PHYS304 Chapitre2 PDF
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Les e↵ets électriques peuvent être décrits par deux grandeurs que nous allons étudier dans ce chapitre : le
champ électrostatique (grandeur vectorielle) et le potentiel électrostatique (grandeur scalaire).
Outils mathématiques
1.1 Rappel (ou pas) : notion de champ
On utilise de façon naturelle et très commune la notion de champ en physique : un champ électrostatique,
un champ gravitationnel, un champ de pression atmosphérique, un champ de vitesses dans un fluide par
exemple.
Définition : un champ est un ensemble de grandeurs mathématiques définies et existant en tout point
d’une surface ou d’un volume. Ces grandeurs peuvent être
– des scalaires, par exemple la température dans l’atmosphère, qui varie en fonction de la position
géographique (x, y) et de l’altitude z :
T (x, y, z)
– des vecteurs, par exemple la vitesse du vent en fonction de la position géographique (x, y) et de
l’altitude z : 0 1
vx (x, y, z)
~v (x, y, z) = @ vy (x, y, z) A
vz (x, y, z)
– d’autres grandeurs qu’on appelle des tenseurs... que vous verrez bien plus tard dans vos études.
Attention, les vecteurs que vous manipuliez jusqu’à présent n’étaient pas forcément attachés à un
point, à un corps ou plus généralement à l’objet considéré, vous les manipuliez dans leur propre espace
vectoriel, qui n’était pas l’espace physique. Dans un champ, on associe à chaque point de l’espace un
vecteur di↵érent. Autrement dit, il y a une infinité d’espaces vectoriels, un pour chaque point de l’espace
physique... C’est un peu abstrait, mais ça explique la complexité des calculs qui suivent.
23
24 Chapitre 2 – Champ et potentiel électrostatique
Figure 2.1: Champ vectoriel et scalaire (la valeur du niveau de gris indique la valeur de la fonction)
Recherche personnelle
Définition
On remarque dans l’expression de la force qui s’exerce sur une charge q en M de la part d’une charge Q en
O que l’on peut isoler q : ✓ ◆
~ 1 Q
FQ!q = q 2 ~uOM
4⇡✏0 rOM
Où ~uOM est le vecteur unitaire porté par le segment OM . L’expression entre parenthèses ne dépend que de Q
et des coordonnées du point M .
On peut définir un champ produit par une charge Q placée en O en tout point M de l’espace, champ que
nous appelerons champ électrostatique :
~Q = 1 Q
E 2 ~uOM (2.1)
4⇡✏0 rOM
Ce champ n’est pas seulement un outil de calcul, il existe en lui-même. Autrement dit, on peut le considérer
comme un objet physique qui va interagir avec les charges.
Lignes de champ
Une ligne de champ électrostatique est une courbe tangente en chaque point au vecteur champ électrostatique
défini en ce point
Figure 2.2: Exemples de lignes de champ : 2 charges égales (gauche) et deux charges opposées (droite)
– Une ligne de champ électrostatique n’est pas fermée. Elle part à l’infini ou part d’une charge q et se
termine sur une charge de signe opposé.
– Pour savoir quelle est la direction du champ en un point M d’une ligne de champ, il faut y placer une
charge positive et regarder la direction et le sens de la force électrostatique qu’elle subit. Ces direction
et sens sont les mêmes que celles du champ.
Tube de champ
Un tube de champ est une surface formée par toutes les lignes de champ qui s’appuient sur un contour fermé.
Comme les lignes de champ ne se croisent pas, celles qui s’appuient sur le contour sont contigües et forment un
“tube”.
Figure 2.3: Exemples de tube de champ : ensemble de lignes de champ reposant sur un contour fermé
Outils mathématiques
Dérivée partielle
Soit une fonction f (x) à une seule variable. La di↵érentielle de cette fonction peut s’écrire
df
df = .dx (2.2)
dx
26 Chapitre 2 – Champ et potentiel électrostatique
Cette di↵érentielle indique la variation df de la fonction lorsque la variable x subit une variation
infinitésimale dx.
Considérons le cas d’une fonction à plusieurs variables, par exemple f (x, y, z). Si l’on fait varier l’une
des variables, la fonction f va varier. On définit une di↵érentielle partielle selon x par la variation de f
si on fait varier x de dx en laissant les autres variables fixes :
@f
@x f = .dx (2.3)
@x y,z constantes
@f
La dérivée partielle de f par rapport à x est alors : @x
y,z constantes
@f @f @f
df = .dx + .dy + .dz (2.4)
@x y,z constantes @y x,z constantes @z x,y constantes
En somme, une dérivée partielle est une dérivée, donc une pente, dans une direction particulière corres-
pondant à la variation d’une seule variable.
Pour donner un exemple physique, supposons que l’on trace sur une montagne, dont l’altitude représente la
valeur de la fonction f , un ensemble de lignes nord-sud (représentant par exemple l’axe x) et un ensemble
de lignes est-ouest (représentant l’axe y), de sorte que l’ont ait un quadrillage qui suit les variations
d’altitude du terrain. Si, à partir d’un point M , on se déplace vers le nord en mesurant la pente, on
mesure en réalité la valeur de la dérivée partielle selon x. Si on se déplace d’est en ouest, on mesure la
dérivée partielle selon y. Il n’y a aucune raison que ces deux valeurs soient égales.
De plus, comme il est illustré sur la figure 2.4, le choix du système de coordonnées, de son orientation,
mais aussi de son type (cartésien, polaire, cylindrique, sphérique...) déterminent également la valeur des
dérivées partielles calculées.
1 – Cas d’une distribution de charges ponctuelles 27
Outils mathématiques
Gradient
Le gradient est un vecteur qui définit la valeur, la direction et le sens de variation d’une fonction à
plusieurs variables. Il est défini (en coordonnées cartésiennes) par
0 @f 1
@x
! B C @f @f @f
~ =B
grad f = rf @f C=
@ @y A @x .~ux + @y .~uy + @z .~uz (2.5)
@f
@z
Recherche personnelle
Essayez de trouver le lien avec un développement en série de Taylor au 1er ordre de la fonction f .
!
Si on considère un vecteur déplacement élémentaire dOM tel que
0 1
dx
!
dOM = @ dy A = dx.~ux + dy.~uy + dz.~uz (2.6)
dz
il est aisé de voir (equation 2.5) que l’on peut écrire la di↵érentielle totale de f (equation 2.4) comme
un produit scalaire :
0 @f 1
0 1
@x
B @f C dx
C @ dy A = @f .dx + @f .dy + @f .dz = grad ! !
df = B@ @y A · f · dOM
@x @y @z
@f dz
@z
soit
! !
df = grad f · dOM (2.7)
Cette équation est une équation intrinsèque, elle ne dépend pas du système de coordonnées. On l’utilise
parfois pour donner une définition du gradient.
!
Le vecteur gradient dépend du système de coordonnées choisi (comme dOM d’ailleurs). En coordonnées
cylindriques, en utilisant l’équation intrinsèque 2.7 (voir TD), on obtient :
! @f 1 @f @f
grad f = .~ur + .~u✓ + .~uz (2.8)
@r r @✓ @z
28 Chapitre 2 – Champ et potentiel électrostatique
Outils mathématiques
Circulation
Soit une charge Q en un point O de l’espace et une courbe quelconque (AB). Le calcul de la circulation du
champ E~ créé par Q le long de (AB) donne un résultat très intéressant.
~ au point M de la courbe :
On calcule d’abord la circulation élémentaire sur un élément de longueur dl
~
C = E(M ~
).dl (2.10)
~
E(M ) se calcule simplement, puisqu’on a une seule charge Q en O. On note ~ur le vecteur unitaire le long de
OM et r = OM ~ la distance OM :
~ 1 Q
E(M )= ~ur (2.11)
4⇡✏0 r2
~ = dr~ur + dl
dl ~? (2.12)
En tenant compte du fait que dl ~ ? .~ur = 0 (vecteurs perpendiculaires) et ~ur .~ur = 1 (vecteur unitaire), la
circulation élémentaire devient alors
1 – Cas d’une distribution de charges ponctuelles 29
~ selon ~
Figure 2.6: Décomposition du vecteur déplacement élémentaire dl ur et selon une direction perpendiculaire
1 Q ⇣ ⌘
C = ~
E(M ~ =
).dl ~
u r . dr~
u r + ~
dl ? (2.13)
4⇡✏0 r2
Q dr
= (2.14)
4⇡✏0 r2
Puisqu’on va vouloir intégrer ce résultat sur toute la courbe (AB), on peut tout de suite remarquer que,
puisque dr
r2 = d 1r , on peut écrire ✓ ◆
Q
C=d (2.15)
4⇡✏0 r
Cette circulation ne dépend pas du chemin suivi puisqu’elle ne dépend que des points de départ A et d’arrivée
B, nulle part dans le résultat final on ne voit apparaı̂tre de mention d’un point qui serait sur le chemin. (Ca ne
vous rappelle rien ? et l’énergie potentielle ?...).
Recherche personnelle
On définit naturellement le potentiel électrostatique comme la quantité V (M ) dont la variation est l’opposé
de la circulation du champ :
Z B
C= ~
E(M ~ = V (A) V (B) =
).dl V (2.17)
A
Avec
Q
V (M ) = + cte (2.18)
4⇡✏0 r
En pratique, on utilise toujours des di↵érences de potentiel, donc la constante est choisie arbitrairement. On
choisit souvent de la prendre nulle à l’infini : V (1) = 0. Alors, pour une charge ponctuelle, la constante devient
30 Chapitre 2 – Champ et potentiel électrostatique
Q
nulle : V (M ) = 4⇡✏ 0r
. Attention toutefois, ce n’est pas une généralité, “souvent” ne veut pas dire “toujours”.
Nous verrons un peu plus loin les cas où l’on est obligé de faire un choix di↵érent.
Pour trouver la relation entre le champ et le potentiel électrostatique, on utilise les relations (2.10) et (2.15).
Il y a plusieurs relations :
– Relation di↵érentielle C’est la définition au niveau élémentaire :
dV (M ) = ~
E(M ~
).dl (2.19)
– Relation locale D’après le paragraphe de rappel sur le gradient, la di↵érentielle de V peut s’écrire
! ~
dV (M ) = grad V (M ).dl (2.20)
et puisque dV (M ) = ~
E(M ~ on a
).dl,
~ !
E(M )= grad V (M ) (2.21)
On dit que le champ électrostatique dérive du potentiel V . Si on se place à une dimension (une seule
variable x), le gradient est la dérivée totale exacte, donc
~ dV (M )
E(M )= ~ux (2.22)
dx
– Relation intégrale On remarque que la relation (2.17) est une relation importante champ-potentiel.
Surfaces équipotentielles
Une surface équipotentielle est l’ensemble des points M se trouvant au même potentiel : V (M ) = cte.
Cas particuliers :
– à deux dimensions, on a des lignes équipotentielles
– pour une charge ponctuelle,
Q
V = = cte ) r = cte
4⇡✏0 r
les surfaces équipotentielles sont des sphères centrées sur la charge.
Propriété importante : on a vu qu’un gradient est perpendiculaire aux lignes ou surfaces telles que f = cte
(voir § 1.3). Comme le champ électrostatique E ~ dérive du potentiel sous la forme d’un gradient, E
~ est toujours
perpendiculaire aux surfaces equipotentielles.
Nous avons vu le principe de superposition dans le cas d’un ensemble de charges ponctuelles (§ 4.2). Soient
N charges ponctuelles qi , i = 1..N placées en des points Ai , i = 1..N . Soit une charge test q placée en un point
M . Chaque charge qi crée en M un champ E ~ i (M ), la force exercée sur q s’écrit :
N h
"N #
X i X
F~ (M ) = qE~ i (M ) = q ~ i (M )
E (2.23)
i=1 i=1
2 – Energie électrostatique 31
N
X N
~ ~ i (M ) = 1 X qi
E(M )= E ~ui (2.25)
i=1
4⇡✏0 i=1 ri2
La somme vectorielle peut s’e↵ectuer par construction géométrique ou algébriquement en utilisant une base
de vecteurs.
on définit
N
X N
1 X qi
V (M ) = Vi = (2.29)
i=1
4⇡✏0 i=1 ri
2 Energie électrostatique
2.1 Définition
Energie potentielle = énergie qui ne dépend que de la position d’un corps, toutes choses égales par ailleurs.
32 Chapitre 2 – Champ et potentiel électrostatique
Définition : l’énergie potentielle est égale au travail que fournit un expérimentateur pour amener le corps à
sa position.
Soit un champ E(M ~ ) et V son potentiel associé, définis en tout point M de l’espace. On veut calculer l’énergie
potentielle d’une charge q située en un point P . C’est, d’après la définition, la même chose que le travail d’un
expérimentateur qui ammènerait la charge en P, en partant d’un point initial. Comme l’énergie potentielle de
gravitation, l’énergie potentielle électrostatique est définie à une constante près. On choisit l’énergie potentielle
nulle à l’infini, là où il n’y a pas de charges (du moins dans la plupart des cas). C’est donc de l’infini que l’on
va ammener la charge q.
A tout instant, la charge est soumise à une force électrostatique F~ (M ) = q E(M
~ ). On va supposer qu’un
expérimentateur va faire se déplacer la charge en appliquant une force F~exp de telle sorte qu’elle compense la
force électrostatique :
F~ (M ) + F~exp = 0 ) F~exp = ~
q E(M ) (2.30)
Le travail de l’expérimentateur est alors la somme des travaux élémentaires de F~exp le long du chemin qui
! !
mène la charge de l’infini à P . Le travail élémentaire de F~exp est dWexp = F~exp · dl , où dl est un petit élément
de longueur du chemin. Le travail total s’écrit :
Z P Z P Z P
! ! !
Wexp = F~exp · dl = ~
( q)E(M ) · dl = ( q) ~
E(M ) · dl (2.31)
1 1 1
Soit
L’énergie potentielle électrostatique d’une charge q située en un point P dans un champ électrostatique
dont le potentiel est V est :
Ep = qV (P ) (2.33)
Remarque : Pour accélérer la charge au début, il a fallu mettre une force légèrement plus grande que pour
juste compenser la force électrostatique. De même pour arrêter la charge en P . On montre très rigoureusement
que le travail supplémentaire au départ est compensé par le travail récupéré à la fin.
Soit un ensemble de charges ponctuelles qi placées en des points Ai . Calculons l’énergie potentielle du système
de charges. Pour ce faire, nous allons le construire charge par charge.
2 – Energie électrostatique 33
Première charge
On suppose d’abord que les charges sont toutes à l’infini, et infiniment loin les unes des autres, elles n’inter-
agissent pas entre elles. On apporte la charge q1 à sa place en A1 . Il n’y a pas encore de champ extérieur, donc
le travail de l’expérimentateur (l’énergie potentielle électrostatique) pour cette charge est :
Deuxième charge
Si on ammène maintenant la deuxième charge à sa place en A2 , on va faire le déplacement dans le champ créé
par q1 , la première charge, qui est déjà à sa place. Le travail de l’expérimentateur, et donc l’énergie potentielle
à ajouter, est alors
q1
Ep2 = q2 V1!2 (A2 ) = q2 (2.35)
4⇡✏0 r12
Bien entendu, l’expression serait la même si nous avions d’abord ammené q2 et ensuite q1 à leurs places
respectives. Pour simplifier l’expression finale, il convient de symétriser l’expression ci-dessus, c’est à dire :
✓ ◆
1 q2 q1 1
Ep2 = q1 + q2 = (q1 V2!1 (A1 ) + q2 V1!2 (A2 )) (2.36)
2 4⇡✏0 r12 4⇡✏0 r12 2
Si on appelle V1 le potentiel créé par q2 au point A1 et V2 le potentiel créé par q1 au point A2 , on peut écrire
celà
1
Ep2 = (q1 V1 + q2 V2 ) (2.37)
2
Supposons maintenant que l’on ammène une troisième charge q3 de l’infini à son point final A3 . Elle va
voyager dans le champ créé par les deux premières charges. Le travail total fourni par l’expérimentateur pour
la déplacer sera Ep3 = q3 V (A3 ) où V (A3 ) est le potentiel créé en A3 par les deux charges q1 et q2 .
Nous avons vu (théorème de superposition des potentiels) que les potentiels créés en un point M par des
charges di↵érentes se sommaient : V (A3 ) = V1!3 (A3 ) + V2!3 (A3 ). On peut donc écrire
q1 q2
Ep3 = q3 + q3 (2.38)
4⇡✏0 r13 4⇡✏0 r23
L’énergie potentielle totale, c’est à dire la somme de tous les travaux que l’expérimentateur a du fournir
pour ammener toutes les charges de l’infini, est la somme des travaux pour chacune des charges successives :
1
Ep = Ep1 + Ep2 + Ep3 = 0 + (q1 V2!1 + q2 V1!2 ) + q3 V1!3 + q3 V2!3 (2.39)
2
qj qi
qi = qj = qi Vj!j = qj Vi!j (2.40)
4⇡✏0 rij 4⇡✏0 rji
on peut alors écrire
1
qj Vi!j = (qj Vi!j + qi Vj!i ) (2.41)
2
1 1 1
Ep = (q1 V2!1 + q2 V1!2 ) + (q3 V1!3 + q1 V3!1 ) + (q3 V2!3 + q2 V3!2 ) (2.42)
2 2 2
1
Ep = (q1 (V2!1 + V3!1 ) + q2 (V1!2 + V3!2 ) + q3 (V2!3 + V1!3 )) (2.43)
2
N
1X
Ep = qi · V (Ai ) (2.44)
2 i=1
où V (Ai ) est le potentiel créé en Ai par toutes les charges autres que qi .
Une charge ne crée pas de potentiel à l’endroit même où elle se trouve, ce potentiel serait infini...
3 Propriétés de symétrie
Symétrie (ou invariance) d’une distribution de charges = le fait que si l’on regarde cette distribution selon
des points de vue (angles de vue) di↵érents, la distribution parait identique. Autre manière de le dire : si l’on
e↵ectue une opération de symétrie particulière sur la distribution de charges (si on la modifie physiquement
d’une certaine manière), celle-ci ne change pas.
Exemple : soit une distribution de charges répartie uniformément sur la surface d’une sphère. Quelle que
soit la direction de laquelle on regarde la sphère, on a la même image de la distribution. Si l’on fait faire une
rotation d’un angle quelconque autour de son centre à la sphère, on voit de nouveau toujours la même chose.
Evidemment, ça a des conséquences sur le champ électrostatique créé...
Par contre, si on déplace la sphère (translation), on ne voit plus la même chose. Il n’y a pas de symétrie de
translation.
Figure 2.7: Symétrie sphérique d’une distribution de charges. Les observateurs voient la même distribution quelque soit
la direction d’observation.
Lorsque certaines causes produisent certains e↵ets, les éléments de symétrie des causes doivent se retrouver
dans les e↵ets produits.
Lorsque certains e↵ets révèlent une certaine dissymétrie, cette dissymétrie doit se retrouver dans les causes
qui lui ont donné naissance.
Très utile en électrostatique. Par exemple lorsque la distribution de charges (les causes) produit un champ
électrostatique et un potentiel électrostatique (les e↵ets), les éléments de symétrie de la distribution de charges
se retrouvent dans le champ électrostatique produit, ainsi que dans le potentiel.
4 Cas continu
Décompose une distribution continue de charge en éléments de charge infinitésimale. Considère chaque
élément de ligne/surface/volume avec sa charge associée comme une charge élémentaire et transforme somme
en intégrale.