Belacel Bahe Eddine Bouchria Soufyane
Belacel Bahe Eddine Bouchria Soufyane
Belacel Bahe Eddine Bouchria Soufyane
MEMOIRE DE MASTER
En vue de l’obtention du diplôme de Master en Filière Génie Mécanique.
Option : Mécatronique.
THEME :
Contrôle des joints de soudure
des pipelines par ultrasons
Présenté par :
Encadreur :
M. Chafiq KHENFER
Promotion :
2016/2017
Remerciements
On remercie tout d’abord dieu de nous avoir permis d’arriver
à ce stade de nos vies
Particulièrement dans nos études.
Nous adressons nos sincères remerciements à notre promoteur
et enseignant m. Pr. m.o . si chaib de nous avoir orienté et
conseillé le long de notre travail.
Nous tenons à remercier notre encadreur m. khenfer chafiq
qui nous a encadré lors de notre stage et qui a aussi nous
orienté au cours de notre travail.
Nous remercions aussi les personnels de département
inspection/corrosion qui nous aident par leurs conseils et
informations scientifiques et professionnelles.
Mes remerciements particuliers aux personnels de ENGTP de
m’avoir accueillit au sein de laboratoire des essais destructif et
non destructifs.
Dédicaces
Au nom d’Allah le Miséricordieux le très Miséricordieux
Je dédie très fièrement mon projet comme épreuve de
reconnaissance :
À mes très chers parents qui ont toujours été là pour moi,
et qui m'ont donné un modèle exemplaire de labeur et de
persévérance.
À mes chers frères: salah, djamel, mohammed et ma
chère et unique sœur zineb avec ses enfants et mon beau frère
hamza.
à mes grandes mères et mes tantes nadjet et safiya , pour
leur soutien, patience et tendresse.
À mon cousin : «nacer eddine ». et mes meilleurs amis
« djallal, aghilas, et faress ».
à tous mes amis et à qui je n’ai pas cité involontairement
oubliés dans l’écrit mais présent dans le cœur et l’esprit.
« Bahe eddine ».
Introduction générale :
L’augmentation de la demande d’énergies telles que le gaz et le pétrole nécessite de
plus en plus la construction de nouvelles lignes de pipelines. En effet, ces derniers,
sont devenus, durant les 50 dernières années le moyen d’acheminement le moins
coûteux et le plus sûr pour de grandes quantités d’énergies et sur de longues distances
(plusieurs centaines voire plusieurs milliers de kilomètres).
Pour la fabrication des tubes, un grand nombre de matériaux peut être utilisé : acier,
fonte, plastique, résines armées, etc... Le choix du matériau est fonction de la nature et
de l’état des produits qu’elle doit acheminer.
Dans ce cas, on considère l’application de l’acier dans la fabrication, des tubes, pièces
et matériaux qui satisfont aux exigences les plus sévères de l’industrie gazière.
Le type et le nom d'une canalisation dépendent des caractéristiques physiques et des
Conditions d'acheminement du produit à déplacer.
Pour le gaz naturel, on parle de gazoduc.
Pour le pétrole, on parle d'oléoduc.
L’assemblage des pipelines est effectué par le procédé de soudage à l’arc électrique, il
s’agit d’un type de soudage le plus répandu, et il occupe une place importante dans
l’industrie pétrolière et gazière.
La capacité portante des joints de soudure de pipeline diminue d'avantage en
présence de concentration de contraintes et des déformations qui dépendent à leur tour
de l'existence des défauts technologiques d'assemblage et de forme du cordon.En ce
sens, le contrôle non destructif (CND) apparaît comme l’élément majeur du contrôle
de la qualité des joints de soudure.
On regroupe sous le vocable essais non destructifs ou encore le contrôle non destructif
l’ensemble des techniques et procédés aptes à fournir des informations sur la santé
d’une pièce ou d’une structure sans qu’il en résulte des altérations préjudiciables à
leur utilisation ultérieure.
Mais il existe plusieurs types de défauts présents dans les cordons. Il faut alors savoir
quelle méthode de contrôle sera utilisée.
La présente étude sur « le contrôle des joints d soudure des pipelines par ultrasons »,
pour ce faire, on a réalisé un échantillon d’un joint soudé dans lequel on a introduit
volontairement un défaut de type inclusion solide. Pour montrer l’efficacité de la
détection en CND de ce genre du défaut on a fait recours aux ultrasons en vue de
localisation, dimensionnement et identification la nature de cette anomalie.
Alors on a développé l’étude théorique des méthodes ultrasonores par un stage
pratique au niveau de l’entreprise SONATRACH, HASSI R’MEL dans laboratoire
des essais non destructifs du département inspection/corrosion.
Le développement de sujet est scindé en quatre chapitres :
1
Introduction générale
2
Chapitre I :
Généralités sur la
Technologie des pipelines.
Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
Introduction :
Les pipelines tiennent une place importante dans les industries gazières et pétrolière,
celles-ci sont le plus souvent en acier. Bien que le plastique et l'aluminium soient
parfois utilisés pour les réseaux de distribution de gaz naturel
Parmi les procédés d’assemblage des pipes, le soudage est l’opération qui assure la
continuité entre les bords des tubes.
Les soudures sont susceptibles de présenter des défauts, dont on peut classer selon des
ordres divers.
I.1. la technologie des pipelines :
Une canalisation ou pipeline, est une conduite destinée à l’acheminement de matière
gazeuse ou liquide, la plupart des pipelines sont faits d’acier, en soudant des courtes
sections de tuyaux les uns aux autres. [6].
DI DE
3
Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
4
Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
6
Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
2.2 Le soudage :
C’est une opération consistant à réunir deux ou plusieurs parties constitues d’un
assemblage, de manière à assurer la continuité entre les parties à assembler (continuité
de la matière des matériaux assemblés : matériaux métallique, matière plastique, etc.),
soit par chauffage, soit par intervention de pression, soit par l’un et l’autre, avec ou
sans emploi d’un produit d’apport dont la température de fusion est de même ordre de
grandeur que celle du matériau de base.
Pour l’assemblage des pipelines on utilise uniquement les procédés de soudure
électriques, plus rapides et plus faciles à contrôler, les électrodes doivent être
sélectionnées en fonction de la qualité du métal de tube pour obtenir un dépôt d’une
nuance équivalente et résistance au moins égale au métal du tube ; l’enrobage doit être
également choisi de façon à obtenir une protection convenable de l’arc pendant la
soudure et éviter ainsi toute oxydation.
La soudure est effectuée en plusieurs passes :
la première passe : est effectuée pour fixer bout à bout les éléments de tube
maintenus, pendant l’opération, par des colliers soit intérieurs, soit extérieurs.
Cette passe est effectuée en générale en descendant, avec un dépôt rapide
(intensité supérieur à 200A) ; une de ces qualités est essentielles est une
pénétration correcte évitant d’une part les gouttes de soudure en relief à
l’intérieur de la canalisation, d’autre part au contraire des insuffisances qui
diminueraient la résistance de l’ouvrage.
La deuxième passe : est effectuée encore avec un dépôt rapide en se
chevauchant le long de la canalisation assemblée.
La troisième : si nécessaire la quatrième, cinquième passes sont des passes de
remplissage plus larges, effectuées généralement à une cadence de dépôt un
peu plus lent (180 A) ; le chanfrein doit se trouver finalement rempli, mais la
dernière passe ne doit faire qu’un bourrelet aussi régulier et aussi peu épis que
possible pour éviter des difficultés au moment de l’application du
revêtement.[12].
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Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
Avec le procédé GMAW, la fusion est obtenue grâce à un arc électrique s’établissant
entre le fil-électrode, continu et fusible, et le métal de base. Un gaz ou un mélange de
gaz provenant d’une source externe assure la protection du bain de fusion et l’arc
contre la contamination atmosphérique durant le soudage.
La chaleur que dégage l’arc provoque la fusion de l’extrémité du fil-électrode et du
métal de base. Différentes formes de gouttelettes de métal fondu, projetées du fil-
électrode vers le bain de fusion où elles se solidifient, produisent la soudure désirée.
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Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
9
Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
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Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
-Manque d’interprétation.
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Chapitre I : Généralités sur la technologie des pipelines
-Inclusion métallique.
-Surépaisseur excessive.
I.4 conclusion :
Dans la première partie de ce chapitre on a présenté une vue générale sur la
technologie des pipelines.
Dans une deuxième vue, pour l’assemblage des pipelines, le soudage s’apparait
comme l’opération qui occupe une place importante dans l’industrie gazière et
pétrolière.
Les défauts de soudage peuvent être causés par de nombreux facteurs, dont la vitesse
d’avance ou l’intensité du courant. Dans bien des cas, les défauts peuvent être détectés
et corrigés en cours de soudage.
12
Chapitre II :
Introduction :
Le contrôle non destructif est un ensemble de méthodes qui permettent de caractériser l'état
d'intégrité de structures ou de matériaux, sans les dégrader, soit au cours de la production,
soit en cours d'utilisation, soit dans le cadre de maintenances. On parle aussi d'essais non
destructifs (END) ou d'examens non destructifs.
Comme il existe plusieurs méthodes de contrôle non destructif nous allons parler des
quatre les plus utilisées avec la méthode des ultrasons qui sera détaillée dans le prochain
chapitre.
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
-défauts de surface
-interprétation délicate
-défauts de surface -méthode sensible
-utilisable que sur
Magnétoscopie (fissures, manque de et simple
matériaux
pénétration,…) -peu couteux
ferromagnétiques
Eclairage :
Dans tous les cas d’observation d’un objet, les conditions d’éclairage sont
essentielles pour la fiabilité du contrôle optique. Il s’agit d’abord de se placer dans
les conditions énergétiques, luminosité et longueur d’onde permettant à l’œil de
travailler avec la meilleure acuité ; ainsi un éclairement de plus de 300 lux en
lumière vert-jaune à 0,55 μm est optimal. Il s’agit ensuite d’adapter le type et
l’orientation de l’éclairage à la nature des défauts en vue d’améliorer le contraste.
L’éclairage diffus, fourni par exemple par un ensemble de sources lumineuses
placées derrière un écran dépoli, est utilisé dans la recherche de défauts variés, sans
orientation définie.
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
Pour améliorer la visibilité, la poudre et la pièce pourront être colorées de façon à obtenir
un contraste maximum suffisant. Des poudres à base de produits fluorescents sont utilisées
pour un examen en "lumière noire". On distingue :
La voie sèche
La poudre est appliquée au cours de la magnétisation par saupoudrage manuel ou
mécanique ou soufflage. Après application on enlève l'excès de poudre par un léger
soufflage.
La voie humide
On utilise un porteur de poudre qui peut être un produit pétrolier ou de l'eau. Outre les
propriétés de viscosité de ce liquide, la qualité du contrôle est conditionnée par la
granulométrie et la concentration de la poudre.
La voie sèche permet des contrôles à des températures plus élevées et les indications
apparaissent plus nettement tandis que la voie humide est d'usage plus facile et permet des
images plus fines.
L'information donnée par l'image magnétique peut être conservée :
• Sous forme de clichés photographiques,
• Sous forme de prélèvements à l'aide de papiers adhésifs ou produits pelliculaires.
4.6 Démagnétisation :
Le magnétisme résiduel, conservé par les pièces, peut présenter des inconvénients pour les
phases ultérieures d'élaboration (usinage, soudage,...) ou pour l'utilisation (pièces
mobiles,...).
Il convient dans ce cas de démagnétiser les pièces. Le principe consiste à soumettre la
pièce à un champ magnétique dont on diminue très progressivement l'intensité en inversant
à chaque fois son sens. On parcourt ainsi des cycles d'hystérésis de plus en plus petits.
Cette opération peut se faire avec l'appareil de magnétisation ou dans un tunnel.
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
Les rayons γ :
Ils sont obtenus à partir de sources radioactives. Le tableau II.2 donne quelques sources
utilisées.
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
Le film radiographique
Les films sont constitués d'un support plastique recouvert sur les deux faces d'une
émulsion de sels d'halogénures d'argent dans une couche de gélatine. Une des
caractéristiques des films est la taille du grain. Les films à gros grains sont plus rapides que
les films à grains fins, mais la définition des images est plus faible.
Qualité du contrôle :
Pour apprécier la qualité de l'image radiographique, il faut la traduire sous forme
numérique. Pour cela, on utilise des indicateurs de qualité d'image (IQI). Ils sont placés au
contact de la pièce face à la source de rayonnement. L'image de l'IQI sur le film traduira la
qualité de l'image.
Les principaux IQI utilisés sont les suivants:
• Indicateurs à fils (utilisé dans la plupart des pays européens),
• Indicateurs à gradins percés (utilisé surtout en France),
• Indicateurs à plaquettes percées (utilisé aux USA).
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Chapitre II : éléments sur les méthodes de contrôle non destructif (CND)
II.6 conclusion :
Les méthodes de contrôle non destructif sont appliquées souvent sur les joints de soudures
Quel que soit le procédé de soudage utilisé, les contrôles non destructifs sont nécessaires
pour qualifier les pièces à assembler.
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Chapitre III :
Introduction :
L'ultrason est une onde mécanique et élastique, qui se propage au travers de supports
fluides, solides, gazeux ou liquides. La gamme de fréquences des ultrasons se situe
entre 20 000 et 10 000 000 Hertz, trop élevées pour être perçues par l'oreille humaine.
Le contrôle par ultrason est appliqué aux fabrications, aux demi-produits et
éventuellement aux produits finis, en petite ou grande série, il est capable de mettre en
évidence les défauts en préservant l’intégrité des produits contrôlés.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
substances piézoélectriques :
naturels :
Ces substances ne peuvent fournir que de faibles puissances à l’émission, mais
présentent par contre une bonne sensibilité électrique et mécanique dans le temps, on
trouve des éléments naturels tel que :
Quartz, sel de rochelle,
artificielles :
Les chercheurs ont obtenus des propriétés piézoélectriques analogues à celles des
monocristaux, en utilisant des (céramiques artificielles) élaborés à partir d’agrégats de
microcristaux ferroélectriques poly domaines.
Les éléments chimiques qu’on trouve : sulfate de lithium, titane de baryum, phosphate
d’ammonium des hydrogéné.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
E 1 2
VL =
(1 )(1 2 ) ou VL=
Avec :
: Masse volumique [kg/m3]
E : Module d’Young [Pa]
: Coefficient de poisson [sans unité]
, : Constantes de LAME [Pa].
Mouvement
des particules.
E 1
VT =
2(1 )
ou VT=
Avec :
: Masse volumique [kg/m3]
E : Module d’Young [Pa]
: Coefficient de poisson [sans unité] : Module de cisaillement [Pa].
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
0.87 1.12 E 1
VS =
1 2(1 )
Pour les métaux : VS=0.9VT
Figure. III.6 propagation d’une onde Figure. III.7 propagation d’une onde
De plaque symétrique. De plaque antisymétrique.
La vitesse de propagation de l’onde de plaque « Vp »est déterminé par :VP= e ƒ
Avec : « e » : l’épaisseur de la plaque, « f » : la fréquence de l’onde.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
tel que : Z C
Avec : La masse volumique du milieu [kg/m3].
C : La vitesse de son dans ce milieu [m/s]
L’incidence de l’onde peut se faire de deux manières :
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
s i n iˆ s i n iˆL 1 s i n iˆT 1 s i n Rˆ L 2 s i n Rˆ T
2
V L1 V L1 VT1 VL2 VT 2
Avec : VL1,2 et VT1,2 Vitesses de propagation des ondes.
Dans ce mode d’incidence il est important de citer les deux angles d’incidence limites
existant qui sont : un angle limite d’onde longitudinale et un angle limite d’onde
transversale.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
Champ éloigné :
Le champ éloigné est la zone au-delà de la valeur N où la pression sonore diminue
progressivement jusqu’à zéro à mesure que le diamètre du faisceau se dilate et que
son énergie se dissipe.
K
s in
D
Avec : D : diamètre du cristal.
: Longueur d’onde.
K : constante dépend de la géométrie de la source.
α : demi-angle du cône.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
La divergence :
Le faisceau diverge à partir de son émission et la pression acoustique, par unité de
surface diminue.
L’absorption :
Toute onde se propageant dans un matériau cède de son énergie à celui-ci cette
énergie est transformée en chaleur par le milieu.
La diffusion : l’atténuation due à la diffusion des ondes provient d’une
dissipation de l’énergie dans toute les directions par suite de l’anisotropie et de la non
homogénéité du matériau.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
La chaîne de mesure qui englobe les différentes parties d’un appareil doit
comporter :
Un élément d’excitation ou de commande :
Pour fixer le déroulement du cycle de contrôle, à quel moment émettre et à quel
moment écouter (recevoir et évaluer).
Un générateur d’impulsions :
Il délivre l’impulsion grâce à laquelle le palpeur sera excité pour engendrer les
oscillations mécaniques.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
La pastille piézoélectrique :
Le choix de la nature des pastilles piézoélectriques est déterminé par des
critères des prix, de fragilité de sensibilité, de tension d’excitation, de coefficient de
couplage piézoélectrique et de résistance à la température.
Actuellement les matériaux les plus utilisés pour réaliser industriellement les
éléments sensibles sont à la base de zirconate-titanate de plomb et de titanate de
baryum. On joint à ces deux matériaux de base des produits qui améliorent leur
sensibilité.
L’amortisseur :
L’amortisseur à pour but de supprimer la transmission, il permet d’obtenir un signal
bref, son impédance acoustique étant égale à celle de la pastille, la vibration est très
rapidement amortie (pas de réflexion sur la face arrière).
Le boîtier :
Le boîtier permet une manipulation simple et des montages spécifiques, il protège la
pastille, assure l’étanchéité et la résistance à l’usure
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
Le contrôle par réflexion peut s’effectuer par un simple palpeur ou par un palpeur
double.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
c) Tolérances :
Les tolérances admises sur les différentes dimensions sont les suivants :
Angle de découlement circulaire 10.
Emmanchement du cylindre en polyacrylate de méthyle H8-n7.
Toutes les autres dimensions : 0.1 mm.
d) Mode opératoire :
Pour l’étalonnage, on doit effectuer :
A l’appareil :
Correction du point zéro.
Etalonnage de l’échelle de mesure par réglage de la base de temps.
Contrôle de la linéarité horizontale et la linéarité verticale.
Réglage de la sensibilité relative.
Aux palpeurs droits :
Contrôle de la zone de silence.
Contrôle du pouvoir de résolution.
Aux palpeurs d’angles :
Contrôle du pouvoir de résolution.
Détermination de point d’incidence (ou d’émergence).
Vérification de l’angle de réfraction.
3.5.3. Bloc de référence :
Le bloc de référence est constitué d’une pièce métallique de forme et de
dimensions normalisées. Ce bloc contient des trous de diamètres et de positions bien
définis.
Le bloc de référence est utilisé pour tracer les courbes Amplitude-Distance
(CAD) avant l’examen.
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
La courbe est tracée en jointant les différents sommets des échos, ceci est fait en
ajustant le premier écho maximal observé à 80% de la hauteur de l’écran.
Le nombre des points reliés dépend de l’épaisseur de la pièce à contrôler, si la
courbe est descendue sous la ligne de 25%, on doit refaire l’ajustement une autre fois ;
ainsi l’évaluation des défauts sera basée sur cette courbe tracée.
Si le matériau à contrôler est différent de celui du bloc de référence, on doit
effectuer une correction de transfert.
3.5.5. Paramètres à régler avant l’examen :
a) Détermination de l’axe de soudure :
Pour repérer les distances utilisées pendant l’examen, il faut déterminer un repère,
souvent l’axe des soudures.
b) Volume à contrôler :
C’est la zone incluant le métal fondu et le métal de base thermiquement
affecté (ou la ZAT à 10 mm de part et d’autre du joint de soudure).
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Chapitre III : apport sur les méthodes ultrasonores pour l’inspection des matériaux.
III.4. conclusion :
Le contrôle par ultrasons est une méthode technologique efficace, parmi ses
propriétés, la détection d’un nombre important des irrégularités dans le matériau ou
dans un assemblage, ceci dépend de la performance des équipements de contrôle.
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Chapitre IV :
Introduction :
Le contrôle par ultrasons est un procédé de contrôle non destructif consistant à
engendrer une impulsion ultrasonore dans le matériau et à observer les échos éventuels
réfléchis par les discontinuités rencontrées.
La connaissance de ce procédé implique les analyses suivantes :
Etude de la propagation des ondes ultrasonores,
Etudes de l’appareillage permettant l’émission d’impulsions ultrasonores, la
réception et l’observation des échos,
Etudes des principes généraux du contrôle par ultrasons,
Etudes des principes particuliers propres aux différents types de produits
industriels.
Ce travail pratique consiste à détecter, mesurer et identifier un défaut à
l’intérieur d’un cordon de soudure d’une canalisation en acier au carbone en utilisant
le contrôle par ultrasons.
Un morceau de
Le cordon de tungstène
soudure
42
Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
43
Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
- Ces méthodes permettent l’évaluation des défauts vis-à-vis des critères d’acceptation
par l’une des techniques suivantes :
a) Evaluation basée sur l’amplitude du signal de l’indication et sur sa largeur.
b) Evaluation basée sur l’amplitude du signal de l’indication, sa classification
(Volumique, Non volumique) et sa largeur.
c) Dans le cas particulier par exemple de l’application de l’aptitude à l’emploi, la
deuxième technique sera complétée par une appréciation de la hauteur du défaut si
celui-ci a été classé non volumique.
- Ces trois méthodes sont schématisées par l’organigramme IV.1
- Pour notre travail, nous avons adopté la deuxième méthode.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
Figure. IV.8 l’écho de fond à l’extrémité Figure. IV.9 l’écho répétitif de l’écho
Droite de l’écran de fond à l’extrémité droite de l’écran.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
Selon la norme : (NF A 09 320) : échelle : 100 mm (Acier), 2ème et 3ème écho à 80%
de la hauteur de l’écran et mesure de la largeur du 1er écho à 20% de la hauteur. Si la
largeur ≤ 6mm (acier), alors le, pouvoir de résolution est bon, sinon nous avons un
mauvais pouvoir de résolution.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
Dans notre cas nous avons trouvé les points d’émergences suivantes :
Palpeur (OT 45°) : PE=8.5mm.
Palpeur (OT 60°) : PE=9mm.
Palpeur (OT 70°) : PE=12mm.
Avec : « PE » : le point d’émergence.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
Ce contrôle à pour but de vérifier que l’axe du faisceau US est dans le plan médian
vertical du traducteur.
Palpeur placé en position montrée dans la figure – sur le bloc d’étalonnage
N°1.
Face avant du palpeur dirigée vers le trou de diamètre 1,5mm.
Recherche de la réflexion maximale du coin du trou.
En l’absence de « Bigle » l’axe du traducteur passe par le centre du trou.
L’angle maximal de « Bigle » formé par l’axe du traducteur et la droite qui
joint le point d’incidence au centre du trou de diamètre 1,5 mm ne doit pas
dépasser 2° [13].
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
Dans notre cas nous avons utilisé un réflecteur de 1.5mm de diamètre percé dans le
bloc d’étalonnage pour tracer la CAD en utilisant 05 parcours sonores différents afin
de tracer 05 points. [1], [2]
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
C’est le point le plus loin du bord de joint qu’il va nous assurer de contrôler la
soudure et la zone affectée thermiquement par un demi bond et un bond complet. [1].
= + + =2 +
=é . ( )
Donc
=2. é . ( )+
Tel que : ép : c’est l’épaisseur de la pièce
ZAT : généralement on la prend 10mm
Dans notre cas ép = 28.9 mm , α = 70.12° , ZAT= 10 mm.
Donc :
= 2 . 28,9 . (70.12) + 10 = 169.84
B. L’échelle minimale (l’étendu) :
C’est le parcours sonore minimal à afficher sur l’écran de visualisation et il est défini
par la relation suivante [1] :
Etendu = 1.25 X (un bond complet)
é
un bon complet = 2 . y = Dons notre cas :
28,9
= = 85
cos 70.12
Etendu = 1,25 X 2 X 85 = 212.5 mm
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
C. vitesse de balayage :
Pour un contrôle à 100% d’une zone, le pas doit être, en général, inferieur ou égal à la
largeur du faisceau à - 6db pour toute la profondeur explorée, avec un recouvrement
de 25% minimum de la largeur du traducteur. [1]
E. Mouvement du palpeur :
Mouvement Zig zag : est une combinaison entre deux mouvement
longitudinal et transversal, parallèle à l’axe de la soudure avec un pas ne dépasse pas
la largeur du palpeur.
Mouvement pivotant : des oscillations angulaires de « 10° à 15° » environ
d’amplitude de chaque coté de l’axe de déplacement. [1]
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
40 10 44 43 41.36 14.96
55 27 63 61 59.22 21.42
61 20 54 53 50.76 18.36
La longueur à utiliser pour appliquer les critères est la longueur cumulée résultant des
investigations effectuées à l’aide des différents traducteurs et accès requis. [11], [13].
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Chapitre IV : étude expérimentale appliquée sur un joint soudé.
59
Conclusion
Générale
Conclusion générale
Conclusion générale :
Dans cette étude en premier lieu on a montré des généralités sur la technologie des
pipelines, les caractéristiques des tubes utilisés et les principaux procédés de soudage
pour leur assemblage...Etc.
On a présenté aussi les principales méthodes de contrôle non destructif. Par la suite
on a développé l’étude théorique des méthodes ultrasonores pour l’inspection des
matériaux et les conditions de contrôle par ces méthodes.
60
Références bibliographiques
Références bibliographiques
1. ultrasons techniques particulières de contrôle : Cahiers de formation CETIM
[2em édition 1996].
2. cours théorique et pratique de l’ultrason : Programme de formation « Gtp » .
[02/01/2008]
3. jean pedijon : le contrôle non destructif par ultrason
[Éditions hermès 1993]
11. Recommandation concernant le contrôle manuel par ultrason des soudures a pleine
pénétration. « institut de soudure, IS/US/319.21 » (document A et B)
[2ém édition 1995]
12. Le transport des hydrocarbures liquides et gazeux par canalisation
(J. VINCENT –GENOD) [1972]
13. manuel pour l’examen par ultrasons des soudures, institut international de la soudure,
commission V. 1978.
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Annexes
Annexes
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Annexes
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Annexes
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Annexes
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Annexes
(1) L'allongement minimal sur 50,8 mm (2") est calculé à l'aide de la formule
métrique suivante :
e = 1942,57. A0, 2
U0, 9
Dans laquelle
e = allongement minimal sur 50,8 mm (2") en pourcents arrondi au plus proche 1/2
pourcent.
A = section de l'éprouvette en mm2.
U = résistance minimale à la traction spécifiée en MPa.
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Annexes
ELEMENTS E G VL VT ZL ZT
Acier doux 7.85 0.3 21 8.1 5.94 3.24 46.6 25.5
Acier allié 7.8 5.9 3.23 46
Fer doux 7.35 5.6 3.2 40
Acier à outils 7.7 6.01 3.22 46
Acier inox 7.9 0.3 19.8 7.7 5.66 3.12 44.7 24.5
Aluminium 2.71 0.35 7.3 2.7 6.35 3.1 17.2 8.3
Argent 10.49 0.38 7.6 2.7 3.64 1.63 38.2 17
Béryllium 1.85 0.05 30 14 12.8 8.71 23.7 15.9
cadmium 8.02 2.78 1.5 22.8
cuivre 8.9 0.37 11.2 4.1 4.7 2.26 41.8 18
Laiton 70/30 (Cu/Zn) 8.5 0.37 10.5 3.85 4.7 2.14 39.7 18
Etain 7.3 0.34 5.6 2.1 3.38 1.68 24.7 12.2
Fonte grise 7.2 4.6 2.16
Magnésium 1.76 0.31 4.6 1.6 5.78 3.06 10.02 5.3
Manganèse 7.3 4.66 2.35 34
Molybdène 10.2 6.25 3.35 63.8
Nickel 8.8 0.34 21 8 2.96 2.64 49.5 26.7
Inconel (80Ni/14Cr/6Fe) 8.5 5.82 3.02 49.5
Monel (67Ni/30Cu/3Fe) 8.83 5.35 2.72 47.2
19.32 3.24 1.2 63
Or
Platine 21.55 0.3 18.3 6.5 3.15 1.73 67.8 37.2
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Annexes
ELEMENTS E G VL VT ZL ZT
Tungstène 19.25 0.28 41.2 16.2 5.2 2.87 100 55.2
Uranium 19 0.25 17.8 7.1 2.38 1.93 63 36.4
Zinc 7.1 41.7 24.1 29.6
Zirconium 6.5 0.33 10.2 3.3 4.55 2.6 29.6 16.9
Air (tpn) 0.00129 0.33 0
Verre à vitre 2.5 5.77 3.4 14.4 7.6
Verre pyrex 2.23 5.57 3.4 12.4
Glycérine 1.26 1.92 2.4
Huile machine SAE 20 0.87 1.74 1.5
Huile transformateur 0.92 1.38 1.27
Huile paraffine 0.9 2.2 2
Plexiglas, lucite 1.18 0.4 0.33 0.14 2.67 1.2 3.2
Nylon 1.1 0.4 0.36 0.12 2.62 1.1 2.9 1.2
Téflon 2.2 1.35 3
Caoutchouc 1.5 2.3 3.3
Polyéthylène 0.9 0.46 0.8 0.03 1.96 0.5 1.76 0.5
Polystyrène 1.06 0.4 0.53 0.12 2.34 1.1 2.47 1.2
Araldite 1.2 2.5 1.1 3
porcelaine 5.45 3.4
Eau douce (tpn) 0.999 1.48 1.43
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