Automate Programmable1 Parte2
Automate Programmable1 Parte2
Automate Programmable1 Parte2
1
En anglais, PLC de Programmable Logic Controller
Exemple d’automatisme
Il existe des automatismes complexes et d’autres beaucoup plus simples. Dans le cadre de nos
discussions, nous analyserons des systèmes de petites envergures, donc relativement simples. Un
de ces exemples se trouve à l’annexe A sous forme de diagramme électrique à relais.
Ce système est installé dans un grand quotidien de Montréal, ici le journal La Presse.
L’élévateur permet de monter les rouleaux de papier du sous-sol de l’édifice vers le premier
étage.
On retrouve, dans les automatismes, deux sections bien distinctes, à savoir la partie commande
(contrôle) et la section commandée (puissance). Dans l’exemple du monte-charge de l’annexe A
(19), la partie commande utilise la technologie des relais de contrôle. Ce cours nous permettra,
en autre, de transformer ces systèmes à relais par des contrôles utilisant les automates
programmables industriels.
Séquence en mode automatique du système d’élévateur
Lorsque l’opérateur apporte un rouleau, il le dépose sur le système à bascule du poussoir #1. Le
rouleau actionne alors S2 et S3. Si le monte-charge n’est pas présent au sous-sol, le poussoir
reste inactif. Si le monte-charge est en bas (S16), le poussoir #1 est actionné suivant un court
délai (3 secondes); ceci permet de diriger le rouleau dans le monte-charge.
Lorsque le rouleau se retrouve dans le monte-charge, il actionne S5 et S6 et, suivant un court
délai (2 secondes), ce dernier débute son ascension. Le frein est mis en fonction lorsque S10 est
actionné permettant de ralentir la course du monte-charge. Une fois complètement en haut
(S15), le poussoir #2 dégage le rouleau et celui-ci actionne, par le fait même, les interrupteurs
S13 et S14. Cette détection permet au poussoir #2 de revenir à son état initial (S9) et, au monte-
charge, de resdescendre.
En mode manuel
Lorsque le sélecteur auto/manuel est placé en mode manuel, l’opérateur peut déplacer le monte-
charge là où il le désire. Quatre boutons poussoirs permettent de charger et décharger les
rouleaux en plus de monter et de descendre le monte-charge selon les actions de l’opérateur.
Évidemment, lorsque le mode manuel est en fonction, le mode automatique ne l’est pas et vice
et versa.
Le bouton d’arrêt
Il est très important de comprendre l’action du bouton d’arrêt. Une action, sur ce bouton
poussoir à retenue mécanique, coupe l’alimentation au reste du circuit. Ainsi, lorsqu’une
urgence survient, le circuit est complètement paralysé. Même le mode manuel est rendu inactif
par l’action du bouton d’arrêt. Cette pratique n’est pas universelle et aucune règle stricte n’est
applicable au mode d’arrêt des automatismes. La seule règle, qui prévaut dans les installations
électriques de ce genre, est que la sécurité doit avoir préséance.
Par ailleurs, le type modulaire est adaptable à toutes situations. Selon le besoin, des modules
d’entrées/sorties analogiques sont disponibles en plus de modules spécialisés tels: PID, BASIC
et Langage C, etc. La modularité des API permet un dépannage rapide et une plus grande
flexibilité. La figure 2-1 présente un automate modulaire SLC-500 de la compagnie Allen-
Bradley.
Module d’alimentation
Module de Microprocesseur comprenant les instructions de programmation
Base de l’API à 13 fentes
Connecteur de module
S L C 5 /0 3 C P U O U T PU T IN P U T O U T PU T IN P U T O U T PU T IN P U T
P OW E R 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12 0 4 8 12
PO W ER PO W ER
1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13 1 5 9 13
2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14 2 6 10 14
3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 3 7 11 15 AN A LO G A N A LO G
AB A L L E N -B R A D L E Y
Modules analogiques
Modules TOR Fentes pour expansion future
T E M P O R IS A T E U R S
C O M P TE U R S
SÉ Q U EN CE U R S
R E G IS T R E S
P
MÉMOIRE
+ -x /
DE SORTIE BIT
MÉMOIRE
INTERFACE
D'ENTRÉE BIT
DE SORTIE BIT
<=>
INTERFACE
O U , E T , N O N , O U -E X
D'ENTRÉE BIT
X3 Y41
¦- --| |- -- --( )-- -¦
PR O G R AM M E
U T IL IS A T E U R
T ype K
F O N C T IO N S S P É C IA L E S
P ID , H o r o d a te u r
MÉMOIRE
D'ENTRÉE MOT
D é pa ce m e nt
MÉMOIRE
INTERFACE
D'ENTRÉE MOT
DE SORTIE MOT
INTERFACE
DE SORTIE MOT
Interface de sortie
Les modules de sorties sont munis d’interfaces encore là très versatiles. Ces dernières peuvent
fournir des tensions de sorties à courant continu à l’aide d’un module NPN ou PNP ainsi que
des tensions alternatives à l’aide de module à TRIAC acceptant des tensions pouvant aller
jusqu’à 240VCA. Par surcroît, il existe des modules à contact sec qui peuvent manipuler des
tensions C.C. ou C.A. selon le besoin et à divers niveaux de tension, d’amplitude ou de
fréquence.
Pour ce qui est des sorties analogiques, elle se présente généralement sous deux formes. Sans
placer plus d’importance à une qu’a l’autre, il s’agit de sortie 0-10V et 4-20mA. Quelques fois,
ces sorties nécessitent des alimentations externes.
2
RTD Resistor Thermal Detector. Résistance thermique dont la plus commune est fait de platine et
possède un résistance de 100Ωà 0°C. Elle varie de 0.385Ω/°C.
La mémoire interne
Il est primordinal de comprendre que les automates programmables ne sont que de simples
ordinateurs spécifiquement conçus pour la réalité industrielle et la simplicité d’accès à des
entrées/ sorties.
Ainsi, puisqu’il s’agit d’un ordinateur, il possède une gamme d’instructions qui lui permettra de
manipuler les variables d’entrées et de sorties. Les informations en entrées et en sorties sont
représentées par des variables. Celles-ci peuvent être représentées par un seul bit ou peuvent être
regroupées en mots de 8, 16 ou 32 bits, selon le modèle de l’automate.
Il est également possible de diviser la mémoire de l’automate en diverses sections. Selon son
type, le nombre de sections peut varier et il serait prématuré, à ce moment, de couvrir ce sujet.
Vous pourrez visualiser l’agencement mémoire d’un automate dans un prochain document. Pour
l’instant mentionnons seulement que l’automate possède de la mémoire pour le programme en
échelle, les informations en entrées et en sorties ainsi qu’un jeu d’instructions complet.
Ce jeu d’instructions est spécifique à l’automate utilisé, mais nous pouvons affirmer, sans trop
se tromper, que tous les automates possèdent au moins les instructions de base tels les contacts à
ouverture et à fermeture, les relais, les temporisateurs et les compteurs.
La mémoire BIT
Afin de bien comprendre la structure interne d’un automate, regardons la figure 2-2 en
supposant: l’interrupteur de pression est branché à l’entrée X3; la lumière est reliée à la sortie
Y41.
Lorsque la pression est normale, l’entrée X3 est dite en état de repos puisque cette dernière est à
0V par l’entremise du contact ouvert. Le bit interne de l’adresse X3 est donc à un niveau
logique «0». Lorsque la pression augmente et que le contact ferme, une tension se retrouve sur
l’interface d’entrée et celle-ci fera changer le bit interne à un niveau logique «1». Le programme
en échelle (LADDER), dans l’encadré du centre, présente un contact à fermeture X3 et un bit de
sortie représenté par les parenthèses (Y41).
L’instruction du contact à fermeture X3 utilise le niveau logique du bit interne et non pas le
statut ouvert ou fermé du contact du détecteur de pression. Si le bit est à 0 le contact restera
ouvert. Par contre, si le bit est à 1, le contact permettra une continuité jusqu’à la sortie. À
première vue, ce principe semble évident mais il n’en est pas ainsi lorsqu’on utilise un contact à
ouverture.
La mémoire MOT
Les cases mémoires de type MOT regroupent généralement 8 bits, mais de plus en plus les
automates apparaissant sur le marché utilisent des mots de 16, voire même de 32 bits. Ces bits
sont organisés sous la forme binaire afin de représenter, avec les seules symboles 1 et 0, des
nombres pouvant aller, sur 32 bits, de 0 jusqu’a 4 294 967 295.
Exemple:
32768 16384 8192 4096 2048 1024 512 256 128 64 32 16 8 4 2 1
0 1 0 0 0 1 0 1 0 0 0 1 0 0 1 0
16384 + 1024 + 256 16 + 2
Le résultat décimal du nombre binaire 0100 0101 0001 0010 est 17682(10) et 4512(16)
Cycle d’opération
Le diagramme ci-contre présente un cycle S c r u t a t io n d e s e n t r é e s / s o r t ie s
simplifié d’opération, composé de la scrutation du
programme, suivi ou précédé de la scrutation des
E/S.
À la scrutation des E/S, les données sont
transférées du fichier des données de sortie vers
les bornes externes. De plus, les bornes d’entrées
sont examinées et les bits d’état associé dans le
fichier de données d’entrée sont misent à jour.
À la scrutation du programme, la mise à jour de
l’état des appareils externes des entrées est
appliquée au programme utilisateur. Le
processeur exécute la liste complète des
S c r u t a t io n d u p r o g r a m m e
instructions dans l’ordre croissant des lignes.
2-3 : C Y C L E D'OPÉRATION
Les bits d’état sont rafraichis selon les règles de continuité logique au fur et à mesure que la
scrutation du programme se déroule.
La scrutation des E/S et la scrutation du programme sont deux opérations complètement
indépendantes. Aussi, toute modification d’état, se produisant sur les appareils externes
d’entrées pendant la scrutation du programme, n’est prise en considération qu’à la prochaine
scrutation des E/S. Si le temps de scrutation est relativement long, une variation de courte durée
à l’entrée pourrait ne pas être détectée.
Ici, trois modules de 8 entrées sont utilisés. Nous pourrions regrouper en une seule entrée les
interrupteurs de limite S2 et S3 ainsi que S5 et S6 et finalement S13 et S14 en les branchant en
paralèlle. Le groupement de ces contacts permettrais d’économiser un module d’entrées puisque
le nombre nécessaire passerait de 18 à 15.
Ce type de regroupement n’est pas recommandé puisqu’il enlève de la flexibilité au
programmeur. Si, pour une raison quelconque, les interrupteurs doivent être programmés
séparement, il est alors impossible de le faire. Donc, à moins de force majeure, les détecteurs et
les boutons poussoirs doivent être reliés séparément à une entrée unique.
F1 T1 0 F3 1
F2
2 KA0
A r rê t
d 'u r g e n c e
S19 A rrê t U rg e n c e
haut
S20 A rrê t U rg e n c e
bas
3
M O D U LE
uP
API
Monte-Charge
Monte-Charge
Monte-Charge
S17 C â b le
Automatique
Poussoir #1
Poussoir #2
M4 Haut
M4 Bas
dégagé
en haut
D é b a rq u é
Manuel
en bas
S-1
S-2
* M is e e n KA0 V 1 O U T 0 O U T 1 O UT 2 O UT 3 O U T 4 O U T 5 O UT 6 O UT 7 V 2 O UT 8 O UT 9
f o n c tio n C A CA
H 1 H2 H 3 H 4 H5 H 6
A1
C o n tr ô le
KA0
A c tif
** K T 1
A2
2
* B o u t o n d e v a n t ê t r e a j o u t é à l 'a u t o m a t i s m e KM 3 KM 4 KM 2 K M 1
* * C o n ta c t d e s u r c h a r g e d e c o u ra n t
KA0
IN 0 IN 1 IN 2 IN 3 IN 4 IN 5 IN 6 IN 7 C O M IN 8 IN 9 IN 1 0 IN 1 1 IN 1 2 IN 1 3 IN 1 4 IN 1 5 CO M IN 1 6 IN 1 7 IN 1 8 IN 1 9 IN 2 3 C O M
Arret
S12
S18
S10
S11
S13
S14
S15
S16
S1
S4
S8
S7
S2
S3
S5
S6
S9
Référence
Lors de la programmation, les références aux entrées et aux sorties sont essentielles. Ainsi, sur
le plan électrique, il est important d’indiquer les adresses des entrées et des sorties. Il n’y pas de
convention quant au branchement et à l’idendification des entrées/sorties. Par contre, il faut
toujours prendre en considération les règles de sécurité pour ce qui est des connexions et de la
clarté au niveau de l’identification.
3
MOV: «Metal Oxyde Varistor»
d’E/S.
4. Guide pour aider à la connexité. A B A L L E N -B R A D L E Y
10
9. Module processeur. Ce dernier doit 3 7 11 15
T r ia c /1 0 0 - 2 4 0 V
toujours se trouver à 9 8
l’emplacement suivant le bloc
d’alimentation.
10.Bloc d’alimentation.
4
American Wire Gage. Un fil 14 AWG possède un diamètre de 1.63mm et une section de 2.08 mm2.
Les Modules
Représentation des branchements des modules d’un SLC-500
L1 L1
IN 0 IN 0
IN 1 IN 1
IN 2 IN 2
IN 3 IN 3
IN 4 IN 4
IN 5 IN 5
IN 6 IN 6
1 0 0 / 1 2 0 VCA IN 7 2 0 0 / 2 4 0 VC A
IN 7
IN 8 IN 8
IN 9 IN 9
IN 1 0 IN 1 0
IN 1 1 IN 1 1
IN 1 2 IN 1 2
IN 1 3 IN 1 3
IN 1 4 IN 1 4
IN 1 5 IN 1 5
A C AC
L2 C OM
L2 C O M
A C AC
C O M C O M
CC+ CC-
IN 0 IN 0
IN 1 IN 1
IN 2 IN 2
IN 3 IN 3
IN 4 IN 4
IN 5 IN 5
IN 6 IN 6
24 V C c
IN 7 24 V CC
IN 7
IN 8 IN 8
IN 9 IN 9
IN 1 0 IN 1 0
IN 1 1 IN 1 1
IN 1 2 IN 1 2
IN 1 3 IN 1 3
IN 1 4 IN 1 4
IN 1 5 IN 1 5
AC A C
CC- C OM
CC+ C O M
AC AC
C O M C O M
1 7 4 6 -IB 8 , 1 7 4 6 - IB 1 6 1 7 4 6 - IV 8 , 1 7 4 6 - IV 1 6
E n t r é e s 2 4 V C C ( S in k o u N P N ) E n tré e s 2 4 V C C (S o u rc e o u P N P )
V A C /D C L1 ou C C +
O U T 0
O U T 1 V CA ou VCC
O U T 2
not used
in I O 4
O U T 3
not used L2 ou C C -
in I O 4
L1 IN 0
IN 1
IN 2
1 0 0 /1 2 0 V C A not used
in I O 4
IN 3
not used
in I O 4
A C
L2 C O M
1 7 4 6 -IO 4 , 1 7 4 6 -IO 8
E n t r é e s 1 0 0 /1 2 0 V C A /S o r t ie s à R e la is
CC+
CC+ V D C
O U T 0
VD C
O U T 1
O U T 0
O U T 2
O U T 1
O U T 3
O U T 2
O U T 4
O U T 3
O U T 5
O U T 4
O U T 6
O U T 5
O U T 7
O U T 6
O U T 8 1 0 -5 0 V C C
1 0 -5 0 V CC O U T 7
O U T 9
O U T 8
O U T 10
O U T 9
O U T 11
O U T 10
O U T 12
O U T 11
O U T 13
O U T 12
O U T 14
O U T 13
O U T 15
D C O U T 14
C OM O U T 15
D C
CC- CC- C O M
1 7 4 6 -O B 8 , 1 7 4 6 -O B 1 6 1 7 4 6 -O V 8 , 1 7 4 6 -O V 1 6
S o rtie s 1 0 -5 0 V C C S o r t ie s 1 0 - 5 0 V C C
(S o u rc e o u P N P ) ( S in k o u N P N )
L1 V AC 1 VAC 1
L1 ou C C +
O U T 0 O U T 0
OU T 1 O U T 1
O U T 2 O U T 2
OU T 3 O U T 3
1 0 0 -2 4 0 V C A O U T 4 V CA /V C C O U T 4
OU T 5 O U T 5
O U T 6 O U T 6
OU T 7 O U T 7
L2 L2 ou CC -
VAC 2
L1 VAC 2 L1 ou CC+
OU T 9 O U T 9
O U T 8 O U T 8
O U T 11 O U T 11
O U T 10 O U T 10
O U T 13 1 0 0 -2 4 0 VC A O U T 13 V C A /V CC
O U T 12 O U T 12
O U T 15 O U T 15
O U T 14 O U T 14
L2 L2 ou CC -
1 7 4 6 -O A 8 , 1 7 4 6 -O A 1 6 1 7 4 6 O W 4 , 1 7 4 6 -O W 8 , 1 7 4 6 -O W 1 6
S o r tie s T R IA C 1 0 0 - 2 4 0 V C A S o r t ie s R e la is 2 4 V C C - 2 4 0 V C A
5
Isolation opto-électrique entre les terminaisons d’entrées/sorties et la logique de contrôle.
Il existe également trois modules de combinaison: IO4 (2E/2S) , IO8 (4E/4S) et IO12 (6E/6S).
Les spécifications des modules IO4 et IO8 correspondent aux modules IA4 et OW4 et ceux du
module IO12 aux spécifications de IA16 et OW16.
a
Fréquence de 47 à 63 Hz
b
Le bloc de terminaison est amovible
a
Langage de programmation
Il existe de nos jours plusieurs façons de programmer la séquence par laquelle on désire
alimenter les sorties. Le langage le plus commun est évidemment le LADDER. Ce terme, qui se
traduit de l’anglais par «échelle», nous retourne rapidement au diagramme électrique des
automatismes.
Les divers langage de programmation
N’oubliez pas, qu’au départ, les automates ont été conçus pour les électriciens; il fallait donc
garder le langage de programmation le plus simple possible. Par la suite, certains
manufacturiers, telle la compagnie Siemens, ont créé leur propre langage; d’autres utilisent une
programmation booléenne basée sur les équations logiques de l’automatisme et, finalement,
certains s’inspirent de la méthode GRAFCET pour créer des langages.
Diagramme ÉLECTRIQUE :
Les diagrammes en échelle électrique sont depuis toujours la façon de présenter
les schémas d’automatisme. DÉPART
M 1
ARRÊT
M 1
Programmation MNÉMONIQUE :
Ce type de programmation est utilisé avec les appareils portatifs. Ils sont munis LOAD depart
d’affichage à DEL ou à crystaux liquides et permettent généralement la OR M1
programmation d’une seule instruction à la fois. AND NOT arret
OUT M1
Programmation BOOLÉENNE :
Représentation par équations logiques M1 = (depart + M1 ) * arret
Programmation GRAFCET :
Méthode de GRAFCET : GRAphe Fonctionnel de Commande Étape-Transition. 1
Plusieurs compagnies utilisent un dérivé de ce type de programmation, par
exemple, Siemens, par la création du logiciel APT (Application Productivity E 1 * !E 2
Tools). 2 M O TEUR
E2
Programmation LADDER :
La très grande majorité des automates programmables utilisent le langage LADDER. L’avantage, c’est qu’il se
rapproche le plus des schémas électriques et la programmation se fait par insertion de contacts et de relais.
La majorité des gens affirmeront qu’il y a une erreur dans ce programme puisque le contact E2
est ouvert. Pensez-y quelques instants. Puisque le bouton ARRÊT offre une continuité de
l’alimentation vers l’entrée E2 de l’automate (figure 2-7), le bit E2 est actif et se trouve à un
niveau logique VRAI, donc à 1. L’instruction du contact à fermeture E2 (figure 2-8) examine si
le bit est actif; puisqu’il l’est, le contact E2 est normalement fermé. Il y aura donc continuité
jusqu’à la sortie lorsque le bouton de départ sera activé.
Annexe A : Monte-Charge
Ce système est installé au journal « La Presse » de Montréal. Il permet de déplacer le papier du sous-sol vers l’étage ou se situe les presses.
M O N T E -C H A R G E
M 4
S9
*S 1 4
*S 1 3
S 17
R O U L E A U D E P A P IE R
PO U R LE J O U R N AL
P O U S S O IR # 2 P O ID S
VE R S O PE R A TE U R
S 15
E L : 4 2 '- 5 ' '
S é q u e n c e d e l 'a u t o m a t i s m e :
L 'o p é r a t e u r r o u l e m a n u e l le m e n t u n r o u le a u su r le S 10 PO R TE
F o n c t io n s d e s i n te r r u p te u r s :
d is p o s it i f à b a s c u le s it u é a u s o u s - s o l d e l 'é d i f i c e .
U n e f o i s S 2 e t/ o u S 3 a c ti v é , u n d é l a i e s t e n c le n c h é
S 2 e t /o u S 3 : D é t e c ti o n d u r o u l e a u s u r l a b a s c u le .
p e r m e tt a n t d e s ta b i li s e r le r o u l e a u .
S 5 e t /o u S 6 : D é t e c ti o n d u r o u l e a u d a n s l e m o n t e - c h a r g e .
P a r l a s u i te , l e p o u s s o ir # 1 se l è v e e t p o u s s e le
S 9: D é t e c ti o n d u p o u s s o i r # 2 a u r e p o s .
r o u le a u d a n s le m o n te - c h a r g e .
S 10: D é t e c te l 'a r r iv é e d u m o n t e - c h a r g e à l 'é t a g e d e s p r e s s e s .
S 11: D é t e c te l 'a r r iv é e d u m o n te - c h a r g e a u s o u s - s o l .
L o r s q u e S 5 e t/ o u S 6 s o n t e n f o n c t io n , u n a u tr e d é la i
S 1 3 e t / o u S 1 4 : D é t e c te l a s o r t ie d u r o u l e a u .
p e r m e t a u r o u le a u d e s'im m o b ilise r d a n s le m o n te -
S 15: I n d i q u e q u e le m o n te - c h a r g e e s t e n h a u t .
c h a r g e . A lo r s , le f r e in e s t d é s a c t iv é e t l e m o n t e - c h a r g e
P O R TE S 16: I n d i q u e q u e le m o n te - c h a r g e e s t e n b a s .
d é b u te s o n a s c e n sio n .
S 17: D é t e c te l a te n s io n s u r l e c â b le .
U n e f o i s q u e S 1 0 d é te c t e le m o n te - c h a r g e , l e f r e i n e s t
*S 6
a c tiv é e t le sy stè m e s'im m o b ilise .
*S 5
À c e m o m e n t , le p o u s s o i r # 2 d é c h a r g e le r o u l e a u e t
l i b è r e le m o n te - c h a r g e . L o r s q u e S 1 3 e t /o u S 1 4 S O U S -S O L
S 11 E L : 1 8 '- 0 ''
d é te c te le p a s sa g e d u r o u le a u , le p o u s so ir # 2 e st
retiré.
U n e f o i s l e v é r in r e t ir é , l e m o n t e - c h a r g e r e d e s c e n d . S 16 P O ID S
*S 3
* S e lo n le s d im e n s io n s d e s ro u le a u x , u n
L a d é t e c t i o n d e S 1 1 p e r m e t l 'a r r ê t d u m o n te - c h a r g e . e t/o u d e u x d e s in te rr u p te u r s s o n t
*S 2 a c ti v é s .
P O U S S O IR # 1
Q 1
1 2
L1 T1 F5
1 2
AR R ÊT
3 4
L2 D 'U R G E N C E
AR R ÊT
5 6
L3
F1 1 F2 1 F3 1 S 1
A U T O -M A N
A U TO
2 2 2
M A N
1 3 5 1 3 5
KM 1 KM 2
2 4 6 2 4 6 S2 S3 KA 1 KA2 KA3 S10 S 11
P e t it G rand M o n te - C h a rg e M o n te -h a r g e
R o u le a u R o u le a u KA 4 en haut en bas
KA8
M .C . KA3 KA3
dégagé R o u le a u R o u le a u
C hargé D é c ha rgé
1 3 5 S 4 S7
M -C
F4 C H AR G ER S5 S 6 V e rs H a u t KA 12 KA12
2 4 6 M O N T E -C H A R G E
V e r s le h a u t V e r s le b a s
R o u le a u d a n s
1 3 5 S8
S5 m o n te - c h a r g e M -C
Q 2 P e t i t R o u le a u V e rs B a s
m o n te -c h a r g e
2 4 6
S6
G r a n d R o u le a u
m o n te -c h a r g e
Y1 1
F R E IN
2 KA11 S9
U V W M o n te -C h a r g e P o u s s o ir # 2
en bas dégagé
M 4 K A1 A1 KA 4 A1
3~
A2 A2
X1 KA 2 A1 K A3 A1 KA 5 A1 KA 5 A1 K A6 A1
H 1
X2 A2 A2 A2 A2 A2
1 2
C O N T R O L E S t a b i li s a t io n d u A C T IV E S t a b i li s a t i o n d u M O N T E -C H A R G E D ESCEN TE D U EM BAR Q U E
A C T IF r o u le a u s u r le P O U S S O IR # 1 ro u le a u d a n s le VE R S LE H A U T M O N T E -C H A R G E F R E IN
F5 p o u s s o ir # 1 m o n te -c h a rg e
A R R Ê T
M A N
Résumé de Théorie Automates Programmables I
A R R Ê T
A U TO
M A N
S18
AR R ÊT H AU T
S19
A rrê t U rg e n c e h a u t
S 12 K A 9 S20
D ÉC H AR GER A rrê t U rg e n c e b a s
M -C
KA2
S 13 S 14 A c t iv e KA5
P o u s s o ir # 1 V e rs h a u t
Passage P assage
P e tit R o u le a u G r a n d R o u le a u S17
S 15 S 16 D é f a u t C â b le
KA8 M o n te - c h a r g e M o n te - c h a r g e KA7
KA8 en bas
M -C en haut A c t iv e
M -C
dégagé P o u s s o ir # 2
dégagé
KA10 KA 11
M -C M -C
KA10 en haut en bas
M o n te -c h a rg e
en haut KA5 KA5
M -C M -C
v e rs H a ut v e rs H a u t
KA6 KA6
F r e in F r e in
KM 2 KM 1
K A 7 A1 K A 3 A1 X1 K A 8 A1 K A 9 A1 K A 8 A1 X1 KA 10 A1 X1 K A 11 A1 K M 3 A1 K M 4 A1 K A 12 A1 X1 X1 A1 A1
H 2 H 3 H 4 H 5 H 6 K M 1 KM 2
A2 A2 X2 A2 A2 A2 X2 A2 X2 A2 A2 A2 A2 X2 X2 A2 A2
P r o t e c ti o n s u r c h a r g e
F4 de c o uran t
A C T IV E M O N T E -C H A R G E D É G A G É D ÉLA I M O N T E -C H A R G E E N H A U T M O N T E -C H A R G E E N B A S P O U S S O IR P O U S S O IR AU T O M AN U EL M O N TE D ESC EN D
P O U S S O IR # 2 #1 #2
1 3 5 13 21 1 3 5 13 21
14 22 14 22
1 3 5 1 3 5
2 4 6
KM 1 2 4 6
KM 2
Pom pe Pom pe
1 2
T1 F3
0
F 13 SU R C H AR G E
KM 1
F1 F2 KA3 KA 4 F4 F8 F14
KA2
KM 1
KA5
SU R C H AR G E
KM 2
KA2 KA 4 F16 F18 F20
KA3
KM 2
KA5
KA 2
KA4
K A3
KA 4
KA5
F21
U R G E N C E
KA5
V E R S L A S T A T IO N
H EN R IB O U R AS SA