CEM Norme
CEM Norme
CEM Norme
l’électronique embarquée et de la puissance mise en jeu, avec une intégration de plus en plus compacte. La cohabitation des
équi- pements électroniques divers au sein d’un seul système (véhicule, avion, centrale nucléaire...) posent de façon
croissante la question de leur Compatibilité Électroma- gnétique (CEM). Assurer le bon fonctionnement de ces derniers, sans
qu’ils soit per- turbés par un tiers, ou qu’ils perturbent eux-mêmes leur voisinage, devient vital à tous les niveaux de
conception. La nécessité de concevoir des systèmes électroniques non-polluant et robustes (du point de vue
électromagnétique) a conduit à la création des normes à respecter pour les fabricants d’équipements électroniques.
Dans de nombreux domaines d'activité, l'action des perturbations électromagnétiques sur les systèmes électroniques peut
entraîner des dysfonctionnements susceptibles de générer des risques. C'est pourquoi la validation de la compatibilité
électromagnétique (CEM) des systèmes, qui suit les phases de conception et développement, est basée sur l'application de
normes bien définies.
Dans le domaine de la CEM, les normes imposent des gabarits en émission et en susceptibilité que les appareils doivent
respecter. Par exemple, lorsqu’un avion est foudroyé, le champ rayonné ou le courant induit peuvent se propager jusqu’aux
systèmes internes et perturber leur fonctionnement. Dans ce cas, c’est la susceptibi- lité qui sera mise en question. Le but
des tests de susceptibilité est de s’assurer que l’équipement continuera à fonctionner lorsqu’il est exposé, avec son câblage
d’inter- connexion, à des niveaux de courant et de champs RF similaires à ceux rencontrés dans son environnement.
Donc, avant de le mettre en service, un équipement est soumis à une qualification environnementale. Parmi les essais de la
compatibilité électromagnétique, l’essai BCI (Bulk Current Injection) est l’un des plus contraignants à cause des hauts
niveaux de perturbations injectés et de sa large bande de fréquence (10 kHz – 400 MHz). Ce test consiste à induire sur les
lignes d’interconnexions d’un équipement, à partir d’une pince d’injection, un signal dont la puissance a préalablement été
calibrée. Cette puis- sance dépend de la catégorie de test spécifiée.
Chaque équipement électrique, lors de son fonctionnement, génère des perturba- tions électro-magnétiques, mais peut aussi
présenter une sensibilité par rapport à de telles perturbations. Les perturbations se transmettent d’un système source vers
une autre victime (qui pourra être aussi une source) via des chemins de perturbation par rayonnement ou par conduction. La
façon avec laquelle se propagent les PEM est ap- pelée le couplage qui, pourra favoriser (résonances) ou défavoriser
(atténuations et pertes) la transmission des PEM.
les normes d'émissivité pour les « coupables » et d'immunité pour les « victimes » dont les références sont régulièrement
publiées dans le Journal Officiel des Communautés Européennes. Chacune de ces normes se rapporte à un produit, une famille
de produits ou à un type d'environnement.
Sollutions :
La source :
limiter leur perturbation (placer un bloc antiparasite RC en parallèle sur la bobine CA, ou une diode sur la
bobine CC, d’un contacteur par exemple),
éviter les couplages (écarter deux éléments difficilement compatibles par exemple),
et insensibiliser les victimes potentielles (utiliser des blindages par exemple).
Prin cara de perturbations :
le spectre(bande de fré)
la forme d’onde, ou le temps de montée, ou
l’enveloppe spectrale,
l’amplitude,
l’énergie.
Des solutions
la conception des circuits imprimés (leur découpage fonctionnel, leur tracé cad des pistes (routage), leur
connectique),
le choix des composants électroniques,
la réalisation des enveloppes,
l’interconnexion des masses,
le câblage.
Note : Ces choix doivent donc être faits au stade de l’étude pour éviter des surcoûts toujours
importants en cas de modifications en fin de conception, voire après la mise sur le marché.