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Première partie
Les nombres
Chapitre 1
Les
systèmes
de numération George Boole
2 nov. 1815, Lincoln, R.-U.
8 déc. 1864, Ballintemple, Irlande
5
1.2. Le système binaire
– le système binaire est pondéré par 2 : les poids sont les puissances de 2 ;
Exemple :
26 25 24 23 22 21 20 2−1 2−3 2−3
1 0 1 1 0 0 1 , 0 1 1
Le bit le plus significatif – le bit le plus à gauche – est appelé « bit de poids fort » ou
MSB (Most Significant Bit).
Le bit le moins significatif – le bit le plus à droite – est appelé « bit de poids faible »
ou LSB (Less Significant Bit).
Si on utilise N bits, on peut représenter 2N valeurs différentes de 20 à 2N −1
Exemple :
N = 8 : 00000000 → 11111111 ↔ 255
Remarque :
Comme l’on traite souvent en micro-informatique de nombres à 8 ou 16 éléments bi-
naires (e.b.), on se sert des systèmes :
– octal : à base 8 ;
– hexadécimal : à base 16.
L’intérêt de ce système est que la base 8 est une puissance de 2 (8 = 23 ), donc les
poids sont aussi des puissances de 2.
Chaque symbole de la base 8 est exprimé sur 3 e.b. : (ai )8 = bi2 bi1 bi0
Exemple :
(52, 3)8 = 101 010, 011
Exemple :
(F 3D, 2)16 = 1111 0111 1101, 0010
Exemple :
(1001, 1)2 = 1.23 + 0.22 + 0.21 + 1.20 + 1.2−1 = 8 + 0 + 0 + 1 + 0, 5 = 9, 5
(A12)16 = A.162 + 1.161 + 2.160 = 2560 + 16 + 2 = 2578
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1.5. Conversion d’un système de numération à un autre
Exemple :
100 = 1.26 + 36
36 = 1.25 + 4 → (100)10 = (1100100)2
4 = 1.22 + 0
B Deuxième méthode
Elle consiste à diviser par B autant de fois que cela est nécessaire pour obtenir un
quotient nul. Ensuite on écrit les restes dans l’ordre inverse de celui dans lequel ils ont
été obtenus.
Pour la partie fractionnaire on multiplie par B (résultat nul ou selon la précision
demandée)
Exemple :
(20, 4)10 = (?)2
0, 4 ×
20 2
2
0 10 2
0 0, 8 → 0, 8 ×
0 5 2
2
1 2 2
1 1, 6 → 0, 6 ×
0 1 2
2
1 0
1 1, 2
Exemple :
(3A9)16 = (0011 1010 1001)2
(742, 5)8 = (111 100 010, 101)2
Exemple :
(1011011)2 = (|{z}
001 |{z}
011 |{z}
011 )2 = (133)8
1 3 3
= (0101
| {z } 1011
|{z })2 = (5B)16
5 B
Exemple :
base 8 → base 2 → base 16
Exemple :
base 5 → base 10 → base 2
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1.5. Conversion d’un système de numération à un autre
Les systèmes logiques sont constitués de mécanismes qui ne permettent de noter que
2 états : ’0’ ou ’1’. Une mémoire élémentaire est donc une unité contenant ’0’ ou ’1’.
Plusieurs de ces unités sont assemblées pour représenter un nombre binaire.
Exemple :
mémoire 8 bits :
Les nombres sont représentés en binaire sur n bits : n = nombre d’unités mémoires
(n = 8, 16, 32, 64, . . .)
On peut représenter des nombres allant de 0 à 2n−1 .
11
2.2. Représentation binaire des entiers signés
Exemple :
avec 4 e.b. Les valeurs vont de −7 à +7
Signe Module Valeur Signe Module Valeur
1 111 -7 0 111 7
1 110 -6 0 110 6
1 101 -5 0 101 5
1 100 -4 0 100 4
1 011 -3 0 011 3
1 010 -2 0 010 2
1 001 -1 0 001 1
1 000 0 0 000 0
Exemple :
+5 → 0101
avec 4 e.b. :
−5 → 1010
Exemple :
nb > 0 de 0 à 127
n=8⇒
nb < 0 de − 1 à − 128
Exemple :
+13 sur 8 bits : 00001101, -13 sur 8 bits : 11110011
Dans un calculateur, un nombre est toujours écrit sous forme d’1 bloc de n e.b.
(considéré comme un entier N ).
Pour représenter les nombres fractionnaires il est nécessaire de définir la position de
la virgule : pour ce faire, il existe deux méthodes.
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2.3. Représentation des nombres réels dans un calculateur
Exemple :
Virgule au rang K (K chiffres après la virgule) :
La valeur N écrite en mémoire aura les poids suivants :
N = 2N −1−K · · · 20 2−1 2−K 0 ≤ N ≤ (2n − 1)2−K
Virgule au rang 0 :
N = 2N −1 · · · 20 0 ≤ N ≤ 2N − 1
Inconvénient de la méthode :
– problème de gestion de la virgule notamment dans les multiplications (pour les
additions et soustractions pas de problème, la position de la virgule ne change
pas) ;
– limitation de la taille de la partie entière et de la partie décimale
Exemple :
Exemple :
Soit la mémoire de taille suivante :
4 bits 12 bits
exposant mantisse
Coder la valeur 26,75 en virgule flottante.
(26, 75)10 = (11010, 110)2
−3 exposant = −3
(11010, 11)2 = (11010110).2 →
mantisse = 11010110
1101 0000011010110
| {z }| {z }
exp=−3 mantisse=214
26, 75 = 214.2−3
2ème approche
Méthode inverse → on considère que le bit le plus à gauche de la mantisse à pour
poids 2−1 .
Soit : N = a3 a2 a1 a0 , a−1 a−2 a−3
24
N peut aussi se noter (0, a−1 a−2 a−3 a−4 a−5 a−6 a−7 ). |{z}
| {z }
mantisse exp
Exemple :
Même exemple que précédemment :
(26, 75)10 = (11010, 110)2 −→ (0, 11010110).25 0101 110101100000
Remarque :
Les ordinateurs utilisent cette représentation avec 32 bits pour la mantisse et 8 bits pour
l’exposant. En général, on utilise la représentation inverse, avec le bit le plus à gauche
= 1, soit une mantisse normalisée ⇒ 0, 5 ≤ M < 1
2.4.1 Addition
L’addition en binaire se fait avec les mêmes règles qu’en décimal : on commence à
additionner les bits de poids faibles puis on a des retenues lorsque la somme de deux bits
de même poids dépasse la valeur de l’unité la plus grande (dans le cas du binaire : 1).
Cette retenue est reportée sur le bit de poids plus fort suivant.
La table d’addition binaire est la suivante :
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2.4. Arithmétique binaire
A B C retenue (carry)
0 + 0 = 0 0
0 + 1 = 1 0
1 + 0 = 1 0
1 + 1 = 0 1
Exemple :
Addition des nombres de 4 bits :
0 0 1 1 (+3) 0 1 1 1 , 1 1 7,75
+ 1 0 1 0 + (-6) + 0 1 0 1 , 0 1 + 5,25
= 1 1 0 1 = -3 = 1 1 0 1 , 0 0 = -3,00
La retenue de la deuxième opération indique un dépassement de capacité (overflow) :
le bit de signe est à 1 alors qu’il aurait dû être à 0 (addition de deux nombres positifs).
2.4.2 Soustraction
Dans la soustraction binaire, on procède comme en décimal. Quand la quantité à
soustraire est supérieure à la quantité dont on soustrait, on emprunte 1 au voisin de
gauche.
En binaire, ce 1 ajoute 2 à la quantité dont on soustrait, tandis qu’en décimal il ajoute
10.
La table de soustraction binaire est la suivante :
A B C retenue (borrow)
0 - 0 = 0 0
0 - 1 = 1 1
1 - 0 = 1 0
1 - 1 = 0 0
Exemple :
1 0 1 , 0 5 0 0 0 1 1 3
- 0 1 1 , 1 - 3,5 - 0 1 1 0 0 - 12
1 ← 0 0 1 , 1 1,5 1 ← 1 0 1 1 1 -9
Remarque :
On peut utiliser le complément à 2 de la valeur à soustraire puis on additionne. Cela se
passe de cette manière dans les calculateurs.
Exemple :
7: 0 0 1 1 1 0 0 1 1 1
7−2: 2: 0 0 0 1 0 + 1 1 1 1 0
-2 : 1 1 1 1 0 1 ← 0 0 1 0 1
On ne tient pas compte de la retenue.
2.4.3 Multiplication
La table de multiplication en binaire est très simple :
A B C
0 x 0 = 0
0 x 1 = 0
1 x 0 = 0
1 x 1 = 1
Exemple :
0 1 0 1 multiplicande 5
× 0 0 1 0 multiplieur × 2
0 0 0 0
0 1 0 1 =
0 0 0 0 = =
0 1 0 1 0 = 10
Remarque :
La multiplication binaire par 2N , se résume à un décalage de N bits vers la gauche. On
introduira donc à droite N zéro.
Exemple :
8 × 4 sur 8 bits :
0 0 0 0 1 0 0 0 =⇒ 0 0 1 0 0 0 0 0 ←0
2.4.4 Division
La table de division binaire est la suivante :
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2.4. Arithmétique binaire
A B C
0 / 0 = impossible
0 / 1 = 0
1 / 0 = impossible
1 / 1 = 1
Exemple :
Division du nombre (10010000111)2 par (1011)2 = (1101001)2 reste (100)2 ,
c’est-à-dire 1159/11 = 105, reste 4.
1 0 0 1 0 0 0 0 1 1 1 1 0 1 1
- 1 0 1 1 0 1 1 0 1 0 0 1
0 1 1 1 0
- 1 0 1 1
0 0 1 1 0 0
- 1 0 1 1
0 0 0 1 1 1 1
- 1 0 1 1
0 1 0 0
Remarque :
La division binaire par 2N , se résume à un décalage de N bits vers la droite. En arith-
métique signée, il faut penser à recopier à gauche le bit de signe autant de fois que
nécessaire.
Exemple :
8/4 sur 8 bits :
0 0 0 0 1 0 0 0 =⇒ 0→ 0 0 0 0 0 0 1 0
19
3.1. Codes numériques pondérés
Exemple :
(137)10 = (010001001)2
= (001011111)DCB
Exemple :
décimal Aiken décimal Aiken
2 4 2 1 2 4 2 1
0 0 0 0 0 5 1 0 1 1
1 0 0 0 1 6 1 1 0 0
2 0 0 1 0 7 1 1 0 1
3 0 0 1 1 8 1 1 1 0
4 0 1 0 0 9 1 1 1 1
Ce code est utilisé dans certains calculateurs pour effectuer des soustractions par
additions de la forme complémentaire.
Exemple :
décimal S O 4 3 2 1 0 décimal S O 4 3 2 1 0
0 0 1 0 0 0 0 1 5 1 0 1 0 0 0 1
1 0 1 0 0 0 1 0 6 1 0 1 0 0 1 0
2 0 1 0 0 1 0 0 7 1 0 1 0 1 0 0
3 0 1 0 1 0 0 0 8 1 0 1 1 0 0 0
4 0 1 1 0 0 0 0 9 1 0 1 0 0 0 0
Exemple :
(48)10 4 8
+3 +3
7 11
↓ ↓
0111 1011
Exemple :
Décimal Gray
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 1
3 0 0 1 0
4 0 1 1 0
5 0 1 1 1
6 0 1 0 1
7 0 1 0 0
8 1 1 0 0
9 1 1 0 1
10 1 1 1 1
11 1 1 1 0
12 1 0 1 0
13 1 0 1 1
14 1 0 0 1
15 1 0 0 0
16 0 0 0 0
Le code présente 4 symétries miroir. Il est cyclique : il se referme sur lui-même.
Ce code est utilisé dans les tableaux de Karnaugh (c.f. section ?? page ??), dans des
circuits d’entrée/sortie, et dans certains convertisseurs analogique/numérique.
Il ne convient pas pour l’arithmétique binaire.
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3.3. Codes détecteurs d’erreurs et autocorrecteurs
Exemple :
Pour transmettre l’information numérique dans les centraux téléphoniques (cross
bar), on utilise un code 2 parmi 5 (ou code 74210) pour représenter les chiffres déci-
maux.
Il existe 10 combinaisons :
Décimal 2 parmi 5
1 0 0 0 1 1
2 0 0 1 0 1
3 0 0 1 1 0
4 0 1 0 0 1
5 0 1 0 1 0
6 0 1 1 0 0
7 1 0 0 0 1
8 1 0 0 1 0
9 1 0 1 0 0
0 1 1 0 0 0
Exemple :
0101 −→ 0 0101
0111 −→ 1 0111
Remarque :
Dans l’application de la méthode de la parité, l’émetteur et le récepteur se mettent d’ac-
cord à l’avance sur la parité à surveiller (paire ou impaire).
Remarque :
Pour détecter la place d’un e.b. faux, il faut coder dans 2 dimensions selon les lignes et
les colonnes.
Exemple :
0 1 0 0 1
0 1 0 0 1
→ 1 0 0 0 0
1 0 0 1 0
0 0 0 1 1
0 0 0 1 1 Transmission
−−−−−−−−−−→ 1 1 1 0 1
1 1 1 0 1
0 0 1 0 1
0 0 1 0 1
↑
Ce code détecte les erreurs simples à condition que l’e.b. de parité ne soit pas erroné.
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3.4. Les codes alphanumériques
La logique combinatoire
25
Chapitre 4
Fonctions et
opérateurs
logiques Augustus De Morgan
27 juin 1806, Madura, Indes
18 mars 1871, Londres, R.-U.
4.1 Introduction
Exemple :
Technologie électrique TTL : Technologie pneumatique :
«1» ↔ 2,4 à 5 V « 1 » ↔ présence de pression
«0» ↔ 0 à 0,8 V « 0 » ↔ abscence de pression
27
4.2. Variables logiques (binaires)
La logique binaire basée sur l’algèbre de Boole permet de décrire dans un modèle
mathématique les manipulations et traitement des informations binaires, et d’analyser
les sytèmes numériques.
Convention :
Exemple :
Bouton poussoir −→ contact repos et contact travail.
1er cas : schéma d’un contact ouvert au repos dit « contact travail ».
2è cas : schéma d’un contact fermé au repos dit « contact repos ».
Exemple :
Relais : c’est un interrupteur opérant de façon électromagnétique ; lorsqu’un courant
approprié passe dans le charbon, une force magnétique déplace les armatures impo-
sant l’ouverture ou la fermeture des contacts. Il est présenté dans sa position non
alimentéee (au repos).
Ils peuvent être fermés ou ouverts au repos.
Charbon
A B C
Symbole d’un relais double
normalement ouvert et fermé T = (A+B).C
1 A A
0 1
1 0
4.3.2 ET (AND)
& A B X Propriétés du ET :
0 0 0
0 1 0 x.1 = x x.x = 0
1 0 0 x.0 = 0 x.x = x
1 1 1
Élément neutre : 1
Élément absorbant : 0
4.3.3 OU (OR)
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4.4. Description des circuits logiques
1 A B X Propriétés du OU :
0 0 0
0 1 1 x+1=1 x+x=1
1 0 1 x+0=x x+x=x
1 1 1
Élément neutre : 0
Élément absorbant : 1
1 S=A+B
& S=A.B
1 S=A⊕B
S=A⊕B
Exemple :
A X
A B C X Y B
0 0 0 ? ? Y
.. .. .. C
. . .
1 1 1 ? ?
Exemple :
Donner
la table de vérité d’un circuit à 3 entrées A,B,C et 2 sorties X,Y tel que :
X=1 si les 3 entrées ont le même niveau
Y=1 si A=B
4.4.2 Logigramme
Un logigramme est un schéma illustrant l’expression d’une fonction logique sans
tenir compte des constituants technologiques.
Exemple :
A
B X
C
X=A.B+C −→
Remarque :
Notation : Par convention, une entrée ou une sortie d’opérateur logique active à un
niveau haut sera notée a, b, sel, etc.
Une entrée ou une sortie d’opérateur logique active à un niveau bas sera notée c,
d, MEM, etc.
Théorème de De Morgan :
1. Le complément d’un produit est égal à la somme des com-
pléments des termes du produit : S = a.b = a + b
2. Le complément d’une somme est égal au produit des com-
pléments des termes de la somme : S = a+b = a.b
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4.5. Universalité des portes NON-ET et NON-OU
Exemple :
(A .B + C) = (A.B).C = A. B .C
– conséquences :
1. une porte NON-OU est une porte ET avec ses entrées inversées :
2. une porte NON-ET est une porte OU avec ses entrées inversées :
a+b
a
a b
a+a b a+b
NON : ET : OU :
a.b
a a
b
a.a b a.b
NON : OU : ET :
Exemple :
Réaliser la fonction X=AB+CD à l’aide du CI (circuit intégré) suivant :
14 13 12 11 10 9 8
VCC
& 3
7400 :
& 6
1 2 3 4 5 6 7 & 8
A AB
B & 11
X
C
D CD
Remarque :
– la même approche peut etre faite pour les portes OU exclusif ;
– les opérateurs NAND, NOR, OU exclusif, ainsi que le groupe d’opérateurs (ET,
OU, NON) sont appelés des « opérateurs complets » puisqu’ils peuvent réaliser
seuls toutes les opérations logiques.
Exemple :
x+xy = x(1+y)+xy = x+xy+xy = x+y (théorème d’allègement)
x.(x+y) = x+xy = x (absorption)
ABC + ABC + ABC + ABC = AC + AB + BC
Comme la table de vérité, il met en évidence le rapport entre les entrées et les sorties
(chaque ligne de la table de vérité correspond à une case du diagramme de Karnaugh).
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4.6. Simplification d’expressions logiques
Exemple :
X X
A B X B B
A 0 1
0 0 1
0 1 0 0 1 0 1 0
1 0 0
1 1 1 1 0 1 A 0 1
Exemple :
X X C
B B
A 00 01 11 10
à 3 entrées : 1 A
Exemple :
X X C
CD D
AB 00 01 11 10
00
01
B
11
A
à 4 entrées : 10
Remarque :
Les tableaux de Karnaugh se présentent comme des cylindres fermés dans les deux
sens.
B Méthode de simplification
6. effectuer l’addition logique e tous les termes résultants des réunions, sachant que :
– un octet de 1 permet d’éliminer les 3 variables qui se trouvent sous les deux
formes (complémenté et non complémenté) ;
– un quartet de 1 permet d’éliminer les 2 variables qui se trouvent sous les deux
formes (complémenté et non complémenté) ;
– un doublet de 1 permet d’éliminer la variable qui se trouve sous les deux formes
(complémenté et non complémenté) ;
00 00 00
01 01 01
11 11 11
10 10 10
E
X C
D D
000
01 01
001
11 11
011
10 10
010
X X
DE DE
AB 00 01 11 10 AB 00 01 11 10 110
00 00
111
01 01
101
11 11
100
10 10
F F
X E
D
C A
Remarque :
– il peut exister des états indifférents (notés ’X’). Ces états correspondent à des
combinaisons d’entrée impossibles. On les remplacera par 1 ou 0 de façon à
avoir la simplification la plus optimale ;
– on peut utiliser une meme case plusieurs fois, puisque x + x + x + · · · + x = x.
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4.6. Simplification d’expressions logiques
Circuit à M=2N entrées et N sorties qui code en binaire le rang de la seule entrée
active.
A0 S0
A1 S1
représentation
une seule entrée
en sortie sur N
active à la fois A2 S2
bits
A m-1 S
n-1
37
5.1. Circuits logiques combinatoires usuels
Exemple :
Codeur décimal-DCB : 10 entrées, 4 sorties
0
1
S
2 0
3
S
4 1
5
S
6 2
7
S
8 3
A9 A8 A7 A6 A5 A4 A3 A2 A1 A0 S3 S2 S1 S0
1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0
1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 0 1
1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0 0 1 0
1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 0 0 1 1
1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 1 0 0
1 1 1 1 0 1 1 1 1 1 0 1 0 1
1 1 1 0 1 1 1 1 1 1 0 1 1 0
1 1 0 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1
1 0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0
0 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1
2
représentation DCB
Remarque :
Les codeurs de priorités sont une version modifiée du codeur : quand deux entrées sont
actives, c’est l’entrée correspondant au nombre le plus haut qui est choisi.
B Décodeur
Le décodeur est un circuit qui établit la correspondance entre un code d’entrée sur N
bits et M lignes de sortie (M ≤ 2N ).
Pour chacune des combinaisons d’entrée, une seule ligne de sortie est validée.
Exemple :
Décodeur DCB-décimal : 4 entrées, 10 sorties.
Remarque :
La plupart des décodeurs sont dotés d’une ou plusieurs entrées de validation qui co-
mandent son fonctionnement.
2 : Génération de fonction
Toute fonction logique peut être réalisée à partir d’une combinaison de décodeur.
Exemple :
F=ABC+ABC+AB+C
Remarque :
Il n’est pas nécessaire de simplifier la fonction avant la réalisation.
Exemple :
Réaliser un décodeur à 3 entrées en utilisant 2 décodeurs à 2 entrées.
e0 s0
Q s1
e1 s2
s3
V
s
e0 s4
Q s5
e1 s6
s7
e2 V
c 2002 Camille DIOU Cours d’électronique numérique 39
5.1. Circuits logiques combinatoires usuels
C Transcodeurs (convertisseurs)
Exemple :
Code binaire → code Gray
Code DCB → code affichage chiffre (décodeur 7 segments)
5.1.2 Multiplexeurs–démultiplexeurs
A Multiplexeurs (MUX)
Exemple :
MUX à 2 entrées de données
sel
E1 E0 sel out
E0
MUX X X 0 E0
E1
X X 1 E1
Remarque :
La table de vérité devient rapidement très importante (à partir de 4 entrées). On exprime
alors la fonction de sortie directement
Exemple :
MUX à 4 entrées (→ 2 entrées de sélection a1 a0 ) S=a1 .a0 .E0 + a1 .a0 .E1 + · · ·
1. Conversion parallèle–série 1
1
On place successivement les valeurs 0 S=1011
1
00, 01, 10, 11 sur a1 a0 .
a1 a0
0 0 Réalisé par
0 1
1 0 un compteur
1 1
Remarque :
Intérêt : pas besoin de simplifier la fonction avant de la réaliser.
Exemple :
F = ABC + ABC
Utilisation de MUX 8 vers 1.
S = ABCE0 + ABCE1 + · · · + ABCE4 + · · ·
C Démultiplexeurs (DEMUX)
Remarque :
Le MUX–DEMUX est un circuit programmable (les relations entre entrées et sorties sont
modifiables).
Exemple :
Transmission avec multiplexage/démultiplexage.
source 0 récept. 0
MUX émetteur voie de transmission récepteur DEMUX
source n récept. n
5.1.3 Le comparateur
Il détecte l’égalité entre deux nombres A et B. Certains circuits permettent également
de détecter si A est supérieur ou bien inférieur à B.
c 2002 Camille DIOU Cours d’électronique numérique 41
5.2. Synthèse des circuits combinatoires
A Comparateur de 2 e.b.
ai bi Ei Si Ii
Ei = ai =bi =a⊕b
0 0 1 0 0
0 1 0 0 1 Si = ai >bi = a.b
1 0 0 1 0 Ii = ai <bi = a.b
1 1 1 0 0 Di = ai 6=bi = a⊕b
B Comparateur de 2 nombres
La réalisation pratique d’un système logique dit « câblé » consiste à utiliser les com-
posants CI disponibles sur le marché. Cela oblige le concepteur à décomposer un système
donné en blocs fonctionnels proposés par les constructeurs et à optimiser son choix.
Toute fonction logique de n variables peut se mettre sous la forme d’une somme
de produits. Cela implique que toute fonction logique peut être réalisée par l’utilisation
d’une structure comportant deux ensembles fonctionnels :
– un ensemble d’opérateurs ET organisés sous forme de matrice permet de générer
les produits des variables d’entrée ;
– un ensemble d’opérateurs OU permet de sommer les produits.
a) PROM (Programmable Read-Only Memory) ou PLE (Programmable Logic Ele-
ment)
c 2002 Camille DIOU Cours d’électronique numérique 43
5.2. Synthèse des circuits combinatoires
45
46 Cours d’électronique numérique
c 2002 Camille DIOU
Troisième partie
47
Chapitre 7
Les
bascules
Alan Mathison Turing
23 juin 1912, Londres, R.-U.
8 juin 1954, R.-U.
7.1 Introduction
Circuit séquentiel : circuit dont l’état des sorties dépend non seulement des entrées
mais également de l’état antérieur des sorties. Ces circuits doivent donc être capables de
mémoriser.
Exemple :
M =0 M =0 M =0
1 →L=0 3 →L=1 5 →L=0
A=0 A=0 A=0
M =1 M =0
2 →L=1 4 →L=0
A=0 A=1
Dans un tel système, à une même combinaison des variables d’entrée ne correspond
pas toujours la même valeur à la sortie (3 et 5). La fonctionnalité dépend de l’ordre des
opérations (ordre de déroulement des séquence) → système séquentiel.
49
7.2. Bascule RS
– compteurs ;
– registres ;
– RAM (Random Access Memory).
Ces circuits peuvent travailler soit en mode synchrone, soit en mode asynchrone :
– mode asynchrone À tout moment, les signaux d’entrée peuvent provoquer le chan-
gement d’état des sorties (après un certain retard qu’on appelle « temps de ré-
ponse ». Ces systèmes sont difficiles à concevoir et à dépanner.
– mode synchrone Le moment exact où les sorties peut changer d’état est commandé
par un signal d’horloge (train d’ondes carrées ou rectangulaires). Les changements
d’état s’effectuent tous pendant une transition appelée « front » (montant ou des-
cendant).
La majorité des systèmes numériques séquentiels sont synchrones même si certaines
parties peuvent être asynchrone (ex. : reset).
Les avantages principaux du mode synchrone sont :
– préparer les entrées sans perturber les sorties ;
– protéger des parasites survenant en entrée.
Les bascules que l’on peut considérer comme des mémoires élémentaires, sont les
briques de base des circuits séquentiels.
Ce sont les circuits de mémorisation les plus répandus dans les systèmes numériques
en raison de leur rapidité de fonctionnement, de la facilité d’écriture et de lecture d’in-
formation, et de la grande simplicité de leur interconnexion avec des portes logiques.
On trouve deux grandes familles de bascules :
– bascules de mémorisation : elles possèdent les commandes de mise à zéro, mise à
un, mémorisation ;
– bascules de comptage : elles possèdent en outre une commande de changement
d’état.
7.2 Bascule RS
La bascule RS est le circuit séquentiel le plus simple. Son rôle consiste à mémoriser
une information fugitive.
Symbole
R : reset
S : set
Diagramme temporel
Quand une impulsion est appliquée à 1 entrée pour
imposer un certain état à la bascule, celle-ci demeure dans
cet état, même après que l’impulsion ait disparu. Q garde
son état lorsque S passe de 1 à 0 et lorsque R passe de 1 à
0.
Table de vérité
S R Qt Q+
0 0 0 0
0 0 1 1 S R Q+
0 1 0 0 0 0 Q → mémorisation
0 1 1 0 −→ 0 1 0 → mise à 0
1 0 0 1 1 0 1 → mise à 1
1 0 1 1 1 1 X → interdit
1 1 0 X
1 1 1 X
Tableau de Karnaugh
S
Q R
0 0 X 1
Q 1 0 X 1
Si X=1 → Q=S+R.Q (avec priorité de mise à 1).
c 2002 Camille DIOU Cours d’électronique numérique 51
7.2. Bascule RS
!
S=0
– si Q = 0 −−→ G = 1 et Q = 0
S=0 → memorisation
– si Q = 1 −−→ G = 0 et Q = 1
Réalisation
Table de vérité
S R H QN+1
X X – QN
0 0 ˆ QN
0 1 ˆ 1
1 0 ˆ 0
1 1 X X
La sortie est indicée est vaut QN avant le front de l’horloge et QN+1 après le front de
l’horloge.
S et R n’influencent pas Q sauf pendant les quelques nanosecondes durant lesquelles
CLK passe du niveau bas au niveau haut (pour les circuits actifs sur front montant).
Exemple :
7.4 Bascule JK
Les bascules JK sont seulement en fonctionnement synchrone.
Elles sont plus polyvalentes que les basculent RS, car elles n’ont pas d’état ambigu et
R = S = 1 → QN+1 = QN
c 2002 Camille DIOU Cours d’électronique numérique 53
7.4. Bascule JK
Symbole
Réalisation
Table de vérité
J K H QN+1
X X – QN
0 0 ˆ QN mémorisation
1 0 ˆ 1 forçage à 1
0 1 ˆ 0 forçage à 0
1 1 ˆ QN commutation
Remarque :
Pour que le basculement fonctionne, il faut avoir H très étroite, autrement il y a
rebasculement.
Exemple :
Symbole
Table de vérité
H DN QN+1
ˆ 1 1
ˆ 0 0
QN+1 prend la valeur de DN après le front actif : QN+1 = DN
C’est une bascule de recopie : on l’emploie seulement en synchrone.
Réalisation
Remarque :
La sortie Q n’est égale à l’entrée D qu’à des moments bien précis → le signal Q est
différent du signal D.
Symbole
Fonctionnement
– quand CLK=0 → l’entrée D n’a aucun effet (mémorise) ;
– quand CLK=1 → Q suit les changements de D → la bascule est transparente.
Remarque :
Notez l’absence du symbole . sur l’entrée CLK.
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7.7. Bascule T
7.7 Bascule T
Symbole
Table de vérité
T QN+1
0 QN
1 QN
Cette bascule est utilisable uniquement en mode synchrone. Elle s’obtient par
exemple à partir d’une bascule JK.
Exemple :
Preset Clear Q
1 1 fonctionnement normal
0 1 1
1 0 0
0 0 ambigu, interdit
Les entrées asynchrones peuvent être vraies à l’état bas (cas le plus fréquent) ou à
l’état haut.
En général, on applique juste une impulsion à ces entrées pour faire une initialisation.
Désignations synonymes :
Clear Preset
RAZ RAU
Reset Set
DC Clear DC Set
Remarque :
Les entrées synchrones sont des niveaux de tension continue
7.9.1 Mémoire
→ mémorisation d’une information fugitive
Exemple :
Mémorisation d’une commande de marche
Exemple :
7.9.3 Synchronisation
Exemple :
Solution :
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7.9. Applications des bascules
Exemple :
Solution :
Bascule D
DN =QN+1 .
On veut QN+1 =QN ⇒ DN = QN
Bascule JK
Bascule RS
8.1 Définition
Un registre est un circuit constitué de n bascules synchronisées permettant de stocker
temporairement un mot binaire de n bits en vue de son transfert dans un autre circuit
(pour traitement, affichage, mémorisation, etc.)
Le schéma d’un tel système comporte autant de bascules (de type D) que d’éléments
binaires à mémoriser. Toutes les bascules sont commandées par le même signal d’hor-
loge.
Moyennant une interconnexion entre les cellules (les bascules D), un registre est
capable d’opérer une translation des chiffres du nombre initialement stocké. Le dépla-
cement s’effectue soit vers la droite soit vers la gauche. Le registre est alors appelé
« registre à décalage ».
Applications :
– conversion série-parallèle d’une information numérique ;
– opérations de multiplications et divisions par deux ;
– ligne à retard numérique ;
– mémoires à accès séquentiel
« Registre universel » : il résume les différentes entrées et sorties d’un registre à
59
8.2. Registre à écriture et lecture parallèles
Tous les bits du mot à traiter sont écrits (entrée écriture E=1), ou lus, (entrée lecture
L=1), simultanément.
Lorsque l’entrée est stockée, chaque bit apparaît simultanément sur les lignes de
sortie.
Le registre à décalage est utilisé comme convertisseur série-parallèle. Il est néces-
saire à la réception lors d’une transmission série.
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8.5. Registre à décalage : écriture parallèle et lecture série
Exemple :
Compteur asynchrone à 4 bits (compte de 0 à 15).
63
9.1. Compteur asynchrone (à propagation)
→ chaque bascule divise par deux la fréquence d’horloge qui alimente son entrée
finitale
CLK : fD = .
16
Application : avec ce genre de circuit, on peut diviser la fréquence initiale par n’im-
porte quelle puissance de 2.
d) Modulo
– c’est le nombre d’état occupés par le compteur pendant un cycle complet ;
– le modulo maximal d’un compteur à n bits (n bascules) est 2n ;
– ex. : compteur 4 bits → 16 états distincts → modulo 16.
Pour 2N-1 < N < 2N , on réalise un compteur modulo 2n (avec n bascules), puis on
raccourcit le cycle en jouant sur les entrées RAZ des bascules.
Exemple :
Compteur asynchrone modulo 6 : 22 < 6 < 23 → on réalise un compteur modulo 3
avec 3 bascules, et on ramène le compteur à 000 dès que Q2 Q1 Q0 = 110.
→ dès que la sortie de la porte NAND passe à 0, les bascules sont forcées à 0 : le
compteur se remet à compter à partir de 0.
⇒ le compteur réalisé compte de 000 à 101 (de 0 à 5) puis recommence un nouveau
cycle → modulo 6
Remarque :
Les sorties Q2 et Q1 ne sont pas des ondes carrées.
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9.1. Compteur asynchrone (à propagation)
On réalise un compteur de même modulo, puis on transcode ses sorties pour obtenir
le cycle demandé.
Exemple :
Cycle 2, 5, 6, 8, 4, 10
2ème méthode
Utilisation des entrées RAZ et EAU.
Exemple :
Cycle 0, 1, 2, 3, 5, 6, 8, 9, 11, 12, 15 : on réalise un compteur modulo 16 et on agit
sur les RAU pour sauter les étapes.
9.1.4 Exemple de CI
Il existe de nombreuses puces en technologies TTL et CMOS.
Parmi les plus populaires on trouve en TTL le 7493 qui est un compteur 4 bits, et en
CMOS le 4024 qui est un compteur 7 bits.
Circuit interne
MR → Master Reset.
Exemple :
Décompteur modulo 8
Chronogramme :
9.2.1 Réalisation
Elle est possible avec des bascules JK, D ou T.
c 2002 Camille DIOU Cours d’électronique numérique 67
9.2. Compteur synchrone (parallèle)
Exemple :
Réalisation d’un compteur modulo 8 (à cycle complet) à l’aide de bascules T
Table d’excitation
Q2 Q1 Q0 Q+ 2 Q+1 Q+0 T2 T1 T0
0 0 0 0 0 1 0 0 1
0 0 1 0 1 0 0 1 1
0 1 0 0 1 1 0 0 1
0 1 1 1 0 0 1 1 1
1 0 0 1 0 1 0 0 1
1 0 1 1 1 0 0 1 1
1 1 0 1 1 1 0 0 1
1 1 1 0 0 0 0 1 1
On constate que : T0 = 1 et T1 =Q0 et T2 =Q1 Q0
9.2.3 Applications
A Compteur de fréquence
Circuit qui mesure et affiche la fréquence d’un signal impulsionnel (mesure de fré-
quence inconnue).
c 2002 Camille DIOU Cours d’électronique numérique 69
9.2. Compteur synchrone (parallèle)
Remarque :
Le compteur est un montage en cascade de compteurs DCB, chacun ayant une
unité décodeur/afficheur (affichage décimal).
La précision de cette méthode est fonction de l’intervalle d’échantillonnage.
B Horloge numérique
1◦ ) Méthodes descriptives :
a) les tables d’état : elles donnent l’état futur des sorties pour les éléments de mé-
+
moire inclus dans les systèmes et l’état des sorties : A B S S ;
b) les diagrammes des temps (chronogrammes) : ils décrivent la succession des si-
gnaux d’entrée, des états des éléments de mémoire. Ils représentent la succession
des états logiques en fonction du temps.
2◦ ) Les diagrammes d’états ou graphes : ce sont des représentations formelles avec
nœuds et flèches pour représenter les états stables et les transitions. Le graphe donne
une image géométrique d’une table de vérité.
◦
3 ) Le grafcet : automatismes industriels : étape → transition → étape.
4◦ ) Les théories formelles : équations qui représentent l’action à effectuer et l’état futur
d’un élément de mémoire en fonction des entrées et de l’état présent des mémoires.
71