Prodinf
Prodinf
Prodinf
Alexandre Bailleul∗
Bien moins connus que les « sommes infinies », c’est-à-dire les séries, les pro-
duits infinis sont en fait des objets qui en sont relativement proches, et qui s’avèrent
très utiles en analyse, complexe notamment. Dans cette petite note, qui ne pré-
tend pas à l’exhaustivité, je donne les notions de base qui permettent de les étudier.
X
Partons tout d’abord d’une série un , de nombres complexes par exemple.
n
En quoi consistent cet objet et son étude ?
Comme chacun le sait, une série se résume à la suite de ses sommes partielles,
et la question fondamentale concernant cette série est sa convergence. On voit
apparaître deux ingrédients fondamentaux, que l’on retrouvera avec les produits
infinis : une opération de somme, et une notion de convergence de suite, et donc
de limite. C’est-à-dire que pour parler de séries, il suffit d’avoir une loi de groupe,
abélien de préférence (en général la loi + sur C) et une topologie (en général la
topologie usuelle sur C). Pour que les propriétés classiques sur les sommes de sé-
ries restent vraies, on exige bien sûr que ces eux structures soient compatibles,
c’est-à-dire que l’on ait une structure de groupe topologique.
Sans avoir besoin de disserter sur les groupes topologiques abstraits, on peut
faire le simple constat suivant : le groupe (C∗ , ×) est un groupe topologique pour la
topologie usuelle de C. Nous sommes maintenant prêt à nous attaquer aux produits
infinis !
1 Définition et convergence
Définition. Soit (un )n une suite de nombres complexes non nuls. Le produit infini
Y N
Y
des un , noté un , est la suite ( un )N .
n n=0
Pourquoi se restreindre à des complexes non nuls ? Pour qu’ils soient bien
membres du groupe C∗ . De plus si l’un deux est nul, l’étude de tels produits
∗
http://perso.eleves.ens-rennes.fr/~abailleu/
1
n’a pas vraiment d’intérêt... Le fait de travailler dans le groupe C∗ a une autre
conséquence importante dans la définition suivante.
Y
Définition. Soit un un produit infini (de nombres complexes). On dit que ce
n
N
Y
produit converge si la suite ( un )N converge vers un nombre complexe non nul.
n=0
+∞
Y
Dans ce cas, cette limite est appelée le produit des un et est notée un . Dans le
n=0
cas contraire on dit que le produit diverge.
Et oui, pour converger, il faut converger dans le groupe, donc vers un nombre
complexe non nul. Faute de mieux, on utilisera les termes produits pour désigner
à la fois un produit infini ou sa limite lorsque celle-ci existe.
Exemples.
1
Y
• Le produit diverge.
n 2
Y
• Le produit 1 converge.
n
Y 1
• Le produit 1+ diverge.
n n
Y 1
• Le produit 1− diverge.
n n
Remarquons par exemple que les deux derniers produits divergent pour deux
raisons différentes : le dernier diverge vers 0, tandis que celui d’avant diverge vers
+∞ (il suffit de calculer les produits partiels, qui se télescopent).
2
Remarque. On ne peut pas conclure en général quand les deux produits divergent
comme le montrent les exemples suivants : un = 12 et vn = 2 pour tout n ∈ N, et
un = vn = 21 pour tout n ∈ N.
Y
Proposition. Si le produit infini un converge, alors un → 1 quand n → +∞.
n
n
Y
Démonstration. Pour n ∈ N, notons Pn le complexe uk . Par hypothèse, la suite
k=0
(Pn )n converge vers un nombre complexe non nul. Alors on a
Pn
un = −→ 1
Pn−1
quand n tend vers +∞.
Remarque. On voit bien que le fait que la limite est non nulle est crucial ici.
On dispose maintenant d’une condition suffisante (grossière) de divergence d’un
produit infini.
Ellen’est bien sûr pas nécessaire comme le montre l’exemple déjà
vu de un = 1 + n1 pour n ∈ N∗ .
Nous n’avons pas encore croisé de produit convergent non trivial. Il est temps
d’établir des critères de convergence. Tout d’abord, y a-t-il un moyen pour se
ramener à l’étude d’une série de nombres complexes ? L’isomorphisme de groupes
(topologiques) log : R+∗ → R permet de répondre partiellement à cette question.
Théorème. Soit (un )nYune suite de nombres réels différents de −1 tendant
X vers 0.
Alors le produit infini (1 + un ) converge si et seulement si la série log(1 + un )
n n
converge.
Démonstration. Comme la suite (un )n converge vers 0, on a en particulier que
1 + un > 0 pour n assez grand, disons pour n ≥ n0 pour un certain n0 ∈ N. Alors
on a pour tout n ≥ n0 ,
n
Y n
Y n
X
(1 + uk ) = exp log (1 + uk ) = exp log(1 + uk ) .
k=n0 k=n0 k=n0
3
X Y
Si la série log(1+un ) converge alors le produit (1+un ) converge, par continuité
n n
de l’exponentielle, vers
+∞
X
exp log(1 + uk )
k=n0
qui est bien non nul. Réciproquement, si le produit converge alors la série converge
en utilisant la formule
n
X n
Y
log(1 + uk ) = log (1 + uk )
k=n0 k=n0
Corollaire. Soit (un )n une suite de nombres réels différents de −1 tendant vers
0. Si (un )n est de signe constant à partir d’un certain
Y X rang, alors le produit infini
(1 + un ) converge si et seulement si la série un converge.
n n
et
Y 1
1− 2
n≥1 n
convergent. Le produit infini
!
Y 1
1+
n n log(n)
diverge.
(−1)n (−1)n
!
1 1
log 1 + √ + = √ + O 3/2
n 2n n n
4
converge, et donc le produit
(−1)n
!
Y 1
1+ √ +
n n 2n
converge.
2
En fait, on a log(1 + un ) = un − u2n + o(u2n ) quand n → 0 et la suite (u2n )n est
X Y
de signe constant. On en déduit que si la série un converge, alors (1 + un ) et
n n
u2n
X
ont même nature. Ainsi, le produit
n
(−1)n
!
Y
1+
n n
converge.
car pour tout nombre premier p, 0 ≤ p1 < 1. Ces séries étant toutes absolument
convergentes (car convergentes à termes positifs), on en déduit que le produit de
leur somme n’est autre que la somme de leur produit de Cauchy :
+∞ +∞
Y 1 X 1 X 1 X 1
1 = kr x = kr
x = .
1 − px nx
k1 x
p≤N k1 ,...,kr
N
=1 p1 . . . prNN k1 ,...,krN =1 pk11 . . . prNN n∈PN
Mais
X 1 X 1
= ζ(x) −
n∈PN nx n6∈PN n
x
5
et
X 1 X 1
0≤ ≤ →0
n6∈PN nx n=N nx
quand N tend vers +∞, car si n 6∈ PN , alors n > N (tous ses facteurs premiers
sont supérieurs à N ). Cela prouve la convergence du produit vers ζ(x).
6
Alors pour tout n ∈ N∗ ,
n n
!
Y Y b2πk 2 c
(1 + uk ) = exp i
k=1 k=1 k2
n
!
b2πk 2 c
X
= exp i
k=1 k2
n
!
2πk 2 − {2πk 2 }
X
= exp i
k=1 k2
n
!
{2πk 2 }
X
= exp −i
k=1 k2
{2πn2 } X
qui tend vers un complexe non nul quand n tend vers +∞ car la série
n n2
2
converge. Cependant comme b2πn n2
c
ne tend pas vers 0 quand n tend vers +∞, la
X
série log(1 + un ) diverge grossièrement.
n
Le produit infini
in!
!
Y
1+
n nlog(n)
7
est absolument convergent.
qui convergent absolument car pour n ∈ N∗ , n1s = n<(s)
1
. On en prend les produits
8
dont le second membre tend vers 0 en tant que reste de série (absolument) conver-
gente.
ii) Ensuite, en prenant le logarithme du produit eulérien (on peut justifier les
convergences et les interversions correctement), on trouve, pour <(s) > 1,
X +∞ +∞
!
X 1 X 1 XX 1
log ζ(s) = − log 1 − s =− ns
= − ns
p p p n=1 np n=1 p np
9
d’où en dérivant
+∞ +∞
ζ0 X X log(p) X Λ(n)
− (s) = = ,
ζ n=1 p pns n=1 n
s
quand x tend vers +∞, ce que l’on peut prouver à l’aide d’un peu d’analyse
complexe et la formule ci-dessus. 1
et
n n
Y Y
(1 + uk ) − 1 ≤ (1 + |uk |) − 1.
k=1 k=1
1. Il y a quand même du travail. On peut utiliser la formule de Perron, qui lie la somme
partielle d’une série de Dirichlet à une intégrale impliquant la somme de cette série sur une droite
X Λ(n)
verticale. Ici la série de Dirichlet en question est justement . En affinant légèrement la
n
ns
zone de non annulation de ζ, on peut estimer notre intégrale et obtenir l’équivalent souhaité.
10
Démonstration. La première inégalité provient de l’inégalité classique 1 + x ≤
exp(x) valable pour x ∈ R∗ .
11
X
Tout d’abord, par convergence uniforme de la série |fn |, et comme les fn
n
sont bornées, la fonction somme de cette série est également bornée, disons par
M > 0. Alors par le lemme précédent, on a
N N n
!
Y
|fn (x)| ≤ eM .
Y X
∀x ∈ X, ∀N ∈ N, (1 + fn (x)) ≤ (1 + |fn (x)|) ≤ exp
n=0 n=0 n=0
Soit maintenant ε > 0. Pour une raison qui apparaîtra claire plus bas, on choisit
+∞
X
ε < 21 . Par convergence uniforme, soit N0 ∈ N tel que |fn (x)| ≤ ε pour tout
n=N0
x ∈ X. On va montrer que la suite de fonctions
!
Y
(1 + fn )
n n
12
Corollaire. Soit (fn )n une suite de fonctions continues (respectivement
X holo-
morphes) sur un ouvert non vide Ω de C. Si la série de fonctions fn converge
Y n
normalement sur tout compact de Ω, alors le produit infini (1 + fn ) converge
n
uniformément sur tout compact de Ω vers une fonction f continue (respectivement
holomorphe) sur Ω qui vérifie
+∞
[
Z(f ) = Z(1 + fn ).
n=0
De plus l’ordre d’un zéro de f est la somme (finie) des ordres de ce zéro pour les
1 + fn .
13
Passons à quelques exemples : La formule du produit eulérien nous redonne
l’holomorphie de ζ sur {s ∈ C, <(s) > 1}, ainsi que le fait que ζ ne s’annule pas
sur cet ouvert.
Y z
Le produit de fonctions 1 − 2 converge uniformément sur tout compact
n n
de C√et définit donc une fonction entière ψ. On a ψ(z) = 0 si et seulement si
z = n avec n ∈ N∗ .
Y an
Le produit de fonctions 1− converge uniformément sur tout compact
n ns
X an
du demi-plan de convergence absolue de la série de Dirichlet F = . Dans le
ns n
demi-plan de convergence de F il y converge également ponctuellement.
14
Notons F le produit des (1 + fn ) sur Ω. Alors la série de fonctions méromorphes
X fn0 0
converge normalement sur tout compact de Ω vers FF .
n 1 + fn
Mais on a également
n
G0 F0 X fk0
= −
G F k=0 1 + fk
par dérivation logarithmique. Donc
n
F0 X fk0 G0 +∞
X fk0
= + =
F k=0 1 + fk G k=0 1 + fk
15
la convergence normale étant assurée par la condition <(s) > 1. Le calcul formal
des dérivées logarithmiques a déjà été fait précédemment. On trouve bien
+∞
X Λ(n) ζ0
s
= − (s)
n=1 n ζ
Pour
Y une suite (zn )n quelconque, on a envie de considérer le produit infini
z 7→ (z − zn ). Un premier problème apparaît, c’est que l’on ne sait pas aisément
n
Y z
contrôler la convergence de ce produit. Le produit 1− semble être un
n zn
meilleur candidat (on considère les zn non nuls, quitte à multiplier ce produit par
une puissance de z pour que la fonction s’annule à un ordre prescrit en 0). Mais
encore une fois, on n’a pas toujours convergence du produit. Mais on peut déjà
énoncer le résultat suivant.
Proposition. Soit (zn )n une suite de nombres complexes non nuls tels que la
X 1
série converge absolument. Alors il existe une fonction entière s’annulant
n zn
exactement en les zn . De plus, l’ordre d’annulation de cette fonction en zn vaut
exactement le nombre (nécessairement fini) de fois que zn apparaît dans la suite.
Démonstration. On considère comme ci-dessus le produit
Y z
z 7→ 1− .
n zn
16
l’ordre d’annulation de cette fonction en chaque zn , qui correspond bien au nombre
d’indice m ∈ N tel que zm = zn .
Ainsi Ep0 admet un zéro d’ordre p en 0. De plus, il est immédiat de vérifier que
ses dérivées en 0 sont tous des réels négatifs. La primitive z 7→ 1 − Ep (z) de −Ep0
s’annulant en zéro, admet donc un zéro d’ordre p + 1 en 0, et elle admet des coef-
ficients positifs dans son développement en série entière autour de 0.
17
1−Ep (z)
On définit maintenant la fonction ϕ : z 7→ z p+1
sur C \ {0}, qui se prolonge
+∞
an z n , où an ≥ 0 pour tout n ∈ N. Le principe
X
analytiquement à C. Alors ϕ(z) =
n=0
du maximum, appliqué à ϕ sur D = {z ∈ C, |z| ≤ 1}, nous donne
+∞ +∞
X n
X
∀z ∈ D, |ϕ(z)| ≤ sup an z ≤ an = ϕ(1) = 1,
|z|=1 n=0
n=0
Théorème (des zéros prescrits). Soit (zn )n une suite de nombres complexes telle
que |zn | −→ +∞ quand n → +∞. Soit (pn )n une suite d’entiers telle que
+∞
!1+pn
X r
< +∞
n=0 |zn |
est une fonction entière dont l’ensemble des zéros est {zn , n ∈ N} et l’ordre d’un
zéro de f est le nombre (fini) de fois qu’il apparaît dans la suite (zn )n .
18
Par le théorème de convergence de produits infinis de fonctions holomorphes,
on en déduit que P est une fonction entière,
dont l’ensemble des zéros est exacte-
z
ment l’ensemble des zéros des Epn zn pour n ∈ N, c’est-à-dire {zn , n ∈ N}. Le
résultat sur la multiplicité est immédiat par ce même théorème.
On est très tenté de faire pareil pour les généralisations naturelles des poly-
nômes sur C, qui sont les fonctions entières. Cependant, celles-ci peuvent s’annuler
une infinité de fois, et rien ne nous garantit l’existence d’une telle écriture.
Bien sûr, la méthode prête à rire aujourd’hui. Mais l’on peut justifier cet argu-
ment rigoureusement. Le fait est que le développement en produit de la fonction
sinus trouvé par Euler est vrai !
X r
série associée converge. Alors
n n2
+∞ +∞
!
sin(πz) z z z2
= eg(z) = eg(z)
Y Y
∀z ∈ C, E0 E0 − 1− 2
πz n=1 n n n=1 n
pour une certaine fonction entière g. Il reste à voir que la fonction eg vaut identi-
quement 1 sur C. Ce qui n’est pas facile... Un résultat de Borel nous permettrait
de montrer que c’est bien le cas. Nous n’irons pas plus loin dans cette direction.
20
En pratique, déterminer la fonction g du théorème est difficile.
π 1 +∞
X 2z
∀z ∈ C \ N, = + .
tan(πz) z n=1 z 2 − n2
π
Comme z 7→ tan(πz) n’est autre que la dérivée logarithmique de z 7→ sin(πz), on
en déduit que P est cette dernière fonction sont égale à une constante multiplicative
près. 3 Or f (z)
z
−→ 0 quand z → 0 tandis que sin(πz) z
−→ π quand z → 0. On en
+∞
!
Y z2
déduit que cette constante est π, c’est-à-dire sin(πz) = πz 1 − 2 pour
n=1 n
z ∈ C, ce qu’il fallait démontrer.
Proposition. Le corps des fractions de H(Ω) est M(Ω), le corps des fonctions
méromorphes sur Ω.
2. Cette formule peut être obtenue en utilisant astucieusement le théorème de Liouville : on
montre que la différence de ces deux quantités est une fonction entière, 1-périodique et bornée
dans les bandes verticales (c’est l’estimation difficile ici). Par Liouville, la différence est constante,
et on détermine que cette constante vaut 0.
3. Si deux fonctions ont même dérivée, elles différent d’une constante additive. Si elles ont
même dérivée logarithmique, leurs logarithmes diffèrent d’une constante additive, et donc elles
diffèrent d’une constante multiplicative.
21
Démonstration. Une inclusion est évidente, un quotient de fonctions holomorphes
est méromorphe.
Remarque. Pour pousser plus loin l’étude algébrique de H(Ω), on peut remar-
quer qu’il ne s’agit jamais d’un anneau noethérien. En effet, soit (zn )n une suite
injective dans Ω. Alors
la chaîne d’idéaux
I0 ⊂ I1 ⊂ · · · ⊂ In ⊂ . . . est strictement
sin(πz)
croissante, où In = z 7→ z(z−1)...(z−n) pour n ∈ N. De manière moins algébrique,
on peut montrer qu’en tant qu’espace métrique, il n’est pas normable ! 4
7 Quelques exemples
Passons maintenant à quelques exemples classiques de produits infinis qui n’ont
pas encore été abordés. Je reviendrai aux démonstrations plus tard.
Proposition (Wallis). On a
π +∞
Y 4n2
= .
2 n=1 4n2 − 1
π +∞
Y 4n2
= .
2 n=1 4n2 − 1
4. Indication : utiliser le théorème de Montel et le théorème de Riesz sur la caractérisation
des espaces vectoriels normés de dimension finie par la compacité de la boule unité.
22
Mais on va utiliser la méthode originale de Wallis, utilisant ses fameuses inté-
grales.
Démonstration. À venir.
Un des premiers exemples de produits infinis a été donné par Viète. Sa formule
permettait également d’exprimer π en fonction d’un tel produit.
√
Proposition. √On définit la suite (un )n définie par récurrence par u0 = 2 et pour
n ∈ N, un+1 = 2 + un . Alors on a
+∞
2 Y un
= .
π n=0 2
Démonstration. À venir.
Démonstration. À venir.
Démonstration. À venir.
23
Proposition. Soit f une fonction arithmétique multiplicative, c’est-à-dire une
fonction de N∗ dans C telle que f (mn) = f (m)f (n) sir m et n sont premiers entre
eux. Si f est bornée alors pour tout nombre complexe s tel que <(s) > 1, on a
+∞
f (n) Y +∞
X f (pn )
!
X
s
= ns
.
n=1 n p n=0 p
Démonstration. À venir.
5. Soient a et b deux entiers premiers entre eux. Alors il existe une infinité de nombres premiers
p tels que p = a mod b
24
Références
[1] M. Audin, Analyse complexe, PDF disponible en ligne, 2007
25