La Prise de Vues Photogrammetriques Papier
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LAURE CHANDELIER DPARTEMENT IMAGERIE ARIENNE ET SPATIALE COLE NATIONALE DES SCIENCES GOGRAPHIQUES CE COURS REPREND DE NOMBREUX LMENTS DE L'ENSEMBLE DES SUPPORTS RDIGS DANS LE PASS PAR LE DPARTEMENT
19 dcembre 2011
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A. II.A. Gnralits............................................................................................11 B. II.B. Rappels d'optique...................................................................................13 C. II.C. Gomtrie d'une photographie isole.......................................................15
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A. III.A. Principe................................................................................................21 B. III.B Gomtrie de la prise de vue arienne axe vertical.................................23 C. III.C Exploitation photogrammtrique d'un couple............................................26 D. III.D Cahier des charges d'une prise de vues ariennes but cartographique.....29
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Rfrences
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Ce cours reprend de nombreux lments de l'ensemble des supports rdigs dans le pass par le Dpartement Imagerie Arienne et Spatiale de l'ENSG et dont les auteurs sont Olivier Dissard, Alain Duperet, Raphale
Introduction
Une image constitue un enregistrement plan et dform de l'environnement. Seule, elle ne permet pas d'obtenir les trois dimensions de l'espace. Pour reconstruire notre environnement en 3D, il faut deux images (au minimum...) prises de deux points de vue diffrents et procder par intersection. Ce principe est analogue au fonctionnement de notre systme visuel qui nous permet d'apprhender notre environnement en relief, par nos deux yeux : c'est la strovision (Figure 1 et Figure 2). Deux images prises dans des conditions semblables celles de la vision humaine (dont les points de vue sont parallles mais dcals dans l'espace) forment un couple stroscopique (Figure 3) qui permet de retrouver la sensation de relief par stroscopie (Figure 4).
Jusque l'avnement de l're numrique, les levs photogrammtriques taient issus de l'exploitation en relief de couples d'images stroscopiques sur lesquels un oprateur effectuait une saisie 3D au trait (appele galement restitution photogrammtrique, cf. Figure 5 et Figure 6).
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En photogrammtrie, les plateformes qui peuvent accueillir les systmes d'acquisition vont du satellite en orbite trs haute altitude l'oprateur sur le terrain (Figure 10). Le choix de la plateforme dpend bien entendu de l'application, de l'chelle de travail, du budget,...
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A. I.a. Spatial
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Depuis les annes 60, les satellites d'observation de la Terre fournissent des images de rsolution allant du kilomtre quelques dizaines de centimtres partir de capteurs barrettes balayant la surface de la Terre. L'image se constitue au fur et mesure de l'avancement du satellite le long de sa trajectoire et un capteur donn offre un seul point de vue (cf. Figure 7)
Figure 7
Pour exploiter photogrammtriquement des images spatiales et donc disposer de diffrents points de vue, plusieurs possibilits sont envisageables : Figure 8 le systme d'acquisition comprend deux camras visant dans deux directions diffrentes : l'instrument HRS du satellite SPOT 5 est par exemple constitu de deux capteurs vise avant (+20) et arrire (-20) le satellite est agile , il est capable de modifier la direction de vise et pointer en avant puis en arrire (cf. Figure 8) il faut attendre que le satellite revienne sur une trajectoire proche. Le cours de tldtection revient en dtail sur l'ensemble des systmes spatiaux existants, sur leurs caractristiques, leurs orbites,... et sur la faon d'utiliser les images obtenues afin de restituer la gomtrie de notre environnement. Dans la suite du cours, le cas spatial ne sera donc pas abord sauf mention contraire.
B. I.b. Arien
Il s'agit du secteur d'activit principal de la photogrammtrie mme si les satellites trs haute rsolution peuvent de plus en plus prtendre concurrencer les acquisitions aroportes. L'obtention d'images stroscopiques se fait naturellement en adaptant la cadence d'acquisition de telle faon que deux images successives aient une partie commune (voir Figure 9) Pour les applications cartographies classiques grande et moyenne chelle, les avions sont le vecteur privilgi : une camra est place Figure 9 bord de faon viser la surface de la Terre, ventuellement travers un hublot. Selon le modle de l'avion et notamment selon sa capacit tre pressuris, les altitudes de vol peuvent varier de quelques centaines de mtres environ 10 kilomtres. Celles-ci dpendent des caractristiques de l'appareil photographique et des images comme nous le verrons plus loin.
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Pour des applications encore plus fines, il peut tre intressant d'utiliser d'autres plateformes, comme : l'hlicoptre qui permet d'atteindre des environnements plus difficiles d'accs, de travailler plus haute rsolution sur des zones de taille plus rduite : tude de glissements de terrain, suivi d'avalanches, modlisation de barrages, etc... le drone qui est un avion sans pilote, lger, souvent utilis lorsqu'il est difficile ou dangereux de se rendre sur la zone, pour de trs petits chantiers.
C. I.c. Terrestre
Tout ce qui n'est pas accessible depuis le ciel (faades, intrieurs) a vocation tre trait par des mthodes terrestres. La stroscopie est obtenue par simple dplacement du photographe ou par l'utilisation conjointe de deux camras. Actuellement, les applications de la photogrammtrie terrestre sont trs varies : conservation du patrimoine, suivi d'ouvrage d'art, explorations de zones dangereuses ou inaccessibles, industrie, cartographie des rues... Les systmes mobiles d'acquisition permettent galement d'automatiser le lev photogrammtrique des artres.
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II
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II.A. Gnralits II.B. Rappels d'optique II.C. Gomtrie d'une photographie isole
A. II.A. Gnralits
Ce cours n'a pas pour objectif de dtailler les aspects qualit des images acquises par les camras. Seules les notions permettant de placer le contexte et ncessaires la comprhension de la suite sont exposes.
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Les camras utilises en photogrammtrie sont gnralement des chambres mtriques (cf.Figure 14) c'est--dire des chambres photographiques de prise de vues, munies d'un objectif pratiquement dpourvu de distorsion et de courbure de champ. Leur grande rigidit doit permettre l'axe optique de l'objectif de rester perpendiculaire au plan du fond de chambre portant les repres de fond de chambre. Les films utiliss en arien ont la plupart du temps un format 24 x 24 cm et sont stocks en rouleaux qui dfilent dans la chambre la cadence de prise de vue souhaite. En terrestre, les chambres mtriques sont quipes de films de moyen format. Les informations de couleurs proviennent d'un processus de dveloppement base de bains chimiques et dpendent de la bonne tenue de la composition chimique de ces bains. Il n'est pas rare que les couleurs s'loignent de la ralit. Il Figure 13 est bien entendu possible d'obtenir des images numriques en scannant les films de prfrence avec un scanner photogrammtrique assurant la conservation au mieux de la gomtrie initiale du support et des radiomtries et permettant de scanner les rouleaux de film grande vitesse et avec prcision.
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Les capteurs matriciels sont donc organiss en une grille rgulire de photosites qui assurent la conversion des photons de la lumire en lectrons dont le nombre enregistr par le systme s'appelle le compte numrique. Les photosites sont Figure 15 sensibles de l'ultraviolet l'infrarouge ce qui permet des applications dpassant le cadre de la partie visible du spectre lectromagntique mais pour obtenir une image couleur, il est ncessaire de placer des filtres devant les photosites (soit un filtre par photosite, cf. Figure 15), soit utiliser plusieurs camras possdant chacune un filtre couleur global (cf. Figure 16). Les camras grand public utilisent un capteur matriciel dont la taille varie de quelques millimtres (10 15 Mgapixels) aux formats 24x36mm (jusqu' 24 Mpx). Les photographes professionnels utilisent des dos numriques monts avec les capteurs parmi les plus grands du march (de format 6x6cm, 6x17cm et comprenant jusqu' 160 Mpx dans le cas de la camra D3 de SEITZ). Enfin, en photogrammtrie o la notion de format est directement lie au cot de la prise de vues (plus la surface couverte est importante, moins l'avion vole), certains constructeurs dveloppent des camras assemblant plusieurs capteurs. Les camras numriques permettent non seulement un gain de temps et de cot en ce qui concerne l'obtention de l'image numrique (pas de dveloppement ni de scannage) mais offrent galement une meilleur qualit radiomtrique et gomtrique.
On appelle : distance focale f, la distance entre le centre optique de la lentille et le point de convergence (foyer image, Fi) des rayons parallles l'axe optique.
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Lorsque la mise au point est faite l'infini, le centre optique et le fond de chambre sont distants de f. format, la taille de la surface sensible (par exemple 24 x 36 mm) angle de champ, le champ visuel embrass par un objectif. Sa valeur numrique est donne par l'angle dfini par la portion de l'espace accessible par la diagonale du capteur. Pour un format de surface sensible donn, le champ diminue lorsque la focale augmente
Pour des objets proches de l'appareil photographique, il peut tre ncessaire d'adapter la mise au point. Dans ce cas, on appelle distance principale, p, la distance entre le centre optique et le plan de mise au point. Lorsque la mise au point est l'infini alors p=f.
Lorsque les conditions de Gauss ne sont pas respectes et c'est le cas gnral pour les camras utilises en photogrammtrie, il apparat des aberrations gomtriques dont la distorsion gomtrique qu'il est ncessaire de prendre en compte si l'on souhaite raliser des mesures prcises sur les images. De mme, l'objectif peut laisser apparatre une aberration chromatique en bordure de champ correspondant un dcalage des informations radiomtriques en fonction de la longueur d'onde.
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Pour modliser la prise de vue, on peut travailler avec le plan positif (Figure 20, partie droite) qui permet d'accder directement l'image (dans le plan ngatif, l'image est inverse par symtrique centrale). Dans ce cours, nous utiliserons indiffremment l'une ou l'autre des reprsentations. O est le centre de la perspective ou centre optique nomm aussi sommet de prise de vue (S) en photogrammtrie M est un point du terrain, m est l'image de M (OM) est le rayon perspectif
Figure 20
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distances sur la photographie par les distances sur le terrain (Figure 24).
La rsolution spatiale R d'une image numrique correspond la taille quivalente sur le terrain du ct d'un des photosites (Figure 25). Le terme spatial est bien souvent omis. On note Tp la taille du ct d'un photosite, alors :
R=
Tp.H p
Ainsi, pour exprimer la notion de dimension, les concepts employs Figure 25 diffrent entre l'image argentique (chelle) et l'image numrique (rsolution). Pour une image argentique scanne, la rsolution a un sens. Soit ps le pas de scannage alors :
R= E.ps
Le format quivalent sur le terrain du clich est la zone couverte par la photographie sur le terrain (Figure 26) Si le clich a un format rectangulaire l1 x l2 (en m) ou n1 x n2 (en pixels) alors la zone couverte du terrain couverte par le clich a pour taille L1 x L2 avec :
Figure 26
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Variation de l'chelle et de la rsolution en fonction de la focale : Pour une hauteur H donne, format de surface sensible constant, plus la focale est grande, plus la rsolution est petite (ou l'chelle est grande) et plus l'emprise de la zone couverte est petite (Figure 27). On parle alors de cne de prise de vue ferm par opposition cne ouvert . Figure 27 Variation de l'chelle et de la rsolution en fonction du relief : La rsolution spatiale diminue (l'chelle augmente) lorsque le relief est plus haut. Pour une dnivele z : En argentique, l'chelle :
1 de P e= = = E DE H z
Figure 28
En numrique, la rsolution :
R=
Tp.(H z) p
Variation de l'chelle et de la rsolution en fonction de l'inclinaison de l'axe de prise de vue : Si est le demi-angle de champ et i l'angle d'inclinaison de la prise de vue par rapport la verticale, alors :
On
R A< R B et RN < RC
remarque
que : Figure 29
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Erreur planimtrique due au relief : Une variation du relief z produit une erreur planimtrique dr sur le clich
dr=
r z H
On remarque que : Figure 30 Erreur planimtrique due au relief le phnomne est radial centr pour un clich horizontal en n dr est proportionnel r : dr augmente quand on s'loigne du centre du clich
dr est proportionnel
Dvers et occlusion : Sur la Figure 30, on remarque que la zone situe entre M1 et M' est masque par le segment vertical M1M. On parle d'occlusion.
M ' M 1=
rz p
Sur la photographie, la face droite de ce segment M1M sera visible : c'est le dvers. Ce phnomne est radial et est d'autant plus important que l'on s'loigne de n, que la focale est courte et que le format de la surface photosensible est grand.
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III.A. Principe III.B Gomtrie de la prise de vue arienne axe vertical III.C Exploitation photogrammtrique d'un couple
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III.D Cahier des charges d'une prise de vues ariennes but cartographique 29
La prise de vues ariennes (note en abrg PVA) est une technique qui consiste prendre des photographies de la surface de la Terre depuis un vhicule arien. On dit que la prise de vues ariennes est axe vertical lorsque la direction de vise de la camra est proche de la verticale, par opposition avec oblique lorsqu'elle est incline.
A. III.A. Principe
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Pour effectuer la couverture photographique d'une zone donne, l'avion balaye le terrain selon plusieurs axes de vol parallles pour lesquels il garde une altitude constante. Ces axes sont continus d'un bout l'autre de la zone couvrir sauf si les conditions mtorologiques l'empchent (apparition de phnomnes mtorologiques bloquants) ou si les variations du relief ne permettent pas Figure 32 de respecter les spcifications d'chelle et/ou de recouvrement (III.b). La prise de vues peut tre ralise, si ncessaire, sur plusieurs jours, par plusieurs avions, avec diffrentes camras. Un ensemble d'images argentiques ou numriques est obtenu ainsi que des mtadonnes (date, heure...) et ventuellement des donnes auxiliaires fournies par d'autres instruments de mesure. Une bande est la suite de clichs le long d'un axe de prise de vue. Pour que le terrain soit vu partout au minimum selon deux points de vue, les photographies de la bande doivent avoir un recouvrement suprieur 50% : c'est le recouvrement longitudinal qui est gnralement gal 60% pour les prises de vues ariennes classiques . On emploie galement les termes recouvrement axial ou recouvrement intra-bande . Un couple est form par deux clichs successifs de la bande. Pour qu'il n'y ait pas de manque dans la couverture photographique, un recouvrement entre axes est galement assur : c'est le recouvrement latral qui est classiquement spcifi entre 10 et 20%. On emploie galement les termes recouvrement inter-bandes ou recouvrement transversal .
Le tableau d'assemblage est le document superposant une carte les donnes de la prise de vue (axes, nadirs, emprises des clichs, noms des clichs...). La direction de la prise de vue est dfinie par l'orientation des axes de prise de vue. Si elle est souvent Est-Ouest ou Nord-Sud, elle peut tre adapte la configuration du chantier pour minimiser le nombre d'axes (cf. Figure 35).
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t d'une prise de vue est le temps entre 2 photographies conscutives. B Si l'avion vole la vitesse v, alors : t= v Les camras numriques ont une cadence minimale t min qui est fonction du temps
La cadence de dchargement des lectrons accumuls dans les photosites du capteur. Par exemple, pour les appareils photographiques grand public, cette cadence minimale est de quelques diximes de secondes. De plus, la vitesse de l'avion est fonction de l'appareil et ne peut descendre en dessous d'une certaine valeur limite v min . Les avions utiliss l'IGN ont par exemple une vitesse de croisire de 100m/s. Certains avions de tourisme peuvent voler 30 m/s. Par consquent, il existe une base B minimale et une limite pour la rsolution spatiale qu'il est possible d'atteindre si l'on souhaite raliser une prise de vue stroscopique.
d=
argentique ou
d=
numrique. Sur certaines camras argentiques, ce fil est compens par le mouvement de la camra durant l'exposition : c'est le systme Forward Motion Compensation
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(FMC). Certaines camras numriques permettent galement de corriger ce fil : les lectrons accumuls sont dplacs vers les photosites de la ligne suivante selon le dplacement de l'avion. C'est le systme Time Delay Integration (TDI). Influence du relief sur le recouvrement Si le relief varie beaucoup sur un axe de vol, puisque l'altitude de vol est gnralement constante et pour une camra cadence fixe (certaines camras permettent de faire varier la cadence d'acquisition sur l'axe de vol), il y a un risque pour que le recouvrement de 50% (donc la stroscopie) ne soit plus assur. On peut calculer la dnivele maximale (voir Figure 38) au-del de laquelle une partie du terrain peut n'tre visible que sur une image.
Soit Z maxacceptable la dnivele maximale pour que le recouvrement stroscopique soit assur. En considrant trois clichs conscutifs, on calcule directement la valeur de Z maxacceptable . Pour avoir une couverture stroscopique, il faut que D'o :
Z maxterrainZ maxacceptalbe
Z maxterrain
Rc 2B 1 . H = 1 .H L/2 L Rc Z maxterrain 1 + L 2H 2
Z maxterrain il faut que
) (
Inversement, si la dnivele maximale sur la zone est gale le recouvrement longitudinal H vrifie :
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Pour que tout le terrain soit vu au minimum sur une bande, il faut donc que :
RIb Z maxacceptable L H
Les variations du relief doivent tre prises en compte dans le plan de vol (rapprochement des axes de vol si ncessaire).
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Appareil de restitution analogique : Le repositionnement des deux clichs tels qu'ils taient lors de la prise de vue se fait physiquement en mettant en uvre des moyens mcaniques et optiques (1900 ~1970) En entre, les images sont soit sous forme de plaque de verre ou de film photo En sortie, on obtient un dessin sur support papier ou plastique
Figure 40 Appareil de restitution analytique : Le repositionnement des deux clichs tels qu'ils taient lors de la prise de vue se fait en utilisant une modlisation mathmatique de la gomtrie de prise de vue (1970 1990). En entre, les images sont soit sous forme de plaque de verre ou de film photo. En sortie, on obtient une base de donnes. Appareil de restitution numrique : Le repositionnement des deux clichs se fait de la mme faon qu'avec les appareils de restitution analytique (depuis 1990) En entre, les images sont numriques. En sortie, on obtient une base de donnes.
Figure 41
Figure 42
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La prcision de point (plani ou stro) dpend de plusieurs facteurs : qualit de l'appareil de restitution, dfinition (nettet, contraste,...) de l'objet restituer, acuit stroscopique de l'oprateur, rsolution de l'image, configuration (B/H) du couple... On dfinit linaire.
2 = 2 + 2 =E 2 c p x y H z = a E B
o 1/E est l'chelle moyenne de la prise de vue Dans des conditions standards :
p= c . R
z = a
Avec
H R B
c = a 0,5 pixels
Pour que la vision stroscopique soit naturelle, il ne faut pas non plus que la base
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soit trop grande par rapport la distance l'objet : les points de vue sur l'objet seraient alors trop diffrents et la restitution deviendrait inconfortable. On considre gnralement que, pour la restitution photogrammtrique, le B/H doit tre compris entre 1/4 et 1/15 en photogrammtrie terrestre (o les points de vues changent beaucoup) et entre 1/2 et 1/3 en photogrammtrie arienne.
D. III.D Cahier des charges d'une prise de vues ariennes but cartographique
Le cahier des charges est tabli notamment en fonction de l'utilisation finale de la PVA : le type de produit photogrammtrique crer (base de donnes topographiques, modle numrique de terrain, orthophoto,...) conditionne certains paramtres (rsolution, B/H, occlusions, recouvrements...). Dans le cas, d'un capteur rectangulaire, le choix de la position de la camra (plus grand ct parallle ou perpendiculaire l'axe de prise de vue) est un compromis entre un meilleur rapport B/H et une optimisation du nombre d'axes. Le tableau ci-dessous prsente les lments pouvant tre spcifis dans un cahier des charges d'une PVA. Le document [1] fait galement une proposition des critres prendre en compte.
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IV
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Dans la partie prcdente, nous avons dfini les concepts lis la prise de vues ariennes axe vertical, cas frquent et classique en photogrammtrie. Dans cette partie, nous prsentons d'autres prises de vues photogrammtriques.
A. IV.A. En arien
IV.A.1 Prises de vues obliques
Ce type de vues permet de disposer d'images sur lesquelles il est possible de mesurer des objets peu visibles sur des prises de vues ariennes axe vertical, comme les faades des btiments. Plusieurs configurations sont possibles notamment 3 images (1 verticale et 2 obliques) ou 5 images (1 verticale et 4 obliques).
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Dans le cas de gauche, la restitution sera difficile car les axes de vises sont convergents. Pour pouvoir tout de mme assurer des conditions de stroscopie confortables, il peut tre judicieux de faire des couples de photos autour de l'objet cylindrique (Figure 52 droite).
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Rfrences
[[1] KAPNIAS, D., MILENOV, P., KAY, S (2008).] [[2] GRUSSENMEYER, P., HANKE, K ., STREILEIN, A. (2001).]
Guidelines for Best Practice and Quality Checking of Ortho Imagery. JRC Scientific and Technical Reports
Photogrammtrie architecturale. Chapitre dans Photogrammtrie numrique . Edit par M. KASSER et Y. EGELS
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