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T~ pcdemata Jalle 1erSodt cie. SdeDCe. ~1l el ph~ da Mcaoc pe1InDI tre eUems par un mcmeialau Domcie la Socit ou. pour les membres til1l1cdrucl'u comple chque postaL par un YlremeDt aux Comple. c:Wcapostaux DO 19 Rabat ou DO15.039.52 ParIII.
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B.ULLETIN
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L'importance des variations eustatiques quaternaires n'est plus dmontrer : non seulement elles ont faonn sur certains littoraux des plate-formes tages, mais encore elles sont l'indice de variations climatiques plantaires, et la disposition nuance de leurs traces permet d'envisager l'existence d'une tectonique rcente. Or, les ctes marocaines constituent de ce point de vue un champ d'observation privilgi; les formes et les dpts eustatiques sont par endroits particulirement nombreux et visiblement tags. C'est pourquoi une longue suite de travaux eut pour rsultat l'laboration d'une stratigraphie rgionale fort complexe qui, d'ailleurs, soulve encore quelques difficults.
ET PHYSIQUES
Toutes les communications relatives la rdaction du Bulletin et les demaDdes d'abonnement doivent tre adresses au secrtariat de la socit.
1. L',tabllssement de la stratigraphie.
Les premires'dcouvertesont t faites par G. LECOINTRE autour de Casablanca ds 1917 et la thse de cet auteur, en 1926, proposait dj une vue cohrente des diffrents niveaux marins. Toutefois, jusqu' la dernire guerre' deux quant aux problmes du Quaternaire marin : coles s'affrontaient
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de manire classique, certains auteurs s'attachaient parallliser les c plages souleves :. du Maroc Atlantique avec les ni-
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SOCIT DESSCIENCES NATURELLES ET PHYSIQUES DU MAROC veaux d'Europe et de Mditerrane occidentale, et reconnaissaient ainsi l'existence de plate-formes tages se tenant des altitudes immuables (des plus anciennes aux plus rcentes: 90 - 100 m,55 - 60 m, 30 - 35 m, 12 - 15 m) ; d'autre part, les dcouvertes d'outillages prhistoriques taient insres dans cette stratigraphie depretiste ) (NEUVILLE et RUHLMAN, 1941).
l'inverse, pour
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n'aurait connu au Quaternaire qu'une seule transgression, chllenne ), intercale entre les rgressions villafranchienne et grimaldienne ; comme ces dpts marins seraient dforms par la fIexure continentale ), ils donneraient parfois l'illusion de l'tagement. Depuis, les chercheurs ont en partie dlaiss leur proccupation des corrlations intercontinentales pour se consacrer l'tude minutieuse des dpts et des outillages, et l'laboration d'une stratigraphie rgionale. Le tableau suivant (Tabl. 1, p. 6) est tir des travaux de G. LECOINTRE, M. GIGOUT,P. BIBERSON et G. CHOUBERT. La multiplicit des transgressions et des rgressions quaternaires parait aujourd'hui admise par tous les auteurs. Gnralement, chaque transgression laisse pour tmoins parfois une falaise morte, et des dpts de plage conglomra tiques et lumachelliques dans lesquels se rencontre par endroits un outillage prhistorique. Chaque rgression est signale par la constitution de cordons dunaires fait de sables coquilliers consolids en grs calcaires. Sept allers et venues de la mer se seraient ainsi succds depuis la fin du Pliocne. Une telle stratigraphie relative et rgionale est prcieuse. Toutefois, elle doit obligatoirement faire l'objet de corrlations longue distance puisque, par dfinition, les variations eustatiques sont plantaires et trs probablement commandes par des variations climatiques gnrales, les rgressions correspondant aux pisodes glaciaires des hautes et des moyennes latitudes, les transgressions tant contemporaines des priodes interglaciaires. Or, si la stratigraphie marine du Maroc parait assez srement tablie, ses corrlations avec d'autres domaines, particulirement avec la toute proche Mditerrane occidentale, sont encore trs controverses. Les dsaccords portent principalement sur trois points.
Stratigraphiquement, la question est d'importance puisque, selon la position choisie, ces dpts se rattacheraient soit au Tertiaire, soit au Quaternaire. Dans ce dbats, plusieurS constatations s'imposent. D'abord, il existe une indniable diffrence de facis entre le Pliocne marin dat du Maroc -marnes c astiennes ) . ....;..et les dalles conglomratiques et lumachelliques ainsi que les grs dunaires du c Moghrbien ). D'autre part, la rpartition gographique des affleurements n'est pas la mme : les marnes astiennes se trouvent uniquement dans des bassins subsidents spars tels que le Rharb et le Souss, tandis que les dpts c moghrbiens ) s'tendent presque continment sur tout le
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littoral atlantique marocain, prfigurant grossirement le trac de la cte actuelle. Mme si les deux formations sont d'ge pliocne, il faut admettre que d'une poque l'autre les aires de subsidence se sont srieusement dplaces. D'ailleurs, lorsque les deux sries de dpts existent dans une mme coupe, Agadir et dans la basse valle de l'oued Melah par exemple, une lgre discordance spare les sdiments astiens des dpts moghrbiens ~ qui leur sont superposs. D'autre part, si la faune du Moghrbien ~ comporte une proportion notable d'espces pliocnes, elle contient aussi des fossiles marins franchement quaternaires, qui existent dans des niveaux plus rcents mais n'apparaissent pas encore dans les formations de facis astien. Enfin, une faune de vertbrs continentaux recueillie par C. ARAMBOURO et G. CHOUBERT dans les dpts fluvio-marins de base du Moghrbien de l'arrire-pays de Rabat est date de Villafranchien infrieur. Au total, il est raisonnable de penser que le Moghrbien reprsente bien la premire transgression quaternaire,. et qu'une rgression accompagne de dformations tectoniques spare ses dpts des formations c: astiennes :. du Pliocne. Mais, si l'indpendance stratigraphique du Moghrbien parat probable, peut-on pour autant parallliser cet tage la premire transgression quaternaire de Mditerrane occidentale, c'est--dire au CaJabrien ? G. CHOUBERT et ses collaborateurs n'hsitent pas le faire. A vrai dire, la corrlation est aventure puisque le Calabrien comporte une faune froide peut-tre contemporaine d'un pisode glaciaire, alors que le Moghrbien est caractris par une faune chaude. Le synchronisme du Calabrien et du Moghrbien n'tant pas tabli, faut-il envisager que la transgression moghrbienne ait t dclenche au Villafranchien par de lgers mouvements ngatifs des panneaux littoraux, et non par une variation positive du niveau. marin? L'hypothse est tentante .puisq~e les dpts moghrbiens sont particulirement dvelopps et continus dans les aires -subsidentes telle que la Basse-Chaoua, tandis qu'ils sont plus rduits et lacunaires sur les pannaux tendant . se releyer, telle pays de Bouznika. Quoi qu'il en soit, l'attribution stratigraphique du Moghrbien dtermine la place chronologique et les corrlations des deux niveaux marins postrieUrs: le Messaoudien et le Marifien. Si, comme le pensent M. GIGOUTet P. BIBERSON, le Moghrbien ~ est d'ge pliocne, le
Messaoudien serait alors la premire transgression rellement quaternaire, contemporaine du Calabrien; le Marifien serait donc l'quivalent du Sicilien. Si au contraire, comme cela parat probable, le Moghrbien est d'ge villafranchien, Messaoudien et Marifien seraient respectivement contemporains du Sicilien et du Milazzien de Mditerrane occidentale. 3. Les quivalents marocains du Tyrrhnien. Aucun reste de Strombe n'a jamais t dcouvert sur le littoral atlantique du Maroc, alors que cette espce est commune en Mditerrane occidentale, aux Canaries et au Sngal: les remontes d'eaux froides des ctes atlantiques marocaines ont probablement empch l'existence de cette espce de mer chaude. Toutefois, malgr l'absence de ce fossilerepr, les tages Anfatien, Rabatien-Harounien et OuIjien furent trs tt parallliss aux diffrents pisodes du Tyrrhnien de Mditerrane. P. BIBERSON (1961), s'appuyant sur les travaux de E. BONIFAYet P. MARs (1959) relatifs aux Tyrrhniens de Mditerrane, a propos les corrlations suivantes, qui ont t adoptes par la plupart des gologues du Maroc: Anfatien
= Palotyrrhnien =
Interglaciaire Mindel -
Riss.
Le paralllisme tabli entre l'Anfatien et l'interglaciaire Riss - Wrm est assez satisfaisant. En effet, la base de l'Anfatien de Casablanca contient une faune cachet nordique :. tout fait exceptionnelle sur les rivages atlantiques du Maroc; or, ce rafrachissement des eaux marines, d'ge pr-anfatien et fini-maarifien, correspondrait au Glaciaire Mindel, qui fut probablement le plus accus des pisodes froids du Quaternaire europen. Par contre, les deux corrlations suivantes sont critiquables. Le dbat porte sur la place stratigraphique. de l'Ouljien, auquel des datations gochronologiques rcentes assignent un ge d'environ 80.000 ans (STEARNS et THURBER,1965 ; CHOUBERT et al., 1967). Or, la plupart des auteurs s'accordent penser que le Wrm a dbut en Europe il y a environ 70.000 ou 75.000 ans. Si tel est le cas, l'Ouljien serait donc
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TABLEAU
1. -
CHRONOLOGIE
DU QUATERNAIRE
MAROCAIN
T1lANSORESSIONS ' ET NIVE.AUXDES FAUNE MALACOLOGIQUB PLAGBSA CASA- RIloRESSIONS ' 8LANCA (selon G. OIouEspces ca . (selon P. BIBE!l~ BB1l.T et at 1956) ractristiques Interprtation SION, 1958) (p. BIBERSON, . du 1961) biotope
CORRllLATIONSAVEC LA MBDITElUlANBE ' , CORRllLATIONS Selon: G. LEAVEC LA STRATICOlNl"RE,M. GI- Selon G. CHou- GRAPHIEQUATERGOUT et P. BI- BB1l.T NAIRE ALPINE BBll.SON
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Pliocne Culture Purpura cien Pebble Pebble Milazzien l'Acheulen Calabrien anetSicilien rieur termiCulture T. Trachiformis Biber Danube Sicilien Danube -:t) Gnz Mindel Pebble ancienne (Selon (c Tropical chi! vien (Sicilien G. :rpruCHouIneterglaciaire (Emilien) Gnz(Sicilien rgress Interglaciaire BERT) Gnz Mindel c atypique ,. II) Acheulen nale A. crassilabrum CHOU" cien 1) puis pliocne T. Trochiformis Influences Chaud Faune Tropical tropicale :t c nordiques appauvrie ,. Faune crassilabrum moyentrochiformis (2 stades) BERT) (+ 55 - 60 m) ,. Trochatella Acheulen
Danube
hrebien
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contemporain de l'Interglaciaire Riss - Wrm (et non d'un interstade du Wrm) et le Rabatien - Harounien, dat de 140.000 ans environ, reprsenterait un interstadiaire rissien, hypothse qui s'accorde bien avec la discrtion que manifeste ce niveau sur les ctes marocaines.
quelle les maximums transgressifs sont contemporains des interglaciaires et les rgressions synchrones des poques glaciaires. Ce n'est l qu'une hypothse mai" qui, vrai dire, parat trs plausible, au moins pour le Quaternaire moyen et rcent : en effet, l'Ouljien g de 80.000 ans correspond trs probablement l'Interglaciaire Riss - Wrm et les faunes fraches de l'Anfatien et du Maarifien c: encadrent :) le Mindel, le plus froid vraisemblablement des Glaciaires d'Europe. Or, les gologues et les gographes qui ont tabli la stratigraphie continentale du Maroc considraient que le dpt des sdiments continentaux datait des priodes pluviales, lesquelles seraient contemporaines des pisodes glaciaires d'Europe. Dans ce cas, en accord avec la thorie glacio-eustatique, ces dpts continentaux se seraient donc mis en place durant des priodes o le niveau marin tait plus bas que l'actuel. Logiquement, on devrait voir dans les basses valles les terrasses fluviales s'abaisser puis disparatre sous les lits des fleuves actuels. En fait, tel n'est pas le cas, sauf pour ce qui est du niveau continental soltanien. Bien au contraire, en deux points des ctes marocaines, la preuve est faite que les sdiments continentaux se raccordent latralement aux formations eustatiques de transgression. Ainsi, G. MAURER (1966) a dmontr qu' Boudinar, sur la cte du Rif oriental, ces raccords taient les suivants: Tensiftien Amirien Rgrguien ~ ~ ~ Ouljien Tyrrhnien ancien Sicilien (= Messaoudien ?)
LES RELATIONS
DE LA MER ET DU CONTINENT
AU QUATERNAIRE
De mme, dans la basse valle du Tensift, trois nappes alluviales s'interstratifient vers l'aval dans des formations coquillires transgressives (G. BEAUDET, A. JEANNETTE et J. P. MAZAs,1964). En ce qui concerne les dpts rcents, plus abondants et mieux conservs, les faits sont encore plus nets. Sur le littoral, au S de Rabat, les dpts grseux ouljiens situs au pied de la falaise morte ouljienne sont encroilts et, au-dessus, un manteau colluvial de sables argileux rouges soltaniens remanie en partie la croilte post-ouljienne. Aprs le retrait de la mer ouljienne, un sol croilte calcaire s'est donc dvelopp sur les dpts ouljiens ; postrieurement, le ruissellement soltanien a mobilis les horizons suprieurs de ce sol. Or, ces formations soltaniennes des bas-pays ne reprsentent pas le Wrm, mais sont au contraire d'ge
Mme si les corrlations sont parfois douteuses, la ralit de la stratigraphie marine du Quaternaire marocain parat bien tablie. Or ses divers niveaux constituent autant de repres chronologiques prcieux pour replacer dans le temps les phnomnes sdimentaires et tectoniques continentaux.
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assez rcent, puisque l'industrie atrienne qu'ils renferment est vieille de 8.000 12.000 ans seulement (J. ROCHE, 1959). Sur le littoral, le pluvial post-ouljien (= Wrm) fut donc probablement une priode de stab:Iit des versants et de pdognse, tandis que l'pisode de colluvionnement soltanien fut tardif, d'ge fini-Wrm. Cette hypothse se trouve confirme dans les estuaires. En dfet, les sables marins Cardium qui supportent les vases bleues dunkerquiennes :. s'interstratifient avec les formations rouges soltaniennes transportes par les fleuves ou provenant des versants. La mise en place des sdiments continentaux soltaniens tait donc contemporaine de la transgression flandrienne vraie qui, sur la cte, atteignit son maximum il y a 6.000 ans environ. Les repres stratigraphiques marins permettent donc de penser que dans les bas pays le dpt des sdiments continentaux tait synchrone des transgressions donc, vraisemblablement, des priodes interpluviales.
hien, Ouljien, Rabatien, Anfatien - se superposent sur 2 4 m de hauteur seulement : quatre reprises, les mers transgressives sont revenues sur le mme estran battre le pied de la mme falaise. Enfin, Rabat, les dpts marins du Quaternaire ancien sont superposs sur une quarantaine de mtres d'paisseur, tandis que les niveaux plus rcents s'tagent sur une vingtaine de mtres d'altitude, le plus rcent tant le plus bas. Ces exemples montrent qu'on ne peut assimiler l'exhaussement continental quaternaire et un soulvement en bloc, mais qu'il faut au contraire envisager l'existence de dformations diffrentielles trs varies, changeant sur de faibles distances, et de vitesse ingale dans le temps. Les dformations des niveaux marins, qui furent obligatoirement faonns selon des plans horizontaux, sont les meilleures preuves que l'on possde de la tectonique rcente et cette tectonique parat avoir t trs importante au Maroc, non seulement en marge des chanes plisses rcentes matriel souple comme le Rif, mais mme en bordure des socles anciens comme la Meseta.
CONCLUSION Les travaux mens au Maroc depuis un demi-sicle ont permis l'laboration d'une riche stratigraphie relative du Quaternaire marin qui, outre son intrt propre, est prcieuse pour la comprhension et la datation des phnomnes sdimentaires et tectoniques continentaux. Toutefois, bien des difficults subsistent encore. Tout d'abord, les tudes du Quaternaire marin marocain sont trop peu nombreuses et trop ponctuelles : en dehors de quelques coupes juste titre clbres comme celles du Cap Cantin, de Casablanca et de Rabat, les relevs sont rares. TI est ncessaire qu'une tude systmatique soit entreprise, appuye par une cartographie gnrale grande chelle des dpts marins hrits. Or, non seulement le nombre des chercheurs est trs rduit, mais encore la datation des formations marines est malaise; en effet, sur la faade atlantique du Maroc, la macrofaune a relativement peu volu travers le Quaternaire et ne permet gure l'attribution d'un dpt un tage prcis, surtout si ce dpt est isol, ne fait pas partie d'un tagement complet. TI est donc indispensable de recourir systmatiquement aux datations absolues, seul moyen par
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ailleurs d'tablir des corrlations valables avec d'autres domaines littoraux. D'autre part, il est vident que les tudes faites ce jour ne portent que sur les dpts marins mergs, c'est--dire qu'elles concernent seulement les phases terminales des transgressions et le dbut des rgressions dans les limites du continent actuel. Pour mieux connatre l'ampleur des variations eustatiques et les modifications bioclimatiques qui les ont accompagnes, il est donc ncessaire d'entreprendre des campagnes systmatiques de sondages et de carottages sur le plateau continental, sinon notre vision du Quaternaire marin risque de demeurer trs partielle. Plus que dans tout autre domaine de la gologie et de la gographie physique, l'tude approfondie du Quaternaire marin dpend avant tout de l'importance des moyens mis la disposition des chercheurs.
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