Cahier - Enrobés Bitumineux À Chaud
Cahier - Enrobés Bitumineux À Chaud
Cahier - Enrobés Bitumineux À Chaud
à chaud
Novembre 2008
Devis normalisé
1.0
OBJET
Le présent cahier des charges a pour objet de définir les caractéristiques et les clauses techniques
générales qui régissent la fabrication et la mise en place des enrobés bitumineux à chaud.
2.0
DOMAINE
D'APPLICATION
Le présent cahier des charges s'applique plus précisément aux matériaux, aux équipements et aux
opérations nécessaires à la fabrication des enrobés bitumineux préparés à chaud, à la préparation
de la surface à recouvrir, à l'élargissement ou à la réfection des fondations existantes, au sciage
du revêtement existant, à la fourniture, au transport et à la mise en place des enrobés bitumineux
posés à chaud, à l'ajustement des cadres et tampons de regards d'égouts, de chambres de
vannes, de puisards, de bouches à clé, et autres structures.
3.0
CONFORMITÉ AVEC D'AUTRES
EXIGENCES
Le présent cahier des charges est aussi complémentaire aux différents cahiers des charges du
devis normalisé de la Ville de Gatineau et plus particulièrement aux documents suivants :
ainsi qu’aux plus récentes éditions des normes auxquelles le texte se réfère.
Tous ces documents doivent être interprétés comme faisant partie du présent cahier des charges
comme s’ils y étaient décrits, le tout selon l’ordre de préséance indiqué ci-dessus.
4.0
ÉTENDUE DE L'OUVRAGE
Les professionnels du marché doivent indiquer à l’Entrepreneur les limites exactes des endroits à
recouvrir et les quantités doivent être établies avant l'exécution de tout travail. Toutes quantités
supérieures à celles établies ne sont pas reconnues et sont aux frais de l'Entrepreneur.
5.0
DÉFINITIONS
5.1
ENROBÉ BITUMINEUX
5.2
ANALYSE GRANULOMÉTRIQUE
Essai permettant de déterminer la distribution de masse des particules d’un matériau suivant leurs
dimensions. L’essai consiste à cribler successivement le matériau sur tous les tamis d’une série
normalisée.
5.3
ANGULARITÉ
Caractéristique géométrique des granulats liée à la présence des arêtes vives qu’ils comportent et
permettant d’obtenir des matériaux ayant un angle de frottement suffisant.
5.4
BITUME
5.5
BITUME MODIFIÉ
Bitume auquel on a ajouté des polymères afin de permettre d’en améliorer les propriétés
élastiques à haute et à basse température.
5.6
COMPACTAGE
5.7
ÉCAS (ÉQUIVALENT DE CHARGE AXIALE SIMPLE)
Charge sur essieu ramenée à un multiple d’une charge sur essieu simple de 80 kN (18 000 lbs).
5.8
ENROBAGE
Opération qui consiste à envelopper un granulat d’une mince pellicule de liant bitumineux.
5.9
ESSAI MARSHALL
Essai de compression exécuté sur un échantillon cylindrique d’un enrobé bitumineux pour en
déterminer la stabilité et la déformation.
5.10
ESSAI PROCTOR
Essai permettant d’apprécier l’énergie de compactage par rapport à la teneur en eau d’un sol.
5.11
FILLER
Granulat fin dont les dimensions sont comprises entre 0 et 315 μm, selon la norme 2101
« Granulat » du ministère des Transports du Québec.
5.12
FINES
Granulat fin dont les dimensions sont comprises entre 0 et 80 μm, selon la norme 2101 du
ministère des Transports du Québec.
5.13
FRAISAT
5.14
GRANULAT
Matériau sans cohésion formé de particules dont les dimensions sont comprises entre 0 et
125 mm et utilisé dans les fondations de chaussée et dans les matériaux du revêtement.
5.15
GRANULARITÉ
5.16
GRANULOMÉTRIE
Détermination des dimensions des particules d’un granulat données par des tamis de contrôle à
mailles carrées.
5.17
GRANULAT FIN
Partie du granulat dont les particules sont de dimensions comprises entre 0 et 5 mm.
5.18
GROS GRANULAT
Partie du granulat dont les particules sont de dimensions comprises entre 5 et 125 mm.
5.19
GROSSEUR MAXIMALE
5.20
INDICE DES VIDES
5.21
INDICE PORTANT CALIFORNIEN (CBR)
Indice exprimant la résistance d’une surface. Le CBR est le ratio de la force requise pour faire
pénétrer un piston circulaire de 19.4 cm² à une vitesse constante de 1,27 mm/min divisée par la
force requise pour la même opération dans un matériau de pierre concassée. Le ratio est
normalement calculé à 2,5 mm de pénétration.
5.22
LIANT BITUMINEUX
Bitumes et produits dérivés utilisés pour lier des granulats en vue de constituer un matériau routier
dont les propriétés mécaniques et la tenue à l’eau sont améliorées.
5.23
LIANT D’ACCROCHAGE
5.24
PLANAGE
Opération de désagrégation et d’enlèvement des matériaux sur une épaisseur déterminée par
l’action d’un tambour rotatif muni de dents, de pics ou de couteaux. L’opération s’effectue
généralement à froid ou après avoir préalablement chauffé le revêtement.
5.25
RAPIÉÇAGE
5.26
RESURFAÇAGE
5.27
REVÊTEMENT BITUMINEUX
5.28
REVÊTEMENT MINCE
5.29
REVÊTEMENT TRÈS MINCE
5.29
REVÊTEMENT ULTRA-MINCE
5.30
RIVE
6.0
MATÉRIAUX
6.1
DESCRIPTION DES MATÉRIAUX
Les enrobés bitumineux sont décrits au tableau 4202-2 de la norme 4202 « Enrobés à chaud
formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées » du ministère des
Transports du Québec.
L'Entrepreneur doit fournir à ses frais aux fins d'analyse au laboratoire, un échantillon de tous les
matériaux qu'il se propose d'utiliser. Aucun matériau ne peut être employé sans l'approbation des
professionnels du marché.
6.2
MÉTHODE D’ESSAI
Les méthodes d'échantillonnage et d'essai employées sont celles adoptées par le ministère des
Transports du Québec, à moins qu'il ne soit indiqué autrement dans le présent cahier.
6.3
GRANULATS
Le choix des granulats doit permettre la réalisation sur l'enrobé à chaud de tous les essais
indiqués dans la norme 4202 du ministère des Transports du Québec.
6.3.1
GRANULARITÉ
Pour la confection des enrobés à chaud, les granularités individuelles doivent respecter les classes
granulaires définies à la norme 2101 « Granulats » du ministère des Transports du Québec. Les
granularités doivent être déterminées conformément aux exigences de la norme NQ2560-040
« Granulats – Analyse granulométrique par tamisage ».
Le filler doit être conforme à la norme ASTM D242 « Standard specification for mineral filler for
bituminous paving mixtures ». Les tamis 80µm, 315µm et 630µm remplacent les tamis 75µm,
300µm et 600µm.
6.3.2
CARACTÉRISTIQUES
INTRINSÈQUES ET
DE FABRICATION
6.3.2.1
GRANULATS FINS
À moins d'exigence contraire, le granulat fin est composé de sable naturel ou de criblure ou d'un
mélange des deux. Les caractéristiques intrinsèques et de fabrication des granulats fins doivent
être conformes à la norme 2101 du ministère des Transports du Québec.
TABLEAU 1
CHOIX DES COMPOSANTS
DJMA
Resurfaçage Construction Couche de roulement Couche de base
neuve /
reconstruction
Gros Fin Gros Fin
> 20 000 PG 64-28 usure PG 70-28 2b 1 3c 2
base PG 64-34
base PG 64-34
6.3.2.2
GROS GRANULATS
Les caractéristiques intrinsèques et de fabrication des gros granulats doivent être conformes à la
norme 2101 du ministère des Transports du Québec et aux exigences du tableau 1.
6.4
LIANTS
6.4.1
BITUME
Le choix du bitume ou d’un liant bitumineux doit permettre la réalisation sur l'enrobé à chaud de
tous les essais indiqués dans la norme 4202 du ministère des Transports du Québec.
Sur demande des professionnels du marché, l'entrepreneur doit fournir une copie de l'attestation
de conformité émise par le producteur du liant. Celle-ci doit comprendre les résultats des
différents essais de caractérisation en regard de la norme 4101 « Bitume » du ministère des
Transports du Québec, les températures minimale et maximale d'entreposage du liant et les
températures minimale et maximale de malaxage de l'enrobé tel que stipulé à l’annexe 1.
6.4.2
ÉMULSIONS
Les émulsions de bitume utilisées pour les couches d'imprégnation et d’accrochage doivent être
conformes à la norme 4105 « Émulsion de bitume » du ministère des Transports du Québec.
6.5
ENROBÉS PRÉPARÉS ET POSÉS À CHAUD
Les enrobés doivent être préparés dans une centrale d'enrobage conçue de manière à produire un
mélange régulier, homogène et conforme aux exigences. Ils sont constitués de gros granulats et
de granulats fins, ou de granulats fins seulement, uniformément enrobés d'un liant bitumineux
chauffé aux températures recommandées par le fabricant.
Les éléments minéraux doivent être mélangés en proportions appropriées et la teneur en bitume
doit être suffisante pour produire des mélanges conformes aux limites indiquées au tableau 4202-1
de la norme 4202 du ministère des Transports du Québec. La formule de mélange utilisée doit
être conforme aux caractéristiques du type d'enrobé spécifié au bordereau de soumission.
L’utilisation des granulats bitumineux dans de nouveaux enrobés doit répondre aux exigences
suivantes :
6.6
MATÉRIAUX
UTILISABLES
Les matériaux désignés utilisables par les professionnels du marché et provenant des excavations
où se font les pavages, appartiennent de droit à la Ville et l’Entrepreneur doit, à ses frais, les
transporter et les placer convenablement à tout endroit désigné par les professionnels du marché.
6.7
MATÉRIAUX DE REBUT
L'Entrepreneur doit transporter, à ses frais, dans un site de dépôt reconnu ou dans tout autre
endroit accepté par les professionnels du marché, tous les matériaux inutilisables.
6.8
DÉBLAIS
6.9
REMBLAIS
Les remblais doivent être faits par couches successives de 150 mm d'épaisseur ou moins et bien
compactés par cylindrage ou pilonnage.
L'Entrepreneur doit utiliser à cette fin du gravier brut, de la pierre ou des matériaux d'emprunt de
qualité acceptée par les professionnels du marché.
7.0
ÉQUIPEMENT POUR LA MISE EN
PLACE DES ENROBÉS
BITUMINEUX
7.1
BALANCE POUR CAMIONS
La balance servant à peser le mélange doit être approuvée par les professionnels du marché. Elle
doit être munie du sceau du ministère responsable des poids et mesures, attestant de son
inspection et de sa précision. La balance doit être de capacité suffisante pour peser les camions
transporteurs chargés. Elle doit être munie d'un cadran à lecture directe et d'une enregistreuse de
pesée.
Les camions sont pesés à vide à chaque jour et les professionnels du marché peuvent même
exiger qu'ils le soient 2 fois par jour, ceci aux frais de l'Entrepreneur.
7.2
CAMIONS
Les véhicules servant au transport de l'enrobé doivent être étanches et avoir un fond métallique.
Ils doivent être exempts de poussière, de criblures ou d'huiles pouvant détériorer l'enrobé. Ils
doivent être munis d'une bâche de dimensions suffisantes pour couvrir tout le mélange et le
protéger contre le refroidissement et les intempéries. Les bennes doivent être chauffantes si la
température du mélange ne peut être maintenue au-dessus de 120 oC. Les professionnels du
marché peuvent refuser tout camion dont la capacité, les dimensions, la vitesse ou l'état sont tels
qu'ils entravent la marche normale des opérations.
7.3
RÉTROCAVEUSE
Les rétrocaveuses doivent être d'un modèle approuvé par les professionnels du marché. Leurs
stabilisateurs doivent aussi être munis de protecteurs en caoutchouc pour protéger le pavage.
7.4
PROFILEUSE MÉCANIQUE
La profileuse mécanique utilisée doit être automotrice, d'un modèle connu et approuvé par les
professionnels du marché. Elle doit pouvoir placer les enrobés bitumineux suivant les épaisseurs
exigées et les profils établis sans aucune ségrégation du mélange. Elle doit être ajustable au
niveau et au bombement requis.
Les ajustements de la régaleuse, des bourroirs, des vis de distribution, etc. doivent être vérifiés
régulièrement afin que la texture du mélange soit uniforme, exempte de déchirures, de
déformations ou de rainures. Le mode opératoire d'une profileuse mécanique doit permettre la
réalisation d'un revêtement dont la densité et les caractéristiques sont conformes aux exigences.
Lorsqu'une profileuse mécanique est munie d'une rallonge hydraulique, cette pièce d'équipement
doit rencontrer les exigences suivantes :
• être approuvée avant le début des travaux;
• être conforme aux normes du fabricant;
• être munie d'un dispositif d'ajustement pour donner la pente prévue;
• être vibrante et chauffante.
Les professionnels du marché peuvent autoriser l'utilisation d'une rallonge hydraulique pour
compléter des sections à largeur excédentaires variables ou lorsqu'il est nécessaire d'éviter des
obstacles.
7.5
ROULEAUX
Tous les rouleaux doivent être en bon état de fonctionnement. Les mécanismes de direction,
d'embrayage et de freinage doivent être exempts de pièces usées ou défectueuses, afin que les
opérations se fassent de façon continue et sans à-coups.
7.5.1
ROULEAUX À CYLINDRES D’ACIER
Les rouleaux à cylindres d'acier doivent être vibrateurs et le sens de la vibration doit être
réversible. Les rouleaux à cylindre d'acier doivent être de type tandem à deux cylindres pesant 8 à
12 tonnes.
Les rouleaux doivent être munis de racloirs et de tampons pour maintenir les cylindres propres et
humides et empêcher le mélange d'y adhérer. Ils doivent être parfaitement cylindriques, exempts
de parties plates, enfoncées ou en relief, susceptibles de marquer le revêtement.
7.5.2
ROULEAUX À PNEUS
Les rouleaux à pneus doivent être autopropulsés et munis de pneus de même catégorie et de
même diamètre. Les roues doivent être disposées de manière à compacter, à chaque passage,
sur toute la largeur du rouleau et à exercer une pression uniforme sur le sol.
Un chevauchement d'au moins 6 mm des pneus arrières sur les pistes des pneus avant est requis.
Grandeur des pneus Nombre minimum de pneus Charge minimum par pneu (kg)
7,50 x 15 9 900
9,00 x 20 11 1800
11,00 x 20 7 2500
12,00 x 20 7 2500
13,00 x 24 7 3600
7.6
OUTILS MANUELS
Les pilons servant à compacter le mélange le long des bordures, des trottoirs, autour des puisards
de rues et autres endroits inaccessibles aux rouleaux, doivent avoir une masse d'au moins 11 kg
et une surface de contact inférieure à 320 cm2. Les pilons peuvent être remplacés par des
compacteurs mécaniques approuvés par les professionnels du marché. L'équipe doit utiliser une
règle de 3 m et une de 5 m, chacune munie d'un niveau pour vérifier la surface des revêtements
des sections inclinées et horizontales.
7.7
CAMIONS VIDE PUISARDS
Pour effectuer le nettoyage des regards et puisards, l'Entrepreneur doit utiliser un camion vide
puisards en bon état de fonctionnement. Le véhicule doit être muni de tous les feux de position, de
délimitation et autres prescrits par le Code de la sécurité routière de la province de Québec.
8.0
MÉTHODE DE
CONSTRUCTION
8.1
FORMULE DE MÉLANGE
Avant de soumettre sa formule de mélange, l'Entrepreneur doit s'assurer que les densités brutes
des granulats utilisées dans ses calculs aient fait l'objet d'une acceptation préalable.
L'Entrepreneur doit proposer les formules de mélange au moins une semaine avant le début des
travaux pour les faire accepter par les professionnels du marché. L'Entrepreneur doit donc fournir
pour chaque type de mélange :
Une vérification initiale est faite par le laboratoire choisi par la Ville afin de s'assurer que les
données de la formule de mélange sont conformes aux normes indiquées dans les tableaux des
types d'enrobés bitumineux du ministère desTransports du Québec
En cours de travaux, les professionnels du marché vérifient, au moyen d'essais en laboratoire, les
données fournies par l'Entrepreneur.
Aucune nouvelle formule ne peut être utilisée avant d'avoir été vérifiée par les professionnels du
marché. Lorsqu'une source de granulats est changée, une nouvelle formule est exigée.
8.2
BILLETS DE LIVRAISON
8.3
INSPECTION PRÉALABLE
DES STRUCTURES
Avant de procéder à tout travail sur une rue, l'Entrepreneur et les professionnels du marché font
l'examen complet de toutes les structures existantes, telles que cadres et tampons, bouches à clé,
entrées pavées, etc. Les professionnels du marché doivent mettre par écrit le résultat de cette
inspection en y indiquant l'endroit, la date, le nom des personnes présentes et la condition des
structures sur la rue visitée. Les pièces défectueuses doivent être remplacées par l'Entrepreneur.
Le remplacement des pièces défectueuses est payé selon les prix prévus au bordereau de
soumission ou selon la méthode indiquée à l'article 10.9 « Modification des travaux » du cahier
« Clauses administratives » si aucun item n’est prévu au bordereau de soumission.
À défaut de procéder à cette inspection, L’Entrepreneur est alors tenu responsable de toutes les
structures trouvées défectueuses lors de l'exécution des travaux et doit, par conséquent, les
réparer ou remplacer et les installer à ses frais.
8.4
RÉFECTION DES FONDATIONS
Avant la pose du revêtement de béton bitumineux, lorsque les professionnels du marché jugent
qu'il faut refaire les fondations de la rue ou d'une partie de celle-ci, l'Entrepreneur doit excaver ces
dernières dans les limites déterminées par les professionnels du marché. La profondeur à excaver
est déterminée par les professionnels du marché, mais n'est pas moindre que 450 mm.
L'Entrepreneur doit refaire les fondations selon les directives des professionnels du marché. Cette
reconstruction doit répondre aux exigences du cahier « Fondations de rue ».
Si l'Entrepreneur remarque que, pour établir le profil exigé aux documents du marché, il lui faut
enlever une épaisseur appréciable des fondations existantes et que ceci pourrait affecter la
capacité portante de ces dernières, il est tenu d'en avertir les professionnels du marché, lesquels
jugent s'il est nécessaire ou non de refaire les fondations avant de procéder à la pose du
revêtement bitumineux. La décision des professionnels du marché ne relève pas l'Entrepreneur de
ses responsabilités quant à la stabilité du lit du pavage.
8.5
NETTOYAGE DES LIEUX
Avant de procéder à la préparation du lit du pavage, l'Entrepreneur doit enlever du site des travaux
tous les déchets, boue, gros cailloux et rebuts qui s'y trouvent. Dans le cas de recouvrement d'un
revêtement existant, il doit s'assurer d'obtenir une surface parfaitement propre et sèche avant de
procéder à tout autre travail. L'Entrepreneur doit transporter ces matériaux de rebut et en disposer
à un endroit accepté par les professionnels du marché. L'Entrepreneur doit fournir à ses frais tout
l'équipement et la main-d'œuvre nécessaires pour compléter ce travail, incluant les coûts de la
disposition des rebuts.
8.6
PRÉPARATION DE LA SURFACE À RECOUVRIR
• enlever toute matière impropre de la surface existante telle que l'argile, la terre végétale, la
tourbe, etc. L'Entrepreneur peut avoir à gratter la surface granulaire avec une niveleuse
jusqu'au gravier propre. Les matières ainsi déplacées doivent être enlevées et transportées
hors du site des travaux. Ce sont les professionnels du marché qui déterminent à quel
moment le nettoyage de la surface a permis d'atteindre la fondation non contaminée;
• lorsque requis par les documents du marché ou par les professionnels du marché, scarifier la
chaussée existante à une profondeur minimale de 100 mm ou selon les dimensions spécifiées
pour rendre les matériaux de surface meubles et homogènes et en permettre la mise en forme;
• égaliser les points hauts et les points bas suivant les profils projetés avec le bon granulat déjà
en place, formant ainsi le nivellement préliminaire;
• ajouter le granulat concassé requis pour établir le profil fini de la surface granulaire à recouvrir.
Le granulat concassé est ensuite compacté avec des rouleaux vibrateurs. La surface doit être
uniforme, exempte de dépressions de plus de 6 mm dans toutes les directions sur une règle de
3 m et conforme au profil établi par les documents du marché.
Après la pose du granulat concassé, l'Entrepreneur doit procéder au recouvrement avec l'enrobé
bitumineux dans les plus brefs délais. Il est responsable de toute détérioration survenue à la
surface granulaire peu importe les causes de cette détérioration.
8.7
COUPE DANS LES PAVAGES
Lorsque l'Entrepreneur doit procéder à une coupe dans le pavage existant, il doit faire un trait de
scie rectiligne à 300 mm à l'extérieur de la superficie endommagée. S'il doit de plus enlever du
matériel granulaire existant, l'excavation doit se faire avec une pente de 1H :1V pour assurer une
transition latérale entre les matériaux granulaires de la fondation de rue. Au moment de la
reconstruction de la couche de base du revêtement bitumineux, les professionnels du marché
peuvent exiger un nouveau trait de scie à 300 mm à l'extérieur des limites de l'excavation et
l'enlèvement de cet enrobé bitumineux. Le revêtement existant doit alors être plané tout au long
du joint sur une largeur d’au moins 300 mm et sur la moitié de l’épaisseur du revêtement existant.
Le joint avec le revêtement existant doit être ensuite badigeonné avec un bitume d'amorçage sur
toutes les surfaces de contact et le revêtement bitumineux reconstruit en une ou plusieurs couches
selon le cas.
8.8
PLANAGE À FROID
Aux endroits indiqués par les documents du marché ou par les professionnels du marché,
l'Entrepreneur doit être enlever une partie du revêtement bitumineux existant au moyen d'un
équipement spécifique à ce travail. Ce travail permet de corriger le profil de rue, d'uniformiser au
besoin l'épaisseur du revêtement, etc.
L'équipement utilisé doit être accepté au préalable par les professionnels du marché.
L'équipement doit être autopropulsé et monté sur chenilles ou pneus pleins. Il doit être pourvu
d'un mandrin d'une largeur minimale de 1,5 m à moins d'indications contraires des professionnels
du marché, et d'un appareil de contrôle automatique des profils (erreur permissible de ± 3 mm).
Les produits de traitement de fissures doivent être enlevés avant de débuter le planage. Aux
endroits où il y a manque d'adhérence entre les couches de base et de surface existantes, la
profondeur de planage doit être augmentée jusqu'à ce que la couche de surface soit
complètement enlevée.
Le planage doit être effectué jusqu'à une distance minimum de 300 mm des bordures, grilles, joints
de pont, etc. Le vieux revêtement résiduel est enlevé selon un procédé conventionnel et son
enlèvement suit immédiatement l'opération de planage.
La surface est ensuite balayée mécaniquement pour enlever tout résidu de planage et laisser la
surface propre.
L'Entrepreneur doit disposer des matériaux récupérés selon les stipulations des plans et devis ou
des professionnels du marché. Les matériaux récupérés jugés impropres au recyclage doivent
être mis au rebut.
8.9
COMPACTAGE DU LIT DU PAVAGE
Le matériel granulaire est appliqué en couches successives de 150 mm maximum et doit être
cylindré ou pilonné jusqu’à l’atteinte d’une densité maximale de 98 % de l'essai Proctor modifié.
8.10
CONSOLIDATION DES ENDROITS
INACCESSIBLES AU ROULEAU
À tous les endroits où le rouleau n'a pas d'accessibilité, tels qu'autour des regards, des bouches à
clé, des puisards, l'Entrepreneur doit utiliser un pilon mécanique ou des plaques vibrantes sur une
largeur d'au moins 250 mm. Ce pilonnage doit assurer un écoulement parfait des eaux de surface
le long des bordures de béton ou des trottoirs.
L'Entrepreneur doit prendre un soin particulier dans l'ajustement des bouches à clé afin que la
section de revêtement située autour de la bouche à clé soit bien densifiée afin de prévenir tout
affaissement futur.
8.11
CONDITIONS CLIMATIQUES
La préparation et la mise en place des mélanges bitumineux doivent se faire dans des conditions
climatiques convenables. Il n'est pas permis d'opérer lorsque l'humidité des granulats affecte la
température du mélange ou la cadence des opérations, lorsque la surface est trempée, couverte
de flaques d'eau ou de boue. En cas de pluie, la procédure suivante est donc appliquée.
Aussitôt que la pluie commence, la production de mélange bitumineux doit arrêter. Si la pluie a
commencé quelques minutes auparavant sur les chantiers, seules les charges des camions qui
ont quitté l'usine de fabrication du mélange bitumineux avant que la pluie n'y commence seront
acceptées. Toutefois, elles ne seront épandues que :
La température de la surface à couvrir doit être d'au moins 4 oC avec tendance à la hausse.
Lorsque la température de la surface descend à moins de 7 oC aucune couche d'usure dont
l'épaisseur est inférieure à 45 mm ne doit être posée sans une permission écrite des
professionnels du marché. En tout temps le mélange doit être compacté jusqu'à ce qu'il atteigne la
densité spécifiée au présent cahier. Aucun mélange n'est mis en place après le 15 novembre
sans une permission écrite des professionnels du marché.
8.12
TRANSPORT DU
MÉLANGE
Le mélange doit être transporté au chantier dans des véhicules étanches à fond métallique dont
les bennes ont préalablement été nettoyées. Les véhicules chargés sont couverts d'une bâche
imperméable de grandeur suffisante pour protéger tout le contenu contre le refroidissement et les
intempéries.
Tous les changements doivent être livrés assez tôt pour permettre l'épandage et le cylindrage
avant le coucher du soleil. Il n'est jamais permis de surchauffer un mélange pour contrebalancer le
refroidissement causé par le trajet, quelle qu'en soit la longueur. La perte de température des
mélanges bitumineux entre le chargement du camion au poste d'enrobage et le moment de la mise
en place sur le chantier ne doit pas excéder 17 oC . Le mélange bitumineux doit parvenir sur les
lieux de pose à une température d'au moins 120 oC pour les mélanges conventionnels et 1300 C
pour les mélanges fabriqués avec des bitumes polymères.
8.13
RACCORDEMENT AVEC
LES PAVAGES EXISTANTS
Lorsque le pavage à construire doit être raccordé à des pavages existants, l'Entrepreneur doit
couper verticalement toute l'épaisseur du pavage existant, planer le pavage existant sur une
largeur minimum de 300 mm et sur une profondeur minimum de 40 mm, refaire les sections
contiguës du pavage existant pour en corriger les défectuosités et le niveau et badigeonner les
faces verticales et horizontales avec un liant d’accrochage. Le nouveau revêtement bitumineux
peut alors être posé. Le coût de ce raccordement doit être compris dans le prix de pose du
revêtement bitumineux.
8.14
LIANT D’ACCROCHAGE
L’Entrepreneur doit appliquer un liant d’accrochage constitué d'émulsion de bitume. Ce liant doit
être appliqué à l'aide d'un distributeur à pression au taux de 0,25 kg/m2 de bitume résiduel ou à un
autre taux accepté par les professionnels du marché. L'épandeur doit comprendre une rampe
distributrice à jets, montée à l'arrière, inclinable en position parallèle à la surface de la route, des
gicleurs de marque et de dimension identiques, propres et en bon état, conçus pour produire un jet
plat et triangulaire. L'Entrepreneur doit prendre les précautions nécessaires pour que le liant
d’accrochage ne soit pas entraîné sur les surfaces adjacentes déjà recouvertes ou qui ne sont pas
à recouvrir. Il doit prendre les moyens nécessaires pour éviter toute circulation sur le liant
d’accrochage. Il est responsable des dommages éventuels causés par la pose de ce liant.
Un liant d’accrochage est requis en toute circonstance sur toutes les surfaces, sur un revêtement
existant et entre deux couches d'enrobés bitumineux, même si les deux couches sont posées
immédiatement l’une après l’autre.
L'Entrepreneur doit laisser une période suffisante entre la pose du liant d’accrochage et celle de
l'enrobé bitumineux pour permettre une cure adéquate du liant d'accrochage.
8.15
MISE EN PLACE DE
L'ENROBÉ BITUMINEUX
8.15.1
GÉNÉRALITÉS
L'enrobé bitumineux doit être livré sur le site des travaux à une température comprise entre 120 et
163 oC ou selon les recommandations écrites spécifiques du fabricant.
Lorsque la surface existante est irrégulière, une couche de correction doit être placée à la
profileuse mécanique ou à la niveleuse avec des pneus lisses, selon les recommandations des
professionnels du marché, et compactée au moins 12 heures avant la pose de la couche de
revêtement final.
8.15.2
ÉPANDAGE MÉCANIQUE
Tous les enrobés bitumineux doivent être épandus mécaniquement au moyen d'une profileuse
mécanique automotrice, conduite par un ouvrier compétent. Les ajustements de la régaleuse, des
bourroirs, des vis de distribution, etc. doivent être vérifiés régulièrement afin que la texture du
mélange soit uniforme, exempte de déchirures, de déformations, de rainures ou de ségrégation.
Le mode opératoire (durée d'arrêt, vitesse, etc..) d'une profileuse mécanique doit permettre la
réalisation d'un revêtement dont la densité et les caractéristiques sont conformes aux exigences
du présent cahier. Si on découvre une ségrégation après l'épandage, les travaux doivent être
suspendus jusqu'à la correction de la cause de ce défaut. La surface de l’enrobé bitumineux entre
deux points espacés de 5 m à la sortie de la profileuse mécanique ne doit pas avoir de variation
thermique supérieure à 10 oC.
Les joints longitudinaux doivent être parallèles aux lignes du tracé. La profileuse mécanique doit
suivre une ligne parallèle au centre du chemin ou de la rue placé par les professionnels du
marché. Lorsque deux profileuses mécaniques se suivent en séquence, la première doit suivre la
ligne et la seconde doit suivre le bord de la bande bitumineuse placée par la première. En vue
d'obtenir un joint chaud et facile à compacter, les deux profileuses doivent se suivre d'aussi près
que possible et en aucun cas elles ne peuvent être éloignées de plus de 75 m.
Lorsqu'on utilise une seule profileuse, le mélange doit être posé alternativement sur chaque côté
du chemin ou de la rue sur une longueur ne dépassant pas 200 m par temps chaud et 60 m par
temps froid. Les professionnels du marché peuvent permettre de déroger à cette règle et prescrire
une séquence mieux appropriée en tenant compte de l'épaisseur du mélange, des températures,
de la production horaire du poste d'enrobage et de la capacité de l'Entrepreneur à refermer les
joints longitudinaux à l'intérieur d'un délai raisonnable.
La pose de l'enrobé bitumineux en fin de journée doit être agencée de manière à ne pas laisser de
joint longitudinal à compléter le lendemain. Entre les travaux de deux journées consécutives, les
joints doivent être faits avec soin en vue d'assurer une liaison parfaite, continue et imperméable.
Pour assurer un bon joint, le bord de la couche précédemment posée doit être badigeonné d'une
couche uniforme de liant d’accrochage.
8.15.3
ÉPANDAGE MANUEL
Aux endroits inaccessibles à la profileuse mécanique et aux endroits dont la superficie est
inférieure à 20 m2, le mélange peut être épandu à la pelle. La mise en place doit être faite avec
soin. Le mélange doit être réparti également et étalé en une couche meuble de densité uniforme à
l'aide de râteaux en ayant soin d'éviter la ségrégation des agrégats du mélange. Avant le
cylindrage, on doit vérifier la surface à la règle et corriger les inégalités.
8.15.4
NETTOYAGE DES OUTILS MANUELS
Lorsque les outils manuels sont nettoyés au feu, l’Entrepreneur doit prendre garde de ne pas les
porter à des températures assez élevées pour brûler le mélange. Lorsque les outils manuels sont
nettoyés à l'huile, le récipient d'huile doit être placé dans un endroit où il ne risque pas
d'endommager le revêtement bitumineux.
8.16
PIÉTINEMENT DU MÉLANGE AVANT LE CYLINDRAGE
Dans l’éventualité où du piétinement se produirait, les parties ainsi piétinées doivent être brisées
au râteau sur toute leur épaisseur et du mélange chaud doit être ajouté si nécessaire.
8.17
CYLINDRAGE
Le cylindrage des couches d'enrobés bitumineux doit être fait avec des rouleaux tandem d'une
masse de 8 à 12 tonnes, lesquels doivent être en parfait ordre au point de vue mécanique. Le
nombre minimum de rouleaux en opération sur le site des travaux doit être de deux. Lors de la
pose de la couche d’usure ou d’une couche unique et lorsque requis par les professionnels du
marché, un rouleau pneumatique d'un modèle approuvé doit être utilisé en complément aux autres
rouleaux.
Les superficies maximales de cylindrage pour chaque rouleau par heure doivent être de 300 m2
dans le cas d'une couche de base et de 200 m2 dans le cas d'une couche d'usure.
Le rouleau ne doit pas être laissé stationnaire sur une surface non complètement refroidie.
Le cylindrage doit d'abord être fait parallèlement à l'axe de la rue, commençant sur les bords et
allant graduellement vers le centre puis diagonalement dans les deux sens et, de plus,
perpendiculairement si la largeur de la rue le permet. Un chevauchement de la moitié de la lisière
précédemment cylindrée est requis. La vitesse du rouleau ne doit pas dépasser 5 km/h pour les
rouleaux d'acier et 8 km/h pour les rouleaux pneumatiques.
Les enrobés au bitume polymère doivent être compactés en tenant compte de toute autre
recommandation apparaissant sur l'attestation de conformité du fournisseur.
8.18
PILONNAGE
À tout endroit inaccessible au rouleau, la surface du pavage doit être bien densifiée avec des
pilons chauds, et ce, sur une largeur d'au moins 250 mm.
8.19
DENSITÉ DES MÉLANGES
La compacité des mélanges est le rapport de la densité brute de la carotte prélevée sur la route et
la densité maximale. La densité brute est déterminée selon la méthode prescrite par la norme NQ
2300-040 « Mélange bitumineux – Détermination de la densité brute de mélanges bitumineux
compactés ». La densité maximale est déterminée selon la méthode prescrite par la norme NQ
2300-045 « Mélanges bitumineux – Détermination de la densité maximale »
8.20
JOINTS
La mise en place des mélanges bitumineux doit être faite de manière continue. Tous les joints
longitudinaux et transversaux doivent être faits avec soin et de manière à être parfaitement
imperméables et scellés. Ils doivent ne montrer aucune irrégularité ni défectuosité dans
l'apparence générale du revêtement.
Des joints de construction dans un même plan vertical sont interdits pour différentes couches. Les
joints verticaux et longitudinaux entre deux couches doivent être espacés d'au moins 150 mm et
les joints transversaux d'au moins 600 mm.
Pour toutes les rues ayant 11 m et moins de largeur, un seul joint longitudinal est accepté.
8.21
CARACTÉRISTIQUES DES SURFACES
Les surfaces de chaque couche après le cylindrage doivent avoir une texture uniforme, sans
ségrégation ni ressuage, être régulières et conformes aux profils transversal et longitudinal
prescrits.
Après le cylindrage final de chaque couche, l’Entrepreneur doit vérifier les tracés et les pentes. Le
profil de chaque couche ne doit pas varier de plus de 6 mm du profil prescrit sous une règle de
3 m, cela dans toutes les directions. Toutes les sections défectueuses doivent être enlevées sur
leur pleine épaisseur et remplacées par du nouveau mélange bitumineux ou être corrigées à la
satisfaction des professionnels du marché avant qu'ils ne permettent de poser une autre couche
ou qu'ils n'acceptent l'ouvrage. Lorsque l’utilisation d’un mélange pour corriger les dépressions, le
mélange doit être tel que le diamètre nominal de la plus grosse particule soit inférieur à la
profondeur moyenne de la dépression. Toutes les parties de la surface qui ont été brisées ou
déplacées lors du cylindrage, doivent être travaillées de nouveau au râteau et un mélange chaud
doit être ajouté si nécessaire.
8.22
PROTECTION DES SURFACES
L'Entrepreneur doit maintenir les barricades et les gardiens nécessaires pour empêcher la
circulation sur les mélanges bitumineux chauds.
8.23
RÉFECTION DU PAVAGE D’ENTRÉES PRIVÉES
Le revêtement des entrées privées, qui a été enlevé lors des travaux de terrassement ou dont le
profil doit nécessairement être corrigé, doit être refait et raccordé au nouveau revêtement de la
chaussée.
Les travaux requis : préparation de la surface, pierre concassée, bitume d’accrochage, enrobé
bitumineux, etc. sont payés séparément selon les items prévus au bordereau de soumission.
8.24
MONTÉE DE TROTTOIRS
Lorsque demandé par les professionnels du marché, l'Entrepreneur doit construire des rampes ou
montées de trottoirs en enrobé bitumineux. Celui-ci doit être du même type que celui utilisé pour la
couche d'usure de la rue.
9.0
STRUCTURES
9.1
AJUSTEMENT DES STRUCTURES
L'ajustement des structures existantes à la surface de la rue consiste à baisser ou à hausser les
couvercles de structures à la hauteur requise pour les marier parfaitement avec le revêtement
asphaltique projeté. La surface de la structure doit être ajustée selon les prescriptions des dessins
du devis normalisé. Tous les rehaussements de structures doivent être effectués à l’aide de
pièces préfabriquées lorsque possible.
La hauteur maximale d'ajustement comprise dans le coût unitaire d'ajustement des structures est
de 150 mm. Le coût de cet ajustement doit comprendre l'excavation autour de la structure jusqu'à
une profondeur maximale de 450 mm.
Lorsque l'Entrepreneur remplace des grilles de puisard, il doit porter une attention à bien poser ces
grilles de façon à ce que les ouvertures soient perpendiculaires à la direction de la circulation.
L'Entrepreneur doit s'assurer que ces structures soient laissées visibles, parfaitement nettoyées et
en parfait état. Avant la pose du revêtement bitumineux, une application d'une couche d'huile est
obligatoire sur ces structures.
9.2
ENLÈVEMENT DE PUISARDS DE RUE
L'Entrepreneur doit excaver, enlever le puisard de rue et combler l'excavation avec un matériau
granulaire tel que décrit aux documents du marché. Il doit compacter ce matériau de remplissage
par couches de 150 mm et refaire les fondations de la rue à la satisfaction des professionnels du
marché. Ceux-ci peuvent demander à l'Entrepreneur de boucher la conduite de branchement près
de la conduite principale d'égout s'ils estiment cette mesure nécessaire.
9.3
NETTOYAGE DES STRUCTURES ET CONDUITES
À la fin des travaux de mise en place de la couche de base et à la fin des travaux de mise en place
de la couche d'usure, l'Entrepreneur doit procéder au nettoyage de tous les puisards, bouches à
clé, regards ainsi que de toutes les conduites d'égouts. Pour ce faire, il doit utiliser un vide puisard
en parfait état de marche. Les professionnels du marché procèdent ensuite, conjointement avec
l'Entrepreneur, à l’inspection des structures. La Ville doit être avisée au préalable et la date
précise du nettoyage doit lui être signifiée. Une confirmation écrite de la réalisation des opérations
de nettoyage doit être remise à la Ville par les professionnels du marché.
10.0
ÉCHANTILLONNAGE
10.1
ÉCHANTILLONNAGE DE L'ENROBÉ
• un échantillon par type de mélange, par secteur, rue ou section de rue, par jour et par 300
tonnes, selon le premier cas échéant;
• chaque secteur, rue ou section de rue fait l'objet d'un lot indépendant pour le contrôle de la
qualité, jusqu'à concurrence de 5 échantillons selon les modalités d'échantillonnage indiquées
ci-dessus.
10.2
ÉCHANTILLONAGE DU REVÊTEMENT
Dans ce cas, au moins une carotte doit être prélevée de façon aléatoire par secteur, rue ou section
de rue et par 500 tonnes d'enrobé bitumineux, selon le premier cas échéant. Les carottes sont
prélevées et mesurées selon la norme NQ 2300-040 « Mélange bitumineux – Détermination de la
densité brute de mélanges bitumineux compactés ».
Un lot d'échantillons est formé de 3 unités (N=3) à moins que la quantité de mélange prévue au
contrat ne soit inférieure au lot unitaire d'acceptation ou qu'une modification à la formule acceptée
ne survienne.
11.0
CRITÈRES D’ACCEPTATION DE
L’ÉPAISSEUR DU
REVÊTEMENT
BITUMINEUX
11.1
ACCEPTATION D’UN LOT
Un lot est accepté si l'écart entre la moyenne des résultats du lot et l'épaisseur proposée est égal
ou inférieur à 3 mm.
11.2
REJET D’UN LOT
Un lot est rejeté si l'écart entre la moyenne des résultats du lot et l'épaisseur proposée est
supérieur à 20 % de l'épaisseur proposée. Les travaux doivent alors être repris aux frais de
l'Entrepreneur et à la satisfaction des professionnels du marché. À ce moment, si l'Entrepreneur
propose la pose d'une couche de mélange bitumineux au dessus du revêtement existant, cette
nouvelle couche doit avoir une épaisseur minimale de 40 mm et avoir toutes les caractéristiques
demandées pour la couche d’usure aux documents du marché. L’ajout de cette couche doit être
approuvé au préalable par la Ville. Tous les travaux reliés à la pose de cette nouvelle couche sont
aux frais de l'Entrepreneur.
11.3
PÉNALITÉ
Lorsque le prix unitaire au bordereau de soumission est fixé au mètre carré et que l'épaisseur
posée, mesurée après le cylindrage, est moindre d’un écart de plus de 3 mm que l'épaisseur
proposée, une pénalité permanente est appliquée de la façon suivante :
• Pe = Ps (E1 - 3 mm) - E2 ) x 4) / E1
12.0
CRITÈRES
D’ACCEPTATION DE LA
COMPACITÉ DU REVÊTEMENT
BITUMINEUX
12.1
DÉTERMINATION DE LA COMPACITÉ
Le pourcentage de compacité est déterminé par le rapport de la densité brute de la carotte divisée
par la densité maximum moyenne obtenue lors de l'analyse des échantillons de mélange du lot
correspondant multiplié par 100.
12.2
ACCEPTATION D’UN LOT
Un lot est accepté si l'écart entre la moyenne des résultats du lot et la formule de mélange pour la
caractéristique « compacité » est égal ou inférieur à l'écart tolérable du tableau 2 ou à défaut, celui
des normes 4201 et 4202 du ministère des Transports du Québec.
12.3
REJET D’UN LOT
Un lot est rejeté si l'écart entre la moyenne des résultats du lot et la formule de mélange pour la
caractéristique « compacité » est supérieur à l'écart critique du tableau 2. Les travaux doivent
alors être repris aux frais de l'Entrepreneur et à la satisfaction des professionnels du marché.
TABLEAU 2
ÉCARTS TOLÉRABLES (ET) ET ÉCARTS CRITIQUES (EC) À LA FORMULE POUR
LES CARACTÉRISTIQUES PRINCIPALES EN FONCTION DES TYPES D'ENROBÉS
ET DU NOMBRE (N) D'ÉCHANTILLONS CONSTITUANT LE LOT
ENROBÉ
COMPACITÉ DU REVÊTEMENT
Note 1 : Pour la compacité, les écarts tolérables et critiques sont appliqués à l’exigence minimale de 93%.
Note 2 : Les écarts tolérables et critiques s’appliquent à la valeur moyenne du lot par rapport à la formule du mélange.
Note 3 : La valeur des écarts indiqués est exprimée en pourcentage.
12.4
PÉNALITÉ
Si l'écart entre la moyenne des résultats du lot et la formule de mélange pour la caractéristique
« compacité » est supérieur à l'écart tolérable, mais égal ou inférieur à l'écart critique, la pénalité
permanente s'applique de la façon suivante :
• Pc = Ps x Fc
• Fc = 0,125 (93-D)
13.0
PÉNALITÉ TOTALE
• Pt = Pe + Pc
14.0
RECOURS DE
L’ENTREPRENEUR
Si l'enrobé bitumineux est sujet à pénalité pour une ou plusieurs caractéristiques, l'Entrepreneur
peut demander qu'un laboratoire indépendant reconnu prélève des carottes et reprenne les essais.
La demande de l'Entrepreneur doit être soumise par écrit aux professionnels du marché. Il doit y
indiquer la motivation de sa demande, les lots visés, le programme de nouveaux essais proposés
et le nom du laboratoire recommandé.
L'Entrepreneur doit attendre l'acceptation de son programme par les professionnels du marché
avant de procéder à tout carottage.
Un représentant des professionnels du marché doit être présent lors des reprises de carottage sur
le revêtement bitumineux.
Le nombre minimum de carottes requis est celui correspondant au double de celui ayant servi à
établir les résultats contestés.
La conformité de l'enrobé bitumineux est à nouveau évaluée et le prix unitaire est corrigé de façon
définitive à l'aide de cette évaluation.
15.0
CERTIFICATION
ISO 9001
La fabrication de tous les enrobés bitumineux doit être effectuée par une entreprise exploitant une
centrale d’enrobage titulaire d’un certificat d’enregistrement délivré par un registraire accrédité par
le Conseil canadien des normes ou par un organisme d’accréditation reconnu selon lequel cette
entreprise possède un système qualité conforme à la norme ISO 9001 :2000 pour régir les
procédures de fabrication.
Lorsque spécifié aux documents de soumission et dès que les quantités d’enrobés bitumineux à
poser excédent 250 tonnes, l’Entrepreneur responsable de la pose d’enrobés bitumineux doit
également être titulaire d’un certificat d’enregistrement délivré par un registraire accrédité par le
Conseil canadien des normes ou par un organisme d’accréditation reconnu selon lequel cette
entreprise possède un système qualité conforme à la norme ISO 9001 :2000 pour régir les
procédures de pose et de mise en place des enrobés.
16.0
MODE DE PAIEMENT
Les enrobés bitumineux sont payés à la tonne ou au mètre carré selon les prix inscrits au
bordereau de soumission.
Le prix unitaire inscrit au bordereau doit comprendre la fourniture de tous les matériaux, le
transport, la mise en œuvre, le compactage et toute dépense incidente. Si les enrobés bitumineux
sont payés à la tonne, les billets de livraison acceptés par les professionnels du marché et
imprimés par la balance sont exigés. Ces billets doivent être signés par les professionnels du
marché pour être admissibles au paiement.
17.0
AJUSTEMENT DU PRIX DU BITUME
Lorsque spécifié aux documents du marché et en fonction de l’ampleur des travaux du revêtement
d’enrobés bitumineux projetés, les prix unitaires inscrits au bordereau de soumission peuvent faire
l’objet d’un ajustement au niveau du prix du bitume. Aucun ajustement n’est admissible lorsque les
quantités d’enrobés bitumineux prévues aux documents du marché sont inférieures à 250 tonnes.
Lorsqu’applicable, cet ajustement est calculé comme suit :
Le prix des divers types de mélange bitumineux sera ajusté mensuellement selon la hausse ou la
basse du prix du bitume entrant dans la composition des enrobés mis en place durant le mois. Le
prix de référence sera celui accepté par le ministère des Transports du Québec pour ses contrats
d’approvisionnements pour chacun des mois du présent contrat, le prix de base étant celui du mois
de référence spécifié aux documents du marché. Cet ajustement s’exprime selon la formule
suivante :
Le taux de bitume utilisé pour le calcul des ajustements de coûts sera celui de la formule de
mélange.
18.0
GARANTIE
Tous les enrobés bitumineux à chaud sont assujettis à une période de garantie de deux ans qui
débute après la réception provisoire des travaux.
ANNEXE 1
FORMULAIRE D’ATTESTATION DE CONFORMITÉ POUR LES BITUMES
Informations générales Recommandations – températures d’utilisation
Distributeur, lieu d’entreposage et d’expédition : Minimale Maximale
Entreposage
o
Date de fabrication : N de lot : Compactage
o
Tb ( C)
Module de rigidité so
(Mpa)
Pente m0
ESSAIS DE CONTRÔLE
Date du contrôle
o
Te ( C)
Module de rigidité sc
(Mpa)
Pente mc
REMARQUES
Nº du réservoir : Température :