Sig Et Inondation.2015
Sig Et Inondation.2015
Sig Et Inondation.2015
Modélisation spatio-temporelle :
ATHYS détermination de la repense du BV vis-à-vis
a une crue
Depuis la fin du siècle dernier, des événements qualifiés d’exceptionnels provoqués suite
à un changement climatique de la terre ont donnée naissance à des fortes précipitations sur
tout le royaume. Cette situation paralyse un bon nombre des régions Marocaines, surtout le
dernier événement de novembre 2014 qui a laissé derrière lui un ensemble de dégâts humain
et matériel importants.
Les bassins versants du Haut Atlas située dans un contexte semi-aride, leur
environnement hydro-géomorphologique et pluviométrique favorise le déclenchement de crues
éclairs caractérisées par des grandes vitesses et des temps de montée assez courts.
Tous ses facteurs combinent pour donner la raison d’être à ce travail qui vise
l’identification des causes par des études cartographiques et analytiques en plus de la
modélisation spatiale et spatio-temporelle à l’aide d’un ensemble d’outils informatiques.
Compte tenu des objectifs de notre travail on a choisi de le présenter en Cinque chapitres :
Le premier sera consacré à la présentation géographique des bassins versants en étude ainsi
que les paramètres qui influencent l’écoulement, notamment la morphologie, la géologie,
l’hypsométrie, la végétation et l’exposition.
Les deuxième et troisième chapitres présenteront respectivement une étude hydrologique
dynamique et statistique des bassins de Rhiraya, Ourika, Zat et R’Dat. Les résultats de cette dernière
étude constituent les données de base pour la modélisation hydraulique.
Le quatrième chapitre présente une modélisation spatio-temporelle du bassin versant de la
Rhiraya.
Le dernier chapitre abordera la présentation, les étapes et les résultats de la modélisation
hydraulique, ainsi que les recommandations à suggérer.
Chapitre 1 : études morphométrique de la zones d’étude
1. Situation Géographique :
Le bassin versant de la Ghiraya est situé dans le Haut Atlas de Marrakech, entre les latitudes
30°10’ et 30°20’, et les longitudes 7°40’ et 8° Ouest. Il est localisé à une quarantaine de kilomètres au
sud de Marrakech, dans le massif de Toubkal (figure 1). Il comprend une grande partie des plus hauts
sommets de l’Afrique du Nord, en particulier le plus élevé d’entre eux, le Jbel Toubkal (4165 m) .Son
exutoire principal situé à quelques Kilomètres au Sud de la ville de Tahanaout sur Oued Rhiraya qui
résulte de conflit de deux oueds Assif imnene et Assif ait mizaine (photo 1)
1. La morphologie :
On retrouve les cultures irriguées le long des deux bras de Rhiraya (figure 5) alors que les cultures à sec
sont souvent observées de part et d’autres de l'oued dans les basses altitudes.
2. La morphologie :
4. Carte hypsométrique :
On se basant sur l’indice de NDVI (The normalized difference vegetation index) calculé a partir
des images satellitaires land-Sat 2014 capté au mois de mai 2014, à cette période ou on cartographie
seulement la végétation permanente.
On a pu établir une carte de végétation du bassin versant par ailleurs un autre traitement SIG a
montré que la couverture végétale couvre 23.11% du surface Total du bassin versant.
Figure 11 : Carte de Végétation du BV d’ourika
6. Carte d’exposition :
2. La Morphologie :
Le bassin est constitué d'un socle rigide Paléozoïque et précambrien au sud et des terrains de
couvertures secondaires et tertiaires qui se développent vers le nord et le nord -est.
La chaîne atlasique montre suivant une direction nord-est, sud-ouest deux zones distinctes:
- A l'amont, la zone axiale de la chaîne à hautes altitudes où n’affleure que le socle.
- A l'aval, la zone sub-atlasique septentrionale où la couverture post-hercynienne constitue
l'essentiel des affleurements.
Dans l'ensemble, la lithologie du bassin du Zat est constituée à 46 % de terrains imperméables,
à 40 % de terrains semi perméables et à 14 % de terrains perméables. (P.pascon ,1977)
L’analyse de la carte
hypsométrique du bassin de Zat
montre que le bassin est constitué
généralement de terrains de hautes
altitudes avec une prédominance
des terrains entre 1000 et 2000 m
représentant 70 % de la surface ce
totale du bassin. La moyenne est de
l’ordre de 1880 m et on note aussi
que le point culminant du bassin est
situé à 3896 m alors que le point le
plus bas, celui de l’exutoire à Tafriat
(760m).
En observant la carte de
végétation du bassin Zat on remarque
que la végétation pousse sur les
berges de l’oued Zat grâce à la
disponibilité des ressources hydriques
en plus de la fertilité du sol, d’autre
part en aval il y a des terrains qui sont
occupés par des forêts (carte
topographique, Arbaat Tighedwin).
Tous ces facteur se combinent pour nous donnent un milieu propice a des pulsations brutale
qui peuvent causer des dégâts inattendus.
N
N-E
19% 22% E
S-E
9% S
11%
7% S-W
10% 9% W
13%
N-W
1. Situation géographique :
Il est situé au Sud-Est de Marrakech entre les latitudes 31°10' et 31°40' Nord et entre les
longitudes 7°10' et 7°40' Ouest.
L'exutoire du bassin du R’Dat (Sidi Rahal) est situé à une altitude de 690 m. C'est un bassin de
forme dissymétrique qui appartient au versant Nord Atlasique. Il est limité au Nord par les Jbilet, au
Sud par la ligne des crêtes du Haut Atlas, à l’Est par la ligne de partage des eaux du bassin de
Tassaout et à l’Ouest par le bassin versant de Zat.
2. Morphologie :
L’oued R’Dat est un affluent atlasique du Tensift, Ses principaux affluents sont Assif-N-Tichka
qui est à l’origine de l’oued R’Dat, Oued Imizer formé par la confluence de l’oued Imarighne et de
l'Oued Tihizat., Assif-NIfraden et Oued Tissert. (RAMROMI Adnane, 2007)
A l’aide de l’outil informatique SIG on a pu établir des cartes morphométriques du
bassin R’Dat qui draine une surface de 532km2 avec un périmètre de 130km.
Le bassin de R’Dat a un réseau hydrographique bien ramifié (1374.8Km) (figure 19)
Cette ramification facilite la collecte des eaux pour les conduire à l’exutoire. L’indice de compacité
est de l'ordre de 1.54. Il confère également à ce bassin une forme allongée qui aura un impact sur le
temps de concentration et le rassemblement des écoulements vers l'exutoire qui est de l’ordre de
7h. Les dimensions du rectangle équivalent étant : 10 Km pour la largeur et 50 Km pour la longueur.
Ces dimensions confirment la forme allongée du bassin versant.
Géologie :
Sur le plan Le bassin est constitué de deux grands ensembles : d’une part un socle rigide
d’âge Paléozoïque et précambrien situé au sud, et une couverture d’âge Méso à Cénozoïque qui se
développent vers le Nord et le Nord-est. La relation entre ces deux ensembles est parfois en contact
stratigraphique ou en contact anormale par failles. (Moret 1930 et Proust 1962)
La lithologie :
Dans l’absence de précipitations, les affluents de R’Dat sont asséchés et les ressources en
eau se font rares. La végétation ressentent désagréablement cette sécheresse et attendent
impatiemment l’arrivée des précipitations et des écoulements. C’est pourquoi sur la carte de
végétation on observe une répartition calé sur le réseau hydrographique, alors que au milieu du
bassin on des terrains exploités par la population de la région. Cette répartition joue un rôle
primordial dans la protection contre les inondations et le ralentissement de la vitesse des crues
d’une part et une augmentation du taux d’infiltration d’autre part.
Figure 23: Carte de Végétation de R’Dat
1. Carte d’exposition :
N
15% 18% N-E
E
11%
S-E
13%
S
13% S-W
8%
W
13% 9%
N-W
Tableau Récapitulatif :
1. Variation mensuelle :
a partir des données enregistrées au niveau des 4 stations placés a l’aval des bassins versant
mise en études , on a établi un graphique regroupe les moyennes d’une série de données de trente
ans environ saufs pour la station de Tafriat où la période n’est que de 20 ans.
90
80
70
60
50 Aghbalou
40
30 Tafraitat
20 sidi Rahal
10
Tahanout
0
L’analyse des données des précipitations mensuelles des bassins montre une variation
irrégulière des précipitations entre les mois de l’année. Les fortes valeurs sont enregistrées dans une
période hivernale entre les mois novembre et Avril avec un maximum de 84 mm en mois Avril (pour
ourika), et les faibles dans période Estivale entre les mois juin et septembre avec un minimum de 1
mm en juillet.
2. Variation annuelle:
L’analyse des figures en bas des précipitations annuelles au niveau des 4 stations montre
une hétérogénéité entre les années hydrologiques. Les précipitations annuelles présentent une grande
variabilité temporelle. Les coefficients de étant pour Tahanaout, Aghbalou, Tafriatat et Sidi Rahal.
Figure 27: Historique de pluie annuelle des 4 stations
3. Corrélation pluie-débit :
La corrélation pluie-débit permet de juger le degré de liaison entres ces deux paramètre
naturels.
40 40
30 30
20 20
10 10
0 0
0 1 2 3 4 0 5 10 15
Corrélation pluie-débit : R'dat Corrélation pluie-débit : Zat
60 y = 5.6267x + 9.9863
60 y = 7.7471x + 10.757
50 R² = 0.5559
R² = 0.6558
50
40
40
30
30
20
20
10
10
0
0 0 2 4 6 8 10
0 2 4 6
Les graphes ci-dessus (figure28) présentent une corrélation linéaire entre les pluies et les
débits moyens mensuels au niveau des quatre stations (Tahanaout, Aghbalou, Tafriatat et R’Dat), On
n’observe que deux stations avec des coefficients de corrélation relativement bons. Pour les stations
Zat (R = 0.74 pour Tafriatat) et de Sidi Rahal (R = 0.80 pour R’Dat). On déduit que les débits sont
étroitement liés aux précipitations. Au niveau des stations d’Aghbalou et de Tahanaout les
coefficients de corrélation sont faible et respectivement de 0,64 et de 0,53.
Pour ces deux bassin il y a une partie des précipitations d’automne et d’hiver, sont tombée sous
forme nival qui ne s’écoulent qu’au printemps.
Les faibles valeurs de R pour les stations de Tahanaout et d’Aghbalou, sont principalement
lier au régime pluvio-nival.
4. Corrélation pluie-altitudes :
600
500
400
P(mm)
100
0 Z (mNGM)
0 500 1000 1500 2000
Apres la collecte d’un ensemble des données de stations pluviométriques (31 station) nous
avons établi une corrélation (figure 29) entre les altitudes et les pluies enregistrées au niveau de ces
stations dispersés sur tout le bassin du Tansift. Le résultat obtenu montre l’existence d’une corrélation
positive entre les altitudes et les pluies enregistrées. Cette corrélation qui est égale à 0.91 nous a
encouragés à faire un traitement à l’aide d’un outil SIG qui a pour objectif la spatialisation des pluies
calculé au niveau des stations pluviométriques. Ceci Pour sortir une carte de pluie (figure 29) qui montre
les zones pluvieuses du bassin généralement placés en amont.
Figure 30:Carte de pluie de Zones d’études
L’analyse fréquentielle :
L’analyse fréquentielle permettra d’estimer le temps de retour d'une valeur soit de débit ou
de précipitation. Par le traitement d’une longue série de débits et de précipitations maximal
journaliers enregistrés au niveau des différentes stations (sidi Rahal, Tahanaout, tafriat, Aghbalou).
Cette prédiction repose sur la définition et la mise en œuvre d’un modèle fréquentiel qui est une
équation décrivant le comportement statistique d’un processus (par exemple dans ce chapitre, on va
utiliser les différentes lois comme Gamma, weibull, log-normal…). Ces modèles décrivent la
probabilité d’apparition d’un événement de valeur donnée (débit/précipitation). C’est à partir du
choix de la loi de probabilité que dépendra la validité des résultats de l’analyse fréquentielle.
1. Principe :
Notre étude porte sur l'ajustement des précipitations maximales journalières du bassin versant
des Oued Rhiraya, Ourika, Zat et R’Dat sur une période d'observation de 42 ans (1970/71 -
2011/2012). Sauf pour Zat on dispose seulement de 32 années d’historique.
Les lois statistiques appliquées dans cette étude sont : loi de Gumbel, loi de Weibull, loi Normal,
loi LogNormal, loi de Gamma et loi exponentielle.
Le test d'ajustement des répartitions empiriques et théoriques est fait par le test d'adéquation
de .
2
A. Tahanaout :
L’ajustement des lois sur les données hydrologiques donne une estimation des périodes
de retour des valeurs extrêmes des pluies ou des débits ; celles-ci ont une grande importance
dans le domaine des aménagements hydrauliques, ainsi que dans la prévision et protection
contre les inondations.
Figure 32: Graphe d'ajustement de loi Exponentielle et LogNormal sur les pluies de Tahanaout
D’après les graphes d’ajustement (figure32) des lois statistiques sur les données des
pluies maximales journalières annuelles, les deux lois Exponentielle et LogNormal restent les mieux
adapté.
BIC AIC
Exponentielle (Maximum de vraisemblance) 242.522 239.857
LogNormal (Maximum de vraisemblance) 250.818 248.153
Gumbel (Maximum de vraisemblance) 254.775 252.111
Gamma (Maximum de vraisemblance) 257.177 254.513
Weibull (Maximum de vraisemblance) 263.995 261.331
Normale (Maximum de vraisemblance) 276.993 274.328
Tableau 2 Les critères des différentes lois statistiques ajusté sur les pluies maximales
Les résultats montrent que la loi Exponentielle présente une faible valeur de BIC et AIC.
Ceci implique qu’elle s’ajuste la mieux aux données de notre zone d’études.
L’estimation des périodes de retour se base sur la loi Gamma puisque c’est la loi la mieux
adaptée.
Les graphes en bas représentent les probabilités empiriques et théoriques des distributions
des différents ajustements des lois statistiques sur les données de débits maximaux instantanés. Nous
avons constaté que la loi la mieux adaptée aux données pour ensuite analyser les périodes de retour
est la loi log Normal suivie par la loi weibull, les autres lois présentent un mauvais ajustement.
Figure 33: Graphe d'ajustement de loi LogNormal et Weibull sur les débits de Tahanaout
D’après les graphes d’ajustement (figure33) des lois statistiques sur les données des
débits maximales instantanées annuelles, les deux lois LogNormal et weibull restent les mieux
adapté.
BIC AIC
LogNormal (Maximum de vraisemblance) 508.43 504.567
Weibull (Maximum de vraisemblance) 518.082 514.218
Gamma (Maximum de vraisemblance) 521.206 517.342
Exponentielle (Maximum de vraisemblance) 523.021 519.158
Gumbel (Maximum de vraisemblance) 552.804 548.94
Normale (Maximum de vraisemblance) 629.211 625.348
Tableau 4: Les critères des différentes lois statistiques ajusté sur les Débits maximales
Le meilleur résultat d'ajustement visuel est trouvé pour la loi LogNormal en première
position, suivi par la loi de weibull.
Estimation des périodes de retour des débits maximaux :
Les résultats d’ajustement numérique et l’analyse visuelle des donnée converge vers
l’adaptation de la loi LogNormal suivait par Weibull pour l’estimation des débits maximales affiché au
niveau de tableau en bas :
B. Aghbalou :
Figure 34: Graphe d'ajustement de loi Normal et Gumbel sur les pluies d'Aghbalou
D’après les graphes d’ajustement des lois statistiques sur les données de précipitations
maximales journalières annuelles, les deux lois Gumbel et Normale restent les mieux adaptées.
La loi ayant la plus faible valeur de BIC et AIC a une probabilité à priori plus élevé, et donc elle
s’ajuste la mieux à la série traitée. Les résultats de cette application montrent que la loi Gamma est
donc la mieux ajustée.
L’estimation des périodes de retour se basera sur la loi gamma puisque c’est la loi la mieux
adapté.
Les graphes ci-dessous (figure 37) représentent les probabilités empiriques et théoriques
des distributions des différents ajustements des lois statistiques sur les données de débits maximaux
journaliers. On a constaté que la loi la mieux adaptée aux données pour ensuite analyser les périodes
de retour est la loi log Normal suivie par la loi weibull, les autres lois présentent un mauvais
ajustement.
Figure 35: Graphe d'ajustement de loi LogNormal et Gumbel sur les débits d'Aghbalou
Le tableau ci-dessous montre les valeurs observées des critères d’information bayésien (BIC) et
d’Akaike (AIC). Ces critères permettent de comparer le degré d’ajustement. Les meilleurs ajustements
correspondent aux plus faibles valeurs de ces statistiques.
BIC AIC
LogNormal (Maximum de vraisemblance) 555.702 552.133
Weibull (Méthode des moments) 560.203 556.634
Exponentielle (Maximum de vraisemblance) 560.608 557.04
Gamma (Maximum de vraisemblance) 560.988 557.419
Gumbel (Maximum de vraisemblance) 591.085 587.517
Normale (Maximum de vraisemblance) 617.412 613.843
Tableau 8:Les critères des différentes lois statistiques ajusté sur les Débit maximales
Le meilleur résultat d'ajustement visuel est trouvé pour la loi log Normal en première
position, suivi par la loi de weibull.
Les résultats d’ajustement numérique et l’analyse visuelle des données convergent vers
l’adaptation de la loi Log Normale suivi par loi weibull pour l’estimation des débits maximaux affichés
au niveau du tableau en bas :
Figure 36: Graphe d'ajustement de loi LogNormal et exponentielle sur les pluies de Tafriatat
D’après les graphes d’ajustement des lois statistiques sur les données de précipitations
maximales instantanées annuelles, les deux lois LogNormal et Exponentielle restent les mieux
adapté.
BIC AIC
Exponentielle (Maximum de vraisemblance) 272.024 269.092
LogNormal (Maximum de vraisemblance) 281.116 278.185
Gumbel (Maximum de vraisemblance) 284.856 281.924
Gamma (Maximum de vraisemblance) 288.922 285.991
Weibull (Maximum de vraisemblance) 297.74 294.809
Normale (Maximum de vraisemblance) 312.319 309.387
Tableau 10:Les critères des différentes lois statistiques ajusté sur les pluies maximales
Les graphes en bas représente les probabilités empiriques et théoriques des distributions
des différents ajustements des lois statistiques sur les données de débits maximaux instantanés nous
avons constaté que la loi la mieux adaptée aux données pour ensuite analyser les périodes de retour
est la loi weibull suivie par la loi log Normal, les autres lois présentent un mauvais ajustement.
Figure 37: Graphe d'ajustement de la loi de weibull et LogNormal sur les débits de Tafriat
Le meilleur résultat d'ajustement visuel est trouvé pour la loi Log normale en première
position, suivi par la loi de weibull.
Les résultats de l’ajustement numérique et l’analyse visuelle des données convergent vers
l’adaptation de la loi LogNormal suivi par Weibull pour l’estimation des débits maximaux affichés au
niveau de tableau en bas :
D. Sidi Rahal :
D’après les graphes d’ajustements des lois statistiques des données de précipitations
maximales journalières annuelles, les deux lois log Normale et Gumbel restent les mieux adaptées.
Le tableau ci-dessous englobe la comparaison des critères des différentes lois statistiques sur
les pluies maximales journalières à la station:
BIC AIC
Gumbel (Maximum de vraisemblance) 381.994 378.294
LogNormal (Maximum de vraisemblance) 382.37 378.67
Gamma (Maximum de vraisemblance) 387.26 383.56
Exponentielle (Maximum de vraisemblance) 397.725 394.025
Weibull (Maximum de vraisemblance) 403.071 399.371
Normale (Maximum de vraisemblance) 407.068 403.368
Tableau 14: Les critères des différentes lois statistiques ajusté sur les pluies de Sidi Rahal
Les résultats de cette application montrent que la loi Gumbel est donc la mieux ajustée.
La comparaison des lois permet également de faire une estimation des périodes de retour
les plus élevées pour différents intervalles de temps.
Les graphes en bas représentent les probabilités empiriques et théoriques des distributions
des différents ajustements des lois statistiques sur les données de débits maximaux instantanés. On a
constaté que la loi la mieux adaptée aux données pour ensuite analyser les périodes de retour est la
loi weibull suivie par la loi Gamma, les autres lois présentent un mauvais ajustement.
Figure 39: Graphe d'ajustement de loi weibull et loi de Gamma sur les débits de Sidi Rahal
Le tableau en dessous montre les valeurs observées des critères d’information Bayésien
(BIC) et d’Akaike (AIC). Ces critères permettent de comparer le degré d’ajustement. Les meilleurs
ajustements correspondent aux plus faibles valeurs de ces statistiques.
Lois AIC BIC
Expo 570.6752 572.5038
Normal 589.9104 593.5677
L.Normal 575.4398 579.097
Cauchy 596.7055 600.3628
Gamma 568.8321 572.4894
Weibull 568.7047 572.3619
Logis 586.2831 589.9404
Gumbel 575.2505 578.9078
Tableau 16: Les critères des différentes lois statistiques ajusté sur les débits de Sidi Rahal
Le meilleur résultat d'ajustement visuel est celui de la loi de Weibull, suivi par la loi de
Gamma.
Les résultats d’ajustement numérique et l’analyse visuelle des données, convergent vers
l’adaptation de la loi Weibull suivi de la loi Gamma (Tableau 18)
Conclusion :
A partir des résultats obtenu des analyses fréquentielles on déduit qu’il a y une
hétérogénéité au niveau des lois (Gumbel, LogNormal et exponentielle) qui gèrent l’estimation des
périodes de retour des pluies malgré l’emplacement des zones étudiées.
Alors que les débits sont généralement ajustés par loi LogNormal sauf pour les données de
Sidi Rahal qui sont mieux ajustés par loi de weibull.
Donc l’analyse fréquentielle reste donc une méthode fiable dans la prise de décision par les
décideurs pour lutter contre les inondations. D’autre part la prise en compte de ces résultats lors de
la construction des aménagements (barrage, infrastructure, …) est souhaitable.
CHAPITRE3 : ETUDE HYDRAULIQUE
Introduction :
Dans ce chapitre on va faire une simulation de l'écoulement sur un ensemble des tronçons au
niveau des différentes stations de la zone d’étude. Le processus de modélisation établi de ce fait, a fait
appel à deux logiciels: Géo-Ras et HEC-RAS, qui ont pour but de simuler les écoulements des eaux et
calculer les hauteurs d’eau pour des crues de différentes périodes de retour, et les interpoler afin de
cartographier la plaine d’inondation.
1. Méthodologie :
Géométrie Débit
SIG (préparation d’une base de (Débits estimés selon la loi la
ArcGis(HEC GEORAS) données qui a servi à mieux ajusté sur les débits
l’établissement de la géométrie) observés)
HEC RAS
(calculer la distribution du débit le long du profil de l’oued, ce qui a permis
de réaliser une simulation de l’extension hydrologique.)
Suite au manque des données topographiques à haute résolution dans la région (Sidi
Rahal), on a utilisé un Modèle Numérique du Terrain d’une résolution de 30 m issus du Satellite
ASTER qui a été importé sur Géo-Ras.
Le modèle DEM importé a été converti en format TIN (Triangulation Interpolation
Numérique) pour pouvoir extraire les élévations à l’aide d’un ensemble de section représentées
au niveau de la carte en bas :
Figure 41: Carte d'installation de Cut Ligne au niveau d'oued R’Dat
Avant de créer le modèle HEC-RAS, il a fallu créer un modèle conceptuel sur le logiciel
Géo-Ras : Centerline (l’oued principale), Bank line(les berges), Flow Path Centerline, XS cut line
(Cross Section : profil en travers).
Présentation du HEC-RAS :
HEC-RAS est un logiciel intégré pour l'analyse hydraulique qui permet de simuler les
écoulements à surface libre. Il a été conçu par le Hydrologic Engineering Center de l’U.S Army Corps
of Engineers. Il s'agit d'une nouvelle version d'un modèle hydraulique auparavant nommé HEC-2, qui
comporte maintenant une interface graphique permettant d'éditer, modifier et visualiser les données
d'entrée, de même qu'observer les résultats obtenus. Il est présentement utilisé dans plusieurs firmes
d'ingénierie et organismes gouvernementaux. La dernière version 4.0 de HEC-RAS permet de simuler
les écoulements permanents et non permanents, le transport de sédiments et certaines fonctions
facilitant la conception d'ouvrages hydrauliques. (HEC-RAS, 2008.)
Un aperçu de HEC-RAS :
Étapes de la modélisation :
La géométrie du projet
Le coefficient de rugosité de Manning est l’un des paramètres principaux du modèle hydraulique
puisqu’il définit la réaction de l’écoulement de la rivière vis-à-vis des terrains parcourus, en influençant sur
la vitesse.
En suite nous visualisons n’importe quelle section sur tout le parcours de l’oued et sa
caractéristique à l’aide de la fonction cross section Data (figure 43) :
L'étape suivante de la modélisation hydraulique avec HEC-RAS est de spécifier les débits
utilisés pour calculer les profils d'écoulement. En utilisant le module SteadyFlowData, on spécifie
les débits du projet et les conditions limites du modèle.
Dans cette étude on a eu recours aux débits des crues des périodes : 10ans, 50ans,
100ans, 200ans, obtenus par les résultats des calculs dans le chapitre précédent.
Figure 44:Simulation de débit par le module SteadyFlowData
En suite une simulation 3D est visualisé au niveau de profil de l’oued pour chaque
periode de retour estimé.
A. SIDI RAHAL
1. Résultats et interprétations :
En se référant à la carte de propagation des crues, des cartes d’aléa sur Arcgis ont été tracé
pour montrer les zones menacées par la crue au niveau du tronçon simulé avec différent débit
correspondant à des périodes de retour de 10 ans, 50ans, 100 ans et 200ans.
Figure 45: les Cartes de débit Simulé au niveau de Station Sidi Rahal
D’autre part en cas d’inondation comme précisé par le modèle, deux routes secondaires
liant le village d’AIT ATTROUCHE à SIDI RAHAL traversant respectivement les villages de TAZEMOURT
et ZAOUIA seront coupées. Dans les cas extrêmes même la route principale N8 peut être bloquée.
Cette dernier n’a pas pu être modélisé vu la résolution de 30m qui ne nous donne pas beaucoup de
détails au niveau de la plaine et donc on ne peut pas tracer le réseau hydrographique.
En conclusion, on constate que les problèmes causés par les crues sont:
B. Arbaat Tighedwin :
Le bassin Zat est jaugé par la station TAFERIAT au droit de laquelle, le bassin versant a une
superficie de 525 km².
Dans son cours amont, Oued Zat fait partie de la zone la plus menaçante du bassin du Tensift
vue que cette partie Sud du bassin est la plus active, les pentes sont fortes en amont et la
pluviométrie est relativement importante.
Dans son cours amont et intermédiaire, Oued Zat est exploité pour extraction des matériaux de
construction. Alors qu’en cours aval, les berges de l'oued sont exploitées à des fins agricoles sous
forme de petites parcelles.
Problématique :
Des prises d’eau en béton armé ou en terre, sont construites sur les deux rives de l’oued
pour dévier les eaux de l’oued à des fins d'irrigation.
Charriage grossier dans le lit de l’Oued photo xx
Hauteur insuffisante du pont existant
Position géographique : le village de Tighedwin et placée entre oued Zat et le pied
d’une montagne.
Une carte d’aléa a été tracée pour montrer les zones menacées par la crue au niveau du
tronçon simulé avec différent débit correspondant à des périodes de retour de 20 ans, 50ans en plus
de débit de novembre.
Simulation spatial du débit de routeur de 20 ans Simulation spatial du débit de routeur 10 ans
Simulation spatial du débit de routeur de 50 ans Simulation spatial du débit de routeur de 100ans
Figure 46: cartes des simulations hydrauliques de L'Arbaat Tighedwin
Les événements de novembre 2014 :
Le Maroc a connu depuis le 20 novembre 2014 jusqu'à 01 décembre 2014 une
dépression important dont le centre se déplaçait des iles-Canaris de Sud-ouest et d’ouest
successivement donnent lieu a des précipitations très important dépassant les 100 mm en 24h
sur la région de Marrakech.
Ces précipitations ont causé des crues généralisées sur tout le bassin de Tensift, avec
des débits généralement importants faisant rappeler des épisodes de la fin des années 60 (1966
et 1967), et impliquant une nette amélioration, voire le remplissage de la réserve d’eau au niveau
des retenues des barrages. Toutefois, ces crues ont provoqué des dégâts matériels Importants au
niveau des infrastructures ainsi que l’enclavement de plusieurs douars, Voire de centres pour des
périodes allant jusqu’à 24 H, en plus de submersions de maisons en pisé et de terrains agricoles,
aggravés principalement par l’existence de prises d’eau au niveau des lits des oueds et
d’empiétements sur le domaine public hydraulique.(Rapport de conjoncture Evénement hydro
pluviométrique du 20 /11/2014 au 01/12/2014)
A. Sidi Rahal
Au niveau de station Sidi Rahal on a enregistré un débit de l’ordre de 340 m 3 /s se qui
classe cette crue dans les crues centennales alors que ces événements ont causé des dégâts
humains et matériels très important.
Ce débit calé sur une image de Google earth de la zone d’études en plus de 3 sections A, B
et C de l’aval vers l’amont de village Sidi Rahal.
Figure 47: les 3 profils sur le long de oued R'Dat
Pour bien visualiser les zones à risque d’inondation on a établi 3 profils sur le long du
tronçon étudier :
Profil A : En aval du tronçon à l’ouest de village Sidi Rahal, une partie des terrains
agricoles (photo 2) est affecté parle débordement de l’oued R’Dat lors des événements de
novembre 2014.
Profil B : Au niveau de ce profil ce sont les terrains agricoles de la rive gauche qui sont
affecté, d’autre part on a la submersion d’un route secondaire qui travers oued R’Dat.
Profil C : une partie du Douar AIT ATTROUCHE est aussi affecté par les inondations vu sa
proximité sur la rive gauche de oued.
Arbaat Tighedwin :
Au niveau de village de Tighedwin les événements de novembre ont provoqués des dégâts
matériels très important au niveau des maisons, des magasins. L’analyse de la carte modélisée par HEC-
RAS montre qu’un ensemble des terrains agricoles labourés sur les berges de l’oued ont été endommagé
et une route reliant les 2 berges a été bloquée malgré la présence d’un ancien pont en bois.
Figure 48:Simulation de débit de 27 novembre 2014 au niveau de Village Tighedwin dans le bassin
versant de Zat
Inconvénient de méthode :
"Ensemble d'équations rendant compte d'un phénomène complexe et permettant d'en décrire
les caractères et d'en prévoir les évolutions".
Dans le cas d'un modèle pluie-débit, cet ensemble d'équations relie les variables d'entrée (ou
variables de forçage, e.g. les pluies) aux variables de sortie (ou pronostiques, e.g. les débits), en
tenant compte de variables d'état (ou variables internes, e.g. l'humidité du bassin, croissance de la
végétation, niveau de remplissage des retenues…) du système. (Ahtys, 2014)
2. A quoi sert un modèle pluie-débit ?
Les débits des rivières sont des données relativement rares et difficiles à mesurer. Les pluies
sont plus facilement mesurables et d'accès plus simple, en temps réel ou différé. Les modèles pluie-
débit ont donc pour première fonction de simuler des débits à l'aide des valeurs de pluie disponibles
ou vraisemblables. Par extension, un modèle pluie-débit pour fonction de simuler les débits des
rivières dans toute situation qui échappe (le plus souvent) à l'observation:
La fonction de transfert lag and route achemine les volumes produits par chaque maille à
l'exutoire. Les temps de transfert sont calculés en fonction de :
Après avoir transformé la pluie brute en pluie nette avec la fonction de production, il faut
encore acheminer la pluie nette jusqu’à l’exutoire du bassin. C’est le rôle de la fonction de transfert.
MERCEDES dispose de 2 grands types de fonctions de transfert:
Le transfert en mode mailles indépendantes où la pluie nette qui est produite sur la
maille est transférée directement à l’exutoire sans s’écouler maille à maille. Le principe des mailles
indépendantes est que chaque maille produit à chaque pas de temps un hydrogramme élémentaire à
l’exutoire. Ce dernier est obtenu en décalant dans le temps la pluie nette produite par la maille, par
une fonction de translation, et en l’amortissant par une fonction de stockage. La somme de tous les
hydrogrammes élémentaires donne l’hydrogramme complet de la crue.
5. Calage du modèle :
La première phase consiste à trouver pour les épisodes étudiées un jeu de paramètre «
V,K0, S, α et ω» constant pour caler le pic de crue selon le temps et la courbe de tarissement en
fonction de la hauteur (pour ω) et en fonction de la pente (pour α). S a été défini de façon à ce que le
réservoir ne soit pas plein (S = DS) au début de chacun des épisodes.
Le second travail a été d’ajusté le paramètre dS pour chacun des 6 épisodes afin de caler le
pic de crue calculé à la valeur du débit de pointe observé.
Figure 52:calage de la crue de 14 aout 2014 établie par Athys au niveau du bassin de Rhiraya
Figure 53:calage de la crue de 27 aout 2014 établie par Athys au niveau de BV de Rhiraya
S CN ω dS V0 α K0 K1 Nash
K0 : capacité la diffusion
7. Interprétation :
Les faibles valeurs de S qui varient de 28.12 à 0 mm sont dues principalement à la géologie du
bassin versant vu qu’une grande partie est formée à partir des roches granitiques, ce qui y a abaissé
la perméabilité du bassin versant (tableau1).
Le sécheresse du sol dans cette période explique la valeur élevée de S au niveau de 1ere
crue et la faible valeur de ω , ce pendant au niveau de la 2ème crue les sols ont été encore sous l’effet
de la 1ere pour nous donner un ruissellement total de la masse d’eau tombée sur le bassin versant en
plus d’une partie vidanger issue de la 1ere crue.
Les vitesses de ruissellement sur le bassin versant varient entre 2.13 et 4.78 m/s ce qui
expliqué par géomorphologie du bassin avec ses fortes pentes et l’absence de la couverture végétale
sur une partie de 78% du bassin versant (tableau1)
Conclusion :
Si les résultats de cette simulation peuvent paraitre peu satisfaisants, ceci s’explique par la mal
dispersion des stations pluviométriques en plus de la qualité de leurs données (parfois douteuses).
Ce pendant les valeurs obtenues restent représentatives vu les paramètres géologiques et
morphologiques de la région.
Tout cela converge pour définir le bassin versant du Rhiraya comme un environnement
propice aux pulsations brutales des cours d’eau. Une pluie intense, qui s’abat sur un bassin versant à
pentes fortes et à substratum peu perméable et de faible pourcentage de végétation (tableau1), se
traduit en écoulements de surface capables de provoquer des dégâts intense (exemple de novembre
2014).
Chapitre 5 : Recommandation des aménagements :
Pour résoudre les problèmes des inondations, on peut accéder à une protection de lit et des
berges en recommandant quelques ouvrages hydrauliques tel que :
Ces murs en gabion seront renforcés par les barbacanes pour éviter toutes surcharges
accidentelles.
Et puisque on ne peut pas prédire la nature, nous avons essayé d’établir des scénarios à travers
des analyses fréquentielles d’une série de données d’une quarantaine d’années. Ces scenarios
devraient êtres pris en considération lors du dimensionnement des aménagements (pont, route,
dalots, mur de soutènement …).
Ses scenarios ont été la base d’une modélisation spatiale indiquant que généralement dans
notre zone d’étude ce sont les terrains agricoles qui sont affecté au 1 er degré en plus des habitants
et de leurs logements placés sur les berges de l’oued. S’ajoute à cela un ensemble de voies
principales et secondaires endommagés (cas des événements de novembre).
Dans le but d’améliorer la qualité des résultats et bien évaluer le risque, on a procédé à une
modélisation spatio-temporelle, qui a montré que le bassin du Rhiraya spécialement et notre zone en
Général favorise le déclenchement des crues, vu la morphologie imperméable et les fortes pentes qui
caractérise le bassin versant en plus de ses hautes altitudes qui dominent la région.
Christophe Bouvier, Anne Crespy, Agnès Crès, François-Noel Crès, 2014. Modélisation pluie-
débit distribuée avec le logiciel ATHYS. Application au Gardon à Anduze. Manuel de formation,
HydroSciences Montpellier, 95 pages.
Fniguire F, Boukrim S, Etude dynamique et statistique des crues du Haut Atlas de Marrakech
(Maroc), Cas des bassins versants du N’Fis, de la Ghiraya et de l’Ourika. Mémoire de fin
d’études, Master eau et environnement. FSTG, Marrakech. 56p.
Hanich L, Simoneaux V., Boulet G. et Chehbouni AG., Hydrologie des bassins versants du Haut
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