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Si 1000 artisans sculptent 1000 statues, chacun réalise la totalité de sa statue. Il n’y a pas de
problème de logistique. Si 1000 ouvriers produisent ces même statue de façon répétitive et suivant un
processus de 30 opérations, le problème logistique devient plus complexe.
La première question que l’on doit se poser est : qu’est ce que la logistique ? Ce
premier point va donc définir ce que ce concept représente et va aussi en faire un bref historique.
Le terme logistique apparaît dans le langage militaire au milieu du XIX éme siècle. Il désigne l’art
de combiner tous les moyens de transport, de ravitaillement et de logement des troupes.
En effet, « la logistique est une fonction transversale de l'entreprise. Elle vise, par une
gestion globale, l'harmonisation, la synchronisation et l'accélération des flux : physiques
(matières premières, composants, en-cours, produits finis, emballages et déchets) [mais
aussi] d'informations EDI (Echange de Données Informatisées), ECR (Efficient Consumer
Réponse), SCM (Supply Chain Management).»
ECR (Efficient Consumer Réponse) Réponse C’est un concept qui est né aux Etats Unis en
Efficace Au Consommateur : 1992 sous l’impulsion du FOOD MARKETING
INSTITUTES. L’objectif principal visé est de
chercher à rationaliser la chaîne de
distribution pour accroître la valeur apportée
aux clients tout en limitant les coûts s’y
rapportant.
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SCM (Supply Chain Management) : Concept issu de l’automobile ou le client
assure la coordination industrielle des
fournisseurs qui l’approvisionnent.
Ou pour l’expliquer plus simplement, la logistique représente l’« ensemble des techniques
et des moyens visant à obtenir une gestion optimale des flux d'informations et de produits
entre le fournisseur, le distributeur et le consommateur final. La logistique comprend aussi
bien la gestion des stocks, que la préparation des commandes et l'organisation des
livraisons. Elle consiste à organiser, rationaliser, hiérarchiser et coordonner l'ensemble de
ces flux. »
Historiquement, la logistique est un concept d’origine militaire qui a été créé aux Etats-Unis
dans les années 1950. En outre, elle a été adaptée et mise en place dans les entreprises
privées et publiques, plus particulièrement dans la grande distribution et dans l’automobile,
il y a seulement une trentaine d’années, c'est-à-dire dans le courant des années 1970. A ses
débuts, elle ne représentait pas une fonction (et donc un service) en tant que telle. Elle
était rattachée au service transport, stockage ou encore production des entreprises.
Aujourd’hui, la logistique représente un service incontournable dans toutes les grandes
entreprises et, à moyen terme, dans les entreprises de toutes tailles (PME [petites et
moyennes entreprises] voire TPE [très petites entreprises]) souhaitant se développer, et ne
pas être dépendantes de compagnies sous traitantes dans des fonctions de stockage,
livraisons...
En effet, le service logistique est devenu une plate forme incontournable « dès la
conception d'un produit afin de prendre en compte les contraintes logistiques. ». De plus,
cette logistique est un soutien permanent pour l’ensemble des services des entreprises.
Logistique : fonction qui a pour objet d’organiser, au moindre coût, le circuit de matière aboutissant à
livrer au client le bien qu’il souhaite et au moment voulu.
Aussi les entreprises ont-elles crée une fonction logistique afin d’organiser, au moindre coût, le
circuit de matière aboutissant à livrer au client le bien qu’il souhaite et au moment voulu. Cette
fonction doit assumer la gestion :
Des Flux Physiques De L’entreprise :
Acheminer des matières et marchandises par l’utilisation de moyens de transport et de
stockage.
Des Flux D’informations :
Acheminement des communications qui précédent, accompagnent les flux physiques ou leur
succèdent.
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La logistique concerne la gestion des flux physiques que ce soient les matières premières
(approvisionnement) ou les produits finis (distribution).
Pour les matières premières, cette gestion concerne l’achat, le transport, le stockage et
l’approvisionnement de la production : tout ceci dépend de la gestion normale de la production.
Pour les produits finis, le flux physique prend sa source à la sortie de la production et concerne
le transport, le stockage et l’approvisionnement de la distribution : c’est le domaine de la gestion de la
distribution.
Dans une entreprise de distribution, il peut se développer une logistique de soutien tournée vers
la gestion des magasins de détail et le service après-vente.
Il est très difficile de préciser la place de la fonction logistique dans l’entreprise car elle a un
rôle essentiellement transversal qui est de permettre la cohérence des flux entre les différents sous-
systèmes achats productions ventes. C’est la conséquence logique de la gestion à flux tendus.
Gestion de l’ensemble des flux physiques et d’information durant les différentes phases de la
production.
Organisation de la livraison des produits, depuis les lieux de production jusqu’aux points de
consommation.
Elle est abordée comme l’ensemble des maillons composant le flux qui parcourt l’entreprise,
complétée par le processus de concaténation qui relie chacun de ces maillons entre eux. La logistique
s’assure de la bonne mise à disposition des moyens afin de rendre opérationnel ce processus.
Remarque :
La logistique amont : production et approvisionnement,
La logistique aval : entreposage et transport.
Le soutien logistique intégré, est un concept issu du marché militaire. Le fabricant vend une
garantie d’usage du produit. Il est donc amener à concevoir son produit en incluant sa maintenance sur
toute sa durée de vie.
Le premier objectif de tout entreprise est de livrer des produits à ces clients lorsqu’ils les
demandent. Il est donc nécessaire d’assurer une gestion performante, de comprendre les flux (matière
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première, de composante, de produit fini) au sein de l’entreprise. Deux types de flux, interne et
externe :
Les flux interne qui représentent les flux de matière subissant les transformations au sein
même de l’entreprise.
Les flux externes est associés à l’approvisionnement des matières et composants nécessaires et
à la livraison des produits au client.
Lorsque le flux aval est supérieur à la demande alors c’est égal à la surproduction et lorsque le
flux aval est inférieur à la demande, ce qui équivaut à des retards de livraison.
Ex : Dans un restaurant, les clients désirent manger en même temps. Bien entendu l’intendance estime
que la demande a un profil impossible à satisfaire Client risque d’être mécontent ou de modifier le
profil du flux de leur demande.
Pour la gestion des flux à la commande, les flux sont tirés par les clients. Alors qu’en production
sur anticipation, les flux sont poussés. Ces concepts peuvent être transposés au niveau des différents
processus qui constitue le système logistique.
En flux poussé, un opérateur réalise, s’il le peut, les ordres de fabrication qui lui sont envoyer
au date spécifique sur ces ordres. Ces ordres sont en généraux établis par le calcul des besoins sur une
base de prévision, l’opérateur ne prend en compte les besoins effectifs de l’opérateur aval.
En flux tiré, un opérateur réalise les ordres de fabrication qui lui sont envoyer, que si
l’opérateur aval en a l’utilisation, dans un délai raisonnable. Ces ordres de fabrication peuvent être
générer à partir d’une commande ferme, ce mécanisme exige un système d’information renseignant en
permanence l’opérateur amont sur les besoins de l’opérateur aval.
Il ne suffit pas de s’intéresser aux maillons de la chaîne logistique, qui suivent la fabrication. Il
faut aussi analyser la situation en amont. Pour réduire au maximum les coûts et conduire une analyse
exhaustive de l’ensemble de la chaîne logistique.
Le juste à temps constate l’impossibilité de gérer les stocks de façon optionnelle. Au lieu de les
gérer, le juste à temps propose simplement de bâtir une organisation capable de les supprimer.
Deux grandes préoccupations sont actuellement permanentes chez les responsables industriels :
d’une part, l’augmentation de la réactivité du système logistique (livré sans délai une
commande)
D’autre part, la diminution du coût global de production en éliminant les gaspillages et les
opérations inutiles.
B- Le J u s t e A Te m p s C o ns t i t u e U n M o y e n D ’ é l i m i n e r L e s
Dysfonctionnements Et Les Gaspillages :
L’organisation en vigueur depuis plus d’un siècle, n’est plus adapter à l’objectif actuel. Elle a
visé le volume plutôt que la qualité mais aussi elle a spécialisé les opérateurs au détriment de la
flexibilité (C’est la capacité du système de production à s’adapter en permanence à la demande) Elle a
fait jouer les économies d’échelle au détriment des délais. En effet, les 2 dernières décennies, les
exigences des clients se sont considérablement accrues pour plusieurs raisons :
La variabilité de la demande a augmenté la variabilité de modèle proposé, avec une durée de vie
des produits plus courte qui impose un renouvellement et une adaptation rapide des produits.
Le client n’accepte plus des délais de plusieurs semaines, il n’est donc plus possible de produire à la
commande.
La concurrence internationale impose de livrer une qualité parfaite à des prix bas.
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Pour répondre à ces nouvelles exigences, il faut un système logistique offrant très peu d’inertie
et capable de prendre en charge une grande variété sans engendrer des stocks. Il s’agit pour une usine
de faire face à des défis qui est de vendre du « sur mesure » au prix d’un produit de série. Il faut donc
produire à la demande du client tout en comprimant au maximum le coût complet de fabrication.
Ce système recherche les avantages de la grande séries. (Flux rapide et gestion simplifier) tout
en conservant les avantages de la petite série.
L’équation fondamental du juste à temps est donc « production = demande ». Cela signifie que
la production produit la quantité strictement nécessaire pour satisfaire au bon moment le besoin
immédiat de son client. Depuis l’expédition des commandes aux clients, en remontant le long des
processus de fabrication jusqu’au fournisseur, ce principe entraîne un fonctionnement sans stock, à
l’exception des pièces en-cours de production ou de transport, c’est ce qu’on appel la gestion à flux
tendu.
A court terme, le juste à temps constitue à régler la cadence d’un poste sur celle du poste
suivant. C’est le principe des flux tiré ou appel par l’aval. Les modalités de type de régulation
dépendent des caractéristiques du système de production. Dans un atelier constitué de machine
indépendante travaillant des lots non répétitifs, le concept de flux tiré se traduit par un flux de
lancement adapter à la cadence des machines les plus lente. Dans le cas d’un atelier constitué de
machine affectée à des productions répétitives, le flux peut être tendu grâce à la méthode KANBAN.
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Organisation en flux poussés : Les impératifs de production commandent toute la
chaîne logistique. Les flux d’informations vont dans
le même sens que les flux physiques, de l’amont
vers l’aval.
Organisation en flux tirés : Le déclenchement du processus de production, et
donc des flux physiques, est fait à partir de la
demande. Les flux d’informations remontent de
l’aval vers l’amont afin de donner l’ordre de
fabrication.
CHAPITRE I : Transport :
Le transport se définit comme toute activité par laquelle, une personne physique ou morale se
déplace d’un point à un autre au moyen d’un véhicule quelconque des personnes ou des marchandises.
Le terme « transport », du latin TRANS : Au-delà, et PORTARE : Porter ; est le fait de porter
quelque chose, ou quelqu’un, d’un lieu à un autre.
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Document De Transport Maritime :
La lettre de transport aérien « LTA », s’applique aux transports aériens de colis remis par les
chargeurs aux compagnies aériennes directement ou par l’intermédiaire de groupeurs de fret.
b. Types De Transport :
Le transport peut être effectué par un ou plusieurs modes de transport (train, bateau, avion,
camion).
Le Transport Combiné :
C’est un mode de transport qui, quand il combine la route et le rail est très dépendant de
l’infrastructure.
Le Transport Mixte :
Les transports sont mixtes superposés, lorsqu’un moyen de transport est chargé sur un autre
moyen de transport. Camion chargé sur un navire.
Il s’est développé par nécessité d’assurer la continuité terrestre du fret maritime en simplifiant
les manutentions portuaires.
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Il concerne le transport combiné, rail/route, qui fait appel, outre aux conteneurs, à des caisses
mobiles et à des semi-remorques.
Les moyens de transport peuvent être : soit loués, soit appartenant à l’entreprise.
Le choix d’un mode de transport, d’un produit donné sur une liaison définis s’effectue en
fonction des critères suivants : délai, fréquence, coût, fiabilité, risque…
La comparaison entre deux solutions, doit s’effectuer de porte à porte, c’est à dire de l’usine
qui expédie à l’entrepôt qui reçoit.
Parmi les éléments important à étudier attentivement dans un contrat de vente international, il
y a bien entendu le transport, mais aussi les opérations de dédouanement et d’assurance.
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2- Vais-je en tant que vendeur, laisser tout ou partie de la responsabilité de ce transport à
l’acheteur ?
3- A quel moment précis et en quel lieu le transfert du coût et du risque aura t-il lieu ?
1920/ dés les années 1920, la Chambre de Commerce Internationale (CCI) a constaté que les
partenaires commerciaux avaient, le plus souvent, une interprétation différente des termes
commerciaux. Ces termes indiquent comment les parties : le vendeur et l’acheteur, peuvent se repartir
les coûts et les risques du transport et qui a la responsabilité du dédouanement à l’exportation et à
l’importation. Cela à conduit à l’élaboration par la CCI, des règles uniformes pour l’interprétation des
termes commerciaux.
1936/ la première version des INCOTERMS (« International Commercial Terms ») date de cette année.
Il s’agissait de normaliser les termes commerciaux utilisés pour le transport des marchandises par mer
(FOB : « free on board », franco à bord ; CIF : « cost, insurance and freight », coût, assurance et fret).
1953/ une deuxième version constitue une révision approfondie.
1967/ apparaissent les INCOTERMS DAF « delivered at frontier » et DDP « delivered duty paid » en
fonction duquel l’acheteur n’a qu’une prestation minimale.
1976/ le premier INCOTERMS adapté au transport aérien apparaît.
1980/ l a CCI tient compte du changement profond dans le transport international qu’apporte le
développement du conteneur. De nouveaux INCOTERMS apparaissent alors, ils sont adaptés au transport
intermodal.
1990/ la version 90 intègre l’EDI « Echange de Données Informatisées ».
2000/ la version 2000 apporte une simplification heureuse dans la répartition des frais de chargement
et de déchargement.
La dernière version applicable depuis le 1 er janvier 2000, comprend treize (13) INCOTERMS.
Chacun est désigné par un titre indiquant sa caractéristique principale, mais aussi par un sigle de trois
lettres. Ce sigle est constitué à partir du titre en anglais, qui est la langue d’origine du document. Ils
sont publiés par la CCI et nous nous referons à la publication N°560 de celle-ci.
L e s INCOTERMS bien que facultatifs, sont des clauses standardisées et reconnues, qui
permettent d’éviter les litiges en répartissant clairement entre l’acheteur et le vendeur : Les frais et
les risques. De plus ils dissocient la question du transfert du risque de celle du transfert de propriété,
ce dernier restant régi par la LOI APPLICABLE AU CONTRAT.
Choisir d’utiliser les INCOTERMS lors d’achat ou de vente, s’est choisir de déterminer à l’avance
qui paiera pour le transport, l’assurance, les frais de chargement ou de déchargement des
marchandises, les formalités douanières, les droits et les taxes à l’exportation ou à l’importation.
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C- Les 4 Groupes D’INCOTERMS :
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c. Dans le cas de l’expédition groupée de cartons semblables, il est courant de
réaliser une liste de colisage (packing list) indiquant de manière précise le
contenu de chaque colis,
d. Lorsque les colis sont susceptibles de connaître des modifications de poids
pendant le transport, il est préférable de joindre une liste de poids, indiquant
le poids de chacun des colis.
e. Les documents de transport.
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destination risque se fait au moment destination convenu
convenue ou la marchandise passe 2 - Supporter les risques à
le bastingage partir du moment ou les
(passerelles) du navire. marchandises ont passé le
2- Prendre en charge le bastingage du navire dans
dédouanement export. le port d’embarquement,
3- procéder au
dédouanement import.
CIF. V e n t e Cost, Coût, assurance Le vendeur paie le fret 1- R é c e p t i o n n e r l e s
Départ. Insurance et fret… port de et souscrit une assurance marchandises au port de
And Freight destination pour le compte de destination convenu
convenue l ’ a c h e t e u r, la 2 - Supporter les risques à
marchandise voyage aux partir du moment ou les
ri sq ue s et pé r il s d e marchandises ont passé le
l ’ a c h e t e u r. M ê m e bastingage du navire dans
transfert de risque que le port d’embarquement,
FOB ou CFR. 3- procéder au
dédouanement import.
C P T . Vente Carriage Port payé 1- L e t r a n s f e r t d e s 1- R é c e p t i o n n e r l e s
Dé Paid To. jusqu’à… point risques et des frais à lieu marchandises au port de
par de destination au moment de la remise destination convenue.
t. convenue. de la marchandise au 2- procéder au
premier transporteur. dédouanement import.
2- Prendre en charge le
dédouanement export.
C I P. Vente Carriage Port et 1- Même transfert de 1- R é c e p t i o n n e r l e s
Départ. And assurance payé risques que CPT, mais marchandises au port de
Insurance jusqu’à… point c’est le vendeur qui paie destination convenue.
Paid To. de destination le t ra nsp or t, et q ui 2- procéder au
convenue. fournit et paie dédouanement import.
l’assurance transport.
2- Prendre en charge le
dédouanement export.
DAF. Vente à Delivery At Rendu 1- L e t r a n s f e r t d e s 1- Prendre livraison de la
l’arrivée. Frontier. frontière... lieu risques et des frais se marchandise au point
convenu. fait au passage de la frontière convenu, payer
frontière. les frais de déchargement
2- Prendre en charge le ou de transbordement.
dédouanement export. 2- procéder au
dédouanement import.
DES. Vente à Delivered Rendu ex ship… 1- Le transfert des 1- Réceptionner la
l’arrivée. Ex Ship. port de risques et des frais se marchandise à bord du
destination fait à bord du navire, au navire, dans le port de
convenu. point de déchargement destination convenu,
usuel du port convenu. payer les frais de
2- Prendre en charge le déchargement.
dédouanement export. 2- procéder au
dédouanement import.
DEQ. Vente à Delivered Rendu à quai, 1- L e v e n d e u r e s t L’acheteur doit s’acquitter
l’arrivée. E x Q u a i , droits responsable de tous les des droits de douane,
Duty Paid. acquittés… portcoûts impliqués dans le dédouaner la marchandise
de destination transport des biens au et supporter le coût risque
convenu. quai du port de de perte à ce moment la.
destination.
2- Il paie les frais de
déchargement.
3- Prendre en charge le
dédouanement export.
D D U . Vente Delivered Rendu droit non Le vendeur supporte tous L’acheteur doit dédouaner
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à l’arrivée. Duty acquitté… lieu les risques et les frais la marchandise, acquitter
Unpaid. convenu. jusqu’à l’établissement les droits de douanes et
d e l ’ a c h e t e u r, à su p p o r t e r l e c o û t d u
l’exception du transport intérieur et de
dédouanement à l’assurance jusqu’à la
l’importation. destination finale.
DDP. Vente à Delivered Rendu droit Pr o c é d e r au Le transfert de risques et
l’arrivée. Duty paid. acquitté… lieu dédouanement export, des frais se fait à la
convenu. livrer la marchandise au livraison chez l’acheteur,
lieu de destination c’est l’INCOTERM
convenu, le vendeur imposant les obligations
fournit littéralement une maximums au vendeur.
livraison « p o r t e à
porte ».
Ils ne définissent pas : Une notion importante : les ventes au départ et les
• le point de transfert de propriété (qui est en général lié au v e n t e s à l'arrivée :
paiement où à la livraison, suivant loi régissant le contrat). • Les Ventes au Départ : EXW - FCA - FAS - FOB - CFR
- CIF - CPT - CIP. La marchandise voyage, sur le
transport international, aux risques et périls de
l'acheteur.
• Les Ventes à l'Arrivée : DAF - DES - DEQ - DDU -
DDP. La marchandise voyage, sur le transport
international, aux risques et périls du vendeur.
CHAPITRE II : ASSURANCES :
Les marchandises courent pendant leur transport, certains risques classiques (liés aux
opérations de stockage, manutention et autres opérations usuelles…) et autres risques potentiels
(grèves, conflits, intempéries…) contre lesquels l’exportateur souhaiterait se couvrir, d’où la nécessité
de l’assurance transport.
INCOTERM et Assurance :
Il est toujours de l’intérêt de l’acheteur, dans une vente départ, de vérifier que la marchandise
est bien garantie surtout lorsqu’il ne souscrit pas lui-même l’assurance. Le vendeur qui ne supporte pas
les risques de perte ou d’avarie de la marchandise n’a qu’une obligation minimale en matière
d’assurance « CIP/CIF ». Ainsi l’acheteur qui désire être couvert pour des risques particuliers, doit en
faire la demande expresse au vendeur (par exemple CIF + risques de guerre). Dans tous les cas ou le
vendeur paye l’assurance, il fournit le certificat à l’acheteur.
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Rappelons aussi la possibilité d’assurances complémentaires : « risque de guerre », « contre-
assurance », « assurance intérêt du vendeur ». Ces deux derniers sécurisent le vendeur, contraint de
s’assurer à destination dans le premier cas ou, ayant laissé cette responsabilité à l’acheteur -mais avec
le risque d’être insuffisamment protégé- dans le second.
Rappelons aussi à toutes fins utiles, que pour tous les autres termes, c’est au vendeur et à
l’acheteur de couvrir, par une assurance appropriée, leurs risques.
A- Objectif :
B- Principes Clés :
b- L’avarie Commune :
Notion propre au transport maritime et fluvial, l’avarie commune concerne les dommages
causés aux marchandises ou leur perte totale à la suite de décision prise pour « sauver le navire » (le
salut du navire).
C- Le Coût De L’assurance :
En fonction de l’INCOTERM retenu, le vendeur et l’acheteur sont libres de souscrire ou non une
assurance bien que sur certaines destinations, elle soit obligatoire.
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De la nature de la marchandise : fragile, périssable, dangereuse,
De la qualité de l’emballage et du marquage,
Du mode de transport : air, mer, terre (l’assurance par mer est parfois plus chère que
l’assurance air),
De l’itinéraire et de la zone géographique desservie, de l’age et du pavillon du navire,
De la nature (étendue) des garanties choisies ( de la couverture au tiers à la couverture tous
risques).
1. La Police « Au Voyage » :
Adaptée aux expéditions isolées, cette police est souscrite opération par opération (au coup par
coup), avant la mise en risque des marchandises sur un trajet déterminé.
Adaptée aux gros contrats pour lesquels, l’assurer indique la valeur totale des marchandises et
le nombre d’expédition envisagée. Au fur et à mesure des déclenchements d’une expédition, l’assuré
émet « un avis d’aliment ».
L’assuré n’a pas à souscrire une police pour chaque envoi car le déclenchement du déplacement
de la marchandise entraîne systématiquement garantie des assureurs. Il suffit, dans des délais convenus
d’avance, à l’aide d’un carnet à souches d’informer l’assureur des expéditions faites pour son compte.
Automaticité, absence de formalisme, gain de temps, économie des frais rendent cette police
plus pratique et très souple.
Le taux d’assurance se négocie forfaitairement quels que soient les itinéraires et les
marchandises transportées. Par contre, les primes, elles sont payées après le transport effectif, sous
forme d’une régularisation mensuelle, trimestrielle sinon annuelle.
4. La Police « Tiers-Chargeur » :
Cette police est établie au nom des transitaires, transporteurs, commissionnaires. Elle est
intéressante pour les PME/PMI qui peuvent aussi confier l’assurance transport à leur interlocuteur
habituel chargé du transport et autres formalités.
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Décret exécutif N°96-235 du 02 juillet 1996 définissant les conditions
et modalités de gestion des risques couverts par l’assurance-crédit à
l’exportation.
L’activité d’exportation n’est pas sans risques et ses aléas revêtent un caractère particulier, du
fait que les marchés convoités sont toujours soumis à une vive concurrence et qu’ils sont dans la plupart
des cas mal connus par les vendeurs.
Ainsi, aux risques résultant de la gestion de l’entreprise importatrice, s’ajoutent les risques liés
à son environnement même et qui peuvent se situer au niveau politique du pays en question ou être la
conséquence de catastrophes naturelles.
C’est pour parer à de tels risques, et pour sécuriser l’exportateur sur la bonne fin de ses
opérations d’exportation que le système d’assurance crédit, à l’exportation, a vu le jour en Algérie.
En somme, par ce biais, l’assureur crédit se substitue à l’acheteur défaillant pour indemniser
l’assuré et lui éviter la perte des créances résultant des risques couverts.
Le risque commercial :
Il est réalisé lorsque l’acheteur ne s’est pas acquitté de sa dette (personne morale ou physique)
et non une administration publique ou une société chargé d’un service public et que le non-paiement
n’est pas dû à l’inexécution des clauses et conditions du contrat par l’assuré mais provient d’une
carence ou de l’insolvabilité de l’acheteur.
Le risque politique :
Résulte d’une guerre civile ou étrangère, révolution, émeutes et autres faits analogues survenus
dans le pays de résidence de l’acheteur.
Le risque de non-transfert :
Il est réalisé lorsque des événements politiques, des difficultés économiques ou la législation du
pays de résidence de l’acheteur empêchent ou reportent le transfert des fonds versés par ce dernier.
Le risque de catastrophe :
Il est réalisé lorsque l’acheteur ne s’est pas acquitté de sa dette par suite de la survenue, dans
son pays de résidence d’un cataclysme (tremblement de terre, inondation, raz-de-marée, cyclone et
irruption volcanique, lequel a affecté directement son activité et sa solvabilité.
Sur la base de ces renseignements, la CAGEX établit les conditions particulières de la police
adaptées à l’entreprise exportatrice.
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La signature du contrat d’assurance, est un acte d’adhésion de l’assuré au système d’assurance
crédit.
La police d’assurance globale, est une convention qui couvre la totalité du chiffre d’affaires
export. Dans ce cadre, les garanties sont délivrées par la CAGEX, acheteur par acheteur, sur la base des
demandes d’agrément déposées par l’assuré.
A- Emballage :
L’emballage n’a qu’une fonction protectrice, puisque son but est de protéger la marchandise
pendant son transport, lors des manutentions et au cours des stockages préliminaires, intermédiaires et
terminaux, d’où l’incidence considérable de l’emballage pour mener en terme une opération
d’exportation.
Néanmoins, la démarche n’est pas évidente et, il faudrait donc, analyser les risques liés au
transport notamment les facteurs influant sur l’intensité du risque.
Un bon emballage agit sur le prix et la qualité du transport, sur le prix et qualité des
manutentions, sur l’étendue et le coût de l’assurance.
B- Conditionnement :
Il ne concerne que les produits de consommations courante, notion qu’il y a lieu de distinguer
de l’emballage (deux notions distinctes qu’il ne faut pas confondre).
Relais de publicité, le conditionnement est orienté vers le marketing, bien plus que vers la
logistique mais néanmoins son rôle annexe étant de préserver les marchandises, à l’intérieur de leurs
colisages, il est appelé également « l’emballage de vente ».
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transport.
5. Matériaux De L’emballage :
Lors d’une opération de transport, les marchandises supportent une très dangereuses
accumulations de risque, qu’il convient aussi de bien évaluer pour déterminer l’emballage nécessaire :
casse et déformation au cours de manutention avarient dues à la cohabitation avec d’autres
marchandises, aléas climatiques, vol etc.…
L’exportateur doit être en mesure de prouver que les emballages utilisés sont conformes aux
exigences d’un transport effectué dans des conditions normales, afin de pouvoir refuser les réserves des
transporteurs et de rétablir son bon droit.
Autrement dit, il s’agit-la d’une précaution à prendre et donc bien définir l’emballage requis.
Cette définition de l’emballage à retenir doit se faire en totale concertation avec le client, et
en s’appuyant sur les normes internationales d’emballage afin d’éviter tout litige (malentendu).
Ces normes d’emballage ISO, AFNOR (France), DIN (RFA), BS (Grande Bretagne), ASTM et ANSI
(USA) etc.… sont à la disposition des opérateurs internationaux.
En tenant compte de la nature de sa marchandise, du mode de transport, des itinéraires, des
exigences de la clientèle, l’exportateur doit se constituer une documentation pratique et l’utiliser
rationnellement.
Outre, les normes professionnelles, il y a aussi les prescriptions légales et réglementaires sur
l’emballage et le transport des produits alimentaires, des produits dangereux et des réglementations
particulières.
Elle a été crée, pour aider les opérateurs économiques algériens en vue de développer leur
capacité d’exportation et prospérer sur les marchés internationaux. ANEXAL est une association régie
par la Loi N°90-31 du 24 décembre 1990.
B- PROMEX (ALGEX):
Office algérien de promotion du commerce extérieur, crée par Décret N°96-327 du 01 octobre
1996 et remplacé par ALGEX Ordonnance N°03-04 du 19 juillet 2003, relative aux règles générales
applicables aux opérations d’importations et d’exportation de marchandises. Ses missions s’articulent
autour des actions de promotion du commerce extérieur.
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C- CAGEX :
D- CACI :
Crée par Décret exécutif N°96-94 du 03 Mars 1996, instituant la Chambre Algérienne De
Commerce Et D’industrie (N° JORA 016 du 06/03/1996).
La chambre est au plan national, l’institution représentant auprès des pouvoirs publics, les
intérêts généraux des secteurs du commerce, de l’industrie et des services.
E- SAFEX :
La société algérienne des foires et des exportations. SPA, est une société à capitaux publics par
actions pour une durée de 99 ans, elle est administrée par un conseil d’administration, conformément
au code de commerce, l’assemblée générale des actionnaires en est souveraine.
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