Principles Bibliques
Principles Bibliques
Principles Bibliques
UN MANUEL D’ÉTUDE
DUNCAN HEASTER
www.carelinks.net/fr
(NOUVELLE ÉDITION RÉVISÉE ET CORRIGÉE)
2e Édition 1994
ISBN
INTRODUCTION
Tout être humain, qui a accepté le fait qu’il y a un Dieu, et que la Bible est Sa révélation à l’homme, se doit
de rechercher sérieusement son message de base. Beaucoup de ceux qui se disent ‘Chrétiens’ ne semblent
pas s’y appliquer tellement - quelques versets sur le Nouveau Testament le Dimanche, une Bible quelque
part dans la maison qu’on n’ouvre jamais, se rappelant vaguement quelques unes des histoires de la Bible.
Il n’est pas étonnant que, avec une attitude si relaxé envers la puissante Parole Divine de la vérité, il y ait
tant de confusion et d’incertitude dans la vie et dans l’esprit des gens.
D’un autre côté, il y a ceux qui, avec peu de connaissances chrétiennes, décident d’essayer de comprendre
le message de la Bible; mais d’aperçoivent que tous ceux dont ils s’approchent essaient de leur offrir tout
un set de doctrines et de philosophies humaines qui ne reflètent pas fondamentalement les paroles de la
Bible.
C’est le but de ce livre d’analyser le message de la Bible d’une manière sérieuse et systématique. Le livre
est organisé tel qu’on puisse le lire d’un bout à l’autre ou s’en servir comme un cours par correspondance.
Les réponses aux questions, à la fin de chaque Étude, peuvent être envoyées à l’adresse ci-dessus; vos
réponses seront alors passées à un tuteur personnel qui pourra correspondre avec vous, et vous faire
progresser jusqu’à la dernière Étude. On apprécie le fait que certains lecteurs vont s’effaroucher à la idée
d’avoir à répondre à des questions, mais préféreraient demander plutôt des questions sur des textes qui
leur sont obscurs, ou dont ils ne sont pas d’accord avec. Encore là, si la correspondance est dirigée à
l’adresse ci-dessous, une réponse personnelle sera donnée.
L’auteur est persuadé que le message fondamental de la Bible est clair comme le jour. Cependant, il y a
toujours des passages et sujets qui peuvent sembler être en désaccord avec le thème général de l’Écriture.
Quelques une d’entre eux, de même que quelques aspects de l’Évangile, sont discutés dans les Digressions.
On devrait pouvoir comprendre le message fondamental de la Bible sans elles, mais on prévoit que
plusieurs étudiants vont lire la plupart. La traduction de la Bible des langues originales généralement
utilisée dans ces études est l’Authorized Version. Cependant, là où le texte est trop obscur, on a fait appel
à d’autres Versions comme la Revised Version (R.V.), la Revised Standard Version (R.S.V.), la Revised
Authorized Version (R.A.V.), et la Nouveau International Version (N.I.V.).
Il y a beaucoup de gens que je devrais remercier pour leur aide à écrire ce livre... ...à tous «mes
compagnons de travail au Royaume de Dieu,» je rends maintenant hommage, espérant qu’ils trouveront ce
volume utile à la grande œuvre de la publication du seul Évangile «dans toutes les nations».
Saisir la vérité de l’Évangile, telle qu’enseignée dans les pages de la Bible, va affecter toute la vie, amenant
les hommes et les femmes du monde entier à proprement glorifier Dieu comme Il en avait l’intention,
maintenant et pour l’éternité. Quiconque trouve la vérité, trouve la «perle de grand prix», et connaître les
sentiments de Jérémie : «Je trouvais Tes paroles, et je les ai mangées en effet; et Ta parole, en moi, faisait
la joie et le bonheur de mon cœur» (Jérémie 15:16). Afin de réaliser cela, n’oubliez pas de demander l’aide
de Dieu dans la compréhension de la parole avant d’aborder chacune de ces Études. «Et, maintenant...Je
vous recommande à Dieu, et à Sa gracieuse parole, laquelle peut vous édifier, et vous faire part d’un
héritage parmi tous ceux qui sont sanctifiés» (Actes 20:32). D. H. [email protected]
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Les Principes Bibliques
Partie 1 :
le Royaume de Dieu»
2.2 Inspiration
Digression 6 : Le Calvinisme
4.2 L’Âme
4.3 L’Esprit
4.5 La Résurrection
4.6 Le Jugement
4.9 L’Enfer
5.5 Le Millénium
11.2 La Sainteté
11.4 Le Mariage
11.5 L’Association
DIEU
1.1 L’Existence de Dieu
«Celui qui vient à Dieu doit croire qu’Il existe, et qu’Il récompense ceux qui
Le cherchent avec diligence» (Hébreux 11:6). L’objet de ces études est
d’aider ceux qui veulent venir à Dieu, ayant cru, en premier, «Qu’Il existe»;
par conséquent, on ne se concernera pas au sujet de l’évidence qui
confirme la foi en l’existence de Dieu. L’examen de la structure compliquée
du corps humain (cp. Psaume 139:14), du dessein évident dans la fleur, la
contemplation de l’immensité de l’espace par une nuit étoilée, et d’autres
réflexions attentives sans nombre sur la vie, sûrement, font de l’athéisme
une chose incroyable. Croire qu’il n’y a pas de Dieu, sûrement, demande
plus de foi que de croire qu’Il existe. Sans Dieu, il ne pourrait y avoir ni
ordre, ni direction, ni explication finale dans l’univers; et cela se refletera
donc dans la vie de l’athée. Tenant compte de cela, il n’est pas surprenant
que la majorité des êtres humains admet un certain degré de croyance en
un Dieu - même dans les sociétés où le matérialisme est le ‘Dieu’
prédominant dans la vie des gens.
Mais il y a une différence énorme entre la vague notion d’un Être plus
élevé, et le fait d’être certain de ce qu’Il offre en retour de notre fidèle
service envers Lui. Hébreux 11:6 fait ressortir ce point : on «doit croire que
(Dieu) existe, ET qu’Il est un récompenseur de ceux qui Le cherchent avec
diligence».
Ainsi pour nous; notre conscience de l’existence de Dieu ne nous rend pas
automatiquement acceptable à Dieu. Si nous acceptons sérieusement le
fait qu’il y a, en effet, un créateur, on devrait «donc garder
ses...commandements». C’est le but de cette série d’études d’expliquer ce
que sont ces commandments, et comment les garder. En recherchant les
Écritures pour accomplir cela, on verra notre foi en l’existence de Dieu se
raffermir.
- L’apôtre Jean dit, du récit de la vie de notre Seigneur que «il dit vrai (i.e. la
vérité) afin que vous puissiez croire» (Jean 19:35). Ainsi, la parole de Dieu
est appelée «la vérité» (Jean 17:17) - afin que l’on puisse croire.
C’est un thème majestueux et glorieux de la Bible que celui qui nous révèle
Dieu comme une personne réelle et tangible, avec une existence corporelle.
C’est une doctrine fondamentale, aussi, du Christianisme, que Jésus est le
Fils de Dieu. Si Dieu n’est pas un être corporel, il Lui aurait alors été
impossible de voir un fils qui était à «l’image de Sa personne» (Hébreux
1"3). De plus, il serait difficile de développer, avec ‘Dieu’, une relation
personnelle et vivante si ‘Dieu’ n’était qu’un concept dans notre tête, une
vapeur quelque part dans l’espace. C’est tragique que la majorité des
religions ont cette conception irréelle et incorporelle de Dieu.
Dieu étant si infiniment plus grand que nous, il est comprehensible que
beaucoup de gens se refusent de croire à des promesses, bien claires, que,
finalement, nous allons voir Dieu. Israël n’avait pas la foi de voir la «forme»
de Dieu (Jean 5:37); ce qui indique clairement qu’Il a, en effet, une forme
réelle. Une telle foi nous vient par la connaissance de Dieu et par la
croyance en Sa parole: «Bénis sont ceux qui ont le cœur pur, car ils verront
Dieu» (Matthieu 5:8). «Ses serviteurs (de Dieu) le serviront; et ils seront en
sa présence; et son nom (celui de Dieu) - Apocalypse 3:12) sera dans leur
front» (Apocalypse 22:3, 4).
- Les Anges eux-mêmes sont un reflet de Dieu. Ainsi, Dieu pouvait dire, de
Moïse : «Avec lui, je parlerai de bouche-à-bouche, même apparemment...et
la similitude du Seigneur, il verra» (Nombres 12:8). Cela se réfère à
l’instruction de Moïse par un Ange qui portait le nom du Seigneur (Exode
23:20, 21). Si l’Ange était la similitude du Seigneur, il s’ensuit que Dieu est
de la même forme que les Anges – c.-à-d., de forme humaine
physiquement, quoique d’une nature infiniment plus élevée que celle de la
chair et du sang. «Le Seigneur parlait à Moïse face-à-face, comme un
homme parle à son ami» (Exode 33:11; Deutéronomy 34:10). Le Seigneur
se manifestait en Son Ange, dont la face et la bouche reflétaient celles du
Seigneur Lui-même.
Si Dieu n’est pas un être réel et personnel, alors l’idée de spiritualité est
difficile à saisir. Si Dieu est entièrement juste, mais n’est pas un être
matériel, alors, on ne peut pas réellement s’imaginer Sa justice étant
manifestée dans les êtres humains. La Chrétienté apostate et la
Communauté Juive ont, toutes les deux, la notion que la justice de Dieu
entre dans nos vies par un «Saint-Esprit» nébuleux, lequel, en quelque
façon, nous fait à l’image mentale de Dieu, et nous rend acceptable à Lui.
Inversement, une fois que l’on réalise qu’il existe un être personnel appelé
Dieu, alors on peut travailler sur notre caractère, avec Son aide et
l’influence de Sa parole, pour refléter les caractéristiques de Dieu en nous.
Une compréhension correcte de Dieu est une clé qui ouvre plusieurs autres
domaines vitaux de l’enseignement Biblique. Mais, tout comme un
mensonge conduit à un autre mensonge, ainsi une fausse idée de Dieu
obscurcit le système de vérité que les Écritures nous offrent. Si vous avez
trouvé la section convaincante, ou même que partiellement, la question se
pose: «Connaissez-vous réellement Dieu?». On va donc maintenant étudier
davantage l’enseignement de la Bible à Son sujet.
Dans Jérémie 48:17, connaître le peuple de Moab est mis en parallèle avec
connaître le nom de Moab. Les Psaumes mettent souvent Dieu Lui-même
en parallèle avec Son Nom, Sa parole et Ses actions (Psaumes 103:1; 105:1;
106:1, 2, 12, 13).
On peut donc s’attendre à ce que les noms et titres de Dieu nous
fournissent de l’information à Son sujet. Parce qu’il y a plusieurs aspects du
caractère et du dessein de Dieu, Il a vraiment plus qu’un seul Nom. Une
étude détaillée du Nom de Dieu est recommandée après le baptême; une
plus ample appréciation du caractère de Dieu, tel qu’exprimé dans Son
nom, est quelque chose qui devrait se continuer le reste de notre vie dans
le Seigneur. Ce qui suit, donc, n’est réellement qu’une introduction.
Cela est une preuve claire et nette que les noms de Dieu comprennent Ses
caractéristiques. Et qu’Il les possède est preuve que Dieu est un être
personnel - il est absurde de penser qu’une bouffée d’esprit peut avoir ces
traits de caractère, lesquels peuvent aussi se développer en nous, humains.
Dieu a choisi un nom particulier par quoi il aimerait être connu et rappelé
par Son peuple; c’est un abrégé, un épitomé de Son dessein avec les
hommes.
Les Israëlites étaient des esclaves en Égypte, et ils avaient besoin qu’on leur
rappelle le dessein de Dieu envers eux. On avait dit à Moïse de leur dire le
Nom de Dieu, de sorte que cela puisse les motiver à quitter l’Égypte et à
commencer un voyage vers la terre promise (cf. 1 Corinthiens 10:1). Nous
aussi avons besoin de comprendre les principes fondamentaux concernant
le Nom de Dieu avant que nous soyons baptisés et entreprenions notre
voyage vers le Royaume de Dieu.
Dieu disait à l’Israël que Son Nom était YAHWEH, signifiant «Je suis que Je
suis»; mais, mieux traduit: «Je serai qui Je serai» (Exode 3:13-15). Ce nom
était ensuite légèrement augmenté: «Dieu disait de plus à Moïse: Ainsi tu
diras aux enfants d’Israël: Le SEIGNEUR (Yahweh) Dieu de nos pères, le Dieu
d’Abraham, le Dieu d’Isaac et le Dieu de Jacob...cela est Mon Nom pour
toujours, et mon commémoratif à toutes les générations» (Exode 3:15).
Yahweh Élohim
signifiant :
On mentionnait dans l’Étude 1.3 qu’un des mots Hébreux les plus en usage
rendu par «Dieu» est «Élohim», lequel veut dire réellement «des
puissants»; ces «puissants», qui portent le Nom de Dieu, peuvent
effectivement être appelés «Dieu» à cause de leur proche association avec
Lui. Ces êtres sont les Anges.
Jour 2- «Dieu disait: Qu’il y ait firmament au milieu des eaux, et qu’il sépare
les eaux (sur la terre) d’avec les eaux (dans les nuages)...et il en était ainsi»
(Genèse 1:6, 7).
Jour 3- «Dieu disait: Que les eaux sous le ciel soient rassemblées (formant
les mers et océans)...Et que la terre ferme apparaisse; et il en était ainsi»
(Genèse 1:9).
Jour 5- «Dieu disait: Que les eaux amènent les créatures vivantes
aboudamment...et des oiseaux qui peuvent voler...et Dieu créait tout
créature vivante» (Genèse 1:20,21)- c.-à-d. «Il en était ainsi».
L’homme était créé en ce même 6ème jour. «Dieu disait: Faisons l’homme à
notre image, d’après notre ressemblance» (Genèse 1:26). On a fait des
observations sur ce verset dans l’Étude 1.2. Pour le moment, on veut faire
remarquer que «Dieu» ici ne réfère pas seulement à Dieu Lui-même en
personne - «Faisons l’homme» montre que «Dieu» se réfère à plus d’une
personne. Le mot Hébreu, traduit ici par «Dieu», est «Élohim», signifiant
«des Puissants», en référence aux Anges. Le fait que les Anges nous ont
créés à leur image signifie qu’ils ont la même apparence corporelle que
nous. Ils sont, par conséquent, des êtres très réels, tangibles, corporels,
partageant la même nature que Dieu.
Le mot «nature» ici réfère à ce qu’une personne peut être
fondamentalement en raison de sa structure physique. Dans la Bible, il y
deux «natures»; par raison même de leurs définitions, il est impossible de
posséder les deux en même temps.
La Nature de Dieu («la nature Divine») ne peut pas pécher (elle est
parfaite) (Romains 9:14; 6:23, cf. Psuame 90:2; Matthieu 5:48; Jacques
1:13); ne peut pas mourir, c.-à-d. qu’elle est immortelle (1 Timothée 6:16);
elle est pleine de pouvoir et d’énergie (Ésaïe 40:28). Cela est la nature de
Dieu et des Anges, et que Jésus obtenait après sa résurrection (Actes 13:34;
Apocalypse 1:18; Hébreux 1:3). C’est cette nature-là qui nous est promise
(Luc 20:35, 36; 2 Pierre 1:4; Ésaïe 40:28, cf. verset 31).
Il est regrettable que le mot «nature» soit utilisé de façon plutôt vague; on
peut l’employer, par exemple, dans une phrase comme celle-ci: «Jean est
d’une nature généreuse -c’est tout simplement pas dans sa nature d’être
méchant; mais il est plutôt fier de sa voiture, ce qui n’est que natural je
suppose». Cela n’est pas la façon dont on va employer le mot «nature»
dans nos études.
Les Apparitions Angéliques
Les Anges, étant de la nature de Dieu, doivent être sans péché, et, par
conséquent, incapable de mourir - vu que c’est le péché qui amène à la
mort (Romains 6:23). Ils doivent avoir une forme d’existence qui est
littérale et physique. C’est pour cette raison que, lorsque des Anges ont
apparu sur la terre, ils avaient l’air d’hommes ordinaires :
-Des Anges arrivaient chez Abraham pour lui dire des paroles de Dieu; on
les décrit comme «trois hommes», qu’Abraham traite, au début, comme
des êtres humains, puisque c’était là leur apparence: «Laissez-moi, je vous
en prie, vous envoyer chercher un petit peu d’eau, et lavez vos pieds, et
reposez-vous sous l’arbre» (Genèse 18:4).
-Deux de ces Anges allaient ensuite chez Lot, dans la cité de Sodome. De
nouveau, ils étaient reconnus comme des hommes ordinaires, par Lot et les
gens de Sodome. «Deux Anges arrivaient à Sodome», lesquels étaient
invités par Lot à passer la nuit chez lui. Mais les hommes de Sodome
venaient à sa maison, demandant de façon menaçante: «Où sont les
hommes qui sont entrés chez toi cette nuit?» Lot leur suppliait : «Ne faites
rien à ces hommes». Même le récit inspiré les appelle des «hommes»: «Les
hommes (les Anges) avançaient leur main» et secouraient Lot; «Et les
hommes disaient à Lot... Le Seigneur nous a envoyés détruire» Sodome
(Genèse 19:1, 5, 8, 10, 12, 13).
-Le commentaire du Nouveau Testament sur ces incidents confirme que les
Anges sont de la forme d’un homme: «N’oubliez pas d’entretenir les
étrangers; car certains (p. ex. Abraham et Lot) ont entretenu des Anges
sans s’en rendre compte» (Hébreux 13:2).
-Jacob luttait toute une nuit avec un étranger (Genèse 32:24), lequel, on
nous dit plus tard, était un Ange (Osée 12:4).
Les Anges, étant de la nature de Dieu, ne peuvent pas mourir. Étant donné
que le péché amène à la mort, il s’ensuit donc qu’ils ne peuvent pas pécher.
Les mots originaux, Grec et Hébreux, rendus «Ange» signifient «messager»;
les Anges sont les messagers ou serviteurs de Dieu, qui Lui sont obéissants;
par conséquent, il est impossible de se les imaginer comme étant pécheurs.
Cependant le mot Grec, «aggelos», que l’on traduit par «Anges», est aussi
traduit par «messagers» lorsqu’on parle d’êtres humains – p.ex., Jean-
Baptiste (Matthieu 11:10) et ses messagers (Luc 7:24); les messagers de
Jésus (Luc 9:52), et les hommes qui exploraient Jéricho (Jacques2:25). Il est
possible, bien entendu, que des «anges», qui consistent de messagers
humains, puissent pécher.
Les passages suivants montrent clairement que tous les Anges (non que
quelques uns d’entre eux!) sont, par nature, obéissants à Dieu, et, par
conséquent, ne peuvent pas pécher: «Le Seigneur a préparé Son trône dans
les cieux; et son Royaume règne sur tous (c.-à-d., il ne peut y avoir de
rébellion contre Dieu dans les Cieux). Bénissez le Seigneur, vous, Ses Anges,
qui excellent en puissance, qui font ses commandements, écoutant à la voix
de Sa parole. Bénissez le Seigneur, vous, tous, Ses armées; vous Ses
ministres, qui font son plaisir» (Psaume 103:19-21). «Louez-le, tous ses
Anges...ses armées» (Psaume 148:2). «Les anges...ne sont-ils pas tous des
esprits secourables, envoyés pour prendre soin d’eux (les croyants) qui
seront les héritiers du salut?» (Hébreux 1:13-14).
La répétition du mot «tous» montre que les Anges ne sont pas divisés en
deux groupes, un bon, et l’autre pécheur. L’importance de bien
comprendre la nature des Anges vient du fait que la récompense des fidèles
sera de partager leur nature: «Ceux qui seront jugés dignes...ni se
marient...non plus ne peuvent-ils mourir, car ils sont égaux aux Anges» (Luc
20:35, 36).
Cela est un point vital à saisir. Les Anges ne peuvent pas mourir: «La
mort..n’a pas prise sur les Anges» (Hébreux 2:16 dans la marge, Diaglott).
Si les Anges pourraient pécher, alors ceux qui seront trouvés dignes de la
récompense au retour du Christ seront, eux aussi, encore capables de
pécher. Et, vu que le péché amène à la mort (Romains 6:23), ils n’auront
donc pas la vie éternelle; car, si nous avons la possibilité de pécher, nous
avons la capabilité de mourir. Alors, dire que les Anges peuvent pécher
rend la promesse de Dieu de la vie éternelle insignifiante, étant donné que
notre récompense est de partager la nature des Anges. La référence «aux
Anges», dans Luc 20:35 et 36, montre qu’il n’y pas de catégorisation des
Anges en bons et pécheurs; il n’y a qu’une seule catégorie d’Anges.
Si les Anges pourraient pécher, alors Dieu serait impuissant à agir justement
dans nos vies et dans les affaires du monde, vu qu’Il ait déclaré qu’Il opère
par Ses Anges (Psaume 103:19-21). Ils sont faits l’Esprit par Dieu dans le
sens qu’Il accomplit toute chose par Son esprit puissance, agissant par
l’entremise des Anges (Psaume 104:4). Il est donc impossible qu’ils
devraient Lui désobéir. Le Chrétien devrait prier tous les jours que le
Royaume de Dieu s’établisse sur la terre afin que Sa volonté puisse être
faite ici, comme elle l’est en ce moment au ciel (Matthieu 6:10). Si les
Anges de Dieu avaient à faire concurrence aux Anges pécheurs au ciel, alors
Sa volonté ne pourrait pas se faire exécuter complètement au ciel, et la
même situation aurait cours dans le futur Royaume de Dieu. Passer
l’éternité dans un monde qui serait un champ de bataille continuel entre le
péché et l’obéissance n’est sûrement pas un avenir encourageant; mais
cela, comme de raison, n’est pas le cas.
Si les Anges peuvent être mauvais dans le sens d’être pécheurs, alors de
telles promesses de contrôle Angélique et d’influence dans nos vies
deviennent une malediction au lieu d’une bénédiction.
Mais...?
Plusieurs églises «Chrétiennes» ont l’idée que les Anges peuvent pécher, et
que des Anges pécheurs existent maintenant qui sont responsables des
péchés et des problèmes dans le monde. On va discuter cette conception
erronée plus à fond dans l’Étude 6. Pour le moment, on va faire les points
suivants :-
Il est possible qu’il y ait eu une création précédente à la nôtre, c.-à-d. celle
récitée dans Genèse 1. Il est concevable aussi que les Anges actuels
venaient à prendre conscience du «bien et du mal» (Genèse» 3:5) par fait
d’avoir été dans une situation sembable à la nôtre en cette vie. Que
certains des êtres de cet âge-là péchaient en effet, on ne peut nier; mais
tout cela est de la spéculation, à quoi l’homme aime à s’adonner. La Bible
nous dit ce que l’on a besoin de savoir pour la situation actuelle, ce qui est
qu’il n’y a pas d’Anges pécheurs; tous les Anges sont totalement obéissants
à Dieu.
-Il ne peut y avoir d’êtres pécheurs au Ciel, vu que Dieu «a les yeux trop
purs pour contempler le mal» (Habacuc 1:13). Dans le même esprit,
Psaume 5:4, 5 explique : «Ni le mal n’habitera avec Toi. Les insensé ne
tiendront pas» dans la lieu d’habitation Céleste de Dieu. L’idée qu’il y ait
rébellion contre Dieu au Ciel de la part d’Anges pécheurs est tout à fait
contraire à l’impression donnée par ces passages-là.
-Le mot Grec, traduit «Ange», signifie «messager», et peut s’appliqer à des
êtres humains comme on a montré. De tels «messagers» humains peuvent
pécher bien entendu.
-Qu’il existe des êtres malfaisants, péchers, sur qui on peut blâmer tout ce
qu’il y a de négatif dans la vie, est une des croyances les plus populaires
chez le paganisme. De la même façon que des idées païennes ont pénétré
la soi-disant Noël ‘Chrétienne’, ainsi ces croyances païennes.
-Il n’y a qu’un petit nombre de passages Bibliques que l’on peut mal
interpréter en soutien de cette idée d’Anges pécheurs qui existent
maintenant. Ces passages sont considérés dans «In search de Satan»,
disponible des mêmes éditeurs. On ne peut pas permettre à de tels
passages de contredire le riche enseignement Biblique que l’on vient de
présenter.
«La parole (mot Grec ‘logos’ - plan, but, idée) était Dieu» (Jean
1:1).
Ainsi, «Dieu est» Ses traits caractéristiques. Il est clairement faux de
soutenir que la qualité abstraite de l’amour est «Dieu» tout simplement
parce qu’il est écrit que «Dieu est amour». On peut dire de quelqu’un qu’il
est la «bonte même», mais cela ne veut pas dire qu’il est dépourvu d’une
existence physique -c’est la manière de son existence littérale qui nous
révèle sa bonté.
L’Esprit étant la puissance de Dieu, on lit souvent que Dieu envoie ou dirige
Son Esprit à accomplir des choses en harmonie avec Sa volonté et Son
caractère. Il est même décrit comme créant l’esprit (Amos 4:13. A.V. en
marge). Dire que Dieu est Son Esprit dans un sens purement littéral est une
tautologie - c’est, effectivement, nier l’existence de Dieu.
«Je (Dieu) vais mettre Mon Esprit sur lui (Jésus)» (Matthieu 12:18).
«Je (Dieu) vais répandre Mon Esprit sur toute chair» (Actes 2:17).
À vrai dire, les allusions fréquentes à «l’Esprit de Dieu» devraient être une
preuve suffisante que l’Esprit n’est pas Dieu personnellement. Ces
différences entre Dieu et Son Esprit sont une autre difficulté pour ceux qui
croient que Dieu est une ‘trinité’ dans laquelle Dieu le Père est assimilé à
Jésus et au Saint-Esprit. Si cela était vrai, et si Dieu est supposé être non-
personnel, alors il s’ensuivrait que Jésus n’était pas auparavant, ni n’est
maintenant un être littéral.
On a vu que le Nom de Dieu et celui de Son Fils ont une signification très
profonde. Lorsque nous parlons de «Dieu» nous abordons tous les aspects
de Son dessein merveilleux d’amour et de vérité. Que l’on devrait
employer le Nom de Dieu en vain comme juron ou expression
d’exaspération est, par conséquent, ce qu’il y a de plus insultant envers
notre Créateur. Pour cette raison, quelqu’un qui veut plaire à Dieu, et
L’honorer, va faire tous les efforts possibles pour ne pas employer le Nom
de Dieu à la légère. Dans plusieurs sociétiés du monde, un tel blasphème
est devenu une partie courante du langage; de perdre une habitude, peut-
être de toute une vie, ne sera pas facile. Une prière sincère pour l’aide de
Dieu en cela ne sera certainement pas ignorée par Lui. Ceux sous notre
sphère de contrôle et d’influence, les enfants par exemple, pourraient être
rappelés aussi de la gravité du blasphème: «Car le Seigneur ne le tiendra
pas innocent qui prend Son Nom en vain» (Deutéronome 5:11).
D’autre part, on a ceux qui insistent qu’à moins que l’on emploie
constamment les mots Hébreux Yahweh ou Jéhovah (deux façons de
prononcer le même mot) lorsqu’on parle de Dieu, on est sérieusement dans
l’erreur. Telle est la Société Watchtower, qui insiste qu’à moins qu’un
Chrétien se donne le nom de «Témoin de Jéhovah», il n’a aucune relation
avec Dieu.
Ce qui suit ne sera pas facile à saisir entièrement à première lecture, mais
l’importance du sujet vous deviendra plus évident à mesure que vos études
avancent. On l’inclut à ce point de sorte que vous finirez cette Étude ayant
considéré complètement la révélation fondamentale de la Bible au sujet de
Dieu Lui-même.
Le nom de Dieu peut-être porté par
quiconque en qui Il choisit de se
«manifester» ou se révéler Lui-
même. Ainsi, hommes et Anges,
aussi bien que Jésus, peuvent porter
le nom de Dieu. Cela est un principe
vital qui nous ouvre la Bible toute
grande. Un fils, spécialement, peut
porter le nom de son père; il a
certaines ressemblances avec son
père, son premier nom est peut-être
le même -mais il n’est pas la même
personne que son père. De la même
façon, le représentant d’une
compagnie peut parler au nom de la
compagnie; il peut appeler
quelqu’un au téléphone par affaire
et dire: «Allo’, c’est Unilevier ici» il
n’est pas M. Unilever, mais il porte
leur nom parce qu’il travaille à leur
compte. Et il en était ainsi avec
Jésus.
Des Anges Qui Portent Le Nom De Dieu
On nous dit, dans Exode 23:20, 21, que Dieu disait au peuple d’Israël qu’un
Ange irait au devant d’eux; «Mon Nom est en Lui», leur disait-on. Le nom
personnel de Dieu est «Yahweh». Ainsi, l’Ange portait le nom de Yahweh,
et on pouvait donc l’appeler «Yahweh». Ainsi, l’Ange portait le Nom de
Yahweh, et on pouvait donc l’appeler «Yahweh», ou «l’Éternel», en petites
majuscules, comme le mot «Yahweh» est traduit dans les versions Anglaises
N.I.V. et A.V.. On nous dit, dans Exode 33:20, que personne peut voir le
visage de Dieu et vivre; mais, dans Exode 33:11, on récite que, «Le Seigneur
(Yahweh) parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son ami» -
c-à-d., d’une manière détendue et amicale. Ce ne pouvait être le Seigneur
Yahweh Lui-même, en personne, qui parlait ainsi face à face avec Moïse, car
personne ne peut voir Dieu Lui-Même. C’était l’Ange, qui porte le Nom de
Dieu, qui faisait ainsi; et c’est pourquoi on lit que le Seigneur parlait face à
face avec Moïse; alors qu’en réalité, c’était un Ange qui agissait ainsi (Actes
7:30-33).
Un des passages les plus utiles à démontrer tout cela est Jean 10:34-36. Ici,
les Juifs faisaient l’erreur que beaucoup de soi-disants «Chrétiens» font
aujourd’hui. Ils croyaient que Jésus se disait être Dieu Lui-Même. Jésus les
rectifiait en disant : «N’est-il pas écrit dans votre loi: Je disais: Vous êtes des
dieux? S’Il les appelait des «dieux»...comment dites-vous de (moi)... Tu
blasphèmes parce que j’ai dit: Je suis le fils de Dieu?» Jésus disait, en fait :
«Dans l’Ancien Testament, des hommes sont appelés «dieux»; moi je dis
simplement que je suis le Fils de Dieu; alors pourquoi êtes-vous si vexés? »
Jésus venait de citer Psaume 82, où les juges d’Israël sont appelés des
dieux.
a) Aller à l’église
d) Regarder la nature
3. Dieu est-il
a) Une unité?
b) Une trinité?
c) Un grand
d) Une force
a) Semblable à un homme
b) Couvert d’ailes
c) Messager
d) Un aide
L’ESPRIT DE DIEU
LES PROMESSES DE DIEU
Dieu étant un être réel et personnel, et qui possède, par conséquent, des
sentiments et des émotions, on doit s’attendre à ce qu’Il ait une façon
quelconque de partager Ses désires et Ses sentiments avec nous, Ses
enfants, et d’influer sur nos vies de manière compatible avec Son caractère.
Dieu accomplit toutes ces choses-là par Son «esprit». Si on veut connaître
Dieu et avoir une relation active avec Lui, on a besoin de comprendre ce
que c’est que cet «esprit de Dieu», et comment il opère.
La Puissance De Dieu
Son souffle,
Sa parole,
Sa main.
C’est donc par Sa puissance qu’il accomplit toute chose. Ainsi les croyants
sont régénérés par la volonté de Dieu (Jean 1:13), ce qui est produit par Son
esprit (Jean 3:3-5). Sa volonté est mise en action par l’esprit. Parlant de la
création naturelle entière, le Psaume dit: «Tu envoyais ton esprit, ils sont
créés; et (par cela) tu renouvelais la face de la terre» (Psaume 104:30). Cet
esprit/ puissance est aussi ce qui soutient toutes choses, aussi bien que le
moyen de leur création. Il est facile de s’imaginer que cette vie tragique se
déroule sans cette part active de l’esprit de Dieu. Job, un homme qui
devenait las de cette vie, était rappelé de cela par un autre prophète: «S’il
(Dieu) rassemble en lui-même son esprit et son souffle, toutes chairs
périraient ensemble, et l’homme retournerait en poussière» (Job 34:14-15).
LES PROMESSES DE DIEU
On verra, dans l’Étude 4.3, que l’esprit qui nous est donné, et à toute la
création, c’est ce qui soutient la vie. Nous avons «le souffle de l’esprit de
vie» en nous (Genèse 7: 22, ancien testament en marge), que Dieu nous
donne à la naissance (Psaume 104:30; Genèse 2:7). Cela en fait «le Dieu
des esprits de toute chair» (Nombres 27:16; cp Hébreux 12:9). Parce que
Dieu est cette force de vie qui soutient toute la création, Son esprit est
présent partout. David reconnaissait que, par Son esprit, Dieu était
constamment présent avec lui partout où il allait; et que, par cet
esprit/puissance, Il pouvait connaître tous les coins de la tête et pensée de
David. Ainsi, l’esprit de Dieu est le moyen par quoi Il est présent partout,
quoique, personnellement, Il ne se trouve qu’au ciel.
Nous avons vu que l’esprit de Dieu est un concept vaste et difficile à saisir;
c’est Sa pensée et Sa disposition, et aussi la puissance avec quoi Il met Ses
pensées à exécution. «L’homme est-ce qu’il pense en son coeur»
(Proverbes 23:7); et, ainsi, Dieu est ce qu’Il pense; en ce sens-là, Il est Son
LES PROMESSES DE DIEU
esprit (Jean 4:24), quoique cela ne veut pas dire que Dieu est impersonnel
(voyez la Digression 1). Pour nous aider à saisir cette immensité de l’esprit
de Dieu, on nous parle, parfois, de Son «Saint-Esprit».
était un accomplissement de la
prophétie de Joël, dans laquelle on le
décrit comme le déversement de
«mon (celui de Dieu) Esprit» (Actes
2:17). Encore, dans Luc 4:1, où l’on
dit que Jésus, «étant plein du
Saint-Esprit», retournait du
Jourdain; plus tard, dans le même
chapitre, Jésus déclare que cela est
un accomplissement d’Ésaïe 61:
«L’Esprit du Seigneur Dieu est sur
moi». Dans ces deux cas (et dans
bien d’autres), le Saint-Esprit est
égalé à «l’Esprit de Dieu» de
l’Ancien Testament.
Remarquez aussi comment le Saint-Esprit est placé en parallèle avec la
puissance de Dieu dans les passages suivants:
LES PROMESSES DE DIEU
2.2 L’Inspiration
In-Spiri[itus-ation]
Bible lui faire oublier le fait merveilleux qu’elle consiste en les paroles de
l’esprit de Dieu, et nous fournit donc tout ce qu’on a besoin pour obtenir
une vraie connaissance de Dieu:-
«À nous a-t-on prêché l’évangile aussi bien qu’à eux (Israël dans le désert);
mais la parole prêchée ne leur a pas profité, n’ayant pas été mêlée à la foi
par ceux qui l’entendaient».
On doit croire «par-dessus tout» que la Bible est inspirée. C’est pour cette
raison que nous avons fait de cela la clause fondamentale de l’Enoncé
Christadelphien de la Foi.
LES PROMESSES DE DIEU
Une croyance solide en l’inspiration totale des Écritures est donc vitale; les
hommes qui écrivaient la Bible étaient entraînés irrésistiblement par l’esprit
qui les inspirait, de sorte que leurs paroles ne leur étaient pas propres. La
Parole de Dieu est la vérité (Jean 17:17), et elle réprimande et elle corrige
(2 Timothée 3:16,17); alors ce n’est pas surprenant qu’elle soit si
impopulaire avec plusieurs gens - car la vérité fait mal. Le prophète Jérémie
rencontrait beaucoup d’opposition parce qu’il disait les paroles que Dieu lui
inspirait; alors il se déterminait à ne pas enrégistrer ou faire connaître
publiquement les paroles qu’on lui donnait. Mais, parce que
l’enrégistrement de la Parole de Dieu est un résultat de Sa volonté plutôt
que du désir humain, il était «entraîné par le Saint-Esprit», de sorte qu’il
n’avait pas le choix. «Je suis l’objet de dérision tous les jours, tous se
moquent de moi...Alors, je me suis dit: je ne ferai pas mention de lui, et ne
parlerai plus en son nom. Mais sa parole était dans mon coeur comme un
feu ardent enfermé dans mes os, et j’étais fatigué de m’abstenir, et je ne
pouvais pas rester». (Jérémie 20:7,9).
Cela confirme tout ce qu’on a appris dans 2 Pierre 1:19-21, c’est-à-dire que
la parole de Dieu n’est pas l’opinion personnelle des hommes, mais le
résultat que des hommes ont été inspirés de mettre par écrit ce qu’on leur
révélait. Le prophète Amos faisait la réflexion suivante: «Le Seigneur Dieu a
parlé, que reste-t-il à faire mais de prophétiser?» (Amos 3:8). Parfois,
Moïse perdait le sens de sa propre personnalité, tellement forte était son
inspiration de Dieu: «Tous ces commandements, que le Seigneur a fait part
à Moïse...» (Nombres 15:22,23); Moïse disait lui-même ces paroles (verset
17).
Une autre sorte d’évidence de cela est que les écrivains de la Bible
réalisaient qu’eux-mêmes ne comprenaient pas complètement les choses
qu’ils écrivaient. Ils «cherchaient» la bonne interprétation - «à qui on
révélait que, non à eux-mêmes, mais à nous, qu’ils adressaient les choses»
qu’ils écrivaient (1Pierre 1:9-12). Les paroles véritables qu’ils enrégistraient
n’étaient pas leur propre interprétation, car c’était cela qu’ils
recherchaient. Les références suivantes nous donnent des exemples
évidents: Daniel (Daniel 12;8-10); Zacharie (Zacharie 4:4-13); Pierre dans
Actes 10:17.
Donc, les livres de la Bible sont l’oeuvre de Dieu par Son esprit, plutôt que
la littérature d’hommes. On a une preuve de cela lorsqu’on considère la
façon dont le Nouveau Testament réfère aux écritures de l’Ancien
Testament: -
- Matthieu 2:5 (R.V. en marge) nous dit qu’ainsi il est «écrit par l’entremise
des prophètes» - Dieu écrivait au moyen d’eux. La version R.V. (en marge)
emploie toujours l’expression «par l’entremise» pour décrire comment
Dieu écrivait par les prophètes.
- «Le Saint-Esprit a bien dit par Ésaïe» (Actes 28:25 - c’est comme cela que
Paul citait Ésaïe). Luc, dans 3:4, parle du «livre des paroles d’Ésaïe» plutôt
que tout simplement du «livre d’Ésaïe».
Nous allons conclure cette section avec une liste de versets qui montrent
que l’Esprit de Dieu nous a été révélé par Sa parole écrite: -
LES PROMESSES DE DIEU
- Jésus énonçait clairement que «Les paroles que je dis...elles sont l’esprit»
(Jean 6:63); Il parlait sous l’inspiration de Dieu (Jean 17:8; 14:10).
- On nous décrit comme étant né à nouveau à la fois par l’esprit (Jean 3:3-5)
et par la parole de Dieu (1Pierre 1:23).
- «Les paroles que le Seigneur d’armées a envoyées en son esprit par
les...prophètes» (Zacharie 7:12).
- «Je vais déverser mon esprit sur vous, Je vais vous faire connaître mes
paroles» (Proverbes 1:23); ceci associe une vraie compréhension de la
parole de Dieu avec l’action de Son esprit sur nous - lire le Livre sans la
compréhension est peu utile, car l’esprit/la pensée de Dieu ne nous est pas
alors révélée.
Luc 1:37 (R.V.) insiste sur le même thème: «Aucune parole de Dieu ne sera
dépourvue de puissance (esprit)».
L’étude de la Bible et son application dans notre vie est donc un travail
dynamique. Il est tout à fait sans rapport avec la méthode froide et
académique des théologiens, et aussi avec le «feel-good» Christianisme de
plusieurs églises, qui ne consiste qu’à citer brièvement quelques passages,
sans faire d’efforts pour les comprendre ou les appliquer. «La parole de
Dieu est vive (vivante) et puissante»; «la parole de Sa (celle de Dieu)
puissance» (Hébreux 4:12; 1:3). «La parole de Dieu...travaille efficacement
LES PROMESSES DE DIEU
aussi en vous qui croyez» (1Thessaloniciens 2:13). Par la parole, Dieu est
activement et continuellement au travail dans la pensée des vrais croyants.
Le message fondamental de
l’Évangile, dont vous êtes en train
d’apprendre, est donc la vraie
puissance de Dieu; si vous la laissez
faire ainsi, elle peut travailler dans
votre vie afin de faire de vous un
enfant de Dieu, manifestant l’esprit
ou pensée de Dieu à un certain degré
en cette vie, vous préparant au
changement à la nature spirituelle de
Dieu, lequel changement aura lieu
au retour du Christ (2 Pierre 1:4).
La prédication de Paul était «en
démonstration de l’esprit et de la
puissance» (1 Corinthiens 2:4).
LES PROMESSES DE DIEU
Nous sommes entourés par ceux qui ont une demi-foi en la Bible comme
parole de Dieu, en dépit de leurs prétendus engagements au Christ. De
même leur prétention de croire en Dieu, alors qu’ils n’acceptent pas qu’Il
soit une personne réelle. En niant l’inspiration totale de l’Écriture et sa
suprématie sur nos sentiments et convictions personnels, ils nient la
puissance de Dieu. Cela rappelle les paroles de 2 Timothée 3:5: «ayant une
forme de piété, mais niant sa puissance», par exemple la puissance de la
parole de l’Évangile.
Tenant compte de tout cela, ne devrions-nous pas tous tenir dans nos
mains cette Bible avec de plus en plus de respect, et la lire avec un désir de
plus en plus grand d’apprendre et d’obéir?
Une lecture judicieuse du texte de la Bible nous indique que ses écrivains
non seulement se reconnaissaient eux-mêmes inspirés, mais traitaient aussi
d’autres écrivains de la Bible comme ayant été inspirés. Le Seigneur Jésus
était prééminent en cela. Lorsque Jésus tirait une citation des Psaumes de
David, il la précédait de ces mots: «David, en esprit,...» (Matthieu 22:43),
LES PROMESSES DE DIEU
L’attitude des Apôtres était identique à celle de leur Seigneur. Elle est
résumée par Pierre, qui disait que son expérience personnelle d’avoir
entendu les paroles du Christ de ses propres oreilles était éclipsée par la
«parole plus sûre de la prophétie» (2 Pierre 1:19-21). Pierre croyait que les
lettres de Paul étaient autant «l’Écriture» que les «autres Écritures», une
phrase normalement employée pour les écrits de l’ancien testament. Donc,
pour Pierre, les lettres de Paul faisaient autant autorité que l’Ancien
Testament.
Dans les Actes, les Épîtres et l’Apocalypse, on fait souvent allusion aux
Évangiles (par exemple, cp Actes 13:51; Matthieu 10:14), indiquant non
seulement qu’ils étaient tous inspirés du même Esprit, mais que les récits
de l’Évangile étaient traités comme inspirés par les écrivains du Nouveau
Testament. Paul, dans 1 Timothée 5:18, cite Deutéronome 25:4 (dans
l’Ancien Testament) et Luc 10:7, comme tous les deux «l’Écriture». Paul
insiste sur le point que son message était du Christ et non de lui-même
(Galates 1:11-12; 1 Corinthiens 2:13; 11:23; 15:3). Cela était reconnu par
LES PROMESSES DE DIEU
les autres apôtres; ainsi, Jacques 4:5 cite les paroles de Paul dans Galates
5:17 comme «Écriture».
Dieu nous «a parlé» dans la personne du Christ; il n’y a donc plus besoin
d’autre révélation (Hébreux 1:2). On peut observer que la Bible fait allusion
à d’autres écrits inspirés, lesquels ne sont pas disponibles aujourd’hui (par
exemple, le livre de Jasher, les écrits de Nathan, Elie, Paul à Corinthe, et
Jean, qui laisse supposer, dans sa 3ème lettre, qu’il avait écrit une lettre, non
préservée, à l’ecclésia, que Diotréphès avait refusé d’obéir). Pourquoi ces
écrits n’ont-ils pas été préservés? Sans doute parce qu’ils n’étaient
d’aucune utilité pour nous. On peut donc être certain que Dieu a préservé
tout ce qu’il y a d’utile pour nous.
dessein à long terme (voyez l’Etude 6.1); ainsi, on ne doit pas s’attendre à
ce que Son Saint-Esprit soit nécessairement utilisé à alléger la souffrance
humaine en cette vie. Tout soulagement de la sorte qu’il produit en effet
sera dans le but plus élevé de nous exprimer la pensée de Dieu.
l’esprit était transféré à Josué afin que lui aussi pût mener le peuple de Dieu
(Deutéronome 34:9).
- Lorsque Dieu avait un message spécial pour Son peuple, l’esprit inspirait
quelqu’un à dire la parole de Dieu. Lorsque le message était terminé, le
don de l’esprit, afin de parler directement au nom de Dieu, était retiré, et
les paroles de cette personne seraient de nouveau les siennes en propre,
plutôt que celles de Dieu. Voici un exemple sur plusieurs:-
«L’Esprit de Dieu venait en Zacharie...et leur disait (au peuple): Ainsi dit
Dieu: Pourquoi transgressez-vous les commandements du Seigneur...?» (2
Chroniques 24:20).
Basé sur ce qui précède, il devrait être évident que recevoir le don de
l’emploi de l’esprit de Dieu pour un but particulier n’était pas: -
On aime tous à croire que la puissance de Dieu s’exerce dans notre vie.
Mais comment et pourquoi fait-Il ainsi? Est-ce qu’on possède réellement
les dons de l’esprit comme ceux dont on parle dans la Bible? Si l’on veut
vraiment connaître Dieu, et avoir une relation active avec Lui, on va
reconnaître la nécessité de bien comprendre ces choses-là.
LES PROMESSES DE DIEU
Se rappelant des principes de base que l’on a déjà appris au sujet des dons
de l’esprit de Dieu, on va maintenant passer au Nouveau Testament, où l’on
parle des dons de l’esprit qui étaient en possession de l’église primitive (par
exemple, les groupes de croyants de la génération après Jésus-Christ).
Dieu, mais en ce temps-là, avant qu’on l’ait écrit et rendu disponible, Dieu
permettait aux prédicateurs d’utiliser Son Saint-Esprit afin de souligner la
vérité de ce qu’ils disaient. Cela était la raison principale d’utiliser les dons
à la vue de tous; mais en l’absence des écrits du Nouveau Testament, il
aurait été difficile aussi aux nouveaux groupes de croyants de grandir dans
leur foi. Les nombreux problèmes pratiques qui se soulevaient parmi eux
auraient été sans solution; il y aurait eu peu de direction pour eux de
croître dans leur foi en Jésus-Christ. Alors pour ces raisons les dons du
Saint-Esprit étaient accessibles pour la direction des premiers croyants, au
moyen de messages inspirés jusqu’à ce que le Nouveau Testament,
contenant ces messages et l’enseignement de Jésus, fût écrit et mis en
circulation.
- «Lorsqu’il (Jésus) montait (au ciel), il...donnait des dons (de l’esprit) aux
hommes...pour le perfectionnement des saints, pour le travail du ministère
(de la prédication), pour l’édification du corps de Jésus-Christ», par exemple
les croyants (Éphésiens 4:8,12).
- Paul écrivait ainsi aux croyants de Rome: «Je désire ardemment vous voir,
afin que je puisse vous transmettre quelques dons spirituels, dans
l’intention que vous puissiez être établis» (Romains 1:11).
- «Notre Évangile ne vous parvenait pas seulement qu’en parole, mais aussi
en puissance, et dans le Saint-Esprit, et avec beaucoup d’assurance» au
LES PROMESSES DE DIEU
- Paul pouvait parler de «ces choses que le Christ a accomplies par moi,
pour rendre les Gentils obéissants par la parole et des actes (miraculeux),
par des signes et prodiges puissants, par la puissance de l’Esprit de Dieu»
(Romains 15:18-19).
Tout cela est résumé par le commentaire fait sur l’obéissance des apôtres
au commandement de prêcher: «Ils allaient, et prêchaient partout, le
Seigneur travaillant avec eux, et confirmant la parole avec des signes qui
suivaient» (Marc 16:20).
Ces dons de l’esprit étaient donc accordés afin d’accomplir des choses
spécifiques à des temps spécifiques. Cela démontre l’erreur de prétendre
que la possession miraculeuse des dons est une expérience permanente
dans la vie d’une personne. Les apôtres, y compris Pierre, étaient «remplis
du Saint-Esprit» à la fête de la Pentecôte, tôt après l’ascension de Jésus
(Actes 2:4). En conséquence, ils étaient capables de parler en langues
étrangères afin de lancer la prédication de l’Évangile Chrétien de façon
spectaculaire. Lorsque les autorités essayaient de sévir contre eux, «Pierre,
rempli du Saint-Esprit», était donc capable de leur répondre de manière
convaincante (Actes 4:8). A leur délivrance de prison, ils étaient capables
au moyen des dons de continuer à prêcher - «ils étaient tous remplis du
Saint-Esprit, et ils affirmaient la parole de Dieu avec confiance» (Actes
4:31).
En parlant des dons miraculeux, Paul écrivait que les premiers croyants les
possédaient «selon la mesure du don de Jésus-Christ» (Éphésiens 4:7). Le
mot Grec, traduit ici par «mesure», signifie «une portion, ou un degré,
limitée» (Concordance de la Bible par Strong). Il n’y avait que Jésus qui
LES PROMESSES DE DIEU
possédait les dons de façon illimitée, c.-à-d. avec la liberté totale de les
utiliser comme Il voulait (Jean 3:34).
La Prophétie
La Guérison
- La vue ou l’ouïe qui s’est améliorée, quoique revenant souvent à son état
original.
À ces exemples, un doit ajouter le cas des ambulances qui amenaient des
patients de l’hôpital aux croisades de guérison de T.O. Osborn en Naïrobi,
LES PROMESSES DE DIEU
Les Langues
Les apôtres, pêcheurs peu raffinés que quelques uns d’entre eux étaient,
recevaient la grande mission d’aller dans tout le monde prêcher l’Évangile
(Marc 16:15-16). Leur toute première réaction était peut-être ceci: «Mais
on ne connait pas les langues!» Pour eux, ce n’était même pas le cas de:
«On était bon à rien dans les langues à l’école», parce qu’ils n’avaient
jamais été à l’école. On pouvait lire sur leurs visages «qu’ils étaient des
LES PROMESSES DE DIEU
langues étrangères».
À la fête Juive de la Pentecôte, tôt après l’ascension de Jésus-Christ au ciel,
les apôtres «étaient tous remplis du Saint-Esprit, et commençaient à parler
en d’autres langues...La foule s’assemblait (de nouveau, une démonstration
publique des dons!) Et tous étaient surpris, parce que chacun les entendait
parler dans sa propre langue. Et ils étaient tous étonnés et émerveillés, se
disant, l’un à l’autre: Voyez donc, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous
des Galiléens? Et comment entend-on chacun dans sa propre langue (le
même mot Grec traduit «les langues») dans laquelle on est né? Parthiens
et Mèdes...on les entend parler dans nos langues...Et ils étaient tous
étonnés» (Actes 2:4-12). Il est peu probable que la double mention de
l’étonnement de la foule et leur émerveillement aurait été nécessaire si
tout ce qu’ils avaient entendu était le baragouin parlé par ceux qui
prétendent avoir le don aujourd’hui; ce qui ne donne lieu qu’au sarcasme
ou à l’indifférence, plutôt qu’à l’étonnement et à la conviction venant de
comprendre les paroles énoncées ce dont on faisait l’expérience dans Actes
2.
«Même ainsi pour vous; en autant que vous soyez pleins de zèle pour les
dons de l’esprit, cherchez à exceller à édifier l’église». (1 Corinthiens 14:12)
«Alors que celui qui parle en une langue inconnue prie qu’il puisse
interpréter». (1 Corinthiens 14:13)
«Autrement, lorsque tu béniras avec l’esprit, comment, celui qui est inculte,
pourra-t-il dire «Amen» à tes remerciements vu qu’il ne comprend pas ce
que tu dis?» (1 Corinthiens 14:16)
«Car toi, en vérité, tu remercies bien, mais l’autre n’est pas édifié.» (1
Corinthiens 14:17)
1 Corinthiens 14:18:- «Je remercie mon Dieu, Je parle les langues plus que
vous tous.» À cause de ses voyages étendus pour la prédication du Christ,
Paul avait besoin du don des langues («les langues») plus que la plupart.
C’est exactement ce qui est arrivé. Les Musulmans, comme les païens, se
sont moqués du comportement bizarre de ceux qui prétendaient avoir le
don des langues à travers l’Afrique de l’Ouest. Même un Chrétien qui a
LES PROMESSES DE DIEU
Il n’y avait besoin que de deux ou trois personnes qui devaient parler en
langues dans un service. Il est peu probable que plus de trois différentes
langues seraient parlées dans une assistance. Un service perdrait bientôt
toute cohérence s’il fallait traduire chaque phrase de l’orateur plus que
deux fois. Si on possédait le don des langues lors d’une réunion dans le
centre de Londres, assistée par des Anglais, avec quelques touristes
Français et Allemands présents, le discours pourrait commencer ainsi:-
Le Pasteur:
Good evening
Mais, naturellement, les trois doivent parler «en cours», c.-à-d., l’un après
l’autre. La confusion régnerait s’ils allaient parler simultanément; mais,
quand même, à cause de la nature fondamentalement émotionelle des
«parleurs de langues» actuels, le phénomène se produit par plusieurs
parlant simultanément. J’ai observé que, une fois que quelqu’un
commence, d’autres sont vite influencés de faire la même chose.
LES PROMESSES DE DIEU
La possession des dons du Saint-Esprit ne peut donc pas être associée à une
expérience qui amène une personne en dehors du domaine de la
LES PROMESSES DE DIEU
L’appel aux possessors des dons de les utiliser d’une façon qui convient à
Dieu, et à Son amour pour la paix et Sa haine du désordre (1 Corinthiens
14:33), semble être ignoré par les églises «Pentécostales» d’aujourd’hui.
1 Corinthiens 14:34 «Laissez vos femmes garder le silence dans les églises:
car ce n’est pas permis à eux de parler; mais on leur commande d’être
soumise, comme dit la loi aussi.»
Tout croyant en une Bible inspirée doit donc accepter que ces
commandements, dans 1 Corinthiens 14, doivent être pris sérieusement; en
faire fi ouvertement ne peut qu’indiquer un manque de croyance en
l’inspiration totale des ecritures - ou que quelqu’un n’est pas doué
spirituellement, étant donné que celui qui n’a pas les dons va nier que les
commandements de 1 Corinthiens 14 sont les commandements du
Seigneur pour nous. La logique de cet argument est accablante, même
dévastatrice.
À propos, il est très significatif que ces sectes qui prétendent parler les
langues ont démontré scientifiquement une plus grande incidence de
dépressions nerveuses parmi leurs membres que parmi ceux d’autres
milieux. Keith Meador, Professeur en Psychiatrie à l’Université de
Vanderbilt, É.-U., entreprenait une étude majeure pour analyser le rapport
LES PROMESSES DE DIEU
Les dons miraculeux de l’esprit de Dieu seront de nouveau utilisés par les
croyants afin de changer ce monde actuel en le Royaume de Dieu aprés le
retour du Christ. Les dons sont donc appelés «les puissances du monde
(l’âge) à venir» (Hébreux 6:4-5): et Joël 2:26-29 décrit une grande effusion
des dons de l’esprit après le repentir d’Israël. Le fait même que ces dons
seront donnés aux croyants au retour du Christ est preuve suffisante qu’ils
ne sont pas en possession dans le moment - étant donné que, pour tout
Chrétien qui a les yeux ouverts sur l’Ecriture et les événements mondiaux,
le retour du Seigneur doit sûrement être bientôt (voyez l’Appendice 3).
LES PROMESSES DE DIEU
«Qu’il y ait des prophéties, ils viendront à manquer; qu’il y ait des langues,
ils viendront à cesser; qu’il y ait (le don de) la connaissance, il disparaîtra.
Car on connait en partie, et on prophétise en partie. Mais, lorsque cela, qui
est parfait, sera arrivé, alors cela, qui est en partie, sera aboli» (1
Corinthiens 13:8-10). Les dons «sont temporaires» (G.N.B.).
«Lorsqu’il (Jésus) montait en haut (au ciel), il...donnait les dons (de
l’esprit) aux hommes...pour l’édification du corps du Christ; jusqu’à ce que
nous venions tous à l’unité de la foi (c.-à-d., l’unique foi), et à la
connaissance du Fils de Dieu, en un homme parfait...Afin qu’a partir de
maintenant, nous ne soyons plus des enfants, ballottés en va-et-vient, et
emportés par tout vent de doctrine.»
«Si tout le corps était un œil, où serait l’ouïe? Si le tout était l’ouïe, où
serait l’odorat?... Maintenant, vous êtes le corps du Christ, et membres en
particulier. Et Dieu a fait de quelques uns dans l’église en premier des
apôtres, en deuxième des prophètes, en troisième des enseignants, après
cela, les miracles, ensuite, les dons de guérir, d’aider, de gouverner, de
parler en langues diverses. Est-ce que tous sont des apôtres? Est-ce que
LES PROMESSES DE DIEU
tous sont des prophètes? Est-ce que tous sont des enseignants? Est-ce que
tous sont des faiseurs de miracles? Est-ce que tous ont le don de guérir?
Est-ce que tous parlent les langues? Est-ce que tous interprètent?»
D’autres Pentécostals disent que le parler en langues n’est pas une preuve
qu’on est sauvé. Cela souligne le fait qu’il y a des différences doctrinales
majeures parmi ceux qui prétendent posséder les dons. Ainsi, certains
«charismatiques» croient que le Royaume de Dieu va être sur la terre,
tandis que d’autres disent qu’il est au ciel. Les «charismatiques»
Catholiques réclament que le Saint-Esprit leur dit d’adorer Marie et le Pape,
tandis que certains «charismatiques» Pentécostals disent que leur
possession du Saint-Esprit leur ordonne de dénoncer le Pape comme
antichrist, et de condamner la doctrine Catholique. Cependant, Jésus
énonçait, au-dessus de tout doute, que ceux qui possèdent le Consolateur,
«qui est le Saint-Esprit», seraient guidés «dans toute la vérité...en ce temps-
là, vous n’aurez pas besoin de me demander rien...le Consolateur...vous
enseignera toutes choses, et vous ramènera toutes choses à la mémoire,
quoi que ce soit que je vous aie dit» (Jean 16:13,23; 4:26).
gens qui vivent et meurent sans espoir, n’ayant pas été appelés à une
connaissance de l’Evangile.
Si vous désirez trouver la seule vraie église, la seule vraie foi et le seul vrai
baptême (Éphésiens 4:4-6), alors vous devez recevoir l’appel cinq sur cinq -
«Retournez à la Bible!»
Les Études 2.1 et 2.2 ont donné preuve évidente que l’esprit de Dieu réfère
à Sa puissance, laquelle reflète Sa «pensée» en un sens très large. Parce
que la manière que l’Esprit de Dieu agit est un réflecteur si précis de
l’essence et de la personnalité de Dieu, certains soutiennent que l’esprit de
Dieu est une personne qui est Dieu aussi. En relisant attentivement les
sections précédentes, on s’apercevra que l’esprit de Dieu est Sa pensée ou
Sa puissance; si cela est ainsi, il n’y a donc aucune façon par laquelle une
pensée ou une puissance puisse être une personne. L’électricité est une
puissance invisible qui peut accomplir bien des choses pour la personne qui
la contrôle, mais elle ne peut pas elle-même être une personne. L’amour
peut faire partie du caractère de quelqu’un, mais l’amour ne peut pas être
une personne. L’esprit de Dieu inclut Son amour, comme partie de Son
caractère, et réfère aussi à Sa puissance, mais en aucune façon ne réfère-t-il
à une personne qui est séparée de Lui.
Mais aussi évidente et manifeste que cette fausse idée (que l’esprit soit une
personne) apparaisse, elle est quand même acceptée par la majorité des
«Chrétiens», en autant qu’ils croient en la doctrine de la «trinité». Cela
effectivement énonce qu’il y a 3 dieux; mais, pourtant, qu’un seul - Dieu le
Père, le Saint-Esprit et Jésus. Mais les mêmes gens réclament que Dieu
n’est pas une personne; et, d’un autre côté, ils disent que le Saint-Esprit
l’est; il y a contradiction nette ici. Aussi, cela fait le Saint-Esprit le pére de
Jésus.
qui est Dieu aussi, quoique pas Dieu. Lorsqu’ils sont confrontés avec
l’illogisme de leur position, la façon la plus populaire de s’en échapper est
de déclarer que Dieu est un mystère, et que l’on devrait accepter cela par la
foi, sans demander d’explication logique.
Cela est de fermer les yeux explicitement sur les allusions du Nouveau
Testament à l’effet que le mystère de Dieu est révélé par la parole et
l’œuvre du Christ:-
«Je ne voudrais pas, mes frères, que vous soyiez ignorants de ce mystère»
(Romains 16:25).
Avec toute cette insistance - et c’est bien cela - sur le fait qu’il n’y a plus de
mystère aujourd’hui concernant les doctrines fondamentales, ce ne peut
être que quelqu’un qui est encore dans l’obscurité qui va réclamer le
contraire. Et, une telle personne, ne va-t-elle pas s’inquiéter du fait que le
nom de la Bible pour «Babylone», le système de fausse religion dont parle
l’Apocalypse, est «le Mystére» (Apocalypse 17:5)? L’implication évidente
est que ce système proclame que ses croyances sont un mystère, mais que
LES PROMESSES DE DIEU
Parce que notre conversion devrait être basé sur un tel processus de
raisonnement, nous devrions être capables de donner une explication
Biblique et logique de notre espoir et notre doctrine:-
«Soyez toujours prêts à donner une réponse à tout homme qui vous
demande la raison de votre espoir» (1Pierre 3:15).
Parler d’un ton modéré au sujet de nos expériences personnelles n’est pas
de donner une raison pour l’espoir de l’Évangile. La dépendance
continuelle d’un «témoignage personnel», comme méthode de prêcher par
plusieurs Chrétiens «évangéliques» fait voir un manque de «répose
raisonnée» de leur «espoir». Tout un vocabulaire s’est développé parmi-
ces Chrétiens pour leur aider à «partager ce que le Seigneur a fait dans ma
vie», etc. De telles anecdotes personnelles contrastent nettement avec les
paroles de Paul: «Nous ne prêchons pas à notre sujet, mais le Christ» (2
Corinthiens 4:5) - et cela vient d’un homme qui «avait une relation
personnelle avec Jésus» plus que la plupart.
Cependant, et c’est à leur crédit, quelques uns qui croient que l’Esprit de
Dieu est une personne essaient de donner des raisons Bibliques. Les
versets cités sont ceux qui parlent de l’esprit de Dieu comme d’une
personne, par exemple, «le consolateur» dans Jean 14 à 16, et l’esprit étant
«chagriné».
«La sagesse a construit sa maison, elle a creusé ses sept piliers» (Proverbes
9:1).
Ces versets, et en fait le rest des chapitres dans lesquels ils sont contenus,
montrent que la sagesse est personnifiée comme étant une femme; mais,
pour autant, personne ne considère que la sagesse est littéralement une
belle femme qui court le monde; on reconnâit tous qu’elle est une
caractéristique très désirable, et que l’on devrait tous essayer de l’acquérir.
«Personne ne peut servir deux maîtres, car soit il va haïr l’un, et aimer
l’autre; soit il va rester attaché à un, et mépriser l’autre. Vous ne pouvez
pas servir Dieu et mammon» (Matthieu 6:24).
LES PROMESSES DE DIEU
Comme dans le cas des richesses, le péché est comparé ici à un maître, et
ceux qui commettent le péché sont ses serviteurs. Aucune interprétation
raisonnable due passage n’oserait suggérer que Paul nous enseigne ici que
le péché est une personne.
«Lorsqu’il sera arrivé, l’Esprit de la vérité, il vous guidera dans toute vérité;
car, il ne signifiera pas de lui-même...» (Jean 16:13).
LES PROMESSES DE DIEU
«Voyez, un cheval pâle; et son nom, qui était assis sur lui, était la Mort»
(Apocalypse 6:8).
Les vrais croyants, c’est-à -dire ceux qui tiennent et croient les vraies
doctrines enseignées dans la Bible, sont représentés par une «vierge
chase», indiquant la vie pure qu’ils doivent mener, et par un «corps», un
symbole approprié parce que, tout comme un corps naturel a plusieurs
fonctions, ainsi la vraie église, qui a plusieurs responsabilités, et qui remplit
différentes fonctions. Lorsqu’on parle de l’église comme étant le «corps»,
personne ne la prend pour un individu, pas plus que le diable ou satan
serait pris pour un monstre grotesque ou un ange déchu si les termes
originaux avaient été traduits correctement, ou si on n’avait pas acquis des
idées erronées obtenues des fausses églises des temps passés. (D’après
«Christendom Astray» (La Chrétienté Egarée) du frère Robert Roberts.)
Digression 6: Le Calvinisme
-Que cela ne sert à rien de faire de grands efforts dans l’étude de la Bible,
ou de la religion; parce que, si on est pour être sauvé, alors on le sera de
toute façon.
-Qu’il y a un être, appelé le diable, qui nous force à pécher et qui nous crée
des problèmes dans la vie indépendamment de notre propre volonté.
Cette fausse notion est discutée dans l’Etude 6.
LES PROMESSES DE DIEU
-Qu’il n’y a pas besoin de demander l’aide de Dieu dans les situations de la
vie, par exemple nous garder pendant le voyage, parce que tout est
prédestiné de toute façon. On entend souvent, dans les salles de départ
des aéroports, ce diction: «si c’est pour arriver, ça arrivera».
-On sera jugé d’après nos œuvres (Apocalypse 22:12). Mais pourquoi, si
nos actions libres sont sans importance relativement au salut? Paul disait
que les Juifs se jugeaient eux-mêmes indignes de la vie éternelle par leur
rejet de la parole de Dieu (Actes 13:46). Ils se jugeaient eux-mêmes - Dieu
ne les empêchait pas. Si on dit que Dieu prédestine quelques uns au salut,
et d’autres à la condamnation, alors effectivement Dieu force des gens au
péché, de la même manière qu’Il en force d’autres supposément à la
justice. À cause du péché d’Adam, «la mort s’est propagée à tous parce
que tous ont péché» (Romains 5:12). Voila pourquoi nous mourons tous,
en punition du péché (Romains 6:23), et non parce que Dieu a décidé de
faire de nous des pécheurs quelque part avant le péché d’Adam.
vivra en heureuse association avec Dieu (2:27). «Et il viendra à passer par
après, (c.-à-d. après cela) que je vais déverser mon esprit..» (Joël 2:28). Tant
que ces préconditions n’existeront pas, on ne peut s’attendre à d’autre
accomplissement des paroles de Joël que celui en plus petit que l’on a vu au
jour de la Pentecôte dans Actes 2.
Le Consolateur
Il est vrai évidemment que l’esprit de Dieu était révélé par la parole écrite
dans le passé, mais cela n’était qu’une révélation partielle, comparée à la
plénitude («la perfection») que nous avons maintenant dans la Parole
LES PROMESSES DE DIEU
De tous les Chrétiens charismatiques qui ont réclamé posséder les dons
pendant les cent dernières années, il n’y a eu aucune évidence réaliste que
de tels pouvoirs aient été exercés. À moins que chacun des croyants soit
capable, et, en fait, produit ces signes de telle grandeur, cette promesse ne
peut pas s’appliquer aujourd’hui. Cela nous mène à la conclusion que nous
avons déjà tirée de notre étude de l’enseignement de la Bible sur l’Esprit:
ces dons miraculeux étaient possédés par les premiers croyants Chrétiens
du premier siècle, mais ils cessaient d’être possédés après que les Écritures
du Nouveau Testament étaient complétées.
Le dernier verset de Marc 16 suggère que les miracles «qui suivent» ceux
qui croyaient avaient pour but spécifique de confirmer la parole de
l’Évangile: «Ces signes suivront ceux qui croient...ils allaient, et prêchaient
partout, le Seigneur oeuvrant avec eux, et confirmant la parole par des
signes qui suivent» (Marc 16:17,20). Une fois que cette parole était écrite
au complet, comme nous l’avons maintenant dans le Nouveau Testament, il
n’y avait plus besoin de signes miraculeux suivant ceux qui croyaient.
Étude 2: Questionnaire
a) La Puissance b) Saint
b) Le Souffle d) La Poussière
2. Qu’est-ce le Saint-Esprit?
a) Une personne
b) Une puissance
c) La puissance de Dieu
6. Nommez quelques uns des dons de l’esprit que l’on possédait au premier
siècle.
aujourd’hui?
ÉTUDE 3
LES PROMESSES
LES PROMESSES DE DIEU
DE DIEU
LES PROMESSES DE DIEU
3.1 Introduction
C’est un fait bien triste que peu d’églises mettent l’accent sur ces parties de
l’Ancien Testament comme elles le devraient. «Le Christianisme» a
dégénéré en une religion basée sur le Nouveau Testament - quoique même
alors tendant à employer que quelques versets. Jésus mettait clairement
l’accent à la bonne place:
LES PROMESSES DE DIEU
«S’ils n’écoutent pas Moïse (c.-à-d. les 5 premiers livres de la Bible qu’il
écrivait) et les prophètes, non plus ne seront-ils persuadés si quelqu’un
s’élève d’entre les morts» (Luc 16:3 1).
«Il leur disait: Ô idiots, et lents à croire (correctement) tout ce que les
prophètes ont dit; n’avait-il pas, le Christ, à souffrir ces choses, et à entrer
dans sa gloire? Et, commençant avec Moïse et tous les prophètes, il leur
exposait, dans toutes les Écritures, les choses qui le concernaient» (Luc
24:25-27).
LES PROMESSES DE DIEU
Remarquez son accent sur le fait que tout l’Ancien Testament parlait de lui.
Ce n’était pas que les disciples n’avaient jamais lu ou entendu les paroles de
l’Ancien Testament, mais c’est qu’ils ne les avaient pas comprises
correctement; et, par conséquent, ils ne pouvaient pas réellement y croire.
Donc, une bonne compréhension de la Parole de Dieu, en plus de la simple
lecture, est nécessaire au développement d’une vraie foi. Les Juifs étaient
des fanatiques dans leur lecture de l’Ancien Testament (Actes 15:21); mais
parce qu’ils ne comprenaient pas les allusions aux choses concernant Jésus
et son Évangile, ils n’y croyaient pas réellement, (et c’est ce que Jésus leur
disait: -
«Cherchez les Écritures (c.-à-d. de la bonne façon - cf. Actes 17:11), car en
elles vous pensez (c.-à-d. vous êtes confiants) que vous avez la vie éternelle;
et ce sont elles qui témoignent de moi» (Jean 5:39).
Et il en est peut-être ainsi avec beaucoup de gens qui ont une connaissance
superficielle de quelques incidents et enseignements de l’Ancien
Testament; mais ce n’est là qu’une connaissance incidente. Le message
merveilleux du Christ et l’Évangile du Royaume de Dieu continuent de leur
échapper. C’est le but de cette étude de vous faire sortir de cette position
par la démonstration de la vraie signification des promesses principales de
l’Ancien Testament -
- à Noé,
- à Abraham et
- à David.
On peut trouver des renseignements sur ces promesses dans les 5 premiers
livres dc la Bible (c.-à-d. Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et
Deutéronome), qui ont été écrits par Moïse, et dans les prophètes de
l’Ancien Testament. Tous les éléments de l’Évangile Chretien s’y trouvent.
- qui mentent;
On verra dans l’Étude 6 que ce n’ést pas une personne littérale qui fait cela,
mais que, en nous-mêmes, il y a ces choses:
- «le vieil homme qui est corrompu par ses désirs trompeurs» (Éphésiens.
4:22) et
Jésus était, littéralement «fait d’une femme» (Galates. 4:4) comme fils de
Marie, bien que Dieu soit son Père. Alors, en ce sens-là aussi, il était le
descendant de la femme, quoique donné par Dieu d une manière differente
de tout autre homme. Ce descendant de la femme devait être blessé
temporairement par le péché, c.-à-d. le descendant du serpent - «tu vas le
meurtrir au talon» (Genèse 3:15). Une morsure de serpent au talon est une
blessure temporaire normalement, comparée à la permanence de l’effet
d’un coup à la tête du serpent. Plusieurs façons de parler ont leurs racines
dans la Bible: «frappe-le à la tête», (c.-à-d. arrêter complètement ou finir
quelque chose), vient probablement de cette prophétie de Jésus à l’effet
qu’ il frapperait le serpent à la tête.
«Tout comme au début, celui qui était né de la chair persécutait celui qui
était né de l’Esprit (par sa vraie connaissance de la Parole de Dieu - 1 Pierre
I :23), de même en est-il ainsi aujourd’hui» (Galates 4:29).
«C’est un proverbe fidèle: Car, si nous mourons avec lui (le Christ), nous
vivrons aussi avec lui; si l’on souffre (avec lui), nous régnerons aussi avec
lui... par conséquent, j’endure toutes choses» (2 Timothée 2:10-12).
«S’ils m’ont persécuté (Jésus), ils vont vous persécuter aussi... ils vous
feront toutes ces choses pour l’amour de mon nom» (Jean 15:20,2721), c.-
à-d. parce que nous sommes baptisés dans le nom de Jésus» (Actes 2:38;
8:16).
Confronté avec de tels versets, on est tenté de se dire: «Si c’est ce dont il
s’agit d’être associé avec Jésus, le descendant de la femme, j’aimerais
plutôt m’en passer». Mais, bien entendu, on n’exigera jamais de nous de
LES PROMESSES DE DIEU
subir quoi que ce soit que l’on ne peut raisonnablement surmonter. Tandis
qu’il est certainement nécessaire de s’abstenir si l’on veut s’unir
entièrement au Christ, notre association avec lui résultera en une
récompense si glorieuse «que les souffrances du temps présent ne peuvent
se comparer avec la gloire qui sera révélée en nous». Et même en ce temps
présent, son sacrifice permet à nos prières pendant les traumatismes de la
vie d’avoir une puissance spéciale devant Dieu. Et ajoutez à cela cette
assurance glorieuse qui est fortement soulignée dans plusieurs Bibles
Christadelphiennes: -
16:33).
«Que va-t-on dire alors de ces choses-là? Si Dieu est avec nous, qui peut
être contre nous?» (Romains 8:31).
- «Le soleil et la lune... les étoiles... les cieux... il les a établis aussi pour
toujours et toujours; il a promulgué un décret qui ne changera pas»
(Psaume 148:3-6).
«Moi, voyez, j’établis mon covenant avec vous... je vais établir mon
covenant avec vous; (remarquez l’insistance sur «moi» ou «je» - la merveille
de Dieu qui choisit de faire des promesses à l’homme mortel!); toute chair
ne sera plus emportée par les eaux d’un déluge; il n’y aura pas non plus de
déluge pour détruire la terre» (Genèse 9:9-12).
Parce que c’est un covenant éternel entre Dieu et le peuple et les animaux
de la terre, il s’ensuit donc qu’il y aura du monde et des animaux qui vivront
sur la terre pour toujours. Cela est par soi-même une preuve que le
Royaume de Dieu sera sur la terre plutôt qu’au ciel.
«L’Évangile de Dieu, qu’il avait promis auparavant par ses prophètes (par
exemple Abraham, Genèse 20:7) dans les saintes écritures» (Romains
1:1,2).
- «Pour cette raison, l’Évangile était prêché aussi à ceux qui sont morts» (1
Pierre 4:6) - c.-à-d. aux croyants qui vivaient et mouraient avant le premier
siècle.
«Car on nous a prêché l’Évangile aussi bien qu’à ceux» (Hébreux. 4:2) – c.-à-
d. à Israël dans le désert.
Dans le Nouveau Testament, on fait des observations sur ces promesses; et,
en conformité avec notre politique de laisser la Bible s’expliquer, on va
combiner les enseignements des deux Testaments afin d’obtenir une idée
compte du covenant fait avec Abraham.
Abraham était originaire d’Our, une ville prospère du pays qui s’appelle
aujourd’hui l’Iraq. L’archéologie moderne révèle que l’on avait déjà atteint
un haut niveau de civilisation dans le temps d’Abraham. I1 y avait déjà un
LES PROMESSES DE DIEU
Abraham n’était pas un nomade errant qui n’avait rien de mieux à faire que
de courir un risque sur ces promesses. II venait d’un milieu en général qui
avait beaucoup de similarité avec le nôtre. Les décisions complexes et
angoissantes auxquelles il était confronté étaient semblables à celles que
LES PROMESSES DE DIEU
l’on peut avoir à affronter aussi si l’on considère accepter et agir sur les
promesses de Dieu - les regards étranges des collègues d’affaires, le regard
sournois des voisins («Il a attrapé le virus de la religion!»). Abraham a dû
être soumis à ces choses. La motivation dont Abraham avait besoin pour
aller jusqu’au bout a dû être formidable. La seule chose qui lui procurait
cette motivation, au cours de ses longues années de voyage, était les
paroles de la promesse. Il a dû apprendre ces paroles par coeur, et méditer
quotidiennement sur ce qu’elles voulaient dire réellement pour lui.
La Terre Promise
1) «Sors de ton pays... dans une terre que je te montrerai» (Gcnèse 12:1).
es, regarde vers le nord, et vers le sud, et vers l’est, et vers l’ouest; car
toute la terre que tu vois, c’est à toi que je la donnerai, et à ta descendance
pour toujours... marche à travers la terre... car je vais te la donner» (Genèse
13:3,14-17).
4) «Je vais donner, à toi et à ta descendance après toi, la terre sur laquelle
tu es un étranger, toute la terre de Canaan, pour une possession éternelle»
(Genèse 17:8).
2) «Tu es maintenant arrivé dans la région. Toi et tes enfants, vous allez
vivre ici pour toujours». Remarquez comme la promesse de vie éternelle est
LES PROMESSES DE DIEU
inscrite ici sans éclat et sans emphase; un hauteur humain l’aurait sans
doute enjolivée.
des étrangers et des pèlerins sur la terre» (Hébreux. 11:13). Remarquez les
quatre étapes: -
- Déclarant au monde, par notre manière de vivre, que nous ne sommes pas
de ce monde, mais que nous vivons dans l’espoir de cette future époque
sur la terre.
Tous les vrais croyants seront donc recompensés au même moment, c’est-
à-dire lors du jugement dernier (2 Timothée 4:1,8; Matthieu. 25:31-34;
Pierre 5:4). Il s’ensuit donc que pour être là en personne au jugement,
Abraham et les autres qui auront connu ces promesses devront être
ressuscités juste avant. S’ils ne sont pas en possession des promesses dans
le moment, et qu’ils ne doivent les recevoir qu’après leur résurrection et
jugement au retour du Christ, il nous faut donc accepter qu’Abraham et ses
semblables sont inconscients dans le moment, et dans 1’attente de l’arrivée
du Christ; mais malgré cela, on a des vitraux dans les églises en Europe qui
représentent Abraham comme étant au ciel en ce moment même, jouissant
de la récompense promise pour sa vie dans la foi. Des milliers de gens au
cours des siècles ont défilé devant ces images, acceptant religieusement de
telles idées. Aurez-vous le courage, basé sur la Bible, de sortir de leurs
rangs?
LES PROMESSES DE DIEU
La Descendance
1) «Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai...et en toi, toutes les
families de la terre seront bénies» (Genèse 12:2,3).
ses ennemis; et, dans ta descendance, toutes les nations de la terre seront
bénies» (Genèse 22:17,18).
2) On lul disait plus tard qu’il aurait une descendance qui finirait par inclure
un tas de monde. Ce monde passerait la vie éternelle avec lui sur la terre
qu’il venait d’atteindre, c.-à-d. Canaan.
«... le covenant que Dieu faisait avec nos pères, disant à Abraham: Et, dans
ta descendance, toutes les families de la terre seront bénies. À vous, en
premier, Dieu, ayant ressuscité son fils Jésus (c.-à-d. le descendant),
l’envoyait vous bénir, en faisant détourner chacun de vous de ses iniquités»
(Actes 3:25,26).
LES PROMESSES DE DIEU
La descendance = Jésus.
Se Joindre à la Descendance
«Autant de vous (c.-à-d. seulement ceux) qui avez été baptisés dans le
Christ, avez revêtu Jésus. Il n’y a plus Juif ou Grec (c.-à-d. Gentil), esclave ou
homme libre, male ou femelle, car vous êtes tous un seul étant dans le
Christ Jésus par le baptême. Et si vous êtes du Christ (dans lui par le
baptême), alors vous êtes de la descendance d’Abraham, et héritiers selon
la promesse».
(1) La Terre
LES PROMESSES DE DIEU
(2) La Descendance
Elle consiste principalement de Jésus. Par lui, les péchés (ou «ennemis») du
monde seraient vaines, de sorte que la bénédiction du pardon serait
disponible à tout le monde.
Ce sont-là les deux mêmes choses qu’on expliquait à Abraham, mais sous
deux en-têtes légèrement différents:
Abraham était plus détaillée que cela, et les choses qu’on lui prometteit
sont la base du vrai Évangile Chrétien.
Les promesses à Israël associées avec la loi qui était donnée à Moïse -
L’Ancien Covenant.
Une vraie appréciation de ces choses nous fait realiser la certitude des
promesses de Dieu. Les sceptiques accusaient injustement les premiers
LES PROMESSES DE DIEU
Cela détruit donc à coup sûr cette attitude: «Eh bien, je suppose qu’il y a
peut-être quelque chose de vraie dans tout cela?»
côté devant toi. Et ta maison et ton royaume seront établis pour toujours
devant toi, ton trône sera établi pour toujours» (2 Samuel 7: 12-16).
- L’ange disait, à la vierge Marie, au sujet de son fils Jésus: «Le Seigneur
Dieu lui donnera le trône de son père (c.-à-d. son ancêtre) David... et son
Royaume n’aura pas de fin» (Luc 1 :32,33). Cela applique la promesse du
descendant de David, dans 2 Samuel 7:13, à Jésus.
1) Le Descendant
LES PROMESSES DE DIEU
2) La Maison
«Il va construire une maison pour mon nom» (2 Samuel 7: 13) montre que
Jésus va construire un temple pour Dieu - à la fois litteral et spirituel. Les
chapitres 40 à 48 d’Ézéchias décrivent un temple qui sera construit à
Jésuralem dans le temps du Millénium (c.-à-d. les premiers mille ans du
Royaume de Dieu après le retour de Jésus sur la terre). La «maison» de Dieu
est bien là où Il veut vivre; et Ésaïe 66:1,2 nous dit qu’I1 va venir vivre dans
le cœur des hommes qui sont humbles devant Sa parole. Jésus est donc en
train de construire un temple spirituel où Dieu peut demeurer, un temple
constitueé de vrais croyants. Les descriptions de Jésus comme étant la
première pierre du temple de Dieu (1 Pierre 2 :4-8), et des chrétiens
comme pierres du temple (l Pierre 2:5), s’enfilent bien maintenant 1’une
dans 1’autre.
LES PROMESSES DE DIEU
3) Le Trône
«Ta maison et ton royaume seront établis pour toujours devant toi» (2
Samuel.7: 16) suggère que David devrait être témoin de l’établissement du
royaume éternel du Christ. Cela était donc une promesse indirecte qu’il
serait
ressuscité au retour du Christ, afin qu’il puisse voir, de ses propres yeux,
1’érection du royaume sur toute la terre, et Jésus régnant de Jérusalem.
Il est essentiel que l’on comprenne ces choses qui étaient promises à David.
David parlait de ces choses avec grande joie: «un covenant éterne1... cela
est tout mon salut et tout mon desir» (2 Samuel 23:5). Ces choses ont
rapport à notre salut aussi; nous réjouir en elles devrait être tout notre
désir aussi. Alors, on répète que ces doctrines sont importantes. C’est
tragique de voir la Chrétienté enseigner des doctrines qui contredisent
carrément ces merveilleuses vérités:-
- Si le royaume de Dieu est pour être au ciel, alors Jésus ne peut pas rétablir
le royaume de David en Israël, et ne peut pas non plus régner du «trône»
de David, ou centre du gouvernement. Ces choses étaient littéralement sur
la terre; alors leur rétablissement doit être à la même place.
- David semble avoir relié les promesses que Dieu lui faisait: à celles que
Dieu faisait à Abraham (l Chroniques 17:27 = Genèse 22,18).
LES PROMESSES DE DIEU
La but de Dieu étant d’établir Son Royaume ici sur la terre (voyez l’Étude 5),
il est inconcevable qu’I1 aurait en vue de détruire cette planète
littéralement, après avoir vu dans 1’Étude 3.3 Sa promesse constante de ne
pas faire chose pareille. Les références ci-dessus à la destruction du ciel et
de la terre devraient donc être prises figurativement.
Le passage dans Pierre fait voir les ressemblances entre les jugements sur la
terre dans le temps de Noé, et ce qu’il arrivera au «temps du Seigneur»
dans l’avenir. «Le monde qui existait alors, étant inondé par l’eau, périssait;
mais le ciel et la terre, qui existent maintenant... sont reservés au feu au
jour du jugement» (2 Pierre 3 :6,7).
Pierre fait ressortir un contraste entre l’eau, qui était l’agent destructeur au
temps de Noé, et le feu qui sera utilisé au temps du second avènement. «Le
ciel et la terre» du temps de Noé n’étaient pas détruits littéralement -
«toute chair» qui était pécheresse était détruite (Genèse 7:2 1; cf. 6:5,12).
«Le ciel et la terre» réfèrent donc à un système de choses ou d’organisation
humaine. Ceux qui ne comprennent pas bien ce passage ont tendance à
fermer les yeux sur le fait que «le ciel» est inclus aussi dans la destruction.
Et cela ne peut se prendre littéralement - le ciel est là où Dieu demeure
(Psaume 123:1), ou il n’y a pas de péché.
Les passages suivants démontrent que «le ciel et la terre» dans d’autres
parties de la Bible ne peuvent pas être pris littéralement, mais réfèrent
plutôt à un système de choses sur la terre: -
- «II appellera les cieux d’en haut, et la terre, pour qu’il puisse juger Son
peuple» d’Israël (Psaume 50:4). Cela se passe de commentaires.
- «Je vais bouleverser toutes les nations... Je vais bouleverser les cieux et la
terre» (Aggée 2:7,2l). Cela se passe de commentaires aussi.
- «Car mon épée sera trempée dans le ciel; voyez qu’elle s’abattra sur
l’Idumée... L’épée du Seigneur est remplie de sang... car le Seigneur a... une
grande tuerie sur la terre d’Idumée» (Ésaïe 34:5,6). «Le ciel» est égale ici à
l’Idumée; la prophétie précédente que «toute l’armée du ciel sera
dissoute» (Ésaïe 34:4) réfère donc à la dissolution de l’Idumée.
- Le ciel et la terre, que l’on dit se dissoudre dans Ésaïe 13, se réfèrent au
peuple de Babylone. Dans une serie d’énonces au sujet de Babylone, on dit
que Dieu «va bouleverser les cieux, et la terre sera déménagée de sa
place... elle sera comme un chevreuil chassé... chaque homme tournera
LES PROMESSES DE DIEU
vers son propre peuple, et chacun s’enfuira dans sa propre terre» (Ésaïe
l3:13,14). La fuite du ciel et de la terre est donc mise en parallèle avec celle
du peuple. Hébreux 9:26 parle de la «fin du monde» comme devrant arriver
dans le premier siècle - dans le sens que le monde juif est celui qui
prendrait fin alors.
Cette idée a été émise par des personnes telles que M. H.W. Armstrong et
son organisation «Plain Truth», qui proclament que les promesses à
Abraham ont été remplies par les peuples anglais et americain, lesquels
seraient les tribus d’Éphraïm et de Manassé. Les membres du mouvement
de ce «Israëlisme anglais» croient que les rois et reines d’Angleterre
descendent de la lignée de Judah, laquelle commençait avec le roi David.
Afin de justifier leurs théories, ils ont eu à conclure que les Juifs ont été
rejetés comme peuple de Dieu, et que les peuples anglais ont été choisis à
leur place.
- II est très difficile de prouver l’origine des peuples anglais et américains; ils
sont un mélange de gens venant de toutes les parties du monde.
Simplement parce qu’on est né dans l’un ou l’autre de ces deux pays ne
veut pas dire que l’on est nécessairement du peuple choisi de Dieu.
- L’insinuation que Dieu a rejeté Son peuple d’Israël, et les a remplacés par
les Anglais, s’oppose à des passages comme Romains 11:1,2: «A Dieu rejeté
Son peuple? À Dieu ne plaise! Car, moi aussi (Paul), je suis un Israë1ite, de
la descendance d’Abraham.. Dieu n’a pas rejeté Son peuple, qu’Il connaît
depuis longtemps».
Étude 3: Questionnaire
a) La promesse à Noé
b) La promesse en Éden
c) La promesse à David
d) La promesse à Abraham
a) Au ciel
c) Sur la terre
ÉTUDE 4
DIEU ET LA MORT
LES PROMESSES DE DIEU
LES PROMESSES DE DIEU
Comme toujours, ces théories doivent être comparées à ce que dit la Bible,
car c’est là seulement où se trouve la verité sur ces sujets vitaux. On devrait
se rappeler que le premier mensonge de tout rapporté dans la Bible est
celui du serpent dans le jardin de l’Éden. Contrairement à l’énoncé très clair
de Dieu que l’homme devrait «mourir sûrement s’il pécherait» (Genèse
2:17), le serpent affirmait: «Vous ne mourrez sûrement pas» (Genèse 3:4).
Cet effort d’annuler la finalité et la totalité de la mort est devenu le trait
caractéristique de toutes les fausses religions. Il est évident que
spécialement dans ce domaine une fausse doctrine mène à une autre, et à
une autre, et à une autre. Réciproquement, une vérité conduit à une autre,
comme on nous montre dans l Corinthiens 15:13-17. Là, Paul saute d’une
vérité à une autre (remarquez les «si... si... si...»).
Pour comprendre notre vraie nature, il nous faut considérer ce que la Bible
dit au sujet de la création de l’homme. Le récit est très clair, lequel, si on le
prend littéralement, ne nous laisse en aucun doute de la nature exacte de
l’homme (voyez la Digression 18 concernant la littéralité de la Genèse). «Le
Seigneur Dieu formait l’homme avec la poussière du sol...de cela (du sol) tu
(Adam) venais; car tu es poussière; et, dans la poussière, tu retourneras»
(Genèse 2:7; 3:19). Il n’y a absolument aucune suggestion ici à 1’effet que
1’homme aurait une immortalité inhérente; il n’y a aucune partie de
l’homme qui va continuer à vivre après sa mort.
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Il y a une insistance Biblique marquée sur le fait que 1’homme est composé
fondamentalement de poussière: «Nous sommes l’argile» (Ésaïe 64:8);
«1’homme vient de la terre, donc terreux» (1 Corinthiens 15:47); «la
fondation de l’homme est dans la poussière» (Job 4:19); «et l’homme
retournera en poussière» (Job 34:14-15). Abraham admettait qu’ il n’était
«que poussière et cendres» (Genèse 18:27). Immédiatement après avoir
désobéi le commandement de Dieu en Éden, Dieu «chassait 1’homme... à
moins qu’il n’avance la main, et prenne aussi de l’arbre de vie, et en mange,
et vive pour toujours» (Genèse 3:22,23). Si l’homme avait eu naturellement
en lui-même un élément immortel, cela n’aurait pas été nécessaire.
- «Dieu nous a donné, à nous (les croyants), la vie éternelle, et cette vie est
dans son Fils» (Jean 5:11). Il ne peut y avoir aucune espérance
d’immortalité pour ceux qui ne sont pas «dans le Christ». L’immortalité n’a
été rendue possible que par le Christ; il est «1’auteur de la vie (éternelle)»
(Actes 3:15 en marge) - «l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui
obéissent» (Hébreux 5:9). L’immortalité pour les hommes a donc été
rendue possible que par le travail du Christ.
4.2 L’Âme
Les mots hébreu et grec qui sont traduits «âme» dans la Bible («Nephesh»
et «Psuche» respectivement) sont traduits aussi par les mots suivants:
La pensée Le cœur
Une des choses les plus fondamentales que nous connaissons est que tout
corps humain - en fait, toutes les «créatures vivantes» - meurent
éventuellement. L’âme, par conséquent, meure; elle est l’exact contraire de
quelque chose qui est immortel. Ce n’est pas surprenant qu’à peu près le
tiers de tous les emplois des mots traduits «âme» dans la Bible sont
associés avec la mort et la destruction de l’âme. Le fait même que le mot
«âme» est utilisé de cette façon montre qu’elle ne peut pas être quelque
chose qui est indestructible et immortel:
- Dieu peut détruire l’âme (Matthieu 10:28). D’autres références à une âme
destructible sont: Ézéchias 22:27; Proverbes 6:32; Lévitique 23:30.
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- «Si une âme pèche, et entend prononcer des jurons.. .s’il ne les lance pas.
..si une âme touche quoi que ce soit d’impur...si une âme jure, prononçant
de ses lèvres» (Lévitique 5:1-4).
- «Ô mon âme.. tout ce qui est en moi. . Bénis le Seigneur, Ô mon âme...qui
satisfait sa bouche de bonnes choses» (Psaume 103:1-2,5).
Cela est preuve suffisante que l’âme ne fait pas allusion à aucun élément
spirituel dans 1’homme; ici, «âme» (en grec, «psuche») veut dire tout
simplement la vie physique de quelqu’un, ce qui est la façon dont on l’a
traduit ici.
- Nombres 21:4 montre qu’un groupe de personnes peut avoir une «âme».
L’âme par conséquent ne peut pas faire allusion à une étincelle
d’immortalité personnelle en chacun de nous.
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La pensée L’esprit
Nous avons étudié 1’idée du mot «esprit» dans l’Étude 2.. Dieu utilise Son
esprit pour préserver la création naturelle, y compris 1’homme. L’esprit de
Dieu qui est en l’homme est donc l’élan vital en lui. «La corps sans 1’esprit
est mort» (Jacques 2:26). «Dieu soufflait, (dans les narines d’Adam), le
souffle (l’esprit) de vie; et l’homme devenait une âme vivante» (c.-à-d., une
créature - Genèse 2:7). Job parle de «l’esprit de Dieu» comme étant «dans
mes narines» (Job 27:3; cf Ésaïe 2:22). L’esprit de vie en nous est donc
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Lorsque Dieu reprend Son esprit à la mort, ce n’est pas seulement notre
corps qui meure, mais toutes nos connaissances aussi. Sa compréhension
de cela conduisait David à faire confiance en Dieu plutôt qu’en des
créatures aussi faibles que l’homme. Psaume 146:3-5 est en opposition
dure aux réclamations de l’humanisme: «Ne te fies pas aux princes, ni au
fils de l’homme, en qui il n’y a aucune aide. Son souffle (ou esprit) s’en va, il
s’en retourne à son sol (ou poussière dont nous sommes faits); en ce jour-là
même, sa pensée périt. Heureux est celui qui a le Dieu de Jacob pour son
aide».
À la mort, «la poussière (va) retoumer au sol pour ainsi dire; et l’esprit va
retourner à Dieu qui le donnait» (Ecclésiaste.12:7). On a montré p1us tôt
que Dieu est présent partout par Son esprit. En ce sens-là, «Dieu est Esprit»
(Jean 4:24). Lorsque nous mourons, «nous rendons notre dernier soupir»
dans le sens que l’esprit de Dieu en nous s’éloigne de nous. Cet esprit est
absorbé en celui de Dieu, lequel esprit est tout autour de nous; ainsi, à la
mort, «l’esprit retournera à Dieu».
animaux possèdent le même esprit, ou cet élan vital, en eux. «Ce qui arrive
aux fils des hommes arrive aussi aux bêtes; une même chose leur arrive:
comme 1’un meure, ainsi meure 1’autre; oui, ils ont tous un (c.-à-d., le
même) souffle (ou esprit); de sorte qu’un homme n’a aucune prééminence
au-dessus d’une bête» (Ecclésiaste 3:19). L’auteur continue en disant qu’il
n’y a pas de différence perceptible entre où va l’esprit lorsqu’il quitte les
hommes et les animaux (Ecclésiaste 3:21). Cette description, qui montre
que les hommes et les animaux ont le même esprit et meurent de la même
façon, semble faire allusion à la description de la manière dont les hommes
et les animaux, qui avaient tous l’esprit de vie de Dieu (Genèse 2:7; 7:15),
étaient frappés d’une même mort lors du déluge: «Toute chair qui vivait sur
la terre mourait: et l’oiseau, et le bétail, et la bête, et toute chose rampante
qui rampe sur le sol, et tout homme; tous, dont les narines possédaient le
souffle (ou 1’esprit) de vie.. mouraient... toute substance vivant était
detruite» (Genèse 7:21-23). Notez, en passant, comment le Psaume 90:5
fait ressembler la mort au déluge. La récit dans la Genèse 7 montre
clairement qu’en termes fondamentaux l’homme est dans la même
catégorie que «toute chair. ..toute substance vivante». Cela est dû à ce
qu’il possède le même esprit de vie en lui que tout autre être.
que nous soyons conscients de quoi que ce soit dans la mort. C’est très
difficile d’argumenter contre les énoncés suivants, qui sont très clairs sur ce
sujet: -
- Les morts ne savent rien.. leur amour, et leur haine, et leur envie sont
maintenant péris» (Ecclésiaste 9:5-6). Il n’y a pas de «sagesse dans la
tombe» (Ecclésiaste 9:10) - pas de pensée, et, par conséquent,
l’inconscience.
- Job dit que dans la mort il serait «comme s’il n’avait jamais été» (Job
10:l8); il voyait la mort comme l’oubli, l’inconscience et l’absence total
d’existence, tout comme nous étions avant d’être nés.
4 Que si chacun a une «âme immortelle», alors chacun doit aller soit au ciel,
soit en enfer.
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4.5 La Résurrection
La Bible appuie sur le fait que la récompense des justes aura lieu à la
résurrection, au retour du Christ (1 Thessaloniciens 4:16). La résurrection
des responsables d’entre les morts (voyez l Étude 4.8) sera la première
chose que le Christ fera; et cela sera suivi par le jugement. Si «l’âme» allait
au ciel au jour de la mort, il n’y aurait pas besoin de résurrection. Paul dit
que s’il n’y a pas de résurrection, alors tout effort d’obéissance à Dieu est
inutile (1 Corinthiens 15:32). Sûrement, il n’aurait pas raisonné ainsi s’il
avait cru qu’il serait aussi récompensé par le fait que son âme irait au ciel
au moment de la mort.
s’ensuit que la mort doit être un état d’inconscience jusqu’à ce que notre
corps soit recréé, et alors donné la nature Divine.
4.6 Le Jugement
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L’enseignement de la Bible
concernant le jugement est un des
principes fondamentaux de la foi
unique, et doit être bien compris
avant le baptême (Actes 24-25;
Hébreux 6:2). Les Écritures parlent
fréquemment du «jour du jugement»
(par exemple, 2 Pierre 2:9; 3:7; l
Jean 4:17; Jude 6) comme le temps
où ceux à qui on aura donné la
connaissance de Dieu recevront leur
récompense. Tous ceux-là doivent
«comparaître devant le tribunal du
Christ» (Romains 14:10); on
«comparaît devant le tribunal du
Christ» (2 Corinthiens 5:10) pour
recevoir une récompense pour notre
vie dans une forme corporelle.
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- «Jésus-Christ... jugera les vivants et les morts à son apparition dans son
royaume... une couronne de justice, que le Seigneur, le juste juge, me
donnera en ce jour-là» (2 Timothée 4:1,8).
Le fait que Jéus amène notre récompense avec lui laisse entendre qu’elle a
été préparée pour nous au ciel, mais qu’elle nous sera apportée sur la terre
au second avènement. Notre «héritage» de la terre promise à Abraham est
dans ce sens «réservé au ciel pour vous, qui êtes gardés, par la puissance de
Dieu, par la foi, au salut, prêts à être révélés au temps dernier», à
l’avènement du Christ (l Pierre l:4-5).
- Jonathan était juste, mais Saül était méchant; quand même, «dans la
mort, ils n’étaient pas séparés» (2 Samuel 1:23).
- Les moutons sont séparés des chèvres, au jugement, un par un. Une fois
que le jugement sera terminé, le Christ va dire à tous les moutons
rassemblés à sa droite:
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- «Venez, vous, les bénis de mon Père, héritez du Royaume préparé pour
vous» (Matthieu 5:34). Tous les moutons héritent donc du Royaume en
même temps (cf. l Corinthiens 15:52).
- L’Apocalypse 11:18 définit «le temps des morts, qu’ils devraient être jugés
comme celui où Dieu va donner récompensé à Tes serviteurs...les
saints...ceux qui craignent Ton nom» - c.-à-d., tous les croyants ensemble.
À part des raisons ci-dessus, quiconque pense toujours que le ciel plutôt
que la terre sera l’endroit du Royaume de Dieu, c.-à-d., la récompense
promise, a besoin aussi de donner une explication satisfaisante des
arguments suivants: -
- «Bénis soient les soumis; car ils hériteront de la terre» (Matthieu 5:5) -
non «...car leurs âmes iront au ciel». Cela fait allusion au Psaume 37, dont le
tout appuie sur le fait que la récompense finale des justes sera sur la terre.
À l’endroit même où les méchants avaient joui temporairement de leur
suprématie, les justes seront récompensés de vie éternelle, et posséderont
la même terre que les méchants dominaient autrefois (Psaume 37:34-35).
«Les soumis hériteront de la terre... Tels qui seront bénis par lui hériteront
de la terre... Les justes hériteront du pays, et y demeureront pour toujours»
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(Psaume 37:11,22,29). Vivre sur la terre ou dans le pays pour toujours rend
une vie éternelle au ciel impossible.
- «David... est mort et enterré... David n’est pas monté dans les cieux»
(Actes 2:29,34). Au lieu de cela, Pierre explique que son espoir était la
résurrection d’entre les morts au retour du Christ (Actes 2:22-36).
La terre est le champ d’opération de Dieu avec le genre humain: «Le ciel,
même les cieux, appartiennent au Seigneur; mais la terre, Il l’a donnée aux
enfants des hommes» (Psaume 115:16).
- L’Apocalypse 5:9-10 rapporte une vision sur ce que les justes diront
lorsqu’ils seront aceeptés au siège du jugement: «(Le Christ) nous a fait rois
et prêtres avec Dieu; et nous allons régner sur la terre». Ce tableau de
gouverner dans le Royaume de Dieu sur la terre est très différent de la
vague représentation d’une «félicité» quelque part au ciel.
autres animaux, tandis que ceux qui n’observent pas la loi de Dieu en
connaissance de cause auront besoin d’être jugés; et, par conséquent,
seront ressuscités afin de faire face à ce jugement.
À la vue de Dieu, «le péché n’est pas attribué s’il n’y a pas de loi»; «le péché
est la transgression de la loi (de Dieu)»; «la connaissance du péché est par
la loi» (Romains 5:13; l Jean 3:4; Romains 3:20). N’étant pas au courant des
lois de Dieu telles que révélées dans Sa Parole, «le péché n’est pas attribué
à une personne; et, par conséquent, elle ne sera pas jugée ou ressuscitée.
Ceux, qui n’auront pas connu la Parole de Dieu demeureront donc dans leur
état de mortalité, comme les animaux et les plantes, vu qu’ils sont dans la
même position. «L’homme qui...ne comprend pas est comme les bêtes qui
périssent» (Psaume 49:20). «Comme les moutons, ils sont déposés dans la
tombe» (Psaume 49:14).
C’est le fait de connaître les voies de Dieu qui nous rend responsable de nos
actions devant Lui, et, par conséquent, rend nécessaire notre résurrection
et comparution devant le tribunal du jugement. On devrait donc bien
comprendre que ce n’est pas seulement les justes, ou ceux qui sont
baptisés, qui seront ressuscités, mais tous ceux qui sont responsables
devant Dieu en raison de leur connaissance de Ses exigences. Cela est un
thème répété bien souvent dans les Écritures:
- «Tout homme, donc, qui a entendu, et a appris du Père... Je (le Christ) vais
le ressusciter au dernier jour» (Jean 6:44-45).
Dieu ne fait que «fermer les yeux» sur les actions de ceux qui sont
sincèrement ignorants de Ses voies. Ceux qui connaissent Ses voies, Il
surveille et s’attend à une réponse (Actes 17:30).
ni ne faisait selon sa volonté; sera battu avec plusieurs coups. Mais celui qui
ne savait pas, et commettait des choses dignes du fouet, sera battu avec
peu de coups (c.-à-d., demeurant mort). Car, à qui on a donné beaucoup, de
lui sera beaucoup demandé; et à qui les hommes ont confié beaucoup, à lui
ils en demanderont plus» (Luc 12:47-48); et Dieu ne va-t-il pas demander
encore plus?
- «Par conséquent, à celui qui sait faire le bien, et ne le fait pas, pour lui
c’est péché» (Jacques 4:17).
3 Celui qui n’auront pas connu le vrai Dieu demeureront donc morts
comme les animaux.
Mettre en question les voies de Dieu sur ce sujet dépasse les bornes
énormément: «Ô homme, pour qui te prends-tu pour discuter avec Dieu?»
(Romains 9:20 A.V. en marge). On peut plaider l’incompréhension, mais
jamais ne devrions-nous accuser Dieu d’injustice ou d’iniquité. La
supposition que Dieu puisse être en quelque façon non aimable ou en
erreur nous ouvre la terrible perspective d’un Dieu tout-puissant, le Père et
le Créateur, qui traite Ses créatures de façon non raisonnable et injuste.
L’histoire du roi David lors de la perte de son bébé est quelque chose de
bien utile; 2 Samuel 12:15-24 nous raconte comment David priait très fort
pour le bébé tant que l’enfant était vivant, mais il acceptait avec réalisme la
finalité de sa mort: «Pendant que l’enfant était encore vivant, je jeûnais et
pleurais; car, je me disais: Comment peut-on savoir si Dieu sera gracieux
envers moi, que l’enfant puisse vivre? Mais, il est mort maintenant,
pourquoi devrais-je jeûner? Est-ce que je peux le ramener?...il ne me
reviendra pas». Alors David consolait sa femme et avaient un autre enfant
aussitôt que possible.
rappeler que «Dieu EST amour», Il «ne veut pas que personne ne périsse»,
et «offrait Son Fils unique, afin que quiconque croie en lui ne devrait périr,
mais obtenir la vie éternelle» (l Jean 4:8; 2 Pierre 3:9; Jean 3:16). Dieu veut
nous avoir dans Son Royaume.
4.9 L’Enfer
La croyance que l’enfer est un lieu de punition pour les méchants et d’où ils
ne peuvent pas s’echapper, ne peut tout simplement pas se raccorder avec
cela; le juste peut aller en enfer (c.-à-d., la tombe) et en revenir aussi. Osée
13:14 confirme cela: «Je vais les racheter (le peuple de Dieu) du pouvoir de
la tombe (shéol); je vais les racheter de la mort». Cela est cité dans 1
Corinthiens 15:55 et appliqué à la résurrection au retour du Christ. De
même que dans la vision de la seconde résurrection (voyez 1’Étude 5.5): «la
mort et l’enfer restituaient les morts qui étaient en eux» (Apocalypse
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Les paroles d’Anne dans 1 Samuel 2:6 sont très claires: «Le Seigneur tue, et
rend vivant (par la résurrection); il mène à la tombe (shéol), et en fait
remonter».
Vu que «l’enfer» est la tombe, il faut s’attendre à ce que les justes en soient
sauvés par leur résurrection à la vie éternelle. Il est donc tout à fait possible
d’entrer en «enfer», ou la tombe, et de la quitter plus tard par la
résurrection. L’exemple suprême est celui de Jésus, dont «l’âme n’était pas
laissée en enfer, ni la chair ne voyait de corruption» (Actes 2:31) parce qu’il
était ressuscité. Remarquez la parallèle entre «l’âme» du Christ et sa
«chair», ou corps. Le fait que son corps «n’était pas laissé en enfer» laisse
entendre qu’il y était depuis quelque temps, c.-à-d., les trois jours qu’il était
dans la tombe. Que le Christ allait en «enfer» devrait être preuve suffisante
que ce n’est pas seulement qu’un lieu où les méchants vont.
Les bonnes et les mauvaises gens vont en «enfer», c.-à-d., la tombe. Ainsi
Jésus «faisait sa tombe avec les méchants» (Ésaïe 53:9). En accord avec
cela, il y a d’autres exemples d’hommes justes qui vont en enfer, c.-à-d. la
tombe. Jacob disait «qu’il irait dans la tombe (enfer)... pleurant» pour son
fils Joseph» (Genèse 37:35).
On a aussi vu que Dieu ne nous impute pas le péché - ou ne le met pas sur
notre compte - si nous sommes ignorants de Sa parole (Romains 5:13). Ceux
qui sont dans cette position vont demeurer dans la mort. Ceux qui ont
connu les exigences de Dieu seront ressuscités et jugés au retour du Christ.
Si méchants, la punition qu’ils recevront sera la mort, parce que cela est le
jugement du péché. Par conséquent, après avoir passé au tribunal du
Christ, ils seront punis et alors mourront de nouveau, pour toujours. Cela
sera «la seconde mort» dont on parle dans l’Apocalypse 2:11 et 20:6. Ces
gens auront été morts une fois, une mort d’inconscience totale. Ils seront
ressuscités et jugés au retour du Christ, et alors punis à une seconde mort;
laquelle tout comme la première, sera dans l’inconscience totale. Celle-là
durera pour toujours.
C’est dans ce sens que la punition pour le péché est «éternel», en ce qu’il
n’y aura pas de fin à leur mort. Demeurer mort pour toujours est une
punition éternelle. On trouve un exemple de la Bible employant ce genre
d’expression dans Deutéronomy 11:4. Cela décrit la destruction spéciale par
Dieu de l’armée du Pharaon dans la Mer Rouge comme une destruction
continue, éternelle en ce que cette armée même n’allait plus jamais affliger
LES PROMESSES DE DIEU
l’Israël: «Il les faisait se faire engouffrer par l’eau de la Mer Rouge...le
Seigneur les a détruits jusqu’en ce jour».
Les expérences de Jonas contredisent cela aussi. Ayant été avalé vivant par
un énorme poisson, «Jonas priait le Seigneur son Dieu du ventre du
poisson, et disait: Je criais. ..au Seigneur...du ventre de l’enfer, je criais»
(Jonas 2:1-2). On met ici en parallèle «le ventre de l’enfer» et celui de la
baleine. La ventre de la baleine était vraiment un «lieu couvert», ce qui est
la signification fondamentale du mot «shéol», traduit «enfer». Évidemment
ce n’était pas un endroit en feu, et Jonas sortait du «ventre de l’enfer»
lorsque la baleine l’en vomissait. Cela prédisait la résurrection du Christ de
«l’enfer» (la tombe) - voyez Matthieu 12:40.
La Géhenne
- Nous avons montré que l’âme se réfère à notre corps, plutôt qu’à
quelqu’élément immortel en nous; et que «l’enfer» est la tombe, plutôt
qu’un endroit de punition.
- On ne promet jamais aux justes salut au ciel. Le salut sera accordé lors du
jugement au retour du Christ, plutôt qu’à un certain temps après la mort
lorsque nous quittons supposément «le purgatoire» (Matthieu 25:31-34;
Apocalypse 22:12).
- Tous les justes reçoivent leur récompense en même temps, plutôt que
chaque personne obtenant le salut à des temps différents (Hébreux 11:39-
40; 2 Timothée 4:8).
LES PROMESSES DE DIEU
- La mort est suivie par l’inconscience complète, plutôt que par les activités
suggérées par la doctrine du purgatoire.
sortis de terre, ils seront jugés et ensuite recevront la vie éternelle. Toute
cette opération est «la résurrection à la vie». Il y a une différence entre leur
«venant de» la tombe, et «la résurrection à la vie». Paul parle souvent de
ses efforts à vivre la vie Chrétienne, «afin que, par quelque moyen, je
puisse parvenir à la résurrection des morts» (Philippiens.3:11). Parce qu’il
était responsable, il devra de toute façon être ressuscité et s’acquitter
devant le tribunal; qu’il s’efforçait «de parvenir à la résurrection» devait
donc vouloir dire «la résurrection à la vie».
la vie éternelle sera décernée aux justes. Mais cela est dû à la vitesse avec
laquelle on sera transféré de la tombe au siège du jugement; et, de là, par
la grâce de Dieu, a l’état d’immortalité. Mais il n’en est pas moins vrai que,
d’après tous les versets que nous avons discutés plus tôt, la Bible enseigne
que la vie éternelle sera accordée au siège du jugement plutôt qu’à la
résurrection. Pour cette raison, l Thessoloniciens 4:17 parle des justes
comme étant appelés au jugement par une sonnerie de trompette, tandis
que l Corinthiens 15:52 parle de la même trompette comme étant associée
à leur décernement de l’immortalité. Cela explique aussi pourquoi Paul
voyait la résurrection identique à l’acceptation au siège du jugement (par
exemple, Philippiens 1:23).
Étude 4: Questionnaire
a) L’âme va au ciel
b) On est inconscient
b) Un mot qui veut dire: «un corps, une personne, une créature»
5 Donnez deux versets de la Bible qui prouvent que la mort est un état
d’inconscience.
ETUDE 5
LE ROYAUME DE DIEU
LES PROMESSES DE DIEU
5.1 La Définition Du Royaume
- Le Christ disait à ses disciples qu’il ne boirait plus jamais de vin «jusqu’à ce
que j’en boive de nouveau avec vous dans le royaume de mon Père»
(Matthieu 26:29). Cela laisse entendre clairement que le royaume était
dans l’avenir; ce qui est la façon dont les Juifs comprenaient l’annonce, par
le Christ, de «la bonne nouvelle (c.-à-d., une proclamation à l’avance) du
royaume de Dieu» (Luc 8:1). «Béni est celui qui mangera (dans l’avenir) le
pain dans le royaume de Dieu», était leur observation (Luc 14:15).
- Luc 22:29-30 continue sur ce sujet: «Je vous fixe un royaume pour que
vous puissiez manger et boire à ma table dans mon royaume».
- Jésus expliquait des signes qui annonceraient son second avènement, et
concluait avec cette observation: «Lorsque vous verrez ces choses arriver,
sachez que le royaume de Dieu est proche» (Luc 21:31). Cela serait absurde
si le royaume existait déjà avant le second avènement.
Le point du Christ était que les Juifs faisaient un tel spectacle du fait d’être
aux aguets pour l’arrivée du Messie, s’attendant à le voir apparaître
soudainement en puissance, qu’ils ne pouvaient pas réaliser que le Messie -
«le royaume de Dieu» - était déjà parmi eux dans l’humble personne de
Jésus. Et c’est ainsi qu’il les avertissait: «Le royaume de Dieu (Le Messie) ne
vient pas en grand spectacle... voyez, le royaume de Dieu est parmi vous»
(Luc 17:20-21).
Le dernier des juges était Samuel. En son temps, les Israélites demandaient
un roi humain pour être comme toutes les autres nations autour d’eux (1
Samuel 8:5-6). Pendant toute 1’histoire, les vrais peuples de Dieu ont
toujours été tentés à sous-estimer leur intimité avec Dieu, et à la sacrifier
afin de faire comme tout le monde autour d’eux. Et cette tentation est
encore plus intense dans le monde d’aujourd’hui. Dieu se lamentait à
Samuel: «Ils m’ont rejeté afin que je ne règne sur eux» (1 Samuel 8:7).
Cependant, Dieu leur accordait d’avoir des rois, commençant avec le
méchant Saül. Après lui venait le juste David, et toute une lignée de rois, qui
descendaient de lui. Les plus spirituels de ces rois réalisaient qu’Israël était
toujours le royaume de Dieu, même si on avait rejeté Sa royauté. Ils
reconnaissaient donc qu’ils régnaient sur l’Israël au nom de Dieu, plutôt
qu’en leur propre droit.
Quoique Salomon faisait un bon départ, et alors encore très jeune, il lui
arrivait de faire des erreurs concernant ses relations matrimoniales qui
sapaient progressivement ses forces spirituelles comme il devenait plus
vieux. «Le Roi Salomon aimait plusieurs femmes étrangères... femmes des
Moabites, Ammonites, Édomites... de ces mêmes nations dont le Seigneur
avait dit, aux enfants d’Israël: Vous n’irez pas en elles, non plus ne les
laisserez venir en vous; car, sûrement, elles detourneront vos cœurs vers
leurs dieux; Salomon étaient fidèle en amour à ces femmes... et ses femmes
détournaient son cœur. Car il arrivait que, lorsque Salomon était vieux, ses
femmes détournaient son cœur vers d’autres dieux; et son cœur n’était pas
parfait avec le Seigneur... et Salomon faisait mal à la vue du Seigneur, et
n’allait pas complètement avec le Seigneur... et le Seigneur était fâché
contre Salomon... Par conséquent, le Seigneur disait... Je vais sûrement
t’arracher le royaume» (1 Rois 11:1-11).
Nous avons montré plus tôt que le Christianisme orthodoxe n’apprécie pas
la base juive de l’espoir Chrétien; ils ne connaissent pas le vrai Dieu d’Israël.
Un mariage avec de telles gens conduit normalement à un relâchement
graduel des glorieuses vérités doctrinales qui sont le fondement de notre
salut. Pour cette raison, Isaac et Jacob se donnaient beaucoup de mal afin
de marier des femmes qui maintenaient correctement la vraie foi; Isaac
attendant même jusqu’à l’âge de 40 ans pour trouver la femme qu’il fallait
(Genèse 24:3-4; 28:1). L’angoisse d’Esdras et de Néhémie, lorsqu’ils
découvraient que plusieurs Juifs avaient marié des non-Juives, montre
davantage la gravité de cette question (Esdras 9:12; Néhémie 10:29-30).
Le Jugement De Dieu
Le royaume de Juda, formé des deux tribus, a eu quelques bons rois (par
exemple, Ézéchias et Josias), quoique la plupart étaient mauvais. Alors, à
cause des péchés sans cesse répétés du peuple, Dieu rejetait Son royaume
de Juda dans le règne de leur demier roi, Sédécias. Cela s’accomplissait
lorsqu’ils étaient envahis par les Babyloniens, qui les emmenaient
prisonniers jusqu’en Babylone (2 Rois 25). Après 70 ans de captivité en
Babylone, certains d’entre eux retournaient en Israël sous la direction
d’Esdras et de Néhémie. Mais ils n’avaient plus jamais leur propre roi, étant
dirigés successivement par les Babyloniens, les Grecs et les Romains. Jésus
naissait pendant la période d’autorité Romaine. À cause de leur réjection de
Jésus, l’Israël était envahi en 1’an 70 après Jésus-Christ, et ses habitants
étaient dispersés dans le monde entier. Ce n’est que dans les cent dernières
années qu’ils ont commencé à retourner, annonçant ainsi le retour du
Christ (voyez l’Appendice 3).
La Restauration d’Israël
- «En miséricorde, le trône sera établi; et il (Jésus) y siégera pour vrai dans
le tabernacle de David (au second avènement - Luc 1:32-33), jugeant... et
hâtant la justice» (Ésaïe 16:5).
- «Leurs enfants (d’Israël) seront aussi comme avant, et leur assemblée sera
établie devant moi» (Jérémie 30:20).
Le Christ va régner pour toujours sur le trône rétabli de David (Luc 1:32-33);
c.-à-d. qu’il va occuper la place et la position de gouveneur de David, ce qui
était à Jérusalem. Alors, comme le Christ va régner de Jérusalem, celle-ci
sera donc la capitale du futur Royaume. C’est dans cette région qu’un
temple sera construit (Ézéchiel 40-48). Tandis que les nations vont glorifier
Dieu en endroits différents dans le monde (Malachie 1:11), ce temple sera
le point central du culte mondial. Les nations «iront, d’année en année,
adorer le Roi, le Seigneur d’armées, et observer la fête des tabernacles»
autour du temple dans Jérusalem (Zacharie 14:16).
Ce pèlerinage annuel à Jérusalem est prophétisé aussi dans Ésaïe 2:2-3: «Au
dernier temps, la montagne (c.-à-d., le royaume - Daniel 2:35,44) de la
maison du Seigneur (le temple) sera établie au sommet des montagnes (c.-
à-d., que le Royaume et le temple de Dieu seront exaltés au-dessus des
royaumes des hommes)... et toutes les nations y afflueront. Et beaucoup de
gens iront et diront: Venez, et montons à la montagne du Seigneur, à la
maison du Dieu de Jacob; et il va nous enseigner ses manières... car sa loi va
émaner de Sion; et la parole du Seigneur, de Jérusalem». Cela semble
décrire la situation des premiers jours du Royaume, alors que les gens
répandent la connaissance du règne du Christ à d’autres, et ils montent à la
«montagne» du Royaume de Dieu, qui va s’étendre lentement dans le
monde entier. Nous avons ici une image d’un enthousiasme réel dans le
culte religieux.
L’une des plus grandes tragédies humaines de nos jours est que la plupart
des gens vouent un culté à Dieu pour des raisons politiques, sociales,
culturelles ou emotionnelles, plutôt que sur la base d’une vraie
compréhension de Dieu, comme leur Père et Créateur. Dans le Royaume, il
y aura un enthousiasme universel pour apprendre les manières de Dieu; les
gens seront tellement poussés par ce désir, qu’ils vont venir de tous les
coins du monde à Jérusalem afin d’en connaître davantage au sujet de
Dieu.
Cette description de toutes les nations qui affluent dans Jérusalem est
semblable à l’image présentée dans Ésaïe 60:5 où les Juifs «affluent
ensemble avec les Gentils (les non-Juifs) pour adorer Dieu à Jérusalem. Cela
se joint parfaitement avec la prophétie du Royaume de Zacharie 8:20-23: -
«Il y viendra du monde, et les habitants de plusieurs cités; et les habitants
d’une cité iront dans une autre, disant: Allons continuellement (d’année en
année - A.V. en marge; cf Zachachie 14:16) pour prier devant Dieu, et pour
chercher le Seigneur d’armées; je vais aller aussi. Oui, beaucoup de monde
et de fortes nations iront à la recherche du Seigneur d’armées à
Jérusalem... dix hommes s’accrocheront, de toutes les langues des nations,
s’accrocheront même à la jupe de celui qui est Juif, disant: On va aller avec
vous; car on a entendu dire que Dieu est avec vous».
Cela crée l’image d’un peuple Juif qui est devenu «la tête, et non la queue»
des nations, à cause de leur repentir et leur obéissance (Deutéronomy
28:13); la fondation juive du plan de salut de Dieu sera alors bien appreciée
par tous. L’ignorance de cela parmi la Chrétienté prendra alors
brusquement fin. Les gens discuteront de ces choses avec enthousiasme, de
sorte qu’ils pourront dire aux Juifs: «on a entendu dire que Dieu est avec
vous». La conversation tournera donc autour des choses spirituelles, plutôt
que des vaines imaginations qui remplissent le monde à présent.
«Ils s’assoiront chacun sous sa vigne et sous son figuier; et personne ne leur
fera peur» (Michée 4:4).
Cette autosuffisance va éliminer les abus qui sont inhérents à tout système
d’emploi de main-d’œuvre avec paiement comptant. Passer toute une vie à
travailler pour rendre quelqu’un d’autre riche sera alors une chose du
passé.
Ésaïe 35:1-7 contient une prophétie incomparable à l’effet que toute terre
infertile sera changée, produisant une aura de joie et de bonheur qui
semble sortir du sol, à cause d’une façon de vivre qui est beaucoup plus
facile et plus spirituelle pour ceux qui le travaillent: «Le désert... sera
content... le désert se réjouira, et fleurira comme la rose. Il va…se réjouir
même avec joie et chanson...car, dans le désert, l’eau va jaillir, et des cours
d’eau dans le désert. Et le sol desséché deviendra une mare». Même
l’agression naturelle entre les animaux sera enlevée: «le loup et l’agneau
mangeront ensemble», et les enfants pourront jouer avee les serpents
(Ésaïe 65:25; 11:6-8).
5.5 Le Millénium
1) Les saints - ceux d’entre nous qui auront suivi le Christ de façon
acceptable pendant leur vie, et qui auront obtenu la vie éternelle au
tribunal du jugement. Note: un «saint» veut dire une personne qui a été
«appelée», et se réfère à tout vrai croyant.
Lorsque le Christ vient, deux hommes seront dans le champ; un sera amené
(au jugement), et l’autre restera (Luc 17:36); ceux qui «resteront» seront de
ce second groupe.
Ayant reçu la nature de Dieu lors du jugement, les saints seront incapables
de mourir, ni de produire d’enfants. Les gens qui sont décrits comme étant
capables de ces choses dans le Royaume doivent donc être du second
groupe - ceux qui sont vivants au retour du Christ, mais qui ne
connaissaient pas les exigences de Dieu. La récompense des justes est qu’ils
seront «rois et prêtres; et nous régnerons sur la terre» (Apocalypse 5:10).
Des rois doivent régner sur quelqu’un; ces gens qui étaient ignorants de
l’Évangile au second avènement et qui continueront de vivre seront donc
ceux sur qui on devra régner. Par le fait d’être «dans le Christ» on partagera
Sa récompense - laquelle est d’être le roi du monde: «Celui qui triomphe...
à lui vais-je donner le pouvoir sur les nations; et il va les gouverner avec une
main de fer...tout comme Je recevais de mon Père» (Apocalypse 2:26-27).
1 Les responsables qui sont morts seront ressuscités; et, accompagnés des
responsables qui sont vivants, seront amenés au tribunal du jugement.
3 Les justes gouverneront alors les peuples qui sont alors vivants, mais qui
ne sont pas responsables devant Dieu; ils leur enseigneront l’Évangile
comme «rois et prêtres» (Apocalypse 5: 10).
4 Cela durera pendant mille ans. Pendant cette période, tous les mortels
vont entendre l’Évangile, et seront donc responsables devant Dieu. Les
gens, en général, auront une vie beaucoup plus longue et plus heureuse.
6 Aussi à la fin des mille ans, tous ceux qui auront décédé pendant cette
période de temps seront ressuscités et jugés (Apocalypse 20:5,11,15).
7 Les méchants parmi eux seront détruits, et les justes obtiendront comme
nous la vie éternelle.
Le but de Dieu sur la terre aura alors été atteint. Elle sera remplie d’êtres
immortels et justes. Le Nom de Dieu, «Jahvé Élohim» (qui veut dire: «Celui
qui se révélera en un groupe de puissants»), sera alors accompli.
Dieu nous veut dans Son Royaume. Il a tout organisé; non que pour
exprimer Sa capacité de créer, mais dans le but de nous y faire prendre une
part réelle. Le baptême nous rattache aux promesses qui concernent ce
Royaume. Il est difficile de croire que le baptême, suivi de quelques années
d’humble obéissance à la parole de Dieu, peut nous faire participer à cette
époque glorieuse et éternelle. Mais, quand même, notre foi en l’amour
infini de Dieu doit demeurer ferme. Quels que soient nos problèmes à court
terme, nous n’avons certainement aucune raison de résister à l’appel de
l’Évangile:
Si Dieu est pour nous, qui peut-il être contre nous? (Romains 8:31).
«Car nos détresses d’un moment sont légères par rapport au poids
extraordinaire de gloire éternelle qu’elle nous préparent.» (2 Corinthiens
4:17-18).
- «Il les a établis aussi (les éléments du système solaire) pour toujours et
toujours; il a fait un décret qui ne cessera pas» (Psaume 148:6).
Partant du temps de la création indiqué dans la Bible, six mille ans (c.-à-d., 6
«jours») après la création nous amènent à l’an deux mille après Jésus-Christ
(c.-à-d. que la création avait eu lieu environ quatre mille ans avant
Jésus-Christ). Cela peut vouloir dire que le Millénium pourrait commencer
autour de l’an deux mille. Pour nous tous, le temps est limité. Confrontés à
la perspective du retour prochain du Christ, on doit utiliser tout le temps
possible de notre vie courte pour se préparer à son avènement.
ABRAHAM était demandé de partir d’Ur de Chaldée; le premier Juif. Dieu lui
faisait des promesses concernant la terre de Canaan et sa descendance. Il
mourait n’ayant pas reçu ces promesses.
ISAAC. Abraham était prêt à offrir son fils Isaac en sacrifice. Parce
qu’Abraham était fidèle, Dieu lui confirmait Sa promesse par un serment. Le
consentement d’Isaac de mourir en obéissance à son pére est représentatif
de celui du Christ. Les promesses étaient faites de nouveau à Isaac (Genèse
26:3-5).
JACOB était le fils d’Isaac. Les promesses lui étaient aussi répétées. Il avait
12 fils - Ruben était l’âiné; Benjamin le cadet. Lévi était celui d’où
descendait la prêtrise. Joseph était le favori.
JOSEPH. Lorsque jeune homme, il avait un jour un double rêve, lequel lui
donnait autoritè sur ses frères. Ils devenaient jaloux, et le vendaient comme
esclave en Égypte. Là, en Égypte, il devenait un gouverneur, et c’est lui qui
organisait la conservation du grain pour être utilisé pendant 7 années de
famine qui affligerait la région. Pendant cette famine, Jacob et ses fils
venaient vivre avec Joseph en Égypte. Eux et leurs descendants vivaient
dans Goshen, une partie de l’Égypte. Un Pharaon subséquent persecutait le
peuple d’Israël, et en faisait des esclaves.
LA TERRE PROMISE était enfin tout près. On envoyalt douze espions; et, à
leur retour, dix d’entre eux prédisaient que ce serait trop difficile de
posséder la terre de Canaan. Les deux autres espions, Josué et Caleb,
disaient la vérité - qu’ils pourraient posséder la terre s’ils avaient foi en les
promesses de Dieu. Parce que le peuple partageait l’attitude des dix
espions, Israël devait errer dans le désert pendant quarante ans, alors que
tous ceux qui étaient âgés au-dessus de vingt ans lors du départ d’Égypte
mouraient.
Le Royaume d’Israël (les dix tribus) n’a jamais eu de bons rois. Tous étaient
rebelles contre Dieu. Il leur envoyait plusieurs prophètes pour les supplier
de se repentir, mais ils ne voulaient pas. En conséquence, les Assyriens les
envahissaient, et les emmenaient en captivité. Ils étaient dispersés à travers
le monde.
b) Au retour du Christ,
DIEU ET LE MAL
6.1 Dieu et le Mal
Dieu disait à Cyrus et au peuple de Babylone «qu’il n’y a pas (d’autre) Dieu
que moi». Le mot hébreu «el», traduit ici «Dieu», signifie
fondamentalement «la force ou la source de puissance». Dieu dit donc qu’il
n’existe aucune source de puissance à part Lui. Cela est la raison pour
laquelle un vrai croyant en Dieu ne peut accepter l’idée d’un diable
surnaturel ou des démons.
La Bible regorge d’exemples où Dieu amène «le mal» dans la vie des gens et
dans le monde. Amos 3:6 nous dit que s’il y a du mal dans une cité, c’est
Dieu qui l’a fait. Si, par exemple, un tremblement de terre se produit dans
une cité, on a souvent l’idée que le «diable» avait des desseins sur cette
cité et il a donc occasionné le désastre. Mais le vrai croyant doit se rendre
compte que c’est Dieu qui est responsable de cela. Ainsi, Michée 1:12 dit
que «le mal descendait du Seigneur à la porte de Jérusalem». Dans le livre
de Job, on nous raconte comment lui, un homme juste, perdait tout ce qu’il
avait. Le livre nous enseigne que les «maux» que nous subissons dans la vie
ne sont pas directement proportionnels à notre obéissance ou
désobéissance à Dieu. Job reconnaissait que «Le Seigneur a donné, et le
Seigneur a enlevé» (Job 1:21). Il ne dit pas: «Le Seigneur donnait, et Satan
enlevait». Il observait à sa femme: «Devrions-nous recevoir du bien de la
main de Dieu, et ne devrions-nous pas recevoir du mal (aussi)?» (Job 2:10).
À la fin du livre, les amis de Job le consolaient pour «tout le mal que le
Seigneur lui avait occasionné» (Job 42:11; cf. 19:21; 8:4). Ainsi, Dieu est la
source du «mal» dans le sens que c’est Lui qui permet au fond les
problèmes dans notre vie.
Si on accepte que le mal est voulu par Dieu, alors on peut prier Dieu de
nous aider avec les problèmes qui nous affrontent; par exemple, on peut
demander qu’Il nous les enlève. S’Il ne les enlève pas, c’est qu’ils sont là
pour notre propre bien spirituel. Mais si nous croyons qu’ils nous viennent
d’un certain être malin appelé le diable ou Satan, alors il n’y a aucun choix
mais de souffrir. L’infirmité, la maladie, la mort soudaine, ou la calamité
n’ont plus qu’à être considérées comme de la malchance, car le diable est
supposé être un Ange puissant et donc plus fort que nous. Par contraste,
on est réconforté par le fait que, sous le contrôle de Dieu, «toutes choses
(dans la vie) travaillent ensemble pour le bien» pour les croyants (Romains
8:28). Il n’y a donc rien laissé à la «chance» dans la vie du croyant.
L’Origine du Péché
Il faut se rappeler que «le prix du péché, c’est la mort» (Romains 6:23); le
péché mène donc à la mort. Si le péché n’est pas de notre faute, mais celle
du diable, alors un Dieu juste devrait punir le diable pas nous. Mais le fait
que nous mourons montre que nous sommes responsables de nos péchés.
L’idée que le diable est une personne spécifique autre que nous-mêmes est
une tentative d’évasion de la responsabilité de nos péchés. Cela n’est
qu’un autre exemple du refus de l’homme d’accepter ce que la Bible nous
dit au sujet de notre nature; qu’elle est en effet pécheresse:
«Il n’y a rien à l’extérieur de l’homme, tel qu’entrant en lui, cela puisse le
souiller... Car c’est de l’intérieur, hors du coeur de l’homme, que
proviennent la mauvaise pensée, l’adultère, la fornication, le meurtre...
l’orgueil, la sottise; toutes ces mauvaises choses viennent de l’intérieur et
souillent l’homme» (Marc 7:15-23).
L’idée qu’il y a quelque chose qui entre en nous et nous fait pécher est donc
contraire à l’enseignement de Jésus ci-haut. C’est de l’intérieur, hors du
coeur de l’homme, que toutes ces mauvaises pensées nous viennent. C’est
pourquoi avant le déluge Dieu considérait que «l’imagination du coeur de
l’homme n’est qu’au mal dès sa jeunesse» (Genèse 8:21). Jacques 1:14
nous explique comment vient la tentation: «Tout homme est tenté (et c’est
la même chose pour tous) lorsqu’il est entraîné par sa propre convoitise
(N.I.V.: «par ses mauvais désirs») et est séduit». On est tenté par nos
propres convoitises, par nos mauvais désirs; et non par quoi que ce soit à
l’extérieur de nous. «D’où viennent-elles, les luttes et les bagarres parmi
vous?», demandait Jacques; «Ne viennent-elles pas de ceci: même de vos
propres convoitises?» (Jacques 4:1). Nous avons tous des tentations
spécifiques et personnelles. Elles ne peuvent donc venir que de nos propres
mauvais désirs. On dit bien que nous sommes nos propres pires ennemis.
Paul se lamentait ainsi: «En moi (c.-à-d. dans ma chair), n’y habite rien de
bon... car le bien que je devrais faire, je ne le fais pas... si je fais ce que je ne
devrais pas, ce n’est plus moi qui agit, mais le péché qui habite en moi»
(Romains 7:18-21). Il ne blâme donc pas un être extérieur à lui, appelé le
diable, pour son péché. Il identifiait sa propre nature perverse comme
source réelle du péché: «Ce n’est pas moi qui fait cela, mais le péché qui
habite en moi. Je trouve donc une loi (en moi) telle que, lorsque je voudrais
faire bien, le mal est présent avec moi (c.-à-d en moi)». Ainsi il dit que
l’opposition à son action spirituelle vient de quelque chose qu’il appelle «le
péché qui habite en moi». Toute personne réfléchie et spirituelle en arrive
à cette même connaissance d’elle-même. On devrait remarquer que même
un Chrétien exemplaire comme Paul ne réussissait pas à changer sa nature
après sa conversion, non plus ne pouvait-il se mettre à l’abri du péché. Le
mouvement «évangélique» moderne prétend obtenir un tel abri pour ses
membres, et donc place Paul parmi les «non-sauvés» vu sa déclaration dans
Romains 7:15-21. Ces versets s’avèrent une grande difficulté pour leurs
déclarations. David, un autre homme incontestablement juste, faisait des
observations semblables à celles de Paul au sujet de l’inclination continuelle
de sa propre nature au péché; il disait: «J’ai été formé dans l’iniquité; et
dans le péché, ma mère m’a conçu» (Psaumes 51:5).
La Bible est bien explicite au sujet de la nature de l’homme étant
fondamentalement perverse. Si on se rendait compte de cela, on n’aurait
pas besoin d’inventer une personne imaginaire extérieure à notre nature
humaine pour prendre la responsabilité de nos péchés. Jérémie 17:9 dit
que le coeur de l’homme est si désespérément pervers et trompeur que
l’on ne peut vraiment pas réaliser l’étendue excessive de sa pécheresse.
Jésus notait aussi la nature humaine comme étant fondamentalement
vilaine dans Matthieu 7:11. Ecclésiaste 9:3 (texte hébreu) «ne saurait être
plus clair» «Le coeur des fils de l’homme est rempli de vilaines choses».
Selon Éphésiens 4:18, les hommes sont aliénés naturellement de Dieu «par
l’ignorance qui se trouve en eux due à l’aveuglement de leur coeur». C’est
à cause de notre coeur aveugle et ignorant spirituellement et de notre
façon de penser que l’on commet le péché et sommes séparés de Dieu.
Galates 5:19 parle aussi de nos péchés comme étant «les oeuvres de la
chair»; c’est donc notre propre chair, notre propre nature qui nous fait
commettre le péché. Aucun de ces passages explique que le péché nous
vient du diable; notre tendance au péché est quelque chose qui est en nous
à la naissance; elle est une partie fondamentale de notre constitution
humaine.
Parfois, le mot original hébreu ou grec de la Bible est laissé non traduit.
«Mammon», par exemple, dans Matthieu 6:24, est le mot original
aramaïque. Le mot «satan» est le même mot hébreu qui signifie
«adversaire», tandis que «diable» est une dérivation du mot original grec
«diabolos», lequel signifie un menteur, ennemi, ou faux accusateur. Si on
croyait que Satan et le Diable sont des êtres réels qui sont responsables de
nos péchés, alors il faudrait leur donner cette signification où qu’on les
trouve dans la Bible. Mais ces mots sont employés souvent dans la Bible
comme de simples adjectifs ordinaires, décrivant des gens ordinaires. Ce
fait rend donc impossible leur description comme être puissant et méchant
en dehors de nous.
1 Rois 11:14 nous raconte que «Le Seigneur agitait un adversaire (satan en
hébreu) contre Salomon, c.-à-d. Hadad l’Édomite». «Dieu agitait un autre
adversaire (satan en hébreu)... Rézon... il était un adversaire (satan en
hébreu) contre l’Israël» (1 Rois 11:23,25). Cela ne voulait pas dire que Dieu
soulevait une personne surnaturelle ou un ange comme adversaire (ou
satan) contre Salomon; non, ce sont des hommes ordinaires que Dieu
agitait contre lui. Matthieu 16:22-23 nous fournit un autre exemple. Pierre
avait essayé de dissuader Jésus d’aller à Jérusalem afin de ne pas mourir sur
la croix. Jésus se tournait et disait à Pierre: «Va-t-en derrière moi, Satan...
tu ne savoures pas les choses de Dieu, mais celles des hommes». Jésus
appelait donc Pierre un satan. Il est bien clair que Jésus ne s’adressait pas à
un Ange ou à un monstre lorsqu’il exprimait ces paroles; c’était à Pierre
qu’il s’adressait.
Comme le mot «satan» ne veut dire qu’adversaire, n’importe qui peut être
appelé ainsi – par exemple, une bonne personne, ou même Dieu.
Essentiellement, il n’y a rien de mal dans le mot lui-même. Les
connotations vilaines attribuées au mot «satan» viennent en partie du fait
que notre propre nature pécheresse est notre plus grand adversaire, ou
«satan»; et aussi à notre habitude d’associer le mot au péché. Dieu Lui-
même peut être notre adversaire, ou un satan, lorsqu’Il nous éprouve ou
essaie de nous ramener dans la bonne voie. Mais le fait que Dieu peut être
appelé un «satan» ne veut certainement pas dire qu’Il est Lui-même un
pécheur.
Les livres de Samuel et des Chroniques sont des récits parallèles des mêmes
incidents, tout comme les 4 récits évangéliques sont des exposés des
mêmes événements mais sous des aspects différents. Dans 2 Samuel 24:1
on dit donc ceci: «Le Seigneur... incitait David contre l’Israël» en l’induisant
à faire un recensement. Le récit parallèle dans 1 Chroniques 21:1 nous dit
que «Satan s’opposait à l’Israël, et provoquait David» à faire le
recensement. Dans le premier passage, c’est Dieu qui est le provocateur;
dans l’autre, c’est Satan. Il faut donc conclure ici que Dieu agissait en
«satan», ou comme adversaire, contre David. Il faisait de même contre Job
en lui emmenant des épreuves; de sorte que Job disait à Dieu: «Avec ta
main forte, tu t’opposes à moi» (Job 30:21); ce que Job disait vraiment est
ceci: «Tu agis comme un satan envers moi».
Et c’est ainsi avec le mot «diable». Jésus déclarait: «Ne vous ai-je pas
choisis, vous, les 12 (disciples), et un de vous est un diable? Il parlait de
Judas Iscariot...», un homme ordinaire et mortel. Il ne parlait donc pas d’un
être personnel avec cornes, ou d’un prétendu «être spirituel». Le mot
«diable» ici ne se réfère qu’à un homme méchant. Nous avons un autre
exemple dans 1 Timothée 3:11. Les femmes des aînés de l’église ne
devaient pas être des «calomniatrices»; dans le grec original, le mot ici est
«diabolos», que l’on a traduit par «diable» en d’autres endroits. Paul
avertissait donc Tite que les femmes âgées dans l’ecclésia ne devaient pas
être de «fausses accusatrices» ou des «diables» (Tite 2:3). Encore, il disait à
Timothée que «Dans les derniers jours... les hommes seront... de faux
accusateurs (ou diables)» (2 Timothée 3:1,3). Cela ne veut pas dire que les
humains vont devenir des surhumains, mais tout simplement qu’ils
deviendront de plus en plus méchants. Après tout ce qu’on vient de voir, il
devrait être tout à fait claire que les mots «diable» et «satan» ne réfèrent
pas à un Ange déchu ou à un être méchant et pécheur en dehors de nous.
«Celui qui commet le péché est du diable» (1 Jean 3:8) parce que le péché
est le résultat de céder à nos propres mauvais désirs naturels (Jacques 1:14-
15), ce que la Bible appelle «le diable». «Le fils de Dieu était manifesté dans
ce but: qu’il puisse détruire les oeuvres du diable» (1 Jean 3:8). Si on est
correct en disant que le diable et nos mauvais désirs sont la même chose,
alors les oeuvres de nos mauvais désirs, c.-à-d. leurs résultats, sont nos
péchés. 1 Jean 3:5 confirme cela: «Il (Jésus) était manifesté pour enlever
nos péchés». Cela démontre que «nos péchés» et «les oeuvres du diable»
sont la même chose. Actes 5:3 nous fournit un autre exemple de cette
relation entre le diable et nos péchés. Pierre demandait à Ananias:
«Pourquoi Satan t’a-t-il rempli le coeur?» Ensuite, dans le verset 4, Pierre
dit: «Pourquoi as-tu conçu cette chose en ton coeur?». Concevoir quelque
chose de mal est donc la même chose que Satan remplissant notre coeur.
Si nous concevons quelque chose, par exemple un plan pécheur, alors c’est
en nous qu’il commence. Lorsqu’une femme conçoit un enfant, c’est en
elle-même que l’enfant commence. Jacques 1:14-15 emprunte ce procédé
pour décrire comment nos désirs charnels conçoivent et amènent le péché,
lequel conduit à la mort. Les Psaumes 109:6 met en parallèle une personne
pécheresse et «satan»: «Établis quelqu’un de méchant sur lui; et que Satan
se tienne à sa droite», c.-à-d. qu’il soit sous le pouvoir de Satan (cf.
Psaumes 110:1).
La Personnification
Ces mots «le diable» et «satan» sont utilisés aussi pour décrire les autorités
méchantes et pécheresses du monde. Les hiérarchies sociales, politiques et
pseudo-religieuses dans le monde peuvent aussi être considérées comme
étant «le diable». Le diable et satan, dans le Nouveau Testament, réfèrent
souvent aux pouvoirs politiques et sociaux des systèmes juifs et romains.
Ainsi lit-on au sujet du diable qui jette les croyants en prison (Apocalypse
2:10), faisant allusion aux autorités romaines emprisonnant les croyants.
Dans ce même contexte, on dit que l’église dans Pergamos était située là où
Satan siégeait, ou régnait - c.-à-d. que le gouvernement d’une colonie
romaine était là à Pergamos, où il y avait aussi un groupe de croyants. On
ne peut pas dire que Satan lui-même, s’il existait, avait personnellement un
trône à Pergamos.
On définit le péché individuel comme étant la transgression de la loi de
Dieu (1 Jean 3:4). Mais le péché exprimé collectivement par une force
politique et sociale opposée à Dieu est une force plus puissante que
l’individuelle; c’est cette puissance collective qui est parfois personnifiée et
appelée le diable. C’est dans ce sens que l’Iran et d’autres pays Islamiques
appellent les États-Unis «le grand Satan» - c.-à-d. le grand adversaire de
leur cause au point de vue politique et religieux. C’est dans ce sens aussi
que les mots «le diable» et «satan» sont souvent utilisés dans la Bible.
En conclusion, il est probablement vrai de dire que, à ce sujet plus qu’à tout
autre, il est vital de baser notre compréhension sur une considération
balancée de toute la Bible, plutôt que d’élaborer de grandes doctrines sur
quelques versets qui contiennent des slogans qui semblent faire allusion
aux croyances populaires au sujet du diable. Relisez cette section de même
que la précédente, 6.1, avec attention et invocation, et cela vous
remboursera au centuple. On affirme que la position doctrinale esquissée
dans ces deux sections est la seule qui soit capable d’expliquer
raisonnablement tous les passages qui réfèrent au diable et à satan. Ces
deux mots peuvent être utilisés comme adjectifs ordinaires ou comme
référant au péché que l’on trouve dans notre propre nature humaine.
Quelques uns des passages les plus généralement mal interprétés, et qui
sont cités à l’appui des notions populaires, sont discutés dans les
Digressions présentées à la fin de cette étude.
Ceux qui ont des difficultés à accepter nos conclusions ont besoin de se
poser ces deux questions: (1) Le péché est-il personnifié? Il l’est très
clairement. (2) Est-ce vrai que «satan» peut être utilisé comme adjectif
seulement? Oui, c’est vrai. Pourquoi alors ne peut-on pas accepter que le
péché soit personnifié comme notre ennemi, ou satan? Le monde est
souvent personnifié dans les lettres et l’Évangile de Jean (voyez la R.V.); et
quel meilleur titre peut-il y avoir pour cette personnification que «satan»
ou «diable»?
Les deux sections précédentes ont expliqué pourquoi on ne croit pas que le
diable, ou satan, puisse représenter un être personnel ou un monstre. Si
nous acceptons qu’il ne puisse y avoir de tel monstre, alors il s’ensuit que
les démons, qui sont considérés comme les serviteurs du diable, n’existent
pas non plus. Beaucoup de gens semblent penser que Dieu est celui qui
nous donne tout ce qu’il y a de bon dans la vie, tandis que le diable et ses
démons sont responsables pour tout ce qu’il y a de mauvais, et nous enlève
même les bonnes choses que Dieu nous donne.
La Bible nous enseigne clairement que Dieu est la source de toute puissance
(voyez l’Étude 6.1), et qu’Il est responsable des bonnes et des mauvaises
choses dans la vie: -
«Je forme la lumière, et crée l’obscurité; Je fais la paix, et crée le mal; Moi,
le Seigneur, fais toutes ces choses» (Ésaïe 45:7).
Une fois que l’on comprend que toutes choses viennent de Dieu, alors
lorsque nous avons des problèmes dans la vie, on peut prier Dieu qu’Il nous
les enlève; et s’Il n’en fait rien, on peut être assuré alors qu’Il nous les
impose afin de développer notre caractère et pour notre bien ultime: -
«Mon Fils, ne méprises-tu pas le châtiment du Seigneur, et ne te
décourages pas non plus lorsque tu es réprimandé par Lui; car celui que
Dieu aime, Il (et non les démons) châtie, et passe au fouet tout fils qu’Il
reçoit. Si vous endurez le châtiment, Dieu vous traite comme des fils; car
quel fils est-il dont le Père ne châtie pas? Mais si on ne vous châtie pas,
comme tous le sont, alors êtes-vous des bâtards et non des fils» (Hébreux
12:5-8).
Dieu, La Source De Toute Puissance
«Je suis le Seigneur, et il n’y en a pas d’autre, et il n’y a pas de Dieu à part
Moi» (le mot hébreu pour «Dieu» signifie «puissance») (Ésaïe 45:5).
«Y a-t-il un Dieu à part Moi? Oui, il n’y a pas de Dieu, Je n’en connais
aucun», Dieu dit (Ésaïe 44:8).
«Ils (Israël) servaient leurs idoles; lesquelles étaient un piège pour eux. Oui,
ils sacrifiaient leurs fils et filles aux démons, et versaient le sang des
innocents, même le sang de leurs fils et filles, lesquels ils sacrifiaient aux
idoles de Canaan... Ainsi, ils se souillaient par leurs propres oeuvres, et se
prostituaient au moyen de leurs propres inventions».
Il est bien clair que les démons n’étaient qu’un autre nom pour les idoles.
Dieu décrit leur adoration des démons comme l’adoration de leurs
«propres oeuvres... leurs propres inventions», parce que leur croyance aux
démons était le résultat de leur imagination; les idoles qu’ils créaient
étaient leurs «propres oeuvres». Ainsi, ceux qui croient aux démons
aujourd’hui croient en des choses qui ont été imaginées par l’homme, c.-à-
d. créées par l’homme, et non des choses que Dieu nous a enseignées.
Dieu décrit donc les démons comme étant la même chose que les idoles, les
abominations et les vanités - des choses à quoi on se fie en vain, n’ayant
aucune existence. La croyance aux démons démontre un manque de foi
envers Dieu. Il n’est pas facile de croire que tout ce qui arrive dans la vie,
en bien ou en mal, nous vient de Dieu. On trouve plus facile de penser que
les mauvaises choses nous viennent de quelqu’autre source; parce que dès
que l’on admet qu’elles viennent de Dieu, il nous faut croire que Dieu peut
nous les enlever, sinon, c’est qu’elles sont pour notre salut.
Les Démons Du Nouveau Testament
Il y a une chose qu’on doit se mettre dans la tête: la Bible ne peut pas se
contredire, elle est la Parole du Dieu Tout-Puissant. Si on nous dit
clairement que c’est Dieu qui nous amène tous nos problèmes, et que c’est
Lui qui est la source de toute puissance, alors la Bible ne peut pas nous dire
en même temps que les démons - ces petits dieux opposés à Dieu - nous
amènent ces problèmes. Il semble significatif que le mot «démon»
n’apparaît que 4 fois dans l’Ancien Testament, et décrit toujours l’adoration
des idoles; tandis qu’il apparaît plusieurs fois dans les 4 récits de l’Évangile.
Nous suggérons que la raison est que, dans le temps de ces récits, c’était la
coutume de blâmer les démons pour toute maladie inexplicable. Si les
démons existaient réellement et étaient responsables de nos maladies et
de nos problèmes, alors l’Ancien Testament en aurait certainement
beaucoup plus parlé. En fait il n’en parle même pas du tout dans ce
contexte.
On dit que ceux qui étaient «possédés des démons» étaient «guéris» ou
«soulagés» - Matthieu 4:24; 12:22; 17:18 - laissant sous-entendre que la
possession du démon était une autre façon de décrire la maladie.
Dans Luc 10:9, Jésus disait à ses 70 disciples de sortir et d’aller «guérir les
malades»; et c’est ce qu’ils faisaient. Ils retournaient donc, et disaient,
dans Luc 10:17: «même les démons nous étaient soumis en ton nom» - de
nouveau, les démons et les maladies se remplacent l’un par l’autre. Parfois,
les apôtres guérissaient les gens au nom de Jésus, et nous en avons un
exemple ici (voyez aussi Actes 3:6; 9:34).
Le Langage Du Temps
Si ces paroles étaient enrégistrées et relues 2,000 ans plus tard, les gens
pourraient penser que nous croyions que la lune causait la folie; mais ils
auraient tort, parce qu’on ne fait qu’utiliser le langage du temps, comme
Jésus faisait il y a presque 2,000 ans. De la même façon, on décrit un
certain trouble nerveux héréditaire par «la dance de Saint-Vitus», lequel
n’est ni causé par «Saint-Vitus», ni une «Dance»; mais, utilisant le langage
du temps, on l’appelle la «dance de Saint-Vitus». Il est aussi évident que
Jésus-Christ n’est pas né le 25 décembre; mais j’utilise quand même
l’expression «le jour de Noël» quand je parle de ce jour-là, quoique je ne
crois pas que nous devrions observer ce jour-là comme étant le jour de sa
naissance. Les noms des jours de la semaine sont basés sur l’adoration
païenne des idoles - par exemple «dimanche» signifie le jour du Seigneur et
était consacré à l’adoration du soleil; «samedi» était le jour où l’on devait
adorer la planète Saturne; Lundi, la lune; etc.. Lorsqu’on utilise ces noms,
cela ne veut pas dire que l’on partage les croyances de ceux qui ont inventé
notre langage. «L’influenza», ou la grippe, est de même une expression
d’usage courant; elle signifie, proprement, «influencé par les démons».
Lorsqu’on changeait le nom de Daniel en celui de «Beltéshazzar», un nom
qui reflétait un dieu païen, le récit inspiré dans Daniel 4:19 l’appelle
«Beltéshazzar» sans faire remarquer que ce nom représente un faux dieu.
Moi-même j’emploie le nom «Pape» pour désigner une certaine personne
même si je pense que l’on a tort de croire qu’il est un «pape», c.-à-d. un
père (Matthieu 23:9).
Il y avait un mythe dans le temps d’Ézéchiel qui disait que la terre d’Israël
était responsable des malheurs de ses habitants. Cela n’était pas vrai, mais
Dieu raisonnait avec Israël utilisant quand même cette idée qui était alors
populaire: «Ainsi dit le Seigneur Dieu: Parce qu’ils disent de toi: Toi la terre,
tu dévores les hommes, et as privé tes nations; par conséquent, tu (la terre)
ne vas plus dévorer les hommes...dit le Seigneur Dieu» (Ézéchiel 36:13-14).
Il y avait une notion païenne populaire à l’effet que la mer était un monstre
immense qui voulait engouffrer la terre. Même si cela était évidemment
faux, la Bible emploie souvent cette façon de parler afin d’aider ses lecteurs
à saisir l’idée présentée: voyez Job 7:12 (traduction de Moffat); Amos 9:3
(Moffat), Jérémie 5:22; Psaume 89:9; Habacuc 3:10; Matt.14:24 (texte
grec); Marc 4:30. La mythologie assyrienne appelait ce monstre
insubordonné de la mer «Rahab»; et c’est exactement le nom que l’on
donne au monstre de la mer en Égypte dans Ésaïe 51:9.
Vu que la Bible est inspirée de Dieu, il est impossible qu’elle ne veuille que
refléter les influences païennes du temps. Dieu doit faire allusion à ces
croyances par exprès afin de montrer que c’est Lui qui est la source ultime
de toute puissance; qu’Il est Celui qui contrôle le «monstre» de la mer, pour
qu’il agisse selon Sa volonté. Dieu corrigeait donc ainsi une erreur
fondamentale dans leurs croyances; cette erreur était qu’il y avait des
forces au travail dans le monde qui n’étaient pas sujettes au contrôle de
Dieu, et étaient donc considérées comme mauvaises implicitement.
Cependant, dans ce cas-là, la Bible ne prend pas la peine de dénigrer leur
folie de croire qu’il puisse y avoir un monstre énorme qui se cache dans la
mer, ou que la mer soit un monstre.
Un autre exemple est de parler de l’éclair et des nuages comme d’un
«serpent malhonnête» (Job 26:13; Ésaïe 17:1). Cela fait évidemment
allusion à la croyance du temps à l’effet que l’éclair et la formation
effrayante des nuages étaient réellement un énorme serpent. Ces passages
de la Bible ne dénoncent pas la folie d’une telle idée, et n’essaient pas non
plus de l’expliquer scientifiquement. Au lieu de cela, ils font ressortir le
point que c’est Dieu qui contrôle ces choses. L’attitude du Christ envers la
croyance très répandue des démons en son temps est identique à cet
égard; ses miracles démontraient clairement que la puissance de Dieu était
absolue et complète, non limitée par les superstitions des hommes
concernant de prétendus «démons». Ceux qui croient que la mention des
«démons» dans le Nouveau Testament prouve que de tels dieux existent
réellement sont obligés d’accepter que la mer est réellement un monstre,
et que l’éclair est vraiment un énorme serpent. Cela est certainement un
puissant argument; on doit reconnaître que la Bible utilise le langage du
temps de sa composition sans nécessairement accepter les croyances qui
en sont à la base. On a montré que nous-mêmes faisons la même chose.
Mais la Bible se sert de cela afin de confirmer les vérités fondamentales que
nous avons considérées dans les sections 6.1 et 6.2 - que Dieu est tout
puissant, qu’Il est responsable de nos épreuves, et que le péché a sa source
en nous-mêmes - toutes ces choses ne peuvent avoir de sens que si on
apprécie la grande puissance de Dieu à sauver. Les soi-disants «critiques
supérieurs» sont constamment après découvrir des liens entre le langage
de l’Écriture et les croyances et les conceptions des cultures environnantes
du temps de sa composition. Ces liens sont bien compréhensibles une fois
que l’on réalise que la Bible utilise ces croyances locales dans le but de faire
ressortir le point que Yahweh, le seul vrai Dieu, est bien au-dessus de
toutes ces croyances superstitieuses.
On peut trouver de même dans le Nouveau Testament un tas d’exemples
où le langage courant est utilisé tel quel sans effort de correction. En voici
quelques uns: -
2) - Dans Actes 16:16-18, nous avons ces paroles inspirées de Luc: «une
certaine demoiselle, possédée de l’esprit de Python, venait à notre
rencontre». Comme on l’explique dans la version Diaglotte, Python était le
nom d’un faux dieu du premier siècle, possiblement le même dieu
qu’Apollo. Python sans doute n’existait pas, mais Luc ne disait pas que la
fille était «possédée de l’esprit de Python, lequel, en passant, est un faux
dieu qui n’existe pas réellement...» De la même façon, les récits
Évangéliques ne disent pas que Jésus «chassait les démons, lesquels, en
passant, n’existent pas réellement; ce n’est que le langage du temps pour
désigner certaines maladies».
3) - Dans Luc 5:32, Jésus s’adressait ainsi aux méchants Juifs: «Je ne suis pas
venu pour appeler les justes...» Il sous-entendait donc ceci: «Je ne suis pas
venu pour appeler ceux qui pensent être justes». Jésus les adressait donc
en leurs propres termes, même si techniquement son langage était
incorrect. Dans Luc 19:20-23, on nous montre Jésus utilisant les paroles
fausses de l’homme au seul talent afin de raisonner avec lui, mais sans les
corriger.
6) - Les Juifs du temps de Jésus pensaient qu’ils étaient justes parce qu’ils
étaient les descendants d’Abraham. Par conséquent, il les appelait «les
justes» (Matthieu 9:12-13), et s’adressant à eux, il disait: «Je sais que vous
êtes de la descendance d’Abraham» (Jean 8:37). Mais il ne croyait pas
qu’ils l’étaient, comme il le faisait bien comprendre; et il leur démontrait
même, par son raisonnement dans Jean 8:39-44, qu’ils n’étaient pas de la
descendance d’Abraham. Ainsi, Jésus acceptait leurs idées telles quelles en
premier, sans les contredire immédiatement, mais il leur démontrait la
vérité à la place. On a montré que c’était là la méthode de Dieu de traiter
les croyances païennes qui étaient courantes dans le temps de l’Ancien
Testament. L’attitude du Christ envers les démons était la même; ses
miracles, qui provenaient de Dieu, leur faisaient bien comprendre que les
maladies venaient aussi de Dieu, et non d’aucune autre force, car c’était
Dieu qui avait le pouvoir de les guérir.
7) - Paul citait les poètes grecs, lesquels étaient célèbres pour leurs
nombreuses absurdités non-Bibliques, pour confondre ceux qui croyaient
en eux (Tite 1:12; Actes 17:28). Ce qu’on a suggéré jusqu’ici peut se
résumer par la réaction de Paul à sa découverte d’un autel dédié à
l’adoration du «Dieu Inconnu c.-à-d. toute déité païenne qui puisse exister
mais qui leur avait échappée jusqu’à maintenant. Mais au lieu de les
réprimander pour adorer un tel dieu, Paul en profitait pour leur introduire
le seul vrai Dieu, lequel ils ne connaissaient pas (Actes 17:22-23).
10) - Les miracles de Jésus révélaient la fausseté des idées locales, par
exemple celle des démons, mais sans les corriger en termes propres. Ainsi,
dans Luc 5:21, les Juifs faisaient deux fausses déclarations: que Jésus était
un blasphémateur, et que Dieu seul pouvait pardonner les péchés. Jésus ne
les corrigeaient pas verbalement; mais il opérait plutôt un miracle qui
prouvait la fausseté de leurs affirmations.
11) - On peut donc voir clairement que Jésus avait la conviction que les
actes en disent plus long que les paroles. Il dénonçait rarement les fausses
notions directement; par exemple, il ne condamnait pas la loi de Moïse
comme étant incapable d’offrir le salut; mais il faisait voir par ses actes,
comme par ses guérisons le jour du Sabbath, ce qu’était la Vérité. Lorsqu’il
était faussement accusé d’être un Samaritain, Jésus ne le déniait pas (Jean
8:48-49; cf. 4:7-9), même si sa descendance d’Abraham était essentielle au
plan Divin de salut (Jean 4:22).
12) - Même lorsque les Juifs tiraient la fausse conclusion (à dessein!) que
Jésus «se faisait l’égal de Dieu» (Jean 5:18), Jésus ne le déniait pas
explicitement; mais il soutenait plutôt de façon convaincante que ses
miracles démontraient qu’il agissait au nom de Dieu, et par conséquent il
N’ÉTAIT PAS l’égal de Dieu. De la même façon, les miracles de Jésus
démontraient aussi l’erreur de croire aux démons. Sa guérison de l’homme
boiteux à la piscine avait pour but de faire voir l’absurdité du mythe à l’effet
que, le jour du Passover, un ange touchait l’eau de la piscine de Béthesda et
lui donnait ainsi le pouvoir de guérir. Ce mythe est mentionné sans
démenti direct de sa vérité; le récit du miracle de Jésus démontrait sa
fausseté (Jean 5:4).
13) - Dans 2 Pierre 2:4, Pierre parle des gens méchants comme allant à
Tartarus (traduit «enfer» dans plusieurs autres versions). Tartarus était la
place mythologique des enfers; cependant Pierre ne corrigeait pas ce faux
concept, mais il l’utilisait plutôt comme symbole de la destruction complète
et châtiment du péché. Le Christ faisait un emploi semblable de la Géhenne
(voyez Étude 4.9).
Tous ceux qui croient aux démons devraient se poser la question suivante:
«Les démons sont-ils la cause de ma maladie?» Si vous pensez que les
allusions aux démons dans le Nouveau Testament ont rapport à de petits
dieux qui circulent autour et font du mal, alors vous devez répondre «oui» à
la question. Et dans ce cas-là, comment expliquez-vous le fait que plusieurs
de ces maladies du démon peuvent être maintenant guéries ou contrôlées
au moyen de drogues? La malaria est l’exemple classique. La plupart des
Africains croyaient autrefois que la malaria était causée par les démons;
mais maintenant on sait qu’elle peut se guérir au moyen de la quinine et
d’autres drogues. Allez-vous dire alors que, lorsque les démons voient le
petit comprimé jaune, ils sont apeurés et s’envolent? Quelques-unes des
maladies que Jésus guérissait, et qui étaient dites le résultat de la
possession du démon, sont maintenant identifiées comme le tétanos et
l’épilepsie - les deux peuvent maintenant se guérir au moyen de drogues.
En second lieu, la sorte de maladie dont ils traitent surtout est très
significative. On reconnaît maintenant que nous n’utilisons qu’environ 1
pour cent de notre intelligence. Le reste nous semble impossible de mettre
consciemment à notre service (on pourra sans doute le faire dans le
Royaume). Sans s’en rendre compte, nos pensées peuvent avoir un effet
presque physique sur notre corps. Ainsi, on sait que des psychologues
(ceux qui étudient la pensée) peuvent guérir des gens de leur maladie de
sang en leur faisant imaginer intensément que leur sang est proprement
constitué et fonctionne normalement. Les docteurs admettent que,
occasionnellement, de telles guérisons ont lieu sans dépendre d’aucune
médicine orthodoxe. De même qu’on sait que le stress mental peut
produire des ulcères d’estomac et des maux de têtes. La détente mentale
et la relaxation peuvent faire disparaître de tels maux. Mais si, par
exemple, on se fait couper un bras ou une jambe par accident, l’exercice
mental sera absolument impuissante à faire repousser le membre. Les
sorciers ne semblent être capables que d’affecter les sortes de maux qui
sont contrôlés par la pensée. Parce qu’on ne comprend pas complètement
comment notre esprit fonctionne, ces guérisons semblent être le résultat
d’un certain pouvoir physique possédé par le sorcier. Mais en fait ils ne
possèdent aucun pouvoir; ce n’est que par leur influence sur la pensée
qu’ils peuvent produire ces effets.
Cela déplaît beaucoup à Dieu lorsqu’on agit ainsi; parce qu’Il sait que c’est
Lui-même qui a causé la maladie, et qu’Il est tout-puissant. Le peuple
d’Israël avait choisi de croire en Dieu, mais ils se mettaient à croire aussi
qu’il y avait d’autres puissances qui agissaient sur eux, lesquelles ils
devaient apaiser en adorant leurs idoles. Cela Le mettait tellement en
colère qu’Il finissait par les rejeter comme Son peuple (Deutéronome 32:16-
24). Pour Dieu, à moins d’avoir une foi complète en Lui, on ne croit pas
vraiment en Lui. Proclamer une foi envers le vrai Dieu d’Israël, mais en
même temps accepter que d’autres puissances existent, séparées de Dieu,
et laisser un sorcier guérisseur essayer d’influencer ces puissances pour
qu’elles s’en aillent de nous, c’est d’agir exactement comme Israël faisait
dans l’ancien temps. La longue et triste histoire de l’idolâtrie d’Israël «a été
écrite pour notre instruction». On ne devrait pas avoir aucune association
avec ceux qui croient en ces supposées puissances.
Ceci est un fait, que les sorciers ont de l’influence seulement sur ceux qui
croient en eux. Et c’est ce qui arrive lors quelqu’un a perdu un bien-aimé et
consulte un médium ou sorcier et demande s’il peut lui faire apparaître la
personne morte. Le médium va lui demander de fermer les yeux et de
s’imaginer bien clairement le visage de la personne. Le client va alors se
fixer dans sa tête sur une photographie dont il se rappelle bien clairement.
Le médium peut alors lire sa pensée; et avec un peu d’exagération, il va lui
parler de la personne en termes réalistiques, de sorte que le client est
persuadé que le médium a vu la personne vivante. Remarquez que jamais
on ne donne de preuve que la personne est réellement vivante. Mais si le
client refuse de croire ou d’obéir au médium, alors il n’y aucun résultat.
Que Dieu nous bénisse tous alors que nous approchons la fin de ce monde
obscure des Gentils, et qu’Il nous rende acceptables de participer dans Son
Royaume de lumière, de vérité et de gloire qu’Il établira bientôt sous Son
Fils, le Seigneur Jésus-Christ.
«Parce qu’ils ne recevaient pas l’amour de la vérité, de sorte qu’ils puissent
être sauvés... Dieu va leur envoyer une forte illusion, de sorte qu’ils
devraient croire en un mensonge... Mais on ne peut s’empêcher de
remercier Dieu toujours pour vous, frères bien-aimés du Seigneur... Par
conséquent, frères, tenez bon, et restez attachés aux traditions dont on
vous a enseignées, par la parole ou l’épître. Maintenant, notre seigneur
Jésus-Christ lui-même, et Dieu, notre Père-même, qui nous a aimés et nous
a donné une consolation éternelle et un espoir par grâce, vous consolent et
vous établissent en toutes bonnes paroles et bonnes oeuvres» (2
Thessaloniciens 2:10-17).
Genèse 3:4,5 nous dit: «Et le serpent disait à la femme: Vous n’aurez
certainement pas à mourir, car Dieu sait très bien que, le jour où vous en
mangez, vos yeux s’ouvriront alors, et vous serez comme des dieux,
connaissant le bien et le mal».
L’Interprétation Populaire:
Il est présumé à tort ici que le serpent est un ange qui avait péché, et
appelé «Satan». Ayant été mis à la porte du ciel à cause de son péché, il
venait sur la terre et tentait Ève à pécher.
Commentaires:
3. Et il n’est jamais question non plus dans la Genèse qu’un ange ait été mis
à la porte du ciel.
4. Le péché amène la mort (Romains 6:23). Mais comme les anges sont
immortels (Luc 20,35-36), ils ne peuvent donc pécher. La récompense des
justes est l’immortalité, comme les anges possèdent déjà (Luc 20:35-36). Si
les anges pouvaient pécher, alors les justes le pourront aussi, c’est-à-dire
qu’il y aurait la possibilité de mourir, et par conséquent ils n’auraient pas
réellement la vie éternelle.
5. Les personnages impliqués dans le récit de la Genèse au sujet de la chute
de l’homme sont les suivants: Dieu, Adam, Ève et le serpent. Personne
d’autre n’est mentionné. Il n’y a aucune évidence que le serpent ait été
influencé par qui que ce soit dans son comportement. Paul dit que le
serpent «séduisait Ève par sa (propre) subtilité» (2 Corinthiens 11:3). Dieu
disait au serpent: «Parce que tu as fait cela...» (Genèse 3:14). Si «satan»
s’était servi du serpent, pourquoi n’est-il pas mentionné, et pourquoi n’a-t-
il pas été puni aussi?
6. Adam blâmait Ève pour son péché: «Elle m’a donné du fruit de l’arbre»
(Genèse 3:12). Ève blâmait le serpent: «Le serpent m’a séduite, et j’en ai
mangé (Genèse 3:1-3). Mais le serpent ne blâmait pas le diable - il ne
présentait aucune excuse.
8. C’est Dieu qui a créé le serpent (Genèse 3:1); ce n’est donc pas un autre
être appelé «satan» qui se changeait en un serpent; si on croit cela, on dit
en effet qu’une personne peut entrer en quelqu’un d’autre et contrôler sa
vie. Cela est une idée païenne, et n’a rien à faire avec la Bible. Si on
maintient que Dieu n’aurait pas créé un serpent qui induirait Adam et Ève à
commettre un péché, on n’a qu’à se rappeler qu’il est dit que le péché a été
introduit dans le monde par l’homme (Romains 5:12); ce n’était pas le
serpent parce qu’il est amoral et il n’exprimait que ses propres
observations; comme tel, il n’était pas responsable devant Dieu et ne
commettait donc pas de péché.
Certains suggèrent que le serpent de Genèse 3 est lié aux séraphins. Mais le
mot hébreu employé normalement pour «serpent», et lequel est utilisé
dans Genèse 3, n’a absolument aucune relation avec le mot traduit
«séraphin». Le mot hébreu pour «séraphin» veut dire essentiellement «une
personne enflammée», et est traduit «serpent enflammé» dans Nombres
2:18, mais ce n’est pas le mot traduit «serpent» dans Genèse 3. Le mot
hébreu pour bronze vient de la même racine que du mot pour «serpent»
dans Genèse 3. Le bronze représente le péché (Jude 16:21; 2 Samuel 3:34;
2 Rois 25:7; 2 Chroniques 33:11; 36:6); le serpent est donc associé au péché
mais non à un ange pécheur.
b) - «Car Adam était le premier à être formé, ensuite Ève. Et Adam n’était
pas séduit (par le serpent); mais la femme étant séduite était dans la
transgression» (1Timothée 2:13-14) - donc Paul aussi lisait la Genèse
littéralement. Et encore plus important, il parlait avant cela de la façon
dont «le serpent séduisait Ève par sa subtilité» (2 Corinthiens 11:3) -
remarquez que Paul ne mentionne pas le «diable» comme séduisant Ève.
c) - N’y a-t-il quelque chose qu’on devrait lire au figuré dans le récit de la
création et de la chute des premiers parents? Non, même pas les jours de
la création. D’après Genèse 1, le monde était créé en 6 jours. La preuve
que ces jours étaient de 24 heures chacun est le fait que les différentes
choses créées chaque jour n’auraient pu survivre longtemps sans l’aide des
unes et des autres. Ces jours ne pouvaient donc pas être des périodes de
1,000 ans par exemple. Cela est démontré aussi par le fait qu’Adam, qui
était créé au 6ème jour, mourait à l’âge de 930 ans après le 7ème jour (Genèse
5:5). Si le 7ème jour avait été de 1,000 ans, Adam aurait eu au moins 1,000
ans à sa mort.
Lucifer est supposé avoir été autrefois un ange puissant qui péchait dans le
temps d’Adam, et était donc chassé du ciel et jeté dans le monde, où il crée
maintenant des ennuis au peuple de Dieu.
Commentaires: -
2. Il n’y a aucune évidence qu’Ésaïe relate quoi que ce soit qui serait arrivé
en Éden; si autrement, pourquoi aurait-on alors attendu près de 3,000 ans
pour nous le dire?
3. On nous dit que Lucifer devenait couvert de vers (Ésaïe 14:11), et qu’on
se moquait de lui (Ésaïe 14:16) parce qu’il avait perdu tout pouvoir, ayant
été chassé du ciel (Ésaïe 14:5-8). Il n’y a donc aucune raison de penser que
Lucifer est maintenant parmi nous induisant les croyants en erreur.
4. Pourquoi Lucifer aurait-il été puni pour avoir dit: «Je vais monter au ciel»
(Ésaïe 14:13) s’il était déjà là?
5. Lucifer va se décomposer dans la tombe: «Ta pompe est amenée dans la
tombe...et les vers vont te couvrir» (Ésaïe 14:11). Vu que les anges ne
peuvent pas mourir (Luc 20:35-36), Lucifer n’était donc pas un ange; ce
langage s’applique plutôt à un homme.
Explications Suggérées:-
2. Parce que Lucifer était un roi humain, on disait: «Tous les rois des
nations...vont s’adresser à toi, disant: Es-tu devenu faible aussi comme
nous? Es-tu devenu pareil à nous?» (Ésaïe 14:9-10). On voit donc que
Lucifer était un roi comme tous les autres.
4. Souvenez-vous que tout cela est un «proverbe (ou parabole) contre le roi
de Babylone» (Ésaïe 14:4). «Lucifer» signifie «l’étoile du matin», laquelle
est la plus brillante des étoiles. Dans la parabole, cette étoile décide, sans
sa fierté, de «monter (plus haut) dans le ciel...d’exalter mon trône au-
dessus des (autres) étoiles de Dieu» (Ésaïe 14:13). À cause de cela, l’étoile
est chassée du ciel. L’étoile représente le roi de Babylone. Daniel 4 raconte
que Nebuchadnezar, le roi de Babylone, contemplait avec fierté le grand
royaume qu’il avait construit, se flattant qu’il avait conquis d’autres nations
par sa propre puissance, ne reconnaissant pas plutôt que c’est Dieu qui lui
avait donné le succès. «Ta grandeur (ou orgueil) a augmenté, et elle atteint
le ciel» (Ésaïe 14:22). À cause de cela, «il était séparé des hommes, et se
mettait à manger l’herbe comme un boeuf, et son corps était toujours
humide à cause de la rosée, de sorte que ses cheveux le recouvrait comme
les plumes d’un aigle, et ses ongles devenaient comme les griffes d’un
oiseau» (Ésaïe14:33). Cet abaissement soudain de l’homme le plus puissant
au monde au niveau de l’animal était si dramatique qu’il ne pouvait être
mieux décrit que par l’étoile du matin tombant du ciel. Les étoiles sont
symboliques d’hommes puissants, par exemple: Genèse 37:9; Ésaïe 13:10
(concernant les chefs de Babylone); Ézéchiel 32:7 (concernant le chef de
l’Égypte); Daniel 8:10,24). Monter au ciel et tomber du ciel sont des
expressions idiomatiques de la Bible pour indiquer une grande montée
orgueilleuse et un abaissement très bas - voyez Job 20:6; Jérémie 51:53 (au
sujet de Babylone); Lamentations 2:1; Matthieu 11:23 (au sujet de
Capharnaüm): «Toi, Capharnaüm, qui est exaltée jusqu’au ciel, tu seras
amenée en enfer» (c.-à-d., dans la tombe).
6. Ésaïe 14:12 dit que Lucifer serait «abattu par terre» - laissant entendre
qu’il était un arbre. Cela nous fournit un autre lien avec Daniel 4:8-16, où
Nebuchadnezzar et Babylone sont assimilés à un arbre qu’on abattait.
Matthieu 4:1-11: «Alors Jésus était amené par l’esprit dans le désert pour y
être tenté par le diable. Et après qu’il eût jeûné pendant 40 jours et 40
nuits, il était affamé. Et lorsque le tentateur venait à lui, il disait: si tu es le
Fils de Dieu, ordonne que ces pierres se transforment en pain. Mais lui
répondait et disait: Il est écrit: L’homme ne vivra pas seulement de pain,
mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Alors le diable le faisait
monter à la cité sainte, et l’installait sur un des pinacles du temple, et lui
disait: Si tu es le Fils de Dieu, jettes-toi en bas, car il est écrit: Il va ordonner
à ses anges de veiller sur toi, et ils vont te porter dans leurs mains, afin que
tu ne te heurtes contre la pierre. Jésus lui répondait: Il est écrit aussi: Tu ne
tenteras pas le Seigneur ton Dieu. Alors le diable l’amenait maintenant au
haut d’une énorme montagne, et lui montrait tous les royaumes de la terre,
et leurs gloires; et lui dit: Je vais te donner toutes ces choses si tu
t’agenouilles devant moi et m’adores. Alors Jésus lui dit: Vas-t’en d’ici,
Satan, car il est écrit: Tu adoreras le seigneur ton Dieu; et lui seul tu
serviras. Alors le diable le laisse, et voilà des anges venaient et prenaient
soin de lui».
L’Interprétation Populaire
Commentaires:
1. Jésus «était tenté en tous points comme nous» (Hébreux 4:15); et «tout
homme est tenté lorsqu’il est entraîné par sa propre convoitise, et séduit»
(Jacques 1:14). Nous sommes tentés par le «diable» de nos propres
convoitises, ou mauvais désirs; et ainsi l’était Jésus. On n’est pas tenté par
un être méchant qui se tient soudainement devant nous et nous force à
pécher - le péché et la tentation viennent «de l’intérieur, hors du coeur de
l’homme» (Marc 7:21).
a) - Matthieu 4:8 implique que Jésus était conduit au haut d’une énorme
montagne afin de voir tous les royaumes de la terre dans leur gloire future
«en un instant» (Marc 4:5). Il ne peut y avoir de montagne assez haute
pour nous faire voir le monde entier. Et pourquoi la hauteur de la
montagne devrait-elle faire voir à Jésus ce que le monde aura l’air dans
l’avenir? La terre étant une sphère, il est impossible de voir toutes ses
parties quelle que soit la hauteur d’observation.
e) - Si le diable était une vraie personne qui n’a aucun respect pour la
Parole de Dieu, et n’est intéressé qu’à faire pécher les gens, alors pourquoi
Jésus lui citerait-il l’Écriture afin de le vaincre? D’après l’idée populaire,
cela ne devrait pas chasser le diable . Remarquez que Jésus citait un
passage de la Bible à chaque fois. Si, par contre, le diable représente nos
mauvais désirs, alors c’est compréhensible que, par le fait d’avoir la Parole
dans son coeur, Jésus pouvait triompher de ses mauvais désirs. Le verset
11 du Psaume 119 est si à propos qu’il est peut-être une prophétie directe
des expériences de Jésus dans le désert: «Ta parole, je l’ai cachée dans mon
coeur afin que je ne puisse pécher contre Toi».
f) - Matthieu 4:1 dit que Jésus était «amené par l’esprit dans le désert pour
être tenté par le diable». Cela était l’Esprit de Dieu qui venait juste de
descendre sur lui (Matthieu 3:16). Ce serait quelque chose plutôt
extraordinaire si l’Esprit de Dieu allait conduire Jésus dans le désert pour
qu’il puisse être tenté par un être surhumain qui existe en opposition à
Dieu.
Explications Suggérées: -
Matthieu 4/Luc 4: «Jésus est mené par l’esprit» «au désert» pendant «40
jours». Jésus était éprouvé par les tentations. Jésus triomphait en faisant
appel aux Écritures qui étaient dans son coeur (Psaumes 119:11).
Matthieu 4/Luc 4: «Il était affamé après cela.» Dans Jean 6, Jésus
interprète la manne comme représentant la Parole de Dieu - dont Jésus se
nourrissait dans le désert. Jésus comprenait que, spirituellement, c’était
par la Parole de Dieu qu’il vivait. «Il répondait...il est écrit: L’homme ne
vivra pas que de pain seulement, mais de toute parole...de Dieu.»
Deutéronome 8:5: «Tu vas considérer aussi dans ton coeur que, tout
comme l’homme châtie son fils, de même le Seigneur ton Dieu te châtie».
Matthieu 4/Luc 4: Jésus sans doute réfléchissait sur ses expériences. Dieu
châtiait Son Fils Jésus - 2 Sam.7:14; Psaumes 89:32. Jésus nous montrait
donc comment se servir de la Parole - il se mettait lui-même dans la
position d’Israël dans le désert, et appliquait à lui-même les leçons de leurs
expériences lors de ses épreuves dans le désert.
L’Interprétation Populaire: -
Ce passage ci-haut est grandement utilisé pour suggérer qu’il y avait une
rébellion au ciel parmi les anges; à la suite de quoi, le diable et ses anges
étaient envoyés sur la terre; où, sous la forme d’un serpent, ils
commençaient à créer du trouble et à faire pécher les gens.
Commentaires: -
2. Le serpent est dit être chassé du ciel, laissant entendre qu’il y était
originaire. Mais pourtant, le serpent littéral de l’Éden était créé par Dieu de
la poussière de la terre (Genèse 1:24-25). Et il n’y a aucune indication que
le diable descendait du ciel pour venir s’installer dans le serpent.
3. Remarquez bien que dans ce passage il n’y a aucune allusion à des anges
qui pèchent ou se rebellent contre Dieu, mais seulement à une guerre dans
le ciel. Il n’y a absolument aucune possibilité pour quiconque de s’opposer
à Dieu au Ciel: «Personne ne peut opposer ce que Je fais» (Deutéronome
33:39 G.N.B.).
4. Après ce drame d’Apocalypse 12:7-9, le verset 10 nous mentionne que
quelqu’un disait «à voix haute dans le ciel: Salut et force sont maintenant
arrivés, de même que le royaume de notre Dieu, et la puissance de Son
Christ; car l’accusateur de nos frères est abattu, qui les accusait devant
notre Dieu jour et nuit». Si les versets 7 à 9 avaient lieu au commencement
du monde avant Adam et Ève, comment pourrait-on dire alors que, après la
chute de satan, arrivait le salut et le royaume de Dieu? Après le péché
d’Adam, l’humanité commençait sa triste histoire d’esclavage au péché et à
la défaite - une situation qu’on peu difficilement appelée le «salut» et le
royaume de Dieu. Il y a réjouissance du fait que le diable - l’accusateur - ait
été chassé et envoyé choir sur la terre. Pourquoi devrait-il y avoir
réjouissance si sa venue sur la terre marquait le début du péché et du
désastre pour l’homme? Si une tombée du ciel à la terre est interprétée au
figuré plutôt qu’au littéral, c’est-à-dire comme représentant une perte
d’autorité (comme Ésaïe 14:12; Jérémie 51:53; Lamentations 2:1; Matthieu
11:23), alors tout cela aurait beaucoup plus de sens. Si tout cela arrivait
avant Adam, ou au moins avant sa chute, comment le diable aurait-il pu
accuser «nos frères» qui n’existaient même pas alors?
5. Il n’y a rien qui indique que tout cela se passait dans le Jardin de l’Éden.
Apocalypse 1:1; 4:1 déclare le fait vital que l’Apocalypse est la prophétie de
«choses qui doivent bientôt arriver». L’Apocalypse n’est donc pas une
description de ce qu’il arrivait en Éden; mais elle est plutôt une prophétie
de choses qui doivent produire après cette révélation de Jésus, laquelle
avait lieu vers la fin du premier siècle. Il est évident à tous ceux qui veulent
se plier à la Parole que cet argument à lui seul démontre qu’Apocalypse 12
ne se réfère pas à l’Éden. Et on doit expliquer aussi pourquoi l’identité du
diable et ce qui se passait en Éden ne sont révélés qu’à la fin de la Bible.
6. «Le grand dragon était...cet ancien serpent» (Apocalypse 12:9). Le
dragon avait «7 têtes et 10 cornes» (Apocalypse 12:3); par conséquent, ce
ne pouvait être un vrai serpent. Le fait qu’il était appelé «cet ancien
serpent» montre qu’il avait le trait caractéristique du serpent en Éden, au
sens d’être un séducteur comme le serpent avec Ève. De même on dit que
«le crochet vénimeux de la mort, c’est le péché» (1 Corinthiens 15:56), mais
cela ne veut pas dire que la mort est un vrai serpent. Elle a le trait
caractéristique du serpent par le fait qu’elle est associée au péché.
9. Apocalypse 12:4 nous dit que le dragon faisait tomber le tiers des étoiles
du ciel sur la terre avec sa queue. Si on prend cela littéralement - et
l’Apocalypse 12 doit être prise littéralement aussi si on veut supporter
l’idée populaire - la grosseur du dragon est immense car il pouvait balayer
le tiers du ciel avec sa queue. Il est évident que la terre ne pourrait pas
contenir une si grosse bête. Et souvenez-vous que tout cela devait arriver
après le premier siécle de notre ère.
10. En vue de cela et de plusieurs autres choses d’Apocalypse 12 (et en fait
dans toute la prophétie), lesquelles ne peuvent pas être littérales, il n’est
pas surprenant qu’on nous dise dès le début (Apocalypse 1:1) que ceci est
un message qui nous est «signifé»- c.-à-d. qu’il nous est donné dans un
langage symbolique. Et comme si on voulait insister sur ce point,
Apocalypse 12:1 nous décrit l’action à suivre comme étant «un grand
signe» (A.V. en marge).
12. Une des questions clefs qu’il faut se demander afin de savoir si ce
passage (Apocalypse 12:7-9) supporte ou non l’idée d’une guerre littérale
dans le ciel, est celle-ci: le «ciel», dont on parle ici, est-il littéral ou figuratif?
On a expliqué déjà que «le ciel» peut représenter le siège d’autorité du
gouvernement. L’Apocalypse étant un livre symbolique, on s’attend à ce
que ce soit le cas ici.
La femme d’Apocalypse 12:1 est «habillée du soleil, avec la lune sous ses
pieds; et sur sa tête, une couronne de 12 étoiles». Ces corps célestes, aussi
bien que la femme, suspendus apparemment dans le ciel, ne peuvent pas
être littéraux. Une femme ne peut pas être habillée littéralement du soleil,
et coiffée d’étoiles.
Un autre signe apparaît au ciel dans Apocalypse 12:3 - un dragon rouge. Ce
ciel est généralement accepté comme littéral malgré que c’est le même
qu’Apocalypse 12:1, lequel montre clairement qu’il est au figuré.
Apocalypse 12:4 nous dit que le dragon lançait le tiers des étoiles du ciel sur
la terre. On a vu que cela ne peut absolument pas être pris littéralement.
Sinon, la terre serait détruite, et pourtant le Royaume de Dieu doit s’établir
sur la terre (Daniel 2:44; Matthieu 5:5).
La femme dans «le ciel» accouchait alors de son enfant, lequel était
«entraîné à la Déité, et à Son trône» (Apocalypse 12:5). Le trône de Dieu
est au ciel. Si la femme était déjà au ciel, alors pourquoi son enfant devrait-
il être «entraîné» au ciel? Elle devrait donc être symbolique plutôt de
quelque chose qui est sur la terre, mais dans un ciel figuratif. Elle s’enfuit
alors «dans le désert» (Apocalypse 12:6). Ce désert, cependant, quoique
sur la terre, peut être littéral ou figuré.
Le Diable Populaire
L’auteur de ce livre demande parfois la question suivante à ceux qui croient
en l’idée orthodoxe du diable: ‘Pouvez-vous me donner un court résumé de
l’histoire du diable selon votre propre interprétation de certains passages de
la Bible?’ Les réponses sont contradictoires; et selon le raisonnement
«orthodoxe», elles se présentent comme ceci:
a) Le diable était un Ange du Ciel qui était chassé et envoyé dans le jardin
d’Éden. Dans Genèse 1, il est jeté sur la terre.
b) Il est supposé être venu sur la terre et s’être marié dans Genèse 6.
c) Dans le temps de Job, on dit qu’il avait accès au Ciel et à la terre tous les
deux.
d) Dans le temps qu’on arrive à Ésaïe, il est chassé du Ciel et envoyé sur la
terre.
g) Dans l’Apocalypse 12, il y a une prophétie du diable qui dit qu’il sera
«chassé».
Basé sur cela, il devrait être évident que l’idée populaire, à l’effet que le
diable était chassé du Ciel parce qu’il péchait, ne peut être vraie vu qu’on le
décrit comme étant toujours au Ciel à chaque fois qu’il y était «chassé». Il
est vital que l’on comprenne que le «Ciel» et le diable soient tous les deux
pris au sens figuré.
Explications Suggérées: -
3. Le fait que le diable-dragon est dit avoir des «couronnes sur ses têtes»
(Apocalypse 12:3) indique qu’il représente une sorte de puissance politique.
Dans l’Apocalypse 17:9-10, on dit aussi au sujet de ce dragon: «Voici celui
qui est sage» - c.-à-d., n’essayez pas de faire de cet animal un être littéral -
«Les 7 têtes sont 7 montagnes...celles-là représentent 7 rois». Un des rois
ne continuera «qu’un peu de temps» réfère peut-être au diable-dragon
n’ayant «qu’un peu de temps» dans l’Apocalypse 12:12.
Étude 6: Questionnaire
a) Dieu
b) La chance
b) Dieu
c) De mauvais esprits
a) Le péché
b) Le serpent
a) Un pécheur
b) Un adversaire
c) Une bête
c) Comme langage du temps pour désigner des maladies que l’on croyait
être causées par des «démons»
ÉTUDE 7
L’ORIGINE DE JÉSUS
LA NATURE DE JÉSUS
«On me méprise. Tous ceux qui me voient se moquent de moi; ils secouent
la tête et disent: Il se fiait que le Seigneur le délivrerait; alors qu’il le
délivre» (Psaumes 22:6-8).
«Ma langue colle au palais...ils ont percé mes mains et mes pieds»
(Psaumes 22:15-16).
Cela s’accomplissait lorsque Jésus était assoiffé sur la croix (Jean 19:28). Le
percement des mains et des pieds réfère à la méthode de crucifiement
employée.
«Ils se partagent mes vêtements parmi eux, et tirent au sort pour mon
manteau» (Psaumes 22:18).
«Je suis devenu étranger à mes frères, et séparé des enfants de ma mère.
Car mon zèle pour ta maison me dévorait» (Psaumes 69:8-9).
«Tout comme le mouton qui est muet devant le tondeur, il n’ouvre pas la
bouche» (Ésaïe 53:7).
«Il faisait sa tombe avec les méchants, et avec la richesse dans sa mort»
(Ésaïe 53:9).
Jésus était crucifié entre deux criminels (Matthieu 27:38), et enterré dans la
tombe d’un homme riche (Matthieu 27:57-60).
Le fait que la Loi de Moïse pointait vers le Christ et que les prophètes
prédisaient son avenir devrait être preuve suffisante que Jésus n’existait
pas physiquement avant sa naissance. Cette fausse doctrine de la
«préexistence» physique du Christ avant sa naissance rend absurdes les
promesses répétées qu’il serait le descendant d’Ève, d’Abraham et de
David. S’il avait été déjà en existence au ciel dans le temps de ces
promesses, Dieu aurait été incorrect de promettre à ces gens un
descendant qui serait le Messie. Les généalogies de Jésus, enrégistrées
dans Matthieu 1 et Luc 3, montrent que la lignée de Jésus remontait jusqu’à
ces gens à qui Dieu faisait la promesse.
Des temps futurs comme cela sont employés dans d’autres prophéties qui
concernent le Christ. «Je vais élever (à Israël) un Prophète semblable à
(Moïse)» (Deutéronome 18:18) est une référence qui est citée dans Actes
3:22-23, et où l’on identifie le «Prophète» comme étant Jésus. «Une vierge
(Marie) va concevoir, et donner naissance à un fils, et va l’appeler
Emmanuel» (Ésaïe 7:14). Cela s’accomplissait de façon évidente à la
naissance du Christ (Matthieu 1:23).
On répète deux fois que Jésus serait le Fils de Dieu lorsqu’il naîtrait;
évidemment donc le Fils de Dieu n’existait pas avant sa naissance. On
remarque encore les nombreux temps futurs employés, par exemple: «il
sera un grand homme». Si Jésus avait été déjà en existence au moment où
l’ange proclamait ces paroles à Marie, il aurait été alors déjà un grand
homme. Jésus était de la «progéniture» de David (Apocalypse 22:16), le
grec «génos» laissant entendre que Jésus était de la «génération de» David.
La Conception de Jésus
Le fait que Jésus était «concu» dans la matrice de Marie (Luc 1:31) est une
preuve aussi qu’il ne pouvait exister avant cela. Si on «conçoit» une idée,
c’est en nous qu’elle commence. De la même façon, Jésus était conçu à
l’intérieur de la matrice de Marie - c’est là qu’il commençait comme fétus, à
la manière de tout le monde. Jean 3:16, le verset le plus célèbre de la Bible,
rapporte que Jésus était «le seul Fils engendré» de Dieu. Des millions de
gens qui récitent ce verset ne réalisent pas ce qu’il implique. Si Jésus était
«engendré», ou enfanté, il «commençait» donc comme enfant après sa
conception dans la matrice de Marie. Si Jésus était engendré, avec Dieu
comme Père, il est évident alors que son Père est plus vieux que lui - en fait,
Dieu n’a pas de commencement (Psaumes 90:2), et par conséquent, Jésus
ne peut pas être Dieu Lui-même (l’Étude 8 précise cette idée).
Il est significatif que Jésus était «engendré» par Dieu, et non créé, comme
Adam l’était au début. Cela explique l’association intime de Dieu avec Jésus
- «Dieu était en Jésus-Christ réconciliant le monde à Lui-Même» (2
Corinthiens 5:19). Le fait que le Christ était engendré par Dieu, plutôt que
simplement créé de poussière, aide à expliquer son aptitude naturelle pour
les voies de Dieu, son Père.
Ésaïe 49:5-6 contient une prophétie qui concerne le Christ comme étant la
lumière du monde, une prophétie qui a été accomplie (Jean 8:12). On dit
de lui qu’il méditait sur «le Seigneur, lequel me formait dans la matrice
pour être son serviteur». Le Christ était donc «formé» par Dieu dans la
matrice de Marie, par la puissance de Son Saint-Esprit. La matrice de Marie
était donc l’endroit où le Christ avait son origine physique.
LA NATURE DE JÉSUS
Qui peut produire une chose pure d’une chose impure? Pas un seul...Quel
est l’homme, qu’il devrait être pur? Et qui est celui qui est né de la femme,
qu’il devrait être juste?...Comment peut-il être pur, celui qui est né de la
femme? (Job 14:4; 15:14; 25:4). Cela rend donc impossible toute idée de
conception immaculée, même de Marie ou de Jésus.
LA NATURE DE JÉSUS
prédestiné avant la fondation du monde, mais il n’a été manifesté que dans
ces derniers temps».
Jésus est le pivot central de l’Évangile, lequel Dieu «avait promis autrefois
par ses prophètes dans les saintes Écritures. Un Évangile qui concerne son
fils, Jésus-Christ notre Seigneur, lequel était fait (créé par engendrement)
de la descendance de David selon la chair; et déclaré comme Fils de Dieu
avec puissance, selon l’esprit de sainteté, par la résurrection d’entre les
morts» (Romains 1:1-4). Voici donc un résumé de l’histoire du Christ: -
La Préscience De Dieu
LA NATURE DE JÉSUS
Telle est Sa connaissance totale de l’avenir. Dieu «appelle ces choses, qui
ne sont pas, comme si elles étaient» (Romains 4:17). Il peut donc déclaré
«la fin dès le début; et déclaré des temps anciens des choses qui ne sont
pas encore faites, disant: Mon conseil va tenir, et Je vais faire tout mon
plaisir» (Ésaïe 46:10). Pour cette raison, Dieu peut parler des morts comme
s’ils étaient vivants, et peut parler de certaines personnes comme si elles
étaient vivantes mais qui ne sont pas encore nées. Le «conseil», ou parole,
de Dieu avait prédit le Christ dès le commencement; il était toujours dans le
plan ou «bon plaisir» de Dieu. Il était donc certain qu’au temps donné, le
Christ serait né physiquement, et que Dieu exécuterait Son plan en Jésus-
Christ tel qu’annoncé. La certitude de la préscience de Dieu se reflétait
donc dans la sûreté de Sa parole. L’hébreu de la Bible possède un temps
appelé «parfait prophétique», lequel emploie le présent, et même le passé,
pour décrire des choses futures promises par Dieu. Ainsi, David disait:
«Ceci est la maison du seigneur Dieu» (1 Chroniques 22:1), alors que le
temple n’était encore qu’une promesse de Dieu. Sa foi en cette parole de
la promesse était telle que David employait le présent pour décrire cette
chose future.
Ainsi parlait le Christ pendant son ministère, disant comment Dieu «a mis
toutes choses entre ses mains (celles du Christ)» (Jean 3:35), quoique cela
n’en était pas encore le cas. «Tu as mis toutes choses en soumission sous
ses pieds (ceux du Christ)...mais on ne voit pas encore toutes choses
placées sous lui» (Hébreux 2:8).
Dieu nous a parlé de Son plan de salut en Jésus «par la bouche de ses saints
prophètes, lesquels existaient depuis que le monde est commencé» (Luc
1:70). Parce qu’ils étaient si étroitement liés au plan Divin, on parlait de ces
hommes comme s’ils avaient existé littéralement dès le commencement,
quoique ce n’était évidemment pas le cas. Mais on peut dire, au lieu de
cela, que les prophètes faisaient partie du plan Divin dès le début. Jérémie
en est un exemple excellent. Dieu lui disait: «Avant que je t’aie formé dans
le ventre, Je te connaissais; et avant que t’aies sorti de la matrice Je te
sanctifiais, et Je t’ordonnais comme prophète» (Jérémie 1:5). Ainsi, Dieu
connaissait tout au sujet de Jérémie même avant la création. De la même
façon, Dieu pouvait parler du roi Cyrus de la Perse avant sa naissance,
utilisant un langage qui laissait entendre qu’il était déjà existant (Ésaïe 45:1-
5). Hébreux 7:9-10 est un autre exemple où l’on parle de quelqu’un avant
même qu’il ne soit né.
LA NATURE DE JÉSUS
En vue de tout cela, il n’est pas surprenant que le Christ, comme la somme
du but de Dieu, était considéré comme existant dès le début dans la pensée
et le plan de Dieu; quoique physiquement il ne le pouvait. Il était «l’agneau
tué depuis la fondation du monde» (Apocalyspe 13:8). Jésus n’était pas tué
littéralement au début du monde; il était «l’Agneau de Dieu» qui était tué
environ 4,000 ans plus tard sur la croix (Jean 1:29; 1 Corinthiens 5:7). De la
même façon que Jésus était choisi dès le début (1 Pierre 1:20), ainsi
l’étaient les croyants (Éphésiens 1:4; le mot grec «choisi» apparaît dans ces
2 versets). Notre difficulté à comprendre tout cela vient du fait que Dieu
opère en dehors de notre conception du temps, et cela n’est pas facile de
s’imaginer. La «foi» est la capabilité de voir les choses du point de vue de
Dieu sans les contraintes du temps.
(Jean 1:1-3)
«Au Commencement»
Christ dans ses actions et ses paroles. Le Christ était le «logos» (ou pensée)
de Dieu; et par conséquent, l’Esprit de Dieu exprimait le plan de Dieu dans
le Christ et toutes ses actions.
La vie éternelle n’était rendue possible pour l’homme que par le travail du
Christ (Jean 3:16; 6:53); quand même, Dieu, depuis le début, avait ce plan
d’offrir à l’homme la vie éternelle, sachant très bien que Jésus accomplirait
son sacrifice. La révélation de cette offre n’était complète qu’après la
naissance et la mort de Jésus: «La vie éternelle, que Dieu...promettait avant
le commencement du monde; mais il a, en temps voulu, manifesté sa
parole (de la vie) par la prédication» (Tite 1:2-3). On a vu comment les
prophètes de Dieu sont mentionnés comme s’ils avaient toujours existés
(Luc 1:70) dans le sens que «la parole» dont ils révélaient était avec Dieu
depuis le début.
Les paraboles de Jésus révélaient plusieurs de ces choses; et par cela, Jésus
accomplissait la prophétie du Psaume 78:2 à son sujet: «Je vais m’exprimer
en paraboles; je vais déclarer des choses qui ont été gardées secrètes
depuis la fondation du monde» (Matthieu13:35). C’était dans ce sens que
«la parole était avec Dieu...au commencement» pour «devenir chair» à la
naissance du Christ.
On est dans une position maintenant où l’on peut considérer dans quel sens
«la Parole était Dieu». Nos pensées et nos intentions sont nous
fondamentalement. «Je vais à Londres» est une «parole» ou
LA NATURE DE JÉSUS
Dieu est la vérité elle-même (Jean 3:33; 8:26; 1 Jean 5:10), et par
conséquent, Sa parole l’est aussi (Jean 17:17). De façon semblable, Jésus
s’identifiait avec ses paroles tellement qu’il les personnifiait: «Celui qui me
rejette, et n’accepte pas mes paroles, a quelqu’un qui le juge; la parole dont
j’ai énoncée, elle-même le jugera au dernier jour» (Jean 12:48). Jésus
considère sa parole comme si elle était une vraie personne, c.-à-d. lui-
même. Ses paroles étaient personnifiées parce qu’elles lui étaient
associées si étroitement.
LA NATURE DE JÉSUS
Il est évident par le récit de la Genèse que c’est Dieu qui était le Créateur,
au moyen de Sa parole, et non le Christ personnellement. C’est la parole
qui est décrite comme faisant toutes choses, et non le Christ
personnellement (Jean 1:1-3). «Par la parole du Seigneur, les cieux étaient
faits; et toute leur armée (c.-à-d. les étoiles), par le souffle de sa bouche...il
parlait, et c’était fait» (Psaumes 33:6-9). Même aujourd’hui, c’est par Sa
parole que la création naturelle fonctionne: «Il envoie son commandement
sur la terre; sa parole s’étend très rapidement. Il donne de la neige comme
de la laine...Il émet sa parole...et les eaux coulent» (Psaumes 147:15-18).
On a vu que la Parole, ou Esprit, de Dieu reflète Son but, lequel avait été
déclaré dans tout l’Ancien Testament. On voit à quel degré cela est vrai
dans Actes 13:27, où l’on met Jésus en parallèle avec les paroles des
prophètes de l’Ancien Testament: «(Les Juifs) ne le connaissaient pas, ni
même la voix des prophètes». Lorsque le Christ était né, tout ce qui était
LA NATURE DE JÉSUS
Remarque:
1) Tacitus était un historien Romain, dont les deux livres principaux sur le
1er siècle («Les Annales» et «Les Histoires») mentionnent Jésus et le
LA NATURE DE JÉSUS
Christianisme. Il écrivait dans «Les Annales» (écrites vers l’an 115 Après
J.C.) ceci: «Une classe haïe pour leurs abominations, appelés Chrétiens par
la populace. Christus, de qui le nom Chrétien tire son origine, souffrait la
peine extrême pendant le règne de Tibérius aux mains d’un de nos
procurateurs, Pontius Pilate».
3) F.F.Bruce, dans ses «Christian Origins», (pp. 29-30), attire l’attention sur
le fait qu’on réfère à une histoire de la Méditerranée de l’Est, écrite par un
historien appelé Thallus vers l’an 52 Après J.C.. Bruce mentionne ailleurs
(dans «The New Testament Documents» [«Les Document du Nouveau
Testament»], p.113) qu’un savant nommé Julius Africanus, citant Thallus,
narguait sa description de l’obscurité au moment de la crucifixion de Jésus
comme étant due à une éclipse du soleil. Cela montre que Thallus écrivait
un compte rendu de la crucifixion de Jésus, laquelle doit donc avoir eu lieu
avant 52 Après J.C..
7b) - Des savants respectés supportent cette première lecture comme étant
l’originale; et peuvent montrer que cette section est écrite dans le même
style que le reste de l’oeuvre de Joséphus (voyez Daniel Rops «Le Silence
des Contemporains de Jésus» p.21; J.N.D. Anderson «Christianity: The
Witness of History» [«Le Christianisme: Le Témoin de l’Histoire] p.20; F.F.
Bruce «The New Testament Documents» [Les Documents du Nouveau
Testament] pp.108-109).
«Il est le pain de Dieu qui descend du ciel, et donne la vie au monde...J’ai
descendu du ciel» (Jean 6:33,38).
3. - Jésus disait que «le pain que je vais donner, c’est ma chair» (Jean 6:51).
Les Trinitariens prétendent que c’était la partie «Divine» de Jésus qui
descendait du ciel. Mais Jésus disait que c’était sa «chair» qui était le pain
qui descendait du Ciel. De la même façon, Jésus associait le pain du Ciel à
lui-même comme «Fils de l’homme» (Jean 6:62), et non comme «Dieu le
Fils».
Lorsque Jésus disait ces paroles, il était déjà «descendu», ayant été envoyé
par Dieu. C’est pour cela aussi qu’il pouvait parler dans le temps passé: «Je
suis le pain vivant qui descendait du Ciel» (Jean 6:51). Mais il parle aussi de
«descendre» comme le pain du Ciel par sa mort sur la croix: «Le pain que je
vais donner, c’est ma chair, laquelle je vais donner pour la vie du monde»
(Jean 6:51). On a donc Jésus qui nous dit d’être déjà descendu du Ciel, qu’il
«descend» toujours, et qu’il doit «descendre» encore par sa mort sur la
croix.
Cela nous montre donc que la «descente» du ciel ne réfère pas seulement à
la naissance du Christ, mais aussi à Dieu qui Se manifeste. En fait, toutes les
allusions de l’Ancien Testament à une «descente» de Dieu indiquent une
manifestation. Par exemple, Dieu voyait l’affliction de Son peuple en
Égypte, et «descendait» donc pour les sauver par Moïse. Il a vu notre
esclavage du péché, et est donc «descendu», ou Se manifestait, en
envoyant Jésus, comme Moïse autrefois, pour nous faire sortir de notre
esclavage.
Jésus est «le premier-né de toute créature; car par (Jésus) toutes choses
étaient créées, qui sont au ciel, et qui sont sur la terre, visibles et
invisibles, qu’elles soient des trônes, dominions, principalités ou
puissances; toutes choses étaient créées par lui, et pour lui; et il vient
avant toutes choses; et toutes choses consistent en lui. Et il est la tête du
corps, l’église; et il est le commencement, le premier-né d’entre les
morts...» (Colossiens 1:15-18).
1. - Cela est typique de tous les passages qui donnent vraiment l’impression
que Jésus était le créateur de la terre. Si Jésus était le créateur de la terre,
plusieurs autres passages de la Bible seraient contredits, lesquels nous
disent que Jésus n’existait pas avant sa naissance. Le récit de la Genèse
nous indique clairement que c’est Dieu qui était le créateur. C’est soit
Jésus, soit Dieu qui était le créateur; si on dit que Jésus était le créateur,
alors que la Genèse dit que c’est Dieu, on dit donc que Jésus était
directement l’égal de Dieu. Dans ce cas, il est impossible d’expliquer tous
ces versets qui montrent que Dieu et Jésus ne sont pas égaux (voyez l’Étude
8.2).
3. - C’est dans ce sens que Jésus est dit être le premier-né d’entre les morts
(Colossiens 1:18); une phrase qui a la même signification que «le premier-
né de toute créature», ou création (Colossiens 1:15 R.V.). Il dit donc de lui-
même qu’il est «le premier engendré d’entre les morts...le commencement
de la création de Dieu» (Apocalypse 1:5; 3:14). Jésus est donc le premier
d’une nouvelle création d’hommes et femmes immortels, dont la
résurrection et la naissance complète comme enfants immortels de Dieu
ont été rendues possibles par la mort et la résurrection de Jésus (Éphésiens
2:10; 4:23-24; 2 Corinthiens 5:17). «En Jésus-Christ, tous (les vrais croyants)
deviendront vivants. Mais chacun en son propre temps: Le Christ, le
premier-né; ensuite ceux qui appartiennent au Christ à son arrivée» (1
Corinthiens 15:22-23). Cela est exactement la même idée qu’en Colossiens
1. Jésus était la première personne d’être élevé de la mort à l’immortalité;
il est le premier d’une nouvelle création; et les vrais croyants vont suivre
son exemple à son retour.
versets nous enseignent donc que la haute position spirituelle que l’on peut
obtenir même en ce monde, et en le monde futur, nous est possible grâce
au Christ. Les «cieux et la terre» contiennent «toutes choses qui avaient
besoin de réconciliation par le sang du (Christ) sur la croix» (Colossiens
1:16,20), montrant que «toutes choses...dans le ciel» font allusion aux
croyants qui siègent dans «des lieux célestes...en Jésus-Christ» plutôt qu’à
toutes choses autour de nous.
Ces paroles sont souvent employées pour prouver la fausse idée que Jésus
existait avant qu’Abraham fût. Mais, après mûre réflexion, on s’aperçoit
qu’elles prouvent le contraire:-
Jésus, qu’on aurait dû honorer plutôt qu’Abraham. Il disait donc: «Je suis,
en ce moment-même, plus important qu’Abraham n’ait jamais été». On
peut comprendre que Jésus existait “avant” Abraham dans le sens
seulement qu’il était dans les plans de Dieu dès le commencement du
monde. Et c’est pour cette raison aussi que Jésus était «avant» Abraham
en importance.
«Ce Melchisédek, Roi de Salem (Jérusalem), prêtre du Dieu très haut, qui
rencontrait Abraham revenant du massacre des rois, et qui le bénissait», est
décrit comme étant «sans père ni mère, sans descendance (ou généalogie),
n’ayant ni début ni fin; mais qui était fait semblable au fils de Dieu»
(Hébreux 7:1,3). À partir de cela, certains soutiennent que Jésus existait
littéralement avant sa naissance; et par conséquent n’avait pas de parents
humains.
Jésus avait un Père (Dieu), et une mère (Marie), et une généalogie (voyez
Matthieu 1, Luc 3 et cf. Jean 7:27). «Melchisédek» ne peut donc se référer à
Jésus personnellement. De plus, Melchisédek était «fait SEMBLABLE au fils
de Dieu» (Hébreux 7:3); il n’était donc pas Jésus lui-même, mais il avait
certaines particularités en commun avec Jésus, que l’écrivain se servait
pour fin d’enseignement. «Selon la ressemblance de Melchisédek, nous
avons un autre prêtre», Jésus (Hébreux 7:15), qui était ordonné prêtre
«selon l’ordre de Melchisédek» (Hébreux 5:5-6).
lorsque son père et sa mère étaient morts, adoptait comme sa propre fille»
(Esther 2:7).
Mais Paul ne nous dit pas tout cela que pour faire de la gymnastique
intellectuelle avec l’Écriture. C’est qu’il y avait un gros problème en ce 1 er
siècle que la discussion de Melchisédek pouvait résoudre. Les Juifs
raisonnaient comme suit:
«Vous, Chrétiens, vous nous dites que ce Jésus peut être notre grand prêtre,
offrant nos prières et nos oeuvres à Dieu. Mais un prêtre doit avoir une
généalogie connue, qui prouve qu’il est de la tribu de Lévi. Et de toute
façon, vous admettez vous-mêmes que Jésus était de la tribu de Judah
(Hébreux 7:14). Désolés, mais Abraham est notre exemple et notre chef
suprême (Jean 8:33,39), et n’avons aucun respect pour ce Jésus». À quoi
Paul répondait:
«Mais rappelez-vous de Melchisédek. La Genèse nous montre qu’un tel
grand prêtre n’avait aucune généalogie; que le Messie sera à la fois roi et
prêtre; que sa prêtrise sera d’après celle de Melchisédek (Hébreux 5:6, cf.
Psaumes 110:4); qu’Abraham était inférieur à Melchisédek. Alors vous
devriez donc vous tourner vers Jésus, et arrêter d’attacher tant
d’importance à la généalogie (1Timothée 1:4). Si vous penseriez plutôt
jusqu’à quel point Melchisédek représentait Jésus (c.-à-d. que les
LA NATURE DE JÉSUS
Étude 7: Questionnaire
3. - Dans quel sens peut-on dire que Jésus existait avant sa naissance?
a) Comme Ange
c) Comme esprit
ÉTUDE 8
LA NATURE DE JÉSUS
LA NATURE DE JÉSUS
8.1 L’Introduction
Que le Seigneur Jésus-Christ n’ait jamais reçu le respect et l’honneur qui lui
sont dûs à la suite de sa victoire sur le péché et de son développement d’un
caractère parfait doit être une des plus grandes tragédies de la pensée
Chrétienne. La doctrine très répandue de la «trinité» fait de Jésus Dieu
Lui-même. Comme Dieu ne peut être tenté (Jacques 1:13), et ne peut
absolument pas pécher, le Christ par conséquent n’avait réellement pas à
lutter contre le péché. Sa vie sur la terre n’était donc qu’un trompe-l’oeil,
pratiquant la vie humaine, mais sans ressentir les dilemmes spirituels et
physiques qui lui sont propres, étant donné qu’il n’aurait pu en être affecté.
A) - Puisqu’il n’y a qu’un seul Dieu, il est impossible que Jésus en soit un
aussi; si le Père est Dieu, et si Jésus était Dieu aussi, il y aurait donc deux
Dieux. «Mais pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père» (1 Corinthiens
8:6). «Dieu le Père» est donc le seul Dieu. Il est donc impossible qu’il
puisse y avoir un autre être séparé appelé «Dieu le Fils», comme la fausse
doctrine de la trinité le déclare. L’Ancien Testament nous dépeint aussi
Yahweh (ou Jéhovah, ou Celui Qui Sera), le seul Dieu, comme le Père (par
exemple Ésaïe 63:16; 64:8).
2) - Dieu ne peut pas mourir - Il est immortel par nature (Psaumes 90:2; 1
Timothée 6:16).
Lorsque nous sommes tentés, on est forcé de faire un choix entre le péché
et l’obéissance à Dieu. Malheureusement, on choisit trop souvent de
désobéir à Dieu; mais le Christ, qui avait le même choix, optait toujours
pour l’obéissance à Dieu. Il avait donc la possibilité de pécher, mais il n’a
jamais en fait péché. Il est inconcevable que Dieu puisse avoir la possibilité
de pécher. On a montré que le descendant qui était promis à David dans 2
Samuel 7:12-16 serait définitivement le Christ. Mais 2 Samuel 7:14
mentionne aussi la possibilité du Christ de pécher: «S’il commet l’iniquité,
Je le châtierai».
Hébreux 2:14-18 nous explique tout cela en ces propres termes suivants: -
«Comme les enfants (nous tous) sont faits de chair et de sang (c.-à-d. de
nature humaine), il (le Christ) prenait part aussi pareillement de la même
(nature); de sorte que, par sa mort, il pût détruire...le diable... Car en vérité,
il ne prenait pas la nature des anges; mais il prenait (la nature de) la
descendance d’Abraham. Il était donc nécessaire qu’il fût en toutes choses
semblable à ses frères, pour qu’il puisse être un grand prêtre
miséricordieux et fidèle...pour réconcilier les péchés du peuple. Car, en ce
qu’il souffrait lui-même, ayant été tenté, il est capable de les secourir qui
sont tentés».
Chaque fois que le croyant baptisé commet un péché, il peut venir à Dieu,
confessant son péché dans la prière, par l’entremise du Christ (1 Jean 1:9);
Dieu est au courant que le Christ était tenté au péché exactement comme
lui, mais qu’il était parfait, triomphant de la même tentation. C’est à cause
de cela que «Dieu, pour l’amour du Christ», peut nous pardonner
(Éphésiens 4:32). Il est donc vital de se rendre compte que le Christ était
tenté tout comme nous; et que, pour que cela fût possible, il lui fallait avoir
notre nature. Hébreux 2:14 énonce très clairement que le Christ possédait
la nature de «chair et de sang» afin de rendre cela possible. «Dieu est
Esprit» (Jean 4:24) par nature; et bien qu’Il ait un corps matériel, comme
«Esprit», Il n’est pas de chair et de sang. Le Christ, quoiqu’il avait la nature
de chair, ne possédait en aucune façon la nature de Dieu pendant sa vie
terrestre.
Il est donc évident que Jésus avait à faire un effort conscient et personnel
pour être juste; Dieu ne le forçait pas en aucune façon à devenir ainsi;
autrement, Jésus n’aurait été qu’une marionnette. Jésus nous a vraiment
aimés, et c’est pour cela qu’il a donné sa vie sur la croix. Cette insistance
continuelle sur l’amour du Christ pour nous n’aurait été qu’une tromperie si
Dieu l’avait forcé à mourir sur la croix (Éphésiens 5:2,25; Apocalypse 1:5;
Galates 2:20). Si Jésus avait été Dieu, Il n’aurait pu faire autrement que
d’être parfait, et n’aurait pu mourir sur la croix. Mais le fait que Jésus était
libre de se perfectionner et d’offrir sa vie nous permet d’apprécier son
amour, et de former une relation personnelle avec lui.
C’était parce que le Christ acceptait volontairement de donner sa vie que
Dieu était si content de lui: «Voilà pourquoi mon Père m’aime, c’est parce
que je sacrifie ma vie... Personne ne m’y force, mais je la sacrifie de moi-
même» (Jean 10:17-18). Ce grand plaisir de Dieu en cette obéissance
volontaire du Christ serait difficile à comprendre si Jésus était Dieu-même,
qui prenait la forme humaine en guise d’association symbolique avec
l’homme pécheur (Matthieu 3:17; 12:18; 17:5). Ce témoignage de la
grande satisfaction du Père envers l’obéissance du Fils est preuve suffisante
que le Christ avait la possibilité de désobéir, et qu’il choisissait d’obéir.
Le Psaumes 91:11-12 est cité dans Matthieu 4:6 au sujet de Jésus. Mais on
voit aussi que Psaumes 91:16 prédit comment Dieu procurerait le salut à
Jésus: «Je le récompenserai d’une longue vie (c.-à-d. de la vie éternelle), et
lui montrerai mon salut».
Les prières du Christ adressées à Dieu pour son salut étaient exaucées; elles
étaient exaucées à cause de sa spiritualité, et non à cause de sa position
dans une «trinité» (Hébreux 5:7). La résurrection et la glorification à
l’immortalité que Dieu a accordées à Jésus forment un thème majeur du
Nouveau Testament: -
Si Jésus était Dieu Lui-même, alors toute cette insistance sur la résurrection
serait mal placée étant donné que Dieu ne peut mourir. Jésus n’aurait eu
aucun besoin de salut s’il avait été Dieu. Le fait que c’est Dieu qui exaltait
Jésus démontre la supériorité de Dieu sur lui, et donc une distinction entre
Dieu et Jésus. Le Christ n’aurait pu en aucune façon être «le vrai et éternel
Dieu (avec) deux...natures...Déité et humanité», comme on énonce dans le
premier des 39 Articles de l’Église Anglicane. Par définition, un être ne peut
avoir qu’une seule nature. On affirme donc que l’évidence est irrésistible
que le Christ était de notre même nature humaine.
Dieu le Père est souvent déclaré le Dieu du Christ. Le fait que Dieu est décrit
comme «Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ» (1 Pierre 1:3;
Éphésiens 1:17), même après son ascension au ciel, nous montre que leur
relation est toujours là. On maintient parfois parmi les trinitariens que le
Christ n’était inférieur à Dieu que pendant sa vie terrestre. Les lettres du
Nouveau Testament ont été écrites quelques années après l’ascension du
Christ, mais elles parlent toujours de Dieu comme étant son Dieu et son
Père. Jésus parle encore du Père comme étant son Dieu.
Durant sa vie mortelle, Jésus avait une relation semblable avec son Père. Il
parlait de monter «à mon Père, et votre Père; et à mon Dieu, et votre Dieu»
(Jean 20:17). Sur la croix, Jésus manifestait son humanité au maximum:
«Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-Tu abandonné?» (Matthieu 27:46).
De telles paroles seraient absolument incompréhensibles si elles venaient
de Dieu Lui-même. Le fait même que Jésus priait Dieu «à grands cris et à
chaudes larmes» indique la vraie nature de leur relation (Hébreux 5:7; Luc
6:12). Dieu ne peut pas prier Lui-même. Même aujourd’hui, le Christ prie
Dieu en notre nom (Romains 8:26-27,N.I.V.; cf. 2 Corinthiens 3:18, R.V. en
marge).
5) - Si le Christ avait été Dieu par nature, et alors qu’il décidait de laisser
tout cela en arrière afin de prendre notre nature humaine, comme ce
passage indique d’après l’interprétation trinitarienne, alors cela veut donc
dire que Jésus n’était pas «Dieu-même» pendant qu’il était sur la terre;
mais les trinitariens disent qu’il l’était. Tout cela montre les contradictions
qui se créent lorsqu’on souscrit à une définition inventée par l’homme, telle
que la trinité.
a) Il ne péchait jamais
L’OEUVRE DE JÉSUS
L’OEUVRE DE JÉSUS
On a démontré dans l’Étude précédente que Jésus était de notre nature humaine, et qu’il était tenté au péché tout
comme nous. La différence entre lui et nous est qu’il remportait une victoire totale sur le péché; bien qu’il possède
notre nature pécheresse, il manifestait toujours un caractère parfait. Ce fait merveilleux ne cesse de nous inspirer à
mesure que nous en venons à l’apprécier de plus en plus. Dans le Nouveau Testament, on insiste continuellement sur
le caractère parfait du Christ: -
a) - Il était «en tous points tenté comme nous le sommes, mais quand même sans péché» (Hébreux 4:15).
b) - Il «ne connaissait pas le péché» (2 Corinthiens 5:26). «En lui, il n’y a pas de péché» (1 Jean 3:5).
c) - «Qui ne commettait aucun péché, non plus sa bouche ne prononçait aucune tromperie» (1 Pierre 2:22).
d) - «Saint, sans malice, sans souillure, séparé des pécheurs» (Hébreux 7:26).
Les récits de l’Évangile nous font voir comment ses compatriotes reconnaissaient la perfection qui ressortait de son
caractère, une perfection qui était démontrée par ses paroles et ses actions. La femme de Pilate reconnaissait qu’il
était un «homme juste» (Matthieu 27:19) qui ne méritait pas de punition; le soldat Romain qui surveillait le
comportement du Christ alors qu’il était suspendu à la croix ne pouvait s’empêcher de déclarer: «Certainement,
c’était là un homme juste» (Luc 23:47). Plus tôt durant son ministère, Jésus défiait les Juifs avec cette question: «Qui
d’entre vous peut me convaincre de péché?» (Jean 8:46). À cela, on ne répondait pas.
Dû à son caractère parfait, Jésus était la manifestation de Dieu dans la chair (1 Timothée 3:16); il agissait et parlait
comme Dieu l’aurait fait s’Il avait été un homme. Il était, par conséquent, le reflet parfait de Dieu - «l’image du Dieu
invisible» (Colossiens 1:15). À cause de cela, l’homme n’a pas besoin de voir Dieu physiquement. Comme Jésus
expliquait: «Celui qui m’a vu, a vu le Père; et pourquoi dis-tu alors: Montre-nous (physiquement) le Père?» (Jean 14:9).
Vivant dans un monde pécheur, et tourmentés par le péché dans notre propre nature, il est difficile pour nous
d’apprécier la totalité et l’énormité de la suprématie spirituelle du Christ; c’est-à-dire, comment peut un homme de
notre nature manifester si totalement la justice de Dieu dans son caractère? Croire en cette grande réalisation de la
part du Christ demande une foi plus réelle que d’accepter l’idée théologique qu’il était Dieu Lui-même; et voilà
pourquoi les fausses doctrines de la trinité et de la «Divinité du Christ» sont si populaires, c’est qu’elles sont faciles à
accepter.
Parce qu’il était de notre nature, le Christ devait donc mourir un jour. Comme nous, il était un descendant d’Adam,
par Marie; et tous les enfants d’Adam doivent mourir un jour (1 Corinthiens 15:22). Tous les descendants d’Adam
doivent mourir à cause de son péché, quelle que soit leur droiture personnelle: «La mort régnait...par la faute d’un
seul (Adam), plusieurs sont morts...le jugement était (à cause) d’un seul homme (Adam) à la condamnation (à
mort)...par la désobéissance d’un seul homme, plusieurs devenaient pécheurs», et devaient donc mourir (Romains
5:14-19; cf. 6:23). Comme descendant d’Adam, le Christ «devenait» un «pécheur»; et, par conséquent, devait mourir,
parce que tous les descendants d’Adam étaient classés comme pécheurs, méritant la mort à cause de son péché. Dieu
ne changeait pas ce principe, Il laissait le Christ en être affecté aussi. Dieu «le faisait devenir péché pour nous, lequel
ne connaissait aucun péché» (2 Corinthiens 5:21).
L’OEUVRE DE JÉSUS
À part Jésus, tous les descendants d’Adam méritent cette punition, car nous avons tous péché personnellement. Jésus
devait mourir quand même parce qu’il avait hérité de notre nature, prenant part à la malédiction qui tombait sur tous
les descendants d’Adam. Mais parce qu’il n’avait rien fait, personnellement, qui était digne de la mort, «Dieu le
ressuscitait d’entre les morts, le libérant de l’agonie de la mort, parce qu’il n’était pas possible que la mort pût garder
son emprise sur lui» (Actes 2:24, N.I.V.). Le Christ était «déclaré Fils de Dieu avec puissance, selon l’esprit de sainteté,
par la résurrection d’entre les morts» (Romains 1:4). C’était donc dû à son caractère parfait, son «esprit de sainteté»,
que le Christ était ressuscité glorieusement.
Le Christ ne mourait pas sur la croix seulement parce qu’il était de notre nature humaine. Il donnait sa vie parfaite
volontairement, pour nous, à titre de faveur; il nous démontrait son amour en mourant «pour nos péchés» (1
Corinthiens 15:3); sachant que, par sa mort, il nous sauverait éventuellement du péché et de la mort (Éphésiens
5:2,25; Apocalypse 1:5; Galates 2:20). Parce que Jésus avait été d’un caractère parfait, il était le premier homme à
être ressuscité d’entre les morts, et accordé la vie immortelle; il remportait donc ainsi la victoire sur l’effet du péché.
Tous ceux qui s’identifient avec le Christ par le baptême et une vie semblable à la sienne ont par conséquent l’espoir
d’une résurrection et récompense semblables.
C’est en cela que réside la glorieuse signification de la résurrection du Christ. Elle est «l’assurance» de notre
résurrection et jugement (Actes 17:31), et de notre obtention de la vie immortelle si nous avons réellement suivi ses
traces; «sachant (bien) que celui qui élevait le Seigneur Jésus va nous élever aussi, par Jésus» (2 Corinthiens 4:14; 1
Corinthiens 6:14; Romains 6:3-5). Étant des pécheurs, on mérite la mort éternelle (Romains 6:23). Mais en raison de
la vie parfaite du Christ, de sa mort sur la croix et de sa résurrection, Dieu peut nous offrir le don de la vie éternelle
tout en restant complètement en accord avec tous Ses principes.
Afin de déplacer les effets de nos péchés, Dieu nous «impute la justice» (Romains 4:6) à cause de notre foi en Ses
promesses de salut. On sait que le péché amène la mort; alors si on croit vraiment que Dieu va nous sauver de la
mort, il faut croire qu’Il va nous considérer comme si on était juste, même si on ne l’est pas. Le Christ était parfait; et
si on est vraiment en Jésus-Christ, Dieu peut nous considérer comme si on était parfait, quoiqu’on ne l’est pas
personnellement. Dieu a fait le Christ «de la nature du péché à cause de nous, lui qui ne connaissait aucun péché, afin
que nous puissions devenir la justice de Dieu en lui» (2 Corinthiens 5:21), c’est-à-dire être en lui par le baptême et une
vie semblable à la sienne. Ainsi, pour ceux qui sont «en Jésus-Christ, il est fait pour nous...justice, et sanctification, et
rédemption» (1 Corinthiens 1:30-31); le vers suivant nous encourage donc de louer le Christ pour tout ce qu’il a
accompli pour nous. «Dans l’Évangile, une justice de Dieu est révélée, une justice qui est par la foi» (Romains 1:17,
N.I.V.). Comprendre ces choses forme donc une partie nécessaire de la connaissance du vrai Évangile.
4
Tout cela a été rendu possible par la résurrection du Christ. Il est les
«prémices» de la récolte d’êtres humains qui deviendront immortels à
cause de son accomplissement (1 Corinthiens 15:20); «le premier-né» d’une
nouvelle famille spirituelle, à qui on accordera la nature de Dieu (Colossiens
1:18; cf. Éphésiens 3:15). La résurrection permettait donc à Dieu de
considérer les croyants en Jésus-Christ comme justes, comme étant
couverts par sa justice. Le Christ «était livré pour nos offenses, et ressuscité
pour notre justification» (Romains 4:25).
Ce n’est que par le vrai baptême en Jésus-Christ qu’on peut se trouver «en
Jésus-Christ», et que l’on peut ainsi être recouvert de sa justice. Par le
baptême, on s’associe avec sa mort et sa résurrection (Romains 6:3-5),
lesquelles constituent le moyen de se libérer de nos péchés, devenant
«justifiés», ou considérés justes (Romains 4:25).
4
Toutes ces choses merveilleuses que nous venons d’étudier dans cette
section sont tout à fait hors de notre portée si on ne se fait pas baptiser.
Par le baptême, on s’associe au sang du Christ versé sur la croix; les
croyants lavent «leurs robes et les (font) blanches dans le sang de l’agneau»
(Apocalypse 7:14). Ils sont donc alors revêtus figurativement de robes
blanches, qui représentent la justice du Christ, laquelle on leur a accordée
(ou «imputée») (Apoccalypse 19:8). Il est possible qu’on salisse cette robe
blanche lorsque l’on pèche (Jude 1:23); lorsque cela arrive après le
baptême, on doit de nouveau faire appel au sang du Christ pour la rendre
blanche en demandant pardon à Dieu au nom du Christ.
Le fait que la Bible insiste constamment sur la foi qui résulte en l’imputation
de la justice montre qu’on ne peut en aucune façon gagner le salut par nos
propres oeuvres; le salut est à titre gracieux: «Car c’est par la grâce que
vous êtes sauvés par la foi; et cela non de vous-mêmes; c’est le don de
Dieu; non des oeuvres» (Éphésiens 2:8,9). Comme la justification et la
justice sont des «dons» (Romains 5:17), le salut l’est donc aussi. Tout
4
travail de service Chrétien devrait donc être par gratitude envers Dieu, pour
ce qu’il a fait pour nous - pour nous avoir considérés comme justes en
Jésus-Christ, et ainsi nous procurer le chemin du salut. Il est fatal de penser
que c’est par nos oeuvres que nous en viendrons à être sauvés. Le salut est
un don qu’on ne peut pas gagner, mais que l’on ne peut qu’accepter avec
une profonde gratitude, qui se reflètera dans notre service. Une vraie foi va
se manifester inévitablement par des oeuvres (Jacques 2:17).
la mort. «Presque tout est purifié par le sang dans la loi (de Moïse); et sans
versement de sang il ne peut y avoir de rémission (des péchés)» (Hébreux
9:22). C’est pourquoi lorsqu’Adam et Ève se recouvraient de feuilles de
figuier, cela n’était pas accepté; à la place, Dieu tuait un animal pour les en
recouvrir, et ainsi cacher leur péché (Genèse 3:7,21). De même, le sacrifice
d’animaux par Abel était accepté, plutôt que l’offrande de Caïn qui
consistait de légumes, parce qu’il faisait cas du principe que, sans
versement de sang, il ne peut y avoir de pardon et d’approche de Dieu
(Genèse 4:3-5).
Christ». L’animal que l’on offrait en sacrifice pour le péché devait être sans
tache - sans défaut (Exode 12:5; Lévitique 1:3,10; et cetara.). Cela devait
représenter le futur et vrai sacrifice, c’est-à-dire, le Christ, «un agneau sans
défaut» (1 Pierre 1:19). Le sang de l’animal représentait donc celui du
Christ. L’animal était accepté comme sacrifice pour le péché dans la
mesure qu’il indiquait le futur et parfait sacrifice du Christ, que Dieu savait
qu’il accomplirait plus tard. C’est à cause de cela que Dieu pouvait
pardonner les péchés de Son peuple dans le temps avant le Christ. Sa mort
était «pour le rachat des transgressions qui étaient (commises) sous le
premier testament» (Hébreux 9:15), c’est-à-dire, sous la loi de Moïse
(Hébreux 8:5-9). Tous les sacrifices du temps de la loi de Moïse indiquaient
celui du Christ dans l’avenir, l’offrande parfaite pour le péché: il «enlevait le
péché par le sacrifice de lui-même» (Hébreux 9:26; 13:11-12; Romains 8:3
[N.I.V.]; cf. 2 Corinthiens 5:21).
Jésus remplissait parfaitement toutes les conditions - «Un tel grand prêtre
nous convenait, qui était saint, sans malice, sans souillure» (Hébreux 7:26).
Il n’a pas besoin de sacrifier continuellement pour ses propres péchés, et il
n’est plus sujet à la mort non plus (Hébreux 7:23,27). Prenant cela en
compte, les Écritures font les commentaires suivants au sujet du Christ
comme grand prêtre: «Par conséquent, il est capable aussi de les sauver
pour toujours ceux qui viennent à Dieu en son nom, vu qu’il est toujours là
pour intercéder pour eux» (Hébreux 7:25). Parce qu’il avait notre nature, le
Christ, comme Grand Prêtre idéal, «peut avoir de la compassion pour les
ignorants, comme pour ceux qui sont égarés; car il (était) lui-même entouré
aussi des mêmes infirmités» (Hébreux 5:2). Cela nous rappelle l’énoncé
d’Hébreux 2:14 au sujet du Christ, à l’effet «qu’il (prenait) aussi, lui-même,
de la même façon» notre nature humaine.
Le grand prêtre juif devait faire une offrande, en premier, pour ses propres
péchés, ensuite pour ceux du peuple (Hébreux 5:1-3). Le sacrifice du Christ
avait cette même double structure. Quoiqu’il n’avait commis aucun péché,
Jésus était quand même de notre nature humaine, et avait besoin d’être
sauvé de la mort. Ce salut était procuré par Dieu en raison du propre
sacrifice du Christ; ainsi Jésus mourait afin de gagner son propre salut, et en
même temps rendre le nôtre possible. Il y a plusieurs passages qui réfèrent
à cela.
Ce qui suit est une revue des versets de la Bible qui prouvent que le
sacrifice du Christ était à son propre profit aussi bien qu’au nôtre. Il ne
serait pas nécessaire de s’étendre si longuement pour prouver cette
question, mais je crois que c’est vital que l’on apprécie ce fait si on veut
comprendre correctement l’humanité du Seigneur. On inclut tout ce
matériel au cas où vous désireriez plus tard condidérer ces choses plus
profondément:
4
1) - Le Grand Prêtre «doit, comme pour le peuple, ainsi aussi pour lui-
même, offrir pour les péchés...ainsi aussi le Christ» accomplissait la
prophétie du Grand Prêtre sous la Loi de Moïse à cet égard (Hébreux 5:3,5).
Le mot grec pour «doit» réfère spécifiquement à une dette financière -
faisant allusion à notre Seigneur devant payer pour sa propre rédemption,
aussi bien que pour la nôtre. C’était «en raison» de sa propre humanité
(Hébreux 5:3) qu’il avait à faire cela. Mais cela ne veut pas dire qu’il avait
des péchés personnels à se faire pardonner. On ne peut trop appuyer sur
ce point. Nous avons été rachetés par son sang sacrificatoire - et ainsi était-
il aussi.
4) - Zacharie 9:9 (AV en marge) est en parfaite harmonie avec cela: «Ton Roi
(Jésus) vient à toi; il est juste, et se sauve lui-même («ayant le salut»)». Les
deux traductions suggèrent qu’en se sauvant lui-même, notre Seigneur
nous amenait le salut. Par le sacrifice de la croix, Jésus expiait pour sa
propre nature, pour ainsi obtenir notre rédemption. Il serait peu sage de
considérer sa mort en dehors du contexte de sa fin - notre salut.
Le fait que Jésus obtenait le pardon par son propre sacrifice ne veut pas
dire qu’il avait commis le péché. L’offrande d’un sacrifice pour le péché ne
supposait pas toujours que la personne avait péché (par exemple, selon
Lévitique 12, la femme devait offrir un tel sacrifice après avoir donné
naissance).
a endettés à Dieu de telle sorte qu’on ne peut s’en sortir par nos propres
moyens. Alors le Christ a payé la dette pour tout le monde par son sang
versé sur la croix. Plusieurs prêcheurs ont exprimé l’idée ainsi: «C’était
comme si nous étions tous alignés contre le mur, prêts à être fusillés par le
diable. Mais alors Jésus se précipitait et se faisait fusiller à notre place,
nous rendant tous libres».
Ces théories élaborées n’ont aucun appui Biblique ferme. En plus de cela,
elles sont illogiques, car, si le Christ mourait à notre place, on n’aurait donc
pas à mourir. Mais, étant toujours de nature humaine, on doit mourir un
jour, le salut contre le péché et la mort nous étant révélé qu’après le
jugement (lorsqu’on accordera l’immortalité). On ne recevait rien de cela à
la mort du Christ. Mais, par sa mort, c’est le Christ qui détruisait le diable
(Hébreux 2:14), et non l’inverse.
Si c’est une dette que le Christ réglait par son sang, notre salut serait donc
quelque chose qui nous revient de droit. Si l’on considérait le sacrifice du
Christ comme étant le paiement d’une dette, le fait que le salut est un don
dû à la miséricorde et au pardon de Dieu serait perdu de vue. Cela nous
mènerait à croire aussi qu’un Dieu fâché était appaisé une fois qu’Il voyait
que le sang du Christ était répandu. Mais au contraire ce qu’Il voit
lorsqu’on se repentit, c’est Son Fils, qui est notre représentant et que l’on
4
C’est tragique que les simples paroles, «Le Christ mourait pour nous»
(Romains 5:8), aient été si mal comprises comme voulant dire que le Christ
mourait à la place de nous. Il y a plusieurs parallèles qui existent entre les
chapitres Romains 5 et 1 Corinthiens 15 qui nous aident à comprendre. Par
exemple, «Le Christ mourait pour nous» (Romains 5:8) correspond à «Le
Christ mourait pour nos péchés» (1 Corinthiens 15:3). Sa mort était dans le
but de nous servir de moyen par lequel on pourrait obtenir le pardon de
nos péchés; c’est dans ce sens que «le Christ mourait pour nous». Le mot
«pour» dans cette phrase ne veut pas nécessairement dire «à la place de»;
dans la phrase parallèle, le Christ est dit mourir «pour nos péchés», et cela
ne veut certainement pas dire «à la place de nos péchés». Étant mort pour
nos péchés, le Christ peut «intercéder» pour nous, c’est-à-dire, en notre
faveur (Hébreux 7:25). De même dans Hébreux 10:12 et Galates 1:4, le mot
«pour» ne peut signifier «à la place» non plus.
Comme Jésus était le sacrifice parfait pour nos péchés, et le Grand Prêtre
idéal qui pouvait réellement obtenir le pardon pour nous, l’ancien système
d’offrandes d’animaux et de grands prêtres était aboli après sa mort
(Hébreux 10:5-14). «La prêtrise étant changée (passant des Lévites au
Christ), il devait aussi avoir un changement de loi» (Hébreux 7:12). Le
«Christ est devenu prêtre non selon la règle de l’ascendance (c.-à-d. comme
descendant de Lévi), mais selon la puissance d’une vie indestructible»,
laquelle il obtenait à cause de son sacrifice parfait (Hébreux 7:16, N.I.V.).
Par conséquent, «il y a en vérité une abrogation de l’ancienne règle (la loi
de Moïse) parce qu’elle était faible et inutile. La loi ne pouvait rendre rien
parfait, mais l’introduction d’un meilleur espoir (par le Christ) le pouvait»
(Hébreux 7:18-19, A.V. et N.I.V.).
Il est donc évident que la loi de Moïse était terminée par le sacrifice du
Christ. Mais continuer encore à mettre son espoir sur une prêtrise
humaine, ou continuer à offrir des animaux comme sacrifices, c’est dire que
l’on n’accepte pas la totalité de la victoire du Christ, et que nos propres
oeuvres sont nécessaires pour notre justification plutôt que la foi seule en
Jésus-Christ. «À la vue de Dieu, personne n’est justifié par la loi...car le
juste (ou justifié) vivra par la foi» (Galates 3:11; cf. Habacuc 2:4). Notre
propre volonté ferme d’obéir les lois de Dieu à la lettre ne nous amènera
pas à la justification; sûrement, on a tous désobéi déjà à ces lois.
La faiblesse de notre nature humaine est telle qu’il nous est impossible
d’observer entièrement la loi de Moïse; mais parce que le Christ réussissait
complètement, nous sommes libérés de toutes obligations envers elle.
Notre salut est un don de Dieu par Jésus-christ, et non quelque chose de
méritée par nos actes personnels d’obéissance. «Car ce que la loi ne
pouvait faire en ce qu’elle était faible à cause de la chair, Dieu, envoyant
son propre Fils dans la ressemblance de la chair pécheresse, et pour le
péché, condamnait le péché dans la chair» (Romains 8:3). Ainsi, «le Christ
nous a racheté de la malédiction de la loi, étant devenu une malédiction
pour nous» (Galates 3:13).
Il y a quelque chose en nous qui nous incline à croire que la justification doit
être par les oeuvres; on aime à croire qu’on fait quelque chose pour notre
salut. C’est pour cela que, dans la plupart des religions, on trouve des
pratiques populaires telles que la dîme obligatoire, le portement de la croix,
des prières liturgiques, certaines attitudes de prière, etc.. Le salut par foi
seule en Jésus-Christ est une doctrine presque unique au vrai Christianisme
Biblique.
l’inspiration de Dieu, Paul est aussi carré, insistant sur le sujet à maintes
reprises: «Un homme n’est pas justifié par les oeuvres de la loi, mais par la
foi de Jésus-Christ...afin que nous puissions être justifiés par la foi du Christ,
et non par les oeuvres de la loi; car, par les oeuvres de la loi, aucune chair
ne sera justifiée...personne n’est justifié par la loi...par (le Christ), tous ceux
qui croient sont justifiés de toutes choses, desquelles vous ne pouviez être
justifiés par la loi de Moïse» (Galates 2:16; 3:11; Actes 13:39).
Les Prêtres
Comme les dons du Saint-Esprit ont été retirés, tous les croyants ont
maintenant le même accès à la Parole du Saint-Esprit, qui est la Bible (Voir
Études 2.2 et 2.4). Par conséquent, les croyants sont tous frères, personne
n’ayant de position spirituelle plus élevée que celle d’un autre. En fait, tous
les vrais croyants sont membres d’une nouvelle prêtrise en raison de leur
baptême en Jésus-Christ, dans le sens qu’ils doivent présenter la lumière de
Dieu à un monde (1 Pierre 2:9). Ils deviendront donc les prêtres-rois du
Royaume lors de son établissement sur la terre au retour du Christ
(Apocalypse 5:10).
accompli leur but. Cela déchire le coeur de voir ces mêmes vêtements,
dont l’intention originale était d’exalter la gloire du Christ, utilisés pour la
gloire des hommes - quelques uns de ces prêtres n’admettent même pas la
résurrection du Christ, ou même l’existence de Dieu.
La Dîme
La Nourriture
La Loi Juive classait certaines viandes comme étant impures - une pratique
qui existe encore aujourd’hui dans quelques confessions, surtout la viande
de porc. La Loi ayant été supprimée par le Christ sur la croix, «ne laissez
personne vous juger en viande ou en boire» (Colossiens 2:14-16). Les
commandements de Moïse concernant les viandes ont donc été abolis
depuis la mort du Christ. Les viandes «pures» faisaient en fait allusion à lui-
même.
Jésus expliquait clairement que ce n’est pas ce qu’on mange qui peut nous
souiller spirituellement, mais ce qui vient du coeur (Marc 7:15-23). «Par
cela, Jésus déclarait que toute nourriture est «pure»» (Marc 7:19, N.I.V.).
Cette même leçon était enseignée à Pierre (Actes 10:14-15), et de même
qu’à Paul: «Je sais, et j’en ai été persuadé par le Seigneur Jésus, aucune
chose n’est impure en elle-même» (Romains 14:14). Plus tôt, Paul faisait
comprendre que le fait de refuser certaines viandes est un signe de
faiblesse spirituelle (Romains 14:2). Ce que l’on pense des viandes «ne
nous recommande pas à Dieu» (1 Corinthiens 8:8). Ce qui tend le plus à
prouver leur culpabilité est le fait que ces Chrétiens apostats enseignent
aux gens «de s’abstenir de viande, cette viande même que Dieu a créée
pour être reçue avec gratitude par ceux qui connaissent et croient la vérité»
(1 Timothée 4:3).
Une des pratiques les plus répandues de nos jours dans la «Chrétienté», et
qui vient de la Loi de Moïse, est l’observance du Sabbath. Certains groupes
soutiennent qu’on devrait observer le Sabbath Juif exactement de la façon
indiquée dans la Loi; d’autres croient que les Chrétiens devraient avoir leur
propre jour pour pratiquer ce culte, comme le dimanche par exemple. Une
chose importante qu’il faut se rappeler au sujet du jour du Sabbath est qu’il
était le dernier de la semaine, alors que Dieu avait complété les 6 jours de
création (Exode 20:10-11). Ce serait donc incorrect d’observer le Sabbath
le jour du dimanche, vu qu’il est le premier de la semaine. Le Sabbath aussi
devait être spécifiquement «un signe entre moi (Dieu) et eux (les Israélites)
pour qu’ils puissent reconnaître que Je suis le Seigneur, qui les sanctifie»
(Ézéchiel 20:12). Comme signe donc il n’avait rien à faire avec les Gentils
(ou non-Juifs).
On a vu que par la mort du Christ sur la croix, la Loi de Moïse était abolie,
de sorte qu’il n’est plus nécessaire maintenant d’observer le jour du
Sabbath, ou tout autre jour en fait (Colossiens 2:14-17). Les premiers
Chrétiens, qui décidaient de retourner à la Loi de Moïse, au Sabbath par
exemple, sont accusés par Paul de retourner «aux principes faibles et
misérables (N.I.V), dont vous voulez en redevenir les esclaves. Vous
observez les jours, et les mois, et les saisons, et les années, (c’est-à-dire
tous les festivals juifs). J’ai peur de vous, que tout le temps que je vous ai
donné ait été en vain» (Galates 4:9-11). Cela est donc la gravité du fait de
chercher à observer le Sabbath comme moyen d’obtenir le salut. Il est clair
que l’observance du Sabbath n’a rien à faire avec l’obtention du salut: «Un
homme estime un jour plus qu’un autre (en importance spirituelle); un
autre ne fait aucune différence entre les jours. Que chacun soit convaincu
selon sa propre conscience. Celui qui observe (A.V. en marge) le jour, le fait
4
pour le Seigneur; et celui qui n’observe pas le jour, c’est pour le Seigneur
qu’il agit ainsi» (Romains 14:5-6).
2) - Moïse montait sur le Mont Horeb pour y recevoir les tables de pierre
sur lesquelles Dieu avait écrit les 10 commandements. Moïse faisait des
commentaires plus tard sur cela: «Le Seigneur notre Dieu a fait un covenant
avec nous sur l’Horeb» (Deutéronome 5:2), au moyen de ces 10
commandements .
3) - Alors Dieu «écrivait sur les tables les paroles du covenant, les 10
commandements» (Exode 34:28). Ce même covenant incluait les détails
des cérémonies, appelées ci-haut «la loi des cérémonies» (Exode 34:27). Si
on soutient que l’observance des 10 commandements du covenant est
obligatoire, on doit de même observer chacun des détails de toute la Loi, vu
qu’ils font tous partie du même covenant. Et on sait que cela serait
absolument impossible aujourd’hui.
7) - Dans Romains 7:8, on emploi «la loi» pour désigner un seul des 10
commandements: «La loi ...disait: Tu ne convoiteras pas». Les versets qui
précèdent cela (Romains 7:1-7) insistent sur le fait que «la loi» a été abolie
par la mort du Christ; «la loi» inclut donc les 10 commandements.
Tout cela nous fait bien comprendre que l’Ancien Covenant et «la Loi»
incluaient les 10 commandements. Comme tous les deux ont été abolis par
le Nouveau Covenant, les 10 commandements l’ont donc été aussi.
Cependant, 9 des 10 ont été réaffirmés, au moins en esprit, dans le
Nouveau Testament. On peut trouver en effet les commandements 1,2,3,-
,5,6,7,8,9,10 dans 1 Corinthiens 5 et 1 Timothée 1. Mais le 4 ème, qui
concerne le Sabbath, n’a jamais été répété dans le Nouveau Testament
comme étant obligatoire pour nous. Les références suivantes du Nouveau
Testament montrent comment les 9 (et non le 4ème - le Sabbath) étaient
réaffirmés:
La Digression 28 : Le Crucifix
Alors tout vrai Chrétien ne devrait avoir rien à faire avec de telles
célébrations. Les vrais croyants profitent de la plupart des fêtes légales,
comme le jour de Noël par exemple, pour se réunir ensemble partout où
cela est possible.
4
Étude 9: Questionnaire
1.- Pourquoi est-ce que la mort de Jésus était nécessaire à notre salut plus
que de tout autre homme?
3.- Est-ce que Jésus était notre représentant ou notre substitut à sa mort?
b) Le Christ nous représentait; Dieu peut donc nous pardonner par amour
pour lui.
d) La mort du Christ veut dire que Dieu ne tiendra plus personne coupable
de péché.
ÉTUDE 10
LE BAPTÊME EN
5
JÉSUS-CHRIST
10.1 L’Importance Vitale Du Baptême
«Le salut vient des Juifs» (Jean 4:22) dans le sens que les promesses qui
concernent la salut ont été faites à Abraham et à sa descendance. On ne
peut hériter de ces promesses que si on se fait de la Descendance
d’Abraham par le baptême en Jésus-Christ (Galates 3:22-29).
Jésus ordonnait donc à ses disciples: «Allez par tout le monde, et prêchez
l’évangile (lequel était contenu dans les promesses d’Abraham - Galates
3:8) à toutes les créatures. Celui qui croit et se fait baptiser sera sauvé»
(Marc 16:16). Cela nous révèle donc que l’Évangile seul ne peut pas nous
sauver; et que le baptême n’est pas quelque chose de facultatif dans la vie
du Chrétien, mais plutôt une condition préalable au salut. Cela ne veut pas
dire non plus que le baptême seul peut nous sauver; il faut qu’il soit suivi
d’une vie d’obéissance à la Parole de Dieu. Jésus appuyait fortement sur
cela: «En vérité, en vérité, je te dis: À moins qu’un homme soit né de l’eau
et de l’esprit, il ne peut pas entrer dans le royaume de Dieu» (Jean 3:5).
Cette naissance «de l’eau» («hors de l’eau» en grec) réfère à une personne
qui sort de l’eau, dans laquelle elle vient de se faire baptiser; après quoi elle
doit maintenant se renouveler dans son esprit. Ce renouvellement doit
être continu: «Étant né de nouveau... par la Parole de Dieu» (1 Pierre 1:23).
Ainsi, c’est dans un contact continuel avec la Parole du Saint-Esprit qu’on se
renaît dans l’esprit (voir l’Étude 2.2).
C’est «dans le Christ» qu’on se fait «baptiser» (Galates 3:27), en son nom
(Actes 19:5; 8:16; Matthieu 28:19). Remarquez que c’est dans le Christ
qu’on se fait baptiser, et non dans une religion. Sans le baptême, on ne
peut être «dans le Christ»; et par conséquent on ne peut être inclu dans
son oeuvre rédemptrice (Actes 4:12). Pierre nous offre une parabole
puissante sur ce sujet: il compare l’arche de Noé au Christ, montrant que,
tout comme l’arche sauvait Noé et sa famille du jugement des pécheurs, le
baptême en Jésus-Christ sauvera aussi les croyants de la mort éternelle (1
Pierre 3:21). L’entrée de Noé dans l’arche est comparée à notre entrée en
Jésus-Christ par le baptême. Tous ceux qui se trouvaient à l’extérieur de
l’arche périssaient dans le déluge; être près de l’arche, ou être en amitié
avec Noé n’aidait en aucune façon. Le seul moyen de salut n’était donc que
de se trouver dans l’arche; et, maintenant, que dans le Christ. Et il est
évident aujourd’hui que, tout comme le déluge, le second avènement du
Christ, que le déluge représentait (Luc 17:26-27), est sur le point de se
produire (voir l’Appendice 3). Notre entrée dans l’arche, c’est-à-dire dans
le Christ, par le baptême, est donc de toute urgence.
L’Apôtre Paul était terrassé par une vision dramatique du Christ, par
laquelle il aiguillonnait tellement sa conscience, que, aussitôt qu’il le
pouvait, il «se levait... tout de suite et se faisait baptiser» (Actes 9:18).
Encore ici, il y aurait eu de bonnes excuses de retarder le baptême. Il aurait
pu penser à sa position sociale très importante et à sa carrière promettante
toute tracée pour lui dans le Judaïsme. Malgré tout, cette étoile brillante
du monde juif prenait plutôt la décision juste et immédiate de se faire
baptiser, et de renoncer publiquement à son ancien mode de vie. Il
réfléchissait plus tard sur sa décision de se faire baptiser: «Ces choses qui
étaient pour moi un gain, je les comptait comme perte envers le Christ...
J’ai souffert la perte de toutes ces choses (c’est-à-dire, ces choses qu’il
comptait autrefois comme «gain»), et je les considère en effet comme
déchets, afin que je puisse gagner le Christ... oubliant ces choses qui sont
derrière moi (c’est-à-dire, les choses de sa vie précédente), et m’efforçant
d’arriver à ces choses qui sont devant moi, je m’empresse d’arriver au but
pour remporter le prix» (Philippiens 3:7-8,13-14).
C’est là le langage de l’athlète qui fait un effort extrême pour arriver en tête
de la course. Une telle concentration d’efforts physiques et mentaux
devrait caractériser notre vie après le baptême. Il faut comprendre que le
baptême n’est que le début de la course vers le Royaume de Dieu; ce n’est
pas qu’un simple symbole de notre changement d’église ou de croyance; et
ce n’est pas non plus qu’une entrée passive dans une vie facile d’adhérence
à quelques principes Chrétiens vaguement énoncés. Le baptême nous
associe avec la crucifixion et la résurrection de Jésus (Romains 6:3-5)- deux
procédés continus remplis de dynamisme ultime en tous sens.
Paul, âgé et fatigué, mais triomphant spirituellement, pouvait dire: «Je n’ai
pas désobéi à la vision céleste» (Actes 26:19). Tout comme Paul, notre
obéissance au vrai baptême est une décision que nous ne regretterons
jamais. Toute la vie, on saura que nous avons fait un bon choix. Il y a
tellement peu de décisions dont on peut être certain qu’il faut considérer
sérieusement celle-ci: «Pourquoi ne me ferais-je pas baptiser?».
Le mot grec «baptiso», que l’on traduit «baptiser», ne veut pas dire
asperger; il signifie plutôt un lavage complet par immersion dans un liquide
(voir la définition dans les concordances de Robert Young et de James
Strong). Ce mot était employé dans l’ancien grec pour désigner des
bateaux qui coulaient et étaient donc «baptisés» (c’est-à-dire submergés)
dans l’eau. Le mot était employé aussi dans le cas de vêtements que l’on
faisait teindre en les «baptisant», c’est-à-dire en les plongeant dans la
teinture. Afin de bien faire changer la couleur du vêtement, il fallait le faire
tremper complètement dans le liquide, et non seulement de l’arroser avec
quelques gouttes de teinture. Les versets suivants prouvent que la bonne
façon de se faire baptiser est par immersion:-
Une des raisons pour faire le baptême par immersion est qu’il représente
un ensevelissement - notre association avec la mort du Christ en ce qui
concerne notre vie pécheresse et ignorance du passé. Mais lorsque nous
sortons de l’eau, nous nous joignons à sa résurrection; ce qui nous donne
l’espoir de notre propre résurrection à la vie éternelle à son retour; mais
s’élevant, en premier, à une nouvelle vie, triomphant spirituellement du
péché à cause de la victoire du Christ qu’il accomplissait dans sa vie, sa
mort et sa résurrection.
Étant donné que le salut n’a été rendu possible que par la mort et la
résurrection du Christ, il est vital qu’on s’associe avec lui en ces choses si on
veut être sauvé. Et la seule façon d’accomplir cela est de mourir et s’élever
de nouveau à la vie symboliquement avec le Christ par le baptême.
L’aspersion, cependant, ne pourrait pas du tout représenter cela. Au
baptême, «notre vieil homme (ou ancien mode de vie) est crucifié» avec le
Christ sur la croix (Romains 6:6); «Dieu nous a ranimés ensemble avec le
Christ» lors du baptême (Éphésiens 2:5). Malheureusement, même après le
baptême, nous avons toujours notre nature humaine; et, par conséquent,
vivre selon la chair sera toujours tentant pour nous. La «crucifixion» de
notre chair sera donc une bataille continue qui ne fait que commencer au
baptême; c’est pourquoi Jésus disait au croyant de prendre sa croix tous les
jours, et de le suivre, pour ainsi dire, dans sa procession au Calvaire (Luc
9:23; 14:27). Mais même si cette vie de crucifixion avec le Christ ne sera
pas facile, il y a toujours la consolation et la joie indicibles d’être unis aussi à
sa résurrection.
Le Christ nous amenait «la paix par le sang de sa croix» (Colossiens 1:20) -
«la paix de Dieu qui dépasse tout entendement» (Philippiens 4:7). À ce
sujet-là, Jésus disait: «Je laisse avec vous la paix; c’est ma paix que je vous
donne; et ce que je vous donne, ce n’est pas ce que le monde donne» (Jean
14:27). Cette paix et cette vraie joie spirituelle font plus que compenser
pour les peines et les difficultés de notre association volontaire au Christ
crucifié: «Car, tout comme les souffrances du Christ abondent en nous, de
même notre consolation abonde aussi par le Christ» (2 Corinthiens 1:5).
On a aussi cette liberté qui est due au fait de savoir que notre moi naturel
est maintenant mort, et que c’est Jésus qui vit activement en nous, nous
aidant dans chacune de nos épreuves. Le grand apôtre Paul pouvait rendre
compte de cela avec l’expérience de sa vie mouvementée: «J’ai été crucifié
avec le Christ, néanmoins, je vis; mais, ce n’est pas moi qui vit, c’est le
Christ qui vit en moi; et la vie que je vis maintenant dans la chair, je la vis
avec la foi du Fils de Dieu» (Galates 2:20).
Les passages suivants insistent sur ce fait qu’en s’associant avec la mort et
les souffrances du Christ par le baptême, et par notre manière de vivre par
la suite, nous participerons sûrement à sa glorieuse résurrection: -
a) - «Si nous mourons (avec le Christ), nous vivrons aussi avec lui; si nous
souffrons, nous régnerons aussi avec lui» (2 Timothée 2:11-12).
Le baptême, qui nous associe à la mort du Christ, est donc le seul moyen
d’accéder au pardon. Nous sommes «ensevelis (avec le Christ) par le
baptême, par quoi vous êtes élevés aussi avec lui... par l’opération de Dieu,
qui le ressuscitait d’entre les morts. Et vous qui êtes morts dans vos
péchés... il vous a ravivés ensemble avec lui, vous ayant pardonnés de
toutes vos transgressions» (Colossiens 2:12-13). Nous sommes «lavés... au
nom du Seigneur Jésus» (1 Corinthiens 6:11), c’est-à-dire, le baptême au
nom de Jésus est le moyen par lequel on se fait laver de nos péchés. Cela
nous a été représenté déjà dans Nombres 19:13, où ceux qui n’étaient pas
aspergés de l’eau de la purification devaient mourir. Nous avons démontré
dans la section 10.2 que le baptême est un lavage de nos péchés (cf. Actes
22:16). La description des croyants comme ayant été lavés de leurs péchés
dans le sang du Christ est donc une allusion à leur baptême, par quoi cela
s’effectuait (Apocalypse 1:5; 7:14; et Tite 3:5, selon la N.I.V., parlent de cela
comme étant «le lavage de renaissance», référant à notre «naissance par
l’eau» lors du baptême (Jean 3:15).
Même après son baptême, Paul (comme tous les Chrétiens) avait à lutter
pour son salut (Philippiens 3:10-13; 1 Corinthiens 9:27); il parlait de l’espoir
de la vie éternelle (Tite 1:2; 3:7; 1 Thessaloniens 5:8; Romains 8:24) et du
fait que nous sommes «les héritiers du salut» (Hébreux 1:14). Au tribunal
du jugement, les justes seront admis à la vie éternelle (Matthieu 25:46). La
merveilleuse logique inspirée de Paul se montre avec brillance dans
Romains 13:11 - il calcule qu’après le baptême chaque jour que nous
endurons dans notre vie est un jour plus près de l’avènement du Christ, de
sorte que l’on peut se réjouir à la pensée que «nous sommes maintenant
plus près de notre salut que lors de notre croyance». Le salut n’est donc
pas en notre possession maintenant. Le salut est conditionnel; on sera
sauvé si on tient fermement à la vraie foi (Hébreux 3:12-14), si on se
rappelle des doctrines fondamentales que comprend l’Évangile (1Timothée
4:16; 1 Corinthiens 15:1-2), et si on fait ces choses qui sont en accord avec
ce grand espoir (2 Pierre 1:10).
Le verbe grec traduit «sauvé» est parfois employé dans le temps continu,
montrant que le salut est quelque chose qu’il faut maintenir par
l’obéissance à l’Évangile. C’est pourquoi les croyants sont dits «être
sauvés» par leur réponse à l’Évangile (1 Corinthiens 1:18, R.S.V.; d’autres
exemples de cette continuité du salut se trouvent dans Actes 2:47 et 2
Corinthiens 2:15). Ce mot grec traduit par «sauvé» n’est employé au passé
que pour désigner le grand salut que le Christ a rendu possible sur la croix,
et avec lequel on peut s’associer par le baptême (2 Timothée 1:9; Tite 3:5).
Tout cela est illustré par Dieu dans Ses transactions avec l’Israël naturel,
lesquelles servent de base à Ses relations avec l’Israël spirituel, c’est-à-dire,
les croyants. L’Israël quittait l’Égypte, laquelle représentait le monde de la
chair et la fausse religion dont nous faisons partie avant notre baptême. Ils
passaient à travers la Mer Rouge, et ensuite voyageaient à travers le désert
du Sinaï pour enfin entrer dans la terre promise, où ils s’établissaient
comme le Royaume de Dieu. Leur traverse de la Mer Rouge était
représentative de notre baptême (1 Corinthiens 10:1-2); leur voyage dans
le désert, notre vie présente; et la terre promise de Canaan, le Royaume de
Dieu. Jude, au verset 5, nous dit ce qui arrivait aux incroyants pendant leur
séjour dans le désert: «Le Seigneur, ayant sauvé le peuple hors de la terre
d’Égypte, détruisait par la suite ceux qui ne croyaient pas». Le peuple
d’Israël était donc «sauvé» de l’Égypte tout comme le baptisé est «sauvé»
du péché. Si on avait demandé aux Israélites, après leur sortie d’Égypte,
s’ils étaient sauvés, leur réponse aurait été sans doute dans l’affirmative;
mais cela ne voulait pas dire qu’ils le seraient nécessairement à la fin.
Mais tout comme les Israélites, en général, retournaient en Égypte par la
pensée (Actes 7:39), et revenaient aux plaisirs de la chair et aux fausses
doctrines, ainsi ceux qui sont «sauvés» du péché par le baptême peuvent
de même perdre leur état bienheureux dans lequel ils se tenaient. La
possibilité d’agir tout comme l’Israël naturel est soulignée dans 1
Corinthiens 10:1-12, Hébreux 4:1-2 et Romains 11:17-21. On nous donne
plusieurs exemples dans l’Écriture de ceux qui, après avoir été «sauvés» du
péché par le baptême, retournaient plus tard dans une position telle qu’ils
seront condamnés au retour du Christ (par exemple, Hébreux 3:12-14; 6:4-
6; 10:20-29). La doctrine, «qu’une fois sauvé, toujours sauvé», des
prêcheurs «évangéliques» zélés est donc exposée ici pour ce qu’elle est: un
sophisme dont le but n’est que de faire plaisir à la chair.
Nous avons montré plus tôt que l’expression de lavage des péchés réfère à
notre pardon de Dieu à la suite de notre baptême en Jésus-Christ. Dans
certains passages, on nous parle du lavage de nos péchés par la foi et le
repentir (Actes 22:16; Apocalypse 7:14; Jérémie 4:14; Ésaïe 1:16); dans
d’autres, c’est Dieu qui est dit laver nos péchés (Ézéchiel 16:9; Psaumes
51:2,7; 1 Corinthiens 6:11). Cela nous montre très bien que, si on fait notre
part en se faisant baptiser, Dieu va nous laver alors de nos péchés.
«L’oeuvre» ou l’acte du baptême est ainsi un pas vital à prendre si on veut
obtenir le gracieux (c’est-à-dire, «non mérité») Évangile de Dieu, lequel
nous est offert dans Sa Parole.
Certaines gens hésitent à se faire rebaptiser après avoir déjà été baptisés
par aspersion lorsque bébés, ou par immersion dans une autre église.
Cependant, avant le baptême, il doit avoir repentir et croyance en le vrai
Évangile (Actes 2:38; Marc 16:15-16). Le baptême n’est valide que si ces
conditions sont remplies avant l’immersion dans l’eau. Matthieu 28:19-20
associe le baptême avec les enseignements que le Christ expliquait et que
l’on doit comprendre en premier. Un jeune enfant est incapable et du
repentir, et de la compréhension de l’Évangile; et de toute façon,
l’aspersion n’est pas un baptême. Quelqu’un qui plonge dans l’eau n’est
pas non plus baptisé, parce que l’immersion n’est pas en réponse à une
connaissance du vrai Évangile. La même chose pour ceux qui ont été
immergés, mais en réponse à une fausse doctrine; ils non pas été baptisés.
Il n’y a «qu’une seule foi»; c’est-à-dire, un seul ensemble de doctrines qui
comprend le vrai Évangile; et par conséquent, il n’y a «qu’un seul baptême»
- le baptême qui a lieu à la suite de la croyance en la «seule foi». «Il n’y a
qu’un seul corps (c’est-à-dire, qu’une seule vraie église)... tout comme vous
êtes appelés à un seul espoir de votre appel. Un seul Seigneur, une seule
foi, un seul baptême, un seul Dieu» (Éphésiens 4:4-6). Il n’y a pas deux
espoirs, comme dans le cas de ceux qui prétendent qu’il n’importe pas que
notre récompense soit au Ciel ou sur la terre. Il n’y a «qu’un seul Dieu» - et
par conséquent Jésus ne peut être Dieu aussi. Il s’ensuit donc que si, à
notre première aspersion ou immersion, on n’avait pas la connaissance des
doctrines fondamentales, comme celles concernant le Royaume de Dieu, la
nature de Dieu et de Jésus, etc., on n’a pas été baptisé validement.
Plusieurs d’entre vous ont sans doute eu à faire face à ceux des églises
Évangéliques qui soutiennent que la doctrine n’est pas nécessaire au salut;
et que la simple confession verbale «je crois que Jésus-Christ est le Fils de
Dieu» est la principale condition nécessaire au salut. En surface, cela
semble vrai à cause de la façon dont les conversions sont rapportées dans
les Actes des Apôtres; et de plus, l’idée est attirante aux sentiments
«d’amour» et de «tolérance» qui règnent de nos jours. Nous allons faire,
dans ce qui suit, une étude approfondie de l’importance de la doctrine au
salut.
Une lecture rapide du livre des Actes donne en effet l’impression que
plusieurs baptêmes étaient exécutés après peu d’instruction sur les choses
essentielles de l’Évangile, et précédés seulement d’une brève confession de
foi en Jésus-Christ comme fils de Dieu. Mais il est évident qu’un simple
énoncé de ces quatre mots, «Je crois en Jésus-Christ», ne saurait nous
conduire au salut - et la majorité des «Évangéliques» admettent qu’il doit y
avoir quelque connaissance ou appréciation supplémentaire pour que ces
paroles soient effectives. Les discussions suivantes expliquent pourquoi le
reportage de ces conversions étaient bref.
Le Nom De Jésus
Prêcher le «Christ» comprenait donc une série de doctrines. Ainsi, dans Luc
9:11, le Christ est dit prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu (cf. Matthieu
4:23); tandis que dans le récit parallèle de Marc 6:34, on dit de Jésus qu’il
leur enseignait «bien des choses». L’Évangile comprend «bien des choses»
- non seulement un bref énoncé. Ainsi peut-on voir dans des passages
comme celui-ci: «Lorsqu’ils avaient prêché l’évangile dans cette ville, et
avaient enseigné à plusieurs» (Actes 14:21), qu’on assimile le prêchage à
l’enseignement. Une telle comparaison ne serait pas nécessaire si
l’Évangile ne consistait que de quelques mots. Les enseignements de Paul à
Bérée avaient pour résultat que les gens se mettaient à chercher les
Écritures tous les jours pour pouvoir vérifier ce que Paul leur avait enseigné
(Actes 17:11). Les Béréens pouvant vérifier en cherchant les Écritures
montre donc que l’enseignement de l’Évangile par Paul était entièrement
basé sur l’Ancien Testament; et c’était par leur étude de la Bible sur ce qu’il
avait dit que les gens venaient à croire - «Par conséquent, plusieurs d’entre
eux croyaient» (Actes 17:12). «Quiconque croit que Jésus est le Christ, est
né de Dieu» (1 Jean 5:1); cela correspond clairement à des versets comme
ceux-ci: «De sa propre volonté, Il nous a engendrés par la parole de la
vérité» (Jacques 1:18); «Étant nés de nouveau... par la parole de Dieu... la
parole qui vous est enseignée par l’évangile» (1 Pierre 1:23,25). Cela
montre que croire que le Christ est le Fils de Dieu, est équivalent au fait que
quelqu’un a compris l’Évangile contenu dans la Parole de Dieu.
Le Roi Du Royaume
Un Recueil De Doctrines
Paul pouvait dire que ceux de l’ecclésia à Rome au moins avant leur
baptême, avaient «obéi, du fond du coeur, à cette forme de doctrine dont
on vous a délivrée» (Romains 6:17). Le mot grec, traduit ici par «forme»,
est traduit aussi par «exemple» et «modèle» - comme si le mot référait à un
recueil d’enseignements qui avait été copié de quelque part. Cette allusion
de Paul à un tel recueil indique donc l’importance d’avoir des
enseignements définis qu’il faut comprendre avant de se faire baptiser.
Quelques uns de l’ecclésia avaient «une forme de piété, mais ils en
déniaient la puissance» (2 Timothée 3:5); ce qui suggère peut-être qu’ils
étaient au courant des doctrines fondamentales de la foi, mais ils ne
reconnaissaient pas la puissance réelle de la Vérité dans leur vie
quotidienne. Paul rappelait aux Galates que «Jésus-Christ était présenté
publiquement, crucifié parmi vous» (Galates 3:1). Le mot grec pour
«présenté» signifie, littéralement, «dépeint par écrit», comme si leur
instruction initiale leur avait été donnée au moyen d’un manuel.
Lorsque Paul parlait de la doctrine de la résurrection, il leur disait: «Je vous
ai délivré... ce que moi-même ai reçu aussi, que le Christ mourait...» (1
Corinthiens 15:3), montrant donc qu’il avait reçu une révélation au sujet de
ces choses, et qu’il leur avait délivrée comme doctrine fondamentale à
accepter. Ce que Pierre raconte dans 2 Pierre 2:21-22 est à propos ici: «Il
aurait été mieux pour eux de ne pas avoir connu le chemin de la justice...
que de se détourner du commandement sacré qui leur avait été délivré.
Mais... le cochon, qui avait été lavé (par le baptême), (s’en est retourné) se
vautrer dans la boue». On voit que «le chemin» et «le commandement
sacré» qu’on leur avait «délivrés» sont associés avec le lavage du baptême
comme choses à connaître préalablement. On a montré qu’il y avait plus
qu’un commandement à comprendre avant le baptême; par conséquent, le
«commandement» au singulier peut suggérer qu’il y avait tout un recueil
d’enseignements bien définis qu’il fallait comprendre avant le baptême. Il y
a plusieurs passages de la Bible qui nous disent «d’accepter»
l’enseignement de certaines doctrines et de «l’Évangile» (Galates 1:9,12;
Philippiens 4:9; Colossiens 2:6; 1 Thessaloniens 1:6; 2:13; 4:1). Cela
confirme donc que «l’Évangile» comprenait un recueil d’enseignements
spécifiques qui avaient été «acceptés», par les apôtres en premier, puis
ensuite par ceux à qui ils prêchaient.
La Foi
Jude nous parle aussi «d’une foi qui avait été délivrée une fois (pour toutes)
aux saints» (Jude 3). «La foi» est donc mise en parallèle avec «la forme de
doctrine» qui leur était présentée avant le baptême; et «la foi» serait donc
une autre expression, dans le vocabulaire du premier siècle, pour désigner
ce recueil de doctrines. L’exhortation de Paul de «tenir bon à la profession
de notre foi» (Hébreux 10:23) peut très bien faire allusion à leur profession
publique de leur croyance en «la foi» avant leur baptême. Conserver «la
parole fidèle» (Tite 1:9) devait se référer principalement au soutien de cet
«Énoncé de la foi» qu’on leur avait enseigné au début. «La foi commune»
(Tite 1:4) montre que ce recueil de doctrines était partagé par tous les
croyants; il n’y avait «qu’une seule foi» (Éphésiens 4:5). «La foi» et le nom
du Christ sont reliés ensemble dans Actes 3:16. On a vu que le nom du
Christ est employé pour désigner le même enseignement contenu dans «la
foi». Paul avertissait que, soit pour une raison pratique (1 Timothée 6:10),
soit pour une question de doctrine (1 Timothée 4:1), plusieurs «quitteraient
la foi». La première raison de cette apostasie était que «la foi» était
impossible à formuler.
On sait qu’il y avait de «faux prophètes» dans les premières ecclésias qui
prétendaient avoir reçu des révélations de Dieu au sujet de doctrines qui
devraient être ajoutées au recueil accepté des enseignements. Ainsi fait
Paul ressortir ce que sont «les paroles fidèles» de la révélation inspirée des
doctrines (Tite 1:9; 3:8, 2 Timothée 2:11; 1 Timothée 4:9), qui sont «dignes
d’être acceptées» (1 Timothée 1:15; 4:9), c’est-à-dire, dans le recueil des
doctrines qui comprennent «la foi». C’est pourquoi Jean avertissait de ne
pas «Croire... tous les esprits» qui prétendent être inspirés (1 Jean 4:1).
Doctrines Spécifiques
Ce qui suit sont des exemples bien clairs de doctrines qui étaient
enseignées comme faisant partie de l’Évangile fondamental à comprendre
avant le baptême:-
1) - «Dieu va juger les secrets des hommes par Jésus-Christ selon mon
Évangile» (c’est-à-dire, celui que Paul prêchait; Romains 2:16). La doctrine
du jugement des responsables devant le tribunal du Christ est donc
considérée comme «premier principe» - voir aussi Actes 24:25; Hébreux
6:1-2.
2) - L’idée que la circoncision était nécessaire au salut était considérée par
Paul comme étant «un autre Évangile» (c’est-à-dire, un faux Évangile)
(Galates 1:6). Ainsi sachant qu’il n’est pas nécessaire d’observer la Loi de
Moïse, comme par exemple le Sabbath, la circoncision, etc., fait partie du
vrai Évangile.
Conclusion
On ne peut trop appuyer sur l’importance de tout cela. «Fais attention à toi
et aux doctrines; maintiens-toi en elles; car, en faisant cela, tu te sauveras,
de même que ceux qui t’écoutent» (1 Timothée 4:13-16). Des listes de
doctrines importantes, comme celles données dans l’Appendice 1 ne sont
pas inspirées évidemment; cependant, à l’avis de l’auteur, ces listes
semblent constituer un bon résumé de «la foi» et des «traditions»
Bibliques. Cette étude a pour but de montrer qu’il est nécessaire d’avoir un
recueil de doctrines bien définies, que tous acceptent, affirment et y
prêtent allégeance. Le recueil devrait contenir aussi les instructions à
donner au candidat au baptême; et il n’est que raisonnable d’exiger que le
candidat se familiarise bien avec tout ce qu’on lui a enseigné. On
encourage souvent les croyants à s’accrocher à «la foi» en temps de
troubles. «La fondation de Dieu est sûre». Notre familiarité avec les
premiers principes, avec les desseins de Dieu, et la façon merveilleuse dont
ils se tiennent ensemble va nous être d’un grand encouragement. Ce n’est
cependant qu’en prêchant ou étudiant constamment ces choses que cela
nous profitera, et que ce sentiment d’assurance profonde sera le nôtre; de
sorte que, comme Paul dans son heure d’obscurité et d’isolement, on
pourra dire: «J’ai fini mon cours, j’ai gardé la foi... je sais en qui j’ai cru, et
suis persuadé qu’il est capable de conserver ce que je lui ai confié (ma vie et
tout) jusqu’en ce jour» (2 Timothée 4:7; 1:12).
«Si tu vas confesser avec ta bouche le Seigneur Jésus, et vas croire dans ton
coeur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé» (Romains
10:9). Il nous faut donc ici faire ressortir les points suivants: -
5) - Dans Romains 10:6-8, nous avons ceci: «Ne dis pas dans ton coeur: Qui
est-ce qui va monter au Ciel... Qui est-ce qui va descendre dans les
profondeurs... Mais que dit-on? La parole est près de toi, même dans ta
bouche, et dans ton coeur; c’est-à-dire, la parole de la foi, laquelle nous
prêchons». «La parole de (la) foi» était donc ce qu’il fallait confesser, et
c’est elle qui est en parallèle avec «le Seigneur Jésus» dans 10:9. On a vu
que l’expression, «la foi», désigne le recueil complet des doctrines qui
comprennent l’Évangile. Paul cite Deutéronome 30:11-14: «Ce
commandement que je t’ordonne aujourd’hui... il n’est pas au Ciel... il n’est
pas non plus au-delà de la mer (ou «de la profondeur»)... mais la parole est
très près de toi». Il semble considérer «la parole... ce commandement»
comme faisant allusion au Christ. Tout comme l’ancien Israël serait béni
s’il allait observer la parole (Deutéronome 30:16), de même le nouvel Israël
serait sauvé si on allait croire en la parole au sujet du Christ. Confesser le
Christ avec la bouche correspond donc à donner son assentiment à cet
enseignement au sujet du Christ. «Si tu vas écouter la voix du Seigneur»
(Deutéronome 30:10) équivaut à Romains10:9: «Si tu vas confesser le
Seigneur Jésus avec ta bouche». Ce parallèle montre aussi que «le Seigneur
Jésus» est un titre qui représente l’enseignement fondamental de la parole
de Dieu.
Ces versets sont dits indiquer que le baptême n’est pas essentiel au salut,
et qu’on va direct au Ciel à la mort. Le passage n’indique pas cela du tout;
au contraire, indépendamment de toute l’évidence déjà accumulée, il
détruit à lui seul ces deux revendications. En effet, en y regardant de plus
près, on découvre les choses suivantes: -
4) - Il est tout à fait possible que le voleur était un de ceux qui avaient été
baptisés par Jean-Baptiste. Plusieurs de ces convertis étaient autrefois de
louches individus (Matthieu 21:32). Dire que le voleur n’était pas baptisé,
c’est d’utiliser le silence comme preuve; ce qui n’est pas un bon principe
pour s’excuser du baptême. Ce passage est silencieux aussi aux sujets de
«l’âme» et du «ciel».
6) - Jésus répondait que le voleur serait avec lui au «Paradis». Ce mot grec
réfère toujours à une situation idéale sur la terre. Il est employé pour
désigner le Jardin de l’Éden restauré, lequel se trouvera dans le futur
Royaume de Dieu sur la terre (Apocalypse 2:7). Dans le Royaume de Dieu,
la terre reviendra aux conditions paradisiaques du Jardin de l’Éden (Ésaïe
51:3; Ézéchiel 36:35), la malédiction ayant été enlevée (Apocalypse 22:3).
La version grecque de l’Ancien Testament (la Septante) emploie le mot
«paradis» pour désigner une situation idyllique sur la terre dans les
passages suivants: Ecclésiaste 2:5; Néhémie 2:8; Cantique 4:13; Genèse
13:10. Le «paradis» ne devenait associé avec le Ciel que par son emploi
dans la fiction, telle que le «Paradis Perdu» de Milton. La promesse de
Jésus d’une place au paradis était en réponse au désir du voleur d’être dans
le Royaume du Christ. On a vu, par l’Étude 5, que le Royaume sera sur la
terre; alors le «paradis» sera donc sur la terre aussi.
7) - La façon dont on écrit le verset dans Luc 23:43 fait croire que le Christ
et le voleur seront dans le «paradis» ensemble le jour-même. Mais il est
évident que le Royaume n’a pas encore été établi sur la terre. Ils n’allaient
certainement pas au Royaume ce jour-là. Jésus allait à la tombe (Actes
2:32); car, tout comme il l’avait prédit, il était «3 jours et 3 nuits dans le
coeur de la terre» (Matthieu 12:40; cf. 16:21) après sa mort sur la croix.
Même après sa résurrection, il disait: «Ne me touche pas, car je ne suis pas
encore monté à mon Père» (Jean 20:17). Jésus n’allait donc pas au Ciel le
jour-même de sa mort.
Mais il est vrai que Jésus semble dire au voleur «qu’aujourd’hui, tu seras
avec moi au paradis». Cette contradiction apparente vient du fait que les
textes originaux, hébreux et grec, de la Bible n’ont aucune ponctuation ni
lettres majuscules. On pourrait tout aussi bien ponctuer la phrase comme
ceci: «Jésus lui disait: En vérité, je te dis, aujourd’hui, que tu seras avec moi
au paradis» (Luc 23:43). La traduction de Rotherham emploie en effet une
virgule après «aujourd’hui». Cela s’accorde bien aussi avec le contexte. Le
voleur avait demandé à Jésus qu’il se rappelle de lui en bien le jour du
jugement; il savait qu’il était responsable pour passer en jugement. Mais
Jésus lui donnait cette merveilleuse assurance - «Je peux te le dire dès
maintenant! Tu n’as pas besoin d’attendre au jugement avant de savoir
mon verdict - tu seras avec moi dans le Royaume!»
8) - On peut donc conclure que le voleur sur la croix était au courant des
doctrines suivantes:
4 - La doctrine de la responsabilité
7 - Que Jésus était sans faute («cet homme n’a rien fait de mal»)
On a donc bien tort d’utiliser l’exemple du voleur sur la croix pour conclure
que n’importe qui peut être sauvé s’il montre le moindre intérêt au
Christianisme; on a besoin, au contraire, de posséder une fondation
doctrinale semblable à la sienne. Sans cette base de connaissance, il lui
aurait été impossible de s’élever à un si haut degré de foi. Le Christ ne
faisait aucune offre de salut à l’autre voleur, dont l’attitude était celle-ci:
«Si tu es le Christ, sauves-toi, et nous avec». Ce dernier n’avait
évidemment pas cette base doctrinale que l’autre possédait; et par
conséquent, il ne pouvait trouver le vrai salut à la fin de ses jours malgré
son intérêt passager envers le Christ.
Digression 33 : Un Exemple De Cérémonie Du
Baptême
1) - Prière d’ouverture
2) - Lecture de Romains 6
6) - Prière de fermeture
Il ne peut y avoir aucun doute que ce jour est le plus important dans la vie
de David; dans quelques minutes, il ira sous l’eau et en ressortira comme
faisant entièrement «partie du Christ», devenant donc un descendant
d’Abraham, et par conséquent, héritier des glorieuses promesses qui lui
étaient faites et qui constituent l’Évangile.
«Ne savez-vous pas que tous ceux d’entre nous qui se sont faits baptiser
dans Jésus-Christ, se sont faits baptiser dans sa mort? Par conséquent, par
le baptême, nous sommes ensevelis avec lui dans la mort; de sorte que,
tout comme le Christ était ressuscité d’entre les morts par la gloire du Père,
nous aussi devrions maintenant mener une nouvelle vie. Car, si nous avons
été plantés ensemble dans la ressemblance de sa mort, nous le serons aussi
dans la ressemblance de sa résurrection».
On a lu, dans Romains 6, qu’on devrait «mener une nouvelle vie» - la joie,
que David aura bien vite, devrait dorénavant l’accompagner tout le long de
sa vie. Et comme on lit plus loin, il ne sera plus l’esclave du péché, mais de
Dieu, ne faisant qu’à Sa volonté, laquelle nous a été révélée dans la Bible. Il
est tentant de raisonner que cette liberté devrait s’appliquer à nous-
mêmes; mais, si on se fait serviteur de soi-même, on n’est pas libre, mais
esclave du péché. David a maintenant changé de maître, afin de servir
Dieu. Il arrive parfois de trouver les contraintes apparentes de notre
nouvelle vie trop difficiles à supporter, et sommes tentés par conséquent
de s’en libérer. Mais, en fait, on ne sera pas libéré, mais de nouveau sous
l’empire du péché.
Dans 1 Corinthiens 10:1-2, Paul nous explique que notre passage à travers
les eaux du baptême est comparable au peuple d’Israël lors de leur passage
à travers les eaux de la Mer Rouge. On peut développer une sorte de
parabole avec cela, d’où nous pourrons tirer plusieurs leçons. Les gens
d’Israël étaient des esclaves en Égypte, menant une vie dure et vaine,
s’adonnant aux idoles Égyptiennes. Dans leur cruelle expérience de la vie,
ils s’écriaient vers Dieu pour une délivrance, n’ayant sans doute aucune
idée comment Il pourrait effectuer cela.
En réponse, Dieu leur envoyait Moïse pour les conduire hors d’Égypte; et,
en les faisant passer à travers la Mer Rouge et le désert, les faire entrer
dans la Terre Promise. Mais, pendant qu’ils étaient en Égypte, ils étaient
comme David et tous ceux qui sont sur la veille de se faire baptiser. David
vient d’arriver, pour ainsi dire, sur les bords de la Mer Rouge. Une fois
traversé, ou sorti de l’eau, ce n’est pas la Terre Promise du Royaume qu’il
rencontre tout de suite, mais le reste de nous tous, marchant encore à
travers le désert. Dieu guidait la nation d’Israël à travers le désert au
moyen de Son Ange, lequel était constamment avec eux, jour et nuit. Nous
avons aussi, chacun de nous, un Ange qui campe auprès de nous, nous
guidant, toute notre vie, vers le salut (Psaumes 34:7: Hébreux 1:14).
Les Israélites étaient nourris chaque jour de manne, que Jésus interprète,
dans Jean 6, comme représentant la Parole de Dieu. Sans cette nourriture
quotidienne, ils auraient vite péri dans ce désert - il n’y avait rien d’autre à
manger. Il en sera de même pour nous. C’est pour cette raison qu’on vous
recommande fortement de lire la Bible quotidiennement; et pour cela on
vous suggère le «Compagnon de la Bible» et ses tables de lectures
quotidiennes, qui vous feront parcourir tout l’Ancien Testament une fois, et
le Nouveau Testament deux fois, chaque année. Il est vital que l’on trouve
le temps, chaque jour, préférablement à la même heure, de lire les
quelques chapitres désignés, et avec réflexion.
Lorsque tout l’Israël sortait de la Mer Rouge, il y avait une joie immense;
Moïse composait sa chanson, et tout le peuple se réjouissait. Dans Psaume
105: 37-41, où l’on décrit bien la situation, on montre que Dieu leur avait
tout prévu le nécessaire pour leur voyage: -
«Il les faisait sortir (le peuple d’Israël, hors d’Égypte) aussi avec de l’argent
et de l’or; et il n’y avait personne de faible parmi leurs tribus. L’Égypte était
contente de les voir partir parce que la crainte des Israélites était en eux. Il
formait un nuage pour les couvrir; et produisait du feu pour les éclairer la
nuit. À la demande du peuple, il leur apportait la caille, et les satisfaisait
avec le pain du ciel. Il clivait le rocher, et l’eau en jaillissait; l’eau coulait
dans les endroits secs comme une rivière».
Cette joie est la nôtre aussi, tes futurs frères et soeurs, qui sommes ici pour
assister à ton baptême. Elle est la joie aussi de Dieu, de Jésus et des Anges
qui nous surveillent intensément en ce moment. Puisse, chacun de nous,
conserver cet Espoir et cette réjouissance «ferme jusqu’à la fin», de sorte à
se revoir tous ensemble dans le Royaume de Dieu et de Son Fils, le Seigneur
Jésus-Christ.
a) Un engagement?
b) Une aspersion?
c) Une croyance?
c) Dans le Christ?
d) Dans le Saint-Esprit?
11.1 L’Introduction
Le baptême nous donne l’espoir assuré de la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. Et plus nous croyons et
apprécions la certitude de cet espoir, le plus nous nous rendons compte qu’il y a aussi certaines responsabilités qui
nous sont imposées. Ces responsabilités tournent autour d’une vie qui est digne de quelqu’un qui a l’espoir d’obtenir
la nature de Dieu (2 Pierre 1:4) et de partager Son Nom (Apocalypse 3:12) lorsque devenu parfait en tous points.
On expliquait dans l’Étude 10.3 qu’après le baptême, on s’engage à une vie dans laquelle on doit crucifier
constamment les désirs pécheurs de notre nature (Romains 6:6). À moins d’essayer de faire ainsi, le baptême ne
signifie rien. Le baptême ne devrait avoir lieu seulement lorsque l’on est prêt à accepter les responsabilités de la
nouvelle vie qui doit suivre.
Dans le baptême, on enterre notre ancien mode de vie, et ressuscite figurativement avec le Christ. «Si vous êtes
ressuscités alors avec le Christ (par le baptême), recherchez ces choses qui sont en haut, où le Christ siège à la droite
de Dieu. Montrez de l’affection pour les choses d’en haut, et non pour les choses sur la terre. Car vous êtes comme
dans la mort... Mortifiez, par conséquent... la fornication, l’impureté... la convoitise» (Colossiens 3:1-5). Après le
baptême, on s’engage à voir les choses du point de vue de Dieu, à penser aux choses Célestes (c’est-à-dire,
spirituelles), à changer nos ambitions mondaines pour l’ambition de vaincre les tendances de la chair, et ainsi entrer
dans le Royaume de Dieu.
Notre tendance naturelle est de montrer de l’enthousiasme que par sauts et par bonds lorsqu’il s’agit d’obéir à Dieu.
Dieu nous avertit souvent contre cela. Dieu disait, au sujet de Ses commandements: «lesquels, si on les observe, on
va même vivre par eux» (Ézéchiel 20:21). Si on est au courant des commandements de Dieu, et qu’on commence par
obéir le premier, qui est le baptême, on devrait alors s’engager dans une vie d’obéissance à tous les autres
commandements.
11.2 La Sainteté
«Saint, saint, saint est le Seigneur» (Ésaïe 6:3). Ce passage n’est qu’un parmi plusieurs qui font ressortir la sainteté de
Dieu. «Sainteté» signifie, essentiellement, «séparation» - une séparation qui consiste à s’éloigner des choses
mondaines, et de s’approcher des choses spirituelles. On nous demande d’être «des imitateurs de Dieu», d’agir
comme Ses propres petits enfants (Éphésiens 5:1). Par conséquent, «comme celui qui vous a appelés est saint, ainsi
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
devriez-vous l’être dans toutes sortes de conduites (c’est-à-dire, dans toutes manières de vivre); car il est écrit: Soyez
saints, car je suis saint» (1 Pierre 1:15-16; Lévitique 11:44).
L’Israël naturel était appelé à sortir d’Égypte pour devenir «une nation sainte» (Exode 19:6) après son baptême dans
la Mer Rouge. Les membres de l’Israël spirituel reçoivent de même «un appel à la sainteté» (2 Timothée 1:9) après
leur baptême. Après le baptême, on «devient les serviteurs de... la sainteté» (Romains 6:19,22 et le contexte).
Comme la sainteté est une partie si essentielle de la nature de Dieu, elle doit de même être la préoccupation
principale pour tous ceux qui essaient «d’être les imitateurs de Dieu». Si on agit ainsi, on va «être des participants à
sa sainteté» lorsqu’on nous accordera Sa nature (Hébreux 12:10; 2 Pierre 1:4). Par conséquent, sans sainteté en cette
vie, un croyant ne peut pas «voir le Seigneur» (Hébreux 12:14) - c’est à dire qu’il ne pourra pas voir Dieu en réalité, et
avoir rapport avec Lui personnellement dans le Royaume s’il ne démontre pas de sainteté en cette vie.
Ayant reçu un si grand espoir, il nous faut alors se séparer du monde, lequel ne partage pas cet espoir; car on est
séparé par l’espoir de partager la nature éternelle de Dieu. Notre «séparation» ne devrait pas, par conséquent, être
considérée comme quelque chose qui nous est imposée. Car, étant séparés en cet appel et espoir sublimes, il ne
devrait être que naturel de vouloir se séparer des choses de ce monde qui est dominé par les principes de la chair.
Nous allons maintenant discuter quelques unes de ces choses dont on devrait se séparer; et plus loin dans la section
11.3, nous allons considérer ce en quoi on se sépare.
On vit dans un monde dominé par le péché. On a vu dans l’Étude 6.1, qu’on peut considérer les gouvernements
comme étant «le diable» parce qu’ils sont basés sur les désirs de la chair, ce qui est la définition du «diable» Biblique.
La Bible nous répète souvent ce message à l’effet que le péché et la descendance du serpent vont triompher, mais
seulement pour un certain temps relativement court; tandis que la descendance de la femme, après avoir souffert
plus ou moins intensément pendant cette même période, sera finalement justifiée. C’est pour cette raison que l’on
ordonne sans cesse au croyant «de ne pas résister au mal» (Matthieu 5:39; Romains 12:17; 1 Thessaloniens 5:15; 1
Pierre 3:9).
On a vu que Dieu est Celui qui permet et amène le mal (Ésaïe 45:7; Amos 3:6; cf. Étude 6.1). Chercher activement à
résister le mal est donc lutter contre Dieu. C’est pour cette raison que Jésus nous a ordonné de ne pas chercher à
résister physiquement aux forces du mal: «Mais quiconque te frappera sur la joue, tends-lui l’autre aussi. Et si
quelqu’un te poursuit en justice, et t’enlève ton manteau, laisse-lui avoir ta cape aussi» (Matthieu 5:39-40). Le Christ
est notre exemple en cela: «J’ai donné mon dos aux frappeurs... » (Ésaïe 50:6).
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
Les paroles du Christ associent la poursuite en justice aux activités d’un monde qui est opposé au croyant. La
poursuite en justice est donc un grand exemple de résistance au mal, et ne sera jamais utilisée par quiconque possède
une foi ferme en la promesse de Dieu, qui dit que «la vengeance est la mienne; je vais payer en retour, dit le
Seigneur» (Romains 12:19). «Ne dis pas: Je vais rendre le mal pour le mal; mais attends le Seigneur, et il va te sauver»
(Proverbes 20:22; cf. Deutéronome 32:35). Pour cette raison, Paul réprimandait rondement les Corinthiens parce
qu’ils poursuivaient d’autres en justice (1 Corinthiens 6:1-7).
En vue de la grandeur de notre Espoir, on ne devrait pas tant s’occuper des injustices dans ce monde: «Qu’aucun de
vous, ayant une cause contre quelqu’un, n’ose poursuivre en justice... Ne savez-vous pas que les saints vont juger le
monde?» (1 Corinthiens 6:1-2). La poursuite en justice, que ce soit au sujet d’une terre, ou d’un divorce, devrait être
complètement hors de question pour le vrai croyant.
Afin de réprimer les forces du mal, aussi bien que de maintenir (en certains cas) les méchants au pouvoir, l’armée et la
police sont utilisées par les gouvernements. Ce sont donc là des formes institutionnalisées de résistance au mal; et
parconséquent, le vrai croyant ne devrait prendre aucune part à leurs activités. «Tous ceux qui prennent l’épée
périront avec l’épée» (Matthieu 26:52). Cela répète donc un principe Divin très ancien: «Quiconque verse le sang de
l’homme (intentionnellement), son sang sera versé par l’homme; car c’est à la ressemblance de Dieu qu’il a fait
l’homme» (Genèse 9:6). Toute violence délibérée contre son semblable est donc une violence contre Dieu, à moins
que Dieu-Même l’ait sanctionnée.
Parmi les commandements du Christ, on a celui-ci: «Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites le
bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui prennent avantage de vous et qui vous persécutent» (Matthieu
5:44; Luc 6:27). L’armée et la police opèrent en contradiction directe avec ces principes; et par conséquent, le vrai
croyant devra éviter toute association avec elles. Même si on n’est pas impliqué directement dans la commission de
la violence, le fait de travailler à l’intérieur de ces organisations, ou d’avoir un emploi qui se rapporte à elles, est
évidemment très imprudent; en effet, tout emploi qui exige un serment de fidélité à de telles autorités nous prive de
notre liberté de conscience d’obéir aux commandements de Dieu. Les vrais croyants ont donc toujours été des
objecteurs de conscience à tout service militaire ou policier, quelle que soit la forme; quoique toujours prêts à
accepter tout autre emploi alternatif qui sera profitable à leurs semblables en temps de crise nationale.
11.2.2 - La Politique
Le fait que nous avons une bonne compréhension et une foi ferme en le prochain Royaume de Dieu montre que nous
n’avons aucune confiance que le Gouvernement des hommes puisse amener la perfection. Par conséquent, toute
participation à la politique humaine est incompatible avec l’espoir du Royaume. Jésus prophétisait que les choses
dégénéreraient de mal en pis dans «les derniers temp» juste avant son arrivée (Luc 21:9-11,25-27). On ne peut donc
croire en ses paroles, et en même temps essayer d’améliorer la situation dans le monde au moyen de la politique
humaine ou des sociétés de secours. La parabole du bon Samaritain nous indique comment le Chrétien devrait aider
dans le monde - faire du bien à ceux autour de nous aussi souvent que l’occasion se présente (Galates 6:10).
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
Les récits du Nouveau Testament nous montrent les premiers croyants engagés à mener une vie spirituelle en
anticipation du retour de Jésus-Christ; manifestant leur intérêt pour le monde que par leur prédication. On ne nous
dit à nulle part qu’ils s’adressaient aux problèmes sociaux, économiques et politiques du monde autour d’eux.
«Ce n’est pas à l’homme qui marche de diriger ses pas» (Jérémie 10:23). Se rendant compte de la nature
fondamentalement pécheresse et erratique de l’homme, on reconnaît que la direction humaine ne convient pas au
peuple de Dieu. Le vote, par exemple, est donc incompatible avec notre compréhension de cela. «Le Très-Haut
gouverne dans le royaume des hommes, et le donne à qui il veut» (Daniel 4:32). Les dirigeants humains reçoivent
donc leur autorité des mains de Dieu, au moins indirectement (Romains 13:1); voter dans un système démocratique
implique donc la possibilité de s’opposer à la volonté de Dieu. On nous rapporte, par exemple, que Dieu mettait
certaines nations sous le contrôle de Nebuchadnezzar, le roi de Babylone (Jérémie 27:56).
Parce que nous reconnaissons que c’est Dieu qui a mis les nations entre les mains de leurs dirigeants, on fait bien
attention à ce qu’on soit des citoyens exemplaires, se soumettant aux lois en autant qu’elles n’entrent pas en conflit
avec la loi du Christ. «Que chaque âme soit soumise à l’autorité... les autorités sont ordonées par Dieu... pour cette
raison, payez aussi le tribut (les impôts)... rendez alors à tous ce qui leur est dû; tribut à qui tribut est dû... honneur à
qui honneur» est dû (Romains 13:1-7).
La participation d’organisations soi-disantes Chrétiennes à des protestations politiques et à des boycottages est donc
une indication de leur indifférence préméditée envers ces principes fondamentaux de la Bible. Cependant, l’exemple
de Pierre de continuer à prêcher le Christ même à l’encontre du Gouvernement nous montre qu’on ne peut obéir aux
commandements humains que s’ils n’entrent pas en conflit avec la loi du Christ: «Jugez vous-mêmes si, à la vue de
Dieu, il est mieux de vous écouter plutôt qu’à Dieu» (Actes 4:17-20; 5:28-29).
L’attitude des Christadelphiens, en ces derniers temps, envers le service militaire, est un autre exemple, qu’en cas de
conflit, la loi de Dieu prime tout.
Dû à son manque de vraie relation avec Dieu et de foi réelle en l’avenir, le monde s’est livré complètement à la
recherche du plaisir. Ceux qui essaient de développer un esprit spirituel devraient donc éviter ceux qui ne cherchent
qu’à satisfaire à la chair. «Les désirs de la chair sont contre l’Esprit, et ceux de l’Esprit contre la chair» (Galates 5:17).
En vue de cette opposition fondamentale et mutuelle, il est impossible de s’abandonner légitimement à la chair, et
être en même temps conforme à l’Esprit. Le monde tourne autour «les désirs de la chair, des désirs de l’oeil, et de
l’orgueil» (1 Jean 2:16). «Par conséquent, quiconque se fait l’ami du monde est l’ennemi de Dieu» (James 4:4). Se
faire des amis dans le monde, regarder les films de ce monde, et cetera, c’est être «un ami du monde». Les désirs du
monde vont disparaître bientôt, et ceux qui auront fait cause commune avec le monde disparaîtront aussi (1 Jean
2:15-17). «Le monde des impies» sera détruit au second avènement (2 Pierre 2:5), vu que «le monde entier est sous
l’emprise des méchants» (1 Jean 5:19). Si nous voulons éviter cette destruction, il faut «ne pas être de ce monde»
(Jean 17:16; cf. Apocalypse 18:4).
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
Plusieurs des façons du monde de satisfaire à la chair le sont au prix de sa propre santé physique; comme, par
exemple, le tabagisme, la toxicomanie et l’alcoolisme. Notre santé physique, notre argent, en fait, tout ce que nous
avons appartient à Dieu. Nous ne sommes donc pas libres d’utiliser ces choses comme bon il nous semble; mais nous
devrions agir plutôt comme intendant de ce que Dieu nous a donné. On nous demandera compte de ces dons au
jugement dernier (Luc 19:12-26). Nos accoutumances, telles que celles du tabac et de l’alcool, sont des abus de notre
santé, aussi bien que de notre argent. «Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu
habite en vous? Si quiconque souille le temple de Dieu, Dieu le détruira... votre corps est le temple du Saint-Esprit,
lequel est en vous... vous ne vous appartenez pas... on a payé chèrement pour vous; par conséquent, glorifiez Dieu
dans votre corps» (1 Corinthiens 3:16-17; 6:19,20). L’abus de notre corps par nos accoutumances, comme la cigarette
par exemple, est donc une affaire sérieuse.
On reconnaît, cependant, que si ces habitudes ont été prises avant la conversion, cela peut prendre du temps avant de
pouvoir s’en défaire. Ce qui est exigé dans ces cas-là, c’est de reconnaître la nature nuisible de l’habitude, et de
prendre des moyens réalistiques pour s’en débarrasser. Après la conversion, on devrait de plus en plus avoir recours à
la Parole de Dieu et à la prière pour résoudre nos problèmes de tension, plutôt qu’aux formes humaines de détente.
Après le baptême, on devrait produire les «fruits de la sainteté» par une vie conforme à l’Esprit plutôt qu’à la chair
(Romains 6:22; 8:1; Galates 5:16,25). C’est par la Parole de Dieu demeurant en nous que nous pourrons porter fruit
spirituellement (Jean 15:7,8). On a vu que l’Esprit de Dieu est dans Sa Parole. Pendant toute notre vie, on devrait
donc se tenir près de La Parole de Dieu par la lecture et l’étude régulières de la Bible.
Une personne qui fait une étude réfléchie de la Bible réalisera vite le besoin de se faire baptiser. Et après le baptême,
ce procédé de laisser la Parole influencer nos actions et diriger notre vie devra continuer; le baptême n’est que le
premier pas dans notre nouvelle vie d’obéissance à la Parole de Dieu. Il y a un danger très réel, cependant, de devenir
tellement familier avec la Bible et ses doctrines fondamentales de l’Évangile qu’elle cesse de nous influencer; on peut
lire les paroles, mais elles n’ont plus d’effets pratiques sur nous (Voir l’Appendice 2). C’est pour cette raison qu’il est
bon de commencer notre lecture des Saintes Écritures par une petite prière: «Ouvres mes yeux, que je puisse voir de
merveilleuses choses dans ta loi» (Psaumes 119:18).
La Parole de Dieu devrait être notre nourriture quotidienne - en fait, notre dépendance et notre désir d’elle devraient
même excéder notre besoin instinctif de la nourriture naturelle: «J’ai estimé les paroles de sa bouche plus que ma
nourriture nécessaire» est ce que Job disait (Job 23:12). Jérémie disait de même: «J’ai trouvé tes paroles, et je les ai
mangées en effet; et ta parole était pour moi la joie et la réjouissance de mon coeur» (Jérémie 15:16). Prendre le
temps chaque jour de lire dans notre Bible est donc quelque chose que nous devrions incorporer dans notre routine.
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
Une étude ininterrompue de 30 minutes dans la Bible au début de la journée devrait nous mettre dans une bonne
voie spirituelle. Une telle habitude de formation de la foi vaudra son pesant d’or au jour du jugement.
Afin de surmonter notre tendance naturelle de lire seulement ces parties de l’Écriture qui nous semblent les plus
intéressantes, les Christadelphiens ont combiné un programme de lectures quotidiennes de la Bible que l’on appelle
«Le Compagnon de la Bible» (que l’on peut obtenir chez l’éditeur de ces Études). Ce programme nous suggère
certains chapitres à lire chaque jour, de sorte que, dans un an, on aura lu l’Ancien Testament au complet, et le
Nouveau Testament au complet deux fois. À mesure que l’on avance dans notre lecture de la Bible, on peut prendre
courage du fait que des milliers de croyants à travers le monde lisent exactement ces mêmes chapitres, et sont rendus
au même endroit que nous dans la Bible. Par conséquent, lorsqu l’on se rencontre, on a quelque chose en commun à
partager immédiatement; les chapitres que l’on aura lus récemment devraient servir de sujet de conversation.
11.3.2 - La Prière
Une autre habitude vitale à développer est la prière quotidienne. Après nous avoir reppelé qu’il y a «un médiateur
entre Dieu et les hommes, l’homme Jésus-Christ, qui s’est donné en rançon pour nous tous», Paul nous explique le
résultat pratique de comprendre l’oeuvre du Christ: «Je voudrais, par conséquent, que les hommes prient partout...
sans colère, et sans douter» (1 Timothée 2:5-8). «Car on n’a pas un grand prêtre qui ne peut être touché par nos
infirmités; car il était tenté comme nous en tous points, mais quand même sans péché. Approchons-nous donc alors,
avec confiance, du trône de la grâce, afin que nous puissions obtenir la miséricorde, et trouver la grâce pour aider
dans nos temps de besoin» (Hébreux 4:15-16).
Appréciant réellement que le Christ est notre Grand Prêtre personnel pour offrir nos prières à Dieu avec puissance
devrait nous encourager à prier régulièrement et avec foi. Cependant, la prière ne devrait pas s’agir que d’une «liste
de demandes» présentée à Dieu; des remerciements pour la nourriture avant les repas, pour nous avoir gardés en
sûreté pendant nos voyages, etc., devraient faire partie aussi de nos prières.
Juste le fait de placer nos problèmes devant le Seigneur devrait nous donner déjà un sentiment de paix: «En toute
chose (rien n’est trop petit ou trop grand), par la prière... avec remerciements, faites connaître vos demandes à Dieu.
Et la paix de Dieu, qui surpasse tout entendement, va garder votre coeur et votre pensée» (Philippiens 4:6-7).
Si nos prières sont en conformité avec la volonté de Dieu, elles vont sûrement être exaucées (1 Jean 5:14). On peut
connaître la volonté de Dieu par notre étude de Sa Parole, laquelle nous révèle Son Esprit, Sa pensée. Notre étude de
la Bible devrait donc nous enseigner comment prier et quoi demander, rendant ainsi nos prières puissantes. Par
conséquent, «Si mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voulez, et il vous sera accordé» (Jean
15:7).
On nous donne plusieurs exemples de prières à faire régulièrement dans l’Écriture (Psaumes 119:164; Daniel 6:10).
Prier matin et soir, avec quelques courtes prières de remerciements durant la journée, devrait être considéré comme
un strict minimum.
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
11.3.3 - La Prédication
Une des grandes tentations qui se présente lorsqu’on vient à connaître le vrai Dieu, est de devenir égoïste
spirituellement. On peut se sentir si satisfait de notre propre relation personnelle avec Dieu, on peut devenir si
absorbé dans notre propre étude personnelle de la Bible, de même que dans notre spiritualité, que l’on oublie de
partager ces choses avec d’autres - nos compagnons de la foi comme tous ceux dans le monde autour de nous. La
Parole de Dieu, et le vrai Évangile qui s’y trouve, sont comparés à une lumière ou une lampe qui brille dans l’obscurité
(Psaumes 119:105; Proverbes 4:18). Jésus faisait observer que personne, en possession d’une telle lumière, ne devrait
la placer sous un abat-jour, mais plutôt l’exposer ouvertement (Matthieu 5:15). «Vous êtes la lumière du monde» par
le fait que vous avez été baptisés dans le Christ, qui est «la lumière du monde» (Matthieu 5:14; Jean 8:12). «Une cité
située sur une colline ne peut être cachée» continuait le Seigneur (Matthieu 5:14).
Si on vit vraiment selon le vrai Évangile que l’on vient à bien comprendre, notre «sainteté» sera alors évidente à notre
entourage. On ne pourra dissimuler le fait que nous sommes «séparés» par l’espoir du Royaume, et «séparés» aussi
de leurs façons de vivre.
On devrait chercher avec tact à partager notre connaissance de la Vérité avec tous ceux avec qui on vient en contact;
essayant de tourner la conversation sur des choses spirituelles, de discuter des doctrines de leurs religions. On peut
aussi distribuer des brochures, même placer de petites annonces dans les médias locaux. Ce sont là des moyens de
faire briller notre lumière. On ne devrait pas penser qu’il appartient aux autres croyants de faire le témoignage; on en
a tous la responsabilité personnelle. Les Christadelphiens ont très peu de grandes campagnes organisées de la
prédication en comparaison à d’autres groupes. On ne travaille surtout qu’individuellement, et en grande partie à nos
frais personnels.
Une des façons les plus efficaces de prêcher la Vérité est d’expliquer nos croyances à notre propre famille, et à ceux
avec qui on vient en contact régulièrement. On devrait certainement tenter d’expliquer nos croyances à nos associés
qui ne sont pas de même foi; quoiqu’une fois la chose faite, il ne serait pas judicieux de continuer à soulever la
question ou d’exercer toute pression. Des convertis forcés n’est pas ce que Dieu cherche. Notre devoir est de
témoigner de la Vérité sans se soucier outre mesure des résultats. Nous avons une grande responsabilité de faire ce
témoignage (Ézéchiel 3:17-21). De plus, si le Christ venait de notre vivant, «deux hommes seront dans le champ; l’un
sera enlevé et l’autre laissé» (Luc 17:36). Il serait alors vraiment étrange si on n’avait même pas parlé à notre famille
et à nos collègues du second avènement du Seigneur lors de son arrivée.
On a parlé jusqu’à maintenant de nos responsabilités spirituelles et personnelles. Mais nous avons aussi le devoir de
se réunir ensemble avec d’autres qui partagent le même espoir. Et là encore ce devrait être avec un plaisir naturel
que l’on fait cela. On a montré qu’après le baptême on commence un voyage à travers le désert vers le Royaume. Il
devrait donc être naturel de vouloir entrer en contact avec d’autres qui font ce même voyage. Nous sommes vers la
fin du voyage parce que nous sommes sans doute près de l’arrivée du Christ. Afin de triompher de toutes nos
épreuves qui nous accablent, on a besoin de s’associer avec ceux qui sont dans la même situation: «N’oubliant pas de
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
s’assembler ensemble... mais s’exhortant les uns les autres; et d’autant plus que vous voyez le jour (du second
avènement) s’approcher» (Hébreux 10:25; cf. Malachie 3:16). Les croyants devraient donc alors faire tout effort pour
entrer en contact avec les uns et les autres par correspondance, et voyager pour se rencontrer et partager ensemble
l’étude de la Bible, le service de la communion et la prédication.
On a tous été «appelés à sortir» du monde individuellement par le grand espoir du Royaume. Le «saint» par définition
est «une personne appelée à l’extérieur», et peut donc se référer à tout vrai croyant, et non seulement à certains
croyants notables du passé. Le mot grec que l’on traduit par «église» devrait être rendu «ecclésia», lequel signifie
«une assemblée d’appelés», c’est-à-dire, de croyants. Le mot «église» réfère donc alors au groupe des croyants, et
non à la bâtisse où ils se rencontrent. Pour éviter toute conception erronée dans l’emploi de ce terme, les
Christadelphiens ont tendance à appeler leurs «églises», «ecclésias».
Ce n’est que logique, cependant, que partout où se trouve un nombre de croyants, en une certaine ville ou région par
exemple, de se chercher un endroit où se réunir régulièrement. Cela peut être à la maison privée d’un des croyants,
ou dans une salle louée. Les ecclésias Christadelphiennes dans le monde entier se réunissent dans des endroits
comme les centres sociaux, les salles de conférences des hôtels, leur propre salle qu’ils se font construire, ou dans une
maison privée. Le but de l’ecclésia est d’édifier ses membres spirituellement au moyen d’études collectives de la
Bible, de même que de témoigner de leur foi au monde extérieur par la prédication. Un programme typique de
l’ecclésia Christadelphienne est comme suit:
L’ecclésia fait partie de la famille de Dieu. Dans toute communauté étroitement liée, les membres ont besoin d’être
sensibles et soumis aux uns et aux autres; le Christ lui-même est un exemple suprême de cela. En dépit de sa
suprématie spirituelle évidente, il agissait comme le «serviteur de tous», allant même jusqu’à laver les pieds des
disciples, pendant qu’ils se disputaient au sujet de qui serait le plus important parmi eux. Jésus nous ordonne de
suivre son exemple surtout en cela (Jean 13:14,15; Matthieu 20:25-28).
Maintenant que les dons miraculeux du Saint-Esprit sont retirés, il n’y a plus de raison d’avoir des «aînés» comme
dans le temps de l’église primitive, «car un seul est votre Maître, c’est-à-dire, le Christ; et vous tous êtes les frères»
(Matthieu 23:8). Les Christadelphiens, par conséquent, s’adressent aux uns et aux autres comme «frères» et
«soeurs», sans faire cas de la position que quelqu’un peut tenir. Mais il y a, cependant, un certain respect de montré
envers ceux qui ont connu le vrai Dieu pendant de nombreuses années, de même qu’envers ceux qui sont arrivés
rapidement à une maturité spirituelle par leur engagement à la Parole de Dieu. Les conseils de ces croyants sont
grandement appréciés par ceux qui cherchent à suivre la Parole de Dieu. Cependant, tout conseil n’est accepté qu’en
autant qu’il reflète l’Écriture fidèlement.
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
Tout enseignement dans l’ecclésia est évidemment basé sur la Parole Divine. Par conséquent, ceux qui adressent
publiquement l’ecclésia reflètent Dieu, parlant en Son nom. Comme Dieu est mâle, il s’ensuit que seul les frères
devraient instruire publiquement, se basant sur Sa Parole. 1 Corinthiens 14:34 ne saurait être plus clair: «Laissez vos
femmes garder le silence dans les églises; car il ne leur est pas permis de parler». Dans 1 Timothée 2:11-15, on en fait
remonter la raison aux événements dans le jardin d’Éden; parce que c’était Ève qui se faisait séduire et non Adam, la
femme ne devrait donc pas enseigner l’homme. Le fait aussi que Dieu formait Adam avant Ève indique que «la tête de
la femme, c’est l’homme» (1 Corinthiens 11:3); et par conséquent, l’homme devrait mener la femme spirituellement,
et non vice versa.
Donc, «que la femme apprenne en silence et en toute soumission. Mais je ne permets pas à la femme ni d’enseigner,
ni d’avoir autorité sur l’homme, mais que d’être silencieuse. Car Adam était formé en premier, ensuite Ève. Et Adam
n’était pas séduit; mais la femme, étant séduite, commettait la transgression. Néanmoins, elle sera sauvée dans (par,
dans le grec) ses maternités, si elles continuent dans la foi, et l’amour, et la sainteté, avec sobriété» (1 Timothée 2:11-
15).
Il est donc clair que la Bible donne des rôles différents à l’homme et à la femme dans l’ecclésia. Le fait que les femmes
sont ordonnées, en certains cas, «de se marier, d’avoir des enfants, de guider la maison» (1 Timothée 5:14) indique
que leur sphère d’activité spirituelle est à la maison. Le travail public dans l’ecclésia est donc laissé à l’homme. Tout
cela est en contraste bien marqué avec les théories humanistes d’aujourd’hui au sujet de l’égalité sexuelle; par quoi, la
femme, qui poursuit une carrière, peut réclamer l’égalité en tous points avec le mari, de la direction du budget au port
de vêtements unisexes. La production des enfants semble avoir été reléguée à l’inconvénience; laquelle, cependant,
est considérée comme nécessaire pour maintenir un certain niveau de santé émotionnelle dans un monde totalement
matérialiste et égoïste. Les vrais croyants éviteront cet esprit des temps, quoique, comme toujours, il faut conserver
un certain équilibre.
Le mari ne doit pas en imposer à sa femme, mais doit l’aimer comme le Christ nous a aimés (Éphésiens 5:25).
«Maris, demeurez avec elles selon la connaissance (c’est-à-dire, traitez votre femme avec sensibilité selon votre
connaissance de la Parole de Dieu), faisant honneur à la femme comme étant du sexe faible, et comme étant héritiers
ensemble de la grâce de la vie» (1 Pierre 3:7).
En termes spirituels, le baptême en Jésus-Christ rend l’homme et la femme égaux (Galates 3:27-28; cf. 1 Corinthiens
11:11). Cependant, cela n’affecte pas le principe très clair que «l’homme est la tête de la femme» (1 Corinthiens
11:3), en matières pratiques et spirituelles, et dans la famille comme dans l’ecclésia.
Afin de montrer qu’elle reconnaît ce principe, la femme croyante devrait porter quelque chose sur la tête dans toute
assemblée où le frère enseigne sur la Parole de Dieu. En pratique, cela veut dire qu’elle devrait porter un chapeau ou
un foulard à toutes les réunions ecclésiales. La différence des rôles de l’homme et de la femme devrait aussi être
démontrée par la longueur des cheveux (1 Corinthiens 11:14,15). «Toute femme qui prie... avec la tête découverte
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
déshonore sa tête (son mari); car c’est tout comme si elle avait les cheveux rasés. Car si la femme n’est pas couverte,
qu’elle soit tondue aussi; mais s’il est honteux pour une femme d’être tondue ou rasée, alors qu’elle se recouvre... la
femme devrait se recouvrir pour cette raison, comme signe qu’elle est sous l’autorité de son mari» (1 Corinthiens
11:5-6,10, A.V. en marge).
On dit qu’avoir la tête «découverte» était «comme si elle était rasée»; ce qui montre qu’une tête découverte ne veut
pas dire être sans cheveux. Donc, une tête «couverte» ne signifie pas une tête couverte de cheveux, mais une tête
que l’on recouvre consciemment de quelque chose autre que les cheveux. Une femme ne peut donc considérer sa
chevelure naturelle comme un recouvrement de tête; en fait, si elle fait cela, ce serait comme si elle elle n’avait pas de
cheveux du tout à la vue de Dieu. L’homme, par contre, aurait tort de porter quelque chose sur la tête pendant la
réunion (1 Corinthiens 11:7); et il est évident que cela ne réfère pas à ses cheveux, mais spécifiquement à un article
quelconque qui va sur la tête.
Dans la culture du temps du Nouveau Testament, il y avait deux raisons pour lesquelles une femme se ferait raser la
tête: si elle se faisait découvrir comme prostituée ou adultère, et si elle était en deuil de son mari. Une femme à la
tête rasée indiquait donc soit qu’elle avait renié, soit qu’elle avait perdu son mari, lequel lui représentait le Christ.
La femme représente l’ecclésia, tandis que l’homme représente le Christ. Comme nous avons tous à prendre
consciemment la décision de se faire recouvrir nos péchés par le Christ, ainsi la femme doit prendre la décision
consciente de se couvrir la tête. Se fier à sa chevelure naturelle pour recouvrement serait équivalent à se fier à notre
propre justification plutôt qu’à celle du Christ pour notre salut.
Étant donné que sa longue chevelure «est une gloire pour elle», car elle lui est donnée pour voile (le mot grec sous-
entend «un vêtement naturel» - 1 Corinthiens 11:15, A.V. en marge), la femme devrait donc laisser pousser ses
cheveux afin de faire ressortir sa différence avec l’homme. La femme devrait utiliser sa différence de coiffure avec
l’homme comme occasion de souligner son rôle particulier.
Cette question de la femme possédant de longs cheveux et devant recouvrir sa tête devrait être traitée sérieusement,
et non comme quelque chose de symbolique. Une soeur qui possède une attitude vraiment spirituelle et soumise (cf.
1 Pierre 3:5) va se soumettre aux frères comme tout croyant l’est au Christ; et elle va se faire un plaisir aussi de
montrer sa soumission en toute manière, y compris le recouvrement de la tête. Si la raison de ces commandements
est bien comprise, comme avec tout autre commandement, il n’y aura aucune répugnance à s’y conformer.
Il y a toujours du travail à faire pour les soeurs dans l’ecclésia - le cathéchisme du dimanche et une quantité d’autres
fonctions qui n’impliquent pas l’enseignement privé ou public; par exemple, tenir les comptes, etc. On devrait
encourager les femmes de maturité spirituelle de conduire des séances d’enseignement pour les jeunes soeurs (Tite
2:3-4; cf. Exode 15:20 où Miriam est dite diriger les femmes d’Israël).
Tout comme la prière et la lecture de la Bible, l’obéissance au commandement du Christ de célébrer régulièrement la
cérémonie du pain et du vin en mémoire de son sacrifice est bien vitale. Jésus nous a commandé: «Faites cela en
mémoire de moi» (Luc 22:19). C’était son désir que ses disciples fissent cela régulièrement jusqu’à son retour, alors
que Jésus partagera de nouveau le pain et le vin avec eux (1 Corinthiens 11:26; Luc 22:16-18).
Le pain représente le corps du Christ, lequel il offrait sur la croix; et le vin représente son sang (1 Corinthiens 11:23-
27). Les premiers croyants semblent avoir observé ce service fréquemment (Actes 2:42,46), probablement une fois
chaque semaine (Actes 20:7). Si on aime vraiment le Christ, on devrait alors obéir ses commandements (Jean 15:11-
14). Si on a une vraie relation personnelle avec le Christ, on désirera alors se rappeler son sacrifice, tout comme il
nous l’a demandé; s’encourageant en même temps par le rappel du grand salut qu’il a accompli pour nous. Quelques
moments de réflexion aussi sur sa grande souffrance de la croix feront paraître les nôtres bien insignifiantes, et cela
nous aidera à les supporter beaucoup plus facilement.
Fondamentalement, la fraction du pain est une cérémonie célébrée dans le but de se souvenir; il n’y a rien de magique
qui se produit comme résultat. Elle est semblable à la fête du «Passover» célébrée sous la loi de Moïse (Luc 22:15; 1
Corinthiens 5:7-8). Celle-ci avait pour but de se rappeler de la grande délivrance du peuple d’Israël des mains de
l’Égypte, que Dieu effectuait par Moïse à la traverse de la Mer Rouge. La cérémonie de rompre le pain et boire le vin
nous rappelle notre délivrance du péché par la mort sacrificatoire du Christ sur la croix, à laquelle mort on s’associe
par notre baptême. L’observance de ce commandement est donc quelque chose que l’on devrait vouloir faire de bon
coeur.
La cérémonie du pain et du vin nous fait réaliser, à chaque fois qu’elle a lieu, l’amour du Christ envers nous en nous
procurant le salut. Par conséquent, rompre le pain à peu près tous les semaines nous assurera un bon état de santé
spirituel. Si un croyant ne peut se joindre avec d’autres croyants de la Vérité pour célébrer cet acte de souvenir, il
devrait le faire seul par lui-même. On devrait faire tout effort de s’approvisionner de pain et de vin pour le service.
Cependant, même si, en des circonstances extrêmes, on manquerait de ces ingrédients, cela ne devrait pas nous
empêcher de se rappeler du sacrifice du Christ de la manière exigée du mieux qu’on peut. Au sujet du vin, Jésus se
servait «du fruit de la vigne» (Luc 22:18), et nous devrions donc faire de même en se servant de vin de raisin rouge.
Prendre les emblèmes de la souffrance et du sacrifice du Christ devrait être pour nous notre plus grand honneur. Se
les partager, cependant, sans faire attention à ce qu’ils représentent, serait près du blasphème, étant donné que
«toutes les fois que vous mangez de ce pain et buvez de cette coupe, vous proclamez la mort du Seigneur... Par
conséquent, quiconque mangera de ce pain et boira de cette coupe du Seigneur indignement sera coupable du corps
et du sang du Seigneur» (1 Corinthiens 11:26-27). Cette cérémonie devrait donc se tenir en un temps et en un endroit
où l’on pourra éviter toute distraction et interruption afin d’assurer la concentration des idées. On nous conseille
aussi ceci: «Qu’un homme s’examine lui-même, et ainsi (dans cet humble état de self-examen), qu’il mange de ce pain
et boive de cette coupe» (1 Corinthiens 11:28). On devrait alors fixer sa pensée sur le sacrifice du Christ en lisant, par
exemple, les récits de sa crucifixion avant de prendre les emblèmes. Cela nous aidera aussi à faire notre examen de
conscience en pensant à notre Seigneur Jésus-Christ.
Un ordre convenable à suivre durant la cérémonie de la fraction du pain pourrait être comme celui-ci: -
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
1. - La prière d’ouverture - demandant à Dieu de bénir notre réunion; d’ouvrir nos yeux à Sa parole; se rappelant des
besoins des autres croyants; Le louant pour Son amour, spécialement manifestée en Son Fils, le Seigneur Jésus-Christ,
et priant au sujet de questions spécifiques.
2. - La lecture de la Bible: ces portions qui sont assignées pour ce jour-là dans le «Compagnon de la Bible».
3. - Méditer sur les leçons à tirer de ces lectures, où lire une «exhortation» - la conclusion de cette étude devrant nous
amener au sacrifice du Seigneur Jésus-Christ.
5. - L’examen de conscience.
11.4 Le Mariage
Nous allons considérer, en premier, le cas où la personne qui se fait baptiser est célibataire. On a discuté dans l’Étude
5.3 du besoin de se marier qu’entre croyants baptisés. Il y a quelques passages de la Bible, en plus des exemples
personnels de Jésus, de Paul et d’autres, qui encouragent ceux qui sont célibataires lors du baptême d’au moins
considérer la possibilité de demeurer dans cet état afin de pouvoir s’engager plus totalement au service du Seigneur
(1 Corinthiens 7:7-9, 32-38; cf. 2 Timothée 2:4; Matthieu 19:11-12, 29; Ecclésiaste 9:9). «Mais, si tu te maries, tu n’as
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
pas péché» (1 Corinthiens 7:28). Plusieurs des apôtres étaient mariés (1 Corinthiens 9:5); et le mariage, comme Dieu
en avait l’intention, a été établi dans le but d’aider physiquement et spirituellement. «Le mariage devrait être honoré
par tous, et le lit du mariage gardé pure (Hébreux 13:4). «Ce n’est pas bon que...l’homme demeure seul», à moins
qu’il soit capable de maintenir un haut niveau d’engagement dans les choses spirituelles. Alors Dieu instituait donc le
mariage (Genèse 2:18-24). Par conséquent, «Quiconque se trouve une femme, se trouve une bonne chose, et
s’obtient la faveur du Seigneur... une femme prudente vient du Seigneur» (Proverbes 18:22; 19:14).
Un bon sommaire de la situation nous est donné par Paul dans 1 Corinthiens 7:1,2: «Il est bon qu’un homme ne se
marie pas. Cependant, afin d’éviter la fornication, que chaque homme ait sa propre femme, et que chaque femme ait
son propre mari» (cf. 1 Corinthiens 7:9).
On doit donc comprendre de cette citation que l’indulgence des désirs sexuels en dehors du mariage constitue de la
fornication. Des avertissements contre la fornication (rapports sexuels entre non-mariés), l’adultère et toute forme
d’immoralité, abondent dans tout le Nouveau Testament, et presque dans toutes les épîtres, dont voici quelques
exemples: Actes 15:20; Romains 1:29; 1 Corinthiens 6:9-18; 10:8; 2 Corinthiens 12:21; Galates 5:19; Éphésiens 5:3;
Colossiens 3:5; 1 Thessaloniens 4:3; Jude 7; 1 Pierre 4:3; Apocalypse2:21.
En vue de tous ces avertissements, se refuser à la volonté si clairement énoncée de Dieu serait des plus sérieux.
Tandis que Dieu se plait même à nous pardonner nos fautes de faiblesse temporaire si on fait montre de repentir (par
exemple, l’adultère de David avec Bathshéba), vivre, par contre, dans un état continuel de commission de ces choses
ne peut que conduire à la condamnation. Paul nous avertissait bien contre cela, et souvent: «L’adultère, la
fornication...et autres choses de la sorte; de quoi je vous avertis avant (le jugement), comme je vous en ai averti dans
le passé, que ceux qui font (continuellement) de telles choses n’hériteront pas du Royaume de Dieu» (Galates
5:19,21); par conséquent, «Fuyez la fornication (cf. 2 Timothée 2:22). Tout péché que l’homme commet est en dehors
de son corps, mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps» (1 Corinthiens 6:18).
Il est presqu’universel maintenant que les jeunes couples vivent ensemble avant le mariage, jouissant d’une pleine
relation sexuelle. Il est très incorrect de sanctionner cette situation en la décrivant comme «concubinage légal»».
Pour le croyant, le mariage ne peut être que de la façon dont Dieu l’a défini. On ne peut laisser une définition du
mariage, inventée par un monde adonné aux plaisirs de la chair, avoir suprématie sur les directives de Dieu; après
tout, c’est Dieu qui a institué le mariage, et non l’homme. Ce mariage donc, selon la Bible, doit comprendre au moins
ces 3 éléments: -
1) - Il doit avoir une sorte de cérémonie, si simple qu’elle soit. Le mariage de Boaz et de Ruth, qui nous est raconté
dans Ruth 3:9-4,13), montre qu’il doit y avoir un moment spécifique où un homme et une femme sont déclarés
mariés, et pas avant. Le Christ est comparé au fiancé, et les croyants à la fiancée, laquelle il va «marier» à son second
avènement. Il y aura alors «le dîner du mariage de l’Agneau» comme célébration (Apocalypse 19:7-9). La relation
entre le mari et la femme symbolise celle entre le Christ et les croyants (Éphésiens 5:25-30); alors tout comme il y aura
mariage en un point spécifique au moment de la noce, ainsi il devrait en être au mariage des croyants. La noce est le
début de leur mariage, lequel symbolise l’union du Christ avec ses croyants lors du jugement.
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
2) - Le mariage de Dieu avec l’Israël était accompagné d’un covenant (ou contrat) par lequel les deux partis
s’engageaient à être fidèles l’un envers l’autre (Ézéchiel 16:8), et cela devrait être le cas aussi dans le mariage des
croyants.
3) - Les rapports sexuels sont nécessaires pour consommer le mariage (Deutéronome 21:13; Genèse 24:67; 29:21; 1
Rois 11:2). C’est pour cette raison que Paul explique, dans 1 Corinthiens 6:15,16, qu’il est mal d’avoir des rapports en
dehors du mariage. Les rapports sexuels étaient ce que Dieu signifiait lorsqu’Il disait qu’Il avait joint l’homme et la
femme ensemble dans le mariage (Genèse 2:24). Par conséquent, se joindre en une «seule chair» avec plusieurs est
un abus du corps que Dieu nous a donné. Il nous a construits de telle sorte que l’on puisse consommer ce qu’Il a joint
ensemble dans le mariage.
Il s’ensuit donc que les couples «qui vivent ensemble» sans mariage vivent en fait dans le péché. À moins qu’ils ne
donnent une forme officielle à leur relation, ou qu’ils se séparent, cela ne servirait à rien de les baptiser.
Il y a cependant des complications dans certaines cultures des pays en voie de développement où l’on a aucune
conception de la cérémonie ou contrat de mariage pour les gens ordinaires. Un couple peut avoir vécu ensemble
pendant des années sans avoir exécuté aucune de ces choses, et qui se considère comme marié. Dans de tels cas, on
pourrait expliquer la situation à ces candidats au baptême, et leur faire signer une certaine forme d’acte de mariage,
et faire enrégistrer leur relation aussi tôt que possible chez l’autorité civile.
Dans le cas où l’un seulement des deux partenaires se fait baptiser, il n’est pas nécessaire qu’il y ait séparation (1
Corinthiens 7:13-15). Au contraire, le croyant devrait faire tous les efforts possibles de se rendre aimable, et de
montrer par sa manière de vivre qu’il possède une foi sincère envers le vrai Dieu, et qu’il ne s’agit pas simplement
d’un changement de religion. Pierre encourage de faire ainsi, car cela peut être un moyen de convertir son partenaire
(1 Pierre 3:1-6).
Les principes qui gouvernent le mariage sont résumés dans cet énoncé de Dieu: «Un homme (devra) quitter son père
et sa mère, et devra être fidèle à sa femme; et ils seront une seule chair» (Genèse 2:24). Cet effort d’unité entre
l’homme et la femme par tous les moyens possibles est semblable à notre effort continu afin de maintenir notre unité
avec le Christ en triomphant de notre nature pécheresse et égoïste. Cette lutte est avec nous-mêmes, et non avec le
Christ et notre partenaire. Plus on aura du succès à se vaincre soi-même, plus on aura du succès dans notre relation
avec Dieu et avec notre partenaire.
On vit dans un monde de péché et de défaillance morale, et d’inhabilité à atteindre les hauts standards de sainteté qui
nous sont indiqués dans la Bible et dans les exemples d’amour de Dieu et de Son Christ. Le niveau idéal de sainteté
présenté dans Genèse 2:24 est celui d’un seul homme et d’une seule femme vivant ensemble en unité totale le reste
de leur vie.
Mais il faut se rendre compte qu’on ne parvient pas toujours à ce niveau de sainteté. Maris et femmes peuvent se
disputer et viennent à perdre cette unité d’esprit qui devrait exister toujours; il peut arriver aussi que le mariage ne
peut se consommer physiquement; quelqu’un peut même avoir plusieurs femmes acquises avant le baptême. Dans
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
ce dernier cas, il devrait rester avec ses femmes, mais non en acquérir d’autres. L’apôtre Paul, faisant preuve d’une
grande sympathie humaine, en même temps que d’une adhérence inébranlable aux principes Divins, avisait
cependant que la séparation était possible en cas d’incompatibilité extrême: «que la femme ne quitte pas son mari;
mais si elle quitte, qu’elle demeure non-mariée» (1 Corinthiens 7:10,11).
Ce fait d’énoncer un niveau idéal à atteindre, tout en consentant à un état moins élevé en autant qu’on ne fait pas fi
d’un principe fondamental Divin (comme Son intolérance à l’adultère, par exemple), est un trait saillant de l’Écriture.
Ce dernier conseil de Paul est apparenté au sien encore dans 1 Corinthiens 7:27-28: «...Es-tu délié d’une femme, ne
cherche pas une femme(c’est-à-dire, ne cherche pas à te remarier). Mais si tu te maries, tu n’as pas péché».
Cependant, le divorce intentionnel est un défi officiel du principe Divin, qui veut qu’on reconnaisse que c’est Dieu qui
joint en une seule chair, même s’il semble impossible en certains cas de continuer le mariage. Les paroles suivantes
du Christ sont bien claires:
«Dès le début de la création, Dieu les a fait mâles et femelles. Pour cette raison, un homme devra laisser son père et
sa mère, et être fidèle à sa femme; et ils seront, les deux, une seule chair; ainsi, donc, (Jésus insiste), ils ne sont plus
deux, mais une seule chair. Par conséquent, ce que Dieu a joint ensemble, que l’homme ne sépare pas (par le divorce).
Quiconque mettra sa femme de côté, et en mariera une autre, commet l’adultère contre elle. Et si une femme met
son mari de côté, et se remarie à un autre, elle commet l’adultère» (Marc 10:6-12).
Dans ce domaine des relations sexuelles, la chair est douée dans l’art de faire des excuses plausibles pour justifier son
indulgence des désirs naturels. Ceux qui se trouvent dans des situations particulièrement tentantes devraient
chercher la force et la résistance spirituelles nécessaires dans la méditation constante de ces versets mentionnés dans
cette section. Certains cherchent même à justifier l’homosexualité et le lesbianisme comme étant des désirs légitimes
et naturels. Il n’y a aucun doute, cependant, que de telles pratiques sont absolument répugnantes à la vue de Dieu.
Le principe fondamental de Genèse 2:24 dénonce le péché d’homosexualité; c’est l’intention de Dieu que l’homme et
la femme se marient, et qu’ils soient fidèles l’un à l’autre. Dieu créait une femme pour aider à Adam, et non un autre
homme. Les rapports sexuels entre hommes sont continuellement condamnés dans la Bible. C’était un des péchés
pour lesquels Sodome était détruite (Genèse 18,19); l’apôtre Paul nous fait bien comprendre que de persister dans de
telles habitudes c’est de s’attirer le courroux de Dieu, et se faire exclure de Son Royaume (Romains 1:18-32; 1
Corinthiens 6:9-10).
Le fait d’avoir été impliqué dans de telles choses ne veut pas dire qu’on ne peut recevoir d’aide de Dieu. Il y a toujours
possibilité de pardon avec Dieu, de sorte qu’Il devrait recevoir une révérance affectueuse de la part de ceux qui
obtiennent Son pardon (Psaumes 130:4). L’ecclésia de Corinthe avait un lot de playboys qui s’étaient repentis: «Tels
étaient quelques uns d’entre vous; mais vous avez été lavés (par le baptême), mais vous avez été sanctifiés, mais vous
avez eté justifiés (en étant baptisés) au nom du Seigneur Jésus» (1 Corinthiens 6:9-11).
Se plaindre d’avoir de l’attraction que pour son propre sexe est effectivement accuser Dieu d’être injuste en
défendant de commettre l’homosexualité, ayant été créé avec cette tendance irrésistible. Dieu ne nous laisse pas être
tenté au-dessus de nos forces sans fournir un moyen d’échapper (1 Corinthiens 10:13). Par l’indulgence excessive à
quelqu’aspect de la chair, une personne peut atteindre un point où cela lui devient un besoin naturel. Ainsi, un
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
alcoolique ou un toxicomane ne peut pas vivre sans une consommation régulière de certains produits chimiques; mais
alors il faut changer notre attitude mentale; et avec l’aide de thérapie, revenir à un régime balancé et normal.
Les homosexuels ont besoin du même genre de traitement. Dieu va même confirmer les efforts de la personne pour
se guérir. Par contre, si on insiste à satisfaire nos désirs naturels, Dieu va nous traiter de la même façon qu’Il traitait
l’Israël autrefois:
«Pour cette raison, Dieu les abandonnait à leurs exécrables affections; car même leurs femmes changeaient l’emploi
naturel par ce qui est contre la nature; et de même aussi les hommes, quittant l’emploi naturel de la femme, brûlaient
dans leurs désirs les uns envers les autres; homme avec homme, faisant ce qui est indécent; et recevant en eux-
mêmes cette récompense de leur erreur, ce qui n’était que normal» (Romains 1:26-27).
Il faudrait être un aveugle obstiné pour ne pas y voir la prophétie explicite du sida, et de cette récolte exceptionnelle
d’autres maladies sexuellement transmises que notre monde dépravé est en train de ramasser.
11.5 L’Association
Les mots grecs traduits «association» et «communion» décrivent fondamentalement le fait d’avoir quelque chose en
commun, c’est-à-dire, une commune-union. Le mot «communion» est apparenté aussi au mot «communication». Par
le fait de connaître et de pratiquer les commandements de Dieu, on s’associe avec Lui et avec ceux qui font de même,
étant «en Jésus-Christ». Il est facile de négliger notre devoir d’association avec les autres croyants: «n’oubliez pas de
faire le bien et de communiquer» (c’est-à-dire, de vous associer ensemble - Hébreux 13:16). Dans Philippiens 1:5, on
parle de notre «association dans l’Évangile»; indiquant que la base de notre association consiste donc en ces doctrines
qui comprennent le vrai Évangile. Pour cette raison, l’association dont jouissent les vrais croyants est beaucoup plus
élevée que dans toute autre organisation ou église. En vue de cette association, ils font de longs voyages juste pour
être ensemble, ou pour aller visiter des croyants isolés; et font bon usage de la poste et du téléphone. Paul nous parle
aussi de «l’association du Saint-Esprit» (Philippiens 2:1), c’est-à-dire, une association basée sur notre obéissance à la
pensée de l’Esprit de Dieu, qui nous est révélée dans la Parole de Son Esprit.
L’une des plus grandes expressions de notre association est l’observance de notre service du pain et du vin ensemble.
Les premiers croyants «continuaient avec constance dans la doctrine et l’association des apôtres, (dans la) fraction du
pain, et dans la prière... rompant le pain... avec joie et avec un seul coeur» (Actes 2:42,46). Le partage des emblèmes
entre eux, lesquels emblèmes représentent le point central de notre espoir, devrait de même nous joindre ensemble
en «un seul coeur». «La coupe de bénédictions, pour laquelle on fait des remerciements, n’est-ce pas là la
communion (le partage) du sang du Christ? Le pain que nous rompons, n’est-ce pas là la communion du corps du
Christ? Car, étant plusieurs, nous formons un seul pain, et un seul corps; car nous partageons tous un seul pain»,
c’est-à-dire, le Christ (1 Corinthiens 10:16-17). On a donc une obligation de partager les emblèmes du sacrifice du
Christ avec tous ceux qui profitent de son oeuvre, et qui partagent «ce seul pain». Seulement que ceux qui se sont
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
faits baptiser correctement en Jésus-Christ, après la connaissance de la vérité, peuvent être dans cette position; et ce
serait se moquer des emblèmes que de les partager avec quiconque qui ne le serait pas.
Jean rappelle qu’il partageait l’Évangile de la vie éternelle avec eux «afin que vous aussi puissiez avoir association avec
nous; et en réalité, notre association est avec le Père, et avec Son Fils Jésus-Christ» (1 Jean 1:2-3). Cela montre que
l’association est basée sur la compréhemsion du seul vrai Évangile, et que cela en retour nous amène en association
avec d’autres vrais croyants, et de même qu’avec Dieu et Jésus sur un niveau personnel. Plus on s’approchera de
l’Évangile pendant la vie en triomphant des tendances pécheresses et approfondira la compréhension de la Parole de
Dieu, plus profonde sera notre association avec Dieu et le Christ.
Notre association avec Dieu et le Christ, et avec d’autres croyants, ne dépend pas seulement de notre consentement
aux vrais doctrines qui comprennent la «seule foi». Notre manière de vivre doit aussi se conformer aux principes qui
sont exprimés dans ces doctrines. «Dieu est lumière; et en lui, ne se trouve absolument aucune obscurité. Si on dit
que nous avons association avec Lui, et marchons en même temps dans l’obscurité, on ment et on ne fait pas la vérité;
mais si on marche dans la lumière, comme Lui-même est dans la lumière, nous avons association avec l’un et l’autre,
et le sang de Jésus, Son Fils, nous nettoie de tout péché» (1 Jean 1:5-7).
«Marcher dans l’obscurité» doit référer à une façon de vivre qui est constamment et publiquement en contradiction
avec la lumière de la Parole de Dieu (Psaumes 119:105; Proverbes 4:18); cela ne peut pas référer à nos faiblesses
occasionnelles, car le verset suivant continue ainsi: «Si on dit que nous avons aucun péché, on se déçoit, et la vérité
(c’est-à-dire, la Parole de Dieu - Jean 17:17; 3:21; Éphésiens 5:13) n’est pas en nous» (1 Jean 1:8).
Il devrait donc être évident alors que l’association se termine lorsqu’un croyant commence à tenir des doctrines, ou à
maintenir une façon de vivre, qui sont publiquement opposées à l’enseignement clair de la Bible: «N’ayez aucune
association avec les oeuvres infructueuses de l’obscurité, mais condamnez-les plutôt» (Éphésiens 5:11).
On devrait faire tous les efforts possibles pour ramener ceux qui se séparent ainsi, tout comme le bon berger qui
cherchait sa brebis perdue (Luc 15:1-7). Mais si le frère ou la soeur persiste dans son faux enseignement ou dans sa
conduite grossièrement mauvaise, il devient alors nécessaire de rendre officielle la cessation d’association qui a déjà
pris place (Matthieu 18:15-17). En pratique, cela se fait après un dernier entretien entre les membres responsables
d’une ecclésia et la personne, et une notification dans un périodique Christadelphien. Cependant, on ne peut trop
insister que cette séparation officielle ne devrait s’effectuer que dans un cas bien défini de fausse doctrine ou de
conduite non-spirituelle. On doit être certain aussi que la déviance avec l’enseignement fondamental de la Bible est si
évidente qu’il devient nécessaire de se séparer.
Un des passages les plus clairs concernant l’association se trouve dans 2 Corinthiens 6:14-18: «Ne soyez pas accouplés
ensemble inégalement avec les infidèles; car, quelle association peut-il y avoir entre la justice et l’injustice? Et quelle
communion peut-il y avoir entre la lumière et l’obscurité... par conséquent, sortez d’entre eux, et soyez séparés, dit le
Seigneur... et je vous recevrez, et serez un Père pour vous, et vous serez mes fils et mes filles, dit le Seigneur Tout-
Puissant».
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
On a vu que la Parole de Dieu est lumière. Les versets précédents ont expliqué pourquoi on ne devrait pas s’associer
aux églises qui enseignent de fausses doctrines; pourquoi on ne devrait pas se marier avec ceux qui ne connaissent
pas la Vérité; et que l’on devrait s’éloigner des voies mondaines. Par notre séparation du monde, on a le grand
honneur de devenir fils et filles de Dieu, de faire partie d’une famille avec d’autres dans le monde entier qui ont cette
même relation - nos frères et soeurs. Il n’y a qu’un «seul corps», c’est-à-dire, qu’une seule vraie église (Éphésiens
1:23), laquelle se compose de ceux qui ont le seul espoir, le seul Dieu, le seul baptême et la «seule foi», c’est-à-dire, le
seul vrai groupe de doctrines dont est composée la seule foi (Éphésiens 4:4-6). Il n’est pas possible de faire partie de
ce «seul corps» et en même temps de toute autre organisation religieuse qui n’a pas la vraie foi. Comme la lumière ne
peut avoir aucune association avec l’obscurité, on se montre être dans l’obscurité si on s’associe à l’obscurité.
Si on comprend vraiment tout ce système de la vérité doctrinale telle que révélée dans L’Écriture, on réalisera que
ceux qui croient en une fausse doctrine au nom du Christianisme n’ont pas plus d’association avec Dieu que les
athéistes.
Si vous avez suivi nos Études jusqu’à maintenant, il vous sera évident qu’il ne peut y avoir de demi-mesures dans notre
relation avec Dieu. On est soit dans le Christ par notre baptême, soit sans Dieu dans le monde. On est soit dans la
lumière par notre connaissance et obéissance de la vraie doctrine, soit dans l’obscurité. On ne peut manger dans
deux râteliers à la fois.
La connaissance de ces choses nous rend responsables devant Dieu. Une fois en possession de cette connaissance,
Dieu nous surveille de près pour voir ce que va être notre réaction. Dieu lui-même, le Seigneur Jésus, et tous les vrais
croyants voudraient tous presque vous «forcer» à prendre la bonne décision. Mais quoique tous feront tous les
efforts possibles pour vous aider - et même, dans le cas de Dieu, jusqu’à offrir Son propre Fils unique sur la croix pour
nous tous - notre salut dépend de notre propre décision de saisir avidement le grand Espoir qui nous est offert.
LA VIE EN JÉSUS CHRIST
1. - Quelle sorte de changements devrait-il y avoir dans notre vie lors du baptême?
3. - Quelle est-elle la sorte d’occupations qui ne s’accorde pas avec le vrai Chrétien?
b) On devrait rompre le pain une fois par année dans le temps de Pâques.
3.6 - de sorte que ces promesses peuvent avoir rapport aussi aux
vrais croyants.
5.6 - Par la grâce de Dieu, on est sauvé par notre foi, et non par nos
oeuvres.
6.11 - Les épreuves dans la vie du croyant sont voulues par Dieu, et
ne sont pas le résultat de la «malchance», ni ne sont-elles causées
par un être pécheur appelé le diable.
7.07 - Jésus était ressuscité le 3ème jour après sa mort sur la croix.
8.6 - Ceux qui se sont déjà faits baptiser, mais sans la connaissance
complète du vrai Évangile, doivent se faire rebaptiser, et par
immersion cette fois.
9.1 - Après le baptême, on doit se séparer le plus possible des voies de ce monde pécheur,
9.3 - Il est incompatible à la vraie vie Chrétienne de participer à des occupations ou à des parties de plaisir
qui peuvent nous amener à transgresser les commandements de Dieu.
APPENDICE 1
9.4 - On a le devoir de se réunir et de s’associer les uns aux autres aussi souvent que possible.
9.5 - Les croyants baptisés devraient célébrer régulièrement la fraction du pain en mémoire du sacrifice du
Seigneur Jésus-Christ.
9.7 - Il faudra s’associer seulement avec ceux qui ont la vraie doctrine, et qui s’efforcent de la pratiquer.
9.8 - Par conséquent, ceux qui cessent de croire ou de pratiquer la Vérité, cessent de faire partie du corps
des vrais croyants.
Note: Vous pouvez vous obtenir, chez les éditeurs, «Un énoncé de la Foi unique», laquelle forme la base
d’association des Christadelphiens depuis plus de 100 ans.
APPENDICE 2
Vérité Biblique
Il est tout à fait possible d’étudier toutes les doctrines fondamentales de la Bible, mais sans pour autant
accepter l’appel personnel du message. Ce fait peut être affligeant pour ceux qui utilisent un manuel
comme celui-ci, par exemple, pour faire connaître la vérité Biblique, et se rendent compte que les principes
n’ont pas été appréciés.
Il y avait beaucoup de réponses sincères à la prédication de l’Évangile au premier siècle. Les gens
«recevaient avec grand plaisir» l’Évangile, et se faisaient alors baptiser (Actes 2:41). Sans une réponse qui
vient du coeur envers le message - une «croyance affectueuse», comme disait souvent Robert Roberts - le
baptême ne sert à rien. Ceux qui reçoivent le message seulement parce qu’ils se sentent obligés, par leur
partenaire ou leurs parents, ne vont probablement pas maintenir leur foi. Étant donné que nous ne
sommes pas intéressés aux nombres mais à la qualité, il vaut la peine de prendre le temps de s’assurer,
dans notre prédication de l’Évangile, que nos convertis s’approchent du baptême avec une bonne atitude.
Les gens de Bérée «recevaient la parole avec vivacité d’esprit, et cherchaient les Écritures
quotidiennement» afin de pouvoir vérifier ce que Paul prêchait (Actes 17:11). Ce manuel-ci - en fait, toute
littérature humaine - n’est qu’une tentative de refléter l’enseignement de la Bible aussi précisément que
possible. Pour qu’il y ait une vraie réponse à l’Évangile, il faut un esprit sensible à la Parole, et désirant
chercher les Écritures personnellement. Le prédicateur ne peut créer ce désir; tout ce qu’il peut faire c’est
d’attirer l’attention sur les passages de la Bible qui ont trait à certaines questions. Les croyants à Rome
«obéissaient de tout coeur à cette forme de doctrine qui leur avait été délivrée» avant de se faire baptiser.
Ceux qui continuent à suivre les voies de la chair n’arriveront jamais à bien comprendre le vrai message de
l’Évangile; ils peuvent finir par avoir «une forme de piété, mais ils nient sa puissance... apprenant toujours,
mais n’arrivant jamais à connaître la vérité» (2 Timothée 3:1-7). On ne peut arriver à comprendre ce qu’on
ne veut pas considérer. Si on n’a pas l’amour sincère de la justice, ni le désir de vivre sous le contrôle de
Dieu, alors on n’arrivera jamais à connaître la vérité, même après beaucoup d’étude de la Bible; cette étude
ne devient qu’un exercice abstrait.
On a plusieurs exemples de certains groupes de personnes qui ont étudié les Écritures à fond, mais sans
jamais à les connaître vraiment. Cela est en fait un genre de maladie dont on est tous porté à contacter.
Les Juifs du temps de Jésus avaient beaucoup de zèle pour la parole de Dieu; ils avaient confiance aux écrits
de l’Ancien Testament, les croyant inspirés (Jean 5:45; Actes 6:11); ils savaient que, par leur étude, ils
APPENDICE 2
pouvaient avoir l’espoir de la vie éternelle (Jean 5:39); et chaque sabbath, on en lisait des portions
publiquement (Actes 15:21). Et même pendant la semaine, plusieurs d’entre eux examinaient les passages
de l’Écriture. Cependant, ils n’arrivaient pas quand même à en saisir la vraie signification, laquelle était de
pointer vers le Christ. Jésus leur disait bien clairement: «Cherchez les Écritures...car si vous aviez cru en
Moïse, vous auriez cru en moi aussi, car il a écrit à mon sujet. Mais si vous ne croyez pas en ses écrits,
comment allez-vous croire en mes paroles? (Vous) n’écoutez pas Moïse et les prophètes»(Jean 5:39,46,47;
Luc 16:29-31).
On peut facilement s’imaginer l’indignation des Juifs: «Mais pour sûr qu’on lit la Bible! Et on y croit aussi!»
Mais, à cause de leur attitude, effectivement, ils n’y croyaient pas - ils lisaient, mais ils ne comprenaient
pas; ils regardaient, mais ils ne voyaient pas. Personne n’est plus aveugle que quelqu’un qui ne veut pas
voir. À tous les stages de notre développement, on doit se garder contre cela.
APPENDICE 3
Du Christ
Les paroles du Christ, dans Matthieu 24:36, nous assurent que personne ne connaît exactement le temps
de son second avènement: «du jour et de l’heure, personne n’est au courant; non, même pas les anges du
ciel, mais seulement mon Père» (cf. Actes 1:7). Cependant, lorsque les disciples demandaient à Jésus:
«Quel sera-t-il le signe de ton arrivée?» (Matthieu 24:3), à cela il ne leur disait pas qu’il était impossible de
savoir. Il leur décrivait des signes qui seraient visibles dans le monde juste avant son retour. Jésus n’aurait
pas donné ces signes à moins de savoir que la génération des disciples qui précèderait immédiatement son
arrivée serait capable de reconnaître, par ces signes, qu’elle serait en effet dans «les derniers temps». Il y a
raison d’espérer et de croire que nous sommes dans ces derniers temps-mêmes.
Dans Matthieu 24 et Luc 21, Jésus nous parle d’un temps où les signes suivants seron évidents:
5) - Le coeur des hommes va leur manquer à cause de l’état désespéré des affaires dans le monde:
«craignant ce qui arrive dans le monde» (Luc 21:26, N.I.V.).
Il est vrai que le monde a toujours été assailli de ces maux, qui semblent s’aggraver sans cesse. Mais Jésus
était sans doute au courant de ce fait; il est donc raisonnable de supposer qu’il parlait d’un temps où ces
problèmes deviendraient si grands qu’ils menaceraient la destruction de la planète même. Il ne peut y
avoir aucun doute, tous les observateurs bien réfléchis partout dans le monde nous le prédisent, que nous
sommes vraiment rendus à ce point critique. Mais l’optimisme incroyable de notre nature humaine, et
notre répugnance à faire face aux dangers, nous empêchent de voir la réalité de tout cela.
1) - Dans presque tous les continents, il y a un flot continu de charlatans et de charismatiques qui amènent
les hommes et les femmes à les suivre.
2) - Les statistiques nous montrent que les effets de la guerre et le nombre des victimes ont augmentés de
façon dramatique en ces derniers temps, en dépit des efforts toujours plus concertés de l’homme pour
obtenir la paix.
3) - Les problèmes massifs de la famine et de la peste nous sont tous bien connus. Le SIDA (ou A.I.D.S.) est
de loin la pire épidémie mondiale que l’on ait jamais connue. Elle menace de réduire dramatiquement la
population mondiale à la longue. En plus des paroles du Christ dans Matthieu 24 et Luc 21, il y a plusieurs
autres passages qui associent les séismes avec le retour du Seigneur Jésus-Christ: Ésaie 2:19-22; Ézéchiel
38:20; Joël 3:16; Aggée 2:7; Zacharie 14:3-4. La caractéristique relativement nouvelle des séismes qui se
produisent de façon imprévue et en des endroits peuplés, nous fait réellement penser que ce signe est avec
nous aujourd’hui. Les statistiques nous montrent que le nombre des tremblements de terre augmente
presque chaque année.
4) - Le fait que l’on se base de moins en moins sur la Bible pour déterminer la vraie doctrine a eu comme
résultat une apostasie massive de la vérité de Dieu. La philosophie de l’unité humaine à tout prix qui s’est
infiltrée dans notre société d’aujourd’hui a réellement accéléré ce procédé d’abandon de la vérité Biblique.
5) - L’évasion de la réalité, que l’on constate de plus en plus dans notre société d’aujourd’hui, est preuve de
notre crainte de l’avenir. Et l’on a raison de craindre, car les scientistes, les économistes et les écologistes
sont tous d’accord pour dire que la situation ne peut pas continuer ainsi. L’épuisement et la corruption des
ressources naturelles, la pollution de l’air et des mers, et l’appauvrissement de la couche d’ozone, alliés aux
menaces d’épidémies et de destructions nucléaires, pointent tous vers une destruction imminente du
monde actuel. Mais Dieu a promis que cela n’arrivera plus jamais (voir la Digression 9). Pour garder sa
promesse, Dieu va nous envoyer Son Fils Jésus-Christ bientôt afin de changer dramatiquement la condition
présente de la planète et d’y établir Son Royaume.
La Renaissance D’Israël
Jésus terminait sa liste des signes avec cette déclaration encourageante: «Ils verront alors le Fils de
l’homme arriver dans un nuage avec puissance et grande gloire» (Luc 21:27). Mais le verset suivant montre
que cet encouragement n’appartiendra qu’à ceux qui se seront faits baptiser et qui vivront en bonne
APPENDICE 3
conscience devant Dieu: «Lorsque ces choses commencent à arriver (c’est-à-dire aujourd’hui!), alors levez
les yeux, et levez la tête, car votre rédemption est proche» (Luc 21:28).
Mais Jésus ajoutait à ses prophéties de son propre avènement un post-scriptum sous la forme d’une
parabole au sujet du figuier: «Considérez le figuier, et tous les arbres; lorsque leurs feuilles commencent à
pousser, vous voyez et savez par vous-mêmes que l’été est proche. Ainsi de même pour les signes; lorsque
vous verrez ces choses se produire, sachez que le Royaume de Dieu (et par conséquent, le second
avènement du Christ) est tout proche. En vérité, je vous le dis, cette génération-là ne passera pas avant
que tout soit accompli» (Luc 21:29-32). Le figuier est en fait le symbole Biblique de la nation d’Israël (Joël
1:7; Osée 9:10; Jérémie 24:2; cf. Ézéchiel 36:8). Ce signe spécial du retour du Christ se réfère donc à la
renaissance («le bourgeonnement») de l’Israël en quelque façon. Les événements dramatiques qui se
déroulent depuis le rétablissement de la nation d’Israël en 1948 doivent sûrement être significatifs dans ce
contexte.
Plusieurs prophéties dans la Bible nous parlent d’une grande invasion de l’Israël qui aura lieu après le
retour du Christ. Le Psaume 83 nous raconte que des nations se proposent d’envahir l’Israël: «Allons, et
faisons-la disparaître comme nation pour que le nom de l’Israël ne soit plus rappelé... Emparons-nous des
maisons de Dieu et prenons-les en possession» (Psaumes 83:4-5,12). Remarquez que cette invasion dans
les derniers temps de l’Israël doit avoir lieu alors que l’Israël est une nation. Une renaissance de l’Israël
comme nation, comme celle d’aujourd’hui, était donc un prélude nécessaire à cette grande invasion du
pays. Des étudiants de la Bible prédisaient donc la renaissance d’Israël comme nation bien avant que le fait
fût accompli (voir, par exemple, «Elpis Israël» de John Thomas écrit en 1848, lequel livre peut s’obtenir chez
les éditeurs). L’attitude des envahisseurs, telle que suggérée dans le Psaume 83, peut se comparer à celle
des pays Arabes autour d’eux, lesquels ont longtemps manifesté une haine implacable contre l’Israël, et
réclament même que Jérusalem soit leur propre ville sainte et Islamique. Le Psaume continue en
expliquant que leur guerre d’agression sera renversée par l’intervention dramatique de Dieu, introduisant
ainsi l’établissement de Son Royaume sur toute la terre (Psaume 83:13-18).
Plusieurs autres prophéties décrivent cette même succession des événements, c’est-à-dire l’invasion de
l’Israël par des ennemis du Nord, laquelle invasion résulte en l’intervention de Dieu par le retour de Son Fils
pour établir le Royaume (par exemple, Ézéchiel 38-40; Daniel 11:40-45). Une étude approfondie des
prophéties dès notre baptême est une aide importante à notre croissance spirituelle. La prophétie de
Zacharie 14:2-4 sur le même sujet est parmi les plus claires: «Je vais rassembler toutes les nations en
bataille contre Jérusalem; et la cité sera prise (cf. Luc 21:24), et les maisons seront pillées, et les femmes
seront violées... le Seigneur va, alors, aller de l’avant, et se battre contre ces nations, comme il se battait au
APPENDICE 3
temps de la bataille (c’est-à-dire qu’Il va intervenir miraculeusement dans les affaires du monde comme Il
l’a fait autrefois). Et ses pieds reposeront, en ce jour-là, sur le mont des Oliviers, lequel fait face à
Jérusalem du côté est».
Cette grande invasion de l’Israël pourrait se développer en peu de temps vue la rapidité de faire la guerre
et de prendre des mesures économiques de nos jours. De plus, il serait peu sage d’attendre à l’invasion
pour répondre à l’invitation de l’Évangile en vue des paroles suivantes de l’apôtre Paul: «lorsqu’ils diront:
Paix et sécurité, alors, la destruction soudaine arrive sur eux...» (1 Thessaloniens 5:1-3). Personne ne sait
quand exactement le Christ reviendra; mais la prophétie nous dit que le Christ et les saints vont rencontrer
cette envahisseur du nord, se tenant sur le mont des Oliviers. C’est de cette montagne que le Christ
montait au Ciel, et c’est à cette montagne qu’il retournera. «Ce même Jésus, qui vous est enlevé pour
monter au Ciel, viendra ainsi de la même façon que vous l’avez vu aller au Ciel», disaient les Anges aux
disciples alors qu’ils se tenaient-là sur le mont des Oliviers, regardant le Seigneur monter au Ciel (Actes 1:9-
12).
On doit maintenir un certain équilibre dans notre réalisation de la proximité du retour du Christ. Les
prophéties qui concernent les événements mondiaux dans le temps de son retour ont été données
principalement pour confirmer la foi de ceux qui se sont déjà engagés au Christ par le baptême.
Cependant, la grande correspondance entre les prophéties et la situation actuelle doit être plus fascinante
pour ceux qui n’ont pas encore fait de décision. Il est vrai que l’on ne devrait pas être poussé à l’obéissance
des commandements de Dieu par la crainte seulement. Seulement ceux «qui aiment (vraiment) son
apparition» (2 Timothée 4:8) recevront la récompense.
Appendice 4 - La Justice De Dieu
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