USEO Etude Réseaux Sociaux Tome2 v1 100126
USEO Etude Réseaux Sociaux Tome2 v1 100126
USEO Etude Réseaux Sociaux Tome2 v1 100126
l’ère du conversationnel
Etude des usages, de 15 solutions, des pratiques de déploiement
Introduction page 2
Partie 1 – Les usages page 6
• L’évolution des comportements individuels
• L’évolution au sein des processus de l’entreprise
• L'articulation avec les usages existants
• Les freins et difficultés d'usage
Partie 2 – L’offre du marché page 51
• Evolution du marché en 2009
• Caractérisation du marché des RSE
• Présentation de l'offre
Partie 3 – Le déploiement d’un RSE page 130
• Démarche projet
• Développement des usages
• Intégration du RSE dans le SI
Conclusion page 151
2
Introduction
En mai dernier lors de la sortie de notre première étude sur le sujet beaucoup s'interrogeaient
sur le fondement de l'usage des RS dans l'entreprise. Considérés comme une niche en France il
y a quelques mois, les RSE font aujourd'hui l'objet de toutes les attentions. Le Gartner parle d'un
marché du "Social software", nous voyons plus globalement une "socialisation" du marché
du software. Ce n'est plus un segment mais une nouvelle dimension dont se dote l'ensemble
des applications du SI. Au delà des "pure-players", les éditeurs leaders sur leur marché
enrichissent leur offre de fonctions sociales. Pour autant, l'offre reste encore assez inégale.
Nous constatons, et les éditeurs rencontrés nous l’ont confirmé, que les entreprises lancent de
plus en plus d'études ou de pilotes, certaines entrent en phase de généralisation. Le marché
mûrit : Les interrogations des entreprises se déportent des questions d’opportunité vers
celles des modes et moyens de réalisation. Elles identifient clairement l’enjeu autour du
développement des nouvelles pratiques en interne.
Les évolutions de ces derniers mois attestent du développement des nouvelles pratiques
conversationnelles dans le milieu professionnel. Moins intrusives et plus ouvertes, elles ouvrent
de nouvelles perspectives à la collaboration. La mise à disposition d’espaces d’expression
individuels, articulés sous forme de communautés, génère un nouvel intérêt de la part des
collaborateurs avec ses effets positifs sur leur abondance. Les organisations sont aujourd’hui
à la recherche de passerelles fonctionnelles et culturelles entre ces nouveaux usages et
ceux existants.
Ce nouveau tome fait le point sur ces usages émergents, ces nouvelles offres et les démarches
de déploiement associées.
3
Rappel de quelques définitions
Faute de définition claire, le terme « Réseau social » devient un mot valise dont on se pare pour
valoriser une approche moderne et nouvelle. Dans cette étude, nous nous sommes attachés à
caractériser ces fonctions « sociales » et à y associer les vertus promises en termes d’usages.
En attendant on peut rappeler quelques définitions clefs :
Réseau social (RS): Un dispositif visant à créer ou développer les liens sociaux entre les
participants. Une plateforme de RS se caractérise par la mise en avant de ses membres, de leur
activités* au détriment des ressources. L’organisation de l’information est orientée autour de
l'utilisateur, de l’activité ou de la conversation.
* Une activité étant : toute action sur l’espace : de la consultation, à la contribution en passant
par la mise à jour de son profil ou son changement de statut.
4
L’ère du conversationnel
Nul doute que nous sommes aujourd’hui entrés dans une nouvelle ère économique. Rare sont
ceux qui minorent les impacts des réseaux sociaux sur notre environnement économique.
Emergence de l’hyperlocal
Etonnamment, en favorisant la mise en relation, Internet revalorise le local. Les RS apportent
une nouvelle dimension aux événements du territoire, tout y est commenté. Les RS permettent à
chacun de rester connecté à ses relations mais aussi d’engager le contact avec ceux qui
partagent la présence d’un lieu ou d’un événement.
5
Sommaire de la partie « Les usages »
6
Les usages - Introduction
Les RSE introduisent de nouvelles règles dans l’entreprise
Les RSE vont se distinguer des Intranets traditionnels en introduisant de
nouvelles règles :
• Une existence numérique : L’accès est conditionné à la création d’une identité numérique
• La transparence : La possibilité de savoir qui est venu consulter une information. Plus
globalement, l’activité de chacun est affichée : ses lectures, ses contributions, ses
interactions, etc.
• La mise en relation : L’identification d’autres membres ayant des centres d’intérêt communs
et la possibilité de rentrer en contact avec eux.
• La conversation : La possibilité pour chacun d’engager la conversation, de s’insérer dans
une discussion, d’apporter une information.
7
Les usages - Introduction
Les RSE introduisent de nouvelles règles dans l’entreprise
De média de diffusion Internet devient conversationnel et relationnel
De ce nouvel équilibre entre contributeurs et lecteurs naissent des conversations. La contribution
est signée de son auteur, il s’exprime en son nom, il est responsabilisé. Il en va de même pour
ceux qui réagissent. La validation et la modération n’ont plus lieu d’être. Chacun peut s’exprimer
en sachant à qui il s’adresse.
Chaque publication est une nouvelle opportunité d’engager la conversation mais également de
rencontrer d’autres acteurs partageant un centre d’intérêt. La traçabilité des activités de chacun
donne, en toute transparence, de nombreuses informations sur le profil de chacun. Il est même
possible de calculer un« indicateur de distance » entre 2 acteurs, en évaluant le nombre de
contenus communs consultés, les conversations engagées, les recommandations et notations
réalisées, etc. La plateforme va ainsi mettre en évidence des affinités communes et maximiser
les opportunités de mises en relation.
Internet est ainsi communément devenu un « média social ».
8
Les usages - Introduction
Les RSE introduisent de nouvelles règles dans l’entreprise
Ces nouvelles règles conduisent au développement de nouvelles valeurs au sein de
l’entreprise :
• La capacité a entrer en contact avec les autres
• L’abondance
• La confiance, l’e-réputation,
Des valeurs portées par l'Organisation, mais qui bousculent les modes d’organisation
hiérarchiques et dérangent ceux qui estiment que leur « utilité » tient à l’information qu’ils
possèdent.
Pour cette raison, les RSE se développent dans les contextes où les collaborateurs s’emparent
de l’outil avec l’approbation de la Direction. Mais c’est l’encadrement intermédiaire qui en
réinventant son mode de management va permettre d’utiliser pleinement le levier procuré par les
RSE (pour : fluidifier la circulation de l’information, valoriser les compétences, augmenter le
partage d’expertise, etc.) au service d’objectifs métiers.
Cette partie de l’étude présente l’évolution des comportements individuels puis celle des
processus de l’entreprise engendrés par le développement de pratiques sociales. Elle se conclut
sur l’articulation de ces nouvelles pratiques avec celles existantes et les difficultés
d'appropriation généralement rencontrées.
9
Les usages – Evolution des comportements individuels
Un nouveau rapport aux autres dans l’entreprise
En engendrant une activité sociale numérique au sein de l’entreprise, les RSE modifient le
rapport aux autres :
• La connaissance de l’autre est plus large : Un collaborateur est caractérisé par sa
fonction, mais également par ses expertises reconnues, ses contributions et ses audiences
dans l’entreprise : sa e-réputation.
• Une expression libérée : Les canaux de communication ne sont plus limités et contrôlés
par la hiérarchie. Chacun dispose d’un espace d’expression et peut engager une conversation
publique. La portée de ces expressions dépend désormais de l’audience de chacun, souvent
liée à sa e-réputation.
• Une interactivité démultipliée : Chacun peut rester en contact en suivant l’activité de
certains collègues ou les discussions de ses groupes de prédilection. Notre connaissance de
l’activité de notre environnement s’élargit.
• Une nouvelle manière de prendre contact : Chacun identifie autour de lui des
collaborateurs qui partagent des centres d’intérêt professionnels. Les espaces de dialogue sont
de fait des espaces de rencontre, propices à de nouvelles synergies.
• Une nouvelle hiérarchie d’influence s’installe : Elle est bâtie sur l’audience créée et non
plus sur l’autorité décisionnaire ou hiérarchique. On parle de capital « social » ; Tara Hunt parle
de l’effet Whuffie *
*Tara Hunt : L’effet Whuffie -Tirer parti de la puissance des réseaux pour développer
son business Version francaise en préparation par les éditions Diateino (diateino.com) 10
Les usages – Evolution des comportements individuels
Une nouvelle topographie de l’entreprise
Les collaborateurs vont être de plus en plus interconnectés au sein de l’entreprise mais
également avec leur environnement (clients, partenaires, fournisseurs).
Ceci redéfinit les liens en entreprise : Jusqu’à présent très liés à la situation géographique, ils
dépendent aujourd’hui de l’activité sociale de chacun. On est proche de ceux avec qui on
converse, pas forcément de son voisin de bureau… ou de ses collègues directs.
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Les usages – Evolution des comportements individuels
Un nouvel espace d’information et de communication
Une nouvelle forme de communication est apparue au sein des RS, moins intrusive que le mail
et finalement plus adaptée aux échanges avec son réseau, des personnes identifiées et même
connues. Elle se caractérise par le fait d’être publique au sein du réseau. Cela peut prendre la
forme d’un espace de dialogue, d’un forum, de blog ou de micro-blogging.
Nous sommes dans une phase de transition, l’email reste l’outil de communication de référence.
Les messages diffusés sur les plateformes de RS sont par défaut encore notifiés dans le mail.
12
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Un impact sur l’ensemble des schémas de l’entreprise
Les réseaux sociaux valorisent et responsabilisent les collaborateurs dans une action
collective
Même si la constitution d’un RS commence par la création d’espace individuel d’expression et
de partage, il ne génère de l’attention et des actions qu’au travers de la mobilisation collective.
En animant son propre réseau social, l’organisation vise à aligner cette action collective avec les
besoins de l’entreprise.
13
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Un impact sur l’ensemble des schémas de l’entreprise
1.0 2.0
Cette socialisation est globale et bien entendu propre à chaque organisation. Elle ne conduit en
rien à une nouvelle tentative d’uniformisation, au contraire.
Aujourd’hui, nous avons isolé 5 tendances structurantes d’évolution des usages que nous avons
estampillées d’un préfixe « social » : Social-collaboration,Social-CRM, Social-KM, Social-
networking, Social-messaging.
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Un impact sur l’ensemble des schémas de l’entreprise
Mise en relation
Coproduction Social
Discussion et concertation Collaboration
Partage de ressources
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
A chaque stratégie son levier « social »
Apport immédiat et Alignement vers une stratégie
RSE Apport à moyen terme et collectif
direct d’entreprise
Social Initier simplement une Mise en relation d’expertise
Intelligence collective
collaboration collaboration complémentaire
Mieux comprendre les attentes des clients,
Donner la parole aux
Social CRM identifier les idées originales pouvant Open-innovation
clients et prospects
enrichir l’évolution du produit/service
Constituer un capital, un
Identifier des collaborateurs partageant potentiel de savoir faire
Collecter simplement, à la
des centres d’intérêt ou des expertises. mobilisable. Valorisation de
Social KM volée, pouvoir partager les
Partage collectif du fruit d’une veille l’information par les mécanismes
informations collectées
valorisée de l’analyse de l’expert de recommandation ;
valorisation des expertises
Mémoriser le savoir faire
informel de l’organisation :
Se mettre en relation avec des
Présenter ses entraide, transfert de
Social collaborateurs partageant des centres
compétences et centres compétences, fidélisation des
Networking d’intérêt. S’appuyer sur des compétences
d’intérêt collaborateurs, faciliter les
sortant du champ professionnel direct
mobilités internes, développer
les liens internes
Constituer des sources d’information
Social filtrées par des personnes connues Fluidifier la circulation de
Créer des fils d’information
Messaging (confiance) et partageant des centres l’information
d’intérêt (recommandation)
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social-collaboration – vers une collaboration douce
Vers une nécessaire prise en charge plus large des pratiques collaboratives
Force est de constater que la collaboration se pratique aujourd’hui majoritairement avec le mail.
Le partage de documents (et ses fonctions associées (versionning, annotation, etc) au sein
d’espace de classement) ne joue pas le rôle d’outil central et principal de collaboration.
Les limites du Groupware s’expliquent par une orientation centrée sur le document. Or
l’essentiel de la collaboration a lieu en amont et le document n’est finalement qu’une des
résultantes.
Dans ce contexte, les échanges ont lieu dans le mail et l’information n’est pas bien partagée.
Idem pour le transport de documents : à quoi bon demander de classer un document alors qu’il
s’agit d’une version temporaire et que la transmission impose un message d’accompagnement.
17
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social-collaboration – vers une collaboration douce
18
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social-collaboration – vers une collaboration douce
Exemple d’élaboration d’un document dans le fil d’une discussion (réalisé avec Bluekiwi)
19
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social-collaboration – vers une collaboration douce
La collaboration douce vient en amont des systèmes de partage traditionnels qui offriront
un espace de classement structuré pour les ressources produites à l’issue de la
collaboration
20
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social-collaboration – vers une collaboration douce
Moins structuré que les espaces de partage traditionnels, un réseau social d’entreprise va
faciliter l’échange et le partage d’information. L’usage se rapproche de celui de l’email,
offrant un minimum de manipulation : le(s) document(s) et le message d’accompagnement
sont associés, le(s) document(s) sont déposés directement, uniquement qualifiés par des
mots clefs. Cette forme de collaboration moins structurée, plus douce, permet de laisser
foisonner les échanges et de créer un contexte d’intelligence collective.
Ces conversations (cad ces « collaborations ») doivent se conclure. Leur fruit sera à
partager dans le SI traditionnel : dans la gestion documentaire d’un espace projet structuré
ou de l’entreprise.
21
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social CRM – Engager la conversation avec ses clients
22
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social CRM – Engager la conversation avec ses clients
Conception 1.0
Automobile SA
?
Conception 2.0
Automobile SA 2.0
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social CRM – Engager la conversation avec ses clients
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social CRM – Engager la conversation avec ses clients
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social CRM – Engager la conversation avec ses clients
Les orientations à donner à l’animation d’un dialogue sont à aligner avec la stratégie de
l’entreprise. Elles peuvent prendre de multiples formes. Nous avons isolé trois familles :
26
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social CRM – Engager la conversation avec ses clients
Ecouter
Ce principe vaut également pour ses propres espaces de dialogue, mais tout particulièrement
lorsqu’ils sont externes : le risque est de ne pas bien appréhender le contexte d’un propos dans
lequel apparait la marque, ni l’audience. Surveiller ce qui est dit sur ses produits, sa marque
nécessite la mise en place d’une veille continue qui permettra de mieux comprendre son
environnement « conversationnel » : les lieux où l’on parle de soi, la population qui s’y exprime,
etc.
27
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social CRM – Engager la conversation avec ses clients
Ces espaces de dialogue sont complémentaires, l’entreprise doit très certainement gérer
les deux
Les internautes qui s’exprimeront spontanément sur la place publique le feront parce qu’ils ne se
sentent pas écoutés face à une difficulté. Rares sont ceux qui s’exprimeront pour se dire
satisfaits.
En créant son propre espace de dialogue, l'entreprise va :
• montrer une posture d’écoute
• amener ses clients à s’intégrer dans une démarche positive pour la marque.
• mobiliser ses équipes dans cette démarche
28
Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social KM – Augmenter son capital "savoir et savoir-faire"
Les RSE proposent de fédérer les experts autour de communautés et de leur permettre
d’échanger
Fédérer les expertises nécessite d’une part de rendre les relations explicites et d’autre part
d’apporter une mesure fiable des expertises. Le RSE va mettre en relief les acteurs intervenant
autour d’un thème ; la recherche portera sur les contenus mais également sur les membres.
L’activité affichée et la carte réseau permettent d’évaluer l’expertise d’un membre.
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social KM – Augmenter son capital "savoir et savoir-faire"
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social KM – Augmenter son capital "savoir et savoir-faire"
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social KM – Augmenter son capital "savoir et savoir-faire"
Encourager de nouvelles pratiques
• Constituer ou s’intégrer dans une communauté d’experts : L’entreprise cherchera à mettre
en réseau ses experts de sorte à constituer une audience sur une thématique et se donner les
moyens de la solliciter facilement et rapidement.
• Valoriser les compétences de l’entreprise : Faire connaitre les expertises de chacun, c’est
maximiser les opportunités de les exploiter au mieux, c’est encourager chacun à les développer
• Permettre à chacun de diffuser sa veille : c’est donner la possibilité d’y associer son point
de vue, son analyse. Qu’elle soit juste ou discutable, elle apporte une VA à une information que
tout le monde ne sera pas en mesure d’interpréter dans le contexte de l’entreprise.
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Messaging – Faciliter la circulation de l'information
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Messaging – Faciliter la circulation de l'information
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Messaging – Faciliter la circulation de l'information
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Messaging – Faciliter la circulation de l'information
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Messaging – Faciliter la circulation de l'information
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Networking – Développer le capital social des collaborateurs
Un capital inexploité
Un phénomène mature dans la sphère professionnelle individuelle popularisé par Viadeo et
Linkedin qui a toute sa place également en entreprise. Il ne s’agit plus de trouver un emploi
(quoique), mais de créer des synergies entre les collaborateurs. Dans la pratique, les
collaborateurs se connaissent mal, ils connaissent tout au plus la fonction et mission des
collaborateurs qui constituent leur 1ère sphère, dans le meilleur des cas ils ont une vague idée
de leur parcours professionnel.
Si dans la pratique on accorde de la valeur au « réseau » de quelqu’un, dans les faits
l’entreprise n’exploite pas ce capital.
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Networking – Développer le capital social des collaborateurs
Réseau de Réseau de
relation 1.0 relation 2.0
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Networking – Développer le capital social des collaborateurs
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Networking – Développer le capital social des collaborateurs
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Les usages – L’évolution des processus de l’entreprise
Social Networking – Développer le capital social des collaborateurs
Le réseau social d’entreprise fournit une nouvelle lecture, factuelle et objective, des
thèmes d’expertises et des proximités sociales des collaborateurs.
Les collaborateurs vont découvrir au hasard d’une recherche d’information d’autres collègues
avec des centres d’intérêts voisins, sorte de phénomène de sérendipité appliquée aux réseaux
sociaux
42
Les usages – L’articulation avec les usages existants
Une cohabitation transitoire
Une évolution globale, qui prend forme, aujourd’hui en avance de phase, sur des
plateformes de RSE.
Le réseau social de l’entreprise ne vient pas remplacer une brique du SI. Du point de
vue des outils, il s’agit plus, d’un coté, d’un recentrage et de l’autre, d’un développement
de nouvelles pratiques. Seules les bonnes pratiques perdurent, mais les outils
évolueront et resteront. Pour l’instant les nouvelles pratiques dites « sociales » sont
cantonnées au RSE. Progressivement, les pratiques sociales seront intégrées,
enrichiront l’ensemble du SI. Du point de vue des usages, il s’agit d’une évolution
globale de l’ensemble des TIC.
43
Les usages – L’articulation avec les usages existants
La communication par messagerie
44
Les usages – L’articulation avec les usages existants
La diffusion d’information sur I’Intranet
Obtenir de l’attention passera par une présence sur le réseau social de l’entreprise
La communication interne devra exploiter l’audience qu’elle peut constituer et la force de
propagation du réseau social interne pour rester visible. Les internautes accèdent
principalement à l'information à partir des recommandations ou citations sur les plateformes de
discussion. Les portails d'informations sont petit à petit délaissés. Dans l'entreprise, le
développement des pratiques conversationnelles aura le même effet. L'entreprise devra être
présente dans les conversations internes pour communiquer.
L’intranet comme les sites internet aujourd’hui trouvera son articulation dans la mise à
disposition de fonctions participatives et de recommandation vers le réseau social de
l’entreprise.
45
Les usages – L’articulation avec les usages existants
La gestion des ressources documentaires
Les activités collaboratives sont pour l’instant très centrées sur le document. Les espaces de
partage sont actuellement destinés à l’échange de documents de travail comme au classement
de ressources pérennes.
Les espaces de classement sont adaptés à chaque phase du cycle de vie du document. Seule
une petite partie des documents est au final classée dans le patrimoine bureautique de
l’entreprise.
46
Les usages – Les freins et difficultés d'usage
L’appropriation des nouveaux codes sociaux
L’appropriation de ces nouveaux usages n’est généralement pas spontanée et chacun passe
par un parcours différent, qu’il est difficile de contraindre. Il ne s’agit pas d’apprendre l’utilisation
d’un outil mais de s’approprier de nouveaux codes sociaux. Comme vu précédemment, évoluer
au sein d’un réseau social modifie sa relation aux autres dans l’entreprise.
47
Les usages – Les freins et difficultés d'usage
Se créer une identité numérique
L'omniprésence des photos des utilisateurs est une des fonctions les plus visibles qui distingue les
réseaux sociaux. En apparence anodines, la définition d'une identité numérique et la gestion de sa
présence sur les réseaux sociaux sont parmi les fondements des usages "relationnels" et
"conversationnels".
Un a priori à déconstruire
En apparence, il s’agit de se mettre en avant et ce, au détriment de l’information, voire des autres ;
Une pratique rejettée dans nos cultures d’entreprise. Si certains voient le verre à moitié vide,
d’autres le verront à moitié plein. Afficher l’activité de chaque utilisateur (c’est-à-dire, l’auteur d’une
contribution, les lecteurs d’une autre, etc) ajoute de la transparence dans les rapports.
Demander à chacun de renseigner son profil sur un réseau social, ce n’est que faire un tour de
table lorsqu’on démarre une réunion, afin que chacun se présente.
« Se créer une identité numérique » est donc au contraire une dynamique tout à fait
compatible avec la culture des entreprises, faille-t-il dépasser les préjugés et définir les
codes sociaux qui conviennent.
48
Les usages – Les freins et difficultés d'usage
S'insérer dans une discussion
Les discussions sont publiques au sein d'une communauté. Encore une fois, le parallèle
avec une réunion traditionnelle permet de mieux comprendre la problématique. Tout d'abord
la timidité qu'entraine une telle situation, puis parfois la méconnaissance du public. Il faut
ajouter à cela le caractère écrit et persistant de cette communication. En tout état de cause,
la prise de parole sur un réseau social n'est pas évidente au départ.
49
Les usages – Les freins et difficultés d'usage
Etre connecté en permanence
Evoluer au sein d’un réseau social implique une présence continue de son entourage et de
gérer un flot d’information permanent. L’interface est ouverte sans interruption sur son poste
de travail, un gestionnaire de présence parfois accentue cet effet. L’accès depuis son
téléphone mobile est quelque part la porte ouverte à une certaine addiction.
Gérer sa présence
La difficulté est de ne pas se laisser absorber par cette activité potentiellement chronophage
et d’en oublier l’utilité recherchée. Chacun reste bien maître de son temps, bien plus
qu’avec le téléphone, et choisit les plages de temps consacrées à ces échanges. Il s’agit
d’intégrer sa présence dans un emploi du temps bien chargé et d’en exploiter les temps
morts.
50
Sommaire de la partie « L'offre du marché »
L'offre du marché
Evolution du marché en 2009
• Evolution de l'offre
• Une maturité des solutions variable
• Au royaume du Saas, ou presque
Caractérisation du marché des RSE
• Caractérisation des fonctions sociales
• Matrice des potentiels sociaux
• Un marché de rupture
• Segmentation du marché
– Social collaboration
– Social CRM
– Social KM
– Social Networking
– Social Messaging
– Vers un renforcement de cette segmentation
Présentation de l'offre
• Panorama du marché
• Etude de 15 solutions en complément de la précédente étude
• Tarification
• L’analyse d’Useo
51
L’offre du marché – Evolution du marché en 2009
Evolution de l’offre
52
L’offre du marché – Evolution du marché en 2009
Une maturité des solutions variable
Le marché des réseaux sociaux d’entreprise est aujourd’hui composé d’acteurs historiques, de
pure-players, et de jeunes entrants :
• Les « pure-players » :
Le marché qui a émergé en France en 2008 et 2009 est beaucoup plus mature sur le continent
Nord-américain. Lors de notre précédente étude nous avions identifié que 9 solutions sur 10 en
étaitent issues. Bluekiwi a ouvert la voie en France et reste aujourd’hui un leader du marché
Européen avec des ambitions nord-américaines.
• Les jeunes entrants :
Plus récemment d’autres acteurs proposent une offre entreprise. Parfois, il s’agissait d’un
produit développé initialement pour le marché Grand Public.
• Les acteurs historiques :
Issus généralement de la gestion de contenu d’entreprise ou du collaboratif, ils ont complété leur
offre par un module réseau social ou des fonctions sociales.
La segmentation du marché
Comme c’est l’ensemble du marché qui intègre les fonctions sociales, il se re-segmente. Les
applications de RSE encore très généralistes, sont le terreau au développement des nouvelles
pratiques, mais certaines commencent à proposer des approches plus verticales et
spécialisées.
53
L’offre du marché – Evolution du marché en 2009
Une maturité des solutions variable
Cette évaluation a été réalisée sur la base de données divulguées par les éditeurs.
54
L’offre du marché – Evolution du marché en 2009
Au royaume du Saas, au moins en apparence
Les solutions de RSE sont principalement distribuées en mode locatif (Saas). Une offre clefs-en-
main offrant un ticket d’entrée faible permettant de rapidement lancer une expérimentation.
Seuls les grands éditeurs traditionnels comme IBM et MS n’en proposent pas, ni même pour
essayer leur solution.
55
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Caractérisation des fonctions sociales
• La conversation :
Des systèmes centrés sur la diffusion, la consultation, la recherche d’information, l’évolution
d’internet conduisent à de plus en plus d’interactivité jusqu’à privilégier les échanges entre les
internautes. On parle de « conversations » et de plateforme de dialogue. Les réseaux sociaux
sont donc principalement constitués de conversations : « je lis les conversations des autres et je
peux initier ou m’insérer dans une conversation ». Ceci signifie également que chacun dispose
d’un espace d’expression.
Cette fonction permet d’impliquer et rendre plus abondant.
• La relation :
De systèmes anonymes, les réseaux sociaux fédèrent des membres identifiés. La première
étape pour chaque nouvel arrivant est de se présenter et nécessite pour cela de se constituer
une identité numérique. Les membres échangent entre eux, recommandent les contributions
qu’ils apprécient, s’abonnent au suivi d’activité d’autres membres.
Cette dimension tend à valoriser les liens de confiance et le crédit, cad l’e-réputation.
56
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Caractérisation des fonctions sociales
• La transparence :
D’une règle des 90-9-1* installant une hiérarchie entre les contributeurs et les lecteurs, les
réseaux sociaux ramènent tous les membres sur un « quasi » pied d’égalité. L’affichage de
l’activité de chacun permet à la communauté de voir l’intérêt porté à un contenu, les réactions
suscitées etc. La distinction s’opère maintenant entre membres et membres actifs. La
transparence assure une nouveau rapport entre les internautes.
• Temps réel :
De systèmes faiblement actualisés, les réseaux sociaux génèrent un flot d’information important
et continu. Les informations (principalement les statuts) sont rafraichies en permanence. La
temporalité de l’information prend de l’importance du fait des discussions (se déroulant dans une
unité de temps) et du statut dont l’état est éphémère. Cette nouvelle dimension rendue possible
par la démocratisation en parallèle de l’internet mobile, conduit à un monde connecté en
permanence.
57
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
La matrice des potentiels sociaux
Parmi ces 6 caractéristiques fonctionnelles, deux d’entre elles sont au cœur des concepts de
l’entreprise 2.0.
La dimension conversationnelle va permettre de maximiser le partage et les échanges
d’information et en conséquence les possibilités de diagnostique des expertises, centres
d’intérêt et relations de chacun.
La force du réseau social se trouve notamment dans la capacité à constituer autour du profil
déclaratif, un profil objectif à partir de l’activité du membre. Plus les échanges sont nombreux
plus le profil s’enrichit.
La dimension relationnelle, vise évidemment à maximiser les opportunités de mise en relation
et favoriser les échanges et synergies entre les collaborateurs. Elle contribue à développer le
capital social de chaque membre.
Associer à son application une gestion des membres et leur permettre de participer est loin de
suffire pour développer de l’intelligence collective.
58
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
La matrice des potentiels sociaux
Relation
Networking Intelligence collective
Gestion des
relations entre Valorisation* du capital
les membres Valoriser les expertises et
social.
(déclaratif et maximiser les opportunités
analyse de *Effet de levier dépendant de de mise en relation.
l’activité) l’activité des membres
Communautaire Dialogue
Mise à disposition
d’espaces d’expression Développer l’interaction et le
Historique
individuels et valorisation partage
des actions
des membres actifs
Conversation
Centré sur le contenu Centré sur la conversation
Figure 2.3 : Matrice des potentiels sociaux
59
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Un marché de rupture
60
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché
61
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché – Social Collaboration
Mise en scène centrée sur la conversation
L’objectif sera d’assurer la consolidation de l’information d’une activité collaborative autour de
conversations. Ces conversations pouvant d’une part rassembler toutes formes de ressources
(note, fichiers, wiki, liens, etc) et d’autre part impliquer une communauté d’utilisateurs ou des
utilisateurs ciblés. Ces nouvelles pratiques de collaboration douce conduisent à remplacer
l’usage collaboratif du mail et à classer l’information projet par « conversation » plutôt que par
document. La conversation devient une nouvelle unité d’activité.
62
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché – Social CRM
63
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché – Social KM
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L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché – Social Networking
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L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché – Social Messaging
66
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché – Vers un renforcement
67
L’offre du marché – Caractérisation du marché des RSE
Segmentation du marché – Vers un renforcement
• Social KM :
La VA du social-KM sera durable si elle permet d’évaluer avec pertinence les expertises des
membres du réseau. Le RSE s’appuie pour cela sur l’analyse des conversations et des
relations. Le nombre d’occurrences suffisant, une manne d’information est à exploiter. Les outils
d’analyse sont à inventer.
Les moteurs de recherche devront également proposer des résultats qui tiennent compte des
relations sociales du requêteur et y insérer autour des ressources, des suggestions d’experts à
contacter.
• Social messaging et Social networking :
Les fonctions proposées aujourd’hui répondent aux usages. Qu’il s’agisse du micro-blogging ou
de la suggestion de mise en relation, Il n’y a pas de technologie discriminante, elles sont en
passe d’être intégrées dans toutes les applications de réseau social.
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69
Un outil de réseau social clé
en main qui parie sur son
ergonomie pour favoriser la
conversation
Fiche d’identité:
• Solution en Saas ou à
déployer en infrastructure
• Version Fall 2009
• Lancement : 2007
• Origine : France
• Licence annuelle en fonction
du nombre d’utilisateurs
BlueKiwi est une solution de réseau social d’entreprise devenue très mature. Avec cette nouvelle version, la solution va
encore plus loin dans la facilité d’utilisation et ses capacités conversationnelles. BlueKiwi reste fidèle à ses principes, c’est à
dire une navigation très centrée sur l’utilisateur, puisque la page d'accueil remonte l'activité dans les groupes et les
conversations auxquelles participe l'utilisateur. La solution s’enrichit également de nouvelles fonctionnalités comme le
microbloging, illustration des avancées conversationnelles. Bluekiwi continue de renforcer la gestion de l’intelligence
collective, permettant par exemple de rapprocher clients et bureau d’étude dans une dynamique collaborative ouverte mais
structurée. L’expérience utilisateur sur cette solution reste excellente et favorise ainsi les usages possibles comme la
coproduction, la concertation, la discussion, voire la gestion de projets. BlueKiwi est un outil clé en main à l’ergonomie
aboutie, cependant peu personnalisable même s’il reste ouvert à l’intégration avec son environnement. BlueKiwi, principal
concurrent français des gros éditeurs américains, est plus que jamais un excellent outil de collaboration pour l’entreprise,
quelque en soit sa taille.
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Avis de l’éditeur
Carlos Diaz
PDG - Bluekiwi
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73
Un outil totalement en ligne
pour de nombreux usages
Fiche d’identité:
• Solution en ligne
• Lancement : 2008
• Origine : Californie, USA
• Gratuit ou abonnement
mensuel en fonction du
nombre d’utilisateurs et du
niveau fonctionnel
CubeTree propose à ses clients de créer leur réseau social directement depuis internet en quelques minutes, le tout
gratuitement dans un premier temps, l’espace de stockage étant très limité. Cubetree propose un éventail très large de
canaux de collaboration : wikis, blogs, liens, documents, etc. sans oublier les fondamentaux du réseau social que sont le
suivi d’activité de ses collaborateurs, et les interactions interpersonnelles. Le tout s’articule sur une page d’accueil qui
permet de partager rapidement un statut, un lien, un document ou une image, tout en suivant ou l’activité de son réseau
avec la possibilité de la commenter directement dans le fil chronologique. Les capacités de Cubetree à se déployer très
rapidement lui impose d’être très fermé quand aux possibilités de configuration ou de personnalisation.
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76
Le dialogue haut de gamme
au service de la relation
client
Fiche d’identité:
• Solution en mode SAAS
• Lancement : 2006
• Origine : France
• Coût : abonnement mensuel
en fonction du nombre
d’utilisateurs
Feedback2.0 propose le déploiement rapide de plateformes de dialogue pouvant prendre 4 orientations différentes :
plateforme d’entre-aide sous forme de questions réponses, plateforme de questions à des experts, et espace d’appel à
suggestions, plateforme de débats. La base technique étant en fait presque identique pour tous les usages, ces orientations
sont des propositions préconfigurées de l’outil. L’utilisateur choisit son orientation générale et paramètre ensuite finement et
surtout très simplement son espace (système de vote, agencement de la page d’accueil, catégories, …), et est ensuite
capable de contrôler le débat (modération, statistiques, …). Très clairement positionné sur la relations client, Feedback
propose une plateforme de dialogue haut de gamme, hautement personnalisable sans aucun développement (hors charte
graphique), et totalement hébergée par l’éditeur.
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Avis de l’éditeur
Eric Dos Santos
Co-fondateur, Dimelo SA (Feedback 2.0)
Dans quel contexte avez-vous conçu votre Quels sont les usages sociaux principaux de vos
solution? clients?
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Une solution qui marque le
début des CMS sociaux
Fiche d’identité:
• Module à connecter à la
solution JCMS
• Lancement : Octobre 2009
• Origine : France
• Licence en fonction du
nombre de modules (ESN et
travail collaboratif à minimal)
Jalios ESN (Entreprise Social Network) est un module faisant partie de la suite JCMS proposée par a société Jalios. Il
introduit la notion de relation entre les personnes et de suivi d’activité à l’éventail des fonctions, et prendra tout son sens s’il
fonctionne avec le module de travail collaboratif qui se chargera d’apporter les notions de groupe, de forum, de wiki, ou de
tableau de bord. Ce module vise ainsi à humaniser les espaces de travail collaboratif, à faciliter la mise en relation, et initie
même la notion de CRM social grâce aux fiches profils de contacts externes. Le tout forme un ensemble complet et cohérent
capable de se positionner dans le marché des outils de réseau sociaux, même si cet outil est plus amené à venir enrichir la
solution JCMS déjà existante, cette dernière étant un prérequis au fonctionnement du module ESN.
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Une solution facilitant le
partage de connaissances
dans l’entreprise
Fiche d’identité:
• Solution en SaaS, interface
personnalisable
• Lancement : mai 2009
• Origine : France
• Coût : Abonnement mensuel
en fonction du nombre
d’utilisateurs
Jamespot.pro est une solution proposant des usages ciblés de partage de connaissance, structurée en « spots » ou
espaces thématiques regroupant liens, notes et documents animés par les membres inscrits. Par mis les outils de social
KM, Jamespot.pro propose de faciliter au maximum la collecte d’information : en quelques clics, je diffuse et catégorise une
idée, un lien intéressant dans le spot approprié. Cette catégorisation permet tout d’abord un classement de l’information
pertinent mais également l’identification d’experts que je peux ensuite contacter avec les coordonnées fournies par
l’utilisateur Interface native ou personnalisée, intégration dans l’environnement du SI ou outil indépendant, Jamespot.pro sait
bien s’adapter à son contexte, mais a plus vocation à s’intégrer à un intranet existant qu’il saura enrichir efficacement de ces
fonctions.
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Avis de l’éditeur
Alain Garnier
PDG - Jamespot
Nous avons fait le constat que l’information n'était pas assez L’ usage de Jamespot.pro est avant tout le
"connectée". Le mail et les moteurs de recherche fonctionnement partage de connaissance dans l’entreprise.
bien, mais ont cependant leurs limites en terme de diffusion L’outil facilite également la mise en relation
d'information pertinente pour l'utilisateur dans le contexte de son avec les personnes qui se créent une
entreprise. expertise au fil de leurs contributions
Quel axe de développement privilégiez Peut-on personnaliser, voire enrichir votre solution par
vous actuellement? de l'intégration ?
Une chose importante pour nous est de continuer à Jamespot Pro est personnalisable à 4 niveaux:
développer les facultés d'intégration de la solution • Tout est paramétrable : intitulés, couleurs, logo. Il est possible
avec les outils externes. Nous souhaitons de créer des espaces très contextualisés.
également accélérer le processus de customisation • Le CSS et le font peut être modifié entièrement tant au niveau
et de déploiement de la solution. Enfin, les de l'apparence que du contenu
nouveautés sont ajoutées régulièrement. Des • L'intégration de modules externes (Portlets, iframes, etc.) est
fonction nouvelles et éprouvées de la version .com prévu et jamespot respecte les standards
peuvent être reversées dans le .pro, et
• Inversement, Jamespot.pro peut s"intégrer dans un existant
inversement.
grâce aux widgets de spots, aux flux RSS ou à l'API REST.
86
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Un outil de réseau social haut
de gamme offrant tout le
confort nécessaire à la
collaboration interne
Fiche d’identité:
• Solution hébergeable par
l’éditeur
• Version 4.0
• Lancement : juillet 2007
• Origine : Oregon, USA
• Licence annuelle en fonction
du nombre d’utilisateurs
Jive SBS a évolué vers sa 4ème version depuis novembre 2009. Avec cette nouvelle évolution, Jive se maintient parmi les leaders
du marché des solutions de réseau social d’entreprise haut de gamme polyvalentes en continuant à innover. Le meilleur exemple
est certainement son outil de surveillance des médias sociaux appelé « contrôleur de buzz » qui permet d’alerter sur toute
discussion sur sa marque, offrant ainsi la possibilité de réagir plus rapidement ou simplement de surveiller sa notoriété. Mais les
innovations sont également fonctionnelles. Jive s’enrichi de fonctions visant à plus intégrer l’outil de avec son environnement et à
multiplier les moyens d’accès grâce à l’application iPhone ou des connecteurs pour Sharepoint et Office, ce dernier permettant
par exemple d’intégrer la conversation directement dans le logiciel Office. L’expérience utilisateur est également améliorée,
notamment grâce à la prévisualisation de documents en ligne, ou une ergonomie accrue dans ses paramétrages personnels
comme son profil ou les widgets. Jive garde donc sa large panoplie d’usages possibles mais semble avoir voulu renforcer celui
de la collaboration interne. Jive est probablement l’outil le plus abouti et le plus riche pour cet usage. N’oublions cependant pas
qu’une telle richesse et maturité a un prix et que Jive reste parmi les outils les plus onéreux.
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Une solution très sociale, au
service de la capitalisation des
connaissances
Fiche d’identité:
• Solution en Saas
• Lancement : Juin 2008
• Origine : Belgique
• Licence en fonction de
l’utilisation et du trafic
Knowledge Plaza se positionne très clairement dans le social KM (gestion de connaissance), la gestion de connaissances
étant historiquement le cœur de métier de la société éditeur. Toutes les fonctions de l’outil visent à faciliter cette
capitalisation de l’information et forment un ensemble très mature. Pour cela, Knowledge Plaza propose de partager et de
catégoriser finement liens, documents, discussions et wikis. Les contenus sont ainsi disponibles dans le « Plaza », tandis
que le tableau de bord s’occupe de notifier et permet le suivi d’activité des groupes et des personnes de son réseau. Enfin,
qui dit capitalisation, dit recherche. Knowledge Plaza l’a compris et propose des fonctionnalités intuitives de recherche
avancée dans le contenu de la plateforme, mais vise également à faciliter la recherche sur le web en s’appuyant sur le
moteur approprié au type de contenu recherché. Knowledge Plaza se différencie donc par ces fonctions abouties de
classement de l’information, sans délaisser les usages de collaboration, de réseau social et de discussion. Cette force de
classement, appliquée également aux personnes permet une identification efficace d’expertises, et un atout supplémentaire
pour la solution
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Avis de l’éditeur Gregory Culpin
Business Development Manager - Knowledge Plaza
Dans quel contexte avez vous conçu votre Peut-on personnaliser, voire enrichir votre
solution? solution par de l'intégration ?
Historiquement, Whatever Company est une société qui Le but est de garder la charte que nous proposons, mais
propose des solutions et du conseil dans la gestion de les logos de la plateforme et des mosaïques sont
l'information en entreprise. Dans le cadre d’un projet modifiables. La couche graphique reste modifiable, si le
client, nous avons développé les bases de client a les ressources en interne.
KnowledgePlaza. L'idée est née en 2006 et la version
commerciale est sortie en juin 2008. Nous sommes
aujourd'hui en version 2.3.
Quels sont les usages ciblés et constatés de
votre solution?
Quel axe de développement privilégiez vous? L’usage principal est bien sûr la gestion de
connaissance socialisée. L’outil est choisi suite à un
besoin en gestion d'information, de capitalisation de
Nous avons atteint un produit mature et flexible. Les connaissances, de communication, d’échange de
usages sont déjà très variés d'un client à un autre. Notre savoirs, et de localisation d'expertise. l'usage de la
objectif est de continuer à rendre les mosaïques plus « Plaza» commence par l'import de l’existant et leur
adaptables à chaque client et ses usages. Nous voulons lecture via le nouveau système de classement proposé
rendre notre plateforme de plus en plus polyvalente et par KP. Ensuite, cela évolue vers l'usage des fonctions
adaptable aux usages visés par le client. Avec la sortie de collaboratives comme nos mosaïques, et sociales
KP light, nous visons à mieux diffuser l'information dans comme la mise à jour du statut, les conversations autour
l'organisation des contenus, etc.
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Une solution très polyvalente
sachant se fondre dans son
contexte
Fiche d’identité:
• Solution à héberger, interface
adaptable à une charte
graphique existante
• Version 2.5
• Lancement : 2007
• Origine : New York, USA
• Licence permanente en
fonction du nombre
d’utilisateurs
Lotus Connections est un outil très complet fonctionnellement puisqu’il offre tout d’abord à l’utilisateur la possibilité de
partager tous types de contenus de manière simple et adaptée. Lotus Connections assure son appropriation tout d’abord
grâce à une navigation par type de contenus qui reste dans la continuité des pratiques existantes et qui va rassurer les
utilisateurs les plus novices. Le suivi d’activité des personnes de mon réseau et le tableau de bord personnel ne sont pas
moins mis en avant, et la mise en relation (hiérarchie, affinités, expertises) et fortement favorisée. Enfin, les contenus y sont
très bien mis en valeur afin que les plus pertinents ne soient pas noyés dans la masse. Le large panel de fonctions et les
capacités de cet outil à s’adapter à son utilisateur lui permettent de s’insérer dans de nombreux contextes d’usages. La force
de Lotus Connections réside également dans ses capacités d’intégration au contexte technique existant. L’outil a vocation à
s’intégrer totalement dans un intranet et au client de messagerie (Outlook ou Lotus Notes) tout en étant capable de rester
indépendant.
96
Avis de l’éditeur Pierre Milcent
Consultant Social Networking - IBM France
Dans quel contexte avez vous conçu votre Peut-on personnaliser, voire enrichir votre solution par
solution? de l'intégration ?
La solution provient d'expérimentations en interne qui ont Il y a une Intégration forte de la charte graphique. Lotus
abouti sur une commercialisation. Cela vient de Connections peut s’intégrer totalement à un intranet existant. Un
développements internes d'un annuaire, enrichi d'année en enrichissement fonctionnel est possible par des widgets
année depuis les années 90. Le souhait de commercialiser (standard 1.0 soumis au W3C). Des connecteurs pour le poste de
une solution de RSE est arrivé en 2007. Nous sommes en travail (Windows) et la suite Office sont également disponibles. Et
version 2.5 depuis le 30 septembre moyens d’accès et de publication sont multiples.
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Un outil grand public
initiant les usages en
entreprise
Fiche d’identité:
• Solution en ligne
• Lancement : 2005
• Origine : Californie, USA
• Coût :Gratuit
A l’instar de Cubetree, Ning est une solution totalement en ligne proposant la création de son réseau social en quelques
minutes. La grande différence est que Ning est résolument tourné vers le grand public. Le processus de création est simple:
choix du thème (personnalisable finement au niveau des couleurs), choix des modules actifs (photos, vidéo, forums, tchat,
etc.), et agencement de la page d’accueil, commune à tous. En quelques minutes, le gestionnaire a créé totalement
gratuitement un réseau social à l’image des usages qu’il veut en faire. L’outil propose plusieurs types de contenus utiles à
l’entreprise mais ne permettent pas un déploiement pérenne dans l’entreprise. La gratuité et la rapidité de mise en place
permettent cependant d’initier des pratiques entre groupes de collaborateurs à la demande, de préférence dans l'optique
d'initier les premiers usages "sociaux" afin de se tourner vers une solution plus adaptée aux contextes d'entreprise.
Fiche d’identité:
• Solution en Saas
• Version : 3.0
• Lancement : Aout 2008
• Origine : France
• Licence en fonction du
nombre d’utilisateurs
Dans sa dernière version 3.0, SeeMy devient une solution de travail collaboratif et de réseau social en temps réel capable
de s’insérer dans différents contextes et de couvrir de multiples usages comme le partage d’information, la coproduction, la
discussion, ou la mise en relation. L’outil articule tout cela dans un ensemble intuitif et ergonomique à l’utilisation, possédant
un fonctionnement familier des utilisateurs des outils grand public (facebook, twitter, …). Ce réel atout que possède Seemy
maximise les chances de réussite d’une des phases les plus critiques d’un projet de déploiement : l’adoption de l’outil par les
utilisateurs. SeeMy propose un fonctionnement par groupes collaboratifs où le partage de contenus typés est habilement
intégré à la conversation. En effet, les différents types de contenus peuvent se retrouver dans leur espace dédié dans le
groupe, et également faire partie d’une même discussion, à l’instar de Google Wave. De plus, la notion de temps réel permet
d’obtenir une interface fluide et une visualisation des échanges sans temps de chargement ou même le moindre clic de
rafraichissement. SeeMy a une couverture fonctionnelle large et mature et mise sur ses innovations pour se différencier.
102
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La référence du portail
d’entreprise évolue vers plus
d’usages sociaux
Fiche d’identité:
• Solution à héberger, interface
adaptable à une charte
graphique existante
• Version 2010
• Origine: USA
• Licence permanente en
fonction du nombre
d’utilisateurs
Sharepoint 2010, dernière évolution du produit de portail d’entreprise de Microsoft disponible dès mars 2010, promet de
fortes améliorations en terme d’utilisabilité pour tous les profils utilisateurs (reprise du bandeau d’édition d’Office 2007,
édition des documents bureautique depuis l’interface web, grandes facilités de mise en forme du texte et d’insertion de
médias, …) et l’ajout de nombre de fonctionnalités, principalement à usages sociaux. En effet, Sharepoint 2010 intègre
nativement des fonctions sociales (suivi de l’activité de mes collègues, statut type twitter, recherche d’experts, …) lui
permettant de mieux se positionner face à ses concurrents que son prédécesseur. Cette nouvelle version de Sharepoint
n’évolue cependant pas au niveau de son architecture: les fonctions sociales sont ajoutées à la notion de sites personnels et
sites collaboratifs déjà existante dans la version 2007. La navigation reste donc centrée sur le site et ses contenus (le plus
souvent des documents, usage privilégié par Sharepoint depuis toujours). Sharepoint 2010 va proposer également une forte
intégration avec Outlook qui sera un point d’accès direct aux profils et aux contenus des utilisateurs.
Fiche d’identité:
• Solution en Saas ou
intégrée au SI
• Lancement : 2002
• Origine : Californie , USA
• Abonnement mensuel en
fonction du nombre
d’utilisateurs et des
fonctionnalités
Socialtext, outil de wiki ayant évolué vers des usages plus sociaux, continue d’étoffer ses capacités pour rendre la
coproduction et le partage plus efficace. Socialtext est un outil de wiki complet, permettant la création de contenus très
structurés, adaptables aux besoins spécifiques du client. Socialtext puise ses qualités majoritairement dans les wikis mais
sait également appliquer ce principe de coproduction sociale aux feuilles de calcul (type Excel) avec « SocialCalc » et ne
délaisse pas la conversation en proposant les « signals », messages courts (type Twitter) qui remontent dans le tableau de
bord ou même le poste de travail de l’utilisateur. Ainsi, SocialText parvient à impliquer l’utilisateur en proposant d’intégrer ses
fonctions collaboratives sur le bureau grâce à son application SocialTextDesktop. Socialtext se démarque de sa concurrence
en proposant de partager et de coproduire des contenus structurables de manière très spécifique (wikis et feuilles de calcul).
Cela permet de répondre à des besoins précis, mais demande un réel travail d’initialisation. Socialtext propose une base
technique qu’il faut savoir exploiter.
Label de musique
américain gérant plus de
50 groupes (Marketing, La solution proposée par Socialtext
Production, …)
Equipes de travail dans des Workspace Socialtext
Partage d’idées grâces à des wikis structurés et des blogs
La création de templates Wikis permet d’améliorer les process
collaboratifs projet
107
Avis de l’éditeur
Christopher Lynch
Marketing Manager - Socialtext
L'intuition fondatrice était que les technologies qui voyaient le jour Nous disposons d'un tableau de bord personnalisé pour
sur le web qui avait une meilleure dynamique sociale que les chaque utilisateur, où ils peuvent utiliser des widgets afin
logiciels d'entreprise traditionnels. Nous avons pensé qu’elles de personnaliser leur expérience sur la plate-forme. De
pourraient être adaptées pour les entreprises. Nous voulions ainsi plus, en utilisant notre API REST, nos clients peuvent
proposer aux employés de collaborer de la même manière qu’ils faire remonter des contenus provenant d'autres
avaient déjà commencé à le faire à la maison (ex : Wikipedia). Nous systèmes dans les widgets. L'interface utilisateur peut
avons commencé par du pur wiki, puis proposé plus de fonctions, être entièrement personnalisée pour répondre au
toujours très sociales, comme la notion de réseau, le microblogging contexte graphique du client. Nous avons des
ou le suivi d’activité. partenaires revendeurs, intégrateurs et techniques,
principalement aux Etats-Unis.
108
109
Un outil très centré sur le
dialogue et l’animation de
débats
Fiche d’identité:
• Solution en mode SAAS
• Lancement : 2008
• Origine : France
• Coût : abonnement mensuel
en fonction du nombre
d’utilisateurs
Talkspirit se concentre exclusivement sur le dialogue, tel qu’on a l’habitude de le voir dans les blogs avec le principe de
l’article commenté par les visiteurs. La plateforme de dialogue implémentée peut prendre la forme d’une boite à idée qui
fera remonter les meilleures, un espace de débat, un espace de questions réponses avec la constitution d’experts au fil de
l’eau, etc. Talkspirit va bien au-delà de l’outil de forum puisque les votes sur les contributions ont un impact sur leur ordre
d’affichage, et les personnes ayant les contributions les mieux notées vont gagner en crédibilité vis-à-vis des autres
utilisateurs. Le débat est cadré grâce notamment à la possibilité d’agencer sa page d’accueil qui contiendra entre autres un
message du maitre de cérémonie et une organisation définie par l’administrateur (catégories, contenus remontant en page
d’accueil, …). Talkspirit constitue ainsi un outil de dialogue polyvalent, simple et intégrable afin de donner une dimension
conversationnelle à un existant. Idéal pour la relation client ou le dialogue citoyen.
C'est avec nos clients qu'est né le besoin de démarche Nous travaillons aujourd'hui à rendre notre brique technologique
participative. Nous avons fait de l'association d'une plateforme de facilement intégrable ou interfaçable avec d'autres sites ou
blog à celle de management de communauté un atout. C'est avec applications. Nous proposons à nos clients d'apporter une
nos clients que nous avons découvert le métier de Community dimension conversationnelle à leur site. En ce sens, TalkSpirit a
Manager. Talkspirit est une plateforme de dialogue dont la vocation à accompagner toutes les entreprises dans leur
conception a commencé avec un client fin 2007. Nous l'avons démarche d’écoute et de dialogue avec leurs communautés,
commercialisé à partir de septembre 2008. Blogspirit est né il y a internes ou externes. « Les marchés sont des conversations »,
5 ans. Notre autre ligne de produits concerne les services de notre objectif est de les rendre possibles et de les encourager
blogs en marques blanches que nous adressons à des grandes partout où elles sont nécessaires pour aider nos clients dans le
entreprises (Telecom Italia, Expedia). La valeur ajoutée de nos développement de leurs activités
offres, blogSpirit ou TalkSpirit réside essentiellement dans la
simplicité et la richesse fonctionnelle des outils de back office de
community management.
Peut-on personnaliser fortement, voire enrichir votre
solution par de l'intégration ?
Quels sont les usages ciblés et constatés de votre Nous n'avons pas à ce jour développé d'écosystème
solution? d'intégrateurs et nous n'autorisons pas encore un tiers à venir
développer sur la plateforme. En revanche la solution est
Aujourd'hui, Talkspirit est une plateforme généraliste : de la disponible à travers des API riches qui permet une interaction
boite à idée à au dialogue citoyen, en passant par des avec le logiciel. Il est donc possible de faire appel à des
plateformes d’entraide. Talkspirit s'appui sur 4 fonctions : composants de la plateforme, de donner la main au client sur la
Animation, modération, analyse, reporting. C'est pour nous conception de leur espace participatif et communautaire et de les
la gestion de communauté en ligne. TalkSpirit est un CMS intégrer dans des sites existants.
où le C veut dire Communauté.
111
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Une solution clé en main
dotée d’une grande souplesse
Fiche d’identité:
TeamShaker est un nouveau venu sur la scène du réseau social en entreprise dont la particularité est son modèle open
source et gratuit. Cette solution possède une interface graphique native agréable et les fonctions de base nécessaires à un
déploiement très rapide. Nativement, la solution a le positionnement classique d’un outil de travail collaboratif par équipes,
augmenté de fonctions sociales humanisant les échanges. Etant basé sur le CMS Drupal, l’élargissement des capacités de
TeamShaker est tout à fait possible grâce à son puissant système de plug ins. C’est d’ailleurs le pari que fait la société :
proposer une solution gratuite, opérationnelle en natif, et très évolutive par l’intégration de nouvelles fonctions (réalisable par
la société éditeur elle-même), adaptables aux besoins très spécifiques du client. Les outils étant habituellement très fermés
sur leurs fonctions et usages, TeamShaker semble ouvrir la voie de l’outil de réseau social sur mesure. Si cette tendance
avait été initiée par des outils comme Elgg, TeamShaker propose une base solide, un réel accompagnement, et des
capacités d’évolution plus cadrées.
Quel axe de développement privilégiez vous Quels sont les usages ciblés et constatés de votre
actuellement? solution?
114
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Une solution centrée sur le
partage de ressources
internet
Fiche d’identité:
• Solution en ligne
• Lancement : février 2009
• Origine : France
• Coût : Abonnement mensuel
en fonction du nombre
d’utilisateurs
Yoolinkpro fait le pari de ne se reposer que sur le partage liens pour construire sa plateforme de réseau social, fortement
orientée vers la gestion de connaissance, à l’instar de Knowledge Plaza et Jamespot.pro. Trois possibilités sont offertes à
l’utilisateur qui repère une information intéressante sur internet : l’enregistrer sur son espace uniquement afin de la lire plus
tard, l’enregistrer la rendre visible à tous dans le fil chronologique, ou enfin la pousser vers les utilisateurs qui seront alors
notifiés et invités à lire ce lien. La page d’accueil présente donc le flux chronologique des contributions qu’il est possible de
commenter ou d’enregistrer à son tour, afin de donner plus d’importance à certaines contributions jugées intéressantes par
plusieurs personnes. Yoolinkpro s’insère donc dans des usages très ciblés de partage de ressources et vise à rendre plus
visible l’information pertinente noyée dans le flux grandissant d’internet.
117
Avis de l’éditeur
Sunny Paris
Co-fondateur -Yoolink
Nous avons fait le constat que l’information était localisée sur Yoolink se charge d'effectuer l'intégration de son outil
internet et non dans l’entreprise. Etant ainsi submergé par le flux dans l'infrastructure du client, dans le cas
d’information circulant sur internet, Yoolink se veut être solution d'entreprises de taille importante. La personnalisation
favorisant la circulation des informations pertinentes pour et l’enrichissement de la solution ne sont pas
l’utilisateur grâce à la confiance qu’il accorde à tels autres. proposés, l’interface est travaillée pour être intuitive
et ergonomique nativement. Le principe est que
l’utilisateur puisse lancer sa plateforme directement
depuis son navigateur en quelques minutes.
118
L’offre du marché – Présentation de l’offre
Panorama du marché Outils grand public (repères)
Relation Outils analysés
Fonctions prises en compte
pour le placement:
Networking Intelligence collective
Gestion des Relations
relations entre les 1. Suivre, s’abonner à quelqu’un
membres 2. Afficher une carte réseau
3. Recommander / Coopter
(déclaratif et
quelqu’un
analyse de 4. Propositions automatiques de
l’activité) relations
5. Afficher les lecteurs d’une
contribution
6. Remonter des membres dans la
recherche, sur la base des
thèmes de leurs contributions ou
de leur profil
Conversation
1. La conversation est le point
d’entrée à l’information
2. L’activité conversationnelle
Historique remonte dans la page d’accueil
3. La conversation est mise en relief,
des actions sa lecture est facilitée
4. Fonctions de conversations,
réponse, notification, messages
privés
Communautaire Dialogue 5. Fonctionnement en temps réel
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L’offre du marché – Présentation de l’offre
Panorama du marché
Awareness Plus orienté contenu, la conversation est possible mais au second plan. La mise en relation n’est
Networks proposée que par l’intermédiaire de création de groupes
Bluekiwi est très centré sur la conversation. Les types de contenu n’ont en effet pas leur espace dédié. Le
BlueKiwi réseau de personnes n’est pas déclaratif, mais se fait au fil des contributions grâce à un système qui
détermine les similarités entre les personnes. Bluekiwi analyse les visites sur chaque contenu.
Cubetree sépare les types de ressources mais invite à la discussion dès le fil chronologique des
CubeTree contributions de la page d’accueil. Les relations entre les personnes se font par la notion de hiérarchie et
de collègues, ainsi que par la notion de suivi d’activité
Elgg a un fonctionnement similaire à facebook. L’approche est très centrée sur la conversation et le
Elgg
réseau de personnes qui s’effectue par demande de mise en relation puis acceptation.
Connu du grand public, facebook est très centré sur la conversation et sur la constitution de son réseau de
Facebook
contacts. La mise en relation se fait par accord mutuel contrairement à la majorité des outils d’entreprise
Outil de discussion par excellence, il délaisse la notion de réseau de relations. C’est plus la notion de
Feedback 2.0
constitution d’expertise au fil des contributions qui intervient.
Googlewave invente la collaboration par la conversation en temps réel. L’outil ne propose donc aucune
GoogleWave
navigation dans les contenus et ne permet pas la constitution de réseau.
Outil de travail collaboratif classique, l’organisation est nettement centrée sur le contenu. La discussion est
Igloo software
au second plan. La création de son réseau est possible sans être très fonctionnelle
120
L’offre du marché – Présentation de l’offre
Panorama du marché
Jalios (module Jalios est très orienté mise en relation, réseau, suggestion de contacts, etc. Les espaces collaboratifs
ESN et sont cloisonnés, et ont une organisation classique, c’est à dire très centrée sur le contenu : espace forum,
collaboratif) espace documents, espace wiki.
Jamespot.pro propose un classement de l’information centré sur la thématique. La discussion est possible
Jamespot.pro
au second plan. L’outil permet le suivi d’activité des personnes.
Jive facilite la discussion autour des contenus, mais reste un outil centré sur ceux-ci. Jive permet la
Jive SBS (4.0) constitution de son réseau , analyse et affiche l’activité sur la plateforme (visiteurs, meilleurs contributeurs,
etc.)
Comme son nom l’indique, c’est la gestion de connaissance qui prime. La discussion est au second plan
Knowledge
mais bien possible pour tout contenu. Knowledge Plaza permet la constitution de son réseau par le suivi
Plaza
de personnes
Linked In Linked In est fortement centré sur la mise en relation, et sur le contenu (la personne elle-même).
Lotus Lotus Connections est significativement plus centré sur le partage de connaissances, classé par type de
Connections contenus et le suivi d’activité de son réseau. La discussion n’est pas oubliée mais arrive en second plan
Ning est segmenté par types de contenus, mais on est invité à la conversation dès la page d’accueil. La
Ning
mise en relation est déclarative et ouvre des possibilités d’échanges.
Dans sa version 3.0, SeeMy parvient à allier l’orientation contenus et l’orientation discussion. La
discussion est possible dès la page d’accueil, et les groupes restent segmentés par type de contenus,
SeeMy (3.0)
sans pour autant tout cloisonner, puisque c’est la discussion qui prime. La constitution du réseau est
possible par le suivi d’activité
121
L’offre du marché – Présentation de l’offre
Panorama du marché
Historiquement outil de travail collaboratif classique, la conversation se fait dans l’espace dédié et les
Sharepoint 2007
relations entre les personnes ou le suivi d’activité ne sont pas natifs.
Toujours très centré sur le contenu, SP2010 évolue beaucoup vers la constitution de son réseau de
Sharepoint 2010 contacts (collègues, experts, hiérarchie) et le suivi d’activités. La conversation reste confinée dans les
espaces dédiés (forum ou blog).
A l’instar de Ning, SocialGo permet la constitution de son réseau, et a une organisation centrée sur le
SocialGo
contenu. La discussion est possible du plusieurs façons, mais n’est pas suffisamment poussée par l’outil.
Socialtext possède une approche très contenu, plutôt que discussion. Même si celle-ci n’est pas
SocialText impossible, elle est plus en retrait. La mise en relation reprend le principe de suivi d’activité des personnes
qui m’intéressent, et l’outil possède des notions d’analyse de l’activité (visites, meilleurs contributeurs)
SocialText Partie intégrante de Socialtext, l’usage est pourtant bien séparé (d’où le double positionnement sur la
Signals matrice). Ici l’organisation est beaucoup plus centré sur la discussion que le contenu.
Talkspirit est un outil totalement dédié à la discussion. Il permet un certain suivi d’activité par
Talkspirit
l’intermédiaire de notifications mail.
Son côté très malléable rend difficile son positionnement, mais nativement, les personnes sont liées
automatiquement (la notion d’ami type facebook pouvant être activée facilement), et l’orientation est
TeamShaker
nettement conversationnelle puisque chaque type de contenu n’est visuellement pas différencié des autres
et est mis dans le fil chronologique général.
122
L’offre du marché – Présentation de l’offre
Panorama du marché
Telligent est un outil très compartimenté par type de contenus. La discussion est possible mais reste au
Telligent
second plan. La création de son réseau est possible, de manière classique par le suivi d’activité
Outil ayant une approche par types de contenus compartimentés, la conversation est également
Tomoye privilégiée notamment grâce à l’espace questions/réponses. La constitution d’un réseau d’experts ou sa
propre liste de suivi est possible
Twitter a une organisation fortement centrée sur la conversation. La constitution de son réseau se fait par
Twitter
le principe du « suivre et être suivi ».
Viadeo est fortement centré sur la mise en relation, et sur le contenu (la personne elle-même). Le côté
Viadeo
discussion n’est pas oublié puisque viadeo propose maintenant la notion de message court (type twitter)
Centré sur le partage de ressources, son fonctionnement de type blog favorise la discussion, tout en
Wordframe permettant une navigation par type de contenus. Les relations entre les personnes se limitent
principalement au suivi d’activité
Yammer est un outil très simpliste centré sur le contenu (message court diffusé à tous), ouvrant la porte à
Yammer la discussion. Le réseau de personnes est possible, même si la logique de l’outil veut que tout le monde
suive tout le monde.
L’outil délaisse la notion de réseau de personnes et se concentre sur le partage de ressources internet en
Yoolinkpro
ouvrant la porte à la discussion.
123
L’offre du marché – Présentation de l’offre
Tarification
Difficile de mettre à première vue un prix sur une solution de réseau social. La tarification s’étale
de 0 à 100 € /utilisateur / an et tous les modes de distribution sont présents : Saas, Licence et
OS. Une majorité combine plusieurs offres. Les tarifs sont difficiles à comparer puisque calculés
sur des volumes d'utilisateurs différents et avec parfois une distinction entre utilisateurs actifs ou
utilisateurs internes / externes.
124
L’offre du marché – Présentation de l’offre
Tarification (suite)
125
L’offre du marché – L’analyse d’USEO
1. Un marché en pleine ébullition
126
L’offre du marché – L’analyse d’USEO
1. Un marché en pleine ébullition (suite)
Dans cette nouvelle phase d’évolution de l'usage d’Internet dans l’entreprise, les outils ne
répondent qu’encore partiellement aux besoins de l’entreprise 2.0. Des potentiels de
différenciation importants existent.
Les tickets d'entrée proposés par certains leaders étant très faibles, seules des propositions
d'usages novatrices et des performances technologiques peuvent le permettre. Par ailleurs,
parmi les nouveaux entrants, tous n'auront pas la capacité de se différencier durablement.
127
L’offre du marché – L’analyse d’USEO
2. Les évolutions attendues et les défis à relever
128
L’offre du marché – L’analyse d’USEO
3. Un fort impact du Saas
129
Sommaire de la partie « Le déploiement d'un RSE »
130
Le déploiement d'un RSE – Démarche projet
Une nouvelle approche
La problématique des projets de RSE est clairement centrée sur l’adhésion des utilisateurs, de
l’organisation et des bénéfices que cela génère.
Les éditeurs interrogés constatent tous que les entreprises passent systématiquement par une
phase d’expérimentation, puis de déploiement progressif avant de rentrer au stade de la
généralisation.
• l’expérimentation :
L’objectif est de valider une proposition d’usage. Le danger est de tester des outils sans objectif
clair ; cela conduit systématiquement a un désintérêt de l’outil. L’expérimentation peut avoir
divers objectifs en fonction du contexte : valider l’utilité, préciser les pratiques dans le contexte
opérationnel, mesurer les difficultés d’usage et freins à l’adhésion. Ces éléments permettent
d’ajuster les pratiques cibles, reconsidérer le choix de l’outil et préparer un déploiement.
• Le déploiement :
La progressivité est de mise. Pour plusieurs raisons. La 1ère est l’efficacité, l’adoption de
nouvelles pratiques nécessite un soutien continu durable plutôt qu’un investissement important
ponctuel. La seconde pour bénéficier de l’effet viral. La conversation est une pratique collective,
les précurseurs auront envi de convaincre leur entourage et contribueronst à la contamination.
• La généralisation :
Seule une minorité de grandes entreprises francaises en sont à ce stade. Cette étape nécessite
une intégration des concepts de l’entreprise 2.0 dans la stratégie de l’entreprise et à toutes les
strates du management.
Les Organisations qui attendent, pour lancer une expérimentation, une démonstration de ROI
perdent leur temps, ou pire, cherchent à noyer le poisson.
131
Le déploiement d'un RSE – Démarche projet
Un mode management projet nouveau
Depuis le temps que l’on dit que les projets de SI sont des projets d’organisation… Nous y voilà.
Ces projets, de part leur mode de distribution et leur domaine d’application, sortent de la
typologie de projet habituellement gérée par les DSI. La problématique technologique passe au
2nd plan. Un nouveau mode de management projet est à caler.
132
Le déploiement d'un RSE – Démarche projet
Un mode management projet nouveau
133
Le déploiement d'un RSE – Démarche projet
Faire face à une mise en concurrence nouvelle
Les services en ligne proposés constituent aujourd’hui une offre riche et extrêmement attractive
pour les collaborateurs. Ces derniers les comparent avec les outils mis à disposition par leur
DSI. A défaut d’avoir intégré la question du Saas dans son schéma directeur, quelle position
peut adopter la DSI ?
134
Le déploiement d'un RSE – Démarche projet
Faire face à une mise en concurrence nouvelle
Le déploiement d’un réseau social d’entreprise confronte la DSI à cette problématique. Il est
essentiel que la DSI s’empare de cette problématique et qu’elle ait les moyens de s’adapter à
cette évolution.
135
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Comprendre les mécanismes d'intégration et d'accueil
Dans la partie consacrée aux usages, nous avons vu que les réseaux sociaux demandaient plus
d’implication que la simple consultation d’un site. Accéder au RSE, nécessite notamment de se
constituer une identité numérique et d’apprendre à gérer un nouveau rapport aux autres. Dans
ce contexte, il s’agit pour les uns de s’intégrer et pour les animateurs d’accueillir les nouveaux
membres. Cette démarche va dépendre du contexte de développement du réseau social.
136
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Comprendre les mécanismes d'intégration et d'accueil
L’organisation veut
Découverte de l’espace
fédérer des acteurs
qu’elle ne connait pas Recherche d’information, suivi de
conversation
Présentation, constitution
d’une identité numérique
Engagement d’une
conversation
L’organisation veut
fédérer des acteurs
avec lesquels elle a des L’organisation veut
contacts ponctuels fédérer des acteurs
(clients…) qu’elle anime
137
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Comprendre les mécanismes d'intégration et d'accueil
Désintérêt
A
B
C
Appartenance
Développer des usages diffère des actions de formations métiers maitrisées par
l’entreprise :
• Faible légitimité de l’entreprise
Comme vu précédemment, les réseaux sociaux impactent notre rapport aux autres. Il est difficile
d’agir de manière directive auprès des collaborateurs. L’entreprise porte une proposition d’usage
qu’elle doit « vendre » en interne. Les meilleurs prescripteurs sont les utilisateurs eux-mêmes.
• Privilégier une action de proximité continue
Les difficultés auxquelles font face les collaborateurs sont principalement culturelles et très
personnelles. L’apprentissage de l’outil peut dans certains cas représenter une difficulté
supplémentaire. Il s’agit de détecter ces situations rapidement avec d’apporter une assistance
ciblée. Prévoir de former à l’outil l’ensemble des futurs utilisateurs est inutile et coûteux.
En revanche, donner du sens à cette évolution culturelle proposée en rattachant cette mutation
à l’atteinte d’objectifs métiers stratégiques est primordial. Un message que doit porter
l’encadrement de proximité et le décliner en fonction opérationnel de chacun.
Les changements seront progressifs et à des rythmes différents en fonction des individus.
L’important est de pouvoir encourager durablement et sur des actions quotidiennes l’adoption
des nouveaux usages. Les primo-adoptants seront les meilleurs promoteurs.
139
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Mettre en place un dispositif d'accompagnement
L’accompagnement devra s’exercer dans la durée et s’adapter aux différentes phases de
maturité
Les effets du réseau social étant directement liés au volume de conversation et la taille de la
communauté, au démarrage, ils sont limités. Les propositions d’usages et les objectifs doivent
être adaptés en conséquence : De la collaboration douce, à l’intelligence collective ou les
opportunités de mise en relation sont maximisées, en passant par la capitalisation de savoir 2.0
(document + réseau d’experts).
Effet Intelligence D
réseau collective
social L'ensemble de l'environnement
intervient sur le réseau depuis
capitalisation suffisamment de temps, l'effet du
C RS est maximal.
140
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Mettre en place un dispositif d'accompagnement
141
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Mettre en place un dispositif d'accompagnement
142
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Mettre en place un dispositif d'accompagnement
143
Le déploiement d'un RSE – Développement des usages
Mettre en place un dispositif d'accompagnement
• Développer de la confiance
Les réseaux sociaux sont fondés sur la confiance, sur le crédit que les membres s’accordent
mutuellement. Les démarches de concertation, les discussions en général doivent être
engagées avec sincérité et avec respect. La mise en place d’un réseau social est l’opportunité
pour l’entreprise de réaffirmer ses valeurs et de les décliner dans les codes de conduite
« conversationnels».
144
Le déploiement d'un RSE – Intégration du RSE dans le SI
Un projet à part entière
La mise en place d’un réseau social s’opère généralement en plusieurs phases et commence
par une expérimentation s’appuyant sur une offre Saas. A ce stade l’interfaçage avec le SI est
généralement minimal. Mais avec la généralisation, l’organisation pourra choisir de l’interfacer
plus fortement et surtout de le déployer sur son infrastructure. L’intégration durable d’un réseau
social d’entreprise dans le SI impacte sa gouvernance.
Après avoir validé les usages en s’appuyant sur des services en ligne, la phase de
généralisation peut, en fonction du contexte SI, constituer un nouveau projet à part entière.
L’occasion de contextualiser certaines fonctions, de préciser l’interfaçage avec les autres
applications du SI et d’adapter l’infrastructure technologique.
145
Le déploiement d'un RSE – Intégration du RSE dans le SI
Les articulations possibles
Le réseau social d’entreprise est aujourd’hui le terreau dans lequel se développent les pratiques
sociales. Progressivement, elles se diffuseront sur l’ensemble des composantes du SI. En
attendant, la question de la place de l’outil RSE au sein du SI se pose. L’évolution de l’offre
montre que les solutions du marché se spécialisent principalement sur les 5 familles d’usages :
Social-Collaboration, Social-CRM, Social-KM, Social-Messaging, Social-Networking. Chacune
va s’articuler différemment dans un existant.
• Social-collaboration
Les outils de collaboration sont aujourd’hui centrés sur les documents et les collaborateurs
s’appuient massivement sur la messagerie. La collaboration douce (décrite dans la partie I) a
vocation à outiller la phase purement collaborative, laissant les espaces documentaires en
charge de classer le fruit de la collaboration. Les espaces de partage (Groupware) initiés pour
les besoins d’un projet devraient disparaître au profit de communautés au sein du réseau social
d’entreprise. La gestion documentaire va se recentrer sur sa fonction initiale de classement et
d’archivage du patrimoine bureautique. Les actuelles pratiques collaboratives au sein de la
messagerie devraient glisser vers le réseau social d’entreprise. La messagerie restera un outil
de communication interpersonnel et reste l’outil de communication trans-entreprise. Les
solutions de réseau social collaboratives s’interfacent plus moins nativement avec :
• la messagerie : permettant des notifications, mais surtout des publications depuis le mail)
• les outils d’ECM permettant de déposer ou d’aller chercher des documents depuis le réseau
social collaboratif vers l’ECM
• La bureautique permettant de publier un message ou déposer un fichier dans une
conversation directement depuis Office.
146
Le déploiement d'un RSE – Intégration du RSE dans le SI
Les articulations possibles
• Social KM
Les solutions de gestion des connaissances sont centrées sur les documents et animées par
des référents, parfois des experts, parfois des documentalistes. Les pratiques de social-KM
tendent à : laisser tous les collaborateurs l’alimenter, ne pas prédéfinir l’organisation de
l’information et adopter une approche de Folksonomie (par opposition à la Taxonomie et l’usage
de thésaurus) et à associer les expertises aux thématiques. L’approche est radicalement
différente de l’approche traditionnelle. La brique vient plutôt compléter la gestion traditionnelle
qui pourra se concentrer sur le référencement d’ouvrages plus complexes et pérennes, qui
pourront provenir de sources externes. La brique Social KM va s’ajouter et demander un léger
recentrage de l’existant en fonction des contextes.
• Social-Networking
Jusqu’à présent l’usage n’existait pas et était encore moins outillé. La question du
remplacement ne se pose donc pas. En revanche, la brique social-networking peut se révéler
être une solution palliative au déficit de l’annuaire d’entreprise toujours extrêmement difficile à
maintenir à jour. Sans être la fonction cible, la fonction Social-networking assure que chacun
maintienne à jour les informations qui le concerne. Cette brique a vocation à s'interfacer avec
l'annuaire de l'entreprise et le SI RH.
147
Le déploiement d'un RSE – Intégration du RSE dans le SI
Les articulations possibles
• Social CRM
Egalement porteur d’un nouvel usage dans l’entreprise, la brique Social-CRM peut dans un
premier temps être assez autonome au sein du SI, mais rapidement elle devra s’interfacer avec
les applications Web Internet d’une part et d’autre part l’application CRM de l’entreprise afin d’y
échanger de l’information relative aux prospects et clients.
• Social Messaging
Cette fonction nouvelle peut enrichir les outils de communication interne, facilitant le lien et
formidablement efficace pour diffuser des alertes. Elle vient s’articuler éventuellement avec la
messagerie, mais proposera plutôt un client Desktop complémentaire, ainsi que des applications
pour les mobiles.
148
Le déploiement d'un RSE – Intégration du RSE dans le SI
Les enjeux technologiques à venir
149
Le déploiement d'un RSE – Intégration du RSE dans le SI
Les enjeux technologiques à venir
150
Conclusion
Les entreprises ont tout à gagner à laisser émerger des initiatives de développement
d’usage conversationnel. C’est financièrement très abordable, demande de la curiosité et
ouvre à de nouvelles perspectives.
151
Index des figures et schémas
I. Les usages
P14 : Schéma 1.0 – Socialisation des outils d’entreprise
P18 : Schéma 1.1 – Social Collaboration
P23 : Schéma 1.2 – Social CRM
P30 : Schéma 1.3 – Social KM
P34 : Schéma 1.4 – Social Messaging
P39 : Schéma 1.5 – Social Networking
152
A propos d’USEO
Auteurs
Offre outillée
Pôle études: livres blancs
Le Référentiel USEO
Thomas Poinsot
• Responsable du pôle étude
• A réalisé l’étude des solutions
• A co-rédigé l’étude
Arthur COUSSY a également contribué, notamment sur l’élaboration des schémas. Nous
remercions aussi les éditeurs contactés dans le cadre de notre étude.
154
A propos d’USEO
Offre outillée
Cabinet de conseil spécialisé dans l’accompagnement de projets TIC, USEO propose une
offre d’assistance aux MOA Métiers et DSI s’appuyant sur une méthodologie outillée.
DOTU est une grille d’analyse des solutions illustrée. VISEO est un outil de création de maquettes
La lecture par famille d’usages et niveau d’exigence fonctionnelles pour illustrer et préciser un besoin. Ces
permet de positionner son besoin et de le comparer à maquettes sont utilisées en atelier et intégrées dans
l’offre technologique. les cahiers des charges.
La plate-forme d’appel à suggestions permet aux SENA est une démarche d’évaluation du niveau
utilisateurs de faire part de leurs propositions et d’appropriation des TIC par les utilisateurs. Elle
d’exprimer leurs attentes. Ce mode de concertation en permet de segmenter la population en fonction de leur
voie de démocratisation avec le web 2.0 offre de niveau de pratique. Ces données sont exploitées pour
nouvelles perspectives pour le recueil des besoins définir un accompagnement différencié, bâtir la
auprès de populations dispersées. stratégie de déploiement ou orienter les évolutions
fonctionnelles à apporter.
155
A propos d’USEO
Livres blancs
Afin de constamment renouveler l’expertise offerte à ses clients, USEO a choisi de s’investir dans une démarche
de veille permanente. Ainsi, tous les consultants USEO participent au sein du Pôle Études à la rédaction
d’études et livres blancs sur l’état de l’art des nouvelles technologies et les usages associés. Ces ouvrages sont
disponibles en téléchargement libre sur le site www.useo.fr
CMS 2.0 – Évoluer vers de nouvelles Aligner son site Internet sur sa
pratiques de management de stratégie de communication: l’exemple
l’information des Conseils Généraux
Un état de l'art des CMS 2.0 et les modes 18 leviers recensés sur les 100 sites de
de management de l’information Conseils Généraux de France…
associés.
156
A propos d’USEO
Le référentiel USEO
Une place d’échange pour développer les usages TIC : http://referentiel.useo.net
Identifier ou découvrir des solutions Structurer une démarche de recueil des
Bientôt plus d'une cinquantaine de solutions figureront dans le besoins
référentiel ; elles offrent déjà une vue d'ensemble de l'offre du La démarche DOTU permet d'étudier en partant
marché. Les analyses de l'état de l'art publiées régulièrement par d'usages cibles, le niveau d'exigence fonctionnel
USEO complètent également ce panorama. Cette information nécessaire pour répondre aux attentes utilisateurs.
permet à chacun de se maintenir au fait de l'offre du marché et
d'y puiser des idées d'usages à développer dans son
organisation.
157
A propos d’USEO
Le référentiel USEO
Découvrez le Référentiel sur : http://referentiel.useo.net
158
Remerciement et Copyright
Un remerciement tout particulier à Carlos Diaz (BlueKiwi), Christophe Routieau (BlueKiwi), Eric Dos
Santos (Dimelo S.A.), Pierre Milcent (IBM France), Patrice Fontaine (IBM France), Vincent Bouthors
(Jalios), Olivier Dedieu (Jalios), Alain Garnier (Jamespot), Devan Batavia (Jive Software), Karim
Manar (Microsoft), Emmanuel Douaud (SeeMy), Florian Hervéou (SeeMy), Christopher Lynch
(Socialtext), Philippe Pinault (TalkSpirit), Gregory Culpin (Whatever), Antoine Spadoni (Wodooo),
Sunny Paris (Yoolink), et Sébastien Blanc (Yoolink) pour le temps qu’ils nous ont consacré pour
l'étude de leur solution et leurs réponses à nos questions.
Cette création est mise à disposition selon le Contrat Paternité-Pas d'Utilisation Commerciale 2.0
France disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-nc/2.0/fr/ ou par courrier postal à
Creative Commons, 171 Second Street, Suite 300, San Francisco, California 94105, USA.
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