Bw-Bi - Bo
Bw-Bi - Bo
Bw-Bi - Bo
Il s’agit donc bien d’une solution Infocentre progicielle, intégrée à l’ensemble des autres
composants (SAP HCM pour le transactionnel fonctionnel, SAP Netweaver pour
l’infrastructure et SAP Portal pour la publication d’états sur le portail.
Alimentation de l’infocentre
L’alimentation de l’infocentre est réalisée uniquement depuis l’instance ECC par l’interface
standard SAPI (service API).
L’extraction en standard des données SAP ECC par SAP BI est basée sur le principe de
Business Content :
• un ensemble de plus de 5000 objets standards pré-paramétrés dans le système SAP BI,
définissant un « contenu standard ».
• un ensemble d’extracteurs standards dans le système SAP ECC, correspondant au
contenu standard BW. L’existence de ces extracteurs est tributaire de l’installation, sur le
système ECC, du Plug-in adapté. L’installation du Plug-in BW sur le système ECC est un
pré-requis d’un projet décisionnel BI SAP. Il est fourni par l’administration comme un
module SAP.
Toutes les données extraites de SAP ECC 6.0 sont chargées selon le schéma suivant :
Ces chargements se font une première fois en mode FULL pour alimenter l’instance BI au
départ, puis par incrément (mode incrémental) dont le rythme peut être quotidien ou
hebdomadaire.
Ce sont les deux types de données que BW extrait des systèmes opérationnels. Les
données transactionnelles représentent l’ensemble des mouvements réalisés dans le
système opérationnel (paie, mesures administratives,…). Elles sont complexes dans la
mesure où elles sont constituées de plusieurs informations (nature de la donnée, date, entité
rattachée…) tandis que les données de base sont unitaires (Nom de l’employé, numéro de
rue…). Les données de base peuvent être de trois types : attributs (autres info-objets), textes
et hiérarchies.
Note : Par entrepôt de données, on entend généralement l’ensemble des objets de stockage
(Info-Objet, ODS et Cube)
Les données des cubes sont mises à jour en batch et non pas en continu (au fil de l’eau),
c’est-à dire qu’une donnée enregistrée dans les systèmes opérationnels n’impacte pas
immédiatement le résultat des requêtes. Une fréquence de rafraîchissement est donc définie
pour chaque cube.
Le schéma en étoile correspond à la vision éclatée d’un cube BW. Celui-ci reprend
l’ensemble des caractéristiques disponibles pour la navigation dans un état et l’ensemble
des ratios associés. Le schéma en étoile permet de voir tous les axes disponibles pour le
reporting. Ces axes sont rangés par dimension (domaine), les mêmes que nous retrouvons
dans les cubes. Au centre du schéma en étoile schéma sont listés les ratios disponibles.
L’infoCube :
L’infocube est le modèle de base de stockage d’informations dans BW. C’est une base
multidimensionnelle : elle permet une analyse agrégée et rapide des données. L’infoCube
est représenté par son schéma en étoile (cf. ci-dessus).
Les données sont stockées de manière agrégées dans le cube, selon les caractéristiques
disponibles. Par exemple, en reprenant le cube précédent, sur les 6 lignes ci-dessous
arrivant depuis le système source dans le cube, 3 lignes seront stockées.
Le Multicube / Multiprovider :
Exemple :
Un multicube ne permet pas de croiser des données, il ne fait pas de jointures. Le multicube
ne fait que rassembler des données.
La table ODS est la table de détail dans BW. Elle stocke l’information de manière unitaire et
permet de gérer des chargements en mode delta. Elle est souvent utilisée comme
intermédiaire entre le système source et le cube BW. Les données des tables ODS ne
peuvent pas en général être exploitées directement dans les requêtes BW. Cela est toutefois
possible via une option particulière, moyennant des performances très amoindries sur la
requête.
L’Extracteur :
L’extracteur est l’outil standard SAP pour extraire les données depuis le système
transactionnel vers BW. SAP livre un grand nombre d’extracteur en standard. Il est
néanmoins possible d’étendre les extracteurs standards dans le cas ou les données extraites
vers BW ne sont pas suffisantes. Il est également possible de créer de nouveaux extracteurs
spécifiques en cas de besoin. L’extracteur est caractérisé par son mode d’extraction..
Chaque extracteur peut extraire les données soit en Full, soit en Delta. L’extraction Full
correspond à une mise à jour « annule-remplace » qui consiste à (re)extraire l’ensemble des
données existantes. L’extraction delta nécessite la gestion de pointeurs de dernière
modification dans le système transactionnel, il permet de n’extraire que les dernières
données créées ou modifiées dans les systèmes sources, ie les données pas encore
extraites dans BW.
Le suivi d’une activité croise souvent plusieurs indicateurs de manière transverse, et se fait à
travers la lecture de documents appelés « reports » ou « états ». Il existe deux types de
reports :
• Les reports opérationnels : ce sont des états relativement simples, en général figés avec
peu d’axes d’analyse. Ils ne sont pas destinés en général au pilotage de la performance
mais permettent plutôt aux acteurs SI de traiter des tâches identifiées, de suivre les erreurs
et rejets du système.
• Les reports décisionnels : ces états permettent une analyse globale de la performance. Ils
ont une vocation analytique et combinent donc beaucoup d’axes de navigation. Par ailleurs,
ils traitent des informations consolidées sur de très grands volumes. Ils permettent des
analyses de tendances, de suivi global et de pilotage sous différentes vues. La plupart des
«états » de pilotage de la performance sont des états décisionnels donnant à la fois une
vision au niveau individuel des données mais également des consolidations par niveau
hiérarchique.
Les extracteurs standard de SAP seront utilisés et adaptés aux zones propres à L’institut
Télécom pour mettre en œuvre les infocubes de données nécessaires aux éditions ansi que
les requêtes..
Afin d’intégrer l’ensemble de ces paramètres, nous préconisons la construction d’un socle de
données hébergé dans un entrepôt de données ayant les principales caractéristiques
suivantes :
• Extractions/Chargements :
♦ Utilisation de la partie ETL de BI 7.0 (data transfert process DTP ou
datasource en version BW 3.x + infosource) pour les sources SAP R/3 : le
spécifique identifié à ce jour limite l’utilisation des Business Contents
(préparamétrage standard) de BI 7.0. Nous intégrons donc une adaptation de
ce standard (exemple : extension des datasource et recours à l’ABAP pour
les users-exit BW notamment) afin de prendre en compte les besoins propres
de l’Institut Télécom l’Air.
♦ Aspect Temps Réel : en plus des fonctionnalités de reporting standard côté
ECC6, nous proposons d’exploiter les nouvelles fonctionnalités de BI 7.0 pour
traiter cet aspect. Cependant, nous éprouverons la stabilité de ces nouvelles
fonctionnalités en phase de conception et n’excluons pas un arbitrage avec
l’utilisation des « remote cubes » dans certains cas (accès direct aux bases
du SI source).
• Stockage/Transformation :
♦ Utilisation de BI 7.0 : nous suggérons d’utiliser les structures de stockage
proposées par le Business Contents (infoproviders de type datastores
(nouveaux ODS en version 7.0), infocubes, multiproviders et infosets). Ces
structures devront cependant être adaptées aux besoins de l’Institut Télécom
et, de fait, prendront en compte les aménagements des extractions
(datasources/infosources) et seront optimisées pour les besoins de
navigation et de reporting. Nous avons prévu de compléter cette approche par
le paramétrage de nouvelles structures de stockages.
• Restitutions :
♦ Utilisation de BI 7.0 : nous estimons que les restitutions seront, pour la
plupart, spécifiques aux besoins des utilisateurs de l’Institut Télécom.
L’exploitation du Business Contents est, de facto, réduite voire inapplicable
(sauf pour faciliter l’expression des besoins lors des ateliers prévus en phase
de conception. Nous envisageons donc de construire les restitutions qui
seront décrites en phase de conception et de les mettre à disposition des
utilisateurs via le media (Bex, Web, Portail) et le mode (push/pull) les plus
appropriés à leurs besoins/droits d’accès. La charte graphique sera respectée
pour ces restitutions.
♦ Utilisation de BI Accelerator : comptant parmi les nouvelles fonctionnalités de
BI 7.0, le BI Accelerator, notamment proposé par HP en partenariat avec
SAP, permet d’accélérer de façon importante la génération des requêtes en
optimisant l’accès aux infocubes (via une indexation automatisée des
dimensions des cubes et le chargement des données en RAM). Dans l’état
actuel de nos connaissances, nous estimons que cet outil n’est pas requis
pour le périmètre Orchestra. Cette hypothèse pourra cependant être revue et
discutée avec l’Armée de l’Air lors de la phase de conception.
• Plan de jobs : « process chains » appelés aussi « processus applicatifs » BI 7.0,
éventuellement déclenchés par un ordonnanceur externe à SAP. Les process Chains sont
créées pour automatiser les chargements.
Les extractions identifiées à partir du dossier des salariés sont les suivantes :
• La situation actuelle (affectation, identité, classement, adresse, horaire, ) ;
• L’historique des Maladies et accidents du travail ;
• L’historique des contrats et avenants ;
• Les flux externes entrant (mesure d’entrée);
• Les flux externes sortant (mesure de sortie);
• Les flux internes (détachements et mutations) ;
• L’historiques des formations / compétences / qualifications ;
• L’historique des plans de roulements ;
• L’historique des absences ;
• L’historique des handicaps ;
• L’historique des rémunérations de base.
Notre offre ne couvre pas l’achat des licences et des machines nécessaires à la mise en
œuvre de BI.
2 PRÉSENTATION DE L’INFOCENTRE BO
Communément, pour les besoins d’interfaçage des systèmes décisionnels avec des
systèmes sources, deux modes « d’extraction » sont envisageables :
• Le mode « pull » : c’est RH@psodie qui prend en charge l’extraction des données dans les
systèmes sources. Cette technique présente l’avantage de n’avoir à construire et à maintenir
qu’une interface unique. En contrepartie, elle peut induire des adhérences entre les systèmes
qui peuvent entraver leur évolutivité, mais aussi, engendrer des difficultés de synchronisation,
voire des perturbations, de planning lorsque la construction des systèmes est parallélisée ;
• Le mode « push » : les données sont mises à disposition de RH@psodie au format de fichiers
plats par les systèmes sources (ou mis à disposition dans une base de publication).
La stratégie de collecte des données est un des points adressés durant la phase de
conception générale de RH@psodie.
Quelle que soit leur origine et leur mode de collecte, il convient ensuite d’entreposer les
données dans un espace tampon constitué de tables, que nous appellerons « operational
data store (ODS) ».
Des comptes-rendus (logs) sont produits pour restituer le statut d’exécution des traitements
et signaler les éventuelles anomalies détectées.
En cas d’anomalie détectée et rejet du fichier – mauvais format, contenu illisible, etc. –,
l’exploitant de RH@psodie peut demander la réémission du fichier concerné à l’opérateur ou
au système émetteur.
Par contrainte de délai ou de budget, il est concevable que, dans un premier temps, cette
fonction adresse principalement les registres :
• Contrôles d’intégrité référentielle : conformité des informations à charger par rapport à des
valeurs de référence,
• Homogénéisation des référentiels des différents systèmes sources ; c’est-à-dire la
transcodification de valeurs d’origine en valeurs cibles gérées dans RH@psodie,
• Structuration des axes d’analyse et valorisation de leurs hiérarchies. Informations qui sont
utilisées pour les traitements d’agrégation, d’analyse et de restitution,
• Paramétrages techniques (référentiels des traitements) qui permettent d’assurer la
communication d’informations aux autres composants de RH@psodie : variables de calcul,
localisation de fichiers, horodatage de traitements, paramètres de sécurité, seuils de tolérance,
…
Au delà, la gestion de référentiel peut être étendue aux métadonnées, à une gestion
sophistiquée ou ensembliste (connexion à des annuaires d’entreprise, …) des profils et des
droits d’accès des utilisateurs.
La préparation consiste à exploiter, fichier par fichier, les informations collectées. L’ensemble
fonctionnel comprend les fonctions de :
• Contrôle des données :Ce module doit s’assurer, de façon automatisée, de la qualité des
données reçues de systèmes amont. Différents contrôles sont mis en place et s’assurent :
o De la qualité des informations de référentiel (par exemple, le poste de l’agent est-il
bien rattaché au référentiel emploi) ;
o De l’absence de doublons ;
o De la satisfaction de règles d’intégrité fonctionnelle (i.e. métier) ou de domaine
(exemple : quantité supérieure à 0, ou inférieure à X en fonction de l’unité de
mesure…).
• Gestion des rejets : Dans le cas où l’enregistrement traité ne satisfait pas les différents
contrôles qualité, celui-ci est écarté dans une table de rejet de manière à être facilement et
rapidement identifié par l’administrateur fonctionnel. En fonction du type de rejet, seulement les
lignes qui ne respectent pas les règles définies seront rejetées ou bien le fichier en entier. Le
fichier rejeté doit donc être corrigé puis réintégré dans le système.
• Chargement : Le chargement consiste à enchaîner les opérations qui permettent de disposer
d’informations structurées, réconciliées et filtrées. A chaque fichier source correspond une
table de chargement dans la zone de collecte. Le format de la table reste très proche de la
structure du fichier et permet de stocker l’ensemble des informations utiles à l’alimentation de
l’entrepôt de données. Une fois le chargement achevé, les informations sont prêtes pour
alimenter l’entrepôt de données détaillé, puis les vues métiers (datamarts).
A partir de l’entrepôt de données détaillé, les informations sont agrégées et les indicateurs
sont calculés afin de répondre aux besoins métiers spécifiques, puis sont stockées dans les
vues métier (datamarts) qui peuvent prendre la forme de tables de la base de données, d’un
schéma spécifique de base de données, ou bien de cubes OLAP. Les solutions idoines sont
considérées et entérinées en phase de conception générale (compromis entre utilisation,
simplicité d’implémentation et performance).
Il s’agit des fonctions transverses, intégrées à toutes les étapes – de la collecte des données
sources à l’alimentation des vues métiers – qui, opportunément, en fonction des besoins
avérés, permettent de mettre en œuvre :
• Des mécanismes de traçabilité (exemple : réponse à des obligations règlementaires),
• Des mécanismes d’évaluation et d’historisation d’indicateurs de qualité des données
(qualification des informations) voire de performances d’alimentation ou de temps de réponse
moyens de génération d’états décisionnels.
Le contenu et le niveau de détail du datamart technique seront adressés lors des phases de
conceptions.
Cette partie consiste à mettre à disposition des utilisateurs, en se basant sur les données
des vues métiers :
• Des états de restitution standards qui sont utilisés de manière périodique (bilans, tableaux de
bord mensuels, …),
• Un outil de restitution permettant la création de rapports personnalisés (requêtes ad hoc),
• Des outils et programmes permettant d’effectuer des analyses statistiques avancées (réservés
à une population limitée d’utilisateurs).
La description des états, tableaux de bord, et alertes à fournir sera adressé en phase de
cadrage et de spécifications.
2.1.1.1.1.8 Administration-Suivi
Ainsi que les deux restitutions présentées dans la fiche de processus 9.2 – Gestion des
effectifs concernant :
• Le suivi mensuel des effectifs de la Marine
• La détermination des Effectifs Moyens Réalisés
Les autres restitutions évoquées dans les fiches processus de pilotage des RH n’étant pas
mentionnées dans l’annexe décrivant l’ensemble des requêtes à produire dans le cadre du
projet RH@psodie sont exclues du périmètre des prestations attendues.
La description technique de l’interface antre SAP et l’univers BO est décrite dans le chapitre
3 – Volet technique.
2.1.2.1Présentation
2.1.2.2Architecture applicative
BusinessObjects Enterprise est un système multi-niveau. Bien que les composants se voient
attribuer diverses tâches, ils peuvent être regroupés logiquement en fonction du type
de travail qu'ils exécutent. BusinessObjects Enterprise comporte cinq niveaux :
• le niveau client ;
• le niveau application ;
• le niveau intelligence ;
• le niveau traitement ;
• le niveau données.
Pour plus de souplesse, de fiabilité et d'extensibilité, les composants formant chacun de ces
niveaux peuvent être installés sur une ou plusieurs machines.
Les principes de base de l'architecture ainsi que la description des cinq niveaux sont décrits
en détail dans le « Guide d'administration de BusinessObjects Enterprise » accessible sur le
web : http://support.businessobjects.com/documentation/product_guides/default.asp. Les
principaux composants de l'installation du serveur BusinessObjects XI R2 sont:
• BO XI R2 est une application Java exécutée sur le serveur d’application Tomcat.
• Référentiel BO XI : C’est un schéma dans une base de données Oracle contenant
quelques tables qui stockent des données de sécurité. Les documents et univers n’étant
pas stockés dans le référentiel, le référentiel BO XI contient des pointeurs vers les dossiers
du systèmes d’exploitation contenant les fichiers documents et univers
• Fichiers et document univers : Les documents et univers Business Objects sont stockés sur
le système de fichiers Linux.
• Bases métiers : Elles contiennent les données interrogées par les documents Business
Objects
Les composants de l’installation côté client, à destination des utilisateurs finaux, sont les suivants :
• Navigateur Internet : Il est possible d’utiliser Internet Explorer et Firefox
• Desktop Intelligence : il s’agit d’un client lourd permettant d’exécuter des requêtes sur les
bases métier
• Designer : client lourd permettant de construire les univers sur lesquels les utilisateurs
s’appuient pour construire leurs requêtes.
• Assistant d’importation : permet de recopier des univers et documents d’un référentiel
Business Objects à un autre. Il doit pouvoir accéder à la base de données contenant les
référentiels Business Objects.