Polycopi N 03 - Alg Bre 1 2017-2018

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N°03 ‫ور ا زا ر ا د راط ا‬ ‫ا‬

Département de Mathématiques ‫وا ثا‬ ‫وزارة ا م ا‬


Faculté des Sciences
Université Sétif 1

Par l'enseignant: F. Gherbi


1ère Année L.M.D – Maths-Info.

2017/2018 (Semestre 1)
1ère Année L.M.D – Maths-Info.
Matière : Algèbre 1

‫ ر ـ‬.‫ذ ׃ ف‬
Exercices corrigés

‫ا‬
Relations d'équivalence et d'ordre.

Exercice nº 01:
Soit ℜ une relation binaire définie sur l'ensemble des nombres entiers Z/ par :
∀ x, y ∈ Z/ : x ℜ y ⇔ x 2 − y 2 = x − y
1) Montrer que ℜ est une relation d'équivalence sur Z/ .
2) Déterminer la classe d'équivalence de chaque élément a ∈ Z/ .
3) En déduire une partition de Z/ .
Département de Mathématiques

Exercice nº 02:
On définit la relation ℜ sur IR par ∀ x, y ∈ IR : x ℜ y ⇔ cos 2 ( x) + sin 2 ( y ) = 1 .
Montrer que ℜ est une relation d'équivalence sur IR .

Exercice nº 03:
Soit ℜ une relation définie sur IN * par ∀ a, b ∈ IN *: a ℜ b ⇔ ∃ k ∈ IN *: b = a k .
1) Montrer que ℜ est une relation d'ordre sur IN * .

min A : Le plus petit élément de A (ou le minimum de A)


max A : Le plus grand élément de A (ou le maximum de A)
inf A : La borne inférieure de A
sup A : La borne supérieure de A
2) L'ordre est-il total ?

Exercice nº 04:
Soit dans IR 2 la relation ℜ définie par :
∀ ( x1 , y1 ), ( x2 , y2 ) ∈ IR 2 : ( x1 , y1 )ℜ ( x2 , y2 ) ⇔ ( x1 ≤ x2 et y1 ≤ y2 ) .
1) Montrer que ℜ est une relation d'ordre sur IR 2 .
Faculté des Sciences

2) L'ordre est-il total ?


3) Déterminer les majorants et les minorants de la partie A = {(1, 2), (3,1) } .
4) Préciser (s'ils existent) sup A , inf A , max A et min A .

Exercice nº 05:
Soit n ∈ IN ∗ . On définit dans Z/ la relation ℜ n par :
∀ x, y ∈ Z/ : x ℜ n y ⇔ ∃ k ∈ Z/ : x − y = k n .
1) Montrer que ℜ n est une relation d'équivalence sur Z/ .
2) Montrer que ∀ x ∈ Z/ , ∃ r ∈ Z/ : 0 ≤ r < n et x = r .
3) En déduire que l'ensemble des classes d'équivalences qu'on note Z/ est Z/ = 0, 1, 2, ... , n − 1 .
nZ/ nZ/
{ }
Université Sétif 1

101
Corrigé type détaillé
Corrigés
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

Exercice nº 01:
Soit ℜ une relation définie sur Z/ par ∀ x, y ∈ Z/ : x ℜ y ⇔ x 2 − y 2 = x − y .
1) Montrons que ℜ est une relation d'équivalence sur Z/ ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ x ∈ Z/ : x ℜ x ); car :
On a ∀ x ∈ Z/ : x 2 − x 2 = 0 et x − x = 0 ; donc x 2 − x 2 = x − x, d'où xℜ x .
ℜ est symétrique (i.e. ∀ x, y ∈ Z/ : x ℜ y ⇒ y ℜ x ); car :
Soient x, y ∈ Z/ . On a x ℜ y ⇔ x 2 − y 2 = x − y
⇒ − ( x 2 − y 2 ) = −( x − y )
⇒ y2 − x2 = y − x
⇒ yℜ x .
ℜ est transitive (i.e. ∀ x, y, z ∈ Z/ : x ℜ y et y ℜ z ⇒ x ℜ z ); car :
x ℜ y   x 2 − y 2 = x − y L (i )
Département de Mathématiques

Soient x, y, z ∈ Z/ . On a : ⇒ 
y ℜ z   y 2 − z 2 = y − z L (ii )
(i ) + (ii ) donne ( x 2 − y 2 ) + ( y 2 − z 2 ) = ( x − y ) + ( y − z ) .
C'est-à-dire que x 2 − y 2 + y 2 − z 2 = x − y + y − z ; donc x 2 − z 2 = x − z , d'où xℜ z .
1424 3 123
0 0

Finalement; de , et ; ℜ est une relation d'équivalence sur Z/ .

2) Soit a ∈ Z/ . On a a = { y ∈ Z/ / y ℜa }
{
= y ∈ Z/ / y 2 − a 2 = y − a }
= { y ∈ Z/ / ( y − a )( y + a ) = y − a }
= { y ∈ Z/ / ( y − a )( y + a ) − ( y − a ) = 0 }
= { y ∈ Z/ / ( y − a )( y + a − 1) = 0 }
= { y ∈ Z/ / y = a ou y = 1 − a }
= { a, 1 − a }.
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Z/
3) On sait que l'ensemble quotient = { a / a ∈ Z/ } forme une partition de Z/ .

C'est-à-dire que {{ a, 1 − a } / a ∈ Z/ } est une partition de Z/ .

Exercice nº 02:
Soit la relation ℜ définie sur IR par ∀ x, y ∈ IR : x ℜ y ⇔ cos 2 ( x) + sin 2 ( y ) = 1 .
Montrons que ℜ est une relation d'équivalence sur IR ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ x ∈ IR : x ℜ x ); car :
On a ∀ x ∈ IR : cos 2 ( x) + sin 2 ( x) = 1 (relation trigonométrique usuelle); d'où x ℜ x .
ℜ est symétrique (i.e. ∀ x, y ∈ IR : x ℜ y ⇒ y ℜ x ); car :
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Soient x, y ∈ IR tels que x ℜ y ; i.e. cos 2 ( x) + sin 2 ( y ) = 1 .


On sait que cos 2 ( x) + sin 2 ( x) = 1 et cos 2 ( y ) + sin 2 ( y ) = 1; donc par addition on a :
(cos ( x) + sin
2 2
) ( ) ( ) ( )
( x) + cos 2 ( y ) + sin 2 ( y ) = 1 + 1 = 2 ; i.e. cos 2 ( x) + sin 2 ( y ) + cos 2 ( y ) + sin 2 ( x) = 2 ;
est égal à 1 par hypothèse.

( 2 2
)
i.e. 1 + cos ( y ) + sin ( x) = 2 ; d'où cos ( y ) + sin ( x) = 1; i.e. y ℜ x .
2 2

202
ℜ est transitive (i.e. ∀ x, y, z ∈ IR : x ℜ y et y ℜ z ⇒ x ℜ z ); car :
x ℜ y   cos 2 ( x) + sin 2 ( y ) = 1 L (i )
Soient x, y, z ∈ IR . On a : ⇒
y ℜ z   cos 2 ( y ) + sin 2 ( z ) = 1 L (ii )
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( ) ( )
(i ) + (ii ) donne cos 2 ( x) + sin 2 ( y ) + cos 2 ( y ) + sin 2 ( z ) = 1 + 1 = 2 .

C'est-à-dire que cos 2 ( x) + sin 2 ( y ) + cos 2 ( y ) + sin 2 ( z ) = 2 ; i.e. cos 2 ( x) + sin 2 ( z ) = 1, d'où xℜ z .
1442443
=1

Finalement; de , et ; ℜ est une relation d'équivalence sur IR .

Exercice nº 03:
On a ℜ est une relation définie sur IN * par ∀ a, b ∈ IN *: a ℜ b ⇔ ∃ k ∈ IN *: b = a k .
1) Montrons que ℜ est une relation d'ordre sur IN * ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ a ∈ IN * : a ℜ a ); car :
On a ∀ a ∈ IN * : a = a1 ; i.e. ∀ a ∈ IN *: ∃ k = 1 ∈ IN *: a = a k , d'où a ℜ a .
ℜ est anti-symétrique (i.e. ∀ a, b ∈ IN *: (a ℜ b et b ℜ a ) ⇒ a = b ); car :
Soient a, b ∈ IN * tels que a ℜ b et b ℜ a . Par définition on a :
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 a ℜ b ⇔ ∃ k1 ∈ IN *: b = a k1 L (i )

b ℜ a ⇔ ∃ k 2 ∈ IN : a = b L (ii )
* k2

En remplaçant (par exemple) (i ) dans (ii ) on obtient a = (a k1 ) k 2 = a k1 k 2 ; i.e. a = a k1 k 2 .


Ceci signifie que k1k 2 = 1 ; or k1 , k 2 ∈ IN * , donc k1 = k 2 = 1 .
Maintenant d'après (ii ) ou (i ) on a a = b .
ℜ est transitive (i.e. ∀ a, b, c ∈ IN *: (a ℜ b et b ℜ c) ⇒ a ℜ c ); car :
Soient a, b, c ∈ IN * tels que a ℜ b et b ℜ c . Par définition on a :
a ℜ b ⇔ ∃ k1 ∈ IN *: b = a k1 L (i )

b ℜ c ⇔ ∃ k 2 ∈ IN : c = b L (ii )
* k2

On remplace (i ) dans (ii ) on obtient c = (a k1 ) k 2 = a k1 k 2 ; i.e. c = a k1 k 2 .


Donc on peut écrire ∃ k = k1k 2 ∈ IN *: c = a k ; d'où a ℜ c .
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Finalement; de , et ; ℜ est une relation d'ordre sur IN *.

2) On verra si l'ordre est total ou partiel.


On remarque que : ∀k ∈ IN *: 3 ≠ 2 k (i.e. 2ℜ 3 ) et ∀k ∈ IN *: 2 ≠ 3k (i.e. 3ℜ 2 ).
C'est-à-dire que ∃ a, b ∈ IN *: a ℜ b et b ℜ a (avec a = 2 et b = 3 ).
D'où l'ordre est partiel.

Exercice nº 04:
On définit ℜ sur IR 2 par ∀ ( x1 , y1 ), ( x2 , y2 ) ∈ IR 2 : ( x1 , y1 )ℜ ( x2 , y2 ) ⇔ ( x1 ≤ x2 et y1 ≤ y2 ) .
1) Montrons que ℜ est une relation d'équivalence sur IR 2 ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ ( x, y ) ∈ IR 2 : ( x, y )ℜ ( x, y ) ); car :
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Soit ( x, y ) ∈ IR 2 . Il est clair que x ≤ x et y ≤ y ; d'où ( x, y )ℜ ( x, y ) .


ℜ est anti-symétrique (i.e. ∀(x1, y1), ( x2 , y2 ) ∈ IR2 : (x1, y1)ℜ(x2 , y2 ) et ( x2 , y2 )ℜ(x1, y1) ⇒ ( x1, y1 ) = (x2 , y2 ) ).
Soient ( x1 , y1 ), ( x2 , y2 ) ∈ IR 2 tels que ( x1 , y1 )ℜ ( x2 , y2 ) et ( x2 , y2 )ℜ ( x1 , y1 ) .
On a donc ( x1 ≤ x2 et y1 ≤ y2 ) et ( x2 ≤ x1 et y2 ≤ y1 ) ; i.e. ( x1 ≤ x2 ≤ x1 et y1 ≤ y2 ≤ y1 ) .
Par suite on a x1 = x2 et y1 = y2 ; d'où ( x1 , y1 ) = ( x2 , y2 ) .
303
ℜ est transitive (i.e. ∀(x1, y1), (x2 , y2 ), (x3, y3 ) ∈ IR2 : (x1, y1)ℜ(x2 , y2 ) et (x2 , y2 )ℜ(x3 , y3 ) ⇒ (x1, y1)ℜ(x3 , y3 ) ).
Soient ( x1 , y1 ), ( x2 , y2 ), ( x3 , y3 ) ∈ IR 2 tels que ( x1 , y1 )ℜ ( x2 , y2 ) et ( x2 , y2 )ℜ ( x3 , y3 ) .
On a donc ( x1 ≤ x2 et y1 ≤ y2 ) et ( x2 ≤ x3 et y2 ≤ y3 ) ; i.e. ( x1 ≤ x2 ≤ x3 et y1 ≤ y2 ≤ y3 ) .
1ère Année L.M.D – Maths-Info.

Par suite on a ( x1 ≤ x3 et y1 ≤ y3 ) ; d'où ( x1 , y1 )ℜ ( x3 , y3 ) .


Finalement; de , et ; ℜ est une relation d'ordre sur IR 2 .
2) On verra si l'ordre est total ou partiel.
On remarque pour les deux éléments (1, 3) et (4, 2) de IR 2 que :
(1, 3)ℜ (4, 2) ( car (1 ≤ 4 et 3 ≤ 2) est fausse ) et (4, 2)ℜ (1, 3) ( car (4 ≤ 1 et 2 ≤ 3) est fausse ) .
D'où l'ordre est partiel.

3) Soit A = {(1, 2), (3,1) } ⊂ IR 2 :


Les majorants de A .
On a : ( M 1 , M 2 ) ∈ IR 2 est un majorant de A ⇔ ∀ ( x, y ) ∈ A : ( x, y )ℜ( M 1 , M 2 )
⇔ (1, 2)ℜ( M 1 , M 2 ) et (3,1)ℜ( M 1 , M 2 )
⇔ (1 ≤ M 1 et 2 ≤ M 2 ) et (3 ≤ M 1 et 1 ≤ M 2 )
Département de Mathématiques

⇔ (1 ≤ M 1 et 3 ≤ M 1 ) et (2 ≤ M 2 et 1 ≤ M 2 )
⇔ 3 ≤ M 1 et 2 ≤ M 2
⇔ (3, 2)ℜ( M 1 , M 2 ) .

D'où l'ensemble des majorants de A est M = {( M 1 , M 2 ) ∈ IR 2 / (3, 2)ℜ( M 1 , M 2 ) }.


Les minorants de A .
On a : (m1 , m2 ) ∈ IR 2 est un minorant de A ⇔ ∀ ( x, y ) ∈ A : (m1 , m2 )ℜ( x, y )
⇔ (m1 , m2 )ℜ(1, 2) et (m1 , m2 )ℜ(3,1)
⇔ (m1 ≤ 1 et m2 ≤ 2) et (m1 ≤ 3 et m2 ≤ 1)

⇔ (m1 ≤ 1 et m1 ≤ 3) et (m2 ≤ 2 et m2 ≤ 1)
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⇔ m1 ≤ 1 et m2 ≤ 1
⇔ (m1 , m2 )ℜ(1,1) .

{
D'où l'ensemble des minorants de A est m = (m1 , m2 ) ∈ IR 2 / (m1 , m2 )ℜ(1,1) . }
4) La borne supérieure de A .
On aM = {( M 1 , M 2 ) ∈ IR 2 / (3, 2)ℜ( M 1 , M 2 ) }.
Donc (3, 2) ∈ M et ∀ ( M 1 , M 2 ) ∈ M : (3, 2)ℜ( M 1 , M 2 ) .
D'où sup A = (3, 2) .
Le plus grand élément de A .
Comme sup A = (3, 2) ∉ A , alors max A n'existe pas.
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La borne inférieure de A .
{
On a m = (m1 , m2 ) ∈ IR 2 / (m1 , m2 )ℜ(1,1) . }
Donc (1,1) ∈m et ∀ (m1 , m2 ) ∈m : (m1 , m2 )ℜ(1,1) .
D'où inf A = (1,1) .

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Le plus petit élément de A .
Comme inf A = (1,1) ∉ A , alors min A n'existe pas.
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Exercice nº 05:
Soit n ∈ IN ∗ . On définit dans Z/ la relation ℜ n par ∀ x, y ∈ Z/ : x ℜ n y ⇔ ∃ k ∈ Z/ : x − y = k n .
1) Montrons que ℜ n est une relation d'équivalence sur Z/ ; en effet :
ℜ est réflexive (i.e. ∀ x ∈ Z/ : x ℜ n x ); car :
Soit x ∈ Z/ . On a x − x = 0 = 0 × n ; donc ∃ k = 0 ∈ Z/ : x − x = k n , d'où x ℜ n x .
ℜ est symétrique (i.e. ∀ x, y ∈ Z/ : x ℜ n y ⇒ y ℜ n x ); car :
Soient x, y ∈ Z/ . On a x ℜ n y ⇔ ∃ k ∈ Z/ : x − y = k n
⇒ ∃ k ∈ Z/ : − ( x − y ) = − (k n)
⇒ ∃ k ∈ Z/ : y − x = (− k ) n
⇒ ∃ k ′ = − k ∈ Z/ : y − x = k ′n
⇒ y ℜn x .
ℜ est transitive (i.e. ∀ x, y, z ∈ Z/ : x ℜ n y et y ℜ n z ⇒ x ℜ n z ); car :
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x ℜ n y   ∃ k1 ∈ Z/ : x − y = k1 n L (i )
Soient x, y, z ∈ Z/ . On a : ⇒
y ℜ n z   ∃ k 2 ∈ Z/ : y − z = k 2 n L (ii )
(i ) + (ii ) donne ( x − y ) + ( y − z ) = k1 n + k 2 n ; i.e. x − z = (k1 + k 2 ) n .
Par suite ∃ k = k1 + k 2 ∈ Z/ : x − y = k n ; d'où x ℜ n z .
Finalement; de , et ; ℜ n est une relation d'équivalence sur Z/ .

2) Montrons que ∀ x ∈ Z/ , ∃ r ∈ Z/ : 0 ≤ r < n et x = r .


Soit x ∈ Z/ . En effectuant la division euclidienne de x par n on trouve qu'il existe q ∈ Z/ (unique)
et r ∈ Z/ (unique) tels que x = qn + r et 0 ≤ r < n .

Théorème de la division euclidienne dans Z/ :


Si a ∈ Z/ et b ∈ Z/ ∗ , alors il existe q ∈ Z/ (unique) et r ∈ Z/ (unique) tels que a = b q + r et 0 ≤ r < b .
a : Le dividende.
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a b Il est clair que si 0 ≤ a < b , alors


b : Le diviseur.
q q = 0 et r = a .
q : Le quotient.
r
r : Le reste de la division euclidienne de a par b .

Comme x = qn + r , alors x − r = qn ; i.e. x ℜ n r , d'où x = r .


Finalement; on a montré que ∀ x ∈ Z/ , ∃!r ∈ Z/ : 0 ≤ r < n et x = r .
Z/ Z/
3) L'ensemble des classes d'équivalences est = = { x / x ∈ Z/ } d'après (2)
nZ/ ℜ n
= { x / ∃ r ∈ Z/ : 0 ≤ r < n et x = r }
= { r / r ∈ Z/ et 0 ≤ r < n }
{ }
Université Sétif 1

= 0, 1, 2, ... , n − 1 .

Où r = { y ∈ Z/ / yℜn r } = { y ∈ Z/ / ∃k ∈ Z/ : y − r = k n } = { y ∈ Z/ / ∃k ∈ Z/ : y = r + k n } = { r + k n / k ∈ Z/ }.
(donc 0 = { k n / k ∈ Z/ } , 1 = {1 + k n / k ∈ Z/ }, 2 = { 2 + k n / k ∈ Z/ } …).

L'enseignant: F. Gherbi Fin


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