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Hiver 2010
PAFE : Étude de conception d’un banc d’essai pour foreuse à béquille
Remerciements
Nous tenons à remercier tout d’abord notre professeur superviseur à l’Université, soit
M. Mohamad Saad pour son soutien et ses conseils pertinents au cours de la réalisation de ce
projet.
Nos remerciements vont également à M. Gilles LeBlanc, représentant industriel et ingénieur en
mécanique à la Mine-laboratoire LMSM-CANMET à Val-D’or, pour le temps qu’il nous a
consacré ainsi que pour les droits d’accès illimités au site minier.
Nous adressons aussi nos plus sincères remerciements à toute personne ayant aidé de proche ou
de loin à la réalisation et à l’avancement de ce projet :
M. Walid Ghie, professeur à l’UQAT.
M. Mouad Safouh, ing. jr., Acier JP.
M. Élie P. Desjardins, ing. Support Électro-Hydraulique à KINECOR Inc.
Enfin, nous tenons à remercier vivement M. Joseph Ishac, professeur au Cégep, et chargé de
cours à l’Université pour avoir accepté de présider notre jury de présentation, sans oublier tout le
corps professoral du département de génie qui a rendu la réalisation de ce projet possible grâce
aux connaissances qu’ils nous ont transmis.
Résumé
La Mine-laboratoire LMSM-CANMET située à Val-D’or, est une mine de recherche qui répond
aux besoins accrus en recherche appliquée, exprimés par l’industrie minière en divers endroits au
Canada. Cette mine offre toute une gamme de services pour les compagnies qui désirent se servir
de ses installations afin de mettre à l’essai des équipements ou de former du personnel. C’est
dans cet aspect que le mandat d’apporter des améliorations sur la conception d’un banc d’essai
pour foreuse à béquille nous a été confié.
La principale tâche était de concevoir un banc d’essai plus versatile et plus ergonomique que
celui déjà installé dans le laboratoire de mine. Ce dernier devait être équipé d’un système de
contre charge qui permet d’appliquer un couple résistant de 0 à 400 Nm sur la tige de forage,
simulant ainsi un forage dans des conditions réelles. Des capteurs ont été sélectionnés dans le but
de caractériser les indices de performance de la foreuse. Le choix des capteurs s’est fait pour la
pression, le débit, la température, la force de poussée de la béquille et la vitesse de rotation de la
tige de forage.
Nous avons fait une estimation de coût pour la réalisation de cette installation, ainsi qu’une étude
et une analyse économique.
Abstract
The Experimental Mine LMSM-CANMET located in Val-d'Or is a mine research that meets the
increased needs in applied research, expressed by the mining industry in various locations across
Canada. The mine provides a range of services for companies wishing to use its facilities to test
equipment or training staff. With this in mind, he has been mandated to make improvements on
the design of a test bed for drill stand.
The main task was to design a test bench more versatile and more ergonomic than the one
already installed in the laboratory of mine. The latter should be equipped with a load of cons
who can apply a load torque from 0 to 400 Nm on the drill, simulating by the way real condition.
Sensors have been selected in order to characterize the performance indices of the drill. The
choice of sensors was made for pressure, flow, temperature, and pushed force of the prop and the
speed of rotation of the drill pipe. Following the proposals submitted to the company and after
several brainstorming sessions, it was in collaboration with project manager, Gilles LeBlanc, at
the experimental mine that the final solution was reached. This solution consists of a hydraulic
pump with power transmission chain-type pulley.
We have made an estimation of the cost for the completion of this facility, and a study and
economic analysis.
Introduction……………………………………………………………………………………………………….1
Recommandation………………………………………………………………………………………………56
Conclusion………………………………………………………………………………………………………57
Annexe A « Pompe hydraulique » …………………………………………….…………………………60
Annexe B « Capteurs » ………………………………………………………………………………………101
Annexe C « Transmission par chaîne » ……………………………………………………..………..…113
Annexe D « Étude des forces » ……………………………………………………………………………118
Annexe E « Soumission » ……………………………………………………………………………….…121
Annexe F « Analyse économique » ………………………………………………………………………127
Annexe G « Dessins » ………………………………………………………………………………………...131
Introduction
Dans le cadre du baccalauréat en génie électromécanique, nous avons à travailler avec une
entreprise en région, afin de les aider à résoudre une problématique particulière.
Depuis environ cinq décennies, l’Abitibi-Témiscaminque ne cesse de se spécialiser dans
l’exploitation minière. Plusieurs entreprises ont contribué à cette spécialisation, dont la Mine-
laboratoire LMSM-CANMET située à Val-D’or, qui offre son expertise dans ce domaine à toute
entreprise désireuse de faire l’essai de son équipement minier, ou de former son personnel. La
Mine-laboratoire est située au 1 chemin Peter Ferderber à Val-D’or.
Dans le cadre des services que la mine offre à sa vaste clientèle, et dans le but d’améliorer ses
résultats, il nous a été confié le mandat de faire une conception d’un banc d’essai pour foreuse
pneumatique. Cette conception va permettre à la mine de caractériser les indices de performance
de la foreuse afin d’offrir plus de services à sa vaste clientèle ainsi qu’améliorer le
fonctionnement de leurs installations.
Finalement, c’est dans un souci d’amélioration continue des méthodes de travail et de la
productivité que la conception du banc d’essai est le mandat spécifique de ce projet.
Le travail sera donc divisé en cinq chapitres, qui permettent de présenter un portrait de
l’entreprise et la problématique, le processus de recherche de solution, le développement et la
conception de la solution finale, la santé et sécurité au travail et enfin l’analyse économique pour
connaître le degré de rentabilité du projet.
La MINE-LABORTOIRE DES LMSM-CANMET située à Val d’or a été mise en place en 1991
pour répondre aux besoins en recherche appliquée de l’industrie minière Canadienne. La mine
offre à l’industrie minière toute une gamme de services reliés aux essais et à la recherche dans
un environnement minier fidèle à la réalité puisqu’il est en fait l’ancienne mine d’or Beacon.
Le but premier du laboratoire de recherche est d’améliorer l’aspect santé et sécurité dans les
opérations minières souterraines, faciliter la mécanisation, l’automatisation, et améliorer la
profitabilité des mines ainsi que d’aider les compagnies nécessitantes une expertise à exécuter
pour des recherches et des essais miniers.
Le site a son propre personnel spécialisé en génie mécanique, minier, électrique, informatique et
électronique, et possède tous les équipements miniers nécessaires à la recherche, ainsi que des
installations de surface soient des bureaux, des laboratoires et des ateliers (figure 1.1).
Un site d'essai souterrain en roche dure unique en son genre est accessible sur le site comportant
une rampe d'accès et cinq niveaux souterrains (40m, 50m, 70m, 110m et 130m) (figure 1.2). Plus
de 2 500 mètres de galeries d'allongement se trouvent dans la mine ainsi que des ouvertures
secondaires et des ateliers chambres-magasins [1]
Bague de liaison
Palier à roulement à billes
Bloc de béton
Ce banc d’essai est une alternative très intéressante pour les essais de forage souterrain. Comme
le montre la figure 1.3, le banc d’essai est composé de :
Un bloc de béton
Un dissipateur d’énergie
Un roulement à billes
Ce banc d’essai est conçu pour les tous types de foreuses à béquille telles que les foreuses
pneumatiques, électriques et hydrauliques. Dans le cas de notre projet, nous allons étudier le
comportement de la foreuse pneumatique à béquille entrainée par une unité d’air comprimé.
L’instrument de forage est une foreuse de type SECAN S 250 alimentée avec de l’air comprimé,
et dont les composants sont (figure 1.4) :
- Une béquille
- Une tige de forage
- Une poignée anti-vibratile
- Un lubrificateur
Le bloc de béton est une unité statique ayant un poids de 3300 kg et dont les dimensions sont
116,76 cm×101,6 cm ×121,92 cm (44 po×40 po×48 po) avec une résistance à la compression de
20 MPa (figure 1.4). Le bloc sert à fixer le dissipateur d’énergie à l’aide de fixations en acier et
aussi pour éviter tout déplacement du banc d’essai dû à la poussée de la foreuse ou autres.
Tige de forage
Béquille
Support de
béquille
Bloc de béton
Plate forme de charge
Faux de plancher
Le dissipateur est monté sur le bloc de béton. Il est spécialement conçu pour absorber les chocs
des foreuses à béquille pour un axe de percussion horizontal. La figure 1.5 illustre la conception
du dissipateur d’énergie.
Les billes d’acier et les ressorts « Belleville » permettent de dissiper l’énergie de la foreuse, ce
qui permet de réfléchir vers la foreuse 15% à 20% de l’onde de choc initiale. Le dissipateur
dispose d’un système de refroidissement à eau permettant d’évacuer la chaleur répondue par les
impacts du marteau.
La foreuse est un outil pneumatique roto percutante utilisée pour percer la roche dans les mines
souterraines. Nous allons travailler tout au long de ce projet avec la foreuse pneumatique de type
SECAN S-250 ayant une vitesse de rotation de 50 à 100 tr/min. Le principe de la foreuse est de
combiner la rotation de la tige de forage à la percussion, ce qui induit des coups rapides et secs
qui aident à faire éclater et à pulvériser le matériau. La figure 1.7 montre un mineur en pleine
action de forage.
Poignée
Figure 1.7 : Foreuse pneumatique de type Secam S250 en situation de forage [2]
La foreuse SECAN S250 est actionnée avec de l’air comprimé qui arrive du compresseur grâce à
des tuyaux de transport (figure1.7). Le fonctionnement nominal de la foreuse se fait en
l’alimentant à un débit de 250 pi3/min pour une pression de 90 psi.
• Béquille
La foreuse est assistée par une béquille pneumatique (figure 1.3) procurant une force de poussée
statique de l’ordre de 2000 N (450 lbf) par l’intermédiaire de la tige de forage.
• Tige de forage :
La tige de forage présenté sur la figure 1.8 est la pièce qui fait le lien direct avec la roche. Pour la
maintenir droite, elle passe à travers un roulement à billes fixé sur le bloc de béton. Elle est
attachée au marteau du dissipateur d’énergie à l’aide d’une bague de liaison (figure 1.3).
Le trou au milieu de la tige de forage permet le passage de l’eau pour refroidir le taillant, abattre
les poussières de forage et laver les copeaux hors du trou foré. La structure hexagonale de cette
tige possède un diamètre nominal de 22,22 mm (7/8 po) et une longueur maximale de 3,65 m
(12pieds). La tige de forage ainsi que le taillant sont vendus par l’entreprise Secoroc Atlas
Copco.
Tige de
Trou de forage
passage
d’eau
• Poignée anti-vibratile
La poignée anti-vibratile est conçue pour être adaptée aux deux types de foreuses à béquille,
soient la JOY et la SECAN, qui sont les plus utilisées dans l’industrie minière. Ce nouveau
système de poignée permet de réduire d’après les essais du laboratoire CANMET 50% des
vibrations globales pondérées au niveau de la poignée de la foreuse et qui sont de l’ordre de 25 à
35 m/s2. Ceci contribue à retarder en moyenne d’au moins quatre ans l’apparition de la maladie
des mains blanches. Un accéléromètre triaxial PCB 356B20 est monté, à l’aide d’un adaptateur et
d’un collier de serrage, qui permet la mesure des vibrations sur la poignée de la foreuse (figure
1.9).
Poignée anti-vibratile
Accéléromètre
• Lubrificateur
Le lubrificateur PHQ 5048912 est utilisé pour lubrifier la foreuse à béquille (voir caractéristiques
en Annexe 1). L’huile hydraulique est mélangée directement avec l’air comprimé afin d’éviter
toute usure des pièces de la foreuse (figure 1.10)
356B20) doivent être utilisés. L’accéléromètre doit être fixé sur la poignée selon les
dispositions de la norme ISO 5349 1.
9) Les vibrations doivent être pondérées selon les dispositions de la norme ISO 5349.
10) Trois opérateurs expérimentaux doivent accomplir chacun une série de cinq essais avec la
machine à tester. Chaque essai devra avoir une durée minimale de 10 secondes. Une série
d’essais est valide si le coefficient de variation (écart-type/moyenne) de la valeur d’émission
vibratoire de la série de cinq essais est inférieur à 0,15.
1.1.1 Objectifs
• Avoir un banc d’essai opérationnel pour les foreuses manuelles à béquille de type
pneumatiques, électriques et hydrauliques.
• Ajouter un système de contre-charge afin de simuler un forage dans des conditions réelles
sous terre.
• Instrumenter les foreuses avec des capteurs de débit, de pression et de température afin
d’évaluer leur performance (entrées/sorties).
• Mesurer la force de poussée de la béquille.
• Adapter les capteurs au système d’acquisition actuel.
• L’installation sera faite au laboratoire de mine LMSM-CANMET.
Notre mandat est de concevoir un banc d’essai plus versatile et plus ergonomique que celui déjà
installé dans le laboratoire de mine. Ce banc d’essai doit inclure une procédure normalisée pour
caractériser les indices de performance, de débit, de pression et de température pour les foreuses
à béquille dans des conditions contrôlées. Pour répondre aux exigences du laboratoire, nous
1
ISO 5349 spécifie des exigences générales en matière de mesurage et de présentation de l'exposition aux vibrations
transmises par la main.
devons fournir tous les dessins détaillés du banc d’essai, après vérification des calculs, et
simulation des différentes contraintes sur les nouvelles pièces conçues. On devra aussi fournir
l’emplacement et la méthode d’installation de tous les capteurs choisis.
Ce chapitre résume l’ensemble des étapes traitées pendant le processus de recherche de solutions.
Son principal objectif est de faire ressortir un concept final pour le client.
Lors de la recherche de solution valable, nous devons tenir compte des contraintes suivantes :
- L’étude du banc d’essai va se faire sur la foreuse à béquille pneumatique de type SECAN
S-250 qui servira de modèle pour les autres types de foreuses.
- Le mécanisme de contre charge doit tenir compte du mouvement de rotation et de
percussion de la tige de forage.
- Le choix d’un moteur hydraulique ou d’un système de contre charge est conditionné par
une variation du couple entre 0 et 400 N.m, et d’une vitesse de rotation variante entre 0 et
100 tr/min, de sorte à simuler les contraintes auxquelles la tige de forage fait face lors du
forage.
- La pointe de la béquille à un diamètre de 2,54 cm (1 po) et une longueur de 5,08 cm (2
po) et son angle d’inclinaison ne doit pas dépasser 45°.
- Conception d’un banc d’essai plus versatile et plus ergonomique comprenant toutes les
modifications nécessaires pour réaliser le mandat.
Ce volet concerne le choix d’un mécanisme de contre charge adapté au besoin du client, à
savoir un mécanisme qui permettra de faire varier le couple exercé sur la tige de forage de 0 à
400 N.m. Pour la réalisation de ce volet, on se basera, sur des systèmes déjà existants, tels
que les perceuses manuelles de plus petit calibre appelées communément embrayage de
sécurité, ainsi que sur de nouvelles conceptions qui permettront de réaliser notre mandat.
mécaniques des parties entrainantes et entrainées. Dans le cas de notre projet, le limiteur de
couple sera installé directement sur la tête de la foreuse comme le montre la figure 2.1.
Limiteur de couple
Une fois intégré au banc d’essai, le limiteur de couple servira à appliquer une charge sur la tige
de forage tout en ajustant le couple résistant désiré grâce à un levier (figure 2.2) qui permet le
glissement sur une plage de couple donné. Ce système est inspiré des perceuses à percussion
manuelles de plus petit calibre ou le choix du couple se fait manuellement dans une gamme
allant de 0 à 900 Nm.
L’ajustement de la plage du couple résistant
Levier de réglage
Dans cette solution, un moteur électrique sera fixé sur le bloc béton et sera entraîné par la tige de
forage (figure 2.2) à l’aide d’une transmission de puissance. Il a pour effet d’appliquer un couple
résistant qui s’oppose au couple fourni par la foreuse. Ce mode de fonctionnement est dit
génératrice dont la particularité est de transformer l’énergie cinétique due au couple appliqué par
la tige de forage sur l’arbre du moteur en énergie électrique. Cette énergie se matérialise par un
courant qui devra être évacué et ceci à l’aide de plusieurs méthodes possibles. La méthode la
plus utilisée et la plus raisonnable consiste à dissiper le courant électrique dans des résistances.
Cela contribuerait à dissiper l’énergie produite en pure perte. Pour éviter cela, d’autres
techniques de freinages électroniques sont possibles et sont plus précis dû au fonctionnement par
les variateurs de vitesse où le courant est réinjecté dans le réseau. Tout dépend si la Mine
laboratoire est intéressée par ce sujet.
Il existe trois types de génératrices susceptibles de fonctionner selon notre besoin :
- Génératrice à courant continu « Dynamo » ;
- Génératrice asynchrone « Générateur » ;
- Génératrice synchrone « Alternateur » ;
La figure 2.3 montre le principe et le cycle de fonctionnement du système, reliant la tige de
forage à la génératrice électrique en passant par les paramètres intégrants le processus.
Pu
Tm
Tige de forage Ωm
Dissipateur Foreuse
RR
K
ηr Génératrice/ Variateur
Ωr Frein de vitesse ou
Résistances
Pc
Ωc J
Tc
Figure 2.3 : Architecture du banc d'essai actionné avec le moteur électrique
Les composantes et les paramètres apparaissant sur le schéma de cette installation sont :
RR : Roulement à billes;
Pu : Puissance fournie par la foreuse sur la tige de forage;
Tm : Couple utile sur la tige de forage;
Ωm : Vitesse de rotation de la tige de forage;
K : Rapport de réduction du réducteur (K= Ωr/Ωm);
Ωr : Vitesse de rotation à la sortie du réducteur;
ηr : Rendement du réducteur (ηr = Pc/ Pu);
Pc : Puissance demandée par la génératrice en W ou hp;
Ωc : Vitesse de rotation de la génératrice en rad/s;
Tc : Couple résistant de la génératrice en Nm;
J : Moment d’inertie de la génératrice en Kg/m2;
Dans cette solution, la pompe hydraulique sera actionnée par la rotation de la tige de forage qui
remplacera le moteur électrique ou thermique conventionnel à ce type d’installation hydraulique.
L’énergie générée par la foreuse permettra à la pompe de pomper le fluide hydraulique, et par
conséquent créer une pression, qui sera contrôlée par un limiteur de pression. Ce dernier permet
grâce à une différence de pression de générer le couple résistant dont on a besoin, et qui pourra
varier de 0 à 400 N.m. La figure 2.4 décrit le principe de fonctionnement de cette solution
hydraulique.
Manomètre
Pe
Transmission Q
par chaine ou p
par courroie
Le tableau 2.1 permet de faire un portrait général des avantages et inconvénients de chacune des
solutions proposées précédemment. Chacune de ces solutions présente des avantages et des
inconvénients qu’il soit possible de mettre en valeur ou de réduire l’impact selon le cas.
Tableau 2.1 : Comparaison des solutions proposées
La matrice de décision permet de faire ressortir les solutions et concepts ayant le plus de
potentiels pour répondre au mandat à réaliser, et aux besoins du client. Ainsi, toutes les autres
solutions ayant des défauts majeurs ou ne répondant pas suffisamment aux exigences seront
éliminées. En s’appuyant sur les valeurs de l’entreprise (valeurs morales, éthiques,…), sur les
conditions de tout ordre liées au projet (budget, sécurité etc), et sur les appréciations du client, la
liste des critères d’évaluation a été dressée comme suit :
Critères Objectif 1 2 3 4 5
Solidité ↑ Le système doit prendre en Fragile Plus ou moins Fonctionnel Accepte les Élimine les
charge les percussions fragile percussions percussions
produites par la foreuse
Compacité ↑ En raison de l’espace Encombrante limite Moyenne Petits Compact
disponible sur le banc d’essai,
le système doit être compact
Simplicité ↑ Le système doit être Très complexe Complexe Moyennement Facile Très facile
d’utilisation confortable à l’utilisation complexe
Durée de vie ↓ Le système devra pouvoir Fragile Durée de vie Fonctionnel Assez Robuste
travailler à un régime limitée robuste
appréciable le plus longtemps
possible
Niveau de ↓ Le niveau de bruit doit être Très bruyant Bruyant Selon les Moins Pas bruyant
Bruit raisonnable en raison de la
normes bruyant
forte bruyance de la foreuse
Ergonomie ↑ Le banc d’essai devra être Très risqué Risqué Moyennement Peu risqué Aucun
sécuritaire risqué risque
possible
Coût ↓ Le coût de l’installation Excessivement Dispendieux Limite Abordable Pas cher
cher
Appréciation ↑ Lors de la recherche des N’aime pas Plus ou moins Acceptable Aime bien Aime
du client solutions, le client y a beaucoup
concrétisé
La distribution de la pondération de chacun des attributs des matrices ne doit pas être faite à la
légère. Les étapes d’évaluation sont les suivantes :
La somme de la pondération est de 100%;
Une pondération moyenne est de 10%, par la suite selon l’importance relative, elle est
ajustée pour refléter la réalité;
Les attributs de compacité et d’ergonomie ont été séparés et évalués séparément. Pour
certains projets, il est facile de les combiner en un seul attribut, mais ici en raison de la
nature du projet, chacune a été pondérée séparément.
Les priorités de la Mine laboratoire ont été fortement prises en compte et représentent les
pourcentages (%) les plus élevés.
On constate que c’est la solution N°3 qui obtient le meilleur résultat. Par contre, il est intéressant
de faire un sommaire des autres résultats. Bien que cette dernière ait obtenu la meilleure cote, la
solution N°2 performe bien en général, et les critères principaux de choix de la solution finale
sont le coût de l’installation et l’appréciation du client. La solution N°1 a obtenu une côte
inférieure due à son manque de solidité et sa durée de vie très limitée, et ceux à cause du
mouvement de percussion de la foreuse qui perturbe son efficacité. Les attributs les plus
importants dans notre tableau de critères d’évaluation sont la solidité, la compacité, le coût et
enfin l’appréciation du client.
La matrice de décision nous a permis de retenir deux solutions préliminaires, soit la Pompe
hydraulique et la génératrice électrique. Lors de la rencontre avec notre client M. Gilles LeBlanc
et après réflexion sur les avantages qu’offre chacune des solutions retenues, on est arrivé à
statuer sur une solution finale à développer, soit la solution N°3 « Pompe hydraulique avec
transmission de puissance ». Qui a obtenu le plus grand pourcentage selon la matrice de décision.
C’est dans le chapitre qui suit que les étapes de développement et de conception de la solution
finale seront détaillées. Chacune des étapes sera expliquée et appuyée par la théorie relative aux
concepts étudiés.
Maintenant que nous connaissons la solution finale, il reste à choisir la transmission, par chaine
ou par courroie. Un tableau comparatif (Tableau 2.4) nous aidera à compléter notre solution.
Ce volet concerne principalement le choix des capteurs pour la mesure des paramètres à l’entrée
et à la sortie de la foreuse. Nous allons proposer un certain nombre de choix de capteurs pour
chaque paramètre, tout en respectant les plages de fonctionnement de chacun d’entre eux.
Dans le cas du projet, il est demandé d’installer des capteurs sur le banc d’essai pour mesurer
certains paramètres influençant le fonctionnement de la foreuse. Le tableau qui suit inclut ce que
l’installation doit comprendre :
Capteur Mesurande
Les capteurs permettant la mesure des paramètres à l’entrée de la foreuse devront être installés
sur la conduite d’air comprimé montrée sur la figure 2.5.
Conduite d’air
comprimé
Lubrificateur
Les paramètres connus et qui permettent de faire le choix des capteurs adéquats pour la mesure
du débit, de pression, de température et d’humidité à l’entrée de la foreuse sont :
La mesure de pression des fluides intervient dans la détermination de nombreux paramètres dans
les procédés industriels tels que le niveau et le débit ainsi que dans les boucles de régulation
pneumatique et hydraulique.
Le choix de capteur de pression a été déjà choisi, puisque le laboratoire s’est procuré un
transmetteur de pression Cerabar de type S « PMP71 » d’Endress+Hauser. Il est toutefois
recommandé de faire l’étude de ce capteur et l’adapter aux besoins du projet sans faire
obstruction à d’autres choix de capteurs, en ce qui est des capteurs de débit, de température et
d’humidité de l’air comprimé. Les caractéristiques de ce capteur sont présentées dans le tableau
suivant :
Les mesures de débit dans les procédés industriels sont les plus importantes et les plus
complexes. En effet, toute performance d’une installation industrielle est évaluée d’après le bilan
des matières et le bilan énergétique. Le débit est la quantité de fluide (liquide ou Gaz), qui
s’écoule par unité de temps. Il est mesuré par déduction à partir du débit volumique Qv (m3/s) en
mesurant la vitesse moyenne à travers une section connue.
Le choix du type de débitmètre suit en principe les critères généraux relatifs à toute méthode de
mesure, soient la précision, la sensibilité, la reproductibilité, la rangeabilité, l’étendue de mesure,
le prix, la fiabilité et surtout l’emplacement par rapport à la conduite. Le choix du capteur se fera
dépendamment du guide de sélection pour les débitmètres les plus utilisés dans l’industrie et qui
sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Ex : Excellent; M : moyen; B : bon; H : Haut; b : bas; Auc : Aucun, xD : x fois de diamètre nominal de la conduite
D’après le tableau 2.7, nous pouvons conclure que les débitmètres Vortex et thermiques sont les
plus adéquats pour notre installation. Cela est dû à leurs capacités de mesure du débit dans le
sens de la force de pesanteur où le fluide passe sans perte de charge.
Deux capteurs de type vortex de la compagnie Endress-Hauser sont proposés au client dont le
« Prowirl 72 F » et le « Prowirl 73 F ». Le principe de ces capteurs est la mesure du débit
volumique qui se comporte proportionnellement à la fréquence de détachement des tourbillons
derrière le corps perturbateur. Le troisième capteur proposé est le débitmètre thermique « ST98 »
de la compagnie Fluid Component International. Son principe repose sur le refroidissement d'une
thermo résistance (PT100) chaude par le passage du gaz.
Deux capteurs ont tenu l’attention du client, et sont le «Prowirl 73 F» et le « FCI ST75 ». La
principale raison est qu’ils ont la particularité d’afficher le débit volumétrique ainsi que la
température en même temps, ce qui contribuera à économiser l’achat d’un nouveau
thermocouple. Le point qui très important à ajouter et qui peut affecter nos décisions est que
nous ne connaissons pas le débit dans nos conduites d’air comprimé. Nous reviendrons à ce sujet
au chapitre 3.
Le capteur d’humidité permet de mesurer la présence d’eau ou de vapeur d’eau dans l’air.
Comme nous n’avons pas de données sur la quantité approximative d’humidité dans les
conduites, le capteur devra réaliser les mesures de 0 à 100 % d’humidité. Un capteur adéquat
pour l’installation est le DewPro MMY30 de la compagnie Sensing & Inspection dont les
caractéristiques sont représentées dans le tableau qui suit :
Un capteur de force mesure en règle générale au moyen d’un corps élastique (jauges de
contraintes) la force qui agit sur lui. Plus grande est la force, plus importante est la déformation
du corps élastique. Ce dernier doit être suffisamment élastique et résistant afin de pouvoir
mesurer sans qu’il se brise, sachant que la force de poussée de la béquille est égale à 2000 N.
Il existe plusieurs types de capteurs de force (à bras cisaillés, en S, en poutre, en acier
inoxydable…). Deux de ces derniers seront proposés au client dépendamment de l’application
désirée qui sont :
- Capteur de force de type S « Cellule de charge Omega LCCA-1K » qui mesurera la force
de poussée à la pointe de la béquille.
La solution recommandée au client est celle de la cellule de charge qui est capable de faire les
mesures pour différentes béquilles et à différents emplacements. Ce choix est approuvé par le
client. Toutefois, il reste à l’accoupler avec la béquille.
Le capteur de vitesse permettra de mesurer le nombre de tours par minute de la tige de forage.
Pour cela, il va falloir installer ce capteur sur le côté foreuse. Cependant, il faut prendre en
considération plusieurs caractéristiques et plus précisément, les vibrations dues par la percussion
de la foreuse. Afin d’éliminer toute erreur de mesure, le capteur sera installé sur le côté pompe et
le rapport de vitesse sera en fonction du rapport de transmission par chaîne.
Les capteurs les plus connus pour ce type de mesure sont les capteurs inductifs et les capteurs
rotatifs. Le tableau qui suit décrit en bref les caractéristiques pour chaque capteur.
Suite à la présentation des capteurs de vitesse au client, nous avons conclu que l’installation sera
équipée du capteur inductif de la compagnie Schneider.
Sur ce dernier choix, nous concluons la partie « recherche de solution », et nous passerons au
développement de toute l’installation choisie.
La solution finale qui a été retenue, en collaboration avec le client et en se basant sur la matrice
de décision, est celle d’une pompe hydraulique avec une transmission de puissance par chaîne.
La figure 3.1 décrit le dessin final du banc d’essai.
La suite du chapitre portera sur le développement détaillé de chaque composant de ce banc
d’essai.
Transmission
par chaine Pompe Vickers PVM018
Protecteur fixe
Poignée anti-vibratile
Bloc de béton
Pointe de béquille
Pour ce faire, le processus d’étude a été subdivisé en six sections distinctes, qui une fois
rassemblés, donnent la solution complète avec les spécifications techniques et les calculs propres
au choix de chaque composante.
1- Choix du système hydraulique (pompe, réservoir, raccords, etc.);
2- Choix du multiplicateur de vitesse;
3- Choix de la chaîne;
4- Conception d’un système pour éliminer la percussion;
5- Installation des différents capteurs sur le banc d’essai.
6- Dessin de conception du banc d’essai (Annexe G);
Chacune des parties mentionnées ci-haut sera décrite en détail, selon les principes théoriques des
équipements utilisés, les calculs et les résultats de design de ces derniers et la description de ceux
choisis en fonction des besoins et de ce qui est disponible sur le marché.
Partant des fondements théoriques et des équipements proposés par le client, les sections
présentées ci-dessous décrivent les différentes étapes de conception du banc d’essai énuméré
auparavant, théorie et calculs propres aux choix d’une pompe hydraulique. Dans cette section,
nous allons décrire les différentes composantes du système hydraulique.
Dans le cas de notre installation hydraulique, la pompe est actionnée par la foreuse pneumatique
avec une vitesse de rotation maximale de 100 tr/min. La foreuse est reliée à un bloc de
transmission de puissance avec un rapport de transformation de 15,6 comprenant une
transmission poulie-chaine et un multiplicateur de vitesse. Cette combinaison permet d’avoir une
vitesse maximale de 1560 tr/min qui sert de moteur pour entraîner la pompe.
Une fois actionnée, la pompe aspire le fluide à partir du réservoir, ramenant le fluide d’une basse
pression vers une pression plus élevée au niveau du circuit.
Le fluide est ensuite acheminé vers le limiteur de pression proportionnelle qui permet de varier la
pression dans le circuit. Cette variation génère un couple résistant qu’on récupère au niveau de la
sortie de la pompe. La figure 3.3 montre le schéma hydraulique de la solution adoptée.
Distributeur 4/2 à
commande par levier
Limiteur de
Bloc de contrôle pression ajusté
Limiteur de pression
proportionnel
Filtre de
pression
Foreuse à béquille
alimentant la pompe
Réservoir
La simulation de ce circuit hydraulique n’a pas pu être faite puisque la pompe à cylindre variable
choisie ne figure pas dans la bibliothèque du logiciel de simulation « Automation Studio ». Afin
de confirmer le fonctionnement de ce circuit, nous avons partagé nos données avec M. Élie
Desjardins, ingénieur qui s’occupe du support Électro-Hydraulique à KINECOR Inc. La pompe
qui nous a été proposée est de type pompe à piston axial de type Vickers PVM018. Cette pompe
sera livrée avec toutes les composantes présentes sur le schéma du circuit hydraulique
(Annexe A).
Le fonctionnement de cette installation est comme suit :
1. À une vitesse de rotation de 1560 tr/min transmise par la foreuse, la pompe est
enclenchée.
2. Dés lors, la pompe aspire le fluide hydraulique du réservoir, ramenant le fluide d’une
basse pression vers une pression plus élevée au niveau du circuit
3. Par la suite, l’huile passe par le filtre à haute pression pour éviter que les impuretés
s’infiltrent dans limiteur de pression proportionnel, ce qui pourra fausser son
fonctionnement et son contrôle.
4. Le distributeur 4/2 à commande par levier (4 orifices et 2 positions distinctes) ouvre et
ferme simultanément des voies de communication entre les orifices comme s’ils étaient
composés de multiples robinets tout ou rien.
5. Le limiteur de pression est ajusté à la pression nominal de 200 psi. Il permettra de
protéger les composantes du système contre des surcharges incontrôlées.
6. Le limiteur de pression proportionnel permet de varier la pression de 100 à 2000 psi,
permettant ainsi d’obtenir un couple résistant à la sortie de la pompe.
7. La pompe à cylindrée variable avec arbre compensé en pression a la particularité d’être
sensible à la variation de pression, elle est directement liée avec le multiplicateur de
vitesse qui lui est adapté.
Six critères interviennent pour caractériser le fonctionnement des pompes [9]:
1- La cylindrée :
Est la quantité d'huile engendrée (aspirée ou refoulée) pendant un cycle. Elle s'exprime en
volume / cycle (cm3/tr). On distingue deux sortes de cylindrées:
- La cylindrée réelle Dréelle qui tient compte des fuites internes. Ces fuites dépendent de
nombreux paramètres : viscosité de l'huile, pression d'utilisation, vitesse d'utilisation, âge de la
composante, etc. La cylindrée réelle est donc variable et fonction de ces paramètres. Ces
cylindrées sont déterminées par les constructeurs (essais) et sont indiquées dans les catalogues en
fonction des différents paramètres. La cylindrée réelle de notre pompe est Dréelle =18 cm3/rev.
- La cylindrée géométrique Dgéométrique (ou théorique) qui est calculée sur plan à partir des
dimensions et formes du composant. Cette cylindrée ne tient pas compte des fuites internes, c'est
celle qu'aurait le composant s'il était parfait. Elle se calcule comme suit :
𝐷𝐷𝑟𝑟é𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 3.1
𝐷𝐷𝑔𝑔é𝑜𝑜𝑜𝑜 é𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡𝑡 =
𝜂𝜂𝑉𝑉
contrôle) etc. La liaison entre ces différents éléments se fait généralement de façon démontable
grâce à des raccords. Le choix de ces éléments de liaison dépend de la pression statique et
dynamique, le débit, l’étanchéité, les vibrations mécaniques et hydrauliques et le prix. Le
système de bloc au complet vient en ensemble avec notre pompe « Vickers PVM018 ». Ceci
facilitera l’installation et la manipulation.
3- L’huile hydraulique :
Le fluide hydraulique influence directement sur les performances prévues, la durée de vie, la
sécurité de fonctionnement et surtout la rentabilité de l’installation hydraulique. Dans la plupart
des applications, on utilise des fluides à base minérale qui entrent dans la classe des « huiles
hydrauliques ».
L’huile qui sera utilisée pour notre installation hydraulique est de type Shell Tellus HD 32,
(ayant une viscosité ISO de grade 32). À 40°C on a une viscosité 2 cinématique de 30,4 mm2/s
Cette huile est celle utilisée par le laboratoire CANMET. Elle est aussi conseillée par le
constructeur de pompe VICKERS. [14]
4- Les rendements :
Trois rendements interviennent pour les pompes :
- Le rendement volumétrique ηv caractérise les fuites internes des composantes de notre
pompe et dépend évidemment des mêmes paramètres que la cylindrée réelle.
- Le rendement global ηg, caractérise le rapport entre la puissance entrante dans la pompe
et celle en ressortant.
- Le rendement mécanique ηm caractérise les pertes par frottements et les pertes de charge
internes. Il est donné par la formule suivante :
𝜂𝜂𝑔𝑔 3.2
𝜂𝜂𝑚𝑚 =
𝜂𝜂𝑉𝑉
Avec ηV et ηg sont tirés du catalogue.
2
La viscosité d’un fluide est la propriété exprimant sa résistance à une force tangentielle. La viscosité est due
principalement à l’interaction entre les molécules du fluide.
5- Le débit :
Le débit représente le besoin en fluide hydraulique nécessaire pour le fonctionnement de notre
pompe. Il doit être suffisant pour que la demande globale de la pompe soit satisfaite à tout
moment du cycle de travail. Il est représenté généralement en débit volumique QV (m3/s) et
dépend de la vitesse de rotation à l’entrée de la pompe. Il se calcule comme suit :
Qv = ωi × Dréelle 3.3
ωi étant la vitesse de rotation de l'arbre en rad/s.
La pompe commence à pomper de l’huile à une vitesse de rotation minimale de 1000 tr/min. Ce
qui implique un débit minimal de 18 L/min. Avec notre vitesse d’entrée initiale de 1560 tr/min,
on a un débit de 28,08 L/min qui est suffisant pour pomper de l’huile.
τ = p × Dréelle 3.4
On considère également que les pertes volumétriques (fuites) n'ont pas d'effets sur le couple. En
effet seules la pression et les surfaces actives (pistons, engrenages, palettes, etc.) entrent en
compte dans la détermination géométrique du couple.
La puissance de la pompe (P) se calcul comme suit :
P=τ×ω 3.5
La détermination des différents paramètres influençant notre pompe hydraulique est terminée.
Nous avons regroupé tous ces paramètres dans un tableau tout en comparant les valeurs
présentées dans le catalogue et les valeurs théoriques calculées à partir des équations présentées
précédemment. Ce tableau est représenté comme suit :
À l’aide des propriétés connues de la pompe, la donnée la plus utile et qui est à la base de notre
étude, est le couple appliqué sur la tige de forage. À l’aide de l’équation 3.4, il est possible de
varier le couple à la sortie de la pompe dépendamment de la pression choisie par le limiteur de
pression. Ce couple Cpompe-av (avant transformation) est représenté par la courbe bleue de la
figure 3.3.
La courbe verte de la figure 3.3 représente le couple appliqué sur la foreuse Cpompe-ap (après
transformation) en fonction de la pression appliquée sur la pompe.
À l’aide du logiciel de simulation Matlab, nous avons pu sortir les courbes de la figure 3.3.
D’après la figure 3.3, nous pouvons remarquer qu’à 1300 psi le couple résistant est maximal du
coté de la pompe Cpompe-av égale à 25,64 N.m. À cette même pression, Cpompe-ap est égale à 400
N.m. Ce couple résistant fait en sorte que la foreuse s’immobilise sachant que la foreuse applique
un couple maximal sur la foreuse de 400 N.m. Cependant nous ne pouvons pas confirmer si la
tige de forage va s’immobiliser ou non puisqu’on ne connait pas la réaction de la foreuse lors du
forage concernant la consommation d’air comprimé, la puissance, la pression, la force de la
béquille. Au moment où le projet sera réalisé, ces données seront connues.
Grâce au capteur de vitesse installé sur le multiplicateur de vitesse (section 3.5.4) on pourra
connaitre la vitesse de rotation de la tige de forage, et par conséquent tracer la courbe
caractéristique couple / vitesse qui modélise parfaitement le fonctionnement de notre foreuse en
fonction du couple résistant appliqué par la variation de pression dans la pompe.
Le multiplicateur de vitesse choisi est de type HÉCOGEAR. Il peut transmettre jusqu’à 6780 Nm
avec un rapport de transformation égal à 5,2 (le catalogue des caractéristiques et mesures de ce
multiplicateur sont disponibles en annexe A. Ce choix de rapport est dû parce que le
multiplicateur vient directement avec la pompe hydraulique Vickers PVM018, ce qui permet
d’avoir un rendement maximal sans pertes lors de la transmission. La figure qui suit est un
schéma descriptif du multiplicateur:
Arbre de la pompe
La chaîne utilisée pour faire les calculs est très utilisée dans le domaine industriel, c’est une
chaîne à rouleaux standard de type RENOLD, conforme aux standards ANSI3, et nous a été
proposée par la compagnie KINECOR située à Rouyn-Noranda.
La détermination des paramètres du système de transmission par chaîne passe par plusieurs
étapes. Nous savons que la pompe choisie doit être entrainée à un maximum de 1560 tr/min et
que le multiplicateur offre un rapport de transformation de 5,2. Sachant que la tige de forage
3
«ANSI»: l'American National Standards Institute
tourne à 100 tr/min, la transmission par chaîne devra fonctionner à son tour comme
multiplicateur avec un rapport de multiplication égal à 3.
La figure 3.7 illustre un système de transmission par chaîne composé d’un pignon (sur la tige de
forage) et d’une roue dentée (sur l’arbre du multiplicateur) reliés par une chaîne.
• Choix de la chaîne
La puissance effective P’ se fait pour le choix du pas de la chaîne et dépend du facteur de service
Ks et de la puissance maximale fournie par la foreuse P.
P′ = K s × P = 1,3 × 5,61 hp = 7,293 hp 3.7
En consultant l’abaque de la (figure 15.13) du livre d’Élément de machine, on constate qu’il y a
le choix de la chaîne simple 80-1 où p = 2,54 cm (1 po), de la chaîne double 80-2 où p = 2,54 cm
(1 po), de la chaîne triple 60-3 où p = 1,905 cm (0,75 po) ou encore la chaîne quadruple 60-4 où
p = 1,905 cm (0,75 po).
Pour une économie de coût d’achat, de temps d’installation et de lubrification, la suite des
calculs se fera pour la chaine simple 80-1 « RENOLD 119084 ». Ce choix est approuvé par le
client.
Le nombre de dents minimal pour le pignon qui satisfait à la condition Pr’ > P’ est Npignon = 13
dents pour une puissance effective Pr’ = 10,8 hp (Annexe C).
Le nombre de dents de la roue est défini à l’aide de la relation suivante :
Nroue = R v × Npignon = 3 × 13 = 39 dents 3.9
Lm (N1 + N2 ) Lm N1 + N2 2 N2 − N1
3.14
Cm = − + �[ − ] −
4 8 4 8 8π2
C = Cm × p 3.15
Les résultats des caractéristiques de la chaine sont représentés dans le tableau 3.3.
Afin d’éliminer la percussion de la tige de forage par rapport à la transmission par chaîne, il a été
réfléchi pour un mécanisme constitué d’un palier de stabilisation, des roulements à rouleaux, et
d’une douille à ouverture hexagonale. La figure suivante représente le système au complet.
Roue à 39 dents
Douille à clavette
Roulements à rouleaux
Palier de stabilisation
Cette douille transmet la rotation de la tige de forage tout en éliminant la percussion. Deux
roulements à rouleaux axiaux sont installés aux extrémités (figure 3.6) afin d’appuyer la rotation
de la roue et ainsi éliminer complètement les vibrations sur la chaîne. Ces roulements sont
introduits dans deux paliers de stabilisation où les extrémités de la roue sont soutenues, ajoutant
ainsi aux roulements à billes un appui qui élimine complètement la flexion de la tige de forage
(Annexe D).
La douille à ouverture hexagonale est directement fixée sur la tige de forage à l’aide d’une vis
carrée qui une fois insérée, permet d’avoir un système quasi soudé. Pour que le système soit
sécuritaire et que la douille n’y sorte pas, il faut prendre en charge le déplacement subi de chaque
5 mm pour chaque percussion. On prend la longueur de la douille égale à 80 cm. La figure 3.7
représente les dimensions à considérer pour la douille.
12,7 mm
80 mm
Clavette 7.112 mm
10 mm
6.3875 mm
22.225 mm
Lors des essais, la partie de la douille qui va transmettre la rotation est la clavette. Cette dernière
doit résister aux contraintes appliquées dessus. Un calcul de facteur de sécurité est alors imposé.
En appliquant les critères de Tresca, le facteur de sécurité de la douille dû au cisaillement
maximal est :
𝑆𝑆𝑦𝑦 3.22
𝐹𝐹𝐹𝐹 =
2𝜏𝜏𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
On peut considérer que la répartition des contraintes de cisaillement est uniforme dans toute la
section de la clavette, le cisaillement maximal est égal à :
𝐹𝐹 3.23
𝜏𝜏𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 =
𝑆𝑆
Avec :
S : Section de la clavette.
F : La force F dépend de du couple Cforeuse et du rayon extérieur de la douille rdouille avec :
𝑇𝑇𝑟𝑟é𝑠𝑠 ×𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟 𝑒𝑒 3.24
𝐹𝐹 = 𝑟𝑟 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
Ø étant l’angle d’inclinaison de la chaine entre la roue et le pignon égal à 7,84°. (Annexe D)
L’équation 3.24 devient :
2200𝑁𝑁 × 14,76. 10−2 𝑚𝑚
𝐹𝐹 = = 18555,43 𝑁𝑁
17,5. 10−3 𝑚𝑚
Ainsi, le cisaillement maximal de l’équation 3.23 devient :
18555,42𝑁𝑁
𝜏𝜏𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝜏𝜏𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐𝑐 = = 18,26 × 106 𝑁𝑁⁄𝑚𝑚2 = 18,26 𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
12,7 × 80 × 10−6
On choisit comme type d’acier pour la douille le UNS G10350 (laminé à chaud), avec une limite
d’élasticité égale à 270 MPa. (Annexe)
L’équation 3.22 devient :
270𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
𝐹𝐹𝐹𝐹 = = 7,4
2 × 18,26𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
Le facteur de sécurité pour la clavette est sécuritaire et démontre qu’elle va résister aux
cisaillements appliqués dessus.
Une étude de résistance de matériaux pour la douille est effectuée par la méthode des éléments
finis à l’aide du logiciel Inventer. Ce dernier permet de simuler le comportement mécanique de
la structure et ensuite d’étudier la déformation de la pièce. L’interprétation dans le logiciel est
faite en fixant la partie interne et en appliquant la tension résultante Trés due à la roue. Le résultat
de simulation est donné dans la figure ci-dessous.
On remarque en effet que les contraintes s’appliquent sur la clavette. Nous pouvons à présent
relever le facteur de sécurité qui est égale à 3,34. On remarque une différence entre le FS simulé
et calculé, puisqu’on a considéré pour ce dernier juste la clavette.
Le transmetteur de pression Cerabar S est utilisé pour la mesure de pression absolue et relative
dans les gaz. La pression absolue est la valeur qui correspond pour une température donnée à
l’énergie potentielle totale d’un fluide par rapport au vide pris comme référence. Il est impossible
d’avoir une pression négative puisque le vide est la plus basse pression possible, soit la pression
atmosphérique égale à 101325 Pa. Afin d’éviter son addition répétitive, le capteur sera étalonné
pour afficher la pression relative par rapport à la pression atmosphérique prise comme référence
et peut être positive ou négative. La figure qui suit montre le capteur installé dans l’atelier de
travail.
Cerabar
PMP 71
On étalonne le transmetteur de pression de -15 psi à 130 psi pour une sortie de 4mA à 20 mA.
- Étendue de mesure : 130 psi - (-15 psi) = 145 psi
ΔSortie 20−4 (mA )
- La sensibilité : S= ΔEntrée
= 130—(−15)(psi ) = 0,1104 mA�psi 3.28
- L’erreur absolue est l’erreur exprimée dans le système de mesure du mesurande est :
Erreur absolue (εa ) = Imprécision × Étendu de mesure 3.30
- L’incertitude du transmetteur se calcule comme suit :
Incertitude = Erreur absolue (εa ) × Valeur mesurée (𝑚𝑚) 3.31
- L’erreur relative est l’erreur exprimée en pourcentage par rapport à la valeur
mesurée.
εa 3.32
εr = × 100
valeur mesurée
- La vraie valeur de pression se calcule comme suit :
La vraie valeur = Valeur mesurée (m) − Erreur absolue (εa ) 3.33
Le fonctionnement idéal de la foreuse se fait à 90 psi. Le compresseur peut transmettre à
puissance maximale une pression égale à 100 psi. Sachant que le transmetteur présente une
imprécision de +/- 0,075 %, le tableau qui suit présente les caractéristiques du transmetteur par
rapport à la gamme d’entrée.
L’étude d’étalonnage pour tous les capteurs qui vont suivre se fait de la même manière.
Le choix du capteur se basera sur la quantité de débit maximal dans les conduites.
• Calcul du débit
L =3,048 m
Q, V
D = 5,08 cm
Le calcul du débit volumique dans les conduites à régime turbulent se fait comme suit :
0,5 0,5
gD5 hL ɛ 3,17υ2 L 3.34
Q v = −0,965 � � ln � +� � �
L 3,7D gD3 hL
Avec :
• g : Constante de gravité terrestre, g = 9,81 m/s2;
• D : Diamètre de la conduite D=5,08.10-2m;
• L : Longueur verticale de la conduite L=3,048 m;
• ε : Densité volumique, négligeable puisque ε << 1;
Plusieurs paramètres sont à déterminer et qui sont :
• ρ : Masse volumique de l’air égale à :
P1 689,475Kpa 3.35
ρ= = = 7,93 kg⁄m3
RT 0,287KJ /kg .K × 303K
Où :
- R : Constante de gaz de l’air, R =0,287 KJ/kg.K
- T : Température de l’air à 30°C (303 K);
• µ : La viscosité dynamique du fluide égale à :
T 0,7 kg 303 K 0,7 s 3.36
µ = µ0 × � � = 1,71. 10−5 � �×� � = 1,839. 10−5 N. 2
T0 m. s 273 K m
Où, µ0 est la viscosité dynamique à pression atmosphérique et à la température T0= 0°C (273K);
• υ : Viscosité cinématique en m2/s égale à :
1,839. 10−5 N. s 3.37
µ m2 −6 2⁄
υ= = = 2,3933. 10 m s
ρ 7,93kg ⁄m 3
Le débit obtenu semble logique puisqu’on a comme information que deux foreuses peuvent être
alimentés à la fois sachant que chacune d’elles consomme 250 pi3/min soit (500 pi3/min pour les
deux).
Afin de confirmer le régime considéré au départ turbulent, nous allons calculer la vitesse
d’écoulement V.
Q v1 4Q v1 4 × 0,356m 3� 3.39
V= = = s
= 175,64 m⁄s
A πD2 π × (5,08. 10−2 m )2
Nous constatons que la vitesse d’écoulement est très grande, presque égale à la vitesse du son
344 m/s. Nous pouvons automatiquement éliminer la possibilité d’installer le capteur sur cette
conduite puisqu’aucun des capteurs proposés n’a la capacité de mesurer un tel débit Q2 pour un
aussi petit diamètre de conduite D2 (2,54 cm).
Pour la première conduite à D1, le capteur ST98L a la capacité de mesurer le débit d’écoulement
en toute sécurité puisque sa gamme de mesure est de 1,416 à 21,24 m3/min (50 à 755 pi3/min).
Le choix de notre capteur sera le ST98L.
Il reste à respecter les longueurs droites minimales d’entrée et de sorties (état 1 et état 2 figure),
afin d’atteindre la précision de mesure spécifiée soit 1,02 m (20×D1) avant le capteur, et 0,51 m
(20×D1) après le capteur.
Principe d’installation :
1. Le capteur est alimenté à 2 fils à une tension d’alimentation de 24 V.
2. Il est possible d’émettre généralement les grandeurs de mesure suivantes : Débit
volumique, Température, débit massique, débit volumique normé, débit chaleur via
la sortie courant, fréquence, impulsion et état. Pour notre cas, nous allons
utiliser l’affichage deux lignes pour:
- La sortie courant : « 4 à 20 mA » avec HART afin d’afficher la température (La constante
de temps est réglable de 0 à 100s).
La cellule de charge choisie pour mesurer la force de la béquille est de type Omega LCCA-1K
composée d’un mélange en acier, nickel et chrome. Sa charge maximale peut atteindre jusqu’à
4448.22 N (1000 lb) en compression ou en traction. Dans notre cas, nous allons l’utiliser juste
pour la compression. Ce choix est sécuritaire puisque la force maximale de la béquille peut
atteindre 2000 N. Il reste toutefois à réfléchir pour un système afin de l’assembler avec la
béquille. Le capteur peut être alimenté jusqu’à 15Vdc à l’aide de deux fils d’entrée (rouge et
noir), et deux autres fils (blanc et vert), permettrons de transmettre les données du capteur
jusqu’à la carte d’acquisition de données. L’erreur de lecture est très minime puisqu’elle
représente 0,037 % de l’étendue de mesure. Afin de mieux représenter le capteur, la figure 3.16
représente un dessin sur Inventer du capteur choisi.
50.8 mm
Connexion à 4 fils
76,2 mm
Fils d’alimentation
19.05 mm
La figure 3.13 représente le support servant à maintenir la cellule de charge de type S qui est
appliquée sur la pointe de la béquille.
Cellule de charge S
Plaque inclinée
Le capteur inductif produit à son extrémité un champ magnétique oscillant qui permet de
détecter sans contact des objets métalliques. Ce capteur sera installé en parallèle avec le pignon à
13 dents sur le multiplicateur. Un boulon métallique sera inséré sur cette roue et fera l’objet de
détection. Lorsque ce dernier pénètre dans le champ magnétique, il y a perturbation, puis
atténuation du champ oscillant. Cette variation est exploitée directement par la carte
d’acquisition de données qui délivre un signal de sortie pour chaque détection.
• Dimensionnement de l’objet à détecter
Le choix du détecteur se fait en plusieurs étapes :
- Caractéristiques de la pièce : Matière = Acier (Km=1);
- Température de la pièce : -10°C à 40°C (KӨ=0,94);
- Distance de détection Sa : 15 mm ± 3 mm, soit 18 mm;
- Coefficient de correction Kd : En général, Kd=1;
Le détecteur doit respecter la condition :
𝑆𝑆𝑎𝑎 18𝑚𝑚𝑚𝑚
𝑆𝑆𝑛𝑛 ≥ = = 21,27 𝑚𝑚𝑚𝑚
𝐾𝐾Ө × 𝐾𝐾𝑚𝑚 × 𝐾𝐾𝑑𝑑 × 𝐾𝐾𝑡𝑡 0,94 × 1 × 1 × 0,9
Ainsi, le détecteur choisi est le Schneider XS6 18B1MAL5 pour une longueur de câble de 5 m
(bleu/brun). Le capteur sera alimenté à 2 fils soit en alternatif ou en continu avec une sortie en 4
à 20 mA. Le principe de branchement est détaillé dans l’annexe B
Tous d’abord, les lois obligent que lorsqu’un accident du travail survient dans l’entreprise
concernée, il faut qu’elle remplisse rapidement plusieurs obligations, telles que :
1- Offrir les services de premiers soins à la personne blessée
2- Faire transporter cette personne vers un centre hospitalier, si cela s’avère nécessaire
3- Aviser, selon le cas, la commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST)
4- Transmettre, selon le cas, un rapport écrit de l’accident à la CSST
Afin de prévenir ces accidents de travail, plusieurs lois sont à respecter. Les lois qui s’appliquent
dans le cas de notre projet touchent en principe le secteur minier. Nous allons présenter les
différentes lois régies par la province du Québec. [12]
Les lois qui suivent touchent les équipements de protection individuels des ouvriers dans le
domaine minier. Elles s’appliquent aussi aux personnes voulant avoir accès à l’atelier de
fabrication et d’entretien d’équipements miniers (voir figure 1.1) et donc au banc d’essai de
notre foreuse à béquille.
Tous d’abord, le règlement veut :
- Le port d'un casque de sécurité conforme à la norme casque de sécurité pour l'industrie,
ACNOR 4 Z94.1-M1977 est obligatoire pour toute personne qui se trouve dans la mine.
- Le port de lunettes de protection ajustées à la vue de la personne ou d'un écran facial
conformes à la norme protecteurs oculaires et faciaux, CAN/CSA-Z94.3-M1988 est
obligatoire pour toute personne qui se trouve dans la mine.
- Le port de chaussures de protection conformes à la norme chaussures de protection,
CAN/CSA-Z195-M92est obligatoire pour toute personne qui se trouve dans une mine.
Sans oublier que :
- Les vêtements doivent être bien ajustés et ne doivent comporter aucune partie flottante;
- Le port de colliers, bracelets et bagues est interdit, à l'exception des bracelets médicaux
qui doivent demeurer fixes au poignet;
- Si la personne a les cheveux longs, ceux-ci doivent être contenus dans un bonnet ou un
casque.
Lors du déroulement du projet, nous avons eu à visiter les conditions de travail de la foreuse sous
les mines, pour cela, les lois qui s’y imposent sont :
Le nombre et l'identité des personnes se trouvant sous terre doivent être obtenus selon la
procédure suivante:
4
«ACNOR»: l'Association canadienne de normalisation
muni de dispositifs permettant aux travailleurs debout de conserver leur équilibre durant
le transport.
Un protecteur sert expressément à isoler une zone dangereuse d’une machine au moyen d’une
barrière matérielle. Il peut s’agir, notamment d’un carter, d’un couvercle, d’un écran, d’une porte
ou d’une enceinte. Un protecteur fixe ne peut pas être retiré sans l’aide d’un outil ou est
maintenu en place de façon permanente, par exemple par soudure [13].
Afin d’éviter tout danger, un protecteur fixe sera installé sur le banc d’essai. La figure 4.1
représente l’installation de ce dernier.
Notre installation de protection pour notre transmission par chaine devra ressembler
l’image qui suit :
Si le protecteur doit être ouvert et retiré régulièrement, il doit pouvoir être manipulé facilement.
Il ne doit donc pas être trop lourd. Il ne faut jamais créer une nouvelle situation dangereuse. Les
risques de coincement des doigts dans une charnière (figure 4.4) en ouvrant le protecteur, par
exemple, doivent être évités.
Le protecteur doit être conçu de manière à pouvoir être remis en place facilement après avoir, par
exemple, lubrifié la pièce en mouvement, l’avoir ajustée ou en avoir fait l’entretien. Si possible,
prévoir l’emplacement des points de graissage de manière à éviter d’avoir à ouvrir le protecteur
ou à le retirer pour faire le graissage.
Tout les prix utilisés dans le tableau sont inspirés de soumissions (Annexe C) faites a des
entreprises spécialisées, le coup de main d’œuvre, si il n’est pas connu est approximé à 50 % du
prix total du matériel nécessaire à la mise en application du procédé.
Système de contrôle
- Capteur de débit
1 5795 $ 1 105 $ 5900 $
- Capteur de pression 1 1500 $ 1 105 $ 1605 $
- Capteur de force 1 400 $ 2 210 $ 610 $
- Capteur de vitesse 1 200 $ 1 105 $ 305 $
TOTAL 28775,5$
Note : Les soumissions et références des prix sont disponibles en annexe E.
Le taux horaire mécanicien coûte 105$/h et l’électricien 141$/h (selon M. Gilles LeBlanc).
Le taux d’actualisation pour ce projet est de 12% (selon M. Gilles LeBlanc).
Le taux d’amortissement marginal est de 30.9 % selon le document Tapis2009 en annexe G.
Le taux d’imprévue est de 30 % selon le cours de gestion des projets II.
Le but de cette partie est de connaître le temps nécessaire au client pour récupérer le capital qu’il
investît. Pour se faire, on utilise la méthode de la valeur actualisée nette (VAN), avec un taux
d’actualisation pour ce projet de 12%,
En tenant compte de la situation actuelle sur le marché et de celle de notre client, nous allons
estimer notre projet sur une durée de 2 ans.
Le temps de fonctionnement du banc d’essai est de 15 min/foreuse, avec 20 foreuses/client, le
banc d’essai fonctionne 5 h/semaine, la rédaction du rapport à rendre au client prend deux jours
d’ouvrage, donc 16 h/client, ce qui ramène le nombre d’heures de travail par client à 21 h/client
avec les essais bien entendu, facturés à 163 $/h, donc les essais sont facturés à 3423 $/client.
Chaque trimestre la mine laboratoire a 3 clients, et par conséquent les recettes annuelles sont de
l’ordre de 10269 $.
Une approximation du coût de facturation par heure pour la nouvelle conception nous a été
fournie par le client, et représente 8 % de plus que le taux de facturation avant amélioration du
banc d’essai. Donc le taux horaire devient 176.04 $/h. Les essais sont facturés à 3696,84 $, ce
qui engendre une recette annuelle de l’ordre de 11090,52 $.
Rt : Recettes du projet avant impôt pour la période t;
Dt : Déboursés du projet avant impôt pour la période t;
T : Taux d’amortissement marginal;
I : Investissement requis (I = C);
MF : Mise de fonds additionnelle;
PV : Prix de vente;
SSC : Valeur comptable;
n : Durée de vie du projet;
1 : Projet après modification
2 : Projet avant modification
(Rt - Dt)projet= (R𝑡𝑡1 - D𝑡𝑡1 )- (R𝑡𝑡2 - D𝑡𝑡2 ) avec D𝑡𝑡1 = D𝑡𝑡2 donc
(Rt - Dt)projet =33271,56$ – 30807$ =2464,56 $
2 2
PV =17121,42
t=n+1=2+1=3
(Valeur résiduelle prévue une fois le projet fini).
17121,42
V= = 13649,09 $
(1 + 0.12)2
P=
(SSC ) * d * T = (2592.67 ) * 0.3 * 0.309 = 3012,54 $
(r + d )(1 + r )n (0.12 + 0.3)(1 + 0.12)2
I=
(PV − C )T
(1 + r )n+1
On a SSC ≤ C
Donc, il est non applicable
I2 =
(PV − SSC )T , Non applicable à cause que SSC = PV
(1 + r )n+1
E=
(SSC − PV )T
(1 + r )n+1
Non applicable comme SSC = PV
Nous allons récupérer toutes les valeurs calculées précédemment, et nous allons leur assigner
chacune un signe (+ / - ) présenté aprés chaque étape. La VAN se calcule comme suit :
VAN = - M + (Rt - Dt)projet + E + V – P
VAN = - 28775,5 $ + 2464,56 $ + 6010,92 $ +13649,09 $ -3012,39 $
VAN = - 9664,39 $
La VAN est négatif ce la signifie que l’investissement n’est pas couvert par les gains donc le
projet n’est pas parfaitement rentable. Cela est dû au coût de facturation par heure pour la
nouvelle conception qui est de 8% de plus que le coût de facturation de l’ancienne installation, ce
qui ne laisse pas une grande marge de manœuvre et ne permet pas un grand profit pour amortir
les nouveaux ajouts.
Recommandations
Il sera judicieux de prévoir une période d’étude des améliorations apporté au banc d’essai
initiale, pour bien noter les observations, et la manière d’installer chaque composant afin de
maximiser son fonctionnement et d’éviter sa perte. Noter aussi les observations qui permettront
d’apporter des modifications à la nouvelle conception si le besoin s’impose.
La solution du moteur électrique pourrait être intéressante à développer pour simuler un forage
en situation réel, elle a été écartée à cause du choix du client, qui favorisait plus la solution
hydraulique, elle est certes plus encombrante mais plus facile d’utilisation et surtout plus facile à
instrumenter pour un résultat similaire, et nécessite moins d’entretien.
Il est aussi recommandé de lubrifier la transmission par chaine avec de la graisse de catégorie 0
selon la classification NLGI 5.
5
NLGI Grade est une classification largement utilisé pour les graisses lubrifiantes
Conclusion
Une amélioration du banc d’essai pour foreuses à béquille a été mise au point et validé dans le
cadre d’un projet visant à caractériser les paramètres de performance, en fonction des paramètres
à mesurer à l’entrée et à la sortie de la foreuse pneumatique. Les changements apportés au bon
d’essai consistaient en l’installation de capteur de débit, de pression et de température en vue de
connaitre le débit ,la température et la pression d’air comprimé qui entre dans la foreuse. On a
aussi installé un capteur de force, pour mesurer la force de poussée sur la pointe de la béquille
qui est à un angle de 25○. Et finalement un capteur de vitesse, permettant de connaitre
exactement la vitesse de rotation de la tige de forage lors de l’application d’un couple résistant
par la pompe, permettant ainsi de tracer la courbe caractéristique couple-vitesse décrivant le
fonctionnement du banc d’essai.
Le système de contre charge est constitué d’une pompe à piston axial à pression compensé,
sensible au changement de pression, fournissant un couple résistant qui simule des conditions de
forage réel, et complétant par la même occasion le banc d’essai pour une permettre une expertise
complète des foreuses à tester.
L’analyse économique par la méthode de la valeur actualisée nette (VAN), nous permet de
conclure que le projet n’est pas rentable ce qui nous pousse à faire des recommandations pour
améliorer cette situation.
Bibliographie :
Sites Web :
[1] ressources naturelles Canada http://www.nrcan-rncan.gc.ca; Janvier 2010
[2] foreuse à béquille rapport http://www.irsst.qc.ca/files/documents/PubIRSST/R-
499.pdf; Janvier 2010
[3] http://www.partshq.com/lubricator.htm; Février 2010
[4] http://www.rw-france.fr/securite-limiteurs-de-couple; Février 2010
[5] http://www.ca.endress.com; Février 2010
[6] http://www.fluidcomponents.com; Avril 2010
[7] http://www.sti.com/; Mars 2010
[8] http://www.omega.ca; Mars 2010
[9] http://www.cyber.uhp-nancy.fr; Mars 2010
[10]http://www.hecogear.com/heco/catalog/Model_16_General_Information/Hecogear_
Model_16_Brochure.pdf; Mars 2010
[11] http://www2.gouv.qc.ca/ ; Janvier 2010
[12]http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=
2&file=//S21/S21R19_1.htm; Février 2010
[13] https://www.csst.qc.ca/NR/rdonlyres/AF658B56-43F1.../dc_500_147.pdf;Mars 2010
[14] www.shellusserver.com/products/pdf/TellusHD.pdf; Mars 2010
Livres de référence :
[A] Bsata Abdalla, Instrumentation et automation dans le contrôle des procédés, Éditions
Le Griffon d'argile. 1994.
[B] DROUIN, Gilbert et Collets, Éléments de machines, Éditions de l’école
polytechnique de Montréal, deuxième édition revue et augmentée, 1986.
[C] Réjean LABONVILLE, Conception des circuits Hydrauliques, Édition corrigée de
l’école polytechnique de Montréal.
[D] BAZERGUI, André, collaborateurs, Résistance des matériaux, Presses
Internationales Polytechnique, troisième édition, 2002.
ANNEXES
Annexe B : Capteur
Dans cette partie, nous allons sortir toutes les forces exercées dans notre système.
Avec :
Pe = 6,2 bar = 620000 pa : Pression d’alimentation nominal
𝜋𝜋𝐷𝐷𝑚𝑚 2
Am = 4,214.10-3 m2 : Surface du piston ( ) pour Dm=73.25 mm
4
3- La force de poussée
La force de poussée pur une pression de 6,2 bar est 2000 N. Pour le banc d’essai, les mesures se
font toujours pour un angle égal à 25°. La suite des calculs se fera à cet angle.
11 𝑚𝑚𝑚𝑚
Sin 60° = 𝑎𝑎
11 mm 22 mm
a = sin 60° = 12,7 mm 60°
11 mm
a
3√2
L’aire de l’hexagone est 𝐴𝐴1 = 2
𝑎𝑎2 = 342,14 𝑚𝑚𝑚𝑚2
5- Paliers et roulements
Les forces axiales dues au frottement sont négligeables puisqu’il est prévu de les éliminer au
maximum grâce à de la graisse animale.
Par la suite, nous allons faire le calcul de force à l’instant de l’impact de la foreuse.
𝑀𝑀𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
𝑀𝑀𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
A
𝐹𝐹𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑𝑑
B cD E
𝐹𝐹𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
𝑅𝑅2𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
𝑅𝑅1𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 .𝑧𝑧
x
y
𝑅𝑅1𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 z
z
• Réactions selon x :
� Fx = 0
Avec 80% de cette force absorbée par l’amortisseur, et 20% est dissipée par les ressorts.
Réaction selon y :
� Fy = 0
� MF = 0
FE. (Fr.roue + mroue . g) + FD. �mtige . g� + FB. Fr.roul + FA. �mforeuse . g − Fbéquille . Sin25°� = 0
FE. Fr.roue + FB. Fr.roul = −�FE. proue + FD. ptige + FA. pforeuse �. g + FA. Fbéquille . Sin25°
FE. Fr.roue + FB. Fr.roul = −�0,4706m . 15Kg + 0,5112m . 2,702Kg + 1,022m . 42,2Kg �. 9,81m ⁄s 2 + 1,022m . 2000N . Sin25°
� MB = 0
1 −1 1 Fr.roue 1224,97
� 0,47 0 0,69� �Fr.dissip � = � 357,95 �
0,218 −0,69 0 Fr.roul −148,36
À l’aide de Matlab, on trouve :
Fr.roue 317820 𝑁𝑁
�Fr.dissip � = � 100630 𝑁𝑁 �
Fr.roul −215970 𝑁𝑁
216,4 KN
216,37 KN
0,0406 m y
0,431 K N
x
0,689 m 0,47 m
0.333154 m
100,6 KN
149,1 KN.m
8,7848 KN.m
0,143 KN.m
A B C D F
� Fy = 0
𝑀𝑀𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓
𝑇𝑇𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓𝑓 = × 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶Ø
𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
𝑀𝑀𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝
𝑇𝑇𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 = × 𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶𝐶Ø
𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟𝑟
16√3𝑇𝑇
𝜎𝜎𝑚𝑚 = �𝜎𝜎 2 𝑥𝑥𝑥𝑥 + 3𝜏𝜏 2 𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥𝑥 =
𝜋𝜋𝑑𝑑3
Sa σa 32 M 2M
= = =
Sm σm 16√3T √3T
𝑆𝑆𝑒𝑒
𝑆𝑆𝑎𝑎 = − 𝑆𝑆 + 𝑆𝑆𝑒𝑒
𝑆𝑆𝑢𝑢 𝑚𝑚
𝑆𝑆𝑢𝑢𝑢𝑢
FS =
𝜎𝜎𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
Annexe E : Soumissions
Installation hydraulique :
Capteur de force :
Capteur de débit :
Capteur d’humidité :
Tapis 2009 :
CdT (1 + 0.5r )
E= , avec C= 28775,5$
(r + d )(1 + r )
28775,5 * 0.3 * 0.309(1 + 0.5 * 0.12 ) 2827.53
E= =
(0.12 + 0.3)(1 + 0.12) 0.4704
E = 6010.92 $
• Étape 4 : Sortie de fonds évitée (+)
Non applicable
• Étape 5 : Sortie en fonds en cours de projet (-)
Non applicable
• Étape 6 : Entrée de fonds perdue (-)
Non applicable
• Étape 7 : Valeur résiduelle (+)
PV
V= , avec
(1 + r )n
0.3
PV= SSC = C 1 − (1 − d )t −2 = 28775,51 − (1 − 0.3) =17121,42
d 3− 2
2 2
t=n+1=2+1=3
(Valeur résiduelle prévue une fois le projet fini).
17121.42
V = = 13649,09 $
(1 + 0.12)2
• Étape 8 : Perte d’économies d’impôts liées a l’amortissement fiscal (-)
P=
(SSC )* d * T =
(2592.67 )* 0.3 * 0.309 = 3012,54 $
(r + d )(1 + r )n (0.12 + 0.3)(1 + 0.12)2
• Étape 9 : Récupération du fonds de roulement (+)
Non applicable
• Étape 10 : Impôt à payer sur le gain en capital imposable (-)
I=
(PV − C )T
(1 + r )n+1
On a SSC ≤ C
Donc Non applicable
• Étape 11 : Impôt à payer sur la récupération d’amortissement (-)
I2 =
(PV − SSC )T , Non applicable parce que SSC = PV
(1 + r )n+1
E=
(SSC − PV )T
(1 + r )n+1
Non applicable parce que SSC = PV
VAN = -28775,5 + 12322,8 + 6010,92 + 13649,09 -3012,39 = 194,92
La VAN est positif cela signifie que l’investissement est couvert par les gains donc le projet est
parfaitement rentable.
Annexe G : Dessins