Reglementation Ars
Reglementation Ars
Reglementation Ars
Article L1332-8
La personne responsable d'une piscine ou d'une baignade artificielle est tenue de surveiller la qualit de l'eau et
d'informer le public sur les rsultats de cette surveillance, de se soumettre un contrle sanitaire, de respecter les
rgles et les limites de qualit fixes par dcret, et de n'employer que des produits et procds de traitement de
l'eau, de nettoyage et de dsinfection efficaces et qui ne constituent pas un danger pour la sant des baigneurs et
du personnel charg de l'entretien et du fonctionnement de la piscine ou de la baignade artificielle.
Sont dtermines par dcret les modalits d'application du prsent chapitre relatives aux piscines et aux
baignades artificielles, et notamment les rgles sanitaires, de conception et d'hygine, auxquelles doivent satisfaire
les piscines et les baignades artificielles.
Article L1332-9
Les frais correspondant aux obligations de la personne responsable d'une piscine ou d'une baignade artificielle
prvues au prsent chapitre sont la charge de cette personne.
Les conditions relatives aux dpenses du contrle sanitaire sont dfinies l'article L. 1321-5.
Article D1332-4
L'eau des bassins doit tre filtre, dsinfecte et dsinfectante.
L'alimentation en eau des bassins doit tre assure partir d'un rseau de distribution publique. Toute utilisation
d'eau d'une autre origine doit faire l'objet d'une autorisation prise par arrt prfectoral sur proposition du directeur
gnral de l'agence rgionale de sant aprs avis du conseil dpartemental de l'environnement et des risques
sanitaires et technologiques.
Article D1332-5
Sauf pour les pataugeoires et les bassins vagues, pendant la priode de production des vagues, la couche d'eau
superficielle des bassins est limine ou reprise en continu pour au moins 50 % des dbits de recyclage dfinis
l'article D. 1332-6, par un dispositif situ la surface. Les cumeurs de surface ne peuvent tre installs que dans
les bassins dont la superficie du plan d'eau est infrieure ou gale 200 mtres carrs ; il doit, dans ce cas, y avoir
au moins un cumeur de surface pour 25 mtres carrs de plan d'eau.
Article D1332-6
L'installation de recyclage et de traitement est dimensionne pour pouvoir fournir, tout moment et chaque
bassin qu'elle alimente, un dbit d'eau filtre et dsinfecte de qualit conforme aux normes fixes l'article D.
1332-2. Pour les piscines dont la surface totale de plan d'eau est suprieure 240 mtres carrs, cette installation
assure une dure du cycle de l'eau infrieure ou gale :
1 Huit heures pour un bassin de plongeon ou une fo sse de plonge subaquatique ;
2 Trente minutes pour une pataugeoire ;
3 Une heure trente pour les autres bassins ou part ies de bassins de profondeur infrieure ou gale 1, 50
mtre ;
4 Quatre heures pour les autres bassins ou parties de bassins de profondeur suprieure 1, 50 mtre.
Des dbitmtres permettent de s'assurer que l'eau de chaque bassin est recycle conformment aux dispositions
du prsent article.
Il peut n'tre ralis qu'une seule installation de traitement de l'eau pour plusieurs bassins, condition que chaque
bassin possde ses propres dispositifs d'alimentation et d'vacuation et que les apports de dsinfectant
correspondent aux besoins. Toutes dispositions sont prises pour que les rparations puissent tre effectues sur
les canalisations et les appareils de traitement de l'eau sans qu'une vidange gnrale soit ncessaire.
Des robinets de puisage d'accs facile, fins de prlvements, doivent tre installs au moins avant filtration et
injection de ractifs, immdiatement avant l'entre de l'eau dans chaque filtre, aprs filtration et avant injection de
dsinfectant, le plus prs possible de l'arrive chaque bassin, sur la vidange des filtres.
Les eaux coulant sur les plages ne doivent pas pouvoir pntrer dans un bassin. Elles sont vacues par un
dispositif spcial distinct du circuit emprunt par l'eau des bassins.
Article D1332-7
L'assainissement des tablissements doit tre ralis de manire viter tout risque de pollution des eaux de
baignade.
La conception et le nombre des installations sanitaires, dtermin en fonction de la capacit d'accueil de
l'installation, doivent tre conformes aux dispositions de l'annexe 13-6.
Article D1332-8
Les piscines comprennent un poste de secours situ proximit directe des plages.
Article D1332-9
La capacit d'accueil de l'tablissement, fixe par le matre d'ouvrage, doit tre affiche l'entre. Elle distingue
les frquentations maximales instantanes en baigneurs et en autres personnes.
La frquentation maximale instantane en baigneurs prsents dans l'tablissement ne doit pas dpasser trois
personnes pour 2 mtres carrs de plan d'eau en plein air et une personne par mtre carr de plan d'eau couvert.
Pour l'application du prsent article, la surface des pataugeoires et celle des bassins de plongeon ou de plonge
rservs en permanence cet usage ne sont pas prises en compte dans le calcul de la surface des plans d'eau.
Les personnes autres que les baigneurs, notamment les spectateurs, visiteurs ou accompagnateurs, ne peuvent
tre admises dans l'tablissement que si des espaces distincts des zones de bain et comportant un quipement
sanitaire spcifique ont t prvus cette fin.
Article D1332-10
Dans les tablissements o la superficie des bassins est suprieure ou gale 240 mtres carrs, les accs aux
plages en provenance des locaux de dshabillage comportent un ensemble sanitaire comprenant des cabinets
d'aisance, des douches corporelles et des pdiluves ou des rampes d'aspersion pour pieds alimentes en eau
dsinfectante. Les autres accs aux plages comportent des pdiluves et, si ncessaire, des douches corporelles.
Les pdiluves sont conus de faon que les baigneurs ne puissent les viter. Ils sont aliments en eau courante et
dsinfectante non recycle et vidangs quotidiennement.
Article D1332-11
Les revtements de sol rapports, semi-fixes ou mobiles, notamment les caillebotis, sont interdits, exception faite
des couvertures de goulotte.
Article D1332-12
Un arrt prfectoral fixe, selon les types d'installation, la nature et la frquence des analyses de surveillance de la
qualit des eaux que doivent raliser les responsables des installations. Toutefois, cette frquence ne doit pas tre
infrieure, pour les piscines, une fois par mois.
Les prlvements d'chantillons sont effectus la diligence de l'agence rgionale de sant. Ils sont analyss par
un laboratoire agr par le ministre charg de la sant. Les frais correspondants sont la charge du dclarant de
la piscine. Le silence gard pendant plus de six mois sur la demande d'agrment d'un laboratoire vaut dcision de
rejet.
Les rsultats, transmis l'agence rgionale de sant, sont affichs par le dclarant de manire visible pour les
usagers.
Les mthodes d'analyse employes par les laboratoires doivent tre soit les mthodes de rfrence fixes par un
arrt du ministre charg de la sant dont il peut saisir pour avis l'Agence nationale de scurit sanitaire de
l'alimentation, de l'environnement et du travail, soit des mthodes conduisant des rsultats quivalents.
Article D1332-13
Lorsque l'une au moins des normes de la prsente section n'est pas respecte, le prfet, sur le rapport du directeur
gnral de l'agence rgionale de sant, peut interdire ou limiter l'utilisation de l'tablissement ou de la partie
concerne de celui-ci. L'interdiction ne peut tre leve que lorsque le dclarant a fait la preuve que ces normes
sont de nouveau respectes.
L'application des dispositions de la prsente section ne peut avoir pour effet de dgrader directement ou
indirectement la qualit des eaux des piscines.
2. Cabinets d'aisance
Le nombre de cabinets d'aisance est au moins gal F/80 en piscine couverte et F/100 en piscine de plein air pour
une frquentation maximale instantane infrieure ou gale 1 500 personnes avec un minimum de deux du ct
hommes et de deux du ct femmes.
Pour les frquentations maximales instantanes suprieures 1 500 personnes, le supplment par rapport au
nombre dfini dans l'alina prcdent se calcule sur la base de un cabinet pour 200 baigneurs.
Lorsque le nombre de cabinets rservs aux hommes est suprieur deux, la moiti des cabinets peut tre
remplac par des urinoirs, dont le nombre doit tre au minimum gal au double des cabinets supprims.
Le sol des cabinets d'aisance et des lieux o sont installs les urinoirs est muni de dispositifs d'vacuation des
eaux de lavage et autres liquides sans qu'il y ait possibilit de contamination des zones de circulation et des plages
Il ne doit pas y avoir de communication directe entre les cabinets d'aisance et les plages.
3. Lavabos
Un lavabo au moins doit tre install par groupe de cabinets d'aisance.
4. Lave-pieds
Par groupe de locaux de dshabillage, un lave-pieds au moins doit tre mis la disposition des baigneurs.
5. Piscines des hbergements touristiques
Pour les piscines des hbergements touristiques tels que htels, campings, colonies de vacances, maisons de
vacances et celles des ensembles immobiliers, peuvent tre prises en compte, pour le calcul des normes dfinies
ci-dessus, les installations sanitaires de l'tablissement accessibles tous les usagers de la piscine. En tout tat
de cause, il doit tre install au moins deux cabinets d'aisance, un lavabo et deux douches proximit du ou des
bassins.
B. - Installations sanitaires rserves au public
Pour chaque fraction de 100 personnes, un lavabo, un cabinet d'aisance et un urinoir au moins doivent tre
installs.
NOTA : Dcret 2006-1675 du 22 dcembre 2006 art. 5 : les dispositions de l'article 3 du prsent dcret entrent en
vigueur une date dfinie par arrt des ministres chargs de la sant, de l'environnement et du travail aprs avis
du directeur gnral de l'Agence franaise de scurit sanitaire de l'environnement et du travail, ou au plus tard six
mois aprs la date de publication du prsent dcret. Ces dispositions ne sont pas applicables aux consultations sur
les projets d'actes rglementaires et aux demandes d'autorisations qui ont fait l'objet d'une saisine du Conseil
suprieur d'hygine publique de France avant la date d'entre en vigueur de l'article 3.
Article 5
Les produits ou procds de traitement qui peuvent tre employs pour la dsinfection des eaux figurent ci-aprs :
1 Produits chlors.
- chlore gazeux ;
- eau de Javel.
Les composs qui contiennent de l'acide trichloroisocyanurique ou du dichlororisocyanurate de sodium ou de
potassium ou de l'hypochlorite de calcium et qui figurent sur une liste tablie par le ministre charg de la sant. De
l'acide isocyanurique peut tre ajout aux produits chlors.
L'eau des bassins, traite sans acide isocyanurique, doit avoir :
- une teneur en chlore libre actif suprieure ou gale 0,4 et infrieure ou gale 1,4 milligramme par litre ;
- une teneur en chlore total n'excdant pas de plus de 0,6 milligramme par litre la teneur en chlore libre ;
- un pH suprieur ou gal 6,9 et infrieur ou gal 7,7.
L'eau des bassins, traite au chlore en prsence d'acide isocyanurique, doit avoir :
- une teneur en chlore disponible au moins gale 2 milligrammes par litre mesure avec le
dithylparaphnylnediamine (DPD) ;
- une teneur en chlore total n'excdant pas de plus de 0,6 milligramme par litre la teneur en chlore disponible ;
- un pH suprieur ou gal 6,9 et infrieur ou gal 7,7 ;
- une teneur en acide isocyanurique infrieure ou gale 75 milligrammes par litre.
2 Brome.
L'eau des bassins doit avoir :
- Une teneur en brome suprieure ou gale 1 milligramme par litre et infrieure ou gale 2 milligrammes
par litre ;
- Un pH suprieur ou gal 7,5 et infrieur ou gal 8,2.
3 Ozone.
L'ozonation de l'eau doit tre effectue en dehors des bassins. A l'arrive dans les bassins, l'eau ne doit plus
contenir d'ozone. Entre le point d'injection de l'ozone et le dispositif de dsozonation, l'eau doit, pendant au moins
quatre minutes, contenir un taux rsiduel minimal de 0,4 milligramme par litre d'ozone. Aprs dsozonation, une
adjonction d'un autre dsinfectant autoris compatible doit tre effectue dans les conditions qui lui sont
applicables.
1
NB ARS :
Pour le PHMB, seul le produit Revacil a t autoris par la Direction Gnrale de la Sant (DGS), par lettre du 12 mars 2007, pour une dure de 3
ans (2007 2009) sous rserve du respect des conditions dfinies par le Conseil Suprieur Public de France (CSHPF).
des produits ou des procds, non inscrits sur les listes tablies en application du prsent arrt par le ministre
charg de la sant, peuvent galement tre utiliss aprs avoir t dclars selon la procdure dfinie l'article 8
du prsent arrt. Les critres d'valuation utiliss par l'Etat membre doivent tre comparables ceux dfinis
l'article 8 du prsent arrt.
Article 8
Les dclarations vises l'article 7 sont transmises au ministre charg de la sant qui consulte le Conseil
suprieur d'hygine publique de France, en vue d'une valuation de l'efficacit et des risques que les produits ou
les procds peuvent directement ou indirectement entraner pour la sant.
L'valuation est effectue en considrant :
1. L'intrt potentiel technologique du produit ou du procd ;
2. La composition prcise du produit ou le descriptif dtaill du procd ;
3. Les cintiques de raction mises en jeu ou les principes de fonctionnement ;
4. La toxicit court, moyen et long terme du produit ou du procd lui-mme et des sous-produits de raction
ventuellement forms ainsi que la vrification de leur innocuit pour les personnes au contact ;
5. L'efficacit du produit, vis--vis des micro-organismes, dans les conditions d'utilisation prconises ;
6. Les ractions ventuelles avec les autres composs chimiques habituellement prsents dans les
tablissements de natation comme les produits de nettoyage et de dsinfection des sols, les produits additifs
de traitement de l'eau (algicides,...) et les matires organiques ;
7. Les rsultats d'essais en vraie grandeur selon un protocole valid par le CSHPF.
Le dossier joint la demande doit tre tabli selon les dispositions de l'annexe du prsent arrt et notamment tre
accompagn des lments descriptifs du mode de contrle par l'Etat membre, en particulier de la procdure
d'valuation utilise.
Article 9
L'avis donn par le Conseil suprieur d'hygine publique de France, en application de l'article 8 ci-dessus, prcise,
si ncessaire, les conditions d'utilisation et les valeurs limites correspondantes respecter dans l'eau aprs
traitement.
L'avis du Conseil suprieur d'hygine publique de France et la dcision du ministre charg de la sant sont notifis
au demandeur dans un dlai maximum de quatre mois suivant la date de rception de la demande accompagne
du dossier complet tel que dfini en annexe du prsent arrt. Lorsque cet avis ou cette dcision sont
dfavorables, ils doivent tre motivs. Le ministre charg de la sant modifie en consquence les listes tablies en
application au prsent arrt.
Article 10
Une vidange complte des bassins est assure au moins deux fois par an. Toutefois, le prfet, sur proposition du
directeur dpartemental des affaires sanitaires et sociales, peut exiger la vidange d'un bassin lorsque son tat de
propret n'est pas satisfaisant, lorsque l'eau n'est pas conforme aux normes de qualit, aprs dsinsectisation ou
en prsence de toute anomalie entranant un danger pour la sant des usagers.
L'exploitant avertit par crit la direction dpartementale des affaires sanitaires et sociales au moins quarante-huit
heures avant d'effectuer les vidanges priodiques.
Article 11
Chaque tablissement est dot d'un carnet sanitaire pagin l'avance et vis par la direction dpartementale des
affaires sanitaires et sociales.
Chaque jour y sont nots :
- La frquentation de l'tablissement ;
- Au moins deux fois, la transparence, le pH, la teneur en dsinfectant, la temprature de l'eau des bassins.
Les valeurs des paramtres sont mesures ou releves par des mthodes adaptes l'aide de moyens
propres l'tablissement ;
- Le relev des compteurs d'eau ;
- Les observations relatives notamment aux vrifications techniques, au lavage des filtres, la vidange des
bassins, la vidange ou la visite des filtres, au renouvellement des stocks de dsinfectants, au
remplissage des cuves de ractifs, aux incidents survenus.
Si un stabilisant est utilis, sa concentration dans l'eau des bassins doit tre mesure chaque semaine.
Lorsque l'installation hydraulique est quipe d'un disconnecteur zone de pression rduite contrlable, les
oprations de maintenance et de vrifications de cet appareil sont consignes sur le carnet sanitaire.
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
Article 12
Les rsultats affichs par l'exploitant sont accompagns du rapport et des conclusions tablis par la DDASS, sur la
tenue et le fonctionnement de l'tablissement.
Article 13
L'arrt du 13 juin 1969 fixant les rgles de scurit et d'hygine applicables aux tablissements de natation
ouverts au public est abrog.
Annexes (Arrt du 18 janvier 2002 modifiant l'arrt du 7 avril 1981) : lments constitutifs du dossier de
demande d'autorisation d'utilisation pour des produits ou procds de dsinfection des eaux de piscine.
Article ANNEXE
Ce dossier est fournir en trois exemplaires et en franais.
Il est communiqu au ministre charg de la sant.
Il comprend dans l'ordre suivant :
I. - Dossier type
1. Le nom ou la raison sociale et l'adresse du demandeur.
2. La dsignation et la fonction du produit ou du procd faisant l'objet de la demande.
3. La prsentation des arguments (technique ou de tout autre nature) en faveur de l'emploi du produit ou du
procd.
4. La copie ventuelle des brevets d'invention.
5. Les rfrences bibliographiques et autorisations trangres ainsi que les notices, fiches techniques et
commerciales concernant le produit ou le procd.
6. La composition dtaille du produit avec la nature exacte des constituants (sous enveloppe avec la mention
confidentiel).
7. Les mthodes d'analyse du produit permettant de vrifier sa composition.
8. Les tudes permettant de connatre la toxicit court, moyen et long terme.
9. Le mode d'emploi exact comportant les conditions de prparation, le mode de mise en uvre ainsi que les
prcautions prendre pour le stockage, la manipulation du produit.
10. Les concentrations (minimale et maximale) prconises dans l'eau des bassins.
11. Les tudes portant sur la stabilit du produit.
12. Les tudes portant sur l'efficacit du produit (aux concentrations d'utilisation prconises) vis--vis des
micro-organismes et en particulier : Escherichia coli, Staphylococcus aureus, Pseudomonas aeruginosa,
Legionella, virus, amibes libres.
13. La variation de cette efficacit en fonction des caractristiques de l'eau et notamment de la temprature, du
pH et de la duret totale.
14. Les mthodes de contrle au laboratoire et sur le terrain de la teneur en produit de l'eau.
15. Les ractions ventuelles avec les composs chimiques, en particulier avec les produits de nettoyage et de
dsinfection des sols, les produits additifs de traitement de l'eau (algicides,...) et les matires organiques.
16. L'existence ventuelle d'incompatibilits du produit avec la nature des filtres habituellement utiliss en
piscine.
17. Les effets possibles, en cas de vidange du bassin, sur la faune et la flore du milieu rcepteur ou des
dispositifs d'puration.
18. Si le produit a dj t utilis en piscine : rsultats des contrles analytiques.
II. - Dossier rduit (produit ou procd lgalement utilis dans un Etat membre de l'Union europenne)
1. Le nom ou la raison sociale et l'adresse du demandeur.
2. La dsignation et la fonction du produit ou du procd faisant l'objet de la demande.
3. La copie ventuelle des brevets d'invention.
4. La composition dtaille du produit avec la nature exacte des constituants (sous enveloppe avec la mention
confidentiel).
5. Quand il existe, l'extrait de la rglementation nationale, du document officiel ou tout document descriptif du
mode de contrle par l'Etat membre, dfinissant la procdure d'valuation d'efficacit, accompagn d'un
rsum en langue franaise.
6. L'avis de l'organisme scientifique ayant procd l'valuation d'efficacit du produit ou du procd
accompagn de la traduction en franais.
7. Quand elles existent, la rfrence de l'acte officiel dlivr dans l'Etat membre et copies des documents
officiels accompagnes de leur traduction en franais.
8. Le mode d'emploi exact comportant les conditions de prparation, le mode de mise en uvre ainsi que les
prcautions prendre pour le stockage, la manipulation du produit.
9. Les mthodes de contrle au laboratoire et sur le terrain de la teneur en produit de l'eau.
10. L'existence ventuelle d'incompatibilits du produit avec la nature des filtres habituellement utiliss en
piscine.
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11. Les effets possibles, en cas de vidange du bassin, sur la faune et la flore du milieu rcepteur ou des
dispositifs d'puration.
12. Les concentrations (minimale et maximale) prconises dans l'eau des bassins.
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de lgionellose sont associs des spas. Les cas groups concernent aussi bien la forme pulmonaire dinfection
lgionelles (lgionellose), ou ses formes non pulmonaires (notamment les fivres dites de Pontiac).
La fivre de Pontiac, malgr un taux dattaque lev suprieur 50%, ne fait pas lobjet de surveillance spcifique
dans la mesure o limpact sur la sant est limit et lintrt dun diagnostic spcifique nest pas dmontr.
La lgionellose constitue en revanche une forme svre dinfection lgionelles et est dclaration obligatoire
auprs des autorits sanitaires depuis 1987 ; chaque cas notifi est considr comme un signal dalerte qui
ncessite la mise en uvre dune enqute pidmiologique voire environnementale. Les premiers symptmes de
la lgionellose sont de type grippal avec des douleurs musculaires, de la fatigue, des maux de tte, une toux sche
et de la fivre. Prs de 1200 cas de lgionellose ont t notifis aux autorits sanitaires en 2009 et lissue a t
mortelle dans 11% des cas. Mme si des groupes risque sont clairement identifis (les fumeurs, les
immunodficients, les diabtiques, les personnes ges, etc.), chacun peut tre concern, notamment au regard
des diffrences de virulence des souches et de la raction propre chaque individu. Les cas de lgionellose relis
la frquentation de spas sont donc des vnements graves qui ncessitent systmatiquement un contrle des
mesures de gestion mises en uvre.
1.3. Spcificit des spas
Lcosystme des spas est nettement diffrent de celui des piscines rcratives. Les raisons de la prolifration
bactrienne dans leau et notamment des lgionelles sont bien identifies :
- leau est fortement agite voire are et maintenue une temprature souvent comprise entre 30 et
40C qui favorise la survie des bactries et lvap oration partielle du dsinfectant de leau ;
- lapport de matires organiques (sueur, peaux mortes, huiles, urine, etc.) li la frquentation est parfois
trop important au regard du volume deau disponible et des capacits de filtration et de dsinfection des
installations de traitement deau ; la concentration rsiduelle en dsinfectant peut chuter rapidement en cas
daffluence ;
- une partie des usagers ne prend pas une douche pralable la baignade, parfois mme aprs la pratique
dune activit sportive, do une hygine insuffisante.
Les modes de contamination des individus par les lgionelles sont aussi connus :
- les bulles dair mises dans leau des spas clatent la surface de leau proximit des individus et
propagent dans latmosphre des gouttelettes deau de dimension de lordre du micromtre (1 5
micromtres) ;
- les microgouttelettes deau sont inhales par les individus prsents dans le spa ou proximit et les
bactries prsentes dans leau, notamment les lgionelles le cas chant, peuvent pntrer les voies
pulmonaires.
1.4. Vigilance quant la ventilation des locaux
La chloration de leau du spa peut conduire la formation de chloramines et autres composs issus de la raction
du chlore avec la matire organique ( chlore combin ), occasionnant des troubles irritatifs (toux, irritation des
yeux, etc.). Aussi, il est important de veiller la ventilation permanente des locaux. Le respect des rgles simples
dhygine par les baigneurs ainsi quune filtration efficace et des apports deau neuve suffisants contribuent
galement limiter la formation de ces sous-produits indsirables.
2. Dispositions lgislatives et rglementaires
Les bains remous (spas) usage collectif et recevant du public sont soumis aux textes lgislatifs et
rglementaires relatifs aux piscines non rserves lusage personnel dune famille, et notamment aux articles L.
1332-1 L. 1332-9 et D. 1332-1 D. 1332-13 du code de la sant publique et larrt du 7 avril 1981 modifi
fixant les dispositions techniques applicables aux piscines.
2.1. Dclaration
Lexploitant doit dclarer linstallation du spa, avant son ouverture au public, la mairie du lieu de son implantation
(la mairie transmettant linformation au prfet) et sengager sur la conformit de ses installations aux normes
dhygine et de scurit prvues par la rglementation (article L. 1332-1 du code de la sant publique). Leau
utilise avant traitement doit tre celle du rseau public de distribution deau potable (article D. 1332-4 du code de
la sant publique). Lutilisation dune autre eau est soumise autorisation prfectorale, sur proposition du Directeur
gnral de l'Agence rgionale de sant aprs avis du Conseil dpartemental de l'environnement et des risques
sanitaires et technologiques. Leau doit tre filtre, dsinfecte et dsinfectante et doit faire lobjet dune reprise en
continu en surface pour au moins 50 % du dbit de recyclage (articles D. 1332-4 et D. 1332-5 du code de la sant
publique).
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Tableau 1
FREQUENCE
NATURE de laction
mesure de la temprature de leau
mesure de la concentration rsiduelle en
dsinfectant dans leau
mesure de la transparence de leau
rglementaire (article 11
de larrt du 07/04/81
modifi)
2 fois par jour
2 fois par jour
2 fois par jour
ANNEXE 2
MODALITES DE PRELEVEMENTS ET DANALYSES DEAU A RESPECTER PAR LES AGENCES
REGIONALES DE SANTE DANS LE CADRE DES INSPECTIONS DE BAINS A REMOUS (SPAS) A USAGE
COLLECTIF ET RECEVANT DU PUBLIC
Lors des inspections de spas, les Agences rgionales de sant procdent :
des prlvements destins la recherche et au dnombrement des Legionella species et Legionella
pneumophila selon la norme NF T90-431. Les prlvements sont raliss notamment au niveau du spa
(prlvement deau et ventuellement prlvements par couvillonnage) et en dautres points dusage
risque reprsentatifs de lexposition potentielle aux lgionelles dans ltablissement (notamment les douches
et bains remous ou jets usage individuel) ;
des mesures de la temprature de leau chaude sanitaire au niveau des autres points dusage risque
(douches, etc.) et lvaluation de leur conformit au regard des dispositions de larrt du 30 novembre 2005
relatif aux installations fixes destines au chauffage et l'alimentation en eau chaude sanitaire des btiments
d'habitation, des locaux de travail ou des locaux recevant du public.
Au niveau du spa, conformment larticle D. 1332-2 du code de la sant publique, leau ne doit pas contenir de
germes pathognes : les Legionella pneumophila ne doivent pas tre dtectes. En cas de lgionellose, compte
tenu des dlais lis lincubation, la survenue de la maladie, au diagnostic et la notification lAgence
rgionale de sant, le rsultat ne constituera quun indicateur qui ne permettra pas ncessairement dvaluer
labsence de la bactrie au moment de lexposition passe.
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
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Au niveau des autres points dusage risque reprsentatifs (douches, etc.), les rsultats doivent tre infrieurs
er
lobjectif cible mentionn dans larrt du 1 fvrier 2010 relatif la surveillance des lgionelles dans les
installations de production, de stockage et de distribution deau chaude sanitaire.
En application de larticle L. 1332-9 du code de la sant publique et de larrt sus-mentionn, les cots des
prlvements deau et analyses de lgionelles sont la charge de ltablissement.
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Plusieurs facteurs contribuent diminuer les teneurs en chloramines dans leau notamment :
la limitation de la frquentation des bassins ;
laugmentation des taux de renouvellement en eau ;
la ventilation du bac tampon de recyclage des eaux ;
lefficacit du systme de filtration ;
la ventilation de lair intrieur des btiments (compte tenu des transferts eau-air) ;
la conception des vestiaires qui devraient dlimiter les espaces dans lesquels le baigneur est pieds nus, des
espaces dans lesquels celui-ci est chauss.
Vous pourrez tre amen demander lexploitant lvacuation des bassins ou la fermeture de ltablissement,
jusquau retour une situation normale, en cas de teneurs en chloramines trs leves.
III. PROCDS DESTINS RDUIRE LES TENEURS EN CHLORAMINE DES EAUX DE PISCINES
La rglementation franaise prvoit larticle 5 bis de larrt du 7 avril 1981 modifi, fixant les dispositions
techniques applicables aux piscines, que : Pour respecter les dispositions prvues larticle 5 du prsent arrt,
relatif la teneur en chlore total de leau, il peut tre fait appel des produits ou procds qui permettent de
rduire la teneur en chlore combin dans les bassins. La liste des produits ou procds utilisables est tablie par le
ministre charg de la sant .
Dans le cadre de demandes dagrment de produits et procds de traitement deau, le Conseil suprieur
dhygine publique de France (CSHPF) a mis un avis favorable pour lutilisation de procds de dchloramination
mettant en uvre des lampes rayonnement ultraviolet (UV) sous certaines rserves, telles que notamment
linterdiction de rduire les apports en eau neuve. La liste des socits ayant reu une autorisation dutilisation de
leur procd de la part du ministre charg de la sant figure en annexe I. Je vous indique galement que des
tudes complmentaires sont menes sur ces procds.
a) Risques sanitaires lis lutilisation de procds mettant en uvre des lampes rayonnement ultraviolet
(UV) pour la dchloramination des eaux de piscines publiques ;
A la suite de la parution de plusieurs tudes portant sur le risque daugmentation des teneurs en trihalomthanes
(THM) dans lair et dans leau des bassins des piscines li lutilisation de dispositifs UV, jai saisi le CSHPF sur :
limpact du rayonnement UV sur les caractristiques chimiques des eaux de piscines traites par des
produits chlors aux doses couramment pratiques, notamment sur le risque que ce rayonnement puisse
conduire une augmentation de la teneur en THM et principalement en chloroforme, dans leau et dans lair ;
les risques ventuels pour la sant des baigneurs ou du personnel lis lutilisation des dchloraminateurs
UV , en raison notamment dune augmentation de la teneur en THM, dans leau ou dans lair.
Le CSHPF a mis le 7 novembre 2006 un avis sur les risques lis lutilisation de procds mettant en uvre des
lampes rayonnement UV pour la dchloramination des eaux de piscines publiques.
Vous trouverez cet avis sur le site internet du ministre charg de la sant ladresse suivante :
www.sante.gouv.fr (thmes/accdez tous les dossiers/conseil suprieur dhygine publique de France / Accs
aux avis et rapports / section des eaux / Avis de la section des eaux / Baignades/piscines).
En substance, le CSHPF :
1. Sagissant des diffrentes publications qui lui ont t transmises, indique que les rsultats de ces tudes ne
permettent pas de conclure sur le risque que lirradiation par rayonnement UV des eaux de piscines conduise
une augmentation de la teneur en THM et principalement en chloroforme, dans leau et dans lair, au-del
de la priode transitoire lie la mise en route,
2. Estime que les teneurs en THM peuvent sexpliquer notamment par laction sur la matire organique
prsente dans leau des bassins, du rayonnement UV mis par certains types de dchloraminateurs UV
mettant en uvre des lampes dites moyenne pression,
3. Estime ncessaire de mener plusieurs tudes complmentaires, afin notamment :
dvaluer, en fonction de la dose et du spectre de la lampe, linfluence du rayonnement UV sur la
production de THM et autres sous-produits de dsinfection par chloration en distinguant les cas o les
lampes rayonnement UV mises en uvre sont de type :
- soit basse pression ;
- soit moyenne pression avec ou sans coupure des longueurs donde infrieures 230 nm ;
de fixer une concentration maximale admissible (CMA) sur les THM dans leau des piscines,
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4. Estime que les rsultats des tudes mentionnes ci avant et les lments dinformations disponibles ce
jour ne justifient pas de retirer les autorisations dj accordes par le ministre charg de la sant pour
lutilisation de certains dchloraminateurs UV , compte tenu du fait que :
le lien entre le rayonnement UV des eaux de piscine et une augmentation des teneurs en THM dans leau
nest pas clairement tabli et que les teneurs en THM dans leau dpendent de nombreux autres facteurs ;
les autorisations ont t accordes sous certaines rserves relatives notamment aux apports en eau neuve
qui devraient permettre de diminuer les concentrations de certaines substances telles que les THM.
b) Conditions dutilisation de procds de dchloramination ;
En outre, le CSHPF dans lavis prcit demande que soient systmatiquement respectes les conditions
dutilisation suivantes lors de lutilisation de procds mettant en uvre des lampes rayonnement UV pour la
dchloramination des eaux de piscines publiques :
ralisation, lors de lutilisation des dchloraminateurs UV , de mesures :
- du carbone organique total (COT), des chlorures et des THM dans leau des bassins une frquence au
moins mensuelle ;
- et du trichlorure dazote et des THM dans lair, deux fois par an ;
obligation de respecter la valeur de 100 microgrammes par litre recommande par lOrganisation mondiale
de la sant (OMS) pour les teneurs en THM dans leau des bassins ;
interdiction de rduire les apports en eau neuve par rapport ceux existant avant lutilisation des dispositifs
UV, ceux-ci ne devant, en tout tat de cause, jamais tre infrieurs la valeur rglementaire de 30 L par
baigneur et par jour ;
maintien ou le cas chant, augmentation du renouvellement de lair par rapport celui existant avant
lutilisation des dispositifs rayonnements UV ;
En ce qui concerne les analyses mensuelles dans leau, il est noter que celles-ci doivent tre effectues
dans chacun des bassins dun tablissement, les rsultats pouvant dpendre de leur taille respective, de
leur frquentation, de leur hydraulicit, etc.
Les prlvements et analyses prvues sont financer par le gestionnaire de la piscine, (la socit commercialisant
le procd UV pouvant participer au financement le cas chant selon les accords entre partenaires). Les analyses
doivent tre ralises par des laboratoires qualifis.
Je vous demande de vrifier que les piscines de votre dpartement font bien lobjet de lensemble des
prescriptions demandes.
Je vous informe que jai fait part de ces conditions aux socits ayant reu une autorisation du ministre charg de
la sant et jai demand ces dernires de me transmettre des bilans semestriels de lutilisation des
dchloraminateurs UV comportant notamment des lments relatifs la qualit de leau et de lair, afin de vrifier
que les conditions dautorisation dutilisation sont bien respectes et de dtecter dventuels dysfonctionnements
dans les piscines quipes de leur procd. Je vous communiquerai ultrieurement une exploitation de ces
informations.
IV. AUTORISATION DU PRODUIT REVACIL COMMERCIALIS PAR LA SOCIT MAREVA
A la suite de lavis du CSHPF du 6 dcembre 2005, par lettre du 12 mars 2007, la DGS a autoris lutilisation du
produit REVACIL de la socit MAREVA pour la dsinfection des eaux de piscine jusqu linscription de la
substance active (PMHB) sur les listes des biocides autoriss et, en tout tat de cause, pour une dure de 3 ans,
condition que les conditions suivantes soient respectes :
maintien dune concentration du PHMB dans leau comprise entre 20 et 35 mg/l ;
plage de PH dutilisation fixe de 6,9 8 units PH ;
en raison de laction coagulante du PHMB pouvant conduire une lvation de la turbidit de leau des
bassins si la filtration est insuffisante, mise disposition des utilisateurs par la socit MAREVA, dun
guide de rnovation des systmes de filtration et dun protocole de gestion du lavage des filtres qui en
garantisse lefficacit de fonctionnement ;
formation adapte obligatoire du personnel responsable et des oprateurs tant pour la mise en uvre que
pour le dosage du dsinfectant ;
neutralisation imprative par du chlore des eaux du bassin lors de sa vidange ;
identification des germes arobies revivifiables 37o C lorsque ce paramtre dpasse la limite de 100
UFC/ ml ;
recherche de Pseudomonas aeruginosa et mesure de lion ammonium (NH4+) lors du contrle de la
qualit de leau.
Les prlvements et analyses prvues sont financer par le gestionnaire de la piscine.
Le guide dutilisation du produit Revacil peut tre consult sur le rseau intranet du ministre de la sant.
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
20
21
Il convient ainsi de suivre lvolution de ce paramtre dans les eaux et dviter des augmentations importantes de
sa teneur, plutt que de veiller au respect strict dune valeur limite.
La mthode de mesure du PHMB prconise en annexe de la circulaire du 06/10/89 est une mthode danalyse en
laboratoire uniquement par dosage losine. Le dosage par losine ne prsente pas de difficult particulire ds
lors quon dispose du protocole. Sa mise en uvre nest pas ralisable sur le terrain. Linformation immdiate des
exploitants de la conformit des eaux lors dun contrle de terrain, ne peut donc pas tre donne si la mthode
losine est choisie.
En cas dutilisation dune mthode de terrain, celle prconise consistant en dosage photomtrique, la mesure doit
tre valide par le laboratoire par comparaison avec la mthode de dosage losine, (en vue dune ventuelle
accrditation). La mesure photomtrique de terrain est fiable sous rserve que ltalonnage de lappareillage de
mesure soit rgulirement fait (deux ou trois fois par an).
Lutilisation des deux mthodes simultanment semble prfrable.
Lidentification des germes arobies revivifiables 37C est demande lors du dpassement de la valeu r de 100
germes arobies revivifiables 37C par ml. Les ex perts ont prcis que lorsque la charge organique des bassins
est leve, une difficult daction du PHMB sur la flore totale peut tre constate. Le CSHPF a ainsi demand
quune identification des germes afin den connatre leur nature soit faite. Cette identification peut porter sur la
recherche de Pseudomonas aeruginosa, des staphylocoques, ainsi que des entrocoques intestinaux.
Il est en revanche important didentifier dans ces cas les facteurs qui favorisent llvation de la flore totale et de
les prendre en compte pour amliorer la gestion des installations de traitement deau, une diminution de la
frquentation des bassins pouvant galement savrer ncessaire.
En sus du chlore gazeux, de leau de javel, du brome et de lozone autoriss par larrt du 18 janvier 2002.
22
HYDROXAN : je vous rappelle que sur la base de lavis mis par le Conseil suprieur dhygine publique de
France lors de sa sance du 4 mai 2004, jai rejet la demande dautorisation de ce produit par courrier dat du 14
juin 2004.
APPAREILS DE DECHLORAMINATION (aux ultraviolets) : en application de larticle 5 bis de larrt du 18
janvier 2002, le ministre charg de la sant fixe la liste des produits ou procds utilisables pour rduire la teneur
en chlore combin dans les bassins. A ce jour, un seul procd, figurant dans la liste ci-jointe, a t autoris par
mes services. Cependant, quelques DDASS ont signal la prsence de dchloraminateurs dans des piscines
publiques. Vous indiquerez aux gestionnaires des piscines que si dans un dlai de trois mois, lappareil de
dchloramination qui quipe leur installation ne fait pas lobjet dun dpt de dossier dautorisation dment
constitu (selon les dispositions de lannexe de larrt du 18 janvier 2002), vous demanderez ce que
linstallation soit mise hors service.
Je vous prie de me faire part de vos observations au sujet des produits figurant en annexe ou des difficults que
vous rencontrez le cas chant, dans lapplication de la prsente circulaire.
Liste des produits et procds concourant la dsinfection des eaux de piscines, autoriss par le
ministre de la sant et de la protection sociale en application de l'arrt du 7 avril 1981 modifi
Liste annexe en fin de document
Rvision annuelle disponible l'adresse http://www.sante.gouv.fr/actions-du-ministere-et-de-ses-services.html
23
Le cas chant, lors de contrles dans les secteurs d'activit concerns, elle sera un outil pour les services
d'inspection et pourra tre diffuse, pour information, aux employeurs et responsables d'autres tablissements.
ANNEXE TECHNIQUE
1. Les produits chimiques concerns
Certains produits chlors d'usage courant peuvent lors de leur mlange accidentel ou de leur humidification librer
dans l'atmosphre du trichlorure d'azote (NCl3) en quantit suffisante pour dclencher un incendie ou une
explosion. Ces produits, notamment autoriss pour la dsinfection des piscines (cf. art. 5 de l'arrt du 7 avril 1981
modifi du code de la sant publique) sont base :
d'acide trichloroisocyanurique (ATCC) (n CAS : 87 -90-1) ;
de dichloroisocyanurate de sodium (DCCNa) (n CAS : 2893-78-9) ou de potassium (DCCK) (n CAS : 224421-5).
Ces produits gnralement commercialiss sous forme de pastilles ou de granuls peuvent tre des comburants
puissants. Les dichloroisocyanurates anhydres doivent notamment comporter l'tiquette des substances
comburantes (qui porte le symbole et l'indication de danger O-comburant ) ainsi que le symbole Nocif (voir
notamment la fiche toxicologique INRS FT n 220).
Il est toutefois utile de rappeler que ces produits comportent un certain nombre d'avantages par rapport aux autres
sources de chlore (telles que l'eau de javel) au nombre desquels une bonne stabilit chimique au stockage, une
prsentation solide et concentre (la plupart du temps sous forme de pastilles ou galets), une rsistance aux
ultraviolets et de meilleures conditions de scurit et d'emploi.
Le risque chimique prsent par ces substances est principalement d une incompatibilit avec les drivs
azots (comme, par exemple, des algicides, fongicides et des bactricides) et les hypochlorites de sodium,
potassium ou calcium. En effet, la mise en contact de ces produits en prsence d'humidit avec des hypochlorites
de calcium ou de sodium (eau de javel) ou des drivs azots entrane le dgagement de trichlorure d'azote, une
substance qui s'enflamme spontanment du fait de sa grande instabilit chimique.
Ces produits (acide trichloroisocyanurique, dichloroisocyanurate de sodium ou de potassium) ne doivent donc pas
tre mlangs avec les produits suivants :
les produits de dsinfection de piscine autoriss base d'hypochlorite de sodium, de potassium ou de
calcium ;
les produits non autoriss pour la dsinfection des piscines et pouvant tre prsents dans ces
tablissements :
les agents rducteurs (sulfures, sulfites, bisulfites, etc.) et les matires combustibles (huiles, graisse, sciure,
etc.) ;
les drivs azots tels que l'ammoniaque et ses sels, les nitrates et les ammoniums quaternaires (de
nombreuses prparations pour la dsinfection et/ou la destruction des mousses et des lichens sur les plages
autour des bassins contiennent du chlorure d'alkyl benzyldimthylammonium).
2. Les utilisations principales de ces produits
Les drivs chlors des isocyanurates sont principalement utiliss pour :
le traitement des eaux de piscine et des eaux industrielles ;
l'assainissement et le traitement des textiles (blanchissage, traitement de la laine) ;
la dsinfection des eaux uses.
En ce qui concerne le traitement dsinfectant des eaux, il vise dtruire les algues, champignons et bactries
susceptibles de se dvelopper en milieu aquatique. Le produit se dcompose au contact de l'eau pour former du
chlore.
Les secteurs d'activit susceptibles d'tre concerns sont les suivants :
les fabricants de ces produits ;
les distributeurs de ces produits ;
l'exploitation et la maintenance des piscines, des htels, des centres de loisirs ;
les producteurs de pastilles pour lave-linge et de pastilles pour piscines ;
les secteurs industriels du traitement des eaux uses et des eaux industrielles ;
les secteurs assurant le transport de ces produits.
24
25
Cette notice peut utilement s'inspirer des donnes fournies par les fiches de donnes de scurit et devra donc
prciser le risque spcifique d'explosion et d'incendie.
Les salaris affects des tches comportant des manipulations ou utilisations de produits chimiques doivent
bnficier d'une formation la scurit rpondant aux dispositions des articles R. 231-36 et R. 231-37 (art. R. 23138).
L'article R. 231-54-2 prvoit que les emplacements de travail o sont utilises les substances ou prparations
chimiques dangereuses doivent tre quips de moyens efficaces assurant l'vacuation des vapeurs, des gaz, des
arosols ou des poussires.
L'article R. 231-54-4 impose la mise disposition des travailleurs (susceptibles d'tre exposs l'action de
substances ou de prparations chimiques dangereuses) d'appareils de protection individuels adapts aux risques
encourus.
Les caractristiques des quipements de protection individuels adquats doivent figurer dans la fiche de donnes
de scurit (conformment l'article R. 231-53).
Dans le domaine des dispositions rglementaires concernant les produits proprement dits :
Etiquetage : les arrts du 20 avril 1994 (pour les substances) et du 21 fvrier 1990 (pour les prparations) fixent
les rgles qui s'appliquent en matire d'tiquetage des produits chimiques. L'article L. 231-6 impose au chef
d'tablissement d'apposer sur tout rcipient, sac ou enveloppe contenant ces substances ou prparations, une
tiquette ou une inscription indiquant le nom et l'origine de ces substances ou prparations et les dangers que
prsente leur emploi. Il lui appartient donc de s'assurer de la reproduction de l'tiquetage sur les rcipients lors du
reconditionnement des produits.
Fiche de donnes de scurit : les fabricants, importateurs ou vendeurs portent la connaissance des chefs
d'tablissement et travailleurs indpendants utilisateurs de substances ou prparations dangereuses les
renseignements ncessaires la prvention et la scurit par une fiche de donnes de scurit. Celles-ci doivent
tre transmises par le chef d'tablissement au mdecin du travail (art. R. 231-53). Les fiches de donnes de
scurit sont un outil essentiel d'aide l'valuation des risques.
VU le Code de la Sant Publique, notamment ses articles L.1332-1 L.1332-9, D.1332-1 D.1332-13 ;
VU la loi n 2009-879 du 21 juillet 2009 portant r forme de l'hpital et relative aux patients, la sant et aux
territoires ;
VU le dcret n 2010-336 du 31 mars 2010 portant cr ation des ARS ;
VU le dcret n 2010-344 du 31 mars 2010 tirant les consquences au niveau rglementaire de l'intervention de la
loi n 2009-879 portant rforme de l'hpital et rel ative aux patients, la sant et aux territoires ;
VU le dcret du 1er avril 2010 portant nomination de Mme Aoustin Directeur Gnral de l'agence rgionale de
sant du Languedoc Roussillon ;
VU larrt du 7 avril 1981 modifi fixant les dispositions techniques applicables aux piscines ;
VU la circulaire ministrielle du 05 octobre 2004 relative aux produits et procds employs pour la dsinfection des
eaux de piscine ;
VU la circulaire ministrielle du 27 juillet 2010 relative la prvention des risques infectieux et notamment de la
lgionellose dans les bains remous (spas) usage collectif et recevant du public ;
VU lavis de lAFSSET du 09 juin 2010 portant sur lvaluation des risques sanitaires lis aux piscines rglementes ;
CONSIDERANT
- lvolution des connaissances sur les risques sanitaires en piscine,
- lvolution des mthodes danalyse,
- lvolution de la conception des bassins ;
SUR proposition du Directeur Gnral de lAgence Rgionale de Sant du Languedoc Roussillon ;
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
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ARRETE
ARTICLE 1 : CHAMP DAPPLICATION
Le prsent arrt sapplique sur tout le territoire du dpartement du Gard tout tablissement ou partie dtablissement
qui comporte un ou plusieurs bassins artificiels tanches dont leau est filtre, dsinfecte et dsinfectante, renouvele
et recycle, utiliss pour les activits de bain ou de natation. Le prsent arrt sapplique aux piscines autres que
celles rserves lusage personnel dune famille. Les piscines thermales et les piscines des tablissements de sant
autoriss dispenser des soins de suite et de radaptation, dusage exclusivement mdical, ne sont pas soumises aux
dispositions du prsent arrt.
ARTICLE 2 : OBLIGATIONS DE CONTRLE ET DE SURVEILLANCE
Toute personne responsable dun tablissement tel que dfini larticle 1 du prsent arrt est tenue de se soumettre
un contrle sanitaire et de respecter les rgles et les limites de qualit fixes par dcret ainsi qu lannexe 2 du
prsent arrt. La personne responsable est tenue par ailleurs de procder aux mesures de surveillance prescrites par
la rglementation en vigueur, qui ne font pas lobjet du prsent arrt.
ARTICLE 3 : ORGANISATION DU CONTRLE
Le contrle sanitaire comprend notamment un programme danalyses de la qualit des eaux, tel que dfini en annexe
1. Les prlvements sont effectus la diligence de lAgence rgionale de sant et sont analyss par le laboratoire
agr par le ministre de la sant et attributaire du march public relatif au contrle sanitaire des eaux dans le
dpartement.
Ce programme peut tre modifi sur proposition de lAgence rgionale de sant.
ARTICLE 4 : PRELEVEMENT
Un point de prlvement est fix pour chaque bassin tel que dfini dans larticle 1. Pour les bassins dont la conception
entrane une circulation complexe de leau, lAgence rgionale de sant peut fixer plusieurs points de prlvement.
ARTICLE 5 : FREQUENCE
La frquence des analyses du contrle sanitaire ne peut tre infrieure un mois pour chaque point de prlvement
lors de la priode douverture. Cette frquence peut tre augmente la diligence de lagence rgionale de sant en
cas de dpassement des limites de qualit ou en cas danomalie pouvant engendrer un risque pour la sant des
usagers.
ARTICLE 6 : FRAIS
Les frais de prlvements et danalyses sont la charge de la personne responsable de ltablissement.
ARTICLE 7 : INFORMATION
Le responsable de ltablissement est tenu dafficher de manire visible pour les usagers les rsultats des analyses du
contrle sanitaire accompagns des conclusions tablies par lAgence rgionale de sant.
ARTICLE 8 : ABROGATION
Larrt prfectoral n 2002-149-3 du 29 mai 2002 e st abrog.
ARTICLE 9 : SANCTIONS
Les infractions aux prescriptions des articles du prsent arrt sont recherches et constates par les officiers et
agents de police judiciaire, les agents mentionns aux articles L.1421-1 et L.1435-7 du code de la sant publique ou
les agents des collectivits territoriales habilits et asserments dans les conditions fixes par dcret en conseil dtat.
Le fait de faire obstacle laccomplissement des fonctions des agents mentionns aux articles L.1421-1 et L.1435-7 du
code de la sant publique ou des agents des collectivits territoriales mentionns ci-dessus est puni de trois mois
demprisonnement et de 3750 damende.
ARTICLE 10 : RECOURS
Le prsent arrt peut faire lobjet dun recours administratif, soit gracieux auprs du Prfet du Gard, soit
hirarchique auprs du ministre charg de la sant dans les deux mois suivant sa notification.
Un recours contentieux peut galement tre dpos auprs du tribunal administratif de Nmes dans le dlai de
deux mois, compter de la notification du prsent arrt.
ARTICLE 11 : APPLICATION
La secrtaire gnrale de la prfecture,
Les sous prfets dAls et du Vigan
Le directeur gnral de lagence rgionale de sant du Languedoc-Roussillon,
Les maires du dpartement,
sont chargs, chacun en ce qui le concerne, de l'excution du prsent arrt dont un extrait sera publi au recueil des
actes administratifs.
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
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ANNEXE 1
Liste des paramtres recherchs dans le cadre du contrle sanitaire
Paramtres
Coliformes totaux
Escherichia coli
Bactries arobies revivifiables 37 C
Staphylocoques pathognes
Carbone organique total
Transparence
Temprature de leau
pH
Idem ci-dessus plus : Pseudomonas aeruginosa
Chlore libre
Chlore libre actif
Chlore total
Chlore combin
Chlore disponible
Chlore total
Acide isocyanurique
Chlore combin
Brome
Ozone
Paramtres de la dsinfection utilise
aprs la dsozonation
ANNEXE 2
Limites et rfrences de qualit de leau des bassins
Paramtre
Coliformes totaux
Escherichia coli
Bactries arobies revivifiables 36 C
Staphylocoques pathognes
Carbone organique total
Transparence
Chlore libre actif
Chlore combin
pH
Chlore disponible
Acide isocyanurique
Brome
Ozone
Pseudomonas aeruginosa
Temprature
Limite de qualit
< 10 / 100 mL
0 / 100 mL
< 100 / m L
0 / 100 mL
Valeur guide
5 mg/L
Le fond du bassin doit tre visible
0,4 mg/L
1,4 mg/L
0,6 mg/L
6,9 et 7,7 (dsinfection au chlore)
7,5 et 8,2 (dsinfection au brome)
2 mg/L
75 mg/L
1 mg/L et 2 mg/L
absence
< 1 UFC / 100 mL
< 39 C
4 mg/L
Le Directeur gnral
Maisons-Alfort, le 9 juin 2010
28
directive europenne 2006/7/CE , transpose en droit franais dans le Code de la sant publique en septembre
2008. Elle doit amener, dici 2015, une volution progressive des modalits de gestion de la qualit des eaux
de baignade en vigueur et une plus large information du public.
Le Directeur gnral de la sant (DGS) du ministre de la sant et des sports, le Directeur gnral de la prvention
des pollutions et des risques et le Directeur de leau et de la biodiversit du ministre de lcologie, de lnergie, du
dveloppement durable et de lamnagement du territoire ont saisi lAfsset le 22 dcembre 2006 dune demande
dvaluation des risques sanitaires lis aux baignades publiques, non encadres par la rglementation europenne
cite ci-dessus et notamment :
les bassins de natation et de cure ;
les eaux captives qui sont soumises un traitement ou sont utilises des fins thrapeutiques ;
les eaux captives artificielles spares des eaux de surface et des eaux souterraines.
Les risques sanitaires lis aux eaux captives artificielles spares des eaux de surface et des eaux souterraines
4
ont fait lobjet dune valuation dont les rsultats sont prsents dans un rapport .
Les risques lis aux bassins de cure et les eaux captives utilises des fins thrapeutiques nont pas t valus
car ces catgories deaux de baignade sont soumises une rglementation particulire qui les distingue des
piscines rglementes.
En accord avec les ministres de tutelle, le champ dinvestigation de la prsente saisine a t scind en deux
parties : une premire partie consacre lvaluation des risques lis aux piscines usage collectif et relevant de
la rglementation franaise et qui fait lobjet du prsent avis et une seconde partie consacre aux piscines dites
atypiques et dont lvaluation fera lobjet dun prochain rapport dexpertise.
Il est ainsi demand lAfsset de raliser un inventaire des types de piscines existant usage collectif et de
raliser une valuation globale des risques sanitaires en prenant en compte les dangers de nature microbiologique
et physicochimique lis leau, lair et au sol, les expositions selon les usages, la vulnrabilit des populations et
les traitements utiliss.
Lobjectif de la demande est dtablir, en fonction du type de piscine :
des valeurs limites de qualit des eaux ;
des modalits de surveillance et de contrle ;
des rgles dhygine, de conception et de maintenance des installations ;
une liste des produits et procds de traitements autoriss, ainsi que leurs modalits dutilisation.
2 Organisation de lexpertise
LAfsset a confi au Comit dExperts Spcialiss (CES) Evaluation des risques sanitaires lis leau et aux
agents biologiques linstruction de cette saisine. Ce dernier a mandat le groupe de travail Evaluation des
risques sanitaires lis la qualit, aux produits et procds de traitement des eaux de piscines pour la ralisation
des travaux dexpertise.
Les travaux dexpertise du groupe de travail ont t prsents rgulirement devant le CES, tant sur les aspects
mthodologiques que scientifiques.
Le rapport du groupe de travail tient compte des observations et des lments complmentaires transmis par les
membres du CES. Ces travaux dexpertise sont ainsi issus dun collectif dexperts aux comptences
complmentaires. Ils ont t raliss dans le respect de la norme NF X 50-110 qualit en expertise avec pour
objectif de respecter les points suivants : comptence, indpendance, transparence et traabilit.
Le prsent avis se fonde, pour les aspects scientifiques sur le rapport final issu de cette expertise collective qui a
t approuv par le comit dexperts spcialis lors de sa sance du 14/01/2010.
3 Avis
La rglementation franaise relative aux piscines collectives fixe les procdures de dclaration douverture, de
contrle et de matrise de la qualit de leau, les dispositions relatives lhygine et aux installations sanitaires et
les dispositions relatives lagrment des nouveaux produits et procds de dsinfection ou de dchloramination
des eaux de piscines. Le contrle sanitaire et la matrise de la qualit de lair, lentretien des sols et des surfaces
ne font pas lobjet de dispositions rglementaires. Par ailleurs, lencadrement et le suivi sanitaire de ces
tablissements ncessitent une rvision de la rglementation au regard de lvolution des pratiques aquatiques et
des nouvelles connaissances en matire de risques physico-chimiques et microbiologiques.
Dans cet objectif, lvaluation des risques a port sur les piscines franaises usage collectif, couvertes ou
extrieures, alimentes par leau du rseau de distribution publique et assujetties au contrle sanitaire
rglementaire au sens du Code de la sant publique (CSP). Cette catgorie de piscines reprsente aujourdhui
plus de 16 000 tablissements en France.
Les recommandations proposes dans le prsent avis sont bases sur les rsultats de lexpertise collective
ralise partir des donnes disponibles sur les piscines franaises. Elles prennent en compte les
rglementations, recommandations et normes europennes et internationales en vigueur.
3
Directive 2006/7/CE du Parlement europen et du Conseil du 15 fvrier 2006 concernant la gestion de la qualit des eaux de baignade et abrogeant la directive
76/160/CEE.
Risques sanitaires lis aux baignades artificielles, Avis et rapport de lAfsset, juillet 2009.
29
Les produits de dsinfection viss par le prsent avis ne sont pas encore soumis valuation au titre de la
directive biocide 98/8 pendant la priode transitoire. Ultrieurement la plupart des substances biocides seront
soumises valuation.
3.1 Terminologie
La terminologie retenue par lAfsset pour le terme piscine est celle propose par la commission P91L de
lAFNOR, selon laquelle : une piscine est un bassin artificiel, tanche, dans lequel se pratiquent des activits
aquatiques et dont leau est filtre, dsinfecte et dsinfectante, renouvele et recycle, ainsi que tous les
quipements strictement ncessaires son fonctionnement .
3.2 Populations, voies et scenarii dexposition
Les populations susceptibles dtre exposes des dangers lis aux piscines peuvent tre regroupes selon
diffrentes catgories prenant en compte lge et la frquence dexposition :
trs jeunes enfants (moins de 2 ans) ;
enfants (2-15 ans) ;
adultes (plus de 15 ans) ;
nageurs sportifs enfants (6-15 ans) ;
nageurs sportifs adultes (plus de 15 ans) ;
nageurs de haut niveau (plus de 15 ans) ;
travailleurs (matres nageurs et personnel technique).
Chaque catgorie de population peut tre expose selon trois voies dexposition :
orale : ingestion accidentelle ou volontaire de leau ;
respiratoire : inhalation darosols ;
cutano-muqueuse : par contact avec leau et les surfaces.
La voie dexposition cutano-muqueuse na pas t considre dans les calculs de risques physico-chimiques, du
fait de labsence de valeurs toxicologiques de rfrence (VTR) spcifiques cette voie.
Tenant compte de chaque catgorie de population et de chaque voie dexposition, des scenarii dexposition
5
6
moyens et maximalistes ont t labors pour raliser lvaluation des risques sanitaires.
3.3 Evaluation des risques sanitaires physico-chimiques
Lorsquils sont utiliss pour dsinfecter leau des piscines, les oxydants tels que les drivs du chlore, du brome ou
lozone, peuvent ragir dans leau avec les composs organiques azots librs par les baigneurs et former de
nombreux sous-produits plus ou moins bien identifis.
Parmi eux, seuls les sous-produits drivs du chlore sont relativement bien connus :
le chloroforme, le bromodichloromthane, lacide dichloroactique, la N-nitrosodimthylamine et les ions
bromates sont classs cancrignes (2A ou 2B) par le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ;
certains acides halo-actiques, et trihalomthanes (THM) ainsi que la N-nitrosodimthylamine, lhydrate de
chloral et les bromates prsentent une toxicit pour la reproduction ;
des tudes chez les travailleurs et les enfants montrent que les chloramines, en particulier la trichloramine,
peuvent tre la cause de pathologies respiratoires irritatives et allergiques.
De part leurs effets possibles sur la sant humaine, ces substances ont t juges prioritaires par le groupe
dexperts.
Les rsultats de lvaluation des risques sanitaires montrent que le risque cancrigne li lexposition de chaque
sous-produit de dsinfection, pris sparment, est ngligeable pour toutes les catgories de populations
considres. Cependant, le risque relatif ces substances en mlange na pu tre apprhend, faute dune
mthodologie adquate prenant en compte les ventuels effets additifs et/ou synergiques susceptibles daccrotre
la probabilit de risque chez certaines populations.
Concernant le chloroforme, bien que les calculs ne mettent pas en vidence deffet cancrigne, ces rsultats sont
prendre avec prcaution pour la voie respiratoire. En effet, la concentration moyenne de chloroforme dans lair
retenue dans les calculs est vraisemblablement sous-estime par rapport la ralit. En effet les valeurs
considres rsultent de mesures ralises 1,5 m, alors que le nageur respire dans les 20 cm situs au dessus
du niveau de leau.
Concernant lacide dichloro-actique, selon le scenario moyen, la probabilit de survenue dun cancer du foie chez
7
les nageurs adultes sportifs et les nageurs de haut niveau apparat lgrement suprieure 1/100 000 , ce qui
justifie des tudes complmentaires pour prciser les taux dexposition et confirmer ces rsultats.
5
Scenario moyen : il a t tenu compte de valeurs moyennes pour le poids corporel, le nombre dannes dexpositions, les frquences dexposition, les volumes
deau ou dair absorbs, les concentrations en produits toxiques dans leau et dans lair.
Scenario maximaliste : correspond une exposition dun individu pratiquant une activit intense en piscine tout au long de sa vie.
30
Concernant les bromates et la N-nitrosodimthylamine, les valeurs dexposition sont inconnues actuellement dans
les piscines franaises. De fait, une valuation quantitative des risques na pas pu tre mene mais, leur VTR tant
disponibles, des concentrations maximales ont pu tre calcules en considrant un risque acceptable de
1/100 000. Pour les nageurs sportifs et les nageurs de haut niveau, les concentrations maximales rsultant des
calculs thoriques apparaissent trs faible, de lordre de quelques microgrammes par litre, mais elles peuvent
sembler proccupantes en termes de risque sanitaire. Aussi, conviendrait-il de recueillir des donnes dexposition
partir dtudes dans des piscines et ds que ces valeurs seront disponibles, il sera important de les comparer
ces valeurs thoriques afin de mieux caractriser le risque.
Concernant la trichloramine, son exposition augmenterait la frquence et majorerait la gravit des maladies
respiratoires (asthme, bronchites) et de leczma chez les professionnels et les enfants (en particulier avant lge
de deux ans) frquentant rgulirement les piscines chlores, justifiant la mise en place de mesures particulires
pour ces deux populations.
3.4 Evaluation des risques microbiologiques
La revue de la littrature scientifique montre que lincidence de certaines pathologies peut tre relie lactivit de
baignade en piscine. Les infections cutanes (mycoses, dermatoses virales ou bactriennes, verrues plantaires)
sont les plus frquentes, suivies des affections de la sphre ORL (otites, angines, rhinites, conjonctivites), des
troubles intestinaux (gastro-entrites) et, dans une moindre mesure, des affections pulmonaires. De rares cas de
mningites et dhpatites virales ont galement t recenss.
Leau, les surfaces, le sol et lair ambiant des piscines peuvent tre des lieux de contamination microbiologique
(bactries, virus, protozoaires et champignons microscopiques). Une partie de celle-ci est dorigine
environnementale, mais sa principale source provient des baigneurs, lesquels librent naturellement dans leau de
nombreux germes, parfois pathognes, par lintermdiaire de la peau, des phanres ou des scrtions (fces,
urine, sueur, etc.). Les voies dexposition concernent principalement lingestion deau, le contact cutan et, dans
une moindre mesure, la voie respiratoire.
Lorsque les mesures dhygine et le traitement de leau ne sont pas optimaux, il existe un risque dinfections li
la prsence dagents pathognes. Cependant, leurs concentrations dans leau des piscines sont, pour la plupart,
inconnues, de mme que les doses minimales infectieuses, les relations doses-effet et les donnes dmission et
dexposition relatifs ces germes. De fait, la caractrisation du risque savre trs complexe, au regard des
nombreuses variables lies lhte (ge, sexe, tat de sant gnral, tat nutritionnel etc.), lagent pathogne
(virulence, capacit survivre et se multiplier dans leau, rsistance aux agents dsinfectants, etc.) et au milieu
considr (eau, teneur en dsinfectant, nature des surfaces, composition de lair, prsence de biofilm, etc.).
Toutefois, tenant compte des donnes existantes, certains lments dapprciation ont pu tre dgags dans le
rapport dexpertise, ce qui a permis dorienter la rflexion quant aux recommandations relatives aux mesures de
gestion des risques sanitaires mettre en uvre.
Bien que le risque microbiologique semble tre relativement bien matris dans les piscines collectives au vu du
contrle sanitaire, il faut savoir que certains micro-organismes peuvent sadapter aux conditions
environnementales et acqurir des rsistances vis vis des dsinfectants couramment utiliss. De plus, le
comportement de certains micro-organismes rsistants au chlore (mycobactries atypiques, Pseudomonas
aeruginosa, kystes de Giardia et de Cryptosporidium, etc.) diffre de celui des indicateurs de contamination fcale
imposs par la rglementation, ce qui justifie leur suivi en particulier.
Concernant la contamination des sols et des surfaces, il existe des microorganismes pathognes (Pseudomonas
aeruginosa, dermatophytes, molluscipoxvirus, papillomavirus, etc.), dont on ne peut pas dterminer le risque
sanitaire du fait du manque dinformation concernant les niveaux dexposition et dinfectiosit.
Concernant les lgionelles, le risque de contamination li leau des bassins est faible. Le risque sanitaire dans
les piscines est li au risque de colonisation du rseau deau chaude sanitaire, et notamment des douches.
Concernant la qualit de lair, des moisissures (principalement Cladosporium, Penicillium, Aspergillus,) prsentes
sans lair ambiant peuvent tre lorigine de pathologies bnignes (allergies, rhinites, etc.) chez les personnes en
bonne sant mais savrer graves chez les personnes fragilises (apergillose invasive).
31
32
Le bac tampon doit tre facilement accessible et quip dune ventilation mcanique contrle efficace ; dans le
8
cas des piscines dsinfectes au chlore, un systme de strippage doit y tre install.
Concernant les matriaux en contact avec leau, lutilisation de matriaux autoriss pour le traitement et la
distribution des eaux potables est encourage.
3.5.3 Traitement de leau
LAfsset prconise de gnraliser les tapes de coagulation en amont de la filtration et de mettre en place le suivi
de nouveaux indicateurs defficacit, tels que la mesure de la turbidit et des spores de bactries anarobies
sulfito-rducteurs (cf. chap.3.5.4 du rapport).
Sagissant de leau des piscines dsinfectes par le chlore stabilis, lAfsset recommande une concentration
9
comprise entre 2 et 4 mg.L-1 en chlore disponible .
Dans le cas des piscines dsinfectes par le chlore non stabilis, afin de rduire les taux de sous-produits de
chloration dans leau et dans lair, une diminution du taux maximal de chlore est envisageable : si les rgles
dhygine sont rigoureusement appliques et la surveillance de la qualit de leau est renforce (installation de
dispositifs denregistrement en continu et rgulation automatique de la teneur en dsinfectant et du pH), il semble
possible de dappliquer les seuils proposs par la norme allemande (0,3 0,6 mg L-1).
Concernant les autres dsinfectants autoriss (brome, ozone, PHMB), il nest pas possible actuellement de se
prononcer sur les valeurs rglementaires en vigueur, car labsence de donnes dexposition ne permet pas
dvaluer les risques associs ces produits. Cependant, les donnes de la littrature montrent que certains sousproduits peuvent entrainer des effets dltres sur la sant, il conviendrait donc den tenir compte.
Concernant les pataugeoires, au regard de leurs faibles volumes deau et de leur forte frquentation par les
enfants qui reprsentent une population sensible, il est recommand que la dure du recyclage de leau soit porte
15 minutes, quelle que soit la surface du bassin.
Concernant lapport deau neuve, lAfsset recommande le maintien du volume de 30 litres par baigneur et par jour,
comme le prescrit la rglementation actuelle. Le renouvellement quotidien de leau des pdiluves et des
pataugeoires est prconis. De plus, il est recommand dappliquer les dures de recyclage de leau, telles que
prescrites dans larticle D1332-6 du CSP, pour tous les bassins, quelle que soit leur surface.
Concernant les produits dont lusage en piscine nest pas encadr par la rglementation, tels que les algicides et
les produits de nettoyage, lAfsset prconise que soit dlivre par les instances comptentes, une autorisation
pralable leur utilisation en piscine collective.
3.5.4 Paramtres de qualit de leau
Sagissant du contrle sanitaire, lAfsset recommande :
Pour les paramtres physico-chimiques :
de remplacer lindice KMnO4 par la teneur en carbone organique total (COT). Un seuil maximum de 5 mg.L1 selon la mthode normalise, pourrait tre fix titre exprimental pendant une priode de deux ans, afin
den vrifier la pertinence ;
la mesure de la turbidit de leau : une valeur limite de 0,3 NFU en sortie de filtre est propose ;
le suivi de la teneur en THM totaux pour toutes les piscines, quipes ou non de dchloraminateurs. Une
valeur limite dans leau de 0,1 mg.L-1 et une valeur guide de 0,02 mg.L-1 sont proposes, titre
exprimental ;
de conserver inchangs les autres paramtres physico-chimiques viss par la rglementation.
Le suivi des paramtres microbiologiques suivants :
Escherichia Coli : absence dans 100 mL ;
entrocoques intestinaux : absence dans 100 mL ;
spores de bactries anarobies sulfito-rductrices : absence dans 100 mL ; en cas de rsultat positif, il
conviendra de rechercher Cryptosporidium et Giardia, notamment si dautres anomalies indiquant un
dysfonctionnement du traitement de leau sont dtectes ; un bilan 2 ans pour vrifier la pertinence de ces
paramtres est propos ;
staphylocoques pathognes : fixer le seuil zro staphylocoque pathogne dans 100 mL pour 90 % des
chantillons prlevs au cours des 12 derniers mois, et un seuil limite de 30 UFC/100 mL pour les 10%
dchantillons restants. Ces seuils pourraient tre revus en fonction de lacquisition de nouvelles donnes.
Dans le cas des piscines ouvertures saisonnires, compte tenu du faible nombre danalyses, il est propos
de retenir la valeur de zro staphylocoques pathognes dans 100 mL pour 100 % des chantillons ;
Pseudomonas aeruginosa : absence dans 100 mL ;
supprimer la recherche des bactries coliformes ou coliformes totaux .
8
9
Strippage : procd dextraction de composs volatils par entranement laide dun gaz.
Le chlore disponible correspond la somme des teneurs en HClO, ClO-.
33
Lensemble des paramtres que lAfsset recommande de suivre est prsent en Annexe 1.
Sagissant de la surveillance par le gestionnaire de la piscine, lAfsset recommande :
le suivi de la qualit de leau (analyse et enregistrement automatis des paramtres physicochimiques et des
volumes renouvels, etc.), de lair (dbit, hygromtrie, etc.) et de lhygine des surfaces ;
le suivi au minimum annuel des lgionelles dans leau des douches ;
de consigner dans un carnet sanitaire tous les rsultats, anomalies, consommation en ractifs, oprations de
maintenance, etc.
3.5.5 Gestion de la qualit de lair
La prsence de chloramines et de THM dans lair des piscines couvertes dsinfectes au chlore ncessite un
renouvellement contrl de lair. Compte tenu de la toxicit de ces sous-produits volatils, lAfsset recommande de
classer les piscines collectives dans la catgorie des btiments pollution spcifique et dimposer un dbit dair
neuf minimum de 60 m3.h-1.
De plus, lAfsset recommande dintgrer au contrle sanitaire :
le suivi de la trichloramine dans lair avec une valeur limite de 0,3 mg.m-3 ;
la temprature de lair, l'hygromtrie, le dbit de ventilation et le dbit d'air neuf ;
un contrle annuel des centrales de traitement de lair.
3.5.6 Nettoyage et entretien des locaux
LAfsset recommande :
lapplication des bonnes pratiques pour le nettoyage et la dsinfection des sols et des surfaces selon une
dmarche de qualit de type Hazard Analysis Critical Control Point (HACCP) ;
de raliser le nettoyage et la dsinfection des sols et des surfaces selon un protocole standardis, inspir de
la dmarche qualit applique en milieu hospitalier ;
le nettoyage rgulier des installations de ventilation.
3.5.7 Activit de baignade pour les trs jeunes enfants
Plusieurs tudes suggrent une sensibilit accrue de cette population, dune part aux germes pathognes, dautre
part aux produits et aux sous-produits chlors, responsables dun accroissement du risque de dveloppement
d'asthme, de bronchite ou d'eczma.
3.5.7.1 Cas de lactivit bbs nageurs
Au vu des bnfices que pourrait apporter cette pratique compars aux risques quelle peut faire courir une
population particulirement vulnrable, lAfsset appelle la vigilance sur la pratique de cette activit.
Lorsque cette activit sera pratique, lAfsset recommande :
que les parents informent le mdecin traitant que leur enfant va pratiquer cette activit ;
quil soit pralablement dlivr par le mdecin traitant un certificat de non contre-indication cette pratique ;
de rserver le bassin aux seuls bbs et aux personnes les encadrant pendant toute la dure de lactivit ;
dimposer le port dune couche jetable adapte au bain.
De plus, afin de prserver la qualit de leau, lAfsset recommande que soient mises en place
les mesures suivantes :
Avant lactivit :
la temprature de leau doit tre de 32C ;
la temprature de l'air ambiant devra tre accorde celle de l'eau ;
l'eau aura d subir au moins un double recyclage avant le dbut de la sance ;
la concentration en chloramines dans leau du bassin ne devra pas dpasser 0,2 mg.L-1 ;
la turbidit devra tre au maximum de 0,2 NFU ;
la ventilation ne devra pas tre coupe ou ralentie la nuit qui prcde l'activit ;
si possible, une ventilation en tout air neuf de la piscine et du hall des bassins pendant au moins une heure
avant la sance devra tre mis en place ;
une surveillance attentive au bord du bassin pour dtecter tout accident fcal et pour dpister toute raction
d'alarme des enfants : pleur, rougeur, tremblement.
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Aprs lactivit :
raliser un recyclage complet du bassin concern en appliquant la dure impose par la rglementation en
vigueur ;
porter la teneur en dsinfectant rsiduel de chlore actif la concentration maximale autorise pendant
quelques heures ;
vrifier que les limites fixes pour les paramtres physicochimiques contrlables in situ sont bien respectes
(rsiduel en chlore, pH, turbidit, etc.) pendant quelques heures.
3.5.7.2 Baignade des jeunes enfants hors activit bb nageur
Concernant laccueil individuel des jeunes enfants avec leur famille, les conditions relatives la qualit de leau
proposes ci-dessus ne peuvent pas tre mises en uvre. Les seules mesures envisageables concernent
linformation des parents sur les risques sanitaires et lintrt de lexamen mdical pralable. LAfsset ne saurait
recommander aux parents demmener leurs enfants dans les piscines collectives, tant quils nauront pas matriss
la propret sphinctrienne.
3.5.8 Recommandations pour les travailleurs
Compte tenu des risques sanitaires identifis (asthme, rhinite, irritation oculaire, etc.), lAfsset recommande que le
personnel des piscines bnficie dun suivi mdical renforc, lembauche, pendant la priode dactivit, puis
aprs larrt de lactivit. Les critres de cet examen seront dfinir par les organismes comptents (socits
savantes, HAS, etc.).
LAfsset recommande le suivi de lexposition la trichloramine par des mesures rgulires de sa concentration
dans lair (cf. infra).
Il est recommand que les agents chargs de lentretien, du traitement de leau et de la ventilation, reoivent une
formation spcifique leur poste.
3.5.9 Proposition damlioration des connaissances
Plusieurs mesures sont proposes afin damliorer les connaissances en vue de complter lvaluation des risques
sanitaires ralise dans le rapport dexpertise:
la cration dune base nationale de donnes issues du contrle sanitaire sur la qualit de leau et de lair des
piscines (Sise-piscines, par exemple) ;
llaboration de VTR pour les sous-produits de dsinfections jugs proccupants ;
la construction dune valeur limite dexposition professionnelle pour la trichloramine ;
la ralisation dtudes permettant dobtenir des donnes dexposition sur :
- les sous-produits de dsinfection forms dans leau et dans lair des piscines traites par les dsinfectants
oxydants, en particulier pour la trichloramine, les THM, lacide dichloro-actique, les bromates et la Nnitrosodimthylamine ;
- le gradient de concentrations en composs volatils, dans latmosphre des piscines, afin de mieux valuer
les valeurs dexposition.
la ralisation dtudes pidmiologiques prospectives portant sur les populations spcifiques risques :
bbs nageurs, professionnels, nageurs de hauts niveaux et enfants en sports tudes, personnes souffrant
de maladie asthmatique.
Le Directeur gnral
Martin GUESPEREAU
ANNEXE 1 : Paramtres physico-chimiques et microbiologiques proposs dans le cadre du contrle
sanitaire de leau et de lair des piscines collectives
Paramtres physico-chimiques
Valeur imprative
COT (mg.L-1)
Turbidit en sortie de filtre (NFU)
5*
0,3
0,4 - 1,4
2,0 - 4,0
0,6
0,3
0,1*
1,0-2,0
pH
Valeurs guide
0,3 0,6
Si les conditions
dhygine sont
respectes
0,02
0,4
20,0 - 35,0
6,9 - 8,2
en fonction du
dsinfectant utilis
* valeur fixe titre exprimental pendant deux ans qui pourra tre revue en fonction de nouvelles donnes
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
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Paramtres microbiologiques
Escherichia coli (dans 100 mL)
Bactries arobies revivifiables 36C (dans 1 mL)
Entrocoques intestinaux (dans 100 mL)
Spores de bactries anarobies sulfito-rductrices
Si rsultat positif : recherche de Cryptosporidium et Giardia*
Staphylocoques pathognes sur les 12 derniers mois pour les piscines
ouvertes lanne :
- dans 90% des chantillons (UFC/100 mL)
- dans 10% des chantillons (UFC/100 mL)
Staphylocoques pathognes sur les 12 derniers mois pour les
piscines saisonnires:
- dans 100% des chantillons (UFC/100 mL)
Pseudomonas aeruginosa (dans 100 mL)
Valeur imprative
absence
100
absence
absence*
Valeurs guide
absence*
30*
absence*
absence
* valeur fixe titre exprimental pendant deux ans qui pourra tre revue en fonction de nouvelles donnes
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L'interdiction mentionne au 2 de l'article 131-39 du code pnal porte sur l'activit dans l'exercice ou l'occasion
de l'exercice de laquelle l'infraction a t commise.
44
JORF n135 du 12 juin 2004 page 10467
Dcret n 2004-499 du 7 juin 2004 modifiant le dcr et n 2003-1389 du 31 dcembre 2003 relatif la s curit
des piscines et modifiant le code de la construction et de l'habitation (rectificatif)
Rectificatif au Journal officiel du 8 juin 2004, page 10127, 2e colonne, aprs les signataires, insrer l'annexe
suivante :
ANNEXE
Le modle d'attestation vise au deuxime alina de l'article R. 128-4 du code de la construction et de l'habitation
est ainsi rdig :
Je soussign .................... (nom, prnom et sige social de l'entreprise) atteste que le dispositif de scurit
install chez .................... (nom, prnom du propritaire ou nom de la personne morale, adresse o est situe la
piscine) est conforme aux exigences de scurit figurant au II de l'article R. 128-2 du code de la construction et de
l'habitation.
ou
Je soussign .................... (nom, prnom du propritaire ou du reprsentant du propritaire) atteste que le
dispositif install .................... (adresse) est conforme aux exigences de scurit figurant au II de l'article R. 128-2
du code de la construction et de l'habitation.
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46
47
Article D322-14
Par drogation aux dispositions de l'article D. 322-13 et en l'absence de personnel charg de garantir la
surveillance, le prfet du dpartement peut autoriser du personnel titulaire d'un des diplmes mentionns l'article
D. 322-11 assurer cette fonction dans un tablissement mentionn l'article D. 322-12.
Cette autorisation d'exercice, dont les conditions de dlivrance sont dtermines par arrt des ministres chargs
de la scurit civile et des sports, est valable pour une dure limite.
Article D322-15
La possession d'un diplme satisfaisant aux conditions de l'article L. 212-1 est exige pour enseigner et entraner
la natation contre rmunration.
Les ducateurs sportifs titulaires de ce diplme portent le titre de matre nageur sauveteur.
Article D322-16
La dclaration mentionne l'article R. 322-1 comporte un plan d'organisation de la surveillance et des secours qui
fixe, en fonction de la configuration de l'tablissement mentionn l'article D. 322-12 :
1 Le nombre des personnes charges de garantir la surveillance et le nombre des personnes charges de les
assister ;
2 Le nombre des pratiquants pouvant tre admis sim ultanment dans l'tablissement de baignade d'accs
payant pour y pratiquer les activits considres. Ce nombre est dtermin en fonction du nombre des
personnes mentionnes au 1.
Les ministres chargs de la scurit civile et des sports fixent par arrt le contenu du plan d'organisation de la
surveillance et des secours.
Article D322-17
Tout tablissement mentionn l'article D. 322-12 doit comporter, en un lieu visible de tous, une mention des
diplmes et titres des personnes assurant la surveillance ainsi qu'un extrait du plan d'organisation de la
surveillance et des secours.
Article R322-18
Les piscines et baignades amnages sont soumises aux dispositions du chapitre II du titre III du livre III de la
premire partie du code de la sant publique.
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b) Le cas chant, en ce qui concerne chacune des personnes devant, dans l'tablissement, enseigner, animer
ou encadrer les activits physiques ou sportives, ou entraner ses pratiquants, contre rmunration, une
copie de la dclaration prvue l'article R. 212-85.
Toute modification d'un des lments noncs ci-dessus doit tre dclare dans les mmes formes et dans le dlai
maximum d'un mois compter du jour o elle est intervenue.
Article A322-2
La dclaration souscrite par les personnes dsirant exploiter un tablissement mentionn l'article L. 322-2 est
tablie sur l'un des deux formulaires de dclaration figurant en annexes III-5 et III-6 au prsent code.
Article A322-3
Il appartient au prfet de s'assurer que les exploitants, personnes physiques, dsirant procder la dclaration
prvue par les articles R. 322-1 et R. 322-2, n'ont pas fait l'objet d'une condamnation pour crime ou pour l'un des
dlits mentionns l'article L. 212-9, en demandant aux services judiciaires un extrait du casier judiciaire (bulletin
n 2) datant de moins de trois mois au jour de la d claration.
Lorsque l'exploitant est une personne morale, l'autorit administrative procde aux mmes vrifications pour
chacun de ses administrateurs ou de ses grants.
Section 2 : Etablissements de natation et d'activits aquatiques
Sous-section 1 : Dispositions communes
Paragraphe 1 : Obligation de dclaration
Article A322-4
La dclaration d'ouverture d'une piscine ou d'une baignade amnage prvue l'article L. 1332-1 du code de la
sant publique doit tre accompagne d'un dossier justificatif. Ces documents sont tablis suivant les modalits
dfinies l'annexe III-7 du prsent code. Ils sont adresss en trois exemplaires la mairie du lieu d'implantation de
l'tablissement au plus tard deux mois avant la date prvue pour l'ouverture de l'installation. Le maire dlivre un
rcpiss de rception ; il transmet, dans le dlai d'une semaine aprs rception, deux exemplaires au prfet.
Article A322-5
Lorsque les installations d'une piscine ou d'une baignade amnage subissent des modifications, ces dernires
doivent tre dclares selon la procdure prvue l'article A. 322-4.
Article A322-6
Le rglement intrieur de chaque piscine comporte au moins les prescriptions figurant en annexe III-8 du prsent
code. Il est affich de manire visible pour les usagers.
Article A322-7
Dans les piscines, un dossier technique complet et jour comportant plans et descriptifs des installations est tenu
la disposition des agents viss l'article L. 1332-5 du code de la sant publique.
Paragraphe 2 : Obligation de surveillance
Article A322-8
Les diplmes prvus l'article D. 322-11 et qui permettent la surveillance des baignades ouvertes gratuitement au
public, amnages et rglementairement autorises sont :
les diplmes confrant le titre de matre nageur sauveteur ;
le brevet national de scurit et de sauvetage aquatique.
Article A322-9
Le diplme mentionn au deuxime alina de l'article D. 322-13 et qui permet d'assister les personnels portant le
titre de matre nageur sauveteur est le brevet national de scurit et de sauvetage aquatique.
Article A322-10
La dclaration prvue l'article D. 322-13 est tablie en trois exemplaires. Elle comporte les nom, prnom, date et
lieu de naissance, domicile des intresss, ainsi que leurs titres et diplmes.
Doivent y tre joints une fiche d'tat civil datant de moins de trois mois, une copie de chacun des titres et diplmes
invoqus ainsi qu'un certificat mdical datant de moins de trois mois attestant que l'intress ne prsente aucune
contre-indication apparente la pratique de la natation et du sauvetage, ainsi qu' la surveillance des usagers des
tablissements viss par l'article D. 322-12.
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
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Ce certificat mdical dont le modle est fix l'annexe III-9 au prsent code devra tre renouvel tous les ans. A
dfaut de renouvellement, l'intress ne peut assurer les fonctions mentionnes l'article D. 322-13.
Article A322-11
Lors de l'accroissement saisonnier des risques, le prfet peut autoriser par arrt du personnel titulaire du diplme
mentionn l'article A. 322-8 surveiller un tablissement de baignade d'accs payant, lorsque l'exploitant de
l'tablissement concern a pralablement dmontr qu'il n'a pu recruter du personnel portant le titre de matre
nageur sauveteur.
L'autorisation est dlivre pour une dure qui ne peut tre infrieure un mois ni suprieure quatre mois. Elle
peut tre retire tout moment en cas d'urgence ou d'atteinte la scurit des personnes.
Paragraphe 3 : Plan d'organisation de la surveillance et des secours
Article A322-12
Le plan d'organisation de la surveillance et des secours mentionn l'article D. 322-16 est tabli par l'exploitant de
l'tablissement de baignade d'accs payant. Il prend place dans l'organisation gnrale de la scurit dans
l'tablissement.
Il regroupe pour un mme tablissement l'ensemble des mesures de prvention des accidents lis aux activits
aquatiques, de baignades et de natation et de planification des secours et a pour objectif :
de prvenir les accidents lis aux dites activits par une surveillance adapte aux caractristiques de
l'tablissement ;
de prciser les procdures d'alarme l'intrieur de l'tablissement et les procdures d'alerte des services de
secours extrieurs ;
de prciser les mesures d'urgence dfinies par l'exploitant en cas de sinistre ou d'accident.
Article A322-13
Le plan d'organisation de la surveillance et des secours, dont un exemple de prsentation est propos l'annexe
III-10, comprend l'ensemble des lments suivants :
1 Un descriptif accompagn d'un plan d'ensemble de s installations situant notamment :
les bassins, toboggans et quipements particuliers ;
les zones de surveillance ;
les postes de surveillance ;
l'emplacement des matriels de recherche, de sauvetage et de secours ;
les lieux de stockage des produits chimiques ;
les commandes d'arrt des pompes et les organes de coupure des fluides ;
les moyens de communication intrieure et les moyens d'appel des secours extrieurs ;
les voies d'accs des secours extrieurs ;
2 Les caractristiques des bassins et des zones d' volution du public ;
3 L'identification du matriel de secours disponib le pendant les heures d'ouverture au public ;
4 L'identification des moyens de communication don t dispose l'tablissement.
Il comprend galement un descriptif du fonctionnement gnral de l'tablissement, savoir notamment :
les horaires d'ouverture au public ;
les types de frquentation et les moments de forte frquentation prvisibles.
Article A322-14
En fonction des lments mentionns l'article A. 322-13, et pour chaque plage horaire identifie correspondant
un mme type d'organisation dfini, le plan d'organisation de la surveillance et des secours dtermine les
modalits d'organisation de la surveillance.
Il fixe ainsi le nombre et la qualification de la ou des personnes affectes la surveillance des zones dfinies.
Il fixe le nombre de pratiquants pouvant tre admis simultanment dans l'tablissement de baignade pour y
pratiquer les activits considres.
Article A322-15
Le plan d'organisation de la surveillance et des secours peut prvoir l'organisation par l'exploitant d'exercices
priodiques de simulation de la phase d'alarme, permettant l'entranement des personnels aux oprations de
recherche et de sauvetage.
Article A322-16
Le plan d'organisation de la surveillance et des secours, partie intgrante de la dclaration mentionne l'article R.
322-1, doit tre obligatoirement connu de tous les personnels permanents ou occasionnels de l'tablissement.
L'exploitant doit s'assurer que ces personnels sont en mesure de mettre en application ledit plan.
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Article A322-17
Un extrait de ce plan est affich dans un lieu visible de tous, notamment en bordure des bains. Les usagers
doivent pouvoir, en particulier, prendre connaissance des dispositions relatives aux procdures d'alarme. A cet
effet, les consignes doivent tre facilement lisibles.
Paragraphe 4 : Normes d'hygine et de scurit
Article A322-18
Les normes d'hygine et de scurit applicables aux piscines sont fixes par l'arrt du 7 avril 1981 relatif aux
dispositions techniques applicables aux piscines modifi et l'arrt du 29 novembre 1991 relatif aux rgles
d'hygine et de scurit applicables aux piscines et aux baignades amnages modifi.
Paragraphe 5 : Garanties de techniques et de scurit
Article A322-19
Les garanties de techniques et de scurit des quipements dans les tablissements mentionns l'article D. 32212, o sont pratiques des activits aquatiques, de baignade ou de natation, sont rgies par le prsent
paragraphe.
Elles ne font pas obstacle aux dispositions relatives la scurit du public et l'accessibilit des personnes
handicapes imposes dans les tablissements recevant du public.
Article A322-20
Tout quipement ou matriel ncessitant une utilisation particulire comporte un panneau comprhensible par
tous, prcisant la manire correcte de s'en servir, ainsi que les usages et zones interdits ou les prcautions
d'utilisation. Ce panneau est plac suffisamment en amont du circuit de circulation pour viter qu'un baigneur ne
s'y engage inconsidrment.
Toute mesure est prise pour permettre aux utilisateurs d'apprcier les risques auxquels ils s'exposent en fonction
de l'quipement et de leurs capacits.
Article A322-21
L'ensemble des sols qui sont accessibles pieds nus et ceux des radiers des bassins dont la profondeur est
infrieure 1,50 mtre sont antidrapants mais non abrasifs.
Pour viter la stagnation de l'eau, les pentes des plages sont comprises entre 3 % et 5 % ; les siphons de sols sont
en nombre suffisant et disposs en consquence.
Les lments en saillies tels que banquettes, jardinires, gaines, situs une hauteur infrieure 2,50 mtres sont
conus pour ne prsenter aucune arte vive ou coupante et sont protgs.
Article A322-22
La conception des quipements et matriels utiliss pour la pratique des activits aquatiques, de baignade ou de
natation, et notamment celle de leurs fixations et ancrages, est adapte l'usage prvisible de ces quipements.
Article A322-23
Chaque matriel, activit ou animation, est pourvu d'un espace de protection. Cet espace de protection comprend
l'aire d'volution et ventuellement une aire de rception ainsi que les zones de circulation ncessaires aux
usagers. Les espaces de protection de deux activits diffrentes, l'exception des zones de circulation, ne
peuvent se chevaucher.
Lorsque le risque de chute est inhrent une activit ou lorsque la chute fait partie intgrante d'une activit se
droulant au-dessus de l'eau, la rception ne peut se faire que dans une zone o la profondeur d'eau est adapte
au type de chute et sa hauteur.
Article A322-24
Les parois et le fond des bassins sont de couleur claire afin de permettre l'organisation de la surveillance et des
secours vise l'article D. 322-16.
Lorsque la turbidit de l'eau d'un bassin est telle que le fond n'est plus visible, ce bassin est immdiatement
vacu.
Article A322-25
Les profondeurs minimale et maximale d'eau de chaque bassin sont indiques de telle manire qu'elles soient
visibles depuis les plages et les bassins.
Les plots de dpart ne peuvent tre installs lorsque la profondeur d'eau dans la zone de plongeon est infrieure
1,80 mtre.
Une pataugeoire est un bassin destin aux enfants dont la profondeur d'eau n'excde pas 0,40 mtre. Cette
profondeur d'eau maximale est ramene 0,20 mtre la priphrie du bassin.
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
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Article A322-26
Dans les parties de bassin o la profondeur n'excde pas 1,50 mtre, la pente du radier des bassins ne dpasse
pas 0,10 mtre par mtre. Dans ces zones le bassin ne prsente pas de brusque changement de profondeur.
La pente du radier des pataugeoires ne dpasse pas 0,05 mtre par mtre.
Article A322-27
Les bouches de reprise des eaux places dans le radier et les parois des bassins sont conues de manire
viter qu'un baigneur ne puisse les obstruer compltement ou s'y trouver retenu. Elles sont munies de grilles
comportant un systme de verrouillage interdisant leur ouverture par les baigneurs. Ce systme de verrouillage fait
l'objet d'une vrification priodique.
Tous les orifices accessibles aux baigneurs sont conus pour viter qu'un baigneur ne puisse s'y blesser.
Article A322-28
La sortie des bassins se fait au moyen d'chelles, d'escaliers ou de plans inclins en pente douce.
Les escaliers d'accs l'eau sont amnags :
soit dans l'emprise de la plage. Ils sont alors munis de main courante. Le dfonc est quip, sur ses parties
latrales, d'une barrire de protection ;
soit l'intrieur de la zone d'volution du bassin. Lorsque l'escalier n'est pas compris entre deux parois
verticales, les extrmits latrales et les nez de marches ne doivent pas prsenter d'angle vif.
Les marches d'escalier ont un giron qui ne doit pas tre infrieur 0,25 mtre ; leur hauteur n'excde pas 0,20
mtre pour les marches immerges sous moins d'un mtre d'eau.
Ces chiffres sont ramens respectivement 0,12 mtre et 0,20 mtre pour les pataugeoires.
Article A322-29
Un sas est un dispositif permettant, depuis une installation couverte, d'accder un bassin de plein-air sans avoir
sortir de l'eau.
La profondeur d'eau du bassin dans lequel le sas dbouche est affiche en un lieu visible des utilisateurs,
l'entre du sas.
Article A322-30
Les rebords ainsi, ventuellement, que les parois des bassins sont amnags de faon permettre aux nageurs
d'y prendre appui.
Article A322-31
La conception des dispositifs permettant une modification des bassins, tels que les fonds, quais et murs mobiles,
ou de tout dispositif immerg ne prsente pas quelle que soit leur position de danger pour les baigneurs.
Article A322-32
Les fonds mobiles sont soit conus de faon que leur raccordement au radier du bassin respecte la pente prvue
pour les bassins, soit munis d'un dispositif remdiant au danger cr leur priphrie par le brusque changement
de profondeur. Ils ne permettent pas le passage d'un baigneur en dessous.
La profondeur d'eau correspondant leur position est affiche en un lieu visible de tous.
Les manuvres de ces quipements sont effectues hors de la prsence du public.
Article A322-33
Sont concerns par les prsentes dispositions les toboggans dans lesquels l'usager glisse sur un film d'eau gnr
cet effet. Ils sont conformes toute transposition nationale de la norme NF EN 1069, parties 1 et 2.
Article A322-34
Les toboggans aquatiques d'une hauteur infrieure 2 mtres sont conus pour que l'usager ne puisse se blesser
et reste dans le parcours de glissade prvu par le fabricant.
Article A322-35
L'accs au toboggan comprend une zone d'attente et un escalier d'accs.
La zone d'attente est conue pour assurer la fluidit de la circulation des usagers et viter les bousculades.
Elle est matrialise et comporte des mains courantes sparant les files d'attente. Un rtrcissement permet
d'accder l'escalier par une file unique.
L'escalier est conu pour le passage d'une personne la fois.
La rgulation du dpart des usagers pour la descente est adapte la difficult du toboggan et sa frquentation.
Article A322-36
Les plongeoirs sont des aires d'lan et d'appel pour la pratique du plongeon. Ils comprennent :
les tremplins de 1 et 3 mtres ;
les plates-formes de 1 mtre, 3 mtres, 5 mtres, 7,50 mtres et 10 mtres.
ARS Languedoc-Roussillon - Dlgation Territoriale du Gard - Service Sant-Environnement
Mise jour Fvrier 2012
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Les gabarits de scurit ariens et subaquatiques, les distances minimales entre plongeoirs et bords latraux des
bassins ainsi que les autres dispositions techniques sont prciss l'annexe III-11 au prsent code.
Article A322-37
Lorsqu'un appareillage permet de gnrer artificiellement des vagues, un drapeau de couleur orange est hiss
avant et pendant la production des vagues et signale l'interdiction de plonger.
En priode de production des vagues, un bouton d'arrt d'urgence de cet appareillage est plac sur le lieu de
surveillance des bassins.
Les caissons ncessaires la formation des vagues sont inaccessibles au public.
Dans la zone de production des vagues, des dispositifs permettent aux baigneurs de s'accrocher en priphrie des
bassins. La conception de ces dispositifs tient compte de la prsence de vagues et du nombre des baigneurs
susceptibles de les utiliser.
Article A322-38
L'entre et la sortie des bassins remous sont quipes d'une main courante.
Article A322-39
Les rivires boues ou courant sont des bassins, avec ou sans dnivellation, utiliss avec ou sans boue et
dans lesquels un courant artificiel est organis.
Leur parcours comporte, intervalles rguliers, des zones calmes avec points d'appui amnags. Lorsque ce
parcours constitue une boucle ferme, une zone est amnage pour permettre aux baigneurs de sortir de la
rivire.
Le parcours et ses difficults, les prcautions d'utilisation, usages obligatoires ou recommands et interdictions
sont affichs en un lieu visible des utilisateurs.
Article A322-40
Sous rserve des dispositions de l'article A. 322-41, les exploitants des tablissements existants au 6 juillet 1999
doivent se conformer aux dispositions de l'article A. 322-20, du deuxime alina de l'article A. 322-24, du premier
alina de l'article A. 322-25, de l'article A. 322-27, du deuxime alina de l'article A. 322-29, des deuxime et
troisime alinas de l'article A. 322-32, des articles A. 322-33, A. 322-37 et A. 322-38.
Article A322-41
La modification d'un tablissement existant au 6 juillet 1999, qui vise intervenir sur tout ou partie des
quipements prvus aux articles A. 322-21, A. 322-23, A. 322-26, A. 322-28, A. 322-30, A. 322-31, A. 322-35, A.
322-36, A. 322-39 et des deuxime et troisime alinas de l'article A. 322-25, doit avoir pour effet de rendre la
partie de l'tablissement qui sera modifie conforme aux dispositions du prsent code.
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55
2 Les plans des locaux, bassins ou plans d'eau et les plans d'excution des installations techniques de
circulation et de traitement de l'eau.
3 Un document prcisant l'origine de l'eau aliment ant l'installation et dcrivant les conditions de
circulation des eaux et leur traitement ventuel.
Article Annexe III-8 (art. A322-6)
RGLEMENT INTRIEUR TYPE
Avant de pntrer dans les bassins, les baigneurs doivent passer sous des douches et par des pdiluves (ou des
dispositifs quivalents).
Il est interdit de pntrer chauss sur les plages.
Le public, les spectateurs, visiteurs ou accompagnateurs ne frquentent que les locaux et les aires qui leur sont
rservs.
Les baigneurs ne doivent pas utiliser les pdiluves d'autres fins que celles pour lesquelles ils sont conus.
Il est interdit de fumer ou de mcher du chewing-gum sauf sur les aires de dtente et de repos en plein air.
Il est interdit de cracher.
Il ne doit pas tre introduit d'animaux dans l'enceinte de l'tablissement.
Il est interdit d'abandonner des reliefs d'aliments.
Il est interdit de courir sur les plages et de plonger en dehors des zones rserves cet effet.
L'accs aux zones rserves aux baigneurs est interdit aux porteurs de lsions cutanes suspectes, non munis
d'un certificat de non-contagion.
Article Annexe III-9 (art. A322-10)
CERTIFICAT MEDICAL
Rappel de la rglementation : un certificat mdical tabli moins de trois mois avant la date de dpt de dossier est
exig pour toute personne titulaire d'un brevet national de scurit et sauvetage aquatique.
*
**
Je soussign, docteur en mdecine, certifie avoir examin ce jour M... et avoir constat qu'... ne prsente aucune
contre-indication apparente la pratique de la natation et du sauvetage ainsi qu' la surveillance des usagers des
tablissements de baignade d'accs payant.
Ce sujet n'a jamais eu de perte de connaissance ou de crise d'pilepsie et prsente, en particulier, une aptitude
normale l'effort, une acuit auditive lui permettant d'entendre une voie normale 5 mtres, ainsi qu'une acuit
visuelle conforme aux exigences figurant ci-dessous :
A le
Sans correction :
Une acuit visuelle de 4/10 en faisant la somme des acuits visuelles de chaque il mesures sparment.
Soit au moins : 3/10 + 1/10 ou 2/10 + 2/10.
Cas particulier :
Dans le cas d'un il amblyope, le critre exig est 4/10 + infrieur 1/10.
Avec correction :
soit une correction amenant une acuit visuelle de 10/10 pour un il, quelle que soit la valeur de l'autre il
corrig (suprieur 1/10) ;
soit une correction amenant une acuit visuelle de 13/10 pour la somme des acuits visuelles de chaque il
corrig, avec un il au moins 8/10.
Article Annexe III-10 (art. A322-13)
EXEMPLE DE PLAN D'ORGANISATION DE LA SURVEILLANCE ET DES SECOURS
Identification de l'tablissement
Nom de l'tablissement :
Adresse :
Numro de tlphone :
Propritaire :
Exploitant :
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3. Frquentation :
Frquentation maximale instantane choisie par le matre d'ouvrage en rfrence au dcret n 81-324 du 7 avril
1981, article 8
Nombre d'entres pour l'anne :
Frquentation maximale hivernale journalire :
Frquentation maximale saisonnire journalire :
Moments prvisibles de forte frquentation (prciser si possible les jours et priodes de la journe) :
III. - Organisation de la surveillance de la scurit
1. Personnel de surveillance prsent pendant les heures d'ouverture au public :
nombre ;
qualification.
2. Postes :
3. Zones de surveillance :
4. Autre personnel prsent dans l'tablissement.
IV. - Organisation interne en cas d'accident
(A prvoir pour les diffrents types d'accidents et en fonction des personnels prsents alors dans l'tablissement.)
1. Alarme au sein de l'tablissement :
Systme de communication permettant d'informer le personnel de l'tablissement (sifflet, bouton poussoir,
avertisseur portable individuel, etc) :
Personnel dsign pour apporter le matriel mobile ncessaire la recherche et au sauvetage sur le lieu
d'accident :
Sorties particulires de l'eau ou d'quipements annexes :
Moyens techniques et personnel dsign :
Evacuation du bassin :
Personnel dsign pour vacuer la baignade :
Signaux utiliss :
Personnel dsign pour prparer l'vacuation de la victime :
Personnel dsign pour les premiers secours :
Exercices d'alarme, priodicit :
2. Alerte des secours extrieurs :
les sapeurs-pompiers par le 18 (ou numro 10 chiffres) ;
le SAMU par le 15 (ou numro 10 chiffres) ;
la police ou la gendarmerie, par le 17 (ou numro 10 chiffres).
Personnel dsign pour dclencher l'alerte :
Accueil des secours extrieurs ; zones d'accs :
Article Annexe III-11 (art. A322-36)
ANNEXE RELATIVE LA SCURIT DES INSTALLATIONS DE PLONGEON
A. - Plongeon du tremplin
1. Les planches ont une longueur minimale de 4,80 m et une largeur minimale de 0,50 m. Elles sont pourvues
d'une surface antidrapante.
2. Les tremplins sont placs soit d'un ct, soit des deux cts des plates-formes.
B. - Plongeon de haut vol
1. Toute plate-forme doit tre rigide.
2. Les dimensions minimales de la plate-forme sont de :
Plate-forme de 0,60 m 1 m de haut
0,60 m de large
5 m de long
1,50 m de large
5 m de long
1,50 m de large
6 m de long
1,50 m de large
6 m de long
2 m de large
6 m de long
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Article 2
Sont prsums satisfaire aux exigences de scurit fixes par le prsent arrt les quipements ou
matriels utiliss pour la pratique des activits de baignade de loisirs, et notamment celle de leurs fixations
et ancrages, tels que les plongeoirs ou les toboggans, fabriqus et installs conformment aux normes
franaises ou aux normes ou aux spcifications techniques ou aux procds de fabrication prvus dans la
rglementation d'un Etat membre de l'Union europenne ou d'un autre Etat partie l'accord instituant
l'Espace conomique europen ou de la Turquie, assurant un niveau de scurit quivalent. Les
rfrences de ces normes, procds de fabrication et rglementations sont publies au Journal officiel de
la Rpublique franaise.
Article 3
La conception des quipements et matriels utiliss pour la pratique des activits de baignade de loisirs, et
notamment celle de leurs fixations et ancrages, est adapte l'usage prvisible de ces quipements et
ralise de faon ce que l'usager ne puisse se blesser.
Les lments en saillies tels que banquettes, jardinires, gaines situs une hauteur infrieure 2,50
mtres sont conus pour ne prsenter aucune arte vive ou coupante.
L'ensemble des sols accessibles pieds nus et ceux des radiers des bassins dont la profondeur est
infrieure 1,50 mtre sont antidrapants mais non abrasifs.
Les plages sont conues de faon viter la stagnation de l'eau et la retombe des eaux des plages dans
le bassin.
Article 4
Tout quipement ou matriel ncessitant une utilisation particulire comporte un panneau visible, lisible,
indlbile et aisment comprhensible, plac suffisamment en amont du circuit de circulation pour viter
qu'un usager s'y engage inconsidrment, prcisant la manire correcte de s'en servir, les usages et
zones interdits et les prcautions d'utilisation. Toute mesure est prise pour permettre aux usagers
d'apprcier les risques auxquels ils s'exposent en fonction de l'quipement et de leurs capacits.
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Article 10
Les bouches de reprise des eaux places dans le radier, les parois des bassins ou en surface de manire
horizontale un angle du bassin doivent tre en nombre suffisant et conues de manire viter qu'un
usager puisse s'y trouver plaqu, aspir sur tout ou partie du corps ou par les cheveux. Elles sont munies
de grilles ou de tout dispositif conu pour ne pas plier ou casser et ne pas blesser l'usager. Ces grilles
doivent tre visses ou comporter un systme de verrouillage interdisant leur ouverture par les usagers.
Ce systme de fixation ou verrouillage fait l'objet d'une vrification priodique.
Article 11
Les grilles de goulotte doivent tre fixes afin de ne pouvoir tre dmontes par les usagers.
Article 12
Les cumeurs de surface, s'ils existent, doivent tre en nombre suffisant et faire rgulirement l'objet d'un
quilibrage afin d'viter des aspirations trop importantes sur certains. Ils doivent tre placs et dots de
protections de manire viter les risques de placage et d'aspiration de tout ou partie du corps ou par les
cheveux.
Article 13
L'installation hydraulique doit comporter un systme d'arrt d'urgence coup de poing pour permettre
l'arrt immdiat des pompes relies aux bouches de reprise des eaux et aux goulottes.
Ce systme doit tre plac en dehors du local technique et tre facilement accessible et visible. Il doit tre
quip d'une vitre briser pour accder au bouton d'arrt et son rarmement ne peut tre effectu, au
moyen d'une clef, que par le personnel autoris.
Article 14
La sortie des bassins se fait au moyen d'chelles, d'escaliers ou de plans inclins en pente douce.
Les escaliers d'accs l'eau sont amnags :
- soit dans l'emprise de la plage. Ils sont alors munis de main courante. Le dfonc est quip, sur ses
parties latrales, d'un garde-corps ;
- soit l'intrieur de la zone d'volution du bassin. Lorsque l'escalier n'est pas compris entre deux parois
verticales, les extrmits latrales et les nez de marches ne doivent pas prsenter d'angle vif.
Les marches d'escalier ont un giron qui ne peut tre infrieur 0,25 mtre, leur hauteur n'excdant pas
0,20 mtre pour les marches immerges sous moins d'un mtre d'eau.
Ces chiffres sont ramens respectivement 0,20 mtre (giron) et 0,12 mtre (hauteur) pour les
pataugeoires.
Article 15
Un sas est un dispositif permettant, depuis une installation couverte, d'accder un bassin de plein air
sans avoir sortir de l'eau.
La profondeur d'eau du bassin dans lequel le sas dbouche est affiche en un lieu visible des utilisateurs,
l'entre du sas.
Article 16
Les rebords ainsi, ventuellement, que les parois des bassins sont amnags de faon permettre
l'usager d'y prendre appui.
Article 17
Aucun dispositif permettant de modifier un bassin, tel que fond, mur mobile ou dispositif immerg, ne doit
prsenter, quelle que soit sa position, de danger pour les usagers.
Les fonds mobiles sont soit conus de faon que leur raccordement au radier du bassin respecte la pente
prvue pour les bassins, soit munis d'un dispositif remdiant au danger cr leur priphrie par le
brusque changement de profondeur. Ils ne doivent pas permettre le passage d'un usager en dessous.
La profondeur d'eau correspondant leur position est affiche en un lieu visible de tous.
Les manuvres de ces quipements sont effectues hors de la prsence des usagers dans le bassin.
61
Article 19
Les toboggans aquatiques sont conus pour que l'usager reste dans le parcours de glissade prvu par le
fabricant.
L'accs au toboggan d'une hauteur suprieure ou gale 2 mtres comprend une zone d'attente et un
escalier
d'accs.
La zone d'attente est conue pour assurer la fluidit de la circulation des usagers et viter les bousculades.
Elle est matrialise et comporte des mains courantes sparant les files d'attente. Un rtrcissement
permet d'accder l'escalier par une file unique. L'escalier est conu pour le passage d'une personne la
fois. La rgulation du dpart, la descente et la rception des usagers doivent tre adaptes la difficult
du toboggan et sa frquentation, ainsi qu'aux comportements prvisibles des usagers.
62
L'extrait du rglement intrieur de l'tablissement relatif aux horaires et conditions d'utilisations du ou des
bassins ;
Les numros d'appel des services de secours ;
Les services de formation aux premiers secours les plus proches, dont la liste est fournie par la
prfecture et la mairie.
Les dispositions relatives aux procdures d'alarme doivent tre affiches de manire visible proximit
immdiate du bassin.
Article 25
L'exploitant doit dsigner une personne responsable des vrifications priodiques indispensables au bon
fonctionnement des installations. Son nom figure dans le plan de scurit.
Cette personne devra avant la mise ou remise en service de la piscine :
- vrifier la prsence, la fixation et l'tat de toutes les grilles de reprise des eaux ;
- vrifier le systme d'arrt d'urgence du systme hydraulique avant de rarmer.
L'exploitant constitue une documentation technique comprenant notamment :
- les notices d'accompagnement des produits ;
- les lments attestant l'installation, l'entretien et la maintenance des quipements et matriels,
conformment aux prescriptions du fabricant.
L'exploitant tient la disposition des agents chargs du contrle un dossier comprenant :
- le plan de scurit ;
- les documents prcisant le nom, la raison sociale et l'adresse des fournisseurs de tous les
quipements et matriels installs ainsi que les notices d'emploi et d'entretien accompagnant ces
quipements ;
- les documents attestant que les interventions correspondant l'entretien et aux vrifications
priodiques de la piscine et de ses quipements sont bien effectues ;
- un registre o la personne responsable des vrifications priodiques consignera journellement,
pendant la priode d'ouverture de la piscine, les accidents ou incidents survenus.
63
11
Marque
HTH
HTH
HTH
HTH
HTH
HTH
ATLANTIDE
AQUALUX
ATLANTIDE
AQUALUX
AQUALUX
ATLANTIDE
AQUALUX
Mr Bricolage
Mr Bricolage
Mr Bricolage
Source Bleue
Mr Bricolage
AQUA TRENTE
AQUA TRENTE
AQUA TRENTE
AQUA TRENTE
HTH
HYPOMEN
BLUEMOON
BLUEMOON
BLUEMOON
Nom du produit
AQUACHOC 20
AQUALENT 90
PITTCLOR SUPER 70
INDIG EAU 200
INDIG EAU 500
INDIG EAU gran 56
INDIG EAU gran 60
ACTION 5
GROSSETABLETTE
TABLECHOC
SUPER GRANULAT
BLOC 500 (ex TABLETTES 90/500)
T-GRANULAT
HYPOBLACK
galets 500
bloc 90/500
galets 200
galets 90/200
granuls 63% choc
pastilles 20 g choc
pastilles 50/20
bloc 500 (permanent)
granuls 63% choc
galets 200 (permanent)
galets 200 (permanent)
pastilles 20 g choc
pastilles 20 g choc
pastilles 20 g choc
bloc 90/500
galets 90/200
granuls 63% choc
pastilles 50/20
pastilles 7g (EASIFLO)
HYPOMEN
MOONCHOC 50/20 comprims
MOONDIFIX 63 G granuls
MOONTRIBLOC 90 / 500 bloc
Produit
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
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Socit
PROCOPI
PROCOPI
BAYROL
QUADRIMEX
QUADRIMEX
QUADRIMEX
QUADRIMEX
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
EDG
EDG
EDG
EDG
EDG
EDG
EDG
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
ARCH WATER PRODUCT France
NICHIMEN Europe
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
Cl2 min
disponible
50
90
70
90
90
56
60
90
90
50
60
90
55
65
90
90
90
90
63
55
55
90
63
90
90
50
50
50
90
90
63
55
70
70
50
63
90
Agrment n
910
973
1221
1251
1251
1251
1251
1230
401
401
401
1229
791
109
1407
1407
1407
1407
1407
1407
1407
1415
1415
1415
1415
1415
1415
1415
1749
1749
1749
1749
685
643
911
911
911
Liste des produits et procds de dsinfection et de dchloramination des eaux de piscines agrs
par le ministre charg de la sant la date du 28 janvier 2011
Date
03/07/2002
09/07/2002
10/09/2002
13/09/2002
14/09/2002
15/09/2002
16/09/2002
05/11/1997
04/04/1991
04/04/1991
04/04/1991
05/11/1997
04/05/1998
30/01/1997
30/10/2002
30/10/2002
30/10/2002
30/10/2002
30/10/2002
30/10/2002
30/10/2002
31/10/2002
31/10/2002
31/10/2002
31/10/2002
31/10/2002
31/10/2002
31/10/2002
30/12/2003
30/12/2003
30/12/2003
30/12/2003
29/04/2003
18/04/2003
26/05/1989
26/05/1989
26/05/1989
DALTAB CHOC 10
Marque
BLUEMOON
BLUEMOON
AQUACHIM
AQUACHIM
AQUACHIM
AQUACHIM
CLEARON
CLEARON
CLEARON
ASTRAL Piscine
ASTRAL Piscine
CHLORPIL
-
Nom du produit
MOONTRICHLOR 90 / 200 comprims
MOONTRIFIX 90 G granuls
Chlore lent bloc 500 g
Chlore lent bloc 200 g
Chlore rapide pastille 20 g
Chlore choc granul
CL 2000 choc 50/20
CL 2000 56 granuls
Cl 2000 galets 90/200
CL 2000 galets 90/2500
CL 2000 fix
Chloro BG 20
Chloro BG
Chloro BG 200
Chloro BG 500
BA Klor 20
BA Klor GR
BA Klor 200
BA Klor 500
OGAL 20 GR
OGAL 20 BG
OGAL 200 GR
CDB 90 galets
CDB granuls
CDB pastilles
SURACTIF
ASEPTIL
TEPSINE PASTILLES
TEPSINE POUDRE
ISOLIN galet 500 grs
ISOLIN granuls
ISOLIN TABLETTE 200 grs
CTX - 200 / GR CHLORE GRANULE
CTX - 120
SUPERCHLOR
TRICHLOR 50
SUPERTAB
CHLORGAL
acide trichloro-isocyanurique
Produit
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
hypochlorite de calcium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
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LABORATOIRE METALLURGIQUE
Socit
AQUALUX
AQUALUX
AQUABAT
AQUABAT
AQUABAT
AQUABAT
AGEP diffusion
AGEP diffusion
AGEP diffusion
AGEP diffusion
AGEP diffusion
SYNTHESE
SYNTHESE
SYNTHESE
SYNTHESE
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
SERCHIM
SERCHIM
SERCHIM
Socit ARNAUD
Socit ARNAUD
Socit ARNAUD
Socit traitement eaux et piscines
Socit traitement eaux et piscines
SENTEP CHIMIE
SENTEP CHIMIE
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
CTX piscines
CTX piscines
HYDROCURE
HYDROCURE
HYDROCURE
HYDROCURE
59
Cl2 min
disponible
90
90
83
88
45
60
50
56
90
90
90
50
56
90
90
50
56
90
90
50
56
90
90
NC
55
50
90
50
50
90
55
90
63
70
60
50
90
90
1001
Agrment n
911
911
1387
1387
1387
1387
464
464
464
464
464
464
464
464
464
464
464
464
464
464
464
464
1748
1748
1748
900
900
1038
1038
646
646
646
1584
1354
998
888
108
108
03/08/1978
Date
26/05/1989
26/05/1989
21/09/1993
21/09/1993
21/09/1993
21/09/1993
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
16/03/1992
17/10/1994
17/10/1994
17/10/1994
09/07/1982
09/07/1982
04/08/1978
04/08/1978
02/05/1985
02/05/1985
02/05/1985
04/09/1992
16/09/1993
03/08/1978
16/05/1979
16/01/1979
16/01/1979
DALTAB 11
DALTAB CHOC 14
DALTAB CHOC 17
DALTAB CHOC 18
DALTAB CHOC 19
DALTAB CHOC 20
DALTAB 9
DALTAB 13
DALTAB CHOC 15
DALTAB CHOC 16
CARTOUCHE BARVIL
TEXCHLOR poudre
TEXCHLOR pastille
SURCHLOR 90/200
SURCHLOR GR longue dure 90/600
SURCHLOR GR 60
SURCHLOR 50/5
SURCHLOR P 50
SURCHLOR retard 90/250
ONIACHLOR 90
ONIACHLOR 60
ONIACHLOR 59
CHLOROPOUDRE
NAGIENE
CLHORTAN granuls
SUPER C.L.P.P
C.L.P.P poudre
C.L.P.P pastille
C.L.P.P galet 250 g
C.L.P.P 600 g
Accu Tab Blue Tablets
Marque
Nom du produit
Produit
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
Page 3 de 15
LABORATOIRE METALLURGIQUE
WELTICO
TEXCHIM
TEXCHIM
Socit APC
Socit APC
Socit APC
Socit APC
Socit APC
Socit APC
Socit APC
Socit APC
Socit APC
ARCH WATER PRODUCT France
LABORATOIRE HYGIENA
ASEPTAN
PISCINE PRODUCT
PISCINE PRODUCT
PISCINE PRODUCT
PISCINE PRODUCT
PISCINE PRODUCT
BAYROL
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
LABORATOIRE METALLURGIQUE
Socit
NC
90
50
50
90
90
60
50
50
90
90
60
59
50
54
55
63
50
50
90
90
70
NC
NC
85
72
64
64
58
54
90
Cl2 min
disponible
105
1590
1037
1037
107
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
1000
401
1280
1385
1036
1036
1036
1036
1036
1080
105
105
105
889
889
889
889
889
889
Agrment n
16/01/1979
10/11/1978
04/08/1978
04/08/1978
16/01/1979
03/08/1978
03/08/1978
03/08/1978
03/08/1978
03/08/1978
03/08/1978
03/08/1978
03/08/1978
04/04/1991
20/09/1982
15/10/1981
04/08/1978
04/08/1978
04/08/1978
04/08/1978
04/08/1978
15/07/2003
16/01/1979
16/01/1979
16/01/1979
16/05/1979
16/05/1979
16/05/1979
16/05/1979
16/05/1979
16/05/1979
Date
Marque
POOLMEN piscine
POOLMEN piscine
PCH
PCH
OVY pool
OVY pool
MIAMI
HYDROCURE
CARREFOUR
MARLINE
MARLINE
MARLINE
MARLINE
STERIPOOL
STERIPOOL
STERIPOOL
STERIPOOL
STERIPOOL
-
Nom du produit
ISOMEN 56
ISOMEN
PCH pastilles
PCH granuls
Chlore lent 250
Chlore rapide V 60
SURCHLOR 4
COMBICHLORE 4 ACTIONS
CHLORGAL 4 ACTIONS
CHLORE 4 ACTIONS
TRICHLOR 90
H-100 GRANULAT
TABLETTES 90/20, 90/200, 90/500
Tablettes Puissance 5
Choc tablettes
Super Granuline
GALET 200
BLOC 500
CHLORE POUDRE
CHOC TABLETTE
DICHLORO GRANULE
CLORE GALET Retard
SUZA SUPER CHLOR
CHLORE GRANULE Choc
SUPER CHLOR Granuls
HYDROCHLOR Granuls
IMACHLORE Pastilles
IMACHLORE Granuls
IMACHLORE Granuls
IMACHLORE Galets
PERMOACTIF
PERMOCHLORINE Granuls
PERMOSEPTIL 250
PERMOSEPTIL 600
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
Produit
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
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Socit
NICHIMEN Europe
NICHIMEN Europe
OCEDIS
OCEDIS
OCEDIS
OCEDIS
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
HYDROCURE
ARCH WATER PRODUCT France
S.A MARLINE DIFFUSION
S.A MARLINE DIFFUSION
S.A MARLINE DIFFUSION
S.A MARLINE DIFFUSION
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
HYDROCURE
HYDROCURE
HYDROCURE
HYDROCURE
HYDROCURE
IMATEC Piscines
IMATEC Piscines
IMATEC Piscines
IMATEC Piscines
Socit PERMO
Socit PERMO
Socit PERMO
Socit PERMO
90
90
90
90
50
63
Cl2 min
disponible
56
90
70
70
90
56
85
85
85
85
90
92
90
90
50
60
90
90
50
55
60
90
55
55
62
70
45
90
63
90
50
56
90
90
1615
433
433
433
433
433
Agrment n
1081
1081
1293
1293
1294
1294
1413
1614
1088
1088
1349
791
1229
1229
1229
1229
1358
1358
1358
1358
1358
1570
1570
1570
1570
345
1575
1575
1575
1575
1617
1617
1617
1617
28/09/1994
20/03/1992
20/03/1992
20/03/1992
20/03/1992
20/03/1992
Date
15/07/2003
15/07/2003
18/08/2003
18/08/2003
18/08/2003
18/08/2003
07/11/1996
28/09/1994
01/10/1997
01/10/1997
16/09/1993
04/05/1998
05/11/1997
05/11/1997
05/11/1997
05/11/1997
30/10/1996
30/10/1996
30/10/1996
30/10/1996
30/10/1996
07/09/1988
07/09/1988
07/09/1988
07/09/1988
25/03/1991
27/09/1994
27/09/1994
27/09/1994
27/09/1994
28/09/1994
28/09/1994
28/09/1994
28/09/1994
Marque
AQUAZUR
OXYCLOR
Matriaux Runis
AQUAZUR
OXYCLOR
Matriaux Runis
AQUATICUS
AQUATICUS
AQUATICUS
AQUATICUS
MIAMI
MIAMI
MIAMI
MIAMI
MIAMI
BARVIL
BARVIL
BARVIL
BARVIL
BARVIL
BARVIL
BARVIL
AQUACTIV
AQUACTIV
AQUACTIV
AQUACTIV
AQUACTIV
AQUACTIV
Nom du produit
ZODIAC HYPOCHLORITE
GRANULE CHLORE CHOC DCC Na
GRANULE CHLORE CHOC DCC Na
GRANULE CHLORE CHOC DCC Na
GALETS DE CHLORE
GALETS DE CHLORE
GALETS DE CHLORE
CLHORE LENT 500 g
CLHORE LENT 200 g
TRIPLE ACTION
CHLORE LENT granuls
CHLORE LONGUE DUREE past.200 G
CHLORE RAPIDE granuls
CHLORE granul action rapide
CHLORE comprim action rapide
CHLORE action longue dure
CHLORE action lente
CHLORE action trs longue dure
ONIACHLOR EC
SURCHLOR GR
ONIACHLOR 90 GR
SURCHLOR 90 GR
SURCHLOR 90-500
SURCHLOR GR 60
SURCHLOR 90.200
SURCHLOR 90.250
SURCHLOR 50.20
SURCHLOR 90-600
BARVIL 200
BARVIL 250
BARVIL 500
BARVIL 600
CHLOROCHOC COMPRIME
CHLOROCHOC GRANULE
ANTIALGUES GRANULE
ALGICIDE 90
AQUA 200
AQUA 250
AQUA 500
AQUA 600
CHLOROCHOC COMPRIME
Produit
hypochlorite de calcium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
Page 5 de 15
Socit
ZODIAC PISCINES
Socit Provenale de Chimie
Socit Provenale de Chimie
Socit Provenale de Chimie
Socit Provenale de Chimie
Socit Provenale de Chimie
Socit Provenale de Chimie
S.A Charbonneaux - Brabant
S.A Charbonneaux - Brabant
S.A Charbonneaux - Brabant
S.A Charbonneaux - Brabant
France Midi Piscines
France Midi Piscines
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
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Produit
dichloroisocyanurate de sodium
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CULLIGAN
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DIFFAZUR
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3V SIGMA S.p.A
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3V France SA
BWT France
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ECOGENE
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Date
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Marque
ECOGENE
AQUASTAR
ECOGENE
AQUASTAR
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AQUASTAR
ECOGENE
AQUASTAR
Eau de gamme
Eau de gamme
Eau de gamme
Eau de gamme
Nom du produit
granuls
granuls
chlore tablettes 200 g
chlore tablettes 200 g
chlore poudre
chlore poudre
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chlore pastilles 20 g
ALBORAL PS rapid
ALBORAL PS - tablettes 200 g
DAF chlore - granuls
DAF chlore - tablettes 200 g
DAF chlore - bloc 500 g
DAF chlore - pastilles 20 g
ALBORAL PS - poudre
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ALBORAL PS Super - granuls
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AQUABLOC 500 g
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AQUACHOC
HYPO-CAL
NICLON
Q-CLHORE Multi action
Chlore granuls 63 g
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BIOTRICHLORITE - granuls
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BIODICHLORE choc
Chlore choc granuls
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Produit
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hypochlorite de calcium
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acide trichloro-isocyanurique
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SPATE
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SIVEX
QUIMIDROGA
AQUALUX
AQUALUX
AQUALUX
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AQUALUX
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Marque
Eau de gamme
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Eau de gamme
Source Bleue
Source Bleue
Source Bleue
Source Bleue
Aigue Marine
Aigue Marine
Aigue Marine
Aigue Marine
H2
BELLAQUA
H2
BELLAQUA
H2
BELLAQUA
H2
BELLAQUA
OMNI
OMNI
Nom du produit
Chlore long granul
galets 200 GR LG dure
bloc 500 GR LG dure
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galets 200 GR LG dure
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granuls action choc 63%
galets 200 GR LG dure
bloc 500 GR LG dure
3 en 1 galets pour piscine
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MELCLORITE 70/20
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MELCLORITE 65/G
H2 fix comprims
BELLAQUA chlore choc comprims
H2 fix granuls
BELLAQUA chlore choc granuls
H2 bloc
BELLAQUA super bloc 600
H2 long super
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OMNI chlore choc granul
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Produit
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
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Socit
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MELSPRING international
MELSPRING international
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MELSPRING international
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MELSPRING international
MELSPRING international
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MELSPRING international
MELSPRING international
MELSPRING international
MELSPRING international
EURAQUA
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Date
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KARIM
KARIM
KARIM
KARIM
-
EURAQUA
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
BAYROL
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EURAQUA
EURAQUA
EURAQUA
EURAQUA
EURAQUA
EURAQUA
EURAQUA
QUADRIMEX
QUADRIMEX
QUIMIDROGA
QUIMIDROGA
3V SIGMA S.p.A
3V SIGMA S.p.A
3V SIGMA S.p.A
OMNI
FLEUR D'EAU
CRISTAL
FLEUR D'EAU
CRISTAL
FLEUR D'EAU
CRISTAL
3V SIGMA S.p.A
3V SIGMA S.p.A
3V SIGMA S.p.A
3V SIGMA S.p.A
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3V SIGMA S.p.A
KARIM Piscines
KARIM Piscines
KARIM Piscines
KARIM Piscines
PROCOPI
PROCOPI
PROCOPI
PROCOPI
GACHES CHIMIE
GACHES CHIMIE
GACHES CHIMIE
GACHES CHIMIE
Socit
Marque
Nom du produit
OMNI chlore longue dure - galets 200 g et
250 g
PITTCLOR granuls
PITTCLOR galets
CHLORIFIX 60
CHLORILONG 200
CHLORILONG 250
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CHLORE lent
CHLORE lent
CHLORE rapide
CHLORE rapide
CHLORE choc
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Super bloc 500
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Q-CHLORE
Q-CHLORE rapid 60-G
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OXIDAN TCA/T 20 pastilles-tablettes
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1699
1096
1096
1096
1096
1096
1096
1096
1096
1096
1096
1096
1096
157
368
368
546
423
461
461
461
Agrment n
10/04/1991
06/04/1998
06/04/1998
10/04/1991
13/03/1995
13/03/1995
09/12/1992
09/12/1992
09/12/1992
09/12/1992
10/12/2001
10/12/2001
10/12/2001
10/12/2001
01/10/1997
01/10/1997
01/10/1997
01/10/1997
03/10/1995
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/08/1996
26/01/1998
18/02/1998
18/02/1998
20/04/2000
08/07/2004
10/04/1991
10/04/1991
10/04/1991
Date
Marque
MAGISTER
MAGISTER
ASTRAL Piscine
ASTRAL Piscine
ASTRAL Piscine
ASTRAL Piscine
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
AIGA Line
AIGA Line
AIGA Line
AIGA Line
AQUALOISIR
AQUALOISIR
AQUALOISIR
AQUALOISIR
API CHLORE
API CHLORE
API CHLORE
API CHLORE
CASTORAMA
CASTORAMA
CASTORAMA
CASTORAMA
CASTORAMA
MAREVA
MAREVA
API CHLORE
API CHLORE
-
Nom du produit
CHLORE CHOC granuls
CHLORE CHOC comprims
PISIPUR poudre
PISIPUR granuls
PISIPUR rapide
PISIPUR galets
Power P Chlorite
Chlor'o bloc
Chloro'o choc 60
Chlor'o Tab 50
Chlor'o long 90
CTX 250
CTX 300
CTX 370
CTX 380
REVA KLOR 90-200
REVA KLOR CHOC 60
REVA KLOR CHOC 90
REVA KLOR CHOC 50
AIGA Line galet 200 g
AIGA Line granul 60
AIGA Line granul 90
AIGA comprims 20 g
AQUA Loisir galet 200 g
AQUA Loisir granul 60
AQUA Loisir ganul 90
AQUA Loisir comprims 20 g
API-CHLORE galet 90-200
API-CHLORE granuls choc 60
API-CHLORE granuls choc 90
API-CHLORE choc 50 pastilles 20 g
Traitement choc
Traitement longue dure - galets 200 g
Traitement longue dure - bloc 500 g
Traitement mini-piscines
Traitement longue dure - bloc 600 g
REVA-KLOR 90-500
REVA-KLOR 90-600
API-CHLORE 90-500
API-CHLORE 90-600
ISOMID 20/50
Produit
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
Page 10 de 15
Socit
BOURDARIAT et MARTIN
BOURDARIAT et MARTIN
PISPUR
PISPUR
PISPUR
PISPUR
PROSWIM
PROSWIM
PROSWIM
PROSWIM
PROSWIM
CTX piscines
CTX piscines
CTX piscines
CTX piscines
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
Cl2 min
disponible
56
53
90
90
55
85
65
90
60
50
90
45
90
90
90
90
56
90
50
90
56
90
50
90
56
90
50
90
56
90
50
56
90
90
56
90
90
90
90
90
50
Agrment n
383
383
1133
1133
1133
1133
78
78
78
78
78
504
504
504
504
688
688
688
688
688
688
688
688
688
688
688
688
406
406
406
406
1727
1727
1727
1727
1727
1727
1727
1727
1727
1618
Date
29/03/1991
29/03/1991
14/06/1990
14/06/1990
14/06/1990
14/06/1990
12/09/2000
12/09/2000
12/09/2000
12/09/2000
12/09/2000
12/04/2000
12/04/2000
12/04/2000
12/04/2000
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
03/04/1990
08/04/1991
08/04/1991
08/04/1991
08/04/1991
10/11/1993
10/11/1993
10/11/1993
10/11/1993
10/11/1993
10/11/1993
10/11/1993
10/11/1993
10/11/1993
28/09/1994
AQUALUX
BLUE MOON
CALHYPO 70
hypochlorite de calcium
Moonipo
Marque
MAREVA
AIGA Line
AQUALOISIR
API CHLORE
CASTORAMA
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
MAREVA
AQUALOISIR
-
Nom du produit
REVA KLORIT
AIGA Line galet 250 g
AQUA Loisir galet 250 g
API-CHLORE galet 90-250
Traitement longue dure - galets 250 g
REVA KLOR 90-250
REVA-KLOR rapide 63
Chlore granul 63
AQUALOISIR 63
CHLORE choc 63
REVAKLORIT
Hypochlorite de calcium
Hypochlorite de calcium
Hypochlorite 65
REVA KLOR rapide 60
Chlore granul 60
AQUALOISIR granul 60
Chlore choc 60
Mini galet REVA KLOR 90-20
Mini galet REVA KLOR 90-20
Mini galet 90-20
Poudre multi-fonction
Poudre multi-fonction
Poudre multi-fonction
Pastilles multi-fonction
Pastilles multi-fonction
Pastilles multi-fonction
Sticks multi-fonction
Sticks multi-fonction
Sticks multi-fonction
Galets multi-fonction
Galets multi-fonction
Galets multi-fonction
Blocs multi-fonction
Blocs multi-fonction
Blocs multi-fonction
EVELONG 600
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
Produit
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
acide dichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide dichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
Page 11 de 15
Socit
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
MAREVA
ARCH WATER PRODUCT France
Socit des Produits chimiques
Harbonnires
AQUALUX international
AQUALUX international
70
70
70
Cl2 min
disponible
70
90
90
90
90
90
61
61
61
61
65
65
65
65
56
56
56
56
90
86
90
81
90
81
81
90
81
81
90
81
81
90
81
81
90
81
90
1704
217
217
Agrment n
1117
2271
2271
2271
2271
2271
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
399
16/12/2004
16/02/2005
16/02/2005
Date
30/08/1996
04/10/1999
04/10/1999
04/10/1999
04/10/1999
04/10/1999
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
22/03/2002
-
CHEMOFORM
CHEMOFORM
-
COSTABELLA
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
IMATEC
BIO UV
CIFEC
HANOVIA
HTH
HTH
HTH
HTH
-
CHEMOFORM
CHEMOFORM
CHEMOFORM
50
80
50
"procd" Dchloraminateur
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
90
90
50
60
-
45
70
80
80
80
80
50
56
70
-
Cl2 min
disponible
70
68
68
Produit
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique de
sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique de
sodium
acide trichloro-isocyanurique de
sodium
acide trichloro-isocyanurique de
sodium
acide trichloro-isocyanurique de
sodium
hypochlorite de calcium
acide trichloroisocyanurique titrant
90% de chlore disponible
acide trichloroisocyanurique
acide trichloroisocyanurique
dichloroisocyanurate
acide dichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
"procd" Dchloraminateur
"procd" Dchloraminateur
"procd" Dchloraminateur
"procd" Dchloraminateur
Page 12 de 15
PCC S.A.R.L
FLORIDA
FLORIDA
FLORIDA
FLORIDA
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
EURO PISCINE
MELSPRING International B.V
IMATEC
BIO-UV
CIFEC
HANOVIA LIMITED
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
SCHOTT SCHLEIFFER
BAYROL
BAYROL
BAYROL
CHEMOFORM
CHEMOFORM
BAYROL France
CHEMOFORM
CHEMOFORM
CHEMOFORM
CHEMOFORM
CHEMOFORM
CHEMOFORM
CHEMOFORM
Socit
AQUALUX international
CHEMOFORM
CHEMOFORM
Marque
ATLANTIDE
CHEMOFORM
CHEMOFORM
Nom du produit
Hypochlorite de calcium
Chemoclor comprims 20 grs
Chemochlor granuls
135
-
1537
774
774
774
774
774
774
253
274
374
631
661
1872
123
1683
1683
1683
1683
1683
1683
Agrment n
217
1683
1683
04/02/1985
14/12/1978
14/12/1978
14/12/1978
25/11/2002
30/05/2005
30/05/2005
30/05/2005
30/05/2005
30/05/2005
30/05/2005
09/03/2006
25/02/2005
17/03/2005
11/05/2005
17/05/2005
07/11/2003
26/01/2005
13/10/2003
13/10/2003
13/10/2003
13/10/2003
13/10/2003
13/10/2003
Date
16/02/2005
13/10/2003
13/10/2003
ELF - ATOCHEM
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
EUROCHIM
ARCH WATER PRODUCT France
ARCH WATER PRODUCT France
HYDROCURE
DALTAB 20
DALTAB CHOC 11
SUPER GRANULINE
GALETS DE CHLORE T.C.C.
GRANULE CHLORE CHOC D.C.C.Na
TEXCHLOR pastilles
TEXCHLOR poudre
H.T.H.
GALETS DE CHLORE T.C.C.
GRANULE CHLORE CHOC D.C.C.Na,
ELF - ATOCHEM
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodim
dichloroisocyanurate de sodim
dichloroisocyanurate de sodim
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
Produit
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodim
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodim
dichloroisocyanurate de sodim
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodim
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodim
Page 13 de 15
LABORATOIRE METALLURGIQUE
MARLINE DIFFUSION
MATERIAUX REUNIS
MATERIAUX REUNIS
NORCHIM
NORCHIM
ARCH WATER PRODUCT France
OXYCLOR
OXYCLOR
ELF - ATOCHEM
BOURDARIAT ET MARTIN
CELLOPLAST
ELF - ATOCHEM
Socit
BAYROL
BIODIS
BIODIS
BIODIS
BIODIS
Marque
-
Nom du produit
CHLORILONG
CHLORE CHOC GRANULE
CHLORE LENT BLOC 200 G
CHLORE LENT BLOC 500 G
CHLORE RAPIDE PASTILLE 20 G
60
90
56
50
50
65
90
56
90
90
50
-
60
90
89
85
90
Cl2 min
disponible
90
60
88
83
45
1229
405
405
405
405
581
109
1358
1348
581
581
1934
581
581
581
581
581
1934
1934
70
1088
1934
Agrment n
1387
1387
1387
1387
16/01/1979
05/11/1997
08/04/1991
08/04/1991
04/08/1988
04/08/1978
16/03/1979
08/04/1991
08/04/1991
16/05/1979
18/04/1996
30/01/1997
04/11/1996
16/09/1993
18/04/1996
18/04/1996
02/11/1994
18/04/1996
18/04/1996
18/04/1996
18/04/1996
18/04/1996
02/11/1994
02/11/1994
22/01/1991
01/10/1997
02/11/1994
Date
14/12/1978
24/09/1993
22/09/1993
21/09/1993
23/09/1993
Blue Moon by
Aqualux
Atlantide
EDG
1er PRIX
Atlantide
Blue Moon by
Aqualux
Marque
-
MOONDIFIX
GRANULES 56 %
CHLORE CHOC GRANULES
CHLORE CHOC GRANULES
GENERATEUR "UV DECHLO"
(anciennement "UV GERMI")
UVc
SYSTME UV InLine
ISO-GALET
ISO-GRANULES
HYPO-PASTILLE
HYPO-GRANULES
chlore lent
chlore choc
CHLORYTE PASTILLES AVEC ANTICALCAIRE
TOUT'ACTIONS
CHLORE LENT 250
Nom du produit
PERMOSEPTIL
CLPP blocs 66 grs
SUZA SUPER CHLOR
SUZAGAL
PURISSIM'EAU COMPRIMES DE
CHLORE 20 G
PURISSIM'EAU GALETS DE CHLORE 20
G
PURISSIM'EAU CHLORIT
PURISSIM'EAU BLOC CHLORE 500 G
PURISSIM'EAU GALETS
MULTIFONCTIONS
PURISSIM'EAU CHLORE CHOC
POUDRE
CHLORE MULTIFONCTIONS
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
acide trichloro-isocyanurique
HYDRACHIM
HYDRACHIM
AQUALUX international
"procd" Dchloraminateur
"procd" Dchloraminateur
"procd" Dchloraminateur
acide trichloroisocyanurique
dichloroisocyanurate de sodium
hypochlorite de calcium
hypochlorite de calcium
acide trichloroisocyanurique
acide trichloroisocyanurique
hypochlorite de calcium
BORDAS-UV GERMI
RIME
ABIOTEC
HEXAGONE
HEXAGONE
HEXAGONE
HEXAGONE
WURTH FRANCE
WURTH FRANCE
BAYROL France
Page 14 de 15
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dichloroisocyanurate de sodium
dihydrate de dichloro-isocyanurate
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
AQUALUX international
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DIAGONAL
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acide trichloro-isocyanurique
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hypochlorite de calcium
acide trichloro-isocyanurique
HYDRACHIM
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acide trichloro-isocyanurique
Produit
acide trichloro-isocyanurique
acide trichloro-isocyanurique
dichloroisocyanurate de sodim
acide trichloro-isocyanurique
HYDRACHIM
Socit
PERMO
PISCINE PRODUCT
PRODUITS DE FRANCE
PRODUITS DE FRANCE
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Agrment n
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14/03/2007
19/01/2011
19/01/2011
19/01/2011
19/01/2011
27/04/2010
27/04/2010
23/03/2007
23/03/2007
23/03/2007
23/03/2007
10/12/2007
21/03/2008
16/06/2008
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16/06/2008
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10/12/2007
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19/07/2006
13/12/2007
13/03/2007
13/03/2007
13/12/2007
13/03/2007
Date
07/09/1988
04/08/1978
07/09/1988
07/09/1988
Marque
UV BARRIER
Nom du produit
Produit
"procd" Dchloraminateur
Page 15 de 15
Socit
Siemens Water technologies - Wallace
& Tiernan
-
Cl2 min
disponible
6
Agrment n
11/01/2010
Date