D 79142 A 0
D 79142 A 0
D 79142 A 0
1.2.
1.2.1.
1.2.2.
1.2.3.
1.2.4.
1.2.5.
1.2.6.
1.3.
1.3.1.
1.3.2.
1.4.
1.4.1.
1.4.2.
1.4.3.
1.4.4.
1.4.5.
1.4.6.
1.4.7.
1.4.8.
1.5.
Principaux circuits dune chaudire et les facteurs influenant leur fonctionnement ............Error:
1.6.1.
1.6.2.
1.6.3.
1.7.
1.7.1.
found
1.7.1.1.
1.7.1.2.
1.7.2.
Chaudire de production d'eau chaude foyer borgne haut rendement .............Error: Reference
1.7.4.
1.7.5.
Chaudire eau chaude avec batterie de condensation................Error: Reference source not found
1.7.6.
1.7.7.
1.7.7.2.
1.7.7.3.
1.7.7.4.
1.8.
1.8.1.
1.8.2.
INTRODUCTION GENERALE
Les productions de vapeur ou deau chaude occupent une place prpondrante dans la majeure
partie des activits industrielles (alimentaires ou non), hospitalires voire tertiaires. Ce
dispositif permettant de chauffer l'eau et de produire de la vapeur si l'eau est chauffe au-del
de la pression atmosphrique est la chaudire. Lnergie thermique peut tre produite de
diverses manires : soit par combustion, soit par effet Joule avec llectricit, soit par le
nuclaire. Mais pour les applications nergtiques courantes, elle est surtout obtenue par
combustion solide, liquide ou gazeux dans de loxygne de lair en gnral (ou de loxygne
pur dans des applications particulires).
La transmission de la chaleur de combustion au fluide caloporteur se fait par rayonnement,
conduction, convection dans un appareil complexe appel chaudire .
Industriellement, on utilise les chaudires pour produire la vapeur ncessaire au
fonctionnement des procds. La source de chaleur peut-tre fournie par un combustible (gaz,
fioul, charbon) ou une rsistance lectrique.
Lide dutiliser la vapeur comme force motrice remonte au 1 er sicle aprs JC avec
linvention de lolipile par Hron dAlexandrie. La chaudire trouve donc son origine qui
remonte la plus haute antiquit.
En effet, depuis que lhomme a dcouvert le mode de vie qui consiste faire bouillir ses
aliments, il a ainsi amorc la mise au point dune chaudire. Mais il a fallu attendre jusqu la
fin du 17me sicle pour voir effectivement apparatre la Marmite de Papin, premire
application rellement industrielle de la chaudire. Elle sera ensuite trs tt suivie de la
premire tentative dapplication de la force motrice de la vapeur la navigation. Ainsi, les
premires machines vapeur destines llvation de leau on encore la propulsion des
voitures ont fait leur apparition vers le milieu du 18me sicle. Une ralisation remarquable en
France fut alors le fardier en 1769 mis au point par lIngnieur militaire CUGNOT ; le fardier
est destin la traction des pices dartilleries. Des amliorations successives, surtout partir
de 1828, vont conduire la mise au point de la premire chaudire tubulaire en Grande
Bretagne. Mais auparavant, James Watt, qui se livrait des tudes trs srieuses sur la vapeur
deau, le dveloppement spectaculaire connu dans le domaine des chaudires va inciter la
Une chaudire est un appareil dans lequel, par apport de chaleur, un fluide caloporteur subit
un chauffage et ventuellement un changement dtat (la vaporisation). La chaudire est, en
fait, un gnrateur de vapeur. La vapeur deau est obtenue laide de leau et de la chaleur
dgage par la combustion des combustibles.
La chaudire est un dispositif permettant de chauffer l'eau et de produire de la vapeur si l'eau
est chauffe au-del de la pression atmosphrique.
Industriellement, on utilise les chaudires pour produire la vapeur ncessaire au
fonctionnement des procds. La source de chaleur peut-tre fournie par un combustible (gaz,
fioul, charbon) ou une rsistance lectrique.
1.1.
Types de chaudires
Dans une chaudire, leau peut tre successivement chauffe (chaudire eau chaude),
simplement vaporise (chaudire vapeur sature) et surchauffe (chaudire vapeur
surchauffe). Ce qui donne une ide globale des types de chaudires en fonction de la vapeur
produite.
1.2.
Il existe une grande varit de types de chaudires. Une classification peut considrer
plusieurs points de vue.
1.2.1. Selon le mode demploi
Selon ce mode on distingue :
Les chaudires fixes
Les chaudires mobiles avec lapplication la traction motrice
1.2.2. Selon la disposition gnrale
On distingue dans ce mode :
Les chaudires horizontales
Les chaudires verticales
1.2.3. Selon le mode de construction
6
Cest ce mode de classification qui est utilis en pratique. Cependant, il existe dautres modes
de classification qui sont tout aussi employs que celui-ci.
1.2.4. Selon le mode chauffage
Dans ce mode, on se base sur la disposition du foyer ; ainsi, on distingue :
Les chaudires foyer intrieur lappareil
Les chaudires foyer extrieur.
1.2.5. Selon la nature de la vapeur produite
La nature de la vapeur gnre par une chaudire est en troite relation avec la pression de
vapeur tablie. On distingue alors :
bars
Les chaudires pression supercritique : P > 225,5 bars
1.2.6. Selon la vitesse de circulation de leau
Selon ce mode de classification, on distingue quatre classes de chaudires :
1<V<5
m/s
Classe C : ce sont les chaudires dites circulation acclre :
5<V<9
m/s
10
m/s.
Plus techniques sont aussi les modes de reconnaissance et de caractrisation sur le site de la
pression installe et de la pression de service. Cest pour cette raison quon a dfini le
timbre dune chaudire .
En effet, selon le dcret du 02 Avril 1926, portant rglementation sur les appareils pression,
le timbre dune chaudire est la pression de leve des soupapes de sret qui assure la
scurit en cas de dpression accidentelle, lesdites soupapes tant capable dvacuer
7
latmosphre plus que le plein dbit de la chaudire. Le timbre sexprime donc en bar effectif
et sa valeur correspond la limite dutilisation obligatoirement marque en rouge sur le
manomtre rglementaire de la chaudire, la couleur rouge de danger tant choisie pour
faciliter le contrle visuel de non dpassement.
1.3.
surchauffe),
Les conditions de service (tat physique : pression et temprature) ;
La nature du combustible (solide, liquide, gazeux) ;
La mise en uvre du combustible (manuelle, mcanique, brleurs,).
Les constructeurs ont dvelopp de trs nombreux types de chaudires. Celles-ci subissent
dailleurs constamment des modifications la suite des progrs scientifiques et
technologiques ; nanmoins, il est possible de classer les chaudires en quelques catgories
essentielles. Nous y reviendront plus en dtails mais avant, quelques notions simposent.
Les chaudires, au point de vue construction peuvent tre en fonte ou en acier.
1.3.1. Chaudires en fonte
Les diffrents lments dune chaudire en fonte sont obtenus par moulage partir dun
modle. Les chaudires en fonte se rencontrent dans la gamme des petites et moyennes
puissances (puissances infrieures 2000th/h). Ce sont gnralement des chaudires eau
chaude. La lgislation actuelle interdit lemploi de la fonte pour la ralisation des chaudires
eau surchauffe plis de 110C et vapeur la pression de 0,50 bars effectif (soit 1,50 bars
absolus). Dcret du 08 Septembre 1967 n-67782. La construction de ces chaudires
seffectue par juxtaposition dun certain nombre dlments semblables mouls et assembls
par boulons ou des tiges filetes.
1.3.2. Chaudires en acier
Les chaudires en acier sont obtenues par soudage partir de tles et de tubes. Il est alors
possible de raliser les firmes les plus diverses. Ces chaudires sont utilises pour toutes les
gammes de puissances. Ce type de construction est indispensable pour les appareils forte
pression contenant de leau ( plus de 110C) ou de la vapeur ( plus de 0,50 bars).
1.4.
ii.
vaporisation ;
Des parties auxiliaires (pas toujours existantes dans les petites chaudires) dans
lesquelles se droulent divers changes de chaleur tels que :
Le rchauffeur dair de combustion ;
Le rchauffeur deau dalimentation (conomiseur) ;
Le surchauffeur de vapeur ;
Et ventuellement, le surchauffeur de vapeur.
1.4.1. Le foyer dune chaudire
Le foyer est dit intrieur quand il est plac lintrieur dun des corps cylindriques de la
chaudire, leau se trouvant autour du foyer.
Le foyer est dit extrieur quand les flammes et les fumes se dveloppent lextrieur du ou
des corps cylindriques constituant la chaudire. Lensemble est enferm dans une enceinte en
maonnerie rfractaire munie de chicanes obligeant les gaz de la combustion balayer la
surface extrieure des corps avant de se rendre la chemine.
1.4.2. Les grilles
Dans les chaudires chauffes au charbon, les grilles sur lesquelles brule le charbon, et qui
sont caractrises par leur surface en m2, sont de types fixes ou mobiles.
Les grilles fixes sont constitues par de simples barreaux de fonte juxtaposs et reposant sur
des sommiers ; ces barreaux laissent entre eux lespace ncessaire pour le passage de lair de
combustion.
Les grilles mcaniques sont de types varis. Les plus couramment employs affectent la
forme dune sorte de tapis mtallique claire-voie passant sur des rouleaux axe horizontale.
1.4.3. Les tubes deau
Reliant entre elles et certaines parties du corps de la chaudire, ces tubes, remplis en
permanence deau, sont disposs dans le passage des gaz chauds au-dessus du foyer. Ces
tubes peuvent tre verticaux, horizontaux ou inclins. Dans certains types de chaudires, les
tubes deau constituent un ensemble trs important. Ces faisceaux tubulaires, qui contiennent
la majeure partie de leau de la chaudire, ralisent la surface de chauffe. Quant au nombre de
tubes de faisceaux, il est considrable et de lordre de plusieurs milliers dans les chaudires
importantes (chaudires multitubulaires).
1.4.4. Les tubes de fumes
Ces tubes, dudgeonns sur le fond des corps, sont en contact avec leau par leur surface
extrieure, et parcourus intrieurement par les gaz chauds.
1.4.5. Les bouilleurs
Ce sont des corps cylindriques annexes de petites dimensions, exposs directement aux
flammes et relis par leurs deux extrmits au moyen de tuyaux courts et de large section au
corps principal situ au-dessus. Une chaudire peut comporter 2, 4 ou mme 6 bouilleurs.
1.4.6.
Pour des tempratures infrieures 425 450 C, les tubes et les collecteurs en acier
doux sont utilisable. Le surchauffeur est plac entre les faisceaux tubulaires du
10
tendues que celle des surchauffeurs. Cela sexplique par le fait quils reoivent de a vapeur
encore surchauffe tandis que les surchauffeurs reoivent de la vapeur sature. Mais comme le
volume massique de la vapeur resurchauffe est plus lev, les capacits des resurchauffeurs
sont plus importantes. Le plus souvent, la temprature de resurchauffe a la mme valeur que
celle de la surchauffe. Elle peut toutefois tre infrieure. Lorsque la pression de marche
excde la pression critique, il peut y avoir une double surchauffe.
1.4.7. Les conomiseurs
Placs sur le circuit des fumes, immdiatement aprs les derniers faisceaux du gnrateur
dans les chaudires moyennes, la suite des surchauffeurs et resurchauffeurs dans les
installations de grandes puissances, les conomiseurs peuvent tre en fonte ou en acier. Ils
sont constitus de tubes dont le nombre et la longueur varient selon :
Les conomiseurs entirement en fonte sont autoriss si le diamtre intrieur des tubes
nexcde pas 100mm. Ce sont des tubes avec ailettes lorsquils peuvent tre isols de la
chaudire par une vanne, une soupape de sret est obligatoire. La limite demploi des
appareils en fonte est dtermine daprs la rsistance de la qualit de fonte utilise. Cest le
constructeur de lappareil qui le dfinit. A partir dune certaine pression, lemploi exclusif de
la fonte nest plus possible. Un matriau mixte est alors utilis. Les tubes sont alors en acier
entours de manchons en fonte portant des ailettes chaud sur la paroi des tubes. Lavantage
de la fonte qui consiste dans sa meilleure tenue lusure et loxydation est conserv. Les
lments en acier sont raccords chaque extrmit, soit par des coudes en acier fixs par des
brides boulonnes, soit par soudage suivant la pression de fonctionnement des appareils. Dans
certains conomiseurs, les tubes sont acier avec des ailettes en acier lorsque les produits de la
combustion ne sont pas de nature provoquer une usure ou une attaque plus ou moins rapide
des ailettes. Les tubes peuvent tre seulement en acier paroi lisse. Les conomiseurs peuvent
tre tubes horizontaux ou verticaux.
1.4.8. Les rchauffeurs dair
Les rchauffeurs dair placs aprs les conomiseurs reoivent les fumes des tempratures
variant de 350 400C. Ils sont constitus :
11
Lair circule autour des tubes par des jeux de chicanes, ou mme normalement aux tubes grce
aux tles de sparation perpendiculaires aux tubes. La circulation est donc dans lensemble
contre courant, mais croise dans chaque section. Le plus souvent, on emploie des tubes nus,
mais comme pour les surchauffeurs et conomiseurs, il peut tre avantageux dutiliser des
ailettes. Dans ce cas, les formes de celle-ci ne doivent pas favoriser lencrassement. Par
contre, elles doivent permettre le nettoyage facile.
On a aussi utilis des tubes de fonte ou des tubes recouverts de pices en fonte avec ou sans
ailettes surtout dans les parties basses tempratures.
Le rchauffeur dair rotatif Ljungstrm, rchauffeur dair rgnratif, constitu par un
empilement de tles ondules de 1 mm dpaisseur, disposes dans une srie de secteur du
rotor tournant 3 5tours/min connat un grand dveloppement. Les secteurs sinsrent
alternativement dans des conduits de gaz chauds et dair. Chacun se trouve alors
successivement traverss par les gaz, puis par lair. La sparation entre les deux fluides est
assure par les parois des secteurs.
Le mode dquipement en matire du rchauffage dair de combustion varie selon le
combustible dont la teneur en souffre peut tre forte, faible ou nulle. Il est admis que les
parois les plus froides des rchauffeurs sont sensiblement gales la moyenne entre la
temprature de lair lentre et la temprature des fumes la sortie. Pour viter une forte
condensation acide sur leur surface, il faut protger les rchauffeurs.
1.5.
12
Ces trois facteurs auront des influences notables sur le rendement de lensemble et sur le
fonctionnement correct de lappareil au cours du temps.
1.6.
On entend par circulation dans une chaudire, lensemble des courants ascendants des bulles
de vapeur et des courants ascendants deau.
Une circulation facile est indispensable au fonctionnement de la chaudire. Cest ainsi que
dans les chaudires, une bonne circulation de leau ncessite une certaine vitesse.
-
La circulation dans la chaudire peut normalement tre des trois catgories que sont : la
circulation naturelle, la circulation contrle et la circulation force.
1.6.1. La circulation naturelle
La circulation naturelle est base sur le principe de densit entre leau dans les tubes
vaporisateurs et les tubes de retour. En effet, lorsquon chauffe un fluide, sa masse volumique
diminue. La colonne de droite (figure n1), la premire recevoir de la chaleur du foyer, est
plus chaude que la partie de gauche. Il y a alors une circulation du fluide de la colonne froide
au collecteur suprieur en passant par la colonne chaude.
13
Rservoir suprieur
Tubes deau
Fluide
froid
Gaz chauds
Rservo
ir
infrieu
rFlamme
Dans les chaudires sectionnelles, chaque nappe verticale de tubes comprise entre un
collecteur dalimentation et un collecteur de vapeur constitue une section. Les retours deau
ne sont pas chauffs. Ces chaudires offrent de grands avantages de construction :
-
14
Les tubes sont inclins de 15 et mandrins leurs extrmits des collecteurs. Cette
construction a t gnralis par les socits BABCOCK et WILCOCX.
Le type marine avec rservoir transversal sest substitu au type prcdent pour les
grandes chaudires des centrales thermiques.
Dans les sectionnelles, la circulation ne se fait pas toujours de faon parfaite. Pour de
faibles charges de ces chaudires, la vitesse du mlange eau-vapeur dans les tubes
vaporisateurs peut devenir trs faible voire sannuler. Si la condition pour que la
circulation ascendante de leau puisse stablir dans les tubes Pm > Pc (avec Pm la
pression motrice et Pc la pression quivalente aux pertes de charges dans les tubes)
nest pas satisfaite, on assiste alors un renversement de la circulation. Leau scoule
alors vers le collecteur dalimentation tandis que la vapeur saccumule dans la partie
suprieure des et schappe vers le haut. Il y a donc dgagement de vapeur seule. Dans
ce cas, les conditions de transfert de chaleur sont par consquent modifies. La vapeur
refroidissant beaucoup moins les tubes que leau. Comme dans cette zone, la
temprature des gaz chauds de combustion peut dpasser 600C, on a en gnral un
bon risque de surchauffe du mtal et en particulier lattaque de lacier par de la vapeur
deau (chimie des classes secondaires). Cela explique les dommages souvent constats
dans cette zone intermdiaire et la corrosion dans la partie des tubes opposs au feu
lendroit o les porches de vapeur sjournent des parties suprieures des tubes.
Les chaudires Stirling sont des chaudires plusieurs rservoirs ncessitant des tubes
cintrs afin de permettre leur dilatation ingale. Ces chaudires se sont dveloppes
partir du moment o il tait devenu possible de fabriquer des tubes souds. Cela a
-
permis :
dobtenir des tubes plus longs, donc de produire plus de vapeur ;
davoir aussi des inclinaisons de tubes lus importants amliorant ainsi la circulation
15
mais seulement une isolation calorifique. Dans ce cas, la grande surface des parois de
la chambre garnie de tubes dcrans est alors suffisante pour assurer, par
rayonnement ; la vaporisation de leau sans quil y ait besoin de recourir un faisceau
travaillant en convection.
La grande puissant de vaporisation (jusqu 2000 tonnes de vapeur /heure) ncessite
dbit de combustible important, ce qui produit un dbit de fumes trs grand. Il est
donc ncessaire de construire des chaudires dont le volume de la chambre de
Ces chaudires peuvent tre quipes dun foyer mcanique mais elles sont, le plus souvent,
munies dune batterie de brleurs fuel ou gaz.
Cest dans cette catgorie de chaudire que lon classe les chaudires destines aux grandes
centrales thermiques modernes, productrices dnergie lectrique, de forte puissance et
haute pression.
1.6.2. La circulation contrle
La circulation contrle est un cas de circulation force. Les chaudires dont le
fonctionnement repos sur le principe de la circulation force se ramnent deux types:
Rservoir (R)
Vaporisateur
(V)
Vapeur
surchaufe
Pompe (P)
Collecteur (C)
16
Ces chaudires ont t conues selon les principes de robustesse des chaudires industrielles.
Elles rpondent tous les besoins de chauffage des collectivits, ensemble commerciaux
et rsidentiels, ensembles scolaires et universitaires, centres sportifs, piscines, hpitaux,
usines, serres de culture,... etc.
1.7.1. La chaudire de production d'eau chaude foyer
1.7.1.1.
borgne
Prsentation
Principe
La chaudire possde un foyer borgne pressuris inversion de flamme constituant les deux
premiers parcours. Ce principe de re-circulation des gaz de combustion dans la flamme
permet d'atteindre une combustion optimale faible excs d'air.
Figure. 4. Vue montrant le foyer de la chaudire eau chaude foyer borgne
18
Le troisime parcours des gaz s'effectue dans un faisceau horizontal de tubes de fumes
judicieusement rpartis au dessus du foyer laissant parfaitement libre le fond de la chaudire.
Les tubes de fumes, lisses, reoivent des tubulures en acier pas variable, conus pour
accrotre l'nergie dynamique des gaz de combustion et permettre l'ensemble d'atteindre des
performances leves. La disposition du retour d'eau l'arrire et en partie basse ainsi que la
libre circulation sous le foyer permettent d'assurer une bonne irrigation de toutes les zones
d'change (principe de l'irrigation en diagonale).
19
Tableau 2: Modles et caractristiques des chaudires eau chaude foyer borgne haut
rendement.
1.7.3-
Les chaudires de la srie GREENOx BT sont triple parcours des gaz de fume et foyer
flamme passante, une solution qui permet de rduire l'mission des substances polluantes
comme les oxydes d'azote (NOx), tout en utilisant des brleurs traditionnels. Les
caractristiques qui distinguent les gnrateurs GREENOx de grosse puissance sont le
revtement de type industriel en aluminium gaufr et une couche paisse de matriel
calorifuge. Grce aux protections spciales anti-condensations, comme l'utilisation d'un tuyau
20
double paroi isol lame d'air diffrencie, les chaudires de la srie GREENOx BT
peuvent fonctionner avec de l'eau basses tempratures (retour minimum 35C). Revtement
industriel en aluminium gaufr.
Figure 6. Chaudire eau chaude 3 parcours en ligne
Tableau 3 : Modles et caractristiques des chaudires
eau chaude 3 parcours en ligne
21
Les gnrateurs de chaleur GREENOx BT COND sont des gnrateurs flamme passante
triple parcours des gaz de fume et fond mouill au fonctionnement compltement
automatique. Conus pour fonctionner aux basses tempratures avec l'utilisation de la
technologie deux tuyaux qui permet des tempratures de retour jusqu' 354 C, ils sont
quips pour un fonctionnement condensation avec une batterie de condensation de grande
superficie construite entirement en acier INOX 316 Ti.
22
condensation
Figure 9. Chaudire eau chaude condensation pour extrieur
1.7.6- Chaudire condensation pour extrieur
23
1.7.4.
condensation
1.7.4.1.
Les applications
24
conception technique, depuis plus de 20 ans, a fait la preuve de sa fiabilit dans tous ces
domaines d'application. Divers perfectionnement en font un matriel qui demeure sans gal
par les avantages techniques et d'exploitation qu'il apporte. De plus, c'est un produit dj
largement connu dans l'Union Europenne (France, Belgique, Grande Bretagne, Pays-Bas,
Allemagne) ainsi qu'en Suisse.
1.7.4.2.
La conception gnrale
Le brleur gaz air souffl est mont sous un foyer vertical dans lequel la flamme se
dveloppe de bas en haut. A la partie suprieure du foyer, les produits de combustion entrent
dans un ou deux tubes de fumes constitus de serpentins, en acier inoxydable
austnitiquequi
sont
enrouls
autour
du
foyer.
Les produits de combustion circulent de haut en bas dans ce(s) serpentin(s) et sont collects
dans une bote de fumes sous laquelle est raccorde une tubulure d'vacuation des
condensats. L'ensemble du corps de chauffe (foyer et tubes de fumes) baigne dans l'eau
rchauffer. Le dpart d'eau chaude est en partie haute pour que l'eau qui se rchauffe circule
de bas en haut.
1.7.4.3.
Le descriptif technique
25
un brleur air souffl une allure (2 allures sur le 150 kW - en option - et le 300
kW)
une isolation de la cuve par de la laine de verre protge par une feuille d'aluminium
1.7.4.4.
Avantages
L'conomie d'nergie: Rendement 105% PCI (eau rchauffe 65C); ce rendement tant
inoxydable austnitique.
Une longue dure de vie grce l'utilisation exclusive de l'acier inoxydable austnitique.
L'appareil chaudronn est garanti 5 ans (sous rserve que le taux de chlorure de l'eau soit
< 80 mg/L).
L'conomie d'entretien
Les installations possibles
- l'intrieur des btiments desservir
- l'extrieur des btiments desservir
La souplesse de service
La prservation de l'environnement: Les missions de NOx sont infrieures 100
mg/kWh.
1.8.
Chaudires vapeur
Les chaudires vapeur se classent en deux catgories essentielles selon les parcours des
fumes de combustion. Ainsi, les fumes peuvent circuler soit :
lintrieur des tubes et on dsigne ces chaudires comme tant tubes de fumes ;
26
lextrieur des tubes, tubes lintrieur desquels circule leau : ce sont des chaudires
tubes deau.
1.8.1. Chaudires tubes de fumes
27
1
5
14
6
13
12
7
11
8
10
5. Chambre de combustion
6. Brleur
7. Ventilateur de combustion
8. Vanne de rgulation
9. Soupape de scurit
11. Manomtre
28
2- Visite
4- Prise de vapeur
6- Bote fume
5- Extraction (purge)
10- Tube foyer
12- Brleur
14- Chambre de rversion 420 460C
29
mesure.
Figure 13. Evolution du rendement de la chaudire BABCOCK
La vapeur est gnre en chauffant un important volume deau, au moyen de fumes produites
par combustion de gaz ou fioul et circulant dans des tubes immergs. Cest la technique la
plus classique pour la production de vapeur sature, deau ou de vapeur surchauffe pour une
gamme de dbits de 160 50 000 kg/h (112 34 000 kW).
Figure 14. Chaudire tube de fume BABCOCK
30
31
Dans ce type de construction, c'est le fluide caloporteur (leau) qui circule lintrieur des
tubes plongs dans les gaz de combustion.
Comme chaudires tubes deau, nous avons :
32
Outre les chaudires tubes de fumes et celles tubes deau, il existe des chaudires lames
deau. Celles-ci sont obtenues partir dlments lamins plats. Elles supportent mal les
pressions intrieures leves. Elles sont rserves aux petites installations domestiques. Leurs
puissances sont comprises entre 120 et 150 th/h. La base de classement serait encore la
production horaire de vapeur et lquivalent approximatif en production de chaleur pour les
gnrateurs eau chaude sous pression. Ce type de chaudire possde deux rservoirs appels
ballon distributeur (en partie infrieure) et ballon collecteur (ou encore ballon de vaporisation,
en partie suprieure), relis par un faisceau de tubes vaporisateurs, dans cet ensemble circule
leau qui se transforme en vapeur.
Les gaz chauds produits par le brleur sont directement en contact avec les tubes
vaporisateurs, lintrieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi gnre est
collecte dans le ballon suprieur, leau excdentaire est ramene vers le ballon infrieur par
des tubes de chute non soumis la chaleur.
Dans le domaine des hautes pressions, une pompe peut tre installe pour faciliter cette
circulation du haut vers le bas. Il y a donc circulation de leau dans des tubes placs
lintrieur dune enceinte contenant les gaz chauds.
Dans une chaudire tubes deau, la tuyauterie qui prend en charge la vapeur sature retourne
dans le foyer, les gaz chauds apportent cette vapeur sature une nergie supplmentaire qui
en lve la temprature sans en modifier la pression.
On obtient ainsi de la vapeur surchauffe la sortie.
33
34
35