Reproduction ODLafri

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 8

Courrier du Savoir – N°08, Juin 2007, pp.

125-132

EFFET DES TRAITEMENTS HORMONAUX SUR LES PARAMETRES DE


REPRODUCTION CHEZ DES BREBIS «OULED-DJELLAL»

HARKAT S & LAFRI M


Université Saad Dahlab, Blida

RESUME
L’induction et la synchronisation des chaleurs par des éponges vaginales de FGA, constituent le moyen d’atteindre une
homogénéisation d’un troupeau ovin. La stimulation ovarienne, au retrait des éponges, par la PMSG permettrait d’améliorer les
taux de la fertilité, de la fécondité et de la prolificité. Pour atteindre ces objectifs, nous avons effectué une étude sur 100 brebis
de race"Ouled Djellal". L’induction du part représente également une technique qui permet aussi l’homogénéisation du
troupeau. Pour cela, nous avons utilisé une étude d’induction d’agnelage par 3 produits différents sur 80 brebis issues de la
première partie de l’étude, qui ont été réparties en 4 lots renfermant chacun 20 brebis. Tous les traitements ont été effectués à
145 jours de gestation. Le lot I a été pris comme témoin, n’a subit aucun traitement, le lot II a subit un traitement par la
dexaméthasone, le lot III a subit un traitement au benzoate d’oestradiol et enfin le lot IV a subit un traitement par la
prostaglandine (PGF2α).
Les résultats obtenus ont montré que la dose de 500 UI de la PMSG a permis l’obtention d’une stimulation maximale des
ovaires, ce qui nous a permis d’enregistrer des taux de fertilité de 75±10 %, des taux de fécondité de 130±11.55% et des taux
de prolificité de 175±20.41%. Nous avons enregistré des intervalles de temps moyens traitement-agnelage de 43.45±17 heures,
28.95±4.66 heures, 146.95±39.98 heures et de 124.75±44.88 heures avec la dexaméthasone, le benzoate d’oestradiol, PGF2α,
et le lot témoin respectivement.
Le benzoate d’oestradiol et la dexaméthasone ont réduit efficacement la durée de gestation, alors que la PGF2α n’a pas eu cet
effet du fait que l’intervalle enregistré est plus proche de celui du lot témoin. L’ensemble des produits utilisés n’a pas présenté
d’effets indésirables sur les brebis et leurs progénitures. Sauf quelques effets de rétention placentaire, au delà de 4 heures post-
partum, avec le benzoate d’oestradiol dont nous avons enregistré un taux de 25%.
Ces techniques permettent donc une bonne homogénéisation du produit des troupeaux et l’amélioration des performances de
reproduction avec des charges abordables aux éleveurs.

MOTS CLES : Brebis, reproduction, synchronisation des chaleurs, agnelage,

1 INTRODUCTION Ce faible taux de productivité ajouté à un poids de carcasse


relativement faible concourt à une insuffisance de la
En Algérie, le cheptel ovin représente la plus grande production de viandes rouges. Ainsi durant ces cinq
ressource animale du pays. Son effectif varie entre 17 et dernières années, le kg de viande ovine frôlait les limites de
18,5 millions de têtes dont près des 2/3 sont des femelles 800 DA. Ceci ne représente que le reflet d’une diminution
(O.N.S, 2004). Le mouton est le seul animal de haute valeur de la production ovine. Des investigations faites sur terrain
économique à pouvoir tirer profit des espaces de 40 ont permis de révéler que cette diminution n’est qu’une
millions d'hectares de pâturage des régions arides conséquence de l’interaction de plusieurs facteurs (exode
constituées par la steppe qui couvre 12 millions d'hectares. rural, sécheresse) mais aussi l’archaïsme de nos élevages à
Ainsi, de par son importance, il joue un rôle prépondérant sa part de responsabilité.
dans l’économie et participe activement à la production des De par ce constat, il devient indispensable de trouver les
viandes rouges. 75 % du cheptel ovin se trouvent ainsi moyens d’amélioration de la productivité de notre cheptel
concentrés dans la steppe et sont donc conduits en système ovin. Cette amélioration va de pair avec la maîtrise de la
extensif. Il se caractérise par sa forte dépendance vis-à-vis reproduction qui constitue la pièce maîtresse de l’efficacité
de la végétation naturelle très ligneuse et donc demeure très économique de tout élevage. L’induction de l’agnelage
influencé par les conditions climatiques. Ce qui au permet la limitation dans le temps les périodes de mise bas
demeurant, engendre une faible productivité de cette espèce sur quelques jours, ce qui limite la durée d’intervention et
définie par le nombre d’agneaux destinés à l’abattage. donc les coûts de la main d’œuvre, d’autre part, elle permet

Université Mohamed Khider – Biskra, Algérie, 2007


S. Harkat & al

une meilleur surveillance des brebis ce qui réduit les Une semaine avant la lutte, les béliers ont subit un
mortalités néonatales, ainsi dans un troupeau ovin dont les entraînement de telle manière qu’on les laisse chevaucher
périodes de naissance sont synchronisées, la constitution de des brebis en chaleur une à deux fois/jour pendant deux
lots homogènes, l’ajustement des régimes alimentaires se jours.
trouvent plus aisés.
Dans ce contexte, s’inscrit notre travail qui consiste à
2.3.2 Echographi
étudier l’influence des traitements de synchronisation des
chaleurs sur les paramètres de reproduction et d’autre part Un mois avant la lutte, les brebis après avoir être examinées
de suivre l’induction de la parturition en évaluant et identifiées, ont subi un examen échographique pour
l’efficacité des molécules de synthèse chez des brebis de éviter d’utiliser des femelles pleines au cours de notre
race locale. expérimentation. Ceci, nous a permis de constater que
l’ensemble des brebis étaient non gestantes.

2 MATERIELS ET METHODES
2.4 Travail expérimental
2.1 Objets des travaux
2.4.1 1ère partie : Induction et synchronisation des chaleurs
L’étude consiste à tester d’une part les traitements de et ovulations
synchronisation des chaleurs avec différentes doses de
Les lots II, III, IV et V ont été préalablement synchronisées
PMSG sur les paramètres de reproduction et d’autre part de
par des éponges vaginales imprégnées par un progestagene
suivre l’induction de la parturition en évaluant l’efficacité
de synthèse «le Fluoro-Geston-Acétat» à 40mg (Figure N°
des molécules de synthèse chez des brebis de race locale.
01). Au retrait de l’éponge, des doses différentes de PMSG
Les objectifs attendus sont :
en intramusculaire sont administrées aux brebis de la
• L’évolution des paramètres de reproduction (fertilité, manière suivante :
fécondité et prolificité) en fonction de la dose de
• Lot II reçoit une dose de 400 UI
PMSG
• Lot III reçoit une dose de. 500 UI
• L’efficacité de molécules de synthèse (la
dexaméthasone, le benzoate d’oestradiol et la • Lot IV reçoit une dose de. 600 UI.
prostaglandine) sur les paramètres du déroulement
de la parturition. Traitement de synchronisation : Le protocole utilisé est le
suivant :

2.2 Cadre et période d’étude Pose d’éponge


à 40 mg de FGA
Injection I M
PMSG
Retrait
d’éponge
Période des
saillies

Les travaux ont été réalisés au niveau de la ferme pilote


DHAOUI Ahmed sise à Ouamri, 30 Km à l’ouest de
Médéa, lors des campagnes agricoles 2003/2004. Le J0 J10 J12 48h 72h
troupeau, à partir du mois de Septembre à Février, est mis
Figure 1 : Protocole de synchronisation des chaleurs
en bergerie recevant de la paille, du foin et de l’orge
concassée mélangée avec du son et à partir du mois de Mars
à juillet, est conduit aux pâturages pendant le printemps et
sur les chaumes pendant l’été (élevage semi intensif). Pour la lutte, nous avons choisi la lutte libre et contrôlée, de
telle sorte que les béliers sont introduits aux brebis de
Le troupeau est constitué de 100 brebis de race Ouled chaque lot du 2ème au 5ème jour après le retrait des éponges
Djellal, dont l’âge moyen de 4 ans et 8 béliers avec un ratio de 3 béliers/lot. Les brebis chevauchées sont
reproducteurs. Les 100 brebis ont été séparées en 4 lots de marquées par un crayon marqueur avec comptabilisation de
25 têtes. Les quatre lots étant désignés par des numéros : I, la date de la saillie.
II, III, IV. Le lot I étant pris comme lot témoin est composé
de 25 brebis, n’ayant subi aucun traitement. 2.4.2 2ème partie : Induction de l’agnelage
Au 145ème jour de gestation, les brebis de chaque lot ont été
traitées par le produit correspondant de telle façon que
2.3 Préparation des animaux chaque brebis a reçu la dose correspondante par injection
2.3.1 Préparation des mâles intramusculaire selon le protocole suivant :
Deux mois avant la lutte, les béliers triés, ont subit des • Lot T : lot témoin, laissé sans traitement, constitué
traitements antiparasitaires (interne et externe) et un de 20 brebis
traitement vitaminique. L’abreuvement est à volonté. Ces
• Lot D : traité par la dexaméthasone à la dose de 16
béliers sont isolés dans des boxes loin des brebis.
mg, constitué de 20 brebis

126
Effet des traitements hormonaux sur les paramètres de reproduction chez des brebis «Ouled-Djellal»

• Lot B : traité par le benzoate d’oestradiol à la dose • Taux de prolificité (%) = (Nbre d’agneaux nés morts
de 5 mg constitué de 20 brebis et vivants/Nbre de brebis ayant mis bas) x100.
• Lot P : traité par le luprostiol à la dose de 15 mg,
constitué de 20 brebis 3.1.1 Effet des traitements sur la fertilité
Pour voir l’effet de la PMSG sur la fertilité, nous avons eu
Etude statistique : Nous avons utilisé le logiciel recours à la méthode de l’analyse de la variance à un
informatique «Stat ITCF». Version 4. 1985. facteur. Les résultats du tableau.1 montrent clairement que
la PMSG n’a pas d’effet sur la fertilité car P est supérieur à
0.005 (P=0.0677).
3 RESULTATS. En comparant les résultats de la fertilité par rapport au lot
témoin nous avons noté que :
3.1 Induction et synchronisation des chaleurs
• Deux lots à fertilités comparables à celui du lot
Pour cette étude nous avons retenus les paramètres témoin, et représentés respectivement par les lots II
suivants: et lot IV traités par 400 et 600 UI de PMSG soit
60±16.3 % vs 60±28.2 % et 60 ± 16.3 % vs 60±28.2
• Taux de fertilité (%) = (Nbre de brebis mettant
%.
bas/Nbre de brebis mises en reproduction) x100.
• Un lot à fertilité supérieure à celui du lot témoin
• Taux de fécondité (%) = (Nbre d’agneaux nés morts
représenté par le lot IV traité par 500 UI de PMSG
et vivants/Nbre de brebis mises en reproduction)
(75±10 % vs 60±28.2 %).
x100

Tableau 1 : Paramètres de reproduction moyens pour les différents lots.

Lot Nombre de brebis Taux de fertilité Taux de prolificité Taux de fécondité


I (Témoin) 25 60 ± 28.3 120.83±14.3 75±37.8
II (400UI) 25 60 ± 16.3 108.33±16.6 65±19.2
III (500UI) 25 75 ± 10 175±20.4 130±11.5
IV (600UI) 25 60 ± 16.3 156.25±18.4 95±34.1
Seuil de signification α = 0.005 P= 0.0677 P=0.001 P=0.001

3.1.2 Effet des traitements sur la fécondité UI et 600 UI de PMSG et qui sont classés respectivement
De la même manière, nous avons eu recours à la méthode en groupe A (130.00 %) et groupe AB (95.00 %).
de l’analyse de variance à un facteur. Les résultats de ce Concernant les autres traitements, le lot témoin et le lot
tableau montrent clairement l’effet significatif des traité par 400 UI de PMSG, sont classés dans le groupe BC
traitements effectués sur la fécondité car P est inférieur à avec des taux de fécondité de 75 % et 65 % respectivement.
0.005 (P=0.001).
3.1.3 Effet des traitements effectués sur la prolificité
Le test de Newman-Keuls a révélé les traitements qui ont
eu effet sur la fécondité dont les résultats sont résumés dans Pour mettre en évidence l’influence de la PMSG sur la
le tableau.2. prolificité nous avons eu recours à la méthode de l’analyse
de la variance à un facteur. Dans ce cas le facteur est la
dose de PMSG et la variable est la prolificité. Les résultats
Tableau 2 : Tableau de Newman-Keuls- seuil 5 %. du tableau.1 montrent clairement l’effet significatif de la
PMSG sur la prolificité car P est inférieur à 0.005
Traitements Moyennes (%) Groupes Homogènes (P=0.0001).
500 UI 130.00 A Pour comparer les effets des différents traitements au lot
600 UI 95.00 AB témoin nous avons eu recours au test de Newman-Keuls
0 UI 75.00 BC (seuil de 5 %). Les résultats obtenus sont résumés dans le
400 UI 65.00 BC tableau.3.
Les résultats de ce tableau révèlent l’effet significatif de
deux lots qui sont classés en groupe A et qui sont le lot IV
Les résultats du tableau.2 montrent clairement que deux
et le lot V avec des taux de prolificité respectifs de 175 % et
traitements seulement ont eu un effet significatif sur la
156 %, alors que les autres traitements n’ont pas d’effet et
fécondité. Ce sont respectivement les traitements par 500

127
S. Harkat & al

sont classés en groupe B qui renferment le III avec un taux avec le lot P et un intervalle moyen de 124.75±44.88 heures
de prolificité de 108.33 %. après le 145eme jour de gestation avec des intervalles
extrêmes de 47 et de 210 heures pour le lot T. Cependant
Tableau 3 : Tableau de Newman-Keuls- seuil 5 %. nous avons enregistré des intervalles traitement-agnelage
très courts avec les lots D (traité par la dexaméthasone) et B
Traitements Moyennes (%) Groupes Homogènes (traité au benzoate d’oestradiol).
500 UI 175.00 A
600 UI 156.25 A Tableau 6 : Intervalles de temps traitement-agnelage en heures.

0 UI 120.83 B Nombre de Ecart


Lots Mini Max Moy
400 UI 108.33 B brebis types
Lot T 20 47 210 124.75 44.88
Lot P 20 48 210 146.95 39.98
3.2 Induction de l’agnelage Lot D 20 26 76 43.45 15.17
3.2.1 La durée de gestation (lot témoin) Lot B 20 24 37 28.95 04.66
Nous avons choisi le lot III traité par 500 UI de PMSG
comme lot témoin. C'est-à-dire qu’elles ont mis bas sans
Nous avons enregistré un intervalle moyen de 43.45±15.17
traitement d’induction d’agnelage. Ce lot composé de 20 heures avec des intervalles extrêmes de 26 et de 76 heures
brebis a été choisi pour évaluer la durée de gestation, le pour le lot D et en fin un intervalle de 28.95±4.66 heures
poids des agneaux à la naissance et la comparaison avec les
avec des intervalles extrêmes de 24 et de 37 heures pour le
autres lots qui ont subit les traitements d’induction lot B.
d’agnelage. La durée moyenne de gestation et le poids
moyen des agneaux au moment de la naissance sont Pour savoir l’effet des différents traitements sur l’intervalle
résumés dans les tableaux N° 4 et 5. traitement-agnelage nous avons eu recours à la méthode de
l’analyse de la variance à un facteur .Dans ce cas nous
Les résultats du tableau.4 montrent que la durée moyenne avons pris l’effet de différents traitements comme un
de la gestation des brebis de cette race est de 150.25±1.93
facteur et l’intervalle de temps comme variable.
jours avec des durées extrêmes de 146.96 et 153.75 jours
avec une variabilité de la durée de gestation relative de 7 Les résultats de ce tableau montrent clairement l’effet
jours. hautement significatif des différents traitements sur
l’intervalle traitement-agnelage car P est suffisamment
inférieure à 0.005 (P=0.0000). Le test de Newman-Keuls
Tableau 4 : Durée moyenne de gestation chez les brebis du lot (seuil 5 %) nous a permis de déterminer les produits qui ont
témoin. réellement influencé l’intervalle traitement-agnelage dont
Durée Nbre de Ecart -
les résultats sont résumés dans le tableau suivant :
Min Max Moy
moy de brebis type
gestation
(J) 20 146.96 153.75 150.24 1.93 Tableau 7 : Tableau de Newman-Keuls- seuil 5 %.

Intervalle traitement- Groupes


Produits
Tableau 5 : Le poids moyen des agneaux à la naissance. agnelage moyen (h) homogènes
PGF2α 146.95 A
Poids des agneaux selon la taille de la portée (kg)
Témoin 124.75 B
Portée simple Portée double Dexaméthasone 43.45 C
3.93±0.53 3.46±0.63 Benzoate d’oestradiol 28.95 C

3.2.2 Intervalle de temps traitement-agnelage Les résultats de ce tableau répartissent, en fonction de la


Les brebis du lot témoin ont été laissées mettre bas sans durée de l’intervalle, les traitements en 3 groupes
traitement d’induction d’agnelage alors que les autres lots homogènes.
ont subit des traitements d’induction d’agnelage avec trois • Le Groupe A, constitué seulement du lot P, traité par
produits différents : La déxaméthasone, Le benzoate la PGF2α, avec un intervalle de temps traitement-
d’oestradiol et le luprostiol. Les intervalles de temps agnelage moyen de 146.95±39.98 heures.
traitement-agnelage obtenus sont résumés dans le tableau.6.
• Le Groupe B, constitué uniquement du lot T qui n’a
Les résultats de ce tableau montrent que le lot T (Témoin) pas subit le traitement de l’induction de l’agnelage,
et le lot P (Traité par le luprostiol) ont montré des avec un intervalle de temps de 124.75±44.88 heures.
intervalles très rapprochés. Nous avons enregistré un
intervalle traitement-agnelage moyen de 146.95±39.98 • Le groupe C, renferment le Lot D et le Lot B avec
heures avec des intervalles extrêmes de 48 et 210 heures des intervalles de temps moyens de 43.45±15.17 et

128
Effet des traitements hormonaux sur les paramètres de reproduction chez des brebis «Ouled-Djellal»

28.95±4.66 heures respectivement. 3.2.3 Appréciation de l’effet de différents traitements dans le


regroupement des naissances
Nous avons donc déduit que les traitements qui ont
influencé d’une façon significative l’intervalle traitement- Pour déterminer l’effet de différents traitements sur le
agnelage sont ceux du Benzoate d’oestradiol et de la regroupement des naissances, nous avons calculé le
dexaméthasone. Pour mieux apprécier ces résultats nous pourcentage des naissances dans les 72 heures qui suivent
avons établi un histogramme qui met en évidence la le traitement de l’induction de l’agnelage. Les résultats
fréquence des mises bas de chaque lot par rapport à leurs obtenus sont résumés dans le tableau.8.
intervalles traitement-agnelage.

Tableau 8 : Pourcentage de brebis mettant bas dans les 72 heures après le traitement.

Nombre de Nombre de brebis Intervalle traitement-


Traitements % Ecarts types (h)
brebis mettant bas dans les 72 h agnelage moyen (h)

Lot T 20 04 20 60.75 6.54


Lot P 20 01 5 48.00 ___
Lot D 20 18 90 39.94 16.30
Lot B 20 20 10 28.95 4.66

Ces résultats mettent en évidence que presque la totalité des 4 DISCUSSION.


naissances se sont déroulées dans les 72 heures qui suivent
le traitement avec les lots B et D. Nous avons obtenus ainsi: 4.1 Induction et synchronisation des chaleurs
• Lot B : 100 % de naissances avec un intervalle 4.1.1 Effet des traitements sur la fertilité
traitement-agnelage moyen de 28.95±4.66 heures
L’administration de la PMSG, à la fin de la phase lutéale du
• Lot D : 95 % de naissances, avec un intervalle cycle oestral chez la brebis, permet d’améliorer la fertilité
traitement-agnelage moyen de 39.94±16.3 heures. en augmentant la proportion des follicules de qualité qui
échappent à l’atrésie folliculaire et comme conséquence à
Cependant, pour les lots P et T, nous avons enregistré 20 %
cet effet, une augmentation notable du niveau plasmatique
et 5% des naissances dans les 72 heures avec des intervalles
du 17β-oestradiol, un jour avant la décharge pré-ovulatoire
traitement-agnelage moyens de 60.75±6.54 et 48 heures,
de LH (Baril, 1999, Driancourt, 1991).
respectivement.
Durant notre étude, au moment du retrait des éponges, nous
avons utilisé différentes doses de PMSG : de 400 UI, 500
3.2.4 Effet des traitements sur le déroulement de l’agnelage UI et 600 UI pour les lots II, III et IV respectivement. Les
résultats obtenus, révèlent un effet non significatif des
Dans cette étape, nous avons enregistré les naissances
différents traitements sur la fertilité pour les lots recevant
normales, difficiles et dystociques. Les résultats obtenus
400 et 600 UI avec des taux de 60% en moyenne. Ces
sont montrés dans le tableau.9.
valeurs sont comparables à ceux signalés par Tenah (1997)
et Bousbaa et Lachi (1992) qui ont travaillé sur la race
Tableau 9 : Difficultés des naissances selon les traitements. Ouled Djellal. Toutefois, d’autres auteurs sont arrivés à de
meilleurs résultats ; ainsi Niar (2001) et Tennah (1997) ont
Lot Lot Lot Lot rapporté des taux de fertilité respectifs de 83.33 % et de
Naissances Total %
T D B P 71.43 % après un traitement par 350 UI de PMSG au
Normales 20 19 16 19 74 92.5
moment du retrait des éponges.

Difficiles 0 0 4 0 4 5 A noter, que les animaux qui composent principalement le


lot II étaient moyennement maigres au début de
Dystociques 0 1 0 1 2 2.5 l’expérimentation, un flushing (plan d’alimentation spécial)
a été préconisé. En effet, le flushing pratiqué, n’a pas donné
ses effets stimulateurs de l’ovulation du fait que la prise du
Les résultats de ce tableau montrent clairement que presque poids avant la lutte était minime ou nulle). Un taux
la totalité des naissances étaient normales. Nous avons d’ovulation de 2.5-3 % pour chaque kg de poids vif en plus
enregistré 74 naissances normales (92.5 %), 5 naissances a été rapporté Gordon (1997). Une corrélation inverse entre
difficiles (5 %) et 2 naissances dystociques nécessitant l’alimentation et la concentration sérique de la P4 a par
notre intervention (2.5 %). De ce fait, nous pouvons dire contre été signalée, ayant comme conséquence une
que les différents traitements n’ont pas d’effet sur le augmentation du taux de mortalité embryonnaire. (Parr et
déroulement du travail en dépit de l’effet minime du al, 1982), (Williams et Cunning, 1982).
traitement par le Benzoate d’oestradiol (5 %).

129
Un autre facteur pourrait être mis en cause pour expliquer d’autres auteurs (Tennah, 1997; Benlahreche et
ces résultats de fertilité; en effet le troupeau expérimental a Boulenouar, 1991) Les brebis du lot IV qui ont reçu une
subi les aléas du transport sans période d’adaptation. Ceci dose de 500 UI de PMSG à la fin du traitement intra-
pourrait constituer un stress pour les animaux. En effet, le vaginal de FGA, ont été introduites en flushing un mois
stress agit négativement sur le taux de fertilité ainsi Doey et après les mises-bas précédentes d’où comme avantage
al (1976) ont rapporté que tout facteur entraînant la l’élimination de tous les facteurs qui peuvent avoir
décharge de l’ACTH chez la brebis, durant ou après la lutte, influence sur le déroulement de cette étape préparatoire et
peut réduire le taux de fertilité en entraînant des mortalité l’application stricte du flushing avant et après la lutte.
embryonnaires. Casamitdjana (1996) a rapporté que le Ainsi, l’application d’un bon flushing trois semaines avant
stress a des conséquences graves chez les femelles telle et trois semaines après la période de lutte, améliore
qu’une absence de l’ovulation et des mortalités notablement les paramètres de reproduction chez les ovins
embryonnaires, donc ils doivent être totalement bannis (Falah, 2000, Marrel, 1990).
pendant le mois qui précède la mise à la lutte et les deux
mois après.
4.2 Induction de l’agnelage
4.1.2 Effet des traitements sur la fécondité 4.2.1 La durée moyenne de la gestation
Dans notre travail, nous avons obtenu un taux de fécondité Les brebis de la race "Ouled Djellal" utilisées dans ce
de 75 % avec le lot I (témoin), 65 % avec le lot II, 130 % travail ont montré une durée moyenne de gestation de
avec le lot III et en fin 95 % avec le lot IV. L’analyse de ces 150±2 jours. Ce résultat est plus proche de ceux de Camille
résultats nous permet de dire que le lot IV traité par 500 UI et Thibier (1980) qui ont rapporté une durée de gestation de
de PMSG a donné le meilleur résultats suivi du lot V traité 148 à 152 jours avec les brebis de race "Rambouillet" et
par 600 UI de PMSG, cependant les lots II et III traités par "Mérinos". Niar (2001) dans ces travaux sur les races
300 UI et 400 UI de PMSG respectivement ont montré des algériennes a rapporté une durée moyenne de gestation de
taux de fécondité inférieurs à celui du lot témoin. Nos 151.27±2.57 jours pour les brebis de race "Hamra".
résultats sont assez faibles comparativement à ceux trouvés
Cependant nos résultats sont différents à ceux rapportés par
par rapport à d’autres auteurs (Tennah, 1997 ; Niar, 2001;
Chouia, (2002). Ainsi des taux variant entre 95 et 120 % Harrisson (1982) qui a enregistré une durée moyenne de
ont été trouvés par ces auteurs. gestation de 144.7 jours et à ceux rapportés par Camille et
Thibier (1980) qui ont obtenu une durée de 144 à 148 jours
Il est vrai que les fluctuations environnementales de pour les brebis de race "South-Down", "Hampshire" et
l’animal (entretien, alimentation, stress, l’absence de l’effet "Dorset Horn". Et, enfin, par Gordon (1983) qui a
du flushing pourraient être la cause des résultats enregistré une durée de 146.8 jours et 147.3 jours pour les
insatisfaisants pour les lots II et III. portées simples et doubles respectivement.
De ce fait, nous pouvons dire que la durée moyenne de
4.1.3 Effet des traitements sur la prolificité
gestation est un paramètre qui dépend d’une façon directe
de la race des brebis et de la taille de la portée. En ce qui
Les taux de prolificité obtenus avec les trois lots traités par concerne la variabilité de la durée de gestation, nous avons
des doses différentes de PMSG à la fin du traitement enregistré une variabilité de 7 jours. Ce résultat est plus
vaginal de FGA sont appréciables. Nous pouvons affirmer proche de celui rapporté par Niar (2001) dans sa recherche
que la dose de PMSG qui a donné le taux de prolificité le sur les brebis de race "Hamra" et qui est de 10 jours. Ce
plus élevé c’est la dose 500 UI avec 14 brebis mettant bas résultat est inférieur à ceux rapportés par Penning (1977) et
nous avons pu obtenir 10 mises- bas avec des doublets et 4 Harisson (1982) qui ont rapporté respectivement des
mises-bas simples. En comparant nos résultats avec variabilités de 13 et 19 jours.
d’autres travaux principalement effectués sur nos races tels,
Benlahreche et Boulenouar (1991) qui ont pu obtenir un
taux de prolificité de 117.9 % pour la lutte d’hiver et de 4.2.2 Effet des traitements sur l’intervalle traitement-
142.9 % pour celle du printemps avec les brebis de race agnelage
"Taadmit" traitées par des éponges vaginales de FGA
Nos résultats révèlent que seulement les traitements par le
associées à des doses de 500 UI de PMSG. Bousbaa et
Benzoate d’oestradiol et la Dexaméthasone ont un effet
Lachi (1992) qui ont rapporté un taux de prolificité de
significatif sur l’intervalle traitement-agnelage, cependant
129.4% avec la dose de 500 UI de PMSG sur des brebis de
les autres traitements ne l’ont pas.
race "Ouled Djellal".
Niar (2001) dans ses travaux sur la race "Ouled-Djellal" et 4.2.2.1 La Dexaméthasone
"Rumbi", a rapporté des taux de prolificités de 135 %,
153.92 %, 150.96 % pour les doses de PMSG de 350 UI, Nous avons enregistré un intervalle de 43.45±15.17 heures
450 UI, 500 UI respectivement. avec des intervalles extrêmes de 26 et 76 heures. Ce résultat
Nous pouvons affirmer ainsi, que nos taux de prolificité et est plus proche de ceux rapportés par Malthier et al (1991)
principalement le taux de 175 % sont meilleurs que ceux qui ont signalé un intervalle variant de 40.8±10.1 à 65.4±32

130
Effet des traitements hormonaux sur les paramètres de reproduction chez des brebis «Ouled-Djellal»

heures selon le type et la dose de la Dexaméthasone. Battut enzymatique nécessaire à la production de la progestérone
et al (1996) ont enregistré par contre, un intervalle de temps pour maintenir la gestation.
traitement-agnelage de 40-45 heures et ce-ci par l’emploi
de la dose de 16mg à 20 heures.
4.2.3 Effet des traitements sur le déroulement du travail
Cependant nous avons trouvé des différences avec les
résultats rapportés par John et al (1996), après l’utilisation Dans notre travail, nous avons enregistré 92.5 % de
de la Dexaméthasone à la dose de 16mg, ont rapporté un naissances normales, 5 % des naissance difficiles et 2.5 %
intervalle traitement- agnelage de 51±18 heures. Niar des naissances difficiles nécessitant notre intervention
(2001) a rapporté, après l’induction de l’agnelage par le (Dystociques). Les 5 % de naissances difficiles sont
Dexaméthasone à la dose de 16 mg en IM à 10 heures du totalement enregistrées au niveau du lot traité par le
matin du 144ème jour de gestation, un intervalle de Benzoate d’oestradiol, alors que les 2.5 % des naissances
55.71±6.89 heures. dystociques sont réparties en 1.25 % pour le lot traité par la
Dexaméthasone (une naissance) et 1.25 % pour le lot traité
L’explication que nous pouvions attribuer à ces variations par la PG. De ce fait, nous pouvons dire que seulement le
est que l’intervalle de temps traitement-agnelage peut Benzoate d’oestradiol a un effet sur le déroulement du
dépendre de la dose, la nature du corticoïde et le moment travail avec un effet minime (5 %) alors que les autres
du traitement (début, milieu, fin de la journée) d’une part, et traitements n’ont pas présenté d’effet. Pour mieux élucider
aussi il peut dépendre de la race des brebis traitées d’autre ces effets, nous discutons les résultats obtenus produit par
part. produit.

4.2.2.2 Le benzoate d’oestradiol


4.2.3.1 La Dexaméthasone
Avec le benzoate d’oestradiol, nous avons enregistré un Nos résultats sont similaires à ceux rapportés par Battut et
intervalle traitement-agnelage moyen de 28.95±4.66 heures al (1996) qui ont rapporté que l’utilisation des corticoïdes
avec des intervalles extrêmes de 24 et 37 heures. Ce (la Dexaméthasone) à la dose de 16 mg par voie
résultas est plus proche à ceux rapportés par Cahill et al intramusculaire vers 20 heures a permet d’induire
(1976), Restall et al (1976) et Malthier et al (1991) qui ont l’agnelage et de regrouper, sans risques, les mises bas sur
rapporté un intervalle traitement-agnelage de 24 heures. les brebis qui ont subit la synchronisation des chaleurs.
Toutefois nous avons remarqué que cet intervalle est Peters et Dent (1992) ont rapporté par contre, que 4% des
inférieur à ceux rapportés par Niar (2001) qui a rapporté un brebis traitées à la Dexaméthasone ont manifesté le besoin
intervalle de 36.48 ±5.18 heures après usage du Benzoate d’une assistance pour mettre bas contre 0 % du lot témoin.
d’oestradiol à la dose de 10 mg à 10 heures. De la même
manière, la dose, la nature d’œstrogène ainsi que la race des Cependant nos résultats sont différents à ceux rapporté par
brebis traitées sont des facteurs de variation de l’intervalle Niar (2001) qui a noté que l’administration de la
traitement-agnelage. Dexaméthasone à la dose de 16mg, à 10 heures du matin,
entraîne certaines difficultés à la mise bas dans les portées
4.2.2.3 Le luprostiol (Prosolvin) doubles. En accord avec (Shelton et al, 1995) la race, La
taille de la portée, le moment du traitement (matin ou soir)
Le traitement d’induction de l’agnelage par la PGF2α, chez et l’age peuvent avoir effet sur le déroulement du travail.
les brebis de cette race, a montré un intervalle traitement-
agnelage moyen de 146.95±39.98 heures avec des 4.2.3.2 Le Benzoate d’oestradiol
intervalles extrêmes de 48 et 210 heures. Les agnelages,
dans le lot témoin, sont étalés de 47 et de 210 heures après Les résultats que nous avions rapporté sont similaires à
le 145 jour de gestation avec un intervalle moyen de ceux de Battut et al (1996) qui ont rapporté que
124.75±44.88 heures. Nous avons encore enregistré une l’administration 2 mg de Benzoate d’oestradiol en
seule brebis (5 %) qui a mis bas dans les 72 heures post- intramusculaire, à 20 heures, a permis d’induire les mises-
partum contre 4 brebis dans le lot témoin (20 %). bas avec un pourcentage non négligeable de dystocies et de
mortinatalité. Tandis que Rummer et Rommel (1984) ont
Nos résultats sont similaires à ceux rapportés par Moe noté des difficultés de mises-bas après induction de
(1983) et Niar (2001) qui ont révélé que les prostaglandines l’agnelage par le benzoate d’oestradiol et ils ont expliqué
n’ont pas d’effet sur l’intervalle traitement-agnelage ceci par la réaction rapide et les insuffisances de
néanmoins Harmann et Slyter (1980) ont rapporté des préparation à l’agnelage.
résultats supérieurs aux nôtres dont ils ont trouvé 13 brebis
(13 %) ont mis bas dans les 72 heures contre 3 brebis (8 %) Toutefois, nous avons constaté des différences avec les
des brebis non traitées. résultats rapportés par Niar (2001) qui n’a pas noté des
perturbations dans le déroulement des mises-bas dont il a
L’absence de l’effet de la PGF2α dans nos résultats enregistré un seul agnelage dystocique dans les portées
démontre clairement que la gestation, chez cette espèce, est simples. Ces différences dans les résultats peuvent être
maintenue par la progestérone placentaire même après la dues au moment du traitement (10 heures ou 20 heures), à
lyse du corps jaune. Roberts (1986) a rapporté que le la race des brebis et aussi à l’age des brebis. Restall et al
placenta, dans l’espèce ovine, possède un équipement

131
(1996) et Maltier et al (1991) ont rapporté que les [14] Battut, I., Bruyas, J.F., Fieni, F. et Tainturier, D., "La
oestrogènes lorsqu’ils sont administrés aux brebis gestantes mise bas : déterminisme, mécanisme, et maîtrise
entraînent une forte proportion de problèmes à la mise-bas. pharmacologique", Point Vet. Vol.28, (1996), 67-72.
[15] Harrison, F.A., "Dexamethasone-induce parturition in
sheep", British Vet. J.138, (1982), p.402.
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES [16] Cahill, L.P., Knee, B.W., and Lawson, R.A.S.,
[1] Shelthon, M., ″Harnessing the biological potential of "Induction of parturition in ewes with a single
sheep in providing protein for growing world injection of oestradiol benzoate", Theriogenology 5,
population″. Journal of Animal Science 73 (suppl.1), (1976), 289-294.
(1995), p.243.
[17] Niar, A., "Maîtrise de la reproduction chez les ovins
[2] Thimonier, J., Cognie, Y., Lassoued. N., Khaldi, G., en Algérie", Thèse de doctorat, université Senia.
“L’effet male chez les ovins : une technique actuelle Oran. (2001), p. 229.
de la maîtrise de la reproduction”, INRA prod.
[18] Laouini, B., Meddah. F., Mebareki, H. "contribution à
Anim.13, (2000), 223-2.
la l’introduction de la synchronisation des chaleurs
[3] Chemineau, P., Cognie, Y., Heyman, Y., ″Maîtrise de avec des éponges vaginales dans la région de Oued
la reproduction des mammifères d’élevage”, INRA souf". (2004), E.N.V. EL-HARRACH
.Prod. Anim, hors série, (1996) ,5-15.
[19] Tennah, S. "Contribution à l’étude des facteurs
[4] Driancourt, M.A., Gougeon, A., Royère, influençant les performances de reproduction des
D., Thibault, C., "La fonction ovarienne" dans "La brebis de race Ouled-Djellal sous différents
reproduction chez les mammifères et l’homme" de traitements de synchronisation des chaleurs", INA,
Charles Thibault et marie claire Levasseur, (1991), p : ELHARRACH, (1997).
273-298
[20] Boussbaa, S. et Lachi, A. "Essais de synchronisation
[5] Gordon, I., "Controlled reproduction in Sheep & de l’oestrus à différentes doses de PMSG chez la
Goat", Volume2. CAB international, (1997), pp: 450 brebis de race Ouled- Djellal dans la région de
MAARIF, Willaya de M’SILA". Thèse d’ingénieur
[6] Smith. J.F., (1988) ″Nutrition and ovulation rate in agronome, I.N.A. EL-HARRACH. P.41.
the ewe″, Australian Journal of Biological Science 41,
(1988), 27-36 [21] Benlahrache, B. et Boulenouar, A. "Essais de
synchronisation de l’oestrus en lutte libre chez la
[7] Parr, R.A., Cunning. I.A. and Clarke, I.J., "Effects of brebis Taadmmit et incidence sur la croissance des
manternal nutrition and plasma progesterone agneaux". Thèse d’ingénieur agronome, I.N.A. EL
concentration on survival and growth of the sheep HARRACH, p.114.
embryo in early gestation". Journal of Agriculure
Science of Cambridge 98, (1982), 39-46. [22] Faleh. H.A.," Alimentation des troupeaux ovins tout
au long de l’année". Bovins & ovins 24. (2000), p: 4-
[8] Williams, A.H. and Cunning, A.I., "Inverse 5
relationship between concentration of progesterone
and nutrition in ewes". Journal of Agriculure Science [23] Peters, A.R. et Dent, C.N., "Induction of parturition in
of Cambridge 98, (1982), 517-522. sheep using déxaméthasone", Veterinary Record. 131,
245-288.
[9] Casamitjana, P., " L’infécondité chez les petits
ruminants" dans: le point vétérinaire, Vol.28, Numero [24] John, P., Kastelic, R, Byrne, C. Ruth, M., Tim, A.,
special. "Reproduction des ruminants", (1996), 159- Mcallister, L. Anne MC. Et Cheng, K-J., "Induction
164. of parturition in sheep with dexamethasone or
dexamethasone and cloprostinol ", Can. Vet. 37,
[10] Doney, J.M., Gunn, R.G., and Smith. W.F. "Effects of (1996), p: 101-102.
premating environmental stress, ACTH, cortisone
acetate or metapone on oestrus and ovulation in [25] Restall, B.J., Herdegen, J. et Carberry, P.," Induction
sheep", Journal of Agricultural Science, Cambridge of parturition in sheep using oestradiol benzoate",
87, (1976), 127-132 Aust. J. exp. Agri. Anim. Husb., 16, (1976), p: 462-
466.
[11] Penning, P. and Gibb, M., "The use of corticosteroid
to synchronize parturition in sheep", Vet., Rec. 100, [26] Baril, G., Chemineau, P., Cognie, Y., Lebeuf, B.,
(1977), 491-492. Orgeur, P., et vallet, T-C.,"manuel de formation pour
l’insémination artificielle chez les ovins et les
[12] Maltier, J.P., Legrand, C., et Breuller, M., cité par caprins", Etude du FAO production et santé animale
Thibault, C. et Levasseur, M.C., "la reproduction chez No83, Rome, Italie
les mammifères et l’homme", INRA. (1991), p : 465-
483.
[13] Camille, C et Thibier, M. "Elevage, diagnostic de
gestation et induction de la parturition". Revue de
l’agriculture. No3, vol. 40, 636.3.082. (1987), p: 669-
672

132

Vous aimerez peut-être aussi