Articles Noor
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Ce plan, dont le coût d’investissement est estimé à 9 milliards de dollars, permettra, en plus de la
production de l’énergie électrique, la promotion de la recherche et développement (R&D) et la
formation, a expliqué M. Sahri.
Rappelant la création de MASEN pour l’implémentation du plan solaire, il a fait état de la création
du premier complexe à Ouarzazate et dont la première centrale est développée sur une surface
d’environ 480 hectares.
Cette centrale, qui utilise la technologie thermo-solaire (CSP), avec capteurs cylindro-
paraboliques, a une capacité de stockage de 3 heures à pleine puissance avec un tarif de 1,36
DH/Kwh, a-t-il indiqué.
La centrale Noor 2, qui utilisera la même technologie et aura la même capacité de stokage que la
première, s’étalera sur une surface maximale de 680 ha, a précisé M. Sahri.
Pour sa part, Noor 3, qui aura une capacité de stockage de 3 heures et permettra une production
électrique oscillant entre 100 et 150 MW avec un tarif de 1,42 DH/Kwh, va combiner la
technologie CSP et celle de la Tour solaire, a-t-il ajouté, faisant savoir que ces différentes
centrales utilisent la technique thermique ou de pompage.
Il a également évoqué la phase Noor PVI qui comprend la centrale Noor IV d’une capacité de 50
à 70MW, située à Ouarzazate, et pourrait également traiter les projets Noor Laâyoune et Noor
Boujdour d’une capacité de près de 50 MW chacune.
Le Maroc, pays engagé dans l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques, sera
l’hôte de la COP22 en novembre 2016, a annoncé, mercredi à Paris, la ministre chargée de
l’Environnement, Hakima El Haité.
La 21ème session de la Conférence des Parties à la convention-cadre des Nations unies sur les
changements climatiques (COP21), qui se tient du 30 novembre au 11 décembre, doit adopter un
accord permettant de contenir le réchauffement planétaire à 2 C.
Source : La vie éco 03/12/2015
Article -2-
Le projet qui doit être inauguré ce jeudi 4 février par le roi Mohammed VI en
présence de nombreuses personnalités du monde entier, est pharaonique. Il sera
bientôt complété par trois autres champs solaires : Noor-2, Noor-3 et Noor-4. À
terme, la centrale solaire de Ouarzazate devrait ainsi devenir la plus grande au
monde. Illustration en 5 chiffres d’un projet à l’ampleur inédite.
À terme, lorsque le projet sera complété par deux autres centrales et sa ferme
photovoltaïque, Noor devrait être en capacité de produire 580 Mégawatts. De quoi
fournir en électricité un million de foyers, estime Masen.
Objectif : 52 % des besoins énergétiques du pays
d’ici 2030
Le parc solaire de Ouarzazate est la vitrine d’un ambitieux projet destiné à faire en
sorte que 52 % des besoins énergétiques du royaume proviennent des énergies
renouvelables à l’horizon 2030.
Un objectif très attendu, tant la facture énergétique pèse lourd sur les finances
du royaume. « Le Maroc importe actuellement 94% de son énergie sous la forme
d’énergie fossile », rappelle ainsi la ministre de l’écologie, Hakima el-Haite, contactée
par Jeune Afrique. « Il est clair que Noor participera activement à réduire la
dépendance énergétique extérieure du Maroc et par conséquent aura des impacts
positifs sur la facture énergétique du pays », poursuit encore la ministre, chargée de
verdir la politique marocaine.
Pour que la facture ne se répercute pas sur les consommateurs, les autorités
marocaines appliqueront des subventions dont les montants n’ont pas été rendus
publiques, rapporte le quotidien britannique The Guardian.
Source JeunesAfriques 04/02/2016
Article -4-
Car Noor I est une centrale “thermodynamique“, utilisant les rayons du Soleil pour chauffer un
fluide lequel transmet ensuite la chaleur à l’eau pour faire tourner des turbines à vapeur et
produire de l’électricité. Elle devrait ainsi consommer 1,7 millions de mètres-cubes d’eau par an.
Ce fluide, des sels fondus, qui a la capacité emmagasiner la chaleur par inertie thermique bien plus
longtemps que l’eau, est ainsi un réservoir de chaleur qui permet à la centrale de fonctionner
environ 3 heures après l’extinction du jour – mais qui, a contrario, tarde plus à s’échauffer le
matin.
Exemple de centrale solaire thermodynamique : la centrale Planta Solar 10 en Andalousie (Espagne). Ph. Afloresm via
Wikicommons CC BY 2.0.
S’il est prévu que Noor I commence à délivrer son électricité en juin 2017, après une phase de
tests et de réglages, sa sœur, Noor II, est déjà en construction et devrait entrer en service en
2017-2018. Prévue pour délivrer environ 200 MW de puissance, elle repose sur une technologie
semblable mais moins consommatrice d’eau.
Enfin, Noor III, devrait être achevée en 2020, pour une puissance d’environ 150 MW… En tout, le
projet Noor, d’un coût total estimé de quelque 9 milliards de dollars (8 milliards d’euros),
déploiera ses miroirs sur 2 500 hectares, plus que le site de Disneyland Paris, pour produire 500
MW (avec une consommation d’eau estimée de 2,5 à 3 millions de m3 d’eau par an).
Le schéma des miroirs de la centrale (Ph. AndrewBuck via Wikicommons CC BY-SA 3.0)
Et Noor IV, une “petite” centrale photovoltaïque de 80 MW, viendra soulager les trois autres en cas
de pic. Donc 580 MW en tout, soit la puissance d’un réacteur nucléaire moderne…
Avec cela, le Maroc se situera en tête du peloton du “solaire thermodynamique” dont l’Agence
internationale de l’énergie (AIE) prévoit qu’il représentera à l’horizon 2050 11% de la production
d’électricité mondiale, avec 1 000 GW.
–Román Ikonicoff
Source Science et vie 13/02/2016