Ach
Ach
Ach
Cycle
Achats-
Fournisseur
Audit comptable et
Financier
ENCG de Tanger
Année Universitaire 2010-2011
Cycle Achats-
Fournisseur
Plan
Introduction
VI. Recommandations
Conclusion
Introduction
La complexité des entreprises, la diversité des activités et les enjeux liés aux
échanges économiques et financiers entre eux nécessitent que leurs actionnaires,
bailleurs de fonds, clients, fournisseurs et différents tiers soient assurés de la
fiabilité et sincérité des informations financières qui retracent l’ensemble des
activités.
L’audit est la technique par laquelle un expert indépendant, l’auditeur remplit cette
mission contractuelle à l’origine et qui tend à devenir institutionnelle.
Quand on parle d’audit dans ce contexte bien précis, il s’agira d’un examen mené
par un professionnel sur la manière dont est exercée une activité par rapport à des
critères spécifiques à cette activité. L’audit peut être effectué par une personne
interne à l’entreprise ou par un externe.
Dans une première partie nous essaierons d’expliquer le rôle de la fonction achat
au sein de l’entreprise d’un point de vue purement théorique ;
Dans une deuxième partie nous expliquerons la procédure d’audit du cycle Achats/
Fournisseurs illustrée d’un cas pratique de l’établissement public « X ».
de s'intégrer dans une chaîne dont l'objectif est la satisfaction du client final ;
Très globalement, nous pouvons donner une première définition de ces trois sous
fonctions :
etc.
etc.
Sont débités du prix d’achat net des taxes légalement récupérables par le crédit
d’un compte de tiers ou de trésorerie.
Ce compte enregistre les achats d’emballages qui peuvent soit être gardés par
l’entreprise, soit restitués à son fournisseur, soit avoir un usage à la convenance du
client.
Ces comptes enregistrent à leur débit les entrées en stocks et à leur crédit les
sorties.
Ce compte regroupe tous les achats non stockés (eau, électricité...) ou ne transitant
pas par une unité de stockage de l’entreprise, tels que ceux afférents à des
fournitures dont les existants en fin d’exercice, sont inscrits en tant que charges
constatées d’avance au débit du compte 3491.
Les R.R.R. dont bénéficie l’entreprise auprès de ses fournisseurs sont comptabilisés
au cours de l’exercice au crédit du compte avec le débit du compte de tiers
concerné.
Des comptes du poste 3413 pour les éléments constitutifs du coût de production
des opérations en maîtrise d’ouvrage directe pour le montant hors taxes
récupérables ;
D’un compte de trésorerie lors des règlements des factures aux fournisseurs ;
Reçoit à son crédit, par le débit du compte fournisseur intéressé, le montant des
retenues effectuées sur le prix convenu jusqu’à l’échéance du terme de garantie
prévue.
Le compte ci-dessus est crédité du montant de la dette, toutes taxes comprises, par
le débit des comptes de la classe 3 ou de la classe 6 concernés et du compte de TVA
récupérable. L’entreprise peut aussi opter pour la comptabilisation hors taxes de
cette opération.
Il est destiné à enregistrer les autres opérations avec les fournisseurs non spécifiées.
Réception de la marchandise
Ces dépenses sont faites dans l’intérêt de l’entreprise et conformément à son objet.
Toutes les dettes concernent les marchandises et services reçus sont enregistrées
dans la bonne période.
Déclenchement de la commande,
Déclenchement de la commande
Le contrôle interne sur les opérations relatives aux achats et aux charges doit
donner l'assurance que les commandes de marchandises ou de biens et services sont
faites en fonction des besoins de l'entreprise, pour des quantités optimales et par
des personnes autorisées à le faire.
une demande d'achat est établie par les services utilisateurs et transmise au service
"Achats",
les fonctions ayant trait aux commandes doivent être distinctes de celles de
réception, de stockage, d'expédition, de tenue de l'inventaire permanent, de
l'enregistrement comptable et du règlement des factures,
les personnes autorisées à émettre des bons de commande sont désignées par écrit
et un montant maximum autorisé est défini,
Les besoins de réapprovisionnement peuvent, par exemple, être déterminés par les
magasiniers en fonction d'un niveau minimal de stocks par produit déterminé à
l'avance, ou par le service "Approvisionnement" en fonction des besoins de
production. La date de passation de la commande et les quantités à commander
dépendent essentiellement des quantités en stock, des consommations et des délais
de livraison.
Une procédure particulière doit être envisagée afin de procéder à la relance des
marchandises non livrées à la date prévue.
soit à des achats insuffisants ou à contretemps, pouvant se traduire par des retards
de production, des pertes de vente, des frais excessifs de réapprovisionnement et
des conditions moins avantageuses quant aux prix.
les livraisons (ou les services reçus) ne peuvent être acceptés que s'ils
correspondent à une demande,
un bon d'entrée (ou de réception) est établi pour chaque réception. Il est
particulièrement utile que ces bons soient pré numérotés. Dans les petites
entreprises, un double du bon de commande peut servir de bon de réception. On
pourra même admettre dans certains cas l'utilisation du bon de livraison du
fournisseur, mais à la condition que celui-ci soit numéroté dès son arrivée.
un contrôle des réceptions est prévu. Les livraisons ne doivent être acceptées que
dans la mesure où la réception correspond à un bon de commande de l'entreprise.
Pratiquement, il est nécessaire que le service chargé de la réception possède une
copie de l'ordre d'achat l'autorisant à effectuer une entrée de marchandises. Sur
cette copie, il est souhaitable que les quantités soient omises.
Contrôle de qualité de la marchandise reçue ; il ne peut être fait que par une
personne compétente (en général un technicien) qui procédera soit de manière
exhaustive, soit par sondages. Les vérifications de qualité et de quantité doivent
être matérialisées sur le bon de réception.
La comptabilité doit être en mesure de détecter les marchandises reçues pour les
quelles aucune facture n'est encore parvenue. A cet égard, une bonne procédure
(parmi d'autres possibles) consiste à transmettre systématiquement à la comptabilité
les doubles des bons de commande et des bons de réception. Ceci permet à cette
dernière, d'une part, d'effectuer le regroupement en liasse du bon de commande, du
bon de réception et de la facture ; d'autre part de pouvoir connaître à tous moments
l'ensemble des réceptions effectuées pour lesquelles la facture n'a pas encore été
reçue. Il est nécessaire que la comptabilité soit organisée de manière que soient
évités :
la perte ou simplement l'absence de suivi des factures fournisseurs. Dans cet esprit,
il est indispensable que les factures soient centralisées dès réception par la
comptabilité. Celle-ci peut alors sans risque les transmettre aux différents services
qui peuvent avoir à les utiliser (par exemple au service "Achats" pour vérification
des prix facturés). De plus, les délais de circulation dans les différents services et
les litiges éventuels ne doivent pas faire obstacle à la récupération de la T.V.A. dans
les délais normaux,
les confusions dans la tenue des comptes fournisseurs qui peuvent donner lieu à des
litiges et détériorer l'image de marque de l'entreprise,
¾ les doubles doivent être oblitérés d'un tampon "Duplicata - Ne pas enregistrer",
¾ avant d'être vérifiées, elles doivent être classées en attente (il convient de noter
que l'ensemble des factures classées en attente devra être examiné avec soin en fin
d'exercice, au moment de l'établissement du bilan),
une fois enregistrée, la facture doit être classée dans un échéancier jusqu'à ce
qu'elle soit payée.
en cas de retour des marchandises après un premier usage qui n'a pas donné
satisfaction, il convient d'obtenir du fournisseur un avis de réception et il faut
en cas de livraison incomplète, des précautions doivent être prises quant aux
modalités de règlement,
si des avances sont versées au fournisseur, une procédure doit être mise en place
pour qu'elles viennent en déduction du règlement définitif,
Outre les objectifs relatifs aux trois phases précédentes, les objectifs spécifiques
la mention "bon à payer" n'est portée sur la facture qu'après comparaison de celle-ci
avec les bons de réception et de commande correspondants.
Le bon à payer est porté uniquement sur l'original, afin d'éviter de le donner
plusieurs fois pour la même facture. A cette fin, lorsque la facture est reçue en
plusieurs exemplaires, la mention "duplicata" est indiquée dès la réception, sur les
exemplaires autres que l'original.
a. Objectifs de l’auditeur
1. Obtenir l’assurance que toute les charges et les dettes on été enregistré (exhaustivité
des enregistrements)
2. Obtenir l’assurance que toutes les charges et les dettes enregistrées concernent bien
l’entreprise (réalité)
Ces entretiens étaient plus des conversations qui ont servi à collecter des
informations susceptibles de former une base de données pour comprendre leurs
procédures et les décrire.
Préparation de questionnaires:
A-Description du cycle :
Le bon de commande est faxé au fournisseur, ensuite trois cas de figure sont
observés :
Le fournisseur la livre au commercial qui a pris attache avec lui, qui l’accepte sans
contrôle et la livre lui-même au client
Les chèques et les effets sont barrés et non endossables. Le trésorier remonte
le tout au DAF qui après contrôle signe la demande de règlement et appose son visa
sur le chèque ou effet. Le trésorier les remonte ensuite au directeur général qui
signe le chèque ou l’effet après vérification de visa de la DAF.
C.Questionnaires :
OBJECTIF DU CONTROLE
S'assurer que les commandes sont dûment autorisées et que leur suivi permet
de connaître les engagements pris par l'entreprise
Oui
QUESTIONS ou
Non
4. Les achats courants sont-ils effectués auprès de fournisseurs dont la liste Non
est approuvée par un responsable ?
5. Cette liste est-elle régulièrement revue pour déterminer si les prix payés
Non
ne
sont pas au-dessus du marché ?
OBJECTIF DU CONTROLE
Oui
Ou
QUESTIONS
No
n
OBJECTIF DU CONTROLE
S'assurer que les livraisons retournées sont suivies de façon à obtenir des
avoirs correspondants
Oui
QUESTIONS Ou
Non
OBJECTIF DU CONTROLE
S'assurer que les factures sont contrôlées avec les bons de réception pour les
quantités et la qualité, et avec les bons de commandes pour les prix et conditions de
paiement, et que ces factures sont approuvées avant d'être enregistrées en
comptabilité.
Oui
QUESTIONS Ou
Non
Constats:
Le commercial est acheteur et vendeur en même temps
Causes:
Absence du principe de séparation des tâches
Conséquences :
C’est une action qui a un impact sur le principe de séparation des tâches
élément essentiel dans l’évaluation du contrôle interne.
Recommandations :
Mise en place d’un service Achats
Constats :
La société n’établit pas de bons de réception pour ses achats indépendamment
des bons de livraison
Causes:
Non existence d’une procédure claire et définie qui prévoit l’établissement des
bons de réception.
Conséquences :
L’impossibilité d’un contrôle rigoureux des réceptions
Recommandations :
Désignation d’un réceptionniste qui aurait pour mission :
L’établissement de BR pour chaque réception
FRAP N°3
Problème :
Absence de sélection des fournisseurs
Constats :
Le commercial contacte ses fournisseurs habituels et passe sa commande sans
aucune négociation préalable
Conséqu
ences :
Achat à des prix supérieurs aux prix du marché
Recommandations :
Une procédure de sélection des fournisseurs doit être définie
Une base de données fournisseurs doit être créée et mise à jour périodiquement
FRAP N°4
Problème :
Les prestations ne sont pas contrôlées avant leur livraison aux clients
Constats :
Le fournisseur peut livrer lui-même au client
Causes:
Confusion entre les tâches du fournisseur et du commercial
Conséquences :
Livraison défectueuse
Recommandations :
La société doit exiger un contrôle rigoureux à l’arrivée de chaque livraison
avant l’établissement du bon de réception.
FRAP N°5
Problème :
Absence d’une procédure régissant les délais de règlement
Constats :
Les règlements ne sont déclenchés qu’après relance du fournisseur
Causes:
Absence de négociation effective avec les fournisseurs au moment de la commande
Conséquences :
Les fournisseurs rejettent les délais d’échéances fixés par la société
Recommandations :
Une procédure de négociation des modes et délais de règlement doit être mise
en place
Après cette analyse et d’après les faiblesses relevées au niveau des différents
processus, on peut établir un cahier de recommandations qui regroupe toutes les
faiblesses dégagées lors de l’évaluation du contrôle interne du cycle étudié, ainsi
que les recommandations proposées pour assurer l’amélioration des dispositifs
internes.
En plus et pour se prémunir mieux contre les risques, la société peut procéder par
étapes claires et prédéfinies :
Etape 3 : Comptabilisation
En examinant les comptes de ce cycle, l’auditeur doit fixer clairement les objectifs à
atteindre ou les éléments à vérifier à savoir :
S'assurer que les charges et produits inscrits au compte de résultat et provenant des
opérations d'achat, proviennent uniquement de l'enregistrement intégral des
transactions réalisées dans l'exercice comptable considéré,
S'assurer que les comptes de tiers inscrits au bilan et provenant des opérations
d’achat sont correctement évalués et bien classés,
Procéder à une analyse des ratios significatifs (à déterminer pour chaque société) et
des variations par rapport à l'exercice précédent afin d'identifier les anomalies
apparentes.
une justification des nouveaux soldes importants apparus entre la date de vérification
et celle du bilan.
lorsque la procédure de confirmation directe ne peut pas être appliquée (ou donne
des résultats insuffisants) :
pour les soldes principaux, rapprocher les soldes des relevés reçus ou de tout élément
justificatif (factures, bons de livraison...).
NB : La procédure doit couvrir également les effets à payer et les factures à recevoir.
Vérifier l'ancienneté de ces soldes et s'assurer que ces soldes sont toujours
recouvrables (absence de fournisseurs tombés en faillite ou de litiges).
Identifier les comptes dont les libellés sont imprécis (ou inexistants) ou toute autre
anomalie apparente.
Obtenir les explications nécessaires (insister particulièrement sur les O.D.). Pointer
l'ensemble des comptes concernés avec le grand-livre.
Vérifier que les dettes dont l'échéance est à plus d'un an sont présentées séparément.
Vérifier que les dettes font l'objet, dans l'annexe d'un classement selon la durée
restant à couvrir jusqu'à leur échéance en distinguant les dettes à un an au plus, entre
un et cinq ans et à plus de cinq ans lorsque ces éléments ont un caractère significatif.
*Contrôles généraux :
le budget
Calculer les ratios des différentes catégories de charges par rapport au chiffre
d'affaires.
S'assurer que les charges n'ont pas fait l'objet d'écritures anormales à la fin de
l'exercice contrôlé (écritures qui auraient été régularisées au cours de l'exercice
suivant).
S'assurer que les charges non déductibles fiscalement sont réintégrées dans le résultat
fiscal et que celles dont la déductibilité est soumise à des règles de déclarations
(relevé des frais généraux) sont bien déclarées.
S'assurer que les informations fournies dans l'annexe et concernant les comptes de
charges sont complètes et correctes.
*Contrôles spécifiques :
Les derniers bons de retour de l'exercice ont donné lieu à l'enregistrement d'avoirs
ou de provisions pour avoirs à recevoir.
Les premières livraisons (et retours) de l'exercice suivant n'ont fait l'objet d'aucune
facture (ou avoir) ou provision.
-Si certains fournisseurs ont une politique de ristourne annuelle, vérifier que toutes
les ristournes relatives aux achats de l'exercice ont été comptabilisées.
Pour les Achats autres que les achats sur stock, il faut :
Vérifier la concordance entre les charges de sous-traitance et les travaux qui leur
sont confiés (travaux de fin d'exercice non facturés).
Pour les achats qui bénéficient de ristournes annuelles, vérifier que ces ristournes
ont été provisionnées.
Pour les achats à des sociétés du groupe ou ayant des administrateurs communs,
vérifier les conditions.
Pour les achats de matériel, équipements, travaux, entretien ..., vérifier que les
comptes ne contiennent pas des éléments qui sont en fait des immobilisations.
Vérifier que tous les frais accessoires relatifs aux achats de l'exercice ont été
comptabilisés.
Pour les charges récurrentes (loyers, assurances ...), vérifier, avec les contrats que les
comptes incluent bien toutes les charges de l'exercice.
Pour les autres charges, utiliser les documents et contrôles mis en place par
l'entreprise pour saisir les services rendus afin de vérifier que toutes les
charges de l'exercice ont été comptabilisées, il s’agit essentiellement des comptes :
Entretien et réparations :
Il faut vérifier, par sondage, que ces comptes ne contiennent pas des éléments
Publicité
Vérifier avec les budgets de publicité que les honoraires ont été correctement
comptabilisés pour les campagnes publicitaires engagées.
Assurances
Mettre à jour l'état recensant les polices d'assurance souscrites par la société.
Vérifier les déclarations faites par l'entreprise aux compagnies d'assurance (cas de
risques flottants) et constituant la base de la prime.
Vérifier les sommes versées avec les quittances et s'assurer que les primes versées
ont fait l'objet de régularisation si elles ne correspondent pas à l'exercice.
Examiner s'il existe des polices d'assurance souscrites au profit de la société sur la
tête du dirigeant.
Vérifier que les règles de remboursement de frais ne peuvent pas conduire à des
cumuls (forfait et réel).
Vérifier que les remboursements ne cachent pas des avantages en nature non
déclarés.
S'assurer:
que le compte est, dans le cas général, soldé à la clôture de l'exercice (qu'il s'agisse
de sous comptes d'abonnements ou de sous comptes d'attente),
que les écarts sur abonnements constatés à la clôture d'un exercice sont réintégrés
dans les comptes de charges par nature (ou éventuellement de produits par nature).
Il existe deux types de tests à effectuer durant cette phase il s’agit notamment de :
VI. Recommandations :
Ensuite sur un ordre plus général, chaque entreprise doit établir son propre manuel de
procédure formalisé accompagné d’un manuel de contrôle interne qui définit les
bases de la pratique de contrôle interne mais qui décrit aussi :
Le cycle Ventes-Clients