Info Anapi
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Depuis le premier trimestre de l’an 2001, le Gouvernement s’est résolument engagé à restaurer la paix, à
reconstruire un Etat moderne, à résorber les déséquilibres macro-économiques, à relancer la croissance, et à faire
face aux besoins urgents créés par les conflits et les catastrophes naturelles.
Cette volonté a reçu un écho favorable et, une fenêtre d’opportunités lui a été ouverte par les partenaires. Profitant
de cette opportunité, la RDC a pris l’option de se lancer dans un vaste programme d’assainissement de son
environnement des affaires et des investissements. Plusieurs réformes sont opérées à cet effet, à savoir :
a) La création de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (Loi n° 004/2002 du 21 février 2002
portant Code des Investissements).
b) La création du Comité de Pilotage pour l’Amélioration du Climat des Affaires et des Investissements (Décret du
8/08/2009 modifié par celui du 30/08/2010.
c) L’adhésion de RDC au Traité de l’OHADA et la ratification des Actes Uniformes de l’OHADA par la RDC qui a
notamment permis de :
1) La création d’entreprise
La création du Guichet Unique de création d’entreprise qui a permis la réduction sensible du délai de création
d’entreprise à 3 jours. (Décret n°12/045 du 1 novembre 2012).
L’intégration du Guichet Unique de Création d’Entreprise « GUCE » de tous les services intervenants dans le
processus de création d’entreprise.
L’intégration d’un modèle de formulaire unique à utiliser par tous les services intervenant dans le processus de
création d’entreprise ;
Paiement unique ;
Suppression de l’exigence du capital minimum pour la Société à Responsabilité Limitée (SARL) ;
Recours facultatif à un Notaire pour l’authentification des statuts de la SARL, etc.
2) L’obtention de prêts
L’adoption des amendements de l’Acte uniforme portant organisation des sûretés de l’OHADA a permis à
l’investisseur ne disposant pas d’immeubles à donner en hypothèque, du matériel professionnel, des
véhicules, des stocks, etc., pourvu que ces sûretés mobilières soient inscrites au Registre de Commerce et de
Crédit Mobilier (RCCM) ;
L’amélioration de l’information sur le demandeur de crédit, par la modernisation de la centrale des risques ;
L’introduction du crédit –bail ou leasing (crédit-bail mobilier, crédit-bail immobilier et crédit-bail portant sur un
fonds de commerce ou sur un établissement artisanal) qui offre plusieurs opportunités (Loi n°15/003 du 12
février 2015). A titre d’exemple :
Les amortissements des immobilisations devant servir à l’exercice de la profession de crédit-bail et ceux
des immobilisations données en location par une institution de crédit-bail dument agréée, sont, sous
certaines conditions considérées comme des charges déductibles dans le chef du crédit-bailleur ;
Les intérêts relatifs aux loyers du crédit-bail sont exonérés de la taxe sur la valeur ajoutée ;
Les modalités de détermination de l’accroissement des avoirs éventuellement imposables ne s’appliquent
pas aux biens donnés en location par une institution de crédit-bail,… ;
Les opérations de crédit-bail mobilier doivent faire l’objet d’inscription, à la requête du crédit-bailleur, sur
le registre de commerce et de crédit mobilier ouvert dans le ressort duquel le crédit - preneur est
immatriculé, etc.
Loi n° 11/020 du 15 septembre 2011 fixant les règles relatives à l’activité de la micro finance en R.D.Congo. Elle
prévoit la non- discrimination et permet aux femmes mariées à obtenir des capitaux, à ouvrir un compte,
d’accéder au crédit, et d’accéder à d’autres services financiers sans d’abord obtenir l’approbation de son mari ;
La capacité de l’Institutions de Micro Finances (IMF) à prendre le matériel en garantie sans l’exigence que celle-
ci prenne possession de la garantie pour la durée du prêt, etc.
4) Le commerce transfrontalier
5) Le transfert de propriété
L’autorisation accordée à des évaluateurs privés pour évaluer les propriétés. Ladite mesure réduit sensiblement
le temps d’enregistrer une propriété ;
libéralisation de la fonction d’expert immobilier.
L’égalité de traitement entre tous les investisseurs nationaux et étrangers (pas de discrimination) ;
L’interdiction de la nationalisation et de l’expropriation, sauf pour des raisons d’utilité publique et moyennant une
juste et équitable indemnisation ;
Le respect des droits acquis par les investisseurs.
9) Le raccordement à l’électricité
La simplification des procédures et la réduction du coût de raccordement électrique des cabines privées MT ;
La promulgation de la Loi n°14/011 du 17 juin 2014, relative au secteur de l’électricité.
1. Promulgation de la loi n° 11/022 du 24 décembre 2011 portant Principes fondamentaux relatifs à l’agriculture.
Elle prend en compte les objectifs de la décentralisation et elle intègre, à la fois, les diversités et les spécificités
agro-écologiques.
favoriser la mise en valeur durable des potentialités et de l’espace agricole intégrant les aspects sociaux et
environnementaux ;
stimuler la production agricole par l’instauration d’un régime douanier et fiscal particulier dans le but d’atteindre,
entre autres, l’autosuffisance alimentaire ;
relancer les exportations des produits agricoles afin de générer des ressources importantes pour les
investissements ;
promouvoir l’industrie locale de transformation des produits agricoles ;
attirer de nouvelles technologies d’énergie renouvelable ;
impliquer la province, l’entité territoriale décentralisée et l’exploitant agricole dans la promotion et la mise en
œuvre du développement agricole.
2. Promulgation du Décret n° 13/049 du 06 décembre 2013 portant régime fiscal applicable aux entreprises éligibles
au partenariat stratégique sur les chaîne de valeur :
Enrayer la spirale de la pauvreté et bâtir les fondements structurels pouvant conduire à l’éradication de la
pauvreté et à la croissance économique inclusive fondée sur la valorisation des ressources nationales ;
Permet la mise en place d’une fiscalité de développement comme partie intégrante du cadre juridique de
promotion économique et de relance des unités industrielles nationales capables d’améliorer les conditions de
vie des communautés nationales
3. La promulgation de la Loi n° 14/022 du 07 juillet 2014 fixant le régime des Zones économiques spéciales en
RDC. Cette Loi vise les objectifs suivants :
Offrir un environnement des affaires incitatif, transparent et cohérent, en vue d’encourager les investissements
privés nationaux et étrangers générateurs de croissance et d’emplois et d’augmenter le jeu de la concurrence
en République Démocratique du Congo ; et dans ce cadre :
Création d’un parc agro-industriel modèle de BUKANGA LONZO, inauguré le 15 juillet 2014 (Site de 80.000 ha
de superficie)
6. Constitution du Fonds Routier pour assurer l’entretien et la maintenance des routes, qui est alimenté par la
parafiscalité, les dons et legs.
7. Institution d’un comité ad hoc qui devra réunir l’Etat et les partenaires économiques et sociaux pour statuer sur
les incohérences, les incompatibilités et les inadéquations de certains textes pour la réussite de cette réforme ;
8. Instauration d’un dialogue permanent entre le fisc et le contribuable par la création d’un partenariat au niveau
des services opérationnels de la DGI ;
9. Promulgation du Code douanier ;
10. Accélération du processus de certification de Kimberly, pour éviter du retard dans l’expédition des colis.
MECANISMES DE PROTECTION DES INVESTISSEMENTS
La Constitution et les Lois du pays édictent que la propriété (privée et collective) de toute personne se trouvant
en République Démocratique du Congo est sacrée. Personne ne peut y toucher, (hormis néanmoins les cas
prévus par la loi, notamment en cas de condamnations judiciaires pour certaines infractions).
La Loi (le Code des Investissements) exclut formellement la nationalisation et l’expropriation d’un investissement
réalisé au pays (sauf en cas extrême pour motifs d’utilité publique, et ce, moyennant une juste et équitable
indemnité préalable).
La Loi accorde et garantit un égal traitement à tous les investisseurs nationaux et étrangers. Aucune
discrimination ne peut ainsi être faite entre un investisseur congolais et un investisseur étranger.
Le Code des Investissements garantit le respect des droits acquis par les investisseurs : aucune disposition
légale ou réglementaire postérieure ne peut ébranler ou restreindre un avantage antérieurement accordé de
manière légale et régulière à un investisseur.
Il garantit également la liberté de transfert à l’étranger, sans restrictions, des revenus, dividendes et autres
rémunérations provenant des investissements réalisés en République Démocratique du Congo.
La Loi privilégie, en cas d’éventuel différend en matière d’investissement, le règlement à l’amiable ou par voie
d’arbitrage.
La République Démocratique du Congo est depuis le 29 avril 1970, membre de la CIRDI (Convention du 18
mars 1965 pour le règlement des différends relatifs aux investissements entre Etats et ressortissants d’autres
Etats). Cet instrument juridique prévoit notamment des mécanismes de règlement des différends compatibles
avec les exigences du monde des affaires et qui privilégient le règlement à l’amiable ainsi que l’arbitrage.
La République Démocratique Congo est également membre de la MIGA (Multilateral Investment Guarantee
Agency), une branche du groupe de la Banque Mondiale qui assure les investisseurs internationaux contre les
risques non commerciaux, tels que les insurrections, les guerres civiles, les soulèvements populaires, les
pillages, etc.
Elle est également membre de l’Agence pour l’Assurance du Commerce en Afrique (A.C.A) basée à Nairobi au
Kenya. Cette institution internationale a pour objet de faciliter, d’encourager et de développer la fourniture ou
l’appui en assurance et la réassurance, les garanties et autres instruments financiers, à des fins d’échanges
commerciaux, d’investissements et d’autres activités productrices en Afrique. Les garanties qu’elle offre peuvent
couvrir tant les risques politiques que commerciaux ou non commerciaux.
La République Démocratique du Congo vient de finaliser, depuis le 13 juillet 2012, son adhésion à l’OHADA
(Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires). Ce droit moderne des affaires en Afrique
est entré en vigueur en RDC depuis le 12 septembre 2012. Comme on le sait, le droit OHADA se caractérise
notamment par la simplification des procédures en matières des affaires et la sécurité juridique et judiciaire
accrue des investisseurs grâce aux divers mécanismes qu’il prévoit, entre autres une Cour Commune de Justice
et d’Arbitrage (CCJA), la procédure simplifiée de création d’entreprises, de recouvrement des créances, la
procédure d’information régulière et d’alerte des actionnaires, etc.
Occupant une position géo-stratégique exceptionnelle au cœur de l’Afrique, la République Démocratique du Congo
constitue le point de passage de tous les corridors routiers entre le Nord et le Sud, l’Est et l’Ouest du continent.
Ainsi, on ne pourrait pas penser unifier les différents marchés du continent sans passer par la RDC. Elle est donc
un pays charnière ou une terre de transit en devenir.
C’est à ce titre qu’elle fait partie de plusieurs communautés économiques sous-régionales africaines qui permettent
l’élargissement de son marché à plusieurs pays à la fois. Il s’agit notamment de :
Ainsi, la Zone de libre échange à créer entre le COMESA, l’EAC et la SADC englobera environ 565 millions de
consommateurs.
Afin d’assurer aux investisseurs un accompagnement profitable à même de leur garantir la compétitivité, il est
institué un organisme étatique totalement dévoué à leur service : c’est l’ANAPI (Agence Nationale pour la Promotion
des Investissements).
En effet, l’ANAPI offre divers services (avant, pendant et après l’installation) aux investisseurs intéressés par la
République Démocratique du Congo, dont les plus importants sont les suivants :
Fourniture d’informations à temps réel. Canaux utilisés : mailing, site web (www.investindrc.cd), Facebook
(Agence Nationale pour la Promotion des Investissements), Newsletter, brochures, dépliants, CD-Roms, etc.
Octroi des avantages fiscaux et douaniers prévus par le Code des Investissements ;
Accès au financement ;
Contacts ANAPI :
Siège social :
E-mail :
- [email protected]
- [email protected]
- [email protected]
MISE EN PLACE DES ORGANISMES POUR L’AMELIORATION DU CLIMAT DES
AFFAIRES
L’amélioration continue du climat des affaires est une préoccupation permanente du Gouvernement. C’est ainsi
que deux structures sont mises en place pour veiller à cette préoccupation.
Il s’agit de :
L’ANAPI (Agence Nationale pour la Promotion des investissements), dont l’une des missions fondamentales est
d’assurer en permanence un plaidoyer en vue de l’amélioration du climat des investissements et de jouer, en
cette matière, le rôle de conseiller du Gouvernement Central et des Gouvernements provinciaux.
Le CPCAI (Comité de Pilotage pour l’Amélioration du Climat des Affaires et des Investissements en République
Démocratique du Congo). Cette structure est appelée à appuyer au plus haut niveau le travail confié à l’ANAPI
en matière du climat des affaires.
Le Code des Investissements prévoit d’alléchantes exonérations douanières et fiscales au profit des investisseurs
qui présentent à l’ANAPI leurs projets d’investissement (Business Plan), une fois le projet agréé par l’ANAPI dans
un délai ne pouvant dépassé 30 jours, l’investisseur bénéficie des avantages douaniers, fiscaux et para-fiscaux ci-
après :
Exonération des droits et taxes à l’importation des machines, matériels et équipements (à l’exclusion de la taxe
administrative de 2 % et de la TVA (à payer en amont par le promoteur, mais à rembourser par l’Administration
fiscale).
Exonération de l’impôt sur les bénéfices
Exonération de l’impôt foncier
Exonération des droits proportionnels lors de la création des SARL ou de l’augmentation de leur capital social.
La durée des avantages accordés est de 3, 4 ou 5 ans selon la région économique où est localisé l’investissement :
Un décret du Premier Ministre vient d’être promulgué depuis le 1er novembre 2012 portant mesures d’application
du Code des Investissements. Ce texte insiste sur le bénéfice par l’investisseur des avantages résultant de
l’agrément de son projet dans le délai légal de 30 jours et met en place le mécanisme tel que passé ce délai de 30
jours, l’agrément est réputé accordé. En conséquence, les régies financières sont tenues de faire jouir à
l’investisseur tous les avantages douaniers, fiscaux et para-fiscaux prévus par le Code des Investissements, au vu
du récépissé du dépôt du dossier signé par le Directeur Général de l’ANAPI.
Par ailleurs, aux fins de facilitation de la réalisation de l’investissement, la décision d’agrément prise par l’ANAPI
(non encore approuvée par l’Arrêté interministériel / Plan et Finances) peut, en cas de nécessité, être présentée
par l’investisseur à l’administration douanière, pour l’enlèvement autorisé des équipements, matériels et outillage
agréés.
Les conditions pour accéder aux avantages du Code des Investissements sont simples. Les voici :
FISCALITE
Arrêté interministériel du 19 juin 2014 interdisant les perceptions illégales dans le secteur de transport fluvial et
lacustre en RDC (Télécharger)
Loi n°002/2002 portant dispositions applicables aux Coopératives d’Epargnes et de Crédit (Télécharger)
Loi n°04/013 modifiant et complétant certaines dispositions de l’Ordonannce-Loi n°69-058 relative à l’impôt sur
le chiffre d’affaires(Télécharger)
Loi n°11/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatifs à l’agriculture (Télécharger)
Loi n° 13-023 du 26 juin 2013 autorisant l'adhésion de la rdc à la convention pour la reconnaissance et
l'éxécution des sentences arbitrales étrangères signé à New York le 10 juin 1958 (Télécharger)
Loi n° 10/002 autorisant l’adhésion de la République Démocratique du Congo au traité du 17 octobre 1993
relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique, col. 4. Exposé des motifs, col. 4. (Télécharger)
Décret N°15/009 du 28 Avril 2015 portant Mesures d'allègement fiscaux et douaniers applicables à la
production,à l'importation et à l'exportation de l'énergie électrique (Télécharger)
Décret N°011/42 du 22 Novembre 2011 portant mesures d'exécution de l'ordonnance-loi n°10/001 du 20 Août
2010 portant institution de la taxe sur la valeur ajoutée (Télécharger)
Loi N°14/023 du 07 Juillet 2014 fixant les règles relatives aux conditions et modalités de sauvetage de
l'entreprise industrielle en difficulté (Télécharger)
Loi N°15/012 du 01 Août 2015 portant régime général des hydrocarbures (Télécharger)
Loi N°14/022 du 07 Juillet 2014 fixant le régime des Zones économiques spéciales (ZES) en RDC
(Télécharger)
Ordonnance-loi n° 13/001 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des impôts, droits, taxes et redevances
des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées ainsi que leurs modalités de répartition (Télécharger)
Décret N°09/45 du 03/12/2009 fixant les statuts d'un établissement public dénommé INSTITUT NATIONAL DE
LA STATISTIQUE EN SIGLE« INS » (Télécharger)