Polycopié TP 2eme Année 2AP - AP 43 - 2016-2017
Polycopié TP 2eme Année 2AP - AP 43 - 2016-2017
Polycopié TP 2eme Année 2AP - AP 43 - 2016-2017
MANUEL DE TRAVAUX
PRATIQUES
TP N°1 :
DIFFRACTION DE LA LUMIERE PAR UNE FENTE FINE
Détermination de la largeur de la fente
TP N°2 :
DIFFRACTION DE LA LUMIERE PAR TROIS FENTES FINES
Détermination de la largeur d’une fente et de la distance entre deux
fentes voisines
ELECTROMAGNETISME
TP N°3 :
ETUDE D’UN TRANSFORMATEUR
TP N°4 :
HYSTERESIS D’UN FERROMAGNETIQUE
2
Avertissement
2. L’étudiant une fois en salle de T.P. doit être en mesure de répondre oralement à trois
questions importantes :
Le but de la manipulation,
Les grandeurs à mesurer et les grandeurs recherchées,
L’aspect théorique introduit pour expliquer ou exploiter les résultats
expérimentaux.
3
Rédaction d’un compte rendu de travaux pratiques
Le compte rendu des manipulations que vous avez effectuées est destiné non
seulement à votre usage personnel, mais aussi à être lu et apprécié par un lecteur.
1. Donner le schéma du montage effectué. Celui-ci sera réalisé en utilisant les symboles
classiquement utilisés en physique.
2. Fournir un tableau récapitulatif des résultats de vos mesures où doivent figurer les
unités des grandeurs mesurées ainsi que les incertitudes sur celles-ci.
3. Pour les tracés de courbe :
4. Discuter les résultats. Sont-ils en conformité avec ce qui était attendu ? Donner vos
conclusions.
Ces résultats dépendent en grande partie du matériel utilisé et du soin que vous avez
apporté à relever les mesures. En effet, toutes les mesures de grandeurs sont entachées
d’erreurs dues à l’expérimentateur et à l’imperfection des appareils de mesure.
4
ERREURS ET INCERTITUDES DE MESURES
Durant les Travaux Pratiques, toute grandeur physique mesurée devra être
accompagnée de son incertitude de mesure.
Toutes les mesures de grandeurs physiques sont entachées d’erreurs dues à l’expérimentateur
et à l’imperfection des appareils de mesure. Il est alors nécessaire de connaître la confiance que
l’on peut accorder à ces mesures, et il devient donc indispensable de rechercher la marge
d’incertitude associée aux résultats expérimentaux.
L’erreur absolue X commise sur la mesure de la grandeur X est la différence entre la valeur
mesurée Xm et la valeur réelle Xr :
X = Xm - Xr
C’est une grandeur algébrique qui admet la même unité que la grandeur X mesurée.
L’erreur relative commise sur la mesure de cette même grandeur X est le rapport de cette erreur
absolue sur la valeur réelle Xr de celle-ci :
𝛥𝑋 𝑋𝑚 − 𝑋𝑟
=
𝑋 𝑋𝑟
5
C’est un nombre sans dimension, souvent exprimé en pourcentage.
𝛥𝑋 = Sup ∣ 𝛥𝑋 ∣
C’est une grandeur positive qui admet la même unité que la grandeur X mesurée. On peut ensuite
déterminer un intervalle de confiance qui contient la valeur réelle :
Xm - X < Xr< Xm + X
X = (XmX) unité
L’incertitude relative commise sur la mesure de cette même grandeur X est la limite supérieure de
l’erreur relative:
∣𝛥𝑋∣
𝛥𝑋 = Sup ∣𝑋∣
C’est un nombre sans dimension, souvent exprimé en pourcentage, qui caractérise la précision de
la mesure.
I.5- Exemple
Deux distances focales f’1 et f’2 de valeurs 20 mm et 450 mm sont mesurées respectivement
avec les incertitudes f’1 = 5 mm et f’2 = 15 mm. Les résultats doivent s’écrire sous la forme
suivante :
6
⇒ f’1 / f’1 = 0,25 = 25 % et f’2 / f’2 = 0,033 = 3,3 %
Dans certains cas, il peut être difficile d’apprécier les incertitudes de mesure (précision des
appareils non communiquée, dispersion des résultats assez importante). Nous pouvons aussi être
en présence d’erreurs accidentelles généralement dues à des causes diverses : instabilité des
sources de lumière, mauvais contacts électriques, variations des conditions de mesures
(température, pression,...), vibrations. Lorsqu’on répète la même mesure dans des conditions
apparemment identiques, ces erreurs ont un signe et un module variables, et nous observons une
dispersion des résultats. On peut alors être amené à rechercher une évaluation de l’incertitude
absolue en recommençant plusieurs fois la mesure, établissant ainsi une statistique sur cette
mesure. Il est bien évident que cette procédure n’est valable que dans le cas où les disparités entre
ces différentes mesures sont observables.
Soient x1, x2, ..., xn, les valeurs trouvées pour cette même mesure répétée n fois. Nous pouvons
alors calculer la valeur moyenne de la mesure :
= ( x1 + x2 + … + xn ) / n
Dans une première approche, l’incertitude expérimentale absolue (x)exp de la mesure peut être
alors définie comme la plus grande des valeurs | x1 - |, | x2 - |, ..., | xn - |.
Une autre approche plus statistique consiste toujours à aborder la mesure de la moyenne
arithmétique, mais en la couplant avec une mesure donnant des indications sur la dispersion des
résultats : l’écart-type. La moyenne arithmétique d’une série de mesures permet d’identifier la
quantité autour de laquelle les valeurs sont réparties. L’écart-type exprime la fluctuation des
valeurs autour de cette moyenne arithmétique. Elle est définie ci-dessous :
𝑛
1
𝑠 = √ ∑(𝑥𝑖 − µ)2
𝑛
𝑖=1
Un faible écart-type permet d’indiquer avec une plus grande précision entre quelles valeurs
peuvent varier les mesures. Plus la valeur de l’écart-type est faible, moins la dispersion des
mesures autour de la moyenne est importante.
7
III- Incertitudes instrumentales de mesure
A côté des erreurs systématiques que l’on peut corriger ou négliger, toute mesure est entachée
d’incertitudes dues à l’appareil et à l’expérimentateur qui ne sont parfaits ni l’un ni l’autre.
Elle est liée à la finesse de l’échelle de lecture de l’appareil, et comme par exemple sur les
appareils électromagnétiques, aux capacités de l’expérimentateur à apprécier la position réelle de
l’aiguille sur l’échelle de lecture (pour le luxmètre par exemple). L’expérimentateur commet
une incertitude sur la lecture de la grandeur à mesurer qu’il doit apprécier lui-même. Cette
imprécision (1/4 ou une 1/2 division par exemple) doit être traduite dans l’unité de grandeur
correspondante au calibre utilisé.
Elle est intrinsèque à chaque appareil et fonction de la technologie et de la qualité des composants
utilisés. Cette valeur est indépendante de la valeur mesurée mais uniquement du calibre ou de la
gamme utilisée. Pour les appareils électromagnétiques, l’incertitude de classe (x)c est donnée
par le constructeur et elle se définit en pourcentage du calibre C sur lequel on effectue la mesure
(appareil de classe 2 = incertitude relative de classe égale à 2 % de la valeur maximale du calibre
utilisé). Il faut ensuite la traduire en une incertitude absolue liée à une mesure donnée.
Pour une mesure, l’incertitude absolue totale est la somme de l’incertitude de lecture et de
l’incertitude de classe (de gamme) :
x = (x)l + (x)c
8
III.4- Exemples
Nous mesurons un flux avec un appareil électromagnétique (luxmètre) de classe 2. Nous sommes
sur le calibre 200 lux (W.m-2), de pleine échelle 100 divisions, et la mesure effectuée donne 85
divisions avec une imprécision de ½ division évaluée par l’expérimentateur.
⇒ = (170 ± 5) W.m-2
L’incertitude absolue est la même quelle que soit la valeur mesurée, il est donc judicieux
d’effectuer la mesure sur le calibre qui donne la plus grande déviation (appareil
électromagnétique) ou sur la gamme qui s’approche le plus de la valeur à mesurer (appareil
électronique à affichage numérique).
On parle de mesure directe quand la grandeur G peut être mesurée par comparaison directe avec
l’unité. Sa valeur est alors le résultat d’une seule mesure, qui peut éventuellement être répétée.
Il est évident qu’il faut réduire au maximum l’incidence des erreurs accidentelles affectant cette
mesure directe. Ensuite, on peut effectuer une série de mesures permettant de calculer la moyenne
arithmétique de ces mesures Gm et l’incertitude expérimentale résultante (G)exp. On doit ensuite
déterminer les incertitudes absolues instrumentales (G)s et évaluer le poids respectif des
différents types d’incertitudes.
9
Exemple :
On effectue la mesure d’une tension continue avec un voltmètre numérique de type Digitest 200
(incertitude relative de lecture = ± 1 % de la lecture, incertitude relative de gamme = ± 2 % du
calibre).
Une série de mesures espacées dans le temps donne les valeurs suivantes :
⇒ (V)s>> (V)exp
Dans ce cas, on peut négliger l’incertitude expérimentale pour ne conserver que l’incertitude
instrumentale.
Si nous utilisons maintenant un appareil numérique plus précis de type MNK 179 (incertitude
relative de lecture = ± 0.04% de la lecture, incertitude relative de gamme = ± 0.005% du calibre).
L’erreur instrumentale est alors égale à :
⇒ (V)s< (V)exp
L’erreur instrumentale, au plus égale à (V)s n’est plus prépondérante. Nous ne prendrons en
compte que l’incertitude expérimentale. La précision de cet appareil est pratiquement superflue.
Soit une grandeur X dont la détermination se fait par l’intermédiaire d’autres grandeurs Y, Z
(supposées indépendantes) qui sont mesurées directement. La valeur xm mesurée de la grandeur X
se calcule à partir d’une fonction f des valeurs mesurées ym et zm respectivement des grandeurs Y
et Z : xm = f(ym,zm)
10
Méthode de calcul de l’incertitude x :
Il peut être souvent plus pratique de passer par la dérivée logarithmique, en particulier quand la
grandeur X est déterminée à partir de produits et quotients.
Exemple : Mesure indirecte d’une résistance R à partir d’une mesure d’une intensité I et d’une
tension U d’incertitude absolue respective I et U. Calcul de R :
𝑈
On a : 𝑅 = 𝐼
𝜕𝑅 𝜕𝑅
(1) et (2) ⇒𝑑𝑅 = 𝜕𝑈 𝑑𝑈 + 𝑑𝐼
𝜕𝐼
𝜕𝑅 𝜕𝑅 1 −𝑈
(3) ⇒𝛥𝑅 =∣ 𝜕𝑈 ∣ 𝛥𝑈+∣ ∣ 𝛥𝐼 =∣ 𝐼 ∣ 𝛥𝑈+∣ ∣ 𝛥𝐼
𝜕𝐼 𝐼2
𝛥𝑈 𝛥𝐼
(4) ⇒𝛥𝑅 = [ 𝑈 + 𝐼 ]𝑅
𝑑𝑅 𝑑𝐼 𝑑𝑈
(1) et (2) ⇒ 𝑅 = − +
𝐼 𝑈
𝛥𝑅 𝛥𝐼 𝛥𝑈
(3) et (4) ⇒ 𝑅 = +
𝐼 𝑈
Ce qui précède montre qu’à toute mesure physique doit être associée une incertitude absolue dont
il faut tenir compte dans le résultat numérique final. L’incertitude absolue ne doit comporter
qu’un seul chiffre significatif en arrondissant toujours à la valeur supérieure. Si ce chiffre est
inférieur à 3, on peut admettre le deuxième chiffre significatif. Le résultat d’une mesure doit être
11
donné avec un nombre limité de chiffres, correspondant à l’incertitude absolue maximale et
compatible avec la précision de la mesure.
Exemples :
Selon ce critère, les coefficients numériques intervenant dans l'expression de la fonction f doivent
être tels que la quantité ci-dessous soit minimale.
𝐸 = ∑[𝑦𝑖 − 𝑓𝑥𝑖 ] ²
𝑖=1
12
E peut être nulle si la fonction f est un polynôme de degré N-1. Un tel polynôme n'est pas
interprétable physiquement dès que N est supérieur à 4. D'autre part toute mesure étant entachée
d'une incertitude, on ne peut imposer à la fonction f de passer par tous les points.
1. Les dérivées partielles premières de E par rapport à chaque coefficient de f sont nulles ⇔
E est extrémale.
2. Toutes les dérivées partielles secondes de E sont positives pour les valeurs des coefficients
obtenus par la première condition ⇔ E est minimale.
𝐸 = ∑[𝑦𝑖 − 𝑎1 𝑥𝑖 𝑎0 ]2 = ∑𝑦𝑖2 𝑎12 ∑𝑥𝑖2 𝑁𝑎02 − 2𝑎1 ∑𝑥𝑖 𝑦𝑖 − 2𝑎0 ∑𝑦𝑖 2𝑎1 𝑎0 ∑𝑥𝑖
𝜕𝐸 𝜕𝐸
= 2𝑎1 ∑𝑥𝑖2 − 2∑𝑥𝑖 𝑦𝑖 2𝑎0 ∑𝑥𝑖 = 2𝑁𝑎0 − 2∑𝑦𝑖 2𝑎1 ∑𝑥𝑖
𝜕𝑎1 𝜕𝑎0
La condition de nullité de ces deux dérivées partielles conduit à un système de deux équations
à deux inconnues :
En général, ce système est un système de Cramer, il admet donc une solution unique donnée
par les expressions:
13
La droite ainsi obtenue passe par le point G, point moyen du « nuage ». Il a pour
∑𝑥𝑖 ∑𝑦𝑖
coordonnées𝑥¯ = ; 𝑦¯ = . Pratiquement, on évalue le coefficient a1, puis on détermine le
𝑁 𝑁
Pour évaluer les incertitudes sur a0 et a1, on utilisera une méthode simple, la méthode des
pentes extrêmes, qui est développée ci-dessous. D’autres méthodes, beaucoup plus rigoureuses
(méthode des moindres carrés pondérés, par exemple), existent mais nécessitent des calculs trop
longs pour être effectués dans une séance de Travaux Pratiques.
14
OPTIQUE
PHYSIQUE
15
DIFFRACTION DE LA LUMIERE
PAR DES FENTES MULTIPLES
ET PAR UN RESEAU DE TRANSMISSION
2. PREREQUIS
Principe d’Huygens
Les interférences
Diffraction de Fresnel
Diffraction de Fraunhofer
Notion de cohérence
Laser
3. PRINCIPE DE LA MANIPULATION
Des fentes multiples ayant la même largeur et séparés par la même distance, ainsi que des réseaux
de diffraction dont les pas sont constants, sont soumis à une lumière monochromatique de
longueur d’onde 632nm issue d’un laser He Ne . Les tâches de diffraction correspondantes
sont analysées selon leurs intensités et leurs positions par le biais d’une photodiode mobile.
16
4. MATERIEL UTILISE
Un amplificateur universel
Un banc optique profilé de longueur l 150cm
2 Pieds ajustables pour banc optique profilé
5 Curseurs pour banc optique profilé de hauteur h 30mm
Un dispositif muni d’une molette permettant le déplacement latéral de la photodiode
2 Porte lentille
Un Porte objet 5 5mm
Une Lentille avec monture de distance focale f 20mm
Une Lentille avec monture de distance focale f 100mm
Une photodiode
Un diaphragme contenant 3 fentes fines
Un diaphragme contenant 4 fentes multiples
Un réseau de diffraction 4 lignes par mm
Un réseau de diffraction 8 lignes par mm
Un réseau de diffraction 10 lignes par mm
Un réseau de diffraction 50 lignes par mm
Un multimètre digital
Un cordon de connexion rouge de longueur l 750mm
Un cordon de connexion bleu de longueur l 750mm
17
Fig. 1: Dispositif expérimental pour mesurer l’intensité de lumière diffractée par des fentes
multiples et des réseaux. Les positions des différentes composantes du montage sur le banc
optique sont : Le laser à 2.5 cm; La lentille f 20mm à 14.5 cm; La lentille f 100mm à 27.5
cm; Les objets diffractants à 33 cm; Le curseur portant la photodiode ajustable latéralement à
147.5 cm.
Avec l’aide des lentilles de distances focales f 20mm et f 100mm , nous générons un
faisceau laser élargi qui vient imprégner l’ouverture se trouvant au centre de la photocellule
maintenue sur l’axe optique du montage. L’objet diffractant est disposé verticalement dans le
porte objet et posé sur le trajet du faisceau laser de manière à ce qu’il soit uniformément éclairé.
Les variations de l’intensité de la lumière diffractée à travers une fente simple ou des fentes
multiples, en fonction de la coordonnée transversale x sont mesurées en déplaçant la photocellule
avec un pas de 0.25mm , ce qui correspond à un demi tour du tambour.
Pour le réseau de transmission, les positions des pics doivent être déterminées pour en déduire la
longueur d’onde de la lumière laser ou le pas du réseau.
18
6. MANIPULATIONS
a. Disposer verticalement une fente dans le porte objet et poser la sur le trajet du laser.
b. Mesurer la distance D entre l’objet diffractant et la cellule.
c. Mesurer la largeur l de la tâche centrale.
d. En déduire la largeur de la fente.
e. Disposer verticalement une fente triple dans le porte objet et poser la sur le trajet du laser.
f. Déterminer la fonction I ( x) représentant la distribution de l’intensité diffractée.
g. Déterminer la largeur a d’une fente.
h. Déterminer la distance h entre deux fentes voisines.
7. THEORIE
Lorsqu’une lumière monochromatique issue d’une source laser traverse un système de p fentes
fines, infiniment longues, de largeur a , séparées par une distance constante h , il se produit un
phénomène de diffraction. L’intensité de la lumière issue de l’objet diffractant dépend de la
direction d’émergence , du nombre de fentes p , de la largeur d’une fente a , et de la distance
entre deux fentes voisines h . Nous pouvons montrer que I à pour expression (voir Cours et
TD sur la diffraction) :
19
2 2
p
sin a sin sin h sin
I I 0
a sin
p sin h sin
Cette intensité est le produit de deux facteurs: le premier est celui de gauche, il correspond à la
figure de diffraction produite par une fente du réseau, le second est celui de droite, il représente
les interférences multiples en un point M de l’écran entre les ondes diffractées par les p fentes.
Selon la théorie développée par Fraunhofer, les minimums et les maximums de l’intensité de
lumière diffractée par une seule fente sont appelés interférences de première classe.
L’intensité de la lumière diffractée par une fente s’annule pour les directions k telles que:
k
sin k où k 1, 2,3...
a
Les positions angulaires des maximums d’intensités sont données par:
2k 1
sin k où k 1, 2,3...
2 a
Dans le cas de la diffraction de la lumière par plusieurs fentes, les minimums d’intensité d’une
fente simple subsistent et viennent s’ajouter à eux des minimums de seconde classe
correspondant aux zéros du deuxième facteur de la figure de diffraction.
Le deuxième facteur de l’intensité de lumière diffractée est une fonction périodique de période
égale à arcsin h .
Par conséquent, pour étudier ce facteur nous limitons le domaine de variation à une période, ce
qui veut dire que:
sin 0, .
h
Pour 0,arcsin h , le dénominateur du deuxième facteur de l’intensité de lumière diffractée
est toujours positif et le numérateur s’annule pour les N 1 valeurs de sin telles que:
k
sin k où k {1, 2,3,..., N 1}
ph
Entre les N 1 minimums nuls recensés sur une période 0,arcsin h apparaissent
N 2 maximums. Chaque maximum est situé entre deux minimums consécutifs. Les
20
maximums du deuxième facteur de l’intensité de lumière diffractée sont obtenus pour les valeurs
suivantes de sin :
1
sin k k où k {1, 2,3,..., N 2}
ph 2
Figure 2. a : Intensité I de lumière diffractée par une fente fine en fonction de la direction
Figure 2. b : Lumière diffractée par une fente fine de largeur a 0.1mm sur un écran situé à une
distance D 1.2m . La longueur d’onde 632nm .
21
Figure 3. a : Intensité I de lumière diffractée par 3 fentes fines en fonction de la direction
d’émergence . La largeur d’une fente a 0.1mm . La distance entre deux fentes consécutives est
h 0.25mm . La longueur d’onde 632nm .
Figure 3. b : Lumière diffractée par trois fentes fines de largeur a 0.1mm , espacées de
h 0.25mm sur un écran situé à une distance D 1.2m . La longueur d’onde 632nm .
22
Figure 4 : Intensité I de lumière diffractée pour 1 fente, 2 fentes, 3 fentes et 4 fentes fines en
Figure 5 : Intensité I de lumière diffractée par un réseau de transmission contenant 100 fentes
23
Noms: …………………………………………………………………………..……
Prénoms:………………………………………………………………………..……
Groupe:………………………………………Date :………………………………
DIFFRACTION DE LA LUMIERE
PAR UNE FENTE FINE
Détermination de la largeur de la fente
1. BUT DE LA MANIPULATION
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………….……
…………………………………………………………………………………………………….
2. PARTIE EXPERIMENTALE
2.1 DIFFRACTION PAR UNE FENTE.
Détermination grossière de la largeur de la fente via la mesure de la largeur de la tâche centrale.
Mesurer la distance entre l’objet diffractant et l’écran :
D ………………………………………………………………………………………….…..
l ………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………..……………………………
…………………………………………………………………………..…………………………
…………………………………………………………………………………………………..
Tracer la courbe: a = f(1/l)
24
x(mm) Vsortie ( x)(V ) A R I ( x ) V ( x) / A R A I ( x) / I ( x 0)
0 1
0.5
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
4.5
5
5.5
6
6.5
7
7.5
8
8.5
9
9.5
10
10.5
11
11.5
12
12.5
13
25
13.5
14
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
26
Noms: ………………………………………………………………………………
Prénoms:……………………………………………………………………….……
Groupe:………………………………………Date :………………………………
DIFFRACTION DE LA LUMIERE
PAR TROIS FENTES FINES
Détermination de la largeur d’une fente et de la distance entre deux
fentes voisines
1. BUT DE LA MANIPULATION
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………...
2. PARTIE EXPERIMENTALE
Mesurer la distance entre l’objet diffractant et l’écran :
D ………………………………………………………………………………………………
Remplir le tableau de valeurs suivant :
0 1
0.25
0.5
0.75
1.25
1.5
1.75
2.25
2.5
2.75
27
3.25
3.5
3.75
4.25
4.5
4.75
5.25
5.5
5.75
6.25
6.5
6.75
7.25
7.5
7.75
28
Déterminer la distance entre deux fentes voisines :
h ……………………………………………………………………………………
3. CONCLUSION
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………..
29
ELECTROMAGNETISME
30
TP N°3
ETUDE D’UN TRANSFORMATEUR
1. PRESENTATION
Un transformateur se compose d’une carcasse de fer sur laquelle sont embobinés deux
enroulements distincts N1 et N2. La carcasse formée par les culasses et les noyaux, constitue un
circuit magnétique fermé (la substance ferromagnétique canalise presque la totalité des lignes de
champ) (figure 1).
Le circuit 1 auquel on fournit de l’énergie électrique s’appelle circuit primaire ; le circuit 2 qui la
restitue s’appelle circuit secondaire.
flux magnétique
i1 i2
primaire u1 u2 secondaire
N1 spires N2 spires
2. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
𝑑Φ
𝑒=−
𝑑𝑡
Pour un transformateur parfait l’enroulement du primaire, formé de N1 spires, est le siège d’une
f.é.m :
𝑑Φ
𝑒 = −𝑁1 = −𝑢1
𝑑𝑡
𝑢1 est une tension électrique sinusoïdale de valeur efficace 𝑈1 et qui s’écrit sous la forme :
31
𝑢1 = 𝑈1 √2 cos 𝜔𝑡 = −𝑒1
d’où
𝑑Φ 𝑈1
= √2 cos 𝜔𝑡
𝑑𝑡 𝑁1
𝑈
et Φ = 𝜔𝑁1 √2 cos(𝜔𝑡 − 𝜋⁄2)
1
i1 i2
u1e1 e2u2
Figure 2
𝑈1
𝐵= √2 cos(𝜔𝑡 − 𝜋⁄2)
𝜔𝑆𝑁1
Pour un transformateur parfait tout le flux créé par l’enroulement primaire traverse
l’enroulement secondaire :
𝑑Φ 𝑑Φ
𝑢1 = −𝑒1 = 𝑁1 𝑑𝑡 et 𝑢2 = 𝑒2 = −𝑁2 𝑑𝑡
soit :
𝑢2 𝑁2
=−
𝑢1 𝑁1
3. TRANSFORMATION D’ENERGIE
32
Le transformateur est un convertisseur statique (pas de pièce en mouvement). Il transforme
une tension sinusoïdale en une autre tension sinusoïdale de valeur efficace différente. En effet,
quelque soit le transformateur, il n’y a aucun contact électrique entre le circuit primaire et le
circuit secondaire.
𝑈2 𝑁2
𝑚= =
𝑈1 𝑁1
De plus,
𝑁2 𝐼1
𝑚= ≈
𝑁1 𝐼2
Remarque :
En observant les valeurs instantanées u1(t) et u2(t), on constate qu’elles sont en opposition
de phase. C’est-à-dire que lorsque u1 et maximum ; u2 est minimum (m = - u2/u1).
𝑈2.0 𝑁2
𝑚= =
𝑈1 𝑁1
3-2-2. Transformateur en charge
On constate une chute de tension :
U2mU1
Plus I2 augmente plus U2 diminue.
Cette chute de tension est provoquée par la résistance du bobinage U = r2I2 (si I2 augmente U
augmente aussi).
33
Les pertes fer sont dues à l’hystérésis du matériau ferromagnétique et aux courants de Foucault.
Elles sont proportionnelles au carré du champ magnétique maximal Bmax 2
(donc à U12) et à la
fréquence de l’excitation magnétique𝑓 = 𝜔⁄2𝜋.
2
On modélise la puissance dissipée par ces pertes par :𝑃ℎ𝑦𝑠 = 𝑘𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑓 où k est une constante.
Pour réduire les pertes par hystérésis il faut choisir un matériau ferromagnétique avec un
cycle d’hystérésis le plus étroit possible.
Pour réduire les pertes par courants de Foucault, le noyau doit être feuilleté. C’est à dire qu’il est
constitué de tôles vernies, donc isolées les unes des autres. La taille des boucles de courant de
34
Foucault est alors limitée par l’épaisseur de la tôle. Plus les boucles sont petites, plus les pertes
sont réduites.
3-2-4. Rendement
Le rendement d’un transformateur est défini comme le rapport de la puissance utilisée
(fournie par le secondaire à la charge) et la puissance absorbée (fournie au primaire) :
𝑃𝑢𝑡𝑖𝑙𝑖𝑠é𝑒 𝑃2 𝑃2
𝜂= = =
𝑝𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏é𝑒 𝑃1 𝑃𝑗 + 𝑃𝑓 + 𝑃2
N1 N2
I’ I1.0
I’’
6V U1
Figure 3
Lorsqu’un transformateur fonctionne, il y a d’une part des pertes de puissance par effet joule dans
les résistances des enroulements primaire et secondaire et d’autre part, des pertes dans le fer par
hystérésis et par les courants de Foucault.
35
Déterminons la puissance consommée à vide :
𝑃1.0 = 𝑃𝑗1.0 + 𝑃𝑓
Toute l’énergie absorbée au primaire est utilisée pour compenser les pertes fer et les pertes
joules au primaire.
On détermine le déphasage en construisant le diagramme de Fresnel des trois intensités I’, I1.0
2 −𝐼′′2
𝐼 ′2 −𝐼1.0
et I’’ ou en utilisant la formule : cos 𝜑 = 2𝐼 ′′ 𝐼1.0
I’I’’
I1.0
I’’ = U1/Rv
Remarque : Pour avoir des valeurs mesurables de I’’, on mesure la tension U1 par un voltmètre
de résistance interne faible connu sous le nom de voltmètre ferromagnétique.
b) Essai en charge :
I1 I2
36
6V U2
A) Figure 4
𝑃2 = 𝑈2 𝐼2 et 𝑃1 = 𝑃𝑗 + 𝑃𝑓 + 𝑃2
6V U1 U2
Figure 5
On vérifie la loi des tensions, le secondaire étant à vide. Le primaire est alimenté par une tension
alternative sinusoïdale de valeur efficace 6V.
On mesure à l’aide des voltmètres les deux tensions efficaces aux bornes du primaire et du
secondaire.
U1 est la tension efficace aux bornes du primaire.
U2 est la tension efficace aux bornes du secondaire.
Le circuit magnétique en fer est fermé.
- Conclure.
37
N1 N2 U1 (V) U2 (V) U2 /U1
70 140
42 140
28 140
- Conclure.
- Mesurer les valeurs efficaces I’, I1.0 et la valeur efficace U1(voltmètre ferromagnétique de
résistance interne Rv = 120 (calibre 12V)). En déduire I’’.
La résistance du primaire (N1 = 140) est R1 = 0.2 et du secondaire (N2 = 70) est R2 = 0.1.
- Conclure.
38
TP N°4
HYSTERESIS D’UN FERROMAGNETIQUE
1. INTRODUCTION
Le ferromagnétisme est la propriété qu'ont certains corps de s'aimanter très fortement sous
l'effet d'un champ magnétique extérieur, et pour certains ( les aimants, matériaux magnétiques
durs) de garder une aimantation importante même après la disparition du champ extérieur.
Le champ généré par l'aimantation s'ajoute au champ initial, et c'est la somme des deux qui est
observée. Dans un tel cas, le terme de champ magnétique désigne le champ total, et le champ
initial prend le nom d'excitation magnétique.
En d'autres termes, on est parfois amené à distinguer le champ initial, l'excitation magnétique,
⃗ , du champ total, noté 𝐵
notée 𝐻 ⃗ , reliés l'un à l'autre par
⃗ = 𝜇0 (𝐻
𝐵 ⃗ +𝑀
⃗⃗ )
2. PRINCIPE
Un champ magnétique est généré par deux bobines dans un noyau de fer par un réglage continu du courant appliqué
aux deux bobines. Les intensités de l’excitation magnétique H et du champ magnétique B sont mesurées et
39
l'hystérésis est enregistré. Les intensités du champ rémanent Br et de l'excitation coercitive Hc de deux noyaux de fer
différents (massif ou feuilleté), peuvent être comparées.
Les deux bobines sont utilisées avec un noyau de fer (massif ou feuilleté) en forme de U passant à l’intérieur. Le
noyau en forme de U sera fermé à ses extrémités par un noyau de fer droit appelé culasse (c’est en fait un
transformateur didactique démontable qui est utilisé).
𝐼𝑁
L'intensité de l’excitation magnétique est calculée avec la formule : 𝐻= 𝐿
où N est nombre de tours dans la bobine et L la longueur moyenne des lignes de champ dans le noyau
ferromagnétique.
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- B et H ne sont plus proportionnels. La perméabilité des matériaux ferromagnétiques n’est donc
plus constante.
- Lorsque H tend vers l'infini, M tend vers une limite MSAT appelée aimantation à saturation.
- Pour chaque matériau ferromagnétique, on obtiendra une nouvelle courbe de première
aimantation.
3-2. Hystérésis
a. Cycle d’hystérésis
Avec un matériau initialement non aimanté, on peut d'abord faire croître H (augmenter I) jusqu'à
une valeur Hmax suffisante pour que l'aimantation M soit proche de MSAT, on décrit ainsi une
portion de la courbe de première aimantation. Si on diminue I, on observe que B(H) décrit une
2ème courbe qui ne repasse pas par les points de la courbe de la première aimantation. Quand H
s'annule, le milieu ferromagnétique reste aimanté avec une aimantation Mr dite aimantation
rémanente et donc un champ rémanent Br.
Si on fait varier H entre -Hmax et Hmax on décrit une 3ème courbe. On obtient ainsi, le cycle
d'hystérésis. La forme de ce cycle dépend du matériau ferromagnétique utilisé, de la vitesse de
variation de H et de la température.
• Br: champ rémanent, c’est à dire le champ restant dans le matériau lorsque H = 0 A/m.
• Hc : excitation coercitive, c’est à dire l’excitation qu’il faut produire pour annuler le champ
41
On appelle hystérésis, le dédoublement de la courbe d’aimantation B = f(H) mettant en évidence
le retard à la désaimantation des matériaux ferromagnétiques.
Figure 4
Or, pour parcourir un cycle d'hystérésis, il faut fournir un certain travail (renversement et
orientation des moments magnétiques) qui se transforme en chaleur et échauffe la matière. Cette
énergie est proportionnelle à la surface du cycle Shys.
𝑊 = 𝜏𝑚 ∮ 𝐻𝑑𝐵 = 𝜏𝑚 𝑆ℎ𝑦𝑠
ℎ𝑦𝑠
𝑃𝑓 = 𝜏𝑚 𝑆ℎ𝑦𝑠 𝑓
Ce qui signifie que si la fréquence du champ B alternatif dans lequel est plongé le
ferromagnétique est trop élevée, ce dernier va chauffer fortement.
42
Matériaux doux :
* Cycle d’hystérésis étroit
* Champ rémanent Bret excitation coercitive
Hcfaibles
* Pertes par hystérésis faibles
* Ils s’aimantent et se désaimantent très facilement.
Matériaux durs :
* Cycle d’hystérésis large
* Champ rémanent Bret excitation coercitive
Hcimportants
* Pertes par hystérésis importantes
* Ils s’aimantent et se désaimantent très
difficilement.
Figure 5
On les utilise pour réaliser des aimants
permanents.
4. MANIPULATION
43
Figure 6 : Dispositif expérimental de l’hystérésis ferromagnétique
- Branchez le générateur de tension variable à une prise électrique qui est aussi loin que possible de celle choisie pour
l'interface et, si possible, qui utilise une autre phase électrique.
(En outre, la bobine doit être placée loin de l'ordinateur et de l'appareil Cobra 3 (module d’interface) pour éviter les
erreurs dues aux interférences avec les champs magnétiques puissants lors du transfert des données).
- Mettez le module Tesla Force sur le port d’interface Cobra 3 et connectez la tension U qui est mesurée à travers le
rhéostat à l'entrée analogique 2 de l’interface Cobra 3.
- Branchez le câble de la sonde à effet Hall avec le module Tesla Force et joignez la sonde à effet Hall, sous la
culasse de telle manière que le capteur soit situé directement à côté du trou pour la goupille de
positionnement.
- Définir les paramètres de mesure dans le logiciel selon la figure 7a et la Figure 7b.
- Choisir l'icône «Continuer» pour entrer dans la représentation graphique pendant la mesure. Ici, les valeurs
réelles de la densité de flux de B0 et le courant I sont affichées (figure 8).
Si le magnétisme résiduel est présent dans le noyau de fer, démagnétiser le noyau comme suit:
- Réglez le commutateur, pour générer un champ opposé
- Augmenter brièvement la tension d’une façon assez considérable pour que la densité de flux de
B0 atteigne une valeur de zéro; répéter un certain nombre de fois.
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Figure 7a : les paramètres de mesure pour l'hystérésis ferromagnétique
- Après avoir appuyé sur l'icône "Démarrage de la mesure", augmenter la tension lentement et uniformément à partir
de zéro puis la diminuer ensuite vers zéro. Simultanément, enregistrer toutes les valeurs en pressant "entrée" ou
"espace" après chaque changement de la tension.
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Figure7b : les paramètres de mesure pour l'hystérésis ferromagnétique
Figure 8: l'apparence
du programme
pendant la mesure
Remarques
- Une bonne résolution de l'hystérésis est obtenue avec des intervalles de courant d'environ 20 mA.
- La densité de flux ne doit pas dépasser 1000 mT en raison du capteur.
- Comme les valeurs mesurées ne sont pas données dans l'ordre d'enregistrement, mais dans l'ordre croissant
des valeurs l'axe des x, la courbe ne ressemble pas en première vue à un hystérésis.
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Figure 9: Options d'affichage
H = IN/L
où N est le nombre de tours dans la bobine (600 tours) et L la longueur moyenne des lignes de champ dans le
noyau ferromagnétique.
Le facteur N/L dépend des dimensions différentes des deux noyaux de fer et s’écrit comme suit :
Noyau de fer massif : L = 232 mm ⟶ N/L = 2586m-1
Noyau de fer feuilleté : L = 244 mm⟶N/L = 2459m-1
Le calcul de l'intensité de l’excitation H peut être réalisé avec un changement de l'axe des x dans
la représentation graphique.
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Par conséquent, choisir "channel modification" et définir les paramètres selon la
figure 10.
Le facteur f dans "Opération" dépend du noyau de fer utilisé et il est égal à N/L.
4-3. Résultats
48
- En supposant que l’absence du noyau de fer ne détruit pas l’uniformité du champ magnétique
et la forme des lignes du champ dans la bobine, donner l’intensité du courant I0 qu’il faudrait faire
passer dans la bobine pour obtenir le même champ magnétique B1 si le matériau ferromagnétique
est remplacé par du vide. Conclure.
- Utiliser la fonction "zoom" dans la région de l'intersection des axes et choisir ensuite "survey" pour déterminer
4-2-2. Application
- Quel est parmi ces deux matériaux celui qui est le mieux adapté à la réalisation :
i. d’un transformateur avec des pertes ferromagnétiques minimales?
ii. d’un aimant permanent ?
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Nom et prénom : …………………………………………… Semestre 2 /2015-16
……………………………………………
……………………………………………
B) COMPTE RENDU DU TP
C) ETUDE D’UN TRANSFORMATEUR
- Conclure : -------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
- Conclure : -------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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I’(mA) I1.0(mA) U1 (V) I’’(mA) cos P1.0(mW) Pj1.0(mW) Pf(mW)
3. RENDEMENT DU TRANSFORMATEUR
- Conclure : ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
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Nom et prénom : …………………………………………Semestre 2 /2015-16
…………………………………………
…………………………………………
D)
E) COMPTE RENDU DU TP
HYSTERESIS D’UN FERROMAGNETIQUE
1. Courbes B = f(I)
- Dans la courbe de première aimantation, utiliser la fonction "survey" pour déterminer la valeur du
champ magnétique B1 correspondant à I = 0,5A : B1 = ---------------------
2. Courbes B = f(H)
- Utiliser la fonction "survey" pour déterminer la valeur de l’excitation magnétique H1correspondant
à B1 : H1 = ---------------------
- Donner l’intensité du courant I0 qu’il faudrait faire passer dans la bobine pour obtenir le même
champ magnétique B1 si le matériau ferromagnétique est remplacé par du vide :
- I0 = ---------------------
- Conclure :
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………
- Utiliser la fonction "zoom" dans la région de l'intersection des axes et choisir ensuite "survey" pour
déterminer
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3. Application
Quel est parmi ces deux matériaux celui qui est le mieux adapté à la réalisation :
d’un transformateur avec des pertes ferromagnétiques minimales?
d’un aimant permanent ?
………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………
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