Poly 0A T2 2008 PDF
Poly 0A T2 2008 PDF
Poly 0A T2 2008 PDF
par
Mongi BEN OUÉZDOU
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ENIT, BP 37-1002 Tunis-Le Belvédère, Tunisie Télécopie:216-71-872-729
E-mail : [email protected]
Préface
1-1 Introduction p1
1-2 Lignes d’influences des poutres sur appuis simples p1
1-3 Emploi des lignes d’influences p3
1-4 Lignes d’influences d’autres poutres isostatiques p4
1-5 Lignes d’influences des poutres continues p8
1-1- Introduction
Les lignes d’influences sont obtenues pour une section donnée x. Dans le cas des poutres, ces
lignes d’influences sont déterminées pour les moments fléchissants et les efforts tranchants. Ils sont
obtenus en faisant un balayage d’une charge unitaire (P=1) le long de la poutre et en cherchant le
moment fléchissant ou l’effort tranchant dans la section x considérée.
P=1
x
L
Donc une ligne d’influence est toujours liée avec une section donnée (x). On écrit pour les lignes
d’influences des moments fléchissants : Li "Mx" et ceux des efforts tranchants : Li "Tx".
Les lignes d’influences des moments fléchissants et des efforts tranchants sont présentées dans
la Figure 2 ci-après. Pour les moments fléchissants, la ligne d’influence d’une poutre sur appui simple
est une ligne brisée dont le sommet, y, est :
x L x
y
L
Ainsi, les valeurs sont positives et de même signe. Pour les efforts tranchants, la ligne d’influence est
formée par deux parties (Figure 2): une partie positive d’extrémité, y’, tel que :
§ x·
y' 1 ¨ ¸.
©L¹
§ x·
Et une partie négative d’extrémité : ¨ ¸
© L ¹
x1 x2
Li “Mx”
y1 y2
x L x
y
L
y' 1 x
L
Li “Tx”
x
L
1
Figure 2 : Lignes d’influences des moments fléchissants et des efforts tranchants dans une section x.
Les valeurs des ordonnées y1 ou y2 sont retrouvées à partir de la règle des triangles semblables (ou
Thalès). Ainsi, connaissant x, y, x1 on peut retrouver y1, c.à.d.,
§x · x (L x)
y1 y . ¨ 1 ¸ avec y =
©x¹ L
De la même manière, en connaissant (L-x), y, et x2 on peut retrouver y2.
§ x ·
y2 y . ¨ 2 ¸
© Lx ¹
Pour les valeurs des ordonnées intermédiaires des lignes d’influences des efforts tranchants, nous
procédons de la même manière.
Application des lignes d’influences : Lignes d’influence des moments fléchissants à x = L/2 (au milieu
de la travée) et les lignes d’influences des efforts tranchants à x = 0 (Réaction d’appui).
A B
x = L/2
L
Li “ML/2”
2
x= L y= L
2 4L
L
y
4
x=0 y=1–0=1
1
Li “T0”
d P
A x B
L
Li “Mx”
y
x L x
y
L
y' 1 x
L
y’
Li “Tx”
x
L
Dans ce cas :
Mx = P . y y : ordonnée correspondant à P sur la Li de Mx.
Tx = P . y’ y’ : ordonnée correspondant à P sur la Li de Tx.
A x B
L
Li “Mx”
y1 yi
y2
x L x
y
L
y' 1 x
L
y’2
y’i
Li “Tx”
y’1
x
L
n
'
Tx = ¦
i 1
Pi yi = P1 . y’1 + P2 . y’2 + … yi’ : ordonnée correspondant à P sur le Li de Tx.
A x B
L
Li “Mx”
y2
y1
x L x Ȧ
y
L
c
y' 1 x
L
y’1
y’2 Li “Tx”
x
L
Ȧ'
Figure 4 : Charge concentrée P appliquée à une distance d.
Dans ce cas :
Mx = q . Ȧ Ȧ : aire de la ligne digne d’influence de Mx comprise entre y1 et y2.
Tx = q . Ȧ’ Ȧ’: aire de la ligne digne d’influence de Tx comprise entre y’1 et y’2.
Z 1 y y . c
2 1 2
et
' '
Z' 1 y1 y2 . c
2
1-4- Lignes d’influences d’autres poutres isostatiques
1-4-1- Console.
A B
x
L
1 + 1
Li "Tx"
L-x
-
Li "Mx"
Figure 5: Lignes d'influence des moments et des efforts tranchants pour une console.
Pour une section entre les appuis, on la traite comme si c'était une poutre sur appui simple,
puis on extrapole linéairement sur les consoles. Les ordonnées de rive sont retrouvés à partir de
l'ordonnée de la Ligne d'influence en "x" et connaissant les différentes distances (triangles
semblables). Ces ordonnées sont notées sur la figure 6. Ainsi, on voit que lorsque la charge est en
travée, elle n'a pas d'effet sur les consoles (section x').
A B
x
L L2
L1
L1 x L2
( L- x )
L L
Li "Mx"
x ( L- x )
y=
L
L1 [1-(x/L)]
L2
L
L
Li "Tx"
1
(-x/L)
- (L 2- x')
Li "Mx'
x'
+1
Li "Tx' "
Voici les lignes d'influence (Li) des sollicitations dans quelques sections pour les deux types
de poutres cantilevers les plus utilisées.
L1 C1 L C2 L2
A D
B C
x x'
1
Li "R "A
1
Li "R "B
1-(x/L 1)
Li "T "x
1
Li "T x'
"
x(L 1-x)
L1
Li "M "x
(C 1-x')
Li "M "x'
Figure 7: Lignes d'influence des moments fléchissants et des efforts tranchants
pour une poutre cantilever du 1er type.
En connaissant l'ordonnée indiqué sur les figures, on peut connaître entièrement les lignes
d'influences.
L1 C1 L C2 L2
A E F
B C D
x x'
1
Li "R A"
1
Li "R B"
Li "T " x
-1
1-(x'/L)
Li "T x'"
(C1-x)
Li "M "x
Li "M x'"
x' ( L- x' )
L
L'intérêt de l'étude des poutres cantilevers est surtout d'étudier les anciens ponts de ce type. On
trouve rarement des nouveaux ponts cantilevers. Ceci à cause des problèmes que présentent les nœuds
au point de vue exécution, d'entretien et des désordres pathologiques. Il faut remarquer aussi le respect
des règles de chargement dans le sens longitudinal parce que les Li changent de signe.
Charge concentrée P:
M = L1 ¦ Piyi T= ¦ Piyi
i i
Charge répartie q:
M = L1 ¦ qiwi T= ¦ qiwi
i i
L1 : Longueur de la première travée.
De nos jours, ces lignes d’influences peuvent être obtenues aussi par certains logiciels tel que Robot,
Effel, ou SAP2000.
[1] O. E. Billinger, « Tables pour Poutres Continues », Ed. Dunod, Paris, 1950.
2-1- Introduction p 10
2-2- Préliminaire sur les ponts routes p 10
2-3- Charges routières normales p 12
2-4- Charges routières à caractère particulier p 19
2-5- Charges sur les trottoirs p 22
2-6- Charges sur le remblai p 23
2-7- Epreuves des charges p 24
2-8- Combinaisons des charges pour le BAEL p 26
2-9- Charges pour les pont-rails p 26
2-5- Evolution des surcharges p 31
2-1-Introduction
Les règlements de charges sur les ponts sont regroupés dans le fascicule 61, titre I, II
et III du Cahier des Prescriptions Communes (C.P.C.). Ces titres sont relatifs respectivement
aux ponts-rails, ponts-routes et ponts-canaux.
Le titre III est très réduit en volume et indique essentiellement la prise en compte
d'une surhauteur de 0,30 m d'eau par rapport à son niveau normal [1].
Le titre I [2], relatif aux ponts rails, présente essentiellement un train-type. Mais ce
titre est abrogé, en France, depuis 1978 et les ponts ferroviaires sont étudiés sur la base de
recommandations internationales (Convoi Union Internationale des Chemins de fer "UIC"
[3,4]) destinées à devenir un règlement de charges. En Tunisie, le Convoi UIC à travers le
livret 2.01 est devenu applicable et par conséquent un résumé de ce convoi est présenté à la
fin du chapitre, précédé par le Titre I.
Le titre II du fascicule 61 du CPC intitulé "Conception, Calcul et Epreuves des
Ouvrages d'Art" [5] est approuvé en 1971 et réédité en 1981. A noter que ce texte est aussi en
cours de révision en vue d'un Eurocode [6], mais il est encore applicable en Tunisie et en
France. Une présentation de ce titre sera donnée dans les paragraphes suivantes.
Mais si la valeur de A1= a1 x AL trouvée par application des règles ci-dessus est
inférieur à (0,44 - 0,0002 L) exprimé en t/m2 (avec L en m) ou à (3,92 – 0,002 L) exprimé en
kN/m2, c'est cette dernière valeur qu'il faut prendre en compte, c.à.d.,
[
A1 = Sup a1 .( 2,3 + 360 ) , (4 – 0,002 L)
L 12
] (5)
Ensuite, la charge A1 est multipliée par le coefficient a2 qui est donné par:
V
a2 = o. (6)
V
Donc en général on a:
A2 = a1 x a2 x AL (7)
à appliquer uniformément sur toute la largeur de chaussée des voies considérées. Cette valeur
tient compte des effets dynamiques et donc elle n'est pas à multiplier par un coefficient de
majoration dynamique.
Règles d'application de la charge AL:
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 12
Les charges AL doivent être disposées sur le tablier de manière à produire l'effet le
plus défavorable pour l'élément considéré. On choisit la longueur et la largeur des zones
chargées de façon à produire les effets maximaux dans l'élément d'ouvrage dont on étudie.
Les règles ci-après sont applicables:
¾ Longitudinalement,
9 les zones chargées sont déterminées par la considération de la ligne d'influence de
l'effort considéré (Moment fléchissant, Effort Normal ou Effort Tranchant): Les limites de
ces zones coïncideront avec le zéro de la ligne d'influence, de manière à trouver l'effet le plus
défavorable.
9 Si l'on surcharge plusieurs zones, la longueur L à prendre en compte est la somme
des longueurs des zones chargées. Par conséquent, la valeur de AL est différente dans chaque
cas.
9 Pour déterminer l'effet le plus défavorable de AL, il faut prendre la plus grande
valeur de ALi Zi (Figure 2), c.à.d., si une ligne d'influence comporte plusieurs zones de
même signe, il faut charger ces zones une à une, puis deux ensembles, trois ensembles, etc,
en essayant toutes les combinaisons possibles, sauf, si certains cas peuvent à l'évidence être
écartés d'office.
Exemple:
AL6
AL5
AL2
AL4
AL1
AL3
Ȧ2
Ȧ4
Ȧ3
Ȧ1
L1 L2 L3 L4
Figure 2: Chargement de AL sur une ligne d'influence.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 13
Les charges de type B sont composées de 3 systèmes distincts:
9 le système Bc se composant de camions types.
9 le système Bt composé de groupes de 2 essieux (essieux-tandems).
9 le système Br qui est une roue isolée.
Ces convois sont mobiles et les valeurs de charges de ces trois types sont multipliées par un
cœfficient de majoration dynamique, į, qui sera explicité par la suite.
a) Convoi Bc
Le convoi Bc se compose d'un ou au maximum de 2 camions types par file. Dans le
sens transversal le nombre de files est inférieur ou égal au nombre de voies. Les
caractéristiques du convoi Bc sont présentées ci-après (Figure 3). Les charges sont données
par essieu.
¾ Longitudinalement : (masse relative à une file de camion et charge donnée par essieu)
¾ Transversalement.
1 file de Bc 1 file de Bc
0,20
2,00
0,25
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 14
Suivant la classe du pont et le nombre de files de camions considérées, les valeurs des
charges du système Bc à prendre en compte sont multipliée par un coefficient bc dont les
valeurs sont indiquées dans le tableau suivant (Tableau 2):
¾ Dans le sens longitudinal, le nombre de camions est limité à 2 par file, orientés dans le
même sens. La distance des 2 camions d'une même file est déterminée pour produire l'effet le
plus défavorable et peut être nulle (minimum 4,5 m entre essieux des 2 camions). On peut
considérer une partie d’un camion, l’autre partie étant sur la travée suivante ou sur le remblai
d’accès, mais on ne peut couper un camion.
¾ Dans le sens transversal, le nombre de files de camions, Nf, ne doit pas dépasser le
nombre de voies, Nv, (c.à.d. Nf Nv), même si cela est géométriquement possible. On ne
peut pas couper une file de camion. De plus, une distance minimale de 0,25 m (Figure 3) est
exigée entre l'axe de la file de roues la plus excentrée et le bord de:
9 la largeur chargeable s'il s'agit du calcul des poutres principales.
9 la largeur roulable s'il s'agit du calcul des autres éléments du tablier (hourdis,
entretoises).
b) Système Bt
Un tandem se compose de 2 essieux munis de roues simples pneumatiques. Les
caractéristiques du système Bt sont présentées ci-dessous (Figure 4).
Terminologie 1 essieu
1 essieu-tandem
¾ Longitudinalement : un tandem
¾ En plan
P=160 kN P=160 kN Sens de déplacement
1,35
1,35
¾ Transversalement.
2,00
1 file de Bt 1 file de Bt
0,50 1,0 m 2,0 m
0,60
2,0 m
0,25
Figure 4: Système Bt
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 15
Suivant la classe du pont, les valeurs des charges du système Bt à prendre en compte
sont multipliées par un coefficient bt dont les valeurs sont indiquées dans le tableau suivant
(pour le pont de la 3ème classe il n’ y a pas de coefficient bt):
Le système Bt ne s'applique pas au pont de la 3ème classe. Pour les ponts de la 1ère et
de la 2ème classe, il convient de respecter les règlements suivants:
¾ Dans le sens transversal, un seul tandem est supposé circuler sur les ponts à une voie.
Alors que pour les ponts supportant deux voies ou plus, on ne peut placer que 2 tandems au
plus sur la chaussée, côte à côte ou non, de manière à obtenir l'effet le plus défavorable. Une
distance minimale de 0,50 m (Figure 4) est exigée entre l'axe de la file de roues la plus
excentrée et le bord de:
9 la largeur chargeable s'il s'agit du calcul des poutres principales.
9 la largeur roulable s'il s'agit du calcul des autres éléments du tablier (t.q. le hourdis
ou les entretoises).
c) Système Br
C'est une roue isolée disposé normalement à l'axe longitudinal de la chaussée. Les
caractéristiques de cette roue sont présentées ci-dessous (Figure 5):
0,30
Sens de déplacement
Figure 5: Système Br
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 16
Les charges du système B sont des surcharges roulantes et par conséquent doivent être
multipliées par un coefficient de majoration pour effets dynamiques, į, sera noté įB pour la
charge B (įB 1). Ce coefficient, applicable aux trois systèmes Bc, Bt et Br est le même pour
chaque élément du pont. Il est déterminé à partir de la formule:
0,4 0,6
GB 1 (8)
1 0,2 .L 4.G
1
S
où L: Longueur de l'élément considéré (en m)
G: Poids propre de l'élément considéré (même unité que S).
S: Charge B maximale susceptible d'être placé sur l'élément considéré (en tenant
compte des coefficient bc ou bt).
Ces termes sont donnés explicitement suivant l'élément calculé comme suit:
Long.
Lc
Transv. Lr
Lrive
o G est le poids propre d'une section du hourdis, et des éléments reposant sur lui, de
longueur L et de même largeur que le tablier.
G = gper . LT . L.
LT
Transv.
L
Long.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 17
o S est le poids total le plus élevé des essieux du système B qu'il est possible de placer
sur la longueur L du tablier en respectant les règlements indiqués ci-dessus pour chaque
système.
S = Sup (SBc, SBt, SBr).
x SBc = ?
- Long:
P P P P
1,5 4,5 m P/2 4,5 m 1,5
x SBt = ?
De même, SBt = bt . Nf . 320 (en kN). Ici, si Nv=1 alors Nf=1 et si Nv2 alors Nf=2.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 18
2-4- Charges routières à caractère particulier
Elles ne sont à prendre en compte que pour les itinéraires classés par l'armé. Les
charges militaires sont de deux classes: M 80 et M 120. Chaque classe se compose de 2
systèmes distincts:
-Mc: véhicule type à chenilles
-Me: groupe de 2 essieux.
Ainsi on distingue: Mc80, Mc120, Me80 et Me120. Le système Mc à chenille est plus
utilisé que celui à essieux. Les charges militaires doivent être multipliées par un coefficient
de majoration dynamique į. Ce coefficient est calculé par la même formule donnée pour le
système B (éq.8).
0,4 0,6
GM 1 (8a)
1 0,2 .L 4.G
1
S
où L: Longueur de l'élément considéré (en m)
G: Poids propre de l'élément considéré
S: Charge Mc ou Me maximale susceptible d'être placé sur l'élément considéré.
Pour une classe donnée (80 ou 120) et pour chaque élément considéré, le coefficient de
majoration dynamique est le même pour les 2 systèmes Mc et Me .
Les charges militaires sont supposées ne développer aucune réaction de freinage, ni
de force centrifuge.
a) Système Mc à chenille
Ce système est plus utilisé que le système à essieux. Un véhicule type du système
Mc80 ou Mc120 comporte 2 chenilles dont les caractéristiques sont représentées
respectivement sur la Figure 6 et la Figure 7.
Long. Transv.
72 t
En plan
360 kN
1,95
360 kN
0,85
Sens de
déplacement Figure 6: Système Mc 80
Long. Transv.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 19
72 t
110
En plan 1,0
550 kN
2,30
550 kN
1,00
Sens de
déplacement
Figure 7: Système Mc 120
30,50
30,50 m
m
b) Système Me à essieux
Un véhicule du système Me80 ou Me120 comporte 2 essieux dont les caractéristiques
sont représentées respectivement sur la figure 9 et la figure 10. Les deux essieux sont
assimilés chacun à un rouleau.
Ces deux systèmes répondent aux règles d'applications suivantes:
-La surface d'impact sur la chaussée est un rectangle uniformément chargé.
-Les rectangles d'impact des essieux peuvent être placés n'importe où sur la largeur
chargeable, de manière à obtenir l'effet le plus défavorable.
-Chaque système est exclusif de toute autre charge routière, c.à.d., sans l'accumulation
de la charge de trottoir, en particulier.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 20
Long. Transv.
En plan
Figure 9: Système Me 80
Comme dans le cas des charges militaires, les charges exceptionnelles ne sont à
prendre en compte que pour les itinéraires classés à cet effet. Les charges exceptionnelles les
plus utilisées sont de type D et E. elles sont souvent plus défavorable que le système A et B
pour les hourdis et les entretoises. Les convois-types D et E comportent 2 remorques dont les
caractéristiques sont représentées respectivement sur la figure 11 et la figure 12.
Longitudinalement
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 21
En plan
Longitudinalement
En plan
Cette charge est placée pour produire l'effet le plus défavorable. Ses effets peuvent
éventuellement se cumuler avec les charges de B et de Mc.
De plus, le système local comprend une roue de Ptr = 6t dont la surface d'impact est un
carré de 0,25 m de côté à disposer sur les trottoirs en bordure d'une chaussée. Pour un tel cas,
le trottoir est supposé non séparé de la chaussée par un obstacle infranchissable aux véhicules
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 22
t.q. une barrière normale ou lourde (une bordure de trottoir, une glissière, ou une barrière
légère sont considérées comme franchissables). Dans ce cas, on prend :
De plus, le système général comprend une charge de densité uniforme dont l'intensité
est fonction de la longueur chargée L (entre les zéros des lignes d'influence):
Cette charge est réservée aux ouvrages qui ne supportent qu'une circulation de piétons
ou de cyclistes (passerelles). Elle est analogue à la charge AL (respecter les mêmes règles
d'application que pour AL et charger sur les mêmes longueurs que celle-ci, c.à.d., de manière
à produire l'effet maximal envisagé).
Sur les remblais d'accès aux ouvrages, on dispose une charge uniforme répartie sur
toute la largeur de la plate-forme et d'intensité égale à:
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 24
Pour les déformations désirées de la travée N°2 de ce pont, la figure 13 montre la
position des camions dans le sens longitudinal (placé sur la 3ème travée) configurée sur la
photo 2.
ŹNotations
En Tunisie, les ponts-rails sont justifiés sous l'effet des chargements indiquées par le
titre I du 1960. Mais en France, et à partir du 1979, les ponts-rails (t.q. ceux de la TGV) sont
calculées en employant un nouveau titre I du convoi UIC (Union Internationale de Chemin de
fer) [3], présenté aussi dans le livret 2.01 de la SNCF Français [4].
Le titre I de 1960 [2] indique le chargement des ponts-rails supportant des voies
ferrées de largeur normale. En plus des surcharges, il décrit les prescriptions pour les forces
centrifuges, les forces longitudinales de démarrage et de freinage et la pression du vent. Il
présente aussi les surcharges pour les voies ferrées étroites de largeur 1 m.
b) Force centrifuge
Si une voie est en courbe sur l'ouvrage, il faut tenir compte de la force centrifuge et du
dévers de la voie.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 27
Les efforts de freinage et de démarrage sont supposés agir au niveau de la surface de
roulement des rails
-les efforts de freinage Ffr sont t.q.
1
Ffr = poids des charges mobiles maximales (20)
7
-Les efforts de démarrages Fdém sont t.q.
1
Fdém= poids des locomotives. (21)
7
Le poids maximal d'un convoi est limité à
• 2 000 t pour les lignes à grand trafic
• 1 600 t pour les autres lignes
d) Pression du vent
La pression maximale du vent sur une surface verticale atteint 0,25 t/m2, mais la
pression maximale compatible avec la circulation des trains est limitée à 0,15 t/m2.
Figure 16: Train-type pour les voies ferrées étroites métriques [2]
Dans la recherche du cas le plus défavorable, on peut intercaler des wagons vides dans le
convoi, leur poids est réduit à 0,75 t/ml.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 28
Ce schéma de charges est à placer dans le cas le plus défavorable; Il peut être réduit
ou divisé selon le cas. En particulier, les parties du schéma de charges qui ont une influence
contraire à l'effet recherché sont à supprimer.
4m 4m 4m 4m
Figure 18: Exemple d'un chargement le plus défavorable par le convoi de l'UIC.
Pour les ouvrages supportant 2 voies, chacune des 2 voies est à charger soit
indépendamment soit simultanément.
1,44
G1 0,82 pour M (22a)
L0 0,2
0,96
G1 0,88 pour T (22b)
L0 0,2
L0 est une longueur caractéristique de l'élément calculé. L0 est donné ci-dessous pour les
principaux éléments (pour les autres éléments voir règlement)
- Cas des hourdis entre poutres: L0 = distance entre axe des poutres
- Cas des poutres principales: • 1 travée isost. L0 = L
• 2 travées: L0 = 1,2 Lm
• 3 travées: L0 = 1,3 Lm
• 4 travées: L0 = 1,4 Lm
• 5 travées: L0 = 1,5 Lm
n
Lm = 1 ¦Li n: Nombre de travée et Li: Longueur de la travée i.
n 1
- Cas des pièces de ponts: L0 = (2 x distance entre pièces de ponts) + 3,0 m.
- Cas des longerons: L0: distance entre pièce de ponts + 3,0 m.
2-9-2-1- Ponts rails supportant des voies ferrées étroites d' un mètre de largeur
Toutes les dispositions indiquées aux ponts rails à voie normale sont applicables sans
changements aux ponts rails à voie d'un mètre sauf que le schéma de charge à considérer est
celui définit au figure 17, auquel on appliquera un facteur de classe de 0,45.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 29
2-9-3- Recommandations de la SNCFTunisien
La notice technique émise par la SNCFT [7], présente les éléments de calcul.
18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t 18t
1,7 1,7 6,28 m 1,7 1,7 1,7 1,7 6,28 m 1,7 1,7 3,89 1,8 6,75 m 1,8 3,0 1,8 6,75 1,8
DI DI SMyW SMyWF
Le train réel pour voie normale sera composé de 2 locomotives DI (à 16,5 t par
essieu) et de 2 wagons SMyW + SMWF ( à 18 t par essieu). Pour le calcul les DI sont portés
à 18 t.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 30
Le convoi réel doit être révisé chaque fois qu'un nouveau matériel est acquis. En effet, la
SNCFT envisage d’augmenter la charge des trains de 16 à 20 t pour la ligne Tunis-Gabès.
2-10- Evolution des surcharges
Pour savoir l'évolution des surcharges depuis le 19ème siècle (1858 pour les ponts rails
et 1869 pour les ponts routes), on présente les schémas de ces règlements avec une
comparaison des moments pour une portée de 10 et 50 m.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 31
Les premiers règlements ont été établies pour des calèches conduit par des chevaux
(un cheval pèse 0,7 t d’après ces règlements). Ensuite, une charges répartie a été introduite en
1877. La représentation des véhicules a débuté en 1915.
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 32
Bibliographie relatif au Chapitre 2
[2] Cahier des Prescriptions Communes, "Conception, Calcul et Epreuves des Ouvrages
d'Art", Bulletin Officiel du Ministère de l'Equipement et du Logement et du Ministère
des Transports, Fascicule 61,titre I, 1960.
[3] Cahier des Prescriptions Communes, "Programme des charges et Epreuves des Ponts
Rails", Fascicule 61,titre I, 1979.
[4] SNCF Français, CPC, "Règles Techniques de Conception et de calcul des ouvrages en
béton, en Métal ou Mixte", Livret 2.01. Document provisoire, NG AG 4 AO n°1, mars
1989.
[5] Cahier des Prescriptions Communes, "Conception, Calcul et Epreuves des Ouvrages
d'Art", Bulletin Officiel du Ministère de l'Equipement et du Logement et du Ministère
des Transports, Fascicule 61,titre II, 1971.
[6] B. Jacob et M. Prat, "Etude du Trafic Routier sur les Ponts", Annales de l'ITBTP,
N°482, 85-124 (1990).
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M. Ben Ouézdou Chap 2, page 33
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M. Ben Ouézdou page 34
Chapitre 3
CALCUL
DES POUTRES PRINICPALES
3-1- Préliminaire p 35
3-2- Coefficient de répartition transversale (CRT) p 35
3-3- Détermination des sollicitations dans les poutres principales p 38
3-4- Sollicitations dues à la charge permanente p 38
3-5- Sollicitations dues à la charge AL. p 41
3-6- Sollicitations dues à la charge du trottoir. p 43
3-7- Sollicitations dues à la charge Bc. p 44
3-8- Sollicitations dues à la charge militaire. p 47
3-9- Sollicitations de calcul. p 49
3-10- Particularité du ferraillage des poutres principales. p 50
3-1- Préliminaire
Les tabliers des ponts à poutres sont des structures tri-dimensionnelles pour lesquelles
de nombreuses méthodes de calcul classique ont été proposées. En général, l'étude du tablier
est subdivisée en une étude dans le sens transversal et une étude d'une poutre dans le sens
longitudinal. La première étude donne un Coefficient de Répartition Transversale (CRT),
dont on le multipliera avec les sollicitations (globales) retrouvées dans le sens longitudinal
pour obtenir les sollicitations (moyennes) d'une poutre. Ainsi, on obtient le principe suivant:
Sollicitation moyenne = CRT x Sollicitation globale
Par sollicitation, on se réfère à un moment fléchissant ou à un effort tranchant. Pour
déterminer les sollicitations globales, on fait souvent appel aux lignes d'influences puisqu'on
peut avoir des charges mobiles. C'est le sujet traité dans le premier chapitre. Dans le prochain
paragraphe et en annexe, on présente l’étude de la répartition transversale dans un pont à
poutres, puis on termine avec le calcul des sollicitations globales et moyennes.
3-2-1- Introduction
Le rôle principale des entretoises est de répartir les efforts entre les poutres
principales. Dans l'absence des entretoises, c'est le hourdis qui joue le rôle d'entretoisement.
Ainsi, pour déterminer les efforts dans une poutre, on doit tenir compte de la répartition
transversale des surcharges et ceci à travers un coefficient correctif appelé Coefficient de
Répartition Transversale "CRT". Celui-ci montre la portion des surcharges transmise sur la
poutre considérée.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 35
Les tabliers des ponts à poutres sont des structures tri-dimensionnelles pour lesquelles
de nombreuses méthodes de calcul ont été proposées. Ces méthodes sont classées en deux
familles, selon que la section transversale peut être considéré comme étant indéformable
(Figure 1) ou déformable (Figure 2).
Entretoise intermédiaire
hourdis
Le cas d’une section transversale indéormable est adapté aux tabliers dotés
d'entretoises suffisamment rigides (avec entretoises intermédiaires nombreux et rapprochées).
Dans ce cas on utilise:
-la méthode des entretoises rigides, connue sous le nom de la méthode de Courbon, appliquée
aux ponts en béton armé (ponts à poutres, pont à caisson), 1940.[1-3]
-la méthode de torsion uniforme (voir Calgaro et Virlogeux) [4], appliquée surtout pour les
ponts métalliques ou mixtes.
Lorsque le tablier ne comporte pas d'entretoises rigides (sans entretoises
intermédiaires ou avec entretoises d'espacement large), la section transversale est considérée
comme étant déformable (Figure 2). Dans ce cas, le comportement mécanique de tels tabliers
s'écarte de celui résultant de l'application de la méthode classique de la résistance des
matériaux. On utilise, alors, l'une des méthodes suivantes:
-méthode de Guyon-Massonnet [5-8], basée sur un modèle de grillage de poutres, appliquée
aussi bien pour les ponts à poutres multiples sous-chaussées que pour les ponts dalles.
-Méthode de Cart-Fauchart [4,9], appelée aussi méthode de matrice-transfert de flexion
transversale, basée sur des sections entre nervures et hourdis, appliquée aux tabliers à
nervures.
-Méthode de Lacroix [10], basée sur la théorie des poutres croisées.
-Méthode des coupures (de Abdunnur) [11], basé sur une coupure au milieu du hourdis.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 36
-Méthode de Eugène [10] des ponts à poutres élastiquements liées, basée aussi sur une
coupure dans le sens longitudinal du pont et au centre du hourdis.
-Méthodes des ossatures plissées [4] (voir Calgaro et Virlogeux), basée sur la schématisation
du tablier par plusieurs voiles.
La liste des méthodes citées n'est pas exhaustive. Mais en pratique, dans le cas de
tablier rigide, on utilise la méthode de Courbon. Dans le cas contraire, c'est la méthode de
Guyon-Massonnet qui est la plus utilisée.
Cette méthode suppose que les déformations des entretoises sont négligeables vis-à-
vis des déformations des poutres, c.à.d., les entretoises présentent une rigidité infinie. Ceci
peut être obtenue lorsque:
-les entretoises sont suffisamment nombreux (3) et rapprochées (a § 4m)
-La largeur du pont est très inférieure à sa longueur (Lr/Lc 0,5).
-Les entretoises ont une hauteur comparable à celle des poutres.
Notons que dans le cas de pont à poutres avec entretoises intermédiaires, ces conditions sont
généralement réalisées en pratique.
Lorsque la rigidité torsionnelle des éléments d'un pont ne peut être négligée, la section
transversale du pont est considérée comme étant déformable; c'est alors qu'on utilise la
méthode de Guyon-Massonnet (développée originalement par Guyon [5] en 1946 et mise
sous forme de tableaux numériques par Massonnet [6-8] en 1954). Cette méthode est une
méthode de calcul des dalles ou de réseaux de poutres.
Voici les deux principes fondamentaux de la méthode:
- Le premier principe fondamental est de substituer au pont réel un pont à structure
continue qui a même rigidités moyennes à la flexion et à la torsion que l'ouvrage réel.
- Le deuxième principe est d'analyser de façon approchée l'effet de la répartition
transversale des charges en admettant que cette répartition est la même que si la distribution
des charges selon l'axe du pont était sinusoïdale et de la forme:
§Sx·
p' = p sin¨ L ¸
© ¹
p: constante;
L: portée du pont.
Les calculs peuvent être affinés en développant la charge en série de Fourier, en fonction de
l'abscisse longitudinale.
Comme, de nos jours les ponts à poutres ne sont pas dotés d’entretoises intermédiaires, nous
présentons Les détails de calcul d'après cette méthode dans l'annexe 1 avec les tables
correspondantes de Guyon-Massonnet présentées dans l'annexe 2.
Le CRT est déterminée pour la poutre de rive et pour la poutre intermédiaire. Ensuite, en
comparant les valeurs des CRT, y compris les différentes paramètres (a1, LAL, bc), nous
retenons les valeurs des CRT les plus grandes. Ça sera une poutre modèle avec un les valeurs
maximales des CRT. Ainsi, nous calculons une seule poutre et tous les poutres auront le
même ferraillage pour éviter le risque d’erreurs lors de la mise ne œuvre.
hp
bp
¾ Le hourdis, gd:
gd = hd . b0 .ȖBA.
b0
hd
b0 b0
Figure 4 : Section transversale du hourdis.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 38
¾ La superstructure ou équipements, gst (étanchéité, couche de roulement, trottoir,
garde-corps, corniches, etc):
gst = gétch + gcroul+ gtr + gg.c.+ gcor + …
L’étanchéité est généralement prise à 3 cm d’épaisseur ( Ȗet= 22 kN/m3). La couche de
roulement d’épaisseur généralement de 7 cm d’épaisseur (Ȗrl= 22 kN/m3). Le poids du trottoir
est estimé à travers sa surface et sa masse volumique (remplie de béton à 25 kN/m3). Les
gardes corps sont évalués selon le modèle. Les plus courants de type S8 est de poids linéaire
de 0,3 kN/ml alors que le type BN4 (barrière employé comme garde corps) est de poids
linéaire de 0,65 kN/ml. Pour les autres éléments en BA tel que la corniche, il est suffit de
déterminer le volume de l’élément considéré et d’utiliser la masse volumique du BA (ȖBA= 25
kN/m3).
Les charges de la superstructure sont majorées pour des incertitudes de leur poids (Gmax).
Ainsi, l’étanchéité est majorée par 1,2 ; la couche de roulement de 1,4 et pour les autres
éléments (trottoirs, corniches, bordures, …) de 1,05.
¾ En total, on évalue la charge permanente gper= gp+gd + gst. Alors que la charge
d’entretoise sur appui n’intervient qu’aux appuis de la poutre de manière concentrée Ge. Elle
n’est pas considérée pour le calcul des moments fléchissants et n’est considérée que pour les
efforts tranchants sur les appuis (réactions d’appui).
b0 b0
Long.
be
9 Répartition transversale
La charge permanente est répartie de manière égale. Donc le CRT est Kper = 1.
La charge permanente est une charge répartie sur toute la poutre. Pour déterminer les
sollicitations dues à cette charge, on n'a pas besoin d'utiliser le principe des lignes d'influence.
Le problème se réduit à déterminer les sollicitations d'une charge répartie sur toute une poutre
sur appui simple.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 39
g
A B
Lc/2
Lc
"M"
g Lc2/8
Figure 6: Diagramme des moments fléchissants sous l'effet de la charge permanente
per n x
Mx = JG . gper. 2 (Lc- x)
n 2 per
M Lc/ 2 =JG . gper . Lc
per
= M0,5.
8
2
per n 3. Lc 3 per
M Lc/ 4 =JG . gper . = 4 M0,5.
4 .8
2
per J n 5 . Lc 5 per
M Lc / 6 = G . gper. = 9 M0,5.
9 .8
per n 7 per
M Lc /8 =JG . gper. = 16 M0,5.
per n
Tx = JG . gper ( Lc x) x0
2
per n
x = 0 Tap = JG . gper Lc + GE
2
per n 3. Lc
T Lc/8 = JG . gper
8
per n
T Lc/ 4 = JG . gper Lc
4
per
T Lc/ 2 = 0.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 40
3-5- Sollicitations dues à la charge Al.
3-5-1 Rappels:
a) valeur de la charge
La RDM nous apprend que les moments fléchissants Mi et les efforts tranchants Ti sont
proportionnels à la réaction de la poutre Ri. Donc, on doit multiplier ces sollicitations par le
CRT. Celui-ci, KAl, est déterminée d'après la méthode de Courbon (et bras de levier) si la
section transversale est considérée comme indéformable ( cas des ponts avec entretoises
intermédiaires). Par contre, pour les sections transversales déformable (ponts sans entretoises
intermédiaires), le CRT KAl est déterminée d'après la méthode de Guyon-Massonnet. Ici, on
ne traitera que le cas où le CRT est déterminée par la méthode de Guyon-Massonnet (c.à.d.)
le cas où il n'y a que des entretoises à l'extrémité des poutres principales. Ce coefficient est
présenté dans l’annexe de ce chapitre.
Dans ce cas, aussi, l'utilisation de la ligne d'influence peut être remplacer par le
diagramme des moments, puisque le cas le plus défavorable revient à charger toute la
longueur de la poutre Lc.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 41
qAL
A B
Lc/2
Lc
"M"
qAL . Lc2/8
Figure 8: Distribution des moments fléchissants sous l'effet de la charge AL.
A B
x Lc - x
Lc
qAL
1- x
Lc Li "Tx"
Z’AL
Figure 9: Effort tranchant dans la section x sous l'effet de la charge Al.
Al § 360 ·
qx = a1 . a2 .¨2,3 + (Lc -x) + 12¸ . LAL en kN/m.
© ¹
1 x (Lc x)2
Z’Al = 2 . (1 - Lc) . (Lc- x) = 2 . Lc
Al AL
Tx = J . KAL . q
Q1 x .ZAL .
En particulier,
AL Al Lc Al § 360 ·
pour x=0 Tap = JQ1 . KAl . qx . 2 . avec qx = a1 . a2 .¨2,3 + ( Lc+ 12)¸ . LAL
© ¹
Lc AL Al Lc Al § 360 ·
pour x= 2 TLc/2 = JQ1 . KAl . qx . 8 . avec qx = a1 . a2 .¨2,3 + ( 0,5 Lc + 12)¸ . LAL
© ¹
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 42
3-6- Sollicitations dues à la charge du trottoir
3-6-1- Rappels
a)Valeur de la charge.
Les efforts tranchants se calculent à l'aide de leur ligne d'influence. La charge qtr est
constante. Elle est placée de manière la plus défavorable.
A B
x (Lc – x)
Lc
q tr
1- x
Lc
Li "Tx"
Ztr
Figure 10: Effort tranchant sous l'effet de la charge qtr
dans le cas où le CRT est donnée par la méthode de Guyon-Massonnet.
1 x (Lc x)2
Ztr = 2 . (1 - Lc) . (Lc - x) = 2 . Lc
tr
Tx = JQ1 . Ktr . qtr .Ztr .
tr Lc
En particulier, pour x = 0 Tap = JQ1 . Ktr . qtr . 2 .
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 43
3-7- Sollicitations dues à la charge Bc
3-7-1 Rappel
a) Valeur de la charge
P P P/2 P P P/2
1,5 4,5 m 4,5 m 1,5 4,5 m P = 12 t
= 120 kN
b) Coefficient bc
On doit multiplier la valeur de la charge par le coefficient bc qui dépend du nombre de
file et de la classe du pont (d’après le CRT).
0,4 0,6
įB = 1 + 1 + 0,2 L + G
1+ 4 S
L: longueur de la travée = Lc.
G: Poids total de cette travée.
S: Poids total le plus élevé du système B placé sur la travée (en tenant compte du bc et bt).
(xLc/2) ;
Dans ce cas, les moments sont calculés à l'aide de leur lignes d'influence (Li) dans la
section considérée en plaçant la charge Bc dans le sens longitudinal de manière la plus
défavorable. La Li des moments est une ligne brisée formée de segments de droites. Il en
résulte que la position la plus défavorable du convoi comporte probablement la présence d'un
essieu au droit de la section considérée.
Les essieux arrières sont les plus chargées et les plus rapprochés. Nous avons intérêt dans
le but de trouver le cas le plus défavorable à mettre ces essieux à côté de l’ordonnée
maximale de la ligne d’influence. Pour cela deux positions sont possibles : soit le dernier
essieux sur l’ordonnée maximale soit l’avant dernier essieu. On essaye ces deux positions en
déterminant la somme des produits de ¦ Pi . yi .pour chaque position.
1ère disposition :
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 44
A B
x Lc - x
Lc
P P P/2 P P
Li "Mx"
yi
(Lc x)
x
Lc
Figure 12 : Détermination des moments fléchissants sous l’effet de la charge Bc
pour la première disposition.
2ème disposition :
A B
x Lc - x
Lc
P P P/2 P P
Li "Mx"
yi
(Lc x)
x
Lc
Figure 13 : Détermination des moments fléchissants sous l’effet de la charge Bc
pour la deuxième disposition.
Pour ces deux dispositions, nous déterminons les yi sur les lignes d’influences tel expliqué
dans le chapitre1. Ensuite, nous cherchons le cas le plus défavorable entre les deux
dispositions.
¦ Pi yi = Sup [(¦ Pi yi)1ère disp, (¦ Pi yi)2ème disp]
Théorème de Barré:
"Le moment fléchissant est maximum au droit d'un essieu lorsque cet essieu et la
résultante générale du convoi se trouvent dans des sections symétriques par
rapport au milieu de la poutre."
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 45
Une étude, basée sur ce théorème, a été faite pour le convoi réglementaire Bc [1,12]. Les
dispositions les plus défavorable des essieux pour différentes longueurs de travées et les
expressions des moments maximaux correspondants sont données dans le tableau N°1 pour le
cas de travée indépendante [1,12].
P G P
2,56 < Lc < 9,19 0,375 0,281
M= P (0,50 Lc + Lc -
0,75)
G
PP
9,19 < Lc < 11,75 P/2 0,15 0,056
M= P (0,625 Lc + Lc -
1,875)
P G P
11,75 < Lc < 17,44 P/2 P/2 0,375 0,422
M = P (0,75 Lc + Lc -
3,375)
P P G P
P/2 P/2
17,44 < Lc < 18,38 0,844 2,848
M= P (Lc + Lc - 7,875)
P P G PP
P/2 P/2
18,38 < Lc 14,878
1,725 M = P(1,25 Lc + Lc -
13,125)
Pour une approximation assez suffisante pour la pratique on suppose que ces moments
sont obtenus pour la mi-travée, c.à.d., à x= Lc /2. Ainsi, on a:
Bc
M Lc /2 = JQ1 . KBc . GB . bc .Mmax.
14,878
Exp: Lc = 19 m; L= Lc > 18,38m Mmax = P (1,25 Lc + Lc - 13,125)
Bc 14,878
M Lc /2 = JQ1 . KBc . GB . bc .P (12,5 Lc + Lc - 13,125) avec P = 12t
La position la plus défavorable est évidente (2 essieux arrière sur le maximum de la ligne
d’influence, Li).
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 46
A B
x (Lc-x)
Lc
P P P/2 P P
1- x yi
Lc Li "Tx"
Bc
Tx = JQ1 . KBc . GB . bc . ¦ Pi yi
3-8-1- Rappel
Nous étudions les charges Mc80 ou les charges Mc120 selon les cahiers des charges
de maître d’œuvre (selon l’importance de l’itinéraire ). La plupart des ponts actuels sont
plutôt calculé pour la charge de Mc 120.
a) Valeur de la charge
• Mc80
q = 147 kN/m q
• Mc120
q = 180 kN/m q
0,4 0,6
GMc = 1 + 1 + 0,2 L + G
1+ 4 S
L: longueur de la travée = Lc.
G: Poids total de cette travée.
S: Surcharge maximale de Mc correspondant placé sur la travée.
c) Coefficient de pondération des charges JQ1
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 47
Suivant le chapitre 2 J = 1,35 à l'ELU
Q1
J 1 à l'ELS
Q1
d) Coefficient de répartition transversale.
Le CRT KMc est déterminée soit d'après la méthode de Guyon-Massonnet.
Les charges militaires étant une charge répartie. En utilisant les lignes d'influences, on
détermine les sollicitations en multipliant la charge par l'aire correspondante. Mais la
question qui reste à étudier est la suivante: Où placer la charge pour avoir l'effet le plus
défavorable? Ce qui revient à rechercher l'aire maximale de la ligne d'influence placée sous la
charge. En ce qui concerne les moments fléchissants, et pour une longueur modérée (ne
faisant pas intervenir un deuxième char) la charge est placée à une distante t de l'appui
gauche (voir figure 16).
Ainsi, on doit rechercher la valeur de t pour avoir l'aire Z maximale. Ceci est obtenu -
bien entendu- en dérivant la fonction Z par rapport à t et en égalisant la dérivée à zéro (dZ/dt
= 0). C'est ainsi qu'on obtient la valeur suivante de t :
x
pour la charge de Mc80: t = Lc (Lc - 4,9) en m.
x
pour la charge de Mc120: t = Lc (Lc – 6,1) en m.
A B
x (Lc-x)
Lc
t 4,9 m
q
Li "Mx"
Z
x (Lc x)
Lc
Figure 16: Détermination des moments fléchissants sous l'effet de la charge Mc 80
(le char est placé à une distance t de l'appui gauche
de manière à produire l'effet le plus défavorable).
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 48
La recherche du cas le plus défavorable pour les efforts tranchants est plus simplifiée
car il suffit de positionner un char adjacent au sommet de la ligne d'influence (Fig. 17).
Éventuellement, on peut placer un deuxième char à 30,5 m.
A B
x (Lc – x)
Lc
4,9 m
q
1 x
Lc
Li "Tx"
Z’
Figure 17: Détermination des efforts tranchants sous l'effet de Mc80
Sous l'effet de Mc120, les efforts tranchants sont déterminés de manière analogue.
Remarque:
Pour les ponts de longueur importante (> 35 m), il y a lieu de prendre en compte l'effet du
2ème char. (surtout pour les efforts tranchants près de l'appui).
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 49
Pour les ponts à poutres en béton Armé, la section de la poutre en T ou avec talon est
calculée à la flexion simple. Pour le béton, on prend un fc28 = 30 MPa. Le calcul du BA ce
fait d'après le règlement BAEL 91.
Nous procédons aux arrêts de barres. Cet arrêt est déterminé suivant le diagramme
enveloppe en le décalant de 0,8 hp. On détermine le moment résistant du groupe de barres
pour le quel on veut effectuer l’arrêt. Ce moment doit être supérieur au moment due au
charges appliquées (calculés). On ajoute une longueur de scellement.
La condition de fissuration est très préjudiciable si l'ouvrage est sur site très agressif
(sur mer ou en zone industrielle) sinon la fissuration est considérée comme préjudiciable.
Ainsi, les conditions d'enrobage sont:
• 3 cm dans le cas de fissuration préjudiciable
• 5 cm dans le cas de fissuration très préjudiciable.
Dans la plus part des tabliers des ponts, la fissuration est considérée comme
préjudiciable, c’est ainsi que les calculs se font uniquement en ELS.
Il est à noter qu'on laisse en attente les armature de la face supérieure (étrier) pour
constituer un mariage avec le hourdis. Les armatures longitudinales des poutres sont ainsi
introduites lors du ferraillage du hourdis.
Les poutres préfabriquées en Béton Armé posé par une grue sont dotées de crochets
nécessaire pour leur manutention lors du levage. Ainsi, la poutre doit être calculé aussi à ce
mode d'exécution. Le calcul se fait en considérant la poutre inversée appuyée sur les points
d'accrochage et soumise à l'effet de la charge permanente de la poutre elle-même (Fig. 18).
Inverser
gp
Figure 18: Schéma de principe de calcul d’une poutre au moment de son levage.
Si le leavge est procédé aux extrémités des poutres (par les trous de réservations de
l’acier inférieurs des entretoises), ce calcul n’est pas nécessaire.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 50
Bibliographie relatif au Chapitre 1
[1] J. Courbon, "Application de la RDM au Calcul des Ponts", Dunod, Paris, 1950.
[2] J. Courbon, " la Résistance Des Matériaux ", Tome 1, 2è ed., Dunod, Paris, 1964.
[3] J. Courbon, "Calcul des Ponts à Poutres Multiples Solidarisées par des Entretoises",
Annales des Ponts et Chaussées, Nov-Déc 1940.
[4] J.A. Calgaro et M. Virlogeux, "Projet et Construction des Ponts: Analyse des Tabliers des
Ponts", Presses de l'ENPC, Paris, 1988.
[5] Y. Guyon, "Calcul des Ponts Larges à Poutres Multiples Solidarisées par des Entretoises",
Annales des Ponts et Chaussées de France, 1946. pp553-612.
[6] Ch. Massonnet, "Contribution au Calcul des Ponts à Poutres Multiples", Annales des
Travuax Publiques de Belgique. Juin, Oct et Déc 1950, pp374-424, 749-800, 927-964.
[7] Ch. Massonnet, "Compléments à la Méthode de Calcul des Ponts à Poutres Multiples",
Annales de l'ITBTP, N°169, Jan 1962, pp1-36.
[8] R. Bares et Ch. Massonnet, "le Calcul des Grillages de Poutres et Dalles Orthotropes",
Dunod, Paris 1966.
[9] J. Fauchart, "Exemples d'Etudes de Tabliers des Ponts Courants en Béton Précontraint,
Coulés sur Cintre", Annales de l'ITBTP, Mai 1968, pp 765-786.
[10] B. Archambeaud et F. Durand, " Ponts à Deux Poutres Reliées par un Hourdis:
Calcul Eugène, Ponts à Poutres Elastiquement Liées", Travail de Fin d'Etudes,
ENPC/SETRA, 1979.
[11] C. Abdunur, "Influence des Entretoises sur le Comportement d'un Pont à Poutres",
Bulletin de Liaison des Laboratoires des Ponts et Chaussées, N°95, Mai-Juin 1978,
pp33-50.
[12] Réunions des Ingénieurs, "Cours de Ponts", Collection des cours de l'Ecole chez soi, Ed.
Eyrolles, 1977.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 51
Annexe
au
chapitre 3
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 52
A-1-Introduction
Lorsque la rigidité torsionnelle des éléments d'un pont ne peut être négligée, la section
transversale du pont est considérée comme étant déformable. C'est alors qu'on utilise la
méthode de Guyon-Massonnet (développée originalement par Guyon [1] en 1946 et mise sous
forme de tableaux numériques par Massonnet [2-4] en 1954). Cette méthode est une méthode
de calcul des dalles ou de réseaux de poutres.
A-1-2-paramètres fondamentaux
On considère une travée indépendante, de portée L, de largeur 2b, dont l'ossature est
constituée par une poutraison croisée de n poutres longitudinales (portée L, espacement b1) et
de m entretoises (portées 2b, et espacement L1) intermédiaires, disposées transversalement
(figure 1).
0 x
2b
b1
b
y
Figure 1: Modèle du tablier de pont d'après Guyon-Massonnet [1-4]
4 U
b P
9 Paramètre d'entretoisement: T = L
UE
¾ Lorsque le pont est très allongé ou les entretoises sont très rigides, le paramètre
d'entretoisement T est voisin de zéro. Pour T < 0,3 , on peut admettre que les entretoises sont
infiniment rigides [4], ce qui correspond à T = 0. Dans ce cas, on utilise la méthode de
Courbon [5].
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 54
A-2- Calcul des moments d'inertie de flexion et de torsion
A-2-1-Moments d'inertie de flexion
La détermination des moments d'inertie de flexion ne pose aucune difficulté. Si cela
s'avère nécessaire, on peut utiliser le théorème de Hygens pour les sections composées.
hd
hP
ba
Figure 2 : Section en T
b0
hd
y2
G x
hP ba
y1
h1
h ta h1
h2 hta = h2+
2
bta
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 55
Position du centre de gravité, G:
1 ba.hp 2 (b0 ba).hd 2 (bta ba).hta.(2hp hta)
y2 = 2
ba.hp (bta ba).hta (b 0 ba).hd
y1 = hp – y2.
Ainsi le moment d'inertie de flexion de cette section est [6]:
1
IP = Ix = 3 ª¬ b0 .y 23 (b0 ba).(y 2 hd)3 bta.y 23 (bta ba).(y1 hta)3 º¼
a
b
Figure 4: Rectangle pour la détermination d'inertie de torsion
k( b )est une fonction du rapport b dont quelques valeurs particuliers sont données dans le
a a
tableau suivant [7]:
Il en résulte que, pour les sections les plus utilisées, on détermine les inerties de torsion
d'après les formules suivantes [7]:
hd
hP
ba
Le moment d'inertie de la section est la somme des deux moments d'inertie, c.à.d.,
KP = *1+ *2
E E
JP = KP 2b = (*1+ *2) 2b
1 1
hd
2 ba
hP
3
h1
hta h1
h2 hta= h2
2
bta
Figure 6: Section en T, avec talon, décomposé en 3 éls. pour le calcul d'inertie de torsion
Cette section est décomposée en 3 éléments. Le moment d'inertie de torsion par élément est :
1 1
*1 = 2 3 b0 hd3
§2(hp-hd)·
*2 = k¨ ba ¸ . (hp-hd) . ba3.
© ¹
§bta-ba·
*3 = k¨ hta ¸ . (bta-ba) . hta3.
© ¹
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 57
le moment d'inertie de la section est la somme des trois moments d'inertie, c.à.d.,
KP = *1+ *2 + *3
E E
JP = KP 2b = (*1+ *2 + *3) 2b
1 1
hd3
JE = UE = = E 12
b0 b0 b0 b0
Le L rive Le
2b
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 58
Le Cœfficient de Répartition Transversale (CRT), K, est donnée par:
n
¦
i 1
pi . K i p¦Ki ¦Ki K
K= n
= n.p = n = n
¦
i 1
pi
K
K= n: nombre des poutres principales
n
K: Cœfficient déterminée par les tableaux de Guyon-Massonnet
K dépend de :
1- la valeur du paramètre de torsion D
2-la valeur du paramètre d'entretoisement T.
3- l'excentricité de la charge e.
4- l'ordonnée de la poutre considérée y.
D= 0 K0
D=1 K1
Pour Dquelconque, l'interpolation n'est pas linéaire. Elle est donnée par Massonnet [3,4]
K = K0 + (K1 - K0) D
Pour plus de précision, Sattler [9,4] a proposé les relations suivantes:
K = K0 + (K1 - K0) D0,05 0 T 0,1
0,065T
K = K0 + (K1 - K0) D(1-eTo) 0,1 T 1 avec To= 0,663
Remarque: Propriétés de K
1) K(y,e) = K (e,y)
1 -3b 3b 1
2) 2 K(e=-b) + K(e= 4 ) + ... + K(e= 4 ) + 2 K(e=b) = 8.
Pour une poutre d'ordonnée y, on procède à une interpolation linéaire entre les valeurs de
y données dans les tableaux de Guyon-Massonnet. Une interpolation linéaire peut se faire par
rapport à T.
Pour aboutir à K, on trace sa ligne d'influence, en plottant: K = K(e). Puis on place les
charges réglementaires sur cette Li, de la manière la plus défavorable, comme indiquée par les
règles de chargement et en respectant les règles d'application pour chaque charge (chapitre 2).
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 59
A-4- Evaluation de K d'après ses Li, pour différentes charges
Le coefficient K est retrouvé en appliquant la surcharge suivant les règles des charges
(chapitre 2) et sera égale à l'ordonnée de la Li de K au point de l'application de la charge.
A-4-1-Cas de la charge Al
A-4-3-Cas de la charge Bc
CRT?
Un essieu se compose de 2 roues. Transversalement, sa charge P se divise en deux.
P/2 P/2
Ainsi, dans le sens longitudinal, on prendra comme P la charge d'un essieu (c.à.d. P=12t pour
les essieux arrières).
Bc 1
Ki ¦K j
2 j
Kj: ordonnée de la Li de la réaction Ki au droit des points d'application des charges
concentrées du camion Bc.
Avec longitudinalement P = 12 t essieux arrière
P= 6t essieux avant.
Bc
Bc K i
Le CRT est alors: Ki
n
A-4-4-Cas de la charge Mc
Rappel: Règles d'application de Mc.
- Un seul convoi est supposé circulé quelle que soit la largeur de la chaussée.
- Les chenilles peuvent être disposées sur toute la largeur chargeable, de manière la plus
défavorable.
De plus, le poids d'un char est partagé entre les deux chenilles:
P
P/2 P/2
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 61
Dans ce cas le coefficient K est:
¶K(e) de
´ ¶K(e) de
´
Mc 1 L1 1 L2
Ki = 2 +2 L1 et (L2) est la longueur de la 1ère (2ème)chenille.
¶ de
´ ¶ de
´
L1 L2
ère ème
1 chenille 2 chenille
= 1 Z + 1 Z
2 1 2 2
§1 1 ·
= 1 ¨2 ( K1 + K2 ) + 2 ( K3 + K4 )¸
2© ¹
= 1 ( K1 + K2 + K3 + K4 )
4
Mc K Mc
i
Le CRT est alors: Ki .
n
hd=0,16
bp=0,3
1 3
Déterminer le CRT sous l'effet des charges AL, qtr, Bc et Mc80 pour la poutre de rive N°1 et
pour la poutre centrale N°3.
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 62
Solution:
1)Calcul des paramètres fondamentaux
2b = 9,5 + 2 . 1,5 = 12,5 m b=6,25 m
b1 = b0 = 2,5 m et Nombre des poutres, n = 5.
a) Moments d'inertie
¾ Poutre principale
b0=2,5m
hd=0,16
b0 = 2,5 m
ba= 0,3 m
hd= 0,16 m
hp=1,0 m
(b0-ba)=2,5-0,3=2,2 m
ba=0,3
IP 0,0543
UP = b . E = 2,5 . E = 21,72.10-3.E.
1
9 Moment d'inertie de torsion Kp:
1 1 1 1
*1 = 2 3 b0 hd3 = 2 3 .2,5.0,163 = 1,71.10-3 m4.
§2(hp-hd)· §2(1,00-0,16)·
*2 = k¨ ba ¸.(hp-hd).ba3 = k¨ 0,3 ¸ .(1,00-0,16).0,33= k(5,6).0,84.0,33
© ¹ © ¹
k(5,6)=?
• D'après une interpolation linéaire (en employant le tableau N°1)
k(5)=0,292 et k(10)=0,312
5,6-5
k(5,6)=0,292 + (0,312-0,292) 10-5 =0,294
• D'après la formule de VIPP
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 63
1 0,168
k= 3 - (0,051 + 5,6 ) e-0,13.5,6 = 0,294
• Ou d'après la formule donnée par Sâada
1 64 1 §S ·
k = 3 - 5 5,6 tgh¨2 5,6¸ = 0,296
S © ¹
Par exemple, et pour plus de précision, on retient k(5,6) = 0,296.
*2 = 0,296.0,84.0,33= 6,71.10-3 m4.
KP = *1+ *2 = 1,71.10-3 + 6,71.10-3 = 8,42.10-3 m4.
KP 8,42.10-3
JP = 2b E = 2.2,5 E = 1,68.10-3 E.
1
¾ Entretoises { Hourdis
hd3 0,163
JE = UE = 12 E = 12 E = 0,34.10-3 E.
¾ Résumé
JP = 1,68.10-3 E JE = 0,34.10-3 E
UP = 21,72.10-3E UE= 0,34.10-3 E
b) Paramètres fondamentaux D et T.
a) Courbe de K
*Interpolation sur D
T > 1 D'après Massonnet ou Sattler
KD = K0 + (K1-K0) D
KD = K0 + (K1-K0) 0,37
K = 0,39 K0 + 0,61 K1
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 64
*Interpolation sur y (la position de la poutre)
5
y = 2,5 + 2,5 = 5 m et b = 6,25 m , donc y = 6,25 b = 0,8 b
Les tableaux de Massonnet donnent les valeurs de K pour
K0,75b = Ky=3b/4 et K b = Ky=b
0,8-0,75
K0,8b = K0,75b + (Kb -K0,75b) 1-0,75
K0,8b = 0,8 K0,75b + 0,2 Kb
Ky=0,8b= 0,8 Ky=3b/4 + 0,2 Ky=b .
Il ne reste plus qu'à retrouver K =K(e). On détermine tout d’abord un tableau pour T1 = 1,10
et pour T1 = 1,20.
T1=1,10
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K3b/4 -0,0097 -0,0936 -0,1626 -0,1515 0,0880 0,7675 2,0089 3,4539 4,3474
K0 Kb 0,1709 -0,0097 -0,2209 -0,4770 -0,6652 -0,4129 0,9824 4,3474 9,7780
K0,8b 0,0264 -0,0768 -0,1743 -0,2166 -0,0626 0,5314 1,8036 3,6326 5,4335
K3b/4 0,0527 0,0882 0,1593 0,3055 0,5848 1,0740 1,8145 2,5695 2,7813
K1 Kb 0,0303 0,0527 0,0985 0,1969 0,3985 0,7931 1,5263 2,7813 4,6078
K0,8b 0,0482 0,0811 0,1471 0,2838 0,5475 1,0178 1,7569 2,6119 3,1466
KD KT1 0,0397 0,0195 0,0218 0,0886 0,3096 0,8281 1,7751 3,0100 4,0385
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 65
2ème cas: Tableau pour T2 = 1,20
T2=1,20
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K3b/4 0,0279 -0,0594 -0,1424 -0,1685 0,0199 0,6851 2,0114 3,5547 4,3049
K0 Kb 0,1439 0,0279 -0,1317 -0,3856 -0,6677 -0,6038 0,6620 4,3049 10,6635
K0,8b 0,0511 -0,0419 -0,1403 -0,2119 -0,1176 0,4273 1,7415 3,7047 5,5766
K3b/4 0,0348 0,0621 0,1217 0,2534 0,5233 1,0306 1,8501 2,7114 2,8817
K1 Kb 0,0188 0,0348 0,0706 0,1533 0,3352 0,7182 1,4827 2,8817 5,0266
K0,8b 0,0316 0,0566 0,1115 0,2334 0,4857 0,9681 1,7766 2,7455 3,3107
KD KT2 0,0392 0,0182 0,0133 0,0597 0,2504 0,7572 1,7629 3,1196 4,1944
Tableau N°3: K pour T=1,20 après 2 interpolations (sur y puis sur D).
De même que pour le tableau N°2, ici, on a utilisé les 2 interpolations sur y puis sur D, c.à.d.,
Dans notre cas: T=1,15; On effectue alors la troisième interpolation sur T en utilisant la
dernière ligne de chaque tableau à savoir:
KT=1,15= 0,5 K 0,5 K .
T 1,10 T 1, 20
Ainsi, on obtient:
T=1,15
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K 0,0394 0,0188 0,0175 0,0741 0,2800 0,7926 1,7690 3,0648 4,1164
Les valeurs trouvées de K sont arrondies à 2 chiffres après la virgule pour qu'on puisse tracer
la courbe de K
On choisit une échelle pour tracer la courbe K=K(e), qui représente la ligne d'influence (Li)
de K pour la poutre N°1 (figure 10).On trace la courbe de K de préférence sur un papier
millimétrique.
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 66
4,12
4,00
3,07
3,00
2,00
échelle 1,77
0,25
1,00
0,79
1m
0,28
0,07
0,04
0,02
0,02
0,00
e=-b e=-3b/4 e=-b/2 e=-b/4 e=0 e=b/4 e=b/2 e=3b/4 e=b
e = 6,25 m
e = 4,69 m
e = 3,12 m
e = 1,56 m
e = 1,56 m
e = 3,12 m
e = 4,69 m
e = 6,25 m
e=0m
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 67
¾ Charge AL
qtr
4,12
3 v Al 4,00
2 v Al
1 v Al
3,00
2,00
1,00
0,00
e=-b e=-3b/4 e=-b/2 e=-b/4 e=0 e=b/4 e=b/2 e=3b/4 e=b
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 68
1er cas: 1 voie chargée, de largeur, LAl = 1.V = 3,17 m
Pont de la 1ère classe et 1 voie chargée a1=1,0.
Ici, la fin de la voie chargée coïncide avec e = b - (Ltr + 1.V) # b/4.
Le cœfficient K pour ce cas de chargement de Al est l'aire ZAl de la Li correspondant à la
charge divisée par la largeur du chargement:
ZAl
KAl = L
Al
1 ª1 b 1 ºb
= L «2 K(e=b-Ltr) + K(e=2 ) + 2 K(e=b-(Ltr+V))» 4
Al ¬ ¼
1 ª1 3b b 1 b ºb
= L «2 K(e= 4 ) + K(e=2 ) + 2 K(e=4)» 4
Al ¬ ¼
1 §1 1 · 6,25
= 3,17 ¨ 2 3,07 + 1,77 + 2 0,79 ¸ 4
© ¹
= 1,82.
Le CRT KAl est:
KAl 1,82
KAl = n = 5 = 0,36
a1.KAl.LAl = 1 . 0,36 . 3,17 = 1,16
3ème cas: 3 voies chargées, de largeur LAl = 3.V = 9,5 m ; Toute la largeur roulable est chargée
Pont de la 1ère classe et 3 voies chargées a1=0,9.
1 ª1 3b b b -b -b 1 -3b º b
KAl = L «2K(e= 4 ) + K(e=2)+K(e=4)+K(e=0)+K(e= 4 )+K(e= 2 ) + 2K(e= 4 )» 4
Al ¬ ¼
1 §1 1 · 6,25
= 9,5 ¨ 2 3,07 + 1,77 + 0,79 + 0,28 + 0,07 + 0,02 + 2 0,02 ¸ 4
© ¹
= 0,74
KAl 0,74
KAl = n = 5 = 0,15
a1.KAl.LAl = 0,9 . 0,15 . 9,5 = 1,28
Donc le 2ème cas est le plus défavorable. Ceci s'explique par le fait que la diminution de a1 (de
1,0 à 0,9) est plus importante que l'accroissement de l'aire (de 1,39 à 1,42). Le 1er cas ne
représente pas un cas plus défavorable parce que a1 conserve la même valeur. Donc, à retenir
pour le CRT:
KAl = 0,22 avec a1 = 1 et LAl = 6,33 m.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 69
¾ Charge qtr
Ltr = 1,50 m
Cas le plus défavorable: 2 trottoirs chargés
Les extrémités des chargements correspondent au début et la fin des trottoirs, ceci coïncide
avec e = b et e = b-Ltr=3b/4 pour le trottoir de droite et avec e = -b et e = -b+Ltr=-3b/4 pour
le trottoir de gauche (figure 11). De même que pour Al, le cœfficient K est le rapport entre
l'aire Ztr de la Li correspondant au chargement du trottoir par sa largeur Ltr.
Ztr
Ktr = L
tr
1 Ltr 1 Ltr
= 2 [K(e=b)+K(e=b-Ltr)] L + 2 [K(e=-b+Ltr)+K(e=-b)] L
tr tr
1
= 2 [K(e=b) + K(e=3b/4) + K(e=-3b/4) + K(e=-b)]
1
= 2 ( 4,12 + 3,07 + 0,02 + 0,04 )
=3,62
Le CRT Ktr est:
Ktr 3,62
Ktr = n = 5 = 0,72
¾ Charge Bc
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 70
Ltr=1,5m Lch = 9,50 m Ltr=1,5m
2 cv Bc
2,0
1 cv Bc 3,00
2,00
1,00
0,00
e=-b e=-3b/4 e=-b/2 e=-b/4 e=0 e=b/4 e=b/2 e=3b/4 e=b
Figure 12: Application de la charge Bc sur la Li de K pour la poutre N°1.
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 71
3ème cas: 3 files de Bc avec bc = 0,95.
1 6 1
KBc = 2 ¦ Ki = 2 ( K1 + K2 + K3 + K4 + K5 + K6 )
i=1
1
= 2 ( 2,94 + 1,30 + 1,00 + 0,23 + 0,17 + 0,03 )
= 2,86
KBc 2,86
KBc = n = 5 = 0,572
bc.KBc = 0,95.0,572 = 0,543.
On voit ici que bc.KBc (2 files) > bc.KBc (3 files). Ceci s'explique par le fait que l'apport de la
3ème file n'est pas aussi important que la variation de bc du cas de 2 files (=1,1) au cas de 3
files (=0,95).
¾ Charge Mc80
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 72
Ltr=1,5m Lch = 9,50 m Ltr=1,5m
3,00
2,00
1,00
0,00
e=-b e=-3b/4 e=-b/2 e=-b/4 e=0 e=b/4 e=b/2 e=3b/4 e=b
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 73
3) Calcul des CRT pour la poutre centrale N°3:
a)Courbe de K
D et T conservent les mêmes valeurs que pour la poutre de rive, c.à.d., D = 0,37 et T =1,15,
par conséquent, les interpolations sur D et sur T restent les mêmes que pour la poutre de rive
N°1, c.à.d.,
K = 0,39 K0 + 0,61 K1.
KT=1,15= 0,5 K 0,5 K .
T 1,10 T 1, 20
.
Seule la position de la poutre change, elle devient: y = 0.Les tables de Massonnet donnent
directement des lignes correspondant pour y = 0, c.à.d., on n'a pas besoin d'interpoler sur y.
On remarque bien que les Ki sont symétriques par rapport à e=0. Les deux premières lignes
sont recopiées directement des tables de Massonnet. Ensuite la dernière ligne est obtenue
après interpolation sur D.
Tableau N°7: K en fonction de e pour D=1,20 après une interpolation (sur D) pour la
poutre centrale N°3.
Notre cas est pour T = 1,15. On utilise la dernière ligne de chaque tableau et on interpole par
rapport à T, à savoir:
1
KT=1,15= 2 (KT=1,10 + KT=1,20 ).
T=1,15
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K - 0,0361 0,3590 0,9058 1,6466 2,1595 1,6466 0,9058 0,3590 - 0,0361
Tableau N°8: K en fonction de e après tous les interpolations.
Les valeurs trouvées sont arrondis à 2 chiffres après la virgule pour qu'on puisse tracer la
courbe de K.
e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
K - 0,04 0,36 0,91 1,65 2,16 1,65 0,91 0,36 - 0,04
Tableau N°9: Valeurs arrondies de K en fonction de e.
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 74
On remarque bien qu'il existe une symétrie par rapport à e =0. On trace la courbe de K=K(e),
qui est ainsi symétrique par rapport à l'axe longitudinale du pont (figure 14).
K
2,00
échelle
0,2
1m
1,00
0,00
e=-b e=-3b/4 e=-b/2 e=-b/4 e=0 e=b/4 e=b/2 e=3b/4 e=b
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 75
a1.KAl.LAl = 1 . 0,38 . 3,17 = 1,19
Ltr=1,5m Lch = 9,50 m Ltr=1,5m
qtr
3 v Al
2 v Al
1 v Al
2,16
2,00
1,65 1,65
1,00
0,91 0,91
0,36 0,36
-0,04
0,00
e=-b e=-3b/4 e=-b/2 e=-b/4 e=0 e=b/4 e=b/2 e=3b/4 e=b
Figure 15: Chargement de Al et de qtr sur la Li de K pour la poutre N°3.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 76
3ème cas: 3 voies chargées LAl= Lch = 9,50 m a1 = 0,9
ZAl
KAl = L
Al
1 ª1 b b 1 3b º b
= 2 L « 2 K(e=0) + K(e=4) + K(e=2)+ 2 K(e= 4 )» 4
Al ¬ ¼
1 ª1 1 º 6,25
= 2 9,5 « 2 2,16 + 1,65 + 0,91+ 2 0,36» 4
¬ ¼
= 1,26
KAl 1,26
KAl = n = 5 = 0,25
a1.KAl.LAl = 0,9 . 0,25 . 9,50 = 2,14
Il est clair que ce dernier cas est le plus défavorable. Donc à retenir:
KAl = 0,25 avec LAl = 9,50 m et a1=0,90
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 77
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 78
2ème disposition: 2 files de roues placées symétriquement par rapport à l'axe centrale.
1
KBc = 2 2 K3 = K3 = 1,94
KBc 1,94
KBc = n = 5 = 0,39
bc . KBc = 1,2 . 0,39 = 0,46
A retenir pour le 1er cas bc . KBc = 0,46
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 79
*Charge Mc80
1er cas:Une chenille dont l'extrémité est sur l'axe central, l'autre à 1,95 m.
1 1
KMc=4 (K1 + K2 + K3 + K4) = 4 (2,16 + 2,00 + 1,06 + 0,70) = 1,48
KMc 1,48
KMc = n = 5 = 0,30
2,16
2,00
1
5 5
6
1,00
8 9 9 8
3
0,00
e=-b e=-3b/4 e=-b/2 e=-b/4 e=0 e=b/4 e=b/2 e=3b/4 e=b
K1=2,16 K2=2,00K3=1,06K4=0,70K5=2,12K6=1,2
K7=0,86 K8=1,92K9=1,52
Sauf pour le cas de la charge des trottoirs, la poutre centrale (N°3) prend plus de charge que la
poutre de rive (N°1).
Nous choisissons les valeurs les plus défavorables pour calculer une poutre unique (poutre
modèle). Ainsi, toutes les poutres auront le même ferraillage.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 81
Références relatives à l'Annexe 1 du chapitre 3
[1] Y. Guyon, "Calcul des Ponts Larges à Poutres Multiples Solidarisées par des Entretoises",
Annales des Ponts et Chaussées de France, 1946. pp 553-612.
[2] Ch. Massonnet, "Contribution au Calcul des Ponts à Poutres Multiples", Annales des
Travaux Publiques de Belgique. Juin, Oct et Déc 1950, pp 374-424, 749-800, 927-964.
[3] Ch. Massonnet, "Compléments à la Méthode de Calcul des Ponts à Poutres Multiples",
Annales de l'ITBTP, N°169, Jan 1962, pp 1-36.
[4] R. Bares et Ch. Massonnet, "le Calcul des Grillages de Poutres et Dalles Orthotropes",
Dunod, Paris 1966. Code ENIT: D13.
[7] SETRA, "VIPP: Viaduc à travée Indépendante à Poutres de béton Précontraint", Calcul
automatique, Pièce: 2.5, Méthode de calcul, 2ème partie: Calcul des efforts.pp 9-28.
[8] A. Sâada, "Elasticity: Theory and Application", Ed. Pergamon Press Inc, NY, USA, 1974.
p 289-295. (en Anglais).
[10] J. A. Calgaro, "Calcul Pratique des Dalles Minces", Master Ouvrages d'Art, ENPC,
1987.pp 21-37
[11] J.A. Calgaro et M. Virlogeux, "Projet et Construction des Ponts: Analyse des Tabliers
des Ponts", Presses de l'ENPC, Paris, 1988.pp 162-169. Code ENIT: D1430.
[12] Réunion des Ingénieurs, "Cours de Ponts", Eyrolles, Collection cours chez soi, 1977.
Code ENIT: D270.
[13] R.A. Cuseus et R.P. Pama, "Bridge Deck Analysis", Chap 2-4, ed. J.Wiley & Sons,
London, NY, 1975. pp 29-132 (en Anglais). Code ENIT: D1187.
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 82
ANNEXE 2 au Chapitre 2
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 83
Les valeurs de K0 et K1 peuvent être calculées à l'aide des formules suivantes [3]:
1
sh (2.Ob) sin2 (2.Ob) [
K0 = 2 Ob 2 a'.A + b'.(B1 + B2)]
S 4 U
P
O=
L 2 UE
V
K1 =
2sh2(V) [ C D + E + F ]
Avec C, D, E et F les fonctions suivantes:
C = ch (T.F) ( V ch(V) + sh(V)).
D = T F sh( V sh( T F)
RE . R\
E=
3 sh(V ch(V) - V
QE . Q\
F=
3 sh(V ch(V)+ V
En posant
Ru = ch(Tu) ( V ch(V) - sh(V)) - Tu sh(V) sh (Tu)
Qu = sh(Tu) (2 sh(V) + V ch(V)) - Tu sh(V) ch(Tu)
u: indice remplaçant E ou \.
b 4 UP Se Sy
et T=L \= b E = b V = TSet F= S - |E-\_
UE
Ces formules sont très utile lors d'une programmation pour un calcul informatique. En effet, il
existe pas de programme de calcul dans certains bureaux d’études de type « fait-maison » qui
calcule directement le CRT (tel que programme Guyon ou Transv). Mais pour les calculs à la
main, il vaut mieux utiliser les tables suivantes établies par Massonnet [3].
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M. Ben Ouézdou Chap 3, page 84
T=0,05 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000
b/4 0,2500 0,4375 0,6249 0,8125 1,0000 1,1876 1,3750 1,5626 1,7501
b/2 - 0,5001 0,1250 0,2499 0,6249 1,0000 1,3751 1,7502 2,1251 2,5001
3b/4 - 1,2501 - 0,6876 - 0,1251 - 0,4374 1,0000 1,5626 2,1252 2,6877 3,2503
b - 2,0001 - 1,2501 - 0,5001 0,2499 1,0000 1,7501 2,5002 3,2502 4,0003
T=0,05 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000
b/4 0,9969 0,9978 0,9985 0,9992 1,0000 1,0008 1,0015 1,0023 1,0030
b/2 0,9938 0,9954 0,9969 0,9985 1,0000 1,0015 1,0031 1,0046 1,0061
3b/4 0,9908 0,9931 0,9954 0,9978 1,0000 1,0023 1,0046 1,0069 1,0092
b 0,9878 0,9908 0,9938 0,9969 1,0000 1,0030 1,0061 1,0092 1,0124
T=0,10 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9993 0,9997 1,0001 1,0003 1,0005 1,0003 1,0001 0,9997 0,9993
b/4 0,2495 0,4373 0,6250 0,8127 1,0004 1,1879 1,3751 1,5622 1,7493
b/2 - 0,5000 - 0,1250 0,2500 0,6250 1,0001 1,3751 1,7501 2,1249 2,4997
3b/4 - 1,2494 - 0,6872 - 0,1250 0,4373 0,9997 1,5622 2,1249 2,6877 3,2505
b - 1,9988 - 1,2494 - 0,5000 0,2495 0,9993 1,7493 2,4997 3,2505 4,0014
T=0,10 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9993 0,9997 1,0001 1,0003 1,0005 1,0003 1,0001 0,9997 0,9993
b/4 0,9873 0,9906 0,9938 0,9971 1,0003 1,0034 1,0063 1,0090 1,0116
b/2 0,9756 0,9816 0,9877 0,9938 1,0001 1,0063 1,0124 1,0183 1,0241
3b/4 0,9641 0,9728 0,9816 0,9906 0,9997 1,0090 1,0183 1,0276 1,0369
b 0,9527 0,9641 0,9756 0,9873 0,9993 1,0116 1,0241 1,0369 1,0498
T=0,15 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9963 0,9983 1,0003 1,0018 1,0025 1,0018 1,0003 0,,9983 0,9963
b/4 0,2475 0,4362 0,6250 0,8136 1,0018 1,1892 1,3755 1,5612 1,7466
b/2 - 0,5003 - 0,1252 0,2499 0,6250 1,0003 1,3755 1,7504 2,1247 2,4988
3b/4 - 1,2474 - 0,6864 - 0,1252 0,4363 0,9984 1,5612 2,1247 2,6887 3,2526
b - 1,9944 - 1,2474 - 0,5003 0,2475 0,9963 1,7466 2,4988 3,2526 4,0075
T=0,15 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9969 0,9986 1,0002 1,0016 1,0021 1,0016 1,0002 0,9986 0,9969
b/4 0,9708 0,9784 0,9862 0,9940 1,0016 1,0084 1,0143 1,0194 1,0243
b/2 0,9459 0,9590 0,9724 0,9862 1,0002 1,0143 1,0279 1,0406 1,0529
3b/4 0,9219 0,9403 0,9590 0,9784 0,9986 1,0194 1,0406 1,0617 1,0825
b 0,8985 0,9219 0,9459 0,9708 0,9969 1,0243 1,0529 1,0825 1,1126
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 85
T=0,20 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9884 0,9948 1,0009 1,0057 1,0078 1,0057 1,0009 0,9948 0,9884
b/4 0,2421 0,4337 0,6251 0,8160 1,,0057 1,1929 1,3767 1,5584 1,7394
b/2 -0,5008 -0,1257 0,2496 0,6251 1,0009 1,3767 1,7514 2,1242 2,4961
3b/4 -1,2418 -0,6839 -0,1257 0,4336 0,9948 1,5583 2,1242 2,6912 3,2581
b -1,9823 -1,2418 -0,5008 0,2421 0,9884 1,7394 2,4961 3,2581 4,0236
T=0,20 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9912 0,9960 1,0006 1,0044 1,0061 1,0044 1,0006 0,9960 0,9912
b/4 0,9468 0,9610 0,9755 0,9902 1,0044 1,0167 1,0257 1,0328 1,0392
b/2 0,9058 0,9281 0,9513 0,9755 1,0006 1,0257 1,0496 1,0708 1,0906
3b/4 0,8674 0,8972 0,9281 0,9610 0,9960 1,0320 1,0708 1,1086 1,1449
b 0,8305 0,8674 0,9058 0,9468 0,9912 1,0392 1,0906 1,1449 1,2009
T=0,25 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9718 0,9874 1,0021 1,0138 1,0188 1,0138 1,0021 0,9874 0,9718
b/4 0,2309 0,4281 0,6251 0,8210 1,0138 1,2007 1,3791 1,5524 1,7244
b/2 -0,5019 -0,1267 0,2489 0,6251 1,0021 1,3791 1,7535 2,1230 2,4905
3b/4 -1,2302 -0,6789 -0,1267 0,4281 0,9874 1,5524 2,1230 2,6966 3,2696
b -1,9571 -1,2302 -0,5019 0,2309 0,9718 1,7244 2,4905 3,2696 4,0574
T=0,25 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9812 0,9912 1,0012 1,0095 1,0133 1,0095 1,0012 0,9912 0,9812
b/4 0,9156 0,9382 0,9619 0,9862 1,0095 1,0287 1,0407 1,0484 1,0546
b/2 0,8569 0,8899 0,9246 0,9619 1,0012 1,0407 1,0773 1,1079 1,1354
3b/4 0,8038 0,8456 0,8899 0,9382 0,9912 1,0484 1,1079 1,1669 1,2225
b 0,7539 0,8038 0,8569 0,9156 0,9812 1,0546 1,1354 1,2225 1,3133
T=0,30 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9423 0,9742 1,0044 1,0283 1,0385 1,0283 1,0044 0,9742 0,9423
b/4 0,2109 0,4183 0,6252 0,8289 1,0283 1,2146 1,3833 1,5419 1,6975
b/2 -0,5038 -0,1284 0,2477 0,6252 1,0044 1,3833 1,7572 2,1209 2,4805
3b/4 -1,2094 -0,6698 -0,1284 0,4183 0,9742 1,5419 2,1209 2,7062 3,2901
b -1,9123 -1,2095 -0,5038 0,2109 0,9423 1,6974 2,4805 3,2901 4,1177
T=0,30 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9664 0,9840 1,0018 1,0173 1,0244 1,0173 1,0018 0,9840 0,9664
b/4 0,8776 0,9104 0,9453 0,9820 1,0173 1,0451 1,0591 1,0652 1,0689
b/2 0,8012 0,8453 0,8929 0,9453 1,0018 1,0591 1,1108 1,1508 1,1849
3b/4 0,7345 0,7876 0,8453 0,9104 0,9840 1,0652 1,1508 1,2351 1,3126
b 0,6733 0,7345 0,8012 0,8776 0,9664 1,0689 1,1849 1,3126 1,4474
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 86
T=0,35 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,8954 0,9532 1,0079 1,0514 1,0700 1,0514 1,0079 0,9532 0,8954
b/4 0,1793 0,4027 0,6252 0,8437 1,0514 1,2369 1,3903 1,5250 1,6545
b/2 -0,5067 -0,1311 0,2457 0,6252 1,0079 1,3903 1,7633 2,1176 2,4642
3b/4 -1,1765 -0,6554 -0,1311 0,4027 0,9532 1,5250 2,1176 2,7215 3,3228
b -1,8411 -1,1765 -0,5067 0,1793 0,8954 1,6545 2,4642 3,3228 4,2142
T=0,35 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9466 0,9741 1,0025 1,0279 1,0399 1,0279 1,0025 0,9741 0,9466
b/4 0,8340 0,8781 0,9261 0,9777 1,0279 1,0659 1,0807 1,0824 1,0808
b/2 0,7408 0,7958 0,8568 0,9261 1,0025 1,0807 1,1496 1,1983 1,2369
3b/4 0,6624 0,7255 0,7958 0,8781 0,9741 1,0824 1,1983 1,3115 1,4123
b 0,5926 0,6624 0,7408 0,8340 0,9466 1,0808 1,2369 1,4123 1,6001
T=0,40 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,8273 0,9225 1,0129 1,0851 1,1160 1,0851 1,0129 0,9225 0,8273
b/4 0,1337 0,3801 0,6250 0,8637 1,0851 1,2696 1,4005 1,5005 1,5916
b/2 -0,5106 -0,1350 0,2426 0,6250 1,0129 1,4005 1,7725 2,1128 2,4400
3b/4 -1,1286 -0,6344 -0,1350 0,3801 0,9225 1,5005 2,1128 2,7438 3,3702
b -1,7381 -1,1286 -0,5106 0,1337 0,8273 1,5916 2,4400 3,3702 4,3560
T=0,40 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,9220 0,9613 1,0031 1,0414 1,0601 1,0414 1,0031 0,9613 0,9220
b/4 0,7862 0,8420 0,9043 0,9733 1,0414 1,0914 1,1051 1,0994 1,0893
b/2 0,6778 0,7429 0,8171 0,9043 1,0031 1,1051 1,1931 1,2489 1,2893
3b/4 0,5903 0,6613 0,7429 0,8420 0,9613 1,0994 1,2489 1,3940 1,5188
b 0,5148 0,5903 0,6778 0,7862 0,9220 1,0893 1,2893 1,5188 1,7680
T=0,45 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,7355 0,8811 1,0194 1,1304 1,1783 1,1304 1,0194 0,8811 0,7355
b/4 0,0730 0,3495 0,6242 0,8902 1,1305 1,3144 1,4148 1,4671 1,5059
b/2 -0,5152 -0,1402 0,2380 0,6242 1,0194 1,4148 1,7857 2,1063 2,4061
3b/4 -1,0640 -0,6060 -0,1402 0,3495 0,8811 1,4671 2,1063 2,7708 3,4340
b -1,6003 -1,0640 -0,5152 0,0730 0,7355 1,5059 2,4061 3,4340 4,5496
T=0,45 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,8933 0,9458 1,0032 1,0577 1,0850 1,0577 1,0032 0,9458 0,8933
b/4 0,7355 0,8029 0,8804 0,9688 1,0577 1,1214 1,1318 1,1152 1,0938
b/2 0,6142 0,6881 0,7748 0,8804 1,0032 1,1318 1,2405 1,3013 1,3400
3b/4 0,5202 0,5969 0,6881 0,8029 0,9458 1,1152 1,3013 1,4809 1,6291
b 0,4418 0,5202 0,6142 0,7355 0,8933 1,0938 1,3400 1,6291 1,9476
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 87
T=0,50 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,6203 0,8288 1,0273 1,1877 1,2575 1,1877 1,0273 0,8288 0,6203
b/4 -0,0021 0,3111 0,6223 0,9226 1,1877 1,3721 1,4336 1,4250 1,3968
b/2 -0,5198 -0,1466 0,2317 0,6223 1,0273 1,4336 1,8038 2,0981 2,3613
3b/4 -0,9828 -0,5703 -0,1466 0,3111 0,8288 1,4250 2,0981 2,8125 3,5140
b -1,4286 -0,9828 -0,5198 -0,0021 0,6203 1,3968 2,3613 3,5140 4,7981
T=0,50 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,8609 0,9276 1,0028 1,0767 1,1146 1,0767 1,0028 0,9276 0,8609
b/4 0,6834 0,7617 0,8547 0,9642 1,0767 1,1557 1,1603 1,1293 1,0937
b/2 0,5516 0,6326 0,7308 0,8547 1,0028 1,1603 1,2911 1,3544 1,3376
3b/4 0,4538 0,5340 0,6326 0,7617 0,9276 1,1293 1,3544 1,5704 1,7409
b 0,3751 0,4538 0,5516 0,6834 0,8609 1,0937 1,3876 1,7409 2,1362
T=0,55 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,4848 0,7666 1,0360 1,2556 1,3521 1,2556 1,0360 0,7666 0,4848
b/4 -0,0883 0,2657 0,6183 0,9592 1,2556 1,4423 1,4571 1,3746 1,2654
b/2 -0,5233 -0,1538 0,2230 0,6185 1,0360 1,4571 1,8274 2,0885 2,3046
3b/4 -0,8871 -0,5279 -0,1538 0,2657 0,7666 1,3746 2,0885 2,8585 3,6081
b -1,2289 -0,8871 -0,5233 -0,0883 0,4848 1,2654 2,3046 3,6081 5,0997
T=0,55 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,8255 0,9069 1,0016 1,0981 1,1489 1,0981 1,0016 0,9069 0,8255
b/4 0,6309 0,7192 0,8275 0,9595 1,0981 1,1940 1,1902 1,1411 1,0889
b/2 0,4916 0,5777 0,6859 0,8275 1,0016 1,1902 1,3443 1,4071 1,4308
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b 0,3153 0,3922 0,4916 0,6309 0,8255 1,0889 1,4308 1,8520 2,3314
T=0,60 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,3347 0,6968 1,0447 1,3316 1,4594 1,3316 1,0447 0,6968 0,3347
b/4 -0,1808 0,2154 0,6119 0,9977 1,3316 1,5237 1,4853 1,3177 1,1155
b/2 -0,5241 -0,1615 0,2117 0,6119 1,0447 1,4853 1,8575 2,0778 2,2358
3b/4 -0,7808 -0,4806 -0,1615 0,2154 0,6968 1,3177 2,0778 2,9106 3,7122
b -1,0112 -0,7808 -0,5241 -0,1808 0,3347 1,1155 2,2358 3,7122 5,4480
T=0,60 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,7878 0,8839 0,9996 1,1215 1,1878 1,1215 0,9996 0,8839 0,7878
b/4 0,5792 0,6761 0,7992 0,9545 1,1215 1,2361 1,2207 1,1510 1,0792
b/2 0,4349 0,5243 0,6410 0,7992 0,9996 1,2207 1,3994 1,4582 1,4686
3b/4 0,3362 0,4171 0,5243 0,6761 0,8839 1,1510 1,4582 1,7518 1,9607
b 0,2627 0,3362 0,4349 0,5792 0,7878 1,0792 1,4686 1,9607 2,5312
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 88
T=0,65 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,1776 0,6223 1,0524 1,4121 1,5752 1,4121 1,0524 0,6223 0,1776
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b/2 -0,5207 -0,1690 0,1974 0,6014 1,0524 1,5180 1,8946 2,0666 2,1547
3b/4 -0,6691 -0,4303 -0,1690 0,1624 0,6223 1,2565 2,0666 2,9669 3,8208
b -0,7883 -0,6691 -0,5207 -0,2731 0,1776 0,9520 2,1547 3,8208 5,8338
T=0,65 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,7485 0,8588 0,9965 1,1468 1,2310 1,1468 0,9965 0,8588 0,7485
b/4 0,5289 0,6330 0,7702 0,9493 1,1468 1,2818 1,2516 1,1561 1,0648
b/2 0,3823 0,4734 0,5966 0,7702 0,9965 1,2516 1,4559 1,5073 1,5005
3b/4 0,2860 0,3648 0,4734 0,6330 0,8588 1,1561 1,5073 1,8418 2,0659
b 0,2171 0,2860 0,3823 0,5289 0,7485 1,0648 1,5005 2,0659 2,7342
T=0,70 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,0216 0,5464 1,0580 1,4938 1,6955 1,4938 1,0580 0,5464 0,0216
b/4 -0,3589 0,1095 0,5862 1,0670 1,4938 1,7118 1,5548 1,1934 0,7809
b/2 -0,5114 -0,1756 0,1798 0,5862 1,0580 1,5548 1,9393 2,0554 2,0618
3b/4 -0,5575 -0,3794 -0,1756 0,1095 0,5464 1,1934 2,0554 3,0254 3,9282
b -0,5733 -0,5575 -0,5114 -0,3589 0,0216 0,7809 2,0618 3,9282 6,2464
T=0,70 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,7080 0,8319 0,9923 1,1737 1,2783 1,1737 0,9923 0,8319 0,7080
b/4 0,4808 0,5905 0,7407 0,9437 1,1737 1,3307 1,2824 0,1589 1,0461
b/2 0,3342 0,4253 0,5535 0,7407 0,9923 1,2824 1,5134 1,5539 1,5262
3b/4 0,2417 0,3171 0,4253 0,5905 0,8319 1,1589 1,5539 1,9305 2,1668
b 0,1782 0,2417 0,3342 0,4808 0,7080 1,0461 1,5262 2,1668 2,9395
T=0,75 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,1260 0,4719 1,0606 1,5732 1,8138 1,5732 1,0606 0,4719 -0,1260
b/4 -0,4324 0,0588 0,5657 1,0920 1,5732 1,8140 1,5951 1,1305 0,6074
b/2 -0,4953 -0,1809 0,1589 0,5657 1,0606 1,5951 1,9919 2,0449 1,9577
3b/4 -0,4508 -0,3299 -0,1809 0,0588 0,4719 1,1305 2,0449 3,0841 4,0292
b -0,3776 -0,4508 -0,4953 -0,4324 -0,1260 0,6074 1,9577 4,0292 6,6762
T=0,75 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,6670 0,8035 0,9869 1,2018 1,3294 1,2018 0,9869 0,8035 0,6670
b/4 0,4351 0,5490 0,7110 0,9377 1,2018 1,3825 1,3128 1,1584 1,0233
b/2 0,2906 0,3804 0,5118 0,7110 0,9869 1,3128 1,5717 1,5976 1,5456
3b/4 0,2030 0,2741 0,3804 0,5490 0,8035 1,1584 1,5976 2,0174 2,2628
b 0,1452 0,2030 0,2906 0,4351 0,6670 1,0233 1,5456 2,2628 3,1462
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 89
T=0,80 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,2595 0,4010 1,0595 1,6478 1,9348 1,6478 1,0595 0,4010 -0,2595
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b/2 -0,4719 -0,1844 0,1348 0,5394 1,0595 1,6383 2,0526 2,0353 1,8428
3b/4 -0,3530 -0,2834 -0,1844 0,0123 0,4010 1,0694 2,0353 3,1419 4,1195
b -0,2094 -0,3530 -0,4719 -0,4898 -0,2595 0,4362 1,8428 4,1195 7,1154
T=0,80 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,6259 0,7738 0,9802 1,2308 1,3841 1,2308 0,9802 0,7738 0,6259
b/4 0,3923 0,5089 0,6812 0,9313 1,2308 1,4371 1,3426 1,1547 0,9971
b/2 0,2516 0,3389 0,4720 0,6812 0,9802 1,3426 1,6305 1,6381 1,5588
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b 0,1177 0,1695 0,2516 0,3923 0,6259 0,9971 1,5588 2,3534 3,3539
T=0,85 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,3753 0,3351 1,0539 1,7161 2,0493 1,7161 1,0539 0,3351 -0,3753
b/4 -0,5289 -0,0290 0,5074 1,1126 1,7161 2,0259 1,6839 1,0113 0,2705
b/2 -0,4412 -0,1858 0,1081 0,5074 1,0539 1,6839 2,1214 2,0271 1,7181
3b/4 -0,2663 -0,2409 -0,1858 -0,0290 0,3351 1,0113 2,0271 3,1979 4,1963
b -0,0733 -0,2663 -0,4412 -0,5289 -0,3753 0,2705 1,7181 4,1963 7,5588
T=0,85 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,5852 0,7432 0,9723 1,2604 1,4420 1,2604 0,9723 0,7432 0,5852
b/4 0,3524 0,4703 0,6517 0,9242 1,2604 1,4941 1,3716 1,1478 0,9678
b/2 0,2170 0,3009 0,4343 0,6517 0,9723 1,3716 1,6897 1,6753 1,5660
3b/4 0,1409 0,2019 0,3009 0,4703 0,7432 1,1478 1,6753 2,1851 2,4385
b 0,0949 0,1409 0,2170 0,3524 0,5852 0,9678 1,5660 2,4385 3,5623
T=0,90 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,4715 0,2749 1,0436 1,7771 2,1592 1,7771 1,0436 0,2749 -0,4715
b/4 -0,5493 -0,0646 0,4700 1,1070 1,7771 2,1334 1,7309 0,9565 0,1129
b/2 -0,4042 -0,1851 0,0792 0,4700 1,0436 1,7309 2,1980 2,0203 1,5843
3b/4 -0,1919 -0,2028 -0,1851 -0,0646 0,2749 0,9565 2,0203 3,2519 4,2579
b 0,0299 -0,1919 -0,4042 -0,5493 -0,4715 0,1129 1,5843 4,2579 8,0034
T=0,90 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,5452 0,7119 0,9631 1,2903 1,5028 1,2903 0,9631 0,7119 0,5452
b/4 0,3155 0,4335 0,6224 0,9164 1,2903 1,5534 1,3996 1,1380 0,9359
b/2 0,1864 0,2663 0,3987 0,6224 0,9631 1,3996 1,7493 1,7094 1,5677
3b/4 0,1166 0,1722 0,2663 0,4335 0,7119 1,1380 1,7094 2,2658 2,5180
b 0,0762 0,1166 0,1864 0,3155 0,5452 0,9359 1,5677 2,5180 3,7710
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 90
T=0,95 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,5476 0,2205 1,0283 1,8308 2,2647 1,8308 1,0283 0,2205 -0,5476
b/4 -0,5520 -0,0942 0,4281 1,0911 1,8308 2,2413 1,7788 0,9051 -0,0352
b/2 -0,3619 -0,1823 0,0490 0,4281 1,0283 1,7788 2,2821 2,0152 1,4425
3b/4 -0,1299 -0,1694 -0,1823 -0,0942 0,2205 0,9051 2,0152 3,3040 4,3036
b 0,1017 -0,1299 -0,3619 -0,5520 -0,5476 -0,0352 1,4425 4,3036 8,4478
T=0,95 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,5064 0,6801 0,9526 1,3202 1,5662 1,3202 0,9526 0,6801 0,5064
b/4 0,2816 0,3985 0,5936 0,9079 1,3202 1,6148 1,4265 1,1255 0,9021
b/2 0,1596 0,2351 0,3654 0,5936 0,9526 1,4265 1,8092 1,7402 1,5641
3b/4 0,0961 0,1463 0,2351 0,3985 0,6801 1,1255 1,7402 2,3445 2,5920
b 0,0608 0,0961 0,1596 0,2316 0,5064 0,9021 1,5641 2,5920 3,9800
T=1,00 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,6044 0,1715 1,0080 1,8775 2,3663 1,8775 1,0080 0,1715 -0,6044
b/4 -0,5391 -0,1183 0,3824 1,0658 1,8775 2,3492 1,8265 0,8567 -0,1726
b/2 -0,3161 -0,1774 0,0184 0,3824 1,0080 1,8265 2,3729 2,0116 1,2940
3b/4 -0,0796 -0,1402 -0,1774 -0,1183 0,1715 0,8567 2,0116 3,3546 4,3335
b 0,1460 -0,0796 -0,3161 -0,5391 -0,6044 -0,1726 1,2940 4,3335 8,8915
T=1,00 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,4688 0,6482 0,9410 1,3499 1,6320 1,3499 0,9410 0,6482 0,4688
b/4 0,2506 0,3656 0,5652 0,8985 1,3499 1,6781 1,4523 1,1105 0,8667
b/2 0,1363 0,2070 0,3342 0,5652 0,9410 1,4523 1,8696 1,7679 1,5557
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b 0,0484 0,0789 0,1363 0,2506 0,4688 0,8667 1,5557 2,6605 4,1892
T=1,10 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,6652 0,0880 0,9531 1,9518 2,5621 1,9518 0,9531 0,0880 -0,6652
b/4 -0,4770 -0,1515 0,2842 0,9925 1,9518 2,5643 1,9180 0,7675 -0,4129
b/2 -0,2209 -0,1626 -0,0403 0,2842 0,9531 1,9180 2,5717 2,0089 0,9824
3b/4 -0,0097 -0,0936 -0,1626 -0,1515 0,0880 0,7675 2,0089 3,4539 4,3474
b 0,1709 -0,0097 -0,2209 -0,4770 -0,6652 -0,4129 0,9824 4,3474 9,7780
T=1,10 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,3985 0,5848 0,9142 1,4075 1,7691 1,4075 0,9142 0,5848 0,3985
b/4 0,1969 0,3055 0,5103 0,8771 1,4075 1,8095 1,5003 1,0740 0,7931
b/2 0,0985 0,1593 0,2783 0,5103 0,9142 1,5003 1,9915 1,8145 1,5263
3b/4 0,0527 0,0882 0,1593 0,3055 0,5848 1,0740 1,8145 2,5695 2,7813
b 0,0303 0,0527 0,0985 0,1969 0,3985 0,7931 1,5263 2,7813 4,6078
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 91
T=1,20 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,6677 0,0199 0,8805 2,0050 2,7541 2,0050 0,8805 0,0199 -0,6677
b/4 -0,3856 -0,1685 0,1841 0,8978 2,0050 2,7777 1,9987 0,6851 -0,6038
b/2 -0,1317 -0,1424 -0,0900 0,1841 0,8805 1,9987 2,7876 2,0114 0,6620
3b/4 0,0279 -0,0594 -0,1424 -0,1685 0,0199 0,6851 2,0114 3,5547 4,3049
b 0,1439 0,0279 -0,1317 -0,3856 -0,6677 -0,6038 0,6620 4,3049 10,6635
T=1,20 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,3352 0,5233 0,8834 1,4614 1,9124 1,4614 0,8834 0,5233 0,3352
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b/2 0,0706 0,1217 0,2304 0,4582 0,8834 1,5432 2,1156 1,8501 1,4827
3b/4 0,0348 0,0621 0,1217 0,2534 0,5233 1,0306 1,8501 2,7114 2,8817
b 0,0188 0,0348 0,0706 0,1533 0,3352 0,7182 1,4827 2,8817 5,0266
T=1,30 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,6266 -0,0365 0,7931 2,0413 2,9483 2,0413 0,7931 -0,0365 -0,6266
b/4 -0,2848 -0,1733 0,0898 0,7914 2,0413 2,9888 2,0633 0,6061 -0,7438
b/2 -0,0585 -0,1191 -0,1259 0,8098 0,7931 2,0633 3,0138 2,0173 0,3448
3b/4 0,0432 -0,0348 -0,1191 -0,1733 -0,0365 0,6061 2,0173 3,6614 4,2119
b 0,0975 0,0432 -0,0585 -0,2848 -0,6266 -0,7438 0,3448 4,2119 11,5520
T=1,30 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,2793 0,4648 0,8491 1,5105 2,0601 1,5105 0,8491 0,4648 0,2793
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b/2 0,0501 0,0923 0,1898 0,4093 0,8491 1,5808 2,2421 1,8761 1,4282
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b 0,0115 0,0228 0,0501 0,1182 0,2793 0,6446 1,4282 2,9631 5,4455
T=1,40 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,5558 -0,0833 0,6947 2,0637 3,1479 2,0637 0,6947 -0,0833 -0,5558
b/4 -0,1892 -0,1691 0,0067 0,6806 2,0637 3,1979 2,1085 0,5281 -0,8337
b/2 -0,0058 -0,0948 -0,1461 0,0067 0,6947 2,1085 3,2447 2,0248 0,0415
3b/4 0,0445 -0,0173 -0,0948 -0,1691 -0,0833 0,5281 2,0248 3,7775 4,0743
b 0,0525 0,0445 -0,0058 -0,1892 -0,5558 -0,8337 0,0415 4,0743 12,4402
T=1,40 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,2309 0,4101 0,8126 1,5538 2,2108 1,5538 0,8126 0,4101 0,2309
b/4 0,0905 0,1706 0,3642 0,7913 1,5538 2,2334 1,6136 0,9305 0,5739
b/2 0,0299 0,0698 0,1572 0,3642 0,8126 1,6136 2,3728 1,8935 1,3600
3b/4 0,0148 0,0301 0,0698 0,1706 0,4101 0,9305 1,8935 2,9810 3,0266
b 0,0070 0,0148 0,0299 0,0905 0,2309 0,5739 1,3600 3,0266 5,8643
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 92
T=1,50 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,4676 -0,1217 0,5893 2,0738 3,3538 2,0738 0,5893 -0,1217 -0,4676
b/4 -0,1076 -0,1583 -0,0620 0,5700 2,0738 3,4055 2,1332 0,4499 -0,8768
b/2 0,0265 -0,0711 -0,1516 -0,0620 0,5893 2,1332 3,4761 2,0315 -0,2397
3b/4 0,0381 -0,0053 -0,0711 -0,1583 -0,1217 0,4499 2,0315 3,9049 3,8974
b 0,0189 0,0381 0,0265 -0,1076 -0,4676 -0,8768 -0,2397 3,8974 13,3286
T=1,50 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,1895 0,3597 0,7729 1,5909 2,3637 1,5909 0,7729 0,3597 0,1895
b/4 0,0688 0,1388 0,3215 0,7566 1,5909 2,3815 1,6400 0,8769 0,5074
b/2 0,0248 0,0523 0,1270 0,3215 0,7729 1,6400 2,5032 1,9028 1,2971
3b/4 0,0095 0,0208 0,0523 0,1388 0,3597 0,8769 1,9028 3,1105 3,0738
b 0,0042 0,0095 0,0248 0,0688 0,1895 0,5074 1,2971 3,0738 6,2832
T=1,60 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,3723 -0,1521 0,4812 2,0727 3,5656 2,0727 0,4812 -0,1521 -0,3723
b/4 -0,0437 -0,1429 -0,1152 0,4624 2,0727 3,6130 2,1381 0,3712 -0,8790
b/2 0,0416 -0,0495 -0,1451 -0,1152 0,4812 2,1381 3,7055 2,0350 -0,4927
3b/4 0,0286 0,0025 -0,0495 -0,1429 -0,1521 0,3712 2,0350 4,0450 3,6864
b -0,0013 0,0286 0,0416 -0,0437 -0,3723 -0,8790 -0,4927 3,6864 14,2173
T=1,60 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,1545 0,3139 0,7323 1,6215 2,5180 1,6215 0,7323 0,3139 0,1545
b/4 0,0519 0,1123 0,2829 0,7197 1,6215 2,5318 1,6616 0,8225 0,4458
b/2 0,0173 0,0390 0,1032 0,2829 0,7323 1,6616 2,6378 1,9056 1,2251
3b/4 0,0061 0,0142 0,0390 0,1123 0,3139 0,8225 1,9056 3,2374 3,1060
b 0,0025 0,0061 0,0173 0,0519 0,1545 0,4458 1,2251 3,1060 6,7021
T=1,70 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,2784 -0,1745 0,3742 2,0605 3,7817 2,0605 0,3742 -0,1745 -0,2784
b/4 0,0020 -0,1245 -0,1533 0,3594 2,0605 3,8212 2,1251 0,2923 -0,8472
b/2 0,0444 -0,0310 -0,1301 -0,1533 0,3742 2,1251 3,9312 2,0329 -0,7136
3b/4 0,0188 0,0069 -0,0310 -0,1245 -0,1745 0,2923 2,0329 4,1981 3,4463
b -0,0104 0,0188 0,0444 0,0020 -0,2784 -0,8472 -0,7136 3,4463 15,1058
T=1,70 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,1253 0,2726 0,6909 1,6456 2,6733 1,6456 0,6909 0,2726 0,1253
b/4 0,0390 0,0904 0,2478 0,6813 1,6456 2,6838 1,6779 0,7683 0,3895
b/2 0,0120 0,0290 0,0836 0,2478 0,6909 1,6779 2,7753 1,9023 1,1512
3b/4 0,0039 0,0097 0,0290 0,0904 0,2726 0,7683 1,9023 3,3627 3,1244
b 0,0015 0,0039 0,0120 0,0390 0,1253 0,3895 1,1512 3,1244 7,1209
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 93
T=1,80 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,1920 -0,1889 0,2714 2,0376 4,0009 2,0376 0,2714 -0,1889 -0,1920
b/4 0,0310 -0,1044 -0,1775 0,2623 2,0376 4,0311 2,0963 0,2140 -0,7891
b/2 0,0394 -0,0161 -0,1101 -0,1775 0,2714 2,0963 4,1527 2,0233 -0,9001
3b/4 0,0104 0,0088 -0,0161 -0,1044 -0,1889 0,2140 2,0233 4,3641 3,1820
b -0,0122 0,0104 0,0394 0,0310 -0,1920 -0,7891 -0,9001 3,1820 15,9944
T=1,80 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,1010 0,2358 0,6492 1,6633 2,8293 1,6633 0,6492 0,2358 0,1010
b/4 0,0291 0,0725 0,2161 0,6420 1,6633 2,8372 1,6889 0,7150 0,3386
b/2 0,0083 0,0215 0,0674 0,2161 0,6492 1,6889 2,9154 1,8938 1,0767
3b/4 0,0025 0,0066 0,0215 0,0725 0,2358 0,7150 1,8938 3,4868 3,1303
b 0,0009 0,0025 0,0083 0,0291 0,1010 0,3386 1,0767 3,1303 7,5398
T=1,90 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,1170 -0,1957 0,1754 2,0042 4,2218 2,0042 0,1754 -0,1957 -0,1170
b/4 0,0465 -0,0839 -0,1896 0,1716 2,0042 4,2432 2,0540 0,1377 -0,7121
b/2 0,0308 -0,0050 -0,0882 -0,1896 0,1754 2,0540 4,3710 2,0047 -1,0512
3b/4 0,0042 0,0090 -0,0050 -0,0839 -0,1957 0,1377 2,0047 4,5422 2,8980
b -0,0101 0,0042 0,0308 0,0465 -0,1170 -0,7121 -1,0512 2,8980 16,8829
T=1,90 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,0811 0,2032 0,6077 1,6748 2,9857 1,6748 0,6077 0,2032 0,0811
b/4 0,0217 0,0579 0,1877 0,6024 1,6748 2,9916 1,6950 0,6632 0,2931
b/2 0,0057 0,0159 0,0541 0,1877 0,6077 1,6950 3,0578 1,8806 1,0034
3b/4 0,0016 0,0045 0,0159 0,0579 0,2032 0,6632 1,8806 3,6103 3,1250
b 0,0006 0,0016 0,0057 0,0217 0,0811 0,2931 1,0034 3,1250 7,9587
T=2,00 D= 0 K0
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 -0,0557 -0,1954 0,0878 1,9607 4,4436 1,9607 0,0878 -0,1954 -0,0557
b/4 0,0515 -0,0641 -0,1917 0,0884 1,9607 4,4575 2,0003 0,0647 -0,6232
b/2 0,0215 0,0027 -0,0666 -0,1917 0,0878 2,0003 4,5839 1,9758 -1,1674
3b/4 0,0003 0,0080 0,0027 -0,0641 -0,1954 0,0647 1,9758 4,7313 2,5986
b -0,0067 0,0003 0,0215 0,0515 -0,0557 -0,6232 -1,1674 2,5986 17,7715
T=2,00 D= 1 K1
y e -b -3b/4 -b/2 -b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
0 0,0648 0,1745 0,5668 1,6803 3,1423 1,6803 0,5668 0,1745 0,0648
b/4 0,0160 0,0461 0,1624 0,5629 1,6803 3,1466 1,6962 0,6133 0,2526
b/2 0,0039 0,0117 0,0433 0,1624 0,5668 1,6962 3,2023 1,8631 0,9307
3b/4 0,0010 0,0030 0,0117 0,0461 0,1745 0,6133 1,8631 3,7334 3,1093
b 0,0003 0,0010 0,0039 0,0160 0,0648 0,2526 0,9307 3,1093 8,3776
_________________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 3, page 94
Chapitre 4
De nos jours, les poutres dans le tablier des ponts à poutres sont préfabriquées. L’emploi
des entretoises complique l’exécution, puisque la technique de la préfabrication a pour but
d’éviter de mettre un échafaudage au sol (étaiement). Lorsque les poutres sont mise en place,
le coulage des entretoises sans étaiement n’est aisé que pour les entretoises sur appui
(utilisation de l’appui tel que le chevêtre pour l’exécution des entretoises). Ainsi, dans ce type
de pont, on ne conçoit que des entretoises d’appui.
Entretoise d’appui
Il est vrai que ces entretoises d’appui solidarisent la section transversale, mais elles sont
nécessaires surtout lors de l’opération du vérinage. Cette opération est souvent effectuée pour
un changement des appareils d’appui. En effet les appareils d’appui les plus employés de nos
jours sont en élastomère fretté (ou en caoutchouc fretté). Leur durée de vie est assez limitée et
ils nécessitent souvent un changement. Cette opération demande un soulèvement du tablier à
l’aide des vérins. C’est pourquoi on l’appelle opération du vérinage. Des vérins sont placés
sur la tête des appuis (tel que chevêtre), et sous les entretoises d’appui. A ce moment, ces
éléments vont supporter le poids propre du tablier.
Le nombre et la répartition des vérins dépend de leur puissance et du poids du tablier à
soulever. De nos jours des bossages frettés sont conçus pour indiquer l’emplacement des
vérins et éviter le poinçonnement des appuis.
Bossage pour
appareil d’appui Appareil d’appui
Bossage pour le vérinage
Frettage en acier
Chevêtre
Lors du vérinage, les vérins jouent un rôle d’appui provisoire pour les entretoises. Ainsi,
l’entretoise est calculée comme une poutre supportant son poids propre (répartie) et le poids
Section
transversale
sur appui
Gp
gent
Schéma statique
de l’entretoise
Dans ce cas, l’entretoise est calculée comme une poutre isostatique avec deux consoles.
Elle reçoit son poids propre gent, qui est une charge répartie et le poids transmis à travers les
poutres principales Gp, qui est une charge concentrée.
¾ gent = ȖG . gnent = ȖG . (he-hd) . be . ȖBA
¾ G p G ppG d Gst
Gpp est le poids propre d’une poutre principale et qui répartie sur les deux entretoises d’about
(x ½).
G pp g pp." bp.(h p. h d) . " .J BA
2 2
Gd est le poids propre du hourdis (dalle) transmis par une poutre (x bo) et qui se répartie
également sur les deux entretoises d’about (x ½).
" "
G d g d . b o .h d. .J BA
2 2
Gst est le poids propre de la superstructure et qui se répartie sur les deux entretoises d’about (x
½). La superstructure comprend les couches de revêtement, les trottoirs, les gardes corps, etc.
Gst gst.".
2
Le coefficient de pondération du BAEL, ȖG, est égal à 1,0 à l’ELS.
Dans ce cas, l’entretoise est considérée comme une poutre continue sur plusieurs appuis.
La résolution est effectuée soit par la méthode des 3 moments, soit par des logiciels de calcul
de poutre continue.
Section
transversale
sur appui
Gp
gent Schéma statique
de l’entretoise
Figure N°4 : Schéma du vérinage dans le cas d’un vérin entre chaque poutre.
b) un vérin à côté de chaque poutre de rive ( 0,75 m) et un vérin au milieu du pont (à 0,75 m
d’un poutre centrale).
L’entretoise est considérée comme une poutre continue sur 3 appuis avec 2 petites
consoles. Lorsque le nombre des poutres est pair, le vérin intermédiaire est placé au milieu de
l’entretoise.
Section
transversale
sur appui
0,75 m 0,75 m
Gp gent
Schéma statique
De l’entretoise
Section
transversale
sur appui
gent Gp
Schéma statique
de l’entretoise
Le ferraillage des entretoises est continu sur toute la longueur (pas d’arrêt de barres).
Ainsi, on détermine le moment maximum positif (pour avoir le ferraillage inférieur) et le
moment maximum négatif (pour avoir le ferraillage supérieur). Dans le cas courant de la
préfabrication des poutres, nous prévoyons des aciers en attente (perpendiculairement) pour
les entretoises. Un mariage est nécessaire entre ces aciers et ceux calculés des entretoises. Ces
aciers en attente sont souvent pliés puis dépliés pour faciliter le coffrage et le transport des
poutres et par conséquent ils sont choisis en aciers lisses.
Si les travées ne sont pas entretoisées en zone courante (c.à.d. sans entretoise
intermédiaire), les efforts dans le hourdis sont surtouts données par le calcul des efforts
transversaux dans les poutres (voir la méthode de Guyon-Massonnet). Dans ce cas, le
hourdis va jouer le rôle d'entretoisement. Ainsi, il supporte, en plus de la flexion locale
une flexion globale . On superposera les deux effets.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 99
Partie A: Flexion Locale
5-1- Préliminaire
¾ Une dalle est un élément d'épaisseur faible par rapport à ses autres dimensions et
qui est chargé perpendiculairement à son plan moyen. la dalle d'un pont à poutres est
souvent connue sous le nom de "hourdis". le calcul des hourdis des ponts peut s'effectuer
[1]:
- soit en utilisant un modèle élastique et linéaire (théorie classique des plaques
minces, éléments finis, ...)
- soit en utilisant un modèle plastique (tel que la méthode des lignes de rupture)
L'article A.3.2.5 des règles BAEL 91 [2] rend facultatif le recours aux méthodes
plastiques. On ne présente que les méthodes de calcul issues de l'utilisation d'un modèle
élastique et linéaire et plus précisément les résultats des calculs des plaques minces.
Pour les ponts à poutres, le hourdis repose sur des poutres à âme mince et ayant
une faible rigidité de torsion. Dans ce cas, on considère que le hourdis est simplement
appuyé sur les poutres, puis on tient compte forfaitairement de la continuité du hourdis
(Article A.8.2.3).
¾ Le calcul des efforts pour les dalles rectangulaires simplement appuyées peut être
effectué au moyen:
- de l'annexe E.3 du BAEL 91 [2] (pour les charges réparties sur toute la dalle).
- des abaques de Pigeaud (1921) [3]
- des abaques du Bulletin Technique N°1 du SETRA (établies par Thenoz en 1972)
[4] et le complément n°1 de 1976 [5]. Ces abaques donnent directement les valeurs des
moments fléchissants sous l'effet des charges réglementaires (Bc, Bt, Br et Mc120) suivant
les dimensions de la dalle.
- des abaques de Mougin (1985) [6], qui reprennent les abaques de Pigeaud mais
avec plus de précision de calcul. (calcul sur ordinateur comparé à celui de 1921).
La valeur du coefficient de Poisson , Q, rentre dans le calcul des moments
fléchissants. Or conformément à l'article A.2.1.3 du BAEL 91, ce coefficient doit être pris
égale à: Q= 0 pour les calculs des sollicitations, à l'E.L.U. (Etat Limite Ultime) et à
l'E.L.S. (Etat Limite de Service).
Ainsi, on peut déterminer les moments fléchissants, suivant le BAEL, en utilisant
les abaques de Pigeaud ou celles de Mougin. Mais, en ce qui concerne les abaques de
Thenoz (SETRA), les moments fléchissants ont été calculés suivant le CCBA 68, c.à.d.,
avec un coefficient de Poisson, Q, de 0,15. Ainsi, d'après le SETRA, la différence au
niveau résultats n'est pas énorme! et on considère que les valeurs des moments fléchissants
obtenues d'après les abaques du Thenoz sont par excès à l'ELU et par défaut à l'ELS [1].
D’autre part, ces abaques sont données pour des valeurs entre poutres de 3 m ou plus, or
dans la nouvelle conception des ponts à poutres la disatnce des poutres ne dépasse pas les
2m. Donc ces abaques sont inutiles.
¾ Les portées des hourdis à prendre compte sont mesurées entre nus des appuis,
c.à.d., entre nus des poutres principales et entre nus des entretoises. On emploi les
notations suivantes:
b0: distance entre axes des poutres principales
a: distance entre axes des entretoises
bP: épaisseur de l'âme des poutres principales
bE:épaisseur des entretoises.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 100
Poutre principale
x
Entretoise
My
Mx
y y
Ent PP
x
ly bE
bE
a
on note lx, le petit côté, tel que lx = Inf(b0-bP,a-bE); Le cas courant est d'avoir lx=b0-bP.
on note ly, le grand côté, tel que ly = Sup(b0-bP,a-bE); Le cas courant est d'avoir ly=a-bE.
Donc lx ly. le rapport lx/ly est noté U,c.à.d., 0 U=lx/ly 1.
On choisit les axes xx et yy tel que xx//lx et yy//ly.
Mx: Moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction lx (autour de ly)
My: Moment fléchissant au centre de la dalle dans la direction ly (autour de lx)
*Lorsque le hourdis est soumis à une charge uniformément répartie sur toute la
surface de la dalle, celle-ci est considérée comme portant dans une seule direction si U
(=lx/ly) < 0,4 et portant suivant deux directions si 0,4 U 1. Par contre, sous l'effet d'une
charge concentrée, la dalle porte suivant deux directions quelque soit le rapport U.
D'après l'article A.3.2.5 des règles BAEL 83, on admet que les charges localisées
appliquées à la surface de la dalle se diffusant suivant un angle de 45° jusqu'au plan moyen
de la dalle. En ce qui concerne le revêtement qui est en général composé de matériaux
moins résistant que le béton (asphalte coulé, béton bitumineux, enrobés, ...), l'angle de
diffusion des charges localisées diminue à 37°.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 101
Soit une charge localisée P s'appliquant suivant une aire rectangulaire de dimension
(uo,vo).
37° uo
45° revêtement
hr dalle
h /2
hdd/2 plan moyen
u
lx lx
y
ly
u
rectangle d'impact (uox vo)
x v x
u // lx
v // ly
rectangle de répartition (u x v)
ly
La charge se répartie au niveau du plan moyen de la dalle sur une aire rectangulaire de
dimension (u,v), appelée rectangle de répartition, tel que:
u = uo + 2 .tg37° .hr + 2 .(hd/2)
= uo + 1,5 . hr + hd
de même v = vo + 1,5 . hr + hd
La dimension de la roue parallèlement à l'axe xx est notée u, celle parallèlement à l'axe yy
est notée v, (u // lx et v // ly).
u = uo + 1,5 . hr + hd et v = vo + 1,5 . hr + hd
Avant de calculer les sollicitations dans le hourdis, on les étudie pour un panneau
de dalle simplement appuyée sur les poutres principales et les entretoises (indice o pour
indiquer l'isostaticité).
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 102
1er cas: U= lx/ly < 0,4
Dans ce cas, les moments fléchissants My ainsi que les efforts tranchants Ty dans le
sens de la grande portée sont faibles. On les néglige et on admet que la dalle ne porte que
dans une seule direction, celle de la petite portée lx. La dalle travaille donc comme une
poutres de portée lx. Les moments fléchissants et les efforts tranchants sont les mêmes que
pour une poutres isostatique à une travée, c.à.d., que leur valeurs maximaux par unité de
largeur sont respectivement:
gnper . lx2
Mox = 8
n
g per . lx
Tap,x = 2
avec dans le sens de yy: Moy = 0 et Tap,y = 0.
x g
Mx Mx
lx y y lx
x
ly
*Moments fléchissants
Les moments fléchissants Mox et Moy qui agissent par bande de largeur unité dans
les deux directions lx et ly au centre de la dalle sont égaux à:
Mox = Px . gnper . lx2
Moy = Py . Mox
Les coefficients Px et Py sont données en fonction de U(=lx/ly) et du coefficient de Poisson
Q du béton; celui-ci est pris égal à Q = 0 pour l'ELU et Q = 0,2 pour l'ELS. (voir l'annexe
E3 des règles BAEL 83 [2] ou le tableau tiré des abaques de Mougin [6], voir annexe).
*Efforts tranchants
Les valeurs maximales de l'effort tranchant par unité de longueur sont égales à:
- au milieu du grand côté ly (dans le sens de xx):
gnper . lx .ly
Tap,x = 2 . l + l
y x
- au milieu du petit côté lx (dans le sens de yy):
gnper . lx .ly
Tap,y = 3 . ly
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 103
x Tx
y y lx
ly x
Ty
Dans ce cas, la dalle travaille dans les deux directions quelque soit le rapport U. La
charge localisée est répartie sur un rectangle de répartition de dimension u x v.
x
y y lx
u
v
ly x
*Moments fléchissants
Les moments par unité de largeur au centre de la dalle se calculent par les expressions
suivantes:
Mox = (M1 + Q M2) . P
Moy = (M2 + Q M1) . P
Q: coefficient de Poisson= 0.
Donc. Mox = M1 . P
Moy = M2 . P
M1 et M2 sont des coefficients dont les valeurs ont été calculés par Pigeaud [3], en 1921,
et mises sous forme d'abaques en fonction des rapports U, u/lx et v/ly. Plus récemment, en
1985, les abaques de Pigeaud ont été rétablies avec des meilleurs précisions par J.P.
Mougin [6] (voir annexe 2).
L'utilisation des abaques de Mougin est assez simple. Les abaques sont données
pour plusieurs valeurs de U variant de 0,05 à 1,0 en 0,05. Pour des valeurs de U
intermédiaires, on effectue une interpolation linéaire entre deux abaques. Celle d'en haut
représente M1 et celle d'en bas représente M2. On détermine alpha = u/lx et on le point sur
l'abscisse. On détermine béta = v/ly, on cherche la courbe correspondante (les courbes sont
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 104
paramétrées en béta) et si nécessaire par interpolation linéaire (visuelle) entre deux
courbes. Les valeurs de M1 ou de M2 sont lues directement sur les axes des ordonnés.
*Effort tranchant
Les valeurs maximales de l'effort tranchant sur le bord de la dalle par unité de
longueur sont égales à:
1er cas: u v
P
- au milieu de v (dans le sens de xx): Tap,x = 3.u
P
- au milieu de u (dans le sens de yy): Tap,y = 2.u + v
2ème cas: u < v
P
- au milieu de v (dans le sens de xx): Tap,x = 2.v + u
P
- au milieu de u (dans le sens de yy): Tap,y = 3.v
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 105
AL
Axe Longitudinal
4,5 m
4,5 m
3
1,5 m
Axe Transversal AT 5
1,5 m
5 2,0 m
2,0 m
Figure 6: Cas les plus défavorable pour un seul camion sur la chaussée (Nv=1)
AL
AL
4,5 m
4,5 m
4 3
4 3 1,5 m
AT 6 5 AT
1,5 m
6 5 2,0 m 2,0 m
0,5
2,0 m 2,0 m
0,5 Camion B Camion A
Camion B Camion A
Figure 7: Cas les plus défavorable pour deux camions côte à côte sur la chaussée (Nv2)
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 106
Les cas 3 et 4 supposent que la position des trottoirs permet de disposer côte à côte
2 camions A et B symétriquement par rapport à l'axe longitudinal de la dalle, les essieux
arrières de ces camions étant disposé à proximité immédiate du centre de la dalle. On
n'envisage que l'effet des roues 3 et 5 du camion A et des roues 4 et 6 du camion B.
Pour traiter ces cas, on peut employer l'artifice de Résal, mais en utilisation le
principe de la densité de charge. Celle-ci est tel que p = P pour un rectangle de
u. v
répartition de dimension ( u x v ). En plus, dans la pratique, on peut avoir un
chevauchement entre les rectangles de répartition, en particulier 3 avec 4 et 6 avec 5 de
sorte que les cas 3 et 4 se réduisent aux cas 1 et 2!
1er cas: Effet de deux rectangles situés sur un axe et symétriques par rapport à un autre
L'effet des deux rectangles d'impact (A1,A2,B3,B4) et (B1,B2,B3,B4) est égal à
l'effet du rectangle (A1,A2,B3,B4) moins l'effet du rectangle (A4,A3,B2,B1) avec la même
densité de charge p. Les deux derniers rectangles sont centrés.
AL
A1 A2
v
A A
4 3
AT
v v
2 1
B1 B2
v
B4 B3
u
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 107
2ème cas: Effet d'un rectangle centrée et d'un rectangle placé sur un axe
On considère les deux rectangles d'impact (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4). Afin
de pouvoir appliquer la méthode des différences de rectangles centrés, on ajoute un impact
fictif (C1, C2,C3,C4) symétrique de (A1,A2,A3,A4) par rapport à l'axe transversal.
Le rectangle (A1, A2,C3,C4) est de dimension (u x v1). Le rectangle (A4, A3,C2,C1)
est de dimension ((u x v2). Le rectangle (B1,B2,B3,B4) est de dimension (u x v)
AL
A1 A2
v
A A
4 3
B1 B2
AT v
v 2 v
1
B4 B3
C1 C2
v
C4 C3
u
(A1,A2,A3,A4)+(B1,B2,B3,B4) #
1
2 [(A1, A2,C3,C4)-(A4, A3,C2,C1)]+ (B1,B2,B3,B4)
Figure 9: Etude de l'effet d'un rectangle centré et d'un rectangle placé sue un axe.
3ème cas: Quatre rectangles non centrées et symétriques deux à deux.
AL
A1 A 2 B1 B2
v
A A B4 B3
4 3
AT
v v
2 1
D1 D2 C1
C
2
v
D4 D3 C4 C3
u u2 u
u1
(A1,A2,A3,A4)+(B1,B2,B3,B4)+ (C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)
#
(A1,B2,C3,D4)- (A2,B1,C4,D3)- (A4,B3,C2,D1)+ (A3,B4,C1,D2)
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 108
Dans la pratique, lorsque les rectangles (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4) se chevauchent
entre-elles (cas de Bc), ainsi que les rectangles (C1,C2,C3,C4) et (D1,D2,D3,D4) se
chevauchent entre-elles, ce cas se réduit au 1er cas.
4ème cas:
Comme pour le 2ème cas, afin de pouvoir appliquer la méthode des différences des
rectangles centrés, on rajoute 2 impacts fictifs (E1,E2,E3,E4) et (F1,F2,F3,F4) symétriques
par rapport à l'axe transversal des impacts (A1,A2,A3,A4) et (B1,B2,B3,B4) .
AL
A1 A 2 B1 B2
v
A A B4 B3
4 3
D1 D2 C1 C
AT 2 v
v v 1
2
D4 D3 C4 C3
F1 F2 E1 E
2
v
F4 F3 E4 E3
u u u
2
u1
(A1,A2,A3,A4)+(B1,B2,B3,B4)+ (C1,C2,C3,C4)+(D1,D2,D3,D4)
#
1
2 [(A1,B2,E3,F4)-(A2,B1,E4,F3)-(A4,B3,E2,F1)+(A3,B4,E1,F4)]
+ (D1,C2,C3,D4) - (D2,C1,C4,D3)
Figure 11: Effet de 4 rectangles dont deux centrées sur l'axe transversal
et symétriques par rapport à l'axe longitudinal
Le hourdis des ponts à poutres sous chaussée est un panneau de dalle continue. Les
poutres (principales et entretoises) constituent des appuis de continuité. Mais les
sollicitations sont intermédiaires entre celles obtenues lorsque les appuis constituent un
encastrement parfait et celles obtenues lorsque les appuis sont articulées. On dit alors que
cet appui constitue un encastrement partiel.
Les moments dans le hourdis se calculent forfaitairement à partir des efforts
isostatiques Mox et Moy calculées calculés dans l'hypothèse des dalles appuyées sur des
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 109
tr tr
appuis articulées. Ces moments au milieu des travées Mx et My peuvent être réduite de 20
à 25% selon les conditions d'encastrement. Les moments d'encastrement sur les petits et
ap ap
les grands côtés Mx et My sont évalués au moins à 50% du moment Mox dans le sens de
la petite portée. Ces calculs doivent être effectués pour chaque type de charge.
lcs
Me - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo - 0,5 Mo Me
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 110
Partie B: Flexion Globale
Lorsque le tablier d'un pont à poutres contient des entretoises intermédiaires entre les
poutres, la section transversale devient rigide. Dans ce cas, les efforts dans les entretoises
sont déterminées d'après la méthode de Courbon.
Mais, lorsque le tablier est dépourvue d'entretoises intermédiaires, qui est le cas
souvent rencontré de nos jours à raison de la préfabrication des poutres, le hourdis joue le
rôle de l'entretoisement. Ainsi, une flexion générale est née. Cette flexion représente la
flexion qu'elle qu'aurait endossée l'entretoise intermédiaire si elle existe. Cette flexion
globale (parfois on l'appelle aussi flexion générale) est déterminée d'après la méthode de
Guyon-Massonnet [1,2] en prenant 1 m.l. du hourdis comme étant une entretoise
intermédiaire. Les efforts dans le hourdis, sous l'effet de la flexion globale, sont ainsi
calculés comme dans le cas d'entretoise. ainsi, cette flexion globale est surtout importante
dans le cas des ponts à poutres sans entretoises intermédiaires.
D'après Guyon-Massonnet [1,2], le moment fléchissant dans une entretoise est donné
par:
f
My(x,y) = b .¦ Pn.q n.sin n.S.x (1)
8n 1 Lc
Lr2.Ltr LT
avec b: demi-largeur active = =2 ;
2
Lr: Largeur roulable; Ltr: largeur du trottoir; LT: largeur totale.
Pn : Coefficient de Guyon-Massonnet.
q n : Charge appliquée en forme de lame de couteau (développement en série de
Fourrier).
Lc : Longueur de calcul (dans le sens longitudinal).
Le moment maximum est au centre de la dalle x Lc
2
sin n.S.x sin n.S
Lc 2
Si n est impair sin n . S r1
2
Si n est pair sin n.S = 0
2
Ainsi, on ne retient donc que les harmoniques impairs ( n = 1, 3, 5, 7, …). Pour un
calcul manuel, on peut se contenter des deux premiers termes (à savoir n=1 et n=3). Ainsi,
8
My = b. P1q1sin S P3q3sin 3S
2 2
b
My = . P1 q1 P3 q 3 (2)
8
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 111
sont réduites à la charge de type B [3]. Ainsi, pour l'étude de la flexion globale, on a à
considérer les mêmes charges prévues pour la flexion locale à savoir:
- Charge permanente, gper
- Charge de trottoir, qtr
- Charge de type B avec ses 3 systèmes: Bc, Bt et Br
- Charge militaire si elle existe.
Ces charges doivent être développées en série de Fourrier en une lame de couteau
(Fig. 1).
L'équivalence des charges usuelles est présentée, pour trois cas, comme suit [4]:
Lc
4q
qk si k est impair
kS
qk 0 si k est pair
4q
En particulier ici, k=1 q1
S
4q
k=3 q3 (3)
3S
b) Charge uniformément répartie sur une longueur, 2c, centrée sur le point d'abscisse d
(t.q. les charges militaires Mc80 ou Mc 120).(Fig. 3)
2c
q
d
Lc
Figure 3: Charge uniformément répartie sur une longueur, 2c
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 112
4q
k impair qk .sin k.S.c .sin k.S.d
kS Lc Lc
k pair q k 0
4q
c.à.d. q1 .sin S.c.sin S.d
S Lc Lc
4q
q3 .sin 3.S.c .sin 3.S.d (4)
3S Lc Lc
d
Lc
Remarques
Lc
(5')
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 113
Pn = f (D, T, y, e) est déterminé par les tables ou les formules de Guyon-Massonnet
[1,2]. Celles-ci sont analogues aux tables de K = f (D, T, y, e) employées pour le calcul du
CRT [5] et le calcul du coefficient correspondant se fait de la même manière. En
particulier, cette fois on cherche les moments dans la fibre centrale (y=0). Ainsi, on utilise
uniquement que la première ligne (y=0) de chaque table. C'est pourquoi les tables à
employer (et les courbes obtenues par la suite) sont toujours symétriques par rapport à
e=0. Ces tables sont présentées dans l'annexe.
Le paramètre d'entretoisement est T n.b (6)
Lc
Pour le calcul de P1 : T1 b (6a)
Lc
Pour le calcul de P3 : T3 3b (6b)
Lc
D, le paramètre de torsion, est le même que celui employé pour le calcul de K [5], à
savoir,
JP JE
D (7)
2 UP.UE
où JP, JE, UP, UE sont respectivement les rigidités de flexion et de torsion des poutres
et des entretoises par unité de longueur tels que définies dans le chapitre 3 pour le calcul
du CRT K.
De la même manière que pour le calcul de ce dernier (CRT K), l'interpolation sur D
fait intervenir P0 pour D = 0 et P1 pour D = 1 (à ne pas confondre ce P1 pour D = 1
avec P1 pour n=1). L'interpolation peut se faire d'après la relation de Guyon- Massonnet
[1,2], c.à.d.,
P P0 P1P0 D (8)
ȝ = ȝ 0 + (ȝ 1 - ȝ 0) D0,05 0 T 0,1
0,065T
ȝ = ȝ 0 + (ȝ 1 - ȝ 0) D(1-eTo) 0,1 T 1 avec To= 0,663
ȝ = ȝ 0 + (ȝ 1 - ȝ 0) D T>1
ȝ 0 et ȝ 1 sont données par les tables de Guyon-Massonnet en fonction de T, e et y (voir
annexe). Il ne reste plus qu'à chercher la variation de P1 = f(e) et de P3 = f(e) en
employant les tableaux de Guyon-Massonnet (ou les formules) présentés en annexe et
correspondant aux valeurs de Det de T. On trace ces deux courbes comme dans le cas de K
(sur un même papier millimétrique). On charge transversalement par la charge permanente
et par les charges réglementaire (Bc, Bt, Br, Mc80, qtr) de la manière la plus défavorable.
On cherche P1 et P3 pour chaque charge.
l c = 15,36 m
bp=0,3
Déterminer les moments de la flexion globale dans le hourdis sous l'effet des charges
permanentes, des surcharges du trottoir et de celles de type B et Mc80.
Solution
1) Courbes de µ1 et de µ3 en fonction de e
Ainsi, on commence par la valeur de T1=0,40. On copie les valeurs des tables de
Guyon-Massonnet dans les deux premières lignes et puis on interpole sur D. Les résultats
sont présentés dans le tableau N°1. Le tableau est symétrique par rapport à e =0.
T1 = 0,40
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -2292 -1161 -20 1151 2372
µ(D=1).104 -1016 -617 -131 546 1563 Symétrique
µ1.104 -1514 -828 -88 782 1878
Ensuite, on procède de la même manière pour la valeur de T1 = 1,22. Mais cette fois,
on ajoute une interpolation sur T. Les résultats sont présentés dans le tableau N°2.
T3= 1,22
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
T µ(D=0).104 -120 -190 -190 80 940
= µ(D=1).104 -77 -94 -101 8 657 Symétrique
1,2 µ3.104 -94 -131 -135 36 767
T µ(D=0).104 -4 -111 -174 -0,5 801
= µ(D=1).104 -41 -59 -81 -21 566 Symétrique
1,4 µ3.104 -27 -79 -117 -13 658
µ3.104 -87 -126 -133 31 756 Symétrique
Lch = Lr = 9,50 m;
Nv = 3 voies;
Lr 7m Pont de la 1ère classe.
b = 6,25 m.
0,1878
P
0,0782
0,0756
P
0,0031
-0,0087
-0,0126 -0,0133 -0,0088
-0,0828
-0,1514
Figure 6: Courbes de µ1 et de µ3 en fonction de e.
a) Charge permanente
Transversalement
On charge toute la largeur transversale puisque cette charge existe toujours. Vu que
cette charge est uniformément répartie on détermine les coefficients µ1 et µ3 en prenant les
différentes surfaces positives et négatives (Fig. 7). On prend l'avantage de la symétrie en
traitant deux fois la moitié.
§1 -3b -b -b 1 · b
µ1 = 2.¨2 µ1(e=-b) +.µ1(e= 4 ) +.µ1(e= 2 ) +.µ1(e= 4 )+ 2 µ1(e=0)¸ . 4
© ¹
6,25
= (-0,1514 - 2.0,0828 - 2.0,0088 + 2.0,0782 + 0,1878). 4
= 0,015 m
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 117
ª1 -3b -b -b 1 º b
µ3 = 2.«2 µ3(e=-b) + µ3(e= 4 ) + µ3(e= 2 ) +µ3(e= 4 ) + 2 µ3(e=0)» . 4
¬ ¼
6,25
= (-0,0087 - 2.0,0126 - 2.0,0133 + 2.0,0031+ 0,0756). 4
= 0,033 m
gper
0,1878
qtr qtr
P
0,0782
0,0756
P
0,0031
-0,0087
-0,0126 -0,0133 -0,0088
-0,0828
-0,1514
Figure 7: Courbes de µ1 et µ3 en fonction de e et emplacement de la charge gper et qtr.
Longitudinalement
gper
Lc
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 118
4q 4.0,656
q1 = ʌ = ʌ = 0,835 t/m2
4q 4.0,656
q3 = 3ʌ = 3ʌ = 0,278 t/m2
Enfin, on obtient le moment de la flexion globale sous l'effet de la charge permanente:
My = b.P1q1P3q3
8
My = (6,25/8) . (0,015 .0,835 - 0,033 .0,278) = 0,003 t.m/ml.
b) Charge du trottoir
Longitudinalement
qtr
Lc
c) Charge Bc
Transversalement:
On place la charge Bc sur les courbes de manière la plus défavorable (tel qu'il a été fait
pour le calcul du CRT K et notamment pour la poutre centrale vue sa symétrie). Comme
on doit respecter la règle Nf Nv (=3), on charge une file, 2 files ou 3 files, symétrique
par rapport à l'axe transversal ou l'une des files de roues sur l'axe (cas non-symétrique). les
valeurs de µ sont lues directement sur la courbe (Fig.10).
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 119
1er cas: 1 file de Bc
1ère position: Symétrique
µ1,i= 0,115 et µ3,i = 0,020
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2 2.0,115 = 0,115
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2 2.0,020 = 0,020
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,1878 µ1,2= 0,050 µ3,1 = 0,0756 µ3,2= - 0,006
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2 (0,1878+0,050) = 0,119
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2 (0,0756-0,006) = 0,035
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 120
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2 .2.(0,168+0,038) = 0,206
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2 .2.(0,058-0,010) = 0,048
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,023 µ1,2= 0,150 µ1,3= 0,1878 µ1,4= 0,050
µ3,1=-0,012 µ3,2= 0,044 µ3,2= 0,0756 µ3,2=-0,006
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2 (0,023+0,15+0,1878+0,05) = 0,205
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2 (-0,012+0,044+0,0756-0,006) = 0,051
Longitudinalement
La position la plus défavorable est déterminée par le théorème de Barré (ou plus
simplement on emploie le tableau N°1 du chapitre 3 page 46).
Lc = 15,36 m 11,75 < Lc < 17,44 m
d
1
d
2
d
3
d4
l c
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 121
Les distances di sont déterminées d'après la valeur de G donnée dans le tableau.
15,36
d2 = Lc G = 2 0,375 = 7,305 m P2 = P = 12t.
2
P
d1 = d2 4,5 = 7,305 4,5 = 2,805 m P1 = 2 = 6t.
d3 = d2 + 1,5 = 7,305 + 1,5 = 8,805 m P3 = P = 12t.
P
d4 = d3 + 4,5 = 8,805 + 4,5 = 13,305 m P4 = 2 = 6t.
Enfin, les moments fléchissants sont obtenus et comparés pour en tirer la valeur
maximale. Comme les coefficients µ sont multipliés par les charges q, la comparaison
entre les différents cas doit se faire à ce niveau. C'est là aussi, qu'on tient compte du
coefficient bc pour comparer les différents cas (la comparaison se fait avec bc.My).
My = b .P1.q1P3 .q3
8
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 122
2ème position: Non-Symétrique
My = (6,25) . (0,18 .3,823 + 0,044 .1,210) = 0,579 t.m/ml.
bc My = 0,95.0,579 = 0,550 t.m/ml.
Donc le 2ème cas (2 files) à sa 1ère position symétrique représente le cas le plus
défavorable.
A retenir: My = 0,661 t.m/ml bc=1,1
On tiendra compte par la suite des différents coefficients, à savoir bc, JQ1 et GB.
bc = 1,1
JQ1: Coefficient de pondération du BAEL; JQ1=1,6 à l'ELU JQ1=1,2 à l'ELS.
GB : Coefficient de majoration dynamique (le même que pour la flexion locale).
d) Charge Bt
Transversalement:
Comme le pont est de la 1ère classe, on charge 1 ou 2 files de Bt, symétrique (1ère
position) ou non (2ème position). On emploie la figure 12 pour savoir les valeurs des
coefficients µ.
2,0
1 cv Bt 2ème position
2,0
1 cv Bt 1ère position
P
P
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 123
1er cas: 1 file de Bt
1ère position: Symétrique
µ1,1 = 0,115 et µ3,1 = 0,020
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2 .2.0,115 = 0,115
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2 .2.0,020 = 0,020
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,1878 µ1,2= 0,050 µ3,1 = 0,0756 µ3,2= - 0,006
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2 (0,1878+0,050) = 0,119
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2 (0,0756-0,006) = 0,035
2ème cas: 2 files de Bt
1ère position: Symétrique
µ1,1= 0,150 µ1,2= 0,023 µ3,1 = 0,044 µ3,2= - 0,012
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2.2.(0,15+0,023) = 0,173
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2.2.(0,044-0,012) = 0,032
2ème position: Non-symétrique
µ1,1= 0,050 µ1,2= 0,1878 µ1,3= 0,115 µ1,4=-0,003
µ3,1= -0,006 µ3,2= 0,0756 µ3,2=0,020 µ3,2=-0,013
1 1
µ1 = 2 ¦ µ1,i = 2 (0,050+0,1878+0,115-0,003) = 0,175
1 1
µ3 = 2 ¦ µ3,i = 2 (-0,006+0,0756+0,020-0,013) = 0,038
Longitudinalement
On place la charge Bt de la manière la plus défavorable pour un moment centrale. On
emploie les lignes d'influences et on fait avancer le tandem pour en tirer l'effet maximum.
d1
d2
Lc
Figure 13: Cas le plus défavorable pour Bt dans le sens longitudinal
1,35
d1 = Lc - 2 = 7,005 m
2
1,35
d2 = Lc + 2 = 8,335 m
2
P=16t " c = 15,36 m.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 124
2P1 Sd1 2P2 Sd2
q1 sin sin
"c "c "c "c
2P §¨ sin Sd1 sin Sd2 ·¸
"c © "c "c ¹
2.16
= 15,36 (0,990+0,990)
= 4,125 t/m
2P1 3Sd1 2P2 3Sd 2
q3 sin sin
"c "c "c "c
2P §¨ sin 3Sd1 sin 3Sd2 ·¸
"c © "c "c ¹
2.16
= 15,36 ( - 0,915 - 0,915)
= - 3,812 t/m
Ainsi, on obtient les moments pour chaque cas. Comme le coefficient bt (ici bt=1) ne
dépend que de la classe du pont, il n'intervient pas dans la comparaison des résultats.
My = b.P1q1P3q3
8
1er cas: 1 file de Bt
1ère position: Symétrique
My = (6,25/8) . (0,115 .4,125 + 0,02 .3,812) = 0,430 t.m/ml.
2ème position: Non-Symétrique
My = (6,25/8) . (0,119 .4,125 + 0,04 .3,812) = 0,503 t.m/ml.
Donc le 2ème cas (2 files) à sa 2ème position non-symétrique est le cas le plus défavorable.
A retenir: My = 0,680 t.m/ml avec bt = 1.
On tiendra compte par la suite des différents coefficients, à savoir bt, JQ1 et GB.
JQ1: Coefficient de pondération du BAEL;
JQ1=1,6 à l'ELU et JQ1=1,2 à l'ELS.
GB : Coefficient de majoration dynamique.(le même que pour Bc).
e) Charge Br.
Le traitement de cette charge est plus simple puisqu'elle est représenté par une seule
roue isolée.
Transversalement
On lit directement les valeurs de µ sur la courbe (Fig.14).
µ1 = 0,1878 et µ3 =0,0756
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 125
0,1878
P
0,0756
P
Longitudinalement:
d
Lc
Ɛc Sd S
d =2 . sin sin 1
"c 2
3Sd 3S
sin sin 1
"c 2
P = 10 t.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 126
Sd 2P S 2P 2.10
q1 2P sin sin 1,302 t/m.
"c "c "c 2 " c 15,36
3Sd 2P 3S 2P 2.10
q3 2P sin sin - 1,302 t/m.
"c "c "c 2 " c 15,36
f) Charge Mc80
Transversalement
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 127
1er cas: 2 chenilles symétriques
µ1,1= 0,117 µ1,2= 0,060 µ3,1 = 0,022 µ3,2= - 0,003
LMc 0,85
µ1 = 4 ¦ µ1,i = 4 .2.(0,117+0,060) = 0,075 m
LMc 0,85
µ3 = 4 ¦ µ3,i = 4 .2.(0,022-0,003) = 0,008 m
2ème cas: 1 chenille sur l'axe, l'autre à 1,95 m.
µ1,1= 0,154 µ1,2= 0,030 µ1,3= - 0,012
µ3,1 = 0,048 µ3,2= - 0,010 µ3,3= - 0,012
LMc 0,85
µ1 = 4 ¦ µ1,i = 4 (2.0,154+0,030-0,012) = 0,069 m
LMc 0,85
µ3 = 4 ¦ µ3,i = 4 (2.0,048-0,010-0,012) = 0,016 m
3ème cas: 1 chenille dont l'extrémité est sur l'axe, l'autre à 1,95 m.
µ1,1= 0,1878 µ1,2= 0,122 µ1,3= 0,006 µ1,4= - 0,038
µ3,1 = 0,0756 µ3,2= 0,026 µ3,3= - 0,012 µ3,3= - 0,013
LMc 0,85
µ1 = 4 ¦ µ1,i = 4 (0,1878+0,122+0,006-0,038) = 0,059 m
LMc 0,85
µ3 = 4 ¦ µ3,i = 4 (0,0756+0,026-0,012-0,013) = 0,016 m.
Longitudinalement
2c
qMc
d
Lc
Figure 17: Position la plus défavorable pour Mc80 dans le sens longitudinal.
Ɛc Sd S
d =2 . sin sin 1
"c 2
3Sd 3S
sin sin 1
"c 2
4,90
c = 2 = 2,45 m.
72
q = 4,9.0,85 = 17,29 t/m2.
4q Sc Sd
q1 sin sin
S "c "c
4.17,29 S.2,45
sin .1
S 15,36
= 10,57 t/m2.
4q 3Sc 3Sd
q3 sin sin
3S "c "c
4.17,29 3S.2,45
sin .(-1)
3S 15,36
= - 7,32 t/m2.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 128
Ainsi, on obtient les moments pour chaque cas.
My = b.P1q1P3q3
8
1er cas: 2 chenilles symétriques
My = (6,25/8) . (0,075 .10,57 + 0,008 .7,32) = 0,665 t.m/ml.
2ème cas: 1 chenille sur l'axe, l'autre à 1,95 m.
My = (6,25/8) . (0,069 .10,57 - 0,016 .7,32) = 0,661 t.m/ml.
3ème cas: 1 chenille dont l'extrémité est sur l'axe, l'autre à 1,95 m.
My = (6,25/8) . (0,059 .10,57 - 0,016 .7,32) = 0,579 t.m/ml.
Donc le 1er cas symétrique est le cas le plus défavorable.
A retenir: My = 0,665 t.m/ml
On tiendra compte par la suite des différents coefficients, à savoir JQ1 et GMc.
JQ1: Coefficient de pondération du BAEL;
JQ1=1,35 à l'ELU et JQ1=1,0 à l'ELS.
GMc : Coefficient de majoration dynamique pour Mc.
Tableau récapitulatif
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 129
Références:
[2] R. Bares et Ch. Massonnet, "le Calcul des Grillages de Poutres et Dalles
Orthotropes", Dunod, Paris 1966.
[3] M. Ben Ouézdou, "Cours d'Ouvrages d'Art", Polycopié ENIT, Première version,
1993. Code ENIT: 358 PE.
[4] J. A. Calgaro, "Calcul Pratique des Dalles Minces", Master Ouvrages d'Art, ENPC,
1987.
[5] M. Ben Ouézdou, "Etude de la Répartition Transversale des Charges sur les Ponts à
Poutres par la Méthode de Guyon-Massonnet", Polycopié ENIT, Première Edition,
Oct. 1992. Code ENIT: 352 PE.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 130
Partie C: Particularité du
ferraillage dans le hourdis
o En travée.
o Sur appui.
Mxtot = MxLoc.
Mytot = Myloc.
Il faut pondérer les moments et les efforts tranchants trouvés dans l'hypothèse de la
dalle articulée par les coefficients de pondération des charges J et par le coefficient de
majoration dynamique G si nécessaire (voir chapitre 2). Ensuite il faut chercher les
combinaisons à l'ELU et à l'ELS.
La combinaison des moments est:
per
Mox = JG Mox + Sup ª¬ GB .J Q1
B
.Sup bc.M ox
Bc Bt
, bt.M ox Br
, M ox , GMc .J Q1Mc .M oxMc º¼
per
Moy = JG Moy + Sup ª¬ GB .J Q1
B
.Sup bc.M oy
Bc Bt
, bt.M oy Br
, M oy , GMc .J Q1Mc .MoyMc º¼
per Bc Bt Br Mc Ex
Mox , Mox , Mox, Mox, Mox et Mox :Moments dus respectueusement aux charges
permanentes, Bc, Bt, Br, Mc et Exceptionnel. Les deux dernières charges ne sont utilisées
que si elles sont demandées par les cahiers de charges.
GB et GMc: Coefficient de majoration dynamique pour les charges de type B et Mc.
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 131
5-9- Principe de calcul du ferraillage pour le hourdis
En général, les ponts sont considérés comme des ouvrages avec fissuration
préjudiciable. Dans le cas de construction dans un milieu très agressive (tel que mers ou à
proximité d'une usine industrielle), la fissuration devient très préjudiciable. Le hourdis est
calculé comme une poutre à section rectangulaire sous l'effet de la flexion simple, à l’ELS.
Le ferraillage est donné par mètre linéaire.
Cependant, on cite ci-dessous quelques particularités du ferraillage du hourdis [2, 9,10].
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 132
b = 1 m (de la dalle)
= 1,2 . 10-3 ronds lisses Fe E22 ou Fe E24
Uo = 0,8 . 10-3 barres ou fils HA, Fe E40, ou treillis soudés en fils lisses de I > 6 mm.
= 0,6 . 10-3 barres ou fils HA, Fe E50, ou treillis soudés en fils lisses de I 6 mm.
¾ Dalle en console
Ax
Ax Uo b hd si 12 hd 30 cm avec Ay 3
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 133
Références relatives au Chapitre 5
[1] SETRA,"Guide d'Emploi du Règlement Français du Béton Armé aux Etats Limites:
BAEL 83, Exemples d'Application aux Ponts", Bagneux, 1987, Réf SETRA: F8724.
Code ENIT: D1265
[2] DTU, "Règles Techniques de Conception et de Calcul des Ouvrages et des Ouvrages et
des Constructions en Béton Armé Suivant la Méthode des Etats Limites", Règles
BAEL 91, Eyrolles, 3ème tirage, 1994..
[3] ATAR, "Calcul des Plaques Rectangulaires: Abaques de Pigeaud",Code ENIT: 10PE
[4] SETRA, "Calcul des hourdis de ponts", Bulletin Technique N°1, 1972 (réimpression en
1985 ) et 1976, Réf SETRA: F7206 . Code ENIT: D1238.
[5] SETRA,"Calcul des hourdis de ponts", Complément N°1, 1976. Réf SETRA: F7614
Code ENIT: D1238
[6] J.P.Mougin, "Abaques pour le Calcul des Dalles Rectangulaires Articulées sur leur
Contour", Annales de l'ITBTP, N°436, Juillet-Août 1985.
[7] Rèunions des Ingénieurs, "Cours de Ponts", Collection des cours de l'Ecole chez soi,
Ed. Eyrolles, 1977.Code ENIT: D270.
[8] P. Dinnequin, "Cours Supérieure de Béton Armé: Règles BAEL 80", Eyrolles, 1982.
Code ENIT: D448.
[9] P. Charon, "Exercices de Béton Armé Selon les Règles BAEL 80", Eyrolles, 1982.
Code ENIT: D448.
[10] P.Charon,"Calcul des Ouvrages en Béton Armé Suivant les Règles BAEL 80: Théorie
et Application", Eyrolles, Paris, 1981. Code ENIT: D935.
[12] R. Bares et Ch. Massonnet, "le Calcul des Grillages de Poutres et Dalles
Orthotropes", Dunod, Paris 1966.
[13] J. A. Calgaro, "Calcul Pratique des Dalles Minces", Master Ouvrages d'Art, ENPC,
1987.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 134
ANNEXE 1
au
Chapitre 5
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 135
Tableau N°1 : des coefficients Px et Py pour une dalle rectangulaire uniformément
chargée et articulée sur son pourtour lorsque U = (lx/ly) varie entre 0,4 et 1,0.
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 136
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 137
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 138
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 139
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 140
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 141
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 142
Annexe 2
au
chapitre 5
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 150
Les valeurs de µ0 et µ1 sont calculées à partir des formules suivantes [11,12]
a) Coefficient µ0
L
P0
2 2 >a' . A b' .B 1 B2 @
2 Ob sh 2 Ob sin 2 Ob
a' 2 sh Ob y . sin Ob y
b) Coefficient µ1
P1
1 ªC D F G I º
V ¬ E ¼
2 H
4 sh
E 3 sh V. ch V V
Dans ces formules, les lettres E, \, V, et F représentent les quantités suivantes:
Sy Se
E ; \ ; V ST ; F S E \ .
b b
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 151
En particulier, à la fibre centrale y=0 et les coeficients µ0 et µ1 deviennent:
a) Coefficient µ0
L
P0
2 2 >a' . A b' .B 1 B2 @
2 Ob sh 2 Ob sin 2 Ob
a' 2 sh Ob .sin Ob
b) Coefficient µ1
E 3 sh V. ch V V
Dans ces formules, les lettres \, V, et F ont même signification qu'en haut, à savoir
Se
\ ; V ST ; F S E \ .
b
Ces formules sont utiles lors d'un calcul automatique (programmation sur ordinateur),
mais pour un calcul manuel, il est préférable d'employer les tableaux suivants qui sont
établies pour y=0 tirés de [11,12].
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 152
T= 0,10
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -2499 -1250 0 1250 2499 Symétrique
µ(D=1).104 -2362 -1171 -19 1161 2385
T= 0,20
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -2486 -1244 -1 1244 2491 Symétrique
µ(D=1).104 -1868 -987 -61 956 2116
T= 0,30
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -2430 -1220 -7 1217 2457 Symétrique
µ(D=1).104 -1401 -787 -102 734 1820
T= 0,40
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -2292 -1161 -20 1151 2372 Symétrique
µ(D=1).104 -1016 -617 -131 546 1563
T= 0,50
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -2040 -1053 -44 1031 2216 Symétrique
µ(D=1).104 -730 -482 -147 401 1356
T= 0,60
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -1690 -903 -77 864 1999 Symétrique
µ(D=1).104 -525 -379 -152 201 1191
T= 0,70
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -1296 -733 -113 675 1753 Symétrique
µ(D=1).104 -379 -299 -150 208 1057
T= 0,80
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -927 --571 -145 497 1518 Symétrique
µ(D=1).104 -274 -237 -144 144 948
______________________________________________________________________________________
M. Ben Ouézdou Chap 5, page 153
T= 0,90
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -622 -436 -170 347 1318 Symétrique
µ(D=1).104 -199 -188 -134 96 856
T= 1,00
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -393 -329 -185 231 1159 Symétrique
µ(D=1).104 -145 -149 -124 58 779
T= 1,20
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -120 -190 -190 80 940 Symétrique
µ(D=1).104 -77 -94 -102 7 657
T= 1,40
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -4 -111 -174 0 800 Symétrique
µ(D=1).104 -41 -59 -81 -21 567
T= 1,60
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 32 -63 -146 -45 702 Symétrique
µ(D=1).104 -22 -37 -63 -37 497
T= 1,80
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 35 -34 -116 -71 625 Symétrique
µ(D=1).104 -12 -23 -49 -45 442
T= 2,00
e -b -3b/4 -b/2 - b/4 0 b/4 b/2 3b/4 b
µ(D=0).104 -26 -15 -88 -84 563 Symétrique
µ(D=1).104 -6 -15 -37 -47 398
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M. Ben Ouézdou Chap 5, page 154
Chapitre 6
QUELQUES DONNEES SUR
LE CALCUL DES APPUIS
tst/2
élastomère t
ts
t
ts
t/2
Frettes
Le dimensionnement des appareils d'appui est essentiellement basé sur la limitation des
contraintes de cisaillement qui se développent dans l'élastomère au niveau des plans de frettage
et qui sont dues aux efforts appliqués ou aux déformations imposées à l'appareil. L'appareil
d'appui est soumise à la compression, à la distorsion et la rotation.
a) Compression.
N
a
WN , m ax
b) Distorsion:
La distorsion des contraintes au niveau du plan du frettage est uniforme.
H: Effort Horizontal appliqué. J: Angle de distorsion.
u H
T
J
WH
1er cas: La déformation u1 de l'appareil est lente (dilatation thermique de longue durée, retrait-
fluage) et connue.
u1 H1
WH
1
J T
1
H1
Figure 4: Effet de la déformation u1.
WH
2
J T
2
H2
Figure 5: Effet de l'effort dynamique H2.
H
WH 2 a b2
Effort dynamique B module d'élasticité transversal Gdyn = 2 Gstat = 2 G.
WH
tg J2 2 G2
u2 H
T
tg J 2 2 G 2a b
1er et 2 ème cas: On introduit une contrainte conventionnelle de calcul qui sous effort statique
seul nous donne la même déformation totale: u u1 u 2
u
u1 u2 H
WH
J T
H
Figure 6: Effet d'une déformation totale conventionnelle u.
c) Rotation:
Lorsqu'une frette, solidaire d'un feuillet, accomplit une rotation par rapport à l'autre frette
solidaire du même feuillet, la répartition des contraintes de cisaillement s'établit comme indiquée
dans la figure 7.
"WD"
La contrainte maximale apparait généralement sur les bords parallèles à l'axe de rotation et a
pour valeur:
a 2
WD G
2 t
Dt
D
où Dt: angle de rotation (rad) d'un feuillet élémentaire nT avec DT l'angle de rotation de
l'appareil d'appui.
On tient compte des défauts de pose en ajoutant à la rotation due aux charges Dc une rotation
D. Cette rotation est prise généralement comme suit:
D = 3 .10-3 rad pour les tabliers en BA coulé sur place.
D = 10 .10-3 rad pour les tabliers en BA préfabriqués.
D = 3 .10-3 rad pour les tabliers métalliques.
t (mm) 8 10 12 20
ts (mm) 2 3 3 4
Tableau N°1: Valeurs de l'épaisseur des frettes en fonction de l'épaisseur de l'élastomère
Nmax Nmax
Limitation des contraintes moyennes : Vm 15MPa a.b!
a.b 15
2- Hauteur nette de l’élastomère (T).
T > 2 u1.
u1 : raccourcissement due au retrait (et fluage) et due à l’effet de longue durée de
température.
u1 = ur + ut. choix : n feuillet de t épaisseur : T= n . t
3- Dimensions en plan :
condition de non-flambement : a T a
10 5
Nmax
5 T < a < 10 T et avec a.b! choix de (a .b) avec a < b
15
Valeur usuels de ts :
t 8 10 12 20
ts 2 3 3 4
Force de freinage:
a1.a 2.Al(Lch.lc)
Al : FAl
200.0035(Lch.lc)
Bc : FBc = 30 t.
Les efforts sur les appuis sont répartis sur les appuis en fonction de la rigidité totale, rt, de chaque
appui. La souplesse totale (inverse de la rigidité) st (st= 1/rt) des appuis est exprimé par :
st = U1 + U2 + U3.
avec: U1: Déformation des appareils d’appui
U2 : Déformation des appuis.
U3 : Déplacement et déformation de la fondation.
U1 , U2 et U3 sont dus à un effort unitaire H = 1,0 kN appliqué au niveau des appareils d’appui.
3 2
u " c."
3 . E I 2 .E I
2
T " c."
2 .EI E I
h 2 3
z . dz
U2 = ³0 E I(z) . Si I(z) = ct U2 = h .
3E I
Pour les fondations profondes sur pieux, les souplesses sont déterminés à l’aide s’un logiciel
de calcul PSH du SETRA. C’est logiciel de calcul de sollicitations et de déplacements sous
l’action d’un effort unitaire en tête (instantané et différé).
a) ELS.
C1 = Gmax +Ret.
C2 = C1 + 1,2 (AL + FAL) + 0,6 TLD.
C3 = C1+ 1,2 (Bc + FBc) + 0,6 TLD.
C4 = C1 + Mc120 + 0,6 TLD.
C5 = Gmin + Ret + TCD.
b) ELU
C6 = 1,35 C1 + 1,6 (AL + FAL) + 0,78 TLD.
C7 = 1,35 C1+ 1,6 (Bc + FBc) + 0,78 TLD.
C8 = C1 + 1,35 Mc120 + 078 TLD.
C9 = Gmin + Ret + 1,35 TCD.
a) ELS.
C1 = Gmax +Ret.
C2 = C1 + 1,2 (AL + FAL) + 0,6 TLD+ 1,2 Sr.
C3 = C1+ 1,2 (Bc + FBc) + 0,6 TLD + 1,2 Sr
C4 = C1+ 1,2 [Bc (cas 2)+ FBc(cas 2)] + 0,6 TLD + 1,2 Sr
C5 = C1 + Mc120 + 0,6 TLD.
C6 = Gmin + Ret + TCD.
b) ELU
C7 = 1,35 C1 + 1,6 (AL + FAL) + 0,78 TLD.+ 1,6 Sr.
C8 = 1,35 C1+ 1,6 (Bc + FBc) + 0,78 TLD + 1,6 Sr.
C9 = 1,35 C1+ 1,6 [Bc (cas 2)+ FBc(cas 2)] + 0,78 TLD + 1,6 Sr.
C10 = C1 + 1,35 Mc120 + 078 TLD.
C11 = Gmin + Ret + 1,35 TCD.
Ru
Remarque : Acier de Frettage sous les appareils d’appui : Af = 0,04 .
fsu