Mi05 L1lessons-Str Machine
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1. Introduction
1.1. Reprsentation de linformation traite par ordinateur
Les informations traites par un ordinateur peuvent tre de diffrents types (texte, nombres,
images, son, vidos, etc.) mais elles sont toujours reprsentes et manipules par l'ordinateur
sous forme numrique (digitale). En fait, toute information sera traite comme une suite de 0
et de 1. L'unit d'information est donc les chiffres binaires (0 et 1) que l'on appelle bit (pour
binary digit : chiffre binaire).
On utilise la reprsentation binaire car elle est simple, facile raliser techniquement l'aide
de bistables (systme deux tats raliss l'aide de transistors).
Le codage d'une information consiste tablir une correspondance entre la reprsentation
externe (habituelle) de l'information (texte, image, etc), et sa reprsentation interne dans la
machine, qui est toujours une suite de bits.
Il est donc clair que linformation est traite sous forme binaire dans un ordinateur, que a soit
du texte (association de codes conventionns chaque caractre), des images (association de
codes chaque couleur de pixel de limage), du son (association de codes chaque frquence
de son), etc. Il est donc indispensable de voir de plus prs la manipulation des donnes
binaires ainsi que leur relation avec dautres systmes de numration.
2. Systmes de numration
= 345
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2.1. Reprsentation
Un nombre : (XXX)b indique la reprsentation dun nombre XXX dans la base b.
Les bases usuelles quon connait et utilise tous les jours sont la base 10 (systme dcimale)
pour reprsenter les diffrentes grandeurs et les diffrents chiffres et nombre (monnaies, n de
tel, tailles, date, ) et la base 60 (systme sexagsimal) pour reprsenter le temps.
Comment un nombre est reprsent dans une base b ?
1. Si b 10, on utilise simplement les chiffres de 0 b-1
Ex : base 8 (systme octal) : nimporte quel nombre sera la combinaison de chiffres appartenant lensemble
{0,, 7}
2. Si b >10, on utilise simplement les chiffres de 0 9 ensuite des lettres dans lordre
alphabtique.
Ex : base 16 (systme hexadcimal) : nimporte quel nombre sera la combinaison de symboles appartenant
lensemble {0,, 9,A, B, C, D, E, F} tel que : (A=10, .., F=15)
Ex : en binaire, base du systme binaire = 2 ; ensemble des symboles utiliss : A = {0,1}, Card (A)=2=base du
systme binaire.
en octal, base du systme octal = 8 ; ensemble des symboles utiliss : A ={0,1,2,3,4,5,6,7}, Card (A)=8=base
du systme octal.
1 0 0 1 1 1 0 1
bit de poids fort 7 6 5 4 3 2 1 0 bit de poids faible
Les systmes de numration qui nous intresse dans le domaine informatique sont : le
dcimal, le binaire, loctal et lhexadcimal.
9 7 4 5
3 2 1 0
poids fort poids faible
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L'exposant de cette puissance est nul pour le chiffre situ le plus droite et s'accrot d'une
unit pour chaque passage un chiffre vers la gauche.
Remarque :
Cette faon d'crire les nombres est appele systme de numration de position. Elle est
valable pour tous les systmes de numration que nous verrons dans ce cours (dcimal,
binaire, octal et hexadcimal).
Rappel : Lorsque l'on crit un nombre, il faudra bien prciser la base dans laquelle on l'exprime
pour lever toutes ambiguts (745 existe aussi en base 10 par exemple). Ainsi le nombre sera mis entre
parenthses (745 dans notre exemple) et indic d'un nombre reprsentant sa base (8 est mis en
indice). Par convention, quand on ne prcise pas la base, elle est par dfaut gale 10.
Ex : si nous reprenons le tableau prcdent mais en valeurs dcimales et leurs quivalents binaires et
hexadcimales, nous aurons :
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0 0 0
1 1 1
2 2 10
3 3 11
4 4 100
5 5 101
6 6 110
7 7 111
8 8 1000
9 9 1001
10 A 1010
11 B 1011
12 C 1100
13 D 1101
14 E 1110
15 F 1111
16 10 10000
Remarque :
Dans le cas o il y a une partie fractionnaire a1a2an (les nombres fractionnaires sont
ceux qui comportent des chiffres aprs la virgule), sa valeur sera gale en dcimal la
somme suivante : a1 b-1 + a2x b-2 + + an b-n
(1110.101)2 =(123 + 122 + 121 + 020+ 12-1 + 02-2 + 12-3)10 = (8+4+2+0+1/2+1/4+1/8)10 = (14.625)10
(642.21)8=(682 + 481 + 280 + 28-1 + 18-2)10 = (664 + 48 + 21 + 2 0.125 + 1 0.015625)10
= (384 + 32 + 2 + 0.25 + 0.015625)10 = (418.265 625)10
(A3F.C)16=(10162 + 3161 + 15160 + 1216-1)10 = (10256 + 316 + 151 + 12 0.0625)10= (2623.75)10
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Pour obtenir l'expression binaire d'un nombre exprim en dcimal, il suffit de diviser
successivement ce nombre par 2 jusqu' ce que le quotient obtenu soit gal 0.
Les restes de ces divisions lus de bas en haut reprsentent le nombre binaire.
(44)10 = (101100)2
0.75 2 = 1.50
(0.375)10=(0.0 1 1)2 0.50 2 = 1.00
(0.84375)10=(0.11011)2
Dabord, si nous souhaitons obtenir l'expression octale d'un nombre exprim en dcimal, il
suffit de suivre la mthode de la division successive par 8 (comme nous lavons fait pour
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convertir vers la base 2) jusqu ce que le quotient obtenu soit gal 0. Les restes de ces
divisions lus de bas en haut reprsentent le nombre octal.
Nous pouvons remarquer qu'aprs 3 divisions en binaire nous avons le mme quotient
qu'aprs une seule en octal. De plus le premier reste en octal obtenu peut tre mis en relation
directe avec les trois premiers restes en binaire :
(111)2 = 1 22 + 1 21 + 1 20 = 1 4 + 1 2 + 1 1 = (7)8
et il en est de mme pour le caractre octal suivant :
(101)2 = 1 22 + 0 21 + 1 20 = 1 4 + 0 2 + 1 1 = (5)8
Cette proprit d'quivalence entre chaque chiffre octal et chaque groupe de 3 chiffres
binaires vient du fait que 8 est une puissance de 2 : 8=23. Elle nous permet de passer
facilement d'un systme base 8 un systme base 2 et vice versa.
Si nous avons besoin dobtenir l'expression hexadcimal d'un nombre exprim en dcimal, il
faut toujours suivre la mthode de la division successive, cette fois-ci par 16 (comme nous
lavons fait pour convertir vers les bases 2 et 8) jusqu ce que le quotient obtenu soit gal 0.
Les restes de ces divisions lus de bas en haut reprsentent le nombre hexadcimal (tout en
prenant compte que les restes de 10 15 sont cods : de A F).
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La proprit d'quivalence que nous venons de voir, dans 3.3, entre le binaire et l'octal existe
entre l'hexadcimal et le binaire du moment que 16 est aussi une puissance de 2 : 16=24. Donc
la rgle est la mme mais nous travaillerons par groupe de 4 chiffres binaires maintenant au
lieu de 3.
Remarques :
1 : Pour la conversion de tout nombre entier de la base 10 vers une base quelconque, on
procde toujours par divisions successives. On divise le nombre convertir par la base dans
laquelle nous voulons le convertir, puis le quotient obtenu par la base, et ainsi de suite
jusqu'a obtention d'un quotient nul. La suite des restes obtenus correspond aux chiffres dans
la base vise.
2 : Pour la conversion de la partie fractionnaire dcimal vers son quivalent octal (ou
hexadcimal), on procde toujours par multiplications successives comme on a fait pour la
conversion dcimal-fractionnaire vers le binaire dans la section 3.2.1. On multiplie la partie
fractionnaire par 8 (ou 16), la partie entire du rsultat entre dans la constitution de la partie
fractionnaire octale (hexadcimal) ensuite, la partie fractionnaire du rsultat de la
multiplication est lui-mme multipli nouveau par 8 (par 16) et ainsi de suite jusqu
obtention dun rsultat gal 0.00.
(De la mme faon, on procde pour la conversion fractionnaire dcimale vers son quivalent hexadcimal)
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En binaire, lalgorithme est le mme sauf que la retenue sera en cas o la somme dpasse 2
(et non pas 9), tel que :
0+0=0 0+1=1 1+0=1 1 + 1 = 0 avec retenue de 1 1 + 1+ 1 = 1 avec retenue de 1
11
111
+ 101
1100
Multiplication binaire
Se rsume comme en dcimal en multiplication de nombres par des chiffres suivi dadditions
dcale. En fait, en binaire cest encore plus simple du moment que la multiplication par 0 ou
1 donne 0 ou le nombre lui-mme (pas de tableaux de multiplication apprendre comme en
dcimal !)
Remarque :
pour les multiplications des nombres fractionnaires, la rgle est la mme quen dcimal.
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11.01
101.1
1101
1101
100111
1101
10001.111
0 011 00 0 1 00
11101 11000 1101.00110
- 1011 - 10011 - 110.11011
10010 101 110.01011
Remarque :
1 : Dans le cas de fractions, il faut dabord aligner verticalement les virgules avant de
commencer lopration de soustraction.
2 : Quand dans une colonne, apparait la diffrence 0-1, nous opron une retenue sur la 1re
colonne non nulle et tous les 0 juste avant deviennent des 1.
4.3. Division binaire
Il sagit de multiplications et de soustractions successives comme en dcimal. En cas de
nombres fractionnaires, on dplace dabord la virgule, ensuite on effectue lopration de
division
Ex : effectuons les divisions : 1010001 11 et 111.00001 1.01, nous avons :
Remarque :
Nous avons tudi ces oprations du ct purement arithmtiques, mais du point de vue
structure machine il peut y avoir quelques problmes qui peuvent tre dtects pour ne pas
fournir un rsultat faux. Par exemple, si on travaille sur 6 bits, laddition suivante : 111001 +
010010 fournit un rsultat sur 7 bit :1001011, donc le 1 le plus gauche sera perdu ! on
parle alors de dpassement de capacit (overflow). Il faut donc quil y ait un indicateur de
dpassement et lerreur doit tre signale.
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Q : quelle est lintervalle des nombres signs quon peut reprsenter sur 4 bits pour les 3 mthodes ?
On remarque que le bit le plus gauche (bit de signe), dans les trois mthodes, est toujours
1 si le nombre est ngatif et est 0 si le nombre est positif.
En complment 1 et 2, les oprations arithmtiques sont avantageuses car la soustraction
dun nombre se rduit laddition de son complment. On nutilisera que des circuits
ralisant laddition et il ny a pas de traitement particulier pour le bit de signe.
Dans une addition en complment 1, une retenue gnre par le bit de signe doit tre ajoute
au rsultat obtenu. Par contre, en complment 2, on ignore tout simplement cette retenue.
Ex : soustraction de nombres sur 4 bits :
Remarque :
En complment 2, un dpassement de capacit ne se produit que si les retenues gnres
juste avant le bit de signe et par le bit de signe lui-mme sont diffrentes.
Ex : addition en complment 2 sur 3 bits :
(-4) 100
+ (-1) 111
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Donc, la reprsentation en virgule flottante consiste reprsenter les nombres N sous la forme
suivante : N=M BE avec : B : base (dans notre cas, on tudie B=2)
M : Mantisse
E : exposant
Lexposant est un entier, la mantisse un nombre purement fractionnaire (nayant pas de
chiffres significatifs gauche de la virgule). Celle-ci est normalise, c'est--dire quelle
comporte le maximum de chiffres significatifs : le premier bit droite de la virgule et 1 (ex :
0.101110). A lexception de la valeur 0 (qui est en gnral reprsente par le mot 000), on a
donc toujours :
0.12 |M| < 12 soit 0.5 |M| < 110
Exposant et mantisse doivent pouvoir reprsenter des nombres positifs ou ngatifs, donc
pourraient tre cods sous la forme signe+val.abs, complment 1 ou complment 2.
Souvent, la mantisse est de la forme signe+val.abs et lexposant est sans signe, mais biais
(ou dcal).
Ex :
SM E M
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Ex : Reprsentation dentiers signs sur 3 bits (exposant cod sur 3 bits 8 valeurs possibles entre 0 et 7)
Dcimal signe et val.abs C2 reprsentations biaises
+3 011 011 111
+2 010 010 110
+1 001 001 101
0 000/100 000 100
-1 101 111 011
-2 110 110 010
-3 111 101 001
-4 ----- 100 000
Pour la division, il suffit de soustraire les exposants et diviser les mantisses et de renormaliser
le rsultat si ncessaire.
Pour laddition, il faut que les exposants aient la mme valeur ; on est donc oblig de
dnormaliser la plus petite valeur pour amener son exposant la mme valeur que celui du
plus grand nombre. Aprs avoir additionn les mantisses, une normalisation peut tre
ncessaire.
Ex : (0.300 104) + (0.998 106) = ?
-dnormalisation : 0.300 104 0.003 106
- addition des mantisses : 0.003 + 0.998 = 1.001
- normalisation du rsultat : 1.001 106 0.1001 107
La soustraction seffectue de la mme faon que laddition, sauf que lon doit effectuer la
soustraction et non plus laddition des mantisses.
Ex :
Soit (25,75)10 = (11001,110)2
Dans cette configuration par exemple, la position de la virgule est fixe (entre le 3me et le 4me
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bit), mais comme la virgule nest pas rellement visualise ou reprsente, la base la case la
plus droite reprsente le poids 20 : ce qui est videmment faux dans notre cas. Cette
reprsentation suppose la multiplication implicite de ce nombre par 2-3 pour obtenir la valeur
exacte. Le terme -3 est reprsentatif du positionnement fixe de la virgule. Il devra
imprativement tre mmoris dans la machine.
Remarque :
. Le nombre cod en BCD ne correspond pas au nombre dcimal converti en binaire naturel.
. Le codage dcimal BCD est simple, mais il nest pas possible de faire des oprations
mathmatiques directement dessus.
. Il existe plusieurs types de codes DCB, mais le plus connu est celui prsent dans cette
section.
Le code EBCDIC (Extended Binary Coded Decimal Interchange) : ce code est utilis
principalement par IBM. Il est reprsent sur 8 bits et est utilis dans le codage de caractre,
c'est--dire, pour chaque caractre est associ son code EBCDIC.
Ex : code du caractre A (en majuscule) en EBCDIC = 11000001
code du caractre 0 en EBCDIC = 11110000
Le code ASCII : Ce code propose des extensions diffrentes selon le " code de page ". Le
code de page 850 est un jeu de caractres " multilingue " alors que le code de page 864 dfinit
le jeu de caractres arabes, le code de page 437 dfinit le jeu de caractres franais...etc
Remarque : La table des codes ASCII ci-dessus, affiche les caractres imprimables et non les
codes de contrle. En effet les caractres dont les codes sont 10, 13 et 27 en dcimal,
reprsentent respectivement Line Feed (Aller la ligne), Carriage Return (Retour Chariot) et
Scape (Escape), le tableau ci-dessous en donne quelques exemples.
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Commutativit a+b=b+a a b = b a
Distributivit a+ (b c) = (a + b) (a + c) a (b + c) = (a b) + (a c)
Identit a+ 0 = a a 1 = a
Complmentarit a + a = 1 a a = 0
0 est dit llment nul, 1 est llment unit et a (ou a ) est le complment de a. Les oprations
+ et sont appeles respectivement : somme et produit. Souvent le nous crivons le symbole
sous la forme . (un simple point) ou bien nous lignorons tout simplement. C'est--dire : a
(b + c) = a . (b + c) = a (b + c)
2.1. Priorit des oprateurs
La premire priorit est aux parenthses, ensuite la priorit est la ngation (ou ) ensuite
loprateur et enfin loprateur +.
Ex :
a + b c signifie a + (b c) et non pas (a + b) c
a b signifie a (b) et non pas (a b)
Remarque :
Attention ! Bien que leur nom et leur symbole se ressemblent, ne confondons pas la somme et
le produit logiques avec la somme et le produit arithmtiques, tels que nous les
connaissons. Les premiers s'exercent sur des valeurs logiques, les seconds sur des nombres.
Convention :
Puisque notre utilisation de lalgbre de Boole sera exclusivement pour raliser des circuits
logiques partir de portes logiques, nous appellerons ds maintenant loprateur par ET
logique (AND) et loprateur + par OU logique(OR). Quand au complment de a : a , il
reprsente la ngation logique de a, c'est--dire NON a (NOT a).
Ex :
Soit B lensemble {0,1} sur lequel sont dfinies les oprateurs + et . Supposons que les complments soient
dfinis par 1 = 0 et 0 = 1, alors B est une algbre de Boole.
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+ 1 0 1 0
1 1 1 1 1 0
0 1 0 0 0 0
Le dual dun nonc quelconque dune algbre de Boole B est lnonc obtenu par inversion
des oprateurs + et ainsi que des lments 0 et 1 dans lexpression originale. Le dual dune
expression vrifie vraie est galement vrai. C'est--dire que si lexpression dorigine est
vraie, son dual est vrai galement.
Ex :
Le dual de lexpression boolenne (1 + a) (b + 0) = b est (0 a) + (b 1) = b
5. Loi dinvolution : a = a
0 = 1 et 1 = 0
6. Loi de Morgan : (a b) a b (a b) a b
Gnralisation de la loi de Morgan :
(a b c ) a b c (a b c ) a b c
Il existe un moyen trs visuel de traduire ces concepts un peu abstraits: il consiste
considrer les classes de Boole comme des ensembles. Ds lors, les oprations fondamentales
de Boole prennent la forme doprateurs sur les ensembles et on peut alors utiliser des
diagrammes de Venn pour les reprsenter:
La somme logique de deux classes (A + B) se traduit par l'union (A B) entre les deux
ensembles correspondants
Le produit logique (A . B) par l'intersection (AB),
Le complment A de A par le complment dun ensemble A.
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A B A B
A
Ex : Simplifions les expressions suivantes autant que possible en utilisant les diffrentes lois vues au cours :
E1= a (ab) et E2= (a b) (a b)
A B C F
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 1 1
1 0 0 0
1 0 1 1
1 1 0 0
1 1 1 1
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Ex :
La fonction suivante est sous la premire forme canonique :
F ( A, B, C) A . B . C A . B . C A . B . C A . B . C
2.4.1.2. Deuxime forme canonique (forme conjonctive)
Cest la forme exprime en produit de sommes (ou produit de maxtermes). On dit aussi que
cest une conjonction de disjonctions. Les deux formes (1re et 2me) canoniques sont
quivalentes.
Ex :
La fonction suivante est sous la deuxime forme canonique :
F(A, B, C) ( A B C) (A B C)(A B C) (A B C)
0 0 0 0 ABC
maxterme
0 0 1 0 ABC
0 1 0 0 ABC
0 1 1 1 A .B.C minterme
1 0 0 0 ABC
1 0 1 1 A .B.C
1 1 0 1 A .B.C
1 1 1 1 A .B.C
On peut exprimer la fonction F sous forme de produits de maxtermes (2me FC) partir des
lignes contenant 0 :
F(A, B, C) ( A B C) (A B C)(A B C) (A B C)
ou sous forme de sommes de mintermes (1re FC) partir des lignes contenant 1 dans la table
de vrit de F.
F ( A, B, C) A . B . C A . B . C A . B . C A . B . C
Remarque : Comment Retrouver une forme canonique partir d'une quation simplifie ?
On peut toujours ramener nimporte quelle fonction logique lune des formes canoniques.
Cela revient rajouter les variables manquants dans les termes qui ne contiennent pas toutes
les variables (les termes non canoniques). Cela est possible en utilisant les rgles de lalgbre
de Boole :
- Multiplier un terme avec une expression qui vaut 1
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On remarque que le terme ajout ne modifie pas la fonction, car ce terme vaut 1
Exemples :
1. F(A, B) A B
A (B B) B( A A)
AB A B AB AB
AB A B AB
2. F(A, B, C) AB C
AB(C C) C( A A)
ABC AB C AC AC
ABC AB C AC(B B) AC (B B)
ABC AB C ABC A BC ABC A BC
ABC AB C A BC A B C A B C
2.4.3. Complment dune fonction
On obtient le complment dune fonction (ngation dune fonction) par application de la loi
de Morgan si elle est sous lune de ses formes canoniques ou par inversion de sa table de
vrit. En gnral, on dduit le complment dune fonction sous lune des deux formes
canoniques en remplaant les OU par des ET, les ET par des OU et chaque terme par son
complment.
Ex1 :
Ex2 :
Calculez le complment de la fonction prsente dans 2.4.2
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fonctionnement tant bas sur le passage ventuel du courant, elles ne peuvent que traiter des
informations en langage binaire. Enfin l'association de portes logiques permet de traiter une
instruction du microprocesseur (oprations simples par exemple).
NOT A A AND B A OR B
2.5.1.2.NON ET (NAND)
Cest le complment de la fonction ET (AND)
A B A B= A B
0 0 1
0 1 1 A NAND B
1 0 1
1 1 0
2.5.1.3.NON OU (NOR)
Cest le complment de la fonction OU (OR)
A B A B= A B
0 0 1
0 1 0
1 0 0 A NOR B
1 1 0
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A NAND 0 = 1 A NOR 0 = A
A NAND 1 = A A NOR 1 = 0
A NAND B = B NAND A A NOR B = B NAND A
Remarque :
Les oprateurs NOR et NAND ne sont pas associatifs
Exemple :
est le suivant :
Exemples :
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Ce que nous constatons daprs ces exemples, cest que la simplification est une tape
fondamentale avant de passer la ralisation des circuits, car elle permet de raliser des
conomies en cot, en temps et en espace quoccuperont les circuits intgrs.
Le souci avec la simplification algbrique cest quelle est expose lerreur et quelle ne
nous fournira pas forcment la forme la plus simple de la fonction concerne, cest pourquoi
la mthode graphique des tableaux de Karnaugh est plus approprie car elle ne prsente pas
les inconvnients de la simplification algbrique. Les tableaux de Karnaugh permettent de
traiter des fonctions logiques 2, 3, 4, voire 5 variables.
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Il sagit dun tableau double entres de 2n cases, tel que n est le nombre de variables dans la
fonction simplifier. Chaque case va correspondre une ligne de la TV de la fonction. Les
lignes et les colonnes du tableau sont numrotes de telle faon quen passant dune case
une autre, une seule variable change de valeur (ex : dans la table de 3 variables : Les variables
AB sont notes horizontalement dans lordre: 00 01 11 et enfin 10 et non pas : 00 01 10 11
pour que cette rgle soit respecte).
A 0 1 AB 00 01 11 10 AB 00 01 11 10
B C CD
0 0 00
1 1 01
11
10
Ex : F(A,B)=A B +A B+ A B
A 0 1
B
0 1
1 1 1
Dr. S.Bouam 22
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AB 00 01 11 10 AB 00 01 11 10 AB 00 01 11 10
CD CD CD
00 00 00
01 01 01 x
11 11 11 x
10 10 10
Les cases notes x ne sont pas adjacentes (adjacences en diagonal pas valide car ne
respecte pas la rgle dadjacence prcite.
Il faut former que le nombre de 1 dans chaque groupe soit une puissance de 2 (2,
4, 8, ).
Les groupes de 1 peuvent se recouvrir (intersections possibles, mais sans
redondances)
Ne former un nouveau groupe que sil permet de regrouper un ou des 1 qui nont
pas encore t groups.
Sil reste la fin un 1 isol, il formera un groupe lui seul.
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Cours Structure Machine LMD informatique/mathmatique 1re anne
Bibliographie :
Techniques numriques, cours et problmes, Srie Schaum, Roger.Tokheim
Mathmatiques pour Informaticiens, cours et problmes, Srie Seymour Lipschutz
Architecture et Technologie des ordinateurs, dition Dunod, P.Zanella, Y.Ligier
Dr. S.Bouam 24