Chapitre 1

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Chapitre I Notions de Base sur les Circuits

Notions de Base sur les circuits

L’électricité est une forme d’énergie produite par la circulation des charges
électriques dans un corps conducteur.

L’étude du mouvement de ces charges électrique et des phénomènes qui s’y


rattachent est l’électrocinétique (Electricité générale).

I. Grandeurs Electriques :
I.1 L’Atome :
L’électron est une particule élémentaire, il se caractérise par une charge négative
–e, ou e est la charge élémentaire qui vaut 1,6 10-19C. Avec les neutrons, de charge nulle et
les protons de charge positive +e, il constitue les atomes.
Protons et neutrons forment le noyau de charge positive, les électrons gravitent autour
de noyau.
L’atome est électriquement neutre, le nombre d’électrons est égal au nombre de protons.
Cependant, les électrons situés sur les couches extrêmes les moins liés au noyau, peuvent
être arrachés à l’atome, il apparait alors un déséquilibre de charges.
L’atome est alors chargé positivement, il devient un ion positif. De même, un atome peut
capturer un électron, il devient un ion négatif. Nous peuvent classer les corps en trois
groupes :
1) Les conducteurs : Ce sont les corps qui laissent passer l’électricité : la plupart des
matériaux (cuivre, Or, Aluminium, fer et leur alliage), l’eau chargé en sels.
Argent 1,47 10-8 Ω.m Cuivre 1,72 10-8 Ω.m Aluminium 2,63 10 -8Ω.m
La résistance augmente quand la température augmente.
2) Isolants : Ce sont les corps qui s’opposent au passage des électrons comme le Verre,
Porcelaine, bois, mica, soie, Ils ont une résistivité > 1010 Ω.m. Le Verre de 1010 à 1014
Ω.m Mica de 10 à 10 Ω.m l’Eau 0,1 à 1015 Ω.m
La résistivité diminue quand la température augmente.
3) Semi-Conducteur : Sont des matériaux de résistivité moyenne entre les conducteurs et
les isolants. Germanium 0,5 Ω.m Silicium 2400Ω.m
L’ajout d’impuretés à taux très variables réduit considérablement la résistivité.

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Exemple :
Dans le Silicium un atome de Bore pour 105 atomes de Silicium → la résistivité divisée
par 1000.
- Semi-Conducteur tat pure Intrinsèque
- Semi-Conducteur impureté Extrinsèque.
I.2 Le Courant électrique
Un courant électrique est un déplacement des porteurs de charge électrique. Les
électrons de charge négative dans les métaux, les ions de charge positive ou négative dans
les solutions (électrolytes).

En générale, les porteurs de charge sont les électrons.

Un courant électrique ne peut s’établir que dans un circuit électrique fermé. Celui-
ci doit contenir au moins un générateur électrique et un récepteur. Des conducteurs (fils)
relient les différents éléments du circuit.

L’intensité du courant électrique "Courant" est défini comme le débit de charge


électrique à travers le circuit.

Supposons qu’un conducteur de section ds, qui contient des porteurs de charges
mobiles, La batterie (générateur) est à l’origine de l’établissement d’un champ électrique E
qui permet le déplacement des charges électrique avec une vitesse proportionnelle à E.
Cette vitesse V est égale à :

V = μE (μ représente la mobilité des charges)

En un intervalle de temps dt, un certain nombre de charges N traversent la surface


considéré ds.

N = v n ds dt (n : densité de charge le nombre de porteurs par unité de volume)

La charge électrique qui traverse la section devient

dQ = q.N = q.V.n ds. dt

Le flux des électrons qui circule dans le conducteur est appelé intensité du courant
I s’exprime en Ampère (A) I = dQ/dt = J ds

(dQ : quantité de charge (Coulomb) traversent la section ds (m2) pendant


l’intervalle dt (seconde) J : représente le vecteur densité du courant exprimé en Am-2)

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La densité du courant est lie a la vitesse v d’ensemble des porteurs de charges


mobiles, et à leur densité volumique ρv.

J = ρvV (A m-2)

J = ρv μ E = σ E (La Loi de Ohm σ : représente la conductivité électrique en


Siemens m-1)

L’inverse de la conductivité qu’est appelée la résistivité du conducteur ρ = 1/σ

Dans le cas particulier d’un conducteur cylindrique à section S (constante ) nous


peuvent déterminer la résistance R ou La conductance G (1/R) d’un tronçon du conducteur
de longueur L.

R = ρ L/S (ohm)

G = σ S/L (siemens)

Sens du courant :

Par convention, on définit le courant électrique comme l’inverse des circulations


des charges électrique (Les physiciens de 19 ème siècle, ignorant l’existence des électrons).
De la borne positive vers la borne négative.

Le sens du courant est identique au sens de déplacement des ions positifs, l’inverse
au sens de déplacement des électrons.

I.3 Potentiel électrique :


En électricité, le générateur joue le rôle d’une pompe ou l’eau est remplacée par des
charges électriques.

La différence d’état électrique (équivalent de la pression) est appelé différence de


potentiel ou tension électrique.

Dans tous les cas, nous avons affaire à un travail qui peut être exprimé par :

W = Q (UA-UB) = QU (en joule)

La quantité U=UA-UB est appelée différence entre le potentiel du point A et le


potentiel de point B.

Cette différence de potentiel est définie comme étant le travail par unité de charge.

En régime stationnaire, elle assimilée à la différence de potentiel U A-UB entre deux


points.

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En régime variable (non conservation de la circulation du champs électrique) ., il


est préférable d’abandonner la notion de différence de potentiel, pour celle de la tension.

La tension est symbolisée par la lettre U(ou V) et par la flèche sur le circuit tournée
vers le point dont le potentiel est le plus élevée (la borne + du générateur)

I.4 Energie et puissance électrique:


Dans un conducteur, les porteurs de charge soumis à un champ électrique se
trouvent en mouvement, ce qui leur donne une certaine énergie cinétique. Le conducteur
s’échauffe et nous parlons dans ce cas d’échauffement par effet Joule.

Soit u(t) la différence de potentiel entre A et B à un instant déterminé, et soit i(t) le


courant qui circule entre A et B. Nous parlons dans ce cas de grandeurs électriques
instantanées. La puissance est donnée par

P(t) = u(t) i(t) (exprimée en Watt)

Cette puissance représente le taux (en joule par seconde). Il est donc possible de
déterminer pendant l’intervalle du temps dt la quantité d’énergie dissipée :
t t
w   p (t )dt   u (t )i (t )dt (en joule)
0 0

Les grandeurs et unités de base dans le Système International (SI) sont données
par le tableau suivant :

Grandeur Symbole Unité Symbole Appareil


Tension U Volt V Voltmètre
Intensité I Ampère A Ampèremètre
Puissance P Watt W Wattmètre
Résistance R Ohm Ω Ohmmètre
Capacité C Farad F Capacimètre
Inductance L Henry H Henry mètre
Période T Seconde S période métré

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Fréquence F Hertz Hz Fréquencemètre


Température T Degré Celsius C° Thermomètre
Les différentes unités peuvent être subdivisées en multiples et sous multiples

Préfixe Symbole Multiplicateur


Exa E 1018
Pétra P 1015
Tétra T 1012
Giga G 109
Méga M 106
Kilo K 103
Hecto H 102
Déca Da 10
Déci d 10-1
Centi c 10-2
Milli m 10-3
Micro μ 10-6
Nano n 10-9
Pico p 10-12
Femto f 10-15
Alto a 10-18
I.5 Relation Tension – Courant
I.5.1 Conversion Générateur : Un générateur permet de fournir de l’énergie a un
montage électrique. La tension et le courant sont alors de même sens

I
V

I.5.2 Conversion Récepteur : Dans un montage électrique, un récepteur consomme de


l’énergie. La tension et le courant sont alors en opposition.

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I.6 Caractéristiques d’un dipôle :


Les composants utilisés en électricité présentent des bornes électriques permettant leur
connexion dans un réseau, on distingue :
- Les dipôles (2 connexions) comme les résistances, bobines..
- Les quadripôles 4 connexions) comme les transformateurs, les filtres …
Soit U la tension aux bornes du dipôle et I
l’intensité du courant qui le traverse. La
plage possible des variations de U et I est
limite par la nature du dipôle et par la
puissance maximale qu’il peut échanger
avec l’extérieur, On désigne par :
- Caractéristique tension-courant du dipôle la courbe U(I)
- Caractéristique Courant-tension du dipôle la courbe I(U)
- Intensité de court-circuit Icc (U=0)
- Tension à vide ou tension en circuit-ouvert U0 (I=0)
I.6.1 Critères de classification des dipôles :
Dipôle passif : un élément du circuit est dit passif si l’énergie totale qui lui est délivrée
par le reste du circuit est toujours positive. La puissance délivrée à un composant passif
peut être dissipée sous forme de chaleur dans ce cas elle est irrécupérable (Résistance),
elle peut être stockée dans un champ électrique ou magnétique (Condensateur, bobine).
La caractéristique tension-courant d’un dipôle passif passe par l’origine (U0=0 et I0=0).
Dipôle actif : Un élément est dit actif s’il délivre de l’énergie au reste du circuit
(Générateur, pile, Batterie). La caractéristique statique ne passe pas par l’origine (I 0 ҂ 0 ou
U0҂0).
Dipôle Symétrique : un dipôle est symétrique si son fonctionnement n’est pas modifier
quand on permute ses bornes (R, L, C). Sa caractéristique est symétrique par rapport à
l’origine, dans le cas contraire le dipôle est dit non symétrique ou polarisé.
Dipôle Linéaire : Un dipôle est dit linéaire lorsqu’il existe :
- Une relation affine entre I et U (La caractéristique est une droite).

- Une équation différentielle linéaire à coefficients constants reliant I et U.

I.6.2 Les dipôles passifs élémentaires:


I.6.2.1 Les Résistances :

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Les résistances sont des composants électriques fabriqués en utilisant du carbone


graphité mélangé avec l’argile ou un alliage possédant un fort coefficient de résistivité. Un
résistance est caractérisée par :

1) Résistance nominale : la résistance nominale d’une résistance fixe R est la valeur


marque sur le composant (à l’aide d’un code couleurs) exprimée en Ohm.

2) Relation Courant-Tension (Loi d’Ohm)

Conversion récepteur

Symbole :

Un conducteur ohmique satisfait à la loi d’Ohm U = RI

On peut également écrire I= GU avec G=1/R conductance en siemens

Dipôle linéaire passif est symétrique se comporte en récepteur Quand R →0 court-circuit


U→0. Si R→∞, se comporte comme un circuit ouvert I=0.

3) La tolérance : c’est l’incertitude relative max sur la valeur nominale de la


résistance du fait des tolérances de fabrication elle est toujours exprimée en %.

ΔRn : incertitude absolue

La tolérance τ = (ΔRn/Rn) x100

R = Rn + ΔR

4) La puissance nominale : C’est la puissance maximale que peut dissiper un modèle


à une température donne. Une puissance supérieur à PN elle peut, soit bruler, soit
changer fortement la valeur de R.

5) Températures max et min de la catégorie : Ce sont les valeurs extrêmes de la


température pour laquelle la résistance est conçus pour un fonctionnement continue.

6) Tension nominale limite : C’est la valeur limite de la tension continue ou efficace


applicable à un modèle donnée au-delà du risque de claquage

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a. Zone 1 faible valeur ohmique : la limite d’utilisation est due à la puissance et la


tension applicable Vm < VN.

b. Zone 3 Résistance de forte valeur ohmique la limite d’utilisation est due à la


différence de potentiel, la puissance maximale dissipée Pm < PN.

c. La transition se fait pour la valeur appelée résistance critique Rc = UN2/PN

7) Stabilité : Caractérise l’évolution relative de la résistance effective du composant


dans le temps. Stabilité en service et stabilité en stockage.

8) Coefficient en température : C’est la variation relative de la résistance à une


variation de température est exprimée en C°-1, Il est défini par l’expression suivante


 R : Valeur de la résistance

R  R0 (1  k T )  R0 : Valeur de la résistance à 0° C
 k : Coefficient en température
 
 T : la temprature en c°

I.6.2.2 Série des valeurs normalisées :

Compte tenu de la tolérance associée, deux valeurs nominales successives R n et Rn+1


Rn 1 24
doivent être tel que Rn + ΔRn ≠ Rn+1. Avec une tolérance de 5% on adopte  10
Rn

Ce choix permet d’obtenir une série de 24 valeurs, c’est la série E 24.

Certaines applications demandent des tolérances plus étroites, On réalise des résistances

E192 (192 valeurs/décade 192 10m m = 1,2,.... 24 ) avec une tolérance 0,5%.

Série E3 E6 E12 E24 E48 E96 E192

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Nombre de Valeurs 3 6 12 24 46 96 192


Nombre de chiffres 2 2 2 2 3 3 3
Tolérance 30% 20% 10% 5% 2% 1% 0,1%
Lecture de la valeur d’une résistance et code de couleurs :

Suivant la série dans laquelle une résistance est choisie il faudra 2 à 3 chiffres
significatifs pour exprimer la valeur normalisée de la résistance.

2 ou 3 chiffres Coefficient Tolérance


0
Noir 0 10 20%
Marron 1 101 1%
Rouge 2 102 2%
Orange 3 103
Jaune 4 104
Vert 5 105
Bleu 6 106
Violet 7
Gris 8
Blanc 9
Argent 10-2 10%
OR 10-1 5%
Puissance et énergie :

La puissance dissipée dans une résistance P= UI =RI2 = U2/R > 0

Cette quantité est toujours positif ce qui revient à dire qu’une résistance dissipe toujours de
la puissance.

I.6.2.2 Les Condensateurs

Un condensateur est un composant passif constitué de deux conducteurs appelés


armateurs, séparés par un diélectrique ou isolant (papier, mica ou l’air). Il s’agit d’un

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réservoir d’énergie électrostatique capable d’emmagasiner l’énergie dans un champ


électrique.

En régime variable l’énergie sera stockée durant une partie puis restituée durant l’autre
partie. De plus le condensateur est capable de garder sa charge une fois débranché du
circuit, Il reste chargé jusqu’à ce qu’une liaison le décharge.

Les condensateurs composants passifs symétriques (non polarisé). On trouve des


condensateurs électrochimiques (de valeur très élevée) qui doivent être mis dans un circuit
électrique en respectant la polarité.

Soit un condensateur plan constitué de deux armateurs de même surface S, ces armateurs
sont séparés par un diélectrique de permittivité ξr et d’épaisseur e.

La capacité du condensateur est donnée par


l’expression suivante :

 0 r S 1
c (F) avec 0 
e 36 109
 0 : permitivité du vide
 0 : permitivité relative

La capacité C peut être indiquée de différentes façons.

La tolérance : la précision est souvent de l’ordre de 20% est parfois plus, notamment pour
les condensateurs électrochimique.

Tension de service : la tension la plus élevée supportée par le condensateur.

Relation Tension-courant

Le champ électrique E= U/e

La charge Q dans un condensateur Q=CU

En régime variable q(t) = cu(t) avec i(t) = dq(t)/dt donc q(t )   i(t )dt

 u(t)= C1  i(t ) dt en convention récepteur.

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Si u= constante soit du/dt = 0, ce qui donne un courant i=0. En régime continu, le


condensateur est nul. Ce composant se comporte comme un circuit ouvert.

Energie :

La puissance p(t) = u(t)i(t) avec i(t) = c du/dt

du d 1
Donc p(t )  cu (t )  ( 2 CU 2 )
dt dt

L’énergie W emmagasinée dans un condensateur de capacité c est


t q
w   p (t ) dt  12CU 2  1
2
0 C

La conduction du diélectrique, bien que très faible n’est pas nulle. On peut donner au
condensateur réel le schéma suivant

I.6.2.3 Les Bobines

Une bobine est un dipôle constitué d’un conducteur métallique enroulé autour d’un
support cylindrique.

Le coefficient d’inductance ( ou inductance) s’exprime en Henry

 N : le nombre de spires
 s: la section du conducteur métallique
s 
L  0  r N 2 
l  l : la section du support cylindrique
 0  4 104 de vide r : permitivité relative

Lorsqu’un courant traverse celle-ci, elle produit un champ magnétique dans l’espace B
proportionnelle à (IL)

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 
L’ensemble des spires canalise les lignes d’induction, ce qui donne un flux   BS (S
section de la bibine)

Lorsque nous faisons varier  il apparait dans le circuit une force électromotrice induite
d  d ( Li ) di
e   L U
dt dt dt

L’énergie

di d
La puissance p(t )  u (t )i (t )  L i(t )   12 Li 2 
dt dt
t
Le travail w   p (t )dt  12 Li 2
0

Comme dans le cas du condensateur, l’énergie emmagasiné par la bobine ne peut subir
de discontinuités.

L’intensité du courant traversent une inductance ne peut subir de discontinuité, la tension


peut varier brusquement.

En régime continu établi i(t)= Cts dt=0 U=0 l’inductance se comporte comme un court-
circuit.

Interaction magnétique (Mutuelle inductance)

Dans le cas de deux bobines L1 et L2 couplés (Très proche) ou utilisation de même noyau
magnétique. Si l’une est parcourue par un courant i(t) variable. Ce courant engendre une
force électromotrice dans le deuxième et vice versa.

Cella peut se traduire par l’inductance mutuelle M.

  MI en Henry avec M  k L1L2 0 ≤ k ≤ 1 coefficient de couplage.

Une bobine idéale ne consomme pas de l’énergie, stockée en attendant d’être vacuée.

Bobine réelle

La résistance de la bobine, en générale faible n’est pas nulle. On peut reprsenter une
bobine réelle par :

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I.6.3 Association des dipôles passifs de même nature:


1) Association en série (Même courant)

U  U1  U 2 
1 1
U  i (t )dt   i(t )dt di di
C1 C2 U  U1  U 2  L1  L2
U  U1  U 2  R1 I  R2 I dt dt
1 1
U  ( R1  R2 ) I U (  )  i(t )dt di
C1 C2 U  ( L1  L2 )
 Req  R1  R2 dt
1 1 1  Leq  L1  L2
  
Généralisation Ceq C 1 C2
Généralisation
Req   Ri Généralisation
Leq   Li
1 1

Ceq Ci

2) Association en parallèle (Même tension)

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I  I1  I 2
dU dU dU I  I1  I 2
I  I1  I 2 Ceq  C1  C2
dt dt dt 1 1 1
U U U  Udt   Udt   Udt
  dU dU Leq L1 L2
Req R1 R2 Ceq  (C1  C2 )
dt dt 1 1 1
 Ceq  C1  C2  Udt  (  )  Udt
1 1 1  Leq L1 L2
   U
Req  R1 R2  Généralisation 1 1 1
  
1 1 1 Ceq   Ci Leq L1 L2
  
Req R1 R2 Généralisation
Généralisation 1 1

1 1 Leq Li

Req Ri

I.6.4 Dipôles Actifs :


Les sources ou générateur apportent de l’énergie et modifier l’état du réseau, on a
deux types de sources, source de tension et source du courant.

1) Source de tension idéale : une source de tension est idéale si quelle que soit
l’intensité du courant qui traverse, la tension V à ses bornes reste constante du/dt
=0 . U= E désigne la force électromotrice (f.é.m.)

La puissance fournit par ce dipôle s’écrit : P= EI

2) Source idéale de courant

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Une source du courant est idéale si quelle que soit la tension à ses bornes,
l’intensité du courant qui la traverse reste constant J=Ig di/dv =0 (Ig en régime continu)
désigne le courant électromoteur (C.e.m) idéales Dans le mode point à point le support
physique (le câble) relie une paire d’équipements seulement. Quand deux éléments non
directement connectés entre eux veulent communiquer, ils le font par l’intermédiaire des
autres nœuds du réseau.

La puissance fournit par ce dipôle s’crit P= UJ

3) Source indépendante et sources dépendante : si la valeur de f.é.m. ou c.é.m


d’une source n’est pas par une relation aux éléments du circuit, la source est
indépendante si non la source est dite dépendante.

4) Sources réelles :

Un générateur réel de tension possède souvent une résistance interne Rg placée en série
avec le générateur idéal.

Un générateur réel du courant présente toujours une résistance interne de fuite du


courant. Cette résistance est monte en parallèle avec le générateur idéal.

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5) Extinction des sources :

Dans certains cas, on est amené à éteindre les sources, c’est-à-dire annuler leurs effets,
deux cas se présente :

- Source de tension : il suffit d’annuler la f.é.m. v=0 comportement en court-circuit

- Source du courant : Il faut annuler le courant J=0, comportement en circuit-ouvert.

Remarque : La source dépendante ne pouvons pas l’éteindre.

Dans le cas des sources réelles, on remplace la source éteinte par sa résistance interne R g.
Cette opération s’appelé passivation des sources.

6) Association des sources :

Série Parallèle

Source de tension E   Ek Incompatibilité

Somme algébrique

Source du courant Incompatibilité J   Jk

Somme algébrique

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