Chap I Notions Sur La Topographie (Généralites)
Chap I Notions Sur La Topographie (Généralites)
Chap I Notions Sur La Topographie (Généralites)
GRAIRIA
Chapitre I
Notions sur la Topographie / Généralités
I. INTRODUCTION
La topographie fait partie des sciences de la terre. C’est la technique qui permet la
mesure puis la représentation graphique ou numérique d’une surface terrestre. La
figure 1 schématise l'origine formelle du mot ‘topographie’.
Elle a pour but la représentation plane à une échelle donnée d’une certaine étendue de
terrain comportant des détails sur un plan ou sur une carte (Figure 2).
Cette science détermine aussi la position et l’altitude de n’importe quel point situé dans
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une zone donnée, qu’elle soit de la taille d’un continent, d’un pays, d’un champ ou d’un
corps de rue. Ces détails peuvent être :
Artificiels : Route, Voie ferrée, Bâtiment, Talus, canaux, ports, routes, etc…..
Les contours de ces détails (un bâtiment par exemple) sont projetés orthogonalement
sur une surface de niveau prise comme plane de comparaison à l’altitude zéro. La vue
de ce plan s’appelle la planimétrie.
La définition des altitudes de chacun des points du contour s’appelle l’altimétrie. Les
plans topographiques groupent la planimétrie et l’altimétrie.
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II. DEFINITIONS
II. 1. Un plan
Un plan est une représentation graphique d’une portion restreinte de la terre obtenue
par projection orthogonale sur une surface plane. Les détails y sont représentés à
l’échelle.
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Le nord magnétique, indiqué par l’aiguille aimantée d’une boussole, et le nord géographique,
dit nord vrai correspondent au point de convergence des méridiens : le pôle nord.
Figure 3 (c). Orientation conventionnelle du Nord, Sud, Ouest et l’Est (Carte I.G.N ‘Institut
géographique national de France’).
La différence d’angle entre les deux nord s’appelle la déclinaison magnétique, qui varie
avec le lieu et le temps. Une carte contient, le numéro et la série de la carte, l’échelle, la
date de réalisation, la date de la dernière révision, la déclinaison magnétique, sa mise à
jour et l’équidistance des courbes et la cartouche avec les symboles utilisés. Les cartes
utilisent de nombreux codes de couleurs pour synthétiser le paysage. Les couleurs
portées sur les cartes au relèvent d’un code précis utilisé dans le monde
entier.
La couleur bleu représente tout ce qui a rapport avec l’eau, les cours d’eau, la mer, les
étangs, les canaux, les glaciers (contours dessinés au trait bleu), les marais, les zones
inondables, …. etc. Les noms des éléments d’hydrographie sont imprimés en bleu.
La couleur orange représente le relief à travers les courbes de niveaux. Les falaises sont
dessinées en noir.
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La couleur noir est employé pour une grande partie des indications en lettres ou chiffres
: Nom de lieu, de village, hameaux, ruines, altitudes, chiffres de population, numéros de
routes, etc. elle indique aussi les voies ferrées, les chemins et les sentiers.
II. 2. 2. Echelle
L’échelle est définit par le rapport entre une distance graphique mesurée sur la carte et
celle équivalente sur le terrain. Les deux distances étant exprimées dans la même unité.
En topographie, elle s’exprime sous la forme de . Plus le dénominateur est grand,
plus l’échelle est petite. Une image donnée dans une carte sous la forme ci-dessous
(Figure 4), permet de se mettre un ordre de grandeur en tête.
Une échelle exprimée sous forme de signifie qu’une longueur mesurée sur
terrain est réduite 10000 fois pour être reportée sur la carte.
Les principales échelles employées en topographie sont :
Exemples :
La mesure d’une distance de :
2,5 cm sur un plan vaut réellement une distance de 25 m sur le terrain, l’échelle
sera :
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7,4 cm sur un plan à l’éch elle donne une longueur réelle de : 7,4 x 500 =
3700 cm.
Une courbe de niveau ou isoplèthe d’altitude est, en cartographie une ligne formée par les
points du relief situés à la même altitude. Pour dessiner les courbes de niveau, il faut
découper le terrain en « tranches » pour être projeter ensuite sur du papier. L’épaisseur des
tranches est constante, appelée équidistance des courbes et est indiquée dans la cartouche
de la carte. Toutes les cinq ou dix courbes, une courbe maîtresse est dessinée en gras, avec
l’indication de son altitude. Les chiffres de cette courbe sont toujours écrits dans le sens de la
montée (Figure 6).
Enfin, les points côtés dans la figure 6 (187 m) donnent l’altitude des points particuliers qui
complètent les courbes de niveau.
Pour calculer l’altitude d’un point, il faut d’abord étudier les courbes de niveau et les points
côtés. Trois points A, B et C ont été indiqués sur le schéma de la figure 7.
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Comme le point C est situé entre deux courbes de niveau, il faut commencer par le dessin de
la ligne la plus courte entre les deux courbes et passant par le point C : c’est la ligne de plus
grande pente. Ensuite, il faut mesurer la longueur de cette ligne. Ici elle est de 5 mm. Puis il
faudrait mesurer la distance entre la courbe la plus basse (ici 120 m) et le point, et on
trouvera 1,5 mm dans l’exemple. Enfin, une règle de trois permet de calculer la dénivelée.
Dans l’exemple de la figure 7, si 5 mm représentent une élévation de 10 m (la différence
d’altitude entre deux courbes, c’est à dire l’équidistance), alors 1,5 mm correspondront à
1,5.10/5 = 3 m. L’altitude du point est donc de 120 + 3 = 123 m.
( (I.1( I .I( ( 1)
Donc une pente est égale à 100 % lorsque la dénivelée est égale à la longueur parcourue. La
dénivelée est définie comme étant la hauteur totale entre le point d’arrivée et le point de
départ.
Exemple 1
Soit deux points sur une carte. A est à 450 m d’altitude et B à 600 m. La distance entre A et B
est de 4,5 Km, c’est-à-dire 4500 m. Le calcul de la dénivelée revient au calcul de la différence
d’altitude entre les deux points B et A.
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Sur les cartes, nous avons la distance à plat, c'est-à-dire la distance horizontale; elle ne prend
pas en considération le relief du terrain. Nous ne savons donc pas la vraie distance parcourue
lors de l'élévation (Figure 8) représentée ici par l'hypoténuse R.
(a) (b)
Figure 8 . Calcul de dénivelée entre deux point A et B.
Sur un terrain pratiquement plat ou pour une élévation sur une longue distance, la différence
sera minime. Voyez la différence entre la ligne A et la ligne B dans le graphique ci-après
(Figure 8). Si on les lignes, la B serait beaucoup plus grande que A.
2 m de plus, tout compte fait, la différence est négligeable. La différence sera plus importante
en terrain montagneux. Prenons l'exemple d'une élévation de 700 m sur une distance de 1000
m inscrite sur la carte. La distance horizontale est de 1000 m alors que la vraie distance
parcourue sera a peu près de 1221 m (racine carrée de [7002 + 10002]). Non seulement la
distance à marcher est plus grande de 22 % (1000 + 22 %. 1000 = 1221), mais elle sera aussi
plus difficile due à son degré d'élévation (ou à son % de pente).
Concernant l'angle d'élévation, nous avons l'outil nécessaire en mathématique : la tangente.
Tangente (x°) = h/L. À l'envers, pour trouver l'angle (x°) : arc tangente (h/L) = x°. Dans
l'exemple : arctan (150/4500) = 1,9°. Dans l'exemple d'une pente de 100%, la hauteur égale
donc la distance horizontale (sur la carte), par exemple, 100 m. Le quotient (division) est donc
de 1 (100 m ÷ 100 m = 1). Arc tangente (1) = 45°.
Exemple 2
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au résultat suivant :
II. 3. La géodésie
C’est la science de la mesure des dimensions et de la forme de la terre, et est un des savoir-
faire fondamentaux de l’I.G.N (Institut Géographique National de France). Elle s’est
développée dans deux directions fondamentales :
Cette science détermine les positions de points matérialisés de façon durable. D’où la
nécessité des mesures terrestres (angles, distances) entre des points espacés de plusieurs
dizaines de kilomètres, et des mesures astronomiques (longitude et latitude) appelées
coordonnées géographiques.
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II. 4. La topographie
Comme elle a été déjà définie au paragraphe, c’est une science qui se propose d’étudier les
formes de la terre, ses dimensions et les déformations du globe terrestre. C‘est la
représentation par une projection orthogonale cotée, de tous les détails de la configuration
du sol.
C’est l’ensemble des opérations destinées à recueillir sur le terrain les éléments du sol, (sous-
sol et du sursol) nécessaires à l’établissement d’un plan ou d’une carte. Il implique la mesure
locale d’un nombre important de points permettant la description des objets géographiques.
Un levé est réalisé à partir d’observations au moyen d’un instrument permettant des mesures.
II. 6. La topométrie
La topométrie est l’art de représenter sur un plan la configuration d’un terrain, en utilisant
uniquement des mesures géométriques régulières (pas de croquis, pas de dessin). Le mot
Topo désigne le lieu et le mot métrie désigne mesure. Elle constitue l’élément fondamental de
la topographie. Deux types de topométries sont à distinguées.
Elle aboutit à un modèle graphique, appelé aussi plan conventionnel dans lequel l’erreur sur
la détermination d’un point par rapport au point voisin est limitée à l’erreur graphique soit 0,1
mm dans les meilleures conditions (support stable, dessin finement exécuté, matériel très
précis).
Exemple
Quelles sont les limites d’utilisation d’un instrument de mesure d’angle donnant une précision
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Il suffit de calculer à quelle distance 1,5 cm est vu sous un angle de 1,5 cgr.
Ce qui donne :
II. 7. La photogrammétrie
Elle permet la mesure et la représentation d’un objet, d’une construction ou d’un terrain en
utilisant des photographies aériennes ou terrestres. La modélisation 3D par photogrammétrie
peut être qualifiée de “Capture 3D” et permet de relever une structure tridimensionnelle, un
état de surface ou un lieu de sinistre (Figure 11). Notre processus de capture par drone ouvre
de nouvelles possibilités pour de nombreux secteurs. La photogrammétrie par drone est un
outil innovant et performant d’étude, d’analyse et de communication.
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Ce sont les projets qui modifient la planimétrie et l'altimétrie d'un terrain : aménagements
fonciers, lotissements, tracés routiers et ferroviaires, gestion des eaux : drainage, irrigation,
canaux, fossés,… etc.
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III. 2. La topographie routière qui est liée aux autoroutes aux chemins de fer et aux
travaux s'étendant sur des grandes distances par exemple : Implanter l'axe de la route,
piqueter les courbes routières.
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