Livret de Prevention Des Risques 31700 PDF
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DES RISQUES
PROFESSIONNELS
"L'homme et sa scurit
doivent constituer
la premire proccupation
de toute aventure technologique"
Albert EINSTEIN
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Ce document a t raliser par des ingnieurs hygine et scurit des tablissements
d'enseignement suprieur. Il est une actualisation du premier "manuel de prvention
des risques" dit en juin 1998.
Coordination :
Michel Augris, Ministre de la jeunesse, de l'ducation nationale et de la recherche
Fabrice Wiitkar, Universit Rennes 1
Comit de pilotage :
Frdrique Amouroux, Ministre de la jeunesse, de l'ducation nationale et de la
recherche
Anne Brun, Mdecin du travail, Universit Paris - Sud 11
Maryse Bushlen, Ministre de la jeunesse, de l'ducation nationale et de la
recherche
Hubert Le Gac, Universit de Nantes
Laurent Roy, Universit de Haute Normandie, Rouen
David Savy, Universit Franois Rabelais, Tours
Lucien Schnebelen, Universit de Haute - Alsace, Mulhouse
Jean Vinit, Centre National de la Recherche Scientifique, Paris
Comit de rdaction :
Marianne Boivin, Universit Paris - Sud 11
Monique Bonnet, Universit Joseph Fourier Grenoble 1
Jean-Pierre Buren, Institut national polytechnique de Lorraine, Nancy
Vincent Conrad, Universit Champagne Ardennes, Reims
Dominique Especel, Universit Val de Marne-Paris 12
Grard Guillaume, Universit de Provence Aix-Marseille 1
Marie-Blandine Peinturier, Universit Auguste et Louis Lumire Lyon 2
Pierre Poquillon, Universit de Bretagne Sud, Lorient Vannes
Patrick Rieux, Universit Sciences et Technologies Bordeaux 1
Frdric Roberjot, Universit Jean Moulin Lyon 3
Irne Wauquier, Universit Ren Descartes Paris 5,
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SOMMAIRE
Accueil
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PRINCIPES GENERAUX DE LA PREVENTION
Le code du travail dans son article L.230-2 fait obligation au chef d'tablissement de prendre
les mesures ncessaires pour assurer la scurit et protger la sant physique et mentale des
personnels, y compris temporaires. Ces mesures comprennent des actions de prvention des
risques professionnels, d'information et de formation ainsi que la mise en place d'une
organisation et de moyens adapts.
Le chef d'tablissement met en oeuvre ces mesures sur la base des principes gnraux de
prvention suivants :
Evaluer les risques pour la scurit et la sant des personnels, transcrire et mettre
jour au moins annuellement, dans un document unique les rsultats de cette
valuation;
Mettre en oeuvre des actions de prvention et les intgrer dans l'ensemble des activits
de l'tablissement et tous les niveaux de l'encadrement;
Lorsqu'il confie des tches un personnel, prendre en considration les capacits de
l'intress mettre en oeuvre les prcautions ncessaires pour la scurit et la sant;
Consulter les personnels ou leurs reprsentants sur le projet d'introduction et
l'introduction de nouvelles technologies.
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ORGANISATION DE LA PREVENTION
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I . LES RGLES RELATIVES LHYGINE ET LA SCURIT
I . 1 LA PRVENTION DES RISQUES PROFESSIONNELS
- le dcret n 95-482 du 24 avril 1995 relatif aux comits dhygine et de scurit dans les
tablissements publics denseignement suprieur.
Les rgles applicables en matire d'hygine et de scurit dans les tablissements publics, sont
celles dfinies au livre II, titre III du code du travail et par les dcrets pris pour son
application, sous rserve des adaptations rendues ncessaires par les particularits de
lorganisation administrative et qui sont prcisment prvues par les autres dispositions de ce
dcret.
I . 2 LA SCURIT DU PUBLIC
Par la prsence de public (tudiants) et par la nature de certaines de leurs activits, les
tablissements d'enseignement suprieur sont assujettis entre autres au code de la construction
et de l'habitation, et notamment la rglementation relative la protection contre les risques
dincendie et de panique dans les tablissements recevant du public (E.R.P) et l'accessibilit
aux personnes handicapes.
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I.5 LA PROTECTION DE LA NATURE
L'agent doit prendre soin, en fonction de sa formation et selon ses possibilits, de sa scurit
et de sa sant ainsi que de celles des autres personnes (collgues et tudiants) concernes du
fait de ses actes ou de ses omissions au travail (Code du Travail art. L.230-3). Il est impliqu
dans la politique de prvention de l'tablissement.
Il doit sinformer des bonnes pratiques de travail, des dispositions prendre en cas daccident
ou de sinistre et des responsabilits encourues.
II . 2. 1 LE CHEF D'TABLISSEMENT
Le chef de service doit veiller, dans le cadre de ses attributions et des dlgations qui lui sont
consenties, la scurit et la protection de la sant des agents placs sous son autorit. Il
doit au sein de son service mettre en oeuvre la dmarche globale de prvention, transcrire et
mettre jour au moins annuellement dans un document unique les rsultats de l'valuation des
risques de son service et tablir et mettre en oeuvre un programme annuel de prvention.
Il doit maintenir les installations en conformit et faire respecter les lois, rglements et
consignes. Il veille aux bonnes pratiques professionnelles; il vrifie que les personnes places
sous son autorit reoivent une formation en matire d'hygine et de scurit.
Le chef de service doit, compte tenu de la nature des activits du service, lorsqu'il confie des
tches un travailleur, prendre en considration les capacits de l'intress mettre en oeuvre
les prcautions ncessaires pour la scurit et la sant. (Code du travail article L.230-2)
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II . 3 . LES AGENTS ET SERVICES CHARGES DE LA PRVENTION DES RISQUES
PROFESSIONNELS
Le mdecin du travail ou mdecin de prvention, plac aux cts du chef d'tablissement, est
le conseiller de l'administration, des agents et de leurs reprsentants. Son action porte sur :
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- lamlioration des conditions de vie et de travail dans les services,
- lhygine gnrale des locaux,
- ladaptation des postes de travail,
- la protection des agents contre lensemble des nuisances et des risques daccidents ou de
maladies professionnelles,
- l'information sanitaire.
Dans certains cas, il peut tre faire appel des inspecteurs externes aux ministres chargs de
l'ducation nationale et de la recherche: inspecteur du travail, vtrinaire-inspecteur, mdecin-
inspecteur de la sant,...
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Le comit d'hygine et de scurit est un organisme consultatif non paritaire. Les
organisations tudiantes y sont reprsentes.
Le CHS contribue la protection de la sant et la scurit des agents dans leur travail et
promeut lamlioration des conditions dhygine et de scurit au sein de ltablissement. Il
est charg de faire toutes propositions utiles au conseil d'administration. Il a un rle de veille
lors de l'valuation des risques et de l'laboration du programme d'actions de prvention sur
lequel il formule un avis.
Il est prsid par le chef dtablissement (ou son reprsentant) et comprend des reprsentants
de ladministration, des personnels (dsigns par les organisations syndicales reprsentatives),
des tudiants (dsigns par leurs organisations) et des personnels des services mdicaux.
Lorsque limportance des effectifs, la nature des risques ou la dispersion des implantations le
justifient, des sections dhygine et de scurit (SHS) peuvent tre cres.
Un registre dhygine et de scurit est mis, dans chaque service, la disposition des
personnels et des usagers. Il permet de consigner toutes les observations et les suggestions
relatives la prvention des risques et lamlioration des conditions de travail.
V . 2 LE DROIT DE RETRAIT
Tout agent a le droit de se retirer dune situation de travail dont il estime quelle prsente un
danger grave et imminent pour sa vie ou sa sant ou s'il constate une dfectuosit dans les
systmes de protection. Il en avise immdiatement son chef de service qui prend les mesures
ncessaires pour remdier la situation.
Pour les agents qui le souhaitent, l'tablissement est tenu d'organiser un examen mdical
annuel. Tous les agents doivent faire l'objet d'une visite mdicale auprs du mdecin de
prvention tous les cinq ans ou en fournir la preuve l'administration.
Les agents occupant des postes risques particuliers et ceux dont ltat le justifie (personnes
handicapes, femmes enceintes, agents de retour aprs un cong de longue maladie ou de
longue dure, agents souffrant de pathologies particulires) doivent obligatoirement satisfaire
une visite mdicale dont la priodicit est dfinie par le mdecin (surveillance au moins
annuelle).
Pour les tudiants, la protection mdicale est assure par le SUMPPS et comporte un examen
mdical accompagn d'un entretien, dans le but de dpister les affections mdicales et les
troubles de sant et un contrle de l'tat vaccinal. Un certificat attestant de cet examen est
obligatoire pour une seconde inscription dans un tablissement d'enseignement suprieur.
Selon le risque auquel sont exposs les tudiants, l'examen mdical peut tre renouvel
pendant toute la dure de leur cursus.
V.5. LA FORMATION
V.6. L'INFORMATION
Les agents doivent obligatoirement recevoir les instructions appropries aux risques encourus.
Des notices doivent tre tablies pour chaque poste de travail, notamment lors d'utilisation de
matires dangereuses.
Sans prjudice des mesures de protection collective qui doivent tre prises pralablement, les
agents doivent pouvoir disposer des quipements de protection individuelle appropris aux
risques et aux conditions dans lesquelles le travail est effectu.
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Textes de rfrences
Code de l'ducation, Code du travail Livre II Rglementation du travail, Titre III
Hygine, scurit et conditions de travail.
Dcret n75-311 du 28 avril 1975 relatif aux mesures de contrle mdical en faveur
des tudiants.
Dcret n82-452 du 28 mai 1982 modifi, relatif aux comits techniques paritaires.
Dcret n85-827 du 31 juillet 1985 relatif l'ordre dans les enceintes et locaux des
tablissements publics caractre scientifique, culturel et professionnel.
Dcret n95-482 du 24 avril 1995 relatif aux comits dhygine et de scurit dans les
tablissements publics denseignement suprieur.
Arrt du 30 juillet 2003 fixant les conditions de rattachement l'IGAENR des agents
chargs d'assurer les fonctions d'inspections en matire d'hygine et de scurit dans
les tablissements publics de l'Etat, d'enseignement suprieur ou caractre
scientifique et technologique, relevant de la tutelle du ministre charg de
l'enseignement suprieur et de la recherche.
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RISQUES INCENDIE
Tout btiment est vulnrable au feu. Il importe que des
I . 1 . LA COMBUSTION
La combustion est un processus doxydation qui se produit par raction chimique entre deux
corps : un combustible et un comburant.
I . 1. 1. LE TRIANGLE DU FEU
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LE COMBURANT
Il sagit dun corps simple qui, mis en prsence dun combustible, permet puis entretient la combustion. Le
comburant le plus rpandu est loxygne (21% en volume dans lair).
Le chlore, lacide nitrique... peuvent dans certains cas tre des comburants.
LNERGIE
LA COMBUSTION LENTE
Il sagit dune oxydation sans mission de lumire dont la temprature reste infrieure
500C (par exemple : combustion dans les dcharges dordures mnagres).
LA COMBUSTION VIVE
Il sagit du feu. La vitesse de propagation est de quelques mtres par seconde et la
pression augmente peu.
La raction au feu est lensemble des phnomnes qui se manifestent partir dune lvation
de temprature et qui aboutissent la dsagrgation du matriau puis linflammation des gaz
dgags.
CLASSEMENT
DES RACTION AU FEU MODE DE COMBUSTION
MATRIAUX
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La combustion ou incandescence cesse ds
M2 Difficilement inflammable
suppression de la source de chaleur
I . 2 . LA PROPAGATION
La propagation se fait par conduction (contact), convection (dplacement des masses dair,
gaz chauds allant vers le haut), rayonnement, transport de matires enflammes.
La rsistance au feu des lments de construction est dfinie comme le temps pendant lequel
les lments de construction peuvent jouer le rle qui leur est dvolu malgr laction de
lincendie.
Apprciation qualitative :
- matriau stable au feu (SF) : le matriau nest pas dform par le feu.
- matriau pare-flamme (PF) : le matriau est stable au feu, tanche aux flammes et il ny a
pas
dmission de gaz inflammables.
- matriau coupe-feu (CF) : le matriau est non seulement pare-flamme mais de plus il est
isolant thermique.
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II . PRVENIR LES RISQUES
II . 2 LES CONSIGNES
Les mesures de scurit mises en oeuvre lors de la construction des btiments doivent tre
compltes par des rgles dutilisation des locaux. Il convient de :
Les principaux moyens de secours prsents dans les tablissements sont les extincteurs.
Selon leur contenu (eau pulvrise avec additif, poudre polyvalente et CO2...), ils sont
destins combattre des feux de natures diffrentes. Mais attention : il ne faut teindre un feu
de gaz que si lon est sr de pouvoir obturer la fuite.
Les extincteurs sutilisent en fonction de la nature des feux.
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Il existe 4 classes de feux :
- eau
A
bois, carton, tissus, paille, - eau pulvrise avec additif
feux secs
etc. - poudre polyvalente
(matriaux solides)
- mousses
D sodium, aluminium,
- extincteurs spciaux
feux de mtaux magnsium, etc.
Remarque : sur les feux dorigine lectrique, il faut employer de prfrence les extincteurs CO2.
Textes de rfrence
FORMATION
Code de la construction et de l'habitation.
Arrt du 25 juin 1980 portant approbation des
dispositions gnrales du rglement de scurit Nouveaux entrants
contre les risques dincendie et de panique quipe d'intervention
dans les tablissements recevant du public. Formations particulires
ERP, IGH
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RISQUES ELECTRIQUES
Choc lectrique, cest leffet physio - pathologique rsultant du passage dun courant
lectrique travers le corps humain.
Contact direct, contact de personne avec une partie active dun circuit lectrique,
cest dire des lments de circuit normalement sous tension ou un des conducteurs
normalement sous tension.
Contact indirect, contact de personne avec une masse mise sous tension par suite
dun dfaut disolement.
Le foudroiement est un lectro-traumatisme mortel d la foudre (effet darc).
Laccident dorigine lectrique a des effets directs ou indirects trs variables pour le corps
humain. Ses consquences dpendent des caractristiques du courant lectrique (intensit,
tension, frquence), de la rsistance du corps humain, du trajet parcouru et du temps de
contact.
L'intensit du courant (I) exprime en ampres (A) est gale la tension (U) exprime en
volts (V) divise par la rsistance au passage du courant (R) exprime en ohms ( ).
En alternatif :
1 mA Perception cutane
5 mA Secousse lectrique
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pendant 1 s
1A Arrt du cur
En continu :
2 mA Seuil de perception
En pratique, et compte tenu des intensits ci-dessus, il faut considrer qu'au del de 25 volts,
il y a toujours un danger potentiel (surtout en prsence d'humidit).
Brlures : celles-ci sont internes lors du passage du courant dans le corps humain ou
externes au point de contact du corps avec la masse touche ou au point de sortie du
courant
des brlures par arc peuvent tre provoques par la chaleur intense dgage lors de la
production dun arc lectrique.
- Les arcs lectriques sont aussi lorigine de projection de mtal en fusion lorigine
de brlures de vtements, de la peau, de la corne et peuvent entraner des
conjonctivites.
Chute : sous leffet du choc lectrique, la personne peut tre projete et faire une
chute dont les consquences peuvent tre graves.
Actions sur le systme nerveux :
convulsions, paralysie conscutive laction sur le systme nerveux.
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Actions sur le systme cardiaque (passage du courant par le cur) :
- fibrillation (contractions trs rapides dnues damplitude et nassurant plus la
circulation sanguine).
- arrt circulatoire (syncope blanche) .
Ces effets sont toujours craindre lors d'une lectrisation.
Pour les installations, le risque est essentiellement dpendant de lintensit qui, par effet joule,
entrane une lvation de temprature des circuits lectriques. L'chauffement anormal et
incontrl auquel est soumis le matriel sous tension peut provoquer des incendies ou des
explosions.
Les mesures techniques concernent le matriel et les dispositifs de protection. Ces derniers
constituent une chane continue depuis la production du courant lectrique jusqu' son
utilisation. L'ensemble des dispositifs de cette chane doit tre calcul, vrifi, contrl et
entretenu par du personnel qualifi.
Isolation
Barrires et enveloppes
Eloignement
Isolation
Barrires et enveloppes
Eloignement
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Contre le contact indirect : mise en oeuvre de liaisons quipotentielles reliant les masses et
lments conducteurs simultanment accessibles pour que la tension de contact ne dpasse
pas :
- 25 volts en alternatif pour les installations extrieures,
- 50 volts en alternatif pour les installations intrieures et abrites.
II. 1. 1. LES CLASSES DE MATRIELS
Les matriels utiliss doivent tre classe I (symbole ) c'est--dire quips d'un conducteur de
protection (de couleur vert/jaune dit conducteur de terre) ou tre de classe II (symbole )
c'est--dire possder un double isolement. Dans ce cas, ils ne doivent pas tre relis la terre.
Les matriels de classe III fonctionnent sous une tension alternative de 48 volts maximum dite
trs basse tension de scurit.
II . 1. 2. L'QUIPOTENTIALIT
Pour prvenir le choc lectrique, toutes les masses mtalliques accessibles doivent tre relies
entre elles par des conducteurs adapts de faon ce qu'elles soient au mme potentiel. S'il
n'existe pas de diffrence de potentiel entre deux masses mtalliques, le choc lectrique
devient impossible car aucun courant ne peut circuler entre ces masses.
Les appareils de coupure automatique tels que disjoncteurs, fusibles, relais diffrentiels
(associs avec un interrupteur ou un disjoncteur) ont pour rle de limiter les courants de
surcharge ou de dfaut des valeurs dfinies ou calcules lors de la conception de
linstallation.
Tout appareil dfaillant doit tre remplac par un appareil de caractristiques identiques.
II . 1. 4. LES CONTRLES
Les installations lectriques doivent tre systmatiquement vrifies par un organisme agr
lors de leur mise en service, puis chaque anne par une personne qualifie ou un organisme
agr.
II . 2 L'HABILITATION
II . 2.1 GENERALITES
II.2. 2 CARACTERISTIQUES
Une habilitation est essentiellement fonction de la tension et des oprations effectuer sur les
ouvrages.
Les oprations effectues sur les ouvrages sont soit des travaux, soit des interventions, soit
des manoeuvres. Ces oprations ncessitent toutes une habilitation spcifique.
LES TENSIONS
On distingue :
- la Basse Tension (BT) pour toute tension infrieure 1000 volts en alternatif,
- la Haute Tension (HT) pour toute tension suprieure 1000 volts en alternatif.
LES OPERATIONS
LES TRAVAUX
On distingue les travaux non lectriques et les travaux lectriques.
- Les travaux non lectriques (TNE) au voisinage d'une installation lectrique sous tension
sont les travaux de peinture, nettoyage, remplacement de fusibles, remplacement de lampes
incandescence.
- Les travaux lectriques (TE) sont les travaux raliss sur les quipements lectriques
proprement dits : quipement d'armoires, installation des rseaux, remplacement de
disjoncteurs, de relais, etc.
LES INTERVENTIONS
Une intervention est une opration de courte dure sur une partie limite de linstallation
lectrique pour dpannage. On peut citer les oprations suivantes : mesurage, cblage,
modification dans une armoire lectrique, etc.
LES MANOEUVRES
Une manoeuvre est une opration qui conduit un changement de la configuration du rseau
lectrique.
On distingue trois types de manoeuvres :
- la consignation est une manoeuvre permettant d'effectuer en toute scurit des travaux
dordre lectrique ou non de longue dure : le personnel effectuant cette opration sera
habilit,
- la manoeuvre dexploitation est une intervention sur le rseau lectrique (maintenance,
fonctionnement, ...) qui ncessite un personnel qualifi habilit ou non suivant lappareillage
manoeuvrer, la complexit, les risques, ...
- la manoeuvre durgence est une action sur des organes de commandes de coupures
durgence pour des mesures de scurit, et qui peut tre effectue par toute personne
prsente sur les lieux.
II . 3 LES CONSIGNES
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Il faut utiliser un matriel conu et maintenu en
bon tat pour l'utilisation qui en est faite,
raccord sur le socle de prise de courant
adquat, comportant une notice d'emploi
relative aux conditions de son utilisation
conformment sa destination et sans danger, EN CAS D'ACCIDENT
n'ayant pas subi de rparation incorrecte, et
utilis par une personne qualifie. - Se mfier du sur-accident : toute intervention
imprudente du sauveteur peut le conduire un
accident identique.
Pour intervenir sur une installation lectrique Soustraire la victime le plus rapidement possible
quelle qu'elle soit, il est ncessaire : l'action du courant lectrique en utilisant le
dispositif de coupure le plus proche (interrupteur,
de possder une habilitation dlivre par arrt d'urgence, disjoncteur, prise de courant).
En basse tension, si le courant ne peut tre coup,
le chef d'tablissement, s'isoler pour dgager la victime (gants isolants,
de procder des consignations btons de bois sec, toffes).
destines mettre les installations hors
tension au moment de l'intervention, - PREVENIR LES SECOURS
de respecter des protocoles particuliers
pour effectuer les diagnostics des
pannes ainsi que les essais et les
rglages sous tension.
SUIVI MDICAL
FORMATION
Textes de rfrence
Code du travail
Dcret n 88-1056 du 14 novembre 1988, relatif la protection des travailleurs dans les tablissements qui
mettent en oeuvre des courants lectriques.
Dcret n 78-72 du 20 janvier 1978 et arrt du mme jour, concernant les premiers soins donner aux victimes
daccidents lectriques.
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LA MANUTENTION MANUELLE
L'employeur doit prendre les mesures d'organisation appropries ou utiliser les moyens
adquats, et notamment les quipements mcaniques, afin d'viter le recours la manutention
manuelle de charges.
Lorsque la manutention manuelle ne peut tre vite, le poste de travail doit tre organis de
faon rduire les risques. Cela consiste :
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Charges limites (en kg) susceptibles d'tre portes de faon habituelle
HOMMES FEMMES
18-45 45-65 18-45 45-65
ans ans ans ans
Code du travail 55 25
Norme NF X
30 25 15 12
35-109
Par ailleurs, le code du travail prcise quun agent ne peut porter dune faon habituelle des
charges suprieures 55 kg qu condition dy avoir t reconnu apte mdicalement et quil
est interdit de faire porter par un seul homme une charge suprieure 105 kg.
- Adapter les mouvements employs pour dplacer les objets (viter les torsions, de se
pencher,...),
- Amnager les lieux de travail (rduire les distances de dplacement, ajuster la hauteur du
plan de travail, assurer un bon clairage,...),
- Allouer plus de temps aux tches de manutention rptitives et prvoir des temps de
rcupration musculaire,
Les agents dont lactivit comporte des manutentions manuelles doivent recevoir
obligatoirement une information sur les risques encourus.
Pour lever une charge, lutilisation judicieuse du poids du corps permet une importante
conomie des forces :
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SUIVI MDICAL
FORMATION
Texte de rfrence
Code du travail
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LA MANUTENTION MECANIQUE
Les causes les plus frquentes des accidents graves impliquant lutilisation de ces
quipements sont :
- la surcharge des appareils de levage,
- des quipements de levage non appropris, mal utiliss ou en mauvais tat,
- les mouvements non contrls des charges,
- la prsence de personne sous ou sur la charge,
- la proximit de personne lors des manoeuvres.
Il faut toujours veiller ce que les quipements utiliss soient conformes aux normes en
vigueur, contrls priodiquement, et adapts la charge quils doivent soulever.
Les conducteurs d'engins de levage, de chariots automoteurs (et de plate-formes lvatrices
mobiles de personnes) doivent tre titulaires d'une autorisation de conduite dlivre par le
chef d'tablissement aprs :
- un examen d'aptitude mdicale ralis par le mdecin de prvention ;
- un contrle de connaissances et du savoir-faire du conducteur pour la conduite en scurit,
- une connaissance des lieux et des instructions respecter sur le ou les sites d'utilisation.
Un reprage pralable des lieux est ncessaire afin dviter tout dplacement inutile ou tout
obstacle lopration.
La zone dvolution doit tre matrialise et la circulation sous les charges doit tre interdite.
Le port dquipements de protection individuelle (casques, gants, chaussures de scurit,
lunettes,...) est obligatoire.
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III . CONTRLES ET VERIFICATIONS PERIODIQUES REGLEMENTAIRES
Appareils de Rfrences
Priodicit
levage rglementaires
Treuils, palans, ponts
roulants, portiques,
potences 1 an
Code du travail
Tables lvatrices,
R233.11
rampes ajustables
Arrt du 9 juin 1993
Hayons lvateurs 6 mois
Monte-meubles,
monte-matriau
Chariots automoteurs
de manutention
conducteur port Arrt du 25 juin
6 mois
Chariots mcaniques 1999
poste de conduite
levable
Chariots lvateurs
conducteur Arrt du 9 juin 1993 1 an
accompagnant pied
SUIVI MDICAL
FORMATION
Textes de rfrence
Code du travail
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LE TRAVAIL SUR ECRAN
Le travail sur cran dans de mauvaises conditions
Loccupation dun poste de travail pour lequel lutilisation prolonge dun cran de
visualisation est ncessaire, rvle parfois des problmes de sant. Il nest pas tabli, dans
ltat actuel des connaissances, que les rayonnements lectromagntiques ionisants (RX) ou
non ionisants mis par les crans de visualisation prsentent un risque pour les utilisateurs.
Les principes essentiels de prvention des risques lis lutilisation dquipements munis
dcrans de visualisation sont inscrits dans la rglementation.
Textes de rfrences
Dcret n 91- 451 du 14 mai 1991 relatif la prvention des risques lis
au travail sur des quipements comportant des crans de visualisation
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AMBIANCES
I . LE BRUIT
La nuisance engendre par les ondes sonores est communment appele bruit.
Celui-ci est plus ou moins gnant selon la source qui est son origine et selon la sensibilit de
celui qui le reoit (critre de tolrance). Il rduit la perception des dangers (vhicules...).
Les ondes sonores sont caractrises par leur amplitude (ou niveau de pression sonore) et leur
frquence.
Lamplitude sexprime en dcibels (dB) selon une chelle logarithmique et la frquence en
hertz (Hz).
Deux bruits de mme amplitude ne sadditionnent pas mais lamplitude rsultante est gale
lamplitude individuelle + 3dB.
La perception d'un doublement du niveau sonore correspond, en fonction du niveau ambiant,
une augmentation de l'amplitude de 5 10 dB(A).
Lamplitude du bruit reu dpend du bruit mis mais aussi de la distance et de la rverbration
des parois du local concern.
Les frquences audibles (pour loreille humaine) sont comprises entre 20 Hz et 20000 Hz.
Loreille ayant une sensibilit variable selon les frquences, une unit particulire damplitude
pour la physiologie humaine a t introduite : le dcibel pondr A ou dB(A).
Il est important dtre vigilant vis vis des risques lis au bruit, car les consquences
physiologiques de ces nuisances (surdit totale ou partielle) sont irrversibles terme. Des
effets somatiques ont aussi t dcrits (hypertension artrielle, fatigue,...).
Les effets dus au bruit sont fonction de lamplitude et de la dure de ce bruit. Ainsi, un bruit
de 85 dB(A) support pendant 8 heures produit les mmes effets qu'un bruit de 100 dB(A)
pendant 15 minutes.
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Valeurs rglementaires :
Exposition sonore
Pression acoustique
moyenne (8
de crte
heures)
Bruits de rfrence :
LA PRVENTION COLLECTIVE
LA PROTECTION INDIVIDUELLE
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II . L'ECLAIRAGE
-Indice de rendu des couleurs (IRC ou Ra) : il indique la capacit dune lampe restituer
les diffrentes couleurs des objets qu'elle claire. Il doit toujours tre suprieur 80 et si
possible 90.
-Temprature de couleur (Tc) : cest la couleur apparente mise par une source lumineuse.
Une temprature basse donne une teinte chaude (jaune-rouge) et une temprature leve une
teinte froide (bleu-vert). La sensation de bien-tre implique des tempratures basses (3000K)
pour des clairages faibles (300-1500 lux) et des tempratures leves (>5000K) pour des
clairages forts (>2000 lux).
-Frquence (Hz) : une frquence leve (30 kHz) limine le papillotement des tubes fluos et
supprime leffet stroboscopique.
Le tableau ci dessous prcise les valeurs minimales dclairement imposes par le code du
travail et les valeurs recommandes par le rfrentiel des constructions universitaires. D'autres
valeurs sont proposes par l'Association franaise d'clairage.
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Valeurs Valeurs
Type dactivit minimales (en recommandes
lux) (en lux)
Des dispositions doivent tre prises contre le rayonnement solaire gnant et les risques
dblouissement (surfaces rflchissantes, luminaires).
Lefficacit des lampes diminue avec lusage et le temps. Pour bnficier d'une bonne qualit
d'clairement, il faut assurer un entretien rgulier : nettoyage des vitres, des lampes et
luminaires, remplacement des lampes dfectueuses...
Il faut notamment veiller ce que les quipements des postes de travail (photocopieuses,
imprimantes,...) ne produisent pas un surcrot de chaleur susceptible de constituer une gne
pour les agents. Des installations thermiques dfectueuses ou non entretenues peuvent
favoriser le dveloppement d'agents biologiques pathognes (lgionelles,...).
Les locaux ferms affects au travail doivent tre chauffs pendant la saison froide.
Le chauffage doit tre assur de telle faon quil maintienne une temprature convenable et ne
donne lieu aucune manation dltre.
33
La temprature des locaux annexes, tels que locaux de restauration, locaux de repos, locaux
pour le personnel en service de permanence, locaux sanitaires et locaux des premiers secours,
doit rpondre la destination spcifique de ces locaux.
Lorsquun agent est expos des tempratures particulirement basses, des quipements de
protection individuelle adapts (veste, gants,...) doivent lui tre fournis.
Les appareils de chauffage mobiles ne sont pas autoriss dans les locaux recevant du public.
Les installations de chauffage et d'eau chaude sanitaire doivent tre conues et entretenues de
manire viter le dveloppement des lgionelles.
IV . AERATION, ASSAINISSEMENT
Dans les locaux ferms affects au travail, lair doit tre renouvel de faon :
maintenir un tat de puret de latmosphre, propre prserver la sant des agents,
viter les lvations exagres de temprature, les odeurs dsagrables et les
condensations.
Il sagit de locaux dans lesquels la pollution est lie la seule prsence humaine.
Il sagit de locaux dans lesquels des substances dangereuses ou gnantes sont mises sous
forme de gaz, vapeurs, arosols solides ou liquides ainsi que ceux contenant des sources de
micro-organismes potentiellement pathognes et des locaux sanitaires.
Des rgles daration et de ventilation particulires existent pour chacun de ces types de
locaux.
Lorsque laration est assure par des ouvrants, le volume par occupant doit tre suprieur ou
gal 15 m3 (bureaux, travaux lgers) ou 24 m3 (autres locaux).
Lorsque laration est assure par des dispositifs de ventilation mcanique, le dbit minimal
varie selon le type de local. Dautre part, selon lINRS, lhumidit des locaux de travail doit
tre maintenue au-dessus de 40% (optimum 60 65%) pour viter un ventuel desschement
des muqueuses.
Les installations daration et de ventilation doivent tre entretenues et vrifies au moins une
fois par an (installations sans recyclage) ou au moins deux fois par an pour les installations
avec recyclage.
Dans le cas dune pollution spcifique, les polluants doivent tre capts au fur et mesure de
leur production, au plus prs de leur source dmission. Des dispositifs de compensation de
lair extrait doivent tre installs pour que les dispositifs de captage soient efficaces.
L'apport d'air neuf doit tre de 25m3/h par personne en plus de la compensation des
sorbonnes.
34
Les dispositifs dextraction sont entretenus et contrls priodiquement.
Pour les polluants soumis valeurs limites rglementaires (amiante, benzne, silice cristalline,
chlorure de vinyle monomre, plomb, poussires de bois dur, gaz de fumigation), des mesures
de concentration dans lair du local sont effectues priodiquement (tous les 6 mois trois
ans) par un organisme agr.
Le tableau ci dessous prcise les valeurs minimales dair neuf imposes par le code du travail
et les valeurs recommandes par le rfrentiel des constructions universitaires.
Ces valeurs peuvent tre augmentes en fonction des rglements sanitaires dpartementaux,
ou aprs une analyse des risques.
SUIVI MDICAL
Texte de rfrence
Code du travail
Code de la construction et de l'habitation
Code de la sant publique
Dcret n 96-98 modifi du 7 fvrier 1996 relatif la protection des travailleurs contre les
risques lis l'inhalation de poussires d'amiante
Circulaire n 2000-218 du 28 novembre 2000 relatif la protection des agents contre les
risques lis l'inhalation de poussires d'amiante.
35
EQUIPEMENTS SOUS PRESSION
- matriser en permanence la pression effective rgnant dans lappareil utilis pour rendre
improbables les risques dexplosion, en limitant cette pression aux conditions normales
dutilisation,
- protger lquipement contre les chocs, la corrosion ou une lvation anormale de la
temprature.
II . 1 LA VRIFICATION DU MATRIEL
Un examen visuel sera effectu avant toute utilisation afin de sassurer de labsence :
- de corrosion,
- dun chauffement anormal,
- de fuite en tout point d un appareil, dune installation (joint, raccord, manodtendeur,
soupape ...).
Il est indispensable d'assurer un entretien adapt aux rgles dfinies par le fabricant.
Il convient galement de vrifier que lon utilise un matriel dorigine garanti par le
constructeur (cls, joints, raccords ...) ainsi que le bon fonctionnement du systme de
36
verrouillage, du manomtre et de la soupape qui ne doit pas permettre la diffusion dun gaz
toxique dans la pice de travail (vacuation matrise de gaz dangereux sur lextrieur).
II . 2 LE STOCKAGE ET LA MANUTENTION
Les bouteilles de gaz sous pression seront stockes lextrieur, labri du soleil. Pour les
bouteilles utilises de manire ponctuelle l'intrieur des locaux, il convient de limiter au
minimum leur nombre et leur volume. Les bouteilles seront maintenues par un rtelier fix
un lment stable de la maonnerie. Elles ne seront dplaces, ou utilises par exemple sur un
poste mobile de soudure, quavec un chariot adapt.
Les manodtendeurs seront dans toute la mesure du possible quips de limiteurs de dbit et
de clapets anti-retour. Ils seront protgs contre les chocs.
Les canalisations de distribution seront tout aussi solidement maintenues et clairement
repres (selon le code couleur normalis).
Lors de la ralisation de montages sous pression, les appareillages seront protgs par des
crans pleins ou des enveloppes mtalliques mailles fines.
Des masques respiratoires adapts devront tre disposs dans les locaux o sont dtenus des
gaz toxiques.
II . 4 LES CONTRLES
Les quipements sous pression sont soumis preuve initiale pralable leur mise en service
puis des visites effectues par un organisme agr, par le service des mines et des r-
preuves priodiques conformment la rglementation. Les bouteilles de gaz inutilises
doivent tre retournes au fournisseur.
EN CAS D'ACCIDENT
37
Textes de rfrence
Dcret n 90-277 du 28 mars 1990 relatif la protection
des travailleurs en milieu hyperbare.
38
RISQUES LIEES AUX MACHINES
ET APPAREILS DANGEREUX
On entend par machine " un ensemble de pices ou d'organes
9 lis entre eux dont au moins un est mobile et, le cas chant,
d'actionneurs, de circuits de commande et de puissance
runis de faon solidaire en vue d'une application dfinie telle
que notamment la transformation, le traitement ou le
conditionnement de matriaux et le dplacement de charges
avec ou sans changement de niveau ". Les machines ou
appareils dangereux sont ceux prsentant un risque pour
l'oprateur (machines outils, machines bois, machines et
appareils portatifs pour emploi la main, centrifugeuses,
massicots lectriques, machines offset,...). Le nombre et la
gravit des accidents se produisant chaque anne imposent
une vigilance accrue lors de l'utilisation de tels quipements.
des risques mcaniques provenant des parties de la machine ou des pices usines
(entranement, chute, projections, coupures, crasements...)
des risques lectriques (contacts directs ou indirects, phnomnes lectrostatiques,...)
des risques thermiques (brlures, engelures)
des risques engendrs par les vibrations
des risques lis au bruit
des risques lis aux rayonnements
des risques engendrs par les matriaux et les substances (nuisances chimiques,
physiques ou biologiques)
des risques engendrs par le non respect des principes ergonomiques lors de la
conception de la machine (postures, efforts, clairage,...)
des risques dus des combinaisons de phnomnes dangereux (dmarrage intempestif,
emballement, survitesse inattendue,...).
Lutilisation dune machine concerne aussi bien son emploi que la mise en service ou hors
service, le transport, la rparation, la transformation, la maintenance, lentretien, y compris le
nettoyage.
Les machines utilises seront appropries au travail raliser et aux caractristiques de
ltablissement.
Toutes les mesures ncessaires seront prises concernant linstallation des machines,
lorganisation du travail, la mise en uvre des procds
Il convient :
- dassurer la stabilit de la machine elle- mme,
- damnager et de dgager les espaces, les accs, les voies de circulation, les surfaces pour le
stockage, ..
Pour travailler sur une machine ou un quipement, il est ncessaire dobtenir lautorisation de
la personne responsable de la machine ainsi que davoir suivi une formation adapte la
machine utilise.
De plus, il faut :
EN CAS D'ACCIDENT
FORMATION
Textes de rfrence
Code du travail
40
RISQUES CHIMIQUES
Ltiquette est la source dinformation la plus synthtique sur la dangerosit dun produit
chimique. Son existence et les informations qui y figurent doivent tre connues de tous.
Elle est obligatoire sur tout rcipient contenant des produits chimiques prsentant des risques
et doit comporter :
- le nom du produit,
- lidentification du fabricant ou de limportateur,
- le ou les symbole(s) de danger avec leur signification,
- la ou les phrase(s ) de risques, numrote(s) de R1 R67,
- le(s) conseil(s) de prudence, numrot(s) de S1 S64,
- le n CEE lorsquil existe (obtenu partir des listes europennes des substances
commercialises ou dclares dans la Communaut europenne).
E O F+ F N
(Produit qui peut exploser (Produit qui favorise (Produit qui peut (Produit qui peut
par action dun choc, dun linflammation des senflammer trs senflammer trs
frottement, de la chaleur, produits combustibles) facilement sous laction facilement sous laction
...) dune source dnergie dune source dnergie
mme en dessous de 0 temprature ambiante)
C)
41
T+ T Xn Xi C
(Produit qui par (Produit qui par (Produit qui par (acides, bases...)
inhalation, ingestion ou inhalation, ingestion ou inhalation, ingestion ou
pntration cutane en pntration cutane en pntration cutane peut
trs petites quantits, petites quantits peut entraner la mort ou des
peut entraner la mort ou entraner la mort ou des risques aigus ou
des risques aigus ou risques aigus ou chroniques)
chroniques) chroniques)
Remarque : un produit peut prsenter des risques sans quil lui corresponde un pictogramme.
Dans ce cas, une ou plusieurs phrase(s) de risques seront mentionnes sur ltiquette. Un
produit chimique peut prsenter des risques non signals sur ltiquette, parce que pour ce
produit, les risques sont mal connus.
I . 2. 1. QUELQUES CARACTRISTIQUES
- le point dclair : il sagit de la temprature minimale laquelle il faut porter un liquide pour
que les vapeurs mises senflamment en prsence dune flamme, dans des conditions
normalises. Cette constante a t retenue comme critre de classement rglementaire des
liquides inflammables en trois catgories (extrmement inflammable, trs inflammable,
inflammable). Plus le point dclair est bas, plus le risque dinflammabilit est grand (par
exemple, pour lther thylique ou oxyde de dithyle, le point dclair est -45 C) ;
- les limites dexplosivit : les gaz et vapeurs peuvent exploser si le rapport air/vapeur est
compris entre deux valeurs limites, limite infrieure dexplosivit (LIE) et limite suprieure
dexplosivit (LSE). Elles sont exprimes en pourcentage dans lair (par exemple, pour lther
thylique LIE : 1,85%, LSE : 48%).
I . 2. 2. CAS PARTICULIERS
Des poussires fines peuvent senflammer voire exploser avec un faible apport dnergie.
Un certain nombre de produits peuvent se dcomposer ou se polymriser spontanment, avec
un dgagement de chaleur ou une explosion. Dautres produits peuvent ragir vivement avec
42
des composants de notre environnement (leau, lair) ou par incompatibilit avec dautres
produits chimiques.
Une substance est considre comme toxique si, aprs pntration dans lorganisme, elle
provoque des troubles dune ou plusieurs fonctions vitales.
Les diffrentes voies de pntration des toxiques dans lorganisme sont les voies :
- respiratoire
- orale
- cutane et cutano-muqueuse.
La dose qui produit un effet nfaste peut tre faible ou leve, unique ou rpte. Leffet peut
tre immdiat ou diffr, rversible ou irrversible.
En considrant le temps au bout duquel un effet peut tre observ sur un tissu, un organe, ou
un animal entier, les effets toxiques dun produit pourront tre dcrits comme :
Une substance toxique ne produit pas ncessairement les mmes effets sur tous les individus.
Lorganisme se dfend contre les molcules agressantes soit en les liminant directement
(expiration par exemple), soit en les transformant grce son quipement enzymatique (au
niveau du foie par exemple) et en les liminant ultrieurement par voie urinaire ou fcale.
Il peut y avoir intoxication lorsque les systmes de dfense de lorganisme nont pas eu le
temps de se mettre en place ou sont dbords (certaines intoxications aigus), ou bien encore
sont amoindris (adolescence, femmes enceintes, personnes ges) ou dficients (maladies
concomitantes pouvant intervenir sur le systme immunitaire, environnements agressifs).
Les valeurs limites dexposition sont des valeurs indicatives dfinies de la faon suivante :
- la valeur limite de moyennes dexposition (ou VME) : pour un produit donn, cest la
concentration dans lair laquelle un travailleur peut tre expos pendant 8 heures par jour.
43
- la valeur limite dexposition (ou VLE) : cest la valeur limite ne dpasser en aucun cas,
lors dune exposition de 15 minutes par inhalation.
Ces valeurs renseignent sur les effets ventuels sur lhomme sain, dune exposition un
produit unique, mais elles ne prennent en compte ni la sensibilit individuelle, ni les effets
cumuls de plusieurs produits sur un mme individu, ni les effets de synergie avec dautres
substances chimiques, dangers physiques,... Sept dentre elles sont rglementaires (amiante,
benzne, chlorure de vinyle monomre, plomb, silice cristalline, gaz de fumigation,
poussires notamment les poussires de bois dur).
I.3.5.1. DEFINITIONS
I.3.5.2. CLASSIFICATION
La plupart des solvants organiques sont dangereux pour lindividu, du fait essentiellement de
leur volatilit, de leur liposolubilit (hpatotoxiques, neurotoxiques, nphrotoxiques) et pour
certains, de leurs proprits cancrognes, mutagnes, toxiques pour la reproduction ou pour
lenvironnement.
Pour les produits gnotoxiques, cancrognes ou toxiques pour la reproduction (tratognes
par exemple), il nexiste aucun consensus scientifique pour donner aux valeurs limites
dexposition un sens de seuil, en dea duquel lexposition ces substances ne prsente plus
aucun risque car la survenue des pathologies lies ces produits est un phnomne alatoire et
mal connu. On ne connat pas la nature de la relation effet-dose chez lHomme. Des facteurs
gntiques, lhygine de vie, ou dautres facteurs de risque individuels peuvent aggraver les
effets.
Il existe une classification internationale des produits cancrognes, tablie par le centre
international de recherche sur le cancer (CIRC). Cette classification correspond en partie la
classification europenne, qui seule, est transcrite en droit franais.
Selon la rglementation franaise, les produits cancrognes sont classs en trois catgories,
correspondant trois niveaux de risques dcroissants.
La nomenclature officielle voluant constamment, il a t adopt dans le tableau suivant, les
noms dappellation usuelle pour les quelques exemples de produits prsents.
44
Produits ou Classification Classification Exemples de
procds internationale du franaise produits
pouvant tre CIRC d appellation
considrs comme usuelle
:
Cancrognes Groupe I Catgorie 1 amiante, benzne,
pour lHomme benzidine,
chlorure de vinyle,
oxyde d thylne,
aflatoxines,
arsenic et ses composs,
fume de tabac..
Par analogie, il a t galement dfini trois catgories de risques pour les produits mutagnes
et trois autres pour les produits
toxiques pour la reproduction.
Les femmes enceintes ou allaitantes ne peuvent tre affectes ou maintenues des postes de
travail les exposant des agents avrs toxiques pour la reproduction, ni au benzne.
Le chef dtablissement est tenu dvaluer en tant que de besoin, la nature, le degr et la dure
de lexposition du personnel des produits CMR.
Des contrles techniques destins vrifier le respect des valeurs limites dexposition doivent
tre raliss par un organisme agr, au moins une fois par an ou aprs toute modification des
installations.
Une information doit tre donne sur les effets de lexposition des agents CMR, sur la
fertilit, lembryon, le foetus et pour lenfant en cas dallaitement. Cette information doit
sensibiliser les femmes quant la ncessit de dclarer le plus prcocement possible leur tat
de grossesse au mdecin de prvention.
Le chef dtablissement doit galement tenir une liste actualise des personnels susceptibles
dtre exposs des agents CMR, et pour chacun dentre eux, tablir une fiche dexposition
comprenant les informations suivantes :
- la nature du travail effectu,
- les caractristiques des produits,
- les personnes exposes,
- les autres risques ou nuisances dorigine chimique, physique ou biologique,
45
- les dates et les rsultats des contrles de lexposition individuelle,
- la dure et limportance des expositions accidentelles.
Comme pour les autres risques traits dans ce manuel, il est ncessaire de mettre en pratique
les principes de prvention :
- Analyser les risques prsents par les produits et procds mis en oeuvre en effectuant une
bibliographie,
- Remplacer les produits dangereux par des produits moins dangereux,
- Reprer lemplacement des quipements de scurit, tels que les douches de scurit, les
extincteurs, ...
- Ne jamais travailler seul.
Lutilisation des quipements de protection collective doit tre dans tous les cas privilgie.
Ce sont principalement :
- les sorbonnes, qui sont des enceintes ventiles en dpression. Elles doivent tre vrifies
chaque anne, et maintenues en parfait tat de fonctionnement,
- les Enceintes pour Toxiques Recyclage dAir Filtr (ETRAF) ou hottes chimiques
mobiles, ou encore hottes charbon actif, qui aspirent lair et le rejettent dans le laboratoire
aprs puration sur des filtres charbon actif (spcifiques dune famille de composs
volatils). Elles doivent imprativement faire lobjet dune surveillance en continu (saturation
du filtre),
- les crans de protection, en matriau rsistant et placs devant chaque manipulation
prsentant un risque de projection ou dexplosion.
Dans tous les cas, il est indispensable de travailler dans un local convenablement ventil.
Les rgles de scurit et les procdures d'urgence doivent tre affiches, tenues jour, et
connues des manipulateurs. Par ailleurs, une signalisation approprie doit tre mise en place
en tant que de besoin.
Les produits chimiques doivent tre entreposs dans des locaux convenablement amnags
(ventils, isols, disposant de bacs de rtention...). Au laboratoire, les produits doivent tre
dtenus en quantits limites, rangs dans des armoires de scurit ventiles, en tenant compte
des incompatibilits ventuelles. Les poisons et les produits toxiques doivent tre dtenus
sparment sous clef. Les produits devant tre conservs au froid, et notamment les
inflammables, doivent tre stocks dans des rfrigrateurs scuriss. Enfin, il faut toujours
privilgier les petits conditionnements afin de limiter les transvasements et les quantits
stockes.
Les bonnes pratiques de scurit doivent tre mises en oeuvre quels que soient les produits
manipuls :
- Travailler avec des appareillages en bon tat (en particulier la verrerie), et monts avec soin,
- Adopter une gestuelle adapte au travail en laboratoire,
- Respecter les rgles fondamentales dhygine (ne pas fumer, manger, boire ou se maquiller
dans les lieux o lon manipule, ne pas conserver de la nourriture et des boissons dans les
rfrigrateurs contenant des produits chimiques),
- Ne jamais pipeter la bouche,
- Ne pas chercher identifier un produit laide de son odorat,
- Ne pas effectuer des mlanges inconnus qui peuvent tre incompatibles, surtout lors de la
collecte des dchets,
- Procder des essais prliminaires sur des quantits aussi faibles que possible, lors de
l'emploi de techniques ou de substances nouvelles,
- Effectuer une surveillance constante des manipulations en cours.
Les dchets doivent tre tris, collects par catgories, et entreposs dans des locaux adapts
avant dtre limins par des entreprises agres.
Les substances cancrognes, mutagnes et toxiques pour la reproduction ne doivent jamais
tre reconditionnes.
EN CAS D'ACCIDENT
47
procdures de FORMATION
l'tablissement,
Ne pas chercher neutraliser Nouveaux entrants (obligatoire)
le produit.
Personnels susceptibles d'tre exposs l'action
de CMR (formation adapte l'volution des
- Ingestion : connaissances et des techniques)
Textes de rfrence
Code du Travail
Arrt du 8 octobre 1990 modifi fixant la liste des travaux pour lesquels il ne peut tre fait appel aux salaris
sous contrat de travail dure dtermine ou aux salaris des entreprises de travail temporaire.
48
RISQUES BIOLOGIQUES
Les agents biologiques sont classs la fois en fonction de leurs effets pathognes sur des
travailleurs sains et sur lexistence de vaccins ou de traitements. Lvaluation des risques
prend en compte galement les conditions de manipulation des agents biologiques (quantits
manipules, matriel utilis, gestuelle...).
Quatre groupes de risques ont t dfinis (article R.231-61-1), et une liste des agents
biologiques pathognes (groupes 2, 3 et 4) a t publie et est rgulirement remise jour
(arrt du 18 juillet 1994 et ses modifications).
I . 1 CLASSIFICATION
DESCRIPTION NIVEAU DE
GROUPE EXEMPLES CONFINEMENT
DU RISQUE CORRESPONDANT
49
I . 2 LES RISQUES DE CONTAMINATION
- voie pulmonaire et conjonctivale : arosols (particules solides ou liquides trs lgres qui
sont
respires avec lair) ou poussires qui peuvent transporter des micro-organismes, parmi
lesquels certains sont pathognes.
- voie orale : en fumant, en rongeant ses ongles ou en suant ses doigts, ses gants, son stylo
Les niveaux de risques dfinis et les niveaux de confinement correspondants sont analogues
ceux dcrits pour les organismes "naturels", bien quils soient baptiss "classes", et rpartis en
deux groupes :
Le prion est un agent transmissible non conventionnel (ATNC) relativement mal connu et
pour lequel il nexiste lheure actuelle aucune thrapeutique. Il est responsable de maladies
dgnratives du systme nerveux central, touchant lhomme et lanimal et, dans certains cas
est transmissible dune espce lautre. Il rsiste un grand nombre de mthodes habituelles
de dsinfection (chaleur humide jusqu 130C, chaleur sche, ultrasons, UV, radiations
ionisantes, alcool thylique, aldhyde formique). A l'heure actuelle, les voies de
contamination connues sont la voie digestive ou la voie parentrale (piqre, blessure). La
50
seule prvention rside dans l'application stricte des bonnes pratiques de laboratoire et des
rgles particulires lies cet agent.
Aux risques biologiques doivent tre associs dans les laboratoires les risques chimiques, les
risques lis la manipulation de molcules radioactives et ceux lis aux appareils utiliss dans
les multiples disciplines de la biologie (autoclaves, centrifugeuses, microtomes, chambres
froides ou chaudes, fours, lasers ...)
Une bonne connaissance des agents biologiques (identifis ou supposs pouvant tre prsents)
conduit adopter des rgles de prvention prenant en compte :
- les locaux de confinement,
- les quipements de protection,
- les rgles de bonnes pratiques de laboratoire, incluant une gestuelle bien matrise.
Lensemble des mesures de protection (locaux, quipements, bonnes pratiques) doit tre
cohrent avec le niveau de confinement qui va de 2 4 en fonction du niveau du risque.
NIVEAU DE
LOCAUX QUIPEMENTS BONNES PRATIQUES
CONFINEMENT
Postes de scurit
PSM de type II
Les mmes dispositions quen L2 ainsi que sas,
Les mmes dispositions quen L2
filtration de lair entrant et sortant, oculus, interphone
L3 Autoclave ainsi queport de surbottes et
(facultatif), pression ngative avec systme dalarme,
surblouses.
groupe lectrogne, douche (facultatif).
double entre
51
Dans tous les cas, y compris en l'absence de confinement, le laboratoire doit tre spar des
autres locaux au moins par une porte, possder des vestiaires, avoir des surfaces (murs,
paillasses) lisses, faciles nettoyer, dsinfecter. Les agents biologiques sont stocks en lieu
sr et des conteneurs spcifiques sont mis disposition pour les dchets. Il est ncessaire
dacqurir une gestuelle bien matrise, aussi bien pour la manipulation que le transport des
souches ou du matriel souill. Il faut viter soigneusement de crer des arosols
supplmentaires et cela en manipulant au calme, en milieu confin (quelques sources de
cration darosols au laboratoire : centrifugation, homognisation, flambage, agitations,
sonications....).
Il est indispensable dutiliser des mthodes de dsinfection valides (alcool 70, eau de
Javel 12Cl, autoclavage...), et des filires rglementaires dlimination des dchets. Ces
dchets sont accompagns dun bordereau de suivi d'limination des dchets d'activits de
soins risque infectieux.
AFFICHER :
EN CAS D'ACCIDENT
Accident corporel :
" Laver puis dsinfecter immdiatement
toute blessure,
" Prvenir le responsable,
" Consulter le mdecin de prvention.
Incident matriel :
" Dcontaminer les surfaces
accidentellement contamines avec (ou
immerger le matriel dans) de l'eau de
Javel frachement prpare ou tout
autre dsinfectant ayant fait ses
preuves. Baliser visuellement la zone
contamine.
Textes de rfrence
ORGANISMES "NATURELS"
Code du travail.
Code de la sant publique
Arrt du 13 aot 1996 fixant les mesures techniques de prvention notamment de confinement, mettre en
oeuvre dans les industries et les laboratoires de recherche et d'enseignement o les travailleurs sont susceptibles
d'tre exposs des agents biologiques pathognes.
" Circulaire DGS/DH n100 du 11 dcembre 1995 modifie relative aux prcautions observer en milieu
chirurgical et anatomo-pathologique face aux risques de transmission de la maladie de Creutzfeld-Jakob (prions).
" Circulaire DGS/5C/DHOS/E2 n2001-138 du 14 mars 2001 relative aux prcautions observer lors de soins en
vue de rduire les risques de transmission d'agents transmissibles non conventionnels et modifiant la circulaire
DGS/DH n100 du 11 dcembre 1995.
www.invs.sante.fr/departement/dst
53
RISQUES LIES AU TRAVAIL AVEC DES ANIMAUX
Le passage par l'exprimentation animale est une tape
Les micro-organismes ports par les animaux peuvent tre prsents dans leur salive, sang,
urine, matires fcales, air expir, diffrents organes ainsi que dans les litires. Le risque de
contamination peut provenir soit de la dispersion du germe tudi (virus, bactrie ou parasite),
soit de la transmission accidentelle de lanimal malade ou porteur sain dun germe
transmissible lhomme (zoonose).
Attention aux animaux sauvages qui peuvent plus souvent prsenter ce risque.
Les risques biologiques doivent tre analyss partir de la classification des micro-
organismes pathognes et des organismes gntiquement modifis (OGM).
54
intoxication minime est craindre avec maux de tte, vertiges, impression davoir bu de
lalcool, car ils sont utiliss sous forme gazeuse.
Afin dassurer la protection sanitaire des personnels et des animaux, la rglementation impose
des conditions trs strictes dhbergement, dlevage, de manipulations des animaux et de
formation des personnels.
Le respect rigoureux de lensemble des bonnes pratiques de laboratoire (incluant les locaux,
les matriels adquats, une gestuelle adapte aux animaux) diminue considrablement les
risques.
Mmes dispositions
ainsi que :
Mmes dispositions,
Lavabos commande non
ainsi que :
manuelle
Filtration de lair (en
Autoclaves double
entre et l'extraction) Mmes dispositions
entre
GROUPE 3 A3 Isolement des animaux, ainsi que :
Cages couvercle filtrant,
Isolateurs en dpression Vigilance accrue
entoures de bains dhuile
Possibilit de fermeture
ou deau
hermtique des locaux
Cages et biberons
lors de dsinfections par
usage
fumigation
unique
55
II.2 LIMITE LES RISQUES LIES A LA MANUTENTION DES ANIMAUX
Pensez utiliser tous les moyens de contention votre disposition, surtout si vous
ntes pas sr de vous.
56
vapeurs (inflammation, intoxication), mais doivent tre utiliss avec une bonne
contention de lanimal pour limiter les risques de piqre.
Les produits de nettoyage doivent tre utiliss en se protgeant (gants, blouse,
lunettes) et en vitant les mlanges de produits incompatibles ; en particulier, leau de
Javel ne doit jamais tre utilise en mme temps quun produit dtartrant (acide). Bien
lire les tiquettes des produits chimiques, se procurer les fiches de donnes de scurit,
permet dviter des actions dangereuses.
Pour viter :
- les chutes ou les lombalgies (port de charges lourdes)
- les traumatismes ou blessures occasionns par la chute des cages lors de leur
manipulation :
- Il ne faut pas laisser les locaux encombrs, le sol souill, humide ou dgrad.
- Apprendre les bons gestes de manutention.
Textes de rfrence
Code du travail
Code rural
Dcret n 87-848 du 19 octobre 1987 modifi relatif aux expriences pratiques sur les animaux
57
RISQUES LIES AUX RAYONNEMENTS
IONISANTS
La radioactivit est un phnomne naturel, provenant du sol et du soleil.
La radioactivit, tant naturelle quartificielle, est due linstabilit des noyaux, lesquels
mettent des particules (rayonnements , ou neutrons) ou des rayonnements
lectromagntiques (rayonnements X ou Y).
On distingue les sources non scelles, les sources scelles, les gnrateurs de rayonnements X
et les acclrateurs de particules.
Les sources non scelles sont des sources dont la prsentation et les conditions normales
demploi ne permettent pas de prvenir toute dispersion de substances radioactives.
I . 1.2. LES RISQUES LIS LA MANIPULATION DES SOURCES SCELLES, DES GNRATEURS LECTRIQUES (RAYONS X),
DES ACCLRATEURS DE PARTICULES
Les sources scelles sont des sources constitues par des substances radioactives solidement
incorpores dans des matires inactives ou scelles dans une enveloppe inactive, prsentant
une rsistance suffisante pour viter dans des conditions normales demploi, toute dispersion
de substances radioactives.
Un dcret relatif la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants devrait paratre. Il
fixera des valeurs infrieures.
La principale voie dincorporation sur les lieux de travail tant linhalation (arosols ou gaz),
on dfinit la limite drive de concentration dans lair (LDCA) comme la concentration de
radionuclide dans lair respir, en moyenne sur lanne. Elle est exprime en Bq/m3.
La limite annuelle dincorporation (LAI) est lactivit qui, introduite dans lorganisme
(inhalation ou ingestion), entrane terme pour un individu donn, une exposition gale la
limite de dose annuelle.
Les valeurs des LAI par ingestion ou par inhalation sont dfinies rglementairement.
Le dcret relatif la protection des travailleurs contre les dangers des rayonnements ionisants
et les arrts dapplication fixeront de nouvelles valeurs rglementaires.
La radioprotection ncessite la classification des lieux de travail, celle des travailleurs ainsi
que la mise en uvre de mesures de contrle.
Les appareils de mesure en temps rel de la radioactivit permettent de sassurer de la
59
pertinence des mesures de prvention adoptes.
La dtention et lutilisation de sources radioactives ncessitent une autorisation de la
Direction Gnrale de Sret Nuclaire et de Radioprotection (DGSNR).
Elle a reu une formation agre et valide. Elle propose les mesures prendre pour prvenir
les risques et prconise les mesures mettre en uvre en cas durgence.
Elle doit sassurer que les contrles sont faits et les recommandations appliques. Elle doit
fournir au service mdical la liste des personnes habituellement exposes et leur classement.
Elle assure la distribution et le ramassage des films dosimtriques. Elle doit tre informe
notamment quand des modifications sont ralises.
II . 2 LA DOSIMTRIE
Le port dun dosimtre (poitrine, poignet, doigt) permet dvaluer posteriori une dose
individuelle. Il est inoprant dans le cas dmetteurs de rayonnement de faible nergie
(carbone 14, tritium, soufre 35, ...).
Pour les personnes pntrant en zone contrle, la dosimtrie doit pouvoir tre lue en temps
rel (dosimtrie oprationnelle).
Tous les manipulateurs appels travailler avec des rayonnements ionisants doivent avoir t
dclar aptes par le mdecin de prvention.
En cas dallaitement, les femmes ne doivent jamais tre exposes un risque dincorporation.
Dfinir et baliser les locaux o sont prsentes les sources de rayonnement ionisants,
Dfinir les consignes de radioprotection aprs une valuation du risque,
Justifier la ncessit de lexposition et en limiter le temps,
Se protger par des crans adapts,
Augmenter la distance du manipulateur par rapport la source,
Baliser le local en zone surveille ou zone contrle, selon l'activit manipule,
Afficher le nom et ladresse du mdecin de prvention, le nom de la personne
comptente en radioprotection ainsi que leurs coordonnes tlphoniques.
Il faudra donc :
Faire une premire dcontamination externe par un lavage leau sans brosser,
Recueillir immdiatement mucus nasal, sang (en cas de blessure), urines,
Se prsenter au service mdical,
Pour liode, faire des mesures radiamtriques au niveau de la thyrode,
Noter par crit les circonstances de laccident afin doptimiser lanalyse
radiotoxicologique ultrieure.
Attention : les valeurs limites ont t fixes rglementairement pour une population de
travailleurs sains, tant entendu que toute irradiation peut avoir un effet.
La prvention consiste donc diminuer voire liminer toute exposition. Lurgence mdicale
prime toujours sur le traitement de lexposition externe, de la contamination externe ou de la
contamination interne.
Les dchets radioactifs doivent tre tris et conditionns le plus en amont possible.
Ils sont tris en fonction de leur priode radioactive, les dchets de priode courte (infrieure
100 jours) sont mis en dcroissance par la PCRP, les autres dchets seront confis
lANDRA.
Les dchets sont stocks dans des locaux ddis, qui devront respecter la rglementation des
installations classes pour la protection de lenvironnement.
Textes de rfrence
Dcret n2002-460 du 4 avril 2002 relatif la protection gnrale des personnes contres les dangers des
rayonnements ionisants.
Dcret n86-1103 du 2 octobre 1986 modifi relatif la protection des travailleurs contre les dangers des
rayonnements ionisants.
Circulaire DGS/SD7D/DHOS/E4 n2001-323 du 9 juillet 2001 relative la gestion des effluents et des dchets
dactivits de soins contamins par des radionuclides
* les sigles
usuels sont
anglo-saxons
HF= high
frequencies
ELF= extremely
low frequencies
64
I . LES RISQUES LIS AUX RAYONNEMENTS VISIBLE INFRAROUGE (IR) ET ULTRAVIOLET
(UV)
Lindividu est soumis en permanence ces rayonnements. Il importe den valuer les risques.
Face ces risques, des mesures prventives peuvent tre mises en uvre, telles que :
Protections collectives
- signal visuel et/ou sonore indiquant qu'une source de rayonnements est active dans une
pice,
- extinction ou " masquage " automatique de cette source lorsquune personne pntre dans la
pice.
Protections individuelles
- porter des lunettes adaptes la longueur donde de la source utilise pour se protger les
yeux,
- protger la peau en utilisant des masques faciaux, en portant des vtements couvrant les
diffrentes parties du
corps, en mettant des gants.
Ces champs et rayonnements sont trs prsents dans notre environnement quotidien.
Les champs et rayonnements lectromagntiques ELF sont caractriss par des frquences
comprises conventionnellement entre 0 et 10000 Hz. En France, les ELF de 50 HZ concernent
principalement la production et la distribution de lnergie lectrique. Les risques affrents
ces rayonnements sont encore mal connus, les rsultats actuels des tudes pidmiologiques
ne permettant pas de conclure la cancrogense de ces champs. Par contre, les porteurs
dimplants actifs ou passifs doivent le signaler au mdecin de prvention.
Les ondes radio lectromagntiques relvent du domaine des hyperfrquences (de 300MHZ
300GHZ) et des radiofrquences (de 10KHZ 300MHZ). Toute charge lectrique mise en
65
mouvement produit un rayonnement lectromagntique qui se propage dans lespace. Cette
proprit est utilise dans tous les dispositifs de radiodiffusion, de tldiffusion, de
tlcommunication, de micro-ondes, de radars Les effets thermiques de ces rayonnements
peuvent entraner des lvations ponctuelles de la temprature des cellules proches de la zone
de lmetteur (radars, micro-ondes, les stations de base de la tlphonie mobile). Les
porteurs dimplants actifs ou passifs ainsi que les femmes dsirant procrer doivent le signaler
au mdecin de prvention. Pour les champs magntiques forte intensit, il existe en plus des
dangers lis lattraction et la mise en mouvement rapide des objets ferromagntiques.
SUIVI MEDICAL
Textes de rfrence
Il n'existe ce jour aucun texte rglementaire.
66
RISQUES LIES A L'UTILISATION DES
APPAREILLAGES LASER
Le terme laser dcoule de l'acronyme anglais "Light Amplification by
sans danger
- danger
sans danger - danger en vision directe danger
(conception (rflexe de - danger sous certaines
DANGERS en vision directe
technique : systme clignement conditions en rflexion trs
clos) - sans danger en diffuse
des important
rflexion diffuse
paupires)
++
+ ++
IL : rayons
ne pas
directs et ne pas regarder le
regarder le ne pas regarder le faisceau +++
rflexions faisceau laser surtout
faisceau laser surtout traversun
spculaires travers un instrument
laser instrument doptique
doptique
IL : rflexions
++ +++
diffuses
++
une sensation de
picotement ou
PEAU dchauffement survient et +++
prvient lapparition des
lsions pour les missions
continues
INCENDIE +++
67
I . 2 LES RISQUES DUS AU FAISCEAU LASER
L'il est l'organe le plus vulnrable. Des lsions graves mais surtout irrversibles peuvent tre
provoques mme par des lasers de faible puissance. Les effets sont trs diffrents selon la
longueur d'onde mise.
Des procdures prcises de travail doivent tre prvues et respectes afin d'viter tout
accident. Les phases de rglage sont particulirement critiques.
Dans un local ferm tel qu'un laboratoire, le risque laser dpend du cheminement du faisceau
l'intrieur de la pice et de ses possibilits de rflexion et de diffusion.
Pour les classes 3 et 4, une "zone laser" doit tre dtermine, isole et balise par des
pictogrammes normaliss. Dans cette zone, les risques dus la rflexion du faisceau peuvent
tre attnus par un bon clairage intrieur qui contracte la pupille, un revtement mural non
rflchissant, l'limination de tout objet ou surface rflchissant, tels que pices ou
instruments nickels ou chroms, vitres, miroirs, surface liquide, bagues, montres,
Le trajet du faisceau doit, dans la mesure du possible, tre protg par une enceinte. Si ce n'est
pas le cas, il doit tre situ trs en dessous du niveau des yeux (pas de chaise proximit). Le
trajet du faisceau doit tre limit par des crans absorbeurs placs prs de la cible. Pendant
l'mission, la source et les systmes rflchissants doivent tre immobiliss de faon
interdire un balayage inopin de la pice par le faisceau laser (montage stable, fix au sol).
L'mission effective du laser doit tre immdiatement identifiable dans le local, soit par un
signal sonore, soit par un voyant lumineux. L'accs de la zone n'est autoris qu'aux seules
personnes dont la prsence est ncessaire, pour lesquelles le port de lunettes protectrices est
indispensable.
Pour les classes 3 et 4, des lunettes de protection spciales laser doivent obligatoirement tre
68
portes et adaptes la longueur d'onde et la puissance du laser.
Elles doivent porter le marquage CE. Les normes NF EN 207 et NF EN 208 de dcembre
1998 permettent de vrifier cette conformit en dfinissant les spcifications, les mthodes
d'essai et le marquage de ces quipements. Elles imposent un marquage d'identification sur les
lunettes comprenant, en particulier, le domaine spectral d'utilisation et le numro d'chelon
(qui dpend de la densit optique et de la stabilit du filtre). Les normes intgrent aussi un
guide pour le choix et l'utilisation.
SUIVI MEDICAL
Textes de rfrences
Il n'existe ce jour aucun texte rglementaire concernant le laser.
69
LES DECHETS
Les dchets prsentent au moins les mmes dangers que les produits neufs correspondants. A
ces dangers peuvent sajouter les risques lis la transformation spontane ou provoque par
des produits sous linfluence dautres produits, de divers facteurs imprvisibles ou du temps
(lumire, temprature, vieillissement...).
A ce titre, la gestion des dchets doit tre considre comme une composante fondamentale
des chantiers de travaux ou de maintenance des btiments mais aussi des expriences ralises
dans les laboratoires de recherche et les salles de travaux pratiques.
La prvention relative aux dchets de diffrentes natures est identique celle dcrite pour les
activits les ayant gnrs. Pour pouvoir tre limins sans porter atteinte aux personnes et
lenvironnement, les dchets ncessitent des traitements spcifiques (dtoxications chimiques
ou biologiques, incinration...). Une identification prcise des dchets et un tri rigoureux sont
indispensables pour garantir la scurit et faciliter le traitement de ces derniers tout en
rduisant le cot.
Il importe quentre le moment o les dchets sont produits et celui o ils sont limins, leur
conditionnement et leur ventuel confinement soient tels quil ny ait aucun risque de porter
atteinte aux personnes charges de leur regroupement et leur collecte au sein de
ltablissement, ainsi que de leur transport et de leur traitement.
Dans les tablissements, il convient dorganiser la collecte, lentreposage et lvacuation des
diffrents types de dchets et que cette organisation doit tre connue de tous.
Chaque enlvement de Dchets Industriels Spciaux (DIS) doit tre obligatoirement
accompagn dun bordereau de suivi de dchets industriels (BSDI).
Les informations suivantes sont extraites du "Guide de gestion des dchets pour les
tablissements denseignement suprieur ou de recherche"
http://www.education.gouv.fr/cid4214/publications.html
qui dcrit galement les rglementations et procdures mettre en place.
70
FILIRES
CATGORIE NATURE DU DCHET CONDITIONNEMENT
DLIMINATION
DCHETS
dchets) physico-chimique,
produits prims :
possibilit de reprise
emballage dorigine
Liquides
DE Selon le niveau de froide
LABORATOIRE
inactivs ou non, gntiquement modifis ou non
risque infectieux quils ou conglateur
(non radioactifs)
Solides
prsentent ces dchets (dans certains cas
incinrs, Enlvement
dchets dactivits de
de dsinfection. entreprise
coupants, cadavres
rglementairement obligatoire.
limites. Incinration.
71
DCHETS Solutions aqueuses (LA) Conteneurs Priode suprieure
100 jours
RADIOACTIFS Solvants organiques (LS) rglementaires,
Enlvement par
DE tiquets, fournis par lAgence Nationale
LABORATOIRE pour la Gestion des
Solides putrescibles (SO) lANDRA Dchets Radioactifs
NB : les sources (ANDRA)
radioactives
scelles ne sont Solides compactables (SP)
pas considres
comme des Flacons de scintillation
dchets et font Priode infrieure
lobjet dune 100 jours
autorisation de en polythylne (SL)
dtention et
dune reprise par Aprs
Flacons de scintillation bonbonnes
le fournisseur
aprs utilisation dcroissance,
en verre (SLV)
contrler
l'activit, enlever
le pictogramme
radioactif et grer
fts mtalliques
selon leur
nature comme
des dchets
banals,
Stockage en
chimiques ou
conteneurs
biologiques
appropris, tiquets
et dats
BSDI obligatoire
Dchets inertes
* Il est indispensable de bien trier les dchets industriels banals afin d'utiliser les filires d'limination
adquates et donc de matriser les cots.
Dans le cas particulier des dchets risques multiples , le choix de la filire dlimination se fait
selon les principes suivants :
- dchets risques biologiques et chimiques : privilgier le traitement biologique
- dchets risques biologiques et radioactifs : si la priode est infrieure 100 jours, traiter en
72
dcroissance, puis faire suivre la filire biologique adapte. Si la priode est suprieure 100 jours,
faire une demande dacceptation pralable auprs de lANDRA.
Textes de rfrences
Code l'environnement
Le guide de gestion des dchets dont l'adresse lectronique est reprise ci-dessous reprend la
rglementation en vigueur. Il est donc conseill de s'y reporter.
73
CONDUITES A TENIR FACE AUX RISQUES
17
I . ACCIDENT DE PERSONNES
En prsence dun accident de personne, le tmoin ou la premire personne arrivant sur les
lieux est le premier maillon de la chane des secours et des soins durgence.
Il faut toujours garder lesprit que vous pourriez tre la victime et donc agir avec les autres
comme vous aimeriez que lon agisse avec vous.
Les gestes sont enseigns dans les cours de secourisme : attestation de sauveteur-secouriste du
travail (S.S.T.) ou attestation de formation aux premiers secours (A.F.P.S.) quil est
souhaitable de possder.
Dans tous les cas daccident de personne, il est indispensable dtablir une dclaration
daccident.
I . 1 LA PROTECTION
Il doit ensuite chercher connatre ltat et le nombre de victimes et alerter les secours.
74
Lhmorragie : il faut vrifier en priorit si la victime perd du sang et dans laffirmative
arrter immdiatement tout saignement.
La conscience : si la fonction nerveuse nest pas altre, la victime peut parler, rpondre aux
questions et ragir aux ordres comme "serrez la main, ouvrez les yeux ".
La fonction cardio-respiratoire : lorsquelle fonctionne, le ventre se soulve et sabaisse, on
entend et on sent le souffle sortir du nez et de la bouche.
Aprs lexamen, lalerte est capitale. Elle permet lenvoi de secours adapts et leur arrive
rapide.
Pour donner lalerte, il faut suivre les consignes de ltablissement ou, dfaut, alerter
directement les secours, le SAMU par le 15, les sapeurs-pompiers par le 18, ou le 112.
112
numro d'appel d'urgence europen
Oprationnel sur l'ensemble du territoire national,
il permet d'entrer en liaison
avec l'ensemble des services de secours
(pompiers, SAMU, police, )
Ils ne peuvent tre efficacement mis en uvre quaprs une formation de secouriste, suivie de
recyclages annuels.
- le risque naturel (sisme, ruption volcanique, cyclone, tempte, inondation, feu de fort,
avalanche, glissement de terrain, ) ;
- le risque technologique (chimique, bactriologique, nuclaire, transport de matires
dangereuses (TMD), rupture de barrage, ) ;
Il est important de connatre le signal national dalerte (S.N.A.) destin informer en toutes
circonstances la population d'une menace grave ou de l'existence d'un accident majeur ou
d'une catastrophe. Ce signal a pour objet d'avertir la population de la ncessit de s'abriter
immdiatement en un lieu protg et de se porter l'coute de l'un des programmes nationaux
ou rgionaux de Radio France, pour la mtropole, ou de l'un des programmes locaux de Radio
France Outre-Mer, pour les collectivits d'Outre-Mer.
Le signal national de fin d'alerte consiste en une mission continue d'un son non modul d'une
dure de 30 secondes.
Chaque tablissement doit tablir un plan particulier de mise en sret (PPMS) face au risque
majeur impliquant pralablement la connaissance de ou des risque(s) particulier(s) prsent(s)
dans l'environnement de l'tablissement. Ce plan soumis au CHS et au Conseil
d'Administration de l'tablissement doit tre port la connaissance de tous.
II.4.1 LA TEMPETE
Comment ragir ?
- respecter les consignes donnes par le chef d'tablissement ou diffuses par la radio.
- rejoindre un btiment solide.
- fermer, attacher et renforcer les volets, en clouant des planches ventuellement.
- consolider les vitres avec des panneaux de contreplaqu et des bandes de ruban adhsif.
- enlever tout ce qui peut se transformer en projectile.
- reprer les lieux les plus solides du btiment.
II.4.2 LE CYCLONE
Comment ragir ?
Appliquer les procdures prvues par le systme national dalerte.
76
Avant le cyclone :
- renforcer les structures (toitures, murs, ).
- fermer, attacher et renforcer les volets, en clouant des planches ventuellement.
- consolider les vitres avec des panneaux de contreplaqu et des bandes de ruban adhsif.
- enlever tout ce qui peut se transformer en projectile.
- stocker tous les lments ncessaires (aliments, vtements, mdicaments, piles, outils, )
- reprer les lieux les plus solides du btiment.
Pendant le cyclone :
- sabriter dans un btiment solide.
- ne sortir sous aucun prtexte.
- se tenir loin des fentres.
- attendre la fin de lalerte.
- redoubler de vigilance la nuit.
Aprs le cyclone :
- vrifier ltat des aliments stocks.
- rparer sommairement et consolider le btiment.
- viter les dplacements.
- faciliter larrive des secours.
- se mfier des objets menaant de tomber ou tombs (fils lectriques, tles, branches, ).
- en bord de mer, se mfier des mares de temptes ventuelles.
II.4.3 LE SEISME
Comment ragir ?
Appliquer les procdures prvues par le systme national dalerte sans mettre en uvre le
confinement.
Pendant le sisme :
- ne pas fuir pendant les secousses :
- lintrieur dun btiment, se mettre le long des murs ou prs d'une colonne porteuse, sous
une table, un bureau ou tout autre meuble solide.
- lextrieur, sloigner des btiments, ne pas se rfugier sous des lments qui peuvent
seffondrer ou tomber (pont, toit, fils lectriques ).
- se protger contre toutes les chutes dobjets.
- interdire lutilisation de toute flamme.
Aprs le sisme :
- penser aux rpliques ventuelles et ne pas entrer dans un btiment endommag.
- ne pas utiliser dascenseur.
- couper les fluides et les systmes de ventilation.
- en bord de mer, sloigner des ctes si possible (risque de raz-de-mare).
77
Comment ragir ?
Appliquer les procdures prvues par le systme national dalerte.
Pendant lruption :
- rester sur place et prparer une vacuation ventuelle.
- nvacuer que sur ordre des autorits.
- en cas dmission de cendres ou de gaz, respirer travers un linge humide de prfrence.
- ne pas se rfugier dans des points bas.
Aprs lruption :
- ne pas rentrer dans des btiments sans laccord des autorits.
- surveiller les points chauds ventuels pour parer aux risques dincendie.
Comment ragir ?
Appliquer les procdures prvues par le systme national dalerte.
- se mettre labri, fermer les portes et les fentres et calfeutrer les ouvertures.
- rentrer dans le btiment le plus proche si lon est lair libre.
- arrter ventilation, climatisation, chauffage, gaz et lectricit.
- ne pas fumer.
- ne pas tlphoner, ne pas chercher joindre sa famille.
- vacuation ventuelle sur dcision des autorits.
II.5.2 EXPLOSION
- vacuer vers les lieux prvus cet effet, en vitant les zones trs endommages.
- ne pas prendre son vhicule.
- arrter ventilation, climatisation, chauffage, gaz et lectricit.
- scuriser les expriences en cours.
- vacuation ventuelle sur dcision des autorits.
- vacuer vers les lieux prvus cet effet, en vitant les zones trs endommages.
- ne pas prendre son vhicule.
- arrter ventilation, climatisation, chauffage, gaz et lectricit.
- fermer les portes et fentres avant de sortir.
- respirer travers un linge humide.
- vacuation ventuelle sur dcision des autorits.
78
Si les dlais dalerte sont suffisants :
- procder une vacuation prventive.
Aprs linondation :
- ne pas sapprocher des zones inondes.
- ne pas rentrer dans les btiments sans autorisation.
- suivre les consignes donnes par les autorits.
Textes de rfrence
Code de l'environnement
Dcret n90-394 du 11 mai 1990 relatif au code dalerte modifi par le dcret n 92-997 du 15
septembre 1992 relatif aux plans particuliers dintervention concernant certains
amnagements hydrauliques et le dcret n2001-368 du 25 avril 2001 relatif linformation
sur les risques et sur les comportements adopter en situation durgence
Circulaire n90-269 du 9 octobre 1990 relative au nouveau signal dalerte aux populations
relatif aux risques majeurs et consignes concernant les tablissements relevant du ministre de
lducation nationale, de la jeunesse et des sports.
Circulaire n2002-119 du 29 mai 2002 relative l'laboration d'un plan particulier de mise en
sret face aux risques majeurs.
79
AUTRES RISQUES
Ce chapitre rassemble divers thmes susceptibles de concerner ou
80
chef d'tablissement doit, dans une telle situation, retirer l'agent de son poste de travail. Par
ailleurs, le chef d'tablissement peut interdire l'entre de toute boisson alcoolique.
La prise de drogues et autres produits psychotropes
II . LE TRAVAIL ISOLE
Evaluer les risques
Lorsqu'une opration est effectue dans un lieu isol, ou un moment o l'activit de
l'tablissement est interrompue, une personne seule peut se trouver dans une situation
difficile, voire grave, en cas d'accident ou de malaise.
La rglementation prvoit la surveillance directe ou indirecte des agents affects des postes
de travail particulirement dangereux pour eux ou pour d'autres agents. On peut citer par
exemple : certaines interventions sur les ascenseurs et monte-charge, certains travaux sur des
installations lectriques sous tension, les travaux en milieu hyperbare,
Un accident peut se produire dans le cadre d'une mission ou au cours d'un trajet entre le
domicile et le lieu de travail. Il est important de ne pas oublier que les accidents de la route
sont la premire cause d'accidents mortels du travail.
Textes de rfrences
Code du travail
Code de la sant publique
Code de la route
82
FORMATIONS OBLIGATOIRES A LA SECURITE
19
La formation la scurit doit tre pratique et approprie aux risques dtermins lors de
lanalyse des risques de ltablissement. Elle permet dobtenir lindispensable adhsion de
chacun la prvention des risques.
III. ELECTRICITE
Habilitation en lectricit
Dcret 88-1056 du 14 novembre 1988 art 46 I, 46 II, 48,Circulaire du 6 fvrier 1989,
Publication UTE C18-510
L'employeur doit s'assurer que les travailleurs possdent une formation suffisante pour mettre
en application les prescriptions de scurit, et le cas chant, organiser la formation
complmentaire ncessaire.
Il ne peut confier des travaux ou oprations qu' des personnes qualifies, et doit remettre,
contre reu, chaque travailleur, un recueil de prescriptions.
Le contenu de la formation est fix par la publication UTE C 18-510 approuv par l'arrt du
17 janvier 1989 et intitul : " Recueil d'instructions gnrales de scurit d'ordre lectrique ".
L'habilitation prvue dans cette publication :
84
- concrtise la reconnaissance par son employeur, de la capacit d'une personne accomplir
en scurit les tches fixes,
- n'est pas directement lie la position hirarchique ni la classification professionnelle,
- est matrialise par un document tabli par l'employeur et sign par l'employeur et l'habilit.
Une rvision annuelle des habilitations permet de grer les entrants (nouvelle habilitation) et
surtout les sortants (dpart, changement de poste...). La CNAM recommande un recyclage
tous les trois ans.
Manutention
CdT R 231-71, Dcret 92-958
L'employeur doit faire bnficier les travailleurs dont l'activit comporte des manutentions
manuelles d'une information sur les risques qu'ils encourent lorsque les activits ne sont pas
excutes correctement et d'une formation adquate la scurit essentiellement pratique sur
les gestes et postures.
Risques Chimiques
CdT R 231-54-5
Le chef d'tablissement est tenu d'tablir une notice pour chaque poste de travail exposant les
travailleurs des substances ou des prparations chimiques dangereuses, cette notice tant
destine les informer des risques auxquels leur travail peut les exposer et des dispositions
prises pour les viter.
Risques biologiques
CdT R 231-63, Dcret n94-352 du 4 mai 1994
85
Le chef d'tablissement organise au bnfice des travailleurs exposs au risque biologique,
une formation la scurit.
Cette formation est dispense avant que les travailleurs n'exercent une activit impliquant un
contact avec des agents biologiques. Elle est rpte rgulirement et adapte l'volution des
risques ou lors de la modification significative des procds de travail.
VII. RADIOPROTECTION
86
Habilitation la conduite d'engins de chantier, appareils de levage et machines mobiles
CdT R 233-13-19
Le chef d'tablissement doit faire vrifier l'aptitude mdicale pour la conduite des engins de
chantier, des appareils de levage et des machines mobiles. Il fait procder un examen de
conduite, suite une formation adapte, et dlivre l'autorisation de conduire. (Certificat
d'Aptitude la Conduite En Scurit : CACES)
La formation a pour but de donner au conducteur les connaissances et le savoir-faire
ncessaires la conduite en scurit de son appareil. Elle peut tre dispense par des
formateurs internes, des formateurs extrieurs ou un centre de formation spcialis.
IX. SECOURISME
La formation peut tre acquise par deux voies : S.S.T. ou A.F.P.S. et consiste porter les
premiers secours aux personnes en situation de dtresse physique.
Conduite des chaufferies Dcret du 2 avril 1926 modifi et arrt du 1er fvrier 1993
L'exploitant des gnrateurs de vapeur ou d'eau surchauffe fait vrifier par un organisme
agr l'organisation retenue pour la surveillance des appareils et la qualification du personnel
qui y est affect.
87
XII. FORMATION " SOUDAGE "
Une qualification du soudeur est ncessaire lorsque les appareils ou ensembles sur lesquels il
intervient sont soumis une rglementation (du ministre de l'industrie principalement).
Inventaire des rglements :
- appareils pression de gaz et de vapeur (dcret 99-1046 du 13 dcembre 1999 )
- canalisations d'usine et transport de fluides (arrt du 15 janvier 1962 modifi)
- charpentes mtalliques (DTU 32-1 et norme NF P 22 470 22 473)
- engins de levage et de manutention (norme NF E 109 - 1 2)
- ensembles mcanosouds (norme NF E 83 100 - 1 5)
- installations intrieures gaz (arrt du 2 aot 1977 modifi par arrt du 23 novembre 1992)
Exprimentation animale
Dcret 87-848 du 19 octobre 1987 modifi, Arrt du 19 avril 1988
Les personnes sollicitant l'attribution d'une autorisation pour effectuer des expriences
ncessitant des interventions chirurgicales doivent justifier d'une formation particulire
concernant les techniques chirurgicales et les soins prparatoires et post-opratoires. (Niveau
I)
Les personnels appels participer directement aux expriences doivent justifier d'une
88
formation centre sur les points importants pour assurer le bien-tre des animaux, viter les
mauvais traitements et les utilisations inutiles. (Niveau II)
Textes de rfrence
- Code du travail (CdT)
89
POUR EN SAVOIR PLUS
Liens utiles
Sites officiels
- Ministre de la Jeunesse, de lEducation nationale et de la Recherche
www.education.gouv.fr
rubrique Prvention des risques www.education.gouv.fr/syst/securite.htm
rubrique Scurit au travail www.education.gouv.fr/syst/secutravail/default.htm
- Ministre de lEcologie et du Dveloppement Durable
www.environnement.gouv.fr/actua/cominfos/dosdir/DIRPPR/dosdppr.htm
- Ministre des Affaires Sociales, du Travail et de la Solidarit www.sante-
securite.travail.gouv.fr
- Ministre de la Sant, de la Famille et des Personnes Handicapes
www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/index.htm
- Ministre de lEquipement, des Transports, du Logement, du Tourisme et de la Mer
www.logement.equipement.gouv.fr
Sites utiles
www.legifrance.gouv.fr qui permet de retrouver les textes officiels.
www.cerfa.gouv.fr qui permet de tlcharger les formulaires utiles.
www.inrs.fr qui regroupe des informations sur la prvention des accidents du travail et des
maladies professionnelles. LINRS diffuse de nombreuses publications par le biais des
CRAM.
www.afnor.fr qui regroupe lensemble des normes.
www.oppbtp.fr qui est lorganisme professionnel de prvention du btiment et des travaux
publics.
Textes de rfrences
Ce livret se rfre de nombreux textes de loi qui sont regroups dans :
- le Code de lducation
- le Code du travail
- le Code de lenvironnement
- le Code de la sant publique
- le Code de la construction et de lhabitat
Publications
B.O. hors srie n3 du 30 mai 2002 www.education.gouv.fr/bo
Publications du Journal Officiel www.journal-officiel.gouv.fr
"Le rfrentiel des constructions universitaires" dit en septembre 1997 par le Ministre de
lEducation nationale Direction de la Programmation et du Dveloppement.
90
SIGNALISATION DE SECURITE
91
Champ magntique Risques Basse
important biologiques temprature
Matires
Danger d Danger corrosive
au bruit gnral
Matriaux contenant de
l'amiante
92
Signalisation de scurit
Dfense
de fumer
Flammes nues Entre interdite
interdites aux personnes
non autorises
93
Douche Premier secours Rinage des yeux
de scurit
Flches
directionnelles
Flches
d'indication
Tlphone
pour la lutte
contre l'incendie
Extincteur
94