Cours Athletisme
Cours Athletisme
Cours Athletisme
UN CERTIFICAT DE FORMATION
EN METIERS DE L’ENSEIGNEMENT
ET DE L’EDUCATION
« SE FORMER POUR ENSEIGNER »
INTERVENANT :
Mr Mostafa HAMSE
• Présentation croisée
M. PRADET :
« l’athlétisme se défini comme une activité motrice,
sociale, compétitive et réglementée.
C’est une activité de production de performance
s’effectuant dans un milieu stable et codifié impliquant
des techniques gestuelles de type ‘ ferme’, elle vise
le développement maximum des potentialités physiques
et techniques de l’athlète et l’atteinte
de performances chiffrables dans le temps et l’espace
afin de se comparer à soi-même et à autrui ».
ATHLETISME
DÉFINITIONS :
P. SENERS :
• Bioénergétiques
• Biomécaniques
• Bio informationnelles
• Affectives
DEFINITION SPECIFIQUE A L’ACTIVITE :
La foulée :
Contrairement aux coureurs sur distances courtes les coureurs
de demi-fond et de fond voient la reprise au sol davantage
s’effectuer par le talon.
Ne recherchant pas la vitesse de déplacement maximale
(impossibilité de tenir sur une distance prolongée),le coureur
de courses longues adopte une attitude énergétiquement plus
économique : son talon monte moins haut que celui d’un
coureur sur distances courtes.
La durée de l’appui et de la suspension sont plus longues ce qui
permet de mieux gérer la vitesse et d’augmenter le temps
de récupération entre deux appuis.
La gestion de l’allure de course:
La véritable spécificité technique des courses longues
apparait plutôt au niveau de la gestion de la course. En effet
l’adoption d’une allure de course régulière semble être un
élément indispensable à l’utilisation la plus rationnelle des
ressources de l’athlète. cette adoption suppose une bonne
connaissance des vitesses de déplacement et des rapports
entre la durée et l’intensité de l’effort.
La course en peloton :
Le coureur n’est pas « protégé » dans un couloir et doit
s’adapter à la motricité des autres concurrents.
Les changements d’allure sont plus fréquents, la perception
de sa propre allure moins aisée. Le bon coureur est celui qui
sait s’adapter au mieux à tous ces aléas et garder la meilleure
conscience de ses possibilités comme de ses limites, tout en
étant capable de prendre à sa charge la tactique de course
qui s’impose.
Définition : Logique de l’activité
La foulée :
La foulée se décompose en quatre phases dont une concerne
la suspension et les trois autres l’appui.L’appui se décompose en :
- Une phase d’amortissement
- Une phase de soutien
- Une phase d’impulsion
Course Angle Vitesse Longueur Hauteur Temps Fréquence
(m/s) (m) (cm) (sec)
Vitesse court 7 10 2,4 7,3 0,24 4,1
Vitesse long 7 10 2,13 5,5 0,22 4,54
Demi-fond 15 6 2 14 0,33 <3
Footing 15 3,1 3 16 0,44 <3
1) Le départ :
Le coureur doit avoir sa position de course le plus
rapidement possible afin d’attaquer la première haie
dans les meilleures conditions. Les foulées doivent
être régulières (ne pas piétiner) ce qui implique
de respecter un nombre d’appuis optimal.
L’expert réalise huit foulées (huit appuis) entre
le départ et la première haie
2) Le franchissement :
- L’impulsion :
Le coureur doit attaquer les haies sans
ralentir.La distance d’attaque est fonction de la vitesse
et doit être optimale : trop longue ou trop courte
elle oblige le coureur à sauter.Plus l’impulsion
est proche de la haie plus elle est verticale et source
de perte de vitesse.
A l’attaque on doit observer une inclinaison
avant du grand axe du corps .Il ne faudra pas confondre
inclinaison du tronc (attitude de cassé à l’attaque, donc
« recul » du bassin) et inclinaison du grand axe
du corps (« avancée du bassin »)à l’impulsion
- La phase d’envol :
Le franchissement doit être aussi horizontal que possible.
La dissociation des deux jambes (jambe d’attaque et jambe
d’esquive) permettra une moindre élévation du centre
de gravité au dessus de l’obstacle.
- La reprise :
A la reprise derrière la haie le centre de gravité ne doit pas
être en arrière de l’appui et il doit être le plus haut possible.
3) La course inter-obstacles:
1- L’élan :
Sa longueur doit amener le sauteur à une vitesse horizontale
optimale, c’est à dire à une vitesse qu’il pourra maitriser pour
trouver les meilleurs placements à l’impulsion finale.Cette course
doit être à dominante amplitude associée à une recherche
de relâchement.
4- La suspension et la réception:
Elle fait apparaitre deux parties l’équilibration
et le ramené. Deux styles cohabitent aujourd’hui : l’extension
et le ciseau (et ses variantes).
Record du monde
Hommes
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Définition : Logique de l’activité
- L’élan :
Sa longueur doit amener le sauteur à une vitesse horizontale optimale,
c’est à dire à une vitesse qu’il pourra maitriser pour trouver les meilleurs
placements à l’impulsion finale.Cette course doit être à dominante
amplitude associée à une recherche de relâchement.
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Définition : Logique de l’activité
a/ Piste d'élan
Longueur de piste illimitée mais au minimum 15m.
La piste devra avoir une surface horizontale.
b/ La zone de chute
Elle n'est pas codifiée, mais le tapis en mousse est
généralisé. Dans le cadre scolaire, il y a une
hyperréglementation.
c/ Le matériel
Les montants:
rigides, dépasse d'au moins 10cm la hauteur maximum à laquelle la
barre pourra être montée.
La barre:
de section circulaire, pèse au maximum 2Kgs, Long de 3m98 à
4m02. Faite de matériaux rigides ou semi-rigides.
Support:
plat, rectangulaire ne doivent pas être recouvert de matériaux
susceptibles d'augmenter l'adhérence. 4cm de large et 6cm de
long.
Concours et classement
La montée de barre est prédéfinie avant le début du concours
et en fonction des participants. La barre minimale est également
déterminée en fonction des participants. Avant le concours, la feuille est
établie. A partir du moment où la première hauteur de barre,
les concurrents choisissent leurs premières hauteurs mais supérieures
à la hauteur minimum. Le sauteur peut choisir toutes les hauteurs, il gère.
Le concurrent est éliminé après 3 échecs successifs quelle que soit
la hauteur de la barre. Sur la feuille de concours
0 = réussite, X = échec
L'essai est compté nul quand:
-le concurrent fait tomber la barre
-si le concurrent ne saute pas dans les 90s après l'appel
de son nom.
-le concurrent dépasse sans tenter son saut le plan passant
par les poteaux.
Le sauteur ayant franchi la plus haute hauteur est
gagnant.
L'égalité, le sauteur qui a fait le moins d'essais
à la hauteur d'égalité est gagnant.
Le sauteur ayant raté le plus petit nombre
d'essais est gagnant.
Pour la première place uniquement, si l'égalité
subsiste, on donne un 4ème essai à la dernière
hauteur échouée. Si les 2 concurrents échoue,
la barre est descendue d'un cran ou plus
jusqu'à ce que un des sauteurs réussisse, si
encore égalité la barre est montée...
Technique de saut: l'appel se fait à un pied
Connaissances techniques essentielles
- L’élan :
Pendant cette période le sauteur recherche une vitesse optimale
en relation avec ses qualités physiques.Cette course doit être à dominante
amplitude associée à une recherche de relâchement avec une augmentation
progressive de la fréquence.
L’élan est soit strictement rectiligne (ciseau,ventral,…) soit rectiligne puis
curviligne (Fosbury)
Hommes
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Définition : Logique de l’activité
Hommes
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Définition : Logique de l’activité
- Le placement (1-2-3-4-5) :
Lors de cette phase,le javelot est porté vers l’arrière.Elle consiste
à amener le javelot vers l’arrière par un allongement du bras lanceur
et une rotation de la ligne des épaules vers la droite.Le buste se trouve
alors de profil par rapport à l’air de lancer,le bras lancer allongé vers
l’arrière ,la paume de main orienté vers le ciel,le javelot près du corps
au dessus des épaules.
- Le pas croisé (6-7) et le double appui (8-9-10) :
Le pas croisé permet une prise d’avance des appuis (inclinaison arrière
du grand axe du corps) qui entrainera la réalisation efficace de la phase
de double appui.
Cette phase débute avec la pose du dernier appui droit et se termine
au moment où le poids du corps est porté principalement sur le dernier appui
gauche.
- La phase finale (11-12) :
Pour que le jet soit réellement efficace,il faut que le tronc et les bras
répondent aux actions de jambes des phases précédentes,sans jamais
les anticiper.Le lanceur effectue un redressement du grand axe du corps vers
l’avant et un «dévissage du tronc ».La main lanceuse est portée le plus
rapidement vers l’avant et le haut et doit passer strictement au dessus
de l’épaule lanceuse (lancer en désaxé).
- Le rattrapé :
une fois le lancer de l’engin est terminé,l’athlète doit s’arrêter afin
de ne pas passer au-delà des limites permises.Le tronc revenant vite vers
l’avant et le bas,le lanceur stoppe son corps en ramenant rapidement son pied
droit en avant.Plusieurs appuis peuvent être nécessaires.
Record du monde
Hommes
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Définition : Logique de l’activité
- La position de départ:
Le lanceur est immobile et tient son poids avec un seul
de ses bras.Le poids est placé sur la naissance des doigts,lesquels
sont peu écartés.Le pouce soutient le poids.Le bras lanceur fait
un angle de 45° avec le tronc.
- La mise en action :
Elle est destinée à vaincre l’inertie de départ du système
lanceur-engin et à lui donner une certaine vitesse.Celle ci doit être
compatible avec la maitrise gestuelle du lanceur.Cette vitesse optimale doit
être obtenue progressivement.
- La double appui :
La mise en action permet une prise d’avance des appuis (inclinaison
arrière du grand axe du corps) qui entrainera la réalisation efficace
de la phase de double appui.Cette phase débute avec la pose de l’appui
droit au centre du cercle et se termine au moment où le poids du corps
est porté principalement sur le dernier appui gauche.Lorsque l’appui droit
doit revient au sol il doit se trouver à la verticale passant par le poids.
- La phase finale :
Pour que le jet soit réellement efficace,il faut que le tronc et les bras
répondent aux actions de jambes des phases précédentes,sans jamais
les anticiper.Le lanceur effectue un redressement du grand axe du corps
vers l’avant et un « dévissage du tronc ».La main lanceuse est portée le plus
rapidement vers l’avant et le haut et doit passée strictement au dessus de
l’épaule lanceuse (lancer en désaxé).
- Le rattrapé :
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Définition : Logique de l’activité
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Définition : Logique de l’activité
Compétition
1. En position de départ, avant les balancements ou rotations préliminaires,
l’athlète est autorisé à poser la tête du marteau sur le sol, à l’intérieur ou à
l’extérieur du cercle.
2. Si la tête du marteau touche le sol à l’intérieur ou à l’extérieur du cercle,
ou le haut de la bordure pendant que l’athlète effectue les balancements ou
rotations préliminaires, le lancer ne sera pas considéré comme irrégulier.
L’athlète peut s’arrêter et recommencer le lancer, à la condition qu’aucune
autre règle n’ait été enfreinte.
3. Si le marteau se casse au cours d’un essai ou pendant qu’il est en l’air,
l’essai ne sera pas considéré comme une faute, à condition que par ailleurs
il ait été effectué conformément à cette Règle. Si l’athlète perd l’équilibre
et qu’en conséquence il commet une faute quelconque au regard de cette
Règle, cela ne sera pas non plus considéré comme une faute et, dans les
deux cas, l’athlète se verra accorder le droit à un nouvel essai.
Règles sociales et culturelles minimales
Marteau
4. Le marteau sera constitué de trois parties principales:
une tête métallique, un câble et une poignée.
5. La tête sera faite de fer ou de laiton massif
ou d’un autre métal pas moins dur que du laiton
ou d’une enveloppe d’un tel métal remplie de plomb
ou d’un autre matériau solide. Le Centre de Gravité
de la Tête ne doit pas être à plus de 6mm du centre
de la sphère, c’est-à-dire qu’il faut que la tête (sans
le câble ou la poignée) puisse rester en équilibre sur
un orifice circulaire horizontal à arête vive de 12mm
de diamètre .Si un remplissage est utilisé, celui-ci doit
être incorporé de façon qu’il ne puisse remuer et qu’il
soit conforme aux normes exigées pour le centre
de gravité.
Marteau
6. Le câble sera fait d’un seul morceau de fil d’acier droit
d’un diamètre d’au moins 3mm et ne devra pas s’allonger de façon
sensible pendant le lancer. Comme procédé d’attache, le câble
pourra être recourbé en anneau à une boucle à l’une ou aux deux
extrémités. Le câble sera relié à la tête au moyen d’un pivot simple
ou monté sur roulement à billes.
7. La poignée sera rigide et sans joints articulés d’aucune sorte.
La déformation totale de la poignée sous une charge de tension
de 3,8kN n’excédera pas 3mm. Elle devra être attachée au câble
d’une manière telle qu’elle ne puisse se combiner avec la boucle
du câble pour augmenter la longueur totale du marteau. La poignée
sera reliée au câble au moyen d’une boucle. Un pivot ne peut être
employé. La poignée doit être de conception symétrique et peut
avoir une prise courbée ou droite. La force minimale de rupture
de la poignée sera de 8kN.
Analyse technique du lancer
de marteau
TENUE ET POSITION DE DEPART
o LA MAIN DROITE
RECOUVRE LA GAUCHE
POSITION DE DEPART
2ème moulinet
Entrée
Illustrations reprises de Guy Guérin ‘’Spécial lancers’’ et Lothar Hinz ‘’Les lancers ‘’
2) LA PHASE DE PRISE D’AVANCE
Illustrations reprises de Guy Guérin ‘’Spécial lancers’’ et Lothar Hinz ‘’The throws’’
Illustrations reprises de Guy Guérin ‘’Spécial lancers’’ et Lothar Hinz ‘’The throws’’
Illustrations reprises de Guy Guérin ‘’AEFA Spécial lancers’’ et Lothar Hinz ‘’Les lancers’’
PHASES DE TRANSFERT ET D’EJECTION FINALE
Analyse technique du lancer
de marteau
Record du monde
Hommes
Femmes
Record national
Hommes
Femmes
Bibliographie
Les courses , Ed. Vigot
Les sauts, Ed. Vigot
Les Lancers,Ed Vigot
Les fondamentaux de l’ athlétisme, G. Goriot, , Ed. Vigot
E.P.S au collège et athlétisme , R. Delhemes INRP
1000 exercices d’athletisme, K. Murer, Ed.Vigot
L’enseignement de l’athletisme en milieu scolaire, P. Seners, Ed. Vigot
L’ athlétisme en EPS, P. Seners Ed. Vigot
Comprendre l’athletisme Hubiche, Pradet, INSEP
Jeux et exercices d’athletisme,Marschal, Amphora
Apprendre à observer, J.Piasenta, INSEP
L’éducation athlétique, J.Piasenta, INSEP
Athlédidac, R.Gendre, CDDP, Corrèze
La course d’endurance, G.Gacon, CRDP
Bibliographie
Athletisme des 3 à 12 ans, A.M Havage
Education Physique et Sportive, Athletisme, Inspection Académique du
Nord
Les activités athlétiques à l’école, G.Guyotot, Ed E.Robert
Tous « Athlète » F.P.C.E.P.S Ales
E.P.S Contenu et didactique, SNEP
Spirales n°1,3,4,7, STAPS Lyon Grenoble
La fabuleuse histoire de l’athlétisme, R.Parienté ODIL
Les sports athlétiques,Reichel, Mazzuchelli, EOLE 1895
Techniques d’hier et d’aujourd’hui, Vigarello Ed. Revue E.P.S
Le sport, l’émotion, l’espace, B.Jeu, , Ed. Vigot
Webographie
http://www.athleconnexion.com/disque-et-marteau.php
https://fr.wikipedia.org/wiki/Athl%C3%A9tisme
MERCI POUR VOTRE
ATTENTION