Edition Du 23 Septembre 2010

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 32

LES ANNONCES DE LA SEINE

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Jeudi 23 septembre 2010 - Numro 47 - 1,15 Euro - 91e anne

Conseil dEtat
Assemble gnrale plnire - 16 septembre 2010
VIE DU DROIT

Conseil dEtat

2
5
American Bar Association - A.B.A.
San Francisco - 5/ 10 aot 2010 ......................................................11
Remise du Bton Christian Charrire-Bournazel
Paris - 16 septembre 2010 ...............................................................32
JURISPRUDENCE
Garde vue en matire de terrorisme
Conseil constitutionnel - 22 septembre 2010 - dcision n 2010-31 QPC ...8
La conscience du Conseil dEtat par Jean-Marc Sauv .......................
Volont rformatrice par Franois Fillon .............................................

Retenue douanire
Conseil constitutionnel - 22 septembre 2010 - dcision n 2010-32 QPC ...

ENTRETIEN

Corrado de Martini
Prsident de lUnion Internationale des Avocats.............................

INSTALLATIONS

Tribunal de Grande Instance de Crteil


Solidarit institutionnelle par Bernard Seltensperger .....................
Un changement majeur par Jean-Paul Content ..............................
Dialogue des juges par Gilles Rosati................................................
Ouvrir les pistes de rflexions par Nathalie Becache ......................

DCORATION

12
13
14
15
16

Cline Cadars-Beaufour, Chevalier du Mrite ..................13

ANNONCES LEGALES ...................................................20


ADJUDICATIONS................................................................27

e Premier ministre Franois Fillon, accompagn de Michle Alliot-Marie, ministre


dtat, garde des Sceaux, ministre de la justice et des liberts, et de Jean-Marie Bockel,
secrtaire dtat la justice, a prsid le jeudi 16
septembre lassemble gnrale plnire du
Conseil dtat.
Le vice-prsident Jean-Marc Sauv a voqu les
deux aspects de la mission de la haute institution
administrative: juger et conseiller, qui se traduit
chaque anne par un nombre sans cesse plus
important de rapports, davis et darrts. Avec 129
projets de loi, 50 ordonnances et 736 dcrets au
cours de lanne 2009, le Conseil dEtat est une
vritable cheville ouvrire de la mise en uvre
des rformes du gouvernement Fillon.
La haute juridiction administrative est aussi un
veilleur et un guetteur davenir . Jean-Marc
Sauv a ainsi prcis quil intervient comme une
sorte de passeur entre nos sources quil faut se garder de renier ou didaliser et un avenir quil faut
faire merger la lumire de la Constitution, de
nos engagements internationaux et de la loi.
Souhaitant voquer lidentit du Conseil dEtat
dans son ensemble, et non seulement son objet,
Jean-Marc Sauv a conclu son propos par la dfinition de la conscience de cette haute institution :
il sagit de la volont de servir avec constance la

chose publique et den accompagner les mutations,


dans lEtat et au-del de lEtat.
Dans ce palais du Cardinal de Richelieu, le Premier
Ministre a ensuite prononc un discours dense,
toff et solennel. Il a rendu hommage au Conseil
dEtat en rappelant quil a su sorganiser pour
accompagner le Gouvernement et le Parlement
dans un processus de rnovation du droit en
apportant un concours irremplaable chacune
des rformes . Celles-ci concernent tous les
domaines dintervention de la puissance publique :
la vie sociale avec la consolidation des rgimes de
protection sociale, notamment celui des retraites,
la vie ducative et les nouvelles liberts universitaires, ou encore la vie internationale, avec les progrs de la gouvernance mondiale.
Laffaiblissement des valeurs rpublicaines, la perte
des repres nationaux, la mondialisation comme
les critiques et accusations portes contre linefficacit des institutions ont plac lEtat face un
dfi nouveau, par son ampleur, et par sa complexit . Franois Fillon a ainsi rappel que depuis
trois ans, il a plaid le courage et plac la
volont rformatrice au cur de lEtat.
Aux reprsentations caricaturales dun tat passiste,
rigide, rpressif, je veux opposer, sa capacit dinspirer
et de servir le progrs , a ainsi affirm le Premier
ministre Franois Fillon.
Jean-Ren Tancrde

J OURNAL O FFICIEL D A NNONCES L GALES - I NFORMATIONS G NRALES , J UDICIAIRES ET T ECHNIQUES


bi-hebdomadaire habilit pour les dpartements de Paris, Yvelines, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val de Marne

12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS - Tlphone : 01 42 60 36 35 - Tlcopie : 01 47 03 92 15


Internet : www.annoncesdelaseine.fr - E-mail : [email protected]
FONDATEUR EN 1919 : REN TANCRDE - DIRECTEUR : JEAN-REN TANCRDE

Vie du droit

LES ANNONCES DE LA SEINE


Sige social :
12, rue Notre-Dame des Victoires - 75002 PARIS
R.C.S. PARIS B 572 142 677 - (1957 B 14267)
Tlphone : 01.42.60.36.35 - Tlcopie : 01.47.03.92.15
Internet : www.annonces-de-la-seine.com
e-mail : [email protected] / [email protected]

Jean-Marc Sauv

Etablissements secondaires :
4, rue de la Masse, 78910 BEHOUST
Tlphone : 01.34.87.33.15
1, place Paul-Verlaine, 92100 BOULOGNE
Tlphone : 01.42.60.84.40
7, place du 11 Novembre 1918, 93000 BOBIGNY
Tlphone : 01.42.60.84.41
1, place Charlemagne, 94290 VILLENEUVE-LE-ROI
Tlphone : 01.45.97.42.05
Directeur de la publication et de la rdaction :
Jean-Ren Tancrde

Publicit :
Lgale et judiciaire :
Commerciale :

Didier Chotard
Frdric Bonaventura

Commission paritaire : n 0713 I 83461


I.S.S.N. : 0994-3587
Tirage : 13 185 exemplaires
Priodicit : bi-hebdomadaire
Impression : M.I.P.
3, rue de lAtlas - 75019 PARIS

2009

Copyright 2010
Les manuscrits non insrs ne sont pas rendus. Sauf dans les cas o elle est autorise
expressment par la loi et les conventions internationales, toute reproduction, totale ou
partielle du prsent numro est interdite et constituerait une contrefaon sanctionne
par les articles 425 et suivants du Code Pnal.
Le journal Les Annonces de la Seine a t dsign comme publicateur officiel pour
la priode du 1er janvier au 31 dcembre 2010, par arrts de Messieurs les Prfets :
de Paris, du 29 dcembre 2009 ; des Yvelines, du 16 dcembre 2009 ; des Hauts-deSeine, du 23 dcembre 2009 ; de la Seine-Saint-Denis, du 22 dcembre 2009 ; du
Val-de-Marne, du 18 dcembre 2009 ; de toutes annonces judiciaires et lgales prescrites
par le Code Civil, les Codes de Procdure Civile et de Procdure Pnale et de Commerce
et les Lois spciales pour la publicit et la validit des actes de procdure ou des contrats
et des dcisions de justice pour les dpartements de Paris, des Yvelines, de la SeineSaint-Denis, du Val-de-Marne ; et des Hauts-de-Seine.
N.B. : Ladministration dcline toute responsabilit quant la teneur des annonces lgales.

- Tarifs hors taxes des publicits la ligne


A) Lgales :
Paris : 5,22
Seine-Saint-Denis : 5,22
Yvelines : 5,01
Hauts-de-Seine : 5,22
Val-de-Marne : 5,17
B) Avis divers : 9,50
C) Avis financiers : 10,60
D) Avis relatifs aux personnes :
Paris : 3,69
Hauts-de-Seine : 3,70
Seine-Saint Denis : 3,69
Yvelines : 5,01
Val-de-Marne : 3,70
- Vente au numro :
1,15
- Abonnement annuel :
15 simple
35 avec supplments culturels
95 avec supplments judiciaires et culturels

COMPOSITION DES ANNONCES LGALES


NORMES TYPOGRAPHIQUES
Surfaces consacres aux titres, sous-titres, filets, paragraphes, alinas

Titres : chacune des lignes constituant le titre principal de lannonce sera compose en capitales (ou
majuscules grasses) ; elle sera lquivalent de deux lignes de corps 6 points Didot, soit arrondi 4,5 mm.
Les blancs dinterlignes sparant les lignes de titres nexcderont pas lquivalent dune ligne de corps
6 points Didot, soit 2,256 mm.
Sous-titres : chacune des lignes constituant le sous-titre de lannonce sera compose en bas-de-casse
(minuscules grasses) ; elle sera lquivalent dune ligne de corps 9 points Didot soit arrondi 3,40 mm. Les
blancs dinterlignes sparant les diffrentes lignes du sous-titre seront quivalents 4 points soit 1,50 mm.
Filets : chaque annonce est spare de la prcdente et de la suivante par un filet 1/4 gras. Lespace blanc
compris entre le filet et le dbut de lannonce sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot soit
2,256 mm. Le mme principe rgira le blanc situ entre la dernire ligne de lannonce et le filet sparatif.
Lensemble du sous-titre est spar du titre et du corps de lannonce par des filets maigres centrs. Le
blanc plac avant et aprs le filet sera gal une ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm.
Paragraphes et Alinas : le blanc sparatif ncessaire afin de marquer le dbut dun paragraphe o dun
alina sera lquivalent dune ligne de corps 6 points Didot, soit 2,256 mm. Ces dfinitions typographiques
ont t calcules pour une composition effectue en corps 6 points Didot. Dans lventualit o lditeur
retiendrait un corps suprieur, il conviendrait de respecter le rapport entre les blancs et le corps choisi.

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Comit de rdaction :
Jacques Barthlmy, Avocat la Cour
Thierry Bernard, Avocat la Cour, Cabinet Bernards
Franois-Henri Briard, Avocat au Conseil dEtat
Antoine Bullier, Professeur lUniversit Paris I Panthon Sorbonne
Marie-Jeanne Campana, Professeur agrg des Universits de droit
Andr Damien, Membre de lInstitut
Philippe Delebecque, Professeur de droit lUniversit Paris I Panthon Sorbonne
Dominique de La Garanderie, Avocate la Cour, ancien Btonnier de Paris
Brigitte Gizardin, Substitut gnral la Cour dappel
Rgis de Gouttes, Premier avocat gnral honoraire la Cour de cassation
Serge Guinchard, Professeur de Droit lUniversit Paris II Panthon-Assas
Franoise Kamara, Conseiller la premire chambre de la Cour de cassation
Maurice-Antoine Lafortune, Avocat gnral honoraire la Cour de cassation
Bernard Lagarde, Avocat la Cour, Matre de confrence H.E.C. - Entrepreneurs
Jean Lamarque, Professeur de droit lUniversit Paris II Panthon-Assas
Nolle Lenoir, Avocate la Cour, ancienne Ministre
Philippe Malaurie, Professeur mrite lUniversit Paris II Panthon-Assas
Pierre Masquart, Avocat la Cour
Jean-Franois Pestureau, Expert-Comptable, Commissaire aux comptes
Sophie Pillard, Magistrate
Grard Pluyette, Conseiller doyen la premire chambre civile de la Cour de cassation
Jacqueline Socquet-Clerc Lafont, Avocate la Cour, Prsidente dhonneur de lUNAPL
Yves Repiquet, Avocat la Cour, ancien Btonnier de Paris
Ren Ricol, Ancien Prsident de lIFAC
Francis Teitgen, Avocat la Cour, ancien Btonnier de Paris
Carol Xueref, Directrice des affaires juridiques, Groupe Essilor International

La conscience
du Conseil dEtat
par Jean-Marc Sauv

()
ous avez accept, Monsieur le
Premier ministre, de prsider
aujourdhui la plus haute formation
consultative du Conseil dEtat, son
assemble gnrale, comme larticle L121-1 du
code de justice administrative vous en ouvre la
possibilit. Nous vous en remercions vivement.
La comptence que vous exercez ainsi est un
hritage de notre pass, mais elle tmoigne
symboliquement des liens troits qui unissent
le Gouvernement son conseiller et de la
considration du pouvoir excutif envers son
juge.
Conseiller et juger. Ces deux activits sont, dans
le systme administratif et juridictionnel
franais, deux aspects indpendants, mais
complmentaires, de notre mission au service
de lEtat de droit. Cette mission nous cre de
grandes responsabilits, nous en sommes
conscients. Nous devons en effet servir les
valeurs sur lesquelles notre Etat sest construit :
le respect de la loi, la dfense de lintrt gnral,
la protection des droits et des liberts. Cette
mission qui se traduit concrtement chaque
anne par un trs grand nombre de rapports,
davis et darrts prend aussi appui sur une claire
vision de notre office et de la chose publique.

Notre premire responsabilit, historiquement,


est de conseiller lEtat, en particulier dans sa fonction
normative.

Cette part de notre activit est devenue plus


cruciale encore ces dernires annes.
Alors que le monde, lconomie, la socit
changent rapidement et imposent que lEtat
engage des rformes ambitieuses, alors que les
sources du droit se globalisent et sentrecroisent intimement, ladquation entre les objectifs assigns laction publique et la norme
juridique est un exercice dont la difficult va
croissant : elle ncessite une expertise particulire dont peu dinstitutions de la Rpublique
disposent. La sollicitation massive des formations administratives du Conseil dEtat -129
projets de loi, 50 ordonnances et 736 dcrets
au cours de lanne 2009-, dans un temps trs
contraint et sur des enjeux toujours plus sensibles, latteste avec vidence. De fait, le
Conseil a t une cheville ouvrire de la mise
en oeuvre, en particulier au plan rglementaire, de nombreuses et importantes rformes
conduites par votre Gouvernement.
Le devoir de notre institution est de rpondre
au souhait lgitime du Gouvernement, mais
aussi, dsormais, du Parlement, de disposer dans
des dlais aussi brefs que possible davis
juridiques tays qui puissent guider leurs choix
avec sret. Il est un devoir de diligence et de
vigilance.
Pour rpondre au premier devoir, le Conseil
dEtat a fait voluer son organisation et ses
mthodes de travail. Le dcret du 6 mars 2008,
qui a cr une nouvelle section, la section de

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Vie du droit
ladministration, et modifi le fonctionnement
des formations administratives du Conseil
dEtat, nous permet dsormais dexaminer les
textes et les demandes davis qui nous sont
soumis en tenant compte, plus encore
quauparavant, de leur importance, de leur
complexit et de leur urgence. 94% des projets
de loi et 84% des dcrets sont ainsi examins en
moins de deux mois. Nanmoins, il est des
dlais en-de desquels il est imprudent de
descendre, si lon souhaite pleinement garantir
la scurit juridique des avis rendus. En dpit
des efforts faits par le Gouvernement, force est
de reconnatre que certains dlais qui nous sont
impartis sont trop brefs : nous lprouvons
particulirement lors de la prparation des
projets de loi de finances.
Notre devoir de vigilance, quant lui, inspire
lexamen scrupuleux des textes qui nous sont
soumis et il nous conduit, tout en tenant
compte des objectifs poursuivis par leurs
auteurs, mettre des avis qui prennent pleinement en considration les exigences du
droit : ce ne serait pas servir le Gouvernement
que de lui rendre des avis aimables qui lexposeraient ultrieurement des mcomptes. Ce
devoir nous conduit aussi veiller sans relche
la qualit de notre ordonnancement juridique : il est ainsi ncessaire dassurer en
continu la codification et la consolidation de
notre droit dans un souci daccessibilit et de
lisibilit, comme il nous faut partager avec les
administrations les meilleures pratiques de
lgistique mises au point avec le secrtariat
gnral du Gouvernement.
Mais on ne peut que rester impressionn par la
complexit croissante du droit et, plus encore,
le volume et linstabilit de la norme : celle-ci
nest ni claire, ni stable, ce qui prjudicie sa

bonne application et peut entraner des


consquences conomiques dfavorables. Aussi
fondons-nous des espoirs dans les salutaires
disciplines introduites rcemment par le
Constituant et le lgislateur organique en ce qui
concerne les conditions dlaboration des
projets de loi. Le Conseil dEtat, comme vos
services, veillent ainsi lapplication effective
des tudes dimpact, mme si leurs effets
bnfiques ne sont pas encore, en ltat,
discernables.
Par ailleurs, pour mieux clairer et matriser les
effets sur notre droit interne du droit de lUnion
europenne qui inspire - on le sait - une part
prpondrante de notre production normative,
le Conseil dEtat pourrait certainement jouer
un rle accru en amont de llaboration des
textes europens : votre circulaire du 21 juin
2010 souligne opportunment que le
Gouvernement peut nous saisir de demandes
davis sur des projets dacte de lUnion
europenne, soit dinitiative, soit la demande
dune assemble parlementaire. Nous sommes
prts rpondre toute sollicitation de votre
part en la matire. La disponibilit et la ractivit dont le Conseil a fait preuve sur les tudes
commandes par le Gouvernement, notamment sur la transposition de la directive sur la
mdiation, illustrent notre capacit traiter
des enjeux de cette nature dans des rythmes
compatibles avec ceux de la dcision politique.
Votre visite est aussi pour moi loccasion de
souligner la mutation du rle de nos formations
administratives dans un monde juridiquement
multipolaire, o lon ne leur demande plus
seulement : Quen pense le Conseil dEtat ? ,
mais aussi et de plus en plus : Que pense le
Conseil dEtat de ce quen penseront le Conseil

constitutionnel, la Cour europenne des droits


de lhomme ou la Cour de justice de lUnion
europenne ? . La difficult de cet exercice de
mise en abyme rend dautant plus ncessaire le
lien de confiance entre le Gouvernement et son
conseil juridique, afin que celui-ci puisse exercer
utilement, cest--dire en toute indpendance,
sa mission de rducteur de risque juridique.
Notre responsabilit est de conseiller.
Elle est aussi de juger.

Le Conseil dEtat et la juridiction administrative


sy consacrent en sattachant, plus que jamais,
promouvoir une justice de qualit.
Cette ambition sexprime dabord par le ferme
attachement que nous portons lindpendance de notre ordre de juridiction et limpartialit de ses membres, deux principes forgs par nos traditions quapprofondissent et
renouvellent aujourdhui les exigences du procs quitable. Je vous remercie cet gard
davoir accept de signer le dcret du 6 mars
2008 dj mentionn, qui a consacr en droit
la sparation de fait entre les activits de
conseil et les activits contentieuses du
Conseil dEtat, et celui du 7 janvier 2009 qui a
fait profondment voluer la prparation et le
droulement de laudience, en facilitant lexpression des parties. Ce texte a aussi clarifi,
en changeant son nom, le rle du membre de
la juridiction qui prsente des conclusions
orales laudience : le commissaire du gouvernement est ainsi devenu le rapporteur public.
Par ailleurs, pour mieux manifester lindpendance et limpartialit de la juridiction administrative, les principes dontologiques qui
doivent guider ses membres seront prochainement rendus publics.
La qualit de la justice administrative sexprime

De fait, le Conseil a t une cheville ouvrire de la mise en oeuvre, en particulier au plan


rglementaire, de nombreuses et importantes rformes conduites par votre Gouvernement.

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Jean-Marc Sauv

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Vie du droit

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Jean-Marie Bockel et Michle Alliot-Marie

Dans un monde o lphmre le dispute au contingent et


limpermanent, le Conseil dEtat entend fournir des repres et des
cadres, joserais mme dire, du sens, au service de la meilleure
Jean-Marc Sauv
gouvernance publique.

aussi par la triple culture de lurgence, du temps


et de leffectivit quelle sest approprie au fil
des quinze dernires annes et qui prend
aujourdhui toute sa dimension. De fait, notre
juridiction est dsormais dote des moyens
juridiques lui permettant dintervenir en
urgence et de faire appliquer ses dcisions. Elle
na jamais t autant sollicite, mais na jamais
t non plus aussi prompte rendre ses
dcisions. En 10 ans, le nombre des affaires
enregistres a augment de 50% en premire
instance et 100% en appel. Dans le mme temps,
le dlai prvisible moyen de jugement a t
drastiquement rduit. Il tait en 2000 denviron
deux ans en premire instance, trois ans en
appel et 11 mois devant le Conseil dtat. Il est
pass en 2009 12 mois devant les tribunaux
et les cours et 10 mois devant le Conseil dEtat.
Le dveloppement dune vritable politique de
gestion des juridictions, couple avec des
rformes de procdure et de mthode et
lengagement des magistrats et des agents des
greffes, a permis de tirer le meilleur parti des
moyens supplmentaires mis notre disposition
par le Gouvernement et le Parlement.
La qualit de la justice administrative se traduit,
enfin, par sa crativit jurisprudentielle,
notamment quant la relation entre le droit
interne et le droit europen, et par lattention
quelle porte aux progrs de lEtat de droit et de
la protection des liberts et des droits
fondamentaux. Dans le prolongement du
renouveau du contentieux administratif engag
il y a plus de vingt ans, le Conseil dEtat a rendu
ces dernires annes dimportantes dcisions
qui ont t salues par la communaut juridique,
en France et hors de nos frontires.
Il est et reste un juge reconnu et respect. La
participation rsolue de la juridiction

administrative la mise en uvre de la question


prioritaire de constitutionnalit sinscrit dans
cette perspective. En moins de six mois
dapplication, notre ordre de juridiction a t
saisi de plus de 600 questions et le Conseil dEtat
en a renvoy 33 au Conseil constitutionnel, en
sattachant interprter la loi organique en
pleine conformit avec sa lettre et son esprit.
Ces points trs positifs ne doivent cependant
pas masquer limprieuse ncessit de
dvelopper la prvention des contentieux et les
modes alternatifs de rglement des diffrends.
Trop de litiges rsultent en effet de vritables
dysfonctionnements des administrations qui
devraient y remdier par elles-mmes ou par
des mcanismes de mdiation ou de
conciliation.
Le rapport que nous vous avons remis votre
demande en 2008 sur les recours administratifs
pralables obligatoires demeure dactualit et
mriterait dans cet esprit dtre mis en uvre.
Mais il ne suffit pas de conseiller et juger, pour
nous acquitter de notre mission. Louverture sur
notre environnement et sur lavenir est une ncessit,
tout autant que la marque de notre responsabilit.

Cette ouverture, nous entendons la manifester


lgard de la socit, par notre volont de
rendre compte de nos activits et den dbattre.
Le rapport annuel du Conseil dEtat, tout
comme le bilan pdagogique qui dsormais
laccompagne, y contribuent de mme que
lorganisation rgulire, sous lgide de la section
du rapport et des tudes, de confrences et de
sminaires qui permettent des changes
approfondis avec nos partenaires que sont les
administrations, lUniversit, le Barreau, les
acteurs conomiques et sociaux et les juges
europens. Participent de ce mme mouvement

douverture, depuis le dcret du 22 fvrier 2010


notamment, non seulement la transparence
accrue de la justice administrative, mais aussi
la possibilit dsormais ouverte aux formations
dinstruction et de jugement de recueillir les
observations de toute personne susceptible de
les clairer, en particulier sur les aspects
thiques, conomiques ou techniques des
affaires qui leur sont soumises.
Louverture sur notre environnement, cest
aussi la participation de la justice administrative franaise aux rseaux europens et internationaux de juges et son engagement dans
une active et utile coopration internationale,
avec nos partenaires traditionnels en Europe et
en Afrique, comme avec les pays mergents :
Chine et Brsil, notamment. Autant que par
ces rencontres rgulires et fcondes, cette
ouverture se traduit par une jurisprudence qui
place au cur de ses proccupations le dialogue et la coopration entre les juges et les
systmes juridiques. Larrt du 22 juin dernier,
par lequel la Cour de justice de lUnion europenne a reconnu la question prioritaire de
constitutionnalit compatible avec le droit de
lUnion, en renvoyant linterprtation de la loi
organique qui avait t donne par le Conseil
constitutionnel et le Conseil dEtat, est parmi
dautres exemples un tmoignage des fruits de
cette attitude.
Louverture du Conseil dEtat et de la justice
administrative consiste aussi se tourner
rsolument vers lavenir. Cette ambition passe
par la poursuite de la modernisation de nos outils
de travail et, en particulier, la dmatrialisation
et le dveloppement des tlprocdures.
Aprs lachvement de lapplication qui est le
support de notre activit consultative, la
perspective imminente du dploiement de
lapplication ARAMIS au contentieux va
conduire un nouveau bouleversement de nos
mthodes de travail et de nos relations avec les
parties pour un meilleur service rendu aux
justiciables et une plus grande efficacit
collective.
La prparation de notre avenir passe aussi par
la poursuite de la rforme de la juridiction
administrative. Si des changements importants
ont pu tre accomplis par la voie rglementaire,
son achvement requiert le vote dune loi. Cest
le cas de nos propositions sur les statuts
respectifs des membres du Conseil dEtat et des
magistrats administratifs, qui tmoignent dune
vision globale de la juridiction administrative
et de son unit. Cest le cas galement des
propositions en matire de procdure, qui vont
dans le sens dune justice plus attentive la
demande des citoyens et qui doivent permettre
au juge administratif de mieux relever le dfi de
la croissance du contentieux.
Vous aviez donn votre accord aux orientations
de cette rforme et accept quelle fasse lobjet
dune habilitation du Parlement pour tre
adopte par ordonnance. Cette dmarche
nayant pu aboutir, je forme le voeu quun projet
de loi puisse tre rapidement prsent en
Conseil des ministres.
Lvocation de nos activits et de nos projets ne
rend toutefois quimparfaitement compte de
notre office, de notre identit, de nos buts et
donc de la conscience de notre institution.
Lorsquil dit le droit, tranche des litiges ou claire
la prise de dcision publique, le Conseil dEtat

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Vie du droit
nest pas seulement une juridiction ou un conseil.
Il est tout cela, mais aussi certainement plus. Il
est le garant fidle de lEtat de droit et de lquilibre
entre les droits de lEtat et les droits privs. Le
Conseil dEtat assume galement une histoire :
ainsi, ce quil dit aujourdhui sur les liberts
publiques est insparable de ce quil a conu un
sicle plus tt, lorsque ces liberts se sont
cristallises au temps du combat pour la lacit.
Mais il sait aussi tre un veilleur et un guetteur
davenir, dans la fidlit au rle que la
Constitution et la loi lui assignent. Loin de tout
repli ou de toute crispation conservatrice, il
contribue laborer, pas pas et trs
concrtement, la synthse permettant notre
Etat et notre socit daborder les mutations
quimpose le temps prsent. Il est une sorte de
passeur entre nos sources quil faut se garder de
renier ou didaliser et un avenir quil faut faire
merger la lumire de la Constitution, de nos
engagements internationaux et de la loi. Il
rpond un besoin essentiel dans notre socit,
de continuit, dadaptation et de garantie des
droits. Dans un monde o lphmre le dispute
au contingent et limpermanent, le Conseil
dEtat entend fournir des repres et des cadres,
joserais mme dire, du sens, au service de la
meilleure gouvernance publique.
Ce qui fait, ct de son office, lidentit du
Conseil dEtat, cest aussi la force dune pratique
interne faite dchanges, dcoute et de respect
mutuel. Il y a dans cette Maison une ascse, un
scrupule et une capacit se remettre en
question, qui sont aux antipodes de larrogance
et de la suffisance ordinairement prtes aux
institutions. Cette mthode sappuie sur la
conviction que cest du dbat et de la
confrontation des ides que nat la meilleure

Franois Fillon

dcision publique et que cest au travers de la


collgialit que peuvent sexprimer la richesse
et lexprience de chacun. Cette pratique, dont
le but ultime est la plus grande satisfaction de
lintrt public et sa conciliation avec les droits
des particuliers, conduit aussi le Conseil dEtat
sefforcer darticuler entre eux des systmes
juridiques toujours plus imbriqus, toujours
plus complexes, distincts et pourtant
ressemblants, des sortes de miroirs inverss
quil serait parfois si facile dopposer. Notre
responsabilit est de mettre de la cohrence
entre ces systmes et non de briser les miroirs
ou de jouer les artificiers. Tel ne serait pas le
sens du bien commun.
La conscience de notre institution, qui procde
de son office et de sa culture, sincarne dans la
certitude que lintrt gnral, cette clef de
vote du droit public franais que nous
appliquons et contribuons forger, est une
valeur permanente qui fait appel la capacit
des individus transcender leurs appartenances
et leurs intrts pour exercer la suprme libert
de former ensemble une socit politique ,
comme la dit notre rapport public de 1999.
Lintrt gnral, qui procde de la loi, est la
norme de rfrence, la pierre angulaire de
laction publique dans notre pays. Il donne une
densit particulire et une spcificit cette
action, qui nest pas seulement rgie par une
hirarchie formelle de normes ou des rgles
abstraites dexercice de la souverainet : lintrt
gnral a toujours un contenu matriel, vivant
et donc constamment reformul, que les
pouvoirs publics doivent respecter au mme
titre que les droits et liberts de la personne. Il
est un lment constitutif de notre pacte social
et du vivre-ensemble en France.

La conscience de notre institution, cest aussi la


conviction que la chose publique existe et quelle
volue distinctement de la chose prive, en
dpassant les vicissitudes du temps et les alas
de lhistoire. Elle rsulte des solidarits entre les
hommes et cest elle qui justifie notre mission.
Cette chose publique, cette res publica, sest
construite avant mme la constitution de lEtat :
le Digeste de Justinien l voquait dj. Elle a
travers les sicles en sincarnant dans lide de
bien commun, puis a pris son essor dans lEtat
moderne. Elle se traduit aujourdhui par la
notion dintrt public ou dintrt gnral que
la Rpublique a faite sienne. Elle en dpasse
mme les contours et sexprime dans lide, que
notre Constitution a consacre dans son
prambule, de droit public international , qui
renvoie la chose publique universelle, un
bien commun que lhumanit a en partage, pardel les identits nationales.
La conscience de notre institution, Monsieur
le Premier ministre, cest donc la volont de
servir avec constance la chose publique et den
accompagner les mutations, dans lEtat et audel de lEtat.
Cette conscience nest pas si loigne de la
pense de mon illustre prdcesseur Edouard
Laferrire, lorsquil dclarait en 1886 que le vu
le plus cher du Conseil dEtat est de marquer
par dutiles services son dvouement aux lois
et lEtat . Cette conscience nous guide en
permanence. Elle est la racine de nos
responsabilits et elle inspire notre action et nos
projets.
Soyez assur, Monsieur le Premier ministre, que
le service de lintrt public continuera dtre la
voie que trace le Conseil dEtat.

Volont rformatrice
par Franois Fillon
()
lheure o notre pays sgare sous les
flots dune actualit brouillonne,
lheure o beaucoup de nos
concitoyens sont tents de croire que
leur sort ne sattache plus un destin commun,
il est utile de rappeler que notre unit vient de
loin et il est ncessaire de les rassurer sur la
permanence de lordre rpublicain dont votre
juridiction constitue lun de socles.
Il ne mest pas indiffrent de venir, selon la
tradition, devant vous, dans ce palais du
Cardinal de Richelieu, qui fut lun des fondateurs
de lEtat moderne.
Le grand corps que vous formez nuvre quau
service de ltat; et en venant prsider
aujourdhui son assemble gnrale, je veux
saluer ses travaux, rendre hommage ses
membres et rappeler avec force les idaux qui
les guident.
Je dis idaux, car rien ne se fait ici, qui ne
traduise une vision leve des intrts de la
Rpublique.
A ceux qui parlent bureaucratie, lourdeurs
administratives, pesanteur du systme; ceux
qui pensent jeux de pouvoirs et bruits de
couloirs; ceux qui, par une sorte de dlectation
morose, arrtent leur vision de ltat celle de
ses petitesses, je rponds au contraire que lide

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

de ltat ne cesse pas de transcender ces


obstacles et que lintrt gnral demeure son
horizon permanent.
Vous devinez, et sans doute vous partagez les
inquitudes qui justifient ce prambule. Elles
sont dordre historique.
Les annes rcentes ont lanc lide mme
dtat un dfi nouveau, par son ampleur, et par
sa complexit. Laffaiblissement des valeurs
rpublicaines et la perte des repres nationaux
y ont instill le doute. Les coups de boutoir de
la mondialisation lont branle. Les forces de
lconomie de march ont mis sa lgitimit en
cause; et peut-on nier que la volont politique,
elle aussi, lui ait parfois fait dfaut ?
Dans ces preuves, il tait tentant, il tait facile
de faire le procs de ltat.
Jai entendu comme vous, et avec amertume,
les accusations portes contre linefficacit de
nos institutions.
Jai dplor comme vous, les volutions trop
lentes dune loi trop souvent profuse et indcise.
Jai regrett comme vous, ces rquisitoires
svres lendroit de nos administrations dont
les manquements ntaient pas imputables
leurs principes et leurs agents, mais leur
organisation.
Depuis trois ans, malgr la crise, nous avons
uvr ensemble une mise jour de laction
publique.
Depuis trois ans, jai plaid le courage, la rforme,
la modernisation.
La difficult, je le crois, justifie nos combats plus
quelle ne les infirme. Jamais le besoin dun tat
crdible, efficace et respect na t aussi fort.
Rien ne rpond mieux la critique de ltat que
limage de pays qui se meurent dun manque
dtat.
A cette heure, le vritable dfi de lIrak, ou de
lAfghanistan, nest pas dinventer un nouveau
modle de laisser-faire, mais bien de rtablir
lautorit de la puissance publique, et les garanties
essentielles dont elle est porteuse, en termes de
scurit, de cohsion, de dveloppement.
Sur le continent africain, il est des nations qui
jouissent de ressources exceptionnelles et dune
socit civile active, mais qui paient le prix dune
faiblesse des pouvoirs centraux.
Ailleurs, il est des nations qui encourent les
hasards dun tat en trompe-lil, dont les
actes arbitraires rvlent une dmocratie dapparences.
Prner la libert sans en assurer les conditions
politiques relles; prner lautonomie dun
peuple sans fonder lautorit reprsentative qui
lincarne; prner la dmocratie sans lui donner
aucune structure en termes dadministration,
de rglementation ou de service public, cest
prendre un risque pour toute nation.
Sur notre propre sol, linstabilit inquitante de
certains quartiers dlaisss, laugmentation
alarmante de certaines violences, sont-elles
autre chose que le symptme dune
inadaptation de laction publique ?
Et faut-il encore plaider pour que dans nos
frontires, comme au dehors, la dfense de ltat
reste un mot dordre constant ?
Je nai, pour ma part, aucune hsitation dire
que laction du gouvernement va dans le bon
sens, quand elle exalte les symboles de la
Rpublique, quand elle protge ses
reprsentants, et quand elle sanctionne avec
une svrit particulire les coups qui leur sont
ports.

Aujourdhui, le mpris de ltat est dangereux.


Entendons-nous sur ce mpris. Je ne crois pas
que ltat coure, en France, le danger de
disparatre. Mais je crois que le ddain dont il
est trop souvent lobjet rvle une
incomprhension majeure.
Juges administratifs, vous savez mieux que
personne:que ltat nest pas coup des Franais.
Il est leur interlocuteur quotidien. Ltat nest
pas indpendant des Franais. Il est linterprte
de leurs projets et lmanation de leur volont
concerte.
Le lien qui unit ltat aux particuliers nest pas
un lien thorique. Cest un lien direct et vivant !
Certains veulent croire que ltat nagit que pour
lui-mme, en pesant sur lindividu. Mais croiton vraiment quau sein de la crise conomique,
quand il sest agi de garantir le crdit des banques,
dassurer la scurit des dpts et d viter
leffondrement des monnaies, ltat ait eu dautre
horizon que lintrt de chacun des Franais ?
La crise financire la montr, au sein du
dsordre mondial, la comptence des tats reste
le pivot de la scurit individuelle.
Nos concitoyens ne sy trompent pas, qui
attendent toujours plus de ltat, mme quand
ils en critiquent les dcisions.
Jusque dans la rue, les Franais se prononcent
en faveur dun tat qui rassemble, qui protge
et qui inspire.
Ltat qui rassemble, cest celui qui, dans lhistoire
singulire de la France, na cess de fdrer
populations, langues et cultures locales.
Celui qui a ciment la nation, autour des valeurs
de sa devise. Celui dont le Gnral de Gaulle
disait ici mme, le 28 janvier 1960, en prsence
du Prsident Cassin : Il ny a eu de France que
grce lEtat. La France ne peut se maintenir
que par lui .
Eh bien cet tat qui rassemble nest pas achev !
Il doit aujourdhui affronter de nouvelles lignes
de clivage identitaires, communautaires ou
confessionnelles.
Il doit prendre en compte de nouveaux
rseaux de solidarit, de nouveaux cercles
dappartenance.
Il doit apprendre, avec tout le respect ncessaire,
apprcier leur lgitimit spirituelle ou sociale.
Mais il doit aussi soumettre, et sans indulgence,
leurs forces de division aux valeurs communes
du pays.
Nous savons que louverture sur le monde estompe
progressivement les marqueurs de lidentit
nationale. Notre langue, notre culture, nos lites
sinternationalisent; nos grandes entreprises se
fondent dans un march sans attaches.
Il y a dans ces volutions beaucoup daspects
positifs; et leur premier avantage est videmment
de diffuser au-del de nos frontires ce que
jappellerai - lexpression vaut ce quelle vaut le gnie franais. Lcho international de votre
rflexion juridique en est un exemple.
Mais risquerons-nous dlibrment que cette
ouverture encourage le relativisme, et qu force
de diluer ses principes, ltat invite les Franais
chercher dans dautres sphres, sous dautres
tendards, la protection de leur identit ?
Il est aujourdhui trop clair - et votre contentieux
en tmoigne - que la revendication des
particularismes teste la solidit du modle
rpublicain.
Seul lEtat, par les principes de lacit, dgalit,
dimpartialit et de progrs partag quil incarne,
a la capacit de lui rpondre.

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Vie du droit

Je vous demande de rester les garants de la


vigilance avec laquelle cette rponse se formule.
Je compte sur vous pour que la justice et le droit
restent les rfrences uniques de son application.
Rassembler les Franais sous labri de la loi
commune, cest au fond les protger de
lmergence de nouveaux privilges.
De mme, cest au nom de tous que ltat qui
protge assure la dfense du territoire national,
la protection des personnes et des biens, la
scurit des situations juridiques, les liberts
publiques et les droits inalinables de la
personne humaine, ou la protection de ceux
que menacent un tat de faiblesse physique ou
conomique.
LEtat qui protge nest plus dans son rle si, par
faiblesse ou par choix doctrinal, il naffronte plus
quune partie des facteurs dinscurit.
Sa protection doit procder dune vision globale
et continue. Une cohrence profonde unit
dailleurs les politiques publiques qui y
concourent, de la cration dun dfenseur des
droits, dsormais prvue par notre Constitution,
au renforcement des services chargs de
rprimer le crime organis.
Lhonneur de notre Rpublique est de concilier
les dispositifs quelle inaugure avec les principes
gnraux de son droit.
Laide du Conseil dEtat, dans la phase
dlaboration des textes, a contribu cette
russite, comme y contribuent luvre des
juridictions administratives et judiciaires et le
contrle vigilant du Conseil constitutionnel.
Dans chacun des domaines que jai voqus, les
rponses doivent tre concrtes, effectives et
sadapter en permanence lvolution des risques.
Depuis trois ans, cette conviction a conduit le
Gouvernement et le Parlement porter une
attention particulire aux questions de scurit
et dployer plus efficacement les moyens
juridiques et matriels dont dispose lEtat pour
accomplir ses missions: modernisation de notre
outil de dfense, ajust aux nouvelles menaces;
modernisation de linstitution judiciaire et de la
lgislation pnale, la lumire des nouvelles
attentes quelles rencontrent; modernisation des
moyens daction de nos forces de police, qui
garantissent le respect des droits et des liberts;
modernisation de lensemble des services

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Vie du droit
publics chargs de la prvention et de laide aux
personnes en difficult.
La procdure de la question prioritaire de
constitutionnalit, instaure par la rvision
constitutionnelle du 23 juillet 2008, tient
videmment une place rvlatrice dans ce
combat pour les droits de chacun.
Six mois aprs lentre en vigueur de cette
rvolution juridique, il est clair que la possibilit
donne, par le Prsident de la Rpublique et le
Parlement, chaque citoyen, chaque
entreprise ou association, de contester la
constitutionnalit des lois qui lui sont opposes
est un vritable renforcement de ltat de droit.
Le succs de cette rforme doit beaucoup
lacuit avec laquelle le Conseil dEtat exerce sa
mission de filtrage et de transmission. Je tiens
vous en rendre hommage.
Aux reprsentations caricaturales dun tat
passiste, rigide, rpressif, je veux opposer,
Mesdames et Messieurs, sa capacit dinspirer
et de servir le progrs.
Notre besoin de rformes est lindice du rle
dterminant que conserve ltat dans le
dveloppement conomique et social.
Depuis le dbut de notre histoire contemporaine, chaque grande tape de notre histoire
contemporaine a t le fruit dun Etat cratif et
ambitieux, qui a su peser sur le cours des choses,
pour rnover une socit bloque ou meurtrie.
Vous-mmes, vous participez constamment
ce dialogue entre permanence et innovation.
Votre exprience et votre capacit de proposition, votre connaissance de la jurisprudence et
votre habilet linflchir sont limage mme
dune culture dtat.
Voil pourquoi nous voulons dun tat qui
dialogue, qui dbat, qui intgre une rflexion
de plus en plus complexe, et voil pourquoi nous
ne voulons pas dun tat technicien. Voil
pourquoi nous voulons dun tat qui pense sa
propre histoire, et pas dun tat gestionnaire.
Vous lavez compris, je ne crois pas la
postmodernit en politique.
Je ne crois pas que lhistoire de ltat soit acheve,
et que notre marge daction se rduise en
combiner les procdures, dans un bricolage de
plus en plus frntique et de plus en plus strile.
Je crois au contraire que les conditions existent
pour perptuer la culture dtat la franaise.
Depuis un quart de sicle, notre pays a travers
des priodes de doute et dimmobilisme. La
frilosit des responsables, et la rigidit des
structures ont dbouch sur laffaiblissement
du pays.
Aujourdhui, la volont rformatrice a t
replace au cur de lEtat; elle exige une
immense dtermination de la part de tous ceux
qui en ont la charge.
Aucun des grands domaines dintervention de
la puissance publique ne peut rester lcart de
la rforme :
- ni la vie sociale, qui appelle la modernisation des
rgles de reprsentativit des organisations
syndicales et la consolidation des rgimes de
protection sociale, notamment celui des retraites ;
- ni la vie conomique, qui exige de nouvelles
rgles de gouvernance, une rduction de nos
dficits et la relance des grands investissements
davenir ;
- ni la vie ducative, qui profite dj des
nouvelles liberts universitaires;
- ni la vie locale, qui appelle une simplification
des comptences et des structures;

- ni la vie internationale enfin, avec la nouvelle


dynamique insuffle lUnion europenne et
les progrs de la gouvernance mondiale.
LEtat lui mme se rforme, pour tre plus
efficace, plus conome et plus proche des
usagers. Limmobilisme est inadmissible en cette
matire o le gouvernement dispose de tous les
leviers daction.
Nous conduisons, dans le cadre dune rvision
gnrale des politiques publiques, la rnovation
de lensemble de lappareil tatique - carte
judiciaire, administration de la dfense,
administrations centrales, rgionales et
dpartementales, rseaux financiers
Cest dabord au Gouvernement quil appartient
de conduire cette mutation, mais il doit pouvoir
compter sur tous ceux qui, dans les administrations de lEtat, travaillent sous son autorit.
LEtat doit viser la mme exemplarit dans son
rle demployeur que dans la conduite de ses
politiques. Il doit veiller en permanence
loptimisation de ses structures et garantir ceux
quil emploie les conditions dun travail efficace.
Chaque agent de lEtat doit avoir lambition et
la capacit dincarner un rle de progrs. Quant
ceux qui les encadrent, ils doivent porter
encore plus haut cette ambition, et animer cette
mobilisation avec dautant plus dnergie.

Le Gouvernement a pris le parti dassumer


politiquement un choix quil croit ncessaire pour
la cohsion de la socit franaise, en sachant
bien que linterdiction gnrale de la burqua
procdait dune conception novatrice de lordre
public. Lavenir nous dira si ce pari, fait en
connaissance de cause grce vous, tait le bon.
Japprcie sa juste valeur la scurit que le Conseil
dEtat apporte la marche des affaires publiques.
Et je vois en vous lexpression de la rigueur
intellectuelle et mme morale.
Je ne cesserai de rappeler, ceux qui servent
lEtat, lexigence thique aussi bien que
technique dont le respect simpose.
Cette exigence est la contrepartie des prrogatives de puissance publique. Elle se rattache
aussi une conception du service public dont
votre maison a constitu la doctrine au long
des dcennies.
Cette doctrine na jamais t aveugle au regard
des ncessits publiques. Elle a toujours su fixer
le juste quilibre entre les droits individuels et
limpratif de laction publique.
LEtat ne saurait en effet tre dsarm face
lexercice de droits individuels. Cela est vrai quand
il agit. Cela est vrai aussi quand il se dfend.
Notre lgislation sur les interceptions de scurit en est un exemple. Votre jurisprudence

Les annes rcentes ont lanc lide mme dtat un dfi


nouveau, par son ampleur, et par sa complexit. Laffaiblissement
des valeurs rpublicaines et la perte des repres nationaux y ont
Franois Fillon
instill le doute.

La rnovation du dialogue social au sein de la


fonction publique, laquelle le lgislateur
vient de procder aprs une concertation
approfondie, doit permettre lensemble des
agents de lEtat dy contribuer.
Au niveau mme des institutions, la stabilit de
notre Vme Rpublique nexclut pas la recherche
dun progrs dans le fonctionnement des
pouvoirs.
Pour avoir t longtemps parlementaire, dans
la majorit et dans lopposition, et pour avoir
sig dans les deux chambres, je sais que le
rquilibrage des institutions va porter des effets
positifs. Et je suis heureux que cette rforme de
la Constitution permette dsormais au Conseil
dEtat dpauler les assembles parlementaires
dans llaboration de leurs propositions de lois.
Le Conseil dEtat a apport un concours
irremplaable chacune des rformes que jai
mentionnes. Il a su sorganiser pour accompagner le Gouvernement et le Parlement dans
un processus de rnovation du droit.
Bien sr, il arrive que le Gouvernement ne suive
pas compltement les avis de votre assemble
gnrale. Mais ce nest jamais la lgre.
Lexemple rcent de la loi sur la burqua illustre
cette dialectique ncessaire entre la scurit
juridique et les faits de socit qui poussent le
lgislateur intervenir.
Tout a t dit ce propos par le rapport que
vous mavez remis.

sur la dontologie des agents publics en est un


autre. Les fonctionnaires et les magistrats doivent lEtat le respect du secret professionnel.
Dans lunivers mdiatique o nous sommes
tous, ce rappel est ncessaire. Il nenlve rien
la considration que lon doit lindpendance
de la presse !
Je sais, Monsieur le Vice Prsident, que vous
avez cur que les promesses de rnovation
de la juridiction administrative se poursuivent.
LEtat a consenti depuis plusieurs annes un
effort budgtaire important en faveur des cours
dappel et des tribunaux administratifs. Cet
effort a produit des rsultats
Dautres projets sont en instance, comme vous
lavez rappel. Il nous faudra ensemble tenir
compte des contraintes de lagenda parlementaire, mais cela nempchera en rien la dynamique que vous portez de produire ses effets.
La position de notre pays dans le monde, le rle
de ltat au cur du pays, et nos propres
pratiques au cur de cet tat, connaissent des
remises en question profondes.
Elles nous demandent une dtermination de
chaque instant, mais elles ne condamnent pas
la confiance que nous plaons en laction
publique au service des Franais, et si nous le
voulons, elles en raviveront le sens.
Cest l lidal rpublicain que nous avons en
partage, lui qui dicte nos efforts et nos devoirs.

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

2010-398

Jurisprudence

Garde vue en matire de terrorisme


Conseil constitutionnel - 22 septembre 2010 - dcision n 2010-31 QPC

Aprs examen de l'article 706-88 du Code de procdure pnale relatif au rgime de garde vue drogatoire en matire
de criminalit et de dlinquance organise, le Conseil a conclu que les alinas 7 10 ajouts par la loi n 2006-64 du
23 janvier 2006 relative la lutte contre le terrorisme et qui dfinissent les conditions dans lesquelles le juge des liberts
peut autoriser une prolongation de la garde vue jusqu' une dure maximale de six jours, ne portent atteinte aucun
droit ou libert que la Constitution garantit.

Le Conseil constitutionnel,
- Sur les articles 63-1, 63-4 et 77 du Code de procdure pnale :
1.Considrant que par sa dcision susvise du 30 juillet 2010, le Conseil
constitutionnel a dclar les articles 63-1, 63-4, alinas 1er 6, et 77 du
code de procdure pnale contraires la Constitution et a dit n'y avoir
lieu statuer sur le septime alina de l'article 63-4 du mme code ; que,
par suite, il n'y a pas lieu d'examiner la question prioritaire de
constitutionnalit portant sur ces articles ;
- Sur larticle 706-88 du Code de procdure pnale :
2.Considrant qu'aux termes de l'article 706-88 du code de procdure
pnale : Pour l'application des articles 63, 77 et 154, si les ncessits de
l'enqute ou de l'instruction relatives l'une des infractions entrant dans
le champ d'application de l'article 706-73 l'exigent, la garde vue d'une
personne peut, titre exceptionnel, faire l'objet de deux prolongations
supplmentaires de vingt-quatre heures chacune.
Ces prolongations sont autorises, par dcision crite et motive, soit,
la requte du procureur de la Rpublique, par le juge des liberts et de
la dtention, soit par le juge d'instruction.
La personne garde vue doit tre prsente au magistrat qui statue
sur la prolongation pralablement cette dcision. La seconde
prolongation peut toutefois, titre exceptionnel, tre autorise sans
prsentation pralable de la personne en raison des ncessits des
investigations en cours ou effectuer.
Lorsque la premire prolongation est dcide, la personne garde vue
est examine par un mdecin dsign par le procureur de la Rpublique,
le juge d'instruction ou l'officier de police judiciaire. Le mdecin dlivre
un certificat mdical par lequel il doit notamment se prononcer sur
l'aptitude au maintien en garde vue, qui est vers au dossier. La personne
est avise par l'officier de police judiciaire du droit de demander un nouvel
examen mdical. Ces examens mdicaux sont de droit. Mention de cet
avis est porte au procs-verbal et marge par la personne intresse ;
en cas de refus d'margement, il en est fait mention.

Par drogation aux dispositions du premier alina, si la dure prvisible


des investigations restant raliser l'issue des premires quarante-huit
heures de garde vue le justifie, le juge des liberts et de la dtention ou
le juge d'instruction peuvent dcider, selon les modalits prvues au
deuxime alina, que la garde vue fera l'objet d'une seule prolongation
supplmentaire de quarante-huit heures.
La personne dont la garde vue est prolonge en application des
dispositions du prsent article peut demander s'entretenir avec un
avocat, selon les modalits prvues par l'article 63-4, l'issue de la quarantehuitime heure puis de la soixante-douzime heure de la mesure ; elle
est avise de ce droit lorsque la ou les prolongations lui sont notifies et
mention en est porte au procs-verbal et marge par la personne
intresse ; en cas de refus d'margement, il en est fait mention. Toutefois,
lorsque l'enqute porte sur une infraction entrant dans le champ
d'application des 3 et 11 de l'article 706-73, l'entretien avec un avocat
ne peut intervenir qu' l'issue de la soixante-douzime heure.
S'il ressort des premiers lments de l'enqute ou de la garde vue ellemme qu'il existe un risque srieux de l'imminence d'une action terroriste
en France ou l'tranger ou que les ncessits de la coopration
internationale le requirent imprativement, le juge des liberts peut,
titre exceptionnel et selon les modalits prvues au deuxime alina,
dcider que la garde vue en cours d'une personne, se fondant sur l'une
des infractions vises au 11 de l'article 706-73, fera l'objet d'une
prolongation supplmentaire de vingt-quatre heures, renouvelable une
fois.
l'expiration de la quatre-vingt-seizime heure et de la cent-vingtime
heure, la personne dont la prolongation de la garde vue est ainsi dcide
peut demander s'entretenir avec un avocat, selon les modalits prvues
par l'article 63-4. La personne garde vue est avise de ce droit ds la
notification de la prolongation prvue au prsent article.
Outre la possibilit d'examen mdical effectu l'initiative du gard
vue, ds le dbut de chacune des deux prolongations supplmentaires,
il est obligatoirement examin par un mdecin dsign par le procureur
de la Rpublique, le juge d'instruction ou l'officier de police judiciaire. Le
mdecin requis devra se prononcer sur la compatibilit de la prolongation
de la mesure avec l'tat de sant de l'intress.

NOTE
e Conseil constitutionnel a
t saisi le 29 juin 2010 par la
Cour de cassation, dans les
conditions prvues l'article 61-1
de la Constitution, d'une
question prioritaire de
constitutionnalit (QPC) pose
par M. Bulent A. et 11 autres
requrants. Cette question
portait sur la conformit aux
droits et liberts que la
Constitution garantit des articles
63-1, 63-4, 77 et 706-88 du code
de procdure pnale.
Par sa dcision n 2010-14/22

QPC du 30 juillet 2010, le


Conseil constitutionnel avait
dclar les articles 63-1, 63-4
alinas 1er 6, et 77 du code de
procdure pnale contraires la
Constitution ; il avait galement
dit n'y avoir lieu statuer sur le
septime alina de l'article 63-4
du mme code. En
consquence, par sa dcision du
22 septembre 2010, il a jug
qu'il n'y avait pas lieu pour lui
d'examiner la question
prioritaire de constitutionnalit
portant sur ces articles.

Le Conseil constitutionnel a, en
revanche, examin l'article 70688 du code de procdure
pnale. Cet article est relatif au
rgime de garde vue
drogatoire en matire de
criminalit et de dlinquance
organise.
Les six premiers alinas de
l'article 706-88 du CPP, issus de
la loi n 2004-204 du 9 mars
2004 portant adaptation de la
justice aux volutions de la
criminalit, ont dj t jugs
conformes la Constitution par

le Conseil constitutionnel dans


sa dcision n 2004-492 DC du 2
mars 2004. En l'absence de
changements de circonstances,
il n'y avait pas lieu pour le
Conseil constitutionnel de
procder un nouvel examen de
ces dispositions.
Les alinas 7 10 de l'article
706-88 du CPP ont t ajouts
par la loi n 2006-64 du 23
janvier 2006 relative la lutte
contre le terrorisme. Ils
dfinissent les conditions dans
lesquelles le juge des liberts

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

peut autoriser une prolongation


de la garde vue jusqu' une
dure maximale de six jours.
Une telle drogation ne peut
tre mise en uvre qu' titre
exceptionnel pour protger la
scurit des personnes et des
biens contre une menace
terroriste imminente et
prcisment identifie. Elle est
en outre dcide par le juge des
liberts. Le Conseil en a conclu
qu'elle ne porte atteinte aucun
droit ou libert que la
Constitution garantit.

Jurisprudence
S'il n'a pas t fait droit la demande de la personne garde vue de
faire prvenir, par tlphone, une personne avec laquelle elle vit
habituellement ou l'un de ses parents en ligne directe, l'un de ses frres
et surs ou son employeur, de la mesure dont elle est l'objet, dans les
conditions prvues aux articles 63-1 et 63-2, elle peut ritrer cette
demande compter de la quatre-vingt-seizime heure ;
3.Considrant que les six premiers alinas de l'article 706-88 du code de
procdure pnale ont pour origine l'article 1er de la loi du 9 mars 2004
susvise ; que ses quatre derniers alinas ont t ajouts par l'article 17
de la loi du 23 janvier 2006 susvise ;
. En ce qui concerne les alinas 1er 6 de l'article 706-88 du code de
procdure pnale :
4.Considrant que, dans les considrants 21 27 de sa dcision du 2 mars
2004 susvise, le Conseil constitutionnel a spcialement examin l'article
706-88 insr dans le code de procdure pnale par l'article 1er de la loi
du 9 mars 2004 ; qu'il a jug que ces dispositions ne portaient pas une
atteinte excessive la libert individuelle ; que l'article 2 du dispositif de
cette dcision a dclar ces dispositions conformes la Constitution ;
que, par suite, les six premiers alinas de l'article 706-88 ont dj t
dclars conformes la Constitution dans les motifs et le dispositif d'une
dcision du Conseil constitutionnel ; qu'en l'absence de changement des
circonstances, depuis la dcision du 2 mars 2004 susvise, en matire de
lutte contre la dlinquance et la criminalit organises, il n'y a pas lieu,
pour le Conseil constitutionnel, de procder un nouvel examen de ces
dispositions ;

terrorisme ; qu'il ressort des travaux parlementaires qu'une telle drogation


ne peut tre autorise que pour permettre d'empcher la ralisation d'une
action terroriste en France ou l'tranger dont l'imminence a t tablie
soit grce aux lments recueillis dans le cadre de l'enqute ou de la garde
vue elle-mme, soit dans le cadre de la coopration internationale ;
qu'ainsi, elle ne peut tre mise en uvre qu' titre exceptionnel pour
protger la scurit des personnes et des biens contre une menace
terroriste imminente et prcisment identifie ; qu'elle est dcide par
le juge des liberts qui il appartient de vrifier que les circonstances
prcises fixes par ces dispositions sont runies ; que, dans ces conditions
et compte tenu des garanties fixes par le lgislateur, ces dispositions
respectent le principe, dcoulant de l'article 9 de la Dclaration des droits
de l'homme et du citoyen de 1789, selon lequel la libert individuelle ne
saurait tre entrave par une rigueur qui ne soit ncessaire, et de l'article
66 de la Constitution qui confie l'autorit judiciaire la protection de la
libert individuelle ; que ces dispositions ne portent atteinte aucun autre
droit ou libert que la Constitution garantit,
Dcide :
Article 1er - Il n'y a pas lieu, pour le Conseil constitutionnel de statuer sur
la question prioritaire de constitutionnalit renvoye par la Cour de
cassation et portant sur les articles 63-1, 63-4 et 77 du code de procdure
pnale, ainsi que sur les alinas 1er 6 de son article 706-88.
Article 2. - Les alinas 7 10 de l'article 706-88 du mme code sont
conformes la Constitution.
Article 3. - La prsente dcision sera publie au Journal officiel de la
Rpublique franaise et notifie dans les conditions prvues l'article 23
11 de l'ordonnance du 7 novembre 1958 susvise.

. En ce qui concerne les alinas 7 10 de l'article 706-88 du code de


procdure pnale :
5.Considrant que, dans sa dcision du 19 janvier 2006 susvise, le Conseil
constitutionnel n'a pas examin les alinas 7 10 de l'article 706-88 qui
permettent que, par une prolongation supplmentaire de vingt-quatre
heures renouvelable une fois, la dure totale de la garde vue puisse tre
porte six jours pour des crimes ou dlits constituant des actes de

Dlibr par le Conseil constitutionnel dans sa sance du 21 septembre 2010, o sigeaient : Jean-Louis
Debr, Prsident, Jacques Barrot, Claire Bazy Malaurie, Guy Canivet, Michel Charasse, Renaud Denoix de Saint
Marc, Jacqueline de Guillenchmidt, Hubert Haenel et Pierre Steinmetz.
2010-399

Retenue douanire
Conseil constitutionnel - 22 septembre 2010 - dcision n 2010-32 QPC

Le Conseil constitutionnel a t saisi le 29 juin 2010 par la Cour de cassation dans les conditions prvues l'article 61-1 de
la Constitution, d'une question prioritaire de constitutionnalit relative la retenue douanire en cas de flagrant
dlit d'infraction aux lois et rglements douaniers.
Reprenant sa jurisprudence du 30 juillet 2010, le Conseil a jug que le 3 de l'article 323 du code des douanes n'opre
pas une conciliation quilibre entre, d'une part, les prventions des atteintes l'ordre public et la recherche des auteurs
d'infractions et, d'autre part, l'e xercice des liberts constitutionnellement garanties. En consquence il a dclar l'article 323
du code des douanes contraire la Constitution en reportant au 1er juillet 2011 la date de son abrogation.
Le Conseil constitutionnel,
1. Considrant qu'aux termes de l'article 323 du code des douanes : 1. Les
infractions aux lois et rglements douaniers peuvent tre constates par
un agent des douanes ou de toute autre administration.
2. Ceux qui constatent une infraction douanire ont le droit de saisir
tous objets passibles de confiscation, de retenir les expditions et tous
autres documents relatifs aux objets saisis et de procder la retenue
prventive des objets affects la sret des pnalits.
3. Ils ne peuvent procder la capture des prvenus qu'en cas de flagrant
dlit.

Le procureur de la Rpublique en est immdiatement inform.


La dure de la retenue ne peut excder vingt-quatre heures sauf
prolongation d'une mme dure autorise par le procureur de la
Rpublique.
Pendant la retenue, le procureur de la Rpublique peut se transporter
sur les lieux pour vrifier les modalits de la retenue et se faire
communiquer les procs-verbaux et registres prvus cet effet. S'il l'estime
ncessaire, il peut dsigner un mdecin.
Les agents mentionnent, par procs-verbal de constat, la dure des
interrogatoires et des repos qui ont spar ces interrogatoires, le jour et
l'heure du dbut et de la fin de la retenue.

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Jurisprudence
Ces mentions figurent galement sur un registre spcial tenu dans les
locaux de douane.
Lorsque les personnes retenues sont places en garde vue au terme
de la retenue, la dure de celle-ci s'impute sur la dure de la garde vue ;
2.Considrant que, selon les requrants, ces dispositions, qui privent la
personne en retenue douanire de l'assistance d'un avocat, mconnaissent
les droits de la dfense ;
3.Considrant qu'aux termes de l'article 7 de la Dclaration des droits de
l'homme et du citoyen de 1789 : Nul homme ne peut tre accus, arrt
ni dtenu que dans les cas dtermins par la loi, et selon les formes qu'elle
a prescrites. Ceux qui sollicitent, expdient, excutent ou font excuter
des ordres arbitraires, doivent tre punis ; mais tout citoyen appel ou
saisi en vertu de la loi doit obir l'instant : il se rend coupable par la
rsistance ; qu'aux termes de son article 9 : Tout homme tant prsum
innocent jusqu' ce qu'il ait t dclar coupable, s'il est jug indispensable
de l'arrter, toute rigueur qui ne serait pas ncessaire pour s'assurer de sa
personne doit tre svrement rprime par la loi ; que son article 16
dispose : Toute socit dans laquelle la garantie des droits n'est pas
assure, ni la sparation des pouvoirs dtermine, n'a point de
Constitution ;
4.Considrant que le lgislateur tient de l'article 34 de la Constitution
l'obligation de fixer lui-mme le champ d'application de la loi pnale ;
que, s'agissant de la procdure pnale et de la procdure douanire, cette
exigence s'impose notamment pour viter une rigueur non ncessaire
lors de la recherche des auteurs d'infractions ;
5.Considrant, en outre, qu'il incombe au lgislateur d'assurer la
conciliation entre, d'une part, la prvention des atteintes l'ordre public
et la recherche des auteurs d'infractions, toutes deux ncessaires la
sauvegarde de droits et de principes de valeur constitutionnelle, et, d'autre
part, l'exercice des liberts constitutionnellement garanties ; qu'au nombre
de celles-ci figurent le respect des droits de la dfense, qui dcoule de
l'article 16 de la Dclaration de 1789 ;
6.Considrant que le 1 de l'article 323 du code des douanes reconnat
aux agents des douanes ou de toute autre administration la comptence
pour constater les infractions douanires ; que le 2 de ce mme article
leur permet de procder la saisie des objets passibles de confiscation,
de retenir les documents relatifs aux objets saisis et de procder la retenue
prventive des objets affects la sret des pnalits ; que ces dispositions
ne mconnaissent aucun droit ou libert que la Constitution garantit ;
7.Considrant que le 3 de l'article 323 du code des douanes permet la
capture des prvenus en cas de flagrant dlit ; qu'il est applicable tous
les dlits douaniers flagrants sans distinction selon leur gravit ; qu'il
autorise l'interrogatoire d'une personne place en retenue douanire par
les agents des douanes ; qu'aux termes de l'article 336 du mme code,
les procs-verbaux de douane rdigs par deux agents des douanes ou
de toute autre administration font foi... jusqu' preuve contraire de
l'exactitude et de la sincrit des aveux et dclarations qu'ils rapportent ;
que le 3 de l'article 323 ne permet pas la personne retenue contre sa
volont de bnficier de l'assistance effective d'un avocat pendant la phase
d'interrogatoire ; qu'une telle restriction aux droits de la dfense est
impose de faon gnrale sans considration des circonstances
particulires susceptibles de la justifier pour rassembler ou conserver les
preuves ou assurer la protection des personnes ; qu'au demeurant, la

personne en retenue douanire ne reoit pas la notification de son droit


de garder le silence ;
8.Considrant que, dans ces conditions, la conciliation entre, d'une part,
la prvention des atteintes l'ordre public et la recherche des auteurs
d'infractions et, d'autre part, l'exercice des liberts constitutionnellement
garanties ne peut tre regarde comme quilibre ; que, par suite, le 3
de l'article 323 du code des douanes mconnat les articles 9 et 16 de la
Dclaration de 1789 et doit tre dclar contraire la Constitution ;
9. Considrant, d'une part, que le Conseil constitutionnel ne dispose pas
d'un pouvoir gnral d'apprciation de mme nature que celui du
Parlement ; qu'il ne lui appartient pas d'indiquer les modifications des
rgles de la procdure rpressive en matire douanire qui doivent tre
choisies pour qu'il soit remdi l'inconstitutionnalit constate ; que,
d'autre part, si, en principe, une dclaration d'inconstitutionnalit doit
bnficier la partie qui a prsent la question prioritaire de
constitutionnalit, l'abrogation immdiate des dispositions contestes
mconnatrait les objectifs de prvention des atteintes l'ordre public et
de recherche des auteurs d'infractions et entranerait des consquences
manifestement excessives ; qu'il y a lieu, ds lors, de reporter au 1er juillet
2011 la date de cette abrogation afin de permettre au lgislateur de
remdier cette inconstitutionnalit ; que les mesures prises avant cette
date en application des dispositions dclares contraires la Constitution
ne peuvent tre contestes sur le fondement de cette inconstitutionnalit,
Dcide :
Article 1er- Les 1 et 2 de l'article 323 du code des douanes sont conformes
la Constitution.
Article 2. - Le 3 de l'article 323 du code des douanes est contraire la
Constitution.
Article 3. - La dclaration d'inconstitutionnalit de l'article 2 prend effet
le 1er juillet 2011 dans les conditions fixes au considrant 9.

Dlibr par le Conseil constitutionnel dans sa sance du 21 septembre 2010, o sigeaient : Jean-Louis
Debr, Prsident, Jacques Barrot, Claire Bazy Malaurie, Guy Canivet, Michel Charasse, Renaud Denoix de Saint
Marc, Jacqueline de Guillenchmidt, Hubert Haenel et Pierre Steinmetz.
2010-400

NOTE
e Conseil constitutionnel a t
saisi les 29 juin 2010 par la
Cour de cassation, dans les
conditions prvues l'article 61-1
de la Constitution, d'une question
prioritaire de constitutionnalit
(QPC) relative la conformit aux
droits et liberts que la
Constitution garantit de l'article
323 du code des douanes.
L'article 323 du Code des
douanes est relatif la retenue
douanire. Son 3 permet aux
agents de l'administration des

10

douanes, en cas de flagrant dlit


d'infraction aux lois et
rglements douaniers, de placer
les prvenus en retenue
douanire, c'est--dire de les
priver de leur libert. La dure
de la retenue est de 24 heures
renouvelables une fois sur
autorisation du procureur de la
Rpublique. Les prvenus
peuvent tre interrogs, sans
l'assistance d'un avocat,
pendant cette retenue.
Le Conseil constitutionnel a

relev que l'article 323 du code


des douanes est applicable
tous les dlits douaniers
flagrants sans distinction selon
leur gravit. Il ne permet pas
la personne retenue contre sa
volont de bnficier de
l'assistance effective d'un
avocat pendant la phase
d'interrogatoire. Cette restriction
aux droits de la dfense est
impose de faon gnrale sans
considration des circonstances
particulires susceptibles de la

justifier pour rassembler ou


conserver les preuves ou assurer
la protection des personnes.
Dans ces conditions, le Conseil
constitutionnel, reprenant sa
jurisprudence du 30 juillet 2010,
a jug que le 3 de l'article 323
du code des douanes n'opre
pas une conciliation quilibre
entre, d'une part, les prventions
des atteintes l'ordre public et
la recherche des auteurs
d'infractions et, d'autre part,
l'exercice des liberts

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

constitutionnellement garanties.
Il a donc dclar le 3 de l'article
323 du code des douanes
contraire la Constitution.
nouveau, le Conseil a soulign
qu'il ne dispose pas d'un pouvoir
gnral d'apprciation de mme
nature que celui du Parlement.
C'est ce dernier de remdier
l'inconstitutionnalit releve.
cet effet, le Conseil a galement
report au 1er juillet 2011 la
date de l'abrogation de l'article
323 du code des douanes.

Vie du droit

American Bar Association - A.B.A.


San Francisco - 5 / 10 aot 2010

Le point dorgue de la manifestation a t


constitu par la remise la Juge Ruth Bader
Ginsburg, membre de la Cour Suprme des

Photos D.R.

Jean Castelain et Franois-Henri Briard

Juge Ruth Bader Ginsburg

Emmanuel Ravanas
et Stphane Bonichot

ette anne encore, le journal Les


Annonces de la Seine tait prsent
pour couvrir lvnement majeur que
constitue pour la communaut juridique et judiciaire amricaine la rentre
annuelle de lAmerican Bar Association (ABA).
Forte de ses 470 000 membres, lABA avait rassembl plus de 5 000 congressistes San
Francisco pendant cinq jours, travers environ
450 runions professionnelles, rceptions et
vnements. Prside par Sally Swartz, Avocat
au Barreau de Paris, la section de droit international de lABA a particulirement brill par la
richesse de ses dbats.

Etats-Unis, de la mdaille de lABA. Modle


dhumanit, nomme en 1993 par le Prsident
Bill Clinton et connue pour ses positions en
faveur de lgalit des sexes, la juge Ginsburg a
voqu dans son discours le rle central de la
femme dans luvre de justice et lexigence
dgalit de traitement dont elle doit faire lobjet. Cre en 1929, la mdaille de lABA constitue la plus haute distinction du monde judiciaire amricain, pour les juges comme pour
les avocats ; seules
Sally Swartz trois femmes en
avaient jusqu prsent t titulaires.
Deux dlgations
taient prsentes
pour reprsenter le
Barreau franais,
lune conduite par le
Btonnier de Paris,
Jean Castelain, qui a
prononc une allocution remarque,
et le Prsident du
Conseil National
des Barreaux, Thierry Wickers, lautre constitue de Franois-Henri Briard et Stphane
Bonichot pour lInstitut Vergennes. Membre
de lABA depuis 1992, Franois-Henri Briard a
poursuivi son sjour en Californie par une
srie de confrences consacres la question
prioritaire de constitutionnalit et aux thmes
dactualit de la vie juridique franaise.
Jean-Ren Tancrde
2010-401

REPRES

LAmerican Bar Association prochainement Paris


e Congrs d'Automne 2010
de la section de droit
international de l'American Bar
Association se tiendra Paris
l'Htel Westin du 2 au
6 novembre 2010.
Cest la premire fois que la
section de droit international
organise un congrs de cette
envergure dans la ville des
lumires pour y accueillir un
aropage d'environ
1 000 avocats et juristes
d'entreprise de tous horizons.
Aba International,
fonde en 1878, la Section de

Droit International de l'ABA


(ABA International) compte plus
de 25 000 adhrents dans plus
de 90 pays avec 1500 juristes
dentreprise, plus de 800
avocats amricains exerant
ltranger de plus de
1200 confrres des multiples
barreaux trangres. Il sagit, en
effet, dune des branches de
l'American Bar Association
(l'ABA) qui, quant elle,
regroupe plus de
470 000 membres.
Le Congrs de l'ABA-SIL Paris
en novembre 2010, c'est

d'abord du contenu : plus de


60 programmes sur 4 jours avec
des thmes juridiques
d'actualit abords sous l'angle
des principaux systmes
juridiques en vigueur dans le
monde tel que droit boursier et
financier, de la concurrence,
droit europen, arbitrage et
mdiation international, droits
de lhomme, droit des affaires,
acquisitions et fusions, droit de
travail droit public international,
etc., au cours de sessions de
travail ligibles au titre de la
formation continue obligatoire.

Le Congrs de l'ABA
International, c'est aussi une
ambiance chaleureuse et
conviviale avec des vnements
sociaux soigneusement prpars
dans des lieux prestigieux (Htel
Westin, Htel de Ville, Tribunal
de Commerce, Muse d'Orsay,
etc.) et avec des djeuners
mettant en valeur des invits de
renom national et international
tel que Madame la Ministre
Christine Lagarde.
Sans aucun doute, le Congrs de
l'ABA-SIL Paris en 2010 sera
une formidable occasion

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

d'changes et de rencontres
entre professionnels du droit de
tous horizons et de toutes
nationalits dans une ambiance
conviviale, dcontracte et
confraternelle.
Sally Swartz
et Franois Henri-Briard

Inscrivez-vous pour le Congrs de l'ABASIL sur www.abanet.org/intlaw/fall2010.

11

Entretien

Corrado de Martini

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Union Internationale des Avocats - Paris, 1er septembre 2010

Ce travail apparat en effet ncessaire y compris


dun point de vue simplement pratique car la
mondialisation a conduit lavocat, quelle que
soit sa structure dexercice, se dplacer hors
de son pays et donc sinterroger sur les rgles
dontologiques applicables.

Corrado De Martini

J.-R. T. : Le Conseil National des Barreaux travaille


actuellement sur la dontologie et doit
prochainement rendre un rapport, collaborerezvous cet ouvrage ?
C. D. M. : Les Conseils Nationaux des Barreaux

Jean-Ren Tancrde : Le 54me congrs de lUnion


Internationale des avocats se droulera Istanbul
du 30 octobre au 3 novembre 2010 sur le thme de
la dontologie. Pourquoi avoir choisi ce sujet ?
Corrado De Martini : La profession davocat

traverse un moment trs difficile et subit des


attaques sur des points fondamentaux comme
la confidentialit et le secret professionnel. Dun
ct, dans le contexte de la lutte contre le
blanchiment et le terrorisme, une pression des
autorits publiques et internationales sexerce
vis--vis des avocats pour quils renoncent
leurs prrogatives traditionnelles. De lautre ct
la mondialisation et les nouvelles technologies
ont cr une situation de march tout fait
nouvelle.
Lavocat ne peut tre considr comme un
simple prestataire de service, il a une spcificit,
celle dtre soumis au respect de la dontologie.
Ds lors, il convient de revendiquer pour notre
profession un statut particulier.
La dontologie est fondamentale pour la
dfense des droits et constitue une garantie
pour tous les citoyens. LUIA travaille sur ce
thme depuis plusieurs annes. Lors du
congrs de Fez en 2004, il est apparu que
mme si les rglementations sont diffrentes,
les principes fondamentaux de la dontologie
sont identiques travers le monde. Une
convention Rome au mois davril a runi le
CCB, les barreaux espagnol, italien et franais,
nombre dassociations, lAIJA, la Fdration
inter amricaine des barreaux : lobjectif tait
daller au-del du constat pour tenter de dgager des principes communs. Aprs deux jours
de travaux, malgr une harmonisation difficile
entre les pays de droit civil et de ceux de
Common Law surtout sur la notion de secret
professionnel, cette convention sest conclue
avec une ide gnrale et un document est en
cours de finalisation. Il sera dbattu Istanbul
lors dune table-ronde compose des reprsentants de toutes les grandes organisations
internationales davocats.

12

franais, italien et espagnol sont en train de


travailler sur un code commun. Le CCB a de
son ct tabli un code dontologique il y a
quelques annes, qui est tout fait acceptable,
tant pour les pays de tradition de Droit civil que
pour les pays de Common Law (lAngleterre,
lIrlande, lEcosse). Il est intressant de constater
que lEspagne, la France et lItalie, de tradition
pourtant trs proches, ne sont ce jours pas
parvenus trouver un compromis.
J.-R. T. : La notion de conflit dintrts est de plus
en plus rcurrente. Quelle est la position de lUIA
sur ce point ?
C. D. M. : Un grand cabinet international peut

tre amen dfendre lintrt de son client Fiat


en Italie et ceux de Mercedes en Allemagne, ce
qui peut tre lorigine de conflits dintrts
puisque ce sont des entreprises concurrentes.
Cette hypothse concerne essentiellement les
grands cabinets internationaux anglo-saxons.
Estimant quon peut empcher un avocat de
savoir ce que fait son confrre assis dans le
bureau d ct, un assouplissement de la
rglementation en vigueur a t introduit en
Australie mme en Angleterre. LUIA estime
que les rgles traditionnelles doivent tre
respectes parce que cest un intrt primaire
vis--vis des clients.
J.-R. T. : Il y a toujours une certaine lutte entre la
suprmatie du droit amricain par rapport au droit
franais, quelle est la position de lUIA sur ce sujet,
y aura-t-il toujours cette comptition entre ces deux
droits ?
C. D. M. : Le problme est essentiellement

financier et conomique, dautant plus que les


Amricains ont mis en place une jurisprudence
que je trouve personnellement trs discutable
puisquelle permet au juge amricain de se
prononcer sur des faits qui se sont drouls hors
des Etats-Unis et mme entre personnes ou
entits, socits ou tablissements qui ne sont
pas amricains. Ainsi par exemple, les procs
de laffaire des fonds juifs en Suisse ont eu lieu
New York et non pas en Suisse. Cest
discutable, ce nest mme pas acceptable quun
pays puisse prtendre rgler un conflit dintrts
privs et non pas public qui sest pass entre
citoyens dautres pays.

Il y a depuis toujours une position unique que


nous partageons avec nos confrres des autres
organisations internationales selon laquelle le
droit continental est aussi important que la
Common Law. Dans toutes nos manifestations
la confrontation entre ces deux droit est
prsente et je ne crois pas que lon puisse dire
quun systme judiciaire ou lgal est meilleur
que lautre. Il sagit en fait dune question de
puissance conomique. Depuis deux ou trois
ans lAllemagne commence se demander si le
droit allemand peut prendre la place du droit
anglo-saxon.
Je crois que finalement la globalisation va nous
obliger mettre en place un droit qui soit de
plus en plus proche. Le droit civil est trs difficile
harmoniser : si le fond du droit civil est le Code
Napolon en France videmment, cest diffrent
en Espagne, en Italie ou en Allemagne.
Harmoniser le droit des pays qui ont une
tradition commune nest pas vident, alors
trouver un compromis entre des pays issus
dune autre tradition juridique savre trs
compliqu. Je crois qu long terme on arrivera
srement dgager des grands principes dun
droit commun tout le monde, pour le
commerce international notamment. Il semble
en effet impossible dimaginer quun droit
national sapplique ensuite tout le monde.
J.-R. T. : Vous terminez bientt votre mandat la
prsidence de lUIA, avez-vous pu remplir les
objectifs que vous vous tiez fixs avant dtre lu
et quels ont les moments les plus mmorables au
cours de votre mandat ?
C. D. M. : Du point de vue fondamental des

rapports avec les autres organisations


internationales davocats lAIJA, le CCBE, la FBE,
nous avons trouv des initiatives communes,
des vnements communs aux fins dun
change dexprience toujours plus important.
Je suis trs content aussi du Prix international
Jacques Leroy - Droits de l'homme & monde
des affaires que lon a lanc cette anne, un prix
destin aux tudiants en droit qui sera remis
Istanbul. L'objectif est de rcompenser l'tudiant
qui, par la rdaction dune dissertation, dune
tude ou de tout autre travail scientifique, fera
avancer la prise en compte des droits de
lhomme dans le monde des affaires et proposer
ainsi des pistes de solutions pour rationaliser
juridiquement la responsabilit socitale des
entreprises. Cest dores et dj un succs, des
tudiants de tous les pays du monde, de
lAfrique, lAsie, au Japon, ont particip et nous
avons reu de trs bonnes dissertations.
Enfin, nos travaux sur lharmonisation des
codes dontologiques sont aussi devenus une
rfrence en la matire.

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

2010-402

Installations

Tribunal de Grande Instance de Crteil


Crteil - 14 septembre 2010
Le 13 septembre 2010, ont t prsents dans la salle de la cour dassises du Palais de justice cristollien les nouveaux Prsident et Procureur de la Rpublique du tribunal de grande instance, cette manifestation ntait pas une audience dinstallation, mais bien une audience de prsentation, comme la prcis Bernard Seltensperger
Premier vice-prsident. En effet, pour des raisons pratiques lies la continuit du service de la justice, ce dernier, en sa qualit de magistrat le plus ancien, a install
Gilles Rosati dans ses fonctions de prsident du tribunal de grande instance de Crteil par crit le 8 septembre dernier. Cest cette mme date que son prdcesseur,
Henri-Charles Egret, a t install la Cour de cassation dans ses nouvelles fonctions de premier prsident de la cour dappel de Metz (Les Annonces de la Seine, 16 septembre 2010, n 46, page 1) Gilles Rosati commence ainsi Crteil sa quatrime prsidence dun tribunal de grande instance, aprs avoir exerc ces mmes fonctions
Moulins, Brest puis Valence.
Nathalie Becache a t installe procureure de la Rpublique le mme jour et dans les mmes conditions. En succdant Jean-Jacques Bosc, qui a rejoint la cour dappel
de Fort-de-France pour y exercer les fonctions de procureur gnral, elle devient ainsi la seconde femme diriger le parquet de Crteil, aprs Dominique Commaret en
1991 et 1992 a rappel le Procureur adjoint, Jean-Paul Content.
Jean-Ren Tancrde

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Bernard Seltensperger

Solidarit
institutionnelle
par Bernard Seltensperger
()
onsieur le Prsident, Madame le
Procureur,
Il est extrmement rare - je nai
trouv aucun souvenir historique
- que le prsident et le procureur dun mme
tribunal soient installs ou, aujourdhui
prsents, en mme temps, ensemble, la
mme audience.
Quel symbole, quel symbole heureux !
Prsident, procureur : cest une dyarchie. Cest
un couple. Le tribunal est co-pilot dans un
esprit de partenariat, de concertation et de
solidarit institutionnelle dans son
administration.
Monsieur le Prsident, vous venez de Valence
dont vous tiez le Prsident du tribunal de
grande instance, Valence, ancienne ville
galloromaine, prfecture de la Drme, au bord
du climat mditerranen.
Vous avez commenc votre riche carrire de
magistrat lextrme ouest de la Mtropole,
Brest. Puis vous avez connu lArdche au
tribunal de grande instance de Privas. Puis vous

avez t charg, trs loin, du tribunal dinstance


de Saint-Pierre la Runion. Vous avez rejoint
la mtropole pour y tre nomm prsident du
tribunal de grande instance de Moulins, dans
lAllier. Vous avez sans doute un got prononc
pour les dplacements lointains puisque vous
vous tes loign Fort-de-France. Vous tes
revenu en mtropole, presque au bord de la mer,
Brest dont vous avez prsid le tribunal de
grande instance. Cest la suite de cette mission
bretonne que vous tes descendu, comme on
dit, Valence.
Vous avez donc t brestois deux reprises,
privadois, saint-pierrois, moulinois, foyalais puis
valentinois. Je ne vous apprends pas que vous
tes dsormais cristollien. Quel beau parcours !
Ce parcours aura des suites magnifiques.
Madame le Procureur, vous nous venez de plus
prs, de Paris, de la place Vendme. Nous nous
sommes rencontrs ici mme, mais au sicle
dernier, vers la fin de ce sicle dernier.
Massociant aux vux qui viennent de vous
avoir t exprims, je suis dautant plus heureux
de vous accueillir.
Monsieur le Prsident, Madame la Procureure,
vous tes entrs en fonction il y a quelques jours
au sein, mieux, la tte de ce tribunal dont, en
mai 2009, magistrats, greffiers, avocats, policiers,
notamment, nous avons clbr joyeusement
le trentenaire. Ce tribunal a t cr en mme
temps que ceux de Nanterre, Bobigny et Evry
en consquence de la rorganisation
administrative de la rgion parisienne.
Cest dire quel point son histoire est
viscralement lie au dpartement du Val de
Marne.
Ce dpartement est marqu par trois sites
essentiels :
- laroport dOrly, le deuxime de France,
- le march international de Rungis, install sur
les communes de Rungis et Chevilly-Larue,
nagure le MIN de Rungis, march dintrt
national, implant sur 232 hectares. Cest le plus
grand march de produit frais du monde.
- ltablissement pnitentiaire de Fresnes auquel
est li le seul centre hospitalier galement
pnitentiaire de France.
Il contient galement plusieurs hpitaux
notamment psychiatriques dont lun est quip,
ce qui est rare en France, dune unit pour les
malades difficiles.
Jajoute luniversit de Paris XII.
Ce dpartement est remarquable galement par
son irrigation - autoroute A6, autoroute A4,
autoroute A86 quelques mtres de lun des
accs au tribunal, TGV.

Ce dpartement du Val de Marne, peupl


d1.300.000 habitants, de Paris la Seine-etMarne, de la Seine-Saint-Denis lEssonne est
presque totalement urbanis. Quarante-sept
communes le composent dont huit contiennent
plus de 50.000 habitants. Un dixime seulement
de sa superficie est consacr aux cultures marachres et florales. Ce dpartement correspond
au quart sud-est de la banlieue de la capitale.
Malgr cette urbanisation exceptionnelle, le Val
de Marne prsente des charmes particuliers.
Jose me permettre un court trait de nostalgie :
par exemple Nogent-sur-Marne et son petit vin
blanc et le pavillon Baltard, unique pavillon
sauv de la destruction et rcupr, par son
maire, des anciennes halles de Paris, plusieurs
chansons clbres que les anciens ont en
mmoire.
Les fleurs et les verdures : lHa-les-Roses et,
naturellement, sa roseraie, Boissy-Saint-Lger
et ses orchides, les bords de Marne, le bois de
Vincennes.
Vincennes...
Vincennes et son somptueux chteau,
Vincennes, symbole de lune des plus anciennes
justices de proximit, celle du roi Saint-Louis,
rendue lombre dun vieux chne. Vincennes
dont le tribunal dinstance a pourtant t
rcemment supprim pour rejoindre celui de
Nogent-sur-Marne.
Monsieur le Prsident, Madame le Procureur,
la premire image que vous avez eue de ce
tribunal est sa silhouette, celle dune balance,
naturellement la balance de la justice, et son
caractre audacieux. Cette construction est
monumentale, comme le sont dans le Val de
Marne sa prfecture et la mairie de Crteil.
Monsieur le Prsident, Madame le Procureur,
interprte des magistrats et des fonctionnaires
de ce tribunal, je vous souhaite nouveau la
bienvenue au sein de votre nouvelle juridiction.
Chacun sefforcera de faciliter vos tches.
Ce tribunal a fait lobjet dune sorte de renouveau
rcemment. En effet, le 30 aot, dix-neuf
nouveaux magistrats y ont t installs, treize
au sige dont quatre dans les tribunaux
dinstance dIvry-sur-Seine, Nogent-sur-Marne
et Villejuif, six au parquet.
Nous sommes ambitieux pour une justice de
qualit. Nous devons tre exigeants. Nous
devons uvrer pour une justice harmonieuse
l coute de son temps, une justice dont les
fentres sont ouvertes sur lextrieur, une justice
qui, permettant de consolider le lien social, doit
tre accepte.
Continuons nos efforts en ce sens. ()

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

13

Installations

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Jean-Paul Content

Un changement majeur
par Jean-Paul Content
()
es premiers mots iront
Monsieur le Prsident Gilles
Rosati auquel je souhaite la
bienvenue parmi nous.
La qualit des premiers contacts que vous avez
eus, Monsieur le Prsident, avec les magistrats,
les greffiers et les fonctionnaires de ce tribunal
prouve lintrt que vous avez manifest, ds les
premiers jours de votre arrive, lensemble des
problmes, tant humains que matriels, que
connat la juridiction cristollienne. Elle
dmontre aussi votre dtermination leur
apporter une solution rapide, en troite
collaboration avec Madame le Procureur de la
Rpublique et avec Madame le Directeur de
greffe De la place que joccupe cet instant, jai
vraiment le sentiment, Madame le Procureur
de la Rpublique, dtre un tmoin privilgi, Le
tmoin de vos premiers pas dans la magistrature
puisque, souvenez-vous, ctait hier - il y a 25 ans
- cest ici, dans ce tribunal, que vous avez effectu
votre stage dauditeur de justice.
En revenant Creteil au bout de tant dannes,
vous avez pu constater que peu de changements
sont intervenus mais pour ce qui est du
btiment uniquement.
Ces quelques changements qui tiennent une
meilleure signalisation des services ou encore
une prise en compte accrue de la scurit des
personnes comme en tmoignent la prsence
de portiques chaque entre du Palais et celle,
dans cette salle, de ces deux ravissants box
scuriss.
Le changement, en revanche, il est majeur dans
la faon de travailler. En 1985, pas de traitement
en temps rel, trs peu dalternatives aux
poursuites ; la mdiation pnale, la composition
pnale, la mesure de rparation pour les
mineurs, la comparution sur reconnaissance
pralable de culpabilit, tout cela nexistait en
germes que dans lesprit de quelques magistrats ;
ces procdures modernes relevaient du

14

judiciaire fiction. Ctait lpoque o les


substituts poussaient le soit-transmis et o des
piles de courrier pnal succdaient dautres
piles, lpoque ou le contentieux des chques
sans provision venait meubler bon nombre
daudiences correctionnelles, o les relations
avec la hirarchie taient sans doute moins
simples quaujourdhui.
En 2010, cette poque nous parait bien lointaine.
Vous avez fait vos premiers pas dans la
profession Creteil et, je traduits simplement
le sentiment des magistrats qui vous ont alors
connue, en vous disant quavaient t remarqus
chez vous, outre les qualits attendues de tout
auditeur de justice, un dynamisme et une vitalit
hors du commun, une force de caractre
indniable et une autorit naturelle qui vous
destinaient tout naturellement diriger, 25 ans
plus tard, lun des plus importants parquets de
France.
Mais entre-temps, quel a t votre parcours ?
Vous tes originaire de Toulouse , cest--dire
tout au sud et cest tout au nord que vous allez
dbuter comme substitut Douai. Vous y
resterez un peu plus de 2 ans avant de vous
installer en rgion parisienne, rgion laquelle
vous resterez fidle ; tout comme vous resterez
fidle aux fonctions du parquet.
Vous avez exerc Paris puis Nanterre puis
nouveau Paris, en traitant, comme substitut
puis comme vice-procureur, lensemble des
contentieux et aussi en vous investissant
fortement dans les domaines de laccs au droit,
de laide aux victimes et de la politique de la ville.
Vous avez, de septembre 2005 mars 2007,
dirig limportante et dlicate section des
mineurs du parquet de Paris.
Enfin, de mars 2007 jusqu il y a quelques jours
vous occupiez le poste de sous-directrice de la
justice pnale gnrale la direction des affaires

le Procureur, si cette jurisprudence cristollienne


perdure.
Vous trouverez ici un parquet jeune, quelques
exceptions prs, avec des magistrats
dynamiques, aimant leur mtier, ne mnageant
ni leur temps ni leur peine et je me fais leur porte
parole mme sils ne mont pas mandat en ce
sens, profondment attachs lunit du corps ;
vous aurez auprs de vous une quipe loyale sur
laquelle vous pourrez en permanence vous
appuyer.
En esprant quil ne se produira plus de vacances
de postes, de celles qui, si elles sont nombreuses,
dsorganisent le fonctionnement dun parquet
et constituent un frein puissant une politique
pnale ambitieuse.
En souhaitant galement que les effectifs de
greffiers et de fonctionnaires - auxquels nous
demandons beaucoup et qui nous donnent
beaucoup - que ces effectifs se maintiendront
un niveau permettant notre juridiction
dassurer lensemble des missions que la loi lui
assigne, dans lintrt premier des justiciables.
Je ne poursuivrai pas sur ces sujets de
proccupation qui souvent perturbent le
sommeil dun Procureur de la Rpublique.
Je prfre vous parler de....
A Paris coule la Seine ; ici, de lautre cot du
priphrique, nous, nous avons en plus la
Marne.
Connaissez vous meilleur remde au stress,
pour un prsident aux prises avec la LLOLF et
les contraintes budgtaires, pour un procureur
qui vient de satisfaire plusieurs commandes
TTU de la DACG, que de se laisser glisser sur
leau en descendant ou en remontant la Marne,
en voyant dfiler des paysages rappelant
Czanne ou Pissarro, en se remmorant la
chanson de Francis Lemarque qui sintitule
prcisment Ballade en Val de Marne.

Le changement, en revanche, il est majeur dans la faon de


travailler. En 1985, pas de traitement en temps rel, trs peu
dalternatives aux poursuites ; la mdiation pnale, la composition
pnale, la mesure de rparation pour les mineurs, la comparution
sur reconnaissance pralable de culpabilit, tout cela nexistait en
germes que dans lesprit de quelques magistrats ; ces procdures
Jean-Paul Content
modernes relevaient du judiciaire fiction.
criminelles et des grces au ministre de la
Justice, ce qui vous a permis, pendant ces trois
dernires annes, davoir une vision trs
complte des politiques pnales suivies par les
diffrents parquets, en assurant aussi un suivi
gnral de laction publique.
Vous serez si jai bien compt, le 11 procureur
de la Rpublique de Creteil et la 2femme
diriger ce parquet, aprs Dominique Commaret
en 1991 et 1992.
Vous succdez Jean-Jacques Bosc, nomm
procureur gnral Fort de France, qui a t le
chef de ce parquet pendant un peu plus de trois
ans et auquel nous adressons tous nos voeux
de russite ; Jean-Jacques Bosc succdait luimme Jean-Michel Durand, nomm
procureur gnral Fort de France. Alors nous
verrons bien, dans quelques annes, Madame

Ne voulant pas mattirer dennuis avec la


SACEM, je ne la chanterai donc pas en public ;
jen extraierai seulement ces quelques rimes :
Jai le cur en couleurs darc-en-ciel
Sur le chemin du pont de Crteil
Et aussi jai le cur en nostalgie, Prs de Paris.
Vous quittez Paris, Madame le Procureur, pour la
banlieue, la proche banlieue mais il ne saurait tre
question aujourdhui de coeur en nostalgie ; au
contraire, le cur il est en couleurs darc-en-ciel,
puisque nous avons le plaisir de vous accueillir,
avec Monsieur le Prsident dans ce tribunal,
entour des magistrats, des greffiers, des
fonctionnaires, des auxiliaires de justice, puisque
nous avons le plaisir de vous accueillir dans ce
dpartement en prsence de trs nombreuses
personnalits, de vos amis, de vos proches
()

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Installations

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Gilles Rosati

Dialogue des juges


par Gilles Rosati
()
'motion que je ressens cette occasion
se conjugue la fiert de travailler avec
vous dans ce tribunal de Crteil, l'un des
plus importants de France et o a
toujours souffl depuis 1978 l'esprit d'innovation
en mme temps qu'est cultiv un sens aigu de
l'accueil des justiciables.
Mais lorsque ces vertus sont atteintes un jour, il
nous faut les maintenir et sans cesse revenir sur
l'ouvrage.
Si dbute aujourd'hui pour moi la 4me prsidence d'un tribunal de grande instance, il ne
peut s'agir l'vidence d'un simple recommencement.
Car j'ai aussi et surtout conscience que comme
dans le mythe de l'Eternel Retour, cette nouvelle
tape comporte pour celui qui en a t jug
digne, tous les devoirs que cet honneur impose.
()
En premier lieu, la certitude que pour tre
admise et aussi recherche, la justice se doit,
comme toute action humaine, d'obir la loi de
son environnement, mme si elle a vocation
agir elle-mme sur les comportements humains.
Ce n'est donc qu'en prenant le temps de la
connaissance ou de la re-connaissance de cet
environnement et des gens qui le compose,
qu'il est possible d'avancer, et de mettre en
place les volutions ncessaires en se gardant
de tout immobilisme.
Car "tout est mouvement", comme le proclamait l'aube de la philosophie, Hraclite, le
plus illustre des prsocratiques.
Mais cette volution naturelle est
aujourd'hui fortement marque par l'urgence.
Lorsque les contraintes conomiques psent
aussi fort sur notre fonctionnement institutionnel, par la restriction actuelle de tous nos
crdits, dans un contexte imprieux de la matrise de la dpense publique rappele par la
Cour de comptes, il nous faut tracer des voies
nouvelles pour continuer d'avancer.

Et pour cela ainsi que l'crivait Portalis dans son


Discours prliminaire "il faut changer, quand la
plus funeste des innovations serait, pour ainsi
dire de ne pas innover"!
Mais ce changement et donc cette uvre qui
nous attend, nous ne pourrons que la poursuivre
ensemble.
C'est la raison pour laquelle je ne vous tracerai
ce matin ni programme ni projet arrt pour la
juridiction: outre le caractre prsomptueux et
mme risqu d'un tel exercice, la rflexion
nourrie d'un apport collectif doit en constituer
le pralable indispensable.
Et c'est d'abord, avec vous, Madame la
Procureure, avec la complmentarit de nos
regards, mais sur le socle de notre statut
commun de magistrats et ensemble, j'en suis
persuad, que nous trouverons dans le cadre
d'une dyarchie confiante mais nanmoins
stimulante, le meilleur cap possible.
Mais vous savez comme moi, que tenir
simplement une barre ou un gouvernail ne fait
pas avancer un navire : il en va de mme d'une
juridiction, qui ne peut produire un travail de
qualit qu'en s'appuyant sur la dtermination
de toutes ses forces vives.
Je sais dj travers la lecture des donnes d'activit
de notre tribunal qui traduisent les charges pesant
sur vos paules, magistrats et fonctionnaires, que
cette dtermination ne vous manque pas et que
votre courage signe vos bons rsultats.
J'ai dcouvert aussi par la visite de vos services,
les grandes difficults auxquelles vous tes
confronts dans l'excution de vos tches, en
raison d'un effectif de fonctionnaires devenu
insuffisant, ce qui mine le moral de bon nombre
d'entre vous.
J'ai vu aussi l'ingniosit dploye pour
permettre la poursuite de nos missions.
C'est cet engagement au quotidien, individuel
d'abord et collectif par la coordination qui nous
incombe, chefs de juridiction et de greffe, qui
permet seul aujourd'hui le bon fonctionnement
du service public de la justice auquel chaque
citoyen peut lgitimement prtendre.
Il est aujourd'hui indispensable tant pour ne pas
dcourager les bonnes volonts que pour

relever dans les meilleures conditions possibles


le dfi que constitue le traitement de dossiers
importants, mais aussi bien celui du citoyen
concern par une affaire moins mdiatique mais
qui sera celle de sa vie, d'affiner nos outils de
pilotage de la juridiction et en premier lieu
d'valuation de la charge de travail, pour le
maintien de la qualit par une juste rpartition
des moyens.
Ensemble, nous rflchirons aux moyens et
mthodes mettre en uvre en tout premier
lieu avec nos collgues du Parquet, et cela bien
sr sans empiter sur le rle institutionnel de
chacun, mais avec le souci partag d'optimiser
les moyens matriels et humains mis notre
disposition: je sais, Madame la Procureure, que
ce souhait ne relve pas du rve, mais d'une
conviction commune.
Mes chers collgues du sige de ce tribunal, je
vous demande de poursuivre dans cette voie
qui n'est pas celle de la facilit, d'avoir toujours
comme souci, travers les jugements que vous
tes amens rendre, d'apporter une solution
relle la difficult dont vous avez t saisi et
qui vous permettra de rpondre positivement
cette question: "Ai-je vraiment fait avancer le
problme que les justiciables m'ont soumis ?"
En tant que prsident, je serai l pour vous
soutenir dans vos difficults, celles de l'exercice
quotidien de notre profession, quelqu'en soit la
nature.
Je souhaite que la prservation de notre
indpendance juridictionnelle passe par un
dialogue entre juges indpendants et que
s'loigne le repli sur soi avec son lot de querelles
intestines.
Indpendants, certes, mais observs, il nous faut
avoir conscience que c'est la cohsion de
l'ensemble qui assurera son tour notre mission
de cohsion sociale et nous conservera la
confiance des citoyens.

Je souhaite que la
prservation de notre
indpendance juridictionnelle
passe par un dialogue entre
juges indpendants et que
s'loigne le repli sur soi avec
son lot de querelles
Gilles Rosati
intestines.

Cette vision (du dialogue des juges qui ne nuit


pas leur indpendance) ne procde pas d'une
seule approche personnelle; elle rejoint le
courant de pense initie par la Cour de
cassation avec les confrences du consensus,
l'image de ce qui existe dans le monde mdical.
Par ailleurs d'autres modes de rsolution des
conflits restent approfondir dans leur mise en
oeuvre et je pense en particulier la mdiation
civile et familiale pour laquelle vous fates ici
figure de pionniers.
Cette mdiation, qui selon le mot de notre
collgue prsident Thierry Juston, est la justice

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

15

Installations

ce que le bio est l'alimentation, devient un sujet


de rflexion sur nos propres pratiques ; et cela
du fait du rapport diffrent qu'elle introduit
entre les parties, aussi bien pour la construction
du cadre de notre activit juridictionnelle que
pour l'organisation du travail.
En effet, si tre chef, c'est pouvoir faire adhrer
au changement ncessaire, il ne faut plus percevoir ce dernier comme procdant de la
poursuite sans fin d'une performance individuelle harassante, mais comme rsultat de la

mise en place d'une organisation qui. place


chacun comme auteur de la russite collective. Et si la mise en oeuvre d'une certaine
logique budgtaire nous est impose par le
contexte que nous connaissons de nos
finances publiques, il est d'autres richesses
dans le potentiel humain qu'il est de notre
devoir de laisser s'exprimer. ()
Mon discours touche sa fin, et notre
action commune, Madame la Procureure,
commence.

Comme toute activit humaine en ce dbut du


millnaire, l'uvre de justice s'accomplit dans un
environnement en brutal changement.
Nous vivons en effet une crise dont l'origine, loin
d'tre seulement conomique, tient la perte
de sens et la perte de nos valeurs.
Plus que jamais il nous est ncessaire de tracer
une voie nouvelle dans un monde qui ne sera
jamais plus celui que nous avons connu, et qui
pourtant a tant besoin de ce que l'Histoire nous
a transmis pour dpasser cette crise.
Gardienne des valeurs qui fondent le pacte
social, notre institution ne peut vivre que
nourrie de celles-ci.
Il nous faut ensemble, en premier lieu ici, ancrer
une dynamique de la confiance en interne, de
l'institution, et l'extrieur, en l'institution.
Pour cela, lorsque nous avanons avec dans une
main des outils de pilotage et des indicateurs
de performance, il nous faut tenir bien fort dans
l'autre les valeurs qui seules les clairent.
C'est sur cette thique de l'action que s'appuiera la
gouvernance qui vous est propose, dans la
transparence et le sens d'une responsabilit collective.
Pour cela, nous avons besoin d'imagination, de
franchise et de courage. ()

Ouvrir les pistes


de rflexions

magistrate tait une demoiselle d'ge respectable qui portait haut son strict chignon, une
moyenne d'ge bien leve pour l'auditrice de
23 ans que j'tais et sa tte, un procureur lointain et redoutable ;
Ce temps est bien rvolu, c'est heureux, et j'ai
eu la chance comme beaucoup d'autres, de vivre
ces deux dcennies de profonds bouleversements de mthode, d'organisation, de culture
pour les magistrats et fonctionnaires du parquet :
- 1er bouleversement d'abord, la gnralisation
du Traitement en Temps Rel des procdures pnales et son cortge d'avances :
dans la direction effective des enqutes,
dans l'inventivit des rponses pnales alter-

mdias : une ncessit pour donner du sens


l'orientation d'une enqute, au cheminement
d'une procdure ou expliquer les contraintes
lgales, bref, pour rendre lisible la politique
d'action publique du parquet.
Il rsulte de ces volutions, souvent empiriques
puis inscrites dans la loi pour nombre d'entre
elles, que le magistrat du parquet, n'en dplaise
ses contempteurs, est dsormais le 1er juge des
procdures pnales.
Il suffit pour s'en convaincre de noter le nombre
de dcisions de classements sans suite prises
parce que la procdure est irrgulire ou
l'infraction insuffisamment caractrise ;
- quant aux affaires poursuivables, on sait que
la moiti d'entre elles n'iront pas devant le juge

Gardienne des valeurs qui fondent le pacte social, notre


institution ne peut vivre que nourrie de celles-ci. Il nous faut
ensemble, en premier lieu ici, ancrer une dynamique de la confiance
en interne, de l'institution, et l'extrieur, en l'institution.

Gilles Rosati

par Nathalie Becache


()
onsieur le Prsident, dans cette
rare configuration o les deux
chefs d'une juridiction prennent
ensemble leurs nouvelles fonctions, je vois l'augure d'un lan commun, d'une
synergie formidable qui devra longtemps
nous animer pour aborder harmonieusement :
les projets de modernisation dans l'organisation du tribunal de Crteil (je pense par exemple l'implantation prochaine de la nouvelle
chane pnale Cassiope),
ou pour rechercher ensemble l'amlioration
constante des conditions de travail de tous,
ou encore pour porter d'une mme voix
l'expression des besoins du tribunal. ()
Mais vous l'avez voqu, Monsieur le Procureur
adjoint,
j'ai un attachement singulier cette juridiction :
c'est en effet ici mme que voil 25 ans, comme
auditrice de justice, je dcouvrais ce qui serait mon
mtier de magistrat, et pour tout dire ma vie...
Et pourtant, je me permets aujourd'hui cet
confidence : ce n'est pas lors de ce long parcours
initiatique qu'est ne ma passion pour le
ministre public.
Il faut bien dire que le parquet de Crteil d'alors
ne ressemblait en rien au parquet de Crteil que
je dcouvre et je note avec amusement, monsieur Content, que vos souvenirs rejoignent
les miens :
Aujourd'hui, des magistrats jeunes, acquis aux
nouvelles technologies, sachant travailler en
quipe et participant volontiers au rayonnement extrieur de la juridiction...
En ce temps l, pas de procureurE ni de
substitutE au parquet de Crteil - la seule

16

Quoi de plus enthousiasmant que d'imaginer un nouvel


quilibre entre le parquet, le juge et les parties, nouvel quilibre
permettant d'accrotre le contradictoire dans l'enqute tout en
conservant la matrise du temps procdural et l'efficacit du
Nathalie Becache
traitement rapide des procdures ?

natives aux poursuites, dans l' ventail des


modes de jugement rapide ou simplifi...
ncessitant d'y associer toujours plus troitement magistrats du sige, fonctionnaires et
avocats.
- ensuite, le dsenclavement de l'institution
judiciaire par le dveloppement de la politique
de la ville, son ancrage dans la vie de la cit, le
dialogue nou avec les lus, les associations les
reprsentants de l'Etat
- enfin, l'apprentissage et dsormais l'appropriation de la communication avec les

car elles se terminent par des rponses pnales


dcides par le seul parquet ;
- restent les procdures donnant lieu
poursuites, dont pour l'immense majorit, le
parquet est seul matre de la direction d'enqute,
de son rythme, de son issue, sans contrle du
juge ni contre-poids des parties.
C'est notamment sur ce constat que le Garde
des Sceaux et tout le ministre de la Justice s'est
rsolument engag sur la voie de la rforme de
notre procdure pnale.
Pour y avoir dpens, avec bien d'autres, une

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Installations

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Pour moi, un magistrat


est un concentr d'intelligence
professionnelle, de sens des
responsabilits et de cur.

Nathalie Becache

Nathalie Becache
bonne part de mon nergie ces derniers mois,
j'y pense encore avec passion : quoi de plus
enthousiasmant que d'imaginer un nouvel
quilibre entre le parquet, le juge et les parties,
nouvel quilibre permettant d'accrotre le
contradictoire dans l'enqute tout en conservant
la matrise du temps procdural et l'efficacit
du traitement rapide des procdures ?
Qu'un tel projet, qui s'inscrit par ailleurs dans
une tendance au rapprochement des systmes
judiciaires europens, suscite inquitudes,
rflexions et dbats, est bien naturel et d'ailleurs
salutaire dans notre dmocratie.
Il ne faut pas craindre, me semble-t-il, que la
rflexion prospre encore au fil du temps jusqu'
explorer les voies d'une volution du statut du
ministre public franais tout en prservant ce
qui fait sa force: sa pleine appartenance
l'autorit judiciaire, l'indivisibilit, la structure
hirarchique, les pouvoirs propres du procureur
de la Rpublique...
J'en profite pour glisser une prcision qui
s'impose mes yeux : ce n'est pas parce qu'une
rforme fondamentale est en marche, favorisant
hlas les replis professionnels et l'anathme des
uns contre les autres, que je laisserai disqualifier
l'action du parquet ou de ses magistrats. Ses
nombreuses missions ne sauraient en aucun cas
tre rduites cette caricature d'accusateur
public que ses ternels dtracteurs sont si
prompts brandir.
Par ailleurs, sans attendre que n'arrive maturit
le grand chantier de la rforme du Code de
procdure pnale, c'est le rgime de la garde vue qui, dans le prolongement de la dcision
rcente du Conseil constitutionnel , sera revisit
le plus tt par le Parlement.
On ne peut exactement prdire cette heure
l'ampleur des modifications qui mergeront des
dbats parlementaires sur le projet de loi, mais
nul doute que nous sommes la veille de devoir
modifier notre regard sur la garde--vue :
emblmatique, au cur de trop de critiques, le
rgime juridique de la garde--vue doit
permettre d'atteindre, quand cette mesure est
ncessaire, l'quilibre entre efficacit des
enqutes pnales et exercice des liberts
garanties par la constitution.
Dans l'attente, en cho aux principes dgags

par le Conseil, principes de ncessit et de


proportionnalit de cette mesure, j'engagerai
trs prochainement, une rflexion avec les
magistrats du parquet et les responsables des
services de police du dpartement dans deux
directions :
- d'une part comment restreindre l'usage des
GAV celles qui sont indispensables
l'mergence de la vrit ou au traitement pnal
contraint et rapide par voie de dfrement
notamment,
- d'autre part comment faire voluer les
modalits et l'efficacit de son contrle par le
parquet.
Mais ouvrir des pistes de rflexion ou modifier
certaines pratiques ne viendra en rien inflchir
les priorits de politique pnale qui seront les
miennes, aprs un temps d'observation que je
me rserve, et qui s'articulent finalement autour
quatre mots : fermet, cohrence, efficacit et
humanit.
1. Fermet

Il n'est pas question de mollir devant une


dlinquance dont les composantes les plus
insupportables, elles, ne faiblissent pas (la
violence aux personnes, les atteintes l'autorit
publique, les atteintes l'intimit de la proprit
que sont les cambriolages, les trafics de tous
ordre, l'inscurit routire).
2. Cohrence

L'action publique n'est comprhensible que


lorsqu'on y lit de la cohrence.
Cohrence bien sr au sein mme du parquet :
des lignes directrices claires, l'esprit d'quipe et
la fluidit des relations hirarchiques, voil le
parquet que j'aime.
Cohrence avec les dcisions des juges et je
porterai mes efforts sur ce point car le dialogue
dans la juridiction est tout aussi important que
la communication l'extrieur de celle-ci.
A titre d'exemple, s'agissant de la dlinquance
des mineurs, je suis trs favorable la cration
de ces instances d'changes souples entre les JE,
la PJJ et le parquet dnomms trinmes
judiciaires, destines dterminer ensemble
une stratgie ducative et rpressive pour les
mineurs du dpartement les plus dlinquants.

Je souhaite que la division des mineurs puisse


rapidement y travailler.
3. Efficacit

L'efficacit passe par la rapidit de la dcision


de justice et l'effectivit de son excution.
A Crteil comme ailleurs, l'excution effective
et rapide des condamnations est un dfi
permanent que chacun doit s'employer
relever... mais mon souci en perspective est
ailleurs.
Une vritable rvolution culturelle de l'excution
et des amnagements de peines, ainsi que des
circuits procduraux entre l'administration
pnitentiaire, les juges d'application des peines
et le parquet sera bientt effective: un important
chantier de concertation entre nous s'annonce.
Et la lourdeur de l'tablissement pnitentiaire
de Fresnes, dont vous m'avez fait une si intelligente description, Madame la Directrice, n'est
pas sans aviver mes inquitudes sur le surcroit
de charge de travail que subiront ncessairement magistrats et greffe de la division de
l'excution des peines....
4. Humanit

Enfin quel serait le visage de notre justice si l'on


renonait, derrire les instructions de politique
pnale, tableaux de bord et autres indicateurs
de performance, cette variable, cette part
d'humanit qui fait la noblesse de notre mtier
de magistrat ?
Elle peut surgir tout instant: l'occasion du
dialogue fugace avec le prvenu au sortir du
dpt, ou au cours de l'audience quand des
bribes d'intimit sont impudiquement dvoiles,
au moment du choc du prononc d'une peine
d'emprisonnement, ou encore quand l'empathie
nous submerge l'coute d'une victime...
Et bien je veux finir sur cette tonalit et rpondre
en guise de conclusion et en clin d'oeil
Monsieur Vuillemin une question qui m'avait
t pose rcemment: qu'est-ce pour vous qu'un
magistrat ?
Pour moi, un magistrat est un concentr
d'intelligence professionnelle, de sens des
responsabilits et de cur.

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

2010-403

17

Dcoration

Cline Cadars-Beaufour, Chevalier du Mrite


Paris - 21 septembre 2010
- Voici tre et avoir quils nous sont rests chers.
Tu sais qu loccasion dune crmonie,
Qui na dautre ambition que clbrer ta vie,
Il est trs dlicat de faire une allusion
A la candidature, en vue des lections,
De celui que tous deux esprons Btonnier
Jai, du reste, pens : Ce serait dplac !
Donc, je ne parle pas de la candidature,
Aux suffrages prochains, de Pierre Olivier Sur.

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Olivier Schnerb
et Cline Cadars-Beaufour

e mardi 21 septembre 2010, Olivier


Schnerb, a remis, en prsence du
Btonnier de Paris Jean Castelain et
de son Vice-Btonnier Jean-Yves Le
Borgne, les insignes de Chevalier dans lOrdre
National du Mrite, sa consur Cline
Cadars-Beaufour. De nombreuses personnalits, au premier rang desquelles Chantal Arens
Prsidente du Tribunal de Grande Instance de
Paris, staient runies pour la crmonie dans
la salle haute de la bibliothque des avocats
inscrits la Cour dappel de Paris, lofficiant sy
est exprim en ces termes :

Ctait au mois de juin, le 9, pour tre exact,


Sans prciser lanne (non par excs de tact,
Mais pour laisser flotter une ombre de mystre
Sur lheureuse arrive de la rcipiendaire),
Nous disions : le 9 juin, au centre de Paris,
Dans ce quartier qui va de Nation Bercy,
Que Cline Cadars - quon honore aujourdhui A dcouvert le jour la fin de la nuit.
Une heureuse naissance, au sein dune famille
Dont les parents auront, sur trois enfants, trois filles
Et, ce qui est troublant, nous en reparlerons,
Cest que ses beaux-parents auront, eux, trois garons
Mais nanticipons pas, nous avons un discours
Qui prcde boissons et surtout petits fours
Cessons les digressions et venons en aux faits,
Car ces bonds dans le temps nont aucun intrt.
Que dire des annes passes La Varenne ?
Ctait les temps heureux, enfance souveraine
Rythme par les rcits que te contaient, le soir,
Tes parents, car, tous deux, sont agrgs dhistoire(s)
A ta mre Augusta, qui ta appris lire,
A ton pre Emilien, je compte ici leur dire
Quils ont t, pour toi, des parents de xception
Dont tu as dpass toutes les ambitions :
Aujourdhui, avocat au barreau de Paris,
Sous lil dun mdecin, ta cadette Marie,
Et dun grand ingnieur, Laure, ta sur aine,
Cest toi que ce discours est venu clbrer.

18

Comment peut-on unir la douceur la force ?


En faisant se croiser lAveyron et la Corse !
Cest ce qui sest pass, un joli soir dautomne,
Quand ton pre a crois ta mre la Sorbonne :
Et le foehn de lAubrac et les eaux de Millau
Ont franchi la valle bordant Sollacaro.
Cadars-Quilichini, cest le feu et la lave,
Permets-moi de le dire avec un accent grave !
Mais il faut prsent entrer dans le sujet
Qui nous amne ici : revivre le trajet
Qui passe par lcole, ensuite par la fac,
Enfin par lEFB et, jai un peu le trac,
Par notre cabinet o tu as fait ton stage
Commenons tout dabord par cet enfant trs sage,
Qui partage son temps entre danse et tudes.
Nous savons tous, ici, combien peut tre rude
Lintense entrainement de ce Conservatoire
O tu vas maitriser chass et grand cart.
Le bac, puis la matrise, enfin le DEA.
Ton pas tattire alors vers le CFPA.
La constante bont, qui en tout tillumine,
Aurait pu torienter vers les surs Ursulines :
Te consacrer Dieu de faon rgulire
Mais tu as prfr la forme sculire.
Et, linstant critique o les stagiaires cherchent
Leur premier cabinet : cest Rgis Cusinberche
Qui toriente vers moi, en te recommandant
De bien me regarder dans les yeux en parlant
Ce qui fait que, le jour o je tai rencontre,
Tu mas fix avec des yeux carquills !
Malgr ce handicap, somme toute phmre,
Nous tavons accueillie dans notre baptistre
(Nest-ce pas, en effet, le nom que doit porter
Lendroit o lavocat est enfin baptis ?).
Rue Thnard, lpoque, opraient avec moi
Ceux qui sont devenus deux trs grands avocats :
Gagnant tous leurs combats au mpris des blessures,
Ctait Martine Abid et Pierre Olivier Sur !
La premire souhaitait construire un patrimoine,
Alors que le second voyait grandir son me
Aussi, je prsentais ainsi mes auxiliaires :

Pendant plus de seize ans, jai eu le grand bonheur


De te garder parmi mes collaborateurs.
Mais, en moins de trois ans, tu avais tout appris
Ntant plus un patron , je devins un ami.
De juin quatre-vingt-dix juin quatre-vingt-seize,
Alors que ce mtier est une vraie ascse,
Tu as su devenir un trs grand avocat
Et btir un foyer en rencontrant Benot.
Car ce jeune officier, moulu de Saumur,
Tas propos son bras pour la grande aventure.
Aujourdhui, libr du statut de soldat,
Il est le directeur du grand rseau Honda.
Et vous avez fond, ensemble, une famille :
Deux merveilleux garons, une brillante fille.
Tous trois sont l ce soir, qui redressent le buste.
Regardez, Josphine et toi Pierre et Auguste
Regardez votre mre, coutant un discours
Heurtant sa modestie, car louant son parcours.
Mais cest la Rpublique, ici, qui ma charg
De dire, tous, pourquoi elle est rcompense :
- Ce nest pas seulement pour avoir su parfaire
Une vie davocat, et de femme, et de mre
- Cest, au del de a, pour stre consacre,
Avec une nergie quon sait ingale,
A lOrdre, ses dossiers, aux autres quels quils soient
Si Sartre y voit lenfer , Cline y voit la joie
De dfendre un client, un parent, un confrre ;
Car dans sa vie prive, comme dans ses affaires,
Cest la mme bont, le mme dvouement,
Cest la mme nergie : dfendre est dans son sang !
Nul ne sy est tromp, ce beau soir de Novembre :
La salle du scrutin sentait la cire et lambre,
Quand rsonna son nom, port par mille voix,
Et lOrdre ouvrit sa porte ce grand avocat.
Mais le Conseil de lordre est une charge immense
Allait-elle pouvoir rsister aux cadences
- Infernales dit-on - dune aussi lourde tche
Ncessitant, cest vrai, un travail sans relche ?
De lanne 2006 la fin du mandat,
En faisant face tout, elle allait au del :
- Des Conflits dintrts aux collaborations,
- De la Publicit jusqu la Formation
Disciplinaire, elle a su assurer les rles
Parfois dsesprants, ou bien, parfois, trs drles,
Que remplit celui qui juge des avocats :
En franchissant la barre, on fait bien plus quun pas,
Car cest en punissant quon juge des confrres
Quautrefois, dfenseur, on traitait comme un frre.
Mais Yves Repiquet, Btonnier lpoque,
Ne devait pas trouver ta clmence baroque,
Etant du mme bois, dont on tavait taille,
Qui dicte lindulgence au lieu de la piti.
Toi, qui crois tellement la bont de lhomme,
Dlaissant le stylo, tu prfres la gomme

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Dcoration

Quand la pnitentiaire ou quand la prfecture


Echangent avec lordre, est-ce une sincure
De rgler avec elle une question majeure ?
Tu as su lassumer, sans conflit et sans heurt.
Et la commission pluridisciplinaire,
Combien as-tu rgl de dossiers de Confrres ?
Jen compte plus de cent ! Et toujours bnvoles
Jimagine, aisment, cette cadence folle
O, sans jamais faiblir et sans rien demander,
- Et sans rien recevoir - tu nous a tant donn.
Citons, comme autre exemple, un beau rapport de force :
Quand les pouvoirs publics, sattaquant au divorce
Ont voulu dlguer nos amis notaires
Un cadeau financ avec nos honoraires :
Le pouvoir jusqualors dtenu par un juge
No na pas connu de plus puissant dluge !
La rforme escompte aurait t fatale
Aux cabinets chargs daffaires familiales.
Christian Charrire aid par ton travail fcond
Sen est all, fin prt, pour une intervention
Dont rsonne toujours - ce nest pas un hasard La salle o se trouvait la Commission Guinchard.
Le talent de Christian on en connat la cause :
Christian se xprime en vers, tout aussi bien quen prose
Cest curieux, CCB ce sont tes initiales
Et celles de Christian cest trs original
Dattirer ce point de telles concordances
Sagit-il du hasard, ou de la providence ?
Amateur de Tintin, quil lit comme un missel,
Le Btonnier Christian Charrire-Bournazel,
La semaine passe, recevait le bton
Crmonie marquant la fin de ses fonctions
Et regroupant tous ceux qui y ont jou un rle.
Lobjet lui fut remis par le Primat des Gaules,
Grand amateur dHerg, quon avait choisi car
Le bton sinspirait du sceptre dOttokar.
Eh bien, le croirez vous, le xarque dsign,
Prvalant sur au moins quatre grands vchs
Avait t jadis laumnier de Cline
Aujourdhui Primatial de lEglise Latine.
Est-ce prdestin ? Nest-ce que de la chance ?
Pour moi, le plus troublant, dans ces concidences,
Date de ta rencontre avec Benot Beaufour,
Un signe annonciateur dun ternel amour :
Un jour, tu vis Benot, un distributeur,
Inscrire un numro que tu savais par cur :
Car le code secret, tap sur la machine,
Correspondait au tien, tonnante Cline
Il y avait de quoi ne pas croire ses yeux :
Le mme numro pour vos deux cartes bleues !
Je pense toi Benoit, et aussi ton pre
Quon a pleur ensemble Oh ! Comme il serait fier
De vous voir l, tous deux, si heureux et si beaux,
Tels quil vous a quitts en quittant son fardeau.
La vie est faite, hlas, de joies et de chagrins
Mais je vois, prs de toi, runis tous les tiens :
Et, entourant ta mre, Pascal et Nicolas ;
Au dbut du discours jen parlais, les voil !
Je vois leurs cts Audrey et Valrie.
Chaque brillante femme a prs delle un mari,
Forg dabngation, rejetant le machisme,
Acceptant ses succs sans aucun gosme
Combien desprits troits, sa place, auraient fui ?
Et cette parit, dont on parle aujourdhui,
Nest-ce pas lagonie des machos quon annonce,
Alors que sont tires les dernires semonces
Pour quenfin sexe et genre, jamais confondus,
Ne laissent subsister que le fruit dfendu.

Te souviens-tu, Cline, au seuil de ta carrire


Quand tu as assist ta premire affaire ?
Rentrant au Cabinet tu mavais dclar :
Laudience ma sembl vraiment bien frquente
Il est vrai quarrivant de ton Sollacaro
Tu avais rencontr le tout Propriano
Rappelles-toi aussi cette dame africaine,
Venus chercher son fils, dans la France lointaine
Et qui lavait trouv dans un supermarch
O son pre brutal, qui lavait kidnapp,
Le tenait par la main il sen est chapp
Pour venir dans ses bras du sang avait coul
De son oreille et puis il stait effondr.
La mort de ce petit garon, rou de coups,
Tranchait avec le ton, si tranquille et si doux,
De sa mre, la fois majestueuse et placide
Ce ntait quillusion : son cur ntait pas vide,
Mais son corps, envahi par les mdicaments,
Ne laissait plus percer le moindre sentiment.
Cest toi qui la sauve, cette dame dAfrique,
En faisant renvoyer la martre extatique
Et le mari devant un jury criminel.
Je sais que, comme moi, souvent, tu pense celle
Qui nous a demand de punir lassassin
De son fils, steignant en treignant sa main.
Autour de nous ce soir, il y a nos amis
- Car les tiens sont les miens - et il y a aussi
Cette belle-famille, au sourire attendri.
Mais je ne sais vraiment pas dans quel camp ranger
Les membres du Conseil et puis nos Btonniers.
Le Palais qui tentoure est comme une famille :
Vois Yves Repiquet, vois comme son il brille.
Le vice-Btonnier, pour nous, reste Jean-Yves.
Le Btonnier aussi, pardonne ma drive,
Est bien plus dans nos curs Jean que Jean Castelain .
Quant Christian Charrire, et son cur sur la main
Il est comme un parent, il nest pas un copain,
Et cest plus quun ami Un oncle ou un cousin.
Chez nous, cest Jean-Marie, ailleurs Burguburu
Parmi les Btonniers, que nous avons connus,
Chacun est devenu Mario, ou Jean-Ren,
Ou Bernard, ou Francis, nous les avons aims
Ainsi quun parent proche et cest pour les saluer
Que j voque ces liens que la vie a tisss.
Ton mrite est immense et cette croix, Cline,
Qui vient le consacrer et lui est ponyme,
Ne sera pas, pour toi, le coussin de lauriers
O quelque paresseux aime se reposer !
Toi, tandis que je vais bientt te dcorer
Pour ta valeur passe, ton prsent est rempli
De tant de dvouement tout a na pas de prix.
Car avec Nathalie Carrere, AntoineGentil
Guillaume Lefoyer, FrdriqPons aussi
DominiqPiwnica, ainsi quAlbert Caston
- Et Antoine Beauquier comme minent patron -

Vous fates rgner lOrdre avec autorit


Au nom des traditions, soyez en remercis !
Matre Cadars Beaufour, avocat la Cour
Transmets aux associs, que tu vois tous les jours
- Et que jentraperois autour de nous ce soir -,
Ce message affectueux et tout porteur despoir :
Cher Alexis Tombois, cher Hugues Letellier,
Christine Lichtenberger, vous tous qui portez
Comme un grand tendard le nom de Bertrand Hohl,
Llve que javais form mon cole
A dpass le matre et poursuit avec vous
Ce mtier fabuleux auquel on se dvoue.
Aussi, prenez soin delle et prenez soin de vous .
Le moment est venu dabandonner les vers,
Mais avant de parler un franais ordinaire,
Je veux vous dire, ici, que notre Rpublique
Attache aux distinctions la valeur symbolique
Que chacun reconnat au vu dune mdaille ;
Et celle que voici, croix dargent et dmail,
Couronne la carrire aux minents mrites
De celles et de ceux quun feu sacr habite.
Cline est insensible aux tentations frivoles,
La bont constitue son unique boussole,
Et pour son dvouement notre profession,
Pour lardeur au travail, vcue avec passion,
Pour stre consacre lordre et aux confrres,
Pour avoir surmont prjugs et barrires,
Dun caractre gal, en allant de lavant,
Sans jamais dlaisser son rle de parent,
Enfin pour constituer, aux yeux de nos cadets,
Le modle idal dun avocat parfait,

Quajouter lloquent discours en alexandrins


dOlivier Schnerb ?
Qui mieux que Cline Cadars-Beaufour
mritait dtre distingue par la Rpublique ?
Cette ancienne membre du Conseil de lOrdre
est apprcie par ses pairs et suscite ladmiration
tant elle a servi avec un inlassable dvouement
et un acharnement sans faille le Barreau de Paris.
Son ardeur au travail est limage de sa passion
pour le droit ; ceux qui ont la chance de la
connatre apprcient son intelligence et sa fidlit
qui refltent la vie dune femme accomplie.
Participant activement luvre de justice, elle
consacre toutefois suffisamment de temps sa
famille qui respire lharmonie.
Nous adressons nos chaleureuses et amicales
flicitations la femme lgante et loyale qui
privilgie lintrt gnral, agit avec discrtion
et modestie, sait couter et conseiller avec
humanisme grce sa conception thique de
la vie des affaires.
Jean-Ren Tancrde

Cline Cadars-Beaufour
et Jean Castelain

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

2010-404

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Pour corriger la faute obscurcissant la feuille,


Lorsquune radiation est vcue comme un deuil.

19

Annonces judiciaires et lgales


PARIS
CONSTITUTION
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Paris du 15 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

CG BAT
Sige social :
5, rue de Lesseps
75020 PARIS
Forme : Socit Responsabilit
Limite capital variable.
Capital social dorigine : 1 500 Euros.
Capital minimum : 300 Euros.
Capital maximum : 15 000 Euros.
Objet : travaux en btiment.
Rnovation intrieure et extrieure.
Dure : 99 ans.
Co-Grance :
- Monsieur Guilhem ROUXEL demeurant 62, avenue de la Rpublique 92500
RUEIL MALMAISON.
- Monsieur Christophe MARTEL
demeurant 62, avenue de la Rpublique
92500 RUEIL MALMAISON.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4889
Pour avis

SAINT BON

Socit par Actions Simplifie


Unipersonnelle
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
16, boulevard Beaumarchais
75011 PARIS
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Paris du 11 aot 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :
SAINT BON
Sige social :
16, boulevard Beaumarchais
75011 PARIS
Forme : Socit par Actions
Simplifie Unipersonnelle.
Capital social : 1 000 Euros, divis en
10 actions de 100 Euros chacune.
Objet : cration, acquisition dun
fonds de commerce.
Dure : 99 ans.
Prsident : Monsieur Faouzi BAAZIZ
demeurant 16 bis, avenue Henri
Barbusse 94400 VITRY SUR SEINE,
nomm pour une dure indtermine.
Transmission des actions :
Les actions ne peuvent tre transfres
entre Associs quavec lagrment pralable du Prsident de la socit, lequel doit
apprcier si le transfert envisag est
conforme lintrt social.
Les actions ne peuvent tre transfres
des tiers trangers la socit quavec
lagrment pralable de la collectivit
des Associs statuant dans les conditions
prvues aux statuts.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4960
Pour avis
Il a t form le 23 juin 2010 entre les
Avocats suivants du Barreau de Paris :
- Monsieur Paul RAVETTO demeurant 147, rue du Faubourg Poissonnire
75009 PARIS,
- Monsieur Patrick LABAYLEPABET demeurant 65, rue Voltaire
92300 LEVALLOIS PERRET,
une Association dAvocats
Responsabilit Professionnelle
Individuelle ( A.A.R.P.I. ) conformment aux dispositions du dcret numro
2007-932 du 15 mai 2007 modifiant les
articles 124 et 125 du dcret 91-1197 du
27 novembre 1991, dnomme :

20

RAVETTO ASSOCIES
Sige social :
6, rue de la Michodire
75002 PARIS
4957

Aux termes dun acte sous seing priv,


en date Paris du 20 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

STUDIO SUR COUR


Pour avis

Aux termes dun acte sous seing priv,


en date Paris du 25 aot 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

JNACAST
Sige social :
18, rue de Wattignies
75012 PARIS
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 1 500 Euros.
Objet : la conception, la ralisation, la
production, la distribution, lexploitation,
la commercialisation dmissions de
tlvision et de films sur tous supports
connus ou dcouvrir.
Dure : 99 ans.
Grance : Madame Georgina DOS
SANTOS demeurant 18, rue de
Wattignies 75012 PARIS.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4946
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Paris du 30 aot 2010,
avis est donn de la constitution de la
Socit Responsabilit Limite,
dnomme :

TCM STUDIO
La socit exploitera les enseignes
suivantes :

MANUFACTORI
TABLEMOTION
TREEE
Sige social :
17, rue Verniquet
75017 PARIS
Capital social : 194 830 Euros.
Apports en numraire : 20 Euros.
Apports en nature : Monsieur Eric
GUENASSIA demeurant 17, rue
Verniquet 75017 PARIS apporte la
socit 250 parts sociales quil dtient
dans la socit NEGOTIARI, SARL,
120, rue Rambuteau 75001 PARIS,
immatricule au R.C.S. de PARIS sous
le numro 397 968 272 valorises la
somme de 194 810 Euros.
Objet social : lachat et la vente, en
magasin ou par correspondance, en gros
ou en dtail, ainsi que limportation et
lexportation de meubles et objets de
dcoration et plus gnralement de tous
produits non rglements.
Dure: 99 ans.
Grance : aux termes dun procs
verbal de lAssemble Gnrale
Ordinaire en date du 30 aot 2010,
Monsieur Eric GUENASSIA a t
nomm en qualit de Grant pour une
dure illimite.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4913
Pour avis
Rectificatif linsertion 4552 du
2 septembre 2010 pour KSH
CONSULTING, lire, sige social et
adresse du Prsident : 49-49 bis, rue du
Moulin de la Pointe... (et non, 49, rue du
Moulin de la Pointe...) 75013 PARIS.
4922
Pour avis

Sige social :
10, Alle Georges Rcipon
75019 PARIS
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 2 500 Euros.
Objet : activit artistique,
commerciale, prive avec prises de vues.
Dure : 99 ans.
Grance : Madame Marjolijn de
GROOT demeurant 10, Alle Georges
Rcipon 75019 PARIS.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4971
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Paris du 21 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

Il a t form le 18 juin 2010 entre les


Avocats suivants du Barreau de Paris :
- Monsieur Franois d ANDURAIN
demeurant 100, rue de la Croix Nivert
75015 PARIS,
- Madame Laure SERFATI demeurant
3, rue Berthe 92700 COLOMBES,
compter du 1er juillet 2010,
une Association dAvocats
Responsabilit Professionnelle
Individuelle ( A.A.R.P.I. ) conformment aux dispositions du dcret numro
2007-932 du 15 mai 2007 modifiant les
articles 124 et 125 du dcret 91-1197 du
27 novembre 1991, dnomme :

d ANDURAIN et SERFATI
ASSOCIES
Sige social :
43, avenue Hoche
75008 PARIS
4958

SALADBAR ANGEL
Sigle :

PREPABEBE
Sige social :
36, rue Scheffer
75116 PARIS
Forme : Socit Responsabilit
Limite de type E.U.R.L..
Capital social : 1 000 Euros.
Objet : conseils et prestations de
services en matriel de puriculture et
accueil du nouveau-n.
Dure : 99 ans compter de son
immatriculation au Registre du
Commerce et des Socits sauf
dissolution anticipe ou prorogation.
Grance : Madame Dahlia BUSSAC
demeurant 1, rue Louis David 75016
PARIS.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Paris.
5008
Pour avis
SCP J. VAUTIER, J.M. COQUEMA
A.C. MARTEAU, M. DADOIT et
M. MONMARCHE
Notaires Associs
2, avenue du Gnral de Gaulle
37300 JOUE LES TOURS
Aux termes dun acte reu par Matre
Michal DADOIT, Notaire Associ
JOUE LES TOURS (Indre et Loire) en
date du 22 juillet 2010 ,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

SELURL PYRAMIDES
Sige social :
9, rue des Pyramides
75001 PARIS
Forme : Socit dExercice Libral
Unipersonnelle Responsabilit Limite.
Capital social : 7 500 Euros.
Objet : exercice de la profession de
pharmacien dofficine (R 5125-14) par
lintermdiaire de ses associs ou
certains dentre eux, cration, acquisition, proprit, jouissance, exploitation
et administration dune officine de
pharmacie.
Dure : 99 ans compter de son
immatriculation au Registre du
Commerce et des Socits sauf
dissolution anticipe ou prorogation.
Grance : Madame Nathalie
BENITAH, pouse DRAY, demeurant
26, Alle Nicolas Carnot 93340 LE
RAINCY.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Paris.
Pour avis
5013
Michal DADOIT

Pour avis

SBA

Socit par Actions Simplifie


au capital de 5 000 Euros
Sige social :
11, rue de lEtoile
75017 PARIS
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Paris du 17 septembre 2010, il
a t constitu une socit prsentant les
caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :
SALADBAR ANGEL
Sige social :
11, rue de lEtoile
75017 PARIS
Forme : Socit par Actions
Simplifie.
Capital : 5 000 Euros, divis en 500
actions de 10 Euros chacune.
Objet social : restauration rapide sur
place et emporter.
Prsident : Monsieur Daniel ANGEL
demeurant 2, Alle Louis Jouvet 94340
JOINVILLE LE PONT, nomm pour
une dure indtermine.
Dure : 99 ans.
Admission aux Assembles :
Chaque Associ a le droit de participer
aux dcisions collectives par lui-mme
ou par son mandataire.
Exercice du droit de vote :
Chaque action donne droit une voix.
Le droit de vote attach aux actions
est proportionnel au capital quelles
reprsentent.
Transmission des actions : les actions
ne peuvent tre transfres entre
Associs quavec lagrment pralable
du Prsident de la socit, lequel doit
apprcier si le transfert envisag est
conforme lintrt social.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
5018
Pour avis
Il a t form le 27 juillet 2010 entre
les avocats suivants du Barreau de Paris :
- Monsieur Thierry LEVY demeurant
92, rue de Varenne 75007 PARIS,
- Monsieur Hugo LEVY demeurant
5, rue de Grenelle 75006 PARIS,
- Monsieur LouisMarie de ROUX
demeurant 16, boulevard Emile Augier
75016 PARIS,
- Monsieur Laurent SCHRAMECK
demeurant 15, rue Pierre Lescot 75001
PARIS,
une Association dAvocats
Responsabilit Professionnelle
Individuelle ( A.A.R.P.I. ) conformment aux dispositions du dcret numro
2007-932 du 15 mai 2007 modifiant les
articles 124 et 125 du dcret 91-1197 du

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Annonces judiciaires et lgales


Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Paris du 16 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

27 novembre 1991, dnomme :

THIERRY LEVY & ASSOCIES


Sige social :
92, rue de Varennes
75007 PARIS
4959

HERKULE CONSULTING
Nom commercial :
Pour avis

Aux termes dun acte sous seing priv


en date Paris du 1er septembre 2010, il
a t constitu une socit prsentant les
caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

MAE
Sige social :
63, rue de Ponthieu
75008 PARIS
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital : 100 Euros.
Objet social : achat, location, vente de
tous biens mobiliers et immobiliers et
plaisance, gestion de biens daffaires.
Grance : Madame Marie Hlne
GUEGUEN demeurant 4, avenue du
Midi 06220 GOLFE JUAN.
Dure : 99 ans.
Cessions de parts sociales : les parts
sociales sont librement cessibles au
profit dun Associ.
Toute cession un tiers de la socit
est soumise au pralable agrment de
la collectivit des Associs runis en
Assemble Gnrale
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4921
Pour avis

VIRTUA CONCIERGE
Socit par Actions Simplifie
au capital de 20 000 Euros
Sige social :
11, rue Montmartre
75001 PARIS
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Paris du 16 septembre 2010, il
a t constitu une socit prsentant les
caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :
VIRTUA CONCIERGE
Sige social :
11, rue Montmartre
75001 PARIS
Forme : Socit par Actions
Simplifie.
Capital : 20 000 Euros, divis en
20 000 actions dun Euro chacune.
Objet social : conciergerie
dentreprise.
Prsident : Monsieur Vincent RICOT
demeurant 11, rue Montmartre 75001
PARIS, nomm pour une dure
indtermine.
Dure : 99 ans.
Admission aux Assembles :
Chaque Associ a le droit de participer
aux dcisions collectives par lui-mme
ou par son mandataire.
Exercice du droit de vote :
Chaque action donne droit une voix.
Le droit de vote attach aux actions
est proportionnel au capital quelles
reprsentent.
Transmission des actions : les actions
ne peuvent tre transfres entre
Associs quavec lagrment pralable
du Prsident de la socit, lequel doit
apprcier si le transfert envisag est
conforme lintrt social.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4893
Pour avis

HERKULE CONSULTING
Sige social :
14, rue Nationale
75013 PARIS
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 3 000 Euros.
Objet : le conseil informatique, la
ralisation dapplications en technologie
WEB et la commercialisation de ces
applications.
Dure : 99 ans.
Grance
:
Monsieur
Herv
CROENNE demeurant 14, rue Nationale
75013 PARIS.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4924
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Paris du 17 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

SCI BELENOS GALLIENI


Sige social :
300, rue de Vaugirard
75015 PARIS
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital social : 100 Euros.
Objet : acquisition, gestion et
administration de biens immobiliers.
Dure : 99 ans .
Grance : Madame Brigitte STEHLE
demeurant 300, rue de Vaugirard 75015
PARIS.
Clauses dagrment pour les cessions
de parts :
Les parts sociales sont librement
cessibles au profit dun Associ.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4912
Pour avis

MODIFICATION

LUCANE PHARMA
Socit par Actions Simplifie
au capital de 631 000 Euros
Sige social :
9, rue Nicolas Charlet
75015 PARIS
514 974 153 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs-verbal des
dcisions du Prsident en date du
er
1 juillet 2010 et du 21 juillet 2010 de la
socit LUCANE PHARMA, il a t
constat la ralisation dfinitive dune
augmentation de capital de 147 336
Euros par la cration et lmission de
147 336 actions nouvelles dun montant
nominal dun Euro chacune, mises au
prix unitaire de trois Euros, soit avec une
prime dmission de deux Euros, ayant
t dcide par une dcision du prsident
en date du 1er juillet 2010.
Larticle 8 des statuts a t modifi en
consquence, savoir :
Article 8 Capital social :
Ancienne mention :
Le capital social est fix la somme
de 631 000 Euros.
Nouvelle mention :
Le capital social est fix la somme
de 778 336 Euros.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4987
Pour avis

CABINET PIERRAT
Socit dExercice Libral
Responsabilit Limite
au capital de 180 000 Euros
Sige social :
91, boulevard Raspail
75006 PARIS
444 918 312 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
18 aot 2010, il a t dcid daugmenter
le capital social dune somme de
110 000 Euros par apports en numraire
pour le porter de 180 000 Euros
290 000 Euros.
Le capital social slve dsormais
290 000 Euros, divis en 290 parts
sociales de 1 000 Euros chacune.
LAssemble gnrale a pris acte du
changement dadresse de Mademoiselle
Sophie VIARIS de LESEGNO qui
demeure dsormais 10, rue dAusterlitz
75012 PARIS.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
5006
Pour avis

SERENITA
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
4, Square Thiers
75116 PARIS
519 726 459 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
15 septembre 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social du :
4, Square Thiers
75116 PARIS
au :
16, rue de Silly
92100 BOULOGNE
BILLANCOURT
compter du 15 septembre 2010.
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Nanterre
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4896
Pour avis

BIZIGN
Socit Responsabilit Limite
de type E.U.R.L.
au capital de 5 000 Euros
Sige social :
120, avenue de Versailles
75016 PARIS
504 214 073 R.C.S. PARIS
Par dcision du 1er septembre 2010,
lAssoci Unique a adopt la modification suivante :
Le sige social a t transfr du :
120, avenue de Versailles
75016 PARIS
au :
1, Quai du Gnral Sarrail
69006 LYON
compter du 1er septembre 2010.
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Lyon
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4983
Pour avis

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

SCI REA
Socit Civile Immobilire
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
5-7, rue Emile Allez
75017 PARIS
505 110 577 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dlibration en date
du 10 septembre 2010, lAssemble
Gnrale des Associs a entrin la
dmission de Madame Line GATARD
de sa qualit de Grante de la socit et
nomm Monsieur Vittorio LECCI domicili 12, chemin des Glycines 1188
GIMEL (99140 SUISSE), en qualit de
nouveau Grant compter du mme jour
pour une dure indtermine.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis,
4976
Le Grant

NEOPOLITAN
Socit Responsabilit Limite
au capital de 6 000 Euros
Sige social :
54, rue Greneta
75002 PARIS
489 629 162 R.C.S. PARIS
Aux termes des dcisions de
lAssemble Gnrale Extraordinaire en
date du 13 septembre 2010, il a t
dcid de transfrer le sige social
administratif du :
54, rue Greneta
75002 PARIS
au :
100, rue dAboukir
75002 PARIS
compter du 13 septembre 2010 et de
modifier corrlativement larticle 4 des
statuts.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4938
Pour avis

S.C.I. PERSPECTIVES 2004


Socit Civile Immobilire
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
12, rue de Presbourg
75116 PARIS
479 250 573 R.C.S. PARIS
Suivant procs-verbal de lAssemble
Gnrale Extraordinaire en date du
14 septembre 2010, il a t dcid :
- de nommer Madame Raymonde
BAUDRY domicilie au 4 bis, rue du
Sentier 78400 CHATOU en qualit de
Grante de la socit pour une dure
illimite compter du 15 septembre
2010, en remplacement de Mademoiselle
Cline COPIER, dmissionnaire,
- et de modifier en consquence
larticle 19 des statuts.
Suite ce transfert, il est rappel les
caractristiques suivantes :
La socit a pour objet : acquisition
dun terrain btir, construction et amnagement sur ce terrain dun ensemble
immobilier, vente des locaux avant ou
aprs leur achvement.
Dure : 99 ans, dater de son immatriculation au Registre du Commerce et des
Socits.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Soicts de Paris
Pour avis
4901
La Grance

7 A DIRE
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
2, rue Meissonnier
75017 PARIS
444 660 146 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs verbal de
lAssemble Gnrale Extraordinaire du
6 septembre 2010, il a t pris acte du
transfert du sige social du :

21

Annonces judiciaires et lgales


2, rue Meissonnier
75017 PARIS
au :
112, boulevard de Courcelles
75017 PARIS
effet du 1er septembre 2010.
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence et est dsormais rdig
ainsi quil suit :
Article 4 - Sige social
"le sige social est fix 112, boulevard
de Courcelles 75017 PARIS".
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4935
Pour avis

MUNDOPOLITAN
Socit Responsabilit Limite
au capital de 10 000 Euros
Sige social :
54, rue Greneta
75002 PARIS
514 613 447 R.C.S. PARIS
Aux termes des dcisions de
lAssemble Gnrale Extraordinaire en
date du 13 septembre 2010, il a t
dcid de transfrer le sige social
administratif du :
54, rue Greneta
75002 PARIS
au :
100, rue dAboukir
75002 PARIS
compter du 13 septembre 2010 et de
modifier corrlativement larticle 4 des
statuts.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4939
Pour avis

LUCK
Socit Responsabilit Limite
au capital de 15 000 Euros
Sige social :
134, rue de Tolbiac
75013 PARIS
382 805 562 R.C.S. PARIS
1991 B 11186
Aux termes de la dlibration du
1er septembre 2010, lAssemble des
Associs a dcid de transfrer le sige
social du :
134, rue de Tolbiac
75013 PARIS
au :
152, rue de Mdoc
33320 EYSINES
compter du mme jour.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Bordeaux
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
5001
Pour avis

GUENEBAUT
Socit Civile Immobilire
au capital de 228 673,53 Euros
Sige social :
40, rue Jean Laures
34420 VILLENEUVE-LES-BEZIERS
399 586 775 R.C.S. BEZIERS
Par dcision de IAssemble Gnrale
Ordinaire en date du 15 novembre 2009,
il a t dcid de transfrer le sige
social de la socit du :
40, rue Jean Laures
34420 VILLENEUVE-LES-BEZIERS
au :
119, rue de lAbb Groult
75015 PARIS
compter du 15 novembre 2009.
Il a t aussi dcid de nommer
Monsieur Grard GUENEBAUT demeurant 119, rue de lAbb Groult 75015
PARIS en qualit de Grant, en remplacement de Madame Claudine
GUENEBAUT demeurant 38 bis, rue
Jean Laures 34420 VILLENEUVE-LESBEZIERS.

22

La socit sera immatricule au Registre du Commerce et des Socits de Paris


et sera radie du Registre du Commerce
et des Socits de Bziers.
4984
Pour avis

G2V INFORMATIQUE

Socit Responsabilit Limite


au capital de 500 Euros
Sige social :
267, boulevard Preire
75017 PARIS
518 936 505 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale Extraordinaire
en date du 31 aot 2010 a dcid
daugmenter le capital de 500 Euros, par
apports en numraire, pour le porter
1 000 Euros.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
4918
Le Grant

ARDEKO RENOVATION
Socit Responsabilit Limite
de type E.U.R.L.
au capital de 2 000 Euros
Sige social :
21 bis, rue de Simplon
75018 PARIS
514 607 605 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dcision en date du
15 septembre 2010, lAssoci Unique de
la Socit Responsabilit Limite
ARDEKO RENOVATION a dcid de
transfrer le sige social du :
21 bis, rue de Simplon
75018 PARIS
au :
12 E4, rue Blaise Cendrars
95140 GARGES-LES-GONESSE
compter du 15 septembre 2010, et de
modifier en consquence larticle 4 des
statuts.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Pontoise dsormais comptent son
gard et radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
4926
La Grance

OTHER CLUB
Socit Responsabilit Limite
au capital de 6 000 Euros
Sige social :
54, rue Greneta
75002 PARIS
503 228 595 R.C.S. PARIS
Aux termes des dcisions de
lAssemble Gnrale Extraordinaire en
date du 13 septembre 2010, il a t
dcid de transfrer le sige social
administratif du :
54, rue Greneta
75002 PARIS
au :
100, rue dAboukir
75002 PARIS
compter du 13 septembre 2010 et de
modifier corrlativement larticle 4 des
statuts.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4937
Pour avis

SBC FUND ROUEN


Socit Responsabilit Limite
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
12, rue de Presbourg
75116 PARIS
488 638 982 R.C.S. PARIS
Suivant procs-verbal de lAssemble
Gnrale Ordinaire en date du 15
septembre 2010, il a t dcid:
- de transfrer le sige social du :
12, rue de Presbourg
75116 Paris
au :

17, rue du Colise


75008 PARIS
compter du 15 Septembre 2010.
- de nommer Madame Raymonde
BAUDRY demeurant 4 bis, rue du
Sentier 78400 CHATOU, Grante de la
socit pour une dure illimite
compter du 15 septembre 2010, en
remplacement de Mademoiselle Cline
COPIER, dmissionnaire,
et de modifier en consquence les
articles 4 et 19 des statuts.
Suite ce transfert, il est rappel les
caractristiques suivantes :
La socit a pour objet : acquisition
dun terrain btir, construction et amnagement sur ce terrain dun ensemble
immobilier, vente des locaux avant ou
aprs leur achvement.
Dure : 99 ans, dater de son immatriculation au Registre du Commerce et des
Socits.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
4897
La Grance

RACINES
Socit Responsabilit Limite
au capital de 10 000 Euros
Sige social :
163, rue de Svres
75015 PARIS
440 366 060 R.C.S. PARIS
Par dcision de lAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 1er septembre
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social de la socit du :
163, rue de Svres
75015 PARIS
au :
10, rue Alexandre Cabanal
75015 PARIS
compter du 1er septembre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4940
Pour avis

E-MAGES
Socit Responsabilit Limite
au capital de 2 000 Euros
Sige social :
49 ter, rue Charles Schmidt
93400 SAINT OUEN
494 765 670 R.C.S. BOBIGNY

SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE


EMMOLIE

Socit Civile Immobilire


au capital de 1 000 Euros
Sige social :
63, rue Oberkampf
75011 PARIS
438 167 868 R.C.S. PARIS
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 20 septembre
2010 il a t dcid de transfrer le sige
social de la socit du :
63, rue Oberkampf
75011 PARIS
au :
1575, Chemin des Jaurs
24100 BERGERAC
compter du 1er octobre 2010.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Bergerac et sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4966
Pour avis

KLS EXPRESS
Socit Responsabilit Limite
au capital de 17 226.73 Euros
Sige social :
266, avenue Daumesnil
75012 PARIS
424 201 234 R.C.S. PARIS
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 13 septembre
2010, il a t pris acte de la nomination
de Monsieur LUKOMBO SAMBA,
demeurant 202, rue Desaix 91000 EVRY
en qualit de nouveau Grant, compter
du 13 septembre 2010 pour une dure
illimite, en remplacement de
Madame LUBANZANDIO KAVOVI,
dmissionnaire.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4890
Pour avis

JACAR IMMOBILIER
Socit par Actions Simplifie
au capital de 100 000 Euros
Sige social :
49, rue Rouelle
75015 PARIS
612 050 369 R.C.S PARIS
Par dcision de lAssemble Gnrale
Extraordinaire du 20 septembre 2010, le
sige social a t transfr du :
49, rue Rouelle
75015 PARIS
au :
10, rue Saint Saens
75015 PARIS
compter du mme jour.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
5002
Pour avis

Par dcision du Grant en date du


17 septembre 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social du :
49 ter, rue Charles Schmidt
93400 SAINT OUEN
au :
11 bis, rue Eugne Varlin
75010 PARIS
compter du 22 septembre 2010.
Suite ce transfert, il est rappel les
caractristiques suivantes :
Objet : toute activit artistique notamment publicitaire avec prise de vues.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Frdric
LANDRY demeurant 11 bis, rue Eugne
Varlin 75010 PARIS.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Paris et radie du Registre du Commerce
et des Socits de Bobigny.
4942
Pour avis

JAIME LA MODE
Socit Responsabilit Limite
au capital de 2 600 Euros
Sige social :
21, rue Sainte Apolline
75002 PARIS
493 629 174 R.C.S. PARIS
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 17 aot 2010,
il a t dcid daugmenter le capital de
la socit en le portant de 2 600 Euros
12 600 Euros par apports en numraire.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Nouvelle mention :
Le capital social slve dsormais
12 600 Euros.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4899
Pour avis

PATRIMOINE TV
Socit Responsabilit Limite
de type E.U.R.L.
au capital social de 50 000 Euros
Sige social :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
493 127 161 R.C.S. CRETEIL
Aux termes du procs-verbal des
dcisions de lAssocie Unique du 13
septembre 2010, le sige social a t
transfr du :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
au :
Palais de la Bourse
28, Place de la Bourse
75002 PARIS
compter du 30 aot 2010.

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Annonces judiciaires et lgales


Suite ce transfert, il est rappel les
caractristiques suivantes :
Objet : la socit a pour objet :
- La ralisation et la production de
films et de flashs quotidiens ayant une
vocation dinformation du public sur tout
sujet dactualit ou de socit et plus
gnralement lexploitation dun service
de communication audiovisuelle.
- La ralisation et la production de
film sur les produits financiers et toutes
activits sy rapportant, sous quelque
frome et par quelque moyen que ce soit y
compris par la gestion de site Internet, la
tlphonie, audiotel et SMS et sur tous
supports de tlcommunication.
- La rdaction darticles de presse,
reportages, publi-reportages et communiqus pour les entreprises.
- La communication et la publicit
sous toutes ses formes.
Dure : 99 ans compter du
6 dcembre 2006.
Grant : Monsieur Robert KNEIP
demeurant 25, rue Arthur Herchen,
L-1727 LUXEMBOURG (99137
LUXEMBOURG).
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Paris
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4975
Pour avis

SOCIETE CIVILE IMMOBILIERE


THAIS
Socit Civile Immobilire
au capital de 1 524,49 Euros
Sige social :
Immeuble Le Verdi
Cours Marchal Foch
13400 AUBAGNE
453 849 739 R.C.S. MARSEILLE
Aux termes de la dlibration en date
du 18 septembre 2010, le sige social a
t transfr du :
Immeuble Le Verdi
Cours Marchal Foch
13400 AUBAGNE
au :
73, Quai Panhard et Levassor
Appartement B 27
75013 PARIS
Suite ce transfert, il est rappel que
le Grant est Monsieur Alexandre
GOLDFARB demeurant 73, Quai
Panhard et Levassor, Appartement B 27,
75013 PARIS
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Paris
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Marseille.
4965
Pour avis

TANGENCIELS
Socit Responsabilit Limite
au capital de 33 691,23 Euros
Sige social :
91, avenue de la Rpublique
75011 PARIS
404 075 095 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dlibration de
lAssemble Gnrale Extraordinaire en
date du 15 septembre 2010, il a t
dcid de transfrer le sige social du :
91, avenue de la Rpublique
75011 PARIS
au :
167, rue Saint Jacques
75005 PARIS
compter du 15 septembre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4898
Pour avis

FINANCIERE DE
PARTICIPATIONS
AUDIOVISUELLES
Socit par Actions Simplifie
au capital de 393 750 Euros
Sige social :
76, rue de Monceau
75008 PARIS
493 005 961 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs verbal de
lAssemble Gnrale Ordinaire en date
du 17 septembre 2010, les Associs de la
socit FINANCIERE DE
PARTICIPATIONS
AUDIOVISUELLES ont pris acte de la
dmission de Monsieur Henri PIGEAT
de ses fonctions de Prsident et nomm
en qualit de Prsident pour une dure
dune anne qui expirera lors de lAssemble qui statuera sur les comptes de
lexercice clos le 31 dcembre 2011,
Monsieur Xavier GOUYOU
BEAUCHAMPS, n le 25 avril 1937
Paris, de nationalit franaise, demeurant
168, boulevard du Montparnasse 75014
PARIS.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4931
Pour avis

G2V TELECOM
Socit Responsabilit Limite
au capital de 500 Euros
Sige social :
267, boulevard Preire
75017 PARIS
518 937 958 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale Extraordinaire
en date du 31 aot 2010 a dcid
daugmenter le capital de 500 Euros, par
apports en numraire, pour le porter
1 000 Euros.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
4919
Le Grant

TONG-YEN
Socit Responsabilit Limite
au capital de 38 112,25 Euros
Sige social :
1 bis, rue Jean Mermoz
75008 PARIS
652 035 379 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs-verbal des
dlibrations dune Assemble Gnrale
Extraordinaire, le 4 mai 2010, les
Associs ont dcid de proroger de
99 annes la dure de la socit, soit
jusquau 1er mars 2111,
et de modifier en consquence larticle
5 des statuts.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
4967
La Grance

LABD
Socit Responsabilit Limite
au capital social de 67 888 Euros
Sige social :
229, boulevard Preire
75017 PARIS
397 433 350 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale du 2 mars
2009 a pris acte de la dmission de
Monsieur Christophe LE BEL de son
poste de CoGrant compter du mme
jour et a dcid de ne pas pourvoir son
remplacement.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4963
Pour avis

LVMH FASHION
GROUP FRANCE
Socit en Nom Collectif
au capital de 4 407 000 Euros
Sige social :
2, rue du Pont Neuf
75001 PARIS
351 612 676 R.C.S. PARIS
Aux termes de lAssemble Gnrale
Ordinaire Annuelle du 30 juin 2010, les
Associs ont :
- pris acte de la dmission du Cabinet
DELOITTE & ASSOCIES de ses
fonctions de Commissaire aux Comptes
Titulaire compter du 30 juin 2010,
- pris acte de la dmission du Cabinet
BEAS de ses fonctions de Commissaire
aux Comptes Supplant compter du
30 juin 2010,
- nomm en qualit de nouveaux
Commissaires aux Comptes :
. Titulaire : ERNST & YOUNG et
AUTRES sis 41, rue de Ybry 92576
NEUILLY SUR SEINE CEDEX,
438 476 913 R.C.S. NANTERRE,
et,
- Supplant : Cabinet AUDITEX sis
Tour Ernst & Young, Faubourg de
lArche 92037 PARIS LA DEFENSE
CEDEX, 377 652 938 R.C.S.
NANTERRE.
Linscription modificative sera porte
au Registre du Commerce et des Socits
de Paris au Greffe duquel sera effectu le
dpt lgal.
4934
Pour avis

FINANCE PROD
Socit par Actions Simplifie
au capital social de 5 330 Euros
Sige social :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
483 059 135 R.C.S. CRETEIL
Aux termes du procs-verbal des
dcisions du Prsident du 13 septembre
2010, le sige social a t transfr du :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
au :
Palais de la Bourse
28, Place de la Bourse
75002 PARIS
compter du 30 aot 2010.
Suite ce transfert, il est rappel les
caractristiques suivantes :
Objet : la socit a pour objet :
- La ralisation et la production de
films sur les produits financiers et toutes
activits sy rapportant,
- Lanimation dvnements,
sminaires,
- La rdaction darticles de presse,
publi-reportages et de communiqus
pour les entreprises,
- La ralisation dmissions pour les
chanes de tlvision,
- Le conseil en communication et la
ralisation de tous projets daide la
communication des entreprises,
- Le coaching tlvisuel.
Dure : 99 ans compter du 27 juin
2005.
Prsident : Monsieur Robert KNEIP
demeurant 25, rue Arthur Herchen,
L-1727 LUXEMBOURG (99137
LUXEMBOURG).
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Paris
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4973
Pour avis

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

G2V FACILITIES
Socit Responsabilit Limite
au capital de 500 Euros
Sige social :
267, boulevard Preire
75017 PARIS
518 937 685 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale Extraordinaire
en date du 31 aot 2010 a dcid
daugmenter le capital de 500 Euros, par
apports en numraire, pour le porter
1 000 Euros.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
4917
Le Grant

FILORGA INITIATIVES
Socit par Actions Simplifie
au capital de 37 000 Euros
Sige social :
41-43, rue Saint Dominique
75007 PARIS
489 982 769 R.C.S. PARIS
Aux termes du procs-verbal des
dlibrations Ordinaires et Extraordinaires du 15 septembre 2010 de la socit
FILORGA INITIATIVES, il a t :
- dcid et constat la ralisation
dfinitive dune augmentation du capital
social dune somme de 3 000 010 Euros
pour le porter la somme de 3 037 010
Euros par cration et mission de
300 001 actions ordinaires nouvelles
dune valeur nominale de 10 Euros
chacune, en rmunration dun apport en
nature la socit de 440 820 actions et
de 688 413 bons de souscription daction
de la socit FINANCIERE FILORGA
valus la somme de 3 000 010 Euros,
- dcid et constat la ralisation
dfinitive dune augmentation du capital
social dune somme de 2 962 990 Euros
pour le porter la somme de 6 000 000
Euros par voie de cration et mission de
296 299 actions nouvelles dun montant
nominal de 10 Euros chacune, par apport
en numraire,
- pris acte de la dmission de
Monsieur Philippe DONNET de ses
fonctions de Prsident de la socit et
dcid de nommer en son remplacement,
avec effet immdiat et pour une dure
illimite, Monsieur Didier TABARY
demeurant 36, rue de la Ferme 92200
NEUILLY SUR SEINE,
- dcid de transfrer le sige social de
la socit du :
41-43, rue Saint Dominique
75007 PARIS
au :
2-4, rue de Lisbonne
75008 PARIS
et ce effet du 15 septembre 2010.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4999
Pour avis

EDITIONS GRANCHER
Socit Anonyme
au capital de 255 000 Euros
Sige social :
98, rue de Vaugirard
75006 PARIS
542 082 763 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble
Gnrale en date du 29 septembre 2009,
il a t pris acte de la nomination de
Monsieur Vincent RUSE domicili
10, Alle Gardes Royales 78000
VERSAILLES en qualit de Commissaire aux Comptes Titulaire en remplacement de Monsieur Patrice
GRANDCHAMP, dmissionnaire.
Monsieur Benoit de BLIGNIERES
domicili 215, rue Saint Honor 75008
PARIS a t nomm en qualit de
Commissaire aux Comptes Supplant en
remplacement de Monsieur Vincent

23

Annonces judiciaires et lgales


RUSE.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4986
Pour avis

SOCIETE DOMANIALE
FRANCAISE
Socit Anonyme
au capital de 38 112 Euros
Sige social :
83, boulevard de Charonne
75011 PARIS
642 026 637 R.C.S. PARIS
Le 30 juin 2010, lAssemble
Gnrale Extraordinaire a dcid
dtendre lobjet social lactivit de
conseil aux entreprises,
et de modifier en consquence les
statuts.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
5014
Le Conseil dAdministration

DUONS MCO
Socit par Actions Simplifie
au capital de 360 000 Euros
Sige social :
49, avenue Klber
75116 PARIS
488 006 933 R.C.S. PARIS
Suivant procs verbal des
dlibrations en date du 9 septembre
2010, la collectivit des Associs a pris
acte de la dmission de Monsieur Marc
ANDRIEU de son mandat de Prsident
effet du 9 septembre 2010 et a nomm la
socit FINANCIERE GROUPE
VALLEE, Socit par Actions
Simplifie au capital de 216 000 Euros
sise 49, avenue Klber 75116 PARIS,
R.C.S. PARIS 381 430 842, reprsente
par Monsieur Henri LEGARDA, en
qualit de nouveau Prsident de la
socit DUONS MCO compter du
9 septembre 2010, domicili 49, avenue
Klber 75116 PARIS.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4891
Pour avis

FRANCE NET COM


Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
73, rue Blanche
75009 PARIS
451 158 422 R.C.S. PARIS
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 16 septembre
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social de la socit du :
73, rue Blanche
75009 PARIS
au :
70, rue du Faubourg Poissonnire
75010 PARIS
compter du 16 septembre 2010.
Larticle 4 des statuts a t, en
consquence, mis jour comme suit :
Article 4 - Sige social :
Ancienne rdaction :
le sige social est fix au 73, rue
Blanche 75009 PARIS. Il pourra tre
transfr en tout autre endroit de la
mme ville, par simple dcision de la
Grance et en tout autre lieu par
dcision extraordinaire des Associs.
Nouvelle rdaction :
le sige social est fix au 70, rue du
Faubourg Poissonnire 75010 PARIS. Il
pourra tre transfr en tout autre endroit
de la mme ville, par simple dcision de
la Grance et en tout autre lieu par
dcision extraordinaire des Associs.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4925
Pour avis

24

DISSOLUTION

EXTRAORDINARY JOURNEYS
FRANCE
Socit par Actions Simplifie
au capital de 7 500 Euros
Sige social :
11, rue Valadon
75007 PARIS
514 332 709 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
21 septembre 2010, les Associs ont :
- dcid la dissolution anticipe de la
socit et sa mise en liquidation amiable,
- nomm en qualit de liquidateur
Mademoiselle Clmence LASCOMBES
de LAROUSSILHE demeurant 11, rue
Valadon 75007 PARIS,
- fix le sige de liquidation au sige
de la socit. La correspondance est
adresser au sige de la socit.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4989
Pour avis

SARL VONG
Socit Responsabilit Limite
au capital de 15 245 Euros
Sige social :
115, avenue de Villiers
75017 PARIS
383 336 476 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale Extraordinaire
des Associs a dcid le 5 juillet 2010, la
dissolution anticipe de la socit,
compter du mme jour, et sa liquidation
amiable sous le rgime conventionnel,
conformment aux dispositions
statutaires. La socit subsistera pour les
besoins de la liquidation et jusqu la
clture de celle-ci.
Le lieu o la correspondance doit tre
adresse et les actes et documents concernant la liquidation a t fix aux bureaux
de la docit SARL VONG, 115, avenue
de Villiers 75017 PARIS, le sige social
de la socit demeurant 115, avenue de
Villiers 75017 PARIS.
A t nomm comme Liquidateur
Madame So Kim VONG domocili 115,
avenue de Villiers 75017 PARIS, avec
les pouvoirs les plus tendus pour procder aux oprations de liquidation et
parvenir la clture de celle-ci.
Le dpt des actes et pices relatifs
la liquidation sera effectu au Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris en
annexe au Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
4904
Le Liquidateur

GPS BATIMENT
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
3, rue de lAbb Groult
75015 PARIS
497 532 663 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dlibration en date
du 1er septembre 2010, la collectivit des
Associs a dcid la dissolution
anticipe de la socit compter du
1er septembre 2010 et sa mise en liquidation amiable sous le rgime conventionnel en conformit des dispositions
statutaires et des articles 390 401 de la
loi du 24 juillet 1966, pour des raisons
de sant de la Grante, qui ne peut
poursuivre son activit dans de bonnes
conditions.
Elle a nomm en qualit de
Liquidateur Madame Hanane DOUIBI
demeurant 108, rue des Entrepreneurs
75015 PARIS et lui a confr les
pouvoirs les plus tendus pour terminer
les oprations sociales en cours, raliser
lactif, acquitter le passif.
Le sige de la liquidation a t fix au

sige social, 3, rue de lAbb Groult


75015 PARIS. Cest ladresse du
liquidateur que la correspondance devra
tre envoye et que les actes et documents concernant la liquidation devront
tre notifis.
Le dpt des actes et pices relatifs
la liquidation sera effectu au Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris.
Pour avis
4962
Le Liquidateur
CABINET CGID
1, Villa Aublet
75017 PARIS

IMAGINELLE
Socit Responsabilit Limite
en liquidation de type E.U.R.L.
au capital de 2 000 Euros
Sige social :
100, avenue de Clichy
75017 PARIS
498 817 386 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dcision en date du
31 aot 2010, lAssocie Unique a
dcid la dissolution anticipe de la
socit compter du 31 aot 2010 et sa
mise en liquidation amiable sous le
rgime conventionnel.
Mademoiselle Milena POPOVIC
demeurant 100, avenue de Clichy 75017
PARIS, Associe Unique, exercera les
fonctions de liquidateur pour raliser les
oprations de liquidation et parvenir la
clture de celle-ci.
Le sige de la liquidation a t fix
100, avenue de Clichy 75017 PARIS.
Cest cette adresse que la correspondance devra tre envoye et que les actes
et documents concernant la liquidation
devront tre notifis.
Les actes et pices relatifs la liquidation seront dposs au Greffe du
Tribunal de commerce de Paris, en
annexe au Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
5003
Le Liquidateur

LE RAYON DOR
Socit Anonyme
au capital de 38 875 Euros
Sige social :
115, avenue de Villiers
75017 PARIS
562 100 974 R.C.S. PARIS
Aux termes dune dlibration en date
du 19 juillet 2010, lAssemble Gnrale
des actionnaires runie Extraordinairement a pris acte de la dissolution
anticipe de la socit, compter du
mme jour, et sa liquidation amiable
sous le rgime conventionnel, conformment aux dispositions statutaires. La
socit subsistera pour les besoins de la
liquidation et jusqu la clture de
celle-ci.
Le lieu o la correspondance doit tre
adresse et les actes et documents concernant la liquidation a t fix aux bureaux
de la docit LE RAYON DOR,
115, avenue de Villiers 75017 PARIS, le
sige social de la socit demeurant
115, avenue de Villiers 75017 PARIS.
A t nomm comme Liquidateur
Madame So Kim VONG domicili
115, avenue de Villiers 75017 PARIS,
avec les pouvoirs les plus tendus pour
procder aux oprations de liquidation et
parvenir la clture de celle-ci.
Le dpt des actes et pices relatifs
la liquidation sera effectu au Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris en
annexe au Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
4906
Le Liquidateur

CIVI TROIS L
Socit Civile Immobilire
en Liquidation
au capital de 7 622,45 Euros
Sige social :
4, rue du Cirque
75008 PARIS
353 432 263 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale du 6 septembre
2010, a :
- dcid la dissolution anticipe de la
socit, compter du mme jour,
- nomm en qualit de Liquidateur,
Monsieur Lionel CHOUCHAN demeurant 16, rue Pierret 92200 NEUILLY
SUR SEINE,
- fix le sige de la liquidation au
sige social.
Les actes et pices relatifs la liquidation seront dposs au Greffe du
Tribunal de Commerce de Paris en
annexe au Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
4985
Le Liquidateur

FOR US CONCEPTS
TECHNOLOGIQUES
Socit Responsabilit Limite
au capital de 11 200 Euros
Sige social :
9, rue Nollet
75017 PARIS
432 306 751 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
10 aot 2010, les Associs ont :
- dcid la dissolution anticipe de la
socit et sa mise en liquidation amiable,
- nomm en qualit de Liquidateur
Monsieur Thierry THIBAUT demeurant
2, rue Davy 75017 PARIS,
- fix le sige de liquidation chez le
Liquidateur. La correspondance est
adresser chez le Liquidateur.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4928
Pour avis

CLTURE DE LIQUIDATION

SARL VONG
Socit Responsabilit Limite
au capital de 15 245 Euros
Sige social :
115, avenue de Villiers
75017 PARIS
383 336 476 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale Extraordinaire
des Associs du 4 aot 2010, a :
- approuv, le 4 aot 2010, les
comptes dfinitifs de la liquidation,
- donn quitus de la gestion et
dcharg Madame So Kim VONG de
son mandat de Liquidateur,
- constat la clture de la liquidation,
compter dudit jour et dcid de procder
la radiation de la socit au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Les comptes du liquidateur ont t
dposs au Greffe du Tribunal de
Commerce de Paris.
Pour avis
4905
Le Liquidateur

LE RAYON DOR
Socit Anonyme
au capital de 38 875 Euros
Sige social :
115, avenue de Villiers
75017 PARIS
562 100 974 R.C.S. PARIS
Aux terme dune dlibration en date
du 4 aot 2010, lAssemble Gnrale
des actionnaires runie
Extraordinairement, a :
- pris acte de la liquidation,,
- donn quitus de la gestion et

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Annonces judiciaires et lgales


dcharg Madame So Kim VONG de
son mandat de Liquidateur,
- constat la clture de la liquidation,
compter dudit jour et dcid de procder
la radiation de la socit au Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Les comptes du liquidateur ont t
dposs au Greffe du Tribunal de
Commerce de Paris.
Pour avis
4907
Le Liquidateur

CB & IT CONSULTING

Socit Responsabilit Limite


au capital de 1 000 Euros
Sige social :
23/25, rue Jean Jacques Rousseau
75001 PARIS
489 748 244 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
28 dcembre 2009, les Associs ont :
- approuv les comptes dfinitifs de la
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur,
Monsieur Christophe CHITTARATH,
pour sa gestion et dcharge de son
mandat,
- prononc la clture des oprations de
liquidation compter du jour de ladite
Assemble.
La socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4982
Pour avis

SCI BERTHIER FLACHAT


Socit Civile Immobilire
en Liquidation
au capital de 3 000 Euros
Sige social :
9, rue Biot
75017 PARIS
389 772 476 R.C.S. PARIS
Par dcision collective en date du
21 septembre 2010, les Associs, ont :
- approuv les comptes dfinitifs de la
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur, pour sa
gestion et dcharge de son mandat,
- prononc la clture des oprations de
liquidation.
La socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
Pour avis
5012
Le Liquidateur

JEPHIDA
Socit par Actions Simplifie
en Liquidation
au capital de 96 000 Euros
Sige social :
24, rue Auguste Chabrires
75015 PARIS
332 700 087 R.C.S. PARIS
LAssemble Gnrale Ordinaire
runie le 21 septembre 2010, a :
- approuv les comptes dfinitifs de la
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur, la
socit PLESSIS GESTION, pour sa
gestion et dcharge de son mandat,
- prononc la clture des oprations de
liquidation compter du jour de ladite
Assemble.
Les comptes de liquidation sont dposs au Greffe du Tribunal de Commerce
de Paris, en annexe au Registre du Commerce et des Socits et la socit sera
radie dudit Registre.
Pour avis
5026
Le Liquidateur

FUSION

BERI 3000
Socit Anonyme
au capital de 1 054 500 Euros
Sige social :
91 bis, rue du Cherche Midi
75006 PARIS
440 461 853 R.C.S. PARIS
Aux termes dun procs verbal de
lAssemble Gnrale Extraordinaire de
la socit BERI 3000 du 24 aot 2010,
enregistr au Service des Impts des
Entreprises de Paris 6me, le
17
septembre
2010,
bordereau
2010/1003, case 42, extrait 12498,
il a t approuv le projet de trait de
fusion conclu entre la socit BERI 3000
et la socit DPK INVESTMENTS
S.A.R.L., Socit Responsabilit Limite de droit luxembourgeois au capital de
12 500 Euros dont le sige social est
situ 37, rue dAnvers L-1130 LUXEMBOURG (99137 LUXEMBOURG), immatricule au Registre du Commerce de
Luxembourg sous le numro B 150.378
aux termes duquel la socit BERI 3000
a transmis titre de fusion lensemble
des lments composant son patrimoine,
moyennant lattribution aux actionnaires
de 913 900 parts sociales dune valeur
nominale de 12,50 Euros chacune de la
socit DPK INVESTMENTS S.A.R.L.
Ces parts sociales ont t rparties
entre les Associs raison de 13 parts
sociales de la socit DPK
INVESTMENTS S.A.R.L. pour une action de la socit BERI 3000.
LAssemble Gnrale de la socit
BERI 3000 a pris acte que
- la valeur estime des actifs transfrs
par la socit BERI 3000 la socit
DPK INVESTMENTS S.A.R.L. tait de
29 269 014 Euros,
- le passif pris en charge par la socit
DPK INVESTMENTS S.A.R.L. slvait 17 520 229 Euros,
soit un montant dactif net apport par
la socit de 11 748 785 Euros.
La diffrence entre la valeur dapport
de la socit, soit 11 748 785 Euros, et le
montant de laugmentation de capital de
la socit DPK INVESTMENTS
S.A.R.L., soit 11 423 750 Euros constitue une prime de fusion de 325 035
Euros.
Les parties en outre, ont dcid que la
fusion aura effet entre elles au jour de la
publication de la fusion au MEMORIAL
C et que la socit DPK
INVESTMENTS S.A.R.L. ne conservera
pas dtablissement en France.
En consquence, il a t constat la
ralisation dfinitive du projet de fusion
de la socit BERI 3000 avec la socit
DPK INVESTMENTS S.A.R.L. par voie
dabsorption avec effet, pour les tiers et
les parties, au jour de la publication de la
fusion au MEMORIAL C et que la
socit BERI 3000 se trouverait dfinitivement dissoute et liquide compter de
la mme date.
LAssemble Gnrale de la socit
DPK INVESTMENTS S.A.R.L., en date
du 24 aot 2010 a approuv la fusion
ainsi que lvaluation des apports fait
ce titre, et laugmentation du
capital social dun montant de 11 423
750 Euros, pour le porter de 12 500
Euros 11 436 250 Euros, par cration
de 913 900 parts de 12,50 Euros
chacune.
Lavis de la ralisation de la fusion a
t publi au MEMORIAL C numro
1771 du 31 aot 2010 (page 84962
84970) pour la socit DPK INVESTMENTS S.A.R.L. Cet avis donne, aux
termes du trait de fusion en sa version finale, effet cette date de la fusion
lgard des tiers et des parties.
Matre Jean-Jacques WAGNER,
Notaire deumerant Sanem, L-1637
LUXEMBOURG (99137
LUXEMBOURG), a tabli le certificat
de lgalit de la fusion, prvu par larticle 271 (2) de la loi luxembourgeoise du

10 aot 1915 concernant les socits


commerciales, dans lacte recevant lAssemble Gnrale Extraordinaire de la
DPK INVESTMENTS S.A.R.L.
En consquence, la socit BERI 3000
a t dissoute et liquide le 31 aot 2010.
La socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4948
Pour avis

LOCATION-GRANCE
Suivant acte sous seings privs en date
Paris du 31 aot 2010,
la socit TRAIT DETHIQUE,
Socit Responsabilit Limite, au
capital de 40 000 Euros, dont le sige
social est situ 7, rue Mademoiselle
75015 PARIS, immatricule au Registre
du Commerce et des Socits de Paris
sous le numro 488 474 511,
a donn en location grance :
la socit SIRA KURA, Socit
Responsabilit Limite, au capital de
147 800 Euros, dont le sige social est
situ 8, rue Jean-Baptiste Dumay 75020
PARIS, immatricule au Registre du
Commerce et des Socits de Paris sous
le numro 448 049 718,
un fonds de commerce dobjets dart
de la table, de dcoration, de textile, de
prt porter et de vtements de tous
genres, de chaussures, maroquinerie,
accessoires de mode et de produits
alimentaires secs de type picerie fine,
exploit 44, rue Daguerre 75014
PARIS, au titre duquel la socit TRAIT
DETHIQUE est immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Paris sous le numro 488 474 511,
pour une dure de 7 mois compter
du 31 aot 2010, renouvelable par tacite
reconduction, sauf dnonciation.
En vertu de ce contrat, la socit locataire grante exploitera ce fonds ses
risques et prils et sous son entire
responsabilit et la socit TRAIT
DETHIQUE ne sera tenue daucune
dette ni daucun des engagements contracts par la Socit locataire grante et
le fonds de commerce ne pourra pas en
aucun cas tre considr comme gage
des cranciers de la socit locataire
grante.
4992
Pour unique insertion

OPPOSITION
VENTE DE FONDS
Suivant acte reu par Matre Ernest
Harold CHELLY, Notaire DANGEAU
(Eure-et-Loir) 3 rue de Bonneval,
le vingt six juillet 2010 enregistr
Chartres (Eure-et-Loir) le 4 aot 2010,
bordereau 2010/805, case 1,
la socit MARION M, Socit
Responsabilit Limite au capital de
7 622,45 Euros ayant son sige social
3, Place des Ternes 75017 PARIS, identifie sous le numro SIREN 384 123 048
R.C.S. PARIS,
a cd :
la socit BOO & MOZ, Socit par
Actions Simplifie au capital de 40 000
Euros ayant son sige social 142-150,
rue Saint Maur 75011 PARIS, en cours
dimmatriculation au Registre du
Commerce et des Socits de Paris ;
ladite socit constitue sous sa forme,
dnomination et capital pour une dure
99 ans compter de son immatriculation
au Registre du Commerce et des Socits
aux termes de ses statuts tablis suivant
acte sous seing priv en date Paris du
28 Juin 2010 rgulirement enregistrs
au Centre des Impts de Paris 11me
Sainte Marguerite le 2 juillet 2010,
bordereau 2010/261 Case 6,
un fonds de commerce de vente de
prt porter masculin et fminin de
vtements de cuir et daccessoires,
situ et exploit 3, Place des Ternes
75017 PARIS,
moyennant le prix de 162 500 Euros

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

sappliquant savoir :
- aux lments incorporels pour la
somme de 155 000 Euros,
- aux lments corporels pour la
somme de 7 500 Euros.
Prise de possession compter du
mme jour.
Les oppositions devront tre faite
ladresse du fonds cd pour la validit
et pour les correspondances domicile est
lu en lOffice Notarial de Matre Ernest
Harold CHELLY, Notaire et dans les dix
jours de la dernire en date des publications lgales par acte extrajudiciaire.
4920
Pour avis

REQUTE EN VUE
D'UN CHANGEMENT
DE NOM
Christel Anne GUINET
demeurant :
49, rue des Mathurins
75008 PARIS
Conformment aux dispositions de
larticle 3 du dcret numro 94-52 du 20
janvier 1994,
Madame Christel Anne GUINET,
demeurant 49, rue des Mathurins 75008
PARIS, ne le 3 avril 1967 CAMBRAI
(Nord), de nationalit franaise, a
lhonneur dinformer quelle sollicite du
Garde des Sceaux, Ministre de la Justice,
le changement de nom de sa fille
Laurianne Marie des Neiges Anglique
ETIENNE-GUINET, ne le 30 mars
1999 PARIS 15me en :
GUINET
4900
Pour extrait

YVELINES
CONSTITUTION
Rectificatif linsertion 4424 du 26
aot 2010 pour AUBERGENVILLE
FLINS IMMOBILIER, lire :
acte du 20 aot 2010 et non du 21 aot
2010,
Pierre HEBERT demeurant
73, avenue du Professeur Emile Sergent
et non 73, rue du Professeur Emile
Sergent.
4910
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date aux Mureaux du 20 septembre
2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

O CHEESE DELIVRED
Sige social :
Centre Commercial
Rue des Pliades
78130 LES MUREAUX
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 1 000 Euros.
Objet : restauration rapide.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Elaid EL HADJI
demeurant 2, Alle de la Danse 92000
NANTERRE.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4964
Pour avis

25

Annonces judiciaires et lgales


SCI A G C
Socit Civile Immobilire
au capital de 6 000 Euros
Sige social :
21, avenue Saint Fiacre
78000 VERSAILLES
Aux termes dun acte authentique, en
date Paris du 6 septembre 2010, reu
par Matre Christian LEFEBVRE,
Notaire, Associ de la Socit "Christian
LEFEBVRE, Jacques BEGHAIN,
Olivier BURTHE-MIQUE, Florence
GEMIGNANI et Charles-Edouard
PESCHARD", Notaires, Associs dune
Socit Civile Professionnelle, titulaire
dun Office Notarial" sise PARIS
(17me), 17 rue Brunel, enregistr au
Service des Impts des Entreprises de
Paris 17me les Batignolles, le 9 septembre 2010, bordereau 2010/1012, case 2,
extrait 9484,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :
SCI A G C
Sige social :
21, avenue Saint Fiacre
78100 SAINT GERMAIN
EN LAYE
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital social : 6 000 Euros, divis en
600 parts de 10 Euros, chacune.
Objet : la socit a pour objet :
lacquisition par voie dachat ou
dapport, la proprit, la mise en valeur,
la transformation, la construction, lamnagement, ladministration et la location
de tous biens et droits immobiliers, de
tous biens et droits pouvant constituer
laccessoire, lannexe ou le complment
des biens et droits immobiliers en
question et plus particulirement de
biens et droits immobiliers dpendant
dun immeuble sis 21, avenue Saint
Fiacre 78100 SAINT GERMAIN EN
LAYE.
Dure : 99 ans compter de son immatriculation au Registre du Commerce et
des Socits, sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
Associ-Grant : Monsieur Franois
Michel AUVILLAIN demeurant 10, rue
Rmusat 75016 PARIS a t nomm
statutairement pour une dure illimite.
Associs :
- Monsieur Stphane, Alexis, Antoine
GASIOROWSKI demeurant 6, avenue
de Villeneuve lEtang 78000
VERSAILLES,
- Monsieur Patrick, Raymond
CALMET demeurant Rsidence Saint
Augustin, 2, Square Jasmin 78150 LE
CHESNAY.
Clauses dagrment pour les cessions
de parts :
Les parts sociales sont librement
cessibles au profit dun Associ.
Toute cession un tiers de la socit
est soumise agrment de la collectivit
des Associs runie en Assemble
Gnrale.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Versailles.
4936
Pour avis
Rectificatif linsertion 4760 du 16
septembre 2010 pour WIN YOU WIN,
lire, sige social : Alle de la Fort
(et non, 7, Alle de la Fort) 78640
NEAUPHLE LE CHATEAU.
5005
Pour avis

26

Aux termes dun acte sous seing priv


en date Montigny le Bretonneux du 20
septembre 2010, il a t constitu une
socit prsentant les caractristiques
suivantes :
Dnomination sociale :

GACM
Sige social :
38, rue des Tamaris
78180 MONTIGNY
LE BRETONNEUX
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital : 1 000 Euros.
Objet social : la socit a pour objet
lacquisition par voie dachat ou
dapport, la proprit, la mise en valeur,
la transformation, la construction, lamnagement, ladministration et la location
de tous biens immobiliers, de tous biens
pouvant constituer laccessoire, lannexe
ou le complment des biens immobiliers
en question.
Dure : 99 ans.
Grance : Madame Anne
AGOSTINHO demeurant 38, rue des
Tamaris 78180 MONTIGNY LE
BRETONNEUX.
Cessions de parts : les parts sociales
sont librement cessibles entre Associs.
Toute cession un tiers de la socit
est soumise agrment de la collectivit
des Associs runie en Assemble
Gnrale.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4961
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date au Vsinet du 6 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

SARL HISTOIRES DE FLEURS


Sige social :
4, rue Thiers
78110 LE VESINET
Forme : Socit Responsabilit
Limite de type E.U.R.L.
Capital social : 8 000 Euros.
Objet : lachat, la vente de fleurs
naturelles, artificielles, de plantes
intrieures et extrieures, lentretien des
bacs et des jardins, la vente lintrieur
de la boutique ou lextrieur de dcorations florales et dobjet dcoratifs.
Dure : 99 ans.
Grance : Mademoiselle Emilie
DALONNEAU demeurant 75 bis, rue
dAuteuil 75016 PARIS.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Versailles.
4977
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Cernay la Ville du 20 septembre 2010, il a t constitu une socit
prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

SCI KERMALLEY
Sige social :
68, Alle de la Fort
78720 CERNAY LA VILLE
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital initial : 270 Euros.
Capital minimum : 270 Euros.
Capital maximum : 300 000 Euros.
Objet social : lacquisition, ladministration, lexploitation sous toutes ses
formes, de tous immeubles et biens
immobiliers ; toutes oprations
financires, mobilires ou immobilires
se rattachant directement ou indirectement cet objet et susceptibles den favoriser la ralisation, condition toutefois
den respecter le caractre civil.
Grance : Monsieur David MAYERE

demeurant 68, Alle de la Fort 78720


CERNAY LA VILLE.
Dure : 99 ans.
Les parts sont librement cessibles
entre associs et entre conjoints, ascendants et descendants. La cession des
parts sociales, autres qu des personnes
vises ci-dessus ne peut intervenir quavec lagrment des associs donn dans
la forme dune dcision collective
extraordinaire .
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4943
Pour avis

MODIFICATION

SOCIETE NOUVELLE
DEMARLE OPTIQUE
Socit par Actions Simplifie
au capital de 100 800 Euros
Sige social :
19, place de la Rpublique
78200 MANTES LA JOLIE
382 934 180 R.C.S. VERSAILLES
En application des dispositions de
larticle 9 des statuts de la socit et
prenant acte de la dmission de
Monsieur Stphane BERTRAND de ses
fonctions de Directeur Gnral Dlgu,
la Prsidente, a nomm Mademoiselle
Dorothe MADEC, non Associe de la
socit, ne le 25 fvrier 1982
VERNON (Eure) demeurant 6, place du
8 Mai 1945, 78200 MANTES LA
JOLIE, en qualit de Directeur Gnral
Technique compter du 26 aot 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
5007
Pour avis

bureau, sur le march informatique,


bureautique et mdical,
- de modifier la dnomination sociale
ARTEMIA CAPITAL par :
ARTEMIA DEVELOPPEMENT
- de transfrer le sige social du :
459, Chemin de la Cte
78670 VILLENNES SUR SEINE
au :
7, rue Eric Tabarly
33160 SAINT AUBIN DE MEDOC
et de modifier, en consquence, les
articles 2, 3 et 4 des statuts
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Bordeaux
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
Pour avis
4996
La Grance

SCI MOUNICOT

Socit Civile Immobilire


au capital de 600 000 Euros
Sige social :
1, rue du Bois Saint-Martin
78460 CHEVREUSE
444 074 033 R.C.S. VERSAILLES
Par dcision de lAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 19 septembre
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social du :
1, rue du Bois Saint-Martin
78460 CHEVREUSE
au :
7, rue Thiac
33000 BORDEAUX
compter du 16 octobre 2010.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Bordeaux et radie du Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4944
Pour avis

FINANCIERE MLB
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
Rue des Ormeteaux
Route de Poissy Chanteloup
78570 ANDRESY
451 357 289 R.C.S. VERSAILLES
Aux termes du procs verbal de
lAssemble Gnrale Ordinaire du
10 septembre 2010, il a t pris acte de la
dmission de Monsieur Alain
LEYMARIE de ses fonctions de Grant
compter du mme jour et a t nomm
Monsieur Cdric RABOT demeurant 88,
rue Royale 78000 VERSAILLES en
qualit de nouveau Grant pour une
dure indtermine.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4933
Pour avis

CHATOU PAYSAGE
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
40, rue des Vignobles
78400 CHATOU
433 170 321 R.C.S. VERSAILLES
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 20 septembre
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social de la socit du :
40, rue des Vignobles
78400 CHATOU
au :
226, Route de Carrires
78400 CHATOU
compter du 1er octobre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4998
Pour avis

ARTEMIA CAPITAL
devenue :
ARTEMIA DEVELOPPEMENT
Socit Responsabilit Limite
au capital de 7 600 Euros
Sige social :
459, Chemin de la Cte
78670 VILLENNES SUR SEINE
transfr au :
7, rue Eric Tabarly
33160 SAINT AUBIN DE MEDOC
482 607 991 R.C.S. VERSAILLES
LAssemble Gnrale Mixte,
Ordinaire et Extraordinaire, runie en
date du 16 aot 2010 a dcid compter
du 1er aot 2010 :
- de nommer Monsieur Sylvain
LEVEQUE demeurant 7, rue Eric
Tabarly 33160 SAINT AUBIN DE
MEDOC, en qualit de Grant, pour une
dure illimite, en remplacement de
Madame Batrice LEVEQUE, pouse
DALZOVO,
- dtendre lobjet social la vente et
la location de matriels bureautiques,
la reprographie, la commercialisation
de consommables et de mobiliers de

MOLOGNI ET FILS
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
40, rue des Vignobles
78400 CHATOU
349 128 884 R.C.S. VERSAILLES
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 20 septembre
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social de la socit du :
40, rue des Vignobles
78400 CHATOU
au :
226, Route de Carrires
78400 CHATOU
compter du 1er octobre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4997
Pour avis

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Annonces judiciaires et lgales


AXIOME
Socit Responsabilit Limite
au capital de 40 000 Euros
Sige social :
rue des Ormeteaux
et
route de Poissy Chanteloup
78570 ANDRESY
306 895 939 R.C.S. VERSAILLES
SIRET 306 895 939 00024
Aux termes du procs verbal de
lAssemble Gnrale Ordinaire du
10 septembre 2010, il a t pris acte de la
dmission de Monsieur Alain
LEYMARIE de ses fonctions de Grant
compter du mme jour et a t nomm
Monsieur Cdric RABOT demeurant 88,
rue Royale 78000 VERSAILLES en
qualit de nouveau Grant pour une
dure indtermine.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4932
Pour avis

SERVICES PRO IMMOBILIER


Socit Responsabilit Limite
au capital de 25 462 Euros
Sige social :
136, avenue Joseph Kessel
78960 VOISINS LE BRETONNEUX
481 654 853 R.C.S. VERSAILLES
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 17 juillet 2010,
il a t dcid de transfrer le sige
social de la socit du :
136, avenue Joseph Kessel
78960 VOISINS LE BRETONNEUX
au :
197, Route Nationale 10
78310 COIGNIERES
compter du 1er aot 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4981
Pour avis

DISSOLUTION

SCI LES GUIDES


Socit Civile Immobilire
au capital de 121 959.21 Euros
Sige social :
23, rue de la Mare
78380 BOUGIVAL
435 179 924 R.C.S. VERSAILLES
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
13 septembre 2010, les Associs ont :
- dcid la dissolution anticipe de la
socit et sa mise en liquidation amiable,
- nomm en qualit de Liquidateur
Madame Michle FAURE, Co-Grante,
demeurant 24, Alle des Dlieuses
78430 LOUVECIENNES,
- fix le sige de liquidation chez le
Liquidateur. La correspondance est
adresser chez le Liquidateur.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
4979
Pour avis

FUSION
ARTICLE 1844-5 ALINEA 3
DU CODE CIVIL

GROUPE A.F.C.

- A la requte de :
LE CREDIT FONCIER ET
COMMUNAL DALSACE ET DE
LORRAINE BANQUE, Socit
Anonyme au capital social de 5 535 150
Euros, dont le sige social est 1, rue du
Dme STRASBOURG (Bas-Rhin), immatricul au Registre du Commerce de
Strasbourg sous le numro
B 568 501 282, agissant poursuites et diligences de son Directeur Gnral domicili en cette qualit audit sige.
- Ayant pour Avocat constitu Matre
Bernadette BUSSY-RENAULD,
membre de la SCP BILLON, BUSSYRENAULD & ASSOCIES, demeurant
Espace Lafayette, 33, avenue des EtatsUnis VERSAILLES (Yvelines)

Socit par Actions Simplifie


au capital de 55 000 Euros
Sige social :
Avenue du Chemin de Villepreux
78210 SAINT CYR LECOLE
440 242 691 R.C.S. VERSAILLES
Aux termes dune dclaration de
dissolution sans liquidation en date
Saint Cyr LEcole du 21 juillet 2010,
enregistre au Service des Impts des
Entreprises de Versailles Sud le
20 septembre 2010, bordereau
2010/1 553, case 14, extrait 9 563,
la Socit par Actions Simplifie
"GROUPE SISAP" au capital de
656 900 Euros dont le sige social est
Avenue du Chemin de Villepreux 78210
SAINT CYR LECOLE , immatricul au
Registre du Commerce et des Socits de
Versailles sous le numro 510 600 935,
reprsente par Monsieur Frdric
FOLLET,
a, en sa qualit dAssocie Unique,
dcid la dissolution anticipe de la
socit, laquelle comportera transmission
universelle de son patrimoine au profit
de ladite Associe Unique, sans quil y
ait lieu liquidation, effet du mme
jour.
Conformment aux dispositions de
larticle 1844-5, alina 3 du Code Civil
et de larticle 8, alina 2 du dcret numro 78-704 du 8 juillet 1978, les cranciers du GROUPE A.F.C. peuvent faire
opposition la dissolution dans un dlai
de trente jours compter de la publication du prsent avis devant le Tribunal
de Commerce de Versailles.
Les oppositions seront reues dans les
dlais lgaux au Greffe du Tribunal de
Commerce de Versailles.
La socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Versailles.
5023
Pour avis

- Il sera procd, aprs laccomplissement des formalits prvues par la loi, au


Tribunal de Grande Instance de
Versailles, la vente au plus offrant et
dernier enchrisseur des biens et droits
immobiliers dont la dsignation suit :
Dans un ensemble immobilier situ
HOUILLES (Yvelines) 8 ter, rue Pierre
Desjardins, cadastr section AC numro
967 pour 4 ares 57 centiares.
Lensemble immobilier a fait lobjet
dun tat descriptif de division et rglement de coproprit tabli aux termes
dun acte reu par Matre GAULTIER,
notaire Argenteuil (Val dOise) le
30 juillet 1999 dont une expdition a t
publie au 2me Bureau des Hypothques
de Versailles le 28 septembre 1999,
volume 1999 P, numro 8946, la suite
de la division de la parcelle cadastre
la section AC, numro 967, lassiette de
la coproprit est dsormais, section AC
numro 1074 pour une contenance de 4
ares et 53 centiares, aux termes dun acte
modificatif de ltat descriptif de division reu par Matre GAULTIER,
Notaire Argenteuil (Val dOise), le 24
octobre 2007, dont une expdition a t
publie le 21 dcembre 2007, volume
2007 P, numro 9886, les quote-parts des
parties communes tant exprims en
998mes au lieu de 1 000 mes.

ADJUDICATION

DESIGNATION DU BIEN MIS EN


VENTE :
LOT NUMERO 1 :

S.C.P. BILLON, BUSSY-RENAULD


& ASSOCIES
Avocats au Barreau de Versailles
Espace Lafayette
33, avenue des Etats-Unis
78000 VERSAILLES
Tlphone : 01.39.50.02.60.

VENTE AUX ENCHERES


PUBLIQUES EN UN SEUL LOT
Au plus offrant et dernier enchrisseur

UN PAVILLON DHABITATION
dpendant dun ensemble
immobilier sis :
8 ter, rue Pierre Desjardins
78800 HOUILLES
LADJUDICATION AURA LIEU
LE :
Mercredi 20 octobre 2010
9 heures
Au Tribunal de Grande Instance
de Versailles
5, Place Andr Mignot.
Au-del de cette date, tout amateur
restant intress pourra, dans le dlai de
10 jours expirant le mardi 2 novembre
2010, porter une surenchre de 10% du
prix atteint.

UN PAVILLON usage dhabitation


lev sur sous-sol total, comprenant :
- Rez-de-jardin : bureau, toilettes avec
lave-mains, pice atelier avec accs
deux caves en sous-sol et chaufferie,
deux autres pices.
- Rez-de-chausse : entre dans vranda, dgagement donnant accs une cuisine quipe, sjour double, salle de
bains et toilettes.
- Au premier tage : palier desservant
deux chambres et accs pour salle de
bains avec toilettes.
Droit la, jouissance dune parcelle
de terrain dune superficie de 216 m et
les 602/998 mes de la proprit du sol et
des parties communes gnrales.
Outre les charges clauses et conditions
insres au cahier des conditions de
vente, les enchres seront reues sur la
mise prix de : deux cent dix mille
Euros.

MISE A PRIX :
210 000 Euros
- Une consignation pralable est
obligatoire dont le montant est fix
21 000 Euros, en un chque de Banque
tabli lordre de Monsieur le
Btonnier, outre un chque de Banque
pour les frais dadjudication dont le
montant sera indiqu par lAvocat

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

charg de porter les enchres.


- Les enchres ne peuvent tre portes
que par un Avocat inscrit au Barreau de
Versailles.
Se munir de documents justifiant de
ltat civil et du rgime matrimonial, le
cas chant.
Fait et rdig Versailles, le
17 septembre 2010, par Matre
Bernadette BUSSY-RENAULD, Avocat,
membre de la SCP BILLON
BUSSY-RENAULD & ASSOCIES.
POUR TOUT RENSEIGNEMENT
SADRESSER :
1) au Cabinet de la SCP BILLON
BUSSY-RENAULD & ASSOCIES,
33, avenue des Etats Unis 78000
VERSAILLES

Tlphone
:
01.39.50.02.60.
E-mail [email protected]
2) au Greffe du Juge de lExcution
du Tribunal de Grande Instance de
Versailles, porte 174, o le cahier des
conditions de vente peut tre consult.
Visite sur place : tlphoner au
01.72.71.53.80.
4994
Pour avis

DCLARATION
D'INSAISISSABILIT
Stphanie MINGAM
demeurant :
1, rue Jean Anouilh
78420 CARRIERES SUR SEINE
Suivant acte reu par Matre Martin
BERNHART, Notaire
WASSELONNE (Bas-Rhin) le 30 aot
2010,
Mademoiselle Stphanie, Aurlie,
Latitia MINGAM, demeurant 1, rue
Jean Anouilh 78420 CARRIERES SUR
SEINE, exerant en qualit de mdcin
gnraliste,
a fait procder, en application des
dispositions de larticle L 526-1 du Code
de Commerce, une dclaration
dinsaisissabilit des droits lui
appartenant pour une moiti indivise sur
le terrain btir cadastr, section 4
numro 535/359, 550/414, 552/410 et
554/412 sis HEILIGENSTEIN
(Bas-Rhin) Chemin Wolfshaus et sur la
maison dhabitation, destine sa
rsidence principale.
Pour avis
4923
Le Notaire

HAUTS DE SEINE
CONSTITUTION
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Boulogne Billancourt du
20 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

NOTRE COPROPRIETE
Sigle :

NCP
Sige social :
14, rue Traversire
92100 BOULOGNE
BILLANCOURT
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 10 000 Euros.
Objet : dition de solutions de gestion
pour les copropritaires.
Dure : 99 ans.
Co-Grance :
- Monsieur Michel VERDUN

27

Annonces judiciaires et lgales


demeurant 14, rue Traversire 92100
BOULOGNE BILLANCOURT,
- Monsieur Nicolas AGUTTES
demeurant 7, rue de Crussol 75011
PARIS.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4988
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Courbevoie du 21 septembre
2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

SCI LES MORNETS


Sige social :
5, Terrasse des Reflets
92400 COURBEVOIE
Forme : Socit Civile.
Capital social : 150 000 Euros.
Objet : acquisition, administration et
gestion de tous immeubles et biens
immobiliers.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Grard FILLOT
demeurant La Guerche 76490
VILLEQUIER.
Clauses dagrment pour les cessions
de parts :
Les parts sociales sont librement
cessibles au profit dun Associ.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
5024
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Suresnes du 7 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

PROSHOES
Sige social :
140, rue Gambetta
92150 SURESNES
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 2 000 Euros.
Objet : la vente de gros et demi-gros et
de dtail de prt porter, chaussures et
accessoires.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Pierre KAZURO
demeurant 140, rue Gambetta 92150
SURESNES.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4993
Pour avis

HI-NOVATION
Socit par Actions Simplifie
au capital de 2 500 Euros
Sige social :
18, rue Gounod
92210 SAINT CLOUD
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Paris du 18 septembre 2010, il
a t constitu une socit ayant les
caractristiques suivantes :
Dnomination :
HI-NOVATION
Sige social :
18, rue Gounod
92210 SAINT COULD
Forme : Socit par Actions
Simplifie.
Capital : 2 500 Euros diviss en 100
actions de 25 Euros chacune, intgralement souscrites et libres en numraire
pour moiti, soit hauteur de 1 250
Euros.
Objet : la socit a pour objet, en
France et dans tous les pays,
toutes prestations de services de
conseils et de gestion de projets, notamment le conseil en matire de stratgie,
de marketing et de communication par
voie lectronique ou sur tout autre
support ; la cration, le dveloppement et
la promotion de sites Internet, la gestion
de rseaux de sites internet ; lexploitation de tous produits et services interac-

28

tifs, lectroniques ou sur tout autre


support ; ldition, la publication,
lexploitation par voie lectronique ou
sur tout autre support de tout type de
journaux et de tout contenu numrique ;
lachat et la vente despaces publicitaires, lactivit de rgie publicitaire.
Plus gnralement, toutes les oprations industrielles, commerciales ou
financires, mobilires ou immobilires
pouvant se rattacher directement ou indirectement lobjet social ou susceptibles
den faciliter lextension ou le
dveloppement.
Et, lacquisition, la souscription par
voie dapport ou autrement, la vente ou
lchange de valeurs mobilires cotes
ou non, ainsi que tous droits sociaux, la
gestion de tous portefeuilles de titres, directement ou pour le compte des socits
dans lesquelles elle dtient une participation ; La participation de la socit par
tous les moyens toutes entreprises,
exploitations ou socits cres ou
crer, notamment par voie de cration de
socit nouvelle, dapport, fusion,
scission, alliances, groupement ou
association en participation.
Dure : 99 annes compter de son immatriculation au Registre du Commerce
et des Socits.
Prsident : Monsieur Edgard
TROADEC, n le 25 mars 1986 au
Chesnay (Yvelines), demeurant 12, rue
Copreau 75015 PARIS, nomm pour une
dure indtermine.
Directeur Gnral : Monsieur
Matthieu GONNORD, n le 7 octobre
1986, Nantes (Loire-Atlantique)
demeurant 35, route de Nantes 44700
ORVAULT, nomm pour une dure
indtermine.
Admission aux Assembles Gnrales
et exercice du droit de voite :
Chaque Associ a le droit de participer
aux dcisions collectives par lui-mme
ou par un mandataire.
Transmission des actions :
La cession dactions au profit de tiers
est soumise une dcision collective
adopte la majorit des voix dont disposent les Associs prsents ou reprsents
aprs exercice par lesdits associs de leur
droit de premption.
Immatriculation : la Socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Nanterre.
Pour avis
4956
Le Prsident
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Colombes du 19 juillet 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

SCI BENITOBOREK
Sige social :
188 bis, rue Gabriel Pri
92700 COLOMBES
Forme : Socit Civile.
Capital social : 1 000 Euros.
Apports en numraire : 1 000 Euros.
Objet : lacquisition, ladministration
et la gestion par location au autrement de
tous immeubles et biens immobiliers, et
plus gnralement, toutes oprations
financires, mobilires ou immobilires
se rattachant directement ou indirectement cet objet et susceptibles den
favoriser la ralisation, condition
toutefois den respecter le caractre civil.
Dure : 50 ans compter de son immatriculation au Registre du Commerce et
des Socits, sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
Grance : Monsieur Franck BENITO
demeurant 25, Quai de lOise 95290
LISLE ADAM.
Cession de parts : les parts sociales
sont librement cessibles entre Associs
et au profit du conjoint des ascendants et
descendants du cdant.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Nanterre.
4968
Pour avis

Aux termes dun acte sous seing priv,


en date Clamart du 17 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

A.M. TRUCKS
Sige social :
20, rue Emmanuel Sarty
92140 CLAMART
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 5 000 Euros.
Objet : ngoce de matriels de
transport et de manutention, BTP.
Dure : 99 ans.
Grance : Madame Elena
LATYPOVA-SITBON demeurant 20,
rue Emmanuel Sarty 92140 CLAMART.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4952
Pour avis

3A INDUSTRIE
Socit par Actions Simplifie
au capital de 5 000 Euros
Sige social :
37 ter, rue de Villiers
92200 NEUILLY SUR SEINE
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Neuilly sur Seine du
16 septembre 2010, il a t constitu une
socit prsentant les caractristiques
suivantes :
Dnomination sociale :

Aux termes dun acte sous seing priv


en date Asnires sur Seine du
17 septembre 2010, il a t constitu une
socit prsentant les caractristiques
suivantes :
Dnomination sociale :

TRADEXIM SCI
Sige social :
2, rue Denis Papin
92600 ASNIERES SUR SEINE
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital : 200 000 Euros.
Objet social : acquisition, revente,
gestion et administration des biens
immobiliers et mobiliers.
Grance : Mademoiselle Laura
CESARO demeurant 2, rue Denis Papin
92600 ASNIERES-SUR-SEINE.
Dure : 99 ans.
Cession de parts :
Les cessions des parts entre
ascendants et descendants et, le cas
chant, entre conjoints, interviennent
librement ; les autres cessions
ninterviennent quaprs agrment du
cessionnaire propos par les Associs
lunanimit, selon la procdure dagrment dfinie par larticle 10 des statuts.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4970
Pour avis
Jean-Louis BRIDOUX,
Jean-Louis BARROIS,
Nathalie LOOCK &
Michal DANJOU
Notaires Associs
Socit titulaire dun
Office Notarial
95/97, rue de lHpital Militaire
59000 LILLE

3A INDUSTRIE
Sige social :
37 ter, rue de Villiers
92200 NEUILLY SUR SEINE
Forme : Socit par Actions
Simplifie.
Capital : 5 000 Euros, divis en 5 000
actions dun Euro chacune.
Objet social : la prise de participation
sous toutes les formes et par tous
moyens dans toutes entreprises
existantes ou crer et dans tous
domaines dactivit
Prsident : Monsieur Jrme
RUBINSTEIN demeurant 37 ter, rue de
Villiers 92200 NEUILLY SUR SEINE,
nomm pour une dure indtermine.
Commissaires aux comptes :
- Titulaire : Monsieur Jean-Jacques
ELLUL domicili 112, boulevard
Haussmann 75008 PARIS.
Supplant : cabinet FIDUCIAIRE
EXPERTISE AUDIT sis 112, boulevard
Hausmann 75008 PARIS.
Dure : 99 ans.
Admission aux Assembles :
Chaque Associ a le droit de participer
aux dcisions collectives par lui-mme
ou par son mandataire.
Exercice du droit de vote :
Chaque action donne droit une voix.
Le droit de vote attach aux actions
est proportionnel au capital quelles
reprsentent.
Transmission des actions : les actions
ne peuvent tre transfres entre
Associs quavec lagrment pralable
du Prsident de la socit, lequel doit
apprcier si le transfert envisag est
conforme lintrt social.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4927
Pour avis

Aux termes dun acte sous seing priv,


en date Rueil Malmaison du
16 septembre 2010
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

SCI LECOINTE-MAGADOUX
Sige social :
366, avenue Napolon Bonaparte
92500 RUEIL MALMAISON
Forme : Socit Civile Immobilire.
Capital social : 654 000 Euros
constitu dapports en numraire.
Objet : acquisition, administration,
exploitation de tous immeubles btis ou
non, et toutes oprations civiles pouvant
sy rattacher.
Dure : 99 ans compter de son immatriculation au Registre du Commerce et
des Socits, sauf dissolution anticipe
ou prorogation.
CoGrance :
- Monsieur Franois MAGADOUX
- Mademoiselle Dorothe
LECOINTE,
demeurant ensemble 366, avenue
Napolon Bonaparte 92500 RUEIL
MALMAISON.
Cessisons de parts : cessions libres
entre Associs ou descendants deux, les
autres cessions sont soumises
lagrment lunanimit des Associs.
Transmission par dcs soumise
agrment de la collectivit des Associs,
sauf aux descendants de lAssoci
dcd et au conjoint ou au partenaire
pacs dudit Associ.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Nanterre.
Pour avis
5000
Le Notaire

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Annonces judiciaires et lgales


du Tribunal de Commerce de Nanterre
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits dEvry.
4955
Pour avis

MODIFICATION

SERENITA

Socit Responsabilit Limite


au capital de 8 000 Euros
Sige social :
4, Square Thiers
75116 PARIS
519 726 459 R.C.S. PARIS
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
15 septembre 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social du :
4, Square Thiers
75116 PARIS
au :
16, rue de Silly
92100 BOULOGNE
BILLANCOURT
compter du 15 septembre 2010.
Suite ce transfert, il est rappel la
personne ayant le pouvoir dengager la
socit, savoir, Madame Agns MERY
demeurant 16, rue de Silly 92100
BOULOGNE BILLANCOURT.
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Nanterre
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Paris.
4903
Pour avis

MATNAUD
Socit Civile Immobilire
au capital de 76,22 Euros
Sige social :
4, rue Chopin
92120 MONTROUGE
423 614 551 R.C.S. NANTERRE
Aux termes du procs-verbal de
lAssemble Gnrale Extraordinaire en
date du 14 septembre 2010, les Associs
ont dcid de transfrer le sige social
compter du 14 septembre 2010, du :
4, rue Chopin
92120 MONTROUGE
au :
84, avenue des Hirondelles
91400 ORSAY
Les statuts ont t modifis en
consquence.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits
dEvry dsormais comptent son gard
et radie du Registre du Commerce et
des Socits de Nanterre.
4950
Pour avis

LES DELICES DE PARON


Socit Responsabilit Limite
au capital de 10 000 Euros
Sige social :
3, rue de Paron
91370 VERRIERES LE BUISSON
500 445 663 R.C.S. EVRY
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
17 septembre 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social du :
3, rue de Paron
91370 VERRIERES LE BUISSON
au :
78, rue Houdan
92330 SCEAUX
compter du mme jour.
Aux termes de cette mme Assemble
il a t dcid de nommer en qualit de
Co-Grant compter du mme jour,
Monsieur Chirstophe LAUNAY
demeurant 1, rue de lEglise 91370
VERRIERES LE BUISSON.
La socit est dsormais administre
par Madame Isabelle MARTINEAU,
pouse LAUNAY et Monsieur
Christophe LAUNAY demeurant
ensemble 1, rue de lEglise 91370
VERRIERES LE BUISSION.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe

VALMIRIS

Socit Responsabilit Limite


de type E.U.R.L.
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
5, rue du Bel Air
92500 RUEIL MALMAISON
477 909 071 R.C.S. NANTERRE
Par dcision du Grant en date du
5 juillet 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social de la socit
du :
5, rue du Bel Air
92500 RUEIL MALMAISON
au :
65, avenue de Colmar
92507 RUEIL MALMAISON
compter du 1er septembre 2010.
Il a t galement dcid de modifier
la date de clture de lexercice social
dsormais arrt le 30 juin au lieu du
31 dcembre.
En outre, lobjet de la socit a t
modifi et est dsormais rdign comme
suit : toutes activits de conseil,
dtudes, dassistance, dingnierie, et de
formation dans les domaines de la
gestion de lorganisation, de la stratgie,
de la finance et de la comptabilit, de
lducation, du marketing et de la
communication, ainsi que de la
dfinition et de la mise en place de
systmes dinformations dans tous
secteurs.
Les modifications intervenues seront
effectives compter du 1er septembre
2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4995
Pour avis

THE GAMING BRIDGE


Socit Responsabilit Limite
au capital de 62 500 Euros
Sige social :
26, rue Hoche
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
508 882 990 R.C.S. NANTERRE
Par dcision du Grant en date du
22 septembre 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social de la socit
du :
26, rue Hoche
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
au :
12 bis, rue Jeanne dArc
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
compter du 22 septembre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
5016
Pour avis

SOCIETE DU PIPELINE
SUD-EUROPEEN
Socit Anonyme
au capital de 11 400 000 Euros
Sige social :
195, avenue Charles de Gaulle
92521 NEUILLY SUR SEINE
CEDEX
582 104 972 R.C.S. NANTERRE
Par dcision en date du 26 mai 2009,
la socit BP REFINING &
PETROCHEMICALS GmbH, Socit
Anonyme au capital de 223 434 600
Euros, dont le sige social est situ 45
wittener Strasse 45, 44789 Bochum
(99142 ALLEMAGNE), immatricule
au Registre du Commerce et des Socits
de Gelsenkirchen sous le numro HRB
3207, a dsign en qualit de Reprsentant Permanent compter de cette date,
Monsieur Roland REINDERS demeurant Kirchmannstr. 6, 45133 Essen
(99142 ALLEMAGNE), au Conseil
dAdministration de la SOCIETE DU

PIPELINE SUD-EUROPEEN, en
remplacement de Monsieur Dieter
BOOS.
Par dcision en date du 23 novembre
2009, la socit BP REFINING &
PETROCHEMICALS GmbH Socit
Anonyme au capital de 223 434 600
Euros, dont le sige social est situ 45
wittener Strasse 45, 44789 Bochum
(99142 ALLEMAGNE), immatricule
au Registre du Commerce et des Socits
de Gelsenkirchen sous le numro HRB
3207, a dcid de transfrer la totalit de
ses actions la socit RUHR OEL
GmbH compter du 1er janvier 2010,
dont le sige social est situ 45 Wittener
Strasse 45, 44789 BOCHUM (99142
ALLEMAGNE), immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Gelsenkirchen (Amtsgericht) sous le
numro HRB 7527.
La socit RUHR OEL GmbH devient
par consquent Administrateur au Conseil dadministration de la SOCIETE DU
PIPELINE SUD-EUROPEEN en lieu et
place de la socit BP REFINING &
PETROCHEMICALS GmbH, dont le
Reprsentant Permanent est Monsieur
Roland REINDERS.
Par dcision en date du 20 janvier
2010, la SOCIETE DES PETROLES
SHELL, Socit par Actions Simplifie
au capital de 780 130 175 Euros, dont le
sige social est situ 307, rue dEstienne
dOrves 92708 COLOMBES CEDEX,
immatricule au Registre du Commerce
et des Socits de Nanterre sous le numro 780 130 175, a dsign en qualit
de Reprsentant Permanent compter du
1er fvrier 2010, Monsieur Yves
MARCIANO demeurant 537 Gedempte
Zalmhavent, 3011 BT Rotterdam (99135
PAYS BAS) au Conseil dAdministration de la SOCIETE DU PIPELINE
SUD-EUROPEEN, en remplacement de
Monsieur Alain COURBES.
Suivant dlibration en date du 10 juin
2010, le Conseil dAdministration de la
SOCIETE DE PIPELINE
SUD-EUROPEEN a coopt en qualit
dAdministrateur, la SOCIETE
AUXILIAIRE DE GESTION DE
PARTICIPATIONS, SOGEPA, Socit
Anonyme au capital de 160 000 Euros,
dont le sige social est situ au 24, cours
Michelet 92800 PUTEAUX, immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Nanterre sous le numro
542 069 463, en remplacement de la
socit CAPIC qui dmissionne de son
poste dAdministrateur, avec effet immdiat, compter du 10 juin 2010, pour la
dure du mandat restant courir, soit jusqu lAssemble Gnrale qui statuera
sur les comptes de lexercice 2011.
La SOCIETE AUXILIAIRE DE
GESTION DE PARTICIPATIONS,
SOGEPA devient par consquent
Administrateur au Conseil dadministration de la SOCIETE DU PIPELINE
SUD-EUROPEEN en lieu et place de la
socit CAPIC, dont le Reprsentant
Permanent est Monsieur Sylvain
CLEMENDOT.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4908
Pour avis.

TF1 THEMATIQUES
Socit par Actions Simplifie
au capital de 46 558 928 Euros
Sige social :
1, Quai du Point du Jour
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
424 424 810 R.C.S. NANTERRE
Aux termes du procs verbal de
lAssemble Gnrale Extraordinaire du
1er juillet 2010, enregistr au Service des
Impts des Entreprises dIssy-lesMoulineaux, le 20 septembre 2010,
bordereau 2010/1211, case 52, extrait
11230,
il a t dcid de reduire le capital
social dun montant de 6 558 928 Euros,
pour le ramener de 46 558 928 Euros
40 000 000 Euros, par imputation due

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

concurrence dun montant de 6 558 928


Euros, pour apurer partiellement le
report nouveau dbiteur et dont le
solde ngatif a t ramen 314 083,66
Euros.
A cet effet, il a t procd la
rduction du nombre dactions composant le capital social, au moyen de
lannulation de 409 933 actions de 16
Euros de valeur nominale chacune.
Larticle 6 des statuts a t modifi en
consquence et est dsormais rdig
ainsi quil suit :
Article 6 - Capital social
"le capital social est fix la somme
de 40 000 000 Euros, divis en
2 500 000 actions de 16 Euros de valeur
nominale chacune, entirement libres".
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4947
Pour avis

IMMOBILIERE AC

Socit Civile Immobilire


au capital de 1 500 Euros
Sige social :
15, rue Maurice Berteaux
92130 ISSY LES MOULINEAUX
504 612 508 R.C.S. NANTERRE
Par dcision de lAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 1er septembre
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social du :
15, rue Maurice Berteaux
92130 ISSY LES MOULINEAUX
au :
61, rue du Chteau
92100 BOULOGNE
BILLANCOURT
compter du 1er septembre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4945
Pour avis

CENTRALE TECHNOLOGIES BS
Socit Responsabilit Limite
au capital de 20 000 Euros
Sige social :
96, avenue Paul Doumer
92500 RUEIL-MALMAISON
487 582 850 R.C.S. NANTERRE
En date du 30 juin 2010, lAssemble
Gnrale Extraordinaire des Associs a
modifi lobjet social et modifi comme
suit larticle 5 des statuts qui sera rdig
comme suit :
Article 5 : Objet :
La socit a pour objet, en France et
dans tous les pays :
- linstallation de systmes de
tlalarme au domicile de particuliers
dans le cadre du maintien domicile et
accessoirement, vente de systmes de
tlalarme des installateurs
indpendants pour des installations
domicile.
Et plus gnralement, toutes
oprations de quelque nature quelles
soient, juridiques, conomiques,
financires, industrielles, mobilires et
immobilires, civiles ou commerciales se
rattachant lobjet sus-indiqu ou tous
autres objets similaires ou connexes, de
nature favoriser, directement ou indirectement le but poursuivi par la socit,
son extension ou son dveloppement.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
5011
Pour avis

OOPAD.COM
Socit Responsabilit Limite
au capital de 2 068 Euros
Sige social :
26, rue Hoche
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
518 320 304 R.C.S. NANTERRE
Par dcision du Grant en date du
22 septembre 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social de la socit
du :
26, rue Hoche
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
au :

29

Annonces judiciaires et lgales


12 bis, rue Jeanne dArc
92130 ISSY-LES-MOULINEAUX
compter du 22 septembre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
5017
Pour avis

AC CONSULTIM

Socit Responsabilit Limite


au capital de 6 000 Euros
Sige social :
33, avenue de lArche
92400 COURBEVOIE
491 903 522 R.C.S. NANTERRE
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 15 septembre
2010, il a t dcid de transfrer le
sige social de la socit du :
33, avenue de lArche
92400 COURBEVOIE
au :
1, Impasse des Pervenches
50740 CAROLLES
compter du 28 septembre 2010.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Coutances et sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4951
Pour avis

DISSOLUTION

MAISON EN FRANCE
Socit Responsabilit Limite
au capital de 10 100 Euros
Sige social :
61, rue du Chteau
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
494 910 243 R.C.S. NANTERRE
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
9 septembre 2010, les Associs ont :
- dcid la dissolution anticipe de la
socit et sa mise en liquidation amiable,
- nomm en qualit de Liquidateur
Monsieur Claude SAINT BRICE demeurant 42, rue de La Rochefoucauld 92100
BOULOGNE BILLANCOURT,
- fix le sige de liquidation chez le
Liquidateur. La correspondance est
adresser chez le liquidateur.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4888
Pour avis

BRIAND CONSEIL
Socit dExercice Libral
Responsabilit Limite
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
144, rue du Vieux Pont de Svres
92100 BOULOGNE BILLANCOURT
491 230 819 R.C.S. NANTERRE
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
31 aot 2010, les Associs ont :
- dcid la dissolution anticipe de la
socit et sa mise en liquidation amiable,
- nomm en qualit de liquidateur
Monsieur Jean-Paul BRIAND demeurant
133, rue Lakanal 37000 TOURS,
- fix le sige de liquidation au sige
social. La correspondance est adresser
chez le liquidateur.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Nanterre.
4894
Pour avis

VIFIMMO
Socit Responsabilit Limite
au capital de 10 000 Euros
Sige social :
20, rue de lAncien Chteau
92160 ANTONY
477 734 255 R.C.S. NANTERRE
Par dlibration de lAssemble
Gnrale Extraordinaire du 15 septembre
2010 10 heures de la Socit Responsabilit Limite VIFIMMO, il a t d-

30

cid la dissolution anticipe de la socit


et sa mise en liquidation amiable.
Monsieur Vincent VERRECCHIA
demeurant au 20, rue de lAncien
Chteau 92160 ANTONY, actuel Grant
a t nomm en qualit de Liquidateur. Il
a les pouvoirs les plus tendus pour
terminer les oprations en cours, raliser
lactif et acquitter le passif.
Le sige social de la liquidation reste
fix au 20, rue de lAncien Chteau
92160 ANTONY.
La modification sera dpose au
Registre du Commerce et des Socits de
Nanterre.
Pour avis
4930
Le Liquidateur

CLTURE DE LIQUIDATION

ADVANCED MULTIMEDIA
CONCEPT
Socit Responsabilit Limite
en Liquidation
au capital de 3 000 Euros
Sige social :
22, rue Godefroy
92800 PUTEAUX
488 019 373 R.C.S. NANTERRE
Aux termes du procs verbal de
lAssemble Gnrale Extraordinaire du
17 septembre 2010, il rsulte que, les
Associs, aprs avoir entendu le rapport
du Liquidateur, ont :
- approuv les comptes dfinitifs de la
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur, pour sa
gestion et dcharge de son mandat,
- prononc la clture des oprations de
liquidation.
Les comptes de liquidation seront
dposs au Greffe du Tribunal de
Commerce de Nanterre et la socit sera
radie du Registre du Commerce et des
Socits.
Pour avis
4953
Le Liquidateur

SEINE-ST-DENIS
CONSTITUTION

2A DECORATION
Socit Responsabilit Limite
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
40, Sente du Pin
93370 MONTFERMEIL
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Montfermeil du
20 juillet 2010, il a t constitu une
socit prsentant les caractristiques
suivantes :
Dnomination sociale :
2A DECORATION
Sige social :
40, Sente du Pin
93370 MONTFERMEIL
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 1 000 Euros.
Objet social : Petite maonnerie,
rnovation et tous corps dtat.
Dure : 99 annes compter de la date
de limmatriculation de la socit au
Registre du Commerce et des Socits.
Grance : Monsieur Serge
TROMPETTE demeurant au 40, sente
du Pin 93370 MONTFERMEIL.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Bobigny.
Pour avis
4915
La Grance

ADT
Socit Responsabilit Limite
au capital de 3 000 Euros
Sige social :
27, avenue Louis Pasteur
93290 TREMBLAY EN FRANCE
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Tremblay en France du
29 juillet 2010, il a t constitu une
socit prsentant les caractristiques
suivantes :
Dnomination sociale :
ADT
Sige social :
27, avenue Louis Pasteur
93290 TREMBLAY EN FRANCE
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 3 000 Euros.
Objet social : Activits dagence
immobilire.
Dure : 99 annes compter de la date
de limmatriculation de la socit au
Registre du Commerce et des Socits.
Grance : Monsieur Serge
TROMPETTE demeurant au 40, sente
du Pin 93370 MONTFERMEIL.
Immatriculation : la socit sera immatricule au Registre du Commerce et des
Socits de Bobigny.
Pour avis
4916
La Grance
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Pantin du 16 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

et la socit B.E.A.S. sise 7-9, Villa


Houssay 92524 NEUILLY SUR SEINE
CEDEX, reprsente par Monsieur
William DI CICCO, en qualit de
Commissaire aux Comptes Supplant, et
ce, pour la dure restant courir du
mandat de leur prdcesseur, soit jusqu
lissue de lAssemble Gnrale
Ordinaire de 2011 qui sera appele
statuer sur les comptes de lexercice clos
le 31 dcembre 2010.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Bobigny.
5004
Pour avis

E-MAGES
Socit Responsabilit Limite
au capital de 2 000 Euros
Sige social :
49 ter, rue Charles Schmidt
93400 SAINT OUEN
494 765 670 R.C.S. BOBIGNY
Par dcision du Grant en date du
17 septembre 2010, il a t dcid de
transfrer le sige social du :
49 ter, rue Charles Schmidt
93400 SAINT OUEN
au :
11 bis, rue Eugne Varlin
75010 PARIS
compter du 22 septembre 2010.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Paris et radie du Registre du Commerce
et des Socits de Bobigny.
4941
Pour avis

TOUT SERVICE FRET


EXPEDITION

GULE
Sige social :
100, avenue du Gnral Leclerc
93500 PANTIN
Forme : Socit Responsabilit
Limite.
Capital social : 1 000 Euros.
Objet : commerce de gros (commerce
interentreprises) de textiles.
Dure : 50 ans.
Grance : Madame Done OZTOPAL,
pouse ARSLAN, demeurant 14, rue
Branger 93500 PANTIN.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Bobigny.
4969
Pour avis
Rectificatif linsertion 4887 du 16
septembre 2010 pour MTIC, lire : 93330
NEUILLY SUR MARNE et non 93230
NEUILLY SUR MARNE.
5025
Pour avis

Socit Responsabilit Limite


au capital de 7 500 Euros
Sige social :
64, rue Gabriel Pri
93200 SAINT DENIS
523 213 536 R.C.S. BOBIGNY
Aux termes dune dlibration de
lAssemble Gnrale Extraordinaire en
date du 7 septembre 2010, il a t dcid
de transfrer le sige social compter du
mme jour du :
64, rue Gabriel Pri
93200 SAINT DENIS
au :
30, rue du Ballon
93160 NOISY LE GRAND
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Bobigny.
4914
Pour avis

NOBEL

MODIFICATION

Socit dExercice Libral


Responsabilit Limite
au capital de 1 000 Euros
Sige social :
8, route de Saint Leu
93430 VILLETANEUSE
481 193 977 R.C.S. BOBIGNY

CELSIUS
Socit Anonyme
au capital de 37 048,65 Euros
Sige social :
157, avenue Charles Floquet
93150 LE BLANC MESNIL
338 415 409 R.C.S. BOBIGNY
LAssemble Gnrale Ordinaire
runie le 20 septembre 2010 a pris acte
de la dmission de la socit
PRICEWATERHOUSECOOPERS
AUDIT de son mandat de Commissaire
aux Comptes Titulaire, ainsi que de la
dmission de Monsieur Pierre COLL de
son mandat de Commissaire aux
Comptes Supplant.
Cette mme Assemble a dcid en
consquence de nommer en remplacement de la socit
PRICEWATERHOUSECOOPERS
AUDIT et de Monsieur Pierre COLL, le
Cabinet DELOITTE & ASSOCIES sis
5, Alle dHelsinki 67300
SCHILTIGHEIM, reprsente par
Monsieur Bernard HARDER en qualit
de Commissaire aux Comptes Titulaire

Par dcision de IAssemble Gnrale


Extraordinaire en date du 21 septembre
2010, il a t pris acte de la nomination
de Monsieur Claude David MARKUS
demeurant 25, Quai Andr Citron
75015 PARIS en qualit de nouveau
Grant, compter du 21 septembre 2010
pour une dure illimite, en remplacement de Monsieur Yves LELLOUCHE,
dmissionnaire.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Bobigny.
4980
Pour avis

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Annonces judiciaires et lgales


CFT
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
100, avenue du Gnral Leclerc
93500 PANTIN
521 079 327 R.C.S. BOBIGNY
Par dcision de IAssemble Gnrale
Extraordinaire en date du 15 septembre
2010, il a t dcid daugmenter le
capital de la socit en le portant de
8 000 Euros 30 000 Euros par apports
en numraire.
Les statuts ont t modifis en
consquence.
Nouvelle mention :
Le capital social slve dsormais
30 000 Euros.
La collectivit des Associs a galement constat que lobjet social actuel de
la socit CFT posait contrainte dans son
dveloppement et a dcid de modifi le
dit objet social.
Nouvel objet social : commerces de
gros (commerces interentreprises) de
produits non spcialiss. Import export
de matriel pour les nergies
renouvelables. Btiment tout corps dtat
et toute autre activit qui sy rattachent.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Bobigny.
5019
Pour avis

RADIATEURS INDUSTRIE
Socit par Actions Simplifie
Unipersonnelle
au capital de 5 882 000 Euros
Sige social :
157, avenue Charles Floquet
93150 LE BLANC MESNIL
447 648 056 R.C.S. BOBIGNY
LAssoci Unique, suivant dcision en
date du 20 septembre 2010 :
- a pris acte de la dmission de la
socit
PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT de son mandat de
Commissaire aux Comptes Titulaire,
ainsi que de la dmission de Monsieur
Yves NICOLAS de son mandat de
Commissaire aux Comptes Supplant.
- a dcid en consquence de nommer
en remplacement de la socit
PRICEWATERHOUSECOOPERS
AUDIT et de Monsieur Yves NICOLAS,
le Cabinet DELOITTE & ASSOCIES sis
5, Alle dHelsinki 67300
SCHILTIGHEIM, reprsente par
Monsieur Bernard HARDER en qualit
de Commissaire aux Comptes Titulaire
et la socit B.E.A.S. sise 7-9, Villa
Houssay 92524 NEUILLY SUR SEINE
CEDEX, reprsente par Monsieur
William DI CICCO, en qualit de
Commissaire aux Comptes Supplant, et
ce, pour la dure restant courir du
mandat de leur prdcesseur, soit jusqu
lissue de lAssemble Gnrale
Ordinaire de 2015 qui sera appele
statuer sur les comptes de lexercice clos
le 31 dcembre 2014.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Bobigny.
5009
Pour avis

Monsieur Jean-Claude BACHER et


Monsieur Franois LENORMAND, non
renouvels.
Mention en sera faite au Registre du
Commerce et des Socits de Bobigny.
4991
Pour avis

VAL DE MARNE
CONSTITUTION
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Villejuif du 8 juillet 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

ECOMOBILEASE
Sige social :
118, avenue de Paris
94800 VILLEJUIF
Forme : Socit Responsabilit
Limite de type E.U.R.L.
Capital social : 2 000 Euros.
Objet : achat, vente et location de
vhicules automobiles de toutes
catgories et leurs composants ainsi que
la prestation de services associs ces
vhicules.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Damien BIRO
demeurant 118, avenue de Paris 94800
VILLEJUIF.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4892
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Saint Maur des Fosss du
16 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

FROGER TECH
Sige social :
77, avenue Gabriel Pri
94100 SAINT MAUR DES FOSSES
Forme : Socit Responsabilit
Limite de type E.U.R.L.
Capital social : 5 000 Euros.
Objet : conseils en logiciel
informatique. import, export
international de matriel informatique et
de fruit olagineux.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Stphane
FROGER demeurant 77, avenue Gabriel
Pri 94100 SAINT MAUR DES
FOSSES.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4902
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv,
en date Vincennes du 31 aot 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

EXA PARTNERS KK

VIDEOLINE
Socit par Actions Simplifie
au capital de 190 561 Euros
Sige social :
1, rue des Marachers
Z.A.C. de la Montjoie
93210 LA PLAINE SAINT DENIS
381 519 305 R.C.S. BOBIGNY
LAssemble Gnrale du 18 juin
2010 a nomm Monsieur Franois
RICHARD domicili 50, rue du Docteur
Le Savoureux 92290 CHATENAY
MALABRY et la socit BEGUIN ET
ASSOCIES sise 32, rue dEstienne
dOrves 92260 FONTENAY AUX
ROSES en qualit respectivement de
Commissaires aux Comptes Titulaire et
Supplant, en remplacement de

Sige social :
112, avenue de Paris
94306 VINCENNES CEDEX
Forme : Socit Responsabilit
Limite de type E.U.R.L.
Capital social : 100 Euros.
Objet : conseils en management.
Dure : 99 ans.
Grance : Monsieur Kentaro KATA
demeurant 37, rue Joseph Gaillard 94300
VINCENNES.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4929
Pour avis

Aux termes dun acte sous seing priv,


en date Nogent sur Marne du
20 septembre 2010,
il a t constitu une socit prsentant les caractristiques suivantes :
Dnomination sociale :

URBAN TONIC
Sigle :

UT
Nom commercial :

URBAN TONIC
Sige social :
7, rue Emile Zola
94130 NOGENT SUR MANRE
Forme : Socit Responsabilit
Limite de type E.U.R.L.
Capital social : 1 500 Euros.
Objet : achat et vente de vtements,
accessoires de mode et sport, produits de
beaut.
Dure : 99 ans.
Grance : Mademoiselle Corinne
THOMAS demeurant 7, rue Emile Zola
94130 NOGENT SUR MARNE.
Immatriculation : au Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4990
Pour avis

MODIFICATION
Rectificatif linsertion 4847 du
19 novembre 2009 pour GILBERT
LONG ARCHITECTURES, lire, sige
social sortant : 33, avenue Faidherbe (et
non, 6, rue du Colonel Delorme) 93100
MONTREUIL SOUS BOIS.
4954
Pour avis

FINANCE PROD
Socit par Actions Simplifie
au capital de 5 330 Euros
Sige social :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
483 059 135 R.C.S. CRETEIL
Aux termes du procs verbal des
dcisions du Prsident en date du
13 septembre 2010, a t dcid de
transfrer le sige social du :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
au :
Palais de la Bourse
28, Place de la Bourse
75002 PARIS
compter du 30 aot 2010.
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe
du Tribunal de Commerce de Paris
dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4972
Pour avis

PATRIMOINE TV
Socit Responsabilit Limite
de type E.U.R.L.
au capital de 50 000 Euros
Sige social :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
493 127 161 R.C.S. CRETEIL
Aux termes du procs verbal des
dcisions de lAssocie Unique en date
du 13 septembre 2010, a t dcid de
transfrer le sige social du :
6, rue de lYser
94370 SUCY EN BRIE
au :
Palais de la Bourse
28, Place de la Bourse
75002 PARIS
compter du 30 aot 2010.
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
Le dpt lgal sera effectu au Greffe

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

du Tribunal de Commerce de Paris


dsormais comptent son gard et la
socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4974
Pour avis

MAROD

Socit par Actions Simplifie


Unipersonnelle
au capital de 360 000 Euros
Sige social :
32, avenue Le Foll
94290 VILLENEUVE LE ROI
510 668 965 R.C.S. CRETEIL
Aux termes du procs-verbal des
dcisions de lAssoci Unique de la
socit MAROD en date du 30 juin
2010, il a t dcid de transfrer,
compter du mme jour, le sige social de
la socit du :
32, avenue Le Foll
94290 VILLENEUVE LE ROI
au :
24, avenue de la Poste
56340 CARNAC
Larticle 4 des statuts a t modifi en
consquence.
La socit sera immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Lorient dsormais comptent son gard
et radie du Registre du Commerce et
des Socits de Crteil.
Pour avis
4978
Le Prsident

CLTURE DE LIQUIDATION

INFRASYS CONSULTING
Socit Responsabilit Limite
au capital de 8 000 Euros
Sige social :
20 bis, avenue des Lacs
94100 SAINT MAUR DES FOSSES
431 442 474 R.C.S. CRETEIL
Aux termes dune Assemble
Gnrale Extraordinaire en date du
18 septembre 2010, les Associs ont :
- approuv les comptes dfinitifs de la
liquidation,
- donn quitus au Liquidateur,
Monsieur Jos CARBAJAL, pour sa
gestion et dcharge de son mandat,
- prononc la clture des oprations de
liquidation compter du jour de ladite
Assemble.
La socit sera radie du Registre du
Commerce et des Socits de Crteil.
4949
Pour avis

OPPOSITION
VENTE DE FONDS
Aux termes dun acte sous-seing priv
en date du 5 aot 2010 enregistr le 13
aot 2010 au Service des Impts des
Entreprises de Joinville Le Pont,
bordereau 2010/668, case 9,
la socit AU TEMPLE DES
AFFAIRES, Socit Responsabilit
Limite au capital de 8 000 Euros, sise
41, avenue du Gnral Gallini 94340
JOINVILLE LE PONT, immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Crteil sous le numro 508 469 350,
reprsente par Monsieur Nabeel BUTT,
a cd ,
la socit MS TRADE, Socit
Responsabilit Limite en formation au
capital de 5 000 Euros, sise 41, avenue
du Gnral Gallini 94340 JOINVILLE
LE PONT, reprsente par Monsieur
Mardkhay MAMOU,
un fonds de commerce de vente au
dtail en magasin non spcialis,
sis et exploit 41, avenue du Gnral
Gallieni 94340 JOINVILLE LE PONT.
Lentre en jouissance a t fixe au
5 aot 2010.
La vente a t consentie et
accepte moyennant le prix principal de
10 000 Euros.

31

Annonces lgales

Denise DECAUX et
Bernard GALPIN
Socit dAvocats
3, Mail Plissier
76100 ROUEN
Suivant acte sous seing priv en date
du 2 septembre 2010, enregistr au
Service des Impts des Entreprises de
Saint Maur des Fosss le 14 septembre
2010, bordereau 2010/737, case 14,
Monsieur Grard Denis Claude
Andr AUBE et Madame Maryvonne
Denise Thrse ANFRAY, son pouse,
demeurant ensemble Les Terrasses
Fleuries, rue Emile Zola, numros 2 et 4,
91120 PALAISEAU,
ont cd :
la socit LE MOULIN DE LILY,
Socit Responsabilit Limite au
capital de 8 000 Euros, ayant sont sige
social 68, avenue du Gnral de Gaulle
94160 SAINT MANDE, immatricule
au Registre du Commerce et des Socits
de Crteil sous le numro 523 863 058,
un fonds de commerce de boulangerie,
ptisserie, plats cuisins, boissons
emporter, connu sous lenseigne :
LE FOURNIL DE MARY
sis et exploit 68, avenue du Gnral
de Gaulle 94160 SAINT MANDE,
moyennant le prix de 410 000 Euros,
avec entre en jouissance le 1er juillet
2010.
Les oppositions, sil y a lieu, seront
reues pour leur validit au 68, avenue
du Gnral de Gaulle 94160 SAINT
MANDE au sige du fonds cd et pour
la correspondance et le renvoi des pices
au 3, Mail Plissier 76100 ROUEN, au
sige de la socit Denise DECAUX et
Bernard GALPIN, socit dAvocats.
4909
Pour avis
Suivant acte sous seing priv en date
Ivry sur Seine du 13 septembre 2010,
enregistr au Service des Impts des
Entreprises de Villejuif le 21 septembre
2010, bordereau 2010/761, case 3,
Mademoiselle Patricia OLIVIER
demeurant 2, rue Louis Rousseau 94200
IVRY SUR SEINE,
a cd :
la socit LE PASTEL, Socit
Responsabilit Limite au capital de
5 000 Euros dont le sige social est
6, rue Louis Rousseau 94200 IVRY SUR
SEINE immatricule au Registre du
Commerce et des Socits de Crteil
sous le numro 524 116 076, reprsente
par ses Co-Grantes, Madame Patricia
OLIVIER et Mademoiselle Christel
ALMAR domicilies 6, rue Louis
Rousseau 94200 IVRY SUR SEINE,
un fonds de commerce de dbit de
boissons,
sis et exploit 6, rue Louis Rousseau
94200 IVRY SUR SEINE sous
lenseigne :
AU REVEIL MATIN,
pour lequel le vendeur est immatricul
au Registre du Commerce et des Socits
de Crteil sous le numro A 414 632 877
comprenant lenseigne, le nom commercial, la clientle, lachalandage y attach,
le droit au bnfice des autorisations
administratives ncessaires lexploitation du fonds de commerce, notamment
la licence de dbit de boissons de 4me
catgorie, le matriel, le mobilier commercial et les ustensiles servant
lexploitation, le droit au bail des lieux
o est exploit le fonds vendu.
Lacqureur est propritaire du fonds
compter du 13 septembre 2010 mais ne
pourra exploiter ledit fonds qu lexpiration dun dlai minimum de 15 jours
ncessaire lobtention des autorisations

32

administratives et fiscales attaches


lactivit de dbit de boissons.
La cession a t accepte moyennant
le prix de cent mille Euros (100 000
Euros) sappliquant aux lments
incorporels pour 97 500 Euros et au
matriel et mobilier pour 2 500 Euros.
Les oppositions seront reues dans les
dix jours suivant la dernire en date des
publications lgales au sige du fonds o
domicile est lu cet effet et pour la
correspondance par le Cabinet B.S.E.C.
sis 52, Rampe Bouvreuil 76000
ROUEN.
5010
Pour avis
Aux termes dun acte sous seing priv
en date Paris, du 14 septembre 2010,
enregistr Saint Maur des Fosss le 21
septembre 2010, bordereau 2010/761,
case 117,
la socit MKIMMO, Socit
Responsabilit Limite au capital de
8 000 Euros, ayant son sige social
15, boulevard Saint Marcel 75013
PARIS , 448 382 275 R.C.S. PARIS,
a vendu :
la socit LA VILLE
IMMOBILIERE, Socit par Actions
Simplifie Unipersonnelle au capital de
70 000 Euros, ayant son sige social 78,
boulevard Saint-Marcel 75005 PARIS,
518 946 801 R.C.S. PARIS,
un fonds de commerce de toutes transactions immobilires et portant sur des
droits mobiliers et immobiliers pour le
compte de tiers,
sis 15, avenue de Paris 94300
VINCENNES,
moyennant le prix de 92 000 Euros.
La date dentre en jouissance a t
fixe au 14 septembre 2010.
Les oppositions sil a lieu seront
reues dans les dix jours de la dernire
en date des publications lgales au fonds
cd pour la validit et pour la correspondance au Cabinet de Matre Dominique
ANDREI, Avocat au Barreau de PARIS,
81, avenue dItalie 75013 PARIS.
5015
Pour avis

RSILIATION
DE LOCATION-GRANCE
Denise DECAUX
et Bernard GALPIN
Socit dAvocats
3, Mail Plissier
76100 ROUEN
Suivant acte sous seing priv en date
Saint Mand du 2 septembre 2010,
Monsieur Grard Denis Claude
Andr AUBE et Madame Maryvonne
Denise Thrse ANFRAY, son pouse,
demeurant ensemble Les Terrasses
Fleuries, rue Emile Zola, numro 2 et 4,
91120 PALAISEAU,
et
la socit AUBE.EMELINE, Socit
Responsabilit Limite au capital de
4 000 Euros, ayant son sige social
68, avenue du Gnral de Gaulle 94160
SAINT MANDE, immatricule au
Registre du Commerce et des Socits de
Crteil sous le numro 491 143 756,
ont dcid de rsilier purement et
simplement au 30 juin 2010, sans
indemnit de part ni dautre, le contrat de
location-grance consenti par Monsieur
et Madame AUBE la socit
AUBE.EMELINE, sus nomms, et
portant sur :
un fonds de commerce de boulangerie,
ptisserie, plats cuisins, boissons
emporter, connu sous lenseigne :
LE FOURNIL DE MARY
sis et exploit 68, avenue du Gnral
de Gaulle 94160 SAINT MANDE.
4911
Pour unique insertion

Remise du bton
Christian Charrire-Bournazel
Paris - 16 septembre 2010
Christian Charrire-Bournazel et le Cardinal Philippe Barbarin

Photo Jean-Ren Tancrde - Tlphone : 01.42.60.36.35

Les oppositions, sil y a lieu, seront


reues dans les dix jours suivant la
dernire en date des publications lgales.
Pour la rception des oppositions
lection de domicile est faite tant pour la
correspondance et le renvoi des pices
que pour la validit ladresse du fonds
cd.
4895
Pour avis

Vie du droit

(au premier plan)

u Barreau de Paris, selon une


tradition toute rcente
puisquelle na que 26 ans, le
Btonnier reoit lobjet
auquel il doit son nom quelques mois
aprs que son mandat ait pris fin, cest
ainsi que Christian Charrire-Bournazel
a reu son bton ce jeudi 16 septembre
2010, en prsence de nombreux anciens
btonniers et confrres, des mains de
son Eminence le Cardinal Philippe
Barbarin, Archevque de Lyon et
primat des Gaules.
Nous publions ci-aprs la brve
intervention de Frdric Sicard, secrtaire
du Conseil de lOrdre sous le Btonnat
de Christian Charrire-Bournazel,
annonant la parution du recueil :
Paroles sculptes dans le vent dit
par lAssociation du Comit du Bton
prside par son confrre Philippe Lucet.
Le mandat de Christian CharrireBournazel a notamment t marqu
par La Ppinire , la mutualisation

ous n'en avez pas fini : il vous


faut encore patienter avant de
vous saisir de la place.
Pour avoir pass deux ans au
secrtariat du Conseil et continu
de siger vos cts au Conseil
National je renonce,
temporairement, dresser la liste
qui serait trop longue de vos
actions ou de vos ractions.
Nombre de vos combats sont
dailleurs toujours en cours et
notamment le rve d'unit que
vous clamiez dbut 2009 : Il est
temps de mettre un terme nos
querelles de tribus gauloises et
cette guerre artificiellement
entretenue entre les rgions et
Paris. Unis, nous relverons les
dfis qui nous attendent en portant
haut tous ensemble les couleurs du
Barreau franais .
Pour ma part et plus simplement je
souhaitais surtout saisir l'occasion
de tmoigner de votre got du travail d'quipe. Vous accordez votre
confiance avec une rare gnrosit.
Certes vous exigez de vos collaborateurs presque autant que de
vous-mme et c'est peu dire !

de laccs la procdure lectronique,


la convention des avocats dans le
monde, le prt sans caution, la chance
maternit, la prsence du Btonnier
au Conseil National des Barreaux, le
dictionnaire permanent des honoraires etc Nous prsentons nos amicales et chaleureuses flicitations
lhomme qui est la fois avocat, crivain, pote et qui aime la dmocratie,
les liberts et surtout sa famille.
2010-405
Jean-Ren Tancrde

Mais il n'y a rien que vous ne


partagiez si ce n'est l'criture.
Vous crivez seul. Vos ditoriaux
sont donc uniques. Ils sont
empreints de votre got de la
libert et de l'indpendance.
Vous aimez la dmocratie et la
libre parole : Et donc vous ne
vous censurez jamais !
Vous traitez avec le mme clat
tous les sujets qu'ils soient
budgtaires, informatiques,
sociaux, carcraux et surtout
liberticides !
Vous laissez toujours le lecteur
tremblant d'effroi l'ide que
s'il ne vous avait lu il aurait pu
tomber dans un abyme
d'indignit morale.
Il est vrai que vous nourrissez
l'ambition de rveiller toutes les
consciences. Mais vos textes
sont un pel comme un rveil
matin rgl un peu trop tt et
un peu trop fort. Ils sonnent
pour faire d'honntes hommes
des ouvriers de la premire
heure.
Mme vos mlancolies sont
ambitieuses.

Les Annonces de la Seine - jeudi 23 septembre 2010 - numro 47

Un soir vous mditiez sur ces ditoriaux travaills sans relche.


Vous nous confiiez que ces textes
n'taient que des paroles sculptes dans le vent.
Nous vous avons alors perc. Les
excellences et les plus hautes
instances ne vous suffisent pas.
Vous vous colletez la nature
mme pour dfendre vos
convictions. Mais si vous avez
choisi de rivaliser avec le vent
c'est que tout en redoutant qu'il
efface, vous savez qu'il peut aussi
pousser encore plus loin.
Ces textes ns de ce souffle, votre
souffle, nous avons eu plaisir
les rassembler pour les relire. En
d'autres mots nous en avons
dress un recueil.
Par exception ce fut pour moi
l'occasion de vous prfacer mais
juste pour l'honneur de vous
annoncer.
Monsieur le Btonnier voici votre
nouvel illustr, le livre de vos
grands desseins.
C'est votre premier tome.
Nous nous rjouissons d'avance
qu'il y ait une suite. Frdric Sicard

Vous aimerez peut-être aussi