Etude Des Performances Épuratoire
Etude Des Performances Épuratoire
Etude Des Performances Épuratoire
Ralis par :
Encadr par :
Hamza EZRHADNA
Mr NOKRY Mohamed
SOMMAIRE
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LORGANIGRAMME DACCUEILLE ...................................... 6
1.
Historique ........................................................................................................................ 6
2.
3.
Organigramme ................................................................................................................. 7
Dfinition ......................................................................................................................... 8
2.
II.
2.1.
2.2.
Dfinition ....................................................................................................................... 10
2.
Le prtraitement ............................................................................................................ 11
2.
3.
Le traitement secondaire................................................................................................ 12
4.
2.
CHAPITRE III : Etude de performance de la filtration des eaux pures du STEP Bouregreg
type lagunage ................................................................................................................... 15
I.
II.
2.
1.
2.
3.
II.
2.1.
2.2.
2.
3.
2.1.
2.2.
INTRODUCTION GENERALE
La couverture des besoins en eau au Maroc a connu ces dernires annes, un dveloppement
accru qui na cess daccrotre dune anne lautre. La demande en eau augmente
considrablement, alors que loffre reste fixe avec un gaspillage considrable, aussi bien dans
lagriculture que dans lindustrie, et dans lalimentation domestique. A lhorizon 2030, si rien
nest fait, le dficit sera de 5 milliards de m3.
Les exigences de satisfaction des besoins en eau des diffrents usagers dune part, et la
ncessit de prservation des ressources en eau tant sur le plan quantitatif que qualitatif en
plus du maux de cette dcennie : -des milliers de m3 deau uses chaque annes rejeter dans
les mers et les rivires, une eau polluer avec des dchets de toute catgorie : physique,
chimique ou biologique et qui risque de perturber l'quilibre biologique.
Ce qui rend le processus de gestion de leau fort complexe et sa mise en uvre trs dlicate.
Certes lhomme a pens aux moyens de traiter cette eau avant de la jeter dans son
environnement, do vient lide de linstallation des stations dpuration (STEP).
Cependant une station dpuration deau use traitera leau pollue, dans le but dliminer
toute les dchets qui pouvant affecter la salubrit de lenvironnement.
Donc mon rapport de stage sera bas sur ltude de la conformit de station dpuration de
Bouregreg type lagunage
Ce rapport est structur en trois chapitres.
Le premier chapitre de ce rapport sera consacr ltude bibliographique.
Le deuxime chapitre gnralit sur les eaux use et les STEPs.
Le troisime chapitre concerne la mthodologie de suivi des performances puratoires de
STEP ainsi que lensemble des rsultats de mon tude.
1. Historique
Loffice National de llectricit et lEau potable (ONEE) a t cr en 1972 suite la
rgie dexploitation industrielle cre par le dahir du 19 juillet 1929 qui avait une activit trs
diversifie durant le protectorat. Cest le premier tablissement public qui a rgi un contrat
plan avec ltat prvoyant les obligations et les droits de chaque partie.
Le statut de cet tablissement est public, il vise lintrt gnral caractre industriel
et commercial. Sa cration a permis un meilleur rapport qualit/prix et llargissement du
champ daction au petit centre et au monde rural et la distribution de leau via les rgies
seulement lorsque les communes sont dans lincapacit de le faire. De plus, lONEE est dot
de lautonomie financire et de gestion, plac sous la tutelle du ministre de lquipement.
Lobjectif de lONEE est fix par les missions principales dont elle est investie telles
quelles sont dfinies par son dahir de cration. Ses missions principales vont de la
planification la distribution de leau potable en passant par les phases de ltude, de la
conception, de la ralisation, de la gestion et de lexploitation des units de production et de
distribution et du contrle de la qualit des eaux jusqu la protection de la ressource et ces
derniers temps lassainissement galement.
2. Principales activits
Les missions de lOffice National de llectricit et de lEau Potable sont :
3. Organigramme
Direction gnrale
Direction ingnierie
de formation
Direction Dveloppement
et prospection
POLE INDUSTRIEL
POLE DEVELOPPEMENT
POLE RESSOURCE
Direction Financire
Direction Patrimoine
Direction Planification
Direction Ressource
humaine
Direction Control de
gestion et systme
dinformation
Direction Contrle
Qualit des Eaux
POLE FINANCES
Direction
Commerciale et
Marketing
Direction Affaires
juridiques et Actions
foncires
10 Direction
Rgionales
Direction Technique et
Ingnierie
Direction Gnralisation
AEP
Direction Assainissement
et Environnement
Direction
Approvisionnement
et Marchs
Direction Moyens
communs
1. Dfinition
Les eaux uses, aussi appeles eaux pollues sont constitues de toutes les eaux de nature
contaminer les milieux dans lesquels elles sont dverses.
Les eaux uses sont des eaux altres par les activits humaines la suite dun usage
domestique, industriel, artisanal, agricole ou autre. Elles sont considres comme pollues et
doivent tre traites.
Elles peuvent tre parfois qualifies d'eaux grises lorsquil s'agit d'eaux peu charges en
matires polluantes par exemple des eaux d'origine domestique, rsultant du lavage de la
vaisselle, des mains, des bains ou des douches. On parle d'eaux noires lorsquelles contiennent
diverses substances plus polluantes ou plus difficiles liminer tels que des matires fcales,
des produits cosmtiques. Ou tout type de sous-produit industriel mlang l'eau.
2. Les types des eaux uses
On distingue trois grandes catgories d'eaux uses : les eaux domestiques, les eaux
industrielles, les eaux pluviales.
Les cours d'eau ont une capacit naturelle d'puration. Mais cette capacit a pour effet de
consommer l'oxygne de la rivire et n'est pas sans consquences sur la faune et la flore
aquatiques. Lorsque l'importance du rejet excde la capacit d'auto-puration de la rivire, la
dtrioration de l'environnement peut tre durable. Les zones prives d'oxygne par la
pollution entranent la mort de la faune et de la flore ou crent des barrires infranchissables
empchant notamment la migration des poissons. La prsence excessive de phosphates, en
particulier, favorise le phnomne d'eutrophisation, c'est--dire la prolifration d'algues qui
nuisent la faune aquatique, peuvent rendre la baignade dangereuse et perturbent la
production d'eau potable.
2.1. Les eaux domestiques
Elles proviennent des diffrents usages domestiques de l'eau. Elles sont essentiellement
porteuses de pollution organique. Elles se rpartissent en eaux mnagres, qui ont pour
origine les salles de bains et les cuisines, et sont gnralement charges de dtergents, de
graisses, de solvants, de dbris organiques, etc. et en eaux "vannes" ; il s'agit des rejets des
toilettes, chargs de diverses matires organiques azotes et de germes fcaux.
La pollution journalire produite par une personne utilisant de 150 200 litres d'eau est
value :
II.
Elles peuvent, elles aussi, constituer la cause de pollutions importantes des cours d'eau,
notamment pendant les priodes orageuses. L'eau de pluie se charge d'impurets au contact de
l'air (fumes industrielles), puis, en ruisselant, des rsidus dposs sur les toits et les
chausses des villes (huiles de vidange, carburants, rsidus de pneus et mtaux lourds...). En
outre, lorsque le systme d'assainissement est dit "unitaire", les eaux pluviales sont mles
aux eaux uses domestiques. En cas de fortes prcipitations, les contraintes de prservation
des installations d'puration peuvent imposer un dversement ("dlestage") de ce "mlange"
trs pollu dans le milieu naturel. Enfin, dans les zones urbaines, les surfaces construites
rendent les sols impermables et ajoutent le risque d'inondation celui de la pollution.
1. La composition des eaux uses domestiques
Les eaux uses domestiques contiennent des matires minrales et organiques dans les trois
phases solide, liquide et gazeuse, et dans tous les tats de dispersion depuis le dbris grossier
jusquaux molcules dissoutes ou ionises en passant par les dispersions grossires, fines et
collodales. Enfin les eaux uses vhiculent de nombreux micro-organismes pathognes ou
saprophytes ainsi que des virus.
III.
1.
Station de traitement des eaux uses des usagers (particuliers et industriels) raccords au
rseau d'assainissement et des eaux pluviales (dans le cas de rseaux non-sparatifs). La
station rejette une eau pure dans le milieu naturel qui doit tre conforme aux valeurs limites
dfinies par arrt prfectoral. Les rsidus de traitement sont rcuprs sous forme de boues.
2. Lpuration des eaux uses
Lpuration des eaux est un ensemble de techniques qui consistent purifier l'eau soit pour
recycler les eaux uses dans le milieu naturel, soit pour transformer les eaux naturelles en eau
potable.
Les procds biologiques sont utiliss pour le traitement secondaire des eaux rsiduaires
urbaines et industrielles. Dans leur configuration de base, ils sont essentiellement employs
pour llimination des composs carbons prsents sous forme soluble tels que sucres,
graisses, protines, etc., pour lesquels les solutions par voie physico-chimique sont souvent
peu efficaces, coteuses ou difficiles mettre en uvre. Ceux-ci sont nocifs pour
l'environnement puisque leur dgradation implique la consommation de l'oxygne dissous
dans l'eau ncessaire la survie des animaux aquatiques. Le but des traitements biologiques
est dliminer la pollution organique soluble au moyen de micro-organismes, bactries
principalement. Les micro-organismes htrotrophes, qui utilisent la matire organique
comme source de carbone et dnergie, ont une double action :
Les diffrents procds utiliss peuvent tre classs en fonction des conditions daration et
de mise en uvre des micro-organismes. Ainsi, on distingue :
IV.
Le dgrillage :
Lors du dgrillage les eaux uses passent au travers dune grille ou dune succession de grilles
dont les barreaux sont plus ou moins espacs retiennent les matires les plus volumineuses.
Le dgrillage seffectue laide dune grille nettoyage manuel ou nettoyage mcanique,
pour le premier cas on utilise des rteaux et pour le deuxime cas on utilise des peignes
entranes mcaniquement.
Le dessablage :
Le dessablage dbarrasse les eaux uses des sables et des graviers par sdimentation (matire
lourds de granulomtrie suprieure 200 micromtre), lcoulement de leau a une vitesse
rduite (0,3 m/s) dans un bassin (dessableur) entrane le dpt des sables au fond, ces sables
sont ensuite aspirs par une pompe essore avant dtre envoys en dcharge.
Dshuilage :
Si on souhaite rutiliser ces sables il faut les laver pour enlever la pollution quils contiennent.
Les graisses et les huiles ont besoin dune aration dans un bassin pour les aider remonter
la surface, une fois quelles flottent la surface, elles sont racles pour tre enlev et mise en
dcharge.
2. Le traitement primaire
Le traitement primaire fait appel des procds physiques (dcantation), la dcantation
primaire consiste en une sparation des matires en suspension sous leffet de la pesanteur,
ces matires dcantables obtenues au fond de dcanteur constituent les boues primaires,
parfois on ajoute des coagulants (chlorure ferrique, chlorosulfate ferrique, sulfate
dalumine ) pour augmenter lefficacit du traitement par stabilisation puis dcantation des
matires collodales.
3. Le traitement secondaire
On appelle traitement secondaire lensemble des traitements qui mettent en jeu des bactries
(parfois des algues) pour lassimilation et llimination de la pollution, dans certains procds
les bactries sont arobies (elles ont besoin dO 2 pour se dvelopper), on les classes en
bactries autotrophes ou htrotrophes suivant quelles utilisent le carbone du gaz carbonique
ou de la matire organique pour la synthse cellulaire.
Lpuration correspond ainsi la transformation de la pollution dissoute en masse
bactrienne, ensuite la sparation des deux phases : eaux traite et masse bactrienne.
Dans les procds anarobies, les bactries dgradent la matire carbone collodale ou
dissoute en absence dO 2 et la transforme en mthane, en gaz carbonique, en NH 3 , en H 2 S
La production de boues dans ce cas (anarobie) est beaucoup plus faible que dans le cas
arobie.
Les traitements biologiques sont repartirent en deux catgories :
A culture libre :
Dans ce cas on na pas besoin dun support, les bactries se trouvent libre dans leau pour
effectuer la dgradation de la pollution. Comme exemple de culture libre on le lagunage
naturel, les boues activs
A culture fixe :
Qui ncessite un support (traditionnel : pouzzolane ou artificiel : polystyrne) sur lequel vont
se fixer les bactries pour former un bio film celui-ci lorsquil atteint une certaine paisseur se
dtache sous leffet de son poids et dcante sous forme de boues. Comme exemple de culture
fixe on a : les lits bactriens, les disques biologiques
4. Le traitement tertiaire
Le traitement tertiaire constitue une tape qui permet llimination de lazote et du phosphore,
il reprsente un traitement daffinage portant sur un effluent dj pur au niveau secondaire.
Ce traitement vise la production dune eau de trs haute qualit soit dans le but de protger un
milieu particulirement sensible (lac, plage, rivire) soit dans le but dun recyclage
contraignant
V.
Technique dpuration
1. Techniques intensives
Lits bactriens
Consiste faire ruisseler les eaux uses pralablement dcantes sur une masse de matriaux
poreux ou caverneux qui sert de support aux micro-organismes purateurs.
Laration, visant apporter loxygne ncessaire au maintien des bactries arobies en bon
t de fonctionnement, est pratique soit par tirage naturel, soit par ventilation force.
Le film biologique comporte des bactries arobies la surface et anarobies prs du fond.
Disques biologiques
Boues actives
Ce procd est encore appel systme culture libres car les micro-organismes purateurs
flottent librement dans leffluent.
Ce procd consiste mlanger et agiter les eaux uses brutes avec des boues actives
liquides, bactriologiquement trs actives de manire leur favoriser lapport en oxygne
ncessaire leur mtabolisme. La dgradation arobie de la pollution seffectue par mlange
intime des micro-organismes purateurs et de leffluent traiter.
Les techniques extensives :
Infiltration percolation
Consiste en une filtration biologique arobie sur un milieu granulaire fin (sable). Leau est
successivement distribue sur plusieurs units dinfiltration.
Les charges hydrauliques sont de plusieurs centaines de litre par mtre carr de massif filtrant
et par jour.
Leau traiter est rpartie uniformment la surface du filtre qui nest pas recouvert.
Le lagunage
Pour le lagunage, le traitement est mis en uvre dans des bassins de grandes dimensions, dans
lesquels les temps de sjour sont calcules en fonction des cintiques propre lpuration en
milieu naturel et se comptent en jours ou en dizaines de jours.
Lpuration biologique est assure par des microorganismes se dveloppant dans le milieu
grce loxygne de la photosynthse (lagunage naturel); le cas chant par aration
artificielle (lagunage ar).
I.
LONEP sengage dans cette politique a implant 48 stations dpuration des eaux uses dans
divers sites du Royaume (voir lannexe1). Parmi celle-ci la station pilote dpuration du
complexe de BOUREGREG est mise en service en Mars 2001 pour objectifs de traiter les
rejets des eaux uses domestiques du complexe de BOUREGREG de faon satisfaire aux
exigences environnementales de protections rcepteur. Cette STEP est constitue de deux
filires : Une intensive traitement par boues actives et lautre extensive traitement par
lagunage
1. La filire intensive
Cette filire est de type boue active traite les eaux uses provenant des deux cits cadre et
matrise. Elle est conue pour un dbit moyen de 1 l/s (86 m3/j) et un dbit de pointe de 3l/s
(259 m/j). Cette filire comporte un traitement prliminaire et un traitement biologique des
eaux.
Le traitement prliminaire consiste un dgrillage des eaux brutes au moyen dune grille
manuelle insre dans un canal rectangulaire. Ce traitement est suivi dune mesure de dbit au
moyen dun canal de type parshall avec gorge de 25 mm et dune sonde de niveau ultrasons
installe dans un puit de stabilisation adjacent au canal.
La sortie du canal parshall se dverse dans le canal de rpartition des bassins daration o se
fait le traitement biologique.
Le bassin est constitu de cinq cellules adjacentes de 19 m3 chacune, dont la premire est
subdivise en deux bassins (C1A et C1B) qui communiquent par dversement et qui occupent
respectivement 2/3 et 1/3 du volume total du bassin C1.
Les boues produites dans les bassins daration sont rcupres dans un dcanteur secondaire
circulaire muni dun cne dpaississement. Le surnageant du dcanteur, soit leau traite, est
achemin lexutoire par une conduite.
Les boues sont aspires au bas du cne dpaississement par une pompe cavit progressive
vitesse variable avec moteur oprant par gamme. Elles sont circules en tte des bassins. Dans
une boite en acier inoxydable munie de dversoirs pour la mesure et la rpartition des dbits
entre les bassins.
Les inconvnients
Plus couteux
Consomme plus dnergie
Demande plus de mains duvre
2. La filire extensive
Cette filire de type lagunage traite les eaux rsiduaires du centre de formation aux techniques
de leau, du laboratoire central, du btiment informatique, du club et du restaurant. Cette
filire comporte un traitement prliminaire et un traitement biologique des eaux par lagunage
ar facultatif faible charge sans recyclage des boues.
Cette filire a un dbit moyen journalier de 4l/s (345,6 m3/j) et un dbit de pointe de 12 l/s
(1037 m3/j). Toutefois, lorsque la filire intensive est en opration, le dbit moyen journalier
du systme extensif est de 3 l/s (259 m3/j) et le dbit de pointe est de 9 l/s (777 m3/j).
Cette mme pompe est utilise aussi pour lextraction des boues ralises par une
dshydratation au niveau des lits de schage dont le nombre sont de trois.
Le bassin n1 a une profondeur deau normale de 4 m et peut fonctionner en mode anarobie.
Les trois autres ont une profondeur de 2 m et peuvent fonctionner en mode facultatif naturel
aration mcanique larrt. Les eaux une fois dgrilles et mesures peuvent emprunter un
parcours en srie travers les 4 bassins ou un parcourt en parallle le dbit divis passe de
part et dautres travers 2 bassins, selon le choix de lexploitant.
B1 => B2 => B3 => B4 configuration en srie
B1 => B2 // B4 => B3 configuration en parallle
Les inconvnients
Moins fiable
Plus despace
Plus lente
Les eaux pures par la station seront dverses dans lOued de Bouregreg.
La STEP de Bouregreg dispose dun btiment dexploitation comprenant une salle de contrle
qui est au mme temps un bureau pour le chef de STEP, un petit local pour le laboratoire, un
magasin et un grand garage qui abritera tout le matriel dexploitation de lactivit
assainissement de la rgion
II.
Les chantillons sont prlevs et analyss selon les mthodes en vigueur lONEE.
Le contrle au niveau de ces points permet davoir une valuation de la qualit des eaux
lentre et la sortie des deux filires ainsi que leurs rendements puratoires.
Frquence dchantillonnage
Une frquence dintervention gnralement mensuelle bimestrielle a t ralise au niveau
des diffrents points dinterventions retenus. La non ralisation de certains prlvements est
en relation principalement avec les conditions de fonctionnement de la station (arrt de la
station, pluie, dviation des eaux dentre de la station vers lextensive).
Mode dchantillonnage :
Les chantillons ont t prlevs selon un mode dchantillonnage composite sur 24h,
proportionnel au dbit pour la filire intensive et extensive (entre et sortie) ainsi que sortie de
la filire extensive, pour les paramtres physico-chimiques et parasitologiques ; et selon un
mode dchantillonnage ponctuel pour les paramtres bactriologiques.
Mesure de dbit et analyses qualitatives :
Les mesures de dbit sont releves lentre de la station par lintermdiaire dun dbitmtre
ultrason. Les dbits moyens journaliers sont relevs rgulirement par le chef de la STEP.
Entre station
Sortie station
pH
Conductivit (S/cm)
MES (mg/l)
MVS (mg/l)
NT (mg N/l)
N-NH4 (mg/l)
N-NO3 (mg/l)
Dbit (m3/jour)
X : mesure du paramtre
Dbit en m3/j
70
60
50
40
30
20
10
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
dc.-13
Dbit nominal
Pour valuer ltat qualitatif des eaux brutes entrant la STEP, on compare les valeurs des
paramtres (DBO 5 , DCO, MES) au niveau de lentre de la STEP avec les gammes
habituelles des eaux uses urbaines marocaines (Rf SDAL, 1998) prsents sur le tableau cidessous :
DBO5
250-500
DCO
500-800
MES
250-500
900
Concentration en mg/l
800
700
600
500
400
300
200
100
0
janv.-12
MES
DBO5
mai-12
DCO
oct.-12
mars-13
juin-13
dc.-13
600
Concentration en mg/l
500
400
300
200
100
0
janv.-12
DBO5
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
dc.-13
900
Concentration en mg/l
800
700
600
500
400
300
200
100
0
janv.-12
DCO
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
dc.-13
Daprs le graphique ci-dessus on peut dire que toutes les concentrations en DCO dans les
eaux uses entrantes la STEP obissent les normes soulignes.
Toutes ces concentrations en DCO se situent dans la fourchette habituelle des eaux uses
urbaines marocaines (Ref SDAL 1998) avec une du moi mai 2012 qui se met sous cette
fourchette.
600
Concentration en mg/l
500
400
300
200
100
0
janv.-12
MES
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
dc.-13
Concentration en mg/l
700
600
500
400
300
200
100
0
janv.-12
MES
mai-12
oct.-12
mars-13
DBO5
juin-13
dc.-13
DCO
120
Valeur en %
100
80
60
40
20
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
limite suprieur
dc.-13
limite infrieur
Valeur en %
100
80
60
40
20
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
Le rendement en DCO
mars-13
juin-13
dc.-13
A partir de ce graphique qui nous illustre une ide sur le rendement en DCO, on peut dire que
tous les pourcentages du rendement sont conformes sans exception.
Cela nous donne une ide claire que les eaux uses sont bien ares artificiellement
afin de permettre aux bactries de faire leur travail qui est la dgradation.
98
96
Valeur en %
94
92
90
88
86
84
janv.-12
mai-12
oct.-12
Le rendement en MES
mars-13
juin-13
dc.-13
II.
Dbit en m3/j
250
200
150
100
50
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
dc.-13
Dbit nominal
600
Concentration en mg/l
500
400
300
200
100
0
janv.-12
DBO5
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
sept.-13
dc.-13
900
Concentration en mg/l
800
700
600
500
400
300
200
100
0
janv.-12
DCO
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
sept.-13
dc.-13
600
Concentration en mg/l
500
400
300
200
100
0
janv.-12
MES
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
sept.-13
dc.-13
900
Concentration en mg/l
800
700
600
500
400
300
200
100
0
janv.-12
MES
mai-12
DBO5
oct.-12
DCO
mars-13
juin-13
sept.-13
dc.-13
700
Concentration en mg/l
600
500
400
300
200
100
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
MES
DCO
valeur limite spcifique en DBO5
mars-13
juin-13
sept.-13
dc.-13
DBO5
valeur limite spcifique en DCO
valeur limite spcifique en MES
DBO5
70% - 90%
DCO
75%
120
valeur en %
100
80
60
40
20
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
mars-13
juin-13
sept.-13
limite infrieur
dc.-13
limite suprieur
120
100
valeur en %
80
60
40
20
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
Le rendement en DCO
mars-13
juin-13
sept.-13
dc.-13
Daprs le graphique ci-dessus, on constate lexistence dun grand contraste entre les
rendements en DCO enregistrs, tout dabord on voit un brutal abaissement de lampleur des
deux pics du mois juin et septembre 2013.
Ces rsultats peuvent tre expliqus par le fait que peut tre le dbit deaux brute qui a entr
dans la station est trs grand, cela dune part, dautre part il se peut que leau brute de ces
deux mois contient une trs forte concentration en rejet, on ne peut pas omettre aussi
linfluence de la temprature qui augmente la cause daccroissement de la DCO et par
consquence la diminution du rendement, et dailleurs daprs la chronique de la temprature
en 2013 Rabat, nous pouvons constater que ces deux mois ont connu une valeur moyenne
plus leve par rapport aux mois restants.
100
90
80
valeur en %
70
60
50
40
30
20
10
0
janv.-12
mai-12
oct.-12
Le rendement en MES
mars-13
juin-13
sept.-13
dc.-13
CONCLUSION
Suite lensemble des activits excutes durant mon stage au sein de la Direction de
Contrle de la Qualit des Eaux (DCE), jai pu dvelopper une vue globale sur ltude de
performance dpuratoire dune STEP au sein de la (DCE).
Cette tude avait comme but de faire une vrification sur la fiabilit de la STEP. Suivant les
rsultats remarqus au niveau de la STEP de Bouregreg la solution adopt donner ces fruits,
voire que les valeurs enregistrs aprs les paramtres brutes sont conforment par apport aux
valeurs enregistres.
Malgr la dure courte du stage, cette tude ma permis davoir les diffrentes tapes
dpuration des eaux uses, mais vraiment le plus importants est de les toucher et savoir
comment interprter les rsultats enregistrs.
Ce stage ma permis davoir la diffrence entre les deux filires intensives et extensive
de point de vu performance et principe de fonctionnement aussi que leurs avantages et
inconvnient en terme de cout et nergie ainsi leur revendication en main duvre.
ALBUM PHOTO
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Documents de lONEP
Guide mthodologique de ltude dimpact
Site de lONEP : http://www.onep.org.ma
http://www.infoclimat.fr/climatologie/annee/2013/rabat-sale/valeurs/60135.html
ANNEXES
Tableaux des Paramtres et points de suivi des performances puratoires de la
STEP Bouregreg
Annexe 1 : dbit deau brute entre la STEP
Dbit d'entre en
m3/j
37
51
31
24,8
32
27
janv-12
mai-12
oct-12
mars-13
juin-13
dc-13
Dbit nominal
86
86
86
86
86
86
220
120
260
400
140
280
180
190
260
360
260
250
600
450
540
760
640
600
valeur limite en
DCO
800
800
800
800
800
800
180
190
260
360
260
250
DCO
600
450
540
760
640
600
MES
220
120
260
400
140
280
Annexe 6 : variation des teneurs de paramtres de pollution par rapport aux valeurs limite
MES DBO 5 DCO
janv-12
mai-12
oct-12
mars-13
juin-13
dc-13
6
8
14
18
15
21
18
15
15
13
9
21
59
36
55
30
48
60
valeur limite
spcifique en
DCO
600
600
600
600
600
600
valeur limite
spcifique en
DBO5
300
300
300
300
300
300
valeur limite
spcifique en
MES
250
250
250
250
250
250
180
190
260
360
260
250
18
15
15
13
9
21
Rendement puratoire en
DBO 5
90,00
92,11
94,23
96,39
96,54
91,60
limite
suprieur
90
90
90
90
90
90
limite
infrieur
70
70
70
70
70
70
Dbit nominal
214
190
225
230
241
221
259
259
259
259
259
259
janv-12
mai-12
oct-12
mars-13
juin-13
dc-13
90
22
360
440
160
48
110
270
210
190
290
130
35
110
800
800
800
800
800
800
800
500
500
500
500
500
500
500
480
360
380
470
330
41
290
janv-12
mai-12
oct-12
mars-13
juin-13
sept-13
dc-13
DBO 5
270
210
190
290
130
35
110
250
250
250
250
250
250
250
DCO
480
360
380
470
330
41
290
MES
90
22
360
440
160
48
110
Annexe 14 : variation des teneurs de paramtres de pollution par rapport aux valeurs limite
MES DBO 5 DCO
janv-12
mai-12
oct-12
mars-13
juin-13
sept-13
dc-13
50
6
48
24
100
9,6
11
20
13
28
7
38
29
4
43
33
97
14
110
35
17
valeur limite
spcifique en
DCO
600
600
600
600
600
600
600
valeur limite
spcifique en
DBO5
300
300
300
300
300
300
300
valeur limite
spcifique en
MES
250
250
250
250
250
250
250
janv-12
mai-12
oct-12
mars-13
juin-13
sept-13
dc-13
DBO 5E
DBO 5S
270
210
190
290
130
35
110
20
13
28
7
38
29
4
Rendement puratoire
en DBO 5
92,59
93,81
85,26
97,59
70,77
17,14
96,36
limite infrieur
limite suprieur
90
90
90
90
90
90
90
70
70
70
70
70
70
70
91,04
90,83
74,47
97,02
66,67
14,63
94,14
75
75
75
75
75
75
75
44,44
72,73
86,67
94,55
37,50
80,00
90,00
90
90
90
90
90
90
90