Transformation de FOURIER
Transformation de FOURIER
Transformation de FOURIER
Une des difficults majeure sera de trouver les mots pour remercier Monsieur Hassan AZOU I
qui nous a fait lhonneur dtre notre encadrant.
Nous le remercions pour sa patience, son efficacit... et le temps quil nous a consacr .
Nous profitons de cette occasion pour exprimer notre gratitude tous ceux qui ont contribu,
dune manire ou dune autre, llaboration de ce mmoire.
0.1
Ralis par :
Sara Abatourab
Abdelmjid Afayno
Reda Boumediene
Omar Hsini
Introduction
La Transformation de Fourier est un outil particulirement important en mathmatiques, que ce soit du point de vue fondamental,
ou de celui des applications ( la thorie du signal par exemple, ou
encore tous les phnomnes ondulatoires).
Les motivations pour ltudier sont donc trs nombreuses et varies, et il nest pas possible de donner ici une juste ide de cette
diversit.
La Transformation de Fourier gnralise la thorie des sries de
Jean-Baptiste Joseph FOURIER
(1768-1830)
Fourier aux fonctions non priodiques.
1807, Fourier affirme que, pour une fonction arbitraire ,
Z +
fb(t)etix d(t);
(*)
g(x) =
Z
(**)
fb(t) =
f (x)etix d(t);
L2 (R).
Lgalit de Plancherel est une version continue de lgalit de Parseval.
Nous nous intressons la transforme de Fourier des fonctions de L1 et de L2 , et on donnera
quelques applications (Sous-espaces de L2 invariants par translation et Principe dincertitude dHeisenberg).
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4
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5
6
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8
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10
11
15
15
19
Applications
4.1 Sous-espaces de L2 invariants par translation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4.2 Principe dincertitude dHeisenberg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
22
22
24
Bibliographie
26
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Elment dintgration
(X, M, ) un espace mesur par rapport la mesure de Lebesgue positive
1.1
Applications mesurables
Dfinition 1.1.1.
Soient (X, M) et (Y, N ) deux espaces mesurables. Une application f : X Y est dite
(M, N )-mesurable ( ou mesurable) si : f 1 (N ) M.
Une application mesurable par rapport des tribus borliennes B(X) et B(Y) est appele application borlienne.
Proposition 1.1.1.
Si f : (X, M) (X0 , M0 ) et g : (X0 , M0 ) (X00 , M00 ) deux applications mesurables alors : g f est mesurable.
Si f, g : (X, M) (R, B(R)) deux applications mesurables alors f g est mesurable.
Si f : (X, B(X)) (R, B(R)) une application continue alors f est borlienne.
Exemple 1.1.1.
Soient f et g deux fonctions borliennes de R dans R. Alors la fonction h dfinie sur R R par
h(x, y) = f (x y)g(y) est borlienne.
En effet : on considre les applications
f
R R
(x,y)
7 s(x,y)=xy 7 f (xy).
R R
(x,y)
7 (x,y)=y 7 g(y).
1.2
Espace Lp
Dfinition 1.2.1.
Lp (X) = Lp est lensemble des fonctions mesurables de (X, M, ), telles que :
Z
|f |p d < +,
X
et
Z
kf kp =
|f | d
X
p1
.
Proposition 1.2.1.
Soit
f : X R.
Si f L1 , alors X, f (x) < +
Preuve 1.2.1.
Soit > 0, posons :
A = {x X
-presque partout.
|f (x)| > }.
tel que
X
Donc :
f (x)
.
Alors : ({ x X; f (x) = + }) = 0.
Do
x X f (x) < +
kf k1
= 0.
p.p.
X n+
Proposition 1.2.2.
Si fn f -presque partout et les fn sont domines par une fonction g L1 , alors fn f
n+
au sens de L1 .
Preuve 1.2.2.
(fn )n est domine par g L1 ,
kfn k1 kgk1 < +, n N.
Alors les fn sont dans L1 et |fn f | < 2|g|.
Donc daprs le thorme de la convergence domine,
Z
lim kfn f k1 = lim
|fn f |d
n+
n+ X
Z
=
lim |fn f |d
n+
ZX
=
0d = 0.
X
Donc
1.3
X n+
Thorme 1.3.2.
Soit (fn )nN une suite de fonctions convergente vers f au sens de L1 . Alors on peut extraire de
(fn )nN une sous suite converge vers f au sens -presque partout.
Preuve 1.3.1.
On a
lim fn = f au sens de L1 .
n+
p, q > N
kfp fq k1 < .
1 1 1
1, , , , . . . , on peut construire une suite croissante (ni )iN
2 4 8
1
(n0 < n1 < n2 < < ni < . . . ), telle que kfni fni1 k1 < i .
2
On pose :
+
X
=
|fni fni1 | 0.
On donne les valeurs
i=1
Alors
Z
d =
Z X
+
Z
|fni fni1 |d =
k
X
lim (
|fni fni1 |)d.
X k+ i=1
X i=1
k
X
La suite de fonctions positive (
|fni fni1 |)kN est croissante, daprs le thorme de
i=1
convergence monotone.
Z
d =
X
k Z
X
lim
( |fni fni1 |d)
k+
+
X
i=1
i=1
+
X
1
= 2.
kfni fni1 k1
2i
i=1
Donc L1 .
Daprs la proprit 1.2.1
+
X
|fni fni1 | =
i=1
et |fnk | |fn0 | + .
|fn0 | et dans L1 , donc daprs la proprit 1.2.2
L
lim fnk =1 g
(i.e.(fnk )kN
k+
Alors f = g car
partout.
1.4
n+
k+
Thorme de Fubini
-presque
Soit (X, M, ) et (Y, N , ) deux espaces mesurs avec et des mesures -finies et soit
f : X Y [0, +]
une fonction (M N )-mesurable, alors :
Z
f (x, y)d est N -mesurable et
1)
Z
f (x, y)d est M-mesurable.
2) De plus
Z
Z
f (x, y)d( ) =
Z
d
XY
Z
=
f (x, y)d
Y
Z
d
f (x, y)d.
X
Thorme 1.4.2.
Soient f et g L1 (R). Alors :
Z
1)
|f (x y)||g(y)|d(y) < +,
presque partout.
R
Z
2) La fonction h(x) =
f (x y)g(y)d(y) est dans L1 , et h vrifie
khk1 kf k1 kgk1 .
Preuve 1.4.1.
On a la fonction
F : R R
(x,y)
7 f (xy)g(y).
= kf k1 kgk1 .
On conclue
Z
Z
Z
1)
d(x) |F (x, y)|d(y) kf k1 kgk1 < +, donc
|F (x, y)|d(y) L1 .
R
R
R
Z
Daprs la proprit 1.2.1
|F (x, y)|d(y) < +,
presque partout.
R
Z
Alors
|f (x y)||g(y)|d(y) < +,
presque partout.
R
Z
Z
Z
2)
d(x)| F (x, y)d(y)| < +, alors h(x) =
F (x, y)d(y) L1 .
R
Et
khk1 kf k1 kgk1 .
est la mesure de Lebesgue sur R divis par 2, par consquent nous notons :
Z
Z
1
f (x)d(x) =
f (x)dx,
2 R
R
de mme nous dfinissons :
Z +
f (x y)g(y)d(y),
(f g)(x) =
(2.1)
et
f(t) =
f (x)eixt d(x).
(2.2)
2.1
2.1.1
Proprits formelles
Transformation de Fourier et convolution
Proposition 2.1.1.
= fg.
Si f, g L1 et h = f g, alors h
Preuve 2.1.1.
On a :
h(t)
=
eixt (f g)(x)d(x)
ZR
Z
ixt
=
e d(x) f (x y)g(y)d(y)
R
Z
ZR
=
d(x) eixt f (x y)g(y)d(y).
R
ixt
R
2
2.1.2
Proposition 2.1.2.
Soient f L1 et g(x) = ixf (x), si g L1 alors f est diffrentiable
et
f0 (t) = g(t).
Preuve 2.1.2.
On a :
Z +
f(s) f(t)
1
=
(eisx eitx )f (x)d(x)
(s 6= t)
st
s t
Z +
eix(st) 1
)d(x).
f (x)eitx (
=
st
Soit R, alors
|ei 1| = 2 2 cos ||. En effet le tableau de variation de la fonction
7 2 + 2 cos 2 est positive
eix(st) 1
La fonction x 7 f (x)eitx (
) est domine par
st
et
|f |
|x(s t)|
= |xf | = | ixf | = |g|.
|s t|
Z +
ixf (x)eitx d(x)
=
Z +
g(x)eitx d(x) < +
(car g L1 ).
=
f0 (t) = g(t).
Remarque 2.1.1.
Dans la dmonstration prcdente, lemploi du thorme de la convergence domine ne semble
pas lgitime puisque ce thorme utilise seulement des suites dnombrables de fonctions. Toutefois,
il nous permet de conclure que
Z +
f(sn ) f(t)
lim
= i
xf (x)eitx d(x)
n+
sn t
Exemple 2.1.1.
2
2
Soit f (x) = ex , alors f(x) = ex .
c ce qui donne 2iy f = ifb0 .
En effet : on a f 0 (x) = 2xf (x), do fb0 = 2 xf
Ainsi f est solution de lquation diffrentielle,
2iy f = ifb0
Z
+
2
i.e. f(y) = cey , et c = f(0) =
ex dx = 1.
2
Finalement, f(y) = ey .
2.2
2.2.1
La Translation
Dfinition 2.2.1.
Une fonction f est dite fonction continue support compact K si :
1) f est continue sur R
2) f est nulle sur R K
Exemple 2.2.1.
R
(
12
:
si x ] 1, 1[
e 1x
x 7
0
si x ]
/ 1, 1[
R R
y
7 fy
Preuve 2.2.1.
Lespace de fonctions support compact est dense dans L1 , alors f L1 et > 0, il existe une
fonction g continue support compact [A, A] tel que kf gk1 < .
g est continue uniformment sur [A, A], alors il existe > 0 et (s, t) [A, A] tel que
Z +
On a :
(
x s [A, A]
x t [A, A]
(
x [A + s, A + s]
x [A + t, A + t]
Z +
=
|f (x)|d(x)
(I) <
= kf k1 .
10
> 0,
(s, t) R
+ + = .
3 3 3
2.2.2
Thorme 2.2.3.
Si f appartienne L1 , la transforme de Fourier f est dans C0 , et
kfk kf k1 .
(2.3)
Preuve 2.2.2.
a) On a f(t) =
f (x)e
itx
|f (x)|d(x) = kf k1 ,
do
b) On a
Z
d(x), alors f (t)
kfk kf k1 .
f(t) =
f (x)eitxi d(x)
Z
=
2f(t) =
Alors
f (x)eit(x+ t ) d(x)
itx
f x
e d(x).
t
i itx
f (x) f x
e d(x).
t
Do
Z +
2f (t)
f (x) f x
d(x)
t
f f t
1 =
f0 f t
1 .
Daprs le thorme de la continuit uniforme de y 7 fy , on a
f0 f t
1 0.
t+
lim f(t) = 0.
t+
c) La continuit : on a
Z +
isx
itx
f (x) e
e
d(x)
f (s) f (t) =
Z +
La quantit sous le signe somme est domine par 2|f | qui est intgrable, et daprs le thorme
de la convergence domine
lim f(s) f(t) = 0.
st
Do f est continue.
11
H(t) = e|t| .
H(t)eitx d(t),
h (x) =
( > 0).
1) h (x) =
.
2 + x2
Z +
h (x)d(x) = 1,
2)
(loi de Cauchy).
3)
4)
5)
1
h1 (x).
0 H(t) 1.
lim H(t) = 1.
h (x) =
Proposition 2.2.1.
Z
Si f L1 , alors
H(t)f(t)eitx d(t).
(f h )(x) =
Preuve 2.2.3.
Une application du thorme de Fubini.
Thorme 2.2.4.
Si f L1 , alors :
lim kf h f k1 = 0.
Preuve 2.2.4.
On a
|f h f | =
=
=
Z +
f (x y)h (y)d(y) f
Z
Z +
+
f
(x)h
(y)d(y)
f
(x
y)h
(y)d(y)
Z +
(f (x y) f (x)) h (y)d(y)
Z +
|f (x y) f (x)|h (y)d(y).
Alors
Z
kf h f k1
|f (x y) f (x)|h (y)d(y)
Z +
h (y)d(y)
|f (x y) f (x)|d(x)
d(x)
Z +
Z +
Z +
Z +
Z +
(thorme de Fubini)
h (y)kfy f k1 d(y)
h (Y )kfY f k1 d(Y )
(on pose y = Y )
1
h (Y )kfY f k1 d(Y )
(les proprits de h )
h1 (Y )kfY f k1 d(Y ).
La quantit sous le signe somme est domine par 2h1 kf k1 qui est intgrable, alors daprs le
thorme de la convergence domine et la continuit de y 7 fy on obtient
12
lim kf h f k1 = 0
Remarque 2.2.1.
Si f L2 alors
lim kf h f k2 = 0.
1) f = g
-p.p.
2) g C0 .
Preuve 2.2.5.
On a vu dans la proprit 2.2.1 que
Z
H(t)f(t)eitx d(t).
(f h )(x) =
la quantit sous le signe somme est domine par |f| qui est intgrable par hypothse, alors daprs
le thorme de la convergence domine on a
Z +
lim (f h )(x) =
lim H(t)f(t)eitx d(t)
0
0
Z +
f(t)eitx d(t) = g.
=
(2.4)
On a daprs le thorme 2.2.4 lim f h = f au sens de L1 , alors daprs le thorme 1.3.2.
0
me
La 2
-p.p.
-p.p.
Preuve 2.2.6.
On a
f = g f g =
f[
g = L1 ,
f g L1
et
f =g
-p.p.
Remarque 2.2.2.
1) Soit lapplication
T : L1 C0
f 7 f.
En effet : Soit
T : S T
(S);
h(t)eitx d(t).
h 7 g(x) =
T (h1 ) = T (h2 )
13
h1 = h2 .
-p.p.
14
Thorme de Plancherel
Preuve 3.1.1.
On pose s(x) = f(x) et
On a
g = f s.
Z
g(x) = (f s)(x) =
f (x y)s(y)d(y)
Z +
Z +
f (x y)f(y)d(y)
f (x + y)f(y)d(y)
= hfx , f i.
Z
Avec hf, gi =
L2 , fx
f L1 L2
L1 L2 L2 .
Dautre part les applications
L2 L2 C
(s,t)
7 hs,ti
et
L2 L2 L2 .
f
(fx ,f )
sont continues
Alors g est une fonction continue, et daprs lingalit de Cauchy-Schwarz on a
|g| = |hfx , f i| k fx k2 .k f k2
= k f k2 k f k2
= k f k22 < +.
15
donc g est une fonction borne, il est facile de voir que g L1 , on calcul la diffrence suivante
Z +
Z +
Z +
g(x y)h (y)d(y)
g(x)h (y)d(y)
=
Z +
|g(x y) g(x)|h (y)d(y).
on pose y = Y
Z
|g h g|
Z +
(3.7)
1
|g(x Y ) g(x)| h1 (Y )d(Y )
La quantit sous le signe somme est domine par 2k g k h1 qui est intgrable car g est borne
et h1 L1 , alors le thorme de la convergence domine implique
Z +
lim |g(x Y ) g(x)|h1 (Y )d(Y ).
lim |g h g|
0
lim |g h g|
0d(Y ) = 0;
et
(3.8)
en particulier
Z
(g h )(0) =
H(t)
g (t)d(t).
que s = f.
2
Do g = ff = f .
On a g positive et H(t) = e|t| est une fonction croissante lorsque 0 ce qui implique
gH(t) est croissante lorsque 0,
alors daprs le thorme de la convergence monotone
Z +
lim (g h )(0) =
lim H(t)
g (t)d(t)
0
0
Z +
=
g(t)d(t)
Z +
2
=
|f| d(t)
2
= k f k2 .
En fin de (3.8) et (3.9) on conclue que kf k2 =
f
.
2
16
(3.9)
sin(ax)
x
2
dx =
a
2
f (k)eikx dx =
eika eika
sin(ak)
=2
ik
k
alors
sin(ax)
f(x) = 2
x
densuite le thorme du Plancherel nous donne lgalit suivante :
Z
1/2
2 !1/2 Z +
2
Z +
sin(ax)
sin(ax)
2
(f (x)) dx
dx
=
dx =
2
x
x
2
Z +
sin(ax)
=
dx =
x
Thorme 3.1.2.
1
4
1]a,a[ (x)dx
a
2
(3.10)
2) Si f L1 L2 , alors f = f.
3) Si f L2 , alors kf k2 =
f
.
2
Preuve 3.1.2.
1) Soit f L2 , on pose fn = 1]n,n[ f
On a
n N; kfn k2 = k1]n,n[ f k2 kf k2 < +.
Alors n N; fn L2 , et daprs lingalit de Cauchy-Schwarz sur L2
kfn k1 = k1]n,n[ f k1
k1]n,n[ k2 kf k2
(] n, n[)kf k2 < +.
Alors n N; fn L1 = n N; fn L1 L2 , kfn f k2 2kf k2 < +, et
daprs le thorme de la convergence domine
17
n+
(car lim fn = f ).
n+
n+
Donc (fn )n converge vers f au sens de L2 , alors (fn )n est une suite de Cauchy au sens de L2 .
Le thorme 3.1.1 implique
n, m N;
b
\
kfc
m fn k2 = kfm fn k2 = kfm fn k2 ;
(car (fm fn ) L1 L2 ).
Donc (fbn )n est une suite de Cauchy au sens de L2 qui est complet, alors (fbn )n converge au
sens de L2 vers f.
Alors
L
L
f =2 lim fbn =2
n+
L2
L2
Z
2) Soient f L1 L2 ,
lim
n+
Z +n
lim
n+
f eitx d(t)
lim sn .
n+
fbn =
La quantit sous signe le somme est domine par |f | qui est intgrable, alors daprs le thorme de la convergence domine
Z +
b
lim 1]n,n[ f eitx d(t)
lim fn =
n+
n+
Z +
=
f eitx d(t) = f
p.p.
Daprs 1) du thorme
n+
n N;
lim fc
nk = f
-p.p.
n+
b
b
fn
f
fn f
, impliquent :
b
kf k2 = lim kfn k2 = lim
fn
=
f
.
n+
n+
Thorme 3.1.3.
+n
18
L2
rn (x)
f(x) = f(x).
3.2
Thorme 3.2.1.
On pose
: L2 L2
: L2 L2
et
f 7 f.
f 7 f
De la mme manire
k(f )k2 = kf k2 .
2) Pour montrer la deuxime partie du thorme on a besoin des propositions suivantes.
Proposition 3.2.1.
Soient f L1 L2 et f = f L1 L2 , alors
(f ) = (f ) = f.
Preuve 3.2.2.
On a f L1 L2 L1 et f L1 L2 L1 , alors les hypothses du thorme dinversion
(thorme 2.2.5) sont vrifies, alors
(f ) = (f ) = f.
Proposition 3.2.2.
Si f L1 L2 , alors
f h L1 L2
f\
h L1 L2 .
et
Preuve 3.2.3.
On a vu que si f L1 L2 on a f h L1 L2 (voir thorme 3.1.1).
Donc kf\
h k2 = kf h k2 < +, alors f\
h L2 .
c .
On a f L1 et h L1 , alors daprs la proposition 2.1.1 on a f\
h = fbh
Et daprs lingalit de Cauchy-Schwarz on a
Z +
Z +
\
bc
f
h
d(x)
=
f
h
d(x)
c
fb
h
(car f, h L2 )
< +.
2
Donc
f\
h
< +. alors
1
On conclue que
f\
h L1 .
f\
h L1 L2 .
Proposition 3.2.3.
Si f L1 L2 , alors
(f h ) = (f h ) = f h .
19
Preuve 3.2.4.
Daprs les propositions 3.2.1 et 3.2.2
Proposition 3.2.4.
Si f L1 L2 , alors
(f ) = (f ) = f.
Preuve 3.2.5.
On a
k (f ) f k2 k (f ) (f h )k2 + k (f h ) f h k2
+ kf h f k2 .
Daprs le thorme dinversion et que est une isomtrie on a :
k (f ) f k2 kf f h k2 + kf h f h k2
+ kf h f k2 .
Daprs la remarque 2.2.1 la limite du seconde membre de lingalit tend vers 0 lorsque
0.
Donc k (f ) f k2 = 0, alors (f ) = f.
Mme dmonstration pour (f ) = f.
Preuve 3.2.6. (Preuve de la deuxime partie du thorme 3.2.1)
Soit f L2 on a L1 L2 est dense dans L2 , donc il existe une suite (fn )n L1 L2
telle que lim fn = f au sens de L2 .
n+
Alors daprs le thorme dinversion sur L1 L2 et que est une isomtrie, et daprs la
proposition 3.2.4 (fn L1 L2 = (fn ) = fn ) on a :
k (f ) f k2 k (f ) (fn )k2 + k (fn ) f k2
kf fn k2 + kfn f k2 = 2kfn f k2 .
Le seconde membre tend vers 0 lorsque n +.
Alors k (f ) f k2 = 0, do (f ) = f.
Mme dmonstration pour (f ) = f.
Thorme 3.2.2.
Si f, g L2 Alors
Z
f.
g d(x) =
gd(x).
f.
Preuve 3.2.7.
Il est facile de voir que
4f g = |f + g|2 |f g|2 + i|f + ig|2 i|f ig|2 .
Donc
Z
4
f gd(x) = k f + g k2 k f g k2 + i k f + ig k2 i k f ig k2
Z +
= 4
fgd(x).
On conclue que
20
f gd(x) =
Thorme 3.2.3.
Si f L2 et f L1 , alors f =
fgd(x).
feitx d(t),
-presque partout.
Preuve 3.2.8.
Soit f L2 , on a
L
f = (f ) = (f) =2 lim
n+
Z
lim
f
Donc
n+
On a f L2 et
+n
n
Z
+n
et lim
n+
feitx d(t) =
n+
+n
feitx d(t).
+n
itx
f e d(t)
= 0.
lim
n+
feitx d(t),
+n
itx
f e d(t)
= 0;
2
Do
Z
f=
feitx d(t),
21
-p.p.
Applications
4.1
cE c = g M
cE c
f M
f gd = 0
R
Z
c
= g ME c
f gd = 0.
(4.11)
E
Soit
R
(
g:
0 sur E c
f sur E,
on a
Z
(4.11) =
f fd =
|f |2 d = 0
= f = 0 sur -p.p
cE .
= f M
Alors
On a
cc M
cE .
M
E
Z
cE = g M
cE c
f M
f gd = 0
R
cc .
= f M
E
cc = M
cE .
Alors M
E
cE est un sous-espace ferm.
Do M
22
c
g M
(P (f ) f ) P (g);
g L2 .
R.
(P (f ) f )P (g)e d = 0;
f, g L2 ;
R.
-p.p;
f, g L2 .
-p.p;
f, g L2 .
-p.p;
f, g L2 .
f P (g) = gP (f );
()
P (g)
avec P (g) nest pas dfinie que presque partout
g
On substitue dans (), donc P (f ) = f ; f L2 .
La projection P vrifie P 2 = P, alors 2 f = P 2 (f ) = P (f ) = f.
par suite
(
0 sur E
=
; -p.p,
1 sur E c
E = {x R; (x) = 0}.
c=M
cE .
Montrons que M
avec
On a
c = f = P (f ) = f
f M
cE ,
= f M
et
cE = (f P (f )) = (f P (f ))1E + (f P (f ))1E c = 0 + 0 = 0 -p.p
f M
= P (f ) = f
c.
= f M
c=M
cE .
Alors M
23
4.2
Thorme 4.2.1.
Soit f L2 (R).
Si f de classe C 1 et telle que f 0 L2 (R) alors pour presque tout t R,
fb0 (t) = 2itf(t).
Le but de cet exemple est de dmontrer le principe dincertitude dHeisenberg.
Exemple 4.2.1.
1)
0
x+
x+
2 0
t|f (t)|
Z
dt =
0
t|f (t)|2 dt.
|l|
Supposons l 6= 0, alors il existe A > 0 tel que pour x A on ait x|f (x)|2
et donc
2
Z +
x|f (x)|2 dx = +. Ce qui impossible puisque x 7 x|f (x)|2 L1 .
A
En faisant un raisonnement identique si x tend vers , on montre que lim x|f (x)|2 =
x
0.
Z
Z
2 0
1.c Vrifions que x |f (x)| dx = |f (x)|2 dx.
R
24
2) tablissons que
sZ
sZ
Z
x(|f (x)|2 )0 dx 2
|f 0 (x)|2 dx
x2 |f (x)|2 dx.
R
et
sZ
sZ
Z
|xf (x)||f 0 (x)|dx
|xf (x)|2 dx
|f 0 (x)|2 dx.
R
|f (x)|2 dx 4
sZ
sZ
x2 |f (x)|2 dx
t2 |f(t)|2 dt.
Ainsi
Z
0
2
|f (x)| dx = x |f (x)| dx
R
R
s
sZ
Z
|f 0 (x)|2 dx
2
R
(daprs 2))
sZ
t2 |f(t)|2 dt
x2 |f (x)|2 dx.
Finalement
R
x2 |f (x)|2 dx
R
sZ
(daprs 1.c)
|f (x)|2 dx 4
sZ
sZ
x2 |f (x)|2 dx
t2 |f(t)|2 dt.
25
Bibliographie
[1] Walter Rudin - Analyse relle et complexe. Dunod, Paris, 1998.
[2] El Haj Laamri - Mesures, intgration, convolution et transforme de Fourier des fonctions.
Dunod, Paris 2001.
[3] F.Bayen, C.Margaria - Problmes de mathmatiques appliques, tome 3 : Distributions, Analyse de Fourier, Transformation de Laplace. Ellipses, 1998
[4] G.Demengel - Transformations de Fourier gnralises : srie et transformations de Fourier et
de walsh. cours et prolmes rsolus. Ellipses, 1999.
[5] Murray R.Spiegel - Analyse de Fourier et applications aux problmes de valeurs aux limites,
Cours et problmes, 9me tirage. Mcgraw-Hill, 1999.
[6] R.Dalmasso, P.Witomski - Analyse de Fourier et applications : exercices corrigs. 2me cycle.
Ecoles dingnieurs. Dunod, 2000.
26