06M51 PDF
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-------------------------Universit de Bamako
----------------------Facult de Mdecine de Pharmacie
et dOdontostomatologie.
Rpublique du Mali
Un peuple- Un but- Une Foi
N*/
TITRE
PAR
Mr Adama CISSE
Pour obtenir le Grade de Docteur en Mdecine (Diplme dEtat)
Composition du jury
Prsident :
Membres :
Ddicaces
A ALLAH, le tout Puissant le misricordieux: ce travail est le fruit de
votre volont.
Louange toi et toute ma reconnaissance pour la vie, la sant et tous
les bienfaits que tu nous accordes en permanence.
Fasses de moi un serviteur qui respecte tes lois et celles des
hommes. Guides mes pas, encadres tous mes actes et fais de mois
un mdecin soucieux et conscient de son mtier.
Paix et salut sur le Prophte Mohamed (SAW).
A mon pre, KONIMBA CISSE: voici le rsultat de tes efforts
consentis, sois rassur de mon profond respect et de toute ma
gratitude.
A ma mre, feue SITAN TRAORE: que ton me repose en paix, ce
travail est vous. Vous m'avez toujours combl de bndictions et de
conseils, puisse ALLAH le tout Puissant vous accueillir dans sa
demeure, Amen.
A mes frres et surs: pour votre attention mon gard, je ne
saurais comment vous dire merci.
Toutes les personnes vivants avec le VIH: vivez dans l'espoir, soyez
fort dans la tte pour vous battre contre l'infection VIH/SIDA, nous
vous souhaitons prompt rtablissement courage et merci. A tous ceux
dont je n'ai pu citer le nom: je vous porte dans le cur et merci.
Remerciements
A Docteur TIMBO SAMBA KARIM, Dr TOGOLA FANTA KONIPO, Dr
LAMINE TRAORE, Dr DOUMBIA KADIATOU SINGARE: merci pour
l'enseignement reu.
A tous les internes, majors, infirmiers et GES du service d'ORL et de
Chirurgie Cervico-faciale: je vous remercie de la bonne collaboration
sans faille de tous les jours sans quoi, le sjour dans le service ne
serait qu'un mauvais souvenir. Merci encore.
A tous mes amis: JEAN PAUL, LAMINE TRAORE, DEMBELE
KOUMOU, MAMADOU SYLLA, KATILE, CISSOUMA, FANTA
DOUMBIA, KAMPO, DJIBO, SIDIBE, vous avez t d'un grand soutien.
Que Dieu consolide nos relations.
I. INTRODUCTION
Le sida ou le syndrome de limmunodficience acquise caus par
le virus de limmunodficience humaine ou VIH est un ensemble de
manifestations cliniques traduisant un dficit profond de limmunit
mdiation cellulaire.
En effet prs de 60% des patients infects par le VIH prsentent
une atteinte ORL ou cervico-faciale au cours de la maladie [8]. Une
lsion de la sphre ORL est parfois le premier motif de consultation
conduisant ainsi au dpistage srologique de linfection.
De part son expansion mondiale, le VIH/SIDA constitue un problme
majeur de sant publique dans le monde [1].
Des dfis normes continuent de dfinir le contexte dans lequel le
monde doit faire face cette pandmie.
La prise de conscience donne un nouvel lan la lutte contre ce flau
avec
- dune part lengagement de communauts entires.
- dautre part, la volont politique des gouvernements qui saffirme
[2].
Le monde scientifique ne reste pas en dehors de cette lutte. Des
quipes de chercheurs continuent de se mobiliser. Linfection est mieux
connue dans ses divers aspects et larrive des anti-rtroviraux (ARV) a
boulevers le pronostic de son volution. En ORL, le SIDA des
expressions cliniques varies et lpidmie dans son volution impose
cette spcialit un vritable challenge quant aux divers aspects de sa
pratique. La prise en charge des patients infects exige dsormais
et leur habitudes
[3,4,5,6,7].
En effet, prs 60% des patients infects par le VIH prsentent une
atteinte ORL ou cervico-faciale au cours de la maladie [8] une lsion de
la sphre ORL est parfois le premier motif de consultation [9,10]
conduisant ainsi au dpistage srologique de linfection.
Il savre donc important que le spcialiste ORL actualise ses
connaissances pour cette infection qui au fil de son volution se dvoile
de multiples facettes.
II. OBJECTIFS
1. Objectif gnral :
Rpertorier les pathologies ORL et cervico-faciales rencontres chez les
patients vivants avec le VIH/SIDA dans notre pratique quotidienne au
service dORL et de chirurgie cervico-faciale du CHU Gabriel Tour de
Bamako au Mali.
2.Objectifs spcifiques
-
III.GENERALITES
1) Dfinition
Le SIDA ou le syndrome de limmunodficience acquise caus par
le virus de limmunodficience humaine ou VIH est un ensemble de
manifestations cliniques traduisant un dficit de limmunit mdiation
cellulaire[11].
2) Historique du VIH/SIDA dans le monde et le Mali [12,13,14]
1952 : Premier cas probable amricain ;
1958 : Premier srum positif pour VIH priori aux Etats-Unis ;
1959 : Premier cas rtrospectif europen, un marin anglais mort en 1959
Manchester (Grande Bretagne) avait prsent un tableau clinique
vocateur du SIDA. Premier cas dinfection par le VIH identifi chez un
Zarois (actuelle Rpublique Dmocratique du Congo).
1978 : Dbut de lpidmie de Sida aux Etats Unis selon les enqutes
officielles.
1981 : Premire dfinition du Sida.
1982 : En juin : cration de la premire association de lutte contre le
Sida aux Etats-Unis, la Graymen Health Crisis .
1983 : Identification du virus VIH 1.
En septembre 1983 : premiers rsultats du test Elisa mis au point par
Christine Rouzioux et Franoise Brun-Vezinet ;
1985 : On assiste la commercialisation du premier test de diagnostic
srologique et ds fvrier de cette mme anne lactivit de la
zidovudine vis vis du VIH se confirme.
En Avril 1985 : premire confrence internationale sur le sida Atlanta
7
(Etats-Unis) ;
1986 : Identification du VIH 2.
1993 : En janvier : Nouvelle dfinition du Sida aux Etats-Unis :
classification CDC Atlanta.
1999 : VI me confrence sur les rtrovirus tenue Chicago (Etats-Unis) a
mis laccent sur limportance des tests de rsistance de routine.
2000 : Juillet XIIIme confrence internationale sur le Sida Durban
(Afrique du Sud), les laboratoires pharmaceutiques ont annonc des
mesures concrtes afin daider les pays pauvres.
2001 : XIIm CISMA Ouagadougou (Burkina-Faso).
2002 : Juillet XIVme confrence internationale sur le Sida Barcelone
(Espagne).
Au Mali le premier cas de SIDA a t identifi en 1985 lHpital
Gabriel Tour par lquipe du Professeur Aly Guindo. La premire
enqute de sroprvalence a t ralise en 1987. Elle a trouv une
prvalence de 1% dans les capitales rgionales et dans le district de
Bamako, 7% dans la population de tuberculeux soigns dans les
hpitaux et 40% parmi les prostitues des centres urbains. Diverses
tudes portant sur les IST et le SIDA tant quantitative que qualitative, ont
t effectues au Mali depuis 1987. En 1992,une seconde enqute de
sroprvalence ralise par le PNLS a donn un taux dinfection par le
VIH de lordre de 3% pour lensemble de la population sexuellement
active soit un taux de 3,4% chez les femmes et 2,6% chez les
hommes(Maiga et al. 1993).La rgion la plus atteinte tait celle de
Sikasso (avec une prvalence denviron 5% chez les femmes enceintes
et de 73% parmi les prostitues).La prvalence la plus faible a t
observe Gao et Tombouctou(2%).
sous son vrai jour, savoir quil constitut pour la socit humaine une
menace sans quivalent dont les effets se feront sentir pendant des
gnrations.
On estime que 34 46 millions de personnes vivent aujourdhui
avec le VIH Sida. Plus de 20 millions de malades en sont dj morts
dont 3 millions pour la seule anne 2003.
4 millions denfants ont t infects depuis la premire apparition du
virus.
Sur les 5 millions de personnes qui ont linfection VIH en 2003,
on comptait 700 000 enfants, presque tous contamins par suite de la
transmission du Virus soit au cours de la grossesse , de laccouchement
ou pendant lallaitement.
Cest vers le milieu des annes 1990 que lpidmie a connu sa
croissance la plus explosive, tout particulirement en Afrique. En 2003,
ce continent qui ne reprsentait que 11% de la population mondiale
totale abritait les 2/3 de toutes les personnes vivant avec le VIH/SIDA.
Aujourdhui, cest environ un Africain adulte sur 12 qui se trouve dans
cette situation.
En Afrique Subsaharienne et dans les Carabes, les femmes ont au
moins autant de chance que les hommes de contracter linfection. Dans
cette partie du monde, 29,4 millions de personnes vivent avec le
VIH/SIDA (soit les 2/3 des personnes infectes) reprsentant de loin la
rgion la plus touche.
10
14
15
(2,6 % 45-49 ans chez les hommes contre 1,0 % chez les femmes du
mme ge).
Il en ressort que le district de Bamako a le taux de sroprvalence
le plus lev (2,5 %), suivi des rgions de Kayes, Koulikoro et Sgou
(1,9 % chacune). Les trois autres rgions ont des taux infrieurs la
moyenne nationale : Mopti (1,4 %), Sikasso (1 %) et Gao, Kidal,
Tombouctou
(0,76
%).
Cette
classification
des
rgions
reste
gnralement valable aussi bien pour les femmes que pour les hommes.
Par exemple les femmes de la rgion de Sgou ont le niveau de
sroprvalence le plus lev (2,5 %) ; suivies de celle de Bamako et
Kayes (2,4 % chacune). Chez les hommes, le niveau le plus lev a t
observ Bamako (2,7 %).
On constate que le taux de sroprvalence est plus lev en milieu
urbain (2,2 %) quen milieu rural (1,5 %). On note galement que,
quelque soit le milieu de rsidence, le taux de sroprvalence est
nettement plus lev chez les femmes . Ainsi en milieu urbain le taux de
sroprvalence est de 2,5 % chez les femmes contre 1,9 % chez les
hommes ; et en milieu rural le taux est 1,9 % chez les femmes contre 1,1
% chez les hommes.
Depuis la cration du programme national de lutte contre le sida
(PNLS), une analyse des priorits ainsi quune meilleure connaissance
des ralits socio-culturelles, conomiques et politiques en rapport avec
le VIH/SIDA a permis de mettre en exergue les diffrents facteurs
favorisant la propagation de linfection dans le pays, les obstacles et les
opportunits saisir pour renforcer les mesures prventives nationales.
Cette analyse a permis dlaborer le cadre stratgique national de lutte
contre le VIH/SIDA. [13]
16
se
gratter
en
laissant
voir
une
surface
souvent dorigine
19
20
22
23
Tests de confirmation
- Western blot :
Cest la technique de rfrence. Cest un test de VIH par
lectrophorse avant dtre transfr sur une membrane de
nitrocellulose. Ce test est considr comme positif sil y a prsence
danticorps dirigs contre une protine interne du Virus. Cependant
son interprtation demande une bonne exprience et les ractifs
cotent chers.
Le diagnostic direct :
La dtection de lantigne P24 : est essentiellement
25
Niveau de diagnostic
Nombre de
Tests pratiques
te
st
s
2 tests rapides sur goutte
CCDV
2+1
Priphriques
immmunocoombs II et gnie
CSRef
2+1
II et un 3eme en cas de
discordance
check)
ELISA et 2 tests rapides
Hpitaux
Intermdiaire rgionaux
2+1
immmunocoombs
II
et
INRSP
Gnie II)
1 ELISA
CNAM
rapides(immmunocoombs
CNTS
CHUPG
Central
(double
2+1
CHUGT
ARV
tests
Dpistage
Confirmation
Patient
et
sous
indtermin
26
90%
de
SIDA
pdiatrique
surviennent
en
Afrique
27
glycmie,
cratininmie,
cholestrolmie,
triglycridemie,
dans
la
prvention
dun
certain
nombre
dinfections
posologie
recommande
est
un
comprim
fort
dosage
29
essentiellement
sur
des
marqueurs
biologiques
et
sexuellement
transmissibles,
tout
comme
labstinence
30
se
soignent
relativement
facilement
aux
moyens
dantibiotiques.
Le trafic de drogue :
Est un phnomne plantaire qui touche quelque 170 pays et territoires ;
10 millions de personnes dans le monde sinjectent de la drogue. On
estime que cest lAsie qui compte le plus grand nombre de cas VIH
associs la consommation de drogue injectables.
En diminuant les capacits de jugement, les drogues constituent un
obstacle lusage du prservatif et en gnral de toutes bonnes
pratiques sexuelles. Mettre fin la propagation du VIH parmi les
consommateurs de drogues injectables exige une approche globale qui
31
La Saquinavir (SQV)
-La Ritonavir (RTV)
-La Nelfinavir (NFV)
-LIndinavir (IDV)
-LAmprnavir (APV)
-La Lopinavir/ La Ritonavir
La majorit de ces mdicaments sont dsormais disponibles en Afrique.
A linitiative de lONU/SIDA, des ngociations entre pays et laboratoires
ont permis en dbut 2001 de faire baisser les prix de la plupart des ARV.
33
34
35
les
effets
indsirables
et,
les
facteurs
psychosociologiques.
Laccessibilit de la prise en charge de lenfant est souvent limite par
labsence ou la non disponibilit des formes pdiatriques des
traitements. Le groupe de Gore souligne que, lorsque les
mdicaments sont disponibles et que le rseau de distribution est
fonctionnel, lobservance est bonne. Ce groupe recommande que :
des
dmarches
soient
entreprises
pour
accentuer
la
37
IV- METHODOLOGIE :
1-Cadre et lieu tude
Prsentation du CHU Gabriel Toure :
Historique :
Au Mali, la premire loi qui marque la dcolonisation date de 1968
mettant fin la loi coloniale de 1958. Lunique hpital lpoque, celui
du Point G cr en 1913, fonctionnait dans des locaux rduits rservs
aux besoins exclusifs de larme et de ladministration Coloniale. Il a
fallu attendre les annes 50 pour le voir sagrandir et recevoir des
patients autochtones.
Pour rpondre aux besoins croissants des populations, la cration de
nouvelles structures hospitalires simposait. La premire ralisation
cet effet fut la transformation en 1958 de lancien dispensaire central de
Bamako en Hpital. Cette nouvelle formation inaugure le 17 fvrier
1959 a t baptise Hpital Gabriel TOURE . Cet Hpital doit son nom
la mmoire dun tudiant Malien en mdecine qui est dcd au
Sngal le 17 Juin 1934 en pleine activit lors dune pidmie de peste
svissant alors dans ce pays.
Site : Situ en plein cur du district de Bamako, le CHU Gabriel
hpitaux
(I.O.T.A). Cet institut tait dirig par des mdecins militaires franais
spcialiss en ophtalmologie et en O.R.L.
Le taux de plus en plus croissant des patients O.R.L autochtones a incit
la cration dun service O.R.L autonome. Le vrai service O.R.L na
donc vu le jour quen 1969, date laquelle il fut dtach de
lophtalmologie
Sous la direction du premier mdecin de la spcialit O.R.L en 1969, le
service a bnfici du concours des mdecins de lassistance mdicale
Sovitique, avec des contrats renouvelables tous les 2 ans jusquen
1990.
Le personnel comprend :
23 6 mdecins spcialistes
40
42
Age
Nombre
pourcentage
0-9
10
16,7
10-19
20-29
21
35
30-39
15
25
40-49
15
50-59
1,7
60-69
3,3
Total
60
3,3
100
.
Tableau II : Rpartition des patients selon la classe dge et le sexe
Age/Sexe
0-9
10-19
20-29
Sexe masculin
Sexe fminin
4
1
5
20
5
25
6
1
16
15
2,5
40
43
30-39
40-49
50-59
60-69
70 et plus
Total
4
4
1
1
0
20
20
20
5
5
0
100
11
5
0
1
0
40
27,5
12,5
0
2,5
0
100
Profession
Nombre
pourcentage
Cadre suprieur
3,3
Cadre moyen
8,3
8,3
Cultivateur
Mnagre
18
30
Mtier informel
15
25
lve
6,7
Sans profession
13,3
60
1OO
ouvrier qualifi
Total
hors de Bamako.
44
patients taient porteurs de VIH1 dans 56 cas (93%) et dans 4 cas (7%)
de VIH2. Il ny a pas eu de double infection VIH1+VIH2.
2. Donnes cliniques:
45
effectif
Otologique
Rhinologique
Bucco-pharyngo-larynge
Cervicale
Autres*
17
7
10
9
17
Total
60
46
otologique :
Nous avons eu chez 24 patients des pathologies otologiques avec 4 cas
dotite externe, dix cas dotite moyenne aigue rcidivante (associe dans
deux cas une paralysie faciale priphrique et dans un cas un zona +
Paralysie Faciale priphrique) deux cas de zona avec paralysie faciale
priphrique, deux cas de surdit de perception, deux mastodites, deux
otites sro-muqueuse et un cas dotite moyenne chronique.
Dix sept de ces patients se trouvaient au stade C de linfection, quatre au
stade B et trois au stade A.
47
VI .COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS
1.METHODOLOGIE
48
rapport
une
prdominance
masculine.
Cependant
cette
2.2. LAGE
Le SIDA touche principalement les adultes jeunes. Ceux ci constituent la
couche sociale la plus active et utile pour le dveloppement conomique
de nos pays [1,2,43]. Nous avons constat que 75% des patients avaient
entre 20 et 49 ans. Ltude de ADJOUA et coll. en Cote dIvoire [42]
avait retrouv pour cette tranche dge une frquence de 88%. Dans la
srie de AGNILA au Bnin [41] cette frquence a t plus leve avec
95,23% des patients ayant entre 20 et 50 ans. Linfection chez les
enfants nest pas ngligeable. Selon lONUSIDA il y avait 3,2 millions
denfants de moins de 15 ans infects par le virus [1] en 2002. Notre
srie a comport prs de 17% denfants de 0-9 ans infects par le VIH.
Une tude ralise sur les manifestations O.R.L et linfection par le VIH
en milieu pdiatrique en Cote dIvoire a retrouv une prvalence de
13,29% [44].
2.3. LAGE ET LE SEXE
Nous avons constat que linfection a t frquente chez les patients de
sexe fminin plus jeunes (20-39ans) que chez les patients de sexe
masculin (30-49ans). Ce mme constat est fait par AGNILA au Bnin
[41]. Dans sa srie, il a retrouv un pic de frquence situ dans la
tranche dge de 20-39ans chez le sexe fminin alors que le sexe
masculin il sobservait entre 40-49ans. Et plusieurs tudes ont prouv
que gnralement les jeunes filles contractent leurs premiers rapports
sexuels plus tt que les garons [1,2,11,41].
2.4. LE MILIEU DE RESIDENCE
50
par
le
VIH
comme
le
rapportent
la
plupart
des
les
parasitoses
digestives,
la
toxoplasmose,
la
53
dans 4 cas/60 . Leur aspect clinique est classique. Dans le cadre dune
immunodepression svre, la survenue dune otite maligne externe
aspergillaire est craindre [3O,46,47]. Les atteintes de loreille moyenne
ont t particulirement frquentes dans notre srie. Cette frquence
est superposable celle retrouve par SACKO et coll. au Mali [48] qui
ont ralis leur tude sur des patients atteints de SIDA hospitaliss en
gastro-entrologie et ont retrouv 29%. TANON [49] dans une population
pdiatrique a not une frquence de 30,61% de cas dotite moyenne. La
frquence des otites moyennes augmenterait avec limmunodpression
et
lors
(staphylocoque,
pseudomonas,
anarobies)
sont
aigu,
notamment
chez
des
patients
ayant
une
srie.
Daprs
la
littrature,
il
sagirait
dune
rhinite
56
Les
lsions
sont
rythmateuses,
douloureuses.
La
dysphagie,
lymphopithliales,
connues
sous
le
nom
dhyperplasie
lymphokystique sont les plus caractristiques [ 5, 23, 30, 47, 72, 73, 74 ]
Les diffrentes tudes en Afrique la relvent peu. TANON [ 44 ] a
observ 5,4% de cas dans une population pdiatrique. Une frquence
de 3,4% a t retrouve dans notre tude.
Lexistence dune hyperplasie lymphokystique ( HLK ) associe une
adnopathie cervicale doit faire rechercher une infection par le VIH.
LHLK ne sassocie en gnral pas une paralysie faciale qui lorsquelle
existe doit faire rechercher une autre tiologie la parotidite [ 5, 75, 76 ].
Un traitement ARV fait rgresser les lsions et doit tre propos lorsque
le stade volutif de la maladie le justifie.
Lindication de la chirurgie doit tre envisage pour des formes qui
posent un problme desthtique. La radiothrapie faible dose ( 10 20
grays ) efficace est dconseille au stade prcoce de la maladie car le
57
elles
taient
dulcrations
toutes
douloureuses,
localises
pouvant
lamygdale.
tre
Il
sagit
lorigine
dune
chez un siden a t
retrouve
dans
notre
srie.
En
raison
de
mobiles,
bilatrales.
Ces
mmes
caractristiques
sont
60
62
VII. CONCLUSION
Ltude prospective des 60 cas de morbidit hospitalire ORL et
linfection par le VIH nous a permis de faire les constatations suivantes :
Les pathologies ORL sont frquentes au cours de linfection par le
VIH ;
63
et leurs expressions
VIH
donne
de
limmunodepression
bons
des
rsultats.
squelles
Cependant
et
des
du
fait
rcidives
de
sont
VIII. RECOMMANDATIONS
AUX AUTORITES
Renforcer leurs engagements politiques face la lutte contre le
VIH/SIDA par lorganisation institutionnelle qui prend en compte
laspect multisectoriel.
64
VIH
devant
des
pathologies
ORL
vocatrices
65
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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66
1-24
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otolaryngol pol 1991 ,45 :359-363.
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PIETTE
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Trait
de
mdecine
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Benin
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of
maternal
infant
transmission
of
human
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Hyperplasie lympho-pithliale de la parotide et infection par le VIH
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Louvain Med 2000, 119 : 5467-5473.
85.
78
FICHE DENQUETE
Manifestations ORL au cours de linfection par VIH/SIDA
I. RENSEIGNEMENTS GENERAUX :
1. NOM ET PRENOMS:
Date de consultation :
2. SEXE :
a- M
b- F
3. AGE :
4. PROFESSION:
5. RESIDENCE :
a- Milieu Urbain
b- Milieu Rural
6. STATUT SOCIAL :
a- Clibataire
b- Mari(e)
c-Divorc(e)
d-Concubine
7. NIVEAU DINSTRUCTION :
abcd-
Na jamais frquent
Primaire
Secondaire
Universitaire
8. PROVENANCE :
a- Rfr
b- Consultant
9. NATIONALITE : Malienne
Non Malienne
oui
non
79
1. MOTIF DE CONSULTATION :
1.1 Otologiques :
abcdef-
otalgie
otorrhe
hypoacousie
prurit auriculaire
vertiges
autres
1.2 Rhinologiques
abcdefghi-
Obstruction nasale
Eternuement
Hyposmie
Anosmie
Ozne
Epistaxis
Prurit des fosses nasales
Rhinorrhe
Autres
Dysphagie
Odynophagie
Dysphonie
Dyspne
Mauvaise haleine
C.E oropharyng
Herpes labial
Ulcration buccale
Autres
1.4 COU
a- Tumfaction :
sous angulo-maxillaire
latero-cervicale
sus-claviculaire
b- Cervicalgie
c- Autres
1.5 FACE :
80
abcdefgh-
Symtrique
Asymtrique
dme
Enophtalmie
Exophtalmie
Tumfaction
Algies faciales
Autres
DELAI DE CONSULTATION :
a- Jours
b- Semaines
c- Mois
d-Anne
ANTECEDANTS
a- ORL
b- autres
4. EXAMEN PHYSIQUE :
EXAMEN GENERAL :
poids
taille
a.
b.
c.
d.
e.
f.
g.
h.
BEG
Amaigrissement
Asthnie
Anorexie
Fivre
AEG
Pleur conjonctivale
Autres
EXAMEN ORL
(prciser) : droite D
gauche G
bilatral : D-G
81
1. Pathologie Otologique :
otite externe :
a- non
c-Chronique
b- Aigu
d- Rcidivante
otite sreuse :
a- non
b- oui
otite moyenne :
a- non
b- Aigu : congestive collecte perfore suppure
c-Chronique : simple complique
d- Rcidivante
Surdit : a- transmission
Tumeur :
b- perception
a- nom
c- mixte
b-oui
d- chronique
e- Allergique
f- atrophique
- Rhino-sinusite :
a- maxillaire
b- ethmodale
c- frontale
d- sphnodal
- Epistaxis
-Tumeur
- Autres
3. pathologie de la cavit buccale, du pharyngo-larynx et trache
- Cavite Buccale :
.Gingivo-stomatite
.Ulcration
.Kaposi buccal
.Plaque de leucoplasie
. Hmorragie
82
.Herpes du palais
.Candidose buccale :
- bucco-pharynge simple
- Avec extension sophagienne
. Autres
- Pharyngite :
. Aigu
Atrophique
Hypertrophique sche
.Chronique
- Amygdalite:
.Aigu
.Chronique
. Rcidivante
- Glandes salivaires:
.Inflammation
. Tumeur
- Laryngite :
- Autres :
4. Pathologie cervico faciale :
Adnopathies :
- Sige :
latero-cervical
prtragien
sous angulo-maxillaire
retro-auriculaire
- Latralit :
unilatral
bilatral
- Inflammation
oui
non
- consistance
mobilit
taille
Tumfaction Parotidienne
CLASSIFICATION CDC
83
a. HIVI
b. HIV2
c. HIV1 + HIV2
b. 500 - 300
c. < 300
b. anormale
e. thrombopnie
c. anmie
f. autres
2. Autres serologies:
3. Taux des CD4:
a. 500
4. NFS VS:
a. normale
d. leucopnie
5. Bilan radiologique
- Type
- Resultat
V. EVOLUTION ET TRAITEMENT:
1. Evolution
a. gurison
b. squelles
c. rcidives
d . complications
2. Traitement
Mdical
a. ORL
- local
b. Tritherapie
c. Cotrimoxazole
- gnral
- oui
-oui
- molcule utilise
- non
-non
chirurgical :
84