Hadji Hamada - pdf1111111112
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Mémoire E n v u e d e l ’ o b t e n t i o n d u d i p l ô me d e
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Science de la Nature et de la Vie
Filière : Biologie
Thème
Caractérisation morphologique des «Vitro-plants» du palmier dattier
(Phoenix dactylifera. L) dans la station INRAA de Touggourt
Présente par :
HADJI Fatiha
HAMADA Fethia
Soutenu publiquement
Le : …/06/2014
Devant le jury :
Introduction 02
Chapitre I: Généralités
1- Taxonomie 05
2- Principaux caractères de reconnaissances des cultivars 06
2.1 – Caractéristiques morphologiques des organes végétatifs et de production 06
2.2 - Caractères morphologiques du fruit et de la graine 06
2.3- Autres méthodes de caractérisation 07
5.1 – Fertilisation 11
5.2 – Pollinisation 11
5.3 - Limitation - Ciselage- 11
Annexes 56
Introduction
Introduction
Introduction
Le palmier dattier, Phoenix dactylifera. L, est la culture par excellence des régions
chaudes et sèches du globe (BELGUEDJ, 2002). Il est considéré comme la principale espèce,
cultivée au Sahara.
Le palmier dattier fournit de la nourriture pour les populations locales et sa production
est la seule qui fait l'objet d’un commerce d’exportation (OZENDA, 1991). En effet, le
patrimoine phoenicicole algérien occupe une place stratégique dans l’économie des régions
sahariennes.
Le palmier dattier espèce hétérozygote, Monocotylédone et dioïque est confronté à
deux problèmes majeurs : l’âge avancé des palmiers qui limite le nombre de rejets disponibles
et les maladies cryptogamiques, surtout le Bayoud qui a disséminé plus de 3 millions de palmiers
en Algérie (SAKA et al. 1997).
La culture «In vitro» de tissus se présente comme une alternative pour assurer la
multiplication de génotype d’élite et entrevoir l’amélioration de cette espèce (SAKA et al.
1997).
Des résultats probants sur la multiplication in vitro du palmier dattier par la voie de
l’embryogénèse somatique ont été enregistrés. Des vitro plants issus de ce programme sont
plantés dans leur milieu d’origine et les fruits obtenus sont conformes à la variété mère
(I.N.R.A.A, 2009).
Ce travail vient pour poursuivre ces investigations, il vise à étudier quelques caractères
morphologiques des vitro plants des palmiers dattier, cultivés dans la station INRAA de
Touggourt.
2
Introduction
Avec l’absence de toute information sur cette collection de vitro plants et non
existence d’un archive relatif à son installation, nous avons jugé utile de vérifier la conformité
de certains caractères morphologiques de quelques pieds Deglet Nour de cette collection.
3
Chapitre I
Généralités
Chapitre I : Généralités
Chapitre I : Généralités
1 - Taxonomie
Le palmier dattier a été dénommé Phoenix dactylifera par LINNE en 1734. Phoenix
dérive de Phoenix, nom du dattier chez les Grecs qui le considéraient comme l’arbre des
phéniciens. Dactylifera vient du latin dactylus dérivant des Grecs dactylos, qui signifie doigt,
en raison de la forme du fruit (EL BAKER, 1972 ; MUNIER, 1973).
Le palmier dattier est une Monocotylédone de la famille des Arécaceae (palmacées)
(MUNIER, 1973). Il appartient à la sous famille des Coryphoideae et reste le seul genre de la
tribu des Phoeniceae (UHL et DRANSFIELD, 1987). Ce genre comporte douze (12) espèces
(MUNIER, 1973 ; NIXON et CARPENTER, 1978 ; OUDEJANS in FERWERDA et WIT,
1969).
La classification botanique du palmier dattier est :
Groupe: Spadiciflore.
Embranchement: Angiospermes
Classe: Monocotylédones
Ordre: Arécales (Palmales)
Famille: Arécaceae (Palmacées)
Sous famille: Coryphoidées
Tribu: Phoenicées
Genre: Phoenix
Espèce: Phoenix dactylifera L. (DJERBI, 1994)
5
Chapitre I : Généralités
6
Chapitre I : Généralités
7
Chapitre I : Généralités
Parmi les modes de multiplication, la réversion florale a été utilisée et pour cela des
séances de formation ont été dispensées aux agriculteurs sur les techniques de prélèvement et
de conservation des embauches florales (BELGUEDJ et al., 2008).
- Définition de l’organogénèse :
La micropropagation du palmier dattier par la technique d’organogenèse s’adresse aux
potentialités méristématiques préexistantes chez les explants, mis en culture et qui permettent
une néoformation directe du bourgeon. La régénération des plantules par cette technique
8
Chapitre I : Généralités
9
Chapitre I : Généralités
Initiation des cals embryogénèse : les mises en culture ont lieu entre Mars et
Avril. Pour induire la callogenèse, on utilise un milieu de base, le MS (Murashige
et Skoog, 1962), avec une concentration de 100 mg / l de 2,4-D, est associé à 3
mg /l de IPA (P12-5) et 3 g de charbon actif (M100), sous une température de
28 °C et dans l’obscurité, pendant 6 à 8 mois (SAKA et al., 1997). Le milieu de
culture contient des auxines et des cytokinines. Les quantités d’auxines sont
élevées pour permettre au végétal de passer à un stade de cellule indifférenciée,
appelée cals ; puis prolifération des cals embryogénèse (I.N.R.A.A, 2009).
10
Chapitre I : Généralités
11
Chapitre II
Matériel et méthodes
Chapitre II : Matériel et méthodes
* : enquête de terrain
13
Chapitre II : Matériel et méthodes
Elle a été crée par le Service des Etudes Scientifiques de l’Hydraulique en 1959 au
sein d’un périmètre irrigué de 150 ha ; puis elle a été transférée à l’INRAA, qui assure sa
gestion depuis 1966 à ce jour. Elle s’étend sur une superficie de 52 ha, dont 25 ha sont
réservés pour le palmier dattier (Variété Deglet-Nour), 1 ha pour la collection des cultivars du
palmier dattier et 4 ha sont réservés pour les essais des cultures maraîchères (06 serres) et
cultures fourragères (I.N.R.A.A, Touggourt 2014).
1.2.2 - Le sol :
Les sols de la station sont généralement sableux avec 70 % de sable fin, et traversés
par des encroûtements gypso-salins. La structure du sol est de type particulaire. Les sols sont
peu évolués et très pauvres en matière organique (inférieure à 0.5 %). La salinité est comprise
entre 2 et 4 mmhos (I.N.R.A.A, Touggourt 2014).
1.2.3 - Le climat :
En général, la région d’Oued-Righ est caractérisée par un climat sec et hyper aride,
accusant des écarts de températures importants entre le jour et la nuit et entre les saisons. La
température moyenne annuelle est de 22 °C. La température moyenne des maxima enregistrée
est supérieure à 40,3 °C; alors que la température moyenne des minimas est de 5,1 °C. Les
précipitations sont rares et irrégulières, elles sont estimées à une moyenne de 61,9 mm par an.
Les vents sont fréquents et violents, surtout durant la période s’étalant de Mars à
Juillet. L’humidité relative de l’air est faible, elle est estimée à une moyenne de 47.4 %
(I.N.R.A.A, Touggourt 2014).
14
Chapitre II : Matériel et méthodes
Figure 04 : Paysage global des deux parcelles des vitro-plants de l’INRAA - Touggourt
15
Chapitre II : Matériel et méthodes
Nord
Deglet Nour.
Autres variétés.
DN Rejet.
Système d’irrigation.
Van.
Figure 05 : Répartition des pieds sélectionnés dans les parcelles des vitro plants.
16
Chapitre II : Matériel et méthodes
3 - Méthodologie de travail
La démarche de l’étude est présentée dans la figure 06.
Formulation du sujet
Recherche bibliographique
Utilisation de l’ACP
Conclusion
17
Chapitre II : Matériel et méthodes
- Les palmes : Choisir deux palmes vertes, localisées dans la couronne moyenne
(actives) et saines sur chaque pied. Nous avons mesuré la longueur totale, la longueur
de la partie épineuse, nous avons également observé la courbure de la couronne
foliaire (Figure 07).
18
Chapitre II : Matériel et méthodes
- Les folioles (pennes) : Choisir trois folioles, sur chaque palme, disposées sur la partie
médiane et mesure de la longueur et de la largeur maximale moyennes ; puis le nombre de
folioles sur une palme (Figure 08).
- Les épines : Choisir trois épines dans chaque palme, disposées sur la partie médiane et
mesure des longueurs et largeurs maximales moyennes, puis le nombre d’épines sur chaque
palme et l’espace entre les épines (Figure 09) ;
19
Chapitre II : Matériel et méthodes
- Les fruits : Prélever le poids de 10 dattes (fruits, pulpes et graines), sur chaque pied et
mesure des moyennes des longueurs et diamètres des dattes et des graines puis l’épaisseur
d’endocarpe et épaisseur d’épicarpe.
Pour identifier nos palmiers, nous avons donné les codes suivants :
- VJ: Jeunes palmiers issus de la culture in Vitro (dans l'exploitation de l'INRAA).
- VA: Palmiers adultes issus de la culture in Vitro (dans l'exploitation de l'INRAA).
- TJ : Palmiers jeunes issus des rejets (dans l'exploitation privée).
- TA : Palmiers adultes issus des rejets (dans l'exploitation privée).
20
Chapitre III
Résultats et discussion
Chapitre III : Résultats et discussion
Tableau N 01: Extrait de matrice de corrélation des variables (In vitro 2008).
Des corrélations positives entre le poids de la datte (PD) avec la longueur de la datte
(LD), le diamètre de la datte (DD), l'épaisseur de l'épicarpe (Eép) et la longueur du noyau
(LN).
Des corrélations négatives ont été notées entre le poids de la datte (PD) avec la longueur
du palme (LP) et la longueur de la partie épineuse (LPE). D’autres entre la longueur de la datte
(LD) et la longueur des palmes (LP) ; la longueur de la partie épineuse (LPE), le
22
Chapitre III : Résultats et discussion
nombre des folioles (NbF) et le nombre d’épines (NbE). Enfin des corrélations négatives entre
l’épaisseur de l’épicarpe (Eép) et le nombre des folioles (NbF).
1.2 Analyse en Composantes Principales (A.C.P) sur les vitro plants 2008.
Le plan ½ (F1 et F2) représente un pourcentage d’inertie de 54.76 %. Le premier axe
factoriel F1 représente surtout des variables liées à la datte : poids de la date (PD), longueur
de datte (LD), Diamètre moyen de la datte (DD), l'épaisseur de l'épicarpe (Eép), la longueur du
noyau(LN) et des caractères liés à la palme : longueur des palmes (LP), longueur de la partie
épineuse (LPE) et nombre des folioles (NbF).
Le second axe factoriel F2 représente une variable particulière, qui est le diamètre du
noyau (DN) (Tableau N 02 et figure N 10).
F1 F2
PD 0,811 0,099
LD 0,874 0,043
DD 0,601 0,138
Eép 0,628 0,021
Een 0,019 0,000
PN 0,116 0,206
LN 0,554 0,035
DN 0,020 0,588
LP 0,687 0,008
LPE 0,632 0,006
NbF 0,676 0,126
LoF 0,005 0,281
LaF 0,004 0,146
NbE 0,480 0,098
LoE 0,058 0,370
LaE 0,360 0,391 Figure N 10: Répartition des variables, selon les axes 1 et
Esp 0,117 0,109 2 (In vitro 2008)
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Figure 11).
Après avoir vérifié que les individus étaient bien représentés sur le plan factoriel en
examinant les valeurs des cosinus carrés des angles entre les individus et les axes factoriels
(valeurs des cosinus carrés) (Tableau 03), il semble se dégager 4 groupes d’individus :
23
Chapitre III : Résultats et discussion
– Groupe 1 : Ce groupe est constitué par les individus V1J, V4J, ils se discriminent par une
longueur de palme, une longueur de la partie épineuse et un nombre de folioles élevés
(Annexe 03 : Tableaux 01).
– Groupe 2 : Ce groupe est constitué par l’individu V8J, il se caractérise par un poids de
datte, une longueur de la datte et une épaisseur de l’épicarpe élevés (Annexe 03: Tableaux
01).
– Groupe 3 : Ce groupe est constitué par l’individu V7J, qui se caractérise par le diamètre du
noyau élevé (Annexe 03 : Tableaux 01).
– Groupe 4 : Ce groupe est constitué par le reste des individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 66% de la totalité des individus.
F1 F2
V11J 0,385 0,284 Figure N 11: Répartition des individus, selon les axes 1
et 2 (In vitro 2008)
V12J 0,151 0,138
Ces résultats montrent que la plupart des vitro-plants de cette collection sont semblables,
puisqu’il n’y a pas de caractères discriminants entre eux. Les individus des trois groupes
discriminés présentent des spécificités dues principalement à une sur-irrigation par
24
Chapitre III : Résultats et discussion
Des corrélations positives entre le poids de la datte (PD) avec longueur de la datte
(LD) et le diamètre de la datte (DD), l’épaisseur d’endocarpe (Een) et la longueur du noyau
(LN). Des corrélations positives entre la longueur de datte (LD) avec le diamètre de datte (DD),
l’épaisseur d’endocarpe (Een) et la longueur du noyau (LN). D'autres corrélations positives
entre le diamètre de datte (DD) et l’épaisseur d’endocarpe (Een). La plupart de ces corrélations
confirment celles rapportées par NIXON (1950).
D’autres corrélations positives sont enregistrées entre la longueur des palmes (LP) et
la longueur de la partie épineuse (LPE). Des corrélations positives entre le nombre des
folioles (NbF) avec la largeur des folioles (LaF), le nombre d’épine (NbE) et la largeur
d’épine (LaE). D’autres entre la largeur des folioles (LaF) avec le nombre d’épine (NbE).
Des corrélations négatives ont été notées entre le poids de la datte (PD) et la longueur
de la partie épineuse (LPE). D’autres entre la longueur de la datte (LD) avec la longueur des
25
Chapitre III : Résultats et discussion
palmes (LP), la longueur de la partie épineuse (LPE) et l’espacement d’épine (Esp) et entre le
poids du noyau (PN) et l’espacement épineux (Esp).
Des corrélations négatives ont été également notées entre la longueur du noyau (LN)
avec la longueur des palmes (LP) et l'espacement des épines(Esp). Enfin Des corrélations
négatives entre le diamètre du noyau (DN) et la longueur de la partie épineuse (LPE).
2.2 - Analyse en Composantes Principales (A.C.P) sur les vitro plants 1999.
Le second axe factoriel F2 représente seul, les caractères liés à la palme et qui sont :
nombre des folioles (NbF), largeur des folioles (LaF), nombre d’épines (NbE) et largeur
d’épines (LaE) (Tableau N 05 et figure N 12).
F1 F2
PD 0,722 0,014
LD 0,843 0,012
DD 0,461 0,019
Eép 0,117 0,015
Een 0,405 0,146
PN 0,277 0,245
LN 0,659 0,036
DN 0,235 0,033
LP 0,576 0,043
LPE 0,539 0,120
NbF 0,193 0,627
LoF 0,235 0,083
LaF 0,001 0,718
NbE 0,145 0,640
LoE 0,000 0,000
LaE 0,041 0,560 Figure N 12: Répartition des variables, selon les axes 1 et 2
Esp 0,375 0,031 (In vitro 1999)
26
Chapitre III : Résultats et discussion
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Tableau 06,
Figure 13).
- Groupe 2 : Ce groupe est constitué par les individus V10A, V13A, caractérisés par une
longueur des palmes et une longueur de partie épineuse élevée (Annexe 04 : Tableaux 03).
- Groupe 3: Ce groupe est constitué par les individus V2A, V12A, V14A, caractérisés par un
espace partie épineuse élevé (Annexe 04 : Tableaux 03).
- Groupe 4: Ce groupe est constitué par l’individu V11A, caractérisé par une largeur d’épine,
un nombre de foliole et un nombre d’épine élevés (Annexe 04 : Tableaux 03).
- Groupe 5 : Ce groupe est constitué par le reste des individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 40 % de la totalité des individus.
F1 F2
V1A 0,547 0,023
V2A 0,074 0,501
V3A 0,266 0,038
V4A 0,146 0,138
V5A 0,539 0,043
V6A 0,130 0,380
V7A 0,468 0,001
V8A 0,007 0,255
V9A 0,081 0,248
V10A 0,485 0,141
V11A 0,046 0,638
V12A 0,669 0,011
V13A 0,483 0,171
V14A 0,461 0,293 Figure N 13: Répartition des individus, selon les axes 1 et 2
27
Chapitre III : Résultats et discussion
Ces résultats montrent que la plupart des vitro plants de cette collection se divisent sur
quatre groupes, chaque groupe est discriminé par des caractères spécifiques. Le reste des
individus paraissent semblables, puisqu’il n’y a pas de caractères discriminants entre eux.
Les individus des quatre groupes discriminés présentent des spécificités dues
principalement à cause également d’une mauvaise répartition de l’eau avec le premier
système d’irrigation (submersion). Ces pieds sont souvent prés du bassin d’irrigation.
Les pieds (V1A, V5A, V7A) se trouvent dans l’ombre par rapport aux autres pieds, ce
qui influe sur leur développement.
Il est à noter que les pieds de la collection ont été amendés avec du fumier, une seule
fois au début de la plantation jusqu’à ce jour. Les pieds remplacés n’ont pas été amendés.
Tableau N 07: Extrait de matrice de corrélation des variables (In vitro 2008 et 1999).
28
Chapitre III : Résultats et discussion
Des corrélations positives entre le poids de la datte (PD) avec la longueur de la datte
(LD), le diamètre de la datte (DD), l’épaisseur de l’épicarpe (Eép) et la longueur du noyau (LN).
Des corrélations positives entre la longueur de la datte (LD) avec le diamètre de la datte (DD)
et l’épaisseur de l’épicarpe (Eép). La plupart de ces corrélations confirment celles rapportées
par NIXON (1950).
D’autres corrélations positives sont enregistrées entre le poids du noyau (PN) avec le
diamètre du noyau (DN). Des corrélations positives sont également notées entre le diamètre
du noyau (DN) avec le nombre des folioles (NbF). D’autres corrélations entre la longueur des
palmes (LP) avec la longueur de la partie épineuse (LPE), le nombre de folioles (NbF), la
longueur des folioles (LoF), la largeur des folioles (LaF), le nombre d’épines (NbE) et la la
largeur d’épines (LaE). D’autres corrélations positives entre la longueur de la partie épineuse
(LPE) avec le nombre des folioles (NbF), la longueur des folioles (LoF), la largueur des folioles
(LaF), le nombre d’épines (NbE) et la largeur d’épine (LaE). D’autres corrélations positives
sont notées entre le nombre des folioles (NbF) avec la longueur des folioles (LoF), la largeur
des folioles (LaF), nombre d’épines (NbE) et la largeur d’épine (LaE) et entre la largeur des
folioles (LaF) avec le nombre d’épines (NbE).
Enfin des corrélations positives entre le nombre d’épines (NbE) et la largeur d’épine
(LaE). De même des corrélations négatives ont été notées entre le poids de la datte (PD) et la
longueur du palme (LP), la longueur de la partie épineuse (LPE), le nombre des folioles
(NbF) et le nombre d’épine (NbE). D’autres entre la longueur de la datte (LD) et la longueur
de la palme (LP), la longueur de la partie épineuse (LPE) et le nombre d’épines (NbE) et entre
l’épaisseur d’endocarpe (Een) avec la longueur de la partie épineuse (LPE). Enfin des
corrélations négatives entre la longueur du noyau (LN) avec la longueur de la palme (LP).
3.2 - Analyse en Composantes Principales (A.C.P) sur les vitro plants 2008 et 1999.
Le plan ½ (F1 et F2) représente un pourcentage d’inertie de 68.66 %. Le premier axe
factoriel F1 représente une variable liée à la datte : poids de la date (PD) et des caractères liés
à la palme : la longueur des palmes (LP), la longueur de la partie épineuse (LPE), le nombre
des folioles (NbF), la longueur des folioles (LoF), la largeur des folioles (LaF), le nombre des
épines (NbE) et la largeur de l’épine (LaE).
29
Chapitre III : Résultats et discussion
F1 F2
PD 0,583 0,348
LD 0,460 0,491
DD 0,349 0,313
Eép 0,349 0,260
Een 0,226 0,000
PN 0,302 0,348
LN 0,346 0,365
DN 0,480 0,171
LP 0,873 0,012
LPE 0,893 0,021
NbF 0,907 0,032
LoF 0,542 0,166
LaF 0,562 0,155
NbE 0,882 0,018
LoE 0,034 0,037
LaE 0,687 0,045 Figure N 14 : Répartition des variables, selon les
Esp 0,004 0,413 axes 1 et 2 (In vitro 2008 et 1999)
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Figure 15).
Après avoir vérifié que les individus étaient bien représentés sur le plan factoriel en
examinant les valeurs des cosinus carrés des angles entre les individus et les axes factoriels
(valeurs des cosinus carrés) (Tableau 09), il semble se dégager 4 groupes d’individus :
- Groupe 1 : Ce groupe est constitué par les individus V1J, V2J, V3J, V5J, caractérisés par
un espacement d’épine élevé (Annexe 05 : Tableau 05).
- Groupe 2 : Ce groupe est constitué par les individus V6J, V8J, V9J, V10J, V11J, V12J,
caractérisés par un poids de la datte, une longueur de la datte, une longueur du noyau moyenne
(Annexe 05 : Tableaux 05).
30
Chapitre III : Résultats et discussion
- Groupe 3 : Ce groupe est constitué par les individus V10A, V11A, V12A, V13A, V15A,
discriminés par les caractères des palmes : une longueur de la palme, une longueur de la partie
épineuse, une largeur d’épine, un nombre de folioles, une longueur de foliole, une largeur de
foliole et un nombre d’épines élevés (Annexe 05 : Tableaux 05).
- Groupe 4 : Ce groupe est constitué par le reste des individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 44.43 % de la totalité des individus.
Tableau N09: Cosinus carrés des individus (In vitro 2008 et 1999).
F1 F2
V1J 0,062 0,519
V2J 0,026 0,511
V3J 0,226 0,366
V4J 0,012 0,193
V5J 0,226 0,498
V6J 0,736 0,214
V7J 0,474 0,051
V8J 0,886 0,021
V9J 0,598 0,182
V10J 0,522 0,035
V11J 0,830 0,013
V12J 0,731 0,000
V1A 0,168 0,222
V2A 0,344 0,135
V3A 0,345 0,186
V4A 0,412 0,323
V5A 0,198 0,475
V6A 0,176 0,040
V7A 0,243 0,347
V8A 0,325 0,054
V9A 0,404 0,269
V10A 0,746 0,041
V11A 0,725 0,121
V12A 0,692 0,108
V13A 0,794 0,045 Figure N 15 : Répartition des individus, selon
V14A 0,360 0,142 les axes 1 et 2 (In vitro 2008 et 1999)
V15A 0,827 0,026
31
Chapitre III : Résultats et discussion
Ces résultats montrent qui' il y a une hétérogénéité au sein des deux parcelles de
l'exploitation de l'INRAA. Les individus des trois groupes se discriminent principalement par
LPE 0,816
NbF 0,831
LaF -0,863
NbE 0,886 0,944
32
Chapitre III : Résultats et discussion
Des corrélations positives entre la longueur de la palme (LP) avec la longueur de la partie
épineuse (LPE), le nombre des folioles (NbF) et le nombre d’épines (NbE). D’autres
corrélations positives entre le nombre des folioles (NbF) avec le nombre d’épines (NbE).
Nous avons noté également des corrélations négatives entre le nombre des folioles
(NbF) avec l’espacement des épines (Esp).
D’autres corrélations négatives entre la longueur des folioles (LoF) avec la largeur des
folioles (LaF). Enfin des corrélations négatives entre le nombre d’épines (NbE) avec
l’espacement d’épine (Esp).
4.2 - Analyse en Composantes Principales (A.C.P) sur les pieds traditionnels 2008
Le plan ½ (F1 et F2) représente un pourcentage d’inertie de 74.41 %. Les deux axes
qui représentent les variables liées à la palme. Les pieds ne portent pas de fruits à l’époque de
la caractérisation.
Le premier axe factoriel F1 représente les variables suivantes : longueur des palmes
(LP), nombre de folioles (NbF), nombre d’épines (NbE) et espacement épineux (Esp).
– Le second axe factoriel F2 représente les variables suivantes : longueur de la partie épineuse
(LPE) et la longueur d’épine (LoE) (Tableau N 11 et figure N 16).
F1 F2
LP 0,772 0,211
LPE 0,305 0,603
NbF 0,929 0,010
LoF 0,222 0,362
LaF 0,441 0,314
NbE 0,917 0,004
LoE 0,008 0,605
LaE 0,128 0,175
Esp 0,613 0,077
33
Chapitre III : Résultats et discussion
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Figure 17).
Après avoir vérifié que les individus étaient bien représentés sur le plan factoriel en
examinant les valeurs des cosinus carrés des angles entre les individus et les axes factoriels
(valeurs des cosinus carrés) (Tableau 12), il semble se dégager 4 groupes d’individus :
- Groupe 1 : Ce groupe est constitué par l’individu T1J, caractérisé par un nombre de
folioles, une longueur de palme et une longueur de la partie épineuse élevée (Annexe 06 :
Tableau 07).
- Groupe 2 : Ce groupe est constitué par l’individu T3J, caractérisé par un espacement
épineux élevé (Annexe 06 : Tableau 07).
- Groupe 3 : Ce groupe est constitué par l’individu T7J, caractérisé par une longueur d’épine
et un nombre de folioles moyens (Annexe 06 : Tableau 07).
- Groupe 4 : Ce groupe est constitué par l’individu T2J, caractérisé par un nombre de folioles
élevé (Annexe 06 : Tableau 07).
- Groupe 5 : Ce groupe est constitué par le reste des individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 42 % de la totalité des individus.
F1 F2
T1J 0,596 0,398
T2J 0,576 0,016
T3J 0,820 0,163
T4J 0,088 0,003
T5J 0,112 0,204
T6J 0,015 0,175
T7J 0,044 0,688
34
Chapitre III : Résultats et discussion
Ces résultats montrent qui' il y a une hétérogénéité au sein de l'exploitation privée. Les
pieds de cette collection se répartissent en quatre groupes et trois individus semblables,
puisqu’il n’y a pas de caractères discriminants entre eux. Les quatre groupes discriminés
présentent des spécificités dues principalement à :
Le tableau (10) (Annexe N07), donne les principales corrélations retrouvées entre les
différentes variables des organes végétatifs et de fructifications des pieds traditionnels 1999.
Des corrélations positives entre le poids de la datte (PD) avec la longueur de la datte(LD)
et l’épaisseur d’épicarpe(Eép) et entre la longueur de la datte (LD) et l’épaisseur de
l’épicarpe(Eép). La plupart de ces corrélations confirment celles rapportées par NIXON
(1950).
35
Chapitre III : Résultats et discussion
D’autres corrélations positives entre la largeur des folioles (LaF) avec le nombre
d’épines (NbE) et la longueur d’épine (LoE). Enfin des corrélations positives entre le nombre
d’épines (NbE) et la longueur d’épine (LoE).
Des corrélations négatives ont été notées entre le poids de la datte (PD) et
l’espacement entre épines (Esp). D’autres entre l’épaisseur d’épicarpes (Eép) et l’espacement
d’épines (Esp) et entre le poids du noyau (PN) avec la longueur de la partie épineuse
(LPE), le nombre d’épine (NbE) et la longueur d’épine (LoE).
5.2 - Analyse en Composantes Principales (A.C.P) sur les pieds traditionnels 1999
Le second axe factoriel F2 représente surtout des variables liées à la datte : le poids de la
datte (PD), diamètre de la datte (DD) et le diamètre du noyau (DN) et un caractère liée à la
palme : espacement épineux (Esp) (Tableau N 14 et figure N 18).
F1 F2
PD 0,461 0,519
LD 0,687 0,230
DD 0,104 0,755
Eép 0,290 0,475
Een 0,773 0,000
PN 0,759 0,143
LN 0,395 0,215
DN 0,000 0,828
LP 0,059 0,001
LPE 0,595 0,241
NbF 0,471 0,007
LoF 0,764 0,021
LaF 0,487 0,356
NbE 0,735 0,226
LoE 0,735 0,264
LaE 0,694 0,026 Figure N18 : Répartition des variables, selon les axes
36
Chapitre III : Résultats et discussion
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Tableau 15 ,
figure 19).
La projection des individus permet de distinguer 5 groupes d’individus :
- Groupe 1 : Ce groupe est constitué par l'individu T2A, caractérisé par un espacement
épineux et un diamètre de la datte élevés (Annexe 07 : Tableau 09).
- Groupe 2: Ce groupe est constitué par l'individu T3A, caractérisé par un poids de la datte,
une longueur de la datte, une épaisseur d'endocarpe, une longueur de la foliole et une largeur
d'épine élevés (Annexe 07 : Tableau 09).
- Groupe 3: Ce groupe est constitué par l'individu T4A, caractérisé par un poids du noyau élevé
(Annexe 07 : Tableau 09).
- Groupe 4: Ce groupe est constitué par l'individu T5A, caractérisé par une longueur du
noyau, une longueur de la partie épineuse et un nombre d’épines élevé
(Annexe 07 : Tableau 09).
- Groupe 5 : Ce groupe est constitué par le reste d’individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 20 % de la totalité des individus.
F1 F2
T1A 0,245 0,099
T2A 0,672 0,125
T3A 0,875 0,040
T4A 0,147 0,778
T5A 0,233 0,404
37
Chapitre III : Résultats et discussion
Ces résultats montrent que les cinq pieds traditionnels sont tous différents entre eux.
Les individus des cinq groupes discriminés présentent des spécificités dues
principalement à :
Tableau N 16: Extrait de matrice de corrélation des variables in vitro et traditionnels 2008.
Les principales corrélations positives sont entre la longueur des palmes (LP) avec la
longueur de la partie épineuse(LPE) et le nombre de folioles (NbF). D'autres corrélations
entre la longueur de la partie épineuse (LPE) avec la longueur d'épine (LoE). Enfin des
corrélations positives entre la longueur des folioles (LoF) avec la longueur d’épine (LaE).
38
Chapitre III : Résultats et discussion
Le second axe factoriel F2 représente une variable particulière, qui est la longueur du
foliole (LoF) et longueur d’épines (LoE) (Tableau 17 et figure 20).
F1 F2
LP 0,811 0,018
LPE 0,649 0,083
NbF 0,800 0,025
LoF 0,110 0,723
LaF 0,044 0,068
NbE 0,614 0,109
LoE 0,184 0,657
LaE 0,390 0,031
Esp 0,089 0,000
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Figure 21). Après
avoir vérifié que les individus étaient bien représentés sur le plan factoriel en
examinant les valeurs des cosinus carrés des angles entre les individus et les axes factoriels
(valeurs des cosinus carrés) (Tableau 18), il semble se dégager 4 groupes d’individus :
– Groupe 1 : Ce groupe est constitué par les individus V2J et V6J, caractérisés par une
longueur de foliole et une longueur d'épine élevées (Annexe 08 : Tableau 11).
– Groupe 2 : Ce groupe est constitué par les individus V8J, V9J, V11J, caractérisés par un
espacement d’épine élevé (Annexe 08 : Tableau 11).
– Groupe 3 : Ce groupe est constitué par les individus T1J, T2J et T4J, caractérisés par une
longueur de palme, une longueur de la partie épineuse, un nombre de folioles et un nombre
d'épines élevés (Annexe 08 : Tableau 11).
39
Chapitre III : Résultats et discussion
– Groupe 4 : Ce groupe est constitué par le reste des individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 57 % de la totalité des individus.
Cette ACP confirme globalement les ACP partielles, effectuées sur les vitro plants 2008
seuls et les traditionnels 2008, seuls.
Tableau N 18: Cosinus carrés des individus (In vitro et traditionnels 2008)
F1 F2
V1J 0,418 0,246
V2J 0,016 0,800
V3J 0,056 0,000
V4J 0,374 0,236
V5J 0,013 0,002
V6J 0,028 0,573
V7J 0,343 0,011
V8J 0,890 0,037
V9J 0,573 0,206
V10J 0,071 0,005
V11J 0,897 0,001
V12J 0,381 0,192
T1J 0,905 0,002
T2J 0,547 0,233
T3J 0,208 0,184
T4J 0,082 0,458
T5J 0,005 0,064
T6J 0,010 0,008 Figure N 21: Répartition des individus, selon les axes 1 et
T7J 0,041 0,225 2 (In vitro et traditionnels 2008)
Ces résultats montrent que la plupart des vitro plants de cette collection et les pieds
traditionnels sont semblables, puisqu’il n’y a pas de caractères discriminants entre eux.
Toutefois il y’a quelques pieds qui sont discriminés, dans les 3 groupes, par des caractères
spécifiques. Ce sont globalement les mêmes individus qui présentaient des particularités sur
les ACP précédentes.
Les pieds traditionnels paraissent globalement discriminés par rapport aux vitro plants à
cause de certaines différences entre les deux sites et qui peuvent se résumer en :
- Différence de système d’irrigation.
- Localisation des sites et disposition des pieds dans les parcelles.
- Différence dans l’origine des rejets.
40
Chapitre III : Résultats et discussion
Des corrélations positives entre le poids de la datte (PD) avec la longueur de la datte
et l'épaisseur d'endocarpe (Een), entre la longueur de la datte (LD) et l’épaisseur de l’endocarpe
(Een). Le diamètre de la datte (DD) est corrélé positivement avec le diamètre du noyau (DN).
La plupart de ces corrélations confirment celles rapportées par NIXON (1950).
Des corrélations négatives ont été notées entre le poids de la datte (PD) avec la longueur
de la partie épineuse (LPE). D'autres entre la longueur de la datte (LD) avec la longueur
des palmes(LP), la longueur de la partie épineuse (LPE), l’espacement d’épine (Esp)
; la longueur du noyau (LN) avec la longueur des palmes (LP) et entre la longueur des folioles
(LoF) avec l’espacement d’épine (Esp).
41
Chapitre III : Résultats et discussion
7.2 – Analyse en Composantes Principales (A.C.P) sur les pieds in vitro et traditionnels
1999
Le plan ½ (F1 et F2) représente un pourcentage d’inertie de 48.36 %. Le premier axe
factoriel F1 représente surtout des variables liées à la datte : poids de la datte (PD), la longueur
de la datte (LD) et des caractères liés à la palme : longueur des palmes (LP) et la longueur
de la partie épineuse (LPE).
Le second axe factoriel F2 représente une variable particulière, qui est la largeur des
folioles (LaF), nombre d’épines (NbE) et la longueur d’épine (LoE) (Tableau 20 et figure 22).
F1 F2
PD 0,620 0,041
LD 0,819 0,003
DD 0,034 0,289
Eép 0,238 0,054
Een 0,351 0,002
PN 0,107 0,157
LN 0,318 0,457
DN 0,000 0,471
LP 0,561 0,010
LPE 0,528 0,108
NbF 0,134 0,003
LoF 0,196 0,111
LaF 0,007 0,573
NbE 0,154 0,597
LoE 0,014 0,504
LaE 0,042 0,256 Figure N 22: Répartition des variables, selon les axes 1 et 2 (In
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Tableau 21,
figure 23).La projection des individus dégage 5 groupes, qui sont :
– Groupe 1 : Ce groupe est constitué par l’individu V1A caractérisé par une longueur de la
datte et un poids de la datte élevés (Annexe 9 : Tableau 14).
42
Chapitre III : Résultats et discussion
– Groupe 2 : Ce groupe est constitué par les individus V10A, V12A et V13A, caractérisés
par une longueur de la palme, une longueur de la partie épineuse élevées (Annexe 9 :
Tableau 14).
– Groupe 3 : Ce groupe est constitué par l’individu T4A, caractérisé par un poids de la datte
élevé (Annexe 9 : Tableau 14).
– Groupe 4 : Ce groupe est constitué par le reste des individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 75% de la totalité des individus.
Tableau N21: Cosinus carrés des individus (In vitro et traditionnels 1999).
F1 F2
V1A 0,510 0,004
V2A 0,082 0,274
V3A 0,139 0,041
V4A 0,168 0,093
V5A 0,452 0,220
V6A 0,251 0,005
V7A 0,263 0,151
V8A 0,033 0,013
V9A 0,002 0,365
V10A 0,647 0,035
V11A 0,045 0,322
V12A 0,696 0,010
V13A 0,599 0,100
V14A 0,418 0,083
V15A 0,116 0,167
T1A 0,077 0,145
T2A 0,006 0,460
T3A 0,242 0,011
T4A 0,027 0,750 Figure N 23 : Répartition des individus, selon les axes 1 et 2 (In
T5A 0,053 0,001 vitro et traditionnels 1999)
Ce résultat montre que la plupart des pieds traditionnels et les vitro plants sont semblables.
43
Chapitre III : Résultats et discussion
LPE -0.56 -0.47 -0.48 -0.38 -0.46 0.50 -0.42 0.35 0.96
NbF -0.51 -0.43 -0.49 -0.41 -0.40 0.53 -0.47 0.95 0.95
LaE -0.39 -0.38 -0.38 0.46 0.35 0.72 0.73 0.71 0.57 0.63 0.82
D'autre corrélations positives entre la longueur des palmes (LP) avec la longueur de la
partie épineuse (LPE), le nombre de folioles (NbF), la longueur du foliole (LoF), la largeur de
la foliole (LaF), le nombre des épines (NbE), la largeur des épines (LaE). La longueur de la
partie épineuse (LPE) est corrélée positivement avec le nombre de folioles (pennes) (NbF), la
longueur de la foliole (LoF), la largeur du foliole (LaF), le nombre des épines (NbE) et la
largeur des épines (LaE). D'autres entre le nombre de folioles (NbF) avec la longueur du foliole
(LoF), la largeur du foliole (LaF), le nombre des épines (NbE) et la largeur des épines
44
Chapitre III : Résultats et discussion
(LaE). La longueur du foliole (LoF) est corrélée avec le nombre des épines (NbE), la largeur
des épines (LaE); la largeur du foliole (LaF) avec le nombre des épines (NbE). En fin des
corrélations positives entre le nombre des épines (NbE) avec la largeur des épines (LaE).
De principales corrélations négatives ont été notées entre le poids de la datte (PD) avec
la longueur de la palme (LP), la longueur de la partie épineuse (LPE), le nombre des folioles
(pennes) (NbF), le nombre des folioles (pennes) (NbE).
Le second axe factoriel F2 représente une variable particulière, qui est l'espacement entre
les épines (Esp) (Tableau 23 et figure 24).
DN
PN 0.250 0.253 LoE
LaG
LN 0.304 0.379 LP
0 Een
DN 0.179 0.138
LP 0.859 0.009
LPE 0.892 0.024 -0.5
45
Chapitre III : Résultats et discussion
Ce plan factoriel étant interprété, nous pouvons y projeter les individus (Figure 25).
Après avoir vérifié que les individus étaient bien représentés sur le plan factoriel en
examinant les valeurs des cosinus carrés des angles entre les individus et les axes factoriels
(valeurs des cosinus carrés) (Tableau 24), il semble se dégager 5 groupes d’individus :
- Groupe 1 : Ce groupe est constitué par les individus V1J, V2J, V3J et V5J, ils se discriminent
par un espacement d'épine élevé (Annexe 1 : Tableau 15).
- Groupe 2 : Ce groupe est constitué par les individus V6J, V7J, V8J, V9J, V10J, V11J,
V12J, qui se caractérisent par un poids de la datte élevé (Annexe 10 : Tableau 15).
- Groupe 3 : Ce groupe est constitué par les individus V4A, V5A et V7A, qui se
caractérisent par une longueur de la foliole (pennes) élevé (Annexe 10 : Tableau 15).
- Groupe 4: ce groupe est constitué par les individus V10A, V11A, V12A, V13A et V15A,
caractérisés par une longueur de palme, une longueur de la partie épineuse, un nombre de
folioles (pennes), un nombre d'épines, une largeur d'épine élevé (Annexe 10 : Tableau 15).
- Groupe 5 : Ce groupe est constitué par le reste des individus, qui ne se discriminent pas par
des caractères particuliers. Ils représentent 40 % de la totalité des individus.
46
Chapitre III : Résultats et discussion
F1 F2
V1J 0.082 0.559
V2J 0.041 0.434
V3J 0.236 0.385
V4J 0.034 0.135
V5J 0.235 0.467
V6J 0.766 0.187
V7J 0.538 0.046
V8J 0.902 0.015
V9J 0.678 0.133
V10J 0.533 0.047
V11J 0.876 0.009
V12J 0.746 0.000
V1A 0.088 0.257
V2A 0.352 0.165
V3A 0.318 0.195
V4A 0.383 0.413
V5A 0.143 0.523
V6A 0.115 0.087
V7A 0.142 0.386
V8A 0.269 0.045
V9A 0.321 0.304
V10A 0.785 0.034
V11A 0.699 0.185
V12A 0.643 0.081
V13A 0.776 0.034
V14A 0.347 0.102
V15A 0.778 0.033
T1A 0.124 0.008
T2A 0.212 0.204
T3A 0.073 0.135 Figure N 25: Répartition des individus selon les axes 1 et 2
T4A 0.009 0.108
(Analyse globale)
T5A 0.529 0.000
Ce résultat montre que la conformité des vitro-plant avec les pieds traditionnels est
très acceptable. Le pourcentage des individus non discriminés représentent 40% (Figure 26).
On note l’apparition de quatre groupes, discriminants par des caractères spécifiques ; sachant
que nous n’avons pas intégrer les individus traditionnels 2008 qui ne représentaient pas des
fruits.
Les différences entre les quatre groupes sont dues principalement à la différence d’âge
(Figure 27).
47
Chapitre III : Résultats et discussion
1999 1999
2008 2008
48
Conclusion générale
Conclusion
Conclusion générale
L'ACP sur les vitro plants 2008 a montré que 66 % des individus sont semblables.
Quelques individus qui présentaient des particularités à cause d'une sur-irrigation
(submersion), avant l'installation du système goutte à goutte en 2010.
Les vitro plants 1999, paraissent moins homogènes, puisque seulement 40 % des
individus ne sont pas discriminés par caractères spécifiques. L'enquête a confirmé que le
laboratoire ne maîtrisait pas à l'époque la méthode d'embryogénèse somatique comme il le
faisait en 2008. Les conditions de culture de quelques pieds ont accentué ce constat.
La comparaison des deux collections montre clairement l'effet de l'âge. En effet, l'ACP
sur les vitro plants 1999 et 2008 les discrimine, globalement, en deux groupes distincts selon
l'âge.
Les analyses sur les individus propagés par rejets (traditionnels) montrent une
hétérogénéité entre les individus à cause de l'origine des plants, les pieds mères et les conditions
de culture. Seulement 20 % des pieds issus de rejets 1999 paraissent non discriminés par des
caractères spécifiques. Ce taux augmente à 42 % pour les individus issus des rejets 2008.
Néanmoins, les comparaisons entre les vitro plants et les plants issus de rejets
montrent une conformité entre les vitro plants et leurs correspondants traditionnels choisis ;
même ceux de la collection de vitro plants 1999, qui présentaient, seuls, quelques
hétérogénéités. L'analyse globale confirme ce résultat.
50
Conclusion
Des études similaires restent indispensables pour toutes les collections de vitro plants
qui existent dans les stations de recherche (INRAA d'Adrar) ou même de chez des privés
(Daouia à El Oued).
51
Références bibliographiques
Références bibliographiques
Références bibliographiques
53
Références bibliographiques
54
Références bibliographiques
55
Annexes
Annexes
I
Annexes
II
Annexes
FRUIT
PALMIER PULPE NOYAU
FF Eep Eén CT Consistance Texture PD LD DD PN LN DN
III
Annexes
IV
Annexes
5
Annexes
PD LD DD Eép Een PN LN DN LP LPE NbF LoF LaF NbE LoE LaE Esp
PD 1
LD 0,879 1
DD 0,780 0,725 1
Eép 0,372 0,399 0,217 1
Een 0,691 0,644 0,663 0,023 1
PN 0,281 0,394 0,368 0,098 0,274 1
LN 0,616 0,837 0,481 0,184 0,536 0,573 1
DN 0,303 0,268 0,384 -0,229 0,455 0,390 0,264 1
LP -0,457 -0,619 -0,261 -0,143 -0,252 -0,477 -0,724 -0,261 1
LPE -0,593 -0,549 -0,319 -0,202 -0,342 -0,089 -0,336 -0,567 0,625 1
NbF -0,232 -0,354 -0,247 -0,086 0,079 0,072 -0,260 -0,031 0,503 0,477 1
LoF 0,417 0,310 0,018 0,342 0,367 0,439 0,320 0,338 -0,268 -0,378 0,152 1
LaF -0,008 0,124 0,077 -0,244 0,329 0,325 0,209 0,123 0,087 0,273 0,681 -0,047 1
NbE -0,153 -0,204 -0,205 -0,317 0,092 0,120 -0,074 -0,226 0,427 0,590 0,771 0,019 0,657 1
LoE 0,040 0,197 -0,164 -0,049 0,092 -0,373 0,143 -0,175 0,019 -0,020 -0,039 -0,048 0,073 0,251 1
LaE -0,043 -0,103 0,019 0,044 -0,060 0,318 -0,183 0,117 0,370 0,372 0,632 0,202 0,529 0,532 -0,110 1
Esp -0,405 -0,581 -0,095 -0,217 -0,141 -0,548 -0,561 -0,157 0,493 0,426 0,256 -0,511 -0,122 0,001 -0,093 -0,075 1
6
Annexes
VII
Annexes
V12A 43,72 3,3 1,65 0,15 0,17 7,87 2,1 0,78 392 132,5 142 49,25 2,95 54 15,75 0,7 8,5
V13A 46,97 3,3 1,71 0,15 0,24 8,67 2,26 0,77 396,5 146,5 154 50,75 3,15 59 13,75 0,6 9,5
V14A 46,16 3,5 1,67 0,22 0,17 7,45 2,23 0,73 397,5 139,5 140 47,5 2,8 50 14,5 0,6 9
V15A 48,22 3,5 1,75 0,2 0,24 9,12 2,2 0,84 384,5 126,5 147 56,75 3 51 13,75 0,7 8,5
PD LD DD Eép Een PN LN DN LP LPE NbF LoF LaF NbE LoE LaE Esp
PD 1
LD 0.95 1
DD 0.81 0.78 1
Eép 0.72 0.71 0.60 1
Een 0.37 0.29 0.29 0.18 1
PN -0.10 0.01 0.15 -0.15 -0.20 1
LN 0.78 0.85 0.52 0.55 0.13 -0.01 1
DN -0.25 -0.19 -0.08 -0.35 -0.18 0.72 -0.16 1
LP -0.60 -0.51 -0.46 -0.42 -0.48 0.48 -0.51 0.64 1
LPE -0.63 -0.51 -0.47 -0.42 -0.50 0.55 -0.43 0.63 0.96 1
NbF -0.59 -0.48 -0.46 -0.47 -0.46 0.59 -0.43 0.71 0.95 0.96 1
LoF -0.33 -0.23 -0.29 -0.18 -0.29 0.64 -0.20 0.64 0.72 0.73 0.75 1
LaF -0.35 -0.23 -0.19 -0.24 -0.36 0.57 -0.16 0.64 0.71 0.76 0.76 0.61 1
NbE -0.63 -0.56 -0.48 -0.45 -0.40 0.55 -0.45 0.66 0.87 0.90 0.90 0.69 0.77 1
LoE -0.05 0.04 -0.11 0.05 -0.00 0.03 0.006 0.02 0.23 0.24 0.14 0.42 0.17 0.24 1
LaE -0.48 -0.43 -0.36 -0.34 -0.28 0.56 -0.43 0.66 0.77 0.77 0.81 0.57 0.68 0.85 0.03 1
Esp -0.37 -0.46 -0.13 -0.37 -0.01 -0.18 -0.40 -0.08 0.03 0.008 -0.03 -0.20 -0.15 -0.05 -0.09 -0.19 1
VIII
Annexes
9
Annexes
PD LD DD Eép Een PN LN DN LP LPE NbF LoF LaF NbE LoE LaE Esp
PD 1
LD 0,947 1
DD -0,810 -0,640 1
Eép 0,927 0,916 -0,701 1
Een 0,660 0,846 -0,137 0,670 1
PN -0,277 -0,451 0,000 -0,057 -0,639 1
LN 0,134 0,426 0,118 0,237 0,633 -0,584 1
DN -0,625 -0,349 0,722 -0,488 0,051 -0,269 0,687 1
LP 0,105 -0,005 -0,008 -0,225 0,043 -0,441 -0,460 -0,413 1
LPE 0,133 0,306 0,198 -0,091 0,589 -0,966 0,466 0,296 0,566 1
NbF -0,474 -0,558 0,562 -0,347 -0,364 0,620 -0,621 -0,101 0,120 -0,399 1
LoF 0,639 0,662 -0,456 0,347 0,594 -0,850 0,250 -0,267 0,603 0,775 -0,648 1
LaF 0,098 0,388 0,418 0,124 0,804 -0,731 0,767 0,573 0,035 0,764 -0,218 0,385 1
NbE 0,264 0,520 0,207 0,196 0,845 -0,886 0,752 0,432 0,187 0,881 -0,421 0,630 0,958 1
LoE 0,215 0,467 0,183 0,112 0,767 -0,939 0,766 0,469 0,210 0,918 -0,519 0,673 0,915 0,985 1
LaE 0,607 0,625 -0,549 0,320 0,482 -0,819 0,312 -0,213 0,468 0,693 -0,805 0,966 0,280 0,545 0,620 1
Esp -0,966 -0,878 0,751 -0,935 -0,599 0,085 0,036 0,724 -0,107 0,018 0,235 -0,483 -0,011 -0,131 -0,049 -0,412 1
10
Annexes
Tableau N 12: Matrice de corrélation des variables (In vitro et traditionnels 2008)
11
Annexes
PD LD DD Eép Een PN LN DN LP LPE NbF LoF LaF NbE LoE LaE Esp
XII
Annexes
Tableau N 14: Matrice de corrélation des variables (In vitro et traditionnels 1999)
PD LD DD Eép Een PN LN DN LP LPE NbF LoF LaF NbE LoE LaE Esp
PD 1
LD 0,860 1
DD -0,027 0,224 1
Eép 0,542 0,478 -0,187 1
Een 0,715 0,690 0,204 0,158 1
PN -0,024 0,174 0,370 -0,012 0,033 1
LN 0,261 0,557 0,398 0,134 0,318 0,339 1
DN -0,347 -0,107 0,646 -0,366 -0,020 0,208 0,535 1
LP -0,323 -0,557 -0,184 -0,131 -0,211 -0,444 -0,586 -0,166 1
LPE -0,515 -0,523 -0,066 -0,217 -0,351 -0,084 -0,096 -0,032 0,596 1
NbF -0,084 -0,236 -0,144 -0,068 0,165 0,027 -0,407 -0,186 0,440 0,264 1
LoF 0,283 0,254 0,028 0,276 0,265 0,358 0,312 0,150 -0,232 -0,245 0,001 1
LaF -0,058 0,092 0,276 -0,146 0,240 0,108 0,465 0,411 0,063 0,363 0,321 0,057 1
NbE -0,283 -0,254 0,154 -0,275 -0,080 0,146 0,251 0,277 0,332 0,635 0,304 0,159 0,694 1
LoE -0,277 -0,062 0,297 -0,145 -0,182 -0,071 0,444 0,436 0,006 0,253 -0,335 0,171 0,398 0,607 1
LaE -0,017 -0,083 -0,042 0,059 -0,112 0,167 0,068 0,067 0,326 0,442 0,162 0,328 0,459 0,579 0,287 1
Esp -0,386 -0,544 0,048 -0,309 -0,115 -0,470 -0,409 0,099 0,453 0,355 0,267 -0,513 -0,103 -0,060 -0,122 -0,154 1
1313
Annexes
14
Annexes
PD LD DD Eép Een PN LN DN LP LPE NbF LoF LaF NbE LoE LaE Esp
PD 1
LD 0.94 1
DD 0.56 0.60 1
LPE -0.56 -0.47 -0.48 -0.38 -0.46 0.50 -0.42 0.35 0.96 1
NbF -0.51 -0.43 -0.49 -0.41 -0.40 0.53 -0.47 0.34 0.95 0.95 1
LoF -0.28 -0.20 -0.33 -0.15 -0.27 0.58 -0.21 0.34 0.73 0.74 0.75 1
LaF -0.29 -0.18 -0.13 -0.19 -0.29 0.43 -0.03 0.52 0.64 0.71 0.68 0.58 1
NbE -0.58 -0.53 -0.45 -0.42 -0.37 0.50 -0.39 0.43 0.86 0.90 0.87 0.70 0.74 1
LoE -0.07 0.02 0.16 0.04 -0.01 -0.03 0.28 0.26 -0.009 0.05 -0.11 0.23 0.18 0.13 1
LaE -0.39 -0.38 -0.38 -0.28 -0.25 0.46 -0.33 0.35 0.72 0.73 0.71 0.57 0.63 0.82 0.06 1
Esp -0.39 -0.47 -0.06 -0.40 -0.02 -0.16 -0.34 0.04 0.03 0.01 -0.01 -0.19 -0.13 -0.04 -0.09 -0.20 1
15
Annexes
Mètre ruban
Scie
XVI
Caractérisation morphologique des vitro-plants du palmier dattier dans la station INRAA de
« Touggourt »
Résumé :
L’objectif de cette étude est de caractériser par les caractères morphologiques : végétatifs et des
fruits les individus de deux collections de vitro plants de Deglet Nour (2008 et 1999) issues
d’embryogénèse somatique.
L’étude a montré que 66 % des individus étudiés de la collection 2008 semblent être semblables
par rapport seulement 40 %, pour ceux de la collection 1999.
Les individus issus de rejets sont plus hétérogènes, seulement 20 % d’entre eux paraissent
semblables ; contre 42 % des individus 2008.
Les caractères liés aux fruits puis à ceux de la palme sont les plus discriminatifs.
" ةيجولوفرملا صئاصخلا ةيجيسنلا ةعارزلا ليخنل يف ةطحم ةيرئازجلا ةيعارزلا ثاحبألا دهعم " ترقتب: صخلم
و ةيزضخلا ةيزمثال ليخىل ةعارشلا يتعطق ةيجيسىال ةلقد عىىل رىو: فذهال هم ةسارذلا يذه ىه فصو صئاصخلل ةيجىلىفزمال
. ( و اهيلع لصحتمال هم لالخ ةيذسجلا ةىجلأا ةعارس2008 و1999)
%40 يهف ةهباشتم ةبسىب1999 صورذمال ةهباشتم امأ ةعطقال ليخو2008 هم ةعطقال ليخو% 66 ةسارذلا يذه نأ حضىت-
.طقف
.2008 دازفألل% 42 لباقم, هم اهىيب اوذبت ةهباشتم% 20 طقف ةبسىب, دازفلأا ةجتىمال هم لئاسفال )رابجلا( زيغ ةسواجتم-
ف
. صئاصخلا ةطبتزمال ذيزجلا و رامثلاب زثكلأا ىه يصىت ا-
. ةعارشلا ةيجيسىال, تزقت, ةىجلأا ةيذسجلا, ةلقد رىو, ةهباشتم: ةيحاتفملا تاملكلا
The objective of this study is characterized by morphological characters: vegetative and fruit
individuals of two collections of vitro plants Deglet Nour (2008 and 1999) derived from somatic
embryogenesis.
The study showed that 66% of individuals samples studied in the 2008 collection appear to be
similar, compared to only 40% for those from the 1999 collection.
Individuals from offshoot are more heterogeneous, only 20% of them appear similar; against
42% of 2008 individuals.
Characters related to fruit and those of the palm are the most discriminative.