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RAPPORT DE STAGE ISM-BTPU

République Islamique de Mauritanie

Honneur – Fraternité – Justice

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Institut Supérieur des Agence National d’Etude et Suivi


des Projets
métiers du bâtiment, des
(ANESP)
travaux publics et de
l’urbanisme (ISM-BTPU)

Génie civil

Rapport de stage

Thème du rapport :

Les travaux de construction et de


bitumage de la route kaedi-koundel

Encadré par :
Élaboré par :

Ahmedou Bamba dieye (173180) ING. Ousmane Diack

1
RAPPORT DE STAGE ISM-BTPU

Année Académique : 2017-2018

2
RAPPORT DE STAGE ISM-BTPU

Sommaire
I. REMERCIEMENT..............................................................3
II. INTRODUCTION...............................................................4
Contexte :.............................................................................5
1.2. Principaux Intervenants :..................................................5
1.3. Zone du projet...............................................................6
III. DONNEES GENERALES DU PROJETS................................6
2.1. Caractéristiques Techniques :............................................7
Consistance des travaux.......................................................7
IV. ANESP (Agence Nationale de suivi et de contrôle).........8
3.1 Présentation de la mission de contrôle : ANESP................8
3.2 Activité de contrôle et de supervision des Travaux............9
V. Essais faites au laboratoire..............................................9
4.1. Analyse granulométrique..................................................9
4.1.1. Définition........................................................................9
4.1.2 Objectif..........................................................................10
4.1.3. Principe de l’essai.........................................................10
4.1.4 Matériel utilisé..............................................................10
4.2 Essai de Proctor modifié..................................................11
4.2.1. Principe........................................................................11
4.2.2 Matériel nécessaire:......................................................12
4.2.3 Mode opératoire :.........................................................12
4.2.4 Interprétation................................................................13
4.3 Essai de Limite d’Atterberg...............................................14
4.3.1. Limite de liquidité :.......................................................14
4.3.2. Limite de plasticité :.....................................................14
Principe de l’essai :.................................................................14
4.3.3 Matériel Utilisé :............................................................15
4.3.4 Mode opératoire :.........................................................15
4.3.5 Interprétation................................................................16
VI. Etudes topographiques.................................................16
5.1. Définition de la topographie...........................................16
5.2 Rôle de l’étude topographique.........................................17
5.3. Levé topographique........................................................17
5.4. Implantation....................................................................18
5.5. Nivellement.....................................................................19
5.5.1 Le nivellement par rayonnement..................................19
5.5.2 Le nivellement par cheminement.................................19
VII. Conclusion.................................................................20

3
I. REMERCIEMENT

Je tiens à remercier à l’ensemble des personnes qui ont participé au bon déroulement de mon
stage et qui m’ont permis de réaliser ce stage.

Je témoigne toute ma reconnaissance à Monsieur diack Ousmane, mon tuteur de stage qui
m’a accueilli aux seins de l’entreprise ANESP, sur le chantier de la route KAEDI-KOUNDEL

Mon remerciement s’adresse aussi également à notre responsable de stage qui est Monsieur
Touré et l’ensemble des personnels de l’ISM-BTPU, plus précisément les professeurs avec
qui j’ai acquis les compétences nécessaires pour pouvoir réaliser un stage d’initiation.

Egalement à Mr. Sow Cheikh, Ingénieur en topographie, Mr. Gaye Mamadou, géotechnicien
D’ANESP, Mr Nema ould Mohamed, ingénieur génie civil et Monsieur Mohamed Nouh
géotechnicien de LNTP et aussi tous mes remerciement pour notre tuteur universitaire Mr
Touré.
II. INTRODUCTION

Mon stage d’initiation à démarrer le 14 avril 2018 et s’est étalé sur une durée
de 4 semaines il s’inscrit de manière logique et naturelle dans notre parcours d’étudiant en
tant que futur ingenieur ou technicien et nous permet aussi de concrétiser les expériences que
nous avons acquis à L’ISM-BTPU comme béton armée qui a une fort liaison avec les travaux
des ponts et ouvrage d’arts.

Le sujet de mon projet est : Travaux de construction routière : « Travaux de construction et


de bitumage de la route kaedi-koundel ».

La route kaedi-Magama est constituée de deux tronçons : kaedi-koundel, long de 57 Km


large de 6 m et koundel-Magama, long de 65 km, avec la même largeur.

Le tronçon kaedi-koundel est confié à l’entreprise GTM (grande travaux de Mauritanie) et


ANESP (agence national d’étude et suivi de projets) comme contrôleur. Le second a
l’entreprise chinoise le COVEC (china overseas engineering corporation), le contrôle et suivi
sont assurés par le laboratoire National des Travaux publics (LNTP) et DGIT.

Les infrastructures sont moyens de développement durable les moyens de transport nous
aident au développement économique
Cette route permettra de relier le deux villes et de contribuer au développement intégré de ces
deux moughataas.

.
Contexte :

La construction de la route Kaédi-Koundel émane de la volonté des pouvoirs publics visant le


désenclavement des Moughataas et des différentes zones du Gorgol, ainsi que l’aménagement
équilibré du territoire pour améliorer les conditions de vie des populations.

Les objectifs spécifiques du projet de construction de cette route sont :

Développer l’activité commerciale, agricole et industrielle ;

Améliorer les conditions de vie des populations de la zone ;

Améliorer les conditions de circulation et de sécurité des usagers de la route ;

Réduire les coûts de transport et la durée du trajet ; développer les échanges entre les pays
riverains.

1.2. Principaux Intervenants :

Les principaux intervenants dans le projet sont :

Le Ministère de l’Equipement et de Transport qui est le maitre d’ouvrage ;

L’Agence Nationale pour les Etudes et le Suivi des Projets (ANESP) qui assure une maitrise
d’œuvre

Grandes travaux de Mauritanie, qui assure, une maitrise d’ouvrage déléguée.


1.3. Zone du projet

L’état de la route actuelle se présente sous forme d’une piste avec des caractéristiques
géométriques acceptables pour ce type de pistes mais le profil en long présente des dénivelées
importantes et de plusieurs ravinements. Cette route de 57,400 km (57.4 km de Kaédi à Koundel)
est soumise au régime hydrologique du fleuve. Le réseau hydrographique est
constitué principalement de dépressions inter-collines connaissant des stagnations
temporaires durant la saison des pluies et avec écoulement souvent violant.
La Route traverse quelques villages représentés dans le tableau suivant avec
leurs localisations par rapport à l’origine du projet pk 0+000 (Kaédi) :

Liste des villages qui se trouve sur la route :

Village Localisation Village Localisation


Aweinatt 11+500 Nima 54+000
Djéol 20+600 Koundel 57+400
Tinzah 22+300
Patoukone 26+500
Téthiane 33+000
Erone 48+600

III. DONNEES GENERALES DU PROJETS


2.1. Caractéristiques Techniques :

Les caractéristiques techniques suivantes ont été retenues pour le tronçon :

Géométrie du projet :

Longueur route : 57,400 Km

Largeur route revêtue : 6,00 m

Largeur accotements : 2 x 2 m = 4,00 m

Pente transversale revêtement : 2.5 %

Pente accotements : 4%

Pente talus en remblais : 2/3

Pente talus en déblais : 2/3

Structure de la chaussée

Couche de fondation : 35 cm;

Couche de base : 15 cm;

Revêtement : 5 cm de béton bitumineux avec un enduit superficiel monocouche pour les


accotements.

Consistance des travaux

Les travaux de construction de la route Kaédi-Koundel portent sur la construction d’une route
neuve avec ses ouvrages d’assainissement (radiers ; dalots, pont dalot).

Les tâches à réaliser se présentent comme suit :

Débroussaillage et décapage de la terre végétale et abatage des arbres ;

Remblai et déblai selon la nature du terrain ;

Construction d’Ouvrages d’assainissement ;


Construction d’une couche de fondation en tout venant latéritique d’une épaisseur de 35 cm ;

Construction d’une couche de base en tout venant latéritique d’une épaisseur de 15 cm ;

Imprégnation de la couche de base avec du bitume fluidifié ;

Stabilisation des accotements par un enduit superficiel monocouche ;

Pose d’un tapis de béton bitumineux de 5 cm d’épaisseur et de 6,00 m de large ;

Protection des ouvrages d’assainissement en Amont et en Aval par des perrés maçonnés ou
des gabions ;
Mise en place de signalisation verticale et horizontale ;

Toute autre tâche complémentaire demandée par l’ingénieur pouvant contribuer à la


réalisation d’une route de qualité.

IV. ANESP (Agence Nationale de suivi et de contrôle).

3.1 Présentation de la mission de contrôle : ANESP

L’Agence Nationale pour les Etudes et le Suivi des Projets (ANESP), créée par décret
n°2009-061 du 23 février 2009, est un établissement public à caractère industriel et
commercial doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, placé sous
l’autorité du Président de la République.

La création en 2009 de l’ANESP, répondait à une ferme volonté politique, clairement affichée
par le Gouvernement de développer et de promouvoir un système efficace pour la gestion et le
suivi des programmes d’investissement public en vue d’atteindre les objectifs fixés en matière
de lutte contre la pauvreté, de développement des infrastructures de soutien à la croissance et
d’accès des populations aux services de base.
3.2 Activité de contrôle et de supervision des Travaux

La Mission de contrôle a effectué les taches suivantes :

Contrôle topographique des sections à remblayer ;

Contrôle des analyses des emprunts pour les couches de remblai ;

Contrôle des analyses des emprunts de sable limoneux pour la couche de Fondation ;
Suivi d’exécution des différentes phases des travaux ;

Suivi et contrôle de l’approvisionnement des matériaux de remblais et de fondation ;


Suivi et contrôle de la mise en œuvre de ces matériaux ;

Réception des couches de remblais et de fondation quantitativement et qualitativement et ce


dans le cadre du plan d’Assurance Qualité en respectant le CPT (cahier de prescriptions
techniques) ;

Suivi et contrôle des travaux de la couche de fondation ;

Suivi de l’approvisionnement et des essais du matériau de la couche de base ;

Suivi de l’approvisionnement des agrégats pour l’enrobé ;

Suivi de l’application de l’enrobé.


V. Essais faites au laboratoire

4.1. Analyse granulométrique.

4.1.1. Définition

On appelle granulat un ensemble de grains minéraux, de dimensions comprises entre 0 et

125 mm, de provenance naturelle ou artificielle, destinés à la confection :

• des mortiers, des bétons,

• des couches de fondation, des couches de base et de roulement des chaussées.

4.1.2 Objectif

L'analyse granulométrique consiste à déterminer la distribution dimensionnelle des grains


constituant un granulat dont les dimensions sont comprises entre 0,063 et 125 mm

On appelle :

REFUS sur un tamis : la quantité de matériau qui est retenue sur le tamis.

TAMISAT (ou passant) : la quantité de matériau qui passe à travers le tamis.

4.1.3. Principe de l’essai

L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en plusieurs classes
granulaires de tailles décroissantes.
Les masses des différents refus et tamisât sont rapportées à la masse initiale du matériau. Les
pourcentages ainsi obtenus sont exploités sous forme graphique.

4.1.4 Matériel utilisé

Les dimensions de mailles et le nombre de tamis sont choisis en fonction de la nature de


l'échantillon et de la précision attendue.

Pour cette analyse granulométrique, la série de tamis est la suivante en (mm):

0.08, 0.4, 1, 10, 20, 40, 50.

Mode opératoire :

Peser le refus du tamis ayant la plus grande maille : soit R, la masse de ce refus.

• Poursuivre la même opération avec tous les tamis de la colonne pour obtenir les masses des
différents refus cumulés …

• Les masses des différents refus cumulés sont rapportées à la masse totale de l’échantillon. Les

pourcentages de refus cumulés ainsi obtenus, sont inscrits sur la feuille d'essai. Le pourcentage
des passants cumulés sera déduit.

4.2 Essai de Proctor modifié

C’est l’énergie de compactage intense pour fondation de chaussées, …. Il correspond au

compactage maximum que l'on peut obtenir sur les chantiers avec des engins de compactages
puissants.

Afin de pouvoir choisir un matériau apte à la réalisation d’un remblai, cet essai est fait au
laboratoire sur un matériau de granulométrie (0/20 mm).

L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai donné
et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage possible.
4.2.1. Principe

L'ingénieur américain Proctor a montré que pour une énergie de compactage donnée, la teneur en
eau du matériau avait une grande influence sur la compacité obtenue.
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon un
processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa teneur en eau et son poids
spécifique sec après compactage.
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à différentes teneurs en eau

4.2.2 Matériel nécessaire:

Moule Proctor ;

La dame dite «dame Proctor normal» est constituée d'un mouton cylindrique ;

Une règle à araser ;

Tamis d'ouvertures de mailles carrées de dimensions nominales 20 mm ;

Balances dont les portées maximale et minimale sont compatibles avec les masses à peser et
telles que les pesées soient effectuées avec une incertitude de 1/1000 de la valeur mesurée ;

Un appareil de séchage pour déterminer la teneur en eau des matériaux


Matériels et outillages divers.

4.2.3 Mode opératoire :

Peser après avoir tamisé 6000 g de l’échantillon dans chacun des trois points choisis ;

Calculer la quantité d’eau à rajouter à l’échantillon de sol B humide de manière à porter sa teneur
en eau à 6% ;
Après avoir humidifier à 6% l’échantillon de sol, réaliser l’essai Proctor modifié et déterminer :

La teneur en eau exacte de l’échantillon.

La densité apparente sèche ρs

Solidariser : moule, embase et rehausse ;

Placer le disque d'espacement au fond du moule Proctor lorsqu'il est utilisé ;

Introduire alors la quantité de matériau pour que la hauteur de la première couche après
compactage soit légèrement supérieure au cinquième de la hauteur du moule pour l'essai Proctor
modifié. La quantité à prévoir de matériau pour le moule Proctor = 6000g

Compacter cette couche avec la dame correspondante en appliquant 55 coups par couche, et
répéter l'opération autant de fois que l'exige le nombre de couches à réaliser.
Après compactage de la dernière couche, retirer la rehausse, le matériau doit alors dépasser du
moule d'une hauteur d'un centimètre au maximum. Cet excédent est arasé soigneusement au
niveau du moule en opérant radialement du centre vers la périphérie du moule.

Si des éléments > 10 mm sont entraînés dans cette opération, en laissant des vides à la surface de
l'éprouvette, combler ceux-ci avec des éléments fins qui sont lissés avec la règle à araser.

Peser l'ensemble du moule avec le matériau.

- Pour chaque moule compactée il convient de calculer :

• la teneur en eau ;

• la masse de matériau sec contenu dans le moule ;

• la masse volumique du matériau sec en tenant compte du volume réel du moule utiliser.
La teneur en eau d'un sol est un paramètre d'état fondamental et détermine son comportement
Pour réaliser un bon compactage de remblai, couche de forme ou corps de chaussée, il est
nécessaire de déterminer la valeur en eau idéale du matériau permettant un compactage efficace
aboutissant à la meilleure compacité. L'essai Proctor consiste à simuler le compactage en
laboratoire pour déterminer les conditions optimales de mise en œuvre du matériau sur le
chantier. L'énergie de compactage dépend de la destination de l’ouvrage.

4.2.4 Interprétation

Cet essai a permis de déterminer la densité sèche du matériau (2.064 g/cm3) et la teneur en eau
optimale (9.4%) qui permet d’avoir le compactage requis.

4.3 Essai de Limite d’Atterberg.

Les limites d’Atterberg sont des essais qui permettent de définir des indicateurs qualifiant la
plasticité d’un sol, et plus précisément de prévoir le comportement des sols pendant les
opérations de terrassement, en particulier sous l'action des variations de teneur en eau.

4.3.1. Limite de liquidité :

La limite de liquidité (wl) caractérise la transition entre un état plastique et un état liquide.

C'est la teneur en eau pondérale, exprimée en pourcentage, au-dessus de laquelle le sol s'écoule
comme un liquide visqueux sous l'influence de son propre poids.

Formule de la teneur en eau pondérale: Masse d'eau (g)/Masse de sol sec (g).

4.3.2. Limite de plasticité :

La limite de plasticité (WP) caractérise la transition entre un état solide et un état plastique.
Cette limite indique la teneur en eau pondérale, en pourcentage, maximale pour travailler un sol
et éviter la compaction. En dessous de cette limite, le sol est fragile d'un point de vue
agronomique.

Principe de l’essai :

Notons que cet essai se fait uniquement sur les éléments fins du sol et il consiste à faire varier
la teneur en eau de l'élément en observant sa consistance, ce qui permet de faire une
classification du sol. Cet essai a été établi par l’agronome suédois Atterberg.

L’essai réalisé avec le pénétromètre à cône consiste à mesurer l’enfoncement d’un cône de
masse normalisé dans le sol remanié et de faire des essais à différentes teneur en eau.
L’utilisation d’un abaque permet d’obtenir les deux limites recherchées.

4.3.3 Matériel Utilisé :

Pénétromètre à cône

Tare
Coupelle
Spatule
Tamis
Etuve

4.3.4 Mode opératoire :

Cet essai est réalisé sur la partie de sol passant au tamis 5mm et séjourner à l’étuve a 100˚C
pendant 24h.

Détermination de la limite de liquidité :

 Placer le sol dans le petit récipient en prenant soin de ne pas enfermer de bulles d’air.

Placer le récipient sous le pénétromètre

 Remonter le cône au plus haut.


 A l’aide de la vis, descendre l’ensemble cône + bâti jusqu’à effleurement du sol

 Mesurer l’enfoncement en agissant doucement sur l’aiguille (molette centrale)

 Recommence les processus pour d’autre teneur en eau.

Détermination de la limite de plasticité :

Pour déterminer cette limite, le procédé est le suivant :

Prendre un échantillon séché du sol fin

Y ajouter un peu d’eau et homogénéiser le mélange

Former trois fils de 3mm de diamètre et de 10cm de longueur sur le modèle d’une petite barre
de fer
Rouler les fils sur une planche de bois, servant à l’assécher au fur et à mesure, jusqu’à
l’apparition des première fissures. Les rétrécir si nécessaire pour maintenir la même longueur

10cm

Récupérer l’échantillon, le peser, et calculer sa teneur en eau.

Indice de plasticité(IP) = wL – wP
IMG 1

4.3.5 Interprétation

L’échantillon est non plastique. D’après la projection au niveau 17 nombre coups


d’enfoncements, on obtient 20.3% de teneur en eau qui est la limite de liquidité.

VI. Etudes topographiques.

5.1. Définition de la topographie

Parmi les sciences de la terre, la topographie (topos = lieu, graphie = décrire) est celle qui donne
les moyens de représentation graphique ou numérique d’une surface terrestre.

Il doit avoir pour but de construire, sur une feuille de papier, une figure qui soit la reproduction
fidèle de l’apparence qu’aurait la portion du sol retracée, si cette portion était vue d’une très
grande distance verticale : du haut d’un aéroplane par exemple.

La topographie tributaire de sciences fondamentales telles les mathématiques et


la physique, est étroitement liée à la géodésie, la cartographie, la photogrammétrie, et
l’informatique.
Deux éventualités peuvent se produire :

Les opérations topographiques sont destinées à représenter une grande surface, de quelques
kilomètres carrés à celle d’un pays, et dans ce cas les documents produits sont les cartes à
petite et moyenne échelle.
Les travaux intéressent une zone limitée en surface et aboutissent à une représentation du
terrain sur un plan topographique à grande échelle. Ces plans ont des finalités variées allant de
la représentation d’une ville à celle d’une parcelle de terrain ou d'une construction.

5.2 Rôle de l’étude topographique

Une bonne connaissance de la topographie du site est nécessaire avant l'étude technique. L'étude
topographique a pour but de connaître la configuration du site (sur 2D ou sur3D) et de simuler la
présence de l'ouvrage pour ainsi définir ses caractéristiques. En simulant la présence de
l'ouvrage, on peut formuler des hypothèses sur sa position exacte, ses dimensions, ses
conséquences dans la vallée ainsi que les possibilités de mise en œuvre. A partir des cartes et des
levés topographiques, on détermine toutes les données qui pourront être importantes pour faire
un choix judicieux de l'ouvrage et de son implantation.

5.3. Levé topographique

Le but des levées topographique est de récolter des données existantes sur le terrain en vue de leur
transcription, à l'échelle, sur plan ou sur carte. L'ensemble des informations obtenues, un semis de
points, peut aussi avoir cette dénomination de lever. Deux opérations conjointes sont nécessaires
pour pouvoir situer chaque point suivant trois axes X, Y (plan) et Z (altitude) : le lever planimétrique
et le lever altimétrique. Il existe différents modes d'acquisition de ces données. Soit les opérations
sont menées conjointement avec deux appareils de mesure différents (X, Y + Z), soit les opérations
de lever sont réalisées à l'aide d'un seul appareil de mesure (X, Y, Z) : elle consiste à mettre un
appareil de mesure (théodolite) sur un point de station choisi.

5.4. Implantation

En topographie l'implantation est l'art de passer du plan, qu'il soit informatisé ou papier, au terrain.
Il s'agit de matérialiser sur le terrain le tracé, l'axe ou les limites d'un projet informatique ou papier
(route, maison etc.…). Les coordonnées des points à implanter peuvent être calculées
au préalable et transférées dans un tachéomètre ou un GPS différentiel ou même un théodolite
pour faciliter le travail sur le terrain.
Il est nécessaire d’implanter sur le chantier un réseau de repère de nivellement. Ces repères
sont reliés entre eux par un cheminement de nivellement encadré par deux ou plusieurs repères
de nivellement général de France (N.G.F). Le cheminement directeur doit être compensé si
l’écart de fermeture ne dépasse pas l’erreur de tolérance.

Les repères d’altitude serviront à de courts cheminements destinés soit à niveler des
points remarquables d’un terrain avant l’opération de terrassement, soit des points utiles à
l’implantation d’ouvrages (piquets, broches, etc.…).

On s’efforcera de créer des repères d’altitude qui subsisteront et resteront accessibles pendant les
travaux. Ils peuvent être matérialisés par des bornes placées en dehors de toute circulation,
points marqués à la peinture sur des seuils de bâtiments ou traits de niveau peints sur des murs.

Les instruments nécessaires à une implantation peuvent être suivant la précision requise,
les théodolites, nivaux, équerres optique, etc.…

Dans ce projet on peut dire que tous les points ont étaient implantés avec la station total TS02.

La station totale

La station totale est un Instrument topographique de mesure d’angles (horizontaux et verticaux) et


de distances, doté d’une carte mémoire qui enregistre les données relevées sur le terrain.
5.5. Nivellement

Le nivellement est l’ensemble des opérations qui permettent de déterminer des altitudes et des
dénivelées. L’altitude d’un point est la distance en mètre par rapport à une surface de niveau
zéro

Dans ce chantier on n’utilisera que deux types de nivellement :

5.5.1 Le nivellement par rayonnement

Qui consiste à donner l’altitude des points utiles du chantier à partir d’un repère de base, et
avec un seul plan horizontal de visée qui sert de référence pour le calcul de toutes les
altitudes.

5.5.2 Le nivellement par cheminement

Qui consiste, à partir d’un repère N.G.F et en parcourant une distance plus ou moins longue, à
poser à l’intérieur du chantier un ou plusieurs repères stables rattachés au N.G.F et à se
refermer sur un autre repère N.G.F.

5.6 Le niveau de chantier

Le niveau de chantier permet de mesurer des hauteurs sur une règle graduée (la mire) et
par calculs de déterminer des différences d’altitudes entre des points.

5.6.1Mise en station d'un niveau de chantier


La mise en station consiste à placer l'appareil dans un plan horizontal. Elle peut se faire
n’importe où, mais il est préférable d’installer le niveau entre le point de référence et les points
à mesurer. Après avoir ouvert et déplié le trépied, fixer le niveau sur le plateau du trépied à
l'aide de la vis de serrage trépied/niveau (par mesure de sécurité, serrer la vis d'une main et de
l'autre tenir fermement l'appareil). Pour une mise en station plus aisée, le plateau du trépied
(partie métallique sur laquelle sera posé le niveau) doit être le plus horizontal possible. Le
réglage du niveau s’effectue en réglant la nivelle sphérique à l’aide des trois vis calantes.
IMG 2

VII. Conclusion
L’opportunité qui m’a été donnée de pouvoir réaliser mon stage sur un chantier de
construction de route m’a permis de découvrir le milieu des travaux routiers et tout
particulièrement les spécificités des travaux de terrassement. Depuis les matériaux mis en
œuvre en passant par les structures de chaussée et les engins utilisés sur le chantier.

J’ai pu acquérir de nouveaux savoir liés à ce secteur d’activité. De plus, l’intégration du service
de topographie M’a permis de découvrir de nouveaux matériels et méthodes de travail relatifs à
des chantiers importants comme la route de kaedi-koundel et de travailler avec toute volonté.
JBKJWX

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