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industrielles
par
Jean-Franois BOISSEAU
Docteur-Ingnieur
Ancien Chef de Groupe de Recherches lOffice National dtudes
et de Recherches Arospatiales (ONERA)
Expert prs la Cour dAppel de Paris
et
Bernard GARNIER
Ingnieur civil de lcole Nationale des Ponts et Chausses
Directeur Commercial la socit METRAVIB RDS
1.
1.1
1.2
Gnralits.................................................................................................
Secteurs concerns .....................................................................................
Rles et consquences des vibrations structurales..................................
1.2.1 Dfinitions ...........................................................................................
1.2.2 Normes sur les vibrations et les chocs .............................................
1.2.3 Effets ngatifs des vibrations ............................................................
1.2.4 Aspects positifs des vibrations structurales.....................................
2.
2.1
2.2
3.
3.5
4.
Conclusion .................................................................................................
3.1
3.2
3.3
R 3 140
7 - 1991
3.4
R 3 140 - 3
5
6
6
9
10
12
13
14
16
17
20
25
33
33
36
36
37
39
40
Doc. R 3 140
outes les structures et installations industrielles sont sujettes des vibrations, quil sagisse de celles quelles gnrent ou de celles quelles subissent
de la part de leur environnement.
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F ( t ) (f ) = -----------
F ( t ) exp ( 2 i f t ) d t
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1. Gnralits
1.1 Secteurs concerns
Les techniques vibratoires ont t appliques aux sciences mcaniques, au gnie civil, aux transports, etc. Il existe donc une diversit
de situations visant contrler les vibrations, ventuellement les
gnrer, le plus souvent les isoler, ou mieux encore les rduire
la source, en vue dattnuer ces vibrations ainsi que les bruits
quelles gnrent.
Le tableau 1 donne divers exemples de vibrations soit indsirables, soit, au contraire, utilises pour obtenir une rponse ou procder une analyse.
Sujets
Flottements : aubages de turboalternateurs ; avions
Lanceur spatial ; automobile ; laser de puissance
Analyse modale ; ralentissement de machines tournantes ; SEA
Interprtation de fonctions de transfert pas de frquence variables
Malaises dus aux trs basses frquences ; modlisation de la pompe cardiaque
Turbomachines, hlices, gnration dultrasons
Rfrigrants atmosphriques ; effets oliens
Bornes dalternateurs contrls par vlocimtrie laser
Structures coques vibrant dans leau ; matriaux poreux
Fissuration de votes ; dtection de fuites ; contrles continus
coulements de fluides caloporteurs ; modles semi-empiriques
Barrage ; lcher par fil coup
Grands balourds accidentels ; rotor de turbopompe spatiale
coute de matriaux ; suivi de ltat de fatigue ; matriaux composites
Prospective de calculs douvrages sous sollicitations extrmes
Bute hydrostatique, rigidit et amortissement en frquence
Recherche des paramtres structuraux, mthodes proposes
Suppression par contrle actif sur avions
Structures prsentant des jeux et des limiteurs
Mesures vibratoires des turboalternateurs, des pompes
Localisation des dfauts par rsonances en haute frquence
Reproduction fine de sismes ; comportement de ponts roulants
Effet Pogo sur lanceurs ; qualification de satellites
Surveillance vibratoire des aubages risques ; acoustique des calages dalternateurs
prouvettes pratiquement adiabatiques sous contraintes vibratoires
Dmarrages et arrts de pompes ; commande en rgime transitoire
Bruits de contacts de pneumatiques ; bruits dcoulements daronef
Flammes : dynamique des fronts de ractions laminaires et turbulentes
Proprits de matriaux en vibration (en frquence et temprature)
Rfrence
[1]
[2]
[5]
[3]
[6]
[7]
[4]
Ce tableau est une slection, par secteurs et par sujets, de quelques faits figurant au rang des proccupations actuelles. Certains dentre eux seront repris ou
complts par dautres dans le cours du texte. Les rfrences sur les sujets cits renvoient des revues et des colloques, rcents, ce qui nexclut pas la consultation
douvrages gnraux, tels que ceux rappels dans la fiche documentaire [Doc. R 3 140].
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Les normes franaises (AFNOR et UTE Union technique de llectricit) de ce recueil sont en correspondance ou non avec les normes
de lISO (Organisation internationale de normalisation) et de la CEI
(Commission lectrotechnique internationale). Le degr de
conformit, qui est prcis, est : identique, quivalent ou non quivalent entre les normes franaises et internationales sur les mmes
sujets.
Le Comit technique 108 de lISO (ISO TC/108) traite :
la classification des conditions denvironnement vibratoire ;
lquilibrage (y compris les machines quilibrer) ;
la mesure et lvaluation des vibrations et chocs mcaniques
intressant les machines, les vhicules et les structures ;
lutilisation des matriaux pour les structures vibrantes ;
la mobilit mcanique ;
les machines dessais au choc ;
les mthodes de mesurage et de prsentation des rsultats
des vibrations et de la rsistance aux chocs des appareils sensibles
aux mouvements.
En outre, le CEN (Comit europen de normalisation) a lanc
en 1988 la cration dun environnement technique sur la scurit des
machines qui prvoit lexistence de normes rfrences B1
portant sur les aspects des vibrations et du bruit intressant la
conception et lutilisation dun grand nombre de machines.
Nota : enfin, bien que ne se rapportant pas une activit industrielle, il peut tre utile de
citer la norme interarmes (guerre, air, marine) GAM-EG13 du ministre de la Dfense. Des
tudes, connexes la partie normative de lenvironnement vibratoire, traitent des questions
suivantes :
interactions dynamiques entre porteur et matriel ; transmission des vibrations par
voies mcanique et acoustique ; interactions mcaniques aux basses frquences ;
roulage de chars ; identification des sources vibratoires ; tude et simulation de
lenvironnement par excitateurs lectrodynamiques ;
tir en vol sur avion ; mthode de calcul prvisionnel de lambiance vibratoire due
au tir au canon en vue du dimensionnement du matriel ; mesures bord du Mirage 2000 ;
missile en vol demport ; flexibilit offerte par la simulation en laboratoire de lenvironnement vibratoire sur des missiles en vol port.
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2.1.1.1 Dfinitions
2.1.1.1.1 Fonctions de transfert
Lanalogie entre la transmission des vibrations dans des structures
et la transmission des courants lectriques dans des rseaux
quelconques a t un apport trs fcond.
On peut, en effet, dcrire la propagation des vibrations entre une
source et un rcepteur quelconque travers un ensemble de structures, si complexe et htrogne soit-il, en termes dun rseau quivalent dont chaque branche est caractrise par une matrice de
transfert reliant forces (et moments) et dplacements vibratoires (ou
vitesses, ou acclrations) dune section entre une section
sortie . La dnomination normalise de ces fonctions de transfert
est donne au tableau 2.
Si cette structure est indformable aux frquences considres
(masse pure M ), ou au contraire dformable (raideur pure K ) et de
masse ngligeable, un seul paramtre suffit pour exprimer son
comportement en tout point, et le transfert sera une matrice purement relle et diagonale de masse (F = M ) ou de raideur (F = Kx ),
les dplacements (respectivement forces) tant identiquement
gaux chaque extrmit.
En gnral, la matrice de transfert nest pas diagonale, ses coefficients sont complexes et variables en fonction de la frquence, et
seul le bon choix des points dentre et de sortie (pattes de la
machine, plots lastiques dans un massif, etc.) permet de lexpliciter
de manire prcise avec un nombre de paramtres raisonnable. On
se reportera larticle Vibrations [A 410] du trait Sciences fondamentales pour les dveloppements mathmatiques traduisant et
illustrant cette notion dimpdance dynamique et de fonction de
transfert.
Dans le domaine de la reprsentation des vibrations, retenons les
proprits essentielles suivantes :
les fonctions de transfert de systmes linaires contiennent
toute linformation ncessaire la caractrisation des changes
vibratoires et acoustiques entre leurs points dentre et de sortie ;
elles sont invariantes lorsquon change entre les mmes
points les rles entre et sortie (rciprocit).
2.1.1.1.2 Couplage de diverses structures
Chaque structure i tant dcrite par une matrice de fonctions de
transfert entre m i points dentre et n i points de sortie, il est possible
de reprsenter lassemblage ralis en couplant des points de sortie
de la structure i 1 des points dentre de la structure i, etc.
Dnomination
Relation
Dnomination
x
Dplacement
----- = --------------------------------------Force
F
Compliance
F
Force
------ = --------------------------------------x
Dplacement
Raideur dynamique
v
Vitesse
------ = ---------------------F
Force
F
Force
------ = ---------------------v
Vitesse
Impdance
Acclration
------ = ------------------------------------F
Force
Acclrance
Force
F
----- = ------------------------------------Acclration
Masse dynamique
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Une structure prsente un mode propre ds lors que londe vibratoire peut se rflchir sur ses bords sans changement de phase : le
premier mode dune poutre ou dune plaque encastre libre se
produit lorsque la demi-longueur donde de flexion gale sa plus
grande dimension L, soit f 0 = 1/2 (cf /L), o cf est la clrit de londe
de flexion (puis f1 = cf /L, etc.). Il en est de mme pour toutes les
structures : les longueurs donde de flexion associes aux premiers
modes sont lchelle de leur plus grande dimension. On comprend
alors que les dtails de conception ou damnagement influent peu,
et que nimporte quelle automobile, par exemple, prsente des
premiers modes similaires dans la mme bande de frquence.
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Figure 4 Identification des frquences de suspension dun massif de machinerie (pour II, se reporter la figure 3)
chelle 1
(rel)
chelle 1/n
(maquette)
L
M
I
K
v
x
F
P
F /v
x /F
/F
v /F
T
P /F
L /n
M /n 3
I /n 5
K /n
nf
n
v
x /n
F /n 2
P
F /n 2 v
nx /F
n 3 /F
n 2 v /F
T
2
n P /F (1)
P /F 1 m
n P /F 1 m
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Bien entendu, les structures les plus tendues vont prsenter les
frquences propres les plus basses. Toutefois, comme elles sont
conues avec plus de robustesse vu leur lancement, leur rsistance
la flexion est suprieure celle dobjets plus petits, ce qui, au sens
des modes propres, compense leur taille plus grande. La plage des
premires frquences propres des structures industrielles courantes
nest donc pas aussi large que celle de leur taille ; la plupart
prsentent leurs premiers modes entre 10 et 100 Hz (par exemple
16 Hz, figure 4), comme le lecteur pourra le vrifier dans la plupart
des exemples du paragraphe 3.
Zone III : comportement modal diffus
La zone III de la figure 3 voit les modes devenir de plus en plus
complexes (nuds et ventres nombreux), et, bien que la densit
modale augmente, leur mise en rsonance par les excitations naturelles des structures est plus improbable et limite en tout tat de
cause par lamortissement naturel. Ce dernier augmente avec la
frquence dans les structures mtalliques courantes, car :
la longueur donde des vibrations diminuant, lamortissement
structural est dautant plus oprant, toutes choses gales par
ailleurs ;
lefficacit du rayonnement acoustique des structures augmente et lamortissement par rayonnement devient souvent important ;
les assemblages jouent un rle toujours prpondrant.
La connaissance prcise de ces modes est de peu dutilit, ils
dpendent trop des dtails de ralisation des objets, des dernires
interventions mcaniques (montages, dmontages), des cartes de
temprature dans la structure, etc. Cest pourquoi une connaissance
statistique de ces modes suffit dans la plupart des cas (mthode
statistique SEA, 2.1.5), et lon valuera seulement le comportement moyen de la structure. On devra en outre vrifier quun lment
particulier nentre pas en rsonance, dans certains cas, dans cette
gamme de frquence surtout sil se trouve au voisinage immdiat,
soit dun lment actif source de vibrations, soit dun lment
particulirement sensible aux vibrations (ou particulirement
efficace pour les convertir en bruit gnant).
Zone IV : comportement local
La zone IV de la figure 3 correspond aux frquences telles que
les vibrations subissent une attnuation importante dun bout
lautre de la structure, et les rponses dynamiques nexpriment plus
alors quun comportement trs local. Lanalyse exprimentale
devient donc dlicate, il en serait de mme pour lanalyse par les
lments finis, mais il est rare que lon ait observer prcisment
ces comportements haute frquence dans le cadre des structures
industrielles courantes.
Lavantage principal des schmatisations masses-ressorts-amortisseurs linaires est de conduire, dans tous les cas, un ensemble
dquations aisment dterminables et solubles analytiquement.
2.1.2.2 Transmissibilit
Certains rapports de grandeurs ont un intrt particulier pour
apprcier le fonctionnement dun systme suspendu sur plots
lastiques : il sagit des transmissibilits dynamiques respectivement en force (force transmise/force impose), en dplacement
(dplacement transmis/dplacement impos), ou croises (dplacement transmis/force impose ou vice versa). Elles reprsentent en
effet le filtrage des vibrations associ au montage considr.
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1 + i -------------------- -------K M 0
T ( ) = ---------------------------------------------------------------C
2
1 -------2- + i -------------------- -------K M 0
0
(2)
o 0 = K /M ,
et = 2 f.
Le rapport C /2 K M est appel amortissement rduit ,
C c = 2 K M tant appel amortissement critique.
Toutes ces expressions sont dveloppes dans les ouvrages sur
les vibrations et dans dautres articles des Techniques de lIngnieur (en particulier, article Vibrations [A 410]). Aussi nous limiterons-nous ici attirer lattention sur les points suivants.
Il est important de savoir bien identifier, dans une structure relle
prsentant des risques de problmes vibratoires, ce qui est masse
et ce qui est raideur la frquence dintrt , au sens dune
contribution prdominante respectivement lnergie cintique et
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Une application particulirement intressante du systme masseressort lmentaire est de lutiliser en absorbeur dynamique pour
driver slectivement de lnergie vibratoire dune structure : autour
de sa frquence de rsonance f 0 , il fonctionne en effet en puits
dnergie du fait de sa trs grande susceptibilit aux vibrations de
cette frquence et localise dans ses battements de grande amplitude
lnergie vibratoire qui tait antrieurement diffuse sur la structure
principale (figure 8).
Rciproquement, puisquil introduit un degr de libert supplmentaire la structure initiale, labsorbeur dynamique introduit un
mode supplmentaire, tandis quil dcale le mode initial. Si bien
quen pratique il provoque une amplification dans deux zones
frquentielles voisines, respectivement en de et au-del de sa
frquence f 0 (figure 8c ). De ce fait, et compte tenu des fortes amplitudes vibratoires quil doit accepter en fonctionnement nominal, sa
conception reste une affaire de spcialistes en raison des technologies mettre en uvre, mme si son principe est trs simple
mettre en quations.
Des applications souvent cites des absorbeurs dynamiques sont :
la rduction de lamplitude de paliers balourds centrifuges
suivant la direction perpendiculaire laxe utile ;
la rduction damplitude du premier mode de flexion de tubes
dchangeurs de chaleur ;
la rduction des forces dinertie dans des mcanismes
transformation de mouvement, tels quun rasoir couteau vibrant
dot dun ou de deux absorbeurs au sein du botier, ou lensemble
pistons-vilebrequin dun moteur dautomobile.
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2.1.3.1 Dfinitions
Dans les rsultats fournis par les codes de calcul par lments finis,
il existe une grande disparit dans la terminologie, la formulation
et la normalisation des grandeurs dynamiques. Cest pourquoi il est
utile de se ramener aux grandeurs suivantes pour caractriser les
diffrents modes (indics i ) :
les frquences propres f i ou les pulsations i ;
les dformes modales correspondantes i (vecteurs) et leurs
T
transposes i .
M tant la matrice de masse et K la matrice de raideur de la
structure modlise, il vient :
la masse modale :
T
k i = m i i = mi 4 2 f
2
i
C P, i = i M P
Cest l encore un guide trs utile pour orienter lintervention de
lingnieur et choisir les modifications les plus oprantes sur les
modes propres prdominants.
2.1.3.2 Cartes dnergie
On choisira de prfrence des logiciels permettant de tracer
graphiquement les cartes dnergie cintique et dnergie de dformation associes un mode, qui matrialisent finement les
contributions respectivement en masse et en raideur des lments
de la structure dans ce mode, et permettent de dfinir des modifications efficaces en suivant les indications du paragraphe 2.1.2.2.
Exemple : cest ainsi que lon a pu mettre en vidence le rle
insouponn dune cloison pare-feu, pourtant peu paisse, dans le
contrle du premier mode de torsion dune caisse de char dassaut : la
figure 9 met en vidence la concentration dnergie de dformation
dans cette cloison, tandis que le terme de masse est principalement
apport par la caisse munitions larrire.
Lexemple prsent au 3.5 illustre une autre utilisation de la
modlisation en lments finis pour permettre lextrapolation de
mesures dynamiques des parties inaccessibles de la structure
(figure 50 p. 40).
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Nota : cest ainsi que des raisons de scurit videntes conduisent tudier la dynamique de propulseurs poudre avec des maquettes en matriaux inertes dynamiquement
semblables. De mme, des raisons de disponibilit et dindpendance vis--vis des
contraintes oprationnelles conduisent tudier la dynamique des structures navales sur
des maquettes ou tronons parfois lchelle 1, plutt que sur des units en service la
Marine. Les structures relles ne font lobjet que des quelques tests dits de rfrence, pour
garantir la pertinence des travaux conduits sur les maquettes.
Lois de similitude
La plupart des phnomnes vibratoires sont indpendants de la
pesanteur (exception faite des oscillations pendulaires, de la houle
ou du ballottement des fluides dans des rservoirs), et la similitude
gomtrique est a priori lapproche qui garantit le mieux lidentit
des comportements entre la structure relle et la maquette en
matire de vibrations et de bruit. Nous donnons au tableau 3 les
facteurs de similitude appliquer sur les diverses grandeurs vibratoires en fonction du facteur de similitude gomtrique.
Cette approche suppose de conserver les mmes matriaux que
ceux de la structure relle. Toutefois, seuls le module dYoung E ,
la masse volumique et le coefficient de Poisson importent en
fait ; on peut alors, sauf pour des travaux de vrification de la tenue
ultime au sisme ou en fatigue, utiliser des nuances dalliages plus
communes (en particulier, de moindre limite lastique).
Simplifications de la maquette, chelle et matriaux
En dehors de cette simplification quant aux matriaux, la similitude gomtrique conduite avec un souci dexactitude trop pousse
ne conduit aucune conomie de ralisation dans nombre de cas
o la complexit des dtails lemporte sur la quantit de matire en
jeu (laquelle est rduite videmment au cube du facteur dchelle) :
il faut donc sautoriser bon escient des simplifications supplmentaires dans la forme et dans les dtails de ralisation.
Dans le cas de structures raidies par de nombreux goussets, il est
possible de raisonner en inertie quivalente, mais il faut veiller ne
pas trop perturber conjointement la rpartition de masse. On peut
ainsi rduire le nombre de goussets et simplifier leur gomtrie pour
se ramener des profils standards ou des tles plies.
Le maquettage de tles minces est difficile, du fait de limpossibilit de tendre correctement des tles et clinquants trop minces
en construisant la maquette. La contribution en membrane de ces
tles ne peut plus alors tre reproduite correctement ! Cest ainsi
quon a d renoncer maquetter en similitude dynamique une caisse
de TGV lchelle 1/20...
Dune manire gnrale, la fidlit dynamique est dautant plus
facilement obtenue que lchelle de similitude est faible, et les
chelles de lordre de 1/4 reprsentent souvent le meilleur
compromis technique/conomique.
Dautre part, les phnomnes dissipatifs (amortissement structural, dissipation dans les liaisons) chappent la similitude gomtrique, lexception de lamortissement par rayonnement
acoustique. Il faut donc les transposer laide de matriaux
prsentant des caractristiques dissipatives dcales vers les hautes
frquences.
Exemple : pour les tudes en soufflerie du couplage entre les
vibrations de tours darorfrigrants de centrales nuclaires EDF et le
vent, on a pu ainsi ajuster la composition dune rsine de synthse
pour reproduire au 1/200 les caractristiques dynamiques des tours
relles en bton, et ce en jouant sur diverses charges introduites dans
la rsine. La similitude fut trs satisfaisante, malgr ce grand rapport
dchelle. Le travail du modeleur a t des plus dlicats puisquil lui a
fallu obtenir une paisseur de 0,8 mm au col, sans dfaut de rpartition
de la rsine lors du moulage...
Dans le cas des structures qui reoivent un grand nombre de
machines et dquipements divers, une approche intressante pour
le maquettage est de les figurer dune manire plus ou moins statistique avec des lests distribus irrgulirement.
On a pu montrer, en effet, que ces quipements jouent vis--vis
de la structure principale qui les porte, plus continue, un rle capital
de diffusion et de diffraction des vibrations, similaire celui que
jouent les impurets dans un rseau cristallin. Le rsultat global est
la fois un effacement des modes propres de la structure et une
localisation de lnergie vibratoire proximit des sources excitatrices. Le lecteur trouvera dans larticle Mthodes dtudes des
problmes classiques de dynamiques stochastiques [A 1 346] dans
le trait Sciences Fondamentales un dveloppement mathmatique
appropri pour dcrire de tels comportements vibratoires.
Moyennant ces prcautions, le maquettage apparat comme une
approche encore irremplaable lorsquon veut matriser les aspects
vibratoires et acoustiques dun projet dont ils conditionnent le
succs, malgr les progrs des approches numriques voques au
paragraphe 2.1.3.
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Figure 13 Application de limagerie acoustique au diagnostic des sources de bruit sur un groupe motopropulseur (V6-3 litres)
Les sujets traits aux paragraphes 2.2.1, 2.2.2 et 2.2.3 sont limits
lapproche exprimentale du contrle et de la mesure des vibrations structurales dans son ensemble, en renvoyant des rfrences
bibliographiques : titre dexemple, citons les centaines de
communications prsentes en langue anglaise pratiquement
chaque anne depuis 1982 lIMAC [15].
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Chaque problme a sa spcificit et ses caractristiques. Les transducteurs sont nombreux et diversifis, permettant de satisfaire des
normes particulires.
Exemples de vibrations rpondant des normes
La valeur efficace V f de la vitesse vibratoire est la grandeur de rfrence des machines tournantes ayant une frquence de rotation entre
10 et 200 s1 (NF E 90-300, mai 1978). Les mesures de V f effectues
sur les chapeaux de paliers de machines sont prvues dans les limites
0,28 < V f (mm s1) < 45 et pour les frquences 10 < f (Hz) < 1 000.
Lacclration quivalente a eq , qui tient compte dun effet de cumul
des vibrations tridirectionnelles, est la grandeur utilise pour lvaluation
de lexposition des individus aux vibrations transmises aux membres
suprieurs. Il sagit de mesurer les vibrations intenses qui peuvent tre
transmises par les machines-outils et pices vibrantes aux mains et aux
bras des personnes qui les utilisent (NF E 90-402, octobre 1986). Les
limites de la cote dalerte dues a eq , soit 6 < a eq (m s 2 ) < 20,
dpendent aussi de la dure t dexposition journalire aux vibrations,
soit 0,5 < t (heure) < 6, et de la gamme de frquence dans les limites
5 < f (Hz) < 1 500.
Exemple dune chane de microcapteurs
Dans la perspective dune rduction importante des cots dune
chane de mesure acclromtrique, allie une compacit et une
lgret accrues qui multiplient les possibilits dutilisation, il est
intressant de signaler lapparition sur le march de microcapteurs
sur substrat silicium (figure 17). Llment sensible, de quelques
micromtres seulement, est ralis avec les techniques habituelles
de production des circuits lectroniques intgrs (micro-usinages
par voie liquide ou par bombardement ionique, dpts alternant des
strates isolantes et des strates conductrices ou semi-conductrices,
etc.). Le mme cristal de silicium peut recevoir divers circuits de
conditionnement et de traitement, do le concept de capteur intelligent, cest--dire dlivrant une information (par exemple, le
moteur prsente du cliquetis ), et non plus une simple mesure
dacclration (origine Vectavib).
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Dplacement
Mcanique
Linaire
Angulaire
Rgle divise,
comptage N ( )
lectrique
Linaire ou angulaire
Optique
Linaire ou angulaire
Holographie et interfromtrie
laser, N ( )
Disque divis,
comptage N ( )
Dformation
Photolasticimtrie
dynamique, A
Vitesse
Stroboscopie, A ou N ( )
Acclration
Saccades, chocs
(0)
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Tableau 5 Ordre de grandeur des limites atteintes au moyen de capteurs de dplacement industriels (1)
Principe
Grapho-mcanique (vibrographes)
Rsistif
piste
linaire
angulaire
extensomtrique
Dplacement
(m)
Frquence
(Hz)
103 102
101 103
102 1
0 10
0 350o
0 10 tours/s
fonction du support
Inductif
linaire
angulaire
107 102
0 360o
0 102
0 102 tours/s
lectrostatique
108 103
0 104
Optique et optolectronique
traits
linaire
angulaire
photomtrique
interfromtrique
effet Doppler
107 1
0 360o
104 103
107 101
108 103
0 102
0 102 tours/s
0 104
0 102
0 104
Mise en uvre
Stylet sur papier cir
(1) Une ligne de ce tableau ne correspond pas un capteur dtermin, mais indique une performance ralisable par ou moins un capteur fond sur le principe
nonc.
(0)
Tableau 6 Ordre de grandeur des limites atteintes au moyen de capteurs de vitesse industriels (1)
Principe
lectrodynamique
linaire
angulaire
Optolectronique effet Doppler
Vitesse
(m s1)
Frquence
(Hz)
01
0 102 tours/s
0 103
0 102 tours/s
105 1
0 104
Mise en uvre
(1) Une ligne de ce tableau ne correspond pas un capteur dtermin, mais indique une performance ralisable par au moins un capteur fond sur le principe
nonc.
(0)
Tableau 7 Ordre de grandeur des limites atteintes au moyen de capteurs dacclration industriels (1)
Principe
Rsistif
potentiomtrique
extensomtrique
Acclration
(m s2)
Frquence f
(Hz)
102 102
105 104
0 102
0 103
Mise en uvre
Inductif
105 10 3
0 103
mutuelle inductance
lectromagntique
103 102
0 102
zro asservi
lectrostatique
109
108 10 3
0
0 104
En impesanteur
Pizorsistif
104 105
niveau imprvisible
1 104
102 106
102 103
Sensibilit
dcroissante
quand f crot
Pizolectrique
tous usages
mission acoustique
Optolectronique effet Doppler
107
Semi-conducteur
quartz ou cramique
(1) Une ligne de ce tableau ne correspond pas un capteur dtermin, mais indique une performance ralisable par au moins un capteur fond sur le principe
nonc.
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R 3 140 21
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On recourt, dans ces cas-l, des techniques dexcitation artificielle, au sens de lapport dune source de vibrations auxiliaire aux
seules fins de cette exprimentation. Il faut alors matriser les aspects
suivants :
savoir faire vibrer une structure avec les moyens les plus
appropris au problme pos ;
identifier correctement le signal dentre dlivr la structure ;
relier leffet la cause : cest--dire relier la rponse vibratoire
lexcitation artificielle et force suppose connue et en dduire le
comportement vibratoire de la structure grce aux mesurages
suivants :
la rponse une excitation transitoire, alatoire, priodique
ou autre, dfinir,
lanalyse modale : les valeurs propres (frquences et modes)
des fonctions de transfert (la mobilit, ladmittance, limpdance
ou autre fonction prciser, tableau 2),
les paramtres mcaniques dinertie, de rigidit et damortissement dfinissables en un point de rfrence et pour des conditions donnes dexcitation de la structure.
2.2.2.1 Gnrateurs de vibrations
Du fait de la grande varit des structures industrielles exprimenter, il existe un arsenal important de moyens dexcitation qui
permettent de gnrer artificiellement des vibrations. Ces moyens,
au mme titre que les transducteurs destins au rle de capteurs,
sont inventoris ici. Ce sont galement des transducteurs, mais
destins aux fonctions dexcitation.
Nota : en effet, selon le vocabulaire de la NF E 90-001, le mme mot peut sappliquer
aussi bien aux capteurs quaux excitateurs :
Transducteur : appareil conu pour recevoir de lnergie de la part dun systme et en
fournir, soit sous la mme forme, soit sous une forme diffrente, un autre systme de
telle faon que les caractristiques recherches de lnergie reue apparaissent la sortie.
En gnral, le terme de transducteur est suivi dun qualificatif prcisant les types des
nergies utilises pour la mesure : transducteur lectromcanique, lectropneumatique,
lectro-optique...
NF E 90-001 (mai 1972) Vibrations et chocs mcaniques. Vocabulaire.
C /2
Lapplication typique, en mode excitateur, est celle de la gnration de forces faibles et, en mode capteur, de la dtection de petits
dplacements (du micromtre au millimtre), toutes deux utiles
des mesures vibratoires au sol ou en tat dimpesanteur.
Exemple pizolectrique : leffet direct pizo-lectrique rsulte du
dveloppement dune charge lectrique sous laction dune
contrainte mcanique. Leffet inverse permet de crer un dplacement par lapplication dune tension. Une utilisation classique est la
production dultrasons, par exemple pour le nettoyage industriel ou
lchographie mdicale.
Exemple lectrodynamique : sous divers aspects de ralisation,
un transducteur, trs rpandu et remarquable, est form, la manire
dun haut-parleur, dun conducteur de longueur dploye , en
mouvement par rapport un circuit magntique dinduction permanente B. Ce transducteur prsente la double proprit dtre utilisable comme capteur et comme excitateur de vibrations, mais partir
de deux lois distinctes :
en mode capteur, il dveloppe une tension U aux bornes de
la bobine mobile proportionnellement la vitesse relative x ; la loi
de linduction U = d /dt = Bx rgit leffet lectromagntique ;
R 3 140 22
en mode excitateur, il dlivre une force F qui rsulte de linteraction de linduction B , de valeur constante, et dun courant i
circulant dans une bobine mobile ; la relation F = Bi rgit leffet
lectrodynamique ; ce principe est celui de lexcitateur lectrodynamique.
Le tableau 8 prsente les gnrateurs de vibrations fonctionnant
selon diffrents principes. Un choix srieux ne peut tre entrepris
quau regard du problme pos dont les principales donnes
considrer sont :
la gamme de frquence demploi ;
le modle du signal dexcitation dlivr la structure ;
les limites de force, de dplacement, de vitesse, dacclration
ncessaires et admissibles ;
les perturbations apportes la structure par le gnrateur de
vibrations et dues son impdance motionnelle lectromagntique,
ou toute autre cause.
Il serait intressant de prsenter des exemples de ralisation rfrencs du tableau 8, lequel est toutefois insuffisant pour conclure,
le gnrateur ntant quun maillon de la chane complte ( 2.2.2.2)
au travers de laquelle passe toute linformation vibratoire communique la structure.
2.2.2.2 Choix et analyse du signal vibratoire dexcitation
2.2.2.2.1 Buts de lexcitation artificielle
Les moyens runir pour ltude dune structure vibrante dans
lun de ces cas les plus complexes sont indiqus globalement sur
la figure 18. Le signal appliqu la structure par lintermdiaire du
gnrateur de vibrations doit tre connu et contrlable tout instant.
Le choix, sur la partie suprieure du schma, qui concerne
lensemble du gnrateur doit tre examin avec soin pour viter
daltrer, par des interactions inadquates, les proprits de la structure en essai.
La dfinition des signaux appliqus au gnrateur de vibrations
dpend de lobjectif atteindre. Utiliser des mouvements vibratoires
pour dgager des zones daccumulation damas pulvrulents,
rduire le coefficient de frottement de mcanismes divers, homogniser un agrgat ou rpartir le bton dans les moules de prfabrication, etc, ne parat pas ncessiter de produire un signal aux
qualits exceptionnelles, bien que ces processus justifieraient sans
doute dtre approfondis. A contrario, la connaissance du comportement de certaines structures hautement labores (domaine de
lnergie, de laronautique et de lespace) ne se conoit, sur le plan
vibratoire, qu partir de signaux dentre et de sortie identifiables
et corrlables entre eux dans un sens dterministe, voire probabiliste.
la limite, tout signal dentre peut convenir pour dterminer les
caractristiques dune structure linaire, encore faut-il le connatre !
Lanalyse de la rponse passe par cet impratif, cest un point important parfois nglig. Il est banal de pouvoir exciter une structure,
mais plus rare est de bien connatre la sollicitation rellement
introduite : une force, un dplacement, une vitesse, une acclration,
ou une combinaison inconnue de ces diffrentes grandeurs.
Cette remarque, vraie pour les vibrations, lest peut-tre plus
encore pour les chocs.
2.2.2.2.2 Cas des chocs
Une machine de choc chute de masse (ligne 6, tableau 8) peut
fournir F, x, x, x , pour une impulsion en acclration conforme
suivant une demi-sinusode, par exemple.
(0)
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Repre (1)
Ralisation et usage
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
L
A
A
L
L
L
L
L
A
A, L
lectrique
11
12
13
14
15
16
L
L
L
A
L
A
Magntique
17
18
L
A
Fluidique
19
20
21
22
L
A
L
A
23
24
25
L
A
L
Impulseur simple
modes et amortissements dun avion en vol
Impulseur en couple
Attache explosive, essai de lcher (voir aussi 8)
Dtonique
Remarque : les limites de force, de frquence et de dplacement ne sont pas prcises ici, pour deux raisons :
ltendue du march est limite des besoins prcis ;
les spcificits techniques sont trs diverses suivant les besoins (tables dtalonnage de capteurs, essais davions, etc.).
(1) Dplacement
L : linaire, A : angulaire.
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R 3 140 23
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Exemples
Le dplacement vibratoire structural est illimit (lignes 10 et 15,
tableau 8). Une technique dasservissement en courant, combine
une cinmatique de transformation (rotation/translation), a conduit la
ralisation dexcitateurs imposant la force quel que soit le mouvement
de la structure (avions, figure 21). La liaison cinmatique est compose
de deux crmaillres et de deux pignons cals sur les arbres de servomoteurs contrarotatifs (de prfrence). Ces derniers reprennent, par
leur inertie propre en translation, la raction des forces vibratoires
introduites dans la structure.
Cette solution se distingue du type haut-parleur classique
( 2.2.2.1), dont la course admissible est trs limite, et du type
balourds contrarotatifs (ligne 4, tableau 8), dont la force dlivre la
structure excite dpend du mouvement de celle-ci, au point de
prsenter des instabilits lors de balayages en frquence dans certaines
zones prs des rsonances [21].
2.2.2.3 Rcapitulatif
Le problme pos revient, en pratique, imposer un signal dexcitation une structure parmi les cinq cas prsents (sous forme instantane ou non) au tableau 9. Ce tableau spare les essais de
vibration en deux catgories :
les uns, conduits en valeurs instantanes, pour lesquels les
modules et les phases sont retenus (rgime sinusodal) ;
les autres, conduits partir de valeurs rsultant dintgrations
en fonction du temps, sous forme de densit spectrale de puissance
par exemple, pour lesquels les modules sont seuls retenus (rgime
alatoire, entre autres).
Nota : pour la dfinition de la densit spectrale de puissance, se reporter larticle
Paramtres caractristiques dun signal [R 300] dans le prsent trait.
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(0)
Vitesse (1)
Acclration (2)
Saccade (2)
Force
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R 3 140 25
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Spectre de choc
Un choc tel quun sisme peut tre reprsent par un trac de
lvolution de lacclration en fonction du temps, mais il est difficile
dtablir sur de telles bases la nocivit de tel ou tel choc sur telle
ou telle structure. Pour exprimer le potentiel qua ce bloc dexciter
une frquence structurale, on a recours, en analyse sismique, la
mthode des spectres doscillateurs, qui permet de tracer le spectre
de choc de la manire suivante : lexcitation sismique est applique
un ensemble fictif de rsonateurs lmentaires un degr de libert
(systme masse-ressort et amortisseur, 2.1.2 et figure 6). On trace
chaque frquence lamplitude maximale du mouvement de rsonateur correspondant lors du choc, en supposant lamortissement
gal une valeur donne (en gnral 10 %), quil sagisse de dplacements, de vitesses ou dacclrations. Ces donnes sont tabules
dans des ouvrages spcialiss pour les sismes types retenus lors
du dimensionnement des ouvrages de gnie civil (figure 27). Des
mthodes similaires sont employes pour vrifier la tenue des structures des explosions sous-marines, des chocs pyrotechniques, etc.
volutions rcentes
Les tudes dans le domaine des vibrations et de lacoustique bnficient des progrs relatifs au traitement du signal. Citons :
la reprsentation de Wigner-Ville filtre ou non [25], qui est une
variante de lanalyse spectrale volutive utilise en vibrosismique
pour la reprsentation ptrolire ;
la transformation en ondelettes, qui consiste dcouper le
signal en une somme de fonctions lmentaires du temps, plus
adquate que la transforme de Fourier pour analyser des phnomnes discontinus ou chaotiques (couches gologiques distinctes
traverses lors des recherches ptrolifres ; vibrosismique ; thmes
musicaux ; mdecine [26] [27]) ; de rcents travaux montrent son
intrt pour le diagnostic de dfauts affectant des moteurs dautomobiles, etc.
2.2.3.2 Fonction de transfert entre deux signaux
Dfinitions
Selon la norme franaise NF E 90-001 (3-1972) du vocabulaire des
vibrations et chocs mcaniques (en large concordance avec la norme
internationale ISO 2041), la fonction de transfert, lie la frquence,
est dfinie par la relation mathmatique entre une grandeur de sortie
et une grandeur dentre dun systme. Cette dfinition, qui est trs
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R 3 140 27
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R 3 140 28
(3)
ML2),
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Frquence propre
(Hz)
Masse gnralise
(kg m2)
Raideur gnralise
(kg m2 s2)
Taux damortissement
Excitations
crneau (3,6 ms)
bruit blanc
harmonique
36,5
36,5
35,6
8,8
445 103
12,6 103
13,4 103
9,6 103
37,1
8,5
470 103
Excitations
crneau (3,6 ms)
bruit blanc
harmonique
39,1
39,2
38,7
31,4
1 880 103
15,4 103
10,2 103
6,7 103
38,8
32
1 820 103
Opration
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Il existe au minimum trois approches mathmatiques pour dterminer le comportement dynamique de la structure assemble :
la synthse modale partir des bases modales des sousstructures dont les points de jonction ultrieurs sont bloqus (Craig
et Bampton) ; cette mthode est rarement appliquable dans le cas
dexprimentations, vu la difficult pratique que lon rencontre pour
raliser des montages encastrs sur une plage de frquence suffisamment tendue ;
la synthse modale partir des bases modales des sousstructures compltement libres dans lespace (Mac Neal) ; cette
mthode est, linverse, commode pour lexprimentateur, car des
suspensions trs souples (sandows ou chambres air, etc.) offrent
facilement ces conditions libres ds que la frquence dpasse
quelques hertz ;
la synthse impdancielle, qui revient coupler directement
les impdances ou admittances des structures, mais qui, ncessitant
diverses inversions de matrices dassez grande taille, apparat plus
difficile numriquement et demande de srieuses prcautions, en
termes danalyse numrique, lorsque les donnes sont dorigine
exprimentale.
Ces mthodes sont diffuses sous forme de logiciels, le plus
souvent en complment optionnel de logiciels danalyse modale.
Les principales applications de ces mthodes de sousstructuration et de synthse dynamique dans le domaine industriel
sont typiquement les suivantes :
la simulation de modifications de la structure analyse, en
couplant la structure de dpart des lments simples (masses,
poutres permettant de rigidifier la structure, etc.) ; cest une manire
souvent lgante et rapide dvaluer le glissement de frquence
propre quon va pouvoir obtenir sur une structure par des modifications simples ; elle suppose seulement que lon mesure les fonctions de transfert (puisquon tend la base modale) aux points o
lon songe appliquer ces modifications ;
la conduite des projets importants o lon va assembler des
lments originaires de fournisseurs diffrents ou de technologie
diffrente, pour constituer lensemble final. La sous-structuration
permet alors :
didentifier la contribution dynamique propre de chaque
lment dans le comportement final,
de ne reprendre quune fraction des notes de calcul ou des
essais si un seul lment vient tre modifi,
R 3 140 32
de coupler des donnes exprimentales acquises sur des sousensembles existants (par exemple, des machines dj construites
ou des lments similaires des ralisations antrieures) avec le
rsultat de calculs (le plus souvent en lments finis) sur dautres
lments encore en projet.
Ces mthodes sont ainsi appliques depuis des annes avec
succs pour loptimisation de prototypes de vhicules automobiles,
ou pour concevoir ou modifier des plates-formes de forage offshore
(figure 33) [35].
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R 3 140 34
Exemples
Stabilisation de navires en roulis au moyen de systmes actifs
antiroulis. Un couple antagoniste est cr par le dplacement de
masses command partir de la dtection de langle de roulis et de
ses drives et .
Roulement davions sur terrains ingaux par dtection
avance , de 0,5 m par exemple, laide dun rayon laser mis bord
et rflchi sur lobstacle ; puis action de contrle agissant linstant
convenable sur le vrin du train datterrissage. Le mme rsultat peut
tre atteint par dtection et action concomitantes sur le servovalve du
vrin, condition que le temps de rponse des commandes soit beaucoup plus court que dans la solution prcdente agissant par signal
prcurseur en boucle ouverte.
Paliers et amortisseurs magntiques. Ces dispositifs, sans lubrifiant ni frottement, sont applicables dans de trs larges plages de
temprature et de pression (article Paliers magntiques [B 5 345] dans
le trait Gnie mcanique). EDF a vrifi sur un palier magntique dune
capacit de portage de 40 000 N (ralisation S2M) une bonne
concordance de la raideur mesure et calcule pour diffrents gains de
la boucle dasservissement des lectroaimants. Ce palier actif, fonctionnellement porteur, peut aussi tre utilis en amortisseur magntique sil
est insr sur une ligne darbre dj supporte. Les vitesses critiques
peuvent alors tre franchies sans inconvnient. Un banc dessai existe
EDF pour en dmontrer la faisabilit jusqu une force centrifuge de
balourd de 105 N. De tels paliers sont galement envisags pour rendre
indtectable le balourd de la machinerie de sous-marins.
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mx + cx + kx = x
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R 3 140 35
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de la durabilit oprationnelle effective de ces mmes quipements, dans un souci de rendement accru ;
de la satisfaction de la demande de plus en plus imprieuse
de confort vibratoire et acoustique, dans les sites de production,
les moyens de transport, lhabitat.
( m 0 + k )x
f0 = 0 2
R 3 140 36
Comme dautres volutions technologiques, la matrise des vibrations est dabord passe par la demande des constructeurs
aronautiques et dengins spatiaux, et lenjeu des systmes darmes
les plus volus, tels les sous-marins des forces stratgiques. Ce sont
ces secteurs qui ont motiv et soutenu financirement le dveloppement de la plupart des outils et mthodes tels que ceux dvelopps
au paragraphe 2 et continuent dinciter des dveloppements
nouveaux et complmentaires. Le relais a t ensuite pris par des
industries fortement innovatrices et soucieuses de la performance
de leurs produits et de leurs cots, comme lindustrie automobile
et ses rseaux dquipementiers. Les exemples ci-aprs ( 3.3, 3.4
et 3.5) visent dmontrer que le stade de diffusion tout le tissu
industriel est maintenant atteint.
Cette perspective optimiste ne doit pas pour autant se traduire
par un excs de navet qui ferait rduire cet objectif de matrise
des vibrations des structures lacquisition de quelques logiciels et
dun analyseur de frquences. Quelques vrits fondamentales
doivent tre rappeles :
il faut apporter autant de soin prvoir les excitations dynamiques engendres au sein dune structure qu contrler les modes
propres de cette dernire ; or beaucoup de phnomnes dynamiques
inhrents au fonctionnement des machines restent peu lucids et
appelleraient des travaux danalyse de la part de mcaniciens au sens
strict du terme ;
les conditions aux limites et les assemblages, dont une part
notable des amortissements est issue, ont un poids considrable
dans la qualit et la vracit des calculs dynamiques de structure,
et l encore la connaissance rationnelle est lacunaire ; quimportent
alors la prcision de calcul des algorithmes et la qualit graphique
des dformes animes !
le coefficient damortissement que lon dfinit pour une structure mode par mode dpend physiquement de phnomnes aussi
varis que les rarrangements microgranulaires lchelle microscopique, le rayonnement acoustique, les jeux mcaniques, la
viscolasticit, le fluage, etc. ; on devra donc garder une certaine
prudence avant den supputer la valeur ou de conclure quun apport
de matriau viscolastique est luniverselle panace face une
vibration ou un bruit excessif !
La matrise des vibrations restera donc encore durablement un art
de lingnieur, avec tout le sens du diagnostic, lintuition raisonne
et lexprience que cela comporte, au-del des facilits numriques
qui nen sont quun instrument. De l limportance des publications
dtudes de cas, des colloques et toutes autres formes de diffusion,
qui, dans le domaine exprimental, restent trop peu nombreux,
probablement du fait de la rticence des industriels concerns autoriser de telles publications, malgr les prcautions prises pour
respecter les exigences lgitimes de confidentialit.
Les exemples que nous avons retenus ont avant tout pour objet
dclairer les diverses stratgies de contrle des vibrations que notre
activit de consultant nous amne mettre en uvre, sans souci
dentrer ici dans tous les dtails techniques de ces applications.
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4. Conclusion
Les vibrations, les chocs et les bruits rencontrs sur les structures
industrielles ont des consquences internes et externes dans des
domaines varis. Il est donc ncessaire de les prendre en considration :
en thorie, partir du projet de structure ;
en pratique, durant tout lintervalle dexploitation de la structure, depuis la mise en uvre jusqu la mise en rforme.
En simplifiant, trois actions principales marquent les tapes
franchir :
concevoir la structure ; au niveau du projet, dterminer par
calcul les zones sensibles et limportance des vibrations significatives ; cest ltape prdictive ;
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P
O
U
R
E
N
par
Jean-Franois BOISSEAU
Docteur-Ingnieur
Ancien Chef de Groupe de Recherches lOffice National dtudes
et de Recherches Arospatiales (ONERA)
Expert prs la Cour dAppel de Paris
et
Bernard GARNIER
Ingnieur civil de lcole Nationale des Ponts et Chausses
Directeur Commercial la socit METRAVIB RDS
Rfrences bibliographiques
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7 - 1991
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Doc. R 3 140
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[37]
Doc. R 3 140 1
S
A
V
O
I
R
P
L
U
S
P
O
U
R
_____________________________________________________________________________________________
Normalisation
Normes franaises
Association franaise de normalisation AFNOR
Recueil :
E
N
S
A
V
O
I
R
Normes internationales
Organisation internationale de normalisation ISO
ISO 7526/1
1986
(0)
Capteurs
lectrodynamiques Hydrauliques
(0)
P
L
U
S
Doc. R 3 140 2
.....................
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Force
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Prodra (St).........................................................
Sereme ..................................................................
....................
Servotest...............................................................
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x
.....................
x
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x
Location de moyens
Leasamtric (St).
Locadif SA.
Locamesure.
TAD (Traitements Analogiques et Digitaux).
Technomesure.
Supports antivibratiles
Fabricants
Activ Sarl (Agence de Contrle et de Traitement industriel des Vibrations).
Bayoux (ts).
Cfina Industrie.
CF2I.
Domange Jarret.
Effbe France.
Gamma (St).
Gerb SA.
Hutchinson SA.
Ikas France (St).
James Walker France.
Klber Industrie.
Linatex France SA (Anti Abrasion).
Lisega. SA.
Mtraflex.
Mupro France.
Pincet et J. Baratte.
Roseaux du Languedoc et de Provence (St des).
Serac (St).
SIRA (St Industrielle de Ralisations Acoustiques).
Someca.
Syntexill Industrie SA.
Teknomatic.
Vibrachoc SA.
Wattelez Gabriel Usines SA.
Distributeurs
Plaques antivibratiles
Fabricants
Bayoux (ts).
Cfina Industrie.
Comprifalt France.
Couvraneuf SA.
E
N
Distributeurs
Effbe France.
Enac (St).
Fadier Automation.
Illbruck France SA.
James Walker France.
Klber Industrie.
Ligisol. Ligibois.
Linatex France SA. (Anti Abrasion).
Marmonier (St).
Mtraflex.
Mupro France.
Optac (St).
Roseaux du Languedoc et de Provence (St des).
Serac (St).
Someca.
Syntexill Industrie SA.
3m France.
Vibrachoc SA.
Wattelez Gabriel Usines SA.
Fabricants
Acaplast (St).
Acla France Polyurthane.
Apex.
Bayoux (ts).
BDF Tesa (St Beiersdorff France).
Cfina Industrie.
Domange Jarret.
Dynatest Sarl.
Effbe France.
Gamma (St).
Gerb SA.
Ikas France (St).
IPSO (Isolation et Protection du Sud-Ouest).
Klber Industrie.
Lnisol (St).
Lifta Sud (St).
Linatex France SA. (Anti Abrasion).
Marmonier (St).
Martin Merkel France (St).
Mtraflex.
Mupro France.
NSI (Nouveaux Sols Industriels).
Sandow Technic.
SIRA (St Industrielle de Ralisations Acoustiques).
SNPE (St Nationale des Poudres et Explosifs).
Socitec SA.
Socitec international.
Sonairtec (St).
Teknomatic.
Teroson SA.
Vibrachoc SA.
Wattelez Gabriel Usines SA.
Distributeurs
P
O
U
R
Doc. R 3 140 3
S
A
V
O
I
R
P
L
U
S