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TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE.................................................................. Error: Reference source not found


CHAPITRE 1 : Technologie et type des chaudires...................................... Error: Reference source not found
1.1.

Types de chaudires.................................................................. Error: Reference source not found

1.2.

Classification des chaudires..................................................... Error: Reference source not found

1.2.1.

Selon le mode demploi..................................................... Error: Reference source not found

1.2.2.

Selon la disposition gnrale............................................. Error: Reference source not found

1.2.3.

Selon le mode de construction........................................... Error: Reference source not found

1.2.4.

Selon le mode chauffage................................................... Error: Reference source not found

1.2.5.

Selon la nature de la vapeur produite................................ Error: Reference source not found

1.2.6.

Selon la vitesse de circulation de leau.............................. Error: Reference source not found

1.3.

Technologie des chaudires....................................................... Error: Reference source not found

1.3.1.

Chaudires en fonte........................................................... Error: Reference source not found

1.3.2.

Chaudires en acier........................................................... Error: Reference source not found

1.4.

Constitution globale des chaudires.......................................... Error: Reference source not found

1.4.1.

Le foyer dune chaudire................................................... Error: Reference source not found

1.4.2.

Les grilles.......................................................................... Error: Reference source not found

1.4.3.

Les tubes deau.................................................................. Error: Reference source not found

1.4.4.

Les tubes de fumes.......................................................... Error: Reference source not found

1.4.5.

Les bouilleurs.................................................................... Error: Reference source not found

1.4.6.

Les surchauffeurs et resurchauffeurs................................. Error: Reference source not found

1.4.7.

Les conomiseurs.............................................................. Error: Reference source not found

1.4.8.

Les rchauffeurs dair........................................................ Error: Reference source not found

1.5.

Principaux circuits dune chaudire et les facteurs influenant leur fonctionnement ............Error:

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1.6.

Circulation dans une chaudire................................................. Error: Reference source not found

1.6.1.

La circulation naturelle...................................................... Error: Reference source not found

1.6.2.

La circulation contrle..................................................... Error: Reference source not found

1.6.3.

La circulation force.......................................................... Error: Reference source not found

1.7.

Les chaudires eau chaude..................................................... Error: Reference source not found

1.7.1.

La chaudire de production d'eau chaude foyer borgne...........Error: Reference source not

found
1.7.1.1.

Prsentation................................................................... Error: Reference source not found

1.7.1.2.

Principe......................................................................... Error: Reference source not found

1.7.2.

Chaudire de production d'eau chaude foyer borgne haut rendement .............Error: Reference

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1.7.3.

Chaudire eau chaude 3 parcours en ligne...........................Error: Reference source not found

1.7.4.

Chaudire eau chaude 3 parcours condensation......................Error: Reference source not found

1.7.5.

Chaudire eau chaude avec batterie de condensation................Error: Reference source not found

1.7.6.

Chaudire condensation pour extrieur.................................. Error: Reference source not found

1.7.7.

Chaudire eau chaude sanitaire et production eau chaude industrielle

condensation......................................................................................... Error: Reference source not found


1.7.7.1.

Les applications............................................................. Error: Reference source not found

1.7.7.2.

La conception gnrale.................................................. Error: Reference source not found

1.7.7.3.

Le descriptif technique.................................................. Error: Reference source not found

1.7.7.4.

Les avantages................................................................ Error: Reference source not found

1.8.

Les chaudires vapeur............................................................ Error: Reference source not found

1.8.1.

Chaudires tubes de fumes............................................ Error: Reference source not found

1.8.2.

Les chaudires tubes deau............................................. Error: Reference source not found

INTRODUCTION GENERALE
Les productions de vapeur ou deau chaude occupent une place prpondrante dans la majeure
partie des activits industrielles (alimentaires ou non), hospitalires voire tertiaires. Ce
dispositif permettant de chauffer l'eau et de produire de la vapeur si l'eau est chauffe au-del
de la pression atmosphrique est la chaudire. Lnergie thermique peut tre produite de
diverses manires : soit par combustion, soit par effet Joule avec llectricit, soit par le
nuclaire. Mais pour les applications nergtiques courantes, elle est surtout obtenue par
combustion solide, liquide ou gazeux dans de loxygne de lair en gnral (ou de loxygne
pur dans des applications particulires).
La transmission de la chaleur de combustion au fluide caloporteur se fait par rayonnement,
conduction, convection dans un appareil complexe appel chaudire .
Industriellement, on utilise les chaudires pour produire la vapeur ncessaire au
fonctionnement des procds. La source de chaleur peut-tre fournie par un combustible (gaz,
fioul, charbon) ou une rsistance lectrique.
Lide dutiliser la vapeur comme force motrice remonte au 1 er sicle aprs JC avec
linvention de lolipile par Hron dAlexandrie. La chaudire trouve donc son origine qui
remonte la plus haute antiquit.
En effet, depuis que lhomme a dcouvert le mode de vie qui consiste faire bouillir ses
aliments, il a ainsi amorc la mise au point dune chaudire. Mais il a fallu attendre jusqu la
fin du 17me sicle pour voir effectivement apparatre la Marmite de Papin, premire
application rellement industrielle de la chaudire. Elle sera ensuite trs tt suivie de la
premire tentative dapplication de la force motrice de la vapeur la navigation. Ainsi, les
premires machines vapeur destines llvation de leau on encore la propulsion des
voitures ont fait leur apparition vers le milieu du 18me sicle. Une ralisation remarquable en
France fut alors le fardier en 1769 mis au point par lIngnieur militaire CUGNOT ; le fardier
est destin la traction des pices dartilleries. Des amliorations successives, surtout partir
de 1828, vont conduire la mise au point de la premire chaudire tubulaire en Grande
Bretagne. Mais auparavant, James Watt, qui se livrait des tudes trs srieuses sur la vapeur
deau, le dveloppement spectaculaire connu dans le domaine des chaudires va inciter la

perfection notamment avec la mise au point et lapplication dautres changeurs de chaleurs


que sont : le surchauffeur et lconomiseur.
Industriellement, on utilise les chaudires pour produire la vapeur ncessaire au
fonctionnement des procds. La source de chaleur peut-tre fournie par un combustible (gaz,
fioul, charbon) ou une rsistance lectrique.
Le prsent expos porte sur le thme ETUDE DES CHAUDIERES A EAU CHAUDE ET A
VAPEUR DEAU : Technologie, Combustibles, et Qualit deau dalimentation . Il
comportera cinq chapitres. Ce premier abordera la technologie, la classification et le principe
gnral des chaudires.

CHAPITRE 1 : TECHNOLOGIE ET TYPES DE CHAUDIERES

Une chaudire est un appareil dans lequel, par apport de chaleur, un fluide caloporteur subit
un chauffage et ventuellement un changement dtat (la vaporisation). La chaudire est, en
fait, un gnrateur de vapeur. La vapeur deau est obtenue laide de leau et de la chaleur
dgage par la combustion des combustibles.
La chaudire est un dispositif permettant de chauffer l'eau et de produire de la vapeur si l'eau
est chauffe au-del de la pression atmosphrique.
Industriellement, on utilise les chaudires pour produire la vapeur ncessaire au
fonctionnement des procds. La source de chaleur peut-tre fournie par un combustible (gaz,
fioul, charbon) ou une rsistance lectrique.
1.1.

Types de chaudires

Dans une chaudire, leau peut tre successivement chauffe (chaudire eau chaude),
simplement vaporise (chaudire vapeur sature) et surchauffe (chaudire vapeur
surchauffe). Ce qui donne une ide globale des types de chaudires en fonction de la vapeur
produite.
1.2.

Classification des chaudires

Il existe une grande varit de types de chaudires. Une classification peut considrer
plusieurs points de vue.
1.2.1. Selon le mode demploi
Selon ce mode on distingue :
Les chaudires fixes
Les chaudires mobiles avec lapplication la traction motrice
1.2.2. Selon la disposition gnrale
On distingue dans ce mode :
Les chaudires horizontales
Les chaudires verticales
1.2.3. Selon le mode de construction
6

Il y a dans ce mode, trois types de chaudires :


Les chaudires bouilleurs ;
Les chaudires tubes fumes
Les chaudires tubes deau ou faisceaux tubulaires.

Cest ce mode de classification qui est utilis en pratique. Cependant, il existe dautres modes
de classification qui sont tout aussi employs que celui-ci.
1.2.4. Selon le mode chauffage
Dans ce mode, on se base sur la disposition du foyer ; ainsi, on distingue :
Les chaudires foyer intrieur lappareil
Les chaudires foyer extrieur.
1.2.5. Selon la nature de la vapeur produite
La nature de la vapeur gnre par une chaudire est en troite relation avec la pression de
vapeur tablie. On distingue alors :

Les chaudires basse pression : P < 5 bars


Les chaudires moyenne pression : 5 bars < P < 45 bars
Les chaudires haute pression : jusqu la pression critique qui est P = 225,5

bars
Les chaudires pression supercritique : P > 225,5 bars
1.2.6. Selon la vitesse de circulation de leau
Selon ce mode de classification, on distingue quatre classes de chaudires :

Classe A : ce sont les chaudires dites sans circulation : V < 1 m/s


Classe B : ce sont les chaudires dites circulation modre :

1<V<5

m/s
Classe C : ce sont les chaudires dites circulation acclre :

5<V<9

m/s

Classe D : ce sont enfin les chaudires circulation force :

10

m/s.
Plus techniques sont aussi les modes de reconnaissance et de caractrisation sur le site de la
pression installe et de la pression de service. Cest pour cette raison quon a dfini le
timbre dune chaudire .
En effet, selon le dcret du 02 Avril 1926, portant rglementation sur les appareils pression,
le timbre dune chaudire est la pression de leve des soupapes de sret qui assure la
scurit en cas de dpression accidentelle, lesdites soupapes tant capable dvacuer
7

latmosphre plus que le plein dbit de la chaudire. Le timbre sexprime donc en bar effectif
et sa valeur correspond la limite dutilisation obligatoirement marque en rouge sur le
manomtre rglementaire de la chaudire, la couleur rouge de danger tant choisie pour
faciliter le contrle visuel de non dpassement.
1.3.

Technologie des chaudires

La construction des chaudires dpend des facteurs suivants :

La nature du fluide caloporteur (eau chaude, vapeur deau sature, vapeur

surchauffe),
Les conditions de service (tat physique : pression et temprature) ;
La nature du combustible (solide, liquide, gazeux) ;
La mise en uvre du combustible (manuelle, mcanique, brleurs,).

Les constructeurs ont dvelopp de trs nombreux types de chaudires. Celles-ci subissent
dailleurs constamment des modifications la suite des progrs scientifiques et
technologiques ; nanmoins, il est possible de classer les chaudires en quelques catgories
essentielles. Nous y reviendront plus en dtails mais avant, quelques notions simposent.
Les chaudires, au point de vue construction peuvent tre en fonte ou en acier.
1.3.1. Chaudires en fonte
Les diffrents lments dune chaudire en fonte sont obtenus par moulage partir dun
modle. Les chaudires en fonte se rencontrent dans la gamme des petites et moyennes
puissances (puissances infrieures 2000th/h). Ce sont gnralement des chaudires eau
chaude. La lgislation actuelle interdit lemploi de la fonte pour la ralisation des chaudires
eau surchauffe plis de 110C et vapeur la pression de 0,50 bars effectif (soit 1,50 bars
absolus). Dcret du 08 Septembre 1967 n-67782. La construction de ces chaudires
seffectue par juxtaposition dun certain nombre dlments semblables mouls et assembls
par boulons ou des tiges filetes.
1.3.2. Chaudires en acier
Les chaudires en acier sont obtenues par soudage partir de tles et de tubes. Il est alors
possible de raliser les firmes les plus diverses. Ces chaudires sont utilises pour toutes les
gammes de puissances. Ce type de construction est indispensable pour les appareils forte
pression contenant de leau ( plus de 110C) ou de la vapeur ( plus de 0,50 bars).
1.4.

Constitution globale des chaudires

Les chaudires se composent de diverses surfaces dchange appeles surfaces de chauffe et


de rservoirs. Les surfaces de chauffe comportent plusieurs parties :
i.

Une partie principale o se produit le chauffage (eau chaude et eau surchauffe) ou la

ii.

vaporisation ;
Des parties auxiliaires (pas toujours existantes dans les petites chaudires) dans
lesquelles se droulent divers changes de chaleur tels que :
Le rchauffeur dair de combustion ;
Le rchauffeur deau dalimentation (conomiseur) ;
Le surchauffeur de vapeur ;
Et ventuellement, le surchauffeur de vapeur.
1.4.1. Le foyer dune chaudire

Le foyer est dit intrieur quand il est plac lintrieur dun des corps cylindriques de la
chaudire, leau se trouvant autour du foyer.
Le foyer est dit extrieur quand les flammes et les fumes se dveloppent lextrieur du ou
des corps cylindriques constituant la chaudire. Lensemble est enferm dans une enceinte en
maonnerie rfractaire munie de chicanes obligeant les gaz de la combustion balayer la
surface extrieure des corps avant de se rendre la chemine.
1.4.2. Les grilles
Dans les chaudires chauffes au charbon, les grilles sur lesquelles brule le charbon, et qui
sont caractrises par leur surface en m2, sont de types fixes ou mobiles.
Les grilles fixes sont constitues par de simples barreaux de fonte juxtaposs et reposant sur
des sommiers ; ces barreaux laissent entre eux lespace ncessaire pour le passage de lair de
combustion.
Les grilles mcaniques sont de types varis. Les plus couramment employs affectent la
forme dune sorte de tapis mtallique claire-voie passant sur des rouleaux axe horizontale.
1.4.3. Les tubes deau
Reliant entre elles et certaines parties du corps de la chaudire, ces tubes, remplis en
permanence deau, sont disposs dans le passage des gaz chauds au-dessus du foyer. Ces
tubes peuvent tre verticaux, horizontaux ou inclins. Dans certains types de chaudires, les
tubes deau constituent un ensemble trs important. Ces faisceaux tubulaires, qui contiennent
la majeure partie de leau de la chaudire, ralisent la surface de chauffe. Quant au nombre de
tubes de faisceaux, il est considrable et de lordre de plusieurs milliers dans les chaudires
importantes (chaudires multitubulaires).
1.4.4. Les tubes de fumes

Ces tubes, dudgeonns sur le fond des corps, sont en contact avec leau par leur surface
extrieure, et parcourus intrieurement par les gaz chauds.
1.4.5. Les bouilleurs
Ce sont des corps cylindriques annexes de petites dimensions, exposs directement aux
flammes et relis par leurs deux extrmits au moyen de tuyaux courts et de large section au
corps principal situ au-dessus. Une chaudire peut comporter 2, 4 ou mme 6 bouilleurs.
1.4.6.

Les surchauffeurs et resurchauffeurs

Les surchauffeurs et resurchauffeurs sont constitus dune srie de serpentins tubulaires


gnralement identiques dont lune des extrmits est raccorde sur un tube de gros diamtre
ou collecteur dentre de vapeur et lautre sur un lment semblable ou collecteur de sortie.
Suivant la longueur, chaque serpentin comprend un ou plusieurs tubes souds bout bout sur
bagues. La liaison des tubes sur chaque collecteur se fait par soudure. Le mandrinage nest
ralisable que si lpaisseur du tube reste assez faible (5mn maxi). Pour une forte paisseur de
tube, il devient impossible de faire pntrer le mtal dans la gorge mnage dans lpaisseur
du collecteur en vue dobtenir un complment de tenue et dtanchit. La fixation par
soudage devient alors obligatoire.
Les serpentins sont disposs verticalement ou horizontalement. Dans chacun des cas, suivant
les ncessits, des supports sont prvus pour viter la dformation des lments. Le choix des
matriaux employs est li la temprature de surchauffe :

Pour des tempratures infrieures 425 450 C, les tubes et les collecteurs en acier
doux sont utilisable. Le surchauffeur est plac entre les faisceaux tubulaires du

gnrateur aprs les ranges de tubes soumises au rayonnement direct du foyer ;


A partir de 450 500 C, il faut recourir des aciers allis. Les lments incorpors
(molybdne, chrome et parfois silicium) permettent damliorer les qualits de ces
aciers. Le molybdne est utilis en raison de sa qualit favoriser lamlioration de la
rsistance chaud; le chrome et ventuellement le silicium assurent une meilleure
tenue chaud, ceci tant surtout entran par une rsistance plus leve loxydation et
la rupture. Quand la temprature crot, on augmente le pourcentage de chrome. Le
surchauffeur est plac immdiatement la sortie de la chambre de combustion.

Lors du fonctionnement de la chaudire, une lvation de la temprature de surchauffe peut


tre constate. Pour protger les serpentins du surchauffeur, les conduites et les premiers
tages du groupe turboalternateur, on utilise un dispositif de rgulation de surchauffe. Les
resurchauffeurs sont situs aprs les surchauffeurs. Leurs surfaces dchange nest pas aussi

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tendues que celle des surchauffeurs. Cela sexplique par le fait quils reoivent de a vapeur
encore surchauffe tandis que les surchauffeurs reoivent de la vapeur sature. Mais comme le
volume massique de la vapeur resurchauffe est plus lev, les capacits des resurchauffeurs
sont plus importantes. Le plus souvent, la temprature de resurchauffe a la mme valeur que
celle de la surchauffe. Elle peut toutefois tre infrieure. Lorsque la pression de marche
excde la pression critique, il peut y avoir une double surchauffe.
1.4.7. Les conomiseurs
Placs sur le circuit des fumes, immdiatement aprs les derniers faisceaux du gnrateur
dans les chaudires moyennes, la suite des surchauffeurs et resurchauffeurs dans les
installations de grandes puissances, les conomiseurs peuvent tre en fonte ou en acier. Ils
sont constitus de tubes dont le nombre et la longueur varient selon :

Le volume des fumes ;


Les tempratures dentre et de sortie des fumes ;
Les tempratures dentre et de sortie de leau dalimentation ;
Lespace dont on dispose lintrieur de la chaudire ou lextrieur.

Les conomiseurs entirement en fonte sont autoriss si le diamtre intrieur des tubes
nexcde pas 100mm. Ce sont des tubes avec ailettes lorsquils peuvent tre isols de la
chaudire par une vanne, une soupape de sret est obligatoire. La limite demploi des
appareils en fonte est dtermine daprs la rsistance de la qualit de fonte utilise. Cest le
constructeur de lappareil qui le dfinit. A partir dune certaine pression, lemploi exclusif de
la fonte nest plus possible. Un matriau mixte est alors utilis. Les tubes sont alors en acier
entours de manchons en fonte portant des ailettes chaud sur la paroi des tubes. Lavantage
de la fonte qui consiste dans sa meilleure tenue lusure et loxydation est conserv. Les
lments en acier sont raccords chaque extrmit, soit par des coudes en acier fixs par des
brides boulonnes, soit par soudage suivant la pression de fonctionnement des appareils. Dans
certains conomiseurs, les tubes sont acier avec des ailettes en acier lorsque les produits de la
combustion ne sont pas de nature provoquer une usure ou une attaque plus ou moins rapide
des ailettes. Les tubes peuvent tre seulement en acier paroi lisse. Les conomiseurs peuvent
tre tubes horizontaux ou verticaux.
1.4.8. Les rchauffeurs dair
Les rchauffeurs dair placs aprs les conomiseurs reoivent les fumes des tempratures
variant de 350 400C. Ils sont constitus :

11

de plaques parallles (3 20mm dcartement) entre lesquelles circulent

alternativement lair et les gaz ;


ou des faisceaux dudgeonns ou souds dans deux plaques tubulaires et o passent
les gaz.

Lair circule autour des tubes par des jeux de chicanes, ou mme normalement aux tubes grce
aux tles de sparation perpendiculaires aux tubes. La circulation est donc dans lensemble
contre courant, mais croise dans chaque section. Le plus souvent, on emploie des tubes nus,
mais comme pour les surchauffeurs et conomiseurs, il peut tre avantageux dutiliser des
ailettes. Dans ce cas, les formes de celle-ci ne doivent pas favoriser lencrassement. Par
contre, elles doivent permettre le nettoyage facile.
On a aussi utilis des tubes de fonte ou des tubes recouverts de pices en fonte avec ou sans
ailettes surtout dans les parties basses tempratures.
Le rchauffeur dair rotatif Ljungstrm, rchauffeur dair rgnratif, constitu par un
empilement de tles ondules de 1 mm dpaisseur, disposes dans une srie de secteur du
rotor tournant 3 5tours/min connat un grand dveloppement. Les secteurs sinsrent
alternativement dans des conduits de gaz chauds et dair. Chacun se trouve alors
successivement traverss par les gaz, puis par lair. La sparation entre les deux fluides est
assure par les parois des secteurs.
Le mode dquipement en matire du rchauffage dair de combustion varie selon le
combustible dont la teneur en souffre peut tre forte, faible ou nulle. Il est admis que les
parois les plus froides des rchauffeurs sont sensiblement gales la moyenne entre la
temprature de lair lentre et la temprature des fumes la sortie. Pour viter une forte
condensation acide sur leur surface, il faut protger les rchauffeurs.
1.5.

Principaux circuits dune chaudire et les facteurs influenant leur


fonctionnement

Les principaux circuits dune chaudire sont :

Le circuit deau dalimentation de la chaudire ;


Le circuit dalimentation en combustible ;
Le circuit dalimentation en air ;
Le circuit deau chaude ou de vapeur (sature ou surchauffe) produite,
Le circuit dextraction des fumes produites par combustion.

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Le fonctionnement dune chaudire fait essentiellement intervenir trois facteurs :

La combustion dun combustible (ou la production de chaleur partir de sources

lectrique et nuclaire respectivement pour les chaudires lectriques et nuclaires) ;


Le passage des fumes de combustion dans la chaudire depuis le foyer de

combustion jusqu la chemine,


Et le transfert de chaleur des produits de la combustion au fluide caloporteur (de leau
essentiellement dans le cadre de cette tude).

Ces trois facteurs auront des influences notables sur le rendement de lensemble et sur le
fonctionnement correct de lappareil au cours du temps.
1.6.

Circulation dans une chaudire

On entend par circulation dans une chaudire, lensemble des courants ascendants des bulles
de vapeur et des courants ascendants deau.
Une circulation facile est indispensable au fonctionnement de la chaudire. Cest ainsi que
dans les chaudires, une bonne circulation de leau ncessite une certaine vitesse.
-

Des vitesses trop faibles de lmulsion deau et de vapeur peuvent conduire la

formation de poche de vapeur dans les tubes vaporateurs.


Une bonne circulation, uniformisant la temprature deau, vite dabord des
dformations pouvant entraner des tensions locales. Enfin, elle vite larrive de
grosses bulles dans les collecteurs de vapeur ainsi que lmulsion tumultueuse qui
favorise un phnomne particulier appel primage . le primage est lentranement
de leau dans de la vapeur (mais aussi linverse i.e. de la vapeur dans de leau).

La circulation dans la chaudire peut normalement tre des trois catgories que sont : la
circulation naturelle, la circulation contrle et la circulation force.
1.6.1. La circulation naturelle
La circulation naturelle est base sur le principe de densit entre leau dans les tubes
vaporisateurs et les tubes de retour. En effet, lorsquon chauffe un fluide, sa masse volumique
diminue. La colonne de droite (figure n1), la premire recevoir de la chaleur du foyer, est
plus chaude que la partie de gauche. Il y a alors une circulation du fluide de la colonne froide
au collecteur suprieur en passant par la colonne chaude.

13

Rservoir suprieur
Tubes deau

Fluide
froid

Gaz chauds

Rservo
ir
infrieu
rFlamme

Figure n1 : Principe de la circulation naturelle (thermosiphon)


Dans les chaudires vapeur, ce phnomne est encore acclr par la prsence de vapeur
dans la colonne montante. Lintensit de la circulation sera dautant plus forte que le volume
occup par la vapeur sera plus grand dans la colonne ascendante.
Les vitesses obtenues dans la plupart des appareils se situent entre 0,35 et 1 m/s. les vitesses
leves seront recherches pour les chaudires de haute pression du fait de limportance du
flux rayonnant au niveau du foyer et de leur hauteur grande en gnral.
Nous constatons dailleurs une augmentation avec la pression du titre de la vapeur produite
par les chaudires actuelles. Mais au fur et mesure que la pression et la temprature de
service augmente, la masse volumique de la vapeur crot e tend se rapprocher de celle de
leau.
Les deux valeurs sont gales (masses volumiques la pression critique, et mme avant quelle
soit atteinte, il faut une intervention mcanique pour assurer le mouvement de leau dans la
chaudire : ce qui est dsign par la circulation force. Comme chaudires circulation
naturelle, nous avons :

Les chaudires dites sectionnelles


Les chaudires de type Stirling
Les chaudires sans faisceaux rayonnement

Dans les chaudires sectionnelles, chaque nappe verticale de tubes comprise entre un
collecteur dalimentation et un collecteur de vapeur constitue une section. Les retours deau
ne sont pas chauffs. Ces chaudires offrent de grands avantages de construction :
-

Un seul rservoir avec peu de perages

14

Des tubes droits


La possibilit de libre dilatation de chaque section

Les tubes sont inclins de 15 et mandrins leurs extrmits des collecteurs. Cette
construction a t gnralis par les socits BABCOCK et WILCOCX.
Le type marine avec rservoir transversal sest substitu au type prcdent pour les
grandes chaudires des centrales thermiques.
Dans les sectionnelles, la circulation ne se fait pas toujours de faon parfaite. Pour de
faibles charges de ces chaudires, la vitesse du mlange eau-vapeur dans les tubes
vaporisateurs peut devenir trs faible voire sannuler. Si la condition pour que la
circulation ascendante de leau puisse stablir dans les tubes Pm > Pc (avec Pm la
pression motrice et Pc la pression quivalente aux pertes de charges dans les tubes)
nest pas satisfaite, on assiste alors un renversement de la circulation. Leau scoule
alors vers le collecteur dalimentation tandis que la vapeur saccumule dans la partie
suprieure des et schappe vers le haut. Il y a donc dgagement de vapeur seule. Dans
ce cas, les conditions de transfert de chaleur sont par consquent modifies. La vapeur
refroidissant beaucoup moins les tubes que leau. Comme dans cette zone, la
temprature des gaz chauds de combustion peut dpasser 600C, on a en gnral un
bon risque de surchauffe du mtal et en particulier lattaque de lacier par de la vapeur
deau (chimie des classes secondaires). Cela explique les dommages souvent constats
dans cette zone intermdiaire et la corrosion dans la partie des tubes opposs au feu
lendroit o les porches de vapeur sjournent des parties suprieures des tubes.
Les chaudires Stirling sont des chaudires plusieurs rservoirs ncessitant des tubes
cintrs afin de permettre leur dilatation ingale. Ces chaudires se sont dveloppes
partir du moment o il tait devenu possible de fabriquer des tubes souds. Cela a
-

permis :
dobtenir des tubes plus longs, donc de produire plus de vapeur ;
davoir aussi des inclinaisons de tubes lus importants amliorant ainsi la circulation

naturelle. La pression limite nexcdait pas toutefois 60 bars.


Dans les chaudires sans faisceaux rayonnement, il nexiste plus quun seul
rservoir avec des collecteurs dalimentation (diffrence avec les chaudires Stirling)
des tubes crans deau relis ce rservoir par des tubes de retour extrieurs au foyer.
Dans ces gnrateurs, les parois des chambres de combustion sont entirement
recouvertes dcrans deau. Elles ne comportent donc plus de matriaux rfractaires

15

mais seulement une isolation calorifique. Dans ce cas, la grande surface des parois de
la chambre garnie de tubes dcrans est alors suffisante pour assurer, par
rayonnement ; la vaporisation de leau sans quil y ait besoin de recourir un faisceau
travaillant en convection.
La grande puissant de vaporisation (jusqu 2000 tonnes de vapeur /heure) ncessite
dbit de combustible important, ce qui produit un dbit de fumes trs grand. Il est
donc ncessaire de construire des chaudires dont le volume de la chambre de

combustion est trs grand.


La temprature de la chambre de combustion devant tre limite pour viter que les
parois soient salies par la fusion des cendres ; il faut donner aux parois une grande
efficacit de refroidissement.

Ces chaudires peuvent tre quipes dun foyer mcanique mais elles sont, le plus souvent,
munies dune batterie de brleurs fuel ou gaz.
Cest dans cette catgorie de chaudire que lon classe les chaudires destines aux grandes
centrales thermiques modernes, productrices dnergie lectrique, de forte puissance et
haute pression.
1.6.2. La circulation contrle
La circulation contrle est un cas de circulation force. Les chaudires dont le
fonctionnement repos sur le principe de la circulation force se ramnent deux types:

Les chaudires circulation en drivation ou re-circulation ou circulation un

circuit ferm ou encore circulation contrle;


Les chaudires circulation en drivation en srie ou encore circulation en
circuit ouvert.

Comme exemple de la chaudire circulation contrle, nous avons la chaudire La Mont.


Celle-ci diffre de la chaudire circulation naturelle par linstallation de pompe sur les
tuyaux de retour deau reliant le rservoir R aux collecteurs dalimentation B des tubes
vaporisateurs.
Vapeur sature
Arrive deau
Surchauffeur
(S)

Rservoir (R)
Vaporisateur
(V)
Vapeur
surchaufe

Pompe (P)
Collecteur (C)

16

Figure n-2 : Circulation contrle dans une chaudire La Mont


La rpartition de leau dans les tubes branchs sur le collecteur se ralise au moyen de tuyres
calibres places lentre de chaque tube. Une crpine permet darrter des particules
solides ventuellement prsentes dans leau dalimentation. Dans ce type de chaudire, la
circulation tant tablie avant lallumage du feu, il nest pas ncessaire dattendre ce que
stablisse la circulation ; elle seffectue naturellement ce qui rduit le temps de mise en
service.
Lintrt conomique des chaudires de type La Mont rside surtout au niveau de
linvestissement (tubes moins gros et plus minces, donc moins chers) ; cela a t dmontr
pour de fortes puissances. On admet gnralement quil est ncessaire datteindre au moins
une pression gale 160 bars.
1.6.3. La circulation force
La circulation force a lavantage dassurer une vitesse convenable de fluide dans les tubes de
formes quelconques quelle que soit la pression de la chaudire.
Dans la circulation en srie, ou circulation en circuit ouvert, il ny a pas de rservoir
daccumulation deau et de vapeur. La vaporisation seffectue entre lchauffement et la
surchauffe dans un circuit.
Leau refoule par la pompe est vaporise puis surchauffe et dlivre directement la sortie
des tubes de chauffe. Cest le cas avec les chaudires Benson, Sulzer, Lffler. Ces chaudires
peuvent employes aussi bien pour les pressions infrieures la pression critique que pour des
pressions suprieures (chaudires hypercritiques). Nanmoins, dune manire gnrale, on
nemploie pas des chaudires circulation force pour des pressions infrieures 80 bars (en
raison du cot).
La circulation force permet de faire circuler leau dans les tubes et dans les collecteurs ds
lavant mise feu et pendant les oprations de dmarrage. Cela constitue un avantage
apprciable car il en rsulte une rpartition plus uniforme de la temprature du mtal et des
dilatations de lensemble du gnrateur.
La circulation force ne supprime pas ncessairement tout risque dasschement. La zone
dvaporation est suivie dune zone de surchauffe dont la perte de charge est importante et
joue le rle de stabilisateur. Mais la possibilit de rgime instable subsiste. Dans les
chaudires circulation force, lemploi de petits tubes et la ncessit de prvoir des pertes de
charges stabilisatrices entrane une chute importante (leve) entre lalimentation en eau et la
17

sortie de la vapeur denviron 30 40% de la pression dadmission (250bars) contre 20 25%


pour une chaudire circulation naturelle.
A prsent, nous allons tudier les chaudires eau chaude et les chaudires vapeur.
1.7.

Les chaudires eau chaude

Ces chaudires ont t conues selon les principes de robustesse des chaudires industrielles.
Elles rpondent tous les besoins de chauffage des collectivits, ensemble commerciaux
et rsidentiels, ensembles scolaires et universitaires, centres sportifs, piscines, hpitaux,
usines, serres de culture,... etc.
1.7.1. La chaudire de production d'eau chaude foyer
1.7.1.1.

borgne
Prsentation

La chaudire est en acier, monobloc, horizontale et cylindrique. Elle


est d'un encombrement rduit facilitant sa mise en place en
chaufferie.
Elle peut tre quipe indiffremment d'un brleur fuel, gaz ou
mixte, suivant les prconisations des diffrents
constructeurs. Une large porte avant, recevant le brleur,
permet l'accs total au foyer et au faisceau tubulaire. La
bote fumes arrire, totalement intgre au corps de la
chaudire, est munie d'un fond dmontable et d'une ou deux trappes de visite pour
nettoyage. Une jaquette en tle pr laque, dmontable, protgeant une isolation en laine
minrale de 80mm d'paisseur, habille esthtiquement la chaudire.
Fig. 3. Chaudire eau chaude foyer borgne
1.7.1.2.

Principe

La chaudire possde un foyer borgne pressuris inversion de flamme constituant les deux
premiers parcours. Ce principe de re-circulation des gaz de combustion dans la flamme
permet d'atteindre une combustion optimale faible excs d'air.
Figure. 4. Vue montrant le foyer de la chaudire eau chaude foyer borgne

18

Tableau 1: Modles et caractristiques des chaudires eau chaude foyer borgne

Le troisime parcours des gaz s'effectue dans un faisceau horizontal de tubes de fumes
judicieusement rpartis au dessus du foyer laissant parfaitement libre le fond de la chaudire.
Les tubes de fumes, lisses, reoivent des tubulures en acier pas variable, conus pour
accrotre l'nergie dynamique des gaz de combustion et permettre l'ensemble d'atteindre des
performances leves. La disposition du retour d'eau l'arrire et en partie basse ainsi que la
libre circulation sous le foyer permettent d'assurer une bonne irrigation de toutes les zones
d'change (principe de l'irrigation en diagonale).

19

1.7.2- Chaudire de production d'eau chaude foyer borgne haut rendement


Dveloppe pour assurer un coefficient beaucoup plus lev (3
toiles) que les chaudires standard, elle a les mmes
caractristiques que la chaudire REX standard avec
l'incorporation de tubulures d'extrusion en aluminium. Les
chaudires REX 140-350F sont calorifuges et isoles avec un
revtement en aluminium install l'usine. Figure 5 Chaudire
foyer borgne haut rendement

Tableau 2: Modles et caractristiques des chaudires eau chaude foyer borgne haut
rendement.
1.7.3-

Chaudire eau chaude 3 parcours en ligne

Les chaudires de la srie GREENOx BT sont triple parcours des gaz de fume et foyer
flamme passante, une solution qui permet de rduire l'mission des substances polluantes
comme les oxydes d'azote (NOx), tout en utilisant des brleurs traditionnels. Les
caractristiques qui distinguent les gnrateurs GREENOx de grosse puissance sont le
revtement de type industriel en aluminium gaufr et une couche paisse de matriel
calorifuge. Grce aux protections spciales anti-condensations, comme l'utilisation d'un tuyau

20

double paroi isol lame d'air diffrencie, les chaudires de la srie GREENOx BT
peuvent fonctionner avec de l'eau basses tempratures (retour minimum 35C). Revtement
industriel en aluminium gaufr.
Figure 6. Chaudire eau chaude 3 parcours en ligne
Tableau 3 : Modles et caractristiques des chaudires
eau chaude 3 parcours en ligne

1.7.2. Chaudire eau chaude 3 parcours condensation


Ce sont des gnrateurs de chaleur condensation prdisposs pour une installation
individuelle ou modulaire. Dimensions compactes, contenu en eau lev, elles ont un
rendement jusqu' 107%.
Tableau 4 : Modles et caractristiques des chaudires eau chaude 3 parcours en
condensation

21

La chaudire STELT est un gnrateur de chaleur


brevet par ICI CALDAIE qui assure une simple et
facile application de la condensation mme sur la plus
grande partie des installations existantes. Les parties
intrieures en contact avec les produits de la
combustion et la conduite de l'eau sont entirement
ralises en acier INOX AISI 316 Ti.
Figure 7. Chaudire eau chaude 3 parcours
condensation
1.7.3.

Chaudire eau chaude avec batterie de condensation

Les gnrateurs de chaleur GREENOx BT COND sont des gnrateurs flamme passante
triple parcours des gaz de fume et fond mouill au fonctionnement compltement
automatique. Conus pour fonctionner aux basses tempratures avec l'utilisation de la
technologie deux tuyaux qui permet des tempratures de retour jusqu' 354 C, ils sont
quips pour un fonctionnement condensation avec une batterie de condensation de grande
superficie construite entirement en acier INOX 316 Ti.

22

Figure 8. Chaudire eau chaude avec batterie de condensation


Tableau 5 : Modles et caractristiques des chaudires eau chaude avec batterie de

condensation
Figure 9. Chaudire eau chaude condensation pour extrieur
1.7.6- Chaudire condensation pour extrieur

23

Groupe thermique modulaire condensation basse charge thermique, prvu pour un


fonctionnement avec combustibles gazeux. Les brleurs de type modulant sont air
puls, corps cylindrique rayonnement et basses missions de NOx. Les parties en
contact avec les produits de combustion - foyer et plaques de fumes - sont entirement
construites en acier INOX stabilis utitane AISI 316 Ti. L'habillage externe est en
acier INOX AISI 316 L, calorifug l'intrieur avec une trs paisse couche de laine de
verre haute densit. Chaque module est dot de quatre commandes avec rgulateur de
temprature numrique pour la gestion du brleur. Le groupe thermique WALL peut
tre constitu de 1 un maximum de 4 modules pour une puissance maximum de
600kW utile, et comprenant des collecteurs hydrauliques, des collecteurs de fumes et
des dispositifs de scurit.
Dans le cas de 2 ou plusieurs modules (WALL 300, 450 et 600), un rgulateur appropri
permet une gestion en cascade des gnrateurs.
Tableau 6 : Modles et caractristiques des chaudires eau chaude condensation pour
extrieur

1.7.4.

Chaudire eau chaude sanitaire et production eau chaude industrielle

condensation
1.7.4.1.

Les applications

La chaudire condensation rpond, dans l'habitat collectif, le moyen et le grand tertiaire


ainsi que dans l'industrie aux besoins d'eau chaude sanitaire, de service et de process. Sa

24

conception technique, depuis plus de 20 ans, a fait la preuve de sa fiabilit dans tous ces
domaines d'application. Divers perfectionnement en font un matriel qui demeure sans gal
par les avantages techniques et d'exploitation qu'il apporte. De plus, c'est un produit dj
largement connu dans l'Union Europenne (France, Belgique, Grande Bretagne, Pays-Bas,
Allemagne) ainsi qu'en Suisse.
1.7.4.2.

La conception gnrale

Le brleur gaz air souffl est mont sous un foyer vertical dans lequel la flamme se
dveloppe de bas en haut. A la partie suprieure du foyer, les produits de combustion entrent
dans un ou deux tubes de fumes constitus de serpentins, en acier inoxydable
austnitiquequi

sont

enrouls

autour

du

foyer.

Les produits de combustion circulent de haut en bas dans ce(s) serpentin(s) et sont collects
dans une bote de fumes sous laquelle est raccorde une tubulure d'vacuation des
condensats. L'ensemble du corps de chauffe (foyer et tubes de fumes) baigne dans l'eau
rchauffer. Le dpart d'eau chaude est en partie haute pour que l'eau qui se rchauffe circule
de bas en haut.
1.7.4.3.

Le descriptif technique

La chaudire condensation comprend :

un foyer cylindrique vertical

un (ou deux) tube(s) de fumes


form(s) en serpentin

une cuve quipe de deux orifices de


visite (l'un sur le fond suprieur,
l'autre l'arrire en bas de la virole.
Cet ensemble est entirement en
acier inoxydable austnitique et
prvu pour une pression de marche
jusqu' 7 bars.

une soupape de scurit est fournie

une bote de fumes, en acier


inoxydable

25

un brleur air souffl une allure (2 allures sur le 150 kW - en option - et le 300
kW)

Figure 10. Chaudire eau chaude sanitaire

- allumage par train d'tincelles


- contrle de flamme par ionisation
- dbit de gaz contrl par multi bloc

un tableau de bord comprenant :


- bouton marche/arrt
- thermostat de rglage
- thermostat limiteur pour viter la monte en temprature excessive lors d'un puisage
discontinu
- thermostat de scurit
- voyant haute temprature
- voyant dfaut brleur

une isolation de la cuve par de la laine de verre protge par une feuille d'aluminium

un habillage paralllpipdique en tle laque.

1.7.4.4.

Avantages

L'conomie d'nergie: Rendement 105% PCI (eau rchauffe 65C); ce rendement tant

trs peu influenc par une augmentation de la temprature de consigne


la qualit de l'eau est parfaitement prserve grce l'utilisation exclusive de l'acier

inoxydable austnitique.
Une longue dure de vie grce l'utilisation exclusive de l'acier inoxydable austnitique.

L'appareil chaudronn est garanti 5 ans (sous rserve que le taux de chlorure de l'eau soit
< 80 mg/L).
L'conomie d'entretien
Les installations possibles
- l'intrieur des btiments desservir
- l'extrieur des btiments desservir
La souplesse de service
La prservation de l'environnement: Les missions de NOx sont infrieures 100

mg/kWh.
1.8.

Chaudires vapeur

Les chaudires vapeur se classent en deux catgories essentielles selon les parcours des
fumes de combustion. Ainsi, les fumes peuvent circuler soit :

lintrieur des tubes et on dsigne ces chaudires comme tant tubes de fumes ;
26

lextrieur des tubes, tubes lintrieur desquels circule leau : ce sont des chaudires
tubes deau.
1.8.1. Chaudires tubes de fumes

Ce type de chaudire fournit un dbit de vapeur sature de 1 25 tonnes/heure, en basse et


moyenne pression. Le combustible utilis est soit du gaz soit du fioul.
Les chaudires tubes de fumes sont des chaudires circulation naturelle. Le volume de
leau chauffe est assez important. Si ces chaudires sont chauffes au fuel, ou au gaz, elles
peuvent alors tre conduites de faon automatise. Elles sont trs compactes et peuvent donc
tre entirement montes et essayes en atelier avant dtre expdier sur le site pour la mise
en marche. Mais partir de 20 bars, cette construction devient dlicate cause des paisseurs
prvoir pour le corps. La puissance de ces chaudires est relativement faible. De nos jours,
la production maximale de vapeur est de 30 tonnes/heure pour une pression maximale de 25
bars.
Le principe mme de ces chaudires ne se prte gure lobtention de vapeur surchauffe.
Cependant, la production de vapeur surchauffe est possible. Le surchauffeur est alors plac,
soit dans la boite de retour, soit dans la chambre de rversion. Dans ces types de chaudire
cest le tube foyer, o se droule la combustion qui risque le plus de dtrioration par la
surchauffe du mtal (rayonnement des flammes). Pour limiter sa temprature, il est ncessaire
de maintenir parfaitement propre la surface extrieur u tube foyer afin dobtenir un change
thermique optimal. Le tube foyer, qui se trouve dans le ballon mme de la chaudire, sous le
plan deau, collecte les gaz chauds en sortie de brleur. Les gaz chauds, accumuls dans un
premier caisson larrire de la chaudire, sont vhiculs par un groupe de tubes immergs
dans leau du ballon vers un second caisson lavant de la chaudire.

27

1
5
14
6

13
12
7

11
8
10

Figure 11. Chaudire tube de fume


1. Foyer
3. Tube de fume 3me passe

2. Tube de fume 2me passe


4. Bote arrire refroidissement par eau

5. Chambre de combustion

6. Brleur

7. Ventilateur de combustion

8. Vanne de rgulation

9. Soupape de scurit

10. Indicateur de niveau de scurit deau

11. Manomtre

12. Indicateur de niveau glace

13. Bloc disolement + manomtre


Il y a donc circulation des gaz de combustion dans des tubes assurant, par conduction vers
leau de la cuve, la vaporisation par apport de calories. Un second groupe de tubes immergs
emmne les gaz vers un troisime caisson larrire de la chaudire, ce troisime caisson
dbouche sur la chemine pour vacuation des fumes vers lextrieur.

28

Figure 12. Chaudire tubes de fume


Lgende :
1- Soupape de sret
3- Dtecteur de manque deau
5- Niveau de leau
7- Bote de retour 1050 1150C
9- Support
11- Ouvreau
13- Tube de fume

2- Visite
4- Prise de vapeur
6- Bote fume
5- Extraction (purge)
10- Tube foyer
12- Brleur
14- Chambre de rversion 420 460C

Il est ncessaire de recourir un surchauffeur (source de chaleur indpendante), en aval de la


chaudire tubes de fume pour produire de vapeur surchauffe.

29

Les chaudires tubes de fume BABCOCK WANSON se caractrisent par ladquation


optimale du couple chaudire/brleur qui optimise le rendement et garantit le respect des
normes environnementales. BABCOCK WANSON associe galement des services sur

mesure.
Figure 13. Evolution du rendement de la chaudire BABCOCK
La vapeur est gnre en chauffant un important volume deau, au moyen de fumes produites
par combustion de gaz ou fioul et circulant dans des tubes immergs. Cest la technique la
plus classique pour la production de vapeur sature, deau ou de vapeur surchauffe pour une
gamme de dbits de 160 50 000 kg/h (112 34 000 kW).
Figure 14. Chaudire tube de fume BABCOCK

30

Gamme de chaudires tubes de fume BABCOCK WANSON:


Production de vapeur : de 160 kg/h 50 t/h (112 34 000 kW) Sries 3 parcours de fume,
bote noye ou bote aquatubulaire, Pression de service de 10 18 bar en standard, plus sur
demande pour les applications spcifiques. Production d'eau surchauffe: gamme de 1368
15000kW possibilit de production deau chaude pour les chaudires > 5MW, avec
environnement particulier.
Srie
BWB
BWD
BWR

Dbit vapeur maxi (t/h) Pression (bar) Rendement (%)


3
10 18
88/90(1)
10
10 18
95(2) / 97(3)
30
10 18
95(2) / 97(3)
(1) Rendement la puissance nominale
(2) Rendements la puissance nominale avec conomiseur
(3) Rendement avec le pack Ecosteam

Toutes les chaudires tubes de fume BABCOCK WANSON se caractrisent par


ladquation optimale du couple chaudire/brleur qui optimise les changes thermiques par
rayonnement et par convection et amliore le rendement et le respect des normes
environnementales des gaz de combustion (NOx, CO).

Figure 15. Modle BWB

31

Figure 16. Modle BWD

Figure 17. Modle BWR


1.8.2.

Chaudires tubes deau

Ce type de chaudire fournit un dbit de vapeur sature suprieur 20 tonnes/heure, en


moyenne et haute pression. Le combustible utilis est soit du gaz, du fioul, du charbon ou
dchets.
Les chaudires tubes deau sont de loin les plus utilises. Dans ces chaudires, la circulation
de leau peut se faire de diffrentes faons ; elle peut donc tre :

Naturelle (circulation naturelle)


Contrle (circulation circuit ferm ou circuit ouvert).

Dans ce type de construction, c'est le fluide caloporteur (leau) qui circule lintrieur des
tubes plongs dans les gaz de combustion.
Comme chaudires tubes deau, nous avons :

32

Les chaudires sectionnelles ;


Les chaudires faisceaux tubulaires ;
Les chaudires rayonnement.

Outre les chaudires tubes de fumes et celles tubes deau, il existe des chaudires lames
deau. Celles-ci sont obtenues partir dlments lamins plats. Elles supportent mal les
pressions intrieures leves. Elles sont rserves aux petites installations domestiques. Leurs
puissances sont comprises entre 120 et 150 th/h. La base de classement serait encore la
production horaire de vapeur et lquivalent approximatif en production de chaleur pour les
gnrateurs eau chaude sous pression. Ce type de chaudire possde deux rservoirs appels
ballon distributeur (en partie infrieure) et ballon collecteur (ou encore ballon de vaporisation,
en partie suprieure), relis par un faisceau de tubes vaporisateurs, dans cet ensemble circule
leau qui se transforme en vapeur.
Les gaz chauds produits par le brleur sont directement en contact avec les tubes
vaporisateurs, lintrieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur ainsi gnre est
collecte dans le ballon suprieur, leau excdentaire est ramene vers le ballon infrieur par
des tubes de chute non soumis la chaleur.
Dans le domaine des hautes pressions, une pompe peut tre installe pour faciliter cette
circulation du haut vers le bas. Il y a donc circulation de leau dans des tubes placs
lintrieur dune enceinte contenant les gaz chauds.
Dans une chaudire tubes deau, la tuyauterie qui prend en charge la vapeur sature retourne
dans le foyer, les gaz chauds apportent cette vapeur sature une nergie supplmentaire qui
en lve la temprature sans en modifier la pression.
On obtient ainsi de la vapeur surchauffe la sortie.

33

Tableau 7. Comparaison des performances

Figure 18. Chaudires tubes deau


La figure suivante est assez rvlatrice des dispositions des diffrentes composantes dune
chaudire tubes deau.

34

Figure 19. Vue de la structure interne dune chaudire tubes deau

35

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