Cours Biologie Marine Vers PDF
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Les Vers
Les Plathelminthes
Egalement appelés vers plat (plat plat & helminth
vers), ces animaux à symétrie bilatérale sont bien
plus évolué que les cnidaires (présence de muscles,
yeux, etc.), mais restent toutefois assez primaires
(absence d’appareil respiratoire et circulatoire). Le
tube digestif, lorsqu’il est présent, ne dispose pas
d’anus.
La plupart des vers plats sont des parasites. Dans le
milieu marin, la classe des Turbellariés est la plus connue grâce à ces plus grand
(en taille) représentant : les planaires.
Les planaires sont relativement connus pour leurs couleurs vives. Ces animaux font
penser aux nudibranches (mollusques) tout en s’en distinguant sur plusieurs
points :
Anatomie
Les planaires ont la particularité
de posséder des cils recouvrant
leur épiderme et leur permettant
de créer des tourbillons dans l’eau
(à l’origine du terme Turbellarié).
Ces tourbillons d’eau permettent
aux planaires de soit adhérer au substrat soit de s’en
éloigner et d’évoluer en pleine eau.
L’extrémité antérieure du corps porte les organes
sensoriels : yeux, tentacules, organes olfactifs.
La bouche s’ouvre vers le milieu de la face ventrale.
L’orifice génital s’ouvre vers l’extrémité postérieure. Il
n’y a pas d’appareil circulatoire.
Les échanges respiratoires se font au niveau de la
peau.
Nutrition
Carnivores (mollusques).
Chasseurs de proies vivantes (parfois beaucoup plus grosses qu’eux).
Reproduction
Les plathelminthes ont une très forte capacité d’auto régénération. Ils sont capables
de se reproduire par scissiparité. Le plus souvent, les planaires ont recourt à la
reproduction sexuée. Ces derniers sont hermaphrodites protandres (males puis
femelles)
Les Nématodes
Egalement appelés vers ronds. Ils sont cylindriques ou filiformes et revêtus d’une
épaisse cuticule.
Leur croissance est discontinue et s’effectue par mue successive.
Ils mènent une vie libre ou bien parasitent des végétaux ou des animaux. En
plongés, ces animaux sont trop petits pour être vus, de plus ils vivent le plus
souvent dans les sédiments.
Les Annélides
Les représentants de cet embranchement ont le corps
segmenté (métamères), formé d’anneaux, possèdent le
don de régénérer une partie de leur corps.
17 ordres et 80 familles composent l’embranchement
des annélides
Les polychètes sont les annélides les plus courant sous l’eau, nous allons les
détailler un peu.
Anatomie
• Le plus grande particularité est la présence d’un
sac regroupant l’ensemble des organes (animal
triploblastique).
• Tête disposant d’une bouche et d’organes
sensoriels.
• Apparition d’un tube digestif développé (bouche,
œsophage, intestins),
• Système nerveux (cerveau + réseau nerveux),
• Développement d’un appareil circulatoire et
respiratoire,
Deux vaisseaux principaux (un dorsal & un ventral),
Les échanges respiratoires se font au travers des
téguments (la peau),
• Squelette hydrostatique segmenté (chaque partie
peut changer de forme sans répercussion sur les autres),
• Premier animal à avoir un organe excréteur des résidus azotés (un début de
rein).
Caractéristiques et nutrition
Polychètes sédentaires :
Ces vers sédentaires demeurent toujours au même endroit et ont une petite tête,
peu différenciée du reste de leur corps. La plupart vivent dans des tubes à la
surface du sédiment ou encore dans des tunnels qu’ils creusent. Certains
polychètes sédentaires se nourrissent de vase d’où ils extraient les éléments
nutritifs. D’autres portent des cils qui leur permettent de capter leur nourriture.
Généralement abondants sur les fonds marins, les polychètes constituent la base
de l’alimentation de plusieurs espèces de poissons et d’oiseaux et sont très
importants dans la chaîne alimentaire (tubicole ou limicole)
• Rigide base de calcaire qui se fixe sur un rocher ou sur une carapace
Reproduction
Sexuée : cette reproduction nécessite l’émission de gamètes (les polychètes sont
des organismes à sexes séparés, les produits sexuels sont émis dans l’eau où se
déroule la fécondation qui conduit à la formation d’une larve planctonique).
Asexuée : peut se faire par bourgeonnement ou par segmentation simple
Conclusion
Les échiuriens
On ne parlera que de la bonellie car elle est la quasi seule représentante de cet
embranchement que nous pouvons observer, On la rencontre entre 1 m et 100 m
de profondeur. Elle est courante en Méditerranée et plus rare en Atlantique, Manche
et Mer du Nord
La femelle vit enfouie dans le sable, au risque d'être dévorée par une mourine (une
raie ).
Anatomie et caractéristiques
L'appareil circulatoire est bien développé et clos, il se
compose d'un vaisseau ventral et d'un vaisseau dorsal.
Le système nerveux se présente sous la forme d'un
anneau péri œsophagien localisé dans la trompe et
d'une chaîne nerveuse ventrale. Les sens sont des
taches ocellaires, des papilles tactiles et gustatives.
L'appareil ventilatoire (pas de branchies) fait défaut et
la respiration s'effectue par le liquide de cœlome qui
contient des corpuscules libres riches en hémoglobine
La bonellie est un échiurien au dimorphisme sexuel
très prononcé. La femelle possède un corps ovoïde,
vert foncé d'environ 15 cm de long et 8 cm de
diamètre, parsemé de petites protubérances et muni
d'une paire de soies à l'avant qui bordent l'orifice
génital. Son corps est prolongé d'une trompe fourchue
à son extrémité et pouvant atteindre 1 m à 1,5 m de
long. Elle est creusée d'un long sillon cilié qui
achemine jusqu'à la bouche les micro-organismes
qu'elle récupère sur le fond. Cette trompe est bien
souvent la seule partie visible de la bonellie, le corps
étant dissimulé dans une anfractuosité de la roche.
Elle peut se rétracter rapidement lorsqu'elle est
dérangée. Il faut deux ans à la bonellie pour devenir adulte et acquérir une taille de
1 m, alors que le mâle de dépassera pas les quelques millimètres.
Nutrition
L'appareil digestif commence par la
bouche ventrale à la base de la trompe
puis d'un pharynx musculeux, de
l’œsophage sinueux, d'un jabot à paroi
hérissée de papilles, d'un intestin
accessoire doublement ansé terminé par
un rectum.
Les femelles fouillent le sable de leur
trompe et ramènent les nutriments le long
d’une gouttière ciliée.
Le mâle quant à lui se nourrit des
sécrétions de la femelle, son tube digestif
atrophié n'étant pas fonctionnel
Reproduction