Audit Comptes Consolidés
Audit Comptes Consolidés
Audit Comptes Consolidés
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION
Section I :
Section II :
10
Section III:
14
15
Section V :
17
18
Section I :
Primtre de la consolidation
19
Section II :
Mthode de consolidation
21
Section III:
Retraitement de consolidation
23
27
Section V :
32
38
40
40
42
44
45
49
52
53
55
55
55
57
57
58
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Chapitre II: La mission daudit des comptes consolids du groupe ROYAL TELECOM
61
61
62
65
68
76
CONCLUSION
81
BIBLIOGRAPHIE
83
AVANT-PROPOS
Cre en 1975, l'ESCA est une sup de co qui a pour vocation de former des hommes et des femmes
dans les domaines du Marketing et de la Finance. Elle tait lune des coles de lInstitut National
Suprieur de lEnseignement Technique (INSET) jusqu la dissolution dudit institut en 1996.
Aujourdhui, lESCA est lune des filires dites longues de lEcole Suprieure de Commerce et
dAdministration des Entreprises (ESCAE) qui fait partie de lInstitut National Polytechnique Houphout-Boigny (INPHB), cr en 1996.
Les diffrentes filires de lESCAE sont :
1() Ernst&Young
concepts
sont
la
mondialisation ,
la
globalisation ,
la
dlocalisation
l externalisation ... et ils vhiculent tous la mme ide, savoir louverture du monde sur lui-mme.
Cest dans ce contexte que le paysage conomique se met en bullition avec la fusion de grandes
firmes, la multiplication des filiales de prestigieuses multinationales, le rachat des entreprises
vacillantes.
A lanalyse, toute cette agitation traduit une volont de plus en plus affirme des hommes, de sunir, de
se regrouper. Le sage na-t-il pas dit que lUnion fait la force ?
Dans une telle dynamique, linformation financire fiable demeure un atout matre quil est
indispensable de matriser. Cest ce niveau quintervient la notion de consolidation .
Selon le dictionnaire Larousse , la consolidation se dfinit comme la prsentation synthtique du
bilan dun ensemble dentreprises dun mme groupe.
Le
Mmento
Pratique
comptable
Lefebvre
donne
galement
une
dfinition
de
la
1re
P
A
R
T
I
E
PRESENTATION DE LA
CONSOLIDATION
Section II:
L'article 79 du SYSCOA prcise que "les tats financiers consolids comprennent le bilan, le compte
de rsultat, le Tableau financier des ressources et des emplois de l'exercice ainsi que l'tat annex. Ils
forment un tout indissociable et sont tablis conformment aux rgles et conventions retenues dans le
SYSCOA. Ils sont prsents conformment aux modles fixs par le SYSCOA pour les comptes
personnels des entreprises, Systme normal, avec en complment les rubriques et postes spcifiques
lis la consolidation, notamment "cart d'acquisition" et "Intrts minoritaires".
2.1 Le bilan consolid
L'article 89 du SYSCOA prcise que "le bilan consolid est prsent selon le modle prvu dans le
SYSCOA pour les comptes personnels, Systme normal, en faisant toutefois distinctement apparatre :
les carts d'acquisition,
les titres mis en quivalence,
la part des intrts minoritaires".
Les postes devant apparatre au minimum l'actif sont les suivants :
a) les immobilisations incorporelles
Elles comprennent notamment l'cart d'acquisition positif.
b) les immobilisations corporelles
c) les immobilisations financires
Elles comprennent en particulier le compte "Impts diffrs" lorsque le solde net de ces impts diffrs
est un actif, et le compte "Titres des socits mises en quivalence" destin enregistrer la substitution
de la valeur relle des participations celle de leur cot d'acquisition.
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d) les comptes d'actif circulant tels les stocks, les crances et emplois assimils et la trsorerie active.
Les postes devant apparatre au minimum au passif sont les suivants :
a) Les capitaux propres
Capital
Rserves consolides (elles comprennent les rsultats non distribus de l'entreprise consolidante et
la part de l'entreprise consolidante dans les rsultats non distribus des entreprises consolides
depuis leur date d'entre dans le groupe).
carts de conversion des filiales trangres
Rsultat net (part du groupe)
Autres capitaux propres
b) La part des minoritaires
dans les rserves
dans le rsultat
c) Les dettes financires et ressources assimiles
Le compte "Impts diffrs" lorsque le solde net des impts diffrs est passif.
La provision pour cart d'acquisition ngatif qui sera par la suite reprise dans le compte de rsultat
selon un plan de reprise dment justifi dans l'annexe.
Les emprunts et dettes financires
Les provisions financires pour risques et charges
d) Les comptes de passif circulant
Ce sont comptes tels les fournisseurs et comptes rattachs, les autres dettes et la trsorerie passive.
2.2 Le compte de rsultat consolid
Article 85 : Le compte de rsultat consolid reprend :
Mmoire de fin de cycle promotion 2005
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12
Article 91 : Le compte de rsultat consolid peut tre accompagn en annexe d'une prsentation des
produits et des charges classs selon leur destination (cot des ventes, frais commerciaux, frais
administratifs....) sur dcision prise par l'entreprise consolidante.
2.3 Le TAFIRE consolid
Article 93 : Le tableau financier consolid des ressources et des emplois est construit partir de la
capacit d'autofinancement globale dtermine selon les conditions fixes par le SYSCOA.
La part de rsultat revenant aux actionnaires minoritaires des entreprises intgres globalement fait
partie de l'autofinancement consolid. Les dividendes qui leur sont verss constituent un emploi et
leur part dans les augmentations de capital, une ressource.
La part de l'autofinancement qui provient des entreprises en quivalence est constitue par les
dividendes reus de celles-ci.
2.4 L'tat annex consolid
Article 94 : L'tat annex consolid doit comporter toutes les informations de caractre significatif
permettant d'apprcier le primtre, le patrimoine, la situation financire et le rsultat de l'ensemble
constitu par les entreprises incluses dans la consolidation.
Il inclut notamment :
un tableau de variation des capitaux propres consolids mettant en vidence les origines et le
montant de toutes les diffrences intervenues sur les lments constitutifs des capitaux propres au
cours de l'exercice de consolidation ;
un tableau de variation du primtre de consolidation prcisant toutes les modifications ayant
affect ce primtre, du fait de la variation du pourcentage de contrle des entreprises dj
consolides, comme du fait des acquisitions et des cessions de titres.
13
Il est obligatoire
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Section IV:
Toute socit qui est dans l'obligation d'tablir des comptes consolids (socit anonyme faisant appel
public l'pargne, critres de chiffre d'affaires et d'effectif dpasss) est dans l'obligation de faire
certifier ses comptes consolids.
Seuls les commissaires aux comptes de la socit mre ont la responsabilit de cette certification.
-
Les comptes consolids et le rapport sur la gestion du groupe sont mis la disposition du commissaire
aux comptes un mois avant la date de convocation des actionnaires l'assemble gnrale (Article 140
de l'Acte uniforme de l'OHADA).
Le refus, fait sciemment par les dirigeants (ou toute personne au service de la socit), de
communiquer sur place au commissaire aux comptes toute pice utile l'exercice de sa mission
constitue un dlit.
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La certification que les tats financiers consolids sont rguliers, sincres, donnent une image
fidle du patrimoine, de la situation financire et du rsultat de l'ensemble des entreprises
comprises dans la consolidation.
Le contrle de la sincrit des informations donnes par les dirigeants dans le rapport de
gestion annuel.
Dans le cadre de la ralisation de ladite mission, les pouvoirs du commissaires aux comptes sont les
suivants :
Au sein de la socit mre : le commissaire aux comptes peut effectuer toute vrification et tout
contrle qu'il juge opportun.
Dans les entreprises comprises dans la consolidation : le commissaire aux comptes peut
procder des investigations auprs de l'ensemble des entreprises comprises dans la
consolidation.
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Auprs des commissaires aux comptes des entreprises consolides : la certification est dlivre
aprs examen des travaux des commissaires aux comptes des entreprises comprises dans la
consolidation. ces derniers sont librs du secret professionnel l'gard du ou des commissaires
aux comptes de la socit consolidante.
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Intgration Globale
condition que le reste des droits de vote soit partag entre une multitude d'actionnaires. On parle
alors de contrle exclusif.
% de contrle du groupe < 50% (IASC) < 40% (SYSCOA)
Mise en quivalence
Communaut d'intrts
Intgration Proportionnelle
On parle alors de contrle conjoint lorsque le pourcentage des droits de vote est identique celui du
partenaire.
. Entreprises exclure ( justifier dans l'annexe)
Restrictions svres et durables sur le contrle ou le rapatriement des fonds (Article 96 du SYSCOA)
. Entreprises pouvant tre exclues ( justifier dans l'annexe)
- Dtention des titres de courte dure
- Entreprises peu importantes
- Dlais tardifs ou cot disproportionn pour obtenir les comptes.
1.2 Le pourcentage d'intrt du Groupe
Il permet de calculer les droits du Groupe dans les capitaux propres d'une entreprise consolide. Il
s'applique aussi dans le cas des participations circulaires et croises.
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La conversion des comptes d'une socit trangre est l'opration par laquelle les comptes de cette
socit vont tre exprims dans une monnaie diffrente de celle qui a servi les tablir. Cette opration
de conversion est justifie par la ncessit, dans le cadre de la consolidation, d'utiliser une mme
monnaie.
Dfinitions utilises
- Entreprises trangres dpendantes : entreprises dont la gestion est dpendante de la socit
consolidante.
- Entreprises trangres autonomes : entreprises dont le gestion conomique et financire est autonome
de la socit mre.
- Entreprises situes dans les pays forte inflation : il s'agit d'entreprises situes dans un pays o
l'inflation est la fois chronique et galopante, gnralement lorsque le taux d'inflation sur 3 ans est
gal ou suprieur environ 100%.
- Cours historique : cours en vigueur la date d'acquisition de la filiale.
Choix des mthodes
- Entreprises dpendantes : mthode du cours historique
- Entreprises autonomes : mthode du cours de clture
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: cours historique
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Socit B
IG
IP
IP
Montant liminer
Totalit
Montant le plus faible
Montant le plus faible
Rappel : Pas d'limination des comptes rciproques pour les socits mises en quivalence.
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d) les produits comptabiliss et non taxs : il sagit des produits nets partiels sur oprations long
terme lorsque la socit a choisi la mthode lachvement. Ces produits sont enregistrs dans le
compte de rsultat mais sont dduits fiscalement. Une dette dimpt doit tre comptabilise.
C) Les dficits fiscaux reportables : les dficits fiscaux reportables et les amortissements rputs
diffrs fiscalement sont gnrateurs dconomie dimpt ds lors que la rcupration est probable. Le
caractre probable de la rcupration doit sapprcier laide de critres objectifs dfinis
pralablement et permanents dans le temps. Les critres sont non limitatifs et peuvent tre classs en
deux catgories :
a) Critres favorables :
dficits accidentels,
situation de rcupration systmatique des dficits dans le Groupe,
dficits occasionnels compenss par des donnes prvisionnelles bnficiaires,
dficits ayant pour origine des oprations dont la rgularisation entranera un rsultat taxable dans
un proche avenir.
b) Critres dfavorables :
dficits fiscaux perdus dans les exercices antrieurs,
dficits fiscaux rptition,
pertes fiscales prvisibles,
dlai de rcupration des dficits trop longs.
Les critres dfavorables conduisent ne pas traduire dactif dimpt relatif aux dficits reportables
concerns. Si les critres dfinis concrtement par le Groupe apparaissent nouveau favorables, lactif
dimpt correspondant aux dficits fiscaux est constat pour sa valeur totale. Inversement, lactif
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30
IDA
IDP
IDP
les frais financiers inclus dans les actifs immobiliss ou les biens
en stock
IDP
IDA
IDA
IDA
limination des provisions rglementes : amortissements drogatoires, provisions pour hausse des prix, provisions pour fluctuation
des cours, provisions pour stock de scurit
IDP
31
Section V :
liminer du bilan consolid les titres des socits intgres globalement et les capitaux propres
revenant au Groupe.
Constater la quote-part des intrts hors groupe dans les capitaux propres.
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Cession
Ventes de parts ou d'actions
Apports partiels d'actif, fusion ou scission
Dconsolidation
Nous allons limiter notre tude au cas d'entre d'une socit nouvelle dans le primtre de
consolidation.
C-a) Rappel des principes d'limination des titres et de partage des capitaux propres
La consolidation des comptes consiste substituer la valeur des titres, la quote-part de situation nette
et des rsultats revenant au groupe, et faire apparatre, le cas chant, la part de situation nette revenant
aux minoritaires. L'limination des titres permet de mettre en vidence la part d'enrichissement ou
d'appauvrissement du groupe relative une socit consolide. Dans nos exemples ci-dessus consacrs
aux critures d'limination propres chaque mthode de consolidation, nous n'avons voqu que le
cas des filiales cres par la socit mre. Or, lors de l'acquisition de titres d'une socit, le prix
d'achat de ces titres ne correspond que rarement la quote-part de situation nette qu'ils reprsentent.
Dans ce cas, apparat une diffrence de premire consolidation qui justifie un traitement comptable
spcifique.
C-b) Dfinition de l'cart de premire consolidation
L'cart de premire consolidation correspond la diffrence qui est constate, lors de l'entre d'une
entreprise dans le primtre de consolidation, entre le cot d'acquisition des titres et la part de
l'entreprise dtentrice dans ses capitaux propres, y compris le rsultat de l'exercice acquis cette date,
c'est--dire la date d'acquisition des titres.
Mmoire de fin de cycle promotion 2005
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35
Traitement comptable
Restimation des actifs (cart d'valuation) et
amortissements des biens sur les nouvelles
valeurs.
Surprix pay en contrepartie d'avantages Surprix assimil un cart d'acquisition
futurs
attendus
bnficiaires
Dividendes
en
reus
terme
de
postrieurement
d'exercice.
Il s'agit de l'cart d'acquisition. Cet cart est
amorti sur une dure lie la nature de
l'activit de l'entreprise concerne (d'aprs le
SYSCOA,
20
ans
maximum,
mais
gnralement de un an 5 ans).
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Traitement comptable
Ces moins-values doivent tre constates dans
Moins-values latentes
Dcote ou perte future
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2me
P
A
R
T
I
E
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Ernst & Young a dvelopp, comme lensemble des grandes firmes daudit, une approche de laudit
propre elle ; lobjectif restant toujours le mme, savoir le certification des tats financiers.
Lapproche daudit Ernst & Young permet de donner aux clients partout dans le monde une prestation
de services efficace et de haute qualit. Elle aboutit lexpression dune opinion sur les tats financiers
publis au regard de leur sincrit, de leur rgularit et de limage fidle donne par ceux-ci.
Lapproche daudit Ernst & Young sarticule autour des tapes suivantes :
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Chapitre I:
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Le risque inhrent qui est la prdisposition dun compte ou dun groupe doprations
contenir des anomalies significatives avant de prendre en compte lefficacit du contrle
interne. Il est soit faible, soit lev.
Le risque de contrle est le risque qu'une erreur ventuellement significative contenue dans
les tats financiers ne soit pas dtecte ou anticipe par le dispositif de contrle interne de
l'entreprise. Il peut tre minimum, modr ou maximum.
Le croisement entre le risque inhrent et le risque de contrle permet de dterminer le risque combin
daudit ou encore en anglais Combined Risk Assessment (CRA).
Le CRA est faible, minimum, modr ou lev.
42
Le risque de dtection est le risque que les procdures daudit conduisent un auditeur
conclure que des anomalies qui pourraient tre significatives nexistent pas, alors quen fait de
telles anomalies existent.
Le croisement entre le CRA et le risque de dtection permet dobtenir le risque daudit, qui est au
cur de la stratgie daudit.
Soulignons aussi que le terme significatif fait rfrence au concept de matrialit (cf 2.1).
Exemple de risques identifiables dans le cadre dune consolidation
Risques particuliers tels les difficults financires, les restructurations, les fluctuations des
changes, les provisions pour risques et charges groupe
43
L'auditeur se forme une premire ide du niveau de matrialit lors de la phase prliminaire de prise de
connaissance gnrale de l'entreprise audite. Cette ide peut tre modifie au fur et mesure de
l'audit, si des informations pertinentes complmentaires apparaissent.
Le SSP se dtermine sur la base de critres quantitatifs, qualitatifs (le niveau de contrle interne, le
nombre danomalies dceles au cours des audits prcdents, le secteur dactivit,...) et enfin sur la
base du jugement professionnel.
Les critres quantitatifs de dtermination du SSP sont rsums ci-dessous:
a) Rsultat courant avant impt
5.0%
10%
b) Revenue
0.5%
1.0%
c) Marge brute
1.0%
2.0%
d) Capitaux
1.0% 5.0%
Lerreur tolrable
Lerreur tolrable permet dappliquer le SSP lchelle dun compte de la balance gnrale.
Elle est fixe 50% du SSP.
-
Cest le montant partir duquel, les anomalies dceles au cours dun audit sont systmatiquement
remonts en note de synthse. Il correspond un faible pourcentage du SSP soit 1 5%.
Section III: Prparation et planification de la mission
Orientation des travaux selon les informations recueillies
l) Zones risque important et travaux tendus engager
m) Zones faible risque et travaux restreints
Seuil de signification
Scope d'audit du groupe
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d) Les questionnaires
Ils sont au nombre de quatre :
Le questionnaire de fin de mission
Le questionnaire d'audit des comptes consolids qui comprend trois parties :
- le primtre de consolidation
- les rgles d'laboration des comptes consolids
- les mthodes d'audit
Il a pour objectif :
- de s'assurer qu'il existe dans nos dossiers une documentation suffisante des rgles et mthodes
employes pour tablir la consolidation,
- de s'assurer que les principales rgles d'laboration et de contrle des comptes consolids ont t
respectes,
- de s'assurer que nous avons inclus une documentation approprie pour l'ensemble des contrles que
nous avons effectus.
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3me
P
A
R
T
I
E
CONSOLIDATION DU
GROUPE ROYAL
TELECOM
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Le capital social de la socit, initialement fix la somme de cinq milliards cinq cent mille (5 000
500 000) francs CFA t port la somme de neuf milliards huit cent quatre vingt treize mille deux
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Prime dmission :
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2. Filiales
Rov Congo ;
Tlphonie Mobile ;
Rov Faso ;
Tlphonie Mobile ;
Rov Gabon ;
Tlphonie Mobile ;
Rov Niger ;
Tlphonie Mobile ;
Rov Bnin ;
Tlphonie Mobile ;
Rov Mali;
Tlphonie Mobile ;
Tlphonie Mobile ;
Tlphonie Mobile ;
Trans Telecom
Transmission de donnes
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La Taxe Gnrale sur les Affaires et la Taxe statistique sur le Matriel dEquipement,
Rduction de 50% des mmes droits et taxes sur les vhicules utilitaires ;
Tous droits et taxes lors de lexportation des produits imports ou fabriqus dans la zone
franche.
Par ailleurs, en application de la loi suscite, la socit bnficie des avantages fiscaux suivants :
Stabilisation du paiement de limpt sur les socits aux taux de 0 % pendant les dix premires
annes, et de 15 % partir de la 11me anne suivant la date dagrment ;
Stabilisation de limpt sur les salaires aux taux rduits de 2% pendant la dure de vie de
lentreprise.
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65
Le fait que de nombreuses oprations intercompagnies existent entre les filiales et la holding ROYAL
TELECOM pose terme le problme de lidentification des ces oprations et de leur limination des
comptes consolids. Ces oprations sont de diverses natures et titre dexemples, nous pouvons citer :
Nous avons pu observer une certaine lenteur dans la remonte de linformation des filiales vers RT. Le
problme de lexhaustivit de linformation financire est donc mis en vidence travers ce risque.
-
Nous avons galement relev une trop grande centralisation de linformation au niveau de RT ainsi
quune mauvaise diffusion.
66
Les mouvements observs au niveau du primtre de consolidation avec lentre de ROV Cte
dIvoire et la sortie de Mak Telecom sont prendre en compte lors de la revue du primtre de
consolidation.
Nous avons pu noter que lquipe de consolidation nest constitue que du Directeur financier de la
filiale bninoise et de son chef comptable. Les rsultats de leur travaux ntant contrls par aucun
autre membre du groupe RT. En outre, cette cellule na pas beaucoup dexprience en matire de
consolidation ; le groupe nen est qu sa troisime consolidation.
-
La cellule de consolidation utilise un tableur excel. A ce titre, de nombreux risques derreurs sont
envisageables.
Compte tenu de limportance des zones de risques identifies, notre travaux daudit seront plus tendus
avec notamment la validation par le calcul des carts dacquisition, des carts de premire
consolidation, et la compilation par notre quipe daudit des balances gnrales des filiales et de la
holding.
67
31.12.2004
31.12.2005 Variation
Capitaux propres
SSP 5%
SSP 10%
12 317
616
1 232
18 823
941
1 882
6 506
325
651
53%
Chiffre d'affaires
SSP 0,5%
SSP 1%
33 734
169
337
33 514
168
335,14
-220
-1
-2
-1%
Nous retiendrons comme critre de dtermination du SSP, les capitaux propres. Le montant dfinitif du
SSP sera de 5% des capitaux propres, soit environ FCFA 950 millions correspondant quasiment la
valeur infrieure.
3.2.2 Erreur Tolrable
Lerreur tolrable correspond 50% du Seuil de Signification Prliminaire soit FCFA 475 millions.
3.2.3 Seuil de remonte des ajustements
Nous fixons le seuil de remonte des ajustements 5% du SSP soit FCFA 48 millions.
68
une intervention au 30 septembre 2005 accompagne dune revue des systmes de contrle
interne mis en place au sein de chacune des filiales et de la holding.
Pour chacune des socits, ces missions daudit ont abouti la certification de leurs tats financiers.
Cependant, pour certaines filiales, ces certifications sont assorties de rserves que nous exposerons
dans la section V du prsent chapitre.
Validation des comptes consolids
4.1 Revue du primtre de consolidation
Dnomination
Sige
% dintrt
% dintrt
Total
Mode de
direct RT
indirect RT
Participation
consolidation
RT au
31/12/05
Rov Congo
Rov Bnin
Rov Faso
Rov Gabon
Rov Niger
Trans Telecom
Rov Mali
Rov Cte dIvoire
Mak Telecom
Brazzaville
Cotonou
Ouagadougou
Libreville
Niamey
Abidjan
Bamako
Ivoirienne
Abidjan
69,50 %
51,00 %
95 %
70 %
72,25 %
98,00 %
90,25 %
100 %
17,34 % (2)
0%
0%
00 %
30 %
0%
0%
0
100 %
0%
69,50 %
51,00 %
95 %
70 %
72,25 %
98,00 %
90,25 %
100 %
17,34 %
IG*
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
non
consolide
Notre revue du primtre de consolidation nous a permis de relever les modifications suivantes :
-
Les titres dtenus par Royal Telecom tant destins tre cds dans un avenir trs proche, le
contrle exerc par Royal Telecom est donc temporaire. En consquence, les comptes de Mak
Telecom nont pas fait lobjet de consolidation au 31 dcembre 2005 ;
69
Durant lexercice, la socit Rov Cte dIvoire est entre dans le primtre de consolidation.
Cette socit tant sous contrle absolue de Royal Telecom, ses comptes ont t consolids par
intgration globale ;
La participation initialement dtenue par Royal Telecom dans la filiale Rov Gabon a t rduite
suite des modifications de la structure du capital de cette filiale. En effet, initialement dtenue
par Royal Telecom 100 %, Royal est dsormais actionnaire 70%.
70
Dficits fiscaux reportables, y compris les amortissements rputs diffrs des entreprises
comprises dans la consolidation, lorsque leur imputation sur les bnfices fiscaux est juge
probable selon les business plans des filiales concernes ;
Nos travaux daudit ont consist valider ces impts diffrs par le calcul (IDA, IDP).
4.4.1 Validation des impts diffrs actifs
Le solde au 31 dcembre 2005 sanalyse comme suit en francs CFA :
2005
2004
Total
Une diffrence temporaire apparat ds lors que la valeur comptable dun actif ou dun
passif est diffrente de sa valeur fiscale. Dans le cadre de la consolidation au 31 dcembre
2005, les impts diffrs ns du dcalage temporaire, imputables exclusivement Rov
Bnin, sanalysent comme suit en francs CFA:
71
Total
2004
Rov Congo
Rov Faso
Rov Gabon
Rov Mali
27 670 218
37 710 484
4 505 708
190 510 502
3 696 368
0
3 925 307
29 663 664
0
Total
47 660 272
14 071 301
2004
Rov Mali
Rov Faso
Rov Congo
14 071 301
29 663 664
3 925 307
Total
47 660 272
72
Solde au
Mouvements
Solde au
le primtre de
31 dcembre
2005
31 dcembre 2005
consolidation
2004
2003
2003
2003
2003
2003
2004
2004
2005
Rov Bnin
Rov Faso
Rov Congo
Rov Gabon
Trans Telecom
Rov Mali
Mak Telecom
Rov Cte dIvoire
Total
0
0
0
0
0
0
(4 739 422 242)
0
(4 739 422 242)
Au 31 dcembre 2004, Royal Telecom dtenait 17,34 % du capital de Mak Telecom, devenue GAMIX
durant lexercice 2005. Compte tenu du faible niveau de contrle (17,34 %) effectivement exerc par
Royal Telecom sur la socit Mak Telecom, les comptes de cette dernire avaient t consolids par
quivalence au 31 dcembre 2004.
Compte tenu de la cration par Royal Telecom dune socit de tlcommunications, Rov, son Conseil
dAdministration a autoris la vente des titres effectivement dtenus par elle dans la socit Mak
Telecom (GAMIX). En consquence, la participation de la socit dans le capital de Mak Telecom
nest dtenue quen vue de sa revente dans un bref dlai et na de ce fait pas t consolide au 31
dcembre 2005 mais figure dans les comptes consolids sous lintitul Titres de placement destins
tre vendus lactif du bilan.
Amortissement de lcart de premire consolidation
Les carts dacquisition positifs ont t amortis, sans exception, selon un plan damortissement, dont la
dure reflte, aussi raisonnablement que possible, les hypothses retenues et les objectifs fixs lors de
Mmoire de fin de cycle promotion 2005
73
Valeur brute
au 31 dcembre
2005
Rov Bnin
Rov Faso
Rov Congo
Rov Gabon
Trans Telecom
Rov Mali
Total
Cumul
Amortissements
Dotations
Cumul
VNC
31 Dc 04
2005
31 dc 05
2005
Rov Bnin
Rov Congo
Trans Telecom
Rov Mali
Date
Solde au
Additions
Solde au
daugmentation de
31 dcembre
2005
31 dcembre
capital
2004
2003
2004
2004
2004
Total
2005
0
0
0
497 405 313
74
Valeur brute
au 31 dcembre
2005
Cumul
Amortissements
Dotations
Cumul
31 Dc 04
2005
31 dc 05
Rov Bnin
Rov Congo
Trans Telecom
Rov Mali
Total
VNC
2005
75
Pointer les soldes au 31.12.2004 avec les tats financiers et le rapport de gestion de lexercice
prcdent
Royal Tlcom,
Rov Bnin,
Rov Gabon,
Rov Faso,
Rov Niger,
Rov Congo,
Rov Mali,
Trans Telecom.
Sur la base des rapports notre disposition, nous avons effectu la prsente synthse.
Rov Gabon
76
La socit a fait lobjet dun redressement fiscal hauteur de FCFA 10.000 millions au cours
de lexercice sous revue. Ce redressement na pas fait lobjet de provisions dans les comptes de
la socit
Rov Faso
Les comptes clos au 31 dcembre 2005 faisant apparatre un rsultat dficitaire de FCFA 4.506
millions ont fait lobjet des rserves suivantes :
-
La continuit de lexploitation de la socit est compromise compte tenu du litige qui existe entre
les actionnaires principaux que sont RT et Solaris. Ce dernier a en effet demand la dissolution de Rov
Faso qui est sous contrle judiciaire depuis le dbut de lanne en cours.
-
La revue du contrle interne a rvl plusieurs faiblesses dans les procdures de gestion des
immobilisations corporelles. En outre, il est noter labsence de fichier des immobilisations. En raison
de ces faiblesses, une rserve a t formule sur la ralit et la correcte valuation des immobilisations
corporelles inscrites lactif du bilan au 31 dcembre 2005 pour une valeur nette comptable de FCFA
11.844 millions.
-
Aucun rapprochement na pu tre effectu entre le solde des comptes clients issu du logiciel de
77
Aucun contrle probant na pu tre ralis sur le montant des ventes de cartes de recharges, de kits
de connexion et de terminaux en raison de l'insuffisance des procdures de gestion des flux, des stocks,
et dinventaires physiques. Les ventes aux abonns prpays et les stocks de cartes de recharges
figurant dans les comptes au 31 dcembre 2005 s'lvent respectivement FCFA 2.234 millions et
FCFA 63 millions.
Rov Congo
Les comptes clos au 31 dcembre 2005 faisant apparatre un rsultat dficitaire de FCFA 1.601
millions ont fait lobjet des rserves suivantes :
-
Labsence des conclusions du rapprochement des soldes avec loprateur public Congo Tlcom et
Congo cellulaire. Il sensuit une rserve sur la ralit et lexhaustivit des produits et charges
dinterconnexion inscrits dans les tats financiers annuels au 31 dcembre 2005, et sur la ralit,
lexhaustivit et la recouvrabilit des crances et dettes y affrentes qui slvent respectivement
FCFA 4.431 millions et FCFA 5.376 millions.
Trans Telecom
-
passif du bilan de Trans Tlcom au 31 dcembre 2005 hauteur de FCFA 2.365 millions et le
montant de sa crance sur votre Socit annonce par la socit Atlantique Tlcom la mme date, a
mis en vidence une diffrence de FCFA 328 millions, la dette comptabilise par Trans Tlcom tant
suprieure.
En labsence danalyse de cet cart, nous navons pas t en mesure dapprcier la ralit ni
lexhaustivit du solde de ce compte la date de clture.
78
2005 dun montant de FCFA 280 millions comprend des oprations anciennes non dnoues et des
oprations non expliques hauteur respectivement de FCFA 104 millions et FCFA 155 millions.
En labsence danalyse et de documentation des oprations concernes nous ne sommes pas en mesure
dvaluer les modalits de leur rgularisation, ni leur impact ventuel sur le rsultat net et les capitaux
propres de clture de lexercice 2005.
-
Les comptes clients lactif du bilan au 31 dcembre 2005 comprennent pour FCFA 78 millions
des crances dont le recouvrement suit une procdure contentieuse mais qui ne sont pas dclasses en
crances douteuses et nont pas t provisionnes dans les tats financiers de clture, en application
des rgles comptables gnralement admises.
Par ailleurs, les comptes de dbiteurs divers enregistrement hauteur de FCFA 42 millions une
crance ancienne qui aurait d tre dprcie en totalit en vertu du principe de prudence comptable,
en raison de labsence de perspective de recouvrement.
Si ces provisions pour dprciation des crances clients et des dbiteurs divers avaient t
comptabilises, la perte avant impt de lexercice clos le 31 dcembre 2005 aurait t augmente de
FCFA 120 millions et les capitaux propres la mme date auraient t diminus de FCFA 49 millions.
7.2 Ajustements et anomalies releves
Ecart de premire consolidation
Notre revue des carts de premire consolidation a mis en vidence les carts ci-aprs prsents en
FCFA :
79
Les soldes consolids au 31.12.2004 devant figurer sur les tats financiers au 31.12.2005 nont
pas t correctement reports et correspondent en ralit aux soldes consolids de lexercice
2003
La non mention dans le rapport de gestion, de la cration de Rov Cte dIvoire et de lentre
dans le capital de la socit BTC.
80
CONCLUSION
Tout au long de notre analyse de la stratgie daudit dploye dans le cadre de laudit des comptes
consolids du groupe de tlcommunications Royal Telecom, nous avons tent de montrer lampleur et
la particularit des diligences mettre en oeuvre pour parvenir la formulation dune opinion sur les
tats financiers consolids.
Cette opinion est prononce sur la rgularit, la sincrit, et l image fidle que les comptes consolids
donnent du patrimoine, de la situation financire et du rsultat de l'ensemble des entreprises comprises
dans la consolidation.
Pour atteindre cet objectif, nous avons prsent la consolidation qui se caractrise par des
problmatiques fort intressantes pour lesquelles nous avons droul la dmarche daudit adapte.
Dans notre exemple, le processus de consolidation mal matris par la cellule de consolidation, nous a
conduit approfondir nos investigations.
81
Avant dachever notre propos, nous aimerions attirer lattention du lecteur sur deux points qui nous
semble tre des insuffisances de la lgislation en matire de consolidation.
Nous avons pu relever le faible suivi par les autorits sous-rgionales, du respect, par les entreprises
consolidantes, du dlai lgal de dpt des tats financiers consolids la Direction Gnrale des
Impts. A notre avis, il conviendrait de fixer pour les comptes consolids, linstar des comptes
individuels, une date de dpt qui ferait lobjet dune large diffusion et dont le non respect serait
accompagn de pnalits.
Enfin, nous avons jug utile dvoquer linexistence de rgles strictes rgissant la prsentation des
tats financiers consolids ; cette situation est susceptible de rendre difficile la comparaison desdits
tats financiers dun exercice un autre, ou entre deux groupes dentreprises diffrentes exerant dans
le mme secteur dactivit.
Au terme de notre tude, il ressort que la pratique de la consolidation et de son contrle, ncessite une
connaissance pointue de la discipline. En effet, cette matrise du processus de consolidation est
indispensable dune part lamlioration des diligences mises en oeuvre pour la validation des
comptes consolids et dautre part la pertinence des opinions dlivres.
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BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES
Robert Obert- Rvision et certification des comptes, Dunod, 3e dition ;
Manuel daudit de consolidation et daudit de la consolidation, E&Y
NGuetta G. Augustin- Cours de rvision et de certification des comptes,
Editions FOURCHER- Guide dapplication SYSCOA, Paris octobre 1997 ;
Francis Lefebvre- Mmento comptable-, 1999 ;
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