre un plan-
pluriannuel et un programme annuel.
Les quatre (4) étapes classiques à suivre pour l’élaboration d’une cartographie des
risques sont :
1. Découper l’organisation en «ensembles homogènes »
2. Identification et évaluation des risques bruts ou inhérents
3. Identification et évaluation du contrôle interne
4. Evaluation des risques résiduels
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-Pour chaque ensemble homogène, obtenir une description (buts et objectifs de gestion
poursuivis, moyens alloués, volume traités, … (Tâche 2) (Cartographie des
processus, Réf. 6 Kit et Fiche de description de poste, Réf. 10 Kit), fiche de
séparation des fonctions (Non référencé dans Kit).
Plusieurs sources d’informations sont utilisées pour réaliser cet inventaire : service
contrôle interne, service risk management, opérationnels, …) : Liste de documentation
nécessaire et personnes à rencontrer, Réf. 5 Kit
Cette étape aboutit à une cartographie des ensembles homogènes ou univers d’audit
(Tâche 3) : Fiche de description des ensembles homogène – univers d’audit -
Réf. 7 et 7.1.
On découpe des sujets d’audit en fonction des grands métiers de l’entité : acheter, vendre,
fabriquer, gérer, etc. A chaque métier correspond un ou plusieurs services : c’est aussi une
approche par les structures. Il s’agit de partir de l’organigramme de l’entreprise dont chaque
case doit être auditée ou du groupe.
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Cette approche peut permettre de déceler des faiblesses de contrôle interne concernant
l’ensemble des services ou l’ensemble des cycles que les autres approches n’auraient pas
permis de détecter.
Résumé
Tâches / Responsables
1 Le responsable de l’audit interne liste tous les ensembles potentiellement auditables
sur la période du plan d’audit. Si l’organisation dispose d’une cartographie des
risques, ces ensembles auditables peuvent correspondre à la notion « d’ensembles
homogènes » définie précédemment. Ce listing se doit d’être exhaustif, pour cela
plusieurs approches permettent de cerner les missions possibles :
- Approche par « métier » de l’organisation
- Approche par « entité » : filiales, usines, délégations régionales, agences…
- Approche processus : audit du processus « achats », du processus
« gestion des stocks »…
- Ou encore approche thématique : audit de la sécurité, de la communication,
de la politique de vente….
2 Les ensembles homogènes sont élaborés et validés avec les opérationnels (lors de
l’atelier de cadrage).
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Les risques sont des événements incertains susceptibles d’affecter la réalisation des
objectifs de l’organisation :
Les sinistres et les catastrophes se multiplient et avec elles les réactions se font de
plus en plus fortes:
L'aléa n'est plus une donnée incontournable ... plus une justification en soi.
Les marchés financiers pour ce qui est des investissements, mais également le public pour
les causes nationales (les catastrophes : inondations, tremblements de terre) ne pardonnent
plus les erreurs de jugement et jugent plus sévèrement ce qui relève de la force majeure
comme ce qui relève de ce qui aurait dû être géré.
Les autorités de tutelle des secteurs sensibles (banque, assurance, santé, aviation ...) :
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Assurer sa performance, gérer les risques, mettre sous contrôle son activité ou une activité
déléguée c'est bien évidemment fixer des objectifs, organiser des moyens et manager la
performance ... mais c'est aussi faire face aux risques.
Outre les différences intrinsèques évidentes, cette distinction est retenue pour faciliter
l'inventaire et la sélection des risques « à combattre" dans un premier temps et pour
préparer à des modes de gestion adaptés à chacune des catégories.
L'idée de départ est que quelle que soit l'organisation retenue, une entité est exposée à des
risques d'une certaine nature et d'une certaine intensité appelés « risques bruts ou
inhérent »
Face à ces risques, les entités conçoivent avec plus ou moins d'à propos et d'efficience des
réponses prudentielles (limites d'activité), organisationnelles, de procédures et de systèmes
pour réduire ces risques. On nomme ces réponses « dispositif de contrôle interne ou dispositif
de maîtrise des risques» (DMR).In fine, suivant l'efficacité et la permanence du DMR, une part
plus ou moins importante des risques bruts ou inhérents sont « filtrés».
Il subsiste alors des « risques nets ou résiduels» impactant l'entité. Ces impacts sont nommés
« incidents». Ils sont observables, plus ou moins rapidement.
Il s’agit d’élaborer une matrice d’évaluation (Rapport type élaboration cartographie et plan d’ABR
Réf. 16 Kit) suivant les étapes ci-après :
11Les risques auxquels une entité est exposée sont pour une part importante directement liés à l'activité exercée.
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1. Identifier les risques associés à l’objectif, la mission, le domaine, l’activité ou la tâche (Tâche 1).Il
s’agit des inhérents (risques internes et externes) par rapport aux objectifs de contrôle
interne :
• respect des lois et règlements :
- Non-respect des lois, règlements, obligations contractuelles
- Faible qualité du système de pilotage
- Sanctions insuffisantes
• optimisation des opérations : risques affectant l’efficience, efficacité, économie des services fournis
(intrants, processus, produits, résultats, impact)
• sécurité des actifs : éthique, Fraudes
• qualité des informations : fiabilité de l’information, compte rendu
2. Rattacher le risque identifié à une typologie de risque (menu déroulant avec 11 catégories de
risque : voir infra) : (Tâche 2).
3. Effectuer une analyse causale par type de risque identifié en rapport avec les composants du
contrôle interne (Matrice d’évaluation de la qualité du contrôle interne, Réf. 11 Kit) : (Tâche 3).
4. Identification des conséquences probables (objectif, financier, humain, image,
usagers/client/partenaire : voir grille cotation impact) : Tâche 4
5. Identification des responsables (propriétaire, clients, fournisseurs, supports) : (Tâche 3)
6. Pour chaque ensemble homogène et pour chaque nature de risque, procéder à une cotation de
l’impact et de l’occurrence (Tâche 5) : voir Matrice concepts clefs: grille cotation probabilité et
impact
7. Formaliser les résultats dans une matrice des risques bruts ou inhérents (PxI) : Tâche 6.
8. Définir l’ensemble des Bonnes pratiques de Contrôle interne communément admises de maîtrise
des risques qui devront exister : Tâche 7.
Etape 2.1 Identification des risques et élaboration d’une typologie des risques
(identification des risques bruts)
Comment identifier les Risques majeurs inhérents ou bruts dans le secteur public?
Nota
Dans le secteur public, les trois techniques combinées généralement utilisées sont :
• L’identification basée sur l’atteinte des objectifs
• l’identification par analyse des activités
• Et l’identification par analyse historique
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Important : Il ne s’agit pas d’identifier tous les risques : mais les risques critiques.
Démarche
Commencez d’abord par réfléchir en citoyen et usager des services publics, utilisez vos
compétences d’audit et de gestionnaire par la suite.
En tant que citoyen et usager des services publics, il se peut que vous connaissiez certains
des risques susceptibles d’affecter les objectifs du secteur public.
Les risques à considérer sont ceux susceptibles d’affecter la réalisation des objectifs de
l’organisation. La connaissance des objectifs de l’organisation doit donc précéder
l’évaluation des risques.
Utiliser un modèle type COSO pour identifier et définir les objectifs de l’organisation :
Rendre compte,
Conformité,
Opérations,
Protection des ressources.
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• Pertinence de l’information
• Rétention, et Protection
Technologie de Risques liés spécifiquement aux objectifs des TI, infrastructures etc. Par
l’Information exemple :
• Problèmes de sécurit
• Disponibilité de la technologie (à jour)
• Infrastructures des TI
• Intégration/interface des systèmes
• Efficacité des technologies, et
• Obsolescence des technologies
Niveau de service Les organisations du secteur public existent pour fournir des services aux
contribuables. Les risques surviennent quand la qualité des services rendus
n’est pas celle promise, ou le niveau de service est insuffisant.
Niveau de service Les organisations du secteur public existent pour fournir des services aux
contribuables. Les risques surviennent quand la qualité des services rendus
n’est pas celle promise, ou le niveau de service est insuffisant.
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Environnement Politique Risques émanant de facteurs politiques et décisions ayant un impact sur
le mandat et les opérations de l’institution.
Quelques exemples :
• Troubles politiques
• Élections nationales, provinciales, locales
Environnement Risques liés à l’environnement naturel et son impact sur les opérations.
Naturel Quelques exemples :
• Épuisement des ressources naturelles
• Dégradation environnementale
• Pollution
E.1. Les valeurs fondamentales adoptées par les nations unies dans la déclaration
du millénaire
En 2000, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la déclaration du Millénaire, dans
laquelle les Etats membres ont exprimé leur attachement à certaines valeurs fondamentales
qui doivent sous-tendre les relations internationales au XXIe siècle :
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«Nous n'héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants».
Antoine de SAINT-EXUPERY
On peut considérer que les objectifs se partagent entre trois grandes catégories :
Ceux qui sont traités à l’échelle de la planète : rapports entre nations, individus,
générations,
Ceux qui relèvent des autorités publiques dans chaque grande zone économique
(Union européenne, Amérique latine, Asie, Afrique...), à travers les réseaux territoriaux
par exemple,
Ceux qui relèvent de la responsabilité des entités.
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Changements
économiques tels qu’une Incohérence des
réduction de la croissance objectifs politiques
entraînant une diminution donnant lieu à des
des recettes fiscales et résultats non voulus
des occasions d’offrir une
gamme plus large de
services ou limitant la
disponibilité ou la qualité
des services existants
Absence de mesure
adéquate des
performances
1. Risques Economiques
2. Risques Stratégiques
3. Risques Financiers
4. Risques Opérationnels
5. Risques de fraude, corruption, détournement
6. Risques qualité des services
7. Risques Juridiques
8. Risques Informatiques
9. Risques Ressources Humaines
10. Risques d’images
11. Risques qualité de l’information
Etape 2.2 Création d’une échelle de cotation des risques et mise en œuvre (quantification ou
cotation)
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12
Considération faite des facteurs qualitatifs et/ou quantitatifs
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Risque brut ou inhérent : L’exposition au risque en terme absolu avant prise en considération des
mesures de contrôle interne
Score Ampleur
Combiné du Réponse et Traitement du Risque
(IxP) Risque
Inhérent
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• en groupes ou sous-groupes
Impact
Probabilité
Tolérance – Pas d’action supplémentaires, le risque se trouve dans les limites convenues, la
probabilité est extrêmement basse ou le coût du traitement dépasse le bénéfice attendu
Transfert -Passer le risque à d’autres institutions, par exemple, une assurance contre le risque,
un partenariat, une sous-traitance ou contractualisation du risque
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C’est « le processus mis en œuvre par la direction générale, la hiérarchie, le personnel d'une
entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation des
objectifs suivants :
La réalisation et l’optimisation des opérations,
La fiabilité des informations,
Respect des réglementations en vigueur,
La protection des ressources.
1. Pour chaque ensemble homogène, et au regard de chaque risque, identifier les dispositifs de contrôle interne
clefs en place (Matrice d’évaluation de la qualité du contrôle interne, Réf. 11 Kit, ou Matrice des risques
et contrôle, Réf. 13 Kit). (Tâche 1).
2. De procéder à la cotation de la qualité du contrôle interne par rapport à sa capacité de prévenir à protéger
donc à maîtriser les risques identifiés : adéquation de la conception et efficacité des contrôle (Matrice
d’évaluation de la qualité du contrôle interne, Réf. 11 Kit, ou Matrice des risques et contrôle, Réf. 13
Kit). (Tâche 2).
3. Procéder à une cotation des dispositifs de CI existants (Tâche 3) : capacité à réduire la probabilité des
risques (prévention) et / ou à réduire l’impact (protection) : appréciation globale du CI sur une grille
de 1 à 5
4. Cette étape aboutit à la formalisation des résultats dans une maitrise d’évaluation du CI (Rapport
type élaboration cartographie et plan d’ABR Réf. 16 Kit). (tâches 4)
Matrice d’évaluation
Livrables Etape 3 (tâches 4) : du CI
Cette étape aboutit à la formalisation des résultats dans une maitrise d’évaluation du CI (tâche 4)
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Il existe des mesures de Protection adaptées Contrôle interne clef ayant un effet
2 qui sont mises en œuvre (Protection adaptée protecteur (réducteur) sur l’impact du
et efficace) risque
Les contrôles internes mis en place pour maîtriser les risques peuvent être :
– Préventifs, détectifs ou de correctifs (ou a posteriori) et directif ;
– manuelles ou automatiques ;
– Contrôle essentiel (contrôle clés et secondaire) ;
– Contrôle complémentaire ou contrôle de compensation ;
– s’effectuent au niveau de l’entité, du processus, ou au niveau des opérations
(transactions).
Rappel : Quelques exemples des activités de contrôle les plus courantes décrites par
le COSO :
– Revues du management, tels les examens du respect du budget, l'actualisation
des prévisions, la surveillance des actions ou des initiatives de maîtrise des coûts.
– Supervision directe d'une activité ou d'une fonction par les responsables de
fonctions ou d'activités spécifiques, par exemple vérification des rapports
analytiques de gestion, rapprochements.
– Traitement de l'information. Contrôles conçus pour vérifier l'exactitude,
l'exhaustivité et la validation des transactions, tels que :
• les contrôles généraux de l'infrastructure,
• la sécurité physique et logique,
• les contrôles sur la mise en œuvre des systèmes,
• les évolutions de versions ou les modifications,
• la reprise après sinistre et les contrôles des opérations issues des
systèmes.
– Contrôles physiques :
• (1) l’inventaire physique des espèces, des titres, des stocks, du matériel et
des autres immobilisations, et la comparaison du résultat de cet inventaire
avec les chiffres enregistrés dans les comptes et les dossiers ;
• et (2) les obstacles ou restrictions physiques, tels que les barrières et les
verrous.
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• Efficacité: capacité du contrôle clés à jouer pleinement son rôle et à atteindre les
résultats pour lesquels il est mis en œuvre
• Pertinence (adéquation): utilité du contrôle clés, adapté au risque à maîtriser.
• Fiabilité: capacité du contrôle clés à fonctionner correctement de façon permanente.
• Qualité de la conception et de la mise en œuvre du contrôle clés
• Efficience: coût/résultats/délais d’obtention des résultats.
1. existence des bonnes pratiques (des contrôle internes clés conformes aux bonnes
pratiques) ;
2. pertinence (adéquation), de la qualité de la conception, de la qualité de l’application et de
l’efficacité de la mise en œuvre des bonnes pratiques (prise en compte des incidents :
historique) ;
3. existence de dispositifs alternatifs (dispositifs mis en place en l’absence des bonnes
pratiques) ;
4. pertinence (adéquation), de la qualité de la conception, de la qualité de l’application et de
l’efficacité de la mise en œuvre de ces dispositifs alternatifs.
L’évaluation globale et la cotation du dispositif de maîtrise des risques intervient à la fin des
tests ci- dessus. Une validation avec les opérationnels permet de conclure sur la qualité réelle
du Contrôle interne.
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Cartographie des risques (Forces et faiblesses apparentes du CI par rapport aux risques inhérents)
Ré Réf. et domaines Identificatio Catégorie Analyse Responsabl Risque Inhérent Bonnes Identification des Evaluation des
f. auditables (les n des de risque Causale es pratiques Contrôles Internes Contrôles Internes
(par rapport Prob I Scor de CI de Clefs pour mitiger Clefs existants
missions) : Risques (11 (propriétaire
composants e maîtrise le risque (Pro et Pré) =
Processus, sous potentiels catégories) s des P*I
du CI) des Maturité du CI
processus, (par rapport risques et risques Pré Pro Niveau
missions, objectifs du client, de
CI) Existants Inexistants
activités, tâches fournisseur, maturit
(forces (faiblesses é CI
appui) apparente apparente 1à5
s) s)
Environnement de
contrôle et
gouvernance
Processus Métiers
Processus d’appui
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Contrôles internes : Procédés destinés à aider l’entité à accomplir ses objectifs de gestion
par le biais de :
Structure organisationnelle,
Répartition des tâches,
Délégations de pouvoir,
Qualité du personnel,
Systèmes de gestion de l’information.
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1La démarche
La dernière étape est d’évaluer avec les propriétaires des risques dans quelle mesure le
système de contrôle interne en place réduit le niveau du risque inhérent
(probabilité/prévision ou impact/protection).
2. On obtient en final une cartographie des risques pour toute l’organisation découpée en
métier, entité et processus (Tâche 2).
❑ Nota : L’évaluation du risque résiduel est effectuée comme suit : score Risque
résiduel égal :
1. L’Impact résiduel (= Impact risque inhérent – Niveau de Protection CI) : c’est la
différence entre la cotation de l’impact (I) du risque inhérent et la cotation du niveau de
protection du CI (Pro).
Fin
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REMARQUE
Le risque résiduel correspond au risque brut non couvert (ou mal) par un dispositif de contrôle
interne absent (ou défaillant). Il est déduit sur la base de l’appréciation des forces et
faiblesses du dispositif de contrôle interne de l’entité (la qualité du CI amplifie ou
atténue la probabilité et l’impact du risque brut).
En effet l’évaluation qualitative de la probabilité et de l’impact d’un risque est inversement
proportionnelle à la qualité du contrôle interne.
Niveau du contrôle interne Probabilité et impact du risque
Elevé Faible
Moyen Moyenne
Faible Elevée
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Risque résiduel: L’exposition au risque qui existe après considération des contrôles internes mis en
place pour détecter ou prévenir ces risques
4 Rang de priorité
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Pour les risques élevés, l’auditeur élabore une Feuille d’Analyse des risque (FAR,
Réf. 15 Kit) précisant :
• Le problème
• La cotation du risque inhérent
• Le risque résiduel et sa cotation
• Les dysfonctionnements à l’origine du risque résiduel
• Les conséquences sur les objectifs de gestion de l’entité
• Les éléments de contrôle interne à mettre en place (plan de mitigation)
• Les missions proposées par l’audit (type –assurance ou conseil -, objet, durée).
La FAR est datée, signée par l’auditeur, l’audité et le superviseur (le cas échéant), lors de la
séance de restitution sur site. Un Procès-verbal est dressé par l’auditeur qui constate les points
d’accords sur les risques et les méthodes de mitigation retenues (PV compte rendu réunion sur
site, Réf. 8.2).
En final, on obtient une cartographie des risques pour la globalité de l'organisation découpée
en « ensembles homogènes » (« métiers », « entités », « processus »).
Des modalités de mitigation sont décidées par la Direction (décision quant à l'acceptation
du risque résiduel ou la définition et la mise en œuvre de nouveaux dispositifs de prévention,
de réduction ou de protection pour en assurer la maîtrise : assurance, dispositifs de contrôle
interne...), (Rapport type élaboration cartographie et plan d’ABR, Réf. 16 Kit).
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Un plan de management des risques (ou de mitigation) est élaboré et validé par la
hiérarchie. Le plan de mitigation précise :
• Risques
• Cotation (et rang de priorité)
• Objectif (Activité/tâche)
• Action de remédiation (recommandation)
• Période retenue pour la mise en œuvre
• Responsable de l’action
• Coût estimatif
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Risque
résiduel
Nota : Tout
Risque Évaluation du Plan de management
score élevé Classement Plan d'audit
Conséquences probables
Inhérent contrôle interne des risques
fait l’objet de
Éléments FRAP (Voir
Entités Bonnes clés du Appétence
QCI) pour le
impliquées pratiques Contrôle
Causes
Niveau de maturité CI
Risque (Propriétaire, de CI de interne
Réf. bjectifs/ de - Traiter
Probabilité (P) 1 à 5
identifié Fournisseur, maîtrise existants
Activités risque - Tolérer Période
Client, des ou Rang Effort
Prévention
Probabilité
Protection
(Pro) 0 à 3
(Pré) 0 à 3
-Transférer retenue Objectifs
= P - Pré
= I - Pro
d’Audit
Impact
Appui) risques inexistan Déjà de Actions Type
Score
Impact(I) 1 à 5
1à5
- Terminer pour Audit et
ts Survenu priorité (Recommand de Indicatif
Score= PxI
mise Proposé Périmètre
Oui/Non Échelle ations) revue (Jours/
en d’Audit
1à3 hommes)
œuvre
PROCESSUS DE PILOTAGE
ENVIRONEMENT DE CONTROLE
A- Les préalables au contrôle interne
Objectifs Généraux
A1
B- REGLES D'EXEMPLARITE ET D'INTEGRITE: E& I
B1
J GOUVERNANCE
J1
PROCESSUS METIERS
PM
1
PROCESSUS SUPPORTS OU DE SOUTIENS
PS
1
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Risque résiduel : L’exposition au risque qui existe après considération des contrôles internes
mis en place pour détecter ou prévenir ce risque.
La dernière étape est d’évaluer dans quelle mesure le système de contrôle interne en place
réduit le niveau du risque inhérent. Ce graphique indique l’évolution du risque lorsque le
contrôle interne est pris en compte.
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Test de Connaissances – Q1
Test de Connaissances – Q2
2. Le référentiel de contrôle du COSO :
a. Est fondé sur un environnement de contrôle et une bonne gestion des risques
b. Peut être appliqué dans toutes/tous les opérations/services du secteur public
c. Est le modèle préféré pour le secteur public
d. a, b, et c
Test de Connaissances – Q3
Test de Connaissances – Q4
Test de Connaissances – Q5
Test de Connaissances – Q6
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Test de Connaissances – Q7
7. Quelle catégorie de risques est la plus importante dans le secteur privé africain ?
a. Financier
b. Opérationnel
c. Réputation
d. Aucune de ces réponses
Test de Connaissances – Q8
8. Décider quel niveau de risque est acceptable ou inacceptable considérant chaque
catégorie de risques, est une responsabilité clé de:
a. La Direction
b. Des auditeurs internes
c. a et b
d. Aucune de ces réponses
Test de Connaissances – Q9
9. Les risques sont évalués en termes de :
a. Vulnérabilité
b. Impact
c. Probabilité
d. a, b, et c
Test de Connaissances – Q10
10. Lequel n'est pas un élément du cadre COSO :
a. environnement de contrôle
b. Leadership
c. Les activités de contrôle
d. Information et communication
Test de Connaissances – Q11
11. En ce qui concerne les auditeurs internes, quelle phrase est exacte :
a. L'indépendance est une condition préalable à l'objectivité
b. L'objectivité est une condition préalable à l'indépendance
c. L’indépendance et objectivité ne sont pas liées
d. Les auditeurs internes ne sont tenus d'être objectifs
Test de Connaissances – Q12
16. Dans un contexte de management et d’audit interne fondés sur les risques,
recommander des moyens pour éliminer ou réduire les excès de contrôle des risques
mineurs est une responsabilité :
a) De la direction
b) Des auditeurs externes
c) Des auditeurs internes
d) Aucune de ces réponses
Test de Connaissances – Q13
17. Dans le contexte du management et de l’audit interne basés sur le risque, le risque
inhérent est normalement évalué en termes de:
a. Probabilité
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b. Impact
c. Probabilité x Impact
d. Dommage financier seulement
Test de Connaissances – Q14
18. Dans un contexte management et d’audit interne basés sur le risque, la cartographie
ou Heatmap est une manière de décrire :
a. Une exposition aux risques
b. Les risques opérationnels
c. Les niveaux des critères de risques
d. Aucune de ces réponses
15. Lorsque le plan d’audit interne basé sur les risques est complété, dans quel ordre de
priorité le chef du département d’audit interne devrait-il communiquer les questions
suivantes à la direction :
I. Détection des expositions aux risques inacceptables
II. Les principaux objectifs d’audit interne à aborder
III. les principaux processus de contrôle liés à des objectifs essentiels d'audit
IV. Les missions d’audit interne exclues du plan de travail annuel
a. I, II, III, IV
b. II, III, I, IV
c. I, III, II, IV
d. IV, I, II, III
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Date : Durée
CARTOGRAPHIE DES RISQUES
Séquence 3 : Les applications pratiques de Classement: Sq3 Rédacteur :
l’évaluation des risques SS
Exposés :
Cas pratique Elaboration du plan et du planning d’audit Travaux pratiques de groupe noté (délais
deux semaines)
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Le plan répond aux principes énoncés dans les Normes internationales pour la pratique
professionnelle de l'audit interne émis par l’Institut d’Audit Interne (IIA) et en particulier:
Interprétation :
On entend par ressources adéquates, la combinaison de connaissances, savoir-faire et autres
compétences nécessaires à la réalisation du plan d’audit. On entend par ressources
suffisantes, la quantité de ressources nécessaires à la réalisation du plan d’audit. Les
ressources sont mises en œuvre efficacement quand elles sont utilisées de manière à
optimiser la réalisation du plan d’audit.
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Tâche / Responsables
1 Le responsable de l’audit interne liste tous les ensembles potentiellement auditables sur la
période du plan d’audit. Si l’organisation dispose d’une cartographie des risques, ces
ensembles auditables peuvent correspondre à la notion « d’ensembles homogènes »
définie précédemment. Ce listing se doit d’être exhaustif, pour cela plusieurs approches
permettent de cerner les missions possibles :
- Approche par « métier » de l’organisation
- Approche par « entité » : filiales, usines, délégations régionales, agences…
- Approche processus : audit du processus « achats », du processus
« gestion des stocks »…
- Ou encore approche thématique : audit de la sécurité, de la communication,
de la politique de vente….
2 Un audit mandaté par l’Institution revêt une importance particulière étant donné qu’il se place
au sein d’une stratégie globale de l’Institution et doit être priorisé. Les audits demandés par
la hiérarchie supérieure peuvent être :
- Des audits thématiques (politique sociale…)
- Des audits stratégiques ou de performance
- Des audits de conformité
- Des audits de la fraude
Les audits demandés par les autres commendataires (directions opérationnelles ou
fonctionnelles….) viennent compléter les demandes de la direction générale. Toutes ces
demandes doivent être formalisées.
La direction de l’audit interne, à partir de ces différentes sources d’informations, recense
l’ensemble des besoins en termes d’ensembles auditables ou univers d’audit (métiers,
entités, processus, thématique).
3 La direction de l’audit interne hiérarchise l’ensemble de ces demandes en fonction des
risques spécifiques de chacune des entités potentiellement auditables. Pour cela il dispose
de plusieurs sources d’informations :
- Les résultats d’une cartographie des risques
- Les résultats d’une démarche autoévaluation
- Les travaux d’un service « risk management » et/ou d’un service « contrôle
interne » si l’organisation en dispose
- Le suivi des recommandations des missions précédentes
Le responsable de l’audit interne en collaboration avec son équipe peut procéder :
- L’identification des risques inhérents (typologie et cause)
- à une pondération des risques. Cette pondération s’effectue selon plusieurs
critères :
• à une appréciation quantitative du risque : évaluer le poids de
l’entité auditables en fonction de son volume d’activité
• Une appréciation quantitative du risque (probabilité x impact sur
une échelle de 5 x5 = 25)
• Une appréciation à priori de la maturité du contrôle interne existent
dans l’entité auditables (Prévention x Protection sur une échelle de
0 à 3)
- A une déduction du risque résiduel apparent (faible, moyen, élevé)
- La détermination de l’appétence au risque du management
- A une identification des modalités de traitement (plan de mitigation et plan
d’audit)
4 Avant de sélectionner les entités auditées, la direction de l’audit interne évalue les
ressources et les compétences dont elle dispose pour assurer l’exécution du plan d’audit.
Eventuellement elle sollicite des moyens supplémentaires auprès de la hiérarchie.
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plan d’audit. Les missions sont réparties en missions d’assurance y compris audit de la
fraude, et de conseil
6 Lorsque toutes les missions d’audit sont définies et priorisées, le plan d’audit doit être
avalisé par la hiérarchie (le Ministre).
Un plan d’audit est défini sur une période de 3 à 5 ans mais est revu annuellement et peut
être modifié sous demande expresse de la direction générale (hiérarchie supérieure)13
7 Si le projet de plan d’audit n’est pas validé par la hiérarchie supérieure, celui-ci est revu par
le directeur de l’audit en tenant compte des nouvelles priorités fixées par la hiérarchie
supérieure (SE, Directeurs opérationnels et Conseil des Ministres) : (étape 3).
Si le projet de plan d’audit est validé par la hiérarchie supérieure, le directeur de l’audit établit
un plan d’audit définitif.
8 En fonction des disponibilités des auditeurs et des contraintes de temps éventuelles des
entités à auditer, le directeur de l’audit établit un planning d’audit précisant :
- La date de début et la durée probable de chaque mission
- La composition de l’équipe d’audit
- La date de remise du rapport aux audités
- ….
L’Elaboration du Plan pluriannuel d’Audit Basé sur les Risques à partir de la cartographie des
risques
La politique de couverture
• L’audit est une activité systématique (tout le champ de l'organisation doit être couvert et
audité) et périodique (en principe en un maximum de 3 ans).
• Mais le programme triennal doit reposer sur une analyse du risque (la cartographie).
Celle-ci va faire varier la fréquence des missions d'audit selon les différents services
qui constituent cette organisation:
13
Voir ci-après méthodologie de révision ou d’élaboration du plan annuel d’audit en 10 étapes
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– tous les ans pour les plus exposés (Risques de niveau 1),
– tous les 2 ans pour d'autres, (Risques de niveau 2)
– tous les trois ans seulement, voire rarement, pour les zones de risque faible et accepté
(Risques de niveau 3).
Chaque institution, à condition d'avoir préalablement effectué ce travail, peut connaître ainsi
le nombre d'auditeurs qui lui sont nécessaires.
B1
B2
B3
B4
B5
Légende :
Nota :A chaque mise à jour du plan d'audit pluriannuel (par exemple en fin d'année), toute modification
du niveau de risque issu de la cartographie entraînera ainsi logiquement une révision de la date du
prochain audit par rapport au précédent passage, voire un positionnement au plus tôt dans le
calendrier de missions en cas de dégradation particulièrement importante et soudaine du niveau
de risque.
Faute de pouvoir disposer comme indiqué ci-dessus d'un niveau de risque issu de la
cartographie pour la détermination de la date à laquelle positionner ces objets auditables dans
le plan d'audit, la date sera alors fixée en fonction d'autres critères nécessairement plus
subjectifs. A titre d'exemple, une fonction récemment réorganisée sera souvent auditée dans
l'année qui en suit la mise en œuvre, alors qu'une nouvelle activité pourra nécessiter un délai
d'un à deux ans avant de pouvoir disposer du recul suffisant pour en effectuer un bilan
pertinent.
À partir de ce tableau, qui est au fond un plan de charge, on peut déduire les besoins en
nombre d'auditeurs pour effectuer la tâche ainsi définie, dans le temps imparti et avec la
fréquence souhaitée.
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En cas de déséquilibre important entre les deux, sur une ou plusieurs années du plan
pluriannuel, les arbitrages suivants pourront être demandés ou mis en œuvre :
Quelle qu'en soit la raison, le recours à une sous-traitance externe de travaux d'audit suppose
toutefois:
• un cadrage des travaux du prestataire, puis un suivi rigoureux de leur réalisation, par l'audit
interne. Ce dernier doit en effet s'approprier le diagnostic produit afin de pouvoir ensuite vérifier
par lui-même la correcte mise en œuvre des recommandations émises;
• l'existence d'une ligne budgétaire dédiée à ce type de prestations, que l'audit interne pourra
utiliser à tout moment en fonction de ses besoins.
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Ce rappel permet de prendre en compte les retards (ou avances) antérieurs, de les apprécier
par rapport au nouveau coefficient de risque adopté. Il donne également un élément
d'information important qui va aider à l'appréciation du temps estimé nécessaire pour les audits
à venir.
La troisième colonne indique le coefficient de risque retenu (CR) lequel détermine la
fréquence adoptée sur le Plan.
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2011
2012
2013
2014
2015
2016
Budget temps
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Les autres colonnes suivantes permettent de répartir ces audits sur les années à venir
selon la fréquence déterminée comme indiqué précédemment (3 ou 5 ans).
3.3 – Elaboration du planning de réalisation du plan annuel
Le planning n'est pas le Plan mais il est élaboré à partir de la première année du Plan dont
il retient les éléments. Il traduit le Plan d'audit en emploi du temps pour chaque auditeur.
Planning
Ce planning doit évidemment être suivi et mis à jour car les retouches sont incessantes et
pour des raisons variées :
− mauvaise estimation du temps de travail nécessaire,
− mutations d'auditeurs en dehors des
dates prévues,
− formations avancées ou décalées,
− maladies, absences imprévues,
− audits à la demande urgents et non
planifiés,
− indisponibilité des audités,
− etc.
Le suivi des temps de travail s'effectue à partir de relevés de temps réalisés par les auditeurs
ou les chefs de mission. Ces relevés permettent l'ajustement permanent du planning : c'est un
des rôles essentiels des chefs de mission et du responsable de l'Audit Interne.
Cet ajustement de la réalité sur les prévisions permet l'élaboration du Reporting et des
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analyses statistiques.
Etape 1
• Determiner la Politique annuelle de Couverture d'audit Basée sur les Risques
Etape 2
• Construire l’Univers d’Audit
Etape 3
• Lier l’Univers d’Audit aux Objectifs de Gestion
Etape 4
• Analyser et Evaluer les Risques au sein de l’Univers d’Audit
Etape 5
• Valider l’Analyse et L’Evaluation des Risques avec la Direction
Etape 6
• Obtenir Assurance des Autres parties et Tiers
Etape 7
• Developper un Plan Indicatif pour chaque Audit Proposé
Etape 8
• Assigner les Ressources au Plan
Etape 9
• Communiquer et Obtenir l’Approbation du Plan Basé sur les Risques
Etape 10
• Pilotage et Mise en Oeuvre du Plan
La politique de couverture basée sur les risques s’appuie sur les principes suivants:
1. L’analyse des risques est alignée avec la stratégie de la structure auditée.
2. L’audit concentre son activité annuelle sur:
a. Les activités/processus où les risques inhérent sont élevés et où l’audit peut apporter
une forte valeur ajoutée par son analyse;
b. Les systèmes de contrôle sur lesquels la structure s’appuie le plus;
c. Les zones où le différentiel est grand entre risque inhérent et risque résiduel; et
d. Les zones où les risques inhérents sont élevées.
3. Les zones à risque inhérent moyen sont examinées selon un cycle triennal;
4. Les zones à risque inhérent faible ne sont pas examinées isolément mais seulement
dans le cadre d’audits plus importants.
5. L’audit coordonne ses activités avec les autres corps de contrôle externes et
internes.
6. L’évaluation des risques est une activité continue et permanente.
7. Le jugement professionnel est une composante essentielle de l’évaluation des
risques.
8. L’évaluation des risques est une démarche participative et transparente du sommet
vers la base et de la base vers le sommet.
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Chaque structure se voit confier par les hautes autorités des objectifs opérationnels bien
précis : par exemple, réduire la mortalité infantile, augmenter les taux de scolarisation,
développer les infrastructures de transport, réduire les inégalités régionales, etc. Il leur revient
ensuite d’utiliser les moyens mis à leur disposition pour atteindre ces objectifs dans le respect
des quatre contraintes de gestion essentielles à la bonne gouvernance :
Cartographie des risques (projet), (Rapport type élaboration cartographie et plan d’ABR, Réf.
16 Kit). Un tableau de hiérarchisation des risques (criticité ou gravité) par processus et par
entité est dressé (aux fins de l’élaboration du plan de mitigation).
Cette étape intervient par la validation du projet de cartographie des risques avec la haute
hiérarchie (les propriétaires), (PV, réunion validation rapport provisoire, Réf.8.3 Kit).
Lorsque l’analyse des risques identifie un certain nombre de travaux réalisés par des corps de
contrôle, il conviendra de développer cette approche dans le cadre d’une analyse intégrée des
risques.
En effet, certains risques systémiques, par exemple ceux liés à la gestion des ressources
humaines, systèmes d’information, passation des marchés publics, contrôles de la chaine de
la dépense etc. peuvent faire l’objet d’études transversales.
Les bonnes pratiques peuvent être plus facilement disséminées lorsqu’elles s’appuient sur une
analyse de la performance des systèmes de gestion. Des faiblesses de contrôle interne
communes à plusieurs départements ministériels peuvent faire l’objet de plans d’actions
conjoints.
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Assurance et Conseil
Les activités d’audit sont traditionnellement classées selon deux catégories : assurance ou
conseil. Les missions traditionnelles de l’Inspection comprennent aussi des investigations
qui sont des missions d’assurance.
Chaque audit identifié dans le plan annuel est accompagné d’une description succincte de
son objectif et de son périmètre indicatif. Une analyse plus détaillée et actualisation sera
nécessaire lors de la planification individuelle de chaque mission.
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Le plan d’audit annuel a été développé sur une base totale de X jours effectifs d’audit.
Le nombre effectif de jour d’audit (X) est obtenu en considérant les points suivants :
• dans un premier temps, il y a lieu de prendre l’effectif total de la direction de l’audit ;
• ensuite l’audit par les risques devra coexister avec les missions traditionnelles d’investigation
spécifiques, exécution de contrôles plutôt qu’opinion sur un système de contrôle ;
• le nombre effectif (indicatif) de jour d’audit correspond à un niveau de contrôle relativement
acceptable en considérant par ailleurs qu’il est de bonne pratique en matière de plan basé
sur les risques de conserver 25 à 30% de temps non affecté afin de faire face aux risques
émergents et missions de conseil décidées en cours d’année et la nécessaire prise en
compte d’une courbe d’apprentissage en matière d’audit par les risques ;
Ce Plan, élaboré une première fois en concertation avec l'équipe d'audit et après consultation
des principaux responsables, doit être ajusté. En effet, il est nécessaire qu'il y ait adéquation
entre les ressources de l'Audit Interne et les besoins exprimés sur le Plan.
Le temps disponible pour réaliser des audits est en moyenne de 40 semaines par
auditeur et par an. C'est dire qu'une équipe de 3 auditeurs dispose de 40 x 3 = 120 semaines.
Le budget temps figurant dans le Plan d'audit devra donc être adapté à ce chiffre, en
prenant deux éléments en considération :
➢ 1er élément
Le souhait de la Direction Générale sur l'évolution des effectifs de l'Audit Interne. Ce peut
être : croissance, réduction ou maintien.
➢ 2èmeélément
Quelle que soit l'évolution des effectifs elle ne peut être brutale car il faut sélectionner les
auditeurs et les former en cas de croissance, se réorganiser en cas de réduction.
14
Equivalent de 40 semaines de travail par personne soit 200 jours ouvrable compte tenu des vacances, des
maladies, des autres absences justifiées (formations, etc.)
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Effort d’Audit
Type de Indicatif
Réf. Audit Proposé Objectifs et Périmètre d’Audit
Revue (Jours /
hommes)
A Pilotage ou Gouvernance
A1 -Audit de conformité Assurance 30 (minimum) ➢ Évaluer l'adéquation de la conception et l'efficacité opérationnelle des contrôles au niveau
-Audit de performance (résultat) des entités. Les contrôles au niveau des entités peuvent être, par exemple :
-Audit d’efficacité ou de sécurité des • des contrôles sur le risque de contournement par la direction ;
Système de Maîtrise des Risques • des contrôles sur le processus d'évaluation des risques de l'organisation au niveau
-Audit de la fraude de
• l'entité ;
-Audit financier
• des contrôles visant à surveiller les résultats des opérations ;
• des contrôles sur le processus de communication de l'information financière en fin
d'exercice.
➢ Évaluer directement les performances des processus métier. Les performances des
processus peuvent être, par exemple :
• l'efficacité et l'efficience opérationnelles exprimées par des indicateurs tels que les
• indices de satisfaction des clients, le temps de cycle, la rotation du personnel, etc. ;
• la fiabilité de la communication financière, telle qu'exprimée par le nombre et le
montant des écritures de correction en fin d'exercice;
• la conformité à la législation et à la réglementation applicables, telle qu'exprimée
par des indicateurs comme le nombre d'accidents déclarés ou les rejets à
l'environnement
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B Métiers
B1
B2
C Supports ou soutien
C1
C2
Total
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❑ Etape 9 : Communiquer et Obtenir l’Approbation du Plan Basé sur les Risques par
la hiérarchie
Lorsque toutes les missions d’audit sont définies et priorisées, le plan d’audit doit être avalisé
par la hiérarchie (le Conseil). Un plan d’audit est défini sur une période de 3 à 5 ans mais est
revu annuellement et peut être modifié sous demande expresse de la direction générale
(hiérarchie supérieure).
La communication doit être exacte, objective, claire, concise, constructive, complète et émise
en temps utile. L’identification, l’évaluation des risques et la détermination des modalités
de mitigation font l’objet :
• d’une validation sur site retenues (PV compte rendu réunion sur site, Réf. 8.2).
• d’une validation du rapport provisoire avec la hiérarchie (PV, réunion validation rapport
provisoire, Réf.8.3)
• d’une prise en compte éventuelle des observations des audités et finalisation du rapport final
• de diffusion du rapport final.
Lors de cette réunion sont proposés les axes de progrès et un calendrier de mise en œuvre
des plans d'action
Le projet de rapport est validé techniquement page par page, selon sa structuration :
• Introduction :
o rappel des objectifs et des diligences mises en œuvre
o présentation de façon succincte, des points favorables qui ne donnent pas lieu à des
recommandations (points forts)
o description du système en place
• Analyse des risques : présentation des principaux risques majeurs par processus et des
recommandations formulées (modalités de mitigation retenues)
• Plan d’audit basé sur les risques :
o Présentation de la politique de couverture et du plan d’audit associé
o Présentation des annexes
o rappel des concepts-clefs
o cartographie ou registre des Risques de la structure
o plan d’Audit Annuel Basé sur les risques de la structure
o liste des personnes rencontrées
o documents et rapports consultés
• Plan de management des risques ou de mitigation :
o Risques
o Cotation (et rang de priorité)
o Objectif (Activité/tâche)
o Action de remédiation (recommandation)
o Période retenue pour la mise en œuvre
o Responsable de l’action
o Coût estimatif
Si le projet de plan d’audit n’est pas validé par la hiérarchie supérieure, celui-ci est revu par le
directeur de l’audit en tenant compte des nouvelles priorités fixées par la hiérarchie supérieure
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(Conseil). Si le projet de plan d’audit est validé par la hiérarchie supérieure, le directeur de
l’audit établit un plan d’audit définitif.
Après prise en compte des amendements éventuel des audités, le rapport définitif est formalisé
(Réf. 16 Kit).
La CARTOGRAPHIE DES RISQUES est la source principale pour l'identification des besoins
d'audit (plan annuel d'audit (Rapport type élaboration cartographie et plan d’ABR, Réf. 16 Kit)).
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Un reporting périodique sur les incidents est fait à la hiérarchie et à l’audit interne par les
responsables des risques (le suivi peut être automatisé).
L’audit interne diligentera également des missions de suivi des missions de suivi de la mise
en œuvre des plans d’action de management des risques. Ces actions conjuguées permettent
la mise à jour :
• des tableaux de bord de suivi des risques,
• et de la cartographie des risques.
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MPCGF 2 – Cartographie des risques ____________________________________________________ Janvier 2019 104
C'est donc la déchirure d'une pièce en acier intercalée entre deux conduites en fonte qui serait à l'origine
de la pénurie sans précédent d'eau potable dans la capitale sénégalaise, selon l'expert Babacar Ndiaye,
ingénieur consultant en hydraulique.
Le serment d'un ingénieur de conception l'oblige à toujours mettre la sécurité du public au cœur de son
engagement professionnel. La fiabilité des infrastructures physiques est loin d'être la seule garantie de
cet engagement. L'opérationnalisation du système et son adéquation avec la communauté dans laquelle
il s'insère sont autant de responsabilités dont l'ingénieur ne saurait se départir.
Toute justification de la faillite d'un ouvrage d'ingénierie, qui représente un risque à la sécurité au public,
ne peut être réduite à "une défaillance d'ordre technique", de surcroît trop précipitamment médiatisée
comme imprévisible.
Ceci pour dire que les pannes techniques récurrentes sur cette conduite qui ont été enregistrée ces
dernières années devait constituer un signal fort de la nécessité d'analyser le système dans son
ensemble pour tout acteur consciencieux du domaine.
Maintenant qu'une catastrophe de cette nature peut écorcher un capital politique, on nous annonce des
audits techniques, financiers et organisationnels tous azimuts. C'est a posteriori que l'on considère le
dédoublement des conduites et la diversification des sources
d'approvisionnement "parce que le
schéma actuel constitue une menace à la sécurité publique".
De nombreux ministres de l'hydraulique se sont succédé depuis 1996 et aussi depuis 2004, date à
laquelle le gouvernement a confirmé la viabilité de l'infrastructure technique, financière et
organisationnelle qui existe aujourd'hui.
De tous ces passages, on retient sept avenants consolidant le statu quo du contrat d'affermage Etat-
SONES-SDE. Ce partenariat public privé (PPP) a permis d'augmenter de façon significative, les
branchements physiques à un système d'adduction d'eau tout en permettant à la SDE de faire des
profits dont dépendent le montant des redevances à l'état.
Un système vulnérable
Aujourd'hui, force est de constater la grande vulnérabilité d'un système dont les responsables de la SDE
n'ont pas fini de chanter les louanges en le présentant comme modèle. Ils qualifient la catastrophe
d'événement exceptionnel. Les techniciens de la SDE se sont probablement dévoués avec ardeur pour
"réparer le tuyau" - et c'est certainement la mort dans l'âme qu'ils ont fini par avouer leur incapacité à le
faire -mais fondamentalement, ils n'ont jamais eu les moyens techniques et humains de combler la
défaillance de tout un système né de mauvaises décisions prises plusieurs années plus tôt.
Il est important de noter que le fait de ne pas prendre de décisions est une décision. Les techniciens
donc n'ont que les moyens de maintien du statu quo, pas ceux requis pour faire face à la matérialisation
du risque inhérent (et élevé) de la configuration courante du système.
Soit le système n'avait que très peu d'incitatifs à investir des ressources dans le contrôle de ce risque,
sachant que ce genre d'investissements nécessite des ressources humaines et techniques sans
générer de retours directs sur investissement, soit ce système ne prévoyait pas de possibilité de
problèmes majeurs sur une conduite dont la faillite constitue un grand risque au public.
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MPCGF 2 – Cartographie des risques ____________________________________________________ Janvier 2019 105
Y a-t-il défense d'intérêts spécifiques en conflit direct avec l'intérêt du plus grand nombre ou y a-t-il
incapacité caractéristique à anticiper et agir dans un environnement en perpétuel mouvement ?
Les dirigeants de nos pays prennent souvent de bien mauvaises décisions ; cela contribue
significativement à la difficulté que nous avons à améliorer notre sort commun.
La mémoire de l'état est encore mal gérée en ce sens que la conservation des connaissances est mal
valorisée. Combien d'études sont redondantes ? Combien de recommandations issues des intelligences
vives de la nation pourrissent dans les tiroirs de l'administration ? Un développement soutenu s'appuie
en grande partie sur l'encapsulation, la maintenance et la diffusion des connaissances accumulées
durant la vie d'une nation. C'est sur cette base que des connaissances nouvelles endogènes peuvent
naître et servir.
La société sénégalaise regorge de citoyens qui ne manqueront pas de signaler quels
événements sont réellement hors de notre portée et quelles sont les conséquences du manque de
vision et de prévoyance.
L'intérêt vital de la disponibilité d'eau potable ne se démontre plus dans un contexte d'exode massif vers
les villes des pays pauvres.
E-mail
Pourquoi donc un élément si essentiel à la vie et rare de surcroît devrait-il se payer? La réponse se
trouve dans le paradoxe "pénurie d'eau en période d'inondations". Dans le cycle de l'eau, celle-ci coule
des montagnes vers les océans via des cours d'eau de surface et des écoulements souterrains. Aucun
obstacle ne lui résiste éventuellement. Mais l'ingénierie humaine peut détourner une partie de cette
ressource pour la stocker temporairement - dans certaines limites - afin qu'elle soit, entre autres
utilisations, distribuée sous forme potable. Ce sont donc les systèmes conçus pour le contrôle relatif de
la ressource qui ont un coût, en comparaison à la gratuité d'une dépendance sur la pluviométrie pour
les besoins sociétaux liés à l'eau (irrigation, énergie, navigabilité et commerce).
Les choix que font ceux qui ont dépensé de l'énergie pour le privilège de prendre en charge la destinée
d'un peuple doivent constamment contenir les risques que leurs décisions impliquent. La vigilance dans
la minimisation du risque lié à leurs décisions est capitale.
Il est crucial d'évaluer et de comprendre les conséquences de la défaillance d'un système et de ses
composantes.
Les avancées récentes dans la connaissance ont dévoilé aux professionnels du métier, la complexité
des systèmes hydriques. Cela a conduit à l'émergence du concept de gestion intégrée de l'eau. Les
gestionnaires de l'eau doivent réévaluer régulièrement les systèmes. C'est bien pourquoi la déclaration
du directeur de la SDE, disant qu'en 36 ans de métier il n'a jamais vu une panne pareille, ne suffit pas
à exempter les personnes en charge, de la responsabilité d'être proactif dans un monde en constante
mutation. La maitrise des enjeux, les exigences en quantité et qualité des services publics et les
conséquences potentielles d'une rupture d'offre de services ne sont pas les mêmes pour une ville de
300 000 habitants en 1971 versus une ville de 3 000 000 d'habitants en 2013.
Mais pour revenir à l'événement supposément "exceptionnel" que constitue la défaillance d'un tuyau
dans un réseau de distribution d'eau potable, un ministre du gouvernement a insisté sur le fait qu'il
faudrait au-delà de 6000 camions-citernes en rotation permanente pour pallier à la perte enregistrée du
fait de l'incident.
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MPCGF 2 – Cartographie des risques ____________________________________________________ Janvier 2019 106
Cela devrait plutôt pousser à réfléchir sur la gravité du risque qui a été ignoré plutôt que sur le manque
de moyens a posteriori de faire face à la phase aigüe d'une catastrophe. Trop souvent on dit des
calamités qui nous affectent qu'elles sont imprévisibles et au-delà de nos capacités à y faire face: "c'est
la volonté divine"! Il y aura toujours des catastrophes dont l'ampleur dépasse les capacités humaines
d'anticipation, mais il faudra bien comprendre un jour que cette volonté divine peut être la manifestation
de la négligence humaine à prendre consciencieusement ses responsabilités. Cette même volonté
divine peut se manifester par la clémence envers ceux qui décident de bien faire les choses pour les
bonnes raisons.
Grogne en sourdine
Le gouvernement a annoncé une série de mesures parmi lesquelles le maintien de l'ordre face à ceux
qui chercheraient à profiter de la crise pour déstabiliser l'Etat. Il semble que ceux qui souffrent du
manque d'eau et d'électricité dans un contexte de chaleur humide et d'inondations n'ont pas besoin
qu'on leur suggère leur exaspération. La grogne en sourdine est provoquée par l'offre médiocre,
inconstante et chère de services publics sans lesquels les perspectives de vie en société sont sombres.
Cette grogne devient de plus en plus facilement exploitable par toute intention organisée.
Le maitre d'ouvrage (l'Etat) a validé - en 1996 - le choix démesurément risqué de faire dépendre une
grande partie du transport d'eau potable par une seule conduite. Pire, ce même maitre d'ouvrage n'a
pas cru bon de s'assurer de mesures de limitation du risque.
Quelle est la cause des mauvaises décisions impliquant la vie de toute une population? Il peut s'agir du
manque de compréhension des enjeux et risques, comme il peut s'agir de décisions délibérées prises
sur la base d'un calcul cynique. Dans le deuxième cas de figure, trop souvent il y a un gain personnel -
politique ou matériel - et la promotion de privilèges d'une catégorie sociale spécifique qui désormais
défendra becs et ongles ses privilèges acquis.
Un certain Mamadou Dia d'un autre temps a compris sur le tard la violente opposition à son action. Sa
politique de développement agricole rétablissait un certain équilibre et une certaine justice sociale dans
le monde paysan, mais au détriment d'intérêts spéciaux qui jusqu'aujourd'hui plombent la capacité à
prendre des décisions propices à un développement économique réel de la nation dans son ensemble.
Le tournant qu'a pris le pays depuis se retrouve dans toutes les décisions qui ont conduit à la
configuration actuelle de nombreux autres secteurs d'activité économique du pays.
Quand les gouvernants ne développent pas une vision stratégique intrinsèque et cohérente, pour le
salut de la société, les projets de développement s'assujettissent assez vite à l'intervention ciblée,
sectorielle et fortement conditionnée des bailleurs de fonds. Il arrive que les spécificités techniques des
cahiers de charge avantagent considérablement les firmes des pays dont les bailleurs promeuvent les
intérêts, même s'ils s'avèrent à l'encontre de l'intérêt public.
La presse a levé le voile sur un des aspects de cette "catastrophe" programmée: Le bailleur de fonds
français a financé la construction de l'usine, dont le contrat a été attribué à une société française.
La société française DEGREMONT aurait donc failli à son devoir de livrer un système techniquement
fiable et conforme. Elle serait donc coupable de "fausse déclaration".
Si les conditions d'opération de l'usine n'ont pas outrepassé les limites prescrites par le concepteur de
l'usine, c'est vrai. Mais le maitre d'ouvrage a la charge de valider les cahiers de charge et de
réceptionner l'ouvrage notamment en en certifiant la conformité avec ses exigences. Il a aussi la charge
de veiller sur la pérennité de l'ouvrage.
La société privée DEGREMONT poursuit ses intérêts et cherchera toujours à maximiser ses profits dans
le cadre de la marge de manœuvre qui lui est permise. Cela est d'ailleurs vrai de la SDE, société privée
aussi, majoritairement française au demeurant et qui défend les intérêts de capitaux privés regroupés
au sein du fonds spéculatif Finagestion, semblerait-il.
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L'AFD, bailleur de fonds, n'est pas le maitre d'ouvrage et surtout, la responsabilité du maitre d'ouvrage
reste entière quant à l'implémentation d'un système de gestion des services publics. Au Rwanda, les
bailleurs de fonds s'adaptent à la vision stratégique et aux missions de salut public que ce pays a
développé de façon endogène.
Toujours minimiser le risque
La notion de gestion basée sur l'évaluation du risque, issue du paradigme de gestion intégrée des
ressources en eau, sied bien aux infrastructures publiques. Il s'agit de toujours minimiser le risque. Cette
approche permet de surveiller les maillons faibles du système, de prévoir des mesures avant, pendant
et après toute catastrophe.
La SDE, en charge de l'exploitation du réseau, s'est souvent engagée dans une course à l'atteinte
d'indicateurs chiffrés, indexée sur le nombre de branchements physiques effectués. Le maitre d'ouvrage
doit s'assurer que cette poursuite de branchements "facturables" de la SDE ne se fait pas au détriment
des objectifs réels de la distribution d'eau potable. Dans plusieurs réunions, la SDE s'est félicitée d'être
au rendez-vous des objectifs millénaires du développement (OMD) en termes d'accès à l'eau potable.
Au-delà des branchements physiques, il est fort possible que ces objectifs soient loin d'être atteints en
termes de qualité de l'eau et de sécurisation de l'approvisionnement.
Le maitre d'ouvrage, lui, ne peut se contenter des indicateurs de performances sectoriels au vu de ses
responsabilités envers le public. Une vision globale est nécessaire. Pourquoi l'assainissement est-il le
parent pauvre du cycle urbain de l'eau devant son parent "riche" alors que dès qu'on touche à l'eau
potable, elle devient usée?
Cette crise doit permettre à l'état d'éliminer les incitatifs contre-productifs surtout qu'elle coïncide avec
la fin du contrat d'affermage.
La faillite du tuyau est donc surtout celle d'un processus de prise de
décision et d'un mode de gestion, révélatrice d'une négligence criminelle ou d'une complaisance de
compromission tout aussi criminelle. Cette faillite fondamentale est pernicieuse. Elle donne des
situations aberrantes dans le domaine de l'énergie, de l'aménagement du territoire, de la téléphonie,
voire même de la commercialisation de denrées de première nécessité. Un preneur de décisions peut
certes manquer de compétences, disons techniques, mais devrait s'entourer de ceux dont la
compétence peut éclairer les enjeux et défis et donc lui suggérer les meilleures décisions possibles pour
le salut public.
Il y a encore trop souvent une proportion démesurée de considérations politiques et électoralistes dans
les décisions prises.
Malgré l'urgence née hier, les dirigeants doivent prendre les meilleures décisions possibles et pour cela,
il faut recourir aux forces vives réellement compétentes, dont le pays ne manque pas. Il faut craindre
que les leçons fondamentales ne soient pas encore assimilées. Les mauvais réflexes ont la vie dure,
comme en témoigneront les familles des victimes du Joola. A l'époque la mort de plus de 2000
personnes dans le naufrage d'un navire dont la capacité était de 550 personnes avait bouleversé la
nation, impuissante devant ses tares systémiques. Cela avait laissé entrevoir la promesse d'une
approche disciplinée et consciencieuse de la gestion de la chose publique et du comportement citoyen.
Hélas, ce sursaut ne devait durer qu'un printemps.
Alors la question que je pose se trouve dans un texto que je me suis permis d'envoyer à quelqu'un qui
fréquente les hautes sphères de la République et que je vous livre en guise de conclusion: "La crise
actuelle montre si besoin en est, le rôle central de l'eau dans la vie. Avant que l'amnésie ne nous
saisisse, pour peu que l'aspect circonstanciel de la crise ne trouve solution, ne penses-tu pas que les
décideurs auraient avantage à prendre conseil chez ceux qui maitrisent réellement les problématiques
liés à l'eau?"
Questions :
1. La situation ci - dessus peut – elle se produire au Burkina ?
2. que vous inspire ce cas réel par rapport au projet de mise en œuvre de l’approche risque
dans le secteur public au Burkina ?
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MPCGF 2 – Cartographie des risques ____________________________________________________ Janvier 2019 108
Le diagnostic ayant conduit à l’adoption de la politique sanitaire révèle les insuffisances ci-
après :
(i) les mortalités maternelle et infantile élevées ; (ii) la prévalence élevée de la malnutrition et des carences en
micronutriments chez les enfants de 0 à 5 ans ; (iii) la persistance du VIH et des Infections Sexuellement
Transmissibles, du paludisme (principale cause de la mortalité infanto juvénile) et de la tuberculose ; (iv) la
persistance des maladies à potentiel épidémique assez fréquentes; des maladies à éradiquer, à éliminer et à
contrôler, et des maladies émergentes et ré-émergentes ; (v) la prévalence élevée de cas de plaies et traumatismes
et (vi) l’émergence des maladies non transmissibles. A ceux-ci s’ajoutent la pénurie des ressources humaines pour
la santé, la vétusté et l’insuffisance des matériels et équipements, le délabrement des infrastructures, la faible
capacité de gestion et de coordination.
Sécurité Alimentaire
• La moisson a été particulièrement mauvaise pendant les deux années consécutives, avec la probabilité
d'une période de sécheresse prolongée avec un impact sérieux sur la capacité d’autosuffisante alimentaire
du pays
• L'aide alimentaire couvre environ 20% des besoins des besoins du pays.
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MPCGF 2 – Cartographie des risques ____________________________________________________ Janvier 2019 109
Dépenses Gouvernementales
• 60% des dépenses du gouvernement sont attribuées aux ministères de la santé, de l'éducation, de
l'agriculture, et des travaux publics.
• Avant chaque exercice budgétaire, chaque ministère est tenu de soumettre, pour approbation: (1) ses buts
et objectifs pour la prochaine année ; (2) ses propositions de budget ; et (3) un contrat individuel de entre
le ministre et le président concernant les mesures d'exécution et d'impact. Cette dernière condition a été
seulement adoptée il y a deux ans dans un effort d'améliorer la responsabilité des ministères (mise en
place de la gestion axée sur les résultats)
• En général, chaque ministère soutient ses missions avec des objectifs spécifiques de gestion et une
évaluation rudimentaire des risques attachés à la réalisation de ces objectifs.
• Les responsables opérationnels ont également des contrats d’objectifs avec leur ministre
• Chaque ministère doit d'adopter un processus d’auto-sélection concernant ses propres processus de
direction, à l’exception de certains processus exigés central par le gouvernement et le ministère des
finances. Ces processus sont, pour la plupart, au niveau de la hiérarchie définis et imposés au personnel,
et le ministère des finances contrôle toutes les transactions financières et les taux de dépenses. En ce qui
concerne les systèmes et la direction du ministère des finances, il existe des normes de conformité qui
doivent être suivies et sont contenues dans un manuel des procédures détaillé. Ces normes couvrent toutes
les transactions financières et la passation des marchés (approvisionnements). En ce qui concerne les
processus auto-sélectionnés de contrôle, les normes ne sont pas clairement définies, et leur application
donne lieu à des controverses au niveau du ministère des finances.
Les objectifs prioritaires découlant de ces orientations stratégiques visent à améliorer la santé de la mère et de
l’enfant, à réduire de manière significative l’impact des maladies et principalement celui du paludisme, de la
tuberculose et du SIDA, à travers le développement des ressources humaines, la réhabilitation des infrastructures
et le renforcement en équipements médico-techniques. Aussi des mécanismes de mise en œuvre et de suivi-
évaluation sont-ils prévus à tous les niveaux du système pour une utilisation rationnelle des ressources en tenant
compte des critères d’efficience, d’équité, de responsabilité, d’obligation de résultats.
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MPCGF 2 – Cartographie des risques ____________________________________________________ Janvier 2019 110
Contrôle et Gouvernance
• Les institutions supérieures de contrôle (ISCs) (Cour des comptes et inspections de l’ordre administratif)
ont été sous-financées jusqu’à récemment. Cependant, la grande dépendance des bailleurs de fonds sur
les systèmes de gestion financière du secteur public du pays (SGF), affecte le rendement des ISCs (plus
de responsabilité attendue). Le résultat a été une déconnexion des salaires et des avantages des ISCs, des
échelles de rémunération de la fonction publique et une nouvelle capacité d'embaucher du personnel
professionnel du secteur privé à des prix liés au marché en ce qui concerne les rémunérations.
• Cependant, certaines les ISCs n’ont pas de plan d’audit basé sur le risque.
• Les ISCs de l’ordre administratif font des rapports au gouvernement travers une structure supérieure de
coordination et de concertation rattachée au Premier ministre. Cette structure n’a pas encore démontré
une volonté particulièrement de gestion responsable des infractions découvertes à l’occasion des contrôles
contenues dans les rapports qui lui sont transmis par les ISCs.
• Le gouvernement commence à lancer le système de management et d’audit par les risques dans certains
ministères. Cependant, c'est une nouvelle initiative qui n'a pas encore gagné la traction désirée.
• Transparency International15 classe le pays dans le groupe des plus corrupus. Et ceci, en dépit d’efforts
certains pour améliorer la protection des dénonciateurs, introduite à travers une unité spéciale dont le but
est d’examiner et de poursuivre les allégations de fraude et de corruptions sérieuses (numéro vert).
15
Organisation non gouvernementale internationale de la lutte contre la corruption des gouvernements et institutions gouvernementales
mondiaux
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La coordination couvrira aussi bien les interventions des acteurs nationaux sectoriels que celles des partenaires au
développement sanitaire. A cet effet, les actions prioritaires sont les suivantes : (i) le renforcement de la
collaboration intersectorielle ; (ii) l’élargissement et le renforcement du cadre de concertation avec les différents
partenaires intervenant dans le secteur de la santé ; (iii) l’amélioration de la coordination des interventions ; et (iv)
l’amélioration des capacités de mobilisation de ressources.
Organisation
Principales structures organisationnelles : Cabinet du Ministre, les Conseillers Techniques et ITSS. Le Secrétariat
Général assure la mise en œuvre, le suivi de la politique sanitaire, la tutelle et la coordination des structures
centrales (28 Directions centrales), des structures déconcentrées (13 Directions régionales de santé et 63 districts
sanitaires), des Structures Rattachées (CHU, CHR, les EPS non hospitaliers …) et des Structures de mission.
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• Services de maternité,
• Services de santé préventive et de soutien.
• Direction de l’administration et des finances
• Gestion budgétaire
• Tableau de bord et reporting
• Gestion financière et comptable
• Gestion de la trésorerie
• Comptabilité matière
• Direction des Ressources Humaines
• Enregistrement des médecins, paramédicaux, infirmières et sages-femmes
• Recrutement, placement, formation et contrôle continu des niveaux de service et des
pratiques professionnelles
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que les programmes des systèmes informatiques soient améliorés bien qu‘aucune
synchronisation jusqu’à présent ne lie directement ces systèmes au système de la DRH, et
▪ Une enquête menée par les organismes de réglementations concernant les conditions
hygiéniques dans certains hôpitaux des districts à la suite du décès de 10 malades en 2010. Des
normes d'hygiène ont été passées en revue et améliorées, mais leur mise en application est
confiée au personnel administratif qui doit prendre en grande partie la responsabilité d’organiser
leur exécution.
La presse a "attaqué" le ministère de la santé qui a été fortement critiqué par le parlement, par les bailleurs
de fonds, et les citoyens.
Médicaments et Equipements Médicaux
• A cause du coût des médicaments et du matériel médical nécessaire pour maintenir les services, la presse
fait régulièrement état d’allégations de fraude, de collusion, les conflits d'intérêts, et de corruption par les
fournisseurs, les agents, et les distributeurs.
• Plusieurs équipements médicaux (par exemple, les machines de radiographie) ont été livrés aux hôpitaux
régionaux où les articles restent souvent fermer dans des leurs emballages pendant des mois. Les raisons
citées incluent par exemple: (1) des équipements n’ont pas a été commandés, ou (2) des équipements qui
peuvent être utilisés seulement par un personnel qualifié qui n’existe pas dans certains des régions.
• Les approvisionnements en médicament sont expédiés en vrac vers les hôpitaux régionaux. Souvent les
approvisionnements ne sont pas adaptés aux besoins sur le terrain, même si les demande étaient correctes.
Ceci affecte la santé et le bien-être des patients, par exemple: 1) le volume de patients ayant besoin de
traitements intraveineux sont les enfants en bas âge, pourtant les aiguilles intraveineuses fournies sont
pour des adultes, et 2) les gants protecteurs envoyés sont tous grands. Cela signifie que le personnel
traitant les malades de VIH/sida est en danger parce que ces gants peuvent tomber pendant les procédures
impliquant le soin de ces malades.
Achats
• Le ministère de la santé a suivi les conseils des bailleurs de fonds, et a créé un organe à travers lequel
tous les approvisionnements en équipements médicaux et médicaments sont achetés. L'objectif était de
rendre le processus d'approvisionnement efficient, efficace, économique, et transparent.
• Cette fonction traite 40% des dépenses du ministère de la santé.
• Les règles du ministère des finances s'appliquent à toutes les dépenses d'approvisionnement, ce qui
implique que la fonction d’audit interne fasse des vérifications de conformité transaction par transaction
(full audit) ou sur base d’échantillons larges.
• Il y a de nombreuses allégations de pratiques collusives lors des appels d’offres et autres pratiques de
corruption. Certaines d'entre elles sont sous enquête, mais aucune poursuite n'a encore eu lieu.
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santé d’utiliser leurs propres téléphones mobiles pour envoyer des messages électroniques et des courriels
afin d’assurer le bon fonctionnement du ministère de la santé. Même si cela a accéléré la communication,
le personnel du ministère se sent lésé.
• Bien qu'il existe une fonction informatique centralisée, cette fonction est contrôlée par satellite, et
fonctionne dans tous les hôpitaux. Cela a donné lieu à une fragmentation de la fonction et a encouragé
chaque fonction de satellite informatique de prendre des décisions sur leur propre initiative sans se référer
à l'informatique centralisée du personnel de direction. Cela empêche le personnel d'être en mesure de se
déplacer facilement à travers le ministère de la santé, d’avancer professionnellement, ou de travailler en
équipe en cas de crise produite par un autre site satellite.
• Absence d’inventaires des immobilisations et des stocks
• Les reporting financiers et comptable sont ne sont pas à jour.
Aspects Réglementaires
• Il existe deux organismes de réglementation qui couvrent les médicaments et la pratique médicale. Ils
font rapport au ministre de la santé. Ils sont chargés de vérifier la conformité aux règles et règlements
existants et de rapporter les infractions et d’autres questions ayant trait aux risques. Il est connu que ces
organismes manquent de personnel, ont des défis de leadership, et n’attirent pas les gens ayant les qualités
requises pour remplir ce rôle portant important dans la société. Il y a eu des affirmations selon lesquelles
des membres clés de ces deux organismes sont devenus «trop proches» de certains des fournisseurs de
médicaments.
Informations Diverses
• Le SIDA fait des ravages dans le ministère de la santé et du personnel. L'absentéisme est élevé et cela se
traduit en perte de connaissances institutionnelles et met les malades en danger dû au fait que les mêmes
médecins et infirmières ne surveillent pas le traitement de leurs malades pendant le temps déterminé.
• Les services du ministère de la santé sont généralement évalués à travers d’une étude indépendante. Les
principales questions abordées sont:
o Amélioration de l'accès aux équipements de base de santé;
o Amélioration de l’accès aux traitements médicaux pour les femmes et enfants, en particulier
dans des secteurs ruraux;
o L’effet dominant des maladies liées au SIDA vis-à-vis la disponibilité des services médicaux
pour d'autres maladies débilitantes (par exemple, la tuberculose et le paludisme), et
o Un accès très limité au dernier traitement des malades qui ne résident pas dans, ou près de la
capitale.
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• Objectifs Généraux:
• Planifiez la mission
• Elaborez l’univers d’audit
• Identifiez et Analysez des Risques Inhérents de Gestion du Ministère de la santé
• Identifier et évaluer le contrôle interne clés et en déduisez le risque résiduel
• Elaborez un plan de mitigation
• Elaborer le plan d’audit et affectez les ressources (rapport de mission)
• Travail Demandé :
• A partir des informations fournies ci-dessus:
1) Identifiez et décrivez les « ensembles homogènes »
• découper le ministère de la santé en ensembles homogènes (métiers, à
l’intérieur de chaque métier, les entités et enfin au sein de chaque entité les
différent processus : planification, achats, ventes, GRH, logistique,
production, informatique, etc.) 16 : partir de la fiche des ensembles homogènes
(univers d’audit)
• Pour chaque ensemble homogène, en faire une description (But, objectifs de
gestion poursuivis, moyens alloués, volume traités…) : Elaborer la
cartographie des processus (Réf 6)
• Choisir 1 objectif stratégique prioritaire du ministère de la santé;
• Identifier les principaux objectifs de gestion associés (opérationnel,
activités/tâches) à l’objectif prioritaire choisi : Cette étape aboutit à une
cartographie des ensembles homogènes ou univers d’audit
2) Identifier et évaluer les principaux risques bruts susceptibles d’affecter l’atteinte
de ces objectifs de gestion (descendre aux activités ou tâches)
• Inventorier une typologie de risque (Tâche1).
• Effectuer une analyse causale par type de risque identifié en rapport avec les
composants du contrôle interne
• Indentification des responsables (propriétaire et autres fournisseurs, clients,
supports)
• Procéder à la cotation des risques pour les deux paramètres caractéristiques :
probabilité / impact (Tâche 2) : sur une échelle de 5 x 5
• Pour chaque ensemble homogène et pour chaque nature de risque, procéder à
une cotation de l’impact et de l’occurrence (Tâche 3)
• formaliser les résultats dans le registre des risques (partie matrice des risques
bruts ou inhérents) (Tâche 4)
16
En fonction du degré de précision souhaitée de cette cartographie des risques, ce découpage pourra évoluer
d’un niveau très global « métiers », à un niveau intermédiaire « entités » à l’intérieur de chaque métier, ou
encore à un niveau beaucoup plus détaillé « processus » de chaque entité à l’intérieur de chaque métier.
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BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
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5. Pascal Kerebel, mise en œuvre d’un contrôle interne efficace via un ERP, AFNOR Editions, 2007
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http://www.amrae.fr/docs/MR/AMRAE/doc-acces-libre/fermacadrereferencerms-french.pdf
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ANNEXES SEPAREES
1. Kit
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