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BARROIS Ludovic EMF
LA PRINCESSE AU PETIT POIS Daprs Hans Christian ANDERSEN
Il tait une fois un prince qui voulait pouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait; des princesses, il nen manquait pas, mais taient-elles de vraies princesses ? Ctait difficile apprcier, toujours une chose ou lautre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une vritable princesse. Un soir par un temps affreux, clairs et tonnerre, cascades de pluie que cen tait effrayant, on frappa la porte de la ville et le vieux roi lui-mme alla ouvrir. Ctait une princesse qui tait l dehors. Mais grands dieux ! De quoi avait-elle lair dans cette pluie, par ce temps ! Leau coulait de ses cheveux et de ses vtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon et elle prtendait tre une vritable princesse ! Nous allons bien voir a, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas quelle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt dredons en plumes. Cest l-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-l. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi. Affreusement mal, rpondit-elle, je nai presque pas ferm lil de la nuit. Dieu sait ce quil y avait dans ce lit. Jtais couche sur quelque chose de si dur que jen ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible ! Alors ils reconnurent que ctait une vraie princesse puisque, travers les vingt matelas et les vingt dredons en plumes elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait tre que celle dune authentique princesse. Le prince la prit donc pour femme, sr maintenant davoir une vraie princesse et le petit pois fut expos dans le cabinet des trsors dart, o on peut encore le voir si personne ne la emport. Et ceci est une vraie histoire.
Travail par groupe de 4 Dans chaque groupe un crivain (secrtaire) et un rapporteur
Quels sont les personnages au dbut de l'histoire? Que recherche le prince? Que fait-il pour trouver une princesse? Aprs son tour du monde parvient-il trouver une princesse? Qui se prsente sa porte un jour de pluie? Ressemble-t-elle une princesse? Pourquoi?
Mise en commun au tableau. Ensuite tude des diffrentes parties de ce conte Si vous deviez couper en 3 ou 4 parties ce conte o feriez-vous les traits?
Il tait une fois un prince qui voulait pouser une princesse, mais une vraie princesse. Il fit le tour de la terre pour en trouver une mais il y avait toujours quelque chose qui clochait; des princesses, il nen manquait pas, mais taient-elles de vraies princesses ? Ctait difficile apprcier, toujours une chose ou lautre ne lui semblait pas parfaite. Il rentra chez lui tout triste, il aurait tant voulu avoir une vritable princesse. Un soir par un temps affreux, clairs et tonnerre, cascades de pluie que cen tait effrayant, on frappa la porte de la ville et le vieux roi lui-mme alla ouvrir. Ctait une princesse qui tait l dehors. Mais grands dieux ! De quoi avait-elle lair dans cette pluie, par ce temps ! Leau coulait de ses cheveux et de ses vtements, entrait par la pointe de ses chaussures et ressortait par le talon et elle prtendait tre une vritable princesse ! Nous allons bien voir a, pensait la vieille reine, mais elle ne dit rien. Elle alla dans la chambre coucher, retira toute la literie et mit un petit pois au fond du lit ; elle prit ensuite vingt matelas quelle empila sur le petit pois et, par-dessus, elle mit encore vingt dredons en plumes. Cest l-dessus que la princesse devait coucher cette nuit-l. Au matin, on lui demanda comment elle avait dormi. Affreusement mal, rpondit-elle, je nai presque pas ferm lil de la nuit. Dieu sait ce quil y avait dans ce lit. Jtais couche sur quelque chose de si dur que jen ai des bleus et des noirs sur tout le corps ! C'est terrible ! Alors ils reconnurent que ctait une vraie princesse puisque, travers les vingt matelas et les vingt dredons en plumes elle avait senti le petit pois. Une peau aussi sensible ne pouvait tre que celle dune authentique princesse. Le prince la prit donc pour femme, sr maintenant davoir une vraie princesse et le petit pois fut expos dans le cabinet des trsors dart, o on peut encore le voir si personne ne la emport. Et ceci est une vraie histoire.
BARROIS Ludovic EMF
Contes et lgendes
Champ thmatique :
Limaginaire : Le rve, le songe, le dsir, le cauchemar, le sommeil, la croyance, lillusion, limagination, la vision, prdire, irrel, insolite, fantastique, chimrique, lastrologie, lhoroscope, lavenir, le prsage, laugure, loracle
Contes et lgendes : Le roi, la reine, la sorcire, la fe, logre, le lutin, le nain, le gant, le prince, la princesse, le page, le marquis, le chevalier. Le fantme, le magicien, la magie, le devin, le dragon, le monstre, la licorne, le cygne, la sirne, le crapaud, le corbeau, la citrouille, les bottes. Jeter un sort, disparatre, ensorceler. Le chteau, le donjon, le manoir, la tour, la caverne, le pont-levis, le beffroi. Incroyable, trange, mystrieux, imaginaire, majestueux, lgendaire, extraordinaire, potique, magique, ferique. La lgende, le conte, la fable, le mythe, le rcit, le roman, lhistoire, laventure, le mystre. Le livre, le recueil, le chapitre. Le conteur, le narrateur, lorateur. Le voyage : Partir en voyage, courir le monde, voir du pays, errer, flner, se promener, visiter. Des synonymes de voyage : La dcouverte, lexploration, lexcursion, lodysse, le priple, la traverse, lexpdition. Le courage : Laventure, le risque, le courage, le hasard, la chance, la fortune, le sort, la bravoure, la vaillance, la tmrit. La dcouverte, lexpdition, le raid, lexploration. La frayeur, langoisse, leffroi, lanxit, lpouvante, linquitude, la hantise, la peur, le danger, le pril, la terreur, la panique, la crainte, la frousse. Oser, tenter, partir laventure, saventurer, sembarquer. Le courage : Affronter le danger, montrer du sang froid, faire preuve dhrosme, navoir pas froid aux yeux, prendre des risques, risquer le tout port le tout, se jeter tte baisse dans laventure, jouer avec le feu. Retenir son souffle, frmir, blmir, redouter, trembler, abandonner, renoncer, se dgonfler Le courage : Audacieux, hroque, brave, entreprenant, vaillant, courageux, casse-cou, un aventurier, un explorateur, Le temps qui passe/ Lanne, le mois, la semaine, le jour, la journe, le matin, la matine, laprs-midi, la soire, le soir, la nuit, laube, le crpuscule, laurore. Lpoque, lre, le sicle, lternit, lheure, la minute, la seconde. Le prsent, le pass, le futur. Hier, la veille, lavant-veille, les jours derniers, il y a longtemps, jadis, autrefois, nagure. Maintenant, actuellement, aujourdhui, linstant. Demain, plus tard, aprs-demain, bientt, dj, tout de suite, tout lheure, lavenir, un de ces jours. Eternel, sculaire, ancien, nos anctres, Le millnaire
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Pour crire un conte 1. La trame narrative
A quelle ligne dbute le conte ?
Quelle est lexpression utilise par lauteur qui guide ton choix ?
A quoi sert le premier paragraphe du texte ?
Relve dautres expressions qui peuvent marquer le dbut du conte.
Quels sont les personnages du conte ?
Que sais-tu de ces personnages au dbut du conte ?
Ce que je sais des personnages au dbut du conte La terre Le ciel
Recopie lvnement extraordinaire qui donne naissance la suite du conte.
Recopie les phrases suivantes dans lordre du conte
Elle pcha une norme ppite dor et ramassa un beau caillou dargent. Awoumi sennuyait de ne plus lavoir pour voisin. Le ciel dcida de se retirer, trs digne, trs loin, trs haut. Comment se termine le conte ?
Que sais-tu des personnages la fin du conte ?
Ce que je sais des personnages au dbut du conte La terre Le ciel Awoumi
BARROIS Ludovic EMF
* marigot Bras mort d'un fleuve ou petit cours d'eau. * mil Crale petites graines. * manioc Petit arbre dont la racine fournit le tapioca.
En ce temps-l, le Ciel vivait sur la Terre. Ils taient prs l'un de l'autre et leurs relations taient amicales. Ils se rendaient de menus services comme ceux que l'on se rend souvent entre voisins. Pans ce pays superbe de la Cte d'Ivoire, la Terre quelquefois allait frapper chez le Ciel. - J'ai besoin d'un peu d'eau pour mes champs de crales. Et Le Ciel s'empressait - De l'eau, tiens, en voil. Sers-toi jusqu' plus soif. La Terre prenait toute L'eau qu'il fallait pour ses plantations de caf, pour ses petits marigots*... Un jour, la Terre eut une fille appele Awoumi. Trs belle, noire comme les filles de la Cte d'Ivoire, Awoumi n'avait qu'un dfaut : elle travaillait un peu trop... Du matin jusqu'au soir, arme d'un gros pilon, elle crasait le mil* et le manioc* au fond d'un grand mortier. Elle pilait. En chantant, les pieds nus, elle pilait, pilait encore. Elle pilait si haut et si fort qu'un jour, elle cogna le Ciel et lui fit une bosse. Elle eut beau dire pardon , le Ciel avait trs mal. Prudent, il se poussa, monta un peu plus haut. Mais c'tait mal apprcier la force d'Awoumi. Dpche-toi Awoumi, dpche-toi ! Chantonnait la jeune fille. C'est dj le soleil couchant, les troupeaux rentrent de l'abreuvoir, va donc encore un peu plus vite ! Aller plus vite ? Pas de problme pour Awoumi ! peine le temps de faire encore trois bosses au Ciel, une bleue, une rouge et une violette..., et tout le mil tait pil. Le Ciel, un jour, en eut assez. Il dcida de se retirer, trs digne, trs loin, trs haut. C'est depuis ce temps-l qu'il est parti. Seul. Awoumi quelquefois s'ennuyait de ne plus l'avoir pour voisin. Il avait l'air d'oublier la belle Cte d'Ivoire car il envoyait plutt ses perles de pluie aux pays trangers. Awoumi se disait : C'est ma faute, j'ai t maladroite. Alors un jour, pour se faire pardonner, elle pcha au fond d'un fleuve une norme ppite d'or et ramassa au fond d'une caverne un beau caillou d'argent. la ppite, elle donna le nom de Soleil, et au caillou celui de Lune. Puis elle les expdia l-haut avec des messages d'amiti pour le Ciel. Si vous ne croyez pas cette histoire, levez donc la tte, vous verrez briller les toiles. Ce sont les cicatrices qua faites Awoumi au front de son ami le Ciel, bien involontairement : simplement parce qu'elle travaillait un peu trop. Quant au Soleil d'or et la Lune d'argent, d'o viendraient-ils si ce n'tait Awoumi qui en avait ainsi clabouss le monde ? Le Ciel, content de son sort et des cadeaux envoys par son amie, dcida de veiller sur elle de l-haut, et de ne pas revenir sur Terre.
La structure du conte
Elle pilait, pilait, pilait encore Adapt d'une lgende de Cte d'Ivoire BARROIS Ludovic EMF
La situation initiale: Dbut du texte. Elle prsente le lieu et le temps de laction. Elle permet aussi de prsenter le hros et les autres personnages (Leurs physiques, leurs caractres, leurs sentiments, ).
Llment perturbateur, le problme: Cest ce qui va crer une rupture. Cest ce qui va changer la vie du hros.
Actions Elles permettent de voir comment le hros ragit au problme, comment a lui change la vie
Laide Qui va aider le hros rsoudre Le problme et comment, en utilisant quel stratagme.
La situation finale Le problme rsolut, comment le hros trouve une nouvelle vie
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Comment la mer devint sale En ces temps-l, il y a trs longtemps, les hommes aimaient inventer des histoires pour expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas. Voici ce quils racontaient pour expliquer pourquoi leau de la mer est sale. Il tait une fois, un pauvre bcheron. Un soir, alors qu'il prparait son dner, un tout petit homme apparut et lui dit : Je suis le nain Flic-Floc, j'ai faim. - Assieds-toi ct de moi, rpondit le bcheron, nous allons partager mon repas. Ils se mirent table et vidrent ensemble une marmite de soupe de lgumes bien chaude avec quelques saucisses grilles. A la fin du repas, le nain Flic-Floc dit au bcheron : Tu es gnreux. Alors, je vais te faire un cadeau. Voici pour toi, un moulin magique. Il suffit de dire : Petit moulin, il faut me moudre ceci et le moudre bien vite pour quil se mette moudre tout ce que tu dsires. Pour larrter, tu nauras qu dire marala-matata-maliba. Et le nain disparut trs vite. Le bcheron posa le moulin devant sa vieille cabane et lui dit : Petit moulin, il faut me moudre une belle maison et la moudre bien vite. Et le petit moulin se mit moudre la plus jolie des maisons. Comme le moulin finissait de moudre la dernire tuile du toit, le bcheron scria : Marala-matata-maliba ! et le moulin sarrta. Emerveill, le bcheron porta le moulin dans le pr et lui dit : Petit moulin, il faut me moudre des animaux et les moudre bien vite. Et le moulin se mit moudre des moutons, des chevaux et des cochons. Comme le petit moulin finissait de moudre la queue du dernier petit cochon, le bcheron scria : Marala-matata- maliba ! et le moulin sarrta. Ensuite, le bcheron fit la mme chose avec les vtements : chaussettes, pantalons, tricots, bonnetsSi bien qu la fin, il eut tout ce quil lui fallait. Alors, il rangea le moulin magique et ny pensa plus. Un jour, le capitaine dun grand bateau de pche arriva chez le bcheron. Il venait acheter le plus beau des arbres de la fort pour remplacer le mt de son bateau cass par la tempte. Il voulait aussi de belles planches bien solides pour rparer la coque de son bateau qui stait perce sur des rochers. Le bcheron lcouta et lui dit : Ne vous inquitez pas. Ds demain tout sera prt ! Alors, il alla chercher le moulin magique et dit : Petit moulin, il faut me moudre de belles planches et les moudre bien vite. Et le moulin se mit moudre les planches sous les yeux merveills du capitaine. Le lendemain matin, le capitaine vint rcuprer les planches et pendant que le bcheron avait le dos tourn, il vola le moulin et courut jusqu son bateau. Ds quil fut en mer, le capitaine appela les matelots : Allez chercher les tonneaux de sel, nous allons les remplir ! Puis il prit le petit moulin et lui dit : Petit moulin, il faut me moudre du sel et le moudre bien vite. Et le moulin se mit moudre, moudre du sel, du beau sel blanc tout en poudre fine. Quand les tonneaux furent pleins, le capitaine lui dit : En voil assez, petit moulin, nous avons de quoi saler toutes les morues et tous les harengs que nous pcherons. Mais le moulin continuait de moudre du beau sel blanc tout en poudre fine. Et le sel samassait sur le pont du bateau. Assez, criait le capitaine furieux, assez ! Mais le moulin ne voulait rien savoir. Et le sel commenait remplir les cales du bateau. A la fin, comme le bateau trop charg allait couler, le capitaine prit le moulin et le jeta par-dessus bord. Le moulin tomba au fond de la mer; Et le moulin continua moudre du beau sel blanc tout en poudre fine Cest depuis ce jour, que l'eau de la mer est sale.
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Pourquoi les chiens n'aiment pas les chats ni les chats les souris
Depuis des temps trs anciens, les paysans vivaient en msentente avec les loups, car ils dcimaient leurs troupeaux, particulirement leurs troupeaux de moutons. Ils se firent une guerre si incessante quils aspirrent un jour la paix. Alors, ils passrent un accord leur profit rciproque. Le dernier article de ce contrat disait que les chiens, allis des paysans, auraient le droit de protger tout ce qui serait interdit aux loups. Quant ceux-ci, ils auraient la possibilit de chasser dans les champs et les forts tout ce qui nappartenait pas aux gens. Ce quils dcidrent ainsi, ils le mirent par crit en jurant de le respecter. Quand l'accord fut sign, les chiens se mirent rflchir au moyen de le mettre en scurit. Ils discutrent longtemps sur le point de savoir qui en serait le gardien. Puis ils finirent par reconnatre que personne ne convenait mieux que le chat, car il y voyait aussi bien la nuit que le jour. Ils lui confirent donc le prcieux document, afin qu'il en prenne soin et puisse le rendre sur demande quand le besoin s'en ferait sentir. Le chat accepta, prit le trait et promit de le garder fidlement et avec vigilance. Par mesure de scurit, il cacha mme le papier dans un coin isol o il pensait que jamais personne nallait et il crut ainsi avoir cart tout danger. Mais il se trompait : personne ne venait dans ce coin, sauf les souris. Lune dentre elles, qui fouinait toujours partout, le trouva. Et elle ne put rsister la curiosit de le lire. Comme le papier tait pli et cachet, elle ne trouva rien de mieux que de le grignoter en son milieu pour voir ce qui tait crit lintrieur. Cependant, la paix instaure entre les paysans et les loups ne fut pas de longue dure. Les loups ne la prirent gure au srieux et ne respectrent pas leurs engagements. Les chiens furent affaiblis par la faim car ils avaient accept daider les paysans contre les loups et, pour tout remerciement, les paysans les chassrent et refusrent de les nourrir. Il ne resta plus aux chiens qu sattaquer seuls aux loups. Ils se battirent si bien quils triomphrent. Aprs la dfaite, les loups se dirent : Comme il y a beaucoup de sortes de chiens ! Les uns sont roux, les autres sont blancs, les autres encore sont noirs ou tachets. Nous, nous sommes tout gris. Cest pourquoi le droit est de notre ct. Nayons plus peur et attaquons-les nouveau ! La princesse sur un petit pois Il tait une fois un prince qui dsirait pouser une vraie princesse. Il parcourut le monde mais nen trouva pas qui lui convient. Lune tait trop grande, lautre trop petite ; lune tait jolie, lautre trop laide ; lune tait trop taciturne, lautre trop bavarde. Nulle ntait parfaite. Aucune ne ressemblait tout fait une vraie princesse. Une nuit, un terrible orage clata. Le tonnerre rugissait, les clairs flamboyaient, la pluie tombait verse. On frappa la porte du chteau du prince. Le roi son pre alla ouvrir. L sous la pluie, se tenait une jeune fille qui se disait princesse. Leau ruisselait sur ses cheveux et son visage. Ses habits, tout mouills, lui donnaient lapparence dune pauvresse. Elle ne ressemblait pas une princesse ! Nous ne pouvons pas nous contenter de ses propos, dit la reine en se rendant la chambre rserve aux invits. Je connais une preuve qui nous dira si elle ment. Elle retira la literie, plaa un petit pois sur le bois du lit et entassa par-dessus vingt gros matelas et vingt-cinq dredons rebondis. Puis la princesse se coucha. Avez-vous bien dormi, ma chre ? demanda la reine le lendemain matin. Affreusement mal ! dit la princesse. Je ne sais pas ce quil y avait dans mon lit, mais certainement quelque chose de trs dur. Je suis couverte de bleus ! La reine et le roi sourirent, le prince sauta de joie : ctait enfin une vraie princesse ! Elle avait senti le petit pois travers vingt gros matelas et vingt-cinq dredons rebondis. Seule une vraie princesse pouvait avoir la peau si sensible ! Le prince et la princesse se marirent et lon exposa le petit pois au muse royal o il doit se trouver encore si on ne l'a pas vol.
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Les trois fils de la fortune (D'aprs Grimm)
Il tait un pre qui appela devant lui ses trois fils. Il donna au premier un coq ; au second, une faux ; au troisime, un chat. Il faut que chacun de vous cherche un pays o nul ne connat ce quil possde, moyennant quoi, sa fortune sera faite, dit-il avant de mourir. A la mort du pre, l'an partit donc avec le coq ; mais partout o il arrivait le coq tait dj connu : dans les villes on en voyait mme de loin perch la pointe des clochers, tournant au vent ; dans les villages, il y en avait toujours plusieurs qui chantaient. Pour finir, il arriva sur une le o les gens navaient jamais vu de coq, et ils ne savaient pas non plus mesurer le temps. Ils savaient bien distinguer le matin et le soir, mais la nuit, quand ils restaient veills, ils ne savaient plus o ils en taient. Les habitants de l'le taient merveills. Ils restrent debout toute la nuit et entendirent chanter le coq avec grande joie, lorsqu'il lana firement son cocorico deux heures, quatre heures et six heures du matin, juste avant le lever du soleil. Ils l'achetrent prix d'or. Le second frre partit avec sa faux. Mais sur tous les chemins, ils croisaient des paysans qui portaient comme lui une faux sur lpaule. Pourtant, il eut en dfinitive la chance darriver sur une le o les gens ne savaient pas ce que ctait une faux. Au moment de la moisson, ils amenaient des canons devant les champs et les faisaient tirer ; mais ce procd prsentait quelques dsavantages : ou bien les boulets passaient par-dessus et le bl restait en place, ou bien les boulets frappaient directement les pis et massacraient le grain au lieu de couper la paille. Bref, une bonne part de la rcolte tait perdue, sans compter que cela faisait un vacarme assourdissant. Lorsquils le virent arriver avec sa faux, avanant tranquillement et coupant les pis au fur et mesure ; ils restrent merveills quils lachetrent prix dor. Le troisime frre voulut alors faire ses preuves son tour et trouver lendroit o son chat pourrait lui rapporter autant. Mais il y avait tant et tant de chats partout que les gens noyaient les petits pour ne pas en avoir trop. Finalement, il sembarqua sur un navire et arriva sur une le o, par chance pour lui, personne navait encore jamais vu de chat, alors que lle tait infeste par les souris. Les souris dansaient sur la table et sur les chaises, mme lorsque les matres taient chez eux. Le roi se vit alors suppli de toutes parts dacheter cet animal pour le bien de toute la population et lui offrit volontiers tout l'or quon lui demandait. Cest ainsi que le troisime fils revint la maison avec une richesse encore plus tendue que celle des deux autres et ils reconnurent la sagesse de leur pre. Objectifs : dcouvrir la fonction de ces 2 types de texte Tous les textes sont lus en classe et la maison durant la semaine prcdente. Dure : 1h (dominante orale) 1- Phase de dcouverte : partir des textes (1) - Lecture des textes par les lves - Dgager le point commun : tous racontent (dgager le texte narratif) -Mais un des deux textes, par le biais de l'histoire essaie d'expliquer un phnomne, l'origine d'une chose. Remarque : Pour les lves ayant des difficults, on peut privilgier l'coute. L'histoire est soit raconte, soit lue par l'enseignant.
BARROIS Ludovic EMF
Pourquoi certains arbres gardent leurs feuilles en hiver
Il y a longtemps de cela, il faisait froid ; l'hiver approchait. Tous les oiseaux taient partis vers des pays plus chauds. Mais il restait un petit oiseau qui avait une aile casse et ne pouvait pas voler. Il cherchait partout pour voir sil trouvait un endroit pour se tenir au chaud. - Peut-tre que les arbres de la fort mabriteront ? pensa-t-il. Il sautilla donc vers la fort. Il sadressa dabord au bouleau : -Joli bouleau, dit le petit oiseau, voulez-vous me laisser vivre dans vos branches jusqu la bonne saison ? - Ah ! Non ! dit le bouleau, je nai pas besoin de toi. Va-ten. Le petit oiseau voleta alors jusqu un grand chne. - Grand chne, dit le petit oiseau, voulez-vous me laisser vivre dans vos branches jusqu la bonne saison ? - Ah ! Non ! dit le chne, tu mangeras tous mes glands. Va-ten. Le petit oiseau, tout triste, se mit pleurer. Bientt le sapin laperut et lui dit : - Pourquoi pleures-tu petit oiseau ? - Les arbres ne veulent pas mabriter, dit loiseau, et je ne peux pas voler loin avec mon aile casse. - Viens chez moi, dit le sapin. Tu choisiras celle de mes branches qui te plaira le mieux, tu y resteras le temps que tu voudras. - Oh ! Merci ! , dit le petit oiseau et il sinstalla sur une branche touffue bien labri du vent. Cette nuit-l, le vent du nord vint jouer dans la fort. Il samusa souffler sur les feuilles avec son haleine glace et les faire tomber terre. Mais le sapin lui dit : - Jabrite un petit oiseau bless, je voudrais bien garder mes feuilles. - Eh bien, dit le vent, puisque tu as t bon pour le petit oiseau, tu garderas toutes tes feuilles. Et cest depuis ce temps-l que le sapin garde ses feuilles en hiver.
Voil pourquoi le crocodile vit dans les rivires Quand le monde tait encore jeune et que les choses taient autres, le crocodile et le chien taient grands amis et partageaient la mme demeure sur les berges dun grand fleuve .A ce temps-l, le crocodile avait la gueule toute petite, cest peine sil pouvait manger et boire. Quand mordre, il nen tait pas question. Et le chien ntait pas beaucoup mieux loti. Un beau jour, le chien en eut assez de cette dplorable situation. Il prit son couteau, alla trouver le crocodile et lui dit : Viens mon aide, crocodile, fends-moi un peu le museau que jaie la gueule suffisante pour pouvoir mordre convenablement. Le crocodile trouva lide fort bonne : Bien volontiers, chien ! Mais ensuite, tu me tailleras aussi le museau. Bien entendu , promit le chien. Le crocodile se mit aussitt luvre et tailla son ami une gueule qui lui permettait de mordre trs bien. Il fit trs attention, sappliqua ; en vrit ctait du bel ouvrage et le chien fut trs satisfait. Mais quand ce fut son tour, il ne fit pas trs attention et fendit son ami le museau de si belle manire que ce fut miracle quil ne lui fendt pas la tte en deux. Le crocodile tait furieux : Regarde-moi a ! Mais quas-tu donc fait ! Je ne vais plus oser me montrer ! Tout le monde se moquera de moi ! Je ne pourrai supporter ce ridicule. Jaime mieux me cacher dans la rivire. Mais jamais je ne te pardonnerai. Je te prviens, si tu tapproches de la rivire, je te tirerai au fond de leau et je te dvorerai. Depuis ce jour, le crocodile a la gueule fendue jusquaux deux oreilles et il vit au fond de leau. Et si, par mgarde, le chien saventure au bord de la rivire, il BARROIS Ludovic EMF
Le premier porc-pic
Au temps o le monde tait encore jeune et o toutes choses taient diffrentes, il y avait un chasseur. Il vivait seul dans une chaumire solitaire et ne frquentaient jamais les autres hommes. Il nallait la chasse avec personne. Voil comment il chassait : il attendait que les autres revinssent le soir avec leur gibier, il tuait un chasseur, lui prenait sa proie et ainsi avait de quoi se nourrir.
Il continua cette pratique trs longtemps mais vint un jour o les autres chasseurs se rendirent compte de ses agissements. Ils comprirent que ctaient le chasseur solitaire qui les tuait tous lun aprs lautre et rsolurent de len chtier. Un matin, ils prirent leurs javelots et encerclrent la hutte o vivait le chasseur solitaire. Celui-ci dormait, couch sur sa natte, le visage contre terre et nentendait ni ne voyait rien. Il ne sveilla pas quand les branches craqurent dans les fourrs.
Cest quelque bte , se dit-il, et il continua dormir. Puis lherbe se mit bruire mais le chasseur nouvrit pas lil pour si peu. Cest quelque insecte , se dit-il, et il continua dormir. Finalement les javelots volrent, mais le chasseur ne tourna mme pas la tte. Cest quelque oiseau , se dit-il, et il resta bien tranquillement allong.
Mais ce ntait pas une bte, ce ntait pas un insecte, ce ntait pas un oiseau. Ctaient des chasseurs portant des javelots pointus. Ils les lancrent de toutes leurs forces sur lchine du chasseur solitaire et quand ils virent quil ne bougeait pas, ils le crurent mort et sen furent, satisfaits davoir assouvi leur vengeance.
Mais le chasseur ntait pas mort. Il vivait encore et quand les hommes se furent loigns, il se glissa quatre pattes dans un trou quil avait creus sous sa hutte. Il y resta jusqu ce que ses blessures gurissent. Mais il ne put tirer les javelots de son chine. Ils senracinrent dans son corps et il les porte encore maintenant. Et le chasseur solitaire marche toujours encore quatre pattes et quand craquent les branches, quand bruissent les herbes et que sapproche un ennemi, il se glisse bien vite dans un trou. Et on lappelle Porc-pic Pourquoi la chauve-souris ne vole que la nuit?
Il y trs longtemps, les quadrupdes et les oiseaux se rencontrrent dans un champ pour se livrer bataille. Le motif de cette guerre est aujourdhui oubli. Tout ce quon sait, cest que les deux armes taient toutes deux vaillantes. A aucun moment, elles ne faiblirent et, plus forte raison, ne songrent la retraite. Aussi, la guerre dura-t-elle longtemps. De toutes les cratures, seule la chauve-souris se tint lcart du conflit, cause de sa double nature. Il faut vous dire qu lpoque, elle tait lgrement diffrente de ce quelle est aujourdhui. Ses pattes ressemblaient celles des quadrupdes et ses ailes taient couvertes des plumes comme celles des oiseaux. Elle regardait donc de loin le combat et hsitait prendre parti. Cela ne lui disait rien de se retrouver parmi les blesss, et elle se dit quil serait plus sage dattendre de voir de quel ct la chance tournerait. Ds quil lui sembla que les quadrupdes allaient tre vainqueurs, elle se glissa dans leurs rangs. Mais, comme on dit, mme le plus malin peut se tromper. Cest ce qui arriva notre chauve-souris. Un aigle immense, sleva soudain trs haut dans le ciel, et comme sil avait retrouv l-haut des forces nouvelles, il fona tte baisse sur lennemi, entranant avec lui tous les autres oiseaux. Cette attaque tait si soudaine que larme des quadrupdes fut dfaite et que la chauve-souris neut plus qu battre en retraite avec elle.
Puis, la paix fut proclame. Mais les oiseaux noublirent pas la trahison de la chauve-souris. Ils la firent passer en jugement et leur verdict fut unanime : quon la prive de ses plumes et de la lumire du jour, et quelle sestime heureuse encore de ne voler que la nuit. BARROIS Ludovic EMF
Objectif : dgager les points communs et les diffrences Leur donner deux textes prparer la maison et lire en classe, Recherche des mots inconnus avec le dictionnaire de la classe - loral, vrifier la comprhension de chaque texte en leur demandant de raconter lhistoire - dgager des critres: identifier que ce sont tous des textes explicatifs - dgager le point commun : partie explicative -dgager les diffrences : explication de choses diffrentes 2 rinvestissements avec les 2 autres textes pour vrifier que les enfants savent identifier ce quest un rcit tiologique Objectif : dgager la structure 1. Le rcit en 3 parties : - texte puzzle : chaque lve doit reconstituer lhistoire dcoupe en 3 parties - Mise en commun : 3 lves prsentent leur travail -----) critique - Travail collectif : dgager la structure du conte 2. Les tapes du schma narratif A partir de questions bien cibles et de rponses rdiges par les lves, amener les enfants dcouvrir collectivement les diffrentes tapes du schma narratif ( SI, perturbations, recherche de solution, lment de rsolution, rsolution, S.F) 3. Exercice de rinvestissement Retrouver les 3 tapes du rcit Le porc - pic en saidant des indices chronologiques et logiques du texte. Consigne : remets les paragraphes ci-dessous dans lordre en les numrotant. Un beau jour, le chien en eut assez de cette dplorable situation. Il prit son couteau, alla trouver le crocodile et lui dit : Viens mon aide, crocodile, fends-moi un peu le museau que jai une gueule suffisante pour pouvoir mordre convenablement. Le crocodile trouva lide fort bonne : Bien volontiers, chien ! Mais ensuite, tu me tailleras aussi le museau. Bien entendu , promit le chien. Le crocodile se mit aussitt luvre et tailla son ami une gueule qui lui permettrait de mordre trs bien. Il fit trs attention, sappliqua ; en vrit ctait du bel ouvrage et le chien fut trs satisfait. Mais quand ce fut son tour, il ne fit pas trs attention et fendit son ami le museau de si belle manire que ce fut un miracle quil ne lui fendit pas la tte en deux. Le crocodile tait furieux : Regarde-moi a ! Mais quas-tu donc fait ! Je ne vais plus oser me montrer ! Tout le monde se moquera de moi ! Je ne pourrai supporter ce ridicule. Jaime mieux me cacher dans la rivire. Mais jamais je ne te pardonnerai. Je te prviens, si tu tapproches de la rivire, je te tirerai au fond de leau et je te dvorerai. Quand le monde tait encore jeune et que les choses taient autres, le crocodile et le chien taient grands amis et partageaient la mme demeure sur les berges dun grand fleuve. A ce temps-l, le crocodile avait la gueule toute petite, cest peine sil pouvait manger et boire. Quand mordre, il nen tait pas question. Et le chien ntait pas beaucoup mieux loti. Depuis ce jour, le crocodile a la gueule fendue jusquaux deux oreilles et il vit au fond de leau. Et si, par mgarde, le chien saventure au bord de la rivire, il lattrape, le tire dans leau et, sans merci, le dvore. BARROIS Ludovic EMF
La structure du rcit tiologique Texte : Voil pourquoi le crocodile vit dans les rivires ? Questions Rsum Schma narratif 1-Comment taient le chien et le crocodile autrefois ?
2-Que voulut faire le chien pour changer sa situation ?
3-Quelle solution trouva-t-il pour rsoudre son problme ?
4-Quarriva-t-il au crocodile ? 5-Comment le crocodile rsolut son problme ?
6-Comment est le crocodile aujourdhui ? -Comment se comporte le crocodile avec le chien ?
Consigne : Retrouve et entoure les trois tapes du rcit. Le premier porc-pic Au temps o le monde tait encore jeune et o toutes choses taient diffrentes, il y avait un chasseur. Il vivait seul dans une chaumire solitaire et ne frquentait jamais les autres hommes. Il nallait la chasse avec personne. Voil comment il chassait : il attendait que les autres revinssent le soir avec leur gibier, il tuait un chasseur, lui prenait sa proie et ainsi avait de quoi se nourrir. Il continua cette pratique trs longtemps mais vint un jour o les autres chasseurs se rendirent compte de ses agissements. Ils comprirent que ctait le chasseur solitaire qui les tuait tous lun aprs lautre et rsolurent de len chtier. Un matin, ils prirent leurs javelots et encerclrent la hutte o vivait le chasseur solitaire. Celui-ci dormait, couch sur sa natte, le visage contre terre et nentendait ni ne voyait rien. Il ne sveilla pas quand les branches craqurent dans les fourrs. Cest quelque bte , se dit-il, et il continua dormir. Puis lherbe se mit bruire mais le chasseur nouvrit pas lil pour si peu. Cest quelque insecte , se dit-il, et il continua dormir. Finalement les javelots volrent, mais le chasseur ne tourna mme pas la tte. Cest quelque oiseau , se dit-il, et il resta bien tranquillement allong. Mais ce ntait pas une bte, ce ntait pas un insecte, ce ntait pas un oiseau. Ctaient des chasseurs portant des javelots pointus. Ils les lancrent de toutes leurs forces sur lchine du chasseur solitaire et quand ils virent quil ne bougeait pas, ils le crurent mort et sen furent, satisfaits davoir assouvi leur vengeance. Mais le chasseur ntait pas mort. Il vivait encore et quand les hommes se furent loigns, il se glissa quatre pattes dans un trou quil avait creus sous sa hutte. Il y resta jusqu ce que ses blessures gurissent. Mais il ne put tirer les javelots de son chine. Ils senracinrent dans son corps et il les porte encore maintenant. Et le chasseur solitaire marche toujours encore quatre pattes et quand craquent les branches, quand bruissent les herbes et que sapproche un ennemi, il se glisse bien vite dans un trou. Et on lappelle Porc- pic . BARROIS Ludovic EMF
Objectif : Ecrire un rcit tiologique en respectant la structure et rinvestir le vocabulaire Dure : 4 h (5X45mn) Deux activits dcriture peuvent tre proposes : la partie narrative Dbut et fin donn, les lves mettent des hypothses sur la partie manquante Imaginer une histoire partir de la caractristique dun animal ou dun phnomne naturel Remarque : - certaines productions pourront tre faites en groupe ou individuellement- - rcriture suivie dune analyse collective, ou par groupe, ou par lenseignant
Sance 9 : Inventer des contes dorigine 1. Voici les situations initiale et finale dun conte. Il explique la forme actuelle de la mduse. Imagine la partie intermdiaire de ce conte. Autrefois la mduse tait un poisson comme les autres, avec un squelette cartilagineux, des nageoires et une queue. Mais un jour, le Roi des mers chargea la mduse dune dlicate mission. Le roi des mers, furieux, fit rouer de coups la pauvre mduse, jusqu ce quelle ft rduite en une masse glatineuse, informe et molle, comme elle est aujourdhui. F. Challaye, Contes et lgendes du Japon. 2. Voici les situations initiale et finale dun autre conte. Il explique pourquoi le camlon peut changer de couleur. Imagine le milieu. En ce temps-l, et ctait un temps trs recul, lEsprit Bon convoqua dans les cieux tous les tres vivants et il dit : Je veux donner chacun de vous une place sur la terre qui sera sa demeure. Il faut donc me dire o vous voulez vivre. Depuis, lhomme vit au village, les animaux dans la steppe, la savane ou la fort, mais le camlon est partout chez lui. Et partout, sa peau prend la couleur de lendroit o il se trouve. Sance 9 : Inventer des contes dorigine 3. Imaginez un conte dorigine dont la situation finale sera lune des suivantes : - Voil pourquoi le tigre a des rayures. - Voil pourquoi la girafe a un long cou. - Voil pourquoi la tortue a une carapace. - Voil pourquoi le cochon a une queue en tire-bouchon. 4. Inventez un conte dorigine qui expliquera la particularit dun animal de votre choix. 5. Racontez une histoire qui justifiera un phnomne naturel.