NPSC 29-04 18h Mcbride-Big-Band BD PDF

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Christian McBride Big Band

Dimanche 29 avril 2018 – 18h

SALLE DES CONCERTS – CITÉ DE LA MUSIQUE


Samedi 28 et dimanche 29 avril Dimanche 29 avril
15H00 SPECTACLE JEUNE PUBLIC 18H00 CONCERT

LA CONVERSERIE CHRISTIAN M CBRIDE BIG BAND


LA DISTRACTION DE LA MANDIBULE CHRISTIAN MCBRIDE, DIRECTION MUSICALE,
CONTREBASSE
CATHERINE FAURE, COMPOSITION, VOIX,
ACCORDÉON, VIOLON XAVIER DAVIS, PIANO
BARBARA TROJANI, COMPOSITION, VOIX, QUINCY PHILLIPS, BATTERIE
PIANO, PERCUSSIONS FRANK GREENE, TROMPETTE
ALICE WARING, COMPOSITION, VOIX, BENNY BENACK, TROMPETTE
CLARINETTE, SAXOPHONE BRANDON LEE, TROMPETTE
NABATE ISLES, TROMPETTE
SAMEDI À 18H & DIMANCHE À 16H CONCERT
STEVE DAVIS, TROMBONE
BAPTISTE TROTIGNON JAMES BURTON, TROMBONE
& MININO GARAY MICHAEL DEASE, TROMBONE
BAPTISTE TROTIGNON, PIANO DOUGLAS PURVIANCE, TROMBONE
MININO GARAY, PERCUSSIONS TODD BASHORE, SAXOPHONE ALTO
PAUL HELLER, SAXOPHONE TÉNOR
DAN PRATT, SAXOPHONE TÉNOR

Samedi 28 avril CARL MARAGHI, SAXOPHONE BARYTON


GABRIELLE GARO, SAXOPHONE ALTO
15H00 RESTITUTION PUBLIQUE MELISSA WALKER, CHANTEUSE

PERCUSSIONS GWOKA 20H30 CONCERT


DE LA GUADELOUPE JAZZ AT THE PHILHARMONIE
ATELIERS DE PRATIQUE MUSICALE
THE DRUM BATTLE
20H30 CONCERT ERIC HARLAND, BATTERIE
ANDRÉ CECCARELLI, BATTERIE
TAMBOURS D’OUTRE-MER NASHEET WAITS, BATTERIE
GUADELOUPE ET LA RÉUNION PIERRE DE BETHMANN, DIRECTION MUSICALE,
PIANO
CHRISTINE SALEM, ROULÈR, KAYAMB THOMAS BRAMERIE, CONTREBASSE
ANNE-LAURE BOURGET, CALEBASSE, DEOLA, MARK TURNER, SAXOPHONE TÉNOR
SATI BAPTISTE HERBIN, SAXOPHONE ALTO
HARRY PERIGONE, DOUMS, ROULÈR ET VOIX STEPHANE BELMONDO, TROMPETTE

ROGER RASPAIL, PERCUSSION LEAD ET CHANT AC T IVIT É S SAMEDI


YVON ANZALA, CHANT Visite-atelier du Musée à 14h30
ET LE GROUPE GWO-KA TRADITION EXPORT LITTLE ROCKER
OPHÉLIE JO, CHANT ET DANSE
JEAN-MARIE DIAS, TAMBOUR KA ET CHANT ACTIVITÉS DIMANCHE
MAX DIAKOK, PERCUSSIONS, CHANT ET DANSE
Café musique à 11h
BAPTISTE TROTIGNON
JONY LEROND, PERCUSSIONS ET CHANT
MARYLL ABASS, ACCORDÉON Contes au Musée à 15h
HISTOIRES DE SWING
WEEK-END I GOT RHYTHM

Du jazz aux musiques du monde, ce week-end se présente comme une


odyssée du rythme ponctuée d’une joute entre batteurs.

Un spectacle jeune public, La ConVerserie, ouvre le bal. Les trois musiciennes


et chanteuses de La Distraction de la Mandibule sont des curieuses et des
amoureuses de la langue française, à condition qu’on puisse la goûter, la
triturer, la découper, la faire chanter et swinguer. Elles passent des cla-
quettes aux percussions avec dés à coudre et mêlent le violon, la clarinette
et l’accordéon à leurs voix multiples (28 et 29 avril, 15h).

Les improvisateurs complices que sont Baptiste Trotignon et Minino Garay


incarnent l’art du duo, dans une configuration acoustique. Avec un répertoire
très large qui va de la chanson au jazz, de leurs compositions personnelles au
tango argentin, le pianiste et le percussionniste s’amusent avec les mélodies et
improvisent avec les rythmes d’Amérique du Sud (28 avril, 18h et 29 avril, 16h).

Le concert Tambours d’outre-mer nous propulse dans le monde bariolé de la


Guadeloupe et de La Réunion. De la mer des Caraïbes à l’océan Indien,
les routes de l’esclavage furent à l’origine d’une nouvelle culture insulaire.
À  La  Réunion, la tradition maloya incarnée par Christine Salem existe
aussi sous un jour contemporain (28 avril, 20h30).

Les contrebassistes devenant de véritables leaders ne sont pas légion dans le


jazz. Christian McBride est l’un de ces grands qui font vivre le jazz par leur
immense talent d’interprète, de compositeur et d’arrangeur. Pour la première
fois en France, il se produit à la tête de son big band, véritable machine à swing
qui se joue des rythmes les plus complexes (29 avril, 18h).

Pour la nouvelle soirée de Jazz at the Philharmonie, la batterie est plus que
jamais à l’honneur  ! Un combat (battle) tout ce qu’il y a de plus festif
– uniquement pour le meilleur – entre certains des plus grands stylistes de
l’instrument. Les standards du répertoire serviront de terrain de jeux à ces
maîtres du rythme (29 avril, 20h30).
PROGRAMME

Christian McBride, direction musicale, contrebasse


Xavier Davis, piano
Quincy Phillips, batterie
Frank Greene, trompette
Benny Benack, trompette
Brandon Lee, trompette
Nabate Isles, trompette
Steve Davis, trombone
James Burton, trombone
Michael Dease, trombone
Douglas Purviance, trombone
Todd Bashore, saxophone alto
Paul Heller, saxophone ténor
Dan Pratt, saxophone ténor
Carl Maraghi, saxophone baryton
Gabrielle Garo, saxophone alto
Melissa Walker, chant

FIN DU CONCERT (SANS ENTR ACTE) VERS 19h30.


Christian McBride Big Band

C’est auréolé du Grammy du « meilleur album de jazz en grande formation »,


qui lui a été remis en janvier dernier à New York, que, en ce printemps,
le big band de Christian McBride débarque pour la première fois en Europe.
Habitué aux distinctions et aux palmarès depuis deux décennies (c’est
­d’ailleurs la seconde fois qu’il remporte ce prix dans ladite catégorie à la tête
de son orchestre), le contrebassiste vient, à sa tête, présenter le répertoire
de l’opus récompensé, Bringin’ It, paru sur le label Mack Avenue l’an dernier.

S’il n’est un mystère pour personne que Christian McBride est l’un des contre-
bassistes les plus importants de sa génération, ses talents ­d’arrangeur étaient
restés jusqu’à une date assez récente l’un des aspects les moins exposés
de sa carrière. Loin de confier à d’autres plumes, comme le font nombre de
chefs, le soin d’élaborer le répertoire de son orchestre, McBride s’est bel et
bien attelé à concevoir l’ensemble des partitions, repartant souvent de com-
positions à l’origine conçues pour des formations plus petites qu’il transpose
à large échelle, en tirant profit de la puissance cuivrée de son orchestre.
Comme dans tout ce qu’il entreprend, cet enfant de la génération Marsalis
reste fidèle à la tradition du genre, celle définie par les grands ancêtres que
furent pour lui les Duke Ellington, Count Basie et autres Thad Jones. C’est
en prenant ainsi appui sur une structure « classique » du big band, associant
deux larges sections de cuivres (quatre trompettes et quatre trombones)
à une section de saxophones que McBride a constitué le sien, se position-
nant à la contrebasse en cheville ouvrière de l’ensemble, dirigeant depuis
le point névralgique tenu par son instrument au sein de la section rythmique,
tensions et résolutions de la masse sonore en équilibre au-dessus de sa tête.

Éclat des cuivres, velours de saxophones, McBride reprend le flambeau


du swing sans ambages, affirmant haut et fort son plaisir à conduire
une formation reluisante, tout en parsemant son répertoire d’écarts
résolument funky – rien d’étonnant de la part de celui qui s’est
autoproclamé fan number one de James Brown et s’est débrouillé pour
partager la scène avec lui – et de partitions plus ouvragées sur le plan de
l’écriture, inspirées notamment par son admiration pour Maria Schneider,
qui témoignent de son ouverture d’esprit. Alignant dans chaque section
de valeureux solistes issus du cœur de la scène du jazz new-yorkais,

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le contrebassiste s’offre le double plaisir d’avoir à ses côtés pour quelques
titres la chanteuse Melissa Walker (Mme McBride à la ville).

Marqué par les trois années qu’il passa aux côtés du trompettiste Freddie
Hubbard, alors qu’adolescent il sortait à peine de la Juilliard School,
Christian McBride s’est forgé dès ses débuts une solide réputation
d’instrumentiste. Figure emblématique d’un retour au son acoustique
et au rôle fondamental de la basse au sein d’un groupe, il s’inscrivait
dans la lignée des grands contrebassistes issus du be-bop, depuis Oscar
Pettiford jusqu’à Paul Chambers en passant par Doug Watkins ou Ray
Brown, qui était un si grand admirateur de son talent qu’il forma avec John
Clayton et lui, en 1996, le bien nommé groupe SuperBass. Aussi à l’aise
avec les « anciens » comme Milt Jackson ou Hank Jones, qui voyaient
d’un bon œil ce jeune homme qui ne craignait pas de swinguer à leurs
côtés, McBride s’est également illustré aux côtés de musiciens de sa
génération, se distinguant notamment dans le quartet du saxophoniste
Joshua Redman (en compagnie de Brad Mehldau) ou avec le trompet-
tiste Roy Hargrove, avant de diriger ses propres groupes, alternant les
formations rigoureusement jazz avec des expériences plus transversales
dans lesquelles il troque parfois la contrebasse pour la basse électrique.

De Wynton Marsalis au Five Piece Band formé avec Kenny Garrett, John
McLaughlin et Chick Corea, en passant par le groupe de Diana Krall ou le trio
de Pat Metheny, le natif de Philadelphie a joué avec tout le gotha du jazz
actuel, mais pas uniquement puisqu’on l’a vu à plusieurs reprises partager
la scène avec des artistes tels que Sting ou le batteur Questlove (The Roots).
Désormais directeur artistique de l’un des plus anciens f­estivals de jazz du
monde, celui de Newport, il s’affirme comme l’un des ambassadeurs du jazz
Licences E.S. 1-1083294, 1-1041550, 2-1041546, 3-1041547 – Imprimeur : BAF

dans le siècle, soucieux de garder l’exigence de sa musique sans pour autant


renoncer à gagner le public : « Avec mon big band, j’essaie de fusionner tous
mes voyages musicaux et mes buts en tant que musicien, et d’emballer tout
cela avec le sens du spectacle », résumait-il à l’occasion de la sortie de son
disque. Et de conclure : « Je pense vraiment que, en ce sens, je poursuis
quelque chose qui est au cœur de la tradition du big band. » Une tradition
qui, dès les premières notes, éclate dans toute sa jouvence.

Vincent Bessières

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LES ÉDITIONS DE LA PHILHARMONIE

NI NOIRES NI BLANCHES
HISTOIRE DES MUSIQUES CRÉOLES
BERTRAND DICALE

Dans leur conquête du Nouveau


Monde, les Européens font venir
des esclaves d’Afrique. Sous le crime
contre l’humanité va fleurir un des
phénomènes culturels les plus féconds
de l’histoire, la créolité. Par centaines, des
genres musicaux originaux naîtront pendant plusieurs
siècles sur plusieurs continents, définissant la majeure partie de notre paysage
musical contemporain – biguine, bossa-nova, calypso, chachacha, dancehall,
danzón, forró, gospel, jazz, kompa, mambo, merengué, milonga, morna, ne-
gro-spiritual, ragamuffin, reggae, reggaetón, rocksteady, salsa, tango, zouk…
Toutes ces musiques ont en commun de n’être ni africaines ni européennes, ni
seulement noires ni seulement blanches, ni seulement dominatrices ni seulement
opprimées. Leur commune origine historique les unifie plus que tout autre ca-
ractère : elles sont créoles.

Auteur d’ouvrages consacrés à l’histoire des musiques populaires ou à des vies d’artistes (Dictionnaire amoureux
de la chanson française, Plon, 2016 ; Tout Gainsbourg, Jungle, 2016), Bertrand Dicale est également
chroniqueur sur France Info et auteur de documentaires pour la télévision.
Collection Anthropologie musicale
304 pages • 12 x 17 cm • 13,90 €
ISBN 979-10-94642-16-0 • MAI 2017
© Tate, Londres

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présentent
JAZZ Villette
à la
Grande halle de La Villette
Philharmonie de Paris
Cabaret Sauvage
Atelier du Plateau
Studio de l’Ermitage
La Dynamo
30 août /
9 septembre
jazzalavillette.com
Mk2 Quai de Seine

TURE
OUVER A
DE L
T E R IE
B IL L E T
AI
LE 3 M

© Hartland Villa
LES ÉDITIONS DE LA PHILHARMONIE

CONTRÔLE
COMMENT S’INVENTA L’ART
DE LA MANIPULATION SONORE
JULIETTE VOLCLER

Contrôle raconte la fascinante histoire


d’une autre modernité sonore. Une
modernité incarnée à l’origine par
un homme, figure majeure mais
méconnue du xxe siècle : Harold Burris-
Meyer. Ingénieur et homme de théâtre,
il fut inventeur de dispositifs sonores et
expérimentateur en sciences du comportement.
À travers les trois grands chapitres de son histoire – le théâtre, l’industrie, la
guerre – s’écrit celle des premières tentatives de manipulation des masses au
moyen du son. Divertir ou terrifier, apaiser ou piéger, guérir ou perturber,
nulle différence pour l’ingénieur illusionniste. De l’acoustique théâtrale à
la musique dans l’industrie en passant par l’élaboration de leurres sonores
employés pendant la Seconde Guerre mondiale contre les troupes allemandes et
italiennes, il s’employa toute sa vie à montrer l’influence profonde du son sur les
réactions et les émotions de l’homme.

Juliette Volcler est chercheuse indépendante et coordinatrice de la rédaction de la revue dédiée au son Syntone (en ligne et papier).
Elle est aussi l’auteure de Le Son comme arme. Les usages policiers et militaires du son (La Découverte, 2011).
Coédition La Découverte
160 pages • 14 x 20,5 cm • 14 €
ISBN 978-2-7071-9013-0 • Janvier 2017
© DR
P H I L H A R M O N I E D E PA R I S
SAISON 2018-19

Jazz
à la Philharmonie.
SF JAZZ COLLECTIVE • CHICK COREA •
CHARLIE PARKER / BIRDS WITH STRINGS AVEC GÉRALDINE
LAURENT, PIERRICK PEDRON, OLIVIER BOGÉ,
THOMAS DE POURQUERY, LOGAN RICHARDSON... •
BRAD MEHLDAU • CHUCHO VALDÉS •
THE AMAZING KEYSTONE BIG BAND • ANNE PACEO •
VINCENT PEIRANI • THÉO CECCALDI • EVE RISSER •
AIRELLE BESSON • THOMAS DE POURQUERY & SUPERSONIC •
SARAH MURCIA • SYLVAIN RIFFLET…
Photo : © Pierre-Emmanuel Rastoin
TOUS MÉCÈNES À LA PHILHARMONIE

Photo : © Decca Esther Haase - Licences ES : 1-1041550, 2-041546, 3-1041547.

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