Résumé Ihadiyan
Résumé Ihadiyan
Résumé Ihadiyan
Affacturage-Forfaitage
Proposé par Pr :
IHADYAN Abid
Présenté par :
Halima ELMKHARBECH
Laila ELBADAOUI
Zineb TLEMCANI
Mohammed Amine DAKI
El Mehdi BOUKANTAR
Ouassim AMESOUD
Mohamed EL KARCHOUNI
Amine BEN DAHMANE
CONCLUSION ……………………………………………………………….25
WEBOGRAPHIE …………………………………………………………….26
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a recherche du moyen de financement adapté à chaque projet d'entreprise est un
facteur déterminant pour pouvoir réaliser une opération commerciale.
1) Présentation générale
a) Définition de L’affacturage
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L'article 9 du DAHIR N° 1-93-147 relatifs à l'exercice de l'activité des établissements de
Crédit et de leur contrôle, définis affacturage comme suit : «Est considéré comme affacturage
toute convention par laquelle un établissement de crédit s'engage à effectuer le recouvrement
et, éventuellement, la mobilisation des créances commerciales que détiennent les clients, soit
en acquérant les dites créances, soit en se portant mandataire de créances et avec, dans ce
dernier cas, une garantie de bonne fin ».
b) Société d’affacturage
Les sociétés d’affacturage, comme les banques, sont des établissements de crédit, elles
doivent être agréées par le Comité des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement et sont soumises au contrôle de la Commission bancaire. Elles doivent
respecter la réglementation bancaire qui leur impose notamment des ratios de couverture et de
division des risques. La quasi-totalité des établissements d’affacturage font partie de groupes
de première importance.
c) Historique de L’affacturage
Les années 60, naissance de l'affacturage domestique
Crise économique et faillites à la chaîne sont synonymes pour bon nombre d'entreprises de
besoin de sécurité accrue. Les sociétés d'affacturage apportent alors, dans la tourmente, la
garantie nécessaire à une gestion saine du compte clients. En parallèle, la croissance des
échanges internationaux n'est plus uniquement le fait de multinationales, mais d'une multitude
d'entreprises à la taille plus modeste qui trouvent, dans les solutions d'affacturage à l'export,
un moyen toujours plus simple et sans risque, pour développer leurs affaires.
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2) Le fonctionnement de L'affacturage
a) Les services de L'affacturage
L’affacturage est une technique de gestion financière par laquelle, dans le cadre d’un contrat,
une société d’affacturage gère les comptes clients d’entreprises en acquérant leurs créances,
en assurant le recouvrement pour son propre compte et en supportant les pertes éventuelles
sur des débiteurs insolvables.
Ainsi, l’acte de vente qui met traditionnellement en présence deux parties, le vendeur et
l’acheteur, donne naissance à une créance lorsque celle-ci est payable à terme. Dans le cadre
de l’affacturage, cette créance, inscrite dans une facture, va être transférée par le vendeur au
factor, troisième acteur. Ce dernier offre au client adhérent, aux termes d’un contrat qui les lie,
les trois services suivants :
• Le financement des besoins de trésorerie liés aux délais de règlement des factures.
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Fonctionnement du schéma d'affacturage simplifié
1- Livraison 3- Virement sous 48H
En phase de démarrage, le financement des créances par un Factor peut pallier une
Insuffisance de trésorerie ou de crédit bancaire.
En phase de maturité, lorsque l'entreprise continue de développer son chiffre
d'affaires, Il a de multiples raisons de s'adresser à un Factor : pour se prémunir contre
la défaillance de ses clients, pour se libérer des tâches administratives ou encore pour
financer sa croissance.
Lorsque l'entreprise s'ouvre à l'export, et trouve auprès de son Factor la structure
indispensable pour l'accompagner dans son expansion internationale.
Et même quand l'entreprise se trouve avec une trésorerie plus lésée, le Factor reste un
moyen efficace pour se protéger du risque client.
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l'entreprise attend de son prestataire une offre de services plus large, l’affacturage est plus
adaptée. L’entreprise pourra être garantie à 100% du sinistre, sans supporter le décalage en
trésorerie constaté en assurance-crédit. En outre, le factor propose une externalisation
complète de la fonction crédit management de l’entreprise, puisqu’au-delà de leur garantie, il
prend en charge la totalité de la gestion des sinistres. Dans le cadre d’un contrat d’assurance-
crédit, l’entreprise conserve, en partenariat avec son assureur, la charge de son risque clients.
Le factor est un partenaire actif puisqu'il intervient à toutes les étapes de la gestion des
comptes clients.
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NB : Possibilité de faire de la transmission électronique de facture, dans ce cas le financement
se fait sous 24 heures. Avec la transmission électronique de facture le fournisseur évite de
transmettre les factures et les justificatifs papiers des créances à financer.
Schéma d'Affacturage
b) Avantages et
Inconvénients :
Avantages :
Gestion de la trésorerie plus efficace car meilleur suivi de la gestion des créances ;
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Evaluation des risques encourus réalisé par la société d'affacturage : elle peut
décharger l’entreprise du souci de s’informer sur les marchés et sur le sérieux et la
solvabilité de ses cocontractants. L’affactureur a plus de temps et de savoir-faire pour
développer des réseaux d’information fiables, surtout dans le cadre du commerce
international, que les industriels, accaparés par d’autres priorités.
Inconvénients
Limité le plus souvent à des factures à courte échéance avec principalement des
débiteurs établis dans les pays occidentaux ;
Gestion du recouvrement des créances ou des retards de paiement parfois plus brutale
que celle que l'exportateur appliquerait en interne, ce qui peut porter à conséquences
sur les bonnes relations commerciales entre l'exportateur et ses clients .
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4) L’affacturage au Maroc
C'est en 1988 que le factoring fait son entrée au Maroc à travers la filiale créée par BMCE,
Maroc Factoring. BCM devenue Attijariwafa bank après sa fusion avec Wafa bank, lui
emboîte le pas en 1995, pour établir sa filiale, Attijari Factoring. 5 ans plus tard, ce sera au
tour de BMCI de s'intéresser à ce marché en lui dédiant un département au sein de son siège.
Il y a quelques années encore, l'activité affichait des performances plutôt timides (seulement
45 millions d'euros, soit 506,6 millions de DH en 2000 selon IFC). Pourquoi cette période
d'incertitude? «Le manque de concertation, le peu d'expérience et les différences de
positionnement ont fait que l'offre aux entreprises n'était pas très au point».
En 2004, le marché prend son envol et double ses performances (3,4 milliards de DH contre
1,8 milliard en 2003) avant de stagner entre 2005 et 2006. Entre-temps, les positionnements
stratégiques sont restés différents d'un opérateur à l'autre. Attijari et BMCE se définissent
comme factor généraliste. BMCI optant pour une stratégie de ciblage sélectif de sa clientèle
choisie dans son portefeuille et favorisant les opérations locales.
En 2006, Maroc Factoring enregistre un chiffre d'affaires de 2,6 milliards de DH. Au vu des
statistiques de FCI, cela correspond à une part de marché de 52,5%. Celle-ci monte à 70%, si
l'on exclut les encours des remises de créances, soutient le management de Maroc Factoring.
Les deux autres opérateurs ne se prononcent pas sur leurs performances commerciales.
Source: leconomiste.com
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CHAPITRE II : Financement par le Forfaitage
1)Définition du forfaitage
Le forfaitage ou forfaiting qui peut se définir comme l'achat ferme et définitif, sans recours
contre le cédant en cas d'impayé, de créances faisant l'objet de délais de règlement et nées de
transactions irréversibles.
Les points suivants décrivent les différentes étapes du financement par forfaitage:
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2. Contrat de vente
9. Rem-bourse à l'échéance
6. Remet les billets à ordre
pour aval
4.(b) Avalise
gnant
ordre
sur les
termes du
forfaitage
9. Rembourse à
Banque l'échéance Banque de
internationale 8. Remet les billets à ordre l'acheteur/
/forfaitier pour paiement à l'échéance banque avaliste
Utilisé de manière traditionnelle, l'effet à forfait est un moyen d'investissement sûr étant
donné que deux noms (celui de l'acheteur et celui de sa banque) y sont effectivement apposés,
alors que sur d'autres instruments ne figure qu'un seul nom, celui de l'acheteur.
Autrement dit, l'effet à forfait est émis par une entreprise importatrice, en l'occurrence
l'acheteur, et garanti par une banque de premier plan dans le pays concerné (en l'occurrence, le
pays de l'acheteur européen). Pour que la créance soit "improductive", il faudrait que
l'importateur mais aussi la banque avaliste soient défaillants. Cela signifie que le risque de
crédit est en général plus faible que pour, par exemple, les garanties offertes par une entreprise
ou une banque.
2) Variantes de forfaiting
Trois types de forfaiting non-exclusifs (ils peuvent pour la plupart se combiner) existent. Le
forfaiting avec garantie-cadre est cependant le plus couramment rencontré.
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A. Le forfaiting avec « garantie-cadre ».
Dans la plupart des cas, la banque de l'exportateur demandera l'aval de la banque de l'acheteur
(le tiré). Pour ce faire, l'exportateur peut obtenir éventuellement une « garantie-cadre » de la
part de la banque de son acheteur, qui couvre les obligations de paiement de son client
pendant un certain temps et à concurrence d'un montant maximum garanti.
Généralement, l'acheteur renvoie son effet accepté après qu'il ait reçu ses marchandises. Pour
éliminer le risque de résiliation du contrat commercial supporté par l'exportateur, le client
pourrait très bien être d'accord de remettre la traite acceptée à la banque de l'exportateur au
moment de la signature du contrat, avec pour mission de la conserver « en trust » et de ne la
remettre à l'exportateur que contre remise de documents d'exportation bien précis (bon de
livraison, etc.). Cette variante doit être distinguée du crédit documentaire en ce sens qu'elle
n'est pas soumise aux R.U.U. de la Chambre de Commerce Internationale.
Technique utilisée lorsque l'exportateur souhaite disposer du paiement dès l'expédition, c'est-
à-dire sans attendre retour de la traite acceptée par l'acheteur étranger. Elle consiste à
escompter la traite avec recours « sauf bonne fin ». Dès le retour de la traite acceptée, la
banque de l'exportateur n'a plus de recours contre l'exportateur.
3)Coût
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- En outre, l'exportateur supporte une commission
d'engagement calculée sur la valeur de la créance entre le moment de
la prise d'engagement du forfaiteur et l'échéance des créances
commerciales.
● Pour l'exportateur
- Obtention plus facile d'autres financements car l'escompte est sans recours.
-Le coût de financement est connu au moment de la conclusion du contrat d'achat des
créances.
● Pour l'acheteur
● Pour le forfaiteur
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Toutefois, le forfaitage présente également des inconvénients :
-L'opération peut être ralentie ou retardée du fait que l'accord préalable du forfaiteur est
indispensable.
- un coût du refinancement ;
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De plus, du fait que les transactions vont en général au-delà des frontières politiques,
économiques et juridiques, les risques encourus sont souvent intensifiés par les
réglementations locales en matière de licences d'importation, de validité de garanties
bancaires et de transferts de devises étrangères. Certes, les réglementations locales
peuvent changer, mais il est rare qu'un titre valablement émis au moment de la
transaction soit ultérieurement modifié en raison d'un changement de législation dans
le pays importateur. Par conséquent, il incombe au forfaiteur sur le marché primaire de
veiller à ce que le titre soit correct, licite et valable au moment où il est échangé contre
des liquidités.
2) Risque de contrepartie
Il est également intéressant de mentionner un autre type de risque : le risque de
contrepartie. C'est un risque lié à toute transaction commerciale ou financière entre
deux parties. La partie A peut-elle être sûre que la partie B va bien respecter et remplir
sa part du contrat ? Par exemple, si l'acheteur vient à ne pas payer des marchandises
qui lui ont été livrées, le forfaiteur devra chercher à se faire payer par la banque qui a
donné son aval.
3) Risque de cours
Le risque de cours constitue également un risque réel. Le taux d'escompte résulte du
coût estimé du financement pour la période couverte par le billet à ordre auquel vient
s'ajouter une marge correspondant au risque de crédit. Afin de déterminer un taux
d'escompte précis, les taux d'intérêt doivent être pris en compte. Une augmentation des
taux d'intérêt peut engendrer une perte. Pour se protéger contre ce risque, il est parfois
nécessaire de prendre une position sur le marché dérivé.
Les questions de risques de qualité n'interviennent pas ici car les escomptes se font sur
des créances à l'exportation qui a déjà été valorisées.
4) Risque de transaction
Une des caractéristiques principales de ce type de financement commercial sans
recours est que l'instrument de crédit négociable sous-jacent est distinct de la base du
risque de transaction. Il est essentiel que le mécanisme de financement du crédit soit
complètement distinct de l'obligation de paiement. Ainsi, bien que le risque de
transaction ne représente pas, de prime abord, un risque direct pour celui qui finance, il
peut avoir une incidence très importante. Chacun sait que les financiers refusent des
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transactions lorsqu'ils considèrent que le vendeur n'offre pas les garanties contre
risque.
Afin d'identifier ce risque et de s'en protéger, il arrive que les financiers incluent dans
l'accord de forfaitage qu'ils concluent avec les exportateurs des clauses qui les
protègent de ce type de risque.
7)Facteurs de limitation
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Les obstacles au commerce transnational et un isolationnisme croissant de
certaines économies.
Il y a aussi l'hésitation des acheteurs à émettre des billets à ordre ou même
chercher à obtenir une garantie (aval) supplémentaire de leurs banquiers. Ceci est
dû au fait que une fois les billets à ordre sont émis, les acheteurs seront engagés à
rendre ferme les paiements à date fixe. Ce qui en cas de défaut leurs encourent des
amendes. De plus, chercher des garanties Un marché secondaire qui n'a ni
consistance ni liquidité. Le marché secondaire joue un rôle capital dans l'évolution
de ce mécanisme car il permet aux détenteurs de billets à ordre de céder leurs
effets lorsque leur bilan doit être épuré.
Des législations nationales qui limitent le transfert d'instruments négociables.
Des pratiques frauduleuses de grande envergure ou de profondes distorsions du
marché qui pourraient créer un vent de panique parmi les intervenants et rendre le
marché moins attractif.
L'environnement extrêmement réglementé dans lequel évolue la plupart des
exportateurs africains.
a) Développement du Commerce
faire rencontrer les acheteurs et les vendeurs désireux d'exporter et d'importer
L’exportateur fournit à la banque les spécifications complètes du produit, prix,
qualité et quantité livrable.
fournir feuillets ou brochures d'information avec illustrations du produit.
la banque envoie ces informations à certaines banques partenaires dans les pays
vers lesquels le produit a le plus de chance d'être vendu.
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Ces banques ou succursales contactent à leur tour certains de leurs clients et tout
acheteur qui pourrait être intéressé par le produit.
Le vendeur et l'acheteur négocient directement et peuvent ensuite financer la
transaction selon les procédures appropriées.
b) Publications
• Les banques des pays en développement doivent faire paraître, périodiquement, des
publications portant sur les nouvelles réglementations nationales et sur celles de la
banque centrale, sur les taxes, l'évolution du marché des changes (ou des devises), la
tendance des taux d'intérêt et des sujets similaires.
• Les départements des banques chargés du crédit devraient fournir aux clients les
renseignements nécessaires sur la solvabilité des acheteurs et des fournisseurs.
f) Présentations
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• Les Banques internationales devraient fournir les recommandations des banques
auprès du client. Concernant les règlementations
1. Développement de produits
2. Transport et manutention
3. Logistique
4. Qualité
5. Facilité de paiement (notamment de façon à inciter les financiers à accorder
des crédits aux transactions à l'exportation)
La Convention d'Unit droit sur l'affacturage international (Ottawa, 28 mai 1988) définit
l'affacturage comme la cession, par un fournisseur, à un cessionnaire des créances nées de
contrats de vente de marchandises conclus entre le fournisseur et ses clients (débiteurs), en vertu
desquels le cessionnaire doit prendre en charge au moins deux des fonctions suivantes:
L'affacturage peut ainsi être une opération dans laquelle se combinent les fonctions de
financement et de recouvrement de crédit; elle peut également être un moyen d'externaliser les
fonctions de gestion et de recouvrement de crédit, sans qu'aucun financement n'ait été accordé au
fournisseur. Dans la pratique, toutefois, la plupart des opérations d'affacturage s'inscrit dans le
cadre d'un financement, et de nombreuses entreprises d'affacturage mettent l'accent sur cet aspect
dans leurs brochures publicitaires, dans la mesure où nombre d'entre elles définissent
l'affacturage comme étant avant tout une opération "factures contre argent comptant".
1) Points communs
Du point de vue du vendeur, l'affacturage et le forfaitage accroissent le fonds de roulement,
réduisent les risques liés aux transactions et peuvent améliorer la compétitivité en offrant à
l'acheteur des conditions de paiement souples.
Dans les deux cas, les risques liés à la délivrance de marchandises ou de services satisfaisants et
l'exécution du contrat dont ils font l'objet reviennent de la responsabilité du vendeur, alors que
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l'acheteur de créances (qu'il soit un forfaiteur ou un cessionnaire) assume les risques
commerciaux, politiques et économiques du pays de l'acheteur.
2) Différences
La différence entre ces deux mécanismes tient au fait que l'affacturage concerne principalement
des instruments non négociables tels que des créances comptables, alors que le forfaitage
concerne principalement des instruments négociables, tels que lettres de change, billets à ordre et
crédit documentaire.
Le forfaitage porte sur une seule et unique transaction actuelle, alors que l'affacturage porte sur
un ensemble de créances présentes et futures inscrites dans la comptabilité du vendeur. Dans
l'affacturage, le vendeur cède toutes ou une partie des créances au cessionnaire, y compris les
créances futures. La prestation de collection des créances est toujours prévue par le contrat
d'affacturage, alors que dans le forfaitage, cette prestation est offerte indirectement pour chaque
transaction faisant l'objet d'un contrat.
Dans l'affacturage, il est courant de ne pas financer 100 % de la valeur des créances et de déduire
un certain montant. Dans le forfaitage, le paiement porte sur la totalité de la valeur courante (la
valeur à échéance moins le taux d'escompte).
L'affacturage concerne des transactions au plan national à court et à moyen terme, tandis que le
forfaitage est utilisé essentiellement pour des transactions transnationales à moyen et à long
terme. Cependant, à l'heure actuelle, les forfaiteurs achètent à escompte dans des transactions à
court terme qui portent principalement sur des produits de base.
En règle générale, le forfaitage utilise principalement un document appelé le billet à ordre qui a
les caractéristiques suivantes:
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émise par une personne envers une autre,
s'engageant à payer:
à une échéance fixe
une certaine somme d'argent
à une personne désignée ou à son ordre, ou au porteur ou à son ordre.
Affacturage Forfaitage
Portée géographique Le plus souvent interne aux Le plus souvent internationale.
pays de l'OCDE.
Étant donné que les transactions
Portée relativement limitée mais sont avant tout garanties par des
possibilités croissantes de banques, la possibilité de
pratiquer l'affacturage dans le conclure des marchés s'étend à
commerce avec les pays en un grand nombre de pays.
développement.
Produits visés Principalement des biens de Pour une large part, des biens
consommation et des services. d'équipement (souvent dans le
cadre de grands projets) et des
produits de base.
Taille du marché Affacturage interne: 499 Chiffres consolidés non
milliards de dollars US disponibles.
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Montants visés par Principalement 2000 à 100 000 Montant minimum de la
les contrats dollars US. transaction: 100'000 dollars US
avec des échéances individuelles
Montant moyen des contrats
de 25 000 dollars US.
internationaux d'affacturage : 29
000 dollars US.
Déroulement par En règle générale, l'affacturage Le contrat est souvent négocié sur
rapport aux contrats fonctionne sur la base de la base d'engagements antérieurs
contrats ou de relations souscrits par une entreprise de
contractuelles existants. forfaitage.
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Pour les entreprises utilisatrices, cette technique est en effet un outil de réduction
du risque commercial et en même temps permet, dans certains cas, d'accroître
l'efficience de la gestion administrative du compte-client.
Pour le secteur bancaire, cette activité présente des opportunités (rentabilité
soutenue, élargissement de la gamme des prestations proposées à la clientèle
d'entreprises,…) qui expliquent l'importance croissante prise par les filiales
d'établissements de crédit dans ce domaine.
Dans le contexte d'un marché plus concurrentiel susceptible de conduire des
sociétés d'affacturage à accepter des prises de risques trop importantes, la
rigueur de l'organisation interne et le professionnalisme deviennent des éléments
essentiels plus que jamais indispensables.
Pour ces avantages et autres, il n’est pas faux de dire en guise de conclusion que
l’affacturage prends le dessus sur le forfaiting. Nous sommes arrivés à cette
conclusion après avoir essayé de définir chaque concept à part, énuméré ses
avantages et inconvénients et les comparé. Notre conclusion s’est confirmée
également à travers l’étude de cas que nous avons présenté.
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Sites Internet :
- http://www.financement-entreprise.pro/definition/forfaiting.html
- http://www.affactassur.com/definition/forfaiting.html
- http://www.affacturage.org/affacturage-inconvenient-avantage.php
- https://www.expert-comptable-tpe.fr/articles/comment-marche-l-affacturage-
quels avantages
- quels-inconvenients/
- http://www.e-affacturage.fr/questions/retenue-de-garantie-contrat-
affacturage.html
- http://www.e-affacturage.fr/questions/fonds-de-garantie.html
- http://www.affactassur.com/affacturage/affacturage-import.htm
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SOMMAIRE …………………………………………………………………2
INTRODUCTION ………………………………………………………….. 1
CHAPITRE I: Financement par l’affacturage ……………………………2
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CONCLUSION ……………………………………………………………….21
WEBOGRAPHIE …………………………………………………………….22
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