DRAPO Etude Esoterique
DRAPO Etude Esoterique
DRAPO Etude Esoterique
"
.'
'.
/DRA-PO.
ETUDE ESOTERIQUE
,.
c Les Peuples, queUe que soit
l'inftuence de la Race, quel que
soit l'beritage des
anterieures, sont, pour une lar-
ge part, les artisants de leur
chute ou de leur elevation et de-
meurent maitres de leurdestinee
DE TOQ.UEVILLE
PAR
DE
,'.
. -EsOTERISTE HAITIEN
EGREOOREAFRIC IN,TRADlTIOnU,8OCIAL,ETNATIONAL
DE HAITI
c Imprimerie Nemours Telhomme
16:1r), Rueclu Peuple ...
. PORT-AU-PRINCE ('HAiTI)
1928
.,
,"
.-
(ORA-PO)
DE
HAITI NOUVELLE
II. II sera "insigne immarce4ible
it l'ombre duquel une nation paci-
fique, ordonnee, industrieuse se
recueille pour fortifier sans cesse
son unite.
DAMOCLES VIEUX
[1926)
".
AVANT-PROpes
cllgendrc 1<1 I>id-
nile Protcclric(' de )'clal !Weia!.
L'.UTECH.
Ames Congenercs Africains.
La situation de noire Hace, au poinl de vue social, eco
nomique el politique reclame une reorganisation morale
generale plus en rappOl't 8yeC les avallcements realises
dans Ie 'Progres lllondiai. En eifet, il se pose devant hI
Hace des questions diverses et inquietuntes. Nous ne
pouvons pas les indiqucr toutes ici pour bien des raisons;
car robservation la plus superficielle de ce qui se passe
chez nous et autom' de nous en ce qui concerlle notre
Hace est eloquent POl\l' nous convier it
etudier ajOllds aux fins de trouver une orientation
et certaine. Certes, on doil savoir ce qu'oll a ele, ce
qll'OIl e..,I, avant de fixer l'ideal de ce qll'OIl doi! eire.
C'est it la recherche de Ia solution de ces trois propo-
sitions que nons ete condnit aux etudes esoteri-
ques si delaissees aujourd'luJi Oil Ie positivisme materiel
a delrone les ponrsuites dans Ie domaine de la ..,elltimell- .
talite. Mais est-on bien slir que rhomme peut vivre de
pain seulemenf "-Non. nous repond Ie Christ. L'homme
n'a pas seulernent un corps physique, rnais aussi it pos-
sede une arne. Or, I'Esoterisrne est a la fois un art et
une sciellce qui releve des facultes psychiques de rarne.
Elle s'interesse aconnaitre les rapports qui existent entre
l'ame illdividllelle avec fame collective et ceux qui lien-
nent entre celle-ci et fA.me univel'splle Creatrice de tou-
tes les 'ames.
:'\Oll:' om'on:, ici une troisiclllc etudc esoteri(IUe faite
aYl'C 1a CO()pl\nltion dcs InYisihlcs, les Esprits qui sont
1c:, (;rrrdir!lS nrrtllrl'1s dc 1:1 Hace afri<.'aiuc. A cc titre, ellt
1'l'clallle 1c rl':'lwct. la d(:\fT(\n'nce.
I.e :,u.ict traik dans ce yolume n'a rien de llluderne;
tout. :1ll cl)lltraire. ('st archa'ique, dessuet. cela
n'c111pl'chc1'<1 pas quc c\:'tte tradition lllillenai"e perpe-
tllC' quand n1l:'nw certaines yerites que Ia Haee noire
n'a pas IC' droit <fignorer ni dc negligeI'. Le fait meme
que celtC' tradition fut it son (:\poql1t' Ia plus helle tradi-
tion par la raison qu'elle est cosm%gique, et, surtout.
par Ie fait de son eyangile tout rfAmour, de Vertu et de
charite: aces titres seulement, n'est-elle pas suflisam-
ment interessante pour arreter notre attention '!
Sa these theosophique est rema"quahle: de
rElre Sllp]'(;me manifl'ste dans la Creation ulliverselle et
dans ehoeune des etres Cette these. - fausst' ou
\Tail', - nOllS charml', nous fascine et nous "ive ; car
nOllS aiml'rions it \'oir (f tOllt eire II, generalement quel-
conque, comme elant If une parcelle du Grand Tout II. "
Cetle conception theosophique nous rendrait Ie creur
humain. charitable etjuste. Avec une notion parcille Ill'
serait-on pas plus dispose it respedcr Ja ehez les
autn:s et chez soi-meme ; it adorer Lin Nt'rllel qui
se n:-"e!e en tout el partout '!
Un Ie plus lojn, Ie demie!" lIlot dt, J'initiHtiull
eSIJteriqul: afric:.tine, c'<:sl l<t deification de If/li/lu-
sd yui glli<Jc la \'i(, et 13 \,i" qui <InilllC toul. L'Es,...U
et 10 "iI: se dalls 11 LUUlii',., qui esl la Force
motrice lIlJj'"erseJJe, II' Prillcipe du Illouvcmcnl.
ESI".il- WriV 'i.' d'Amour, qui mel en 1/I01llJe-
Ja dans Je scns de Ja jusIi ('(' III iserieon.!ieuse
et charit<.dJle - voiJa les Ui\"illili's, les seules capahles
de fairc t:\'olucr Ja H.aec e1 dt lui assurcr UllC position so-
cia/<; respecl ..tlJll' ct n'sIH'di'c parmi Jes Haecs uu mOllde.
-III-
Le mol ffordre qui nous est revele par cetle tradi-
tion est celui du Ro; de Salem : la Paix.
Qui. la Pa;x .'i;ncere qui vient d'une Arne epuree par
les observances des Lois divines et les Revelation.'l spiri-
luelle.'l des prophetes. Nous devons donc abandonner
toules les lulles .'l/eriles et {ratricide.'l,toutes les rivalites de
castes qui sonl degradantes. Et I'objectif principal vers
lequel toules nos forces doivent se converger, c'est de
reprendre notre situation comme Collectivite lheocra-
tique. A celte tin desirable la collectivite africaine de
tradition doit chercher les voies speciales pour se suffire
it elle-meme par une .'lolidarile inviolable. En dehors de
ces bons cOllseils mis en pratique rien n'est certain
pour la Race persecutee et conspuee ni ici bas ni ail-
leurs dans d'autre mondt-.
Dans Ie developpemenl du sujet qui doit etre traite
dans ce li\Te,il va etre qllestion de de Blanc et de
Mllidire. On o'ell doit pas conclure que nous professons
des prejuges conlre aucune race. D'ailleurs, notre situa-
tion professionnelle,nos relations sociales,notre education
de famille et de la fat;on correcle sUI'toul que nous vi von8
au sein de nos semblables de loutes les nuances el Lie
toutes les categories n'admeltent poinl une telle suppo-
sition. En un mot. nous somlllt.'s place bien llu-dessus
de ces (Iuestiolls qui ne nous unt poinl uccupe l"espriL.
L'histoire des deux traditions, aft'icaine el hhon'enlJt:',
est celle d'une lulte pour la suprematie, laquelle lulte
avait fini dalls uue haine entre deux races el mcme dans
un corps it corps. - Ct' temp,.. l'...i Mais l"histoire
restel'a I'histoire,
Nous allons celte histoire sans It's
sentiments d'animosites qui mirenl les deux Races-sou-
ches dos ados.
..\\I.lOUnfhui if s'agit de. ralUasser son sac et de faire
son chemin sans se des;ahoiements.
II Que In Pnix soit ayer yous! \\
HER - HA - )IA - EL,
....'
.i:.:-
. . .....:.;. -
.': :':"1
.......
, :-.,., ...
, .....1.; . __ .
- ." ... :. "";.
Preface
,. EiUGie les sciences de ce monde.
mais ne les re;;zarde Que d'un oeil; que
ton a1.!tre oeil soit sur
la Ll:MlERE E TERNELLE.
Une des obligation.; que tout InitieEsoteriste doit
vis-a- vis de sa Race et de sa Patrie, c'est celle de guider la
Collectivlte dans Ie sens d'une orientation raciale et d'apres ses
tendances sociales et nationale,:.
De telles directives depassent evidemment Ies dHermiI'ations
de la volonte ou les fantaisies du Elles resultem
plutat de la necessite que les Lois du Destin imposent. On parle
avec emphase du " Libre arbitre humain ; " mais, a mon sens, ce
libre arbitre est celui d'un oiseau enferme dans une cage spa-
cieu')e. C'est en cela flue l'adage se verifie:" L'homme s'agite et
Dieu Ie mene . "
On enoncerait tout aussi bien: ,. l'oiseau s'agite dans Ia :age,
mais son maitre Ie mane OU it veut. "
Ceci revient a dire que i'orientation marquee par l'Esoteriste
est celle qui, avec Ie moins de perils possible, acheminera la
Collecti vite vers Ie but que Ie Destin lui a assigne.
Pour rcconnaitre Ie but du Destin, il suffira d'ouvrir Ie " Grand
Livre de Dieu," et de l'interpreter. Ce grand livre de Dieu, c'est
la Nature, la Creation visible.
Les choses Hant telles. hfltonsnous de declarer que l'Esote-
risme est une science basee sur la Cosmologie et la Cosmogra-
phie, les deux sciences qui forment Ie piedestal universel de
-- II --
toutes les Trarlitions ortho::loxes et de toute sus-
ceptible qualifiee ortho:ioxe et catholique.
Done rEsoteris:11e est tine science universelle en t3.nt que
Principes Fondamentaux. C'est la rais'ln l):larquoi cette science a
forn',ule les trois propositions suivantes :
lo Ie VR:\I dans Ie domaine phvsiQue:
20 Ie vERITABLE dans la s)ht"re morale;
30 Ie JUSTE dans les speculations de I'Esprit intellectuel.
VaiL! la maxime:" Il est vrai. veritable et sans mensonge. "
.. II est vrai. " parce que ses deductions et ses inductions partent
de ee que I'on peut voir, entendre et toucher: c'est l'evidence des
sens materiels .
.. II est veritable... p::m:e que tout moral 'lui trouve
son analogie dans Ie domaine connu est un precepte irrevo-
cable et proU\'e.
.. II est sans mensonge, " par la raisun que toute Philosophie,
tout Principe !ogique qui a un point de depart fixe et vrai abou-
tit a la ]uste Vente.
L'Etuje presente est, en tous points, basee sur I'Esoterisme.
Nous e:;timon:; qu'ave.:: un peu de bonne volonte, tous et chao
cun peuvent la suivre et parvenir la VERITE que nous cherchvns
a atteindre. Cettte Verite, une fois par la de la
methode esoterique. on ne doit pas n)"15 co n etant res-
ponsable de eette r':velatio:1, pas plus que Ie mathematicien ne
saurait etre te:1ll pour clu r';sultat souvent imprevu
auquel aboutit I'application rigoureuse de la methode dans les
sciences mathematiques.
S'il nous est accorde privilege - toute modestie mise a
part - de parler de nous me.ne, nous dirions que notre de-
voir, en qualite d'Esoteriste, n'a ere rempli jusqu'ici qu'en
partie. En effet, nOus avons essaye d'abord' de deblayer Ie terrain
la Tradition africaine ancestrale dans notre livre:
" Les Daimons du Culte Voudo ".
Notre but, en faisant paraitre ce livre, a ere de refuter lell
tendancieuses accusatious d'apres lesquelles nos Peres africains
nous auraient legue un "culte diabolique" et abrutissant. De
-- JII.--
telles ont contribue a maintenir la race
noire dans un Mplorable Hat de sociale en Haiti
comme ailleurs.
Or. il Hait absolument .necessaire et urgent d'ecarter cette
pierre d'achoppement comme I'une des causes qui tend, de plus
en plus, it accentuer la dIvision au sein de la Societe haitienne
laquelle doit rester une et indivisible.
Le public a a'mir chose d'interessant
dans cet dont il ne nous reste plus aucun exemplaire.
Notre orguell meme a quelque peu flatte par Ie fait que Ie
fond general, l'iMe maitresse dti li... re n'a pas He attaque. Au
contraire les specialistes d'outre-mer, sur lesquels nous
compte pour la critique du livre, som restes coi. Cela provien
drait-i1 du fait que nO,jS nous sommes evertue a rester Ie olus
fidele pos3ible aIa 'TIni s'.l3-me:1tionnee?
Apres ce premier eclaircissement de la Tradition ancestrale,
nous avons risque: "Le Raoport entre I'lnstruction, la Pyscho-
logie et I'Etat social."
Dans cet ecrit, nous avons expose la philo.sophie esoterique
relativement a I'Education et a la Discipline sociale.
Ne sommes-nous pas en droit de supposer que cette brochu-
rette a eu, elle aussi, quelque succes?
Nous a\'cns, en effet, rfl;U de nombreuses lettre", signees de
personnages emint:nts passes maitres dans les questions d'Edu-
cation. Si ces lettres sont I'expression de la verite et de la since-
rite c'est, a coup sur, que cet ecrit com;>orte une certaine valeur.
Encuurage par ce double succes. nous osons nous aventurer
une fois, dansc-tte voie perilleuse, ep presentant sur
Ie Drapeau I'etude qui va suivre.
L'etude du Drapeau, toute seule, exigerait apeine une douzaine
de pages. Mais il nous est impossible, du point de vue OU nous
nous plal;ons, d'ecrire en racoourci; et cela, pour deux raisons.
D'abord, parce que la majorite de nos lecteurs ne sont pas sut-
fisamment entraines, sous Ie rapport de I'occultisme initiatique,
pour qu'il nous soit permis de concentrer, 80US une forme trop
ramassee, les donnees co:n )lexes auxquelles se rapporte I'etude
de ce grand Symbole. Bref! p')ur etre compris par ces nonini-
ties, nous sommes oblige de ne presenter une verite elemen-
-- IV-
tairi' qu'apres l"avoir encadree par des demonstrations multiples
et Et meme quand nous nous donnons cette peine,
cette \'erite esoterique ne concorde pas avec l'EnseiKnement
rxotrnqu.e ou laique, il se produit une reaction dans la pensee du
lecteur. laquel1e reaction determine un effet defavorablll a l'Eso-
terisrne.
Le Christ lui-mene. - dont la mission etait de reveler Ie!) se'
crets esoteriqnes occultes dans les Livres des Lois et des Prophe-
tes, .- a ree-onnu la necessite de menager Ie profane qu'il ne faut
prlS scar.daJiser par des revelations trop metaphysiques. II disait
a ses ap6tres. eux qui avaient droit aux connaissances secretes,
.. l' \'ous est donne de connaitre les mysteres du Royaume de
l)jeu: mais il n'en est parle aux autres qu'en paraboles ; de sorte
qu'en \'oyant, ils ne \'oient point, et qu'en entendant, ils ne
com;:>rennent point." Quanj Ie sacerdoce mojerne pretend qu'il
n'y a pas un sens dans les Saintes Ecritures, il desa-
voue Ie !\'1essie ; il tro,n;:>e I'hu:nanite.
En seconj lieu, les donnees de l'Esoterisme ne peuvent pas
toujours rester d'accord avec l' Exotirisme profane pour la raison
bien simple que celui-ci n'a He invente que pour obscurcir celui-
18 ; de telle fal;on que, comme l'a oit Ie Messie, Ie profane
sans voir, et qu'il entende sans comprenrlre.
Traiter de rEsoterisme brievement, de maniere claire, c'esta-
dire en en excluant Ie sens du mystere, c'est se mettre en con-
tradiction a\'ec les Institutions profai:es. Aussi, dans ce livre, on
dui: s'attendre ;, jes assez choquantes qui troubleront,
peut-etre, [a tnnquilite de conscien:e cles noninities.
En general, I'Esoteriste ne d')it se charger de reveler
terribles Mais, IWUS nous trouvons
dans nt-.:essit-': ue.Ie faire. vu que notre Tradition
raciaJe Sf: trou ve HTe !'o:)je' d 'un systematique,
injusteet uni\'ersel.
;;e qu'o:"! dit de me:1SJ:l
s
er et d'()JieE de cette Tradition at-
teint notre hanneur et nos sentiments intimes. C'e:it pourquoi,
avallt d'arriver au OraPo, objet e:>sentiel de notre ecrit, nous
allons parcourir un chemin tortueux, penible, en .. zigzag" a
Ie systeme de Cosmologie Habli par nos AncHres afri-
--v-
cains. Ce programme, en dehor:; de;; conventions d:l style, aura
l'avantagp. de procurer un commencement d'initiation aia]eunesse
haitienne qui a Ie droit a I'honne
'
.lr, au re3?e.::t, it 1a
distinction sociale et a'.l b::>:1he'.H. " ]e'.E1esse" doit cesser
d'etre la victime de I'erreur secu!ai,e calci.11ee d'apre, la=!ueHe
Iii" Race Noire n'a jamais connu j'Etat sGcial ci',-ilise" (L'Oriea t
devoile de Sarrassi. )
N'):JS n'e::::rjv0:13 ;>::>:Jr C::lr n'ose
rions jamais avoir la temerite et la m:tladre;se de -;iser certain
groupe cli::sident q'li, soit i1'norance. soit fatuitc e: de-
place, se flatte d'evo!uer en dehors et au-dessus de la race-sou-
che reOltant toute attache a'Tee elle. C'est Ii une affaire de goiit
que nous ne voulons point envisager iCt, Ceux-Ia, certes, n'auront
point besoin de notre servi.::e vu qu'its sont iibres de se craire to-
tale:nent affranchis des liens de tradition africaine qui tient
la Race prisonniere des Forces mysterieuses. Helas.' plaignons-
les aussi : l'Avenir, gres de deceptions, Ie; attend a;l fond du
precipice.
D'un ::l'le t:-))
D1r ant PQU;- la Traiition a;::h.ue
de.3 Ancetre3 pour la l:J.m;:Jer en une ;JO.3t:Ee resp:erable et res::ec-
tee, e sel.J:1 nOU5. la princioale du social afri-
cano-mulatre, cause de tant de malheurs iJour Haiti.
On a t'lnt pOLlr accomplir ce de,-oi;- sac:-e de reparation
qll'alljourd'hui on se trom-::: en presence d-Ll:l groupe:neTIt poli-
tiqu;::, de qtLlquesuns de .. ho:n:ne,; III milieu " le-
que! semble atticher b tl'OiJte:- en LmO'ur de l'Etranger au
ddrinwnt de la ;:n55;,> DJliti:jt!e c't ilation:lk. plus ap-
parcntt'e t':-i:t(':-icurel11t':lt;'t L-\friqut'.
n"",empan" .. ..:et ho:ume ciu milieu" s;::, t!';wume de L-\-
fricanisme puur diriger. (;'n rl'';;bul'h:ll1t, soit vel'S la di,;;.:ipline
larine, slIit L-\nglu:;axonisme. Ce rriste af-
freux c:u'alarmant. litait :l l'ar Collel-tivite ae
\leul se con::la::lner ;1 pratiLllll.'l' b sl)ldarit0 t!aa:>
d Ie pidinell1ellt :mr pbcc qlland tout, da.l:> tLlU:> les domaines,
,\o!lIe. ;\1'li:". gnke ;'1 l'erlailll'" ta\'elll'", lIu D::-"Lln. nuus dispOSOllS
t!l,;;;!idt''; poar prou\'er, qU\'ll tallt jUt' Principe:>
Itlt'lllaux, ni les lraditions issul's elu brinisme, ni r.\nglo-Saxo-
-- VI --
ne '!;:uraient, en Lint Que di3::i)line3, valoir, voil'e s:.xrpas-
ser les forces de progr2s Que nom pOllvons tirer de l' Africanisme
dans Ie sens histori:}ue et sO::1al que co:nporte ce concept. Mo:lele
originel sans conte::;te toute::; les civili::;atio:l3 ap;>aru?::; sur
Ie globe de;:mis celIe de ethiopio-eg}'ptienne ou Assy_
Fieas. Grecs, Latins et autres puiserent les elements
vig:>Ureux et les d:es transci>adantales qui ont servi de base eso-
terique a leur Tradition mais qui gardera toujours
in:lelebiles leurs d'c.n::>runt. Cela est proLlve par les
Institutions. les croyances, par la philo]ogie et surtout par la
Tra:iition hebraique qui est l'essence la Dlus pure de I' Africar,isme'
Le point que nous voulons aborder aujollrd'hui, est relatif au
sgptieme degre de !'Initiation esoterique africaine laquelle en com-
porte neuf. II n'y a, a proprement parler, que trois grande:; di-
visions, mais chaque di\'ision embrasse un temaire ou trois
degres.
Une division se rapporte ala" tete se:tionnee au niveau de la
gorge: " une autre comprenu la " poi trine d'ou I'on arrache Ie
Creur; " et une derniere c.orrespond a .. la partie abdominale, Ie
ventre ou 1'on dechire les entrailles. "
La tete, c'est la matiere de notre brochurette sur l'Instruction
et la Psychologie ; c'est-a-dire les fonctions du cerveau et du
cervelet. La poitrine, centre du sentiment religieux : c'est notre
livre sur la tradition mora;e de nos ancetres .. Les Daimons. "Le
ventre qui corre3jJon:l a la Terre et a va faire I'ob-
jet de l'etude presente.
Le sujet dont il s'agit ici est celui tres difficile et combien epi-
neux de la formation occulte du peuple haitien en tant qu'entite
politique et sociale.
Ces revelations, certes, arrive!1t un [Jeu tard, a une heure ou
Ie divorce social e!'t presque prononce quoique dissimule der-
riere un paravent dres:;;e par l'hypocrisie. Quelque penible que
soit cette constatation, avouons que nOLlS, Haitiens degeneres,
avons presque entierel1ent perdu les dispositions mentales de
de nos Hero::;, c'est-a-dire les conditions ps}'chologiques d'un
peuple aspirant a une evolution propre dont les virtualites son!
en nous-memes.
Mais, tandis que nous constatons ce desarroi, voici que Ie "New
-VII-
Negro ". il n'y a bien !<>ngtemps, s'est decide a sonner Ia
marche vers Ia restauration du .. Temple de I' Africanisrne pur, "
non pas au point de vue etroit de Ia couleur de I'epiderme, mals
en vue de I.. reedification des Principes Fondamentaux qui doi-
vent reJ{ir toutes collectivites unies dans leurs efforts et tendant
vers un meme ideal de dignite, de prosperite et de bonheur:
tout ceIa, sasn qu'il besoin d'abandonner sa tradition orthG
doxe et sa personnalite ethnique.
Oui, "Ie nouveau Kegre n:cC:err.e " recherche, non seulement
rinstruction dans Ies du savoir, mais iI travaille
a rtaliser I'if.dependance economique, raciale etsociale.
Ctte tendance se rapproche du " " dont la plupart
des idees peU\-ent etl'e appliquees it notre milieu sans pourl1lnt
qu'il ::ioit necessaire que nous retoumions en Afrique, encore
que Ies adversaires de ce principe:Ie" Selfdete.-mination " nous
croient deja ligottes pour toujours par des traites et des conven-
tions sur la valeur materielle et morale it faudra que
tot ou tard, Ia conscience htHnair.c et la justice intemat;onale
se pron oncent avec severite.
Mais, nous,Ies Traditionnalistes, nous avons confiance en nous-
mcme et en ces .. FOft.CES INVISIBLES" qui dirigent nos destinees
comllle Race. D'ailleurs, I'infamie ne peut etre maintenue que
par Ie mensonge allie au despotisme. Or Ie mensonge et Ie des-
potisme sl)nt des colonnes faites d'argile et dont la fragilite
doit nece3sairement entrainer l'ecro!.llement des monuments, ma-
cules de sang, edifies sur eBes par la force et par l'iniquite.
Au-dessus du despotisme not!s avons la Justice immanente
de I'Etre Supreme dont Ie bras vengeur s 'abat la tete des
puissants pour les chatier en proportion du mauvais usage qu'ils
Ont fait du qu'ji leur avtiit delegue temporairement.
Goliath, mordant la poussiere au pied de David. est un syrnbole
toujours vivant etsuffisamment eloquent. Or, nous. tant au propre
qu'au figure. nous sommes If!'
"Enfaats David: "
les temps s'Ciccon,pliront ! !!
Comme jadi;; Ie;; de Ie
soufile divin, ainsi l'air. Ia mer et tom; les elements en revolte
refuseront un jour de soutenir ces monuments d'orgueil par
- VIII-
IesqueIs ceux qui se croient les Maitres de I'avenir bravent et ou-
tragent Dieu.
Et pour que I'Etoile PoIaire qui jadis ec1aira Ies Destinees de
Ia Race ne soit ajamais obscurcie par Ies nuages sombres qui
charrient Ie catac!ysme, eIevons notre
Dra-Po
ou chante Ia Foi qui repousse la pusillanimite et repudie Ia veu-
Ierie.
On nOilS permettra de formuler Ie souhait que cet Essai esote-
riq'Je provoq'Je chez Ie Lecteur un mouvement de alutaire me-
ditation qui - nous n'en doutons point - ne saurait exclure
l'indulgence et la sympathie que, dans sa bienveillance, il a
eu i1 accorder a nos ecrits precedents.
HEP..-RA MA-EL
(Esoteriste africain)
CHAPITRE I
LE'l'TRE OUVERTE
AU
DOCTEUR A;\l BR0 I S E H 0 L LY
President de la Ligue du Drapeau
CaI:-Halden, Haiti
" Elle n'est donc pas viable, la
Race ou la ;'\ation qui, parvenue
a une certaine civili;<ation mepri,
se son passe comme indigne n'elle,
parce qu'alors elle aura rompu
SOllS ses pas la chai:1e j r: oi-
tions qui la lie avec ses
DR J. C. DOSAI",VIL
Mon bien- aime frere,
.Ie vais sortir, excusez rna dell\arche, de la'regle toute
cOlwentionnelle et de pure etiquette. en plac;ant ici, a
votre adrefse, des confidences d'ordre intirne et prive qui
vont, sans nul donte, vous ernouvoir et, peut-etre rneme,
VOllS effaroucher.
-2-
Comme vous ne I'ignorez pa3, je suis aicrateur clu
f;oleil qui est la manifestation visible de l'Etre CreateUJ',
uDiYersel et invisible. C'est la,-- ne riez pas,-- Ie fon-
dement de h religion de nos africains.
.Je professe Ie culte dl] Solei I, nOil pas ])1l"ce no.;
ancetres africains I'avaient pratique, mais p:lu:'la raison
que, ccmme disciple de Saint. Jean, I' Apotre q'Ji,-- entre
pa1-enthese,--est, esoteriqllement, une fe'1ime negresse--
j'ai appris que" Dieu est Lumiere. " En cette ne-
bien-aime du Christ, a declare:
" Or, la Doctrine que nous avons emendue de lui, (du
et (!ue nous vaus e'est que DIEU est
LU:viIEIU; et qu'il n'y a point de tenebres en Lui. Si nous
marcholl" dar.s la LumierR eomme OISU EST LUI-MEME
DANS LA LUMIERE, nous <:lvons une communion mutuelle,
et la vie de ;;on fils, Ie Christ, nous purine de tout peche."
Suiva'1t la de I'analogie il ressort en
tout(! evidence que c'est clans Ie S01eil qu'il faut trouvel'
cette .. LUMIEIU;" c10nt parle I'Apotre bip.n-aime.
Ce prJint bien Ctabli. j"li analy,.;e les de n>
glise moderne loiuivant Ie:; regles de I'Initiatiol1
et Ie reslIllat de ::es recherches, c'e'lt a YOU" que je
delie avec: Ie.; :, de sinceL'e ei: fra-
ternite.
Fau t- ii, nllJ!1 ther Am!woise, VOU::i man,ier d
dier l:b aVl:'t: YI)':; seules facultes intel-
lec:tLli,I!,"; l'L 1l111l aVl't: Ie..; p:lssion3 d'ul1P ame mystique et
exaltee, '11 lit poillL avec les idees I'ec;ues, et encore moins,
avec que, pal' suite de vtltre education, YOUS
prol'essez 1111111' Ie respect humain 7 Si je persiste it WillS
attirer ;';UI" ce terrain, c'est !1al'ce que l'Esoterisme, je Ie
repetE', e::;t un art base sur la science positive de) sa-
vants inities negrcs de l'Egypte et de la Chaldee, scienl:e
qui a inspire les ct:rits Pentateutiques de MoIse donI
you:; vrjll::i delL-tIe? talll. (\:1. all tel.l r, admirable a tow; Ipc;
-3-
points de vue, dignE de votre juste consideration, a rire
toutes ses deductions morales et l'esprit de 52-3 Lai5 de la
Science cosmologique des de l'Egypte-. 0-. les
Doriens primitifs etaient des Neg-res. des Solariens, des
"eACH-DArN, ".tant au propre qu'au fig'lre. en nisrm de
la du radical Do en Darien et de celIe de
eH tn Chaldeen.
En effet, comme il :-era demontre au COUl'S de cette
etude. Ie radical Do avait remp!ace Ie radIcal To chez
les Ethiopio-egyptiens primitifs. Ce radical To aYait POUt
symbole nne .tente qui protege contre i'ardeur du 501eil.
C'est ainsi que Ie3 To. Ta. Do. Da. designaiem
la chalem' tvrride, Ie pays de Tan. les Ethiopio e,ZY:Jtiens
primitifs. L\fricain,la Race tannee au noire. et, enfi"l
It's Doriens orthodoxes de l'Sg-ypte. )It:' pas co)nfondre
cux-Ia avec les Doriens, fil::; cle DOI'U", tribu h811eniqne
originaire de Thessalie. ( 7::01 )
Le terme "Chaldeen " designe une secte composee
d'hommes savants qui fUl'ent des de Chm: et de
Chem, c'est-a-dire d'Echiopie et dEgypte. c.'est a ce tItre
<Iu'ils pl'irent b formule:
C-c;h-Da-In
ce qui signifie " lei> enfant:> noit'." chemirnnt Gus . L'l
fOl'mule C ehDa l'origine c1ei' Ch'lldeen et Chal-
daique.
(' 'tte opinion est cl'a;lleurs cellede tous Ies s:lvants
'1 :i LInt l'initiation cal:-alistiqL:e des Juifs, par OU
revelp I'Esoterisme essenien. ,. II est necessaire. dit
Y\'es d'Ah'eydre, de faire sentiI' l'importance qu'avait
In science doricnne, que Ie:; Orthodoxes de Chaldee et
(I't:gypte voulaient sal1\'er de intellectllelle
dans les livres testamentaires.
"Comme cette Science est )'enjermee dan/; les cin'Juan.te
cha.: itres de Moise, il importe, au premier chef, de se
-4-
t-,ien rel'Sl1fldel' que livre::; I'L1rent.ecr;t.,; a fa mal1lere
s;tcC'rcioLl!e des Ol'thocloxes de et de I'Egypte" "
., Lr( ::>accrdofale ,. a Iaquelle il est fait allu-
iLl, ce sont ]a methode et Ies re:;ies de l'occuItation
e,.:oteriql,le d,\jct !'en::'e:ilble cl)n:,titue de I'oc-
(pi \,0:15 oIc13:.pe,
,-\]11'eo3 ces dec
l
:1l':1.tiono3, me perl11?ttrez-vons, man cher
.\.mbl\)i:::e, de VX1S C'c)l1""eillel" de procELlel' avec beancaup
de l'eo321"-e et de ies foj" que VOllS
\'c),lS en race du texte Jitte:'al. exoterique, c"est-a,
dire P:'c1t':uc de b Billie '?
La Bible, 0 des a ete
mee clans Ull e3!J,'it tel. qu'e!le est aujour-d'hui i.111 livre de
l'eclame, de tenclancieuse en faveul' d'une
r;',c:e in:.!.':'nte et jddis mel'cenaire, Pour lire ia Bible qui,
en S'-l!1 est un liv:'8 d'initiatian
fondee S:-i" l".-\S[;'0l1l)111ie et L\.stl'olog-ie egypto-chaldeen-
];e,::, fCl.LH-il que ron eo3ote:'iste C'e3t la la
condition pt.!l1! ;i S8!Hl'er !'ivl'aie du bon grain.
cl C:::tt8 .. Cte ,,;2cr8te ", Ie lui-meme
de Lt tn;1l,:0re :3ui\'"ll1te : ':\Ialheur.a vous, c.loc-
7"'l;r,, de' h I.,Ji p:'.l'::e,lue, ayant la" Cle de la Con-
l1ai:':::1i1,:e. " ete,:; IPint entre;; VOU3-memes et
\" JUS :1 \'ez eDcore e:l1pec he cl'y e:1trer ceu:\: qui vou laient
Il n',\" [l (P2 l:2L1X qui sont bibf.io:ittres par pa-
;!'2:,prlt et de volonte qui s'ettmient a l'idee de
,'(:l1C,I:',trel' cbns Ie.;; paS-2S de la Bible autr2 que Ie
refict de lo-lll'S pa=,sions au de:-; iJees acquise:;, la plupart
pal' put" psittacis!11e.
Cell:;' C1 vo!ontaireJ11ent Ie:; (bnnees les
piu:; p();"it\n:s de ]a pour se prosterner avec com-
l[;(:t:Ol1 cie':D.'lt b Bible qui a ell asub:r une serie d'a-
dult0ratio:',s rrule le Livre des livres e:3t sorti meconnais-
-5-
sable" sous la gangue epaisse qui Ie. recouvre.
Ce texte, en maints endroits, a ete pollue par Josue et
par Esdras; il i'a ete par les ra.bbins de Thiberiade en
volte secrete contre Ie Judaisme africa.in de' Sephora et
de Moise. Ce texte a ete egalement bouleverse et cor-
rompu par St Jerome sous I'inspiration et du .
pape Damas.
Ce texte a ete reajuste par Ie Concile de Trente, re-
touche par Sixte-Quint, par Clement VIII, enfin, par la
kyrielle de ces "Bible Revisers" des temps modernes
lesquels font Ie desespoir des Esoteristes.
Si Ie sacerdoce japhetique s'est evertue a tromper
I'Humanite trop confiante, c'est que ia race
dans un interet pueril et mesquin, a voulu effacer Ie sou-
venir de l'age OU elle faisait son apprentissage .chez nos
ancetres africains alors les seuls maitres du .monde, les
seuls dispensateurs de la science et de la
Bienpeu de gens savent que la race noire fut l'Initia-
trice de l'Europeen dans les arts, les sciences et les
lettres comme dans I'industrie. Que I'Africain ait connu
une epoque de haute civilisation, c'est la, chose prouvee
et incontestable, mais que les Haitiens, plus directement
interesses a la question, igllOrent presque totalement.
Voyez avec quel acharnement impie on se rue contre
les tombeaux des rois ethiopiens . qu'on yiole aujourd'hui
au grand jour, notamment ceiui de Tut-Anhk-Amen !
Ne sont-ce pas la des indices certains et meme la
preuve evidente de ce "Passe glorieux, " de cette epoque,
aujourd'hui evanouie d'une grandeur incomparable de la
race noire?
Dans une autre etude que nOUi avons en carton; nous
avons note beaucoup de faits sur ce passe disparu, mais .
inoubliable de gloire, de richesse et de science par OU
s'est brillalllment manifestee eette haute civilisation afri
-6-
eaine qui devanc;a celie de la race blanche -de
milliers sieeles.
Or, mon cher Ambroise, si tout cela vrai,
pas absurde de que c.-es Africains,superieurement
doues au point de vue de la cerebration, aient pu nous
Jeguer une Tradition religieuse odieuse, grotesque, bar-
bare et immorale? Non, c'est impossible! puisque Moi-
se et ses contemporaina Orphee et Pythagore, ._- pour
ne citer que ces noms-la, - consentirent d'aHer se mettre
a I'ecole de n03 p:>ur leur
initiation a fa Science et a la Theologie africaines.
Moise dotera sa race de ces connaissances transcendan-
tes parver:ues a nous sous des vocahles et d'apres une li-
thurgie parce qu'empreinte de son genie propre
et miseenharmonie les aspirations profondes du peu-
pIe dont il devint Ie Legislateur. II pdt a tache de tou-
les formulet suivant Ie symbolisme ideographique
de la langue hieratique des inities-pretras de la grand e
Ec:>le ethiopia -egyptienne. Co:n I'a bien un S::l-
.vant, "Moise creait en copiant" (Marcion.)
Cet idiome de I'Fgypte sacerdota!e primitive,c'est I'he-
breu que la race l'Odhone ou race a durant
les quatre siecles qu'elle passa dans I'esclavage en ce p:lYs
de negres.
Oui l'hebreu est d'O'rigine ajricaine.
A l'epoque de Moise, la langue demotique etait Ie phe-
nicien, sorte d'hebraisme descendu a l'etat de patois.
C'est la raison pourquoi j'ai analyse Ie pantheon du culte
voudo suivant les regles de l'ldeographisme hebraique.
Les profane3 sont dupes par Ie fait que ces vocables bi-
bliques different phonetiquement de ceux en usage chez
nos Ancetres et chE:z les autres peuples qui se sont civi-
Iises-a l'ecole de la race noire. Mais l'initie-esoteriste aban-
donne Ie phonUisme demotique pour rechercher les si
gne3 cos:nosraphique; du planisphera sacre. Que lui im-
-'7-
porte si dans Ie langage biblique, LechixLh devient Lemgc,
Scirnbi,Scimki; Gued.em, G1xMsi; Dambhalah,Samballat;
Chiram, Hiram; Cka1Jt, Ham;- tant que ce Planisphere
sacre ne eesse de eonstituer fa base de toute religion
qui se presente comme eatholique et orthodoxe!
Ce point t r ~ implrtant merite confirmltion. Aus3i,
so;nme5-nous en forte position lorsque nous nous retran-
chons derr.ere l'opinion de l'ar.teur De la Mission des
Juifs,"Chez nous Judeo-chretiens, la C9smog(Jnie chflldeo-
.eggptien:ne de Moise est la Clef de votite de la reedifica-
tion totale du Vrai; et sur eette pierre angulaire s'ap-
puient Ie Decalogue, les Prophetes, l'Evangile, la Pro-
rnesse comme Ie Talmud et I'Alcoran ..... Et sur cette
meme pierre angulaire, s'appuient en arriere, toutes les
verites de toute VERITE des cycles soeiaux et des civilisa-
tions anterieures a MoIse et aux Abramides."
"Soulever d'en haut, les premiers voiles qui recou-
vrent la Cosmogonie moisiaque, ce sera illuminer a la
fois l'entendement de tout l'etat social terrestre et par
('antique Unite, Ie ramener a la grande Paix." (St. YJeS
d' Al1;eydre page 43.)
Cette civilisation" a1tterieure ii Moise et aAbraham ."
n'est autre que celie de la race africaine pure, la civilisa-
tion a:laquelle la race blanche est totalement etrangere
pour n'y avoir pas coopere.
Observez que l'auteur reconnait que les ecrits de MoI-
se ne sont qu'une paraphrase de la Cosmogonie des Egyp-
tiens et des Chaldeens issus de I'Egypte.
L'auteur y fait remonter,en tant que principes univer-
sels, tout Ie texte de la Bible. Done, la Bible, consideree
en son essence m ~ m est d'origine africaine. Voila la
raison profonde pour laquelle son texte a 6t6 periodique-
ment remanie. On s'est ing6ni6 a effacer les traces de
cette origine noire. .
Oui, mon cher Ambroise, en ma qualite d'initi6-esoto-
-8-
riste,que. m'importent les Saints de la Bible ou d'ailIeurs !
Ce qui retient mon attention, commande mon respect
et m'incline a l'adoration, ce sont plutot les Forces- Lois
de la Creation que ces venerables Personnages bibliques
symbolisent plu:> ou moins parfaitement. Et de meme
que les vocables lithurgiques de l'Antiquite savante ne
sont plus de mode aujourd'hui, de meme Ie Pantheon des
Saints du monde est condamne a ceder la
place aun autre. Ce futur pantheon, pour revetir un ca:-
ractere reellement catholique et orthodoxe, devra de nou-
veau recourir au,x; vocables phonUiques; mais les Forces
cosmiques que cas nouve::mx vocaoles representeront se-
ront encore celles qu'Adam connut.
Cerles, en tmt que non-initie, VOll3 avez, mon cher
frere, raison de me garder rancune de ce que j'aie modifie
mes sentiments religieux et transmis a la fois
par heritage familial et par enseignement sacerdotal.
Et je comprends que vou:; peur de penser avec l'en-
tiere liberte que se dunnent les P.soteristes : I'Enfer VOllS
menace; et vous doute pour" aller au Ciel "
ou vous attend h joie ineffable de plraitre devant un
" Gros a b.ltbe blanche en qui volre arne d'en-
fant incarne Ie Pere Eternel. NOlls-memes, Traditionalis-
tes, nous I'econnaissons que la Tel'l'e OU nous vivons n'est
pas autre part que "dans Ie Ciel ;" et que " l'Enfer "
n'est qu'un mot pour designer tout etat moral qui n'est
point celui du bonheur. Done nous sommes ici, au Ciel et
en Enfer en temps et selon les
Dans cette etude, mon frere, je m'amuserai ql,lQlquefois
aux depens de ceux-la qui sont des" Scriptuaristes ; "
c'est-a-dire de ceux-Ia qui -interpretent la Bible aupied
de la lettre. Et mes taqttineries vous paraHront d'autant
plus choquantes que je vais commettre Ie sacrilege, en
me mettant a rebours d'accord avec les idolatres de la
]3.ible,de ramener Personnages qui s'y meuvent, au
-9-
niveau divinites pretendues hon-
ni et conspue de nos Ancetres africains; Ies
Fondateurs de I' et de I'Astrologie religieuses.
Ce sont ces "Miserables paiens" qui ont bti les Pyra-
mides de Giseh, Ie Sphinx d'Egypte aux temps de Me-
nes II, la Tour de Babel a Sinor, Ia ville double. Ce sont
ces "barbares incultes" qui ont construit les edifices aux
proportions gigantesques et hardies de Mahabalipouran,
les Cavernes d'Ellora. les Temples gacres d'Isthakar, Ies
longs remparts du Caucase, les excavations de Thebes
en Egypte et cent autres ouvrages cyclopeens qui eton-
nent l"imag-ination des ingenieurs modernes (Fabre
d'Olivet L "
A vous dire franchement, mon frere, Ie rappel de ces
splendeurs defuntes, c'est rna fa<;on a moi de prendre
rna revanche. La race noire partout, meme en Haiti, au-
jourd'hui plus que jamais, subit les pires humiliations.
.Je persisterai a clamer bien haut qu'elle ne les merite
point. Ouvrez Ies yeux ; soyez un peu attentif; essayez
de comprendre. Vous verrez Ia haute trahison cachee"a
travers les mailles de l'hypocrisie et du mensonge, tan-
tot grotesque, tantot raffine. Et Ie dada favori de ceux-
Ia qui vealent l'aneantissement et l'ostracisme de Ia Ra-
ce africaine, Ie th"eme use qu'ils raccordent peniblement
sur des airs de fausset, c'e3t Ie Voudo. Le Voudo, en soi,
qu'ils Ie sachent une fois pour totAtes, n'a rien de hon-
teux ni de reprochable, etant donnees sa catholicite at
son orthodoxie cosmogoniques. "
On a l'etat de degradation de ceux qui prati-
quent ce culte avec cette Tradition elle-mema. C'est une
injustice doubIee d'une aberration d'un calibre inusite_
C'est comme I'on s'avisait de mettre au compte du
Christianisme les immoralites du Blanc qui saccage, pieti-
ne Ie droit, Ia justice et massacre les "nations faibles.
Le Christianisme de la Race blanche, par
-10-
exempIe, que Ie Negre Boit pendu, brUle vii et traite avec
la barbarie des premiers ages de 1
Faut-il croire, comme I'a avance avec une assurance
outree, Ie Docteur Dalencour dans un receni
discours. que l'ivrognerie, " l'alcool est la base de toutes
les cel'emonies barbares et sauvages que nous avons con-
servees de nos Ancetres africains" ? N'est-ce pas la ju-
ger de fac;on par trop suparficiplle et trap sommaire ala
fois une des croyances humaines qui mettent des ames en
mouvement 1 Cette opinion, il faut la prendre pour ce
qu'elle est, c'est-a-dire, une boutade.
Si cela pouvait etre vrai, "I'honneu
r
et Ie
dans la cooperation que certains Haitiens africanophobes
avaient reves pour la Republique, auraient ete deja en
bonne voie,puisque l'alcoolisme, quoique a intensite inega-
Ie, porterait les deux elements en presence a fraterni-
ser paren bas.
Non, s'il y a lieu d'adresser certains reproches a nos
proletaires, ce n'est pas au culte meme de Voudo qu'il
faut s'en prendre, mais plutota leur d'uneedu-
cation tant soit peu raffinee. Une association, un groupe-
meni, une religion s'affinent en raison de la tenue et de
la correction individuelles de sea membre.s. La. faute,
apres tout, revient a cette pseudo-elite composee d'une
foule Ii'elements heterogenes, en majeure partie, d'ar-
rivistes conjures depuis longtemps contre I'unite ethni-
que et nationale, parce qu'its sont favorises par I'etran-
ger dont ils sont le3 creatures. Nos meilleurs observa-
teurs ont reconnu ce mal social.C'est d'abord I'honorable
senateur Martineau qui, -- en presence de la defection
de la majorite de ses collegues, .- proclamera avec indI-
gnation "que I' Americain, en ici,avait cru rencon-
trer des hommes; mais it n'a trouve que de fumier
humain"
Et n'est-it pas tre:; douloureux qu'apres I'union des
-11-
nOlrs et des mulatres qui engendra .1'Epopee de 1804,
d'entendre Ie Dr Price Mars s'ecrie": "J'y vois une elite
avide d'apres jouissances, sans ressorts et sa.ns foi d'au-
cune sorteet qui,-- plus grave, - a perdu Ie sens
des solidarites sociale et ethnique. Car, voYZ-VOUs,
nulle injure n'est plus grave que de dire d'un homme de
notre elite qu'il est negre. "
Enfin, Ie Dr F. Dalencour lui-meme semble reconnaitre
les abus et les de cette pretendue elite quand
il ecrit: "qu'il y a toujours quelque bien a faire aces
pauvres paysans que notre elite intellectuelle et sociale si
egoiste, si personnelle a toujours exploites, ferocement
spolies et voles. " il y a elite et elite. Car,
a n'en point douter, mes deux estimables confreres
sont trompes ')ur ce qu'il convient de considerer comme
l'elite d'une societe. II me semble qu'ils ont etabli une
confusion entre les elements qui forment la classe agio-
teuse, toujours dominante par leurs maniganees et ceux,
en minorite,dont Ill. classe constitue la fine fleur dans cha
de3 sJciale3 De3 qu'une classe
sociale merite les accusations que n03 confreres portent
a son actif. cette classe ne peut etre qualifiee "elite ".
Nous ne pouvons done pas confirmer les declarations trop
generales de ces deux medecins sociologues. Incontes-
tablement, i1s sont tomMs dans une grave erreUl. puis-
qu'ils n'ont paP tenu compte de notre evolution sociale et
nationale, au stade embryonnaire, pour tacher di: re-
connaitre et de distinguer ceux qui peuventconstituer
l'Elite haitienne de ceux-Ia,- arrivistes de toutes nuan-
ces et categories,..:- qui s'octroicnt impudemment et avec
arrogance Ie titre d'elite de notre societe. Cette pseudo-
elite, c'est eIle qui a cause la ruine du pays. C'est encore
elle qui nous fournit cette litterature facile ou brillerit;
par leur absence, les notions les plus elementaires du
bon ton et de fa morale
- 12--
Point de doute qu'Haiti n'ait possede et ne possooe enco-
re une elite tres remarquable consideree a tous les points
de vue. D'abord, cette elite authentique ne se compose,
pas d'hommes appartenant a une c1asse determinee; elle
est formee de personnages de ~ u t s nuances, reo
marquables par leur caractere social, depuis Ie Noir jus-
qu'a l'octoron. Et ce qui caracte11se cette elite, c'e st ]a
culture morale et intellectuelle; demontree par une so-
ciabilite chretienne qui repudie toute participation aces
luttes socio-politiques d'ou. est resultee la division au sein
de ]a famille et de ]a Nation haItiennes.
Cette vraie elite haitienne; --- nOll!: Ie repetons - se
trouve,- vu nos recentes origin::s d'esclaves et d'affran
chis - forcement en minorite et isolee par Ie fait meme
de sa culture.
Notre histoire.-- a quelque point de vue qu'on la con-
sidere,--- ne permet point de conclure qu'il n'existe pas
dans notre pays une elite a tE;ndances aristocratiques, ~
c'est-a-dire, une cla'3se d'hommes intellectuels raffines
p'lr une esthetique et un sens moral assez developpes.
Nous concluons que cette classe proletaire africaine,
chez qui se conservent intacts Ies purs sentiments carac-
teristiqnes de l'Haitianisme, traine et subit encore, non
pas la degradation intrinseque des Ancetres, comme l'en-
tend Ie Dr F. Dalencour, mais la demoralisation et la bes-
tialite de leurs exploiteurs passes et presents. Et meme
a prendre cette " masse paysanne " telle qu'elle est avec
son ignorance et ses prejuges, il est incontestable que Ie
fonds moral et Ie sentiment patriotique se trouvent chez
elle a un niveau plus eleve que chez cette clusse d'hom-
mes intellectuels a mauvais instincts qui gouvernent Ie
pays acoups d'audaceE et d'impudences.
Pour revenir a I'esoterisme, nous dirons que cette phi-
losophie reconnait la necessite d'une unite d'aspirations
id6ales confiees aux soins de l'Etre interieur, pour assurer
- 13--
une evolution plus ou moins normale. Or, l'heterogeneite
de notre societe contrarie eC retarde la possibilite de cette
unite.Quoi qu'il en soit et quoi qu'on veuille, l'heure a son-
ne pour une Ylouvelle orientation sociale. Cette nouvelle
orientation doit affirmer et constituer, ;:>n la consolidant,
I'unite d'aspirations nationales en depit des vices et des
deformations organiques constates au <;ein de notre
groupement desagrege, parce qu'heterogene. Pareil
effort de redressement n'est possible que s'iI s'appuie sur
les assisea puissantes des Principes Fonrlamentaux.
Par" PrinciD3s Fonclamentaux" nous voulons dire les
Lois creatrices qui sont en evolution Em nJilS- memes et
dont la synthese constituera l'Etre Invisible, Protecteur
de la famille, de la societe et de la Nation- en un mot
l'Eggregore social et natio nal.
Non! Haiti ne disparaitra pas comme nation libre et
souveraine 8i nous manifestons notre ferme resolution de
tenir aux Principes Fondamentaux d'equite qui regis-
sent les Collectivites organisees en Nation policee. Ces
Principes Fondamentaux dont il est ici question, c'est
l'Initie-esoteristequi a pour mission de les faire connaitre,
de les vUlgariser pour Ie salut et la regeneration de tous.
Vous me pardonnerez, mon frere, si j'endosse une
telle responsabilite_ L'acco'nplisJement de grand de-
voir, infailliblement. va dan; notre miliQu une
certaine impupularite je des desagrements
meme d:il'ls Ie cel'cle familill. N'allez vou:; figurer
que je me propose de restlurer Ie culte Voudo: une en-
tl'eprise de cette envergure au sein de l'ac--
tllelle societe I'existence d'esprits moins ferme,:; aux con-
ceptions grandioses et ideales et un renouvellement de3
sources du sentiment moral.
Je tiens tout simplement asauvegarder I'honneur et Ie
prestige Ancetres dont sommes les descendants
avilis et degeneres.
-- 14 -
VallS en d3 to:lt. mon hu-
meur joviale et I'intangibilite de ma foi dans ce que je
crois etre Ie vrai.
Le sujet,par lui-meine, etant d'un caraetere serieux,-
puisqu'il s'agit de la foi pa triotique en action, duculte
du Drapeau, -taus les ressorts de mon iutelligence et de
rna volante entreront en vibration pour claironner la sain-
te eroisade a laquelle il nous eonvie, en vue de sauver du
desastre ee qui subsiste encore de la Nationalite
Souffrez done, mon frere, qu'a vous, grand dignitaire
de la eohorte chargee d'entretenir Ie feu sacre du patrio-
tisme, qu'a vous, President de la Ligue clu Drapeau, j'of-
fre un eourt historique de notre Embleme bico-
lore.
Apres qu'aul'a ete ravivee Ja flamme sainte, je vous
eonduirai Ie sanctuaire de l'Esoterisme africain; et
la, nous soulevel'ons ensemble Ie voile qui aux yeux
du vulgaire Ie sens et la valeur oeeulte du Drapeau
haitien. Je vous demande d'avance pardon de vous entrai-
nel' dans ee domaine et sur une question au sujet de la_
qelle vous avez deja montre une repugnance systematique.
N'ayez aucune crainte: ce sont des mains fraternelles qui
vous guident.Armez-vous deeourage et de patience; soyez
tolerant, e'Qst-a-dire faites que votre ereur et votre es-
prit soient dans les meilleures conditions possibles de re-
ceptivite pour gouter et apprecier revelations.
Je vous serre la main tres eorJialement en vous don-
ilant I'accolade qui runion de tou;, Ie;:; initi.?,; du
"Temple de la Verite" dans une meme Famille.
Votre frere devoue,
ARTHUR.
mAPITRE n
I.e Bicolore Baitien
" L'Hilitoire de chaque peuple
est la source unique d'ou decou-
lent et ou se renouvellent, selon
les circonstances, sea legitimes et
indestructibles aspirations natio-
nales.
H. PAULEUS SANNON
U Le silence de ces espaees infinis m'pffraie!"
s'ecriait Pascal dans un moment de sublime exaltation,
sentant planer sur lui I'idee de l'Inconnaissable et Ie
mystere de la realite invisible dont les ombres envelop-
pent la vaste Nature et que nos imperfections nous
pechent de saisir et de comprendre.
Cerveaux illumines ou obseurs, Ames satisfaites ou
contentes, nous ne sommes, helas! pauvres et faibles ha-
bitants de notre planete, que des atomes perdus dans
l'immensite des mondes. L'etre atravers Ie mon
de des apparences perceptibles a tous, mais l'univers
spirituel dont nous sommes,- peut-on dire, -- un produit
plus ou moins sEHectionne, echappe a notre connaissance
encore trop bornee. TEmaille et ballotte sans merci par la
cohue des sensations et des emotions qu'engendrent les
- - 16 - -
t;-nubi:!nt::; proble'11es de et de la ctestinee humaine,
J'homme, avec ses seules facu!tes elementaires. est im-
:luis: aatteindl'e et aapprofol1dir les verites
"Les partes par ou notre alTle peat quitter notre corps
pom' aller sur les chemins libres de l'Infini sont Olivertes
e- closes par des e]es d'or" dit Camille Mauelair qu'Henry
Berenger, dans "La France intellectuelIe," appelle ". Ie
che\'a! ier errant du mystere."
La vie collective a pour eftet d'accelerer et d'amplifier
les l'esonnances des ames individuelles. Et, dans la furieu-
8'2 melee des asnirati':ms morales, sociales ou nationales
Ell" lesquelles les tendances spirituel1es exercent
leur majestueuse mag strature, des forces interieures et
oceulLes nom; forflent des et des eroyances legi-
times et implacables, enchantent parfois nos espoirs et
nos reves, souvent aussi nous accablent d'infortunes.
Le parfum subtil de:s illusions, Ie souffle acre des inquie-
l udes lancmantes impregne Ie champ de la conscience
individuelle et IT1erne collective d'une atmosphere vapo-
reuse et voilee OU s'agitent,comme en l.me sarabande eper-
due. les tantOmes de notre !'ensibilite et de nos imagina-
tions livrant assaut a notre volonte vacillante et. mettant
f!n deroute notre orgueilleuse raison.
Si. c:nmme on i'a fois dit, "rien n'e!'t clair en
),,"; ni v; 11,:;1'it',.; de nOLi<' il d('vra etre adrnis qu'en Ce
d l::,ai IH-'. I'i !le.st pas de voir mais plutOt d'inter .
e;'lht',,; Ljui llOUS entoUi'ent. Nous ne puuvons
;'<.("'. ;, i:t iUI1Jie;'e dt:: J<.( perception sensible, pene-
t! (-'I' j :-- :,j'('ant-s du Tiel inwll/nait;SiJ.blp.. Par contre, room-
in". de l,al' S<1. organisation, ::-ie trouve en perpe-
welle communion avec la Nature.
L'idee pure, chez lui, est liee aux formes sen.3ibles dont
Mere commune fournit une multitude d'images expres-
::i ves. Entre J'idee et la furme,- il n'y a point de doute
- - 1'7 --
a ce 'Sujet,-- il existe d'etroites relations et des correspon-
dances necessaires.
L'exces de sentiment, fa pensee, sous leurs formes les
plus diverses, se concretent rapidement et as _materiali-
~ n t en forces vivantes, s'objectivent en realites exte-
rieures SOllS des especes tangibles.
Cf:;S Forces auxquelles ant ete ajoutees des qualites sensi-
bles prennent des lors l'asp
2
ct d'nne representation al-
Iegorique. Ce qui,auparavant, etait abstraction, par conse-
quent conprehensible a quelques-uns seulement, deTient
une image plastique, mouvante, coloree, partant accessi-
ble ataus.
Avec pareilie image, il est loisible de representer des
etres ou des rollections d'etres imaginaires.
II va sans dire que ces transform:ltions s'operent et rea-
gissent en meme temps sous l'action mystique de- p ~ n o
menes subconscients qui determinent des etats d'ame indi.
viduels au collectifs dont Ie developpement et Ie rythme
sont sous la dependance de l'Harmonie preetablie des
Spheres grace alaquelle se maintient la Cohesion et l'Exis-
tence.
Done, acote et au-dessus du monde sensible, il y a un
monde spirituel. Entre la terre natale qui est une ma-
tiere, une substance, la matiere dont nous sommes Bortis,
(Ill nUllS retourneront nos corps et les sources primi-
tives du travail de l'esprit. il existe certainement un lien
magiqut:.: et surnaturei, un agencement et des concor-
dances mysterieuses qui aSSUl"ent l'ordre et l'equilibre, fa.
<;llnnent nos organes de formes appropriees-- de telie ma-
lIiel'e qu'elles se deroulent telle une symphonie.
C'est du besoin d'objectiver nos sentiments et nos emo-
tions, de les propager et ffieffie de les imposer qQ.e sont
nes I'intuition du divin, les religions et les doctrines reli-
gieuses ainsi que les mythes et les symboles. A cette
-- 18 --
meme orlgme se rattachent les facultes occultes de la
Conscience qui relient I'homme a son Createur.
Par la volonte de la Providence, nous nous trouvons
e:re.- en nutr::> qualite tie descendants de l'Afrique,-en
partie heritier:o des mysteres de I'apre Continent d'ou.
nos Aieux ont ete tires pour peupler St. Domingue.Dans
I'azul' slJfchauffe. translucide et les embaumes,
au milieu des visions fantastiques des couchers de soleiI
incandescents, des nuages sanglant.s coupes d'arcs-en-ciel
irises. !lur les pentes. de:: sources chantallte:;.des arbres ge.
ants engouffre:o dans la verdure sombre et Ie clair-obs-
cur des crepusclJle:; tfopicau);:. Tout8 cette nature ala
tantor douee, tantot tapageuse, tanWt hau-
tain8 s'emparc sens de l'etre dans Ie sang et les nerfs
duquE:! la vlgoureuse et en.gmatique Afrique a accumule,
avec leur maximum d'intensite. des besoins inapaises de
\'ie spirituellE:.
L'ame des ci1ose:-; camrne celIe de' Ancetres, debordant
de v;5io"s. LUij::; JI1plit, monte et flotte dans I'air
comme des myriade-, de v0ix subob:scLlres, frappe nos re-
gards J.: ua.it::; er rep,-uH"l dans J'atrnospher-e
une s.v mpho;, it ]Ju te d j'1:. se der0u len t
en un pJemr; m'1.gniri'clue de et de
rytnm(;;::;.
Ce Clue nuus devons a notre heredite africaine, c'est-
a-dire l"inl.ms'ite de L'eifwlion religieuse, se double, com-
on Ie Vo' t, des particularites et de La structure de notre
',ailiw physique: cou/eur.') et I'yt/unes en communion
aVM; It.') eiut::; d'd'YJ'/,e et a l' unisson de La Tiches::;c exception-
de not('(; nature et de ;;t3::; puis;;ancei:' complexes de
sedu.cL-ioll .
A l'omLre de ces talJleaux dont l'ensemble s'harmonise
a llV' a:;pil'ations vel'S l'Infini, gens et choses se groupent,
actes de sensibilile (JU d'intelligence, faits d'imagination
s'ag-regent, doc:iles a la pensee claire au a I'idee occulte.
-19-
II n'echappera a per3:Jnne qu'une correspon-
dance et des relations necessaires existent entre les mani-
festations d'ordre phy;;;ique et les phenomenes psychiques
de I'Univers et que,sur ce terrain, la conciliation est net-
tement realisee entre nos dLsposi:ions affeetives et les
besoins legitimes de la peni:iee, entre l'elite intel!ectuelle
et J'aristocratie morale.
Chaque peuple entretient jalousement Uile foi robuste
en son avenir et dans Ie progres cautinu de sa race
dans l"espace et dans Ie temps. La conception d'nne
patrie honoree et glorieuse, Ie droit; d'accomplir li-
brement ses destinees, l'esprit de sacrifice en vue du
bien-etre de la Communaute,tout ce qui est de nature are-
lever la conscience de la maS$e populaire aussi bien que cel-
Ie de l'elile, tous sps ideaux enfln sont et refle
dans Ie Drapeau qui rememore l'epoque heroique des
c1nres luttes, les et les j;)ies C0rnmunes et les
cOll1muns uesespoir:; de", :,u.nbrc:::>, - Ia necessite
politique de l'union morale.
qu'est Ie Drapeau, ce que tous eE chacun, jeune au
vieux, militail'e au civil, nous lui devo:13,ce serait s'enga-
dam:' des sentiers mille lois battus que de Ie rappeler ici
qu'il convient pourtant de ne jamais perdre de vue,
t'e.:it la parente morale et la solidal'ite fratel'llelle qu'e-
veille ce morceau d'tHoffe, Ie tl'esor de bienveillancp, de
l'l\speet d (ramOUl' enclo.:i en se" plis.
Nillb 11l)!1::> bDrnerO!l:-> par l:(ln"ellL1l:'nt ii. l"epeter tuUL
uniment qu'il e,.;t I'image et Ie symbc)le de la Patrie.Oui!
un symbole, - Ie des syl1lboles, - un fragn1ent
de l'esprit, de l'ame, lIu CtWpS de let Natiun.
Nous reaffirmerons avec Renan :
"Une nation est une ame, un principe spirituel. Deux cho
ses qui, ayrai dire,I1'en font qu'une, constituent cette ame,
ce principe spirituel. L'une est dans Ie passe, I'autre est
dans present .... Avoil' des gloires dans Ie
-- 20 --
un..:- n)lcnte commune dans Ie present; av\):r fait
de grandes eh0:,e5 ensemble, vouloir en faire encore: voi-
la Ie.;:. conditions pour etre un pellple. On
3ime en des sac!-ifices qu'on a consentis, des
111;111::\ qU'Ol1 a __ ..
. La 50uffrance en commun unit plus que fa joie ; les
tieuil::: valent mieux que triomphes. car ib imposent
dE's : jj,,: l\-ffort en commun."
.. Pi"" ayee Michelet,--
]w1ne e:ltre L::s citoyens cloit etre consideree comme
une de la nation.maiadie martelle si die s'aggra-
Y et St: .E:t '11e:ne une patrie peut peril' sans
haines \-iuie
1
1tC'::, sal'.:; grands interieurs
abomissant to ia g'Jerre ciYile,
?ou1' qll'eJ;e pl',JfJn::le:nent atteinte, en de
.. rU:l:: rnTt g"::icbelle. ieilte J113.is sure, c'est
<l::,se-: U::- !<.: clt:s citoyens ; c'est assez qu'ils aient
t ..ur d'esrime et d'affection reciproque.
II ;)=:1: /j-C 2.\- ):r de p::lrrie Ii il n'y a plus de
ou ie.:i h'J:nmes plus Ie be.soin
d'f:r-: rJi}:::. ju"t,6 e:, :O)Uf V)ut dire en un selil mot,
il L1 ":1 ain,: Ie,.; U'1.S de" ;:':J tr;:::-;,"
1Jo:' qil !ittel'd.ire, t'2ii6'i;:JX OJ phil
V'l metaphysi
1
l
ue, Ie symbole comporte une
acception morale ne sau rait separer de son accep-
tion svr::iale et pcJlitique.
L'ideal (JU Ie genie \lu'i! synthetise en Ie divinisant
peuvent-ib :sugge::;tionner l'homtl1 noil' au point de lui
rendre pl'Opice:s Ie;; innuences dr1t il peut avoil' besoin
<=n vue de i'ordr:: moral aedifier sait au 5ein de la famille,
1;oit au :seln de la cite: Remarquons,en effet,que J'interpl'e-
d'un symbole donne est sujette a variation selan
les arriere-plans de I'imaginatian et de la pensee de J'indi-
vidu ou de la Commupaute qui I'adopte ; et cela,en raison
- 21 -
(les affinites reelles entre I'etre humai!1 et cache Je
ce symbola.
S'il en est ainsi, qu'estce done a dire l<l
realite inconnais";:lble et I'etre sensible, s'interp)3::nt d .;
conditions particulieres telles, pal" example, que Ie miiieJ,
Ie genie propre de la race?
de l'Idea de Pattie,-- ainsi que I'av::ms v 1,-
Ie symbole, ou mieux Ie systeme de symboles qui se dres-
devant nous, c'est Ie Drapeau, c'est-a-dire Ie symb 1-
quintessencie que noue:; a'11ene
a:nterpreter dans Ie sens de I'L1fini et par rapport a1<:0. ra-
ce qu'il protege.
Pour cela, nous alluns etre oblige de faire une petite
ncursion dans Ie domaine de l'Histoire.
II y a lieu d'abord de se poser Ia question suivame:
Quel1e est, historiquement parlant, I'origine de cette aile-
gorie figurative personnifiee par Ie Drapeau bicolore
haitien?
Nous nous empressons de repondre qua les couleurs
ehoisies par nos peres et qui sont devenues nos couleurs
nationales sont des couleurs d'emprunt qui ne repon-
dent qu'imparfaitement aux influences qui nou,,;
regissent.
On sait qu'elles derivent,- cas couleurs-Ia,-- directemenr
du tricolore franl;ais qui lui-meme est la represent:1tiun
des couleurs de la Ville de Paris alliees a la couleul' blaa-
che, de la royaute fraol;aise a partir de Charles
IX.
Le bleu d'azul', cou!eul' symbolique de Jupitel' et con-
a l'Occidentalisme, a ete Ie signe de Ia monar\:hi8 de
France de Clovis aLouis-Ie- Gro,.,en compl"enant les. regnes
glol"ieux et intel"mediaire$ de Charles :\lartiiI et de Charle-
magne-Ie-Gr'and.
Louis-Ie-Gros dont I'abbe Suger, cure de Saint-Denis,
etait Ie ministl"e, au mO:11ellt d'entrer en contre
. - 22 --
(L\I.em;1.!ne. Henri V,aJoDta cO.mne
. . ,
:n.:l)'u.i2 ;',):d11 n ab-
deJiee a DenloS 50U5 la protection duqnd etait
placee b Fr-ance.
Durant r@gne de Phiiip;).:-Augu5te,de Sai:lt de
Philippe]e- jusqu'a Charl2s V, Ie sig-ne de ratliement
de J"armee fr3Ti<;aise fut toujours roriflamme l"Oug-e a )'.1-
;:;uel!e fure It ajoutee::, en bardun>, des d'or,
De de Charles VI a Charles IX, Ie drapeau
bleu, c!)u]eurde 1:1 d2 St :\hrtin de TOUI-S, fut
en fa\-eur. Cest sous son egide que la PucelJe d'OI'-
J-?f.lr,s SaU\'3 la France.
De IX: a la Revolution Frant;aise. Ie
:fut ddinitivernent consacre comme etendard na-
tional et embie:ne des Bourbons de France.
Voi::i venir la Rev:)]lltion de SO!1:Jre.
r2jJerc
1
J:;sion att'?n:::l.ue de 1789. L'l des affl':l'lChi3.
a grands cris, nUa'n2 l"egd.1ite de:, droit;; civil" et P1-
!itiques avec les blancs. Les colons dam leur
aVEuglerr,ent, "qu'ils ne .'5acrifierontjamais un prejuge
indispensable d regard des gens de couleur."
Des 1791, Generale de la Partie fra'1t;ai'3e
t:ie St-Do'1lin;;ue, sie::;eant a que )'Assem-
b:ee Provinciale du NorJ sont en etlt de
rebellion contre la Cf)nstituante d0nt un dec"etc:,cell1i
GU 15 Mai 1791. etait plut6t aux affranchis.
F:jrieux, i!s prirent ]a de renier la cocarde
trlco]ore et de faire arborer par les troupes coloniales des
cocardes blanches, jaunes et vertes, coulell!"S consacrees.
respectivement aSaturne ayal'lt p,">:lr assess:!urs Me;'c:J!'e
et Venus. S'ins qu'ils s'en fu.::;sent doute". ce
avait ete ir..spire par une Force invisibl-e favorable nux
affranchis (pi sont pr2cisement regis par Mercure et
Venus.
-23-
11 n'y avait qu'un pas a faire pour !'invocation de la
Force occu!te qui regit la Collectivite n0ire. Cette Force
oceulte est!e Solei! represente par la eouleur noire du
noyau des Ce pas fut hientot franchi ..-\ I'u',
des regiments for:ns acette les autorites remi-
rent un drapeau blancportant une cravatc tantot noire,
tantOt rouge selon les cireonstances politiques et au mi-
lieu duquel on voyait i'inlge " SAL \:\1:A.;'EHE "
cette inscription:
" Je vis 1e feu. "
Aueun symbole n'etait plus catholique ni plus orthodoxe
en ce qui touche Ie africain,
Ce-tte inspiration venait evidemment des Invisibles qui
sont les Protecteurs natur21s de la race africaine.En eff.::t,
Ie mot VouDo, Ou-dl), - comme il sera demontre au cours
de cette etune, - signifie "Blanc Nui!"." Et la salamandre
meridionale des zones ton'ides est l'anima! sacre du col-
lege des pretrQs africains connus sous Ie titre de "K..<\...'{-
Zo". Ces Inities africains se rer.onnaissent par Ie pouvoir
qu'ils ont de manlpuler Ie feu S:l.:lS se bnller: iis "vivent
dans la fourna;se ardente" comme Daniel. C'est une le-
gende africaine que la salamandre nait d'une couleuvre
noire quand celle-ci est jetee d:lns Ie feu. Dans Ie la!'!-
esoterique, Zo, de3igne l'influence de Mars, Mar-zo
en espagnol.
Or, 130 couleur symbolique de Mars est bien Ie rouge.
Afin de mieux les c010ns.les divinites africaines
s'etaient rangees sous la banniere de ponr secon-
del' plus !a Collectivite de leur erenr.
A I'autre regiment, on avait projete de donner un eten
c1ard NaIR, ROuGE et BlANC avec une cravatp. blanche. eet
embltme represente toujout".:i Saturne, Ie tant favo--
rable aTonssaint-Lollverture et qui I'a fait :1'1
point de p::mvoir jeter Ie d2ti 3. un Bonaparte.
- - 24 --
Le genre de mort de ce Napoleon noir est symbolique de
l'influence nefaste de Saturne en chute: Ie froid du Nord,
la phtisie pulmonaire, la faim dans une prison souter-
raine.
Au '::entre de Ia bande blanche de cet etendard etait des-
sine un PHENIX avec cette devise:
" Je renais de n:a cendre "
lei, nous sommes en presence du symbole de :a resur-
rection du Fils du Soleil. C'etait Ie symbole de la pro-
phetie que les fils de la mysterieuse Afrique allaient re-
naitre a la liberte !
Ainsi,toutes les divinites africaines se trouvaient avoir
pris position au sein de I'ennemi pour mieux Ie contrarier
et Ie par3lyser.
Elles pousserent les colons a prendre des decisicns c o n ~
traires qui devaient aboutil'definitivement au triomphe
des esclaves e.1 revolte. Et, vice versa,pour mieux cacher
ce fait, !'Invisible qui inspirait et conduisait les esclaves
insu"ges porta ceux-ci a adopter la cocarde blanche. Ils
marchaient au combat &OUS les plis du drapeau blanc pour
semel' plus facilement la MORT parmi les blancs.
Au point de vue de l'histoire profane, on se demande
pourquoi preferaient-i1s l'insigne de la monarchie au dra-
peau tricoJore de la Republique Franc;a.ise ?
C'est que Ie parti royaliste, aSt-Domingue, avait fait
comprendre aces etres qu'i! cOD.3ideralt comme des mAchi-
nes que Ie rai de France etait leur unique protecteur,qu'il
leur avait accorde trois jours de liberte par semline et
aboli, en leur faveur, la peine du fouet.
Or, par ~ divarses c:mleurs symboliques les Forces
occultes de I' Africanisme etaient mises en activite: Ie So-
leil des noirs, Ie Mercure d e ~ mulatres, Ia Venus des grif-
fes. Elles sont toutes la, les DIVL.'IlITE3 ORIENTALES, de has
Peres Orthodoxes, qui regissent I'Eqaateur terrestre, Ie
sol africain.
- 25--
Onze annees plus tard,a'l mois de Decembre 1802,Ies' as-
pirations de I'ame haitienne en formation,prenant de plus
en plus corps sous I'influence occulte de Cf.S divinites lu_
et orientales,on constate Ie miracle des miracles:
I'union de cet homme hautain et per30n.lel qu'est Ie mu-
latre affranchi avec Ie negre degrade et avili par l'escla-
vage. Dans I'invisible, c'etait Mercure s'attachant a sa
Mere, Ie Solei!. Le produit du mulatre et de lao
SOlrS de Venus; la Triplicite
orientale des Forces planetaires deifiees dans Ie culte du
vrai P1"Qtestant'isrne orthodoxe. Alors, de rouges visiong de
massacres, par Mars, Genie du terroir, envelop-
perent de leurs terreurs cette terre defeu ou devaierit
s'aneantir pour jamais la domination materiel1e de la race
Mars, divinite p'otectrice' des indigenEs primitifs, se
rr.it tres volontiets du cote des esclaves pGur prendre sa .
revanche de la conduite des premiers colons europeens
qui avaient extermine la "Race R<Juge " inoffensive.
Ainsi, la divinite guerriere de la France,symbolisee par
la "MARSEILLAISE ", o:;e trouvera, a un moment donne;
etre l'inspiratrice des revoltes contre la France elle-meme
en expiation de certaines fautes commises.
Battu dans une rencontre avec les troupes blanches, a
Pierroux,habitation situee dans les parages du Mirebalais,
Petion avait perdu un de ses drapeaux.
Cette banniere n'avait rien qui la differenciat du tri-
colore fran<;ais. Dans les deux camps ennemis, c'etait Ie
meme drapeau.
II en etait de meme des chants patriotiques et des hyrn-
nes guerrieres. Marcha.nt au combat et a Ia gloire,ce sont
les strophes enflammees de la "Mfl,J'seillaise" qui jaillis-
<;aient de3 males poitrines de nos ru:ies Aieux.
L'officier auquel Petion venait de se mesurer,
rendant compte de cette affaire, conc!ut, de fort
26-
ir.attendue, que les pretendus Independant5,- (e'est Ie
nom :::ous lequelon desiV1ait les insurges )... n'avaient
,ien des sentiments qu'on leur pretait de rompre avec la.
Me-tropole- drapeau qui leur servait de rallie-
n:ent.c'etait bien Ie drapeau tricolore de la Republique,
Cette defaite de Petion donna lieu a de graves conjec-
t;Hes. On arriva a cette ccmviction que :\!ars, du t2rroir,
diyinite favorable aux insurges, devrait etre separe de
Saturr.e, Ie Protecteur-ne des
.Justt:?ment emu da la fausse interpretation de }'offieier
fran<;als,Petion empresse d'adresser ason superieur
hierarc!lique un exemp!aire de ee tendancieux bu!letin.
Imme iiatem2nt, Dessalines, tout a fait a la hauteur de
sa ni,:-;jOJ ql3.::3i-divin?, e:1Voya J'ordre a a
a Ce:rn:aux, a Chri:;:tcphe, a Vernet et a tous SE'S autres
lieute'lants de rendre de"orml'is bicolore Ie drapeau des
re;;iments qlj'jL; com'nan iaient pa: la SUiJpl\=ssion de ILl.
bluJlr;h'1. Par' ainsi, le::; F\J!'ce:; t)cc:.lites qui prote-
Je:; gi12rriei"; i'fn hp co.n-
pren::.liellt Ie 3JI-:::l, Vii w::; tote de l'Orient ;
Mars, au tert{Ji .. .Jupiterdu cote de
dl:mll:!' C!lJ. Ie:; c::i<..:/a'.;e::i invoquaient sous Ie vocable
,. HfJ-GfJU IJherail"
uaill0 ?I'j {JlJll {I-I,;
en J'h'JlmeUr de Mars que De::::;;alines
ceignlt :,:.\ du f'Ju lan1 t'iJuge.C'est enc()!'e en l'honneul'
de Ja mel1Je di'.;initl: q'Je J'armee de::; cac'>s IJI)rte all cuu
m0ut:hlJir j"IJU
S
'-: I; li!l lr,: hisai :IlC au
c.e de M el d!
Les deux t'JU leu!'s re::it;lllles dl! tl icoltJte fral1t;:li:; con-
:-:ervl'eTit !<:lH' VEWfIl.:.A.LE, Ie bleu fixe a b
J<.:nc:=, lc.: j'f)l1ge HI)lt,ant a j'ex Ll'elliile.
(;<.: fail ;-,t: p(-J.""'( I.' x;.i'..:tei11l::nt en 1803 ::;I)U:; l'lll-
- 27-
Jluence sirlerale de.s Pui,;3{}!1s Zodiaeaux deifies par les
Naz!\reens negres. Ie>; Aunthombha.
Trois mois apres et Ie troisi\}me jour de la Conference
de I'Arcahaie, c'est a-dire Ie lundi 18 Mai 1803. Ie gene-
ralissime eonfirma ses instructions relatives au drapeau.
en procedant personnellement. a l'ombre d'uT} .figuier
symbolique de Ja mort. sur l'habitation .11erotte, a quel-
ques minutes du bourg-. a l'enlevement de la bande
bl'lnche et a la couture des bandes roug-e et bleue dans
ie sens que nous venons d'indiquer : JUPITER et MARS
debout. eet acte ou plutot cette ceremonie recele un
grand secret de ia. tradition africaine et prouve que Des-
salineg fut un initie de tout premier ordre. Six mois
plus tad, devant V notre etendard occqlte et
nation:'l.1 recevait SC>:1 glori2ux " b2pteme de feu" salue par
I'armee franc;aise dans !a p8rsonne du capitaine general
Rocharnbeal1 .. de 5')11 brillant etat-major. Ah . ces
f'ranc;ais re.sgentirent de vives emotion:: surnaturelles. lis
d'admiration et de stupefaction. lIs se ren-
dirent bien compte du fait qne le:- Forces occultes peuvent
se ranger dan:> tel ou tei C<\:11P paul' faire triompher fa
Jnstice divin.:; et les droit:; impre.3criptible3 de la famille
et de ia Cite.
lis se sont rend us, au surplus, a I'evidence que la force
wate'rLf;Ue seule ne suffit pas a une armee.
Sons Des3alines, Ei\lPEREUR THEOCRATIQUE, - nous em
ployons ce ter111e parce que le:; !..oi.,; du culte traditionnei
parlaient par sa bouche et Ie rendaient invulnerable
pendant le.s co;nbat.-;: ses habits etaient dechires par
Ie:> balles, rnais celie:; ci respectaient sa peau - "ous
Des:;aline:>, dison::; -nous, notre drapeau 5ubira une pro-
fonde modification pour repl'esenter plus stricternent Ie
Genie protecteur de la race africaine. Le bleu qui repre-
sente Jupiter, divinite de I'Occidentalisme, fut rernplace
pll' Ie nair, couleu\' du Soleil, de 1a Reine d'E
thiopie, la Divinite de l'Orientalisme orthodoxe designee
Ie vocable.
Dam-Bha-Lah,
c'est -a-dire ia DAME porteuse du JEUNE GAR<;ONl\tESSIE,
le de Dieu. Ce vocabl<>. qui semble scandaliser
plus d'un, a ete transpose chez les Arabes orthodoxes et
legerernent mGnifie par la supt>ression dE' deux lettres
( pour former
Ab-Da-Lah
interprete "Serviteur de Dieu." Nous y reviendrons.
Dans Ie drapeau de D"ssalines, 13 dispJ3ition des ban-
des d'etoffe la meme, c'est-a-dire VERTICALE.
Henry Africain i03pire de la mei11e Ecole
esoterlque, adopta, - apres la fondatio:1 de la
scissionnaire du Nord, -Ie drapeau
Noir-Rouge
pour representer la Collectivite solarienne et Ie g-enie
guerrier du terroir qui avait favorise cette Collectivite.
Christophe, d'accord aussi avec les Principes tradition-
nels africains, doit ayant ete
du pouvoir theocratique. Cela explique sa grandeur que
nul chef d'Ha'iti, jusqu'a nos jour", n'a flU II a
laisse, comme les temoins de l'elevation de son esprit,
des monuments grandio3es qui arretent d'une fa<;on
speciale l'attention des touristes.
C'est l'incarnation de Mar5 dans son cere-
brale qui Ie rendit 5i violent et si indomptable. Et C'bt a
ce ti tre que ce roi theocratique prenait, comme pi'!nec-
tion occulte, l'attf'ibllt du St. -Esprit-Martial:
IJ ajouta au drapeau :501aric-marsien cet attribut du
Saint-Esprit irrmortel dans Ie feu" sous Ia figure symboli-
que d'un phni'J; avec la devise:
" Je renai3 de mes cendres. "
-29 -
Le tort de Christophe, comme celui de Dessalines, est
d'avoir voulu creer un Empire ajricain dans Ie sens com-
plet que comporte ce terme. Nous disons "tort" parce
qu'il yavait a avec certains groupements, inte-
rieurs et exterieurs,opposes a ce programme par me-
nac;ant. La citadelle "La Ferriere" parlait trop haut
de ce que Ie roi ruminait dans vaste cerveau. Mais
Ie peche 'llortel de Christophe est dan:; Ie fait que ces di-
vinites orientale.s lui inspiraient !'idee de protestanticrer Ie
pays. L'Eglise romaine fut tra;; inquiete et ne pouvait
avoir aucune. sympathie pour ce monarque.La mort de ce
" Lion" al'Eglise meme fut un triomphe pour Ie sacer-
doce romain.Une plaque commemorative et tendancieuse
de cet evenement se voit aujourd'hui encore a la place
oft Ie roi tomba face contre terre. Elle scrt,cette inscrip-
tion, d'epouvar.tail atous les chefs d'Haiti qui llseraient
braver l'influence sacerdotale de l'occidentalisme.
C'est ici qu'il faut fermar Ie pre.nier cycle de notra his-
toire raciale et nationale. Et ce qui caracterise cette epo-
que, c'est la discipline theocratique de tous les Heros,Fon-
dateurs de l'Independance haitienne. En effet, poue
nous trouve Toussaint Louverture sons la regie
de Saturne dont it perpetuait la Pierre au su de tout Ie
monde: les historiens en parlent.
Ensuite, Dessalincs, incarnation de Mars, portait tou-
jours sous son bicorne l'embleme sacre de ce de
guerre.Les " Bras forts" de Mars etaient avec lui, etaient
tui-meme propre.
Entin,Christophe, nature complexe, s'attribuait !'inspi-
ration venant de Mars et surtout du Soleil dont il re-
cherchait la et la gloire royales.
lis furent, ces triumvirs africains, des tetes pui:iSClntes
dans l'accomplissement de lEOur miS8ion de liberation par
la force.
-- 30 --
L::I. foree n'est ,ia'11:lis sa3vage ni eruelle quanj 8'(1)-
plique al'ceuvre de rEvolution humaine.ElleOest satani -
que quanrl cette force est mise en activite pour
mensong2', pour fa spoliation et !a do:nination tyra!1-
nil-Iue des nations faibies. - D'accord avec 8t Augustin.
patriarche africa1n. f,OUS devons conclure que" I'homme
sort de sa bassesse et s'e1eve jusqu'a la Divinite
quand il prefere, en toutES chose::, la volonte divine a sa.
propre Yolo'lteo " Ceia s'entend que !'homme devient un
oien quail;] il 0::t tneocrate. Le Messie lui- allait
eL'e lapUe qu'il avait Pi-iS Ie titre de dieu en sa
qualite de Theo:-rate X- 30-36),
La Theocratie Ia caractetistique de I'etat social ne-
gre a tranrs les ages p:)ur a ia plus vieille anti
quite 0 En ddlOrs de raciale, S:):lS les auspices
de Venus,avec les Gt'ands j)'y a pa3 d'evolution
normale paul' la Race noire. Theocrate par
excellence, fut un dieu, Ie :Vlessie de l';nvisible, que les
.. ont abattu.C2t acte un sacri -
lege, un acte d'ingratitude inoui jete a la face de l'Invi-
sible dont l'E:npereur n'etait que Ie meJium passif.
La mort I'a surpris a un moment au il etait en son Hat
r.aturel. Assassine, sa mort devient symbolique de I'in-
fluence nefaste de Marso
Le second cycle de notre histoire s'ouvre avec Petion'
La theocratie africaine va faire place a la democratie.
.'l ... nalogiquement considere, c'eEt l'equipnge du bateau
qui va indiquer a. Ia boussole la direction qlJ'il faut 8uivre.
Petion fonda et con:;olida sa Republique sur Ie cadavre
mutile du Pont-Rouge comme Ia France, son modele, fon-
da la sienne dans Ie sang des tetes couronnee".
Le sang royal, a defaut du bang des Messies et des pro-
phetes, voila. I'offrande propitiatoire a Satan.
Robespierre, Marat et tous ceux qui leur ressemblent
n'ont den d'bumain, excepte Ia forme physique.
-- 31 --
L'atavisme japhHique, latent dans l'organisme
de Petion, l'attira une seconde fois vers les fO!'ces occi-
dentales qui Ie conauisil'ent a sa premiere defaite.
L'ada<.re dit v!'ai: chassez Ie naturel, 11 ravient -a'l:
g';l101' ". Alor:::, des c'rtangements a33?Z affeetant:
la forme et les traits particuliers, l'e:;sence meme dq.
drllpeau national, furent apportes.
Ce d!'apeau re::levint, com:ne a I'orig'ine, bleu et rouge.
I.e comble de I'aberration et du ridicule fut atteint
fJuand on se mit adire et it repeter fort Mtement que Ie'
bleu represehte Ie noir et Ie rouge, Ie mulatre.
Nous croyons Ie moment est propice pour protester
un tel manquement au du anotre divinite
solarienne et contre cette f acheuse et inconcevable re-.
nonciatioll a notre identite ethnique. Nous N'AVONS PAS
DES YEUX BLEUS.
Le drapeau de Petion est d'autant plus inacceptable a
une Colledivite sous-africaiue que ce drapeau
les couleurs placees, non VERTICALEMENT, mais disposees
d2.ns Ie sens HORIZONTAL, - Ie bleu en hau:, Ie rouge
t'n bas.
Au point de vup de notre esoterisme, quand les couleurs
sont placees debou,t ou verticales, cela represente l'in-
fluence diurne ou benefique de ces couleurs.Quand Ie so-
leil se on est debout. Quand, au contraire, ces COll
leurs symboliques sont mises dans Ie sens COI.lC."ie Oll ho-
rizontal, c'est plutOt l'influence nocturne ou malefique
qui est invoquee. Pendant la nuit on se couche.
Or, nous des par consequent places
sous l'influence diurne. Meme Ie mulatre, reg-i par Mer-
cure, se rattache au Soleil ; tandis que Ie griffe est con-
trole par Venus dans l'Orient.
I.e Blanc l-unaire est noctu'rne.
Cela etant accepte comme verite esoterique, on com
- 32 --
prendra facilement Ie bien fonde de notre objection.
Pour deguiser davantage Ie tricolore fran<;ais. sur uri
carre d'etofJe blanche. place au centre, Ie President dessina
lui-meme. ks Armes de ia Republique agencees en UtI
du milieu duquel se projette, en une mag-nifique
colonne dorique, Ie tronc maje:>tueux de I' Arbre,suppose-
t-on. de la Liberte. l'elegant palmiste a la verte et gaie
- theve]ure.
Le palmiste est l'arbre sacre de Debora dans son attri
bution de Juge su!" la montagne jupitarienne d'Iphralm.
Voila Ie drapeau fran<;ais caricature.
Par ce drapeau-symbole, Petion remit HaIti sous l'in-
ftuence occulte du blanc. En effet, notre drapeau re<;oit
de I'etranger certains egards dus all fait qu'i1 y voit des
couleurs qui lui sont propres.
On doit savoir que les nouvelles dispositions des cou-
leurs blanc, bleu, rouge, ne modifient aucunement ces
Forces occ-ultef, pas plus que celles-ci sont modifi.ees par
les arrangements nouveaux dans les dmpeaux anglais et
,-mericains. us nouvelles dispositions ne servent qu'a
distinguer une nation d'une autre nation. La seule diffe-
rence est ceJle des couleurs deiJout qui invoquent Ie Dieu
de la Lumiere et celles des couleurs couchees qui invo-
qUf'nt Satan, Ie dieu des tenebres.
Sans o'en douter, - nous voulons bien Ie croire,-- Petion,
par I'aspersion du sang humain et par Ie drapeau trico-
lere couche Oli negatif, avait satanise sa Itepublique et
toutes celles qui viendraient apres la sienne. En effet,
depuis la fondation de cette premiere Republique dans Ie
sang jusqu'a ce jour, ce drapeau a couvert la Nation
d'une influence nocive qui I'a entrainee de haine en haine,
de ruines en ruines,d'humiliatjons en humiliations jusqu'au
triomphe de ces memes co-uleurs CQUCMeS en faveur de
b Hepublique des Etats-Unis du Nord _ Le demon qui
suce Ie sang du Pont-Rouge, toujours insatiable, se
cache dans les pHs de notre bie.olore. II avait reclame do
sang pour I'instauration de la Repoblique et il reelamait
encore du sang pour la perpetuer. Meme l'Occupation
Americaine a dil lui otfrir plus de sang que nous ne lui
en avons donne pour s'installer chez nou8 en maitres.
Ces couleurs entachees du sang de tant de victimes
nous ont revele lur hostilite. C't:st donc cornme trompe
"reil qu'au pied de ce drapeau de la Republique de
on inscrira :
" L'Union fait la Force"
Cette "Union" a laquelle on fait appel sur CE dra-
peau bleu et rouge dans Ie sens couche, n'est pas celIe
entre Noirs et Jaunes
Cette union est celie qui se fait entre MuIatres negro_
phobes et Blanes jupitariens aux yeux bleos,--. eela au
detriment des Noirs dont la coulerr representative a ete
supprimee. La Republique de Borno est l'apogee de la
Republique de petion. II a Ie paysan et meme
Ie citadin haitien en faveur do drapeau blanc-bleu rouee
couches egaye par desetoiles.
Pour que l'union vraie, celie qui "fait la Force" soit
reelle et sincere, nous prenons la responsabilite d'indi-
quer, au cours de cette etude, les Forces oecultes qui re-
presentent ToUS LES ELEMENTS QUI oNT LUTTE POUR REA
LISER L'EpOPEE DE 1804.
Alors, Dieu veuille que les mains de se separer,
Ips creurs de se diviser, les volontes d" se combattre.
Car, ce nouveau DM Po, dans son acception esoterique
expose dans Ie chapitre suivant,- va fermer Ie second
cycle de notre evolution sociale et nationale, pour inau-
gurer un troisieme, lequel sera celui de ia solidarite tra-
ditionnelle sociaIe et nationale entre noirs jaunes et
C'est Ie symbole que doit rP.presenter Ie Mausolee de
la nouvelle "Place de l'Independance " ci-devant "Place
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--36-
l'ambiance perverse,deprimante, jusqu'a realiser l'accord
necessaire entre l'effort douloureux, entre les conditions
viriles, honnetes de la lutte pour l'exi.stence et les elans
mystiques de l'ame !
A l'ombre du DRA-PO nous vous convions, lecteuI'S, a
nous grouper, a confondre nos sens, n03 esprits et nos
ames pour tacher de dechiffrer, en vue d'une orientation
nouvelle, Ie probleme troublant des concordances entre
l'infini terrestre et l'Inconnaissable, la VRAIE
VERI'rE, celie que l'esprit au dela des formes et
que l'intelligence penetre au dela du hasard en ce domaine
du SUBCONSCIENT ou l'action des Ancetres et des heros
soutient la destinee des vivants.
CB'APITRE III
DRA - PD.
Etude' esoterique du SJlDbole de l"Eggrigore Territorial
Les definitions des Elements,
des Influences planetaires et
du Zodiaque, se rattachaient it
tout l'ensemble de la Cosmo-
logie des Anciens. dont les ba-
ses se retrouvent au fond de
toutes les religions commeune
tradition commune d'oti eUes
sont issues.
FR. Cn. BARLET
Au seuil de celle et'lde quelques remarques de Ilbo-
netisme et de Iinguisti(]ues sont necessaires pour
I'explication de certains phenomenes physico-psycholo-
giques se rattachant aux divers modes de traduction
des perceptions, du sentiment et des emotions. Beau-
coup de mots qui paraissent d'origine fran;aise, anglaise,
laHne, grecque : ~ foule de termes, d'expressions cre-
oles bizarres'sonL un melange d'idiomes les uns tres au-
ciens d'autres modernt's,
Leur '>ouche primitive remonte tres souvent a J'be-
braisme africain. L'Hebreu primitif, dans les Temples
-:18 -
d'iniliatioll, esl, peut-etre,le plus ancien alphabet connu,
Cet Hebrell hieratique n'estqu'un planisphere oil les signes
representent des Forces cosmiques, astronomiques et astro-
logiqlles. Ces signes ont evolue pour devenir des lelires
et des radicallx neutres, asexuels, ,,;ymboliqlles, juxtapo-
ses les llns aux autres pour representer une configura-
lion des aslI'es planetaires par rappott aux Constella-
tions zodiacales. Ces letlres et ces neutres et
muds, sont places sous forme mono, eli ou trisyllabique
eonstituant une Im'mule esoleriflue. laquelle, pour
l'Inilie, ne doil pas comporter de valeur phOlletique,
Cependanl, on leur donne une prononciation vulgaire
qui constitue Ia base du langage de I'Esoterisll1e africain.
La f}aleur vocable de ces lelires et de ces raelicaux sym-
bolit/lles appartient it l'epoque oil les Pasleurs Hyksos
saccagerenl I'Egypte. y etablirent leur domination.
Ces occupants s'en servirent pour l'usage
Tellc est la genese de la
Langue Phenicienne
De 1. Ie mppOl't intime entre la Langue phenicienne
el I'Hebreu de fafricanisme egyptien.
Celte opinion, sur laquelle nllus insistons, est confir-
mee par Henan qui, parIant des Hyksos, nous declare:
(( La ciYilisation egyplienne etait viei1le de deux ou tmis
mille ans, qU<Jnd an'iva !'invasion des Hyksos ce gndld
de l'Histoire du monde.
lis eleyerent des Temples egyptiens au dien semitique
(( Sulek)l el adaptert':ll l'/zieroglyphisme egyptien a lellr
besoin. II semble. en effel. que ce fut dans ce pays mixle
(Negre et Bane) ql:e fut creee l'Ecriture dite phenicien-
ne,
Si nous recl:\I110nS Ia langue hebraique camme etanl
notre vraie langue mere, c'est que nOlls la possedons
par tradition orale "enant de nos Papohim de I'Elhio-
pic, de nos Peres Doriens et Ioniens, les Orthodoxes de
I'Egyple : ainsi que des Cachdain de Canaan eL de Bld.!v-
lone. les Theologiens modemes refusenl d'admeftre
- 39-
que l'Hebreu appartienl au Temple initialique de l'Egyple
oil professa MOIse. Pour eux, admetlre une telle chose,
c'est reconnailre que c'esl l'Egypte qui a donne Ii la reli-
gion sa Base cosmologique.
Mais, Dieu merci ! a cote des faussarres el imposleurs,
it existe, heureusemenl, d'autres hommes honnetes que
seule passionne la verite el qui cullivent celle-ci pour
elle-meme uniquement. C'est ainsi qu'un tres grand sa-
vant qui a beaucoup approfondi I'Hisloire, les Langues
anliques el modernes, la Langue hebraique en particu-
lieI', nous a laisse la declaration suivante : On a debile
un si grand nombre de reveries sur cette langue (hebrai-
que) et les prejuges s)'stematiques ou religieux qui ont
guide la pllJparl des hisloriens, a tellement obscurci
son origine, que rose Ii peine dire ce qu'elle est, tant ce
que rai it. dire est simple. Je dirai, sans partialite aucu-
ne, que l'Hebreu renferme dans Sepher (ancienne
Bible) esl Ie pur idiome des antiquesEgyptiell.u
(Fable d'Olivet : Heb: Rest.)
Au poinl de vue de la linguistiq'le. nous savons, pal'
ailleurs, que la premiere civilisation des Grecs pOlte
l'empreinte indeniable de l'influence phenicienne, el qlle
la Race formee en partie de l'ele-
menl negre par les Pelages qui ont laisse dans
ce pays lanl de mon'Uhlenls dont l'ampleur et l'archi-
leclm'e ont influe considerablerhent sur la vie psycholo-
gique des Grecs. A ce comple, nous sommes en droit
de reclamer de la Race grecque et de la Civilisation
hellenique line parl pour nQlIs-memes en representation
des Africains venus d'Egypte qui insp-irerent la tribu
grecque des Ioniens SOLIS la conduite du fils de Xuthus E'l
la lI'ibu dorienne SOliS celIe de Dorus.
La Grece, it. son tour, contribuera it. fixer la civilisation
des Romains, En eftel, les Romains conqui!'ent la Grece
et subirent !'influence bienfaisante de la civilisation du
vaincu. Et cette intlllence acquise par les Rtlmains
passa dans la civilisation des penples heritiers directs
OU indirects dn latinisme. Donc, it notre humble llvis, on
commeltrait une grossiere errellr si, tl chaque fois, on
- 40-
faisail remonter !'interpretation des racines seulemenl
au latin et au grec. II faut remonter plus haut, Iii. Oil la
yaleur des leltres et radicaux est neutre, et muette; Oil
ces lettres jnxtaposees sont symboliques. Ai.llsi, on finit
par retronyer Ie pur Ju!braisme hieratique ou astrono-
mique des inities ncgres : les Coen d'Egypte, c'est-a-dire
les Enfants de Yenns.
CeUe fa<;on de comprendre l'etymologie des mots
idiomatiques des peuples modernes est celle aussi de
Coul'l de Gebelin, exprimee son livre inlituIe Ie
(r Primitif 't. Cependant, Court de Gebelin ne re-
monte pas plus loin que la Langue phenicienne, etant
donne qu'il est negrophobe.
II est \-raiment a regretter que les Europeens, apres
avoir ete redevables envers la Race noire de tant d'ele-
menls de progres et de civilisation, - se df"
I'a<;on si ingrate et si hautaine conIre leur initiatrice.
51 Yves d'Avelydre prend plaisir a rappeler ee fail it
ces Europeens. Car les historiens de prejuges mes-
quillS s'accordent it n;onnaill'e que la Race noire posse-
dait une tres haute civilisation qu'eIle transmiL it la Race
blanche. Ecoutons-le: Quanl aux migmlilllls des Bod-
hones. - d'oil Ies Israel1tes tirent leur origine, - elles
resteronl marquees du !iceau illtel/ecluel de fa race noire,
tant dans Ia direction d;; I'ecriture que dans la predo-
III ina nee des dialec/('s pelasgiques, tan t dans Ie geniI'
idi'ogl'llplzique que dans l'esprit scientifique des monu-
ments sacres ll.
I' La cause, continue I'auteur, en est, encore une fois,
que ees expatriatiolls eonduisirent volontairement ces
pmigres it adopter les coutumes de l'etal social Oil ils
chercherent un non en maitre, ni en conque-
rants, mais ell fUJIi'S e/ ('/I )
Done I'Ellropeen a eu pour maitre en civili-
sation, Ie C'e:,1 IWIII'quoi, l'autellr aftinnera llue
les . caracleres aniliropologiques des Bodhoncs n'onl
pris le:lrs signes difl'erentiels que gnke all changement
de miliell; ils resle:il marques du cachet des Europeens
<I'li. stir lcs ri,'cs d(' Otl stir celles de la
-41-
Mediterranee. avait re(fu avant ces exodes. fin[usion du
sang de la Race noire. Les peuples qui. longtemps apres
celle infusion, formerent les groupes latins et grecs, en
y joignant les armeniens. les pheniciens. les egypliens.
etc. etc. offriront. entre eux d'indeniables analogies ana-
cranioscopiques, physiognomoniques, ainsi
qn avec les hebreux et les arabes.
Le type de nos Bourbons it nez busque estla carac-
tcrisliqlle affaiblie de ce profil. de celle medaille. oil Ie!!
Iarges pommelles du noir ont recourbe Ie nez dll blanc.
Ce nez caracterise celle race de Sling mele que sont
les Grecs. Les peuples du premier exode dont je parle
[urent toujours reconnaissants ala Race noire de leur avoir
ouvert les bras. MOise, lui-meme, epousera Sephora. noire
fille d'un grand pretre. d'Osiris dans la vallee de Jethro.
Le legislateur des Hebreux ne fera sa femme. de celte
sombre vierge d'Ethiopie, qu'apres avoir ete longtemps
Ie disciple du pere, noir gardien des plus lumineuses.
traditions de l'antique civilisation.
Il ya pres de mille ans. aujourd'hui. qne la race
noire ouyrit ses antiques tresors de sagesse. de science,
d'amour anx pauvres celtes bodhones, fideIes au prin-
cipe male. bannis d'Europe par les blanches druidesses.
( Mission des J nifs, 1-l2- 3 ).
Anjourd'hui que.-apres notre grande chute. youlant
rept"endre notre place parmi les naLions.-nous nons
presentons au banquet de la civilisation moderne. voici
que les anieres petits fils naturels de nos ancetres afri-
cains nons fet"ment imperlinemment la porte au nez. En
depit d'eux. nons evolurons. et rim miellx qui rim Ie
dernier. )
Or. dans cette etude. nous allons interpt"eter les sym-
boles du langage aft"icain
C'est It\ une etude basee sur I'Esoterisme hebraique de
nos ancetres.
Le langflge africain vent que Ie mot franc;ais Dra-
peau , s'ecrit
Dra-Po.
- 42-
Donnons l'etimologie ct la defInition de cette formule:
La bande d'etoffe, de lainage ou Drap, dont les diffe-
rents arangements et dispositions representent les cou-
leurs symboliqlles des forces occultes qni regissent line
CollectiYite, line Population, la couvrent et la protegent,
("est ce que nOllS appelons
Dra-Po
rorl1lule esolerique qui, en langage demotique, s'ecril :
Dra-peau
En esoterisme la formule Dra-Po a une signi(icalion
secrele, speciale, que nous allons devoiler par l'analyse
etymologiqlle de la formule,
Ainsi, la racine Dra h la meme valeur que Tra, Ie 0
et Ie T elant de la meme touche dentale. Par transposi-
tion Tra devient Tar, et ce dernier s'ecrivait. primiti-
noment, TOI', designant la Terre: Torra, Tal'r::l, Tel'-
.'H.
Dans une acception restreinte, Il.'a signifie Ie pays, Ie
sol natal, Ie Terroir,
eest de ce radical qu'on a tire Ie verbe nraguer,
operation qui consiste il enlever la terre ou Ie sable du
fond des caux.
Le radical Dra, dans cette acception, est d'origine
africaine. En ,'oici une preuve.
Cne des \'ieilles traditions de la Race noire veut que
la Mere divine ait fail ses couches sur Ie sol, c'esl-il-
dire en Draguant. Cet evenement a donne lieu it la for-
mule esoleriqllf' :
AVa Dra
qui signilie I'A.ji'icaine accouche Sll/' la Tan. En end, Ie
signe A represenle I'Astre des astres, Ie Soleil et, par
extension, line femme solarienne, c'est-il-dire aji'iNtit/(' :
-;-- 43 -
C'est Maria, la mere du Christ, esoteriquement ortho-
doxe et catholique.
Le second radical Va a la valeur du mot e-va-cuer,
c'est-a-dire, expulser duo corps, aeeoueher. Remarquons
en passllnt, que de A-va est sortie la formllie Ave-
Maria.
Enfin, Ie radical Ora exprime que l'acte d'evacuer,
accompli par la Mere divine en cOllche, se fit sur Ie sol,
sur Ia Terre.
Au point de vue cosmogonique la formule A-va-Ol'a
represente Ie SoleH (A), la planete Venus (va) et la
Terre (Ora). C'est la raison pourquoi les Mages, lors
des couches de Maria observerent en Orient, Ia conjonc-
lion du Solei/. Mercure et Venus en alignement avec Ia
Terre. Celte configuration pl8nPiaire est celle de la nais-
sance du Cluist.
Toutes les forrnules esoteriques africaines sont d'a-
bord des signes muets representatifs d'une configuration
astrologique. Celte formule ensuite a une valenr pho-
netique pour rusage demotique suivant ce qui a ete dejil
dit.
Les symbolistes, eux aussi, donnent au radical Orn la
meme signification de Terre. Nons connaissons. par
exempIe, ce monstre fahuleux qni s'appelle :
Dra-Gon
C'est Ie symhole des Forces occultes qui regissent no-
tre planete. En voici l'analyse.
A rOdent oil fair et Ie vent dominent. on place nn
oiseau ou tout simple\llent des aile... , celles, dit-on de
l'aigle mais plut6t celles de la colombe.
A I'Ouest, oil se placent les eallX, on recollllai t uIl
poisson ou hien - la parlie pour Ie 101lt- des (>eailles.
Au mid!, pays des salamal\dres ou des sel'penls, on
voi t Ull qu i esl represenle .uniqllement par sa
'fll/'ll/'.
-44 -
An se trouvent les grands carnivores au.x griDes
qni lacerent, anx canines qui dechirent et devorent.
Rennissant, dans un animal symbolique, ces divers
attribnts, on a imagine Ie Dragon.
Done Ora. en Esoterisme, ne signifie pas seulement
Dr:lp, etoffe, lainage; mais plut6t Terre, Ie sol, Ie pays,
Ie Terroir.
Passant au second radical PO, nons remarquons qu'it
y a la nne contraction de POL7. Ce radical donne lieu
des interpretations di\'erges dont deux nous inleres-
sent ici. II signifie, en langage africain, vent et, par ex-
tension, aspirer, prendre haleine, gontler la bouche
d'air et l'expulser avec force; comme aussi, dans un
sem il1\-erse, hicher du vent, peter poum ou faire pou-
pOll dans Ie langage enfantin. II en resulte que POll est
un radical qui designe une des fonctions organiques
dans Ie domaine de fE.r:istence Lil pour
yi\Te, il faut bouffer, manger, prendre haleine; it faut
aussi faire (' pt::mpou el peter.
Comparez les mots anglais puff et pozzi. Par puff il faut
enlendre nne emission soudaine d'air, l'expiration par
la houche ; el Ie mot pout signifie faire saillir les levres
en les gonllanl d'air.
La svnlese des etres lnnolerrestres, c'est rHumanite.
C'est ainsi que Po dans son acception la plus large, dc-
signe une collectivite, un Peuple dans la plenitude de
ses aspiralions. Xous reconnaissons til l'origine du mol
Po Pu Lo
dont les deux radicaux Po Pu sonl d'origine africnine.
En confirmation dc cetlc origine et de celle inlel'J)l'ehl":
lion que nons vcnons de donner, r3ppelons, en passant,
sauf respect, un petil folk-lore africain: - POllm !
pardon rna tante - <.:a qui fail cela '! - Cc jaco. - <;a
jaco mange '! - C'esl palate suo
POllm ! pardon ma lante. Qui a fail cela '! Ccst
jaco - (lu'a donc houlJ"c jaco '! - In pHlale sure.))
Jci Pomll signilie IWIII lad/{: par Ie has.
-----: 45 -
NOlls croyons reconnailre qlle de POll, PlI. Pen.
Pneu on a Orlne Ie mot grec pneuma, soulle. Obser-
vons aussi que l'organe respiratoire s'appelle Pou-
mono
Donc, par D."a-po it faut entendre. en occultisme, Ie
Peuple,la Populaiion ((wi terro;r, Ie peuplc d'un pay-;
que certains cosm;ques metlellt en mOllvement.Ce
Peuple du Terrilo;re se comp:lSe,Uile figure speciale, se
cree une mater;elle; it I'nide de
certaines fixees sur une 0,1 plll-
sielll'S bandes ' d'etofTes. Ces coulelil's repres'enten t Ie s
Force... sous la dependance desquelles evolue nt
Ie Terro;r et la Populatioll autochtone.
La seule vue de ce Symbole produit, sur L\.me Collec-
tive ou individuelle, des dIets analogues aux phenomenes
reflexes dans I'ordre physiologique. Et ceHe Toile ou
D."ap ... o,cculles de fa POllUhltion: ema-
nation de l'Esprit des divinites locales,-est appelee.
Dra-Po
Drap-eau
Nous nous PI'OPOSOllS de faire llne elude du Ol'a-po
dans ce cmh-e restreint de la definition esoterique et lie
demonlt'el' sa valelll' intrinseque, occulle, par mpport it
la Poplilution et dans Ie cercle des idce-; evolutives ou
regressives d'une societe autonome ou domestiqllle.
Pour celn, it nous faut remonter .. all.t' defin;tion" dn
all.T plallt'/a;re,.. de la co.'WlOlog;e des
..\"ciew;, inllucnccs planetaires qui cil'culcnt dans In
LlImiiwc t Tnh'cl'sellc comme ""ol'ees CIt":t.l.ritts se
manifestant dans Ie Tm'I'oil' ainsi que dans les t<:tI'l'S
qui constituent social et nnl.imml.
La LumicI'e uuiversclIe se coufond dans In Vie Uui-
versellc. C'cst ElIe, lu Lumiere LTnivcrselIt', qui constituc
In Vie crcatrice de tOllS les ctres ct de toutes les choses
visihles et : In Force Crellirice unin'rselle.
C'csl clIe, In qui est /HI commencement avec
1'11;SlwU. TOlllcs chosl's, nOllS dit Sl Je:lJl. ont t'tt\ fniles
- 46-
par Elle. Elle est, cette Lumiere, toujours it
l'Esprit. Universel qui est Ie Pere qui inspire et dirige
la "ie dans toutes manifestations et ses realisations
qui constituent
La Creation Universe11e. J)
L'Acti"ile de I'Esprit se concentre toujours dans les
Spheres de I'Abstraction et de la Verite.
L'Activite de la Vie se manifeste 10ujours dans l'Ame
universelle de la Creation objectivee ou dans les do-
maines de la Realisation materielle de "Existence
rniverspllp
De lil
II Trois Paroles !acries II
Esprit -Vie -Existence
ay:mt comme atribut respectif:
Verim-Amour -Justice
Sur ces Trois Paroles s'eleve toule la philosophie
religieuse et traditionnelle de nos Ancelres africains.
C'esl aussi la base secrete de leur Science Metaphysi-
que. Faisons une courte incursion dans cette
CilAPlm IV
letaphysique de la Tradition Voudo
au
Echelle" de 1'IDvolution . de l'Esprit -Ame.
L'Africanisme, tel que noliS raYOnS expose, a, lui allssi
une philosoplie transcendentale, une metaphysiqlle, c'est-
it-dire une philosophie qui embrasse les Principes et
qui se meut dans Ie champ de la Raison abstraite p"rt'.
Cette philosophie eleve ses speclliations jusqu'illa
Sphere lnconnue oil reside N.lllite absoille dans son altri-
but lncognoscible et lndefinie: jusqu't\ l'Eternel, t\ rEtre
Supreme, Souverain Arbitre de l'Univers.
Certes, ce n'est pas ici Ie lieu d'exposer un tel sujet.
Cependant, pour tenir notre promesse de ne pas nous
laisser derouter par aucun des problemes que soule-
verait cette etude, si delicats et si difficiles qu'its puis-
sent paraitre, nous crovons devoir presenter une exquisse
du plan general de cette haute philosop'hie. En cela,
nous aurons l'honneur d'avoh' dirige I'esprlt de nos cher-
cheurs vel'S un vaste domaine encore inexplore.
Le Monde Ab,drail. infini et universel, est divise en Cinq
Hierarchies que domine encore un autre Monde de r Unite
Absolue, lncognoscible et lndefin;, " lequel monde constitue
la SphereInconnue et Incommensurable-
L'Absolu Incognoscible et lndeflni est represente par Ie
radiclll 10 Ce radical, en langage vulgaire afl'icain, ala
Valeur du pronom illlMfini On.
I.c signe I rcprl'scnle l'lpshlt;-11l1f',-!r!!u:parab!f', EI Ie
sigl1l' (. esl ('clui de /'0/7s0111, L\bsolu, ce qni exislc par
11Ii-mt'l1le propre, Done 10 represente ITnift; indepen-
d:ll1le de louIe chose. Cesl In raison ponrquoi 10 re<;oit
/'altrihul Esprit Incognoscib/e, Indefini, .-1/7,<;0111.
Ensuile "ienl Ia PrelHii'J'(' !-li('1'al'ehie Oil ron place
Ia manifestation de 10. lei, il se place L'Etl'e Indefini.
/'Espril-AnH' de rEternel qui a ete, qui est et qui sera;
("esl-it-dire l'Elre Top.i0llrs.
Chaque hierarchie comporle trois degres d'involulion,
Dal1s cetle premiel'e hiel'archie et all premier plan se
place fEspae(:' l'llin'J'sel all reside ffd(-c prin.ol'-
diale, (e premier plan est slli\'i d"t1l1 sOlls-plan inlerme-
diuire elil de transition qlli relie Ie premier plan de la
Hierarchie u\'ec Ie troisieme plan de ceUe meme Hierar-
chie,
Duns celle premiere trunsitio/l se troll\'e
t conslilllee par la Lllmir-re puissance.
Celie premiere transilion conduil all lroisihlle plan final
de la premiere hierarchie. Dans ce plan troisieme se
place ll:i Bu,'PP Ullh-CJ'sdlc- Oil la Lumiere en puis-
sance de\'ienl manifestee comme phenomene de Vie
1IIIi w','s.. llf', terme synon'yme de ullh'c','sf'Ilf',
Ensuite on entre dalls la
Ull y Iroll\'e all premier plan la "le llniversel1e ma-
llifesLee dans SOil ,;Lut dud, c'esl-a-dire la Vie sepal'ee
l'1l oppusilion complemenlaire jJrw'lilJe-llcyalive. femelle-
Celie manifestalion duelle de la Vie conslitue la
premiereLoi de la (;eue,'alioJl universelle au premier
Temps,
Suil Ie sol/,s-pian Oll la deuxierne transition, lei la Vie
bipolaire se manileste comme Elc'nelue almospheri-
que di\'isee ell (;lelldue d'uir posilij' situee dans la sphel'e
orientale; cl ell d'air Ilcyalij' placee dans la re-
gion occidenlale, En d'autres tenues, c'est l'Atmosphere
ulli\'erselle tanh,)1 SOLIS la d"pendance du jour; tantot
par la JlUit. L'Atmosphere bipolaire conslilne Ie
pile nomcne de l' i'll puissance.
Apres cellL deuxieme Iransit ion on nrrive all dernier
plan de cctle dellxicl1Jc hierarchic pour rencontl'er la
-4&-
realisation materieUe de l'Existence en puissance, de
l'Etendue atmospherique duelle. On place dans ce plan
la condensation de rair dans la sphere orientale qui se
traduit par des nuages' qui donnent la pluie pendant fe
jour par exces de temperature; et de l'autre cote, la
condensation de rail' sous !'influence occidentale qui
donne lieu a des nuages pendant fa nuit et lesquels
nuages versent des eaux par abaissement de temperature.
Ce sont lil, les eaux d'en haut et les eaux d'en bas.
Entre ces deux eaux apparait la Realisation maierielle
et Physique de l'Existence qui est en puissance dans la
transition precedente. Aillsi donc ici, dans Ie dernier
plan de la deuxieme hierarchie universelle, on est en
presence de la Matiere vitalisee, Ie Monde de la Sub-
sistance elementaire, Ie Monde de rExistence materielle
universelle il retat embryonnaire. .
Ce sont les elements terre et eau, manifestations de la
bipolarite de la Vie universelle, qu'on trouve ici en etat
chaotique.
En langage africain, cet etat chaotique se dit CA-
ph-OU, ce qui represente ['eau (00) et la terre (ca)
melangees pile-mele (ph). Observonsque Ie mot C.b.a.o
n'est qu'une transposition des memes lettres du mot
africain Ca-ph-ou avec la suppression de I) et de I'u:
=C.h.a.o.
Passant au plan de la Troisiellle Hierarchie,
l'etat pele-mele des tHements eau et terre lendeDt it se
separer l'un de l'autre, comme toute eau boueuse l611d
it se dissocier quand elle devient stabilisee et tranquille.
Les eaux se concenlreJ;lt ensemble..par la gravit9tion,
vel'S les Heux au bali wpp. des profQndeurs et se nivel-
lent en Etendues tleaux qui cons.tituent la formation
des mel'S, des oceans, etc. C'est lil la IJUlterialisatioll du
pole negatif de la Vie universelle dans Ie Monde de
l'Existence elellleniaire universellt',
Dans la transition de la Troisiellle Hierarchie oil nous
sommes maintenant, reLement teae s'entasse de plus en
et forme des elevations qui constituent la terre fu-
me qlland ces elevations depassent Ie lliveau des eaux.
El suivant I'etemlue de ces terres ferllles on a des
- 49-
continents' ou des isles qui comme etant separes
des mel'S et des oceans. C'est ici la materialisation du
pOle positif de la Vie Universelle dans Ie monde de
l'Existence elementaire universelle.
Au dernier plan de cette Troisieme Hierarchie, on
voit la materialisation de la Vie, Universelle se traduire
dans les Nres elementaires de toutes especes pour cons-
litLIer les regnes animal et homo-animal. A ce stade, les
animaux de toutes les especes se nourrissent exclusive-
ment de la chair des uns et des autres : Ie regne vegetal
n'exislant pas encore,
S'eIevant dans la Quatrieme Hierarchie. la Vie uni-
verselle se manifeste dans la creation de deux castes hu-
maines. Une caste realise ['influence positive aurorale et
nne autre caste synthetise rinfluence negative occidentale.
Les deux castes, complementaires rune it l'autre, cons-
tilnent l'Humanite au regne Homo-moral universeI
regi par deux castes sacerdotales.. Ici encore apparais-
sent les premiers germes du regne vegetal : Synthese de
la )Tie bipolaire universelle. .
.;' .
, Ce plan evolue' dans la transition suivan-
te Oil se casent deux .castes royaJes. L'influence posith'e
allrorale, pers<?nnifiee par une Reine du
,continent chaud. L'influence negative occidentale est per-
sonnifiee par. Roi bhoreen du continent froid; Le Roi
Bhorpenet la'Reine du MidiefahlisseIir la caste royale
lwiver.wille. .. . ., '
j ". ., .
Au-dessus de' cette quatrieme traJl,sition se trouve Ie
dernier plan de la Quatrieme Hierarchie.
Ul evoille hi caste. hilInainequi aatteinCson
de developpement. Cette caste Ie principe spiri-
tuel de la Vie universelle, c.elle ql!-i touche it la Spiritua-
lite Universelle. C'est donc'la caste des hommes divins,
des hommes inspires de I'Esprit dti Pere, des
parlant par I'Autorite de I'Esprit'de Dieu. Ce qui carac-
terise ces I1Bmmes inspires,c'est.Ie fait qu'its ne sont
point carnivores, inais its sont plutot des vegetariens. C'est
it. ce titre qtl'ils marchellt anssi .avec un Baton tire du
. 'regne vegetal qui coincide dans ce meme dernier plan
; .'
de la quatrieme hiera,rchie cornme manifestation de l'in-
!luence positive de la Vie Universelle.L'influence negative,
passive, se realise chez I'homme evolue it I'etat spirituel
qui est subordonne it . "Esprit. Donc, la femme d'un
Prophete c'est son Baton symbolique, celui par exemple
de Jacob et d'EzechieL Un pays deboise est un pays
malldit, sans prophete. (Ezech-XV.)
Touchant Ie cinquieme doigt universe!, I'Etre Createur
Universel tit evolue Ia Cinquieme Hierarchie pour fer-
mer de I'Involulion universelle. lci on place
un symhole : La main qui cogne .
L'homme a son dernier slade d'evolution spirituelle
dans Ie plan precedent, lrouve ici sa mort au premier
plan de la Cinquieme Hierarchie.
L'injluence positive de la Vie nniverseIle, c'est son ame
iIiimortelle qui ressuscite revetue d'nne robe Inmineuse,
Ie periesprit d'Allan Kardec. L'injluence negative de la
Vie universelle est representee par les deponilles mor-
telles, Ie cadavre.
Dans la i'ransition de celie cinquieme hierarchie,
rAme Iibel'ee de la gangue corpOl'elle tient it se
encore vivante. C'esl ce plwnlOme frappeur qui s'annonce
aux parents et aux amis.
Dans Ie plan de celie hierarchie, se place la
malerialisation du fantome : Ie Messie qui se voit obli-
ge de donner it Sl Thomas la preuve materielle de sa
personne ident,nee par ses blessures.. .
Nous fermons ici les mysteres de la
u lain d'Ethiopie I).
On donne it chacune de ces hierarchies et it chacun des
plalis. une formule esoteriqlle. Cette formule est occultee
dans des recits divers ou dans des sentences esoteriques.
Nons allons les succinctement et' d'apres les
donnees de ceUe. philosophie metaphysique.
-50-
Premiere Bi6rarchie
Dans cette premiere hierarchie se placent l'Espace,
rElendlle ella Duree Universels.
L'Espace est regi par l'Esprit ; la Duree, par l'Ame; et
rElendue, par la Lumiere. De la, la formule
A: I
qui se traduit l' A.me-Espril . dans la dualite-une ( iE)
manifesle dans la LumieJ'e (I) de l'Elendue (E) primor-
diale (A). lei encore, dans Ie monde metaphysique, nous
rencontrons la caracterislique essenlielle de I'Africa-
nisme : Ie Principe feminin (A) s'unissant au Principe
masculin (E) pour engendrer Ie Fils (I). Le Principe
feminin est loujours place en avant dans la descenle in-
volulive universelle.
C'est a ce titre que les Africains traditionalistes ne re-
connaissent d'llbord que l' Aulorite de fa .Mere; tandis que
les autres races a tradition restent fideles au Prin-
cipe male.
Strictement esoterique, la Tradition africaine ne separe
point les Deux Principes Miile-Femelle.. Elle les con-
serve dans leur co-egaUle-une: LE. Et tout ce qui se rap-
porte it cette DuaWe-Une prend Ie nombre singlilier :
(l Plats laraQi est diviD .
La Formule Primordiale LE-I de l'Africanisme reclame
une analyse complete etant donne que cette Formule
represente l'Elre Elernel du Culle ~ u d o
Au point de vue philosophique, Ie signe A represente,
dans son acception generale et particuliere. l'Ame-Soi;
c'est a-dire Ie Moi, l'Ipseile. C'est a ce titre qu'en hebreu.
Ie pronom persohnel je. moi, se dit Ani; et en Anglais
Am. Or. suivant la philosophie africaine. c'est en vertu
du (( Moi que nous avons la notion du present ( Am );
du passe, de ce qui a Ete ( E ) ; et Ie pressentiment de
l'avenir, ou ce que devra etre (I). Ce signe I servira,
if former Ie {utur des verbes, comme dans
je sera!. j'aimeraI, etc.
C'est conformement it cetle interpretalion que le signe
A represente I'A.ctivite sub-conscienle dans I'Elernel Pre-
sent; Ie signe E represente L'Enlite ( E) psycologique
qlle nous appelous Memoire; alors que Ie signe I de-
signera revolution qui incline vel'S Ie lemps fulur.
Nous pouvons resumer tout cela dans Ie terme me-
taphysique : La Duree.
Done, en Esoterisme africain, iE I, - ou I'Esprit-
..t-lme" manifeste dans la Lumiere infinie, - c'est rEntite
melaphysique it laqueUe il est impossible de fixer un
commencement ni une fin. Elle est representative du
Prtncipe de la Duree.
Cet Esprit-A.me-Duree, c'est lui qui voil mainlenanl, A)
qui se souvient d'avoir vu dans le passe (E) et qui
continuera it voir toujours dans I'avenir (I); qui Durc-
ra elernellement : iE. I.
Cest conformement it cetle analyse que la formule
.E. I. indique le temps qui e!it toujours dans Ie lan-
gage philosophique de Platon. .
En conclusion, la formule iE. 1- ptacee dans la pre-
miere hierarchie du Monde Abstmit de l'Infini, - a pour
analogie rEsprit et l'Ame psychologique.
On ponrrait. done definir la Duree: l'Ipseite spirito-
psychique, continue et homogene, sans la presence de la-
queUe il ne peut se faire d'operations successives et con-
tinues. A leur tour I'Espace et I'Etendue sont divisibles
il l'infini. C'est lit une interpretation de la formule :
A ETERNEL PRESENT OU DUREE.
E EspACE RENFERl'tfANT I:ETENDVE,
I INFINIE ou L'ETENOUE.
II est reconnu que la Duree et I'Espace sont insepara-
blement associes, - comme aussi, il existe un rapport
mutuel entre I'Espace et l'Etendue Cette liaison intime
et interdependante. est represente par les signes A et
E reunis en diphtonglle. Dans la diphtongue }E, on
- :lOb-
a symbolise l'.-ll1ll' p1";sen/(> continue au la nUI"('C (A)
l"Espril (E) d l'Espafe (E). Done .-E est pour A E E.
Ce Ternaire .-\, E. E. constilue I'Etre Supreme Inflni
qui a pour Ame, la Duree; pour Esprit. l'Espace; et
POlll' cGrps, I'Elendue de la Lumiere en puissance.
C'est de cetle Elendue, consliluee par les Forces lumi-
ncuses el lTealI'ices en puissance. que I'Elre Supreme ti-
rern Ie ~ o n e visible. Nous disons Ternaire paree Qu'on
<.Iait elablir une difference enlre Espace el Etendue. -
Par Elendlil', il faut entendre ['espace limite, c'est-il-
dire prt:'senlant les dimensions speciflques : ,'olume.
surface, poids, - Ie contenu, Ie corps des etres et des
chases sous un elat quelconque. L'Etendlle ne se conc;oit
pas sans un corps (Jl;elconque : cOhcret, liquide, lumi-
neux, fluidique ou ethere.
L'EspHce. au conlraire, c'est !'incommensurable con-
lenanl que remplit l'Etendue des corps. En d'autres ter-
mE-S, c'est la dimension abstraite au geometrique qui
('onlienl, renferme, limite la substance au l'etre.
Qu'est-ce que I'Esprit? L'Etre Invisible qui se manifeste-
dans I'Espace,
Donc, dans la Tradition africaine, Ie Neant n'e.1:iste pas
dans Ie sens de rien dn lout, de vacuite absolue. Tout
est Ame (A) Esprit (E) et Lumiere (I). La Dualite-Une
engendrant une Ternaire-Unite sous un mode quelconque:
passif au actif; en puissance au manifeste; invisible
all visible; universel au flni.
. Ainsi, l'Espace, la Duree, I'Etendlle sentles Elen:en(s
qui constiluent I'Etre Universel Infini. C'est cet ((Eternel
qui est Esprit. et au sujet de Qui Ie :\lessie nous
dira: de Lui prier en esprit . II estl'Aura de l'Univers
cree, !'all/'{/ des elres et des chases. Donc it est Omnipre-
sent.
Pour reconnailre I'Atlribut de .l<'::. I dans Ie domaine
de l'Exislence, il suml de reunir cetle formule au radi-
cal HH du J)omaine (D)de l'Exislence (H) all I'on doit
prendre Haldnl' (H) . De la sorte on aura la formul(':
L I. DR.
- 51--
du not A. I. BE. L'aide mutuelle est la inani-
festation de l'Eternel parmi les hommes.
Ainsi la Oll Lime crhltrice maternelle, et
Oll Esprit directellrpaternel, dans leur polariftalion
duelle (IE ) cngendre (au singulier) Ie Fils (I) qui
. la substance homogene et infini pour se manifester comllle
Etendlle Oll la Illmiere potentielle infinie.
Ce Monde spirituel de l'Elernel est celui de la
Liberte Absoille.
La formule M i DR represente rAme uniyerselle (.E)
par courant I'Etendue Luminew;e (I) dans Ie Domaine
de l'E.ristence (DH). De lil l'origine de mOlwement qui
esl la manifestation de la Vie. Et cetle Etelldue Lumi-
neuse ne peut eire manifestee que par Ie fDit de se trou-
vel' necessairemen t dans les de la Nuit uni-
verselle Oil tout esl comme mort.
C'est Ie radical DR, qui a la yaleur de BE dans Ie
mot angl<)is qui represente l'elat de morl. Et ce
radical I)H dalls sa valeur de TH designe les n;gioll.Ii
Thlebreuses.
I.e peuple, dit l'Evangile, qui etait assis dans les Te.
w'bre.Ii (TH) a vu une Grande (A) (), et la Lu-
mit're s'est levee sur ceux qui elaient assis dans la re-
gion et dans l'Ombre (E) de la mort. (DR)
CeUe Lumiere, animant I'Etendue dans l'Espace, engen-
dre Ie mOllvement. El Ie mouvement engendre Ie Temps
qui comporte trois moments: Passe, Present, Futur.
Le Temps est donc il la ce que l'Etendut': est l
l'Espace. Donc Ie Temp.Ii est Ie renet pour ainsi dire ma-
de la Duree. Oui, la Duree est dans Ie Temps et Ie
Temps dans la Et ces deux phenomenes sont en-
gendres par la manifestee dans la Vie que per-
sonnifie Ie l\Iessie.
(( Croyez-moi,je (I) en man (.E) et man Ph'c
(.-E) est en moi (I); c'est-:'l-dire, manil'csle dans l' E.ristence
de mon Etre ( ET-TH).
Les mots soulignes se reduisenl :
PERE ETRE PREMIER .-E
.J E SllIS ( 1PSEITE ) f
MOl COHPOBELLE) on
- 51a ...,-
Ici, on est donc dans Ie champ du Psycllisme Univer..
m puissance. Duns la SecolUlc Hierarchie
la Yie psYchique universelle en puissance se maOifestera
comme Lumiere l1isible aux sens ordinaires. C'est. en
d'autres termes, la Lumiere realisee de la Lumiere
chiquc en puissance qui etait invisible it. nos sens.
Deuxieme Bierarchie
Premier Plan
Dans Ie premier plan de la premiere hierarchie nous
ayons place rEspace.L'Etendue vientensuite dans Ia pre-
miere transition; et la Duree manifestee dans Ie Temps
a ferme Ie second plan de cette premiere hierarchie.
On est ici au premier plan de la seconde hierarchie.
La Lumiere-Yie invisible. Ie Psychisme universel en
puissance dans Ia Duree. se manifeste ici. au premiel'
plan de Ia seconde hierarchie, comme LumUwe bipo-
laire, diurne et nocturne. En d'autres termes. cette Lu-
miere-Vie se realise dans Ie phenomene bipolaire de la
Genel'ation unh'erselle en puissance. C'est, au point
de vue macrocosmique, la :Force Genel'atrice de 1'0-
rient en opposition complementaire ayec la Force r..--
('OIHlatrice de I'Occident. En symbolisme analogique,
c'est la Dame universelle aurorale consort de I'Homme
universel occidental. Donc la Dame est matinale et
rHomme vesperal.
Dans celle seconde hierarchie, il s'opere une tnlllspo-
silion des Elements de la premiere hierarchie, laquelle
transposition a, comme analogie, Ie cas oilies rayons lu-
mineux traversent Ie prisrne ou la lentille biconvexe.
Dans ce premier plan. en vertu de la sus-dite trans-
position, c'est Ie Fils, Ia Lumiere en puissance qui,
comme reflet du Pcre, jouera Ie role d'epoux. Le Fils
prend pour epouse Ie reflet du Principe feminin 'qui est
avec Ie Pcre dans la premiere hierarchie.
- 5tb '-
Ce que nous exposons ici a son analogie dans I'acte
du fils aine qui, parvenu it rage nubile, se donne une
femme il lui. Celle-ci presente tous les caracteres que
la Mere elle-meme possede. Done, la femme du Fils,
en tant que concept, est analogue et identique it la Fem-
me du Pere. Lui-meme. Ie Fils, dans son role d'epoux,
devient analogue et identique avec son Pere.La transposi-
tion est dans Ie fait que Ie Fils joue ici Ie role de perea
L'image reflelee de la Mere garde son role el sa po-
sition comme epouse qui doit devenir mere elant encore
vierge. .
La Mere dans la premiere hierarchie n'a jamais connu
la virginite: Elle est nee naturellement Femme - Epouse
elant soudee avec Ie Pere son marl des sa naissance.
Mais ici, les deux Elements etant nes separes fun de
fautre dans la Vie-bipolaire, et I'epoux qui est Ie Fils,
et I'epouse qui eslla fille, i1s sont les deux en etal de
virginite. Voici la formule qui est relative il ce mystere.
JECXE-FILLE EPOCSE a
JEUNE-FILS EPOUX i
PETIT-FILS DU PERE e
Le premier-ne de ce jeune couple sera un enfant male
Ie retletatavique du Grand pere. D'oil Ie signe e mi-
nuscule. Pour la meme raison,le signe de la fille-epouse
et du fils-epoux doivent etre des miniscules. Done, les
signes A, a, designeronl Ie genre jiminin ; les signes E.
e, representeroul Ie genre mascuLin . Au point de vue
vulgaire, la formule represente une jeune fille premiere(a)
dans Ie sens d'elre vierge comme I'a ele Maria. Le signe (i),
c'est un jeune h<.mme vierge aussi. lis sont en rapporl
nuptial pendant la nuit. De Iii. l'interjection aie! ex-
primant la (louleur de la defloraison dans la nuit de
rhymenee.
II est done vi'Ui que 13 formule repres{'nle Ie pumier
mariage llniversel. Celte formule represente aussi La
premiel'e na;ssallce llnivelselle. Car on voil dans la for-
mule a i e une jeune primipare (a) internee (i) qui
erie aie! a cause des dOlllelll'... de I'enfanlement (e)
-32 -
.Tenn Baptiste refere :\celle formulequand iI dit: Celui
qui a l'ePOllsc (a) est l'CpOllX (I), mais I'ami de repoux,
qui esl present et qui Ncoute (e), est ravi de joie. (ale)
Le Messie refere it. ce mystere qui Ie concerne: Quand
une femme (a) enfante (e) elle a de.'; dOllleurs (aie) paree
que son terme est "enu ; mais des qu'elle est accouchee
d'un enfant (e), elle ne se souvient plus de son travail,
dans Ia .ioie (ale) qu'elle a (a) de ce qu'un fils (e) est ne
dans Ie monde de I'existehce (E).
L'Africain empIoie !'interjection aie ! pour exprimer
soit Ia douleur 0/1 lajoie.
A un autre point de "ue maerocosmique par ale il faut
entendre I'etendue (e) Iumineuse (i) aurorale (a) du pre-
mier (a) jour (i) et de Ia premiere (a) nuit (e. Cela re-
vient iI. dire que Ia Lumiere (i) auroraIe ,a) parcourt
I'etendue (f::) qui constitue Ie pnmier Temps marque par
Ie premier (a) jour (i) et Ia premiere (a) ilUit (e).
:.\loise consigna cette formuIe voudo dans Ie versel sui-
vant: Dieu (A) nomma la Lumii're jour (i) et les
bres, nuit (e). Et il Y eut un soil' (e), et il y eut une aul'O-
re (a) ! Ce fut Ie premier temps. "
Observons que Ie principe masculin, atavique du pere,
evolue dans les tcw!bres de la nuil dans les mots anglais
. Eve, Evening, soil'. Le pl'lncipe [cminin (a), de Ia
Mere, et celui du lumineux fils (i) evoluent dans l'au-
rore (a) et dans la lumiere du jour (i)
C'est it cc titre que les orlh:>doxes veulenl
que Eye soit male el nocturne; et A-Dama, {emelle et
matinale. IIs forl11ulent leur objection quand Ie point
cardinal du Levant est designe Est.
Aussi, disent-ils la Soleil elle Lune comme dans la Ian
gue germaniue. Au grand scandale du prejuge qui
separe les Races l'Esoterisme declal'e que Adam est une
femme africaine renet de la Femme du Pere Eternel;
et que Eve cst WI llO;!:IlI:? blanc, du Pere Eternel
Lui-meme.
La Loi de la generation universelle reclame que Ie
Blanc se marie avec line Negresse comme Moise I'a fait;
et que Ie Negre prend line femllle hlanche, COlllllle Sa-
- 52a--
lomon et David et son pere ont fail. ce croisement nai-
trait Ie Fib; [uminellx qui est Ie muIAlre, Ie Christ dll
Midi.
Le prejuge entre les deux Races-couches jelle un ele-
ment de deseqllilibre dans Ie Monde.
Retenons Ie rapport des pl"incipes universels de la for-
mule a-j-e : I'Activite de l'.4.me universelle (a) parcou-
rant l'etendlle [llminellse (i) dans Ie ciel atmospherique,
dans ['espace (e) du firmament constituant Ie premier
temps llniverse/: un jour et une nuit.
Ce premier plan de la deuxieme hierarchie conduit
par la transposition des elements, a la seconde transi-
tion intermediaire de ceUe meme hierarchie.
Deuxieme Transition
Dans celie transition de la deuxieme hierarchie, la
Vie rayonnante et lumineuse du plan precedent dispa-
rail, et ron est en presence de la Lumiere ubscllree Oll
voilee.
En efret.dans celie transition,la Lumiere ravonnantese
revet de [a corpore'ite du principe pnellmatiqlie et forme
Ie domaine de I'Existence aerienne. On poun-ait dire en
d'autres termes Ie Domaine llnioersel de ['Existence en
puissance, la creation lIu principe abstrait des etres et
des choses.
Le principe mateI"nel maintient son autorile toujollrs
premiere dans celie involution. Le principe male. Ie
Pere. en vertu de la transposition d'un plan it. un autre.
doit reprendre ici son role d'Epoux que Ie fils avail mo-
mentanement usurpe dans Ie plan precedent. Ce fils qui
avail joue Ie role de pere reparail ici dans son role nor-
mal de ternaire-synthese. Sa Lumiere, disons-nous, n'est
plus briIlanle ni rayonnante, mais plutOt, elle est voilee
dansles condensations aerienues qui constituent les mlll-
ges evoluant dans la sphere aUl'Oraie et, aussi, dans les
regions tenel.H'ellses el froides de l' occident.
- 52b-
On formulera done
MERE A
PERE E
FILS VOILE (v. or) OtT
Par A. E. or on represente l'.4.me ,miverselle (A) et
rEsprit universel (E).regissant Ie domaine elemenlaire(ou)
Ce domaine elementaire (ou) touche d'un cote Ie cen-
tre de Feu (A) et va de l'autre cote jnsqu'au centre de
l'Eau (E), Ce centre de Feu aboutira finalement dans la
sphere aurorale du Soleil (A), et Ie centre de l'Eau sera
constitue dans la sphere occidentale de Saturne (E). Voi-
lil la Dame africaine universelle et I'Homme blanc uni-
versel. Leur fils est represente par l'Elendue almospheri-
que condensee dans les nuages evoluant tantOt dans la
sphere aurorale, tantot dans les regions occidentales.
C'est bien hi la couche atmospherique universelle qui
s'etend du centre de la nebule1lse solaire jusqu'i1. l'hori-
zon de l'orbite de Saturne.
En effel, au point de vue de la realisation cosmique,
il faut voir l'etendue d'eau (ou) aslrale maiinale (A) et
l'etendue d'eau (ou) eIementaire et nocturne (E) Le signe
OU dans son acception de ( ouverture d'espace, d'ak
designe l'etenduc atmospherique, reflel inverse de l'eten-
due lumineuse du plan precedent. La condensation, la
materialisation ou realisation de l'air produit relemenl
eau, ce que represente aussi Ie signe 00. Donc Ou vel'S
l'Orient (A) oil ]a chaleur et ]a secheresse dominent sera
interprete : elendue almm.pherique, ou elendue d'eau va-
poreuse .mperieure, parce que I'Orient est Ie hauL. Cela
est represente par Ie radical 00. A.
Ce meme signe Ou, vel'S I'occident (E) oil Ie froid
condense ]es elements atmospheriques, cette eau pren-
dra ]a fOl'me de nuages ou de neiges qui obscurcissent l'at-
mosphere, la voilenl. C'est figurativemeut l'eau d'en bas,
parce que l'Ouest ou I'Occident, represente par Ie signe
E en esoterisme. fait opposition direcle avec rOdent
qui est Ie haut. Donc,]e radical employe pour represen-
tel' les eaux saturniennes esl 00. E. Nous insislons que
Ie mot Esl signifie ]a Terre (T) Septentrionale (S) de Saillr-
Jl(' (E), et ce mol Est n'a rien it faire avec la sphere. du
-iJ2c-
Soleiloil les eaUl: aeriennes (ou-a) sont rarefiees, vap:>ri-
sees, En raison de ceUe dualite que repre-
sente la formule A. E. Ou, est decomp
comme suit:
Qua- Due
laquelle formule represenle Ie fils (ou) de la Mere ( A I
etle fils(ou) du Pere (EI Le fils de Ia Mere aurorale est per-
sODnifie par Ie Messie qui est Ie Christ. Le fils du Pere
est personnifie par Jean Ie baptiseur.Le fils de la ){ere auro-
rale baptise avec l'air surchauffe, le vent et le feu. Le fils
de l'Homme baptise avec l'eau et le sel, rair coudense en
eau, et I'ean cristalisee en sel.
II faut conclure, d'apres la formule, que les nuages et
les neiges ne sont que la condensation des elements at-
mospheriques ; et quand, par la chaleur du Soleil, ces
elements atmospheriques sont dilates, rarefies et mis en
mouvemenL, ona Ie phenomene du vent.
Done Olla : atmosphere solarisee'; Oue: atmosphere
Saturnarisee ou condense par Ie froid,
La formule Oua-One n'est done pas creole.
C'esl elt yulgaire l'expression menac;ante de l'Africai n
Vaus VDmZ'
et de l"adage: Ven'a mieux qni vel'm Ie derniel' . lei,
Ie derllier est Oua, parce que les Heorcllx lisent dans
Ia direction de ['occident vers l'orient.
Et, en e,;olerinle, la rWlin droite elit celle du cote dn
COt1sacre Soleil. O:>nc selon rhebren.
il raut lire E()ll-Aoll cr. qui mel.-1ou en liernier quand
ceUe formule est arliculee. Le signe On represente tan-
101 les yeux tantOi oriel/es.
C'est ainsi OuA.-OllE esl illterprete en lournant al-
lernativcmenl les yeux alimite et agauche, un geste qui
exprime la menace. Un aulre gesle consiste il toucher
I'(eil et en snite l'oreille en se dis!lnl Voir et et1-
lemlre.
..- 53-
:\IIolse recueillit la fortlmle Oua-Oue de sa
elhiopienne. II I'a inlerprelee comme suit: (( Qu'il y ail
nne etendlle enlre les dellx eaIU; (On-Ou ) et qll'elle
separe les erllU: (on) qui sont en bas (E) de:; eaux (oa)
qui sonl en /zalll (A) ; et il y eul un !wir (E el une au-
rare (A)
aussi place en dernier l'allrore ou Aou.
En eifet OuE esl In Baptiste en premier, le precurseur.
EI Out\., c'est Ie Messie-Christ, celui qui vienl apres, Ie
dernier, mais plus grand que In Baptiste.
Faisanl allusio n a lui-meme, Ie Christ dira : Si done
on vous dit : Le voici dans le desert (ou) n'y allez point.
Le vOici dans les lieux outres (ou) ne Ie croyez point.
Car-comme un eclair (E) sort de [,occident (Jupiter) et
Sf' fait voir jusqu'en Orient (SoleH) il en sera de meme de
L'.4vimemenf CA) du fils (ou) de la Dame. (A).
OCCIDENT
ECLA-m
FILS
OA)fE D'ORIEKT
Ou
E
Ou
A.
avons restilue Ie texle modifie de ce- verseI de
la Bible pour Ie mettre conforme aux donnees de I'Eso-
lerisme. L'Eclair esl la [oudre de .Jupiter qui appartient
au rovaume de Saturne. Le Messie est fils de I'Orient
Oll leg Mages virent son signe. Et la, c'est la Dame a[ri-
caine qui s'y trouve. Le _fils de I'Homme est Ja Baptiste
aux eau:r (ou) salines <lEnoll (E): Eou
Apres cette lransition nous nous trouvons dalls Ie der-
nia plan de Ia Deuxieme. Hierarchie.
Troisieme Plan
Dans la transition precedente il s'agissait de la couehe
atmospherique qui encadre les mondes. Done ici l'invo
lulion de I'Ame Universelle et de rEsprit universel tpu-
ehe it Ia matiere concrete qui constitue Ie moude physi-
que de tous les mondes errants
- 53a-
L'Existence en puissance, - ou la Lumiere obscuree
par les voiles atmospheriques - se revele ici dans la
composition eIementaire qui constitue Ie Principe-matiere
vivifiee et d'oD resultera Ie phenomene du ((Fait tangible
C'est ce que nous entendons par materialisation, mi-
neralisation; realisation.
lei, se place une transposition des Elements.
Etant situe a la derniere etape de la Loi d'inV(){llliml
ce plan devient l'analogie du plan superieur Oil nOlls
ave-os place l'Absolu Incognoscible. Done Ie terme final
...--d:e la matiere tangible prend J'attribut de l'A.bsolu cognos-
cible. .
II faut saisir !'idee de these et d'antithese entre ces deux
extremes de flncOnIlli et dll Connll. L'lncognoscible. c'est
I'Esprit pur dans son ipseite, Ie Pere Absolu sans
consort ni fils. La Realisation de ce Principe Absolu
ce qui, ici dans ce pI:Jn. est place en premier: Ie Princi-
pe absolu de Ia matiere, qui cree la matiere sans etre Ia
matiere.
Done Ie Principe Esprit-Paternel est place, par trans-
position, en ordre premier; la Oil fAme Universelle
conservait son Autorite premiere dans les spheres invo-
lutives de la Vie universelle.
A ce Principe Esprit-male on donne Ie signe K qui
sous-entend !'idee de la concretisation, de la condeww-
lion d1l1'e et vulnerante, de la compaction cohesive. II
sous-entend aussi ce qui est premier, un chef, un roi, un
L'idee vulnerante resuHe du fait que, du regne
matiere. on tire les metaux et les pierres pour fabriquer
les armes, les Ies Kalllijars. C'est Ie signe de
Kain.
Au Principe Ame-creatrice-maternelle on donne Ie
signe de {eu; celui qui se trouve au centre des mondes
planetaires, et lequel est encadre par Ie rpgne
l'epresente par Ie signe Ka. Ce signe de {eu est Ie F qni
sons-entend Ie Principe-Feminin, tOllt ce qui est {ondu et
jendu : separe en dell:r, cOtes. tel J'organe genital des
etres femelles.
- 53b-
Ensuite se place Ie fils qui conserve ici encore Ie signe
ou. :\lais ici, dans Ie monde materiel, Ies nuages se sont
tr:msformes en eau tangible et cessent d'etre des vapeurs
d'air condense qui obscurcissent l'atmosphere de rOcci-
dent. On represente tout cela par la formule:
PERE
MERE
FILS
Ka
F
on
En ecriture esoterique on interprete cette formule : la
.w;paration ( K ) de la Terre Ferme d'avec les eaux ( ou )
Le signe K est represente par une arme vulnerante, un
couteau appele Kni{e en angl!1is. Par extension, ce signe
signifie couper, separer. La Terre est la Mere, la {emme
ou {rail. Le Pere est Ie Kaiser et Ie Fils est Ie Prince
des Eaux un Amiral. Comme Neptune ce Prince-Amiral
parcourt l'etendue des eaux dans un navire,
Dans la Genese on lira: ( Que les eaux qui sont en
bas se rassemblent en lin seul {oyer.
HASSDIBLER
FOYER
EAl"X
Ka
F
on
el que Je sec paraisse. Et Diett nQmmu Ie sec, TeITp.; et
jJ nomma les eaux, mel's.
Done ici on place la separation des eaux concenlrees
en un loyer pour former les oceans et les mel'S; l'entas-
sement des elements terrcux pour former les conti-
nents et les iles,
Le Fils ici est personnifie par Neptune. Dans les Evan-
giles, Neptune est personnifieequand Ie Messie vogue sur
les eaux dans sa barque et comlllandes aux eallX tUllllll-
lueuses et aux vents tempetueux de .'i'apaiser. En ecri-
ture pro{ane, on entend par Ka-F-ou, Ie terme franc;ais
Carrefour . Lit, au carre{our de Tlzimma on rencontre
Ie Ph'e personnifiee Juda. La Mere est representee par
Tamar deguisee en {emme prostituee, I.e Fils c'est sa
gl'ossesse. un FrillS nageant dans les emu: rtmniotiques.
- 53c-
Le folk-lore voudo declare que Ie maitre de ce ((Car-
refour de ce chemin croise , s'appelle:
. L-CCB-Ba
represente symboliquement par une Ligne (L) sorte de
cordon qu'on passe autour du cou et allquel s'attache.
comme pendant, un ea-chel ( C.eh). Ce maitre tient son
Balon ( Ba ) de patriarche.
Ce sont-Ia les gages que Juda remit Tamar (Gen. 38)
L - Cordon; Cc.h - Cachet: Ba - Bl\ton.
Troisieme Hierarchie
( (hmtl'it-me PInn )
lei, on se .Irollve toUjOlll'S dans Ie Domaine de l'Exis-
tence teITesll'('. On plaee des rormules qui eonfirment Ie
plan precedent oil il se trollve qll'une simple separation
des eaux d'avec la terre toujours marecageuse. D:1ns ce
1)J'ell1ie,' phn de 1:1 Iroisieme hit:'rarehie les e:1UX n'onl
pas ele bien drninees et n'onl pas pris leurs posilions
el normales.
De ll1eme, les telTes fermes sont assez delimitees en
zones, ce qui perInet l'apparitiun des premiers etres ele-
menlaires de toutes les especes pour constitller Ie pre-
mier rcgne animal.
Au p"ell1ier plan de celte troisieme hierarchie, leq"el
csl Ie fJlUttrihne plan llniversel,on plaee la formnle
Kh-Ou-Gh
II s'agil de In rhmion, la concenlrnlion, l'assemblagl'
(Kh) des eallX (ou) dans la formation des grandI'S (G) et
JIttlltes (h) mers, nes oceans (Gouh).
- ;),1 -
En enet: Ie signe Jih, ou Khh exprime, en helJreu
africain, toute idee de centralisation. tout ce q1li gravite
vel'S un lieu determine. C'est Ie mOllvemeni que pren-
nent Ies eaux qui, entrainees par la gravitation, vonl
s'accumuler dans les grandes pro{ond(,llrs consli-
1uer If's mel's et les oceans,
Le signe Jih est celui du Pere, I'etre qui centralz..;e en
Iui-meme tout Ie pou\'Oir auquel olJeit Ia famille. C'esl
aussi Ie signe du Kaiser hiboreen qui dirige et cOllcenh'e
en sa personne Ia force collective de SOil peuple.
La lransposition d'un plan it un autre amene ici Ie fils
dans Ia posilion secolJde oil se Ia Mhop dans Ie
plan precedenl. Le signe On de Ia formllie represenle
Ie principp filial manifeste dans l'element eall. Enfin, Ie
radical est eelui de Ia :\l&re. Ce radical exprime l'i-
dee de procn3er, d'en{anter, Ie lalin Gel/em: De la Gyne,
Ia femme. Lei; deux radicallx Gh.oll reunis signifie!11
GOll!/j'(' Oil s'assemhlent un amWi d'('all co'llsiderahle.
Done Oil a Ie rapport suivant :
Pi-:HE
FILS
\I'::HE
Les grandes el haules ('allx f:cnll'alisees qui conslilllcni
les oceans hi hlJ()J'(':'e ns.
Au point de vlIe symholiquc et analogiquc, on place
ici Ie phenomcne de Ia maladie grave PI'eCllrSeUI' de Ia
mort. C'est Ia racine hebrai'qlleKha ollKah qui sous-
enlend llll reSS(>/Tement mora/,lIn elat de trislesse,d'all1ic-
lion doulourellse, de maladie, El celte maladip est celIe 0':1,
dans les grandes caviles. Ies f}ou/lj'ps dll corps, s'as.w'm-
blen( Ies PCllU' du corps. On est done cn presence de
l'hydropisie. de l'hydrotlwra.l'. El celte maladie provoquc
line tOU.1.'. C'eslla formule I(h OH (ih qui a fail Ie mol
anglais Cough, Ia loux.
Du lemps aposlolique, Ie :\Iessie rencontra ce malhell-
rell x hydropique. C( Alors prenllnt Ie llIalali('. il Ie gllhit
el Ie mis ( Lilt' XIV)
- 54a-
Cela se reduit :
MALADE
MIs DEHORS
GUERJR
Kh
ou
Gh
Le signe On a forme Ie verbe anglais Oust qui signi-
lie mettre dehors, renvoyer.
. Troisii'nw Trnnsition
Dans Ie plan on est a'l bas fond . :\1011-
LanL plus h:lut on est ici dans un .'Ius-plan de Ia troisieme
hierarchie. Les grandes eaux, qui se sont accumulees
au has fond des profondes goutl"res, laissent a decouvert
les hauteurs des te.rre.sli>rlllPs. Cps terrains ne sont qu'im-
parfaitement draines. lls sont il l'etat de marecage. On
diraiL. en terme de medecine, des terrains redl'l1latell....
Done Ie cas de noLre malade s'est aggrave. A parL l'hy
drothorax el I'asl::ite, il a des leelhlles. L'ensemhle de son
cas constitue l'allllI'.'Ull/w', La lOll." est devenue plus [JPrsis-
II/Illl' et dllJ't',
De Iii la I'll rill II Ie :
T-ou-Gh-Bad
lei Ie signc T designc ce qui est Ie plus elevi! que Ie
lIiveuu des grandes (Gh)ellll:r (OU): la terre, lamonta!JlII'
EI ce lerrain, au-des,m,o; du niveau des mel'S, est Had,
c'est-a-dire Hard mot anglais qui signifie dur,
Au point de vue des Principes universels Ie signe T,
Ie pIllS eleve, est represente par la tete de la fumillt, Ie
Perl'. Le signe On est toujours Ie fils. Et Gh est
l'ncore la mere. Le mat est ici un nom quulili-
caLif qui exprime l'idee de compaction, de cohh;ion lortl',
densi Ie.
On a donc interprete la formule TOlll1' (Toni la
(;1;0 (( .. h) dlll'l'. (Had); c'est-i\-dire IOllle la InTI' dlll'l'.
Nous somnws donc ici dans lout Ie. dOl1laille. gpo/ogiqw'
!prme. physique; exclusi"ement des domaines maritime.,;
que nous anms qllitles dans Ie plan precedent.
:\'101se expose ces dellx domaines, emu.' et lerres, dans
les "ersets slIiYants : ( Que les emu' qui sont au-dessous
des cieux se ra.o;semblenl en un selll liell. et que Ie .'wc
paraisse : el cela_fut ainsi, Et Dieu nomma Ie sec. InTe
et il nOl11l11a l'amas des eilll.r, mel's.
Xotre malacle iei lough had ; ("est-a.-dire qu'il a la
dyspnee Ires pronOllCt>e - il 1;lou!Te !orlnllenl. I.'Africain
liif (I tOl1ffer pour etouffer, Et de la forl11ule Tough
I'anglais designa ce qui est dur, persislanl ellenau. Done
Ie malncle t'sl en agonie, il a la dyspl/l;e dp CIlI'ylle Sfokf'.
(:i 111111 ii-m.- Ph...
lei. la ierre a <:csse d'l'lre Illimide d JJwrt;cageu.'if', Le
lIrainage de." terrains esl cOl11plet et la terre est dllre. sec
dans cerlains endroils. Et dans d'aulres regions, les ter-
rains snnt anoses par des cours d'eaux.La. Oil les lerrains
sonl compleiement desseches, par I'absence
o
d'eau qui
ehan'ie les principes "itaux qui constituent l"Ame crea-
trice, on esl ell p r s n ~ des deserts, la terre aride uni-
yerselle. La, oil ies terrains sont arroses par des rivieres,
on a la terre arable et cultivable.
De hi la rormllle :
TH. OU. Nh. Dra.
En Yerlll de la lransposilion dans la transition la mere
I'epl'end ki Ia place premiere qlle Ie Pere avait occupee
pn:Ocedemmenl. Leo fils resle toujours en seconde place,
Le Pere tomhe en decheance ilIa place troisieme. Aces
lrois principes uni"ersels "ienl s'ajouter un nom-qualifi-
calif qui p r i ~ retat de des.w;chem('J/f comple{ lie cer-
tains terrains.
Yoki lu formule :
:\IEHE
FILS
Pi-:HE
TEBBE ABIDE
Th
Oil
Xh
...u
-54c -
Le signe Th renferme I'idee de milieu, de rente entre
deux partie.') egales. En hebreu profane, THim signifie
midi. Et, en hebreu hieratique, ce radical Th signifie
Heure Tardee, la Tarde de l'Espagnol, I'Aeure de la nuit
avancee, Ie minait. Ces heures, midi et minuit, separent
en deux parties egales les 24 heures que constituent un
jour - c'esl, figurativement une Q fente placee entre
la nuit et Ie jour. De la, Th : une rente, represente
lout etre {endu all milieu, la femelle, la femme, la
mere. Themis qui separe entre deux parties, qui juge
Nous connaissons Ie signe On du Fils: Ie principe dll
mouuement qui parcourt toutes les etendues.
Ce principe est dans la Lllmiere et dans toutes les 1110-
dalites que peut prendre la Lumiere. C'est un point Lres
important, l'actiuite imprimee par Ie principe qui cil"-
cule dans 13 Lumiere et qui cst Ie Fils universel.
. Enmite Ie Pere est represente par Ie radical Nil qui
sOlls-entend !'idee de matiere deuitalisee, de matiere OU Ie
principe lumineux est arrete, fixe, paralyse, a (ne) anti.
De la, Ie radical Nil represente l'immobilite, Ie repos
absolu ; cet etat quaJifie la mort.
nous decouvrons devant un cadavre que par-
ce que cet etat de neant est la manifestation dll Pi're dans
Ie domaine de "Existence materielle.
Le Pere, jusqu'en haut it la Tete qui domine toules les
Hierarchies, jouil de sa liberte absolue comme Esprit. lei,
dans Ie domaine geologique. reside (anlithhw du prin-
cipe Spiritllel-libre. C'est donc Ie principe tlnti-Spiriluel,
Ie prihcipe anti-Libre. la matiere passive sous la regie
du Principe-Jnertie, la Passiuite absollie. Le cadavre n'est
qu'un etre ou la Vie dll fils. Ie mouvement, est aneanlie
par Ie Pi're dpchll qui constitue Ie
Enfin Ie radical Ora cst representalif d'un nouvel ele-
ment universel qui est celui qui cause la dessica.tion. C'est
doncle Principe Dessicatellr universel. Ce pl'incipe esthos-
Jill' au pl'incipe du Fils, en ce sens que Ie principe de la
dessication est pousse un point tel qu'it n'existe plus as-
sel ll'etendlle entre les alomes pour permettre a ceux-ci
d'elre en activile. lIs sont {i.res par Pere, Ie principe
till nhllli immobilp. el ('olles par Ie principe Ilrn.
- 55
C'est du radical Dra-Xh qu'on a fait Ie mot Drai-ner
el Ie mot anglais Dry qui signifie sec.Les terres drainees et
dessechees sont nos deserts. La la vie a disparu : pas
de vegetations, pas d'animaux, mais de vent et des tourbil-
Ions de poussiere : I'Esprit du Pere ( vent) et Ie Pere mani-
reste dans Ie Seant (poussiere) .
Cest par ce nom TllOllllhi-Dra., un terroir refldu flU
sec, dur et poussiereux, par Ie drainage de ces eaux,
que nos Ancetres Ethiopiens designerent Ie desert du Sa-
hara. -
La Yoix que In Baptiste entend dans Ie desert est bien
celle de Th. on nb. Dra: la voir (au) du Pere (nh)
manifeste dans Ie territoire (Th) desseche (Dra).
:\otre malade est thounh. Ora - c'est-a-dire il est
marl et mis Tout - nu II dans un drap mortuaire. Ainsi
done, Thouni n'est point creole. Cest un mot ethio-
pique qui signifie nudile I).
:\os Ancetres ethiopiens ensevelissaient leurs marls
Thounh ,) dans un Ora blanc, Ie suaire. Ie linceul;
et les inhumaient dans un ten'ain sec et duro
A l'epoque du Messie, celui-ci renconlra les func-
railles d'un tel mort SllrnOlllme Ie Fils du neant ll.
Cela se dil en hebreu XIz-In ou Nlza-In. Mais en
} ~ b r e u africain il raut .'VIz-Ou de la formule Tit - (Ou-
::\"11 ) - J).a. Et comme it l'epoque dll Messie, Ie drafJ
JlIurtuaire elail remplace par la biere, celle-ci liendra
lien et place du Dra.
Le signe Th esl personnifie par la mere du fils du
neant. Elle est vellve que parce que Ie Pere esl represenle
par Ie cadavre mis dans la biere.
Ce cada\Te represenfe Ie radical Nh.
I.e lils est mis en immobilite dans ce cadavre par Ie
perc. DOJ1C et Ie mari el Ie liIs se tl'Ouvent dans Ie
cadan"e. Si Ie fils pouvait etre mis en mouvemenlpar
I'exclusion dll Principe Oessicaleuf universel fh'a,
ce cadavre redcviendrait aclif. Done la mort ici. n'esl
qu'apparenle et elle n'esl provoqllee que par un envoli-
lement. Suflira-l il que Ie ;\,Iessie ecnrle Ie Prineipe rh'a,
-55a-
et un miracle sera accompli. On lira soi-meme ce recit
all chapitre VII de Sl Luc et ron reduira les mots spe-
ciaux a la forrnule.
MERE VEUVE
FILS
PERE-CADAVRE
BIERE-DRA
Th
Ou
Nh
Ora.
lei, encore; au dernier plan de la troi3ieme hierarchie, Ie
cinquieme plan universel, on place une autre interpreta-
tion de Th. ou. nJI. Ora.
Il s'agH du Terroir (Dra) oll low; ( Th. ou ) les etres
elernentaires (ou) et negatifs (Nh) - dans Ie sens d'etre
passifs et subordonnes - circulent " Thouni ; c'est-a-
dire la chair fllle. C'est done la formule du regne des
(( Zoon I), des animaux alJxquels appartienl l'Humanile
dans son etat primilif el originel. Elle allaH dalls sa
pleille Illldile comme Adam-Eve avanl leur chule. A ce
plan du regne clllimal, du regne de la chair lliliverselle.
la tradition afrkaine donne la formulC' :
Zou-Zoo-n.
Ell hebreu africain OOIl signHie corp.o; Illl : el Zou est
un 1)1'onom demonstralif: ce, celle, ces. Donc, au point de
vue profane on dira res corps nllS, Reunissant les deux
signes ZZ dans Ie mot ZiZ on ll'Ouve Ie mol hebraique
qui signifie animal.
El c'esl de Zoo qu'on fera Ie mol Zoo/ogie. La formule
I'elwesente les grands (n) llllimall:l: (Zoo) el l'Homme (ou)
luminelix (Z), c'esl-il-dire inlelligent. lis sont tout nus.
En vulgaire ZonZoon signifie pro.o;litw;e. la femme tiui
vend Ie plaf..;ir de la chair. C't'sl eelle formule qui permit
Adam el Eve de se eonnaill'e muluellemenl el en pleillt'
mulilt' corporelle.
Le radical Zou, porle ilia puissance du verbe ZOlll
exprime taction de proFaner une chose pure el vierge, de
rnulre vii, de .o;olliller la pllrele d'llne vierge. Done Zou-
Zuu-n signifiera tie sOllilll'r la pllrelr de la chair d'llne
- 55b-
uierge. ('est 'done Ia formule qui represenle Ia prelen-
due chute d'Adam et Eye. En eiTet, Zoul signifie aussi
(aire un (aux pas, au propre comme au figure.
plus grande prostituee historique fut nommee
"Zou-Zoon Royal-Maib> voyageail souvenln
dans Ie sens figure.
Dans cette formule Ie Pere est represente par Ie radi-
cal Zou qui reprpsente un eire (ou) intelligent (Z), c'esl-
a-dire qui re/We la lumiere (Z).
La Mere est Zoo: 1m etre qui a Ia chair cJwudf' f't Sf'l1-
Ia chair brlilanie et rouge (Zo).
Le fils ici est represente par Ie signe n qui est Ie si-
gne de ioui eire produit, ou de chose produzte.
Done Zou-Zoo-n n'esl pas un mot creole, ni un mot
Yulgaire.
Apres ce cinqllieme plan universel on passe ilIa Hie-
rarchie suiYante qui est Ia qllatrieme.
QuatI'ieme Hierarchie
(Sixi ..... w PIa.. )
\'enons u'assisler aux funeraiJIes UII Fils' dll
:\'eanl (J.uand 011 est arrive lit, c'est fini lOllt est
accompli. ) En terme africain cela se dit
Cha-Bha
Ca-Bah
Celle l'ormllle, de droile il gauche, donn(' Ie radical
qui siguifie Ics 011 Blepha-
rOJls(Bh) qui laisent (;oula(c)les lannes. Le signe eh <1e-
signe aussi la poitrine, Ie Cht'sf de l'anglais, et ce signe
eh porle ti 1a pllissance dll verhe, exprimera I'elal d'ell'e
55c -
oppresse. Donc ici, comme signe de reconnaissance, on
plenre et on sanglote. C'est pourquoi Ie Messie dira a Ia
veuve Ne pleure pas .
Au point de vue cosmogonique, c'est Ia Nature qui
pleure el qui tempete. En elfet, c'esl ici qu'il faut placer
Ies premieres pluies et Ies premiers vents universels. Ces
phenomenes almospheriqnes agissent sur Ie plan de l'e-
tendue des teues et meltent en mouvement Ia facnli,>
virtuelle, Ia force ignee de Ia Terre,lHquelle force ignee se
traduit par rapparition des premiers germes du regne ve-
getal. La force igJ/(!e de Ia Terre, est representee ici par
Ie radical Bba <lui exprime !'idee d'une force qui se re-
plie sur elle-meme, qui se centralise pour ensuite se de-
tendre, s'epanouil', se dilater. CeUe force se centralise
dans ce qui conlitue Ie trollC d'un arbre pour ensuite se
tlebander dans In formation des branches, des branchio-
les, des teuilles et des tleurs. pour encore revenir it SOil
etat de cenlrali.'iatioll dans Ie novau du fruit. CeUe torcc
cnsmiqlle est encore contirmee' par l'autre radical Ch
porte 1 Ia puissance dt! verbe hebra"ique ell Oll, coub
exprimant raction de gOIl/ler les POUI1101l.'i avec de l'air
l't ensuite de Iaisser echapper cet air qui s'en va ell
tlilatallt dans l'espace. Done Cuub. Cboll cxprime ruc-
tion de S'(;pwlOuir apres ('('Illrali.w;.
En detinitivc. Ie radical compose f:h-Hh sous-enteml
!a fOl'ce du fJOUl1101l de la 1'('1'1"('. dll rt'gnc vege!:ll. tpli
produit des /iuils. <1t'S Sel11ell('/'S de toutes les especes.
i\[olse place iei Et In 1'I'ITe ( Hha ) produisit Ia uegl;la-
lioll (Ch) des heroes portant Sel11ellCe (ChBh) scIon It'llI'
espl'ce. t'l des arl>res (Bh) pOItant du /ruil (eh) qui aYUielll
leur Sel11('IICI' en CUX-l11emes selon leur espt'ee.
qlle Ies pOll mons se eOl11posent de Ia (rachel',
<Ies IJronches, dt's et des al veoles ; Ie lou!
formaut Ia l11cmc contigllration d'un arbre: trunc, IJran-
ches, brUlH.'hioles, feuilles. Donc Ie regne vegetal est it In
1'1'ITI' ce CfUt' Ie" poulllons sont au corps. C'est en rai-
son de tout cela <IU'ill'st d'usage, apres avoir enterrc un
ca<lavn' de placer sm Ia tombe line planle symbolique
Icl l'acacia, Ie cypl'CS, Ic laurier.
CondllisulIl la de I't'ntcrremcnl, Ia formule
nOlls infol'llIt' Cfll'il y a lin IWIIII//(' (H) habill(' ell blallc
-56 -
(Ba) et en noir (eha) Cel homme tient un Baton (Eho)
sur lequel est placee line cClIlellue en elene (c. h);eteet
homme appartient au cllreur (eh). En hebreu africain ce
pri!tre ou enfant de cllreur est designe par Ie radical Clzo-n,
lequel a forme Ie mot Cbo-en, Co-en. Donc ici dans Ie
sixieme plan universel, l'Homo-animal a evolue pour
devenir Homo-ozoral ou Homme sacerdotal, fHomme
urai. Retenez Ie signe Bh de l'homme bhoreen.
La formule Cb-n nous informe que l'Humanite, arrivee
:1 ce plan, avait cesse, par Ie fait de son evolution mo-
rale, de marcher lout Illi. Elle se vetait avec Ie prodllil
(n) des arbres (eh)- c'est-a-dire, elle s'habillait avec les
jellilles des arbres. C'est la raison pOllrquoi la rOt'mule
ell-Bb a etC:' interpretee homme-arbre, homme ayant
l'apparence des arbres, homme camoufle en arbre.
lci encore, Ie Messie a opere un miracle.
Le radical Cll s'interprele N(>gre par extension de sa
signification de {eu d'lzolocallsle dans les vall pes de elw.,;
el de Chem peupIes par Cham. Le radical ,Him ayant
pour hien,glyphe un reil, signifie voir. Dans soo acceplioll
c'est ne pas voir, d'etre avengle ou. en anglais,
l( Blind . Done Cll-Hh est personnifie par une N(>!Ire
chamisle aveuyle. Le Ie rencontra il Belhsa"ida,
((El lui ayant impose les maillS, il lui demundu s'iluoyai!
4uelque chose ?)}
(CHEIH) ell
YOIH (CEIL) Bh
El I'lLOIlIIlIl' ayant rl'garc/e, dit : Je ,wis marcher des
homllws qui me paraissenl comme des arbl'f's. "
ARBHE
HOM'fE
<':11
Rh
La formllie ell-BIl nous inl'Ot'me que I'Hllmanite est
p:.trlie de deux cenll't's. en cenlrl' (ChB) vel'S leqllel une
mllecliuil(: ( c ) bllOrt'elllle ( Bh ) gmvile et lequel centre
cxerce sur cette collectivite line autorite sacerdotale. Un
second ((hB) au lour duquel gmvite line colleclivite
-56a-
chamique ou chananeenne (Cha) et sur laquelle ce ceutre
exerce son autorite morale
.Le Centre sacerdotal bhoreen s'appelle Eglise,
Le Centre sacerdotal africain se nomme Temple,
Deux autres formules interessantes se piacent ici les-
quelIes notre cadre ne nous permet pas d'analyser.
II s'agit de
fou-Zton tn-lh
Gou-Choon-Dn-Lh
Le radical On designe un jar-Din, ou en anglais gar-
Den celui d'E-Den. (On) Le radical Lb articuIe Li est
cellli du mot anglais Leaf qui signifie feuille, Done Zou-
Zoon Hn.Lh est personnifiee par Adam et Eve habilles
avec les [ellilles des arbl'es (Lh) du jardin d'Eden (On),
La formule Gou-choon - repre.sente lln homme gall-
lois et llne femme choon ou africaine. lIs sont vetus de {ellil-
(Lh) des arbrcs de ['EDen (Dn).
Telle fut la situation d'Adam et Eve apres leur
chule : - apres qu'ils se sonl reconous male et fr:nel-
"'-
I.e Sel'pent qui causa leur chute prend la formule :
ChE. ViE. SOU. Dn. Lah
Ie SeJpent blanc (S) de l'existence (ou) $llr
l'arbre (che) de vie (vie) au jardin <On) des plantes (Lh)
O'apresla tradition africaine Ie centre sacerdotal bhoreen
est repl'esente, it l'epoque apostoliq'le, pill' Ie Centre
sacerdotal d'Israel it Jerusalem.
Le centre sacerdotal chamique est represente it cette
meme epoque par Ie centre sacerdo Lal qui se trouvait sur
la montagne de Ghorezim en Samarie.
La veuve de Nhaln est israelite, et Ceilli qui opera Ie
miracle en faveur dn fils enVOl\!e prend la formule
eh-n, - c'est-a-dire Grand Pretre de rOrdre de la
\'igne d'Egypte.
-56b -
L'alltre radical Dba est personnifie par .Tean surnom-
me (I BbatiseuJ' l> ou Baptiste. II est un Bdtonnier de
I'Ordre du Bea - c'est-a-dire de tOurs blanc d'Elie Ie
Tlzisbile. Du radical Dea on fera Deal'. Ours.
Ces deux dispensations constituent la trame secrete de
In Bible esoterique.
Uuatriemc Transition
La Vie bipolaire, manifestee dans les deux centres sa-
cerdotallx du plait precedent, se realise ici, dans la
quatrieme transition llniverselle. par l'apparition Ie
del/x caslps royales. De lit la formllle:
Ra-Rah
symbolisee par deux tele.,; COUrOlllU!(>S.
nos ancetres theocratiques. Ie roi, Oll Ie chef de
rElat national. etait choisi parmi les hierophantes de
la caste sacenlotale pour maintenir l'interdependance
entre Palais et Temple, entre la tete et Ie CQ'llr.
Le radical Ra de la tete, porte it la puissance du
,'erbe, exprime raction de se mouvoir par sa volonle pro-
prp : raction de domineI' par la volonte.
Ce "erbe exprimera aussi raction de Ras.<;embler lIlW
louie el, par extension. de faire du Vllcarme, d'e!ever Oll
de provoquer une displlte, de Revoltf'l".
CeUe fOllle, en tradition afrkainc, est designee .pat
l'expression creole Uoi-Roi-L-Hi dans la(luelle se "oil
les deux racines R-H. (eUe fOllle cst celIe representee
par la bande armee de Judas Iscarioth, Ie jour Oll Ie
suhissait les de son" del"nier .)
devant Ponce Pilate - Done ici, se place. comme mot
de reconnaissance, \( Ie jour du del"ltiel" jugemen/ qui
COincide avec Ie .Jemli Saint. Jean: XVIII -2X - XIX.
Un second symbole se place ici. Ce sont deux m;roir.<;
01/ deu:r d'eall : riVleres Oil flelll:es.
En effet, Ie radical Ra-H ayant la valeur de Ra-E
sous-cntend lilt Rayon lumineux (Ra) qui Eblouil (E)
-56c-
ebiouissemenilel qn'il rcsulle de la reverberation produite
par un miroir ou par la surface d'un cours d'eau. Porter
it Ia puissance du verbe, un miroir, au figure, c'est
raction de voir, de regarder, de considerer; c'est
un examen qui el1iraine un jugement.
S'agissanl (fun cours d'eau, Ie verbe exprimera I'idee
d'arroser, (fabreuver au propre comme au figure.
Ici, :\bise parle d'un fleuve pour arroser Ie jardin
d'Eden. Ce fleuve se divise en quatre bras. Un bras, Ie
troisieme,c'esl celui qui coule arOrient de tra-
dition youdo cefleuve par Ie radic81 Ru-H.:\lolse
ra inlerprete fleuve Hiddekel. Mais la tradition africaine
prefel'e la Riviere Hyena.L'!lyene est un animal voisin du
Tigre. C'est pourquoi Ie fleuve Hyena esl devenu Ie fleuve
du Tigre. celui all bord duquel se trouve Ia ville de Ninivp.
ancienne capitale de I'Assyrie. C'est ainsi que Ra-H a ete
inlerprele Roi de.s Ninivite.,;.
L'autre radical Ra esl Ie second qui entou-
re Ie pays de C/ms. Donc Ie radical Ra a ete interprele
Reine d'Ethiopie. Reine du midi.
Inlerpretant la fommle Ra-RaH Ie Messie dira:
( La Reine liu :\Iidi s'clevera an jour du jugement der-
nier II contre les hommes de celle generatiOD. Le Roi
des s'elevera ( au jom' dujllgememl dernier
canh'e celie generation"1l ( Luc XI - 31)
On comprend facilement notre altitude quanti nOlls
a\"ions ecrit en Lweur liu maintien de celte contume vou-
do qui perpetue line forrnule importante qui se case en
pleine. semaine .millie. On vUlIdrait supprimercette bande de.
gens a/Tole,,;, laqllelle, dit-on, scandalise la Sainie/e ele fa
Semaine Sainte.C'est Ie contraire qui est vrai, (( celte bande
revoltee conHrme Ie Jeudi Saint, If' jour du dernier ju-
gemenl du Messie Oil il s'elait declare Ra je suis Ra.
La formule Ra- Ra-H a ete modifiee dans la suite
Elle est representee par Ia formule
Ra-Cha
pour Ia Rpillt, c!lananee.nne et
Ra-Bib
;)/
pour Ie Roi Hibhoreen. Rft-clla dans Ie sens negalif signi-
He zwe [emme enragee par Ie fait que sa tete a ete ensoleil-
lee (eha); c'est-a-dire la folie tropieale provoquee val'
I'insolation. La Bible detend de dire Racha paree que
rela signifie que Dieu YOUS rend enrage.) De l'autre cote,
Ra-Hill signifie Roi-animal lu!bt'te. Son eerveau a etc
rf[roidi par !"Izizlfr blzoreal.
CeUe qnalrieme transition nous conduit au dernier
plan de la qnatrieme hierarchie. ie seplieme plan uni-
verse!, qui correspond an 7
erne
jour.
S("ptit"'nw Plan.
Dans Ie premier plan de eelte quatriemc hierarchie
on :l\'ait assisle it un enterrement. Huif .lours apres un en-
lerrement les voudoIques Yont a un COlln; d'eall pour ce-
lebreI' une sorte de l\1esse de Requiem- nous allions eerire
de (( Requin paree qu'on a en tete l'episode de Jonah
rejete sur la pI age de Niniye par un requin. CeUe episo-
de appartient a la transition de celte hierarchic.
lei, au dernier plan de ceUe quatrieme hierarchie on
donne it la formule Ra-Ra-H une antre inlerpretation.
Le radical Ra-H ayant la valeur de Ra-:E sous-entend
If' rayon lIisuel (Ra) dirige au point e:rtrpme tip 1'IlOrizpll
Ull dans l'espace (E).
11 s'agit du rayon qui forme Ie cerclp horizontal ou Ie
cerde vertical qui touche au zenith. C'est conformemenl
\ ceUe interpretation que la formule represente tous les
ptres elementaires (E) qlll lwbitent les eaux /luviale.'i (Ra)
et qui uccupent Ie cerNe du firmament (RaJ. Donc ici, Ie Crp
ateur commande l'apparition df>S poisso/l.'i de.'i eaU:l' el des
uiseau:r du cie/.
Les poissons des eaux constituent Ie symbole dps
seelps - Et les oiseaux du ciel ) sont ehers
aux J guides par rEspril de Verite el dt' Con-
solation, de I'EtoiIe Flamhoyante des
Nazareewl et Templiers {orllIP.nI 1ft Caslp. des lzommes
spirituP!.'i SOLIS la fonnule :
Ra -Hh-Bha
- 57a-
ce qui signifie tete de prophete celie de JD Baptiate
et offerte it Salome. Du radical Nh Bb on fera Ie mot
hebraique Nha-Bhia qui signifie prophete. Ce meme ra-
dical represente Ie Body ou corps de JR Baptiste
mis en etat de neant (Nh).
Le sens favorable de la formule, c'est un Roi des pro-
phetes qui trouble ahorreur les rois (Ra) des nations I Nh)
Bhoreennes (Bho) en leur predisant leur mort comme
chatiment decrete par Ie ciel. En eftet, Ie Messie reconnaH
que de tOllS les p.-ophetes nes de la femme aucun n'est
plus grand que In Baptiste. Donc In Baptiste est Ie Roi
des Prophetes ou Ra-Nb-Bho. Et ce roi des prophetes a
ete mis en prison que parce qu'iltroublait la conscience
du roi Herode relativement it son concubinage avec la
femme de Philippe, Ia nommee Herodias.
Cetle force cosmique a interpretee llussi par Marie
Magdaleine oignantla tete du Messie et ess uyant les
pieds avec Ie voile de sa tP.te, ses cheveux.
C'est eUe encore qui au sepulcre voit en pre mier
Ie fantome posthulUe du Messie et lui donne Ie titre
de qu'on a transpose Ra-Bho-Nbi et
interprete ( Maitre n. II faut interpreter .(Roi des- morts))
da ns Ie sens de premier ressusci te parmi les morls. I)
Dans I'Africanisme Ie nombre de la perfection finale
est to represente svmholiquement par un point au milieu
dll cere/e. I.e nombre 10, en comptant les transitions, est
celui de ce dernier plan de cette quatrieme hierarchie.
Cela lient au fail que les trois plans qui constituent la
premiere hierarchie ne comptent que pour 1. En
la formule .-E. I a ete intel'prefee Etre-Un. CetEtre-Un est
l'OmpOSe dans sa Tri-unite inseparable comme I'Espflce,
\'Etendue et la Duree sont des elements interdependants
ct inseparables. C'est 18 base sur laquelle repose Ie dog-
me de Troi... Personlles dans un seul Dieu unique. Donc,
celie premiere hierarchie, malgre ses ne
comptera qlle pour Ull.
En ajoutant celle Tri-.mite aux trois plans de Ia secon-
de, lroi...ieme et qualrihne hierarchies, on arrive it to.
Donc ici se place Ie point final de la Creation de notre
monde planelaire et 1:'1 oil Ie Createll" .'ie reposa parcequn
-:l7b -
ilY:loit ac"he"e sOIl' <X'unt'. tela ressort de l'inteiopretation
de 1ft fOl'll111le . '
Ra-NhJho
I.e radicaL-HIl a forme HilL qui represente la BOllle
1l1livehwlle. Ie moude uniyersel, fA.me-Tollt-Universelle qui
est 1a Creatrice de toule chose visible et invisible, la Divini-
te Creatrice de ITni"ers. Le signe H ici, dans son sens
reslreint, represente Ie Bras,et ce signe, porte it la puis-
sance du yerbe, c'est Ie Bras en activite et, par extension,
ce que cette actiyite produit, ce que Ie travail donne:
son Cl'U\Te, sa creation ou sa creature.
Cest par ainsi que Ie radical Hh Ii la lois
1(1 lJiuinite C]'(>atrice et NEuvre de la creation, Ie pro-
duH dil'traYail de son bras.
I.e second radical Xh qui represente la passivift> dll
;Y(;(/nt. l'immobilile de la matiere inerte, porte it la puis-
sance dll "erbe :\"h01l,:\'01l 11, exprime l'aclionde rester en
pl-ace: desereposerapres une aetiyite de surmenage, de jouir
paix et en' tranquillite Ie fruit de son travail.
Entin Ie mdieal Ra represente Ie Rayon \'isuel, ou Ie Ra-
yun geometrique qui part du centre pour fanner une cir-
conference, lin cercle:eeluidont il a ete question plus haut
l:ll.alJqllel on qonne Ie nombre 10. Symboliquement el
,lUI point.de ,vue du geste, un homme qui se lipnl
lHl,milieu.. de son champetse tournc sur lui-meme comme
ponrjeler un COI\P da>i! tout autour de lui jusqu'au cer-
c/J'./iyllrati/ ell' l'horizon. <;a a ele Ie geslc de Rao II jeta un
<:irconferenciel loul aulour de Lui-meme el
.iLyit que sQIlLeU\Te etait parfaitement accomplie. Et il
.se repusa de tout tra\ail. C'est done au Dixieme temps
,que ,e Hepo.s universel eutlieu, et au septieme plan.
. -Le!'; esoteristes orthodoxes veulent que les plans de la
dnq1:tielriehierarchie constituent un nouveau depart
d'lIne aulre echeJle e\'{)luti\'e : la vie posthume. hors de
ue rEXlslellce terrestre.
Lhins lil Genese, les lexles lllodil1es Mclarenl que:
'=<dlieu elll llChe\'t, all seplieme jour son (X'llVre qu'il :l\'uil
Jl'aHe.
-57c -
Et Dieu vii tout ce qu'H avait fait, et voici, c'etait bon.
Ce mot II bon sauve Ie point de vue africain. Ce qui
est Ilbon est parfaih,etlaper{ection, ce qui est integrale,
tout ce qui garde Ie juste milieu. tout ce qui est sain, pur
et durable est represente par Ie radical qui designe Ie
SoieH place comme un point au milieu des orbites pla-
netaires dont celie de Saturne est la plus eloignee-
L'orbite de Saturne conslitue la {rontiere, I'horizon de
notre sysfeme de mondes. Saturne est Rah, et Ie SoieH
est Ra. Mais ici, Ie Soleil est designe par Ie signe T
dans Ie mot hebraique Tobh. Et ce mot symbolise une
tuche au milieu d'un cercle, d'une sphere, de ce qui est
rond comme une Boule. (Bh). Au signe T on donne Ie
chiffre 9 q
1
1i est Ie dernier chiffre.
Donc To represente la TotaWe, el cette TolaWe est
symboIisee par Ie cercle completement (erme.
Cinquieme Bierarchie
Huitieme PIun
La fOl'lllUle Ra. Nh. Bho, au point de vue profane
signifie Cimetiere )) ; - c'esf-a-dire l'endroit oil l'on voil
(Ha) les corps (Bho) en etat de necrose (Nh). La. au cime-
tiere. se trouYent les ames errantes des lrepasses. Notre
tradition africain<' designe ces revenants:
z. am. Bi
En efi"et, Ie radical Bi, manifestation de l'Espril du
Pere. exprime ridee d'une chose en mouvenient, !'idee de
(IUelque chose qui {ail son apparition.se montre en dehors.
Ce (I quelque chose a l'apparence d'une Ombre (om)
et celle Ombre jetie des eclats lumineux (Z) dans robscu-
rile de la nuit.
L'ombre ici est la manifestation de la Mere ; et les
plincelles de lumiere representent Ie fils. Ce spectre ;
-58 -
esl ceilli que Marie avait vu au sepulchre et qui n'etait
que l'etre posthume de son bien-aime Maitre : Ra. Bho.
Nh transposition de Ra. Nh. Bho.
La tradition voudo ne croit pas i.l (<1a resllrrectiOI1 de la
chair du Credo; mais elle enseiglle que les elres pust-
humes peuvent. par la condensation de leur periesprii lu-
minellx. se faire voir et meme se materialiser tangi-
blement. Ce phenomelle a ete constate et contr6Ie par les
cercles spiriles modernes. Marie qui voil Ie jantome ma-
teriali!iP du i\fessie esl representee par la formule :
Ia. Vn. Gouh.
Ce 11101 (.nuh designe louie espece d'organe qui serl
de prolection exterieure, 1'1 robe ou Gown qui protege
la pean, Ie tegtlment ( Te-Gouh-ment) qui protege Ie
corps; Ie corps qui protege les visceres. Ie {ozlrreall qui
garde l'epee.
I.e radical Vn, comme verbe, exprime I'idee de Voir
d'une {Ul;on positive, sans illusion ni imagination, de
voir (V) avec les yeux tout naturellement (n).
Le radical Ma de la Mater est personnifie par Marie
Magdaleine. Or, par lUa-Vn-Gouh, iI faut enlendre
Magdaleine (Ma) vail (V) naturellement (n) Ie corps (Gouh)
de son Maitre Ra. Bho. Nhi. A ce moment-lit iI s'agis-
sait d'un {antome materialise, puisqlle ce fant6me dispa-
rul aussil6t pour ne pas laisser aucune trace.
D'npre.. notre lradition orale, Ie cadavre du Messie
ful enleve par les gardes soudoyees par les rabbins de
I'Egiise de Jerusalem. Et ce cadavre fut transporte a
I'Eglise pour telle fin que de droit concernant l'abroga-
lion de Ia loi du BelieI' pascal en faveur du sacrifice de
l'Homme-Dieu.
Apres ce premier plan de la cinquieme hierarchie on
passe dans Ie sous-plan ou Ia cinquieme transition.
( .lean XX -14 ) Luc XXIV - 22- 24.
Cinqnieme Transition
lei se place un phenomene naturel el curieux qui effraie
In plupart des gens superstilieux. II s'agit des espri ts
frappeurs )) de maison comme celle, par
exemple, a Rochester d'Amerique.
D'apres notre tradition africaine, Ie fant6me d'un bon
mort doit faire ses adieux )) a ses parents et a ses amis
avant de quitter la Terre definitivement. Alors, aussitot
que Ie trepasse s'est reconnu mort, il se rend ala porte
de ses parents et cogne violemment pour annoncer sa pre-
sence. II frappe d'une amicale afio que l'on sache
qn'il s'agit d'un mort ami.
On place ici plusienrs formules. La premiere est
lou II Dho.
Le radical Kou represenle une ouverlure (on) dallS une
pierre (K). C'esl une groUe, une lour,une habitation muree,
une enceinte quelconqne, une chambre de surete, de
refuge.
Le radical Ma est celni dn mot marleau, mail/et.
C'est line contraction dll mot l\latz Oil Ie signe tz expri-
me ridee de resistance finale, d'lln terme, d'lln but.
Porte it la pnissance dll verbe Malz exprime l'action de
marteler violemmenl conIre quelqlle chose qui resiste, qlli
arrete el fenne, conlre la muraille ou la porte
Le radical Rho nons informe que ces coups uiolenls
contre l'obstacle qui alTele et ferme Ie passage sont l'U-
liN. et precipites.
Donc Kou-lla-Bho nous met en presence d'une mai-
SOil lie refuge (Kon) Oil ron entend des coups fmppes (K)
con Ire la porte ou conlre lepanneau (tz)de la maison(Ma).
Ces coups sont violents. precipiles et desordonnes (Bho).
Dans la soiree du meme jonr que Magdaleine avail
rencontre Ie fantome du Messie, (( les portes ( battants)
dn lieu (de la mai!wn de refuge) oil ces disciples elaient
assembles etanl fermees ( bloquees) parce qu'ils crai-
gnaienl les israelites, Ie Messie viol (et heurta violem-
ment et precipilamment a la porte) et it fUlla, rentre au
milieu d'cux, et leur di! : la paix soit avec vous!
lei Ie fanlome s'esl annonce el penelra la oil les apotres
etaient reunis, II reste it ce fanlome de donner les preu-
ves de soo ideotite.
-581) -
nn y place In formnle
Da-i-co
Le radic.al J)a est symbolise par une anne en pointe.
Cest la Dague.c'est lalance. c'est Ie dou; toutes les armes
pointues qui sen'ent it pe.rforer. Cette Dague, au temps
primitif. est la ,orne de la che.vre consacree au SoleH. ou
du jellne ,erf d'un an.
Par extension Da signifie ble.ssure, plaie provenant de
l'acte de trapper de la Dague au de la Corne. Ensuite Ie
signe i est symbolise par la main sous-entendue dans Ie
radical id. Enfin. du radic.al Co. on fera Ie mot cote.
Done par Ja formule Da-I-co on represente les plaies(Oa)
aux mains (id) et a la cote (co) que Ie ayait re-
cues sur la croix. Ainsi,apres que Ie fantome a\'ait frappe
\"igollreusement contre la porte suiyant la batterie secrete
des nazareens, la porte fut ouyerte et Ie )Iessie, debout
au milieu de ses apotres il leur mantra 13 plaie sur
ses mains et it son coth).
PUlE DE DAGl'E
:\L-\I!\S j'
('Cl
lei la mere prend Ie radical J)a dans Ie titre de Dame.
Le jils lumineux 0) yient en second. et Ie Pere prend Ie
radical Co de 1a Colombe du St Esprit. C'est pourquoi
Je )lessie a declare:
" Comme man Pere (co) m'a en\'oye, je (I) vous envoie
aussl de meme Oa). Et quand il eut dit cela, il souflla Sill'
eux el leur dil : Receve:: le St Esprit.
Huit jours apres II rencontre Sl Thomas el lui dil de
mettre son doIgt dans 1a plaie de ses mains et a"Ussi dans
celJe dans !o;on cotp.
Tau.,; ces phenomenes posthumes n'impliquenl pas
que Ie ela.it ressuscite en as el en chair.
Cn de mes con1reres se trouva dans Ie cas de Sl Tho-
mas: il ne croyait pas aux revenants. A une de nos se-
HIH.:es spirites, 1I11e main de mort se materiaJisa si bien
que tous les assistants ront vue. Et cette main debou-
lonna la levite du medecin sceptique et baissa cette le-
.vite jusqu'& sa taille. 11 fut frappe de surprise et d'hor-
reur 8. ce spectacle. C'etait la confirmation concluante de
18 main qui avail ecrit sur la muraille au festin de Bal-
Ihasar.
Neuvleme Plan
lei on est au dernier chiffre et. figurativement.on est ar-
rive au pied de l'echelle de la Terre. Alors ron doit s'en-
voler pour a,ller vers d'aufres spheres celestes.
On place ici une ceremonie finale. celIe de pecher de
gros poissons pour les manger avec du pain. Cest Ie
mY'it.ere des Poi.-;.-;ons Zodiacaux dans la ceremonie.
Ph-RE-Da
Dah-au-miD
Le radical ou Dagb signifie poisson.
Le signe On nous informe que ces poissons sont outres
dans Ie double seDS d'etre demesuremenl gros et d'elre
retiJ'''''', tnis hor." de. Le mol min signifie les eau.r. DOllc
nah-on-min signifie 9ros pOlssolls retires des dela
mer.
Le signe ph dans sa valeur. de f a ete intel'prete fil,
filet. Ce signe ph reuni au deuxieme radicalRE forme
Ie mol hebra"ique phl'em qui exprime I'idee d'une ruptu-
re rp-sullant d'un effort; tout ce qui brise. divise en se rom-
pant. Le radical Oa conserve IOlljollrs sa signification
de poiflson..
Ainsi ph-RE-Dft signilie Ie filet rompu par Ie poissoll.
C'est &ce litre que ce mystere est connu aujourd'bui
SOliS la designation Cassin Zin, creole qui "//11-
mefon brise . Apres cetl6 peche on r.uit du paill, on
bmise les el chl\cl,lll.p'resent en prend une
bDllchP.e. 'e'esl 1& I interpretation llu mol chaldaique
-59 .
phollin : ls bo uche et tout ce quise rappotte. a.cel or-.
gane. Comme verbe phoum par extension de {ournus,
signifie cuire Ie pain. La cene de manger Ie poisson na-
=arpen et Ie pain prend la formule :
CE-la-6d
ce qui signifie manger (ed He pain cerpal (Ce) ellc Crtace
(Ce) Nazareen (Na).
Ici, on est sur la plage de la mer de Thiberiade.
Les ap6tres ont passe la nuit sans rien prendre.
Le {ant6me du Messie leur apparait et leur commande
de jeter les filets. Ces filets deviennent si charges de gros
poissons se rompent sous Ie pOids de ces poissons.
Le )fessie fait braiser ces poissons et les ihvite it en
manger avec du pain.
La formule pb-RE-Da nous informe que Ie phantdme
(ph) se mit en mouvement (RE) dans aerien (ph)
allanl vers Ie Solei! (Da).
Cest done la formule de l'Ascension.
Amen
regreltons que notre cadre restreint ne nous a
pas permis de faire justice integrale oil celte belle Cos-
mogonie africaine basee sur lesLois de la Creation uni-
verselle et sur la Philosophie Metaphysique. TOllie PhL
Iosophie basee sur Ia Cosmologie est declaree catholique
et orthodo.xe.
La Cosmogonie de Ia Tradition voudo est catholiqut',
orthodoxe et biblique.
-00-
ulm IYlomour
de Ia COBmogome 'Dada
10
Sphere Inconnue, Incommensurable de rUnite Absolue
Indefinie. .
.'E. I
L'Etre Indefini: Esprit-Arne Lurniere de l'Eternel Tou-
jours manifeste dans r L' Etendue et la Duree des
TPlup"'.
Deulieme llierarchie
(a) Ale
r:etendue lUlUinense aurorale du premier jour et de
la premiere nnit,
(0) Ae-ou, Oua-Oue
des eaux primordiales divisees en eaux lua-
tillales d'en haut et en eanx vesperales d'en bas.
(c) Ka-F-Ou
Separation des eanx et premiere apparence de la
Terre.
Traiaiime IIi6rarchie
(a) K-Ou-Gh
Reunion et concentration des eaux dans la formation
des mers et des
. -61-
(b) Th-Ou-Gh-Had
La Terre ferme separee uefiniti vement des grands
amas d'eaux maritimes.
(c) TH-Ou-Nh-Dra
Le terroir draine et la constitution des deserts et des
terres arides; apparition des etres elementairesde toutes
especes de chair: regne de petits animaux inferieurs.
Quatrieme Bierarchie
(a) Zou-Zoo-n
Regne de gros animaux et regne homo-animal.
(b) Zou-Zoo-u Dn-Leh
Regne vegetal et regne homo-moral.
Cha-Bha
Repartition de l'humanite en deux castes sacerdotalps :
bhoreenne et africaine.
(c) Ra-RaH
L'Humanite regie par deux castes royales: africaine
. et hibor"eenne.
Ra-Nb-Bho
Les Royaumes de la Terre guides par les grands Pro-
phetes, et dans Ie domaine du neant, de la mort.
Cinquieme Bierarchie
(a) Z-Om-Bi
Le regne des etres posthumes.
lla-Vn-Gouh
L'apparition des etres posthumes.
(b) Kou-Ma-Bho .
Revelation evidente des etres posthumes.
-62---
lla-i-co
Materialisation v ~ n t des ctres posthumes.
(c) ph-Re-Da-Dah-OU-min
Les pbant6mes qui donnent rendez-vous aupres des eaux
POlll' fa derniere Messe avant de s'en aller definitivement
a une autre monde.
A cette messe de requiem on sert du poisson et du
pain. Le pain reprmnte fa Paix et Ie poisson symbolise
l' Arne. Paix ason Arne I
Vne messe de requiem est un devoir vis-a-vis des
morts. Et cela doit se faire dans Ie parage d'un cours
d'eall. Eau {raiche pour les chretiens africains ; la mer
pour les catholiques romains.
ImBPRtrATlORS CLASSIQUES.
( types des hierarchies. )
Nous avons donne, tant mieux que mal, les interpre-
tations profanes de ces formules parce que nous ecrivons
pour les non-inities. Les_ esoteristes leur donnent une
signification plus rigoureuse qui ne s'accorde pas toujours
avec Ie texte modifie de la Bible. Nous offrons aux lec-
teurs les interpretations classiques de ces formules sans
nous attarder ales analyser. Nous italisons les mots spe-
ciaux.
10
"
Le Principe Incognoscible manifeste dans Ie Sofeit qui
dornine Ie Jour. et dans la Lune qui regit la nuit.
- 62a-
.E. I. "liN
La Volonte spirituelle objectivee dans la Lumiere uni-
ve.rselle.
Ale
La Volonte. spirituelle manifestee dans l'etendue lumi-
neuse aurorale du premierjour et dans les tenebres de la
premj('re nuit.
Af'-Ou-Oua-Oue
Ka-F-Ou
K.Ou.Gh
La Volonte. spirituelle manifestee dans fetendue des
eaux primordiales, diurnes et nocturnes.
A-ou-E
La Volonte spirituelle manifestee dans Ie domaine de
l'Existence sublunaire et subsolaire : besuin appetant et
desir moral.
U ~ i
Le Principe materiel et concrel manifeste dans les
terres qui apparaissent au milieu' deseaux.
iiJ'i'
Le Principe agglomerant manifeste dans la cenlmlisa-
tion et La retenue des eaux, des mel's et oceans.
TH.ou.Gb.Hd
L'abime des eaux sepal'e de la TerrI' renne.
TH.ou.l\'b.n"a
La peJ'iode des nouveaux elres etemenlaires dans fabi-
me d e ~ eaux : poissons de tOlltes especes. Terre arnie.
Zou-Zoo.n
-62b-
jiT-'T
Les especes morale an;male: rhomme et les grands
an;maux aI'etat de bestialite. de nudUe corporelle.
Cha-Bha
L'Homme et lafemme se cachent pour s'a;mer et se
rapprocher en union conjugale. Et par sentiment de pu-
demo its secouvrent de feuilles des plantes.
La femme. sous Ie coup de reffort violent de f homme.
jeUe un cr; d'exclamation douloureuse.
Zou-Zoo-n Dn.LII
L'espece morale, f.Homme evolue de conscience et de
jugement qui se db'ige vers fEtre l'niversel. (Dieu).
Ra-Dha
Les dellx tetes cOllronnees qui se regardent,mutuellement
elonnees. el qui re/lech;ssent sur leurs actes. (Repenlir).
Rtt-Nh-Rho
La Reille mel au monde un nouveau-ne. Elle est con-
damnee it mour;r parce qu'elle a fait rentrer dans Ie
mOlltle Ie principe du Neant de la .\'lort.
Z-Om-Hi
l'ne forme. lliminelise qui s'avance en produisant un
brllil, lin mllrlllllre souI'd.
lin. 'Il.nollh
Le Clwellll ollverl laisse voir complelemenl Ie cadavre
yro......i par la liquefllclion.
IiUll-llh-Hho
L'echo oule bruit d'un mouvemenl precipile.
-6Zc-
Oat-Co
Satisfaction suffisanle donnee il celui qui desire et s'ef-
force asaisir la verite de l'au-delil.
ph-Re:..Oa
Porter Ie petit poisson fertile et aile.
Oah-Ou-l\lim
Le poisson qui vole avec rapidite, (comme Ie milan)
hors .des eaux.
~ u aurions ele heureux de donneriesinterpretations
classiques de toutes Ies formuies. Notre cadre ne nous Ie
permet pas.
CIIAPITRE ,
L'Ame Universelle
ou
L'Esoterisme africain est base sur les manifestations
de cette Loi-Force designee sous Ie terme Evoluisme.
Cette science secrete n'admet qu'une seule et mime
Ame creatrice qui met en mouvement Ie monde physiqu.
I'intelligence et la conscience chez Ies etres aussi bien
que chez les peuples et les races. C'est dans cette accep
tion qu'iJ faut entendre L'unite divine.
Par sa nature propre, Elle se revele lumineuse, invi-
sible dans Ies condItions ordinaires de nos sens, intangible
comme une sorte d'electricite.
Elle se manifeste dans Ie magnetisme de tous les etres.
En elle resident, dans leur ipseite, Ies modalites des For
~ e s potentielles.
Emanant du Centre solaire, I'Arne universelle, sous la
direction de l'Esprit-Volonte de I'Etre Supreme AEI, a
ctee,par ellememe,les mondes et tout ce qui constitue ces
mondes aux diverses etapes de I'echelle evolutive
C'est I' Atr.e universeiJe, Elle-meme, qui s'immoIe, se
fragmente pour engendrer )a matiere et Irs e ~ ~ C depuis Ie
-64--
Centre nebuleux jusqu'aux et finalites des
fonctions soit dans les organismes elementaires, soit dans
I'ordre des activitas c()nscientes et reflechiesoU d()minent
les et les passions.
Suivant Ie plan ou hierarchie, l'Arne universelIe, tou-
jours la me-me, se comp()rte cependant d'une diffe-
rente du point de vue de ses fonctions et sous Ie rapport
de ses attributs.
La physiologie nollS fournit par Ie sang un exernple
analogue et senmble de la fa<;ori sUivant laqueile ()pere
cette Arne universeHe.
1 sang passe part()ut dans Ie systeme animal vivifiant
des e-tres tout fait differentstant dans leur ()rganisa-
tion physiqu
p
que par leurs caracteres psychiques.Ce sang
circule atravers !es differents organes comme sang;
mais dans Ie foie, ce sang devient bile; dans les mamel-
les, il se transformeen lait, etc. etc. 8i done les etres, ap-
paremment differents par la conformation de certains de
leurs organes, par la pigmentation variable deleur peau,
par la texture et la couleur differentes de leur toison ou
de leur fourrure. I'a.me creatriee a laquelle its obeissent,
demeure toujour5 invariable et inalterable, constamment
identique aelle-meme. Le geste venant de I'instinct cons-
titue son langage univer!:eL
Dans cette etude, il nous faudra considerer I'Arne uni-
verselle en perpetuelle gesine dans la formation des mon-
des planetaires de notre systeme solaire pour arriver en-
fin Ii la constitution de n()tre
GLOBE TERRESTRE.
et les influences occultes sous la dependance des-
quelles les diverses phases d'une telJe operation se sont
Cda cJnstitue la
Fidele :1 notre programme. nou" suivo:1s cela la
-65-
nomenclature ou les vocables de la vieille pt rnilIenaire
tradition esOteriqoe africaine.
UAME.
Nos ancetres, astronomes et astrologues. les Cachdain
nous ont legue pour repre3enter J'Ame UniverseUe crea-
trice, laformule
Oum
Cette formule a evolue successivement: O-m, A-m,
Arne.UO' est devenu A, et l'accent circonflexe a remplace
I'u elfde.'Nos ont 'interp'rete OU-M par oeuj. De
la formule Ou-m, on a tire Ie latin Ovum,l'u etant change
en v. En effet, dans un plat de mais moulu, place sur l'au-
tel africain, se trouve un oeuf debout. Cela symbolise les
eaux primordiales du chaos, mCli-maim en hebreu, rece-
vant sa vivification par l'Arne creatrice universelle Ou-m
Les inities interpre:ent la formule Ou-rn par Ie mot
"Tout ft. Cette interpretation se retrouve dans Ie latin
, Omnis".
Au point de vue de l'analY3e symbolique, Ie si:ne OU
represente l'espace, l'ouverture du ciel, les ouvertures ou
cercles orbitaires. La finale m exprime l'idee de grandeur,
de majoration, d'ampleur. C'est ain3i que OU-M est symi
bolise par une grande ouverlure ou une grande boa:..
eM, espace ample. A ce point de vue symbolique, Ie si-
gne m est represente par un grand manuscrit, Ie rouleau
des anciens scribes.
Ainsi, un manuscrit place dans ['ouverture de la bouche
symbolise la formule
Oum
On trouve cette interpretation symbolique au HIe cha-
pitre du Livre d 'Ezechiel: "Et louvris to, bouche et il
me fit manger ee rouleau."
-- 66 -.-
Au point de yue cosmogonique, la formule represente
1.: di:::q;le du SJ!eil dont. com:ne une vasts neb'lleuse -
limites exterieures s'etendent: jus.:J.u'au cercle ol'bitai-
r2 de Saturne inclusivement. En se contractant au fUT
et ame5ure de la meme fac;on que cette segmentation se
fait c.hez 1'amoebe. il se detache. de sa peripherie des por-
tions qui.formant de nouveaux ou noyaux,evoluent
dar.s une generation successive de planetes ou mondes
erra nts.
La pre:niere portion detachee de la grande nebuleuse
Ou-m. son premier-ne. " ['CLine du temps" a la for..;
mule:
Ou n Sa
Cette rormuIe represente l'Ame universelle ( ou ) evo-
l!.!ant dam planete premiere-nee (n) denommee Saturne
( Sa ). Elle est sujette ad'autres interpretations vulgaires
qui touchent aux ecriturec profane3. Ainsi, Ie signe " n "
est un terminatif augmentatif de I'hebreu exp''imant l'ex
'Jppement d'une cho:>e. Le signe Ou se rappor-
re al'oeilou aJ'oreiUe. Ou-n Grand Enten-
dement, Grand o::iJ,Grand Voyant, Grand mefli'um,Grand,
ii-: p us vranri des Prop.fwtes. Ens:,lite Ie radical Sa est ceo
bi de Satafl..., Ie de la destruction, l'e3prit (lui sac-
oo,Je les nations et les royaumes.
Ce ., Grand }-'Iophe',e sacc2geur" est celui dont la
bouch
e
fut touchee par Ja maili de I'Eternel et qui" fut
ftabli /Sur Ie..: natiom et les pour [a1'raoher, de-
mohr, 'I'u/iru-;I' ?,t Mt'f'U,:re ", en un mot, pour Saccager.
Jeremie 1-9-10 ).
IJ0f.C ()J-l:-Sa, c'est Ie prophete 5accageur, persolwi-
fie IJar dans J'attribut de Saturne.
L: dlJuee de divers attributs, est re-
: (._:- ntf(; :-;;,1' p'usi\:urs autl'S formules que notre
-- 67 -
ne nous permet pas d'analyser iei. II suffira que nous leg
leurs interpretations \rulgaires. Le
leeteur voudra bien, pensons-nous, nous faire de
bonne foi pour ce qui eoneerne I'exaetitude des inter-
pretations adonner.
Le cercle de Saturne em, figurativement, soit une cou-
ronne, soit une ceinture, soit une muraille de protection.
Ce cerele est celui que forment les enfants qui jouen
t
en tournant en rond, les mains enlaeees. Ce cercle,
considere comme une " Couronne ", fait de certe planete
Ie Roi de toutes les planetes et Ie protecteur de toutes
les " tetes couronnees ". De Ia la formule africaine :
RaOumGoI
ce qui signifie Roi de tous les orbites planetaires. C'est
Ie mot hebraique Gol qui signifie cercle au arbite des
mondes. Cette formule, en se simplifiant par Ia suppres-
sion de Gol, se roouit a
OumRa
formula interpretee "RoiProphete" personnifie par Ie
roi Salomon (Sa) a qui Dieu donna une grande. une
tatale sagesse ( Oum-Sa) et aqui Dieu avait dit : " Entre
tous las rois, il n'y en aura. point de semblable atoL".
Certaines tribus remplacent RI}, par comllle chez
les Chinois et les Etrllsques.
Ces radicaux sont d'aiUeurs de mema touche..\lors on
aura.
OumLa
designant la planete apparemment stationnaire.
L'anglais a forme mot lag, pou:- designer l'action de
se trainer peniblement, comme un vieillard.
Au point de vue du symbolique, Ie radical La,
-68-
enonce Ie fait de pleurer, d'emettre des Lamentations.
Donc, Ie Prophet3 Jeremie est encore celui qui predit
suivant cet attribut de Saturne: un vieiliard qui se
lamente et qui se traine lourdement.
Apres Saturne, une seconde segmentation de la Grande
Nebuleuse donne a une sewnde qui"
est nommee JUFiter. '
JUPITER
La Grande Nebuleuse solaire Ou-m, en se condensant
davantage, laisse en arriere une seconde partie de sa
peripherie qui forme Ia planete bariolee representee par
la formule:
Oum LaThi
ce qui signifie " Grand Prophete L'3.ticlave". Le laticlave,
large bande de pourpre, symbolise les bandes superpo-
sees de la pIanHe Jupiter. Ces bandes ressemblent ades
" lattes" dont se sert I' Africain dan';l la construction de
ses huttes.
Or, Oum-Ia-thi, c'est Ie dans la maison soit
lattee, soit Iambrissee, Ie prophete Aggee. Le radical THI
est. en syriaque, I'equivalent du radicdol he\>ralq'le ClfI,
D'ou Ia formuIe :
OumLaChi
qui est interpretee la " oaman LachrimaI ".
En effet, oum est Ie radical dans Ie mot WJman:
Ia femme. Et Lachi, Lxchri, est celui du mot L:lcryma.
On trouvera cette '
Femme en Pleurs
dans Ie ler chapitre du livre de la Lamentation de Je-
rernie: "Elle pIeure durant la nuit et ses cou-
-- 69-
vrent joues". En effet, JOues se
mot tire de chi.
La femme
Lannes
Joues
MARS
dit en angJais cheeks,
Oum
La
Chi
La Grande NebuJeuse, l'Ame universelle solaire, s'est
de nouveau retrecie et a laisse tomber une partie de 8a
peripherie pour une " troisieme fois " : de la Mars.
La" quatrieme fois ", ce sera pour engendrer la Terre.
C'est ainsi que ., trois et 4uatre" representent I'in-
fluence marsience sur la Terre. Cette influence est des-
tructrice tantot pour Ie bien et tantot pour Ie m3.l. Mars
est violente, combative, marsienne comma on dit. Mars
est represente par une femme guerriere. C'est ace titre
<tue cette planete la formule :
Qum ToR
La Femme ou la Prophetesse qui brise et La
planete Mars des canaux, des crevasses ou dechi-
rures.
Le radical Tor est dans Ie passe du verbe ang-Iais" to
tear" dechirer. Et on Ie trouve dans les mots fran'tais :
Tort, Torgniole, soujlet ou coup de poing. Or., ce prophete
est un combattant qui fait tort en frappant.
On traduit Oum-Tor, ie prophete ala torche. Les re-
t\'aites aux flambeaux sont en I'honneur de Mars, Ie
"dieu des armees ". L'influence destructrice et combative
de Mars est consignee dans Ie livre du prophete Amos.
La on brise les nations par Ie fer et par Ie feu a cause
de troil' ou quatre crimes ".
La Terre est representee par Damas.
----. 70 -
TERRE
La quatrieme planete formee par Ia Nebt.:leuse solaire,
c'est celie que nous nommons Ie Globe terrestre, la
Terre Quaternaire.
C'est ici qu'apparait Ia formule.
OumTorki
se traduisant " IE' Prophete en pleine atmosphere torride.
On reconnait Ie radical Tor dans Ie mot latin" torrere ",
rotir. Du radical Ki, l':mglais fera son mot Kiln, four-
'naise, ou fOUl acbaux. Donc Oum-Tor-Ki est un prophete
qui est ro:i dans une fournaise. Ce Prophete dans un
four Turrificateur est Ie "Negre ethiopien Daniel. Daniel,
comme les Negres au Fiji, comme nos pretre:i Kanzo,
defiellt Ie feu et le5 pierres ardentes.
Daniel est reconnu comme un tre3 gran::! prophete beni
et proteg de Dietl; mais cho,e biBn'e et inju:-5te. quand
es adeptes reps" k:tnz) " com:ne Daniel, ils sont
leonsideres comme des etre:: du diable. Par
k-an-z'), - il faut entendr2 Ie feu ( z:J) dans i'antre gra-
nitique (K) de la Terre.
VENUS
La cinquieme planete Cfee2 par la contraction de la
Nebuleuse solaire est Venus.
Venus reg-it l'lntuition prophftir!i.te. intuition
par excellence. C'est Ie St Esprit qui inspire Ie Messie--
Christ sous la forme corporelie d'une tourterelle, l'oiseau
dedie aVenus. Les Prophetes inspires par Ie St Esprit de
Venus sont Apotres. L:t form'lle africaine qui se place
. .
Oum Gan
ce qui signifie " Prophete sublime Voyant".
-- 71--
En effet, Ie radical Ga designe I'reiI, Ia vision, ia vue
au propre et au figure. L'Africain dit " Gade" pour re-
garder, voir, guettDr. Ses mediums voyant'l sont des
" GuMes ". Le signe n final est ce terminatif augmen-
tatif deja analyse !JIu5 haut et qui exprime I'extreme
possibilite, I'extreme que peut atteindre
une chose. Or, Gan signifie vision aigue, l'acuite visuelle
poussee a l'
Or, par Oum-Ga-n it faut comprendre Ie Prophete qui
est Ie plus
GRANDS DES VOYANTS
Sous ce rapport, Ie prototY{1e du Oum-Ga-n est person-
nifie par Ie Messie sur Ia tete de qui plane la tourterelle
de Venus, Ie St. Esprit. En d'autres termes, Ie Oum-Ga-n,
c'est Ie Messie causant avec la Samaritaine pres du puits
de Jacob.
En effet, Ie Messie ayant vu spontanement qu'elle a-
vait eu cinq m::tris, et que celui qu'elle posse:lait n'etait
pas son mari, la femme lui dit " Seigneur! Je vois que tu
es un Grand Prophete "
Cela se reduit :
Femmme et Oum
Vois Ga
Grand 11(
Done, Ie Mes.,ie-Christ dans Ie vocable des Negres Sa-
maritains, les dissidents du schisme d'Esdras, est
OumGani
c'est-a-dire Ie Fils divin (Y) Prophete( Qum) sublime (n)
Voyant ( Ga ).
Observons que tot:. t enfant Ie Messie a ete presente au
TEmple avec deux tourterelles.
C'est encore Lui, qui, au bapteme du Jourdain,
-72 ---
Ie " D.)n du St. Esprit" sous Ia forme d'une colombe
Ainsi,le St. Esprit du Christianisme est place en Venus
et vel'S l'Orient. C'est a retenir.
Par quelle abominable aberration d'esprit et perversite
de moral Ie pretre voudo, Ie
Oum Ga n
e!eve a]a meme ecole que Ie Christ, initie aux memes
mysteres que notre Divin Maitre, est-il done qualifie, de
nos jour" cannibale, mangeur d'enfants ?
Nous 3utres inities, nous savons que Ie Culte voudo est
une Er;Ee de Damo:::!es suspendue sur la tete du Sacer-
doce blanc, et que rien ne sera epagne pour denaturer
culte qil: fournit de rnaniere la preuve que Ie
Christianisme du Bianc n'est p'Jint Ie Christianisme du
Christ de la" Maison de David ", Ie Judeo-Christiani"me
bien entendu.
Plus nous dcnr.erc-ns des preuves irrefutables de l'Or-
thodoxie du Vonda, c'est plus les perseeutions iront en
s'intensifiant pour son aneantissement. La preuve de eettc
declaration est dans Ie fait que nous avons deux manus-
qui donnent les moindres detail" sm' 1a Tradition
africaine. Ces manuscrits ont parcouru l'Europe et les
Etats-Unis sans pO'lvoir trOU'ler un eJiteut' q,}i vel1ille
accepter de les publier.
MERCURE
La sixieme planete creee par la Nebuleuse solaire cn
contraction progressive, est ia !\1crc]i"t', "plus
petit astre lumineux ", Ie tres lumineux.
Toutes les planetes sont des sa
L
e!1ites du Solei!. Mais
Mercure etant plus rapproche, JOUE: ce avec une
plus grande activite. C'est a ce titre qu'L
l
est qualfiie.
-- 73-
" plus petit Ie plus fort ". C'est encore pour ee motif
qu'on dit qu'il est Ie Fils du Soleil tel que ne Ie sont pas
les autres hommes. Si tous leg autres dogmes pouvaient
etre justifies par une analogie cosmotogique, il n'y anrait
plus de sectes religieuses, mais une Religion et
une Humanite unique adorant Ie seul et meme Dieu.
Done, nous s(}mmes d'accord p:>ur qlle ce
Fils, satellite eclatant du SoleiI, jouit de prerogatives
speciales. On lui donne la formule esoterique
Oum Ga n I Chon
ce qui signifie Ie Fils du Grand c:Jeu,'r, Ie plus grand dES
Propehtes.
Dans cette formute on reconnait Ie I qui repre-
sente Ie Baton caducee de Mercure ou Ie Fils illumine.
Le radical cho en langage africain rerpresente Ie centre
universel de Calorie. Done, I-cho, Ie fils du Soieii, Fils
embrase. En effet, Ia pianete Mercure re<;oit sept fcis
plus de chaleur et de lumiere que la Terre. Le radical
Cho, par l'ellipse du h, nous donne Ie radical co dans Ie
mot COEUR. Vient ensuite !e signe augmentatif n qui ex-
prime l'idee que ce Coeur est le plus gmnd de tous les
eceurs, au propre comme au figure.
Ainsi la formu Ie
I Cho n
represente Ie sacre Creur de la tradition afrieaine. Ce
Fils du Grand Coeur est un
OumGan
e'est-adire " Ie plus grand des Voyants ".
Dans une acception particuliere et individuelle, Ie
:::ie, dans son role de Grand Prophete, est designe par la
formule
HoGan
c'eat-a.-dire" I'Homme, Ie plus grand voyant." La formu Ie
-"
-74-
Ho-Ga-n est perpetuee par Ie triangle mU8ieal frappe
d'une baguette. Cette formule peut se confondre avec
una autre. C'est la formule de Ruth symbole du Solei!:
Who gan
laquelle represente la Prostituee grande voyante. Du ra-
dical WHO, l'Anglais fera Ie mot Whore: prostituee.
C'est Ie prophete Osee qui prit cette femme prostituee,
la fille de Diblaim pour procreer des enfants de prosti-
tution. Et voila pour ce qui concerne Ie l\fessie tel que
Ie con<;oit la tradition Voudo.
o Telle est allssi la base sur Jaquelle repose la conception
grandiose du Culte voudo, et Ie rapport qui Ie lie au
vaste SJ sterne de la creatlon. universelie.
Toutes ces formules sont perpetuees par les tambours
coniques dont les notes magiques produisent tant d'ef-
fets sur Ie systeme psychoneurique de la negresse entrai-
l:ee, la pretresse-medium.
Ces tambours sont les "prophetes du culte africain"
que Ie Messie etait venn, non pas abolir, mais expresse-
ment accomplir ". II a aus3i accompli. "Les Lois" du
culte voudo que nous avons expose dans notre livre les
" Daimons du Culte Voudo ".
Si cev ,: tambours sont creves " la raisonnance de leur
arne persiste encore dans nos ames.
Certes, ils reviendront nous visiter encore. Leur ryth-
me provoque des etats psychiques caracterises par une
supra l7,tcidite qui se traduit par une puissance aigue
de vaticination.
Quelqu'un doit s'occuper it sauverces "Rythmes des
Prophetes " du naufrage nationaL
J'avais commence certains articles dans Ie "Nouvel-
liste " pour donner la base de ces mysttres a I'intention
de notre artiste apprecie, Mr. J. Elie. Un entretien prive
-75-
avec cet ami m'a permis de comprendre que je perdais
mon temps. II est, apparamment, anti-africain d'educ8-
tion. Ces publications' cesserent.
Maintes fois je me suis adresse a notre maestro Occide
Jeanty pour obtenir de lui une notation musicale ade-
quate, mais toujours sans succes. .
II existe dans chacun de ces rythmes une force myste-
rieuse qui a rapport avec les modalites de
rAme Subconsciente dans les etres et dans les choses.
BEIUIE' ITIOPTIQUE
DE
L'Evolution de l'!me Universelle
DANS
La formation des Iondes Planetaires.
Ou-m
Xetmleuse plaimordiale, I'Ame-Toul,
Soleil en puissance.
----+--
Ou - n. Sit
SATURNE, premier-ne de rAme creatrice universelle.
IL est surnomme Ie grand roi entre tous les rois,
c'est-a-dire: .
Ra. Oum. Gol
IL est personnifie par un vieillard-prophele qui se
traine peniblement, c'est-it.-dire :
Ouan-Ia
-75'a-
6am-La-Tbi
JUPITER, Ie Prophete laticlave.
Oum-La-Cbi
JUPITER, la femme qui pleure, se lamente pendant la
nuit.
OUID -To-R
MARS, Ie Prophete guerrier qui brise et dechire, qui
detroit par Ie fer et qui incendie par la torche.
OUIll- To.. - Ki
TERRE, Ie qui vit dans la (ournaisc ardente
OUIll- (;a-II
Yf:NCS, Ie Prophete de.grande vision..
Ollm-(iu-n-i.
:\fERCl:RE, Fils Iumineux, prophete Ie plus grand des
voyanls. II est aussi Ie lumineux Fils du Grand SoleH, Ie
Grand ereur, el Ie plus grand des propheles; c'esl-it-
dire:
Ollm-fiu-n -i -ClaO-Ii.
C'esl l'homme, Ie plus grand voyanl qU(' I'hulllanitc
. Il'aill'ollllu el, it l'e title, il est sUIJJoJllme
. "t"
-II
SOLEIL, c'est la (ir::md<.' Prostilucc c( Grande
qui surpassc lOllS les \'oyaJJ(s. . I'
-75b-
Le Solei! est deifie par lous les pretres orientaux -dont
les temples sont appeles :
Oum-ph-Or.
Cette formule, mot-a.-mot, signifie prophete-petit-Orien-
tal. Elle est personnifiee par Ie jeune gart;on Messie Ie
petit prophete I) dont Ie signe a ete vu en Orient. C'est
done en-l'honneur du Christ fils de Da"id - e'est-a.-dire
de Mercure,fils satellite du Soleit que Ie Oum-ph-Or est
dedie - Done un Oum-ph-Or est bien un II Temple
chretien esoteriquement entendu.
La septieme manifestation de I'Ame Universelle fut la
derniere. celIe du repos de toute reune. Et ee jour-Ia.
est eonsaere a. Cho-La, Ie jour de Choregie-Large ,
la grande danse des sept ,"oiles.
LA -CLEF DUODINAIRE DES INJTJES.
au
Les Douze Femmes universelles.
--*---
Ou-m
La Femme de l'Eternel Oil l'.4me universelle coopera-
trice avec rE.<;pri I lllliversel ( lE. I ). Elle agit en cOllfor-,
mite avee Ie dessein de la volonte spirituelle; donnant .
t ~ l t son consenlemellt et SOli assentiment dans la reali-
sation du plan de la Creation llniverselle.
La grande femme de Saturne, Satan, qui, avec son sac,
va et revient, tourne et causant des inquftudes
et des ennuis. Elle donne de fortes suggestions ci l'oreille
des tentations au moment oisif oi' Ie corp.<; s'ooonne d la
langueur de la moliesse.
Ra-oum-GoL
La femme geante du Roi. Elle a un rayon "isuel qui
domine et s'etend Ii toutes les spheres.
Oum-La-THi
La femme barriolee qui, sans cesse, se fatigue au tra-
uail vain et inutil.
Oum-La-chi
La femme scientifique qui travaille sans cesse pour
decomTir les choses secretes, occultes.
Oum-TH-O-R
Oum-Th-O-R-KHi
Oum-G-au
La femme symbolistp qui fait la description des .<;ig nes
des symboles hieroglyphiques; et qui donne des infor-
mations relativement aux [ables, aux redts, dans les
livres d'initiation.
"'p"nc,
La [emme mathematidenne qui donne des demonaka-
tionsavec la ligne, la regie et Ie niveau.
Elle a un sceau et un jQurneau pour etamper.
La [emme gardielUle de La gmnde etoile G
-75d-
Oum-G-anl
La femme plaintive qui gemit de douleur et de trwesse
a caWfe de l'absence de la Vertu .et de fa force morale.
Oum-Ga-Nb-Chon- .. ..
I ' ...
La femme du repos et de la paix _qui accorde sa cle-
mence et !fa misericorde it ceux-lit qui lui offrent des
.
... I 11_
La femme gardienne du feu des bolocaustes; - qui
fait brliler, carboniser les corps des victimes pour les
reduire en r.endre ou les rotir.
"rbo-Ga-n rlCJiY
La grande prostituee, sensible, orgueilleuse et voyante
qui est tres eminenle et exaltee,
Oum-pbo-R
La Femme Royale et Proeminente
ell soufflant.
et son petit qui court
Celtains esoterisles donnenl au mot Ou-m rinterpre-
lation .. grande ouverture , grande porte ., grande
manreuvre . On y reconnait les douze travaux d'Her- -
cule, les douze portes de la Jerus"1.lem celeste. Les for-
mules re;oivent alors des interpretations appropriees.
-nN Hommages respectneUJI
''- _ it ma Srenr - initiee
, lIme In Cb LE MAnm.
fn F.lft !llIpmDe. U"" s-iIP. ,
La C16 IIi6ratiqaa IIpIiIaire
au
AI. _JPIdqa PIIIitItrI , ...
Rspl"U-Ame-Lumiere dans Ie Monde UDtvenel
Spirituel.
.E - C'est ici Ie signe place dans Ie DIOnde abslrait
representant Ie Spirituel (E) en co-
activite avec Ie Principe-Aoimateur-Createur (A). Ces
incipes, co-eternels dan!I leur manifestation in-
et unitaire constitne l'&pace et la uni-
versels ou
Esprll-Ame en
Ge signe .-8 appartient d l'E/JO'Iup. anlerieun 8. Is
Creation de l'Univen visible.
.-E. 1-C'est Ie signe de fStendue LuminellM! qui se
manifesta pour constituer Ie Premier - tire
obeissant au commandement :
Que la Lumiere soil, et la Luooh'e {ut.
-XXIV-
Terre La Paurvoyeuae
n-ni
DlL Ech BG-8s
Xous sommes ici chez nous, la Terre que nOllS habi-
tons. Xotre planete est placee quairieme apres Ie Soleil.
Le chiffre 4- exprime ridee de fZlnite divisee en quatre
parties. De lit Ie signe qui represente la Terre SOlls-en-
tend touie augmentation de quantite qui resuIte du par-
tage, toute idee de muliiplicite provenant de morcelle-
ment, tout nombre realise par la division et la subdivi-
sion. Ce signe auquel esl donne cette interpretation est
la lettre D, la quairieme de l'alphabet laIque.
Le nom hebraique de la lettre nest
Dha. LEz Th
Le radical Dha remonlre au primilif Dho, lequel. eo
hebreu profane, <;ignifie /evre; mais en hebreu hieratique
africain, Oho signifie strictement Oenl et, par
tout ce qui se rapporte a fentreiien materiel du corp.<:
physique. Xe pas confondre Ie radical Oho avec 00
primilif de flu qui se rapporte au Soleil el fi la Parole.
I.e radical Dh, au contraire, a pour hieroglyphe zlile
grosse mamel[,>. d'oil coule un lail abondant et nourricier
-C'est en chaldaIquc la Table du Festin de Levi, la Table
du Grand Souper que :\farthe offre au Messie. Lit,illa Table
jJ s'agit plll16t de se senir de ses denis.
Dans Ie sens nf'!gaii{ de fidee de manger, d'illge!,tioll el
de digestion, decoule celie de dejection. d'expulser, d'h)((
cuer les ordures, acte qui est exprime par Ie mdical Oh
porte a la puissance du "erbe Ohou, UOllch.
Ensuite, Ie second radic!ll I...H, I...E, 1...1 de la formule
est symbolise par ulle ligne ou une corde et, par exten-
sion, ce qui esi ligoie, ce qui p..'ii lie ensemble pour for-
mer un faisceau ct, comme verbe, l'action rhrn;
-xxv-
ensemble, d'etre uni par un lien muiuel de sympaihie.
d'eire en liaison conjugate; iouie conjonction ei addition.
En un mot. sous Ie rapport anatomique. Ln. LE repre-
sente Ie Lien (L). qui .nous attache Ii rExistence physique
Elemeniaire (E). C'est donc noire cordon ombilical,notre
nombril.
Enfin vient Ie radical Tn qui exprime l'ideed'heure
avancee de la Illlit par extension de sa signification de
Tenebres ou d'abime de I'Existence universelle exprimee
par Ie mot hebraIque Thom. De I'idee de minuit decou-
Ie celle de fatigue apres Ie labeur de fa journee, de {ai-
blesse, de defail/ance. El cel etat d'enervement reclame Ie
repos.de dormir sUl'la terre nue comme les apotres l'a-
vaienl fait au champ de Ge-Th-semane..
n etait. il ce moment-la, Ie milieu entre l) Ie jour et
la nuit exprime par Ie mot hebraique Thouch.
En definitive Oha-Le-Til represente les fonctions
naturelles de l'Existence malerielle el besliale : manger,
boire, dormir et se propager par l'accouplemenl.
Celie formule a remplace l'ancienne
Dho-n-Ba-Lah
Due-Do
(;rmul Dieu qui dO/lIle It /wlllqel" It bo;re el It couc/,er.
El qui fOllrnil les belles servallll!S pour Ie plaisil' de la
IIUit. Le llIol Ou.>-To est l'origine de Waiter,
lVailress, servanle de lable.
Du radical Oho. U.>o, on a fait Deus. Le signe aug-
mentatif It nous informe lflW Cl! Dieu esl Trh; Grand.
Dc Lui releve noire e:r:;";lence !Wr la Terrl' - n s'agit
de la LUlie.
I.e vocable Uho, nco. nom de la Lune. ne doil pas
elre confondu avce UOI, Unl : la DiIJillill; de laVie uni-
verselle ou Ie Soleil.
Au point de vile esotel"i(lue, 1:l Terre esl divisee ell
l'l!gioll!;: b1lOreale ou 1I0rd; Ill(!ridiollale ou h/ualoriale; llllS-
I raft! ou .md.
-XXYI-
L'exislence dans la region bhoreale ou nord est desi-
gnee par Ie radical HG. Ce radical represente une Doyel-
Ie forte articulee la bouche largement ouverte, tandis que
la gorge est contractee comme <Jans l'effort qu'on fait
pour tousser. C'est donc un ~ surmonte de l'accent
graye articule avec Ie point d'appui guttural. Celie lettre
E est la cinquieme de l'alphabet - Son arliculation re-
presenle l'onomalopee de la toux seche chez l'homme
bhoreen menace de la phthisie pulmonaire. En effet, Ie
radical HG represente les Hautes regions Glaciales,
Hauteurs Groenlandaises du pole nord. Donc HG doit
etre interprete Expiration (E) ou Haleine (H) Gutturale,(G)
effort d'expecloration que )'on fait POUl' deloger qnelque
llegme tenace hoI's du pharynx. CeUe forte expulsion
d'air par la gorge serree est representee aussi par I'ono-
matopee, Ie Han d'un homme qui relUue le sol a coups
de beche, de pioche, de houe. Lp. !'igne G, du genitif
de Ge, Geos, represenle In Terre. Donc Ie radical HG,
porte iI. la puissance dn yerbe, signifier'l heche,. la terre
arable. La Terre est representee aussi par Ie radical H B,
ou par transposition des signes BH dont I'hieroglyphe
est la Houe du Becheur. Avec celie houe, Ie becheur re-
tourne la terre pour enfouir la semence, ou pour cacher
son Iresor.De la s'attache au radical HB l'idee de fructifi-
cation et de pcondation. En symbolisme, Ie signe H est
represente par un Homme. Et Ie signe B represente la
silhouette (rUne femme aux grosse... mamelles el au venire
proeminellt. Ce couple humain est au ~ h a m p enh'elace
dans un rapport conjugal, dans l'acte de fecondation.
La Lune laisse tombel' sur In matrice de la Terre ses eaux
fruclifianles comme l'homme laisse tomber ses eaux se-
minales sur la matrice de la femme: H B. Cest BOOI
el Ruth qui, au coin du jardin, personnifient ce radical.
De la, Ie radical HB signifie ce qu'on aime, ce qui fail
l'objet de Sfl passion, l'amolll' de Booz pOUl' Rulh-
L'Anglais tirera de ce radical HB, Ie mol Hobby.
De !'idee de cacher SOil tresor, de cachel' ce qu'on a de
plus precieux, nail celie de cae/ler ...es mysli'res.
De Iii. HB sera represenle par ce qui conslilue la
science cachee, l'occultisme, la magie, Ie Hobia des Negres
de la campagne. el tout mal d'origine occulte.
-XXVII-
Pour revenir au radical HG nous constalons qu'il re-
presente Ie Globe (G) de de l'Kcistence (H) Terres/re (Ge).
Par extension de sa signification de Globe, if siqnffie
une circonference, un circuit. une orbite. enfin la sphere
d'aclivite. Ce radical. porte ilia puissance du verbe par
Ie signe OU, signifieca tourner en rond, danser en cercle.
tourbillonner.{eter, soLenniser. Quand nos petits Africains
se donnent la main pour former une ronde et qu'ils sau-
tent en tournant en cercle. c'est en l'honneur
de la Mater Terrestre ou Therese.
Si maintenant nous laissoas les Hauteurs Glaciales de
1:1 Groenland pour descendre au pole et oppose
du Sud austral, nous avons Ie radical ES qu'il faut in-
terpreter Sudeenne. )) Ici, l'expiration sac-
cadee, comme haletante et sifflante, etat que ron designe
par Ie mot ESsouft1ement. mot derive du radical ES.
Le signe S representp., it la puissance du verbe. raction
de se pour se !UJulager. De la, toutes les idees d'a-
ce qui vit en ba.'i dans les lieux souterrains 011
yolcaniques : la Oil Ie soufre est en ebullition. C'est du I'a-
dieal ES qu'on a tire !'idee d'llil Enler (E) de Soufre (S)
pour les damnes. Lit. on trainera une E:r:i,'itence (E) ,'iOUS
l'empire de Sa/an (S .
Chez lous les peuples la legende veut que Ie Genie <lu
Illal habile Ie Sud de la Terre. El ce Sud de la Terre n'est
pas Ie Midi meridional. mais Ie pOle austral oil l'Exi.'i/ence
esl dans Ie froid de la neige. La neige, froide et blanche,
cst cc qlle symbolise Ie signc S dans Ie mot anglais
Snow.
Donc ES signifie E;r;i::tence Hiuernale. Et c'esl ce froid
d'hiver intense qui cause l'E.o;!wufflement.
Quand on donne au signe E sa valeur de H. on inter-
pretera Ie radical HS, rEnler de neige dans Ie terme
anglais Hell of Snow.On y voit 3ussi Hell ofSulphur : Enfer
de Sou{re. .
Porte ilia puissance de I'action. Ie radical HS. signi-
lie avec Ie htlon, sOlllever Ie talon pour frap-
per. ()n ll'Ouve cette interpl'elation dans Ie terme anglais:
Smite (S) with the Heel (H). Ce gesle a ete celui de Ju-
das Iscal'ioth possede de Satan quand iI souleva Ie pied
contre le'l\fessie.
-XXVIII-
Du signe E Ie latin fera son mot Equus, Equulus Ie
cheyal, Ie poulain. Le signe S de la neige, est represente
par la couleur blanche. Donc E.S. est represente par un
cheval tout blanc, cheval marque du sceau de Satan, che-
yal si cher aux generaux qui sement la destruction et la
mort.
Ce cheyal blanc est monte par une femme blanche
qui conduit it la victoire ) par les armes.
Et en temoignage de cette victoire elle donne une
couronne de laurier, dediee it Saturne malefique. En effet,
Satan personnifie l'influence malefique de Saturne sous
les auspices d'une Llme rousse. C'est Saturne qui est re-
presente par Ie voile tout blanc et transparent, Ie pdle.
Ces deux influences que synthetise Satan se trou-
Yent consignees dans l'Apocalypse sous Ie symbole
d'un cheval blanc et d'un cheval pale. Le premier est Ie
cheval marqne de la Lune, et Ie second est marque de
Saturne.
- .Ie regardai et je vis un cheval blanc, et celui qui
elait monte dessus avail un arc et on lui donna une r.ou-
ronne et il paltit en vainqueur pour remporter la vicloire
CcUe force ocenIte est eelle de .Jeanne d'Arc.
Et je regardai, et je vis paraitre un cheval pdle; et
celui qui etait monte dessus se nommait la 11'1orl, ct Ie
Sppulcre, Ie szzivait. Et Ie pouvoir leur fuL donne d'Exler-
miner les Hommes par tEpee, pal' la famine, pal' la mOI'-
Lalite, clc.
C'cst il ce dcrnier point de vue que Ie radical KS. esL
interprete Existence S(;pzzlcral('.lJ
Quand lin pape s'habille tOllt de blanc et se ferlne cons-
tammenL dans son palais sans jamais en sortir, il per-
sonnifie l'Existence5epulcrale de SaLurne. SaLufl1c est en-
ferme dans une tour, un cercle d'oil il ne peuL jamais
sortir.
Voilil ce que represente la couleur blanche: l'inflltence
Saturno-iunaire qui est Satanique: Ie Dieu de la race
blanche, nordique et sudeenne.
-XXIX-
BG-ES
Ces deux radicaux primitifs sont aujourd'hui represen-
tes par les HiGblanders d'Ecosse et les ESquimaux.Depuis
Ie Deluge, des races autochlones a change
la distribution geographique des peuples lerriens.
Entre ces deux extremes, nord el sud glacials, se
place, au milieu de la Terre, 13 Zone Torride meridionale
ou equatori:tle. lei, la chaleur damine entre les deux tropi-
ques. On done dans Ia region de l'Existence chaude.
C'esl ce que Ie radical E-ch ou C h E. Pour
arliculer ce radical, la bouche doit etre fermee et ron
expulsera I'air par les narines comme si ron voulait deIo-
gel' quelque corp3 etranger des fosses nasates. En dernier
mot, J'articulation de ChE est franchement nasale. Si
done leBlanc a un rbume a la gorge, une pharyngo-laryn-
fI;/e, I'Africain it un rhume de cerveau, une rhinite. Com-
me iI y a dellx llar;lles, dcuxouvertures nasales, on place
.ici comllle symbole (leux ell{ailis africains sous-entf'ndus
dans Ie nom de Cham. Le radical CbE est Ie nom au-
lenlique de I'Egypte tel que ce nom fut donne par les
habitants de celie etendue de ten'e qui s'etend a cote du
Nil. Le nom (( Egypte )) pour designer cette terre qui
encadre Ie Nil, "ient des Grecs-
Le signe Cia sous-entend Ie {eu par extension du SoleH
In Heine <lu Midi. Et it I'element {eu s'attacheot toules
les idees de combw.lioll el de carboll;salioll.
C'esl ainsi que Chem, Ie nom de I'Egypte, sous-entend
une l"ace autochtone qui esl ...olar;ellile ou Iloire.
II fallt, en esoterisme. dire I'ace chem;qlle. race cha-
llI;qne ou .ace cilolar;ellllt'..
C'cslla prononcialion erronnee de cllolarien qui nous
a valu Ie tenne profane Solarien I). Mais, 011 comprend
que Ie radical So, conll'8ction de SOli, nc peut appar-
Lenir it la Zone lorr;de etanl donne que ce radical Sou,
sous-entend une etendue d'eau (ou) congeIee par l'hiver,
par la Ile;ge (S). Et ce r!.ldical sous-eotend Ie bas lieu, Ie
pole. Sud pola;re. Done cb, ce qui est chaud, est symbo-
lise par nile chaud;ere sm' lln JPll de charhon de boi..., Ie
-xxx-
feu des holoc3ustes perpetuels dans Ies vallees de Chus et
de Chem et surtout dans Ia yallee du Nil.
La Race Japhetique toujours hypocrite se scandalise
du fait que nous autres Africains, nous adorons Ia mani-
festation de J'Etre Supreme dans l'Astre auroral. Mais
leurs inities cachent Ie fait que IeIll' Grand Dieu n'est
que Jupiter. Ils adorent Jupiter dominant Ie signe zodia-
cal du BelieI', la Paque; ils adorent God ou Gad qui
est Jupiter satanise dans Ie signe du Sagittaire. Cette
force oeeuIte est person'nifiee par Josue a Ia tete des
Gadites et des Rubenites allant a la conquete de Jericho
en tra\'e,'sant la rh-iere du Jourdain,
, On accuse Cham d'etre idolatre, mais l'idolatrie, pa-
rail-il, n'est pas chez Ie pape, Cham n'est pas id6hUre,
il est symholiste H, Cest l'esprit materialiste du Blanc
qui ne lui permet pas de yoir au dela (fUll signe materiel
lin principe abstrait. II s'arrete toujours it [objet materiel,
visible. Chez nos Ancelres africains tout
meme les lettres de l'a]phabet.Pour eux Ie Monde visible
n'est que Ie symbolc d'un monde hyperphysique moral
et spirituel, Le SaleH visible n'est que Ie symbo/f! lJisible
(fun autre Soleil de ]a Vie el de
Lumiere.
Dans les e<:ritures profanes, on confond Ham a\'el'
Cham, ce qui constitue une grave eITeur. Ham, Hunt
{'st Iwwirp et la Lunc regit Ie mOllde materiel, C'esl ]e
l'ulte de ]a maliere qui conslilue l'id6Ialrie. Hnm, Hnm
f'St WI blallc Jlwth-irtlist,. personnifie par J'ap6lre T-Homas
transposilion de la formulc Ast-Hum designanl l':lstrt
fjlli dfJ/JIillp. I'fllJimp. Ihu;bl'f,lt.r, ]a Lune occidenlale (Hom)
La lJU Ics ancclres de 1:1 race hlanche elevcrenl des
autcls ::lUX idlJles lunaires, ces lieux-lit s'appe]cl'cnl
lIaIH-I.l. L'idee dp: /a pierre dlt so/ maleric] se lrou-
\'c O::lll!; les IIams (t StO/lP- HClige. " cl So/-isbuI"Y. Sll-lis-
IJUry. Dan!; l:C dcrllicl' /lom al>parail en..:ore I'idee di' III
df's dans Ie nil ical 1,,):1 II.
A CC BI::lllc lunaire, doni I'hieroglyphe leil, 1I01lS
oiro/l!; (( d'e,ICI' df' .'Wlt wi//ft yro.... pierre des cal'l'ieres
POIII' micllx \,oil'/a pdilf' plulI/i' d'oi.'lecm placee de...iere
ron'jllc dll :\('grc II.
-XXXI-
On nous pardonnera eette digression : iI est neeessaire
de redresser les ecrits tendaneieux oil Ie Blanc charge
nos Ancetres afrieains de ses grosses b!ilourdises. CelQi
qui a eerit dans la Bible que Canaan dJi! etre as;;ujetti
par son frere blanc est un niais detraque de l'ordre
des negrophobes.
Revenons au radical Ch.E de rExistence Chemique ou
egyptienne.
Le signe Che signifie, en langage profane, un arbre.
Et cet arbre. dans notre organisme, c'est l'appareil res-
piraloire qUi commence par Ie nez pour aboutir aux al-
lJl!oles des poumons. -
Done Cham, issu de ChE, est un etre inspire par fe-
lement air, svmbole naturel el maleriel du principe
rituel.
Ce lUOt Spirituel vient du latin Spiritus I) qui s i-
gnifie sOllme. haleine, air, respiration. Par extension. it
signifie Esprit, force spirituelle, sentiment du creur. Et
Ie verbe spirn signifie souffier. respirer, animer. vivre.
Donc les Chemiqnes on Egyptiens primitifs, descen-
dants de Cham, ne peuvent pas avoir comme tradition
cultuelle fidolalrie. lis sont. par essence, adoratelJrs
d('!' Esprits, des Spirites; I) des invocateurs des Sylphes
qui ,>euplent les airs. Pour oler il Chllm eel attribut spi-
ri/uel. on a suppl'imt' Ie C de son nom pour ne lai.sser
que Halll. cela ne tielldra pas: rEgypte, de
III Chimie. esl designee. mchne dans les PsaulUes. p'lr le
terme ClwllI.
II fuut prole'it('r energi<luemenl contre In supression
t'e (:.
Les voudoiques les plus imt>orlanls sc passellt
autou,. '(full a,./),.e. notammeul del-eubu. de
.. qui reprcscnle Ie Christ de la Iradilion
uu It' CJwuram de la fran..:-ma<;.onnel"ie ,"oudo.
I.e Chri..,1 "..,o/frique t'sl donr meridional. un Equa-
huien. 11 domine Ie {eu el Ie "en/. Ie Suleil (/u Jlitli et Ie
venl I(lye,. tic mulin, Ie Coour el les Son geste
1m lfUel' etel'llliment eontre In poitl'ine du recipen-
tll,h'e 1\ 'lui il est llccurtle Ie don de rEsprit de Verite el
(:nasnlalion (lui sit\g<, 1\ (,Orient.
..
-XXXII-
Lc 'Ie:,sic - Christ assis all miliPll. entre 51 Pierre lJers
II' nord et la femme Iscarioth vcrs Ie sud, personnifie Ie
mirli en tre Ie pole hori'al et Ie pole austral. -
Le JEessie rs/ rhcmique, ou. suiYant son choix chimiste,
Et Ia couleur symbolique dn radical Ch. E est Ie Jaune
dl' Chr6111(, Erla/ant. cest-a.-dire Jaune d'or brillant.
Rien n'est plus penible it l'inite-esoteristeque de cons-
tater la penersite du sacerdoce occidental qlland ce sa-
cerdoce offre it I'adoration dll peuple un pretendll
'Iessie blanc aux yellx bIens et habille tout de blanc.
Ala yerite.c'est un demi-mensonge parcequ'on nomme
ce pretendll :\le%ie (( Je-Soll. Je-Su. H Le radical
Sou. Su nous informe qu'i! s'agit du Genie Sudeen desre-
gions neigel/sf's du pole austral. L'immoralite dll sacer-
doce est proun:'e dans Ie fait qu'il donne it l'Hllmanite it
noire que Je.HI et Ie Christ representent Ie meme person-
nage identique.
Etre baptise au (( nom de Jesu c'e"t etre baptise au
nom de .Tn BaptistE Ie genie de l'Occident.
Le (, Sacre-C<ur de Jesus ); intronise dans la maison
d'un Africain est un acte qui ':'!rJigne Ie Christ S01l Pro-
tfeteur f'! Rache/eu/'.
Le Catholicisme et Ie Protestantismp leYitiqlle consti-
tuent 1-: amal ocndte )) dHaHi.
Cesl la cause du fait cOllstate que I'HaHien subit de
plus ell plus IH dans SOil propre pays, ce all
profit du 1111IIIC.
L,:s Haitiens possedenl Ie pays depuis pltls d'lIn sie-
cleo il sera djfljcile de trollver. en ce miliell,
douze qui soienl ell possession d'ull capital de
cenl lJlille quoiqul.: Ja poplllation soil plus de
millioll d'illlles. El meme Ja forlune de cinqllanle
mille dullars est chose nll'e.
L'j III de celte situation anornwle saute aux
:.eux quanu on considere l::t situation av::tntageuse des
SYJ jellS qui, en majeure pal"tie, sont entres dans Ie pays
ell gucllijjes iJ y a de cela IInc \'ingt::line d'tinneeS - Ce
SlJ/ll (:ux yui,aujourd'!Jui, souJagellt notablement la misere
des r0glljr:oJes.
-XXXIII-
La situation sociale et financiere acquises par les Syriens
ne tient pas au fait qu'ils sont plus instruits que les
Haitiens.
Cela est dii plutOl. a une meilleure discipline regie
par l'obserl1ance de leur devoir de tradition.
lis vont il I'Eglise mais, entre eux ei dans Ie cercle de
.famille et de leur societe. les mysteres de
AB-Da-Lab
sont respectes.
Et ce grand serviteul' de Dietl conditioDne leur evo-
lution collective. L'Eglise romaine De se permettra pas de
faire des objections a cela, Ie sachant inutile - )Iais
I'Haitien est traque, excommunie s'il parle de
Dam-Dba-Lab
Au point de yue t'soteri<llIl" entre All-na-Lab et
Ua-m-Hhn-l.. nH iI n'existe aUC'llne difference. l ..aU
csl :\'Icrcure Servitellr et Envove It du Soleil _. On ou
I):,m esl la name solaire Efle-meme. Bn transpose
;\ nest toujours Ie perl'. Quanti l'Hailien chez
lui ct chez ses Ie respect till it I)am-Bba-
Lall comllle les Svriens venerent et honorent AB-Da-
Lah, il vcrra un changemcnt salutaire dans sa societe
eI dans son evolution materielle. :\Iais tant que I'HaHien
tcndra scs mains supplianles V('l"S Ie Sacre-Creur de Jesu.
If'; h/WI(' SlIIlpf';I/, pour son l'volution sociale, et nationalt',
sa degringoladt, S'al't'('ntuera sans discontinuitt:'.
llnc declaration uussi grave Ill' provit'nl pas dll st'nti-
nwnl passionnel tic noll't' dll'lin' persollnalitc - C'est
plll161 la Sl'ient'c esolel'illlH' lIui prouve lIUl' Ie llIeridiuJl(ll
pcul compteI'. lIue son (i,l'nit, propn' pour PI:Os-
percr. Or. les ratlteuux (.h.' l'I Sou 11(' St' valent pomt,
pas pIllS qlle l'Equaleur et It' Pole austral sont identi-
Jucs. L'HaBicn qui invoqlw Jesu cst semblable a un
foycr de fell qui, pour se raviwr, l'analiserait dans sa
-XXXIV-
dircction une dc neige. C' est la logique ele-
mentaire que Ie feu reclame rail' et Ie vent pour s'attiser
et pour monter plus haut et plus fort.
En conclusion ce qu'il faut retenir sous Ie rapport des
mysteres de la Terre, c'est Ie fait que les trois radicaux
symboliques sonl relatifs it la force vitale dans Ie...
trois domaines de ['Existence materielle: radion de vivre
par les facultes physiques; l'action de creer une posterite
par Ie rapport conjugal; raction de developper Ie gollt
et tout ce qui s'y rapporte dans Ie sens naturel et materiel.
reffort continuel pour subsister et se creer des joies pures et
interieures au sien d'une nombreuse famille avec sa fem-
me : Tels sont les objectifs du culte de
Dho-n-Ba-Lall
Due Do
En conclusion, les signes de la Terre sont Bit, E, Git.
La leUre F doit se troU\'er ilIa suite de la leUre G
parce que Ie F designe la planete de oil ron place
Ie Feu au propre comme au figure.
On y place aussi Ie radical GH de la Haute Terre polaire
etant donne que Mars appartient aux trois planetes qui
regissent I'occidentalisme deificateur des Elements nor-
dique et Sudeen-
lars
F-Ou-m
-XDV-
Violence, BaiDe,:8aIIg
GhaiD, laiD, Ain
La planete Mars se trouve dansle cinquiemeciel. celui
qui suit la Terre. Elle ~ cette planete, la troisieme de
rOceidenl, Salurne etanl considere premier.
La leUre symbolique qui designe Mars est la sixieme
de l'alphabet laique; la dix-septieme de l'alphabet he-
braique ; la huitieme de I'alphabet eseterique ou cosmo-
logique.
Le nOl11bre arilhmologique de Mars est 80. Le chiifre
o zero n'a pas de valeur numerique. II sert, suivant Ie
nombre de zero, un, deux ou trois zeros, a indiquer l'or-
dre ou Ie plan astrologique. Donc 80 se reduit 8 t 0=8.
Si ron compte Ip. Soleil pour premier, ensuite Mercure,
Venus, Terre. Region bhoreenne, Region australe,Re-
gion meridionale, on arrh'e enfin a Mars a la huitieme
place esolerique.
Le chiffre 8 s'obtient plus facilel11ent par la redllction
theosophiqlle du nombre que represente la position de
In lellre dans l'alphabet. Dans Ie cas qui nOllS occupe,
c'estle Hombre 17 qui se rcduil 1 t 7 =8. La 17e lettre
de ralplmbel hebraIqlle c'est Ie Phe.
Depllis les remaniemcnls d'Esdras, Elquieu & Co, celie
regie que nous venons d'exposer n'esl plus constante.
C'est bien dommage.
Le signe Phe possede plusieurs articulations conson-
nanles telles, B. P. V. F. lei, c'esl la valem' de F qui
va nous retenir el dont les interpretations vont nous re-
veler certains altribuls de Mars. DaDS les Ecrilures, si
ron ne conoaH par les I1.tlribuls des Forces coslUogoni-
ques. on ne peut savoir leur valeur sYl11bolique oueso-
terique. lei par exemple on doH placet' tous les. reeits qui
parlent de Ia colP.re, de l'emporlemenl. de ragitation, de
-XXXVI-
Ia violence. C'est conrormement a cette idee que la
tradition africaine place ici 18 formule.
Fau TB
mot employe en langage vulgaire comme terme de juron
et pour exprimer la colere. Ce mot sert aussi pour don-
ner de l'emplzase a une declaration quelconque: <de ne
foute vellX pas exprimerait un refus absolu base sur la
colere et Ie deli, un refus tapagew' et emphatique et meme
provocateur.
Ce mot ( F-ou-th ) ou F-ou-Te n'est pas creole. II
est plutot hieratique. II represente Ia planete dont Ie
Terrain (Th) est troue (ou) en allant en forme de fente
(F); un terrain lacere par des fondrieres ;
un terrain accidente par de,,; ; un terroir (Th)
Iroue (ou) par des fentes en forme de sillons. C'est cet etat
de l'aspecl de la planete iluquel Ies astronomes modernes
referent quand ils parlent canaux de Mars. "
Portee it. la puissance du verhe la formule Fou-th signi-
11e fouiller (Fou) la Terre (Th). Au point de vue profane
on opere une transposition en pla<;ant Ie signe h, qui a
la valeur de e, avant la lettre l; par ainsi on trouve Ie
mot {ouet et Ie verbe ,jolletter, ehatiment que Ponce-Pilate
inflige au :\fessie revetu cil1 mantean ecarlllte symbole de
:\fars.
Par exlension de ridee de jouillpj" de trou, d'ouverlurl',
Ie signe hebraiqlle Phe s'emploiera comme locution
vl'rbiale ell, dam, deda/l.<;. Et de !'idee de ji>nte resulte celIe
de facie de ,'ieparer, d'ouvrir,: de disjoindre les articula- ,
tions comme moyen de supplice. Et de celie d'ouvrir,
naUra l'idel' negative de fermer. De la, par extension, ,
l'idee de donner la liberle, ou de pril1er de la liberte, aem-
On se fera la conception de toutes les idees
d'elargissement, de liberation, de'redemption par Ie sang ':
lout acte de lier et de delier; tout action d'obstruer. de
faire obstacle, de barrel' Ie passage; toute idee d;offense
et de defense; tout ce qui an'ache, tire de force d'un
lieu; lout mouvement d'impatience. debrusquerie qui
{racasse et qui {roisse ; tout ce qui est brise;mi.<; en pii'ces
pal' la {orcp colpriqup ou Imilall'. ' , ,
-XXXVII-
On place sous l'influence de Mars les hommes it la mUi-
. culature forte, de temperament belliqueux,orgueulleux,
extravagant,.vaniteux comme chez Ie Samson de la Bible.
Le radical FOB l'interpretation forcer (f) Ie vent
(ou) par la fente des l'acte par lequelle Messie
confere aux Apotres Ie don du St. Esprit Martial. Par ex-
tension de Souffler fort vient !'idee de vociferer. de
faire une clameur publique, la criee du herald, la publi-
cation avec Ie tambour et la fanfare militaire au diapason
de Fa.
Au point de vue psychologique Ie radical FOB repre-
sente un etat mental desordonoe, exagere, brutal et excite
dispose aux actes de violence.
Au point de vue anatomique Ie signe F represente la
Face de toute chose au prppre comme au figure. C'est Ie si-
gne qui designe ce qui est Ie plus apparent d'une chose ou
d'une personne.
Comme sigoe symbolique la formule F-ou-th est
representee par uo las de choses empilees (Th) auquel on
metle feu (Fou). De la, par extension de feu. ridee de ce
'qui brille comme 18 lumiere d'UIl flambeau, comme Ie fa-
nal il la barriere.
L'idee de ce qui brille, Ie signe Ph dans Ie mot hebraI-
que Phad ou Phal, designera les ornpmenls militaires.
les decorations, les palmes.
Au point de vue du geste symbolique 18 formule F-ou-
Te, sera interpretee Toumer (T) outre (ou la face (F) ;
raction de tourner Oll d(' faire tourner la face. De lil ce
signe Ph representera les locutions devanl, par devant la
face du magistrat, de la cOUl'martial.
Entin, 18 formule J:nu-th est I'origine dll mot
Ie
Ce pied est Ie pied gauche esoterique,
Le pape - qui ('st par Ie culle levitique de l'as-
persion de Sang de I'Homme-Dieu - porte des mules
tout rouge en I'honnellr du genie qui marche dans la vio-
lence.
Le pape n'est done pas un pacifiste It : il possede une
armee et"il fait Ie metier de henir les epees des grands
gnerriers.
-XXXVIII-
Pour confirmer cet attribut de Mars, Ie Messie fait un
{ouet de petites cordes - comme Ie martinet. Ainsi arme,
(( if a Foutu a la porte tous qui y faisaientdes
speculations commerciales. En terme theologique eela se
dit Purification du Temple , terme qui perpetue Ie si-
gne Ph de l'alphabet hebraique dans saconsonnance de
P simple.
Mars dans son attri/Jilt negati{ est Ie Genie de la Haine.
De 1:\ la formule
Ghain. Bain
La formule Ghaill que Ie sacerdoce des rabbins a rem-
placee par Hain et meme aln est personnifiee par Cain
qu'on ecrit aussi Kain.
lei meme on peut constater Ie fait que nous avons
signale tout au long de ce livre, it savoir Ie peu de
scrupule du sacerdoce blane au point de vue du res-
pect des leUres et des radicaux symboliques. Voici cinq
mots qui ne ressemblent pas, Gbaln, Rain, ain, CaiD.
Kain pour symboliseI' un seul principe: III violence de la
rolpre rouge.
Par Gb-a-:In il faut voir les fils (in) armes (a) de la
TflTe (Ge). Ces militaires, les hommes armes, sont sous
la dependance de Ie dieu des armes du ciel
qui porte sur son front la marque du cinqllipme .,>ceall apo-
calyptique.
Le Solei! etant premier Venus, la Terre qui
suivent, placent Mars au cillquii!Jne rang ou ciel orbital
eonformement a la tradition africaine. Mais Ie sacerdoce
blanc, deificateur de Saturne veut que Mars soit tl"Oisieme
en attribuant la deuxieme place it .Jupiter et it Saturne la
premiere.
II y a deux influences marsiellne.... D'abord celIe qui (Il'
fend la Verilt' divine et tous les preceptes orthodoxes de
la Religion; qui defend Ie Temple contre !'invasion des
hommes qui font de la Religion une speculation.
Ce bon Mars est personnifie par Ie qui s'ar-
me de son martinet et qui dans un acces de co/ere et d'in-
dignation, renverse les tahles des \"('ll(leurs qui s'etaient
-XXXIX-
installes dans la maison de Dieu qui est une maison de
priere.
Mais la violence de la colere de Mars peut etre mise
aussi au service de ceux-Ia. qui persecutent les enfants de
de Dieu; eUe peut etre aussi utilisee par des chefs atheis-
tes adversaires declares des hommes de caractere qui
defendent Ia Verite, qui prechent rAmour, Ia Vertu et la
Charite fraternelle. Elle peut encore etre mise en mou-
vement par des associations seclaires qui ostracisent Ies
dont Ia doctrine repose sur Ies principes
les plus propres agrouper en une seule grande famille
toutes les collectivites eparses de la Terre.
Le definit tres minutieusement ceLIe intluenc e
negative et maIefique de Mars au 24
e
chapitre de St Mal-
Ihieu.C'est ce Mars malefique qui fait des ravages en Chi-
ne depuis 1927. Mars malefique c'est Ie Herode des Saints-
Innocents, c'est l'Inquisition, c'est la Saint-Barthelemy,
c'est l'Ocl:upation d'Haiti, c'est surtout Ia Grande Guerre
europeenne occ.asionnee par la convoitise.
Le symbole de la colere de Mars, c'esl Ie rouge du
sang qui s'epanche de Ia plaie provoquee par une arme
vulnerante quelconque. Le mol (( sang ) vienl du radical
Sa qui designe Mars.dechu en Satan anne d'un sable llf-
fecle a la decapitation. Reduit au simple signe S, on a
l'image de l'are du Sagitlairien zodiacal qui correspond
it la cuisse dominant loute la jambe. C'esl ainsi que la
lelll'e hebraique qui se place id symbolise les jambes
d'une pel'.'wnne qui va it la course,
CeLIe image primitive a elc renversee et aujourd'hui
ee signe represenle un etre couche sur Ie dos et agi-
lant deux jlllllbes en l'air. De lil deux interpretations pri-
mith'es altachees au signe Ghain
Quand ce signe represente l'holllllle Ires presse qui
court a. toute vHesse,on voit ses pieds soulever une nuee
de poussiere. C'esl ainsi Ghain signifie les enfanls des
pieds, c'est-a.-dire ce qui resulte de Ia jambe mise en ac-
tivite, ce que produisent les pieds qui courent. Quand, au
conlraire, ce signe represente les deux jambes qui s':lgi-
lent en rail', iI symbolise la force occulte qui determine
-XL-
les perturbations atmospheriques : nuages epais et leurs
vents tumultueux, devoiles dans la fortnule :
Gha-in-Zn-Ph-LEi
Due-Do
Mars apparlient a la Trinite Occidentale: il est donc un
Blanc surnomme Homme Terrible ; mais 18 tradition
voudo prefere Oum-To-R,laFemme Terrible. A cause
que Mars est occidental, certains symbolistes mal avi.,es
lui donnent la cOllleur symbolique blanche, une robe
blanche. Oui, la robe de Mars est de fond blanc paree
qu'il marehe avec Saturne et la Lune, mais cette robe
blanche est maculee de sang, Ie sang des Saints, de
tous ceux-la qui ont ete sanctifies)) par Ie sang de rA-
gneau pascal immole selon Ie rile le,'ilique. Donc, il se-
rail mieux de represenler Mars par deux couleurs :
Blnllc-Rollue.
,.. Le Blanc est ici celui du Lincelll dans lcqucl 011
enseveli Ie cadavre du Messie. Le Rouge, ce sont Ies bi-
ches de sang Iaissees dans Ie linceul pal' les cOhtusions
et Ies plaies occasionnees a ce corps marlyrise. C'esl ce
myslere inel us dans Ie Saint-Stlaire", dans celie Toile
de St. Yeronique empreinte de !'influence malefique de
JIars satanise,
L'adoration de ees symboles constituent Ie culte OtfCl't
il Mars dechu, c'est-a-d-ire a Sathall. On place Sathan
Ie sixiemesccauapocalyptique, Ie seeau de ((Ia bcle poiluP')j
que des voudolques disent etre incarnee dans Ie {igllipr
malldit. '
Sous eet ( arbre malldit ifs vont millllil prier et
faire les invocations consacrees. On est scandalise par
ce geste. mais on ne l'est pas quand on voil des patines
d'espril se prosterner devant Ie Saint SlIaire.
Satan ou Mars maleficie lient la bride it tous Ies grands
tleaux de la Terre, et son heure est bien '( minllitde Ia
Noel ,
, Par il faut voir la Sllblime Negatioll Ie (Grand
Nom de St, Pierre qui nie SOil Maih'e. Ace moment-la,
-XLI-
Ie Solei! est absent et il est remplace par Ia Lune rousse
qui provoque Ies tremblements de Terre, les eruptions
sulfureuses volcaniques.
Mars maIefique protege Ies Empereurs, Ies Rois, Ies
Chefs qui regnent par Ia violence, le despolisme, !'injus-
tice et Ie mensonge.
Satan protege ceux-lil qui font fortune avec Ia sueur des
artisans, des esdaves, des ouvriers mal payes. II habite
les caverne.'i des montagnes constituees par des rochers
effrayants et presqne Oil sevit Ia neige per-
petuelle, tel Ie Mont Blanc et certaines hauleurs des Py-
renees. Mais son lieu de predilection, ce sont plut6t les
grottes sou/ermines.
C'est ce qui ressort d'nne transposition de Ia formule
Ghai'n qu'on ecrira :
Gh-an-i
pour repl'csenler une an/re( an) isole ( i) dans un ro-
cher gmnitique ( Gh ). Ce que Ie rocher de granit est au
physique. c'est ce que Ie Genie (Gh) qui habite seul ( i )
dans l'antre (an) est au moral. II est !'incarnation de
tame de la pierre elle-meme. Ce granil est la pierre fon-
damentale de I'Eglise edifiee ct presidee par Sl Pierre.
Celie pierre sert il cribler Ie bIe au propre comme all
figure. Le ble, au figure, c'est Ie Messie que Satan crible.
broye sous Ie poids de I'adversite et des persecutions
inlassables.
Se rcfcranl it cd attribut de Satan. Ie Messie dim :
Simon! Simon! Voici Satan a demande il VOLIS cribler
comme on crible Ie ble; mais J'ai prie POUI' toi que ta roi
ne defaille pas n. Cela se redui t :
CRIBLER
JE
Gil
ani
lei, Ie mol cribler se reduil au signe Gb de In
pierre de granit. LepronomJe se reduit it ani. Elle nom
Satan se reduit it toute la formulpG-Hain qui s'in-
terprete. Genie (Gh ) de Ia Haine ( Hain), ou qui Hail
( Hai ) gmndemenf (n).
-XLII-
SI Pierre et sa fiUe Judas Iscarioth jouent souvent Ie
role de Satan vis-a.-vis du Messie-Froment.
Satan, Ie Sagittairien. dont lesjambessont toujours en
aclivite, re<;oit l'attribut presse. Et quand il court vite,
ses pieds ( souLevent tme nuee de poussiere .
Toules ces danseuses europeennes ou amerieaines qui
mettent en mouvement ou en activite les jambes, telles
la ragtime l), la ( charleston sont inspirees de Satan.
El ces danses symboliques dans lesquelles, 'mr Ie thea-
lre, on se lient sur la pointe des orteils, sont des danses
en I'honneur de S.atan.
Normalemenl, on amait dli executerces danses ameme
la terre, sur Ie sol-meme, de fn<;on que les pieds en mou-
vement soulevent (cune de poussiere, en conformite
de l'interprelation du signe Ghain auquel s'associe !'idee
de nuages epais. .
Quand Ie signe est renverse, Satan est, figurativement,
sur Ie dos agitant ses jambes en l'air. AIOl's, par ses mou-
vements, iI met les .. nuages du cieL en activite.) Done, Ie
signe de reconhaissance dans les mysleres sataniques
c'est Ie nuage, au propre comme au figure. A l'Eglise,
quand iI faut invoquer Ie Genie de l'Hostilite pOllr la
consecration de I'Hostie, Ie ministre cree Ull 11lIage"
tout autour de l'antel avec I'encensoir.
Si la formule G-Hain eveille ridee de Grande-Haine.le
nom Hostie evoque celle de Hostilite. Done. avec les
nuages de poussiere ou de vapeur. nuages epai-s de
['occident, s'assoeie riMe de la haine, de la division, de
J'hostilite mise en reuvre par Satan.
Toutes ces interpretations se trollvent dtlns
Ie recit biblique Oil Ie Messie a persOllllifie !'influence
eosmique de Ghain. II debute en declarant qu'it est
(( presse d'avoir un nouveau hapteme, celui dans les
( fonds de la pierre de Granit. Et ensuite il peint les
JlOstiliies declarees entte les membresd'une meme famille.
n va jusqu'a declarer qu'i1 n'est pas venu apporte.' la
paix sur la Terre, mais bien plutot Ie feu et la
Devant ces declarations renversantes, tout Ie monde
reste ebahi. Alors Ie pour les rassurer leur di t :
regarde les nuages qui annoncent.fa pluie.
-XLIII-
lei, Ie Messie lui-meme se met en ce mode psycholo-
gique que personnifie Satan ou Ghain: un des plenipoten-
tiaires de l'Eternel.
Tant que distribuera it I'HlllD3.nite I'H:>stie de
l'IIostilite en lieu et place du Pain de la Grande. (n)
Paix (Pai), c'est tant la Famille humaine restera dans la
division et dans les gllerres destructrices des Nations.
. Cependant, l'orthodoxie de l'Eglise de Sl Pierre Oil tout
est base sur les sacrifices, reclame l'Hostie representa-
tive de la Victime du sacrifice. Mais on doil se Ie dire:
ce grand sa'crifice n'est paJ offert it la Divinite Creatrice
universelle. Ce sacrifice est offert en l'honneur du Ghain.
c'est-it-dil'e au Genie (GIl) qui deploie sa Haine \ Hain)
dans la destruction des etres. Son lieu consacre est
figurativemenl un abattoir , celui par exemple de
Salomon pour la consecration et la sanctification de
son bati it Jemsalem au Genie qui est la mani-
festation de I'Eternel dans les lieux isotes et tenebreux,
ob..wurs.
Au fronton de cetle Eglise, Salomon a place l'inscrip-
tion :
L'Eternel a dit qu'i1 habitera l'Obscurite.
(I Rois VIII - I -II. )
. A I'Jppose de I'Eglise se lrouve Ie Temple du Fils de
Dieu, .Ie Messie de la maison de David.
. Ici, dans Ie Temple chretien, Ie sang du sacrifice dis-
pm'ail tot::llement. Ce Temple est dedie au SoieH qui esl
la manifestation de I'Eternel dans ses attribuls de Veri-
te, ail.mollr de Vertll et de charite bienveillante envers
tous les etres qui doivenl jouir de leur vie integrale, Ici,
au fronton du Temple se place trois inscriptions:
Dieu est Amour
Tn ne tueras point
((Tu aimeras ton prochain comme toi-meme.
El un scribe lui repondit Maitre, tu as bien dit et
selon la Verite, qu'il n'y a qu'un seul Dieu, et qu'il n'ya
pas d'autre que Lui: et que rAirner de tout son creur, de
toute son intelligence.de toute son arne et de toute sa force:
-XLIV-
et aiiner son prochain comme soi-meme, c'est plus que lous
les holocall'stes et que tous les sacrifices I).
Le Maitre voyant qu'il avait repondu en in-
telligent lui dit : Tu n'est pas.eLoigue du RO!Jalllne de
Dieu. ( St XIl-31 )
Cela se reduit :
ELOIG:\ER
ROYADfE
DIH
( FAR-PH)
(REGNE)
( DAi)
ph
RE
Oa
Toute notre activite d'initie-lemplier voudo est dirigee
vel's Ie but eleve de conduire l'Humanite il flillion par
Ie cuIle de la Write, la pratique de L4.mollr et de In
Vertll manifestes par les umvres de charite. NOllS vonlons
faire comprendre a tOllS qlle Ie Pere du Christ n'a jamnis
reclame Ie sacrifice de son hien-aime fils pour leur as-
surer son pardon. Celui qui reclame sacrifices et holo-
caustes de ceux-la qui l'adorenl et Ie sen'cnt, en lieu el
place de la vraie Divinite Creatrice universelle. c'('sl
Satall.
L'Hoslie qui renferme fa chair et Ie sallg fl/ll1luill <Iu
est un element proscrit chez les urai... templiers
judaiques. .
Nous sommes donc fier d'eh'e templier aunt/lOl1lba, <Ie
la secte nazareenne des Xa-Go-Oy\'o. La, ni notre hou-
che ni nos mains ne sont entachees du sang u'aucune
victime de sacrifice. Esaie I, 10 a 20. esl it lire it
cet effeL
Revenons it la formule
Gha-in-Zn. Ph. LE
Due Do
qui represente l'influence cosmique de Satall munifestee
dans un grand vellt de cyclone, SOliS les auspices de Jupiter
represente par de nombreux eclairs sillonnant un ciel le-
nebreux et nuagellx pre! a se fondre en pluie torrentielle.
dilllvienne.
-XLV-
En hebreu profane la lettre Gha"in aln par
suppression du radical Gh.
Quand on reunit ain au signe Dh de la Terre, ce qui
donne AiBh, on trouve Ie mot profane pour designer
un nuage de poussiere et Ie sentiment d'inimitie. . .
Et si ron reunit at au signe ph de fair, de l'espace
atmospherique, on trouve aiph qui signifie nuage de
poussiere, air poussiereux et, ce qui perit par manque
d'eau.
Ce terme aiph peut signifier nuage d'oiseaux dans
Ie sens d'une bande d'oiseaux qui passent dans l'espace
aerien comme qui dirait un nuage et, par extension, toute
chose volatile.
L'Africanisme traditionneI veut que Ie signe Gb ne soit
jamaissepare du signe ainquand it s'agitde representer
l'influence satanique. Car ain sans Gh represenfe une
tres grande (n) Etoiledu ciel (ai). Ie Soleil, Creuruniver-
sel, qui n'est. pas personnifie par Satan, mais par Maria
)a mere du Messie surnomme Ie Christ fils de David.
II a suffit de 'supprimer Ie premier radical Gb pour
faire du Centre universe! (ai-n), Ie Royaume d'ou decou-
lent tous les manx dont soutfre l'Humanite telreslre. Or,
ce n'est pas vrai que Ie SoieH est hostile a I'Hnmanite.
Le signe Gh, par lui-seul, represente une arme mor-
telle. C'est Ie guimel de l'hebreu profane.
CeUe arme exterminatrice est celIe du Guerrier-Mars
dechu.
Donc Ghain, au point de vue de ses interpretations
profanes, representera, pal' extension de sa valeur eso-
terique, l'ardeur, Ie feu de la colere qui va en s'aug-
mentant comme un vent d'ollragan, Ie mugissement des
forces de l'air et des flots agites. Comme verbe, c'est
l'action d'exciter, de passionner; I'action de couper,
de faire 'une entaille, d'inciser, de fendre ,d'operer la
division, Ie schisme; de pousser les uns contre les autres
afiil qu'ils se ballent et s'entretuent, en un mot : ( sata-
niser . ,
Tout par Ie troisieme ange qui versa
sa coupe sur les fleuves et sur les sources d'eau et les
-XLVI--
fit chaDger en sang ((I Cal' ont repantilu. Ie sang des
Saints et des propbetes c'est pourquoi on leur a donne
du sang il boire. lei, Ie symboliste place Mars troi-
sieme apres Satume designe premier.
Les mots speciaux de ce verset se reduisent it deux
formules.- Primo
( Sang des Saints I)
s
s
I.e radical compose SS exprime !'idee d'eI"oigne ment
de voyage, de fuite, de trahison. CeUe interpretation re-
suite par extension du mot SouS qui signifie cheval blanc
de course qu'on enfourche pour voyager ou fuir. r.e che-
val estcel-ui de Mars dechu en Satan Ie genie destructellr
qui reclame faspersion du sang dans les rites le\'itiques
d'Aaron. Ce radical SS represente SagilLariell el ...Oll
arc. C'est la maison zodiacale de Saiil.- Secll1uio
( Sang des Prophetes; Sang i Boire II
SAl'G
PROPHETE
SANG
BOIRE
(P-R)
S
B
S
R
Le radical compose 5S BB, S. BB, SE, exprime toutes
les idees de contrainte en contournant, en encerdant,
en saisissaqt une personne dans un but mauvais; C'est Ie
guet-apens de Judas avec sa bande au jardin. de la
retraite secrete du Maitre. .
Porte it la puissance du verbe Ie radical SBE renfer-
me I'idee de pervertir, de maudire, ..
II signifie aussi boulverser, renverser toute chose, tel
que Ie fit Sam-Son qui Tenversa Ie temple. Cetle force
herculeenne est representee par Ie signe Gb.
Ce signe Gb dll Granit represente-laforce de resis-
tance, la force physique et vlllnerante, ce qui est aur
persistant': Ie rocher de la forteresse ; Yau-
dace, Ie courage. la vigneur de I'homme co;nbattant.
de I'homme it la cuisse forte: les Gadites sSlccageurs. C'est
ici la pierre de St.Pierrequidoit resister it tous les assauts
deses ennemis. Donc ici se place comme mot de recon-
naissance; Ie Roc ou Rocher. celui du cantique Roc of
Ages.
Le Messie a tire la conclusion morale attachee it' ce
phenomene cosmique. Quiconque donc entend ces pa-
roles que je dis et les met en pratique, je Ie' comparerai
it un homme prudent qui a bati sa maison sur Ie Roc ; el
la pluie est tombee et les ,torrents ont debordes; et les
vents onl souffle et sont venus {ondre sur cette maison-lit ;
et eUe n' es t point tombee,car eUe etait fondee surIe Roc,
Les mots' soul ignes se reduisent a la formule:
Gh-ain. Zn. PhLr
Due-Do
Tout Ie levitisme latiniste roule sur ce mystere de
Mars dechu qui est rEsprit Sanetus du Tabernacle et de la
montagne de Sinai.
Le lieu consacre au culle de Mars, Ie Guerrier dechu.
prend Ie monogramme- Gh-Gb.-
Ce radical compose se trouve dans Ie mot Syna-Go-
Gue. Ce radical. it la puissance du verbe. signifie e-Gor-
Ger la victime du sacrifice. Donc la oil se passent les
rites du sacrifice de la Messe, on est en pleins mysteres
d'Hostilite puisqu'en eWet. la formule G-Hai-n evoque
resprit de la Grande-Haine-Universelle.
Apres avoir offen. un sacrifice. iI y a lieu d'attendre
la recompense; c'est-a-dire Ie butin ou les tresors de la
nation qu'on a saccagee.Ou bien ron garde Ie territoire
sous la loi martiale afin de piller plus a I'aise et plus
longtemps Ie peuple vaincu. C'est I'esprit. la caracteris-
tique et, semble-t-il. l'honneur du siecle Oil Satan est
maitre et seigneur.
-XLVIII-
Cette etude nous a fourni les lettres
F. C. B. S.
passons aJupiter, Ie IO"is des Latins. Le signe I
designe en generalla Femme. Ce signe alors est toujours
majuscule. La femme peut-etre de n'i mporte qu'elle race.
Pour Jupiter qui domine l'Europe.cest Ie radical IE.
Pour Ie Soleil qui domine r.4{rique, c'est IA.
Nous etudierons ces deux radicaux brevement. Nous te-
nons plutot a epuiser Ie symbole de la lettre PH dans
sa valeur consonnante de PH et BH-A rOccident il
faut toujours placer Ie signe H apres les lettres.
P et 8 sonl Ii rOrient- PH et 8M sont rOccident.
Occident
Jupiter
.Orient:
I, D, iii, Ia, In, Ich,
-XLIX-
Intelligence, Grandeur, Beaute
N'-"
En langage.esoteriqueafricain,le signe I prend I'articu-
lation comme en anglais. Et cette prononciation est ho-
mophone du mot anglais eye articule aie.C'est en raison
de cela que I'hieroglyphe primitif du signe I est un reil.Au-
jourd'hui, chez les Juifs israelites, Ie, nom de cette lettre
hebraique est lod: Le genre de ce signe est [eminin par
excellence.
Le sacerdoce blanc a tenu amodifier Ie svmbolisme
qui se rapparte aux leUres hieroglyphiques que
l'a11 esotei-iqiJe perdrait certaines de ses regles fixes.,
En eifet,un tas de noms propres feminins ont ete mascu-
linises, tel par exemple lacob, lean I'evangeliste, ludas
lskarioth sont: esoteriquement, des femmes qui sont de-
venues des hommes par corruption du texte biblique.
II y a deux yeux - celui du cote du I'reil droit
esoterique; et celui du cote du foie, l'reil gauche esoteri-
que.
Donc Ie signe I est tantot droit Oll oriental, tantot gau-
che ou occidental. C'est la raison pourquoi Ie signe la
oriental designera laFemme a[ricaine et Ie signe Ie occi-
appartiendra it la Femme eUl"Opeenne.
. Les statues de Madones qui tiennent l'Enfant du cote
de la poitrine oil bat Ie creur sont orientales. Celles qui
placent I'Enfant appuye sur la cuisse du cote gauche eso-
ferique sont occidentales. La valeur interpretative du si-
gne I, dans un sens ou dans un autre, depend du second
signe qui I'accompagne. Mais sa valeur stricte, esoterique,
est celIe de f' Intelligence qui est l'attribut essentiel
de l'Ame Creatrice universelle ou individuelle.
Ainsi done Ie signe I est essentiellement dans sa nature
intrinseque signe passif, executif, applicable it la fem-
me ou a I'enfant neutre qui joue Ie role subalterne.
-L-':'"
subordonne a l'Esprit mAle dont Ie signe est essentiel-
lement commandeur et paternel.
Toutes ces precisions esoteriques ne tienoent plus grace
aux revisions du texte biblique a travers les siecles.
Nous allons donc etre force d'accepter l'interpretation
de ce signe d'apres les textes profanes qui donnent au
signe I la valeur tantOt d'Esprit male, tantot d'lntelligence
fhninine et tant6t fatiribut neutre de l'enfance,
On a un exemple de ce fait que nous avan<;ons ici
dans !'interpretation de la formule :
1li
representant ["Esprit du Pere, rJntelligence de la
la Lumiere substantielle du fils. Mais dans les ecritures
lalques, la formule IIi est interpretee f Esprit des Esprits,
fEiernite des Eterniies.
Notre tradition africaine distingue entre Esprit et Intel-
ligence, Elle represente ['Esprit par les signes E au H, et
rInielligence par les signes A au l. Elle reconnait que
l'Esprit et l'Intelligence sont
co-actifs et inseparables; tont comme Ie male et la fem-
melle sont co-interdependants et compIementaires vis-a-
vis I'un de I'autre.
Le male" est la manifestation de la toute puissance spi-
rituelle.
La femelle est la realisation de la Duree Intellectuelle
de f Intelligence.
L'Esprit et l'Intelligence sont polarises dans ce qui
constitue la Vie absolue, fEire eternel et vivant represen-
te par Ie radical EI ou IE. Quand l'Esprit-Intelligence est
manifeste dans sa derniere expression visible on a rAstre
Royal de [,Orieni qui domine la Creation et preside Ie
jour. C'est Ie Soleil represente par Ie radical primitif Do.
De la la formule youdo :
IE. Do.
00 a transpose cette formule IE. on qui est Ie nom
esoterique du peuple juifafricain au solarien, En langage
vulgaire la formule signifie Dieu-Donne,
-Ll-
Quand, au contraire, 1''Esprit-Intelligence se manifeste
ou serealise tlans r mtre nocturne, la Lune, on trouve
Is fonmde:
IE BOa.
qui est Ie nom esoterique du peuple juif blanc ou Israel.
Y-a-t-i1 done deux peuples Juifs?- Oui - les francs
judaiques presides par Ie roi David. lis sont ces
francs des Negres ethiopio-egyptiens co-religionaires
de la femme de Moise. II y a aussi les ([ judaiques leviti-
ques )) de I'ordre d'Aaron.Ces derniers constituent Ie vrai
peuple lfIsrael.
Quand enfin I'Espritlntelligence universeI se manifeste
dans la Lumiere qui parcourt l'Etendue aerienne de
l'Orient a I'Occident ou vice versa on est en presence dll
Fils llrriversel sous la, formule :
E.li
Cette formule est personnifiee par Ie prophete E (L) Ii
qui,dans son char lumineux de feu s'elance dans Pespace
aerien.Le dernier signe i du fils a ete remplace par Ie signe
e de renfant, en anglais infant (i).Le signe L qu'on a inter-
cale donne de l'elevation et de I'universalite au signe E.
Le char lumineux d'Elie symbolise feclair de Jupiter,
Ie dieu qui lance la foudre a travers I'espace aerien et
dont la voix gronde dans' Ie tonnerre
Dans la formule E Ii, Ie dernier radical Ii represenle
la Mere et son fils lumineux manifestation de la lonte.
puissance de l'Ame Univel"selle symbolisee par Ie doigf
annulaire ayant a son cote Ie petit doigt auriculaire.
Quand iI s'agit de Satume et Jupiter,EI ou IE, on
presentera ['Index et Ie Medells, si"ne esoierique dll pape
chef de rOccident.
La formate' Ii la Femme revetue de lumiere et son Fils
lumineDX, represente Ie Solei[ et son satellite Mercure.
Quandon reunitle signe an ou na de la Beaule de Venus
au radical Ii on arrive il la formule lina qui signifie en
langage commun bon yin ), celui du miracle noces
de Cana. L'hebreu profane se contente de lin pour de-
signer loute liqueur spirilueuse.
La formule li-na, Ii-no a ete transposee Ii-on pour
designer la force gcncratrice, la force plastique, la chaleur
prolifique sous l'influence de Venus. En hebreu profane
lion signifie Colombe. Passant au signe nl on formulera
Ii-om qui signifie jour. La formule reduite aux deux si-
gnes Inon ala manifeslationde I'etre individuel, de l'etre
soi-meme, I'etre parliculier exprime par Ie pronom Je,
en hebreu a-ni.
Par a -ni ou a-in on represente l'enfant (in) d'amour(a).
Cel enfant d'amour, Ie Cupidon de Venus. est designe
fenfant du creur, I'enfant de la poitrine ou ieh.
I.e signe 1 esl symbolise par un bois pointu, une lance,
une fleche, celle de rare de cupidon. I.e radical eh re-
presente la poitrine ou ehest en anglais. Done la lance
de cupidon atteint sa viclime au cote de la poitrine au
cote droit pres du creur.
La lance qui perce Ie cOte est encore celui du soldat 1'0-
main qui aUeinl Ie Messie cloue sur la croix. Ce geste'
represente l'influence maIefique de Venus. Par I-eh on
symbolise Ulle lance ou {Mclle f I) qui penelre la poitrine
( eh). D'apres une autre these de la tradition africaine,
Ie Messie n'etait pas encore mort quand il rec;ut ce coup
Qe lance. C'etail pour I'achever plus vile que Ie soldat
romain lira sa dague (Da) et enfonc;a la pointe aigue
(Gui) jusqu'a la garde oil sa main- (id) tenait l'arme. Ce
coup, jusqu'a la profondeur de la poitrine,.causa.une si
yive douleur que Ie Messie jeta un grand cfi de. de(res
se
:
qai remplit rair (101.). Cet eSCperpetue par:
la formule .. - . . ..
. ."... ;..,}
Da-Gui ..
.--:
I.e mot ioL est I'origine du mot crier ii
haute voix. Quand on transpose ce mot de droite il gauche
on a Ie mot Loi qu'oll retrouve en E-Loi lama
tanni :. Ie grand cri du cr.ucifie. C'etait il ce moment
precis qu'i! fut frappe par Ie soldal.
-LIII-
Par ce geste du soldat romain Ie Messie expira sous
!'inflnence malefique de Mars dominant Venus.
Quillons donc I'Orip.nt et passons a l'Occident oil
Mars est Minislre plenipotenliaire.
Le signe ( il l'occidenl prend Ie signe 0 de rOuest ou
de l'Occidenl. Le radical 10 represenle nne Femme occi-
dentale en opposilion de Ia la Femme aurorale. Celie
Femme occidentale est blanche parce qu'elle porte Ie
sceau de Saturne et de la Lune designes par Ie signe E.
Donc IE represenle la Femme Europeenne manifestation
(I)de fEsprit male du Ph'e (E) La femme blanche tout en
conscrvant son sexe corporel, possede un cerveau mdle,
(Ille mmtalile masculine, volonlaire el initialive. Elle esl
donc il SOil aise 'iOIlS les apparences Wlrc;onniel'es :
ilia gar<;onne et habillement d'holllllle. Le pape n':!
pas condamne les cheveux courts. mais iln'aime pas In
Illulile: - cela represenle nn attribut de" VP.llllS orientale,
La femme enrolJeenne doit personnifier !'influence dn
regne mineral regi par la LUlle. C'esl la raison pour-
quoi les religieuses portent des sous-vetemenls solides
et dill'S ponr symbolisel'ce regne mineral de III Terre deifie
.sous les auspices de la Vierge zodiacale la Blonde Ce-
res ) on la Sainte Therese de l'Enfant de minuit, esoteri-
qllemenlnomllle IE-SOli ): Ie genIE blanc (IE) Sudeen
( Sou j.
A celle Blonde Terrestre ou Therese, nous donnons
Ie radical ISh qui signifie Femme tres habillee dans Ie
dOllble sens de porter de nombreuses pieces de sOlls-ve-
temenls el de velemenls exterieurs tres ornementes. Celte
(I Femme Showy), belle et selecte. esl la Gloire de I'Oc-
cidenl.
En hebreu Ie signe Sh exprime toutes les idees de
I'ealile materielle par extension de la Lunp. qni regit Ie
Illonde de I'exislp.nce physique. De la, Ie Sh
t'xprime l'idee de pamitre au propre et au figure.
L'allribnt essenliel de la Femme jupitarienne est re-
prescnte pal' Ie radical IVH expr-imant \'idee de haute
grace, de beaute superlative, de charme irresistible et des
allraits fasc;inants et gagnants. Mais, an-dessus de tout
ceh. ce radical represente une femmp dt' grande taille,
-LIY-
possMant une intelligence (I) qui sonde toutes les Philo-
sophies (Ph). C'est elle qui est representee par Ia fommle
Ph-Rai-L
Jupiter Philo.mphe, Raz..wnneur, Logicien.
La mission divine de Ia Femme jupilarienne, c'esl de
perfectionner I'Humanite au point de vue de la beauie {a-
ciale et de finstruclion. C'est une femelle-etalon et une ins-
lilutrice.
La mission divine de la Femme africaine, c'esl de de-
velopper I'Humanite dans Ie sens de I'Amour, de la
Vertu, de la Charite, de la moralite sentimentale.
La Reine dll ~ f i i offrira ses princesses it l'Imperalrice
du Septenlrion en echange des princes de celle-ci. Vne
race mixte inlermediaire naitra qui conciliera les facultes
inlellectuelles v e ~ les sentiments moraux du coour. Et la
laideur {aciale de la race Africaine sera atlenuee par la
beallte {adale de l'Europeenne. Et de J'autre part.l'esprit
positiviste et realisle de la Race blanche sera modifie par
Ie parfum du sentiment aItruiste de I'Africaine.
<;a a ele Ie geste d'Abrahillll avec sa femme egyplienne,
Ie geste de Moise et sa femme ethiopienne; Ie geste de Boo:7-
avec la Maobite Ruth, et entin Ie gesle de St Joseph avec
I'Elhiopienne Maria de la maison de David un Negre qui
lui-meme, epousa la blanche Mical de Sail!.
David est sllrnomme Ie Pere dt> 1(( tribu de .luda.
Abraham et Moise represenLenL les PaLriarches d'!srael.
Les inities IradiLionnalistes elisent leurs speculations
sur les Lois Fondamentales de la Creation et i1s ne s'atlal'-
dent pas dans les questions mesquines de race et de pre-
j uge.
lis reconnaissent Un Eire Supreme llnioel'!;el manifeste
dans line seule Humanite et deitie par line !.eule Religion.
C'est lit la l'3ison pourquoi Ie prophele Malachie s'ecria :
t( N'avons-nous pas lous Ull meme Pere '! lm meme Dieu
ne nous a-I-i1 pas crees? Pourquoi done sommes-nous
perfides run ell\"erS I'aulre en profanant l'alliance de nos
peres? (patriarche s ).
-LV-
(( L'Alliance dont il est question ici a l'union
entre la Race blanche avec la Race noire en vue d'une
Humanite-Synthese pour la paix et Ie bonheur du genre
humain. Cetle alliance est celIe entre .luda et Israel.
Dans Ie verset de Malachie. nous rencontrons deux
mots speciaux: Ie Pere Esprit universel et Ie pi're e.,;prif de
la collectiyite - c'est-a-dire Ie patriarche. - C'est ce
<Iue represenle les deux signes :
Ph-Dha
Voici Ie Grand ,fupiLerparexcellence.maisle ( Grand))
au point de vue intellectuel et materiel, au point de vue
de 1:\ Hauteur ( H) Philosophique ( Ph ) el, aussi, sous
Ie rappol'l de la Hauteur (H) corporelle (Bb).
Au point de vue de la hauteur inielleciuelle, on place
l'ap61re Ste- Ph-ene ou Etienne.
Au pointde vue de la grandeur corporelle il faut penseI'
il Goli:lth, a Ie Grand.
A un autre point de vue, par exemple, social et moral,
il fant placer la Hauleur du Pape el celIe de son consort
honorifique l'Imperatrice de rEtal national.
Le Pape personnifie Ie signe Pb qui a la valeur de
Pe dans Ie mol Pere. COlOme ce Pere est inspire par'
){al's, il esl Sainh>, c'est-a.-dire ellsanglanie 011 Sangtifit.
Dans ce dernier atlribut it releve de l'ap61re
Iwire, rap6tre arme et violent qui est St Pierre, nom
qui s'eleve sur Ie radical Ph. Saint Pierre, comme Go-
liath, fut un colosse. eel ap6tre, d'apres noire tradition,
avail une femme dont la mere beneficia du premier mi-
racle du Messie. Celie femme de SI Pierre est represen-
tee par Ie signe BH. Le signe B esl l'image d'une fem-
me enceinie: elle a grosses mamelles el gl"os venire.
Le signe H nous informe qu'elle esl une femme blan-
Hibhorp.ellne. Cetle femme, enceinle des reuvres de
l'ap6tre St. Pierre, mil au monde Ia fameuse Judas Isca-
rioth, la nile de Simon Pierre (Jean XIlI-26 ).
la delivrance elle eut la fievre puerperale et c'esl
pour ren guerir que Ie Messie enlra dans la maison de
-I-YI-
son apotre (Matl. VIIl-U ). Certes. celte version de notre
tradition africaine n'a pas ete maintenue dans la Bible;
et fort peu de gens savent que St-Pierre a eu une epouse
et qu'il est pere de Judas Iscarioth, Ie traitre.
Au point de vue esoterique, Ie Pape peut se marier. II
personnifie Jupiter qui est hermaphrodite sous Ie vocable
( Epoux-Epouse immortel. )
L'Epoux represenle Ie signe Ph.
L'Epouse represente Ie signe Dh.
Les ecritures esotpriques _qui se rapportent il Jupiter
interessent tan tot Ie principe paternel et tantot Ie principe
maternel dans la nature hermaphrodite de cette sorte de
Reine des abeilles du ciel occidental.
Dans Ie langage image du creole, Ie signe Ph est tres
exactement interprete Grand Vent ou Grand Bruit n
pour qualifier Ies Ventardises ) d'une personne hau-
taine et fiere.
En effet, pour symboliseI' ee grand vent I), Ies femmes
bhoreennes assistaient allX grandes ceremonies qe la Cour
en Houppelandes I), sortes de vetement (( ballonne.
La Jupitarienne qlli personnifie Ie signe Best figurative-
ment toujollrs enceinte ) comme rest Ia 'reine des
abeilles. Le signe B materneI emane de Il;l femme develop-
pee par Ie fait de la grossesse.
II represente, par extension, l'interieur de 'l'habitation
de l'homme; au propre quandil est encore fcetus; au
figure. c"est Ie Bdtimeni Oil se tient repouse. Chez Ia
femme Ie signe B a pour hiewglyphe l'ouverture de la
bOllche dont l'attribul est la Parole. Ce signe designe
aussi l'ouverture, Ia cavite virtuelle d'en bas, et, par exten-
sion, la vacuite,le vide, Ie vagin, la nature inti me.
Le signe B de labollche, porte a la puissance dll verbe,
sera I'action de boire Oll de bavarder.
Le signe B, reuni au signe H de l'existence est repre
senle par Ia bOllche elargie,c'est a-dire beanie. La cavite
buccale s'etend du gosier jusqu'aux profondellrs extre-
mes du ventre.
II suit de 1:'1. que Bh est Ie radical qui represente un
gOllffre pro[ond qu'on ne peut sondeI', un abime tant all
propre qu'au figure.
-LVII-
Le signe 80 tput seul, par extension de sa significa-
tion de trou Mant, de Hole lI,s'interprete abime aussi.
La dans la profondenr de l'abime on trouve de fearl.
De ce fait Bah representerait raction de laisser cOLlier
les eaux, au figurer pleurer, la contrition. f.ette femme
qui pleure prend la formule :
Bha-Shou-Lo
la femme Jupitarienne qui montre Ie grand livre et qui
laisse couler (Bah) des larmes (Lo) qui fa suffoquent
( Shou ).
Dans cette formule on voit Ie principe hermaphrodite
de Jupiter represenle par la femme }Zibhoreenne (Bah)
unie a f Homme elegant (Shou) par une ardeur inlell.'>e
(Lo) el quiparlent Longuement(Lo).Observonsque Sh. Ou
represente un eire male (ou) qui c.d blanc (Sh).
Le radical Lo e'xprime faction de parler, de servir de
sa langue. Et Ie radical Lo-H represente ['action d'Hu-
mecter La langue mutuellement pour exciter rardem' de
ramour charnel.
Le radical primitif Bho nous informe que cette fem-
me jupilarienne est la Beaule elle-meme, que sa prunclle
e.d bleue, en hebreu OhO. Cette Belle-Femme a un geste
symbolique : eUe se gonfle les joues en remplissant
sa bouche aeau et projette cette eau avec force entre ses
levres. Ce geste epelle la fOI'mule Oba-Shou-l.. o : Le...
levres (L) qui shool ou projettent (Shou) de feau (Bha).
Nos africaines se contentent de projecter avec force Ie
crachat des qu'on les declare Belles It.
Et Ie pretre,dalls Ie rite jupitarien, humecte de la sali-
ve Ie recipiendaire.
Le signe B, designanl La bouche intime d'en bas eveille.
l'idee d'enfanter, d'un fruit.
Le geste symbolique consisle a palper, it hiler pour
detel'miner si la grossesse est terme.
De la, Bha signifie llll examen , et, par extension. une
epreuve; tout ce qui est examine, eprouve, un Elu. Done,
par Elu, Elite, iI faut entendre ceux-lil qui, dans un etal
--I Slll-
social ani pl/; riprOlIllPs ('t qui ont ete trouves honorables
et dignes de confiance. En d'autres termes, on est elu ou
elite qu'autant que des epreuYes severes ont continue
chez l'indi\idu uU Ie groupe social un fond invariable de
moralite. CElu de la Bible. c'est JoB nom eleve sur Ies
signes 10 de 10yis et de Ril de la Beaute jupitarienne -
10-Bho.Jo-B.
Jl1piter la pillS grosse planete de notre systeme pIa
netaire. Cest a ce titre qll'elIe eveiIle l'idee de grosseur,
J'iMe cl"etre ( ballonne 'l. De Iii Ie signe Rho, Dba ex-
toujours les idees de distension,' d'ahondance,
cl"expamion. Et de !"idee d'exces de distension surgit celIe
de creveI'. de manquer. de ddaut, de rien.
On perpetue cette interpretation en donnant aux en-
fants, comme jOllets, des ( Blades) (,'est-a-dire, des
" ballons ",
,-\u figure Ie ball on c'est rinlage du phenomene de la
dilatation. Ie fait de se gonfler, d'e1re vaniteux, preten-
tieux comme un Pharisien ou comme Ia grenouille de la
fable.
:\ part Ie symbolisme qlli se rapporte tant6t all pl'inci
pe male, tant6t au principe femeJle de I'hermaphro-
disme de Jupiter,i! existe des formules qui se rapportent
it radion c..:oJlecti"e des deux principes tel priHre-lwmJJlp.
en cuslume jeminin dans I'exercice de ses de\"()il's sacer-
dotallx.
IJ'lIne fa<;on gen';:rale el analogiqueles sou/frances du
:\lessie sont c..:elles de Job, ou vice versa,
Ces sOllffrances sont celles de Chiram aussi; souffrances
de tous les Elus grandspioniers de la \'ertll, de I'Amour,
de la ,Justice et de la charite fraternelle qui doivent uni ..
tOllS Ies hommes pour Ie progJ"es d'une Humanite supe-
n e u1'(:.
Lt, segregation. I'isolement, I'egoi'smc luent Ie diYin
dans I'etre humain.
Le symbole analomiquc de .J upileI' Epouse ceo SOl1t 11':,"
deuX' mUll/dies lurypscpnlps d'une femme enceinte ou <I'line
Ilourrice - C'est la formule :
Ia
Tet-SE Tci-Ci
'!
-LIX-
La mate.. qui tient a ses tet.es un enfant male clair
(SE) et une enfallt fiUe brune
C'esl ainsi qu'ici Ie geste symbolique consiste atater les
sr.ins d'une jeune fille blonde pour savoir si elle est nubile
ou si deja elle est enceinte. A ce meme geste s'attachant
au sigI1e B se rapporte Ie fait de tater la matrice pour
savoir si ]e fruit est en maturite.
La . mamelle qui laisse couler un lait nourrissant et
abondant devient l'attribut de la Femme jupitarienne.
Elle est la mere des en/ants qui teltenf et de la bou-
che desquels on a tire ulle parfaile louange.
Invoquant Ie principe maternel deJupiter.le Messiedira:
o Pel'e, Seigneur du ciel et de la Terre! Oui. mon
Pere, tu les as reveIees nux enfants D. A ce moment-la,
tout Ie svsteme nerveux du Messie fut ebran]e et il tres-
.mil/it de
v
joie. Ici, la tradition voudo place la formule :
MBA. RA. SA,
Tet-st
Ie.,; dell.!: IWllITis,,;ous lJui tellent la 1'latel' blanr.he. Reint)
Sabelliene de l'Italie. Les sabelliens celebrent la Paque
sous les auspices de la Lune de Mars. Ie Sl Esprit occi-
dental. D'uccord avec les voudoisants. Jupitel' est (HeI'-
I/lllphl'otlilr. chez les Sabelliens qui niellt les Tl'Ois Pel'-
MJIllle,,; de la Trinite occidentale. On peut compter Saturne-
.Jupiter-Mars, comme Tl'Ois Personnes de la Trinite. On
peul compter Jupiter Hermaphrodite ayant deux
setll's: Saturne et Mars it !'instar du pape qui officie ayant
il ses ('otcs un CaNlinal et un Legat-
Dans ce demit'r cas, il n'y a qu'un seul pape-herma-
phrodile parle fait Cfu'il est un homme en costume de
lemme. Les deux autres assesseurs ne sont que des
II accessoires D attaches it l'Autorite du chef male-temelle.
Ne pas confondre Mha-Ra-Sa avec lIa-Ra-Cha.
La premiere est Occidentale, et la seconde. Orientale.
Hevenons it nos signes Pb. Db.
-LX-
A Jupiter Epoux on donne Ie signe dll pro/if de la l(lce,
Ie $igne Ph. En Afrieanisme, c'est Ie signe emphatique
Phouth rlan$ I'expression creole Phollie Tonnf>I're 11If>
(rlld ))
Ce signe designe en eifeL. ce qui Hpparait Ie plus en
\'ue, ee qui Prime. In face des choses en general et par
extension. toulc espeee d'ornel11ent de gloire, de Palmes.
S'agissnnt de la Parnlr qui SOl't de la BOlich" I) expri-
m{'C' par Ie sig-nl:' t'eminin Rh. cc signe, par extension, dc-
sig-nera fll111 dis('o/lrs eloqul:'nLtolite pm'ole oratoire,loute
dissertation de Baeealallrl'at et, dans Ie sens degencn',
tont hruit de Baechanales.
Le signe Pl.I dl! Pere est ('clui du pou\'oir paternel. du
pOl!voir dl! Pape au de I'Empereur,
Ce signe Ph, e\'eille naiment ridee d'adminislration.
d'Etat. de Gou\'ernemenL
Dans Ie role d'Epoux, sauf respect dll au Pape. - on
\' trOl!vera de raction de taction mlliuel-
if de se mou\'oir d 1111 altf'l'IU1li{ qui se mani-
reste dans rade conjugal.
Le geste nature! qui traduilles deux sigues Ph Bit c'cst
telui d'oLlvrir fa BOLlche Iargemenl pour emetlre ullIal'ge
soume. ce qui ramene it racle de BailieI', Ce gestc reve-
It ,rinl1uenct de .Jupiler qui domine Ie somnwil de la
nuit.
ee gesle est tout roppose de I'dernuement qui cst Ie
geste de ph mi nuscule.de J'airpassullt pal' /n!p.z.L'Africai 11
qui n'eternue pas de\'ieul inquiet : sou genic cst ahsent.
Enlin Ies siglles Ph. Btl de Jupiter, Ie Dieu Tres Haul,
Tres Grand, sont dans toute leur magnificence.
a 1a Fete de Paques qui est la Fete du Pape, en tanl que
Hepresentanl de Jupiler, Oil doil porter ell l'honlleur de
Jupiter 1:\ topaze cl 1'01' Ie plus pur: sYllIhoies de la joie
la plus pure.
Dans tout ce decor pompeux, iJ existe line titchc sous
I"apparence d'ull Jupiter
Dans Ie domaine de J'Autorile civil, c'est IJollee Pi/ule
It defaitisle, Ie Iacheur 11 possede ulle jo/ie lemme d01l1
Ies nuib sont peupies de sOllges.
-LXI-
Dans Ie domaine du peuple, Jupiter dechu est Ie fa-
meux Ba-Ra-Ras porte en lriomphe par Ie peuple.
C'est encore .Judas Iscarioth a la tete de son armee qui
va it la retraite secrete du Messie pour lui donner Ie bai-
ser que Joab donna it .-\massa, Ie haiser de trahison et
de la mor!.
La formuJe africaine pour fixer cet ~ n n t est
IE. SoU. Ll. Bo. Kcan.
c'est-it-dire, la Femme (I) Europeenne (E), la Femme
Jupitarienne (IE) Sournoisement (Sou) donne au Messie
(Li) un BaiseI' (Bo) dans le camp (Kan).
Ce Kcan ou Kun est l'endroit oil Ie Messie s'etait refu-
gie pour se reposer avec ses disciples: Ie camp dans Ie
jardin d'olivier sur la montagne.
Cette longue dissertation est it !'intention des Haitiens
qui pratiquent Ie culte du Catholicisme Romain. La tradi-
tion voudo leur [ournit I'analyse de ce grand cuite offert
il Jupiter dont les signes se perpetuent dans I'expression
creole <Jui est esoterique :
(( P E fenlle Bouche II
Ph - Dh
expression qui traduit Ie ( grand elollllemelll) pour ne
pas dire Tonnement dll TOllllel'l'e de Jupiter-colere.
,Iupiler-colere est rept'csenle par nolre drapeall bico-
lore Bleu-Rouge.
Cela explique notre psychologle jalouse,halneuse el COIll-
bCIWlle. C'est un malheur qu'iJ faut proscrire.
Les leltres hieroglyphiques de,l upitet sont Ih.l'lh. Ph.
Saturne
-LXII-
Rha-Lha
Ce monde, dans Ie gr oupe des planetes auquel appar-
tient la Terre est le plus eloigne du Centre solaire.
II est done plus froid et il est aussi moins eclaire et tout
cela, au propre comme au figure.
L'absence ou plutot Ie faible effet qu'it Ie Soleil sur
la planete couronnee fait que celle-ci est caracterisee par
la paleur qui resulte de l'absence des effets brunissants
des rayons actiniques du Soleil. ('est lit la cause de cette
(I blancheur sous laquelle apparait la race nordique.
La peau du Negre, au contraire, vu que celui-ci vit lit
oil les effets caloriques du Soleil sont intenses, est pro-
tegee automatiquement par une forte couclIe pigmentaire
qui a la propriele dediminuer la penetration it la fois trop
directe et trop active des rayons caloriques du Soleil.
Ce petit expose a pour but d'arriver it refuter 1a these
pour Ie moins stupide qui veut que la ( blancheur soit
Ie symbole de la superiorite et de l'innocence. C'est plu-
tot Ie symbole de la materialite [i'oide et cruelle,du scep-
ticisme, de l'anti-divin.
Saturne Rha domine toute la tete en general, et Jupi-
ter se manifeste dans la substance grise du systemc cere-
bro-spinal. De lit ces deux planetes regissent les peuples
de la caste intellectuelle et logicienne par excellence. Et
cette force intellectuelle et logique fait d'elle Ie depositai-
re de la science dans Ie domaine des faits tangibles et
rationnels.
A l'oppose, se place la Race Equatoriale. Celle-ci est
dominee plus fortement par Ie Centre solaire dont l'ana-
logie est Ie creur. La Race noire sera done caracterisee
par son developpement plus sentimental, par un psychis-
me et une spiritllalite accentuee qui lui sont propres.
C'est l'hommesacerdotal par excellence sous la for-
me brute, l'homme doue d'une mentalite orientee vel'S Ie
surnaturel, vel'S les lois metaphysiques.
Ignorant et inculte, Ie !\egre sera, en raison de ces ten-
dances innees, enclin it la magie noire, au fetichisme,
-:'LXlII-
. aux arts divinaloires. Instruit, ce sera Ie theologien par-
fait tel un Sl Augustin.,
Donc,la Race saturnienne realise ses aptitudes dans Ie
Rationalisme; et Ia Race noire se distingue par la puis-
sance de ses facultes psychiques et dans Ie domaine de
la psychologie sentimentale.
Ces deux extremes doivent etre concilies par Ie croi-
semenl pour arriver au moyen terme.
Ce moyen terme est personnifie par Ie Messie
Christ, fils natureI du Blanc Sl Joseph et de la Negresse
:\laria. Ce Mulatre est Ie mediateur entre I'Esprit positif
<Iu Blanc et I'Ame psychologique du Xegre.
Revenons it Saturne.
Satm,'ne est Ie dieu <Ies tenebres, de l'obscurite, de la
nuit.
Etre dans les tenebres c'est evoluer dans un mi-
lieu d'oil' la lumiere est absente.
Et tous les. etres eleves dans l'obscurite sont caracte-
rises par la pdlellr ou la blancheur.
Donc, Saturne est un etre pale qui domine fobscurite
de la Illlil lliliverselle.
Cette nuit universelle est designee par Ie radical
l.all.
L'hebreu profane dira Lit, plus slrictement l.hL.
Donc par faut voit Ie Roi Hiboreen(Ra-H)
qui domine robscllrile de la Illlil unioersel-
Ie (Lh).' .
C'est bien la manifestation de I'Eternel chez Ie peuple
d'lsrael sous la conduite de Salomon qui declara :
L'Eternel a dit qu'il Jurbilera dans fob."cllrile.
C'esl it cause de cetle declaration (Iue Salomon est
dcific chez la Hace blanche saturnienne. malgre que Salo-
mon soit lin Negre bien tare.
Tous ces N'egres dans l'horoscope desquels Saturne
domine dans la maison d'upogeeoffrent une tendance mar-
quee vel'S Ie Blanc. .
L'hierogl)'phe de l'autre radical Rita c'est Ie {aucon ii
cause de son vol Rapide, Ie plus nipide des oiseaux de
-LXI\'-
proie. C'est encore cause de ce yol rapide que Ie fau-
con a ete dresse pour la chasse des oiseaux.
)fais encore, Ie faucon possede une "i...ibilifll Ire... aiglle
qui embrasse un rayon Ires elendll.
Cest ce que Rha symbolise: Ie Rayon visuel, et ce mot
Rha est ranomatopee du cri caracteristique qui perce
rail' tantot comme une exclamation de joie, et tantot
comme celIe de la douleur et de la fraveur chez les
oiseaux nocturnes et carnaciers. .
lei en Haiti, cet oiseau nocturne et de mauyais augure
s'appelle Rre-Lre, articulation exacte de Rha-Lha.
Le radical Rha a ete souvent interprete lele par exten-
sion de Saturne Ie premier-ne des planetes.
C'est encore Ie Rot, parce que Saturne est COllronne.
('est enfin Ie grand prophele, parce que Ie signe Rha
represente Ie Rayon visuel et comme verbe. c'est l'aetion
de voir a distance, de fixer les yeux sur un objet, de re-
gardeI', de considerer, la vue au propre comme au figure.
Dou raction de fasciner, d'eblouir, de troubleI'; l'etat
de rame qui perce dans les yeux sous l'emotion de la
peur, de I'horreur; raction de fremir, de trembler; l'etat
trebuchant du Yieillard, une epom'ante subite eomme en
eprom'e l'oiselet chasse par Ie faucon.
Saturne Premier-ne est encore Ie perl.', Ie chef, Ie
pasteur. Et, par extension de son domaine de l'Existencc
materielIe, c'est Ie palurage, la propriete; un bien im-
meuble qu'on fouBle et qu'on arrose, en un mot, les soins
de la terre, et, au figure, Ies peines, les souds, les cha-
grins, les afflictions.
Done Ie deuil ne dois pas etre represente par Ia eou-
leur noire mais bien plutot parla blanche, couleur sym-
bolique de Saturne qui habite Ies tenebres de la mort
dans les regions glaciales, neigeuses, hostiles a la vie hu-
maine.
Le radical Ra, pris dans son sens negatif, represente la
Rarele, attribut de Salurne male{iqlle.
C'est ainsi que Ra exprime fetat d'etre affame, ct, par
extension, l'etat d'etre mauvais, perverti, malfaisant;
e'est eommettre un mal, un tort sous rempire de Ia
necessite, de la misere; toul ce qui se courbe et s'incline
pousse par Ie besoin; l'action d'appauvrir et de depouiller.
-LXV-
Au temple vOlldo deux symboles perpetuent ce radical
Ra : C'est d'abord Ie rara ou la crecelle.
Dans les ceremonies voudouesque sous les auspices
de Satume, on entend Ie tintement continuel et exaspe-
rant produit par Ie cboc de deux metaux frappes run con-
tre l'autre. C'est Ie geste de reconnaissance dans lesmys-
teres de Satllrne.
Salurne . decbu et defavorable regit toutes les fermen-
tations,les effervescences generalement quelconques.
De lit l'idee de ce qui se porte uers Ie haut, la creme,
Ie sublime. C'est aussi une emanation etheree, spirituelle,
un ar6me, Ie parfum qui embaume. Satume domine tout
Ie corps inorganique, et de lui relevent la sante,rart de gue-
rir,la medecine et Ie medecin-C'est ici qu'il faut placer la
guerison de la fille de Jail'us nom tire de la formule.
la-i-Rs
Oil ron yoit Ie Illmineux fils (1) de la Femme aurorale
(la) dans son attribut de Roi-Saiurne (RS). L'enfant
etait dalls un etat de Letlzargie extreme manifestation
J)llrement psychologique affectant I'appal'ence de la
Mort ( Ne pleure point, dit Ie Maitre.
Elle n'est pas morle, mais elle dorl.
Ce passage recele deux formules esoteriques en oppo-
sition complementaire. Les signes L. R de Saturne sont
. interchangables et les deux s'emploient dans les propo-
sitions negatives. On reduira :
NE POINTLh
MORTE, DORT (PAUPIERES COLSES) Db
-LXYI-
Que-Do
Le radical Lh-Bb represente un mOllllement (L) it fill1e-
rieur du corps (Bh). Ce mouyement que nous sentons
dans notre interieuL c'est celui du crellr OIl se concen-
trent la 'ie. les forces ,itales, l'ame propre, Le signe H
de rexistence elementaire ,ient ajouter al'idee de camr ell
mOUlJement, celle de la fatigue physique et, par extension,
celie de repos, aarret. Done la fille a eu une syncope car-
diaque qui a cause un eyanouissement si profond et pro-
long!!:, un etat de profond coma, que son entourage ayaH
suppose qu'elle etait morte. Ces cas de lethargie comateu-
se ne sont pas inconnus a la medecine et a l'histoire pro-
fane, lOne demoiselle de nos amies intimes a ete enterree
parce qu'elle etait suppasee morte. Elle a ete deterree par
un adepte du youdoet tiree de cet etat de mort apparente,
trolsjours apresles funerailles. Elle est aujourd'hui yiyante
e habiie retranger. J'etais au nombre des medecins qui
1ui prodiguerent des soins pendant sa maladie, Ce cas n'est
pa!> unique dans nos annales: eflusion dans les \-entriclIles.
.-\ raidt' de queUe force occulte, Ie ayait-i1 opere '!
Le signe Lb-Hb du ceeur exprime, par extension, Ie cou-
rage, It' desir, Ie vouloir d'unimer. de
per ses force, Yilales, de rendn: yigoureux pal' J'1:I1'deur de
SOIl feu \'il1:11. !Jans un ltd et1:lt psychologique, Ie
J.!rit la maiu dt: la patit:nte et lui remplit Ie corps de SOli
magnetisme. Ce contact ou rappoJ"l elanl bien el1:lbli, il fit
la suy.yJ:siioll e/lJ:ryiquJ: : (f jeune fille re\'iells. JJ
,
La seculIdt: funnule cunlirme l.:ette fCil,:Oll de CJ"oirt" 1.1:1
lUI V: (:51 optrte sous les Ciuspjces du (I Hoi des
:\lorts "c'(:st-a-din:
(( !a-Dho-li II
LI: (JJrist 1'(:ssusciU dl: )11:11'11: M:1gdclcilw qui est ell
( Uucdo ) au
Li: sigw: H t:st j"jmagc du IIwuunneJlI pl'fJprt:.1ci H,h,
I;'tsl 11: Jtjuu\'t:JHt:IJtdt j'ijJseitf des Hres qui illljJI'ime leur
t\'olulioiJ, kui'
-LXVII-
C'est done en vertu de la force occutte saturnienne
representee par les radicaux Rb-Bb que Ie Messie remit
en aclivite propre (Rh) les forcesorganiques (Bh) et vitales
de la jeune flUe en etat de syncope cardiaque prolongee.
C'est ce meme phenomene qui se deroula quand Elie
opera sur renfant de la femme de Sarepta
Nous avons reussi en trois fois it provoquer ce pheno-
mene au grand scandale de notre milieu attarde. )[is au
ban de Iii reprobation it cause de ces phenomenes tont
naturels, nous avons abandonne cette voie periUeuse
pour notre reputation morale par rapport au milieu,
Dans Ie cas de Lhazarre, ce personnage represente Ie
radical Lila de Satume, radical qui doit eire distingue de
La-H designant Ie jeune gar<;on Ie Lad-Hermaphrodite,
II faudrait toujours ecrire Lha=arre, personnification de
f Existence Saturnienne dans Ie domaine hibhoreen du
Nord,
En hebreu symbolique, Ie signe Lest celui qui expri-
me Ie mouvement extens;! et expamif tendant arunh'ersa-
lite, - La conception ideographique de ce signe est Ie
cercle qui va en s'elargissunl sur la surface de reau quand
on y a fait tomber une pierre, Ce signe, au signe H.
exprime un mouvement vel'S rexistence physique. la force
dc cohesion. de ("ontraction, de ue condensa-
tion. de compaction t't l(endurcissemenl tdle la rigidite ca-
hllCl)lillUC, Si ron pousst' davantage rexteriol'isation uu
nuil C Illagnetique. It' (.'Ol'pS. ((uasi epuise du tluide. tombe
duns un elal lfll/Illissellleni ou lfenervemenl. C'etait preei-
duns un tel etat que se trouvait Ie COl'PS de Lha-
II I.huzurl'c. notrt' ulUi. dorl; mllis jt' m'en vais reveille/'
.IE
EVlm.um
I )Olt'!'
LIIAZ.\ItItE
(FILS LnUNEl'X )
( tH!\'IUIt u;s n:ux )
( 1'.\lJPIEItES CI.OSES )
I
uu
8b()
l.b8
Celie I'ol'luulc Llut-Ubo-uU-1 rcprescnle un corps dont
lell yellx Ull soul clo...es (Bhu), 11 cst etelldu. de lout
scm long dans un lieu ()b,,,wl" (Lh), Ct.' corps t'sl mmolli pur
-LXYIII-
Ie fait que sa vie (au) est eliminee (i), c'est-il-dire que la
lumiere ( I), Ie fluide magnetique, est oulree (au) dans Ie
sens d'avoir Ie magnetisme, la lumiere (I)du exle-
riorisee ( au ).
Quand I'ameestcompletementsepareedu corps, n'ayant
plus aucun lien fluidiqlle avec Ie creur, aucune resurrec-
tion n'est possible.
Mais peut s'eloigner du corps tout en conservant
avec ce dernier une cOIl1lexion fluidique infinimenllenue,
au point que taus les organes cessent de fonctionner ap-
paremment.
Pour I'observateur benevole, ce dernier cas ressem-
ble tellement it la mort, iI peut s'y de bon-
ne foi. .
D'apres la formule, Ie corl!s de Lhazarre s'etait ramolli
au point d'etre comparable a nne bouil!ie. Ce nom tres
vraissembl1blement. tient a la formule
Lha-Bh-ou-i
Mais pour l'initie adepte, doue d'une vive imagination
gl1idee par la foi dans la possibilile de faire reintegrer
l'ame dans Ie creur - cet initie-adepte peut, - en at-
tir'lnt it. nouveau Ie dans Ie corps,-
reviYfe Ie sl1jet.
Le nom de Lha-Zarre perpetue Ie radical Lba, et Ie
de la vie de ceLami du Messie est base sur les inter-
pretations esoteriques qui se rattachent a ce radical qui
exprime un mOllvement vel's Ie neant de l'existence ele-
mentaire materielle.
Le signe L, tout seul, exprime Ie mouvement d'e.rten-
sian. d'expansion, d'allongement, de continllile, d'llniver-
salite. .
Le signe L reuni it. celui de I'existence elementaire phy-
sique (H) exprime \'idee d'une force dirigee vel'S Ie neant
de la matiere, la tendance vel'S la materialisation de III
vie, Ie mouvemp.nt vel'S I'abime tenebreux de Hel regi par
la Lune qui domine la mort, la nuit de ['existence univer-
selle terrestre sous les auspices de Saturne Ie dieu de la .
mort universelle celeste, au de la nuit universelle celeste.
Ce signe Lh est symbolise par Ia faux que tient l'image
aIIegorique de Ia Mort. Quand ce signe designe Ia Terre
quaternaire, Ie symbole c'est rEquerre.
Quand, enfin, il s'agit de I'Humanite terrestre, c'est Ie
bras de l'homme fort. Enfin quand ce signe represente Ie
Lumineux Envoye de rOrient, c'est ['aile de l'oiseau mes-
sager: la colombe.
On comprend des lors les nombreuses interpretations
esoteriques qui se rattachent it ce signe L. Ces interpre-
tations de la plus brillanteetoile de rOrient(Lch)
pour traverser l'ombre de la Terre ( LcQ ) et vont aboutir
dans les tenebres epaisses de la nuit universelle presidee
par Satume Ie Lar universel (LhL).
Le plan de developpement que nous avons suivi dans
l'expose de ceUe Echelle planetaire va de rOrient it I'Oc-
cidenl.
Nous aurions du suivre Ie plan naturel de la Creation
en partant de I'Espace universel qui se manifesta dans la
Nebuteuse primordiale des eaux chaotiques ; de lil, pas-
ser des tenebees primitives saturniennes pour monter
vel'S rOrient oil la Vie et Ia Lumiere en puissance dans
cette nebuleuse firent leur eclosion finale dans I'Astre-
Royal du jour. Cette Echelle ascendante est celIe de 1'01'-
trodoxie traditionnelle perpetuee dans
(( La Danse des Sept Yoiles.
Le dernier voile que la danseuse laisse tomber 13 re-
vele nue, absolument nue comme un nouveau-ne. Et it la
fin de ce dernier rond, c'est la Fleur de la Generation
universelIel) qu'elle vous offre pour votre contemplation
et adoration.
C'est une danse qui symbolise Ie Soleil qui, d'abord
etait cache sous les voiles de Saturne, Jupiter, Mars,
Terre, Venus, Mercure, et qui, au dernier lerme, se revela,
dans toule son eblouissante nudite. Cette nudite et
cette danse au temple voudo attirent Ie denigrement
sur cette tradition orthodoxe qu'on ose qualifier de hon
teuse, d'obscene et de... je ne sais quoi encore.
-LXX-
Ces epithetes hypocrites et sans valeur viennenl"des
profanes qui ne tiennent pas la de du symbolisme analo-
gique.
Le SoleH, qui a mis au monde six enfants planetaires,
est, figurati\'ement, l'analogie de la Fleur humaine par
Oil passent les enfants pour entrer dans ce monde. Or.
"La Fleur I) est, au propre et au figure. la Divinite Crea-
trice. A ce litre. elle est et doit etre l'objet de notre tres
haute veneration, de notre culte et de nos sentiments
:If'fectueux, LeIs que nous les offrons it la creature qui
nous a mis au monde.
La Yraie Mere de l'Humanite, n'est pas la femme,
mais bien ce que la femme possede.
(, Honni soil qui mal ). pense!
En opposition a cetle tradition est celle qui part du So-
leil et descend pour aboutir it son point d'apogee, it Sa-
Lurue Ie dieu des tenebres, et qui domine la maliere or-
ganique devilalisee. On trom'e, lit aussi une autre (wver-
lure par all est rejeLee celle matiere inerte, dite residuelle
au excrementielle.
Ce sont, figurativement Les Cendres I) de la machine
humaine, ( Cendres sanclifiees durallt ]e
Celle ( ouverture I) est gardee par ]es saillies fessieres.
"lesquelles sont intronisees au Saint Siege du Kal/lOli-
wm, mot eJeve sur les radicaux K. Th de ]a mntiere
inorganique (K) terrestrc (Th).
L'initie se demande entre ces deux traditions laquelle
serait preferable; celie qui ahoutit au geste de se uecou-
nil' Ie devant I), ou celie de se decouvrir Ie der-
riere )) '!
Le place dans sa position normale, prefere Ie
premier geste, parce qu'il esL enfant de David i).
A cause de celle preference que nous avons pour
la devanture BOUS sommes graLifies de l'appella-
tion de
Raee )}
la race de Cham qui a contemple la nudite de Noe.
-LXXI-
Mais nous ne sommes pas maudits pour avoir fait cela.
car il s'agit d'un langageo figure qui caraterise la tradi-
tion chretienne remontant it David et meme au geste de
Ruth au jardin en compagnie de Booz.
Celui qui est maudit et meprisable, c'est Qnan qui pre-
fera Ie second geste, parce qu'il n'avait point voulu sus-
citeI' une posterite it son frere. Ce qui est maudit c'est la
passion des Benjamites de guibea a vouloir outrager les
hommes et les femmes, passion contre-nature qui leur
a valu d'etre en grande partie extermines.
Telle est la grande conclusion a laquelle Ie conduit
l'etude esoterique du Septenaire planetaire :
La Face et Ie Das
La Face esoterique signifie Jupiter male assis de pro-
fil. II faudrait dire Ie Fesse.
Le Doesoterique signifie Damesolaire.Il faudrait dire la do
Prendre Do,c'est prendre Devant de la Dame africaine.
Prendre Pb,c'est prendre Fesse de I'Homme Jupitarien.
Voila la tradition Dorienne feminine en opposition avec
la tradition Jovienne ou masculine: deux traditions co-
eternelles parce qu'elles sont esoteriques. c'est-a-dire cos-
mologiques.
La tradition occidentale Trinitaire est representee par
twis signes designant les trois planetes.
I.II.
Jupiter-blume-lars
Saturne est represente par Ie rat tout blanc.
.Jupitel 'est reconnu sous Ie chat gris.
Mars a son nom occulte dans Ie mot mahis.
Le creole perpetue ce symbole en disant:
Le rat connail.
Le chat connail
I.e ilia,... dans Ie baril restera-La.
RESUME SYlOPTIQUE
DE
L'Alphabet Bidroglyphique Planefaire.
-!II..-
1\\'
JE
Esprit-Arne universel en puissance.
.JE. I.
Esprit-Ame manifeste dans l'Etendue LllIninellse uni..:
verselle.
li." yt{..
Mars, dieu violent inspirateur de la Guerre ou de la
Haine et du Sac.
='l "nN
Mercure, enfant de la mamelle. leger messager de l'Au-
rore, Chef de rail'
Co-Chou ,n
Yenus, deesse d'Amour, Esprit Conception-Consola-
teur, deesse de Beaute.
Dh-TH rl lii
Terre, Mere pourvoyeuse des besoins de I'Existence
corporelle.
Fou, Gb, SS
iE. 1. Oum.
Esprit-Ame Lumiere manifeste dans la "SebulellSp. cha-
otique universelie.
AB
Asire Lumineux, SoleH-Duel, Pere - Mere, chefs de
rAurore-Brillant.
Achi, Alellh, ph.
Ih, Ph, Mh. li"
Jupiter, Femme hiboreenne, Tres eleuee, matrone des
Maheutres.
Rha-Lh.a y'
Satume, Ie Roi-medecin des Lazarets pestiferes el de
la Mort.
-LXXIII-
Code moral Voudo
au
Decalogue africain
I
iE. A/ne-Esprit - Ton arne ffi'adorera en Esprit
et tll ne te feras point d'irnages taillees ni aucune repre-
sentation rnaterielle des spirituelles pour les ado-
J'er ni pOllr les servir objettivemerit.
_ II _
,+:. I. .Ie .mis Eternel _. Tu n'auras point devant rna
faee d'alltres dieux ; car je suis I'Eternel ton Dieu.
- III
iE.I.Oum. Noum ()u Nom de fEternel-Tu ne prendras
point en vain Ie Nom de fEternel. .
IV
A B. AB. Ba. Jour du Soleil - Souviens-toi du
jour pour cesser -toules tes reuvres et pour glo-
rifier ce jOllr de mon Repos.
V
.\.chi. Achisitions - Tu ne feras point de mau-
yaises ni de fausses acquisitions - tu ne pren-
dras pas ce qui n'est pas a toi.
A. L. ph. Homme au bras legeI'. Tu ne leueras pas Ie
bras legerement en faux temoignage contre ton prochain.
VI
Co-coull. eoen. Tu ne J'endras aucun homme COCli en
commettant adultere avec sa femme.
VII
Dh. Til. Duree de ['existence terrestre. Tu honoreras
ton et h a!in que les jours soient prolonges
sur la Terre.
VIII
Gla. SS. Haille. uSSaSSinat. Tn ne ha'iras point ton
prochain, mais tu comme toi-meme; et tu ne
Ie tucras point.
IX
IIa.Ph.llh. La Belle femmeellaMatronetres eleuee-Tu
ne conyoileras poinl la belle-femme ni la belle maitresse
de Ion proehain.
X
Hila-Lila Royaume lies biens meubles et immeubles:
Tll ne convoileras point la maison, ni Ie brenf. ni raile,
.ni rien .qui soit it Ion prochain.
ClAPI'll VI
LE I.IDE TERRE
ET
L'Evalaillle CDIIDiqIe
NOllS allons determiner les Forces creatrices qui regis-
sent Terre. Kous les offrons iei d'une simple et
succincte elant donne que nous ne pouvons pas livrer
a une etude detaillee de cosmographie et de cosmogenese.
Analysant la constitution et Ie plan du systeme de
Mondes auxquels se rattache notre planete, les inilies afri-
cains distinguent sept modalites dans rAme universelle.
Chaclille de ces modalites correspond it l'attrihut special
d'une planete impliquant soit line d'etre favora-
ble, soit un sens nefaste. C'est en consideration de ce
fait est question de sept Esprits, de sept Eglises dans
Ie livre de l'Apocalypse. Chacune de ces Eglises deifie
une influence planetaire en sen principe bon et mauvais.
L'Eglise moderne parle. elle-meme. des sept Saere-
mentfi, des sept "ertus, des sept pecbes. etc.
Les sept Forces creatrices sont les AelQllim de Moise.
les dl,l M(;mde.
L'Africao.isme -!1e oi de Fqrce de iI
Ie concept des f( Principe.tr.Loi . Ai.nsi Ia nw4.alite de
-- 77--
univer3elle qui se manifeste dans les attributs po-
et negatif3 de Sat'lrne est la "Ioi de Saturne."
C'est ici l'Eglise de Smyrme de l'Apocalypse.
C'est ainsi qu'il est institue une "Ioi" pour chacune
des planetes ou modalites de l' Ame universelie.
Ce qui est un peu difficile acomprendre, c'est qu'une
modalite ou loi de l' A universelle, outre son entire
propre, renf(:rme les autres modalites. G'est tout
comme Victor Hugo n'est point Lamartine; mais en tant
les deux sont animes du m-ms divinior et sont
identiques ou point de vue de leur constitution anatomi-
que et physiologique' Ainsi devons nous trouver dans la
eonstitution de hi Terre la structure et la physionomie
generale des autres planetes.
Nous allons prendre I' Arne universelIe
Oum
qui, par involution, est devenue I'Arne primitive terres-
tre, et s']ivre cette arne terrestre en evolution atravers
tous les plans ou regnes de la terre.
Chaque plan nous revelera une modalite de l'Arne uni-
veraelle, laquelle madalite predomine sur les autres dans
ce meme plan.
Oui ! l' Ame de la Terra, fragment de la Ne-
buleuse solaire, elJ'Jlue suivant un processus de conver-
g-ence Saturne pour determiner Ie regne mimral.
regne mineral accomplit son evolution suivant Mer-
cure pour engendrer Ie regne vegetal.
Le regne vegetal se developpe suus I'influence ou se-
Ion la modalite marsienne pour arriver a la constitution
du regne a,,,imr.tl. L'a'ue du reg-ne animal evolue 11 son
tour dans Ie regne hom')-anirnal dans Ie sens et suivant
Ie plan marque par Jupiter. L'.'\me homo-animal evolue
dans l'ho:rn-p3ychiqu3 sous l'action de Venus; et I'ho-
-78 --
mo-moral monte dan:; la sphel'e spirituelle oriente
Ie Solei I par l\1:ercure.
Done de OU;\f Ie cycle S::l deroule pour aboutir aaUM.
C'est avant t)ute transfurmiste, une croyance
l11ythique que I' Am':) est de piel're ; cette pierre se trans-
forme en plante, la plante en l:l bete en homme. En
cle:'nier lieu, l'homme, de plus en plus epure, devient un
esprit ou dieu.
" Vous etes des dieux". (Jean X-34)
C'est la Ie sene; du culte attache ala Pierre du Destin
Lio ou en anglais, Lia Fail, dont on voit de
magnifiques echantillons garnissant les plats en terre
cuite au Temple youdoique.
Les Celtes etaient, par excellence, les adorateurs de la
pierre non-taillee. Quant a I'africain, il s'attache de pre-
ference a la pierre polie et ointe.
C'est sur cette intime penetration de I'ame des choses
que la religion africaine etLblit ses symboles en correla-
tion avec la nature, Ie:; principes et les lois de l'analogie
planetaire. Ii n'y a rien de plus orthodoxe que tous ces
objets symboliques du culte africain.
A ce sujet, les " Vers dores " de Gerard de Nerval me
viennent a Ja pensee :
.. Homme, libre penseur! te croistu seul pensant
Dans ce mande OU la VIE eclate en toute chose?
Des forces que tiens ta liberte dispose,
Mais de taus tes conseils I'Univers est absent.
Respecte dans la bete un esprit agissant ;
Chaque Jleur est une arne ala nature eclose ;
Un mysUre d'amour dans Ie mital repose ;
. Tout est sensible" ! Et tout sur ton etre est puissant.
Crains dans Ie mur aveugle un regard qui t'epie
A la matiere meme un verbe est attache.
Ne la fais pas servir aquelque impie !
Souvent dans l'etre obscur habite un dieu cache,
Et, comme un ceil naissant couvert par ses
Un pur esprit s'accroit seus l'icorce des pien-es. "
---., 79 -
A chacun da ces pians terrestres, la Tradition afri-
caine donne une formule esoterique: c'est-a-dire une
formule qui represente et caracterise les Forces cosmis-
ques dans chacun de ces plans.
Ces formules symboliquf:'s prennent une valeur phone-
tlque chez Ie vulgaire qui les perpetue dans I'espace
et Ie temps comme signes sensibles de divinites, de
genies, de heros.
Abordons maintenant la creation de la terre.
PREMIERE LOI D'EVOLUTION
DANS
L1. FORMATIONDUREGNE MINERAL
Comme nous venons de Ie dire, une partie de l'Ame
creatrice, detachee de la Nebuleuse du Soleil, revolution-
nant sur elle-meme en vertu de la force centripete, se
forme t1 n noyau. Les forces rassemblent, par condensa-
tion newtonnienne, Ie premier plan mineral ou inorga
nique. A ce premier stade, on place la formule :
Gan ghaAmin
ce qui s'interprete l'Ame [ Am] involuee (in) dans Ja
gangue (gan-gha) ou cortex mineral, terreux.
Vans une autre acception, on place la formule esote-
rique:
CkanZo
ce qui signifie Ie feu (zo) dans l'antre ( an) du cortex (c)
granitique ( k ).
Analysons cesdeux formules pour tache, confirmer
traduction vulgaire. D'abord, la pre-
miere formule.
- 80--
Gan gha Anl in
En cettp formule est incIuse I' Arne !.miverselle que
Ie radical Am. La desinence in qui suit
s'eerit aussi en. C'est la rnerne pre::>osition de lieu de I'an
gIais et du fran<;ais.
De Gangha, on a tire Ie mot gangue qui signifie cor-
texterreux. Ainsi Ia formulE', consideree en son ensem-
blE', signifie que l'Ame UniverseIle, ernanee du Soleil :
Astre ( A) matinal et meridional \om ) s'est involuee ( in)
a I'interieur du cortex-terreux qui constitue sa gangue
ou gangha.
Observons que AMIN a la meme origine que Ie mot
Amen qui termine nos prieres lit!1urgiques. Ce mot se
rencontre souvent dans les noms des rois africabs
comme dans celui de Tut-AnkhAmen dont la divinite
protectrice est l'Arne terrestre deifiee.
meme divinite est la .1 Terra Sanct:J.," ou la "Ma-
ter Dolorosa de I'Eglise.
La seconde formule esoterique Ck-an-Zo exprime
I'idee qu'une de feu (zo) detachee du solei! et
abandonnee dans l'espace, s'est graduellement creee un
. Cortex (C), une croute (C), une carapace a I'instar de
certains crustaces, tel Ie crabe, (k). C'est a ce point de
vue que la Terre est symbolisee par une tortue.
Cette tortue est encore Ie symbole de la planete Ura-
nus, Uranus qui a quatre satellites retrogrades placees
de fa<;on afigurer les quatre pattes d'une tortue.
C'est Ia formule:
A Tho Tor
dont les deux derniers radicaux Tho Tor coustituent
1'0rigine du mot latin Tor Tuca, Tortue.. C'est a cause
de cela qu'oHrencontre bien peu d'Africains traditionna-
listes qui a tuer et manger cet anima.) sacre
de Daniel. .
- '81--
Le feu en general prend la designation ZO. Quand il
s"agit du Solejl, lui-meme, ZA. Quand il s'agit du lu-
mineux fils du e'est ZI, personnifie par Ie" Zi Zi
Pan ,. de taotre carnaval. entin, il sera. question du
tres \Qrnineux nousvet''l"<ms apparaitre ZE : d'ou
Zeus.
Fabre <i'Olivet c0nfirme notre di.re-a. sav@ir qQe Ie So-
designe Zaab chez nos ancetns. Le 3igne an se
trouve dans Ie mot a,'1ttre, la caverne Enfin Cdesigne Ie
Cortex; K 'exprirne fidee de resserrem).'tt bnt au moral
physique. Au c'est l'amertum"!; au 'Physique
130 eompressi(}!l, la eondensation, la durete de la pier
re de taille, du granit. .
Done, C-K-an-Zo represente Ie feu qui existe au cen-
tre de la Terre OU 1'01\ suppose qu'i\ existe Ult3 Cavera6-
Telte est la. premiere evoIuti(}l\ de l'ame terr33tre dans
la formation du regne mifief"O
En terme vulgaire, cn entend par Kanzo l'initie afri-
-cain qui est insensible a l'acti<.m du
Ces s(}nt de la meme lignea que Daniel, Ie Pro-
phete ethiopien, dans la foumaise.
Observons que Daniel a dti son initiation ata seete sa-
vante des Cachdainou Chaldeen.
Observons aussi que Ie nom Dani-el n'est qu'une trans-
position de Da-l n, les En/ants, Dark Oll noirs.
C'est rEsprit ou loi de Daniel que les " Kanzo" invo-
quent pour se garantir cohtre les du feu. L'e:-
preuve par Ie feu journellemant parmi les afti
cains du Fiji et chez nous.
C'est pourquoi les eOmpaf{RORS du famaux Makandal,
Ie chef des esclaves revoites. se sont toujours refuses a
admettre que celui-ci ait peri par les Hammes. .
Les for-mules ei-dessus sont " composees",parce qu'elles
representent deux: modalites de l' Arne universelle: feu
-- 82-
et matiere. II existe formules simples- pour chaqne
regne separement. Pour Ie regne mineral, c'est la for-
mule:
Do Sa
ce qui est interprete D011W.ine
Or, la loi de Saturne est celle en vertu de laquelle }'08-
SA-ture de la Terre ainsi que ceHe de tOllS les etreR se
formp..
L'ossature de la Terre, c'est Ie regne mineral. C'est
ainsi que Sa s'intP-rprete matiere, Ie SABLE dans son ac-
.:eption etendue.
Done Do- SA s]gnifie aussi, Domaine de Sable.
Pour marq:ler la transition d'un regne aun autre, ce
sont les ".tor.llules mixtes ", compos(.-es, qu'i} faut inter-
preter. Ainsi la tra.nsition suivante sera ceBe du mineral
a l'aquatique ou MINERo-AQUATIQUE
API es cette premiere periode de la formation de la crou-
te terrestre, viennent les a,J'W,s d'eau reunis ell oceans,
en mer, en .iu fond de ce8 collections d'eau, on
trollve une couche, d'epaisseur variable. de terre sablon-
Beuse provenant des erosions des roches granitiques.
C'est acela que la formule mixte suivante se refere :
Se Bhi Am PoI.a
ce qui signifie que l'Ame (AmI) universelle se manife::;te
dans l'Etendue (La) des collection!" aquatiques (Po)
dont lejond [ Bh ] est Sablonnell:r; [SE J Articulez la ra-
cine SE comme 81 suivant la prononciation anglaise.
On la rencontre ecrite Si p:lr erreur. En effet, SE re-
presente ce qui sert de de fO:Jd, de siege et, par ex-
tension, ce qui est depo:;e <1'1 b2.3-jond, Ie SE-diment en
accord avec la racine SF:dere. L'anglais en a tire
les mots Sit, Set, SEE, celui d" .it Pien"e. Le fran<;ais can
-- '83 -
fond les denx dans -Ie mot SIEGE, eelui de St Pierre qui
-est pierre.
La racine Bhi exprime l'idee d'accumulation de terre,
d,'elevatw.n de terre"ce que nous appelons" butte". L'A-
fricain dit "bhitter" pour butter, quand il s'agit cI'en-
tourer une plante d'un amas de terre, Ie b1lttage. Cette
raciRe Bhi semble c<mtenir les elements du mot dont se
::3ervaient les lndiens de faneienne Quisq\leya pour de-
signer encore t'i1e Bohio, terre elel'ee., terre montagneuse
{Bhi ).
Donc SE-BHi, Si-Bhi., exprime un a'na ~ d.e sedime1t.
La zoacine S-bh a f-orrne te mot &:L-ble.
lei, I' Ame universeite reparait dans fa racine Am. Ll'
racine Po, Poo, POll renferme I'idee d'un amas d'eau ( ou )
reuni dans un lieu Hmite, cireonserit comm3 dans Ull
pui'ts, Pool en r g l i ~ La racine La signitie Etendu,e,
Latitude. Done I' Arne universeHe (Am) se manifeste
ici dans l'etendue (La) des eaux ( ou) Iimitee: (1') les
-oceans, les mers, les faes..
lei, nous trouvons l'explieatiol'l d'une eroyance d'oil
decoule l'importante eerernonie rituelle eonsista'lt el. tirer
I'arne de dessGus I'eau.
Ob.3ervons que Am-Po-La signifie, en vulgaire, grosse
jarre pour eontenir i'ea,u. Cette jarre est I'objet sacre
dans Ie mystere appele ,. CaRar:-Zin". C'est Ie symbole
des regnes minero-aquatique. En effet, SE Bhi Ampola
est l'homme blane de la derniere Paque. II est aussi
designe:
Hi Rho Pobo Lavi Vila
l'homme boreen portant Ie poban Oll cruche et qui vit
dans une haute villa sittree dans une "Ville:' Entrez dans
In ville et vous verrez un hom'me portant sur son epaule
une cruchl! d'eau. suivez-li tel. oil il entrer3. dans une
- 84-
et preparez-nous la Paque YY. Lue XXII
- 10 - 13 ). Observons que Je mlt africain Lavi. Loviy
Lofi est du mot anglais Lofty, haut, eleve, Par
on t1esiene une maison haute.
S'il s'agissait de representer les amas <l'eau rornme
regne i&ole, ].a formule serait :
00 Gouae
ee qai signifie Domaine aqrratique.
Le radical Goure a forme A-Gu<I, A Q03, eau. Ce Do-
maine est perscmnifie par A Ga avec sa cruche d'eau sur
repau}e parcourant Ie desert de Paran. St Pif>rre, enfonee
dans la mer, :;ersornifie I'arne aquatique.
Le regne m;neral Do-3a, Domaine de Saturne, est per-
sonnifie par
Do-Lora-Sa
tenant; camme Aga,', le cadavre - mode saturnien- de
son fils. Le DO'11ahl aquatique, lui, est regi par la Lune
de3ignee par Ie' radical GA dont l'hierogliphe est un veil
duquel coulent des larmes, la lamentation d'Agar.
Apres avoir frallchi ]e stade minero-aquatigue, l'Ame
terrestre. continuant son evolution, donne naissance au
reg1UJ vegetal.
lei, Ie symbole genera! est Ie sig-ne I, image d'un pieu,
d'une perche sur laquelJe griiTIpe la vign. C'est la figu-
ration de Ia Fore'? expJ,nsi>;e vegetr.dive. Le signe I avec
trema, est celui de Merc'lre. Ie Fils unique au satellite
au Solei!. Cet I, avec deux points, l"2pre5ente Ie Baton-
Caduce ou s'cntrelacent deu::: opnidiens. Chaque point du
trema n:arque la place d'une de serpent. Le signe I
sans trema repr(,-sente Ia F solaire ou la Femme
jupitarienne,sui\'<lnt Ja vOye,;':' 'lui le Ia MarIa,
MarIE,
L'interpretation vulgaire du sigQe I .est ceUe de
plante provignee, mn. En Ie qu,
personifie Mercure, est surnomme Bois-Vert, la
Ie FrQment, Ie Forestier, I'Agriculteur, Ie Moissonneur
Ilettoyant sonaire, Ie rejeton de David, Ie VIN.
La formule esoterique qui nous interesse iei est mixte,
c'est-a-dire minero-vegef4l.
Sc im Bhi I am pba Ca
qui signifie des sillo1t.5. creases dans Ia terre qui pro-
duit de gros ignames remplissant de grosses gamelles.
On .peat traduire tout "des !fillAnts et des
buttes produisant de gros ignames pour remplir de
grosses gaTflelles. .
En effet, 130 racine Sc exprime la solution de continuite,
I'idee de separation, de division, de de sillon. Le
signe im est la marque du pluriel en hebreu. I.e radical
Bhi est Ie meme en SE":Bhi. Done par enten-
dons sillons et .des buttes tels qu'on en voit dans des
champs cultlves, a travers les terrains Jaoollres a la
houe ou afa charrue.
Ensuite vient la formule :
(am pha Ca
qui s'eerit aussi, mais atort. Yam-pha-Ca.
Nous disons a tort, parce que Ie signe y est l'equiva-
lent du signe Ou, representation de l'eall. C'est Ie signe
de l'Ecrevisse dORt les pinces SORt figurees par y. Donc,
iI n'y a rieR de vegetal dans ce dernier signe. Cepen-
dant de I-am, I'angl.ais a fait yam. Dans ce dernier mot,
I'articulation nous permet de comprendre que fa lettre y
est pour deuxii, et non pour QU. . ._.
Le radical pha, exprime ce qui est gros. proemiQoot,
em (pha ) tique. Le radical CA signifie la "'Ca-
mella " du latin.
-86--
Done, rArne universelle Am) se manifeste dans Ies
tif.a,ntes (I) qui produisent de gr06 [pha] ignames
(Yam] qu'a la reealte on recueilfe dans de gr06W5
(Ca].
Se-im-bhi I-amphaca est personnifie par Simon Ie Cy-
reneen, un rnu)atre revenant dl1 Jardin charge" dPune ga-
melle ecmtenant de gros ignames. On Ie contraint de
deposer sa eharge et de porter la croix de son frere ve-
getal, Ie Christ.
L'igname est une variete de mandragt)re.
II existe une legende afrlcaine suivant JaquelPe, a Ja
periode de maturation, I'igname ou Ie mandagot"e fait
entendre des gemissements analogues aux plaintes de la
femme en couche.
En effet, la est 3ssoc1ee a de la recolte
du mandragore.
On se que Ruben, fils de Lea. :s'en aHa au
temps de la moisson et trouva des mandragores dans les
champs et las apporta a sa mere. P..achel, :a tante de
Ruban, pour en obtenir, ?ermit a Jacob de passer une
nuit avec Lea. De ca Lea connut les dou-
leurs de Z'enfantement, a la suite desquelles vil1t au
monde son fils Issacar. De eet incident, l'igname ou Ie
mandagore, au temps de la recolte, signifie, par metG--
phore, .. douleurs d'enfantement ".
La Tradition voudo est en possession de la formule que
perpetue cette derniere legende :
10m chou
Iamchou
II s'agit de representer I' Ame universelle manifestee
dans les plantes en pou8se. La formule s'interprete Igna-
mes en pousse. lei, Ie radical Om represente I' Arne. Cer-
tiLins mots primitifs en 0 sont changes en a, comme
est pour Fran<;ais. Au point de vue anatomique,
-- S7--
OM represente l'Ombilic ; et Ie mot cko1J, nous
I'ombilic pOU8se, fait saillie. Il_s'agit done d'une femDlP'
enceinte dont les tlanc8 se sont elargis en faisant
son onc.bilic. -
Le radical Ck designe la poitrine, les mamelles. C'est
Ie mot anglais "Cbest" qui, derive de ee radical. Le
signe Ou exprime I'idee de grosseur de:nesuree, ee qui
est .outre. Ains!, i part Ie ventre proominent, il y a auSsi-
Ie des 1Jta?X.el:es. femme enceinte a_
la _saison des ignames, c'est bien Lea.
Si noliS rec()nnaissons que Ie signe 1represente Ie Fils
-de Dieu, que les radicaux Om-l;holl designent la femme
enceinte', alot'3 I'ensemble de la devra representsr _
fa gro3ie3se de Maria. En effet 130 formule est transposee:
Molchou
Malchou
p::>Ur de5igner Maria, 'a. " " divine-'allaitant [chou]
son divin Fils (I). J e crois fort que dans Ie patois creole
de la Martinique Iche s'er:nploie pour de3igner enfan:.
Allusion e5t faite a cette mere divine, au ventre proemi-
nent et aux gro:;se3 mamelle3 dans Ie pas3age suivant :
"' Helireux, disait une femme au les fla/nc3 qui'
t'ont porte et les mameUes qui t'ont allaite' ".
Que Ie Leeteur veuille bien retenir Ie fait que Ie Fils
de Marie
IMa
a son analogie dans Ie vegetaL
Pour representer Ie regne vegetal tout simplement,
il faut la formule 8uivante :
Do I Chou
ee qui signifie Domaine des plantes en eroissancp..
-- 88 -
Du radical chou l'anglais a tire Ie mot '" shoot fT, fa.
germinati()Il des piantes. Ii ne faut pas rerire Do I shour '
rnais Do I En vu!gaire, Ie radical c;hou signifie bien-
aiine, Le signe I de fa plante s'interprete par
Fils. Le radical Da persoTIoifie par David. Done
Da icbou
s'interpretera ttl Fils [I] ne1/,-aime [chon] de David (Da,)
Ie Christ, rejeton de David. 3i nous pteferons donner au
radical Da son interpretation fie Dame, alors Da-I-chou
representera Notre Dame ( Da ) et son Fils (I) cheri ou
bienaime. (ehon)
Laissant Ie Domaine. des plantes en germination, en
l' Arne universeUe evolue pour donner naisEance
au regne animal.
REGNE ANIMAL
La formule qGi se presente ici est:
Sc im bi
An DaiZo
Je jeune freTe de Scimbhi Iamphaca. Justement, Ie regne
animal vient ala suite du regne vegetal. Ii faut distin-
guer Sc-im-Bhi de Sc 1m-bi.
Le signe Bi designe un habit ou vetement.Donc Sc-im-b
i
represente, non des terrains sillonnes, mais des h.'.Lbits
jendus, separes, dechires, des guenilles.
Get homme ruine,l'a ete par Ie fait qu'iJ frequentait les
8ndroits ou antres (an) OU l'on gardait des" filles de joie "
qui sont designee;;.en ang:ais par Ie sobriquet" Daisy"
( Dai ). Leur fonction consiste a donner satisfaction a la
passioTl animale, au rut phalique ( Zo ).
Telle est l'interpretation de Itt formuie ;
- 89--
An DaiZo
Ie ohalus ( Zo) dam l'antre vagin'.1l (an) I'introitus des i
" ,. ( Dai). Nous concluons que Sc-im-bi An-Dai-Zo
est l'homme animal ruine par Ie liberlinage.
La fortnule simple pour Ie regne animal est
Do Sou
ce qui veut du Porco Ca Pore est celui de
St. Antoine I'ermite. II n'y. a de nouveau dans cette for-.;
mule que !e radical Sou. qui a forme Ie mot latin Sus. et :
Ie mot anglais ,. Sow' '. L3 Pore symbolise la, basse .sen ,
sualite charnelle.
Ainsi, pour confirmer S<; i",-bi An-dai-Zo dans Ie. do-
maine de on lira l'histoire de l'Enfant Prodi-
gue de la Bible, ou celie d'Esaii. Le frere
de son champ sillonne et bu.tte, tandis qu'on
ngabond qui s'etait ruinedaDs la prostitution. Il s'etait
reduit a prendre sa part de la ration des pourceaux.(Soll).
Le MeSsie, pour rendre 'plus authentique 1a genese du
regne animal, penetrera Z:1chee, qui n'etait rien '
moins qu'une maison ge" D::J,isies ": II s'enexcusa en rap-'
pe]ant ia prostitution entre Abraham et Agar sa servante
Dans la formule An- Dai-Zo, l'Ame. universelle est re-
preJentee par Ie radical lequel en hebreu,nous I'avons
deja dit, represente I'ipseite homitiale. Je, Cette ra-
cine est du mot ani- mal. -La racine zo nou..<; informe
que Ie regne animal ou de la viande est' regi par ,l'in-:
fluence ma',-sienne ( Zo ) en. avec Ie Solei I,
l'Astre du jour (Dai) et de' Venus (an).
S'eleyant encore plus haut, atlonne.,
naissance au .' .' '" :. . ... . ., .
Regne Homo-Animal.
C'est Ie premier stade humairi . 'lei, dans' C8 planhu--
main, domine I'Homme.:lt n'est' qu'une betea
, ,
-90-
face hu:naine. Ne:mmoins. it tient Je premier rang parmi
les de la Terre. C'('st, conformement a cet etat pre-
mier parmi le.s creatures terrestres qu'il rec;oit la formule:
RaDah
ce qui signifie la Tu-re, Roi de la Terre. Jusqu'a
nos jour::; se con5erve encore dans l'Ethiopie,ee terme rah
ou ras. Le Pere de Toussaint etait un chef de la tribu
puissante des A-da -Dah. En effet, Ra est Ie mot. hebreu
pour designer la tete, Ie roi, Ie pere, l'homme qui donne
I'impulsion. Par A-Ra-Dah on distingue I' Africain rOl de
Ia terre.
L:l D1, ra!>resente Ie Soleil ; mais radical, reu-
ni au signe de l'existenee, H, designe la Terre. II
au point de vue f50terique, de regarder les signes.
R DH
les voyelles consonnantes,n'ayant pas de Va-
leur symboliques. b:n hebreu ces sortes voyelles sont.
repre;;entees par de:: points dits "points ou, .
massoretiques.
Pour reconnll.itre quel est Ie Roi que R-DH,
il faut eon:laitre les detours de ceux qui revisent Ie texte
africain dans la Bible en vue de gater sa valeur esote:-
riqae. Ainsi, persrmne ne soupc;onnerait que la formule
R- DH a He transposee
RHO
pour etre artieulee He-RoD, Ie tetrarque de la GaHlee.
L'animalite d'Herode est exprimee par ses relations av.ec
la femme de Philippe et de la danseuse Salome, nom d'ou
est derive Ie mot Salopette. lei, figure Jean-Baptiste dont
les vetements symboliques, comme ceux d'Elie,
sentent la bete. Done, ces symbolisent I'Homo-
-., 91 -
animal. Mais ceuxci, contrairement" a Herode,
sentent'I'Homo-animal parJait, ayant dompte,
la bete sensuel et feroce contenu dans leur propre
En effet, c'est en vain que Salome cherchera a reveiiler
1a bete en sommeil chez In-Baptiste. Cette bete de la tra-
dition occidentale prend la formule africaine
Bh.SHITb
c'est-a-dire" Ie Boeuf qui laboure la terre. En effet, Ie
signe Bh de la lune est represente par Ie breuf tout blanc.
Le signe SHI represente une {lerie de sillons rapproches
I'un de I'autre en sens parallel. C'est Ie mot anglais
"Shirr " des modistes. Le signe Th designe ici la Terre
dont Ie chiffre est 400 ou 4.
Ces boeuJs blanes qui labourent 1a terre sont ceux d'E
lisee sur qui Elie jette son manteau de prophete.
La formule BH-SHI. TH a ete modifiee et transpose
pour servir de surnom a Elie Ie TH-ISH-BITE. On re-
connait aussi l'origine de BeerSHE-Bha. Au point de
vulgaire, Bh SHI articulez Bi-Shi est un terme a
"fricain pour exprimer Ie defi donner a quelqu'un. Be-Shi
Te, signifie : Tu ne pourras pas ; et Bi-Shi-Ou : vous ne
pourrez-pas. En effet, personnifie la grande force
.negative de I'occident. Toute sa vie est une episode de
deJi <;lonne a ceux-la qui Ie persecutaient. ( Rois-XVIII
7-12 )
Nous n'avons pas besoin de rappeler la discipline tres
du Prophete Elie. Cet Homo-animal parfait, con-
trait'ement a I'Homo-animal sensuel. ne vit pas, comme
Herode, parmi les femmes depravees, dans les festins,
au milieu des dances !ascives; il f"equente plutot les
lieux solitaires, pratique lascetisme. II vit pres des sour-
ces afin de prier et se uouver en bonnes pour
oper:r des miracle:-. En un mot, ce Prophete personni-
-92 -
fie Ie Genie grandes sous OLE-
main, ou E4>- main. La Tradition donne a Elie
en son attributi<m de Genie des sources, la formule
IE SOU TH
ce qui sera interprete I' Etre [ E] Jupitarien (1) pres de
la Source tle la terre (TH). C'est Elie aux torrents de
Kerith lK Th)
L'Eglise romaine qui defieElie et In-Baptiste, tirera
trois lettres de chaque radical de la formule africaine
pour former son monogramme sacre I-S-H..
Quand il s'agira de In.-Baptiste, reincarnation d'Ely,
on .interpretera la formule esoterique : l'Etre (E) Jupita-
rien (I) aux eauxou. salines (S) de laurre. Ces eaux sa-
lines se trouvent a.Enon OU se tenait Jean administrant
Ie bapteme de la Repentance de \'ancienne Dispensation
a laquelle appartenaient St-Pierre et Ron frere St.Andre
Au point de vue astronomique, signe E appartient
a Saturne .. Ie signe I, sans trema, designe Jupiter. La
Tradition africaine ne donne pas aces Prophetes l'OUTS
blanc, ni Ie chameau comme animal sacre; rrais elle leur
donne Ie Pore blanc (Sou) de la Terre (Th),rcelui des mys-
teres de Pethro au voudo. Exode XVIII-12. Nous
reviendrons sur ce point tres important.Ainsi,I'Arne urii-
verseJle est represente par Ie radical Sou qui forme Ie
mot anglais Soul avec Ie sens de ame.
Ainsidans I'ordre hurnain, il existe deux categories
d'hommes:
10 Homme-Animal
20 Homme-Vegetal
Ie L'homme-animal parfait, comme l'indique Ie radical
Sou
pst Ie Genie-sauveur (S) du Septentrion (S) et dpFOcci-
,1 nt Ouest (ou).C'est done Ie Gel1ie superieur de la Race
-93 -
europeenne tout particulierement. C'est ce Genie que
In-Baptiste represente sous sa robe de fourrure. C'est
encore Ie " Poiiu " E sail dont Ie nom est tire de la for-
mule E Sou representant I'homme saturnien (E) a Ia sour-
ce, (Sou); Elie (E) a la source (sou) dans la peau de
I'oul"s septentricnal. II Rois l-g
2e L'Homme-vegetaI parfait, ainsi que l'indique Ie
radical
Ch on
dans la formule sus-citee est Ie messie de Ia Race chous
site, Ie pays du midi ou sevit Ia chaleur outree. Telle
est, nous Ie verrons plus loin, I'interpretation cosmique de.
la formule Da I chou. Au point de vue collectif on inter
prete cette formule Ie Fils noir ou Dark de Chus.
Par ces deux formules Sou et chou, on voit que l'hu-
manite terrestre a revetu deux aspects distincts.
Ie L'humanite septentrionale ou boreenne.Elle est blan-
che
2e L'humanite meridionale des Torrides.Elle est noire.
De la la fvrmule
On Do
qui signifie Ouite Dark, Blanc noir. Le signe Ou designe
ici Ia Lune qui donne l'eau qui lave et blanchit : la ra-
ce lunaire.
Le radical Do est Ie radical primitif de Oa designant
Ie SoleiL Par extension du Soleil, Da represente Ie feu, .
ce qui brule, carbonise, crispe et noircit: la race Darky.
Il ne faut done jamais remplacer Do par Du comme I'a
fait notre distingue ami Ie Dr. J. Dol-sainvi!. Le radical
Du signifie rosee, Ie mot Dw de I' Anglais. Au point de. vue .
symbolique, Ie radical Du est une contraction de Dhou
- 94--
la c'est-adire la pAleur de la
m'lrt
Ol-servons Dh, De, en Deces. On doit encore se rappe-
jeT. qn'en Eosterisme, la mort est symbolisee par la cou
leur blanche, et non point par 1a couleur noire qui est
celie du Soleil dispensiteur de la vie.En effet,c'est la lune
qui regit Ie phenomene df' la mort et qui fa:t pleuvoir au
propre, comme au figure. Entin Ie radical Dhou, Deoll,
Deu, est celui qui a forme Ie latin Deus et Ie mot fran-
c;a15 Deui!. Ce dernier mot, esoteriquement compns,
sous entend retat bleme ou couJeur blanche. On com-
prend maintt:nant, qu'au !>Oint dp. vue ideographique Ie
mot Deus designe la Lune et ce mot fait opposition a Dai
IE' Jour, Ie Solei!. Tout au long de ceLte etude nous em-
pJoyons le Lorn Dieu comme etant synonyme de Dai.
LtS deux radicaux
On Do
scmt rep;esentes respectivement par une Colonne blan-
Cll: pour la Lune ; et une Colonne noire pour Ie Solei!.
De la " Deux Colonnes du Temple Universal"
La Colunne Blanche, placee dans l'eau, est Ie symbole
de Ja dispensation occidentale, de J'Alliance Japhetique.
La Colenne noire symbolise la Dispensation orientale
uu l'Alliance chamique.
reviendrons, avec plu15 de details, un peu plus
loin sur cette question importante de I'etude presente.
Gontinuonb a suivre l'Evolution de l'ame terrestre.
Arrivee dans Ie plan humain, l'ame terrestre passe par
trois echelons evolutifs.
Observons que Ie regne H<'mo-animal represente la
5eme evolution de I'ame terrestre. La Force occulte de
cette Loi est symbolisee dans Ie Pentagramme, l'Etoile
a cinq pointes.
:-95-
Les trois echelons evolutifs dans I'Humanite terrestre
sont les suivants :
A. - L'HOMME VENTltE
C'est bien Herode en plein Festin.
C'est encore Esau vendant son droit pour un
plat de lentilles. Ce sont tous nos hornmes du jour, autant
d'Herooes et d'E3auS qui acceptent la politique du dol-
larisme americain. On arrive, peut-etre, a un bien-etre
materiel instable et precaire, mais point du tout au oon-
heur moral. Cependant l'animalite chez l'homme est une
Loi que Ie Messie a confirmee au grand festin donne
chez Levi.Ce Grand Festin chez Levi- auquE>1 prenaient
part de belles femme:) libres- prend la formule africaine:
Dhon Ba Lha One-Do
ce qui signifie "MANGER BOIKE LACHER." et, ensuite
" Dormir avec des femmes blanches nues." Nous avons
analyse cette formule ailleurs. Ne cOllfondre Ie ra-
dical Dhon avec Do:n sans Ie signe h. Dhonbalha est Ie
genie du grand festin de Luculus.
L'ame de I'Homme-vt!ntre, sous les coups de decep-
tions repetees, evolue pour gravir Ie plan de
B.-- L'HOMME- TETE
" Lage, dit l'adage, "amene la raison ".
Cet homme-tete est ce philosophe endurci qui Raisonne
sur les seuls principes de la Logique et de la Loi. Le Phi-
1030phe qui Raisonne suivant la Logique de la Loi uni-
verselle est represente par la formule :
Ph Rai I..
que l'on fait preceder du titre "Ho-Gou "; ce qui signi-
fie " Homme qui commande ou Gouverne par la Philoso-
phie, [ph] la et la Logique lL].
-- 96-
Le chiffrs de cet Hommetete est 6. Cette Force-Loi est
celle du Sceau de Salomon, l'Etoile asix pointes, ou deux
triangles superposes a contre sens.
lei, I' Arne univer3elle est representee par Ie signe ph
qui a, aussi, la valeur du pe; parce que Ie signe h de
l'Existence est un e en hebreu. Ce radical p8 est occulte
dans Ie terme "Pensee, " Fun des modes par lesqueis se
manife3te i'ame universelle dans Ie::; fonctions Jntellec-
welles et reflechies du cerveau. .
L'Homme qui gouverne par la Pensee prend aussi la
formule:
HoGouPh
ce qui ~ n f i e Homme qni gouverne par la Pensee et la
Parole 0:1 la Phonation.
Cet Homme-tete evolue, lui aussi, par Ie fait de la
vanite des choses. La Philosophie et la Raison ne :mffi-
sent pas it lui donner pleine satisfaction. II lui manque
la satisfaction morale, Ie parfum du serytiment. II devient
G.- L'HOMME-COEUR
ou
HoGou Choe
formule qui signifie HI)m'ne qui gouverne par Ie creur ;
chez qui dominent Ie psychisme et les tendances altrulstes.
L'africain dit CHE, articule ke, pour creur. .
Cet homme-creur c'est Ie Christ qui nous 8 Iaisse Ie
Commandement nouveau:
" Aimez-vous les uns les autres ".
C'est it ce titre qu'on donne au Messie-Christ Ie syui-
bole d'un creur enflamme, Ie
-97-J
Sacre-Coeur
VAfricanisme veut que l'on dise "Creur Beni ", paree
que cette tradition n'adore pas Ie Creur ensanglante, Ie
crime odieux, Ie crime supreme.
Lc SQleil, Ie Creur universel, Qum, a son analogie dans
Ie creur humain. Or l'Homme-creur est arrive a la der-
niere phase de son evolution terrestre ; c'est adire, a ia
septieme inodalite dans l'Arne universelle. C'est ace titre
que Ie cl1iffre 7 est celoi du Christ. L'Arne universelle a
ce stade, doit quitter Ie plan humain pour passer au
Plan Post-Humain
00 posthome. Pour realiser eette evolution, l'Arne aban-
donne Ie corps humain d'ou la Mort.
Arrive ace dernier plan humain, on place la formule ;
CaBha
qui signifie en Iangage vulgaire " fini". 1.Iais en Esote-
risme, Ie radical CA designe Ie cadavre. Ce radical CA
designe aussi la wte, Ie Caput du latin. Le radiciI BH
est represente par Ie .corps, Ie Body de l'Anglais. .
Ainsi CA-BHA figurera un Corps dans lequella vie s'est
eteinte, l'etat cadaverique.
Le radical BRA exprime u ~ s I'idee de ce qui est dans
un bas lieu. C'est la racine du mot anglais "Basement"
partie d'une Maison sous Ie rez-de-chaussee, Ie sous-soL
Ce radical, comme verbe, est celui du mot" baisser ".
Alors. par Ca-Bha, if faut entendre" tete. baissee" posi-
tion que I'on constate a la mort.
En effet,le Messie a confirme cette formule.
Nous lisonsqu'apres avoir bu Ie vinaigre, il 4it :
" Tout est accompli.;'
-- 98--
ea ~ fi .
bba f m
tont est flni". Et, baissant la tete, il
( arne ). Cela se reduit :
Tete
baissant
rendit I'esprit
A ce phenomene de la transition de I'ame qui devient
entite supra-bumaine, on donne Ie chiffre 8.
Cette transition nous laisse en presence d'un cadavre
qui doit etre place dans Ia tombe, ou mieux eaveau-sous-
801. C'est encore !'interpretation de Ia formule Ca-Bha.
Le signe Bha qui designe Ie Sous-sol r p r s n t ~ r Ie
tombeau, mot qui renferme Ie radical bh ou be. Donc Ca-
bha ; cadavre baisse en terre.Ce corps inanime retournera
a la Terre tous les elements materiels qui Ie constitu-
aient. Et, derechef, Ia Terre pretera ces elements ad'au-
tres ilmes en evolution dans son plan. La Tradition afri-
caine rejette Ie dogme de la resurrection du corps; mais
elle accepte celui de Ia re-incarnation dans un nouveau
corps, tel Elie qui revient sous les traits et la forme de
Jean-Baptiste.
lei, malgre nous, nous faisons une degression pour re-
lever une inteIpretation fausse et facheuse que les in-
terpretes peu qualifies ont donne de l'exclamatIon du
Messie mourant sur la perche de Golgotha.
"EloI! Eloi! lama Sabaktanni"; c'est-a-dire "Mon Dieu,
mon Dieu ! pourquoi m'as-tu abandonne?" Cette intE:r-
pretation est impie, heretique. Voici ce que les Inities
africains voient dans cette sentence esoterique :
.IE L oi. LLa Ma. Sa. Bh. K. Tha. Ni :
iE.- Eternei
L-oi-L-ai au plu:; haut (L) des Cieux (ai).
L.L.- les Bras
Ma. - MaterneJ. affectueux, secourable.
Ne.- Enfant, Fils.
Th.-- descendre, baisser, terre
~
K.-- Royaume (Kingdom)
Sa. - poussiere, Sable
Bh. - bas-lieu, tombe, sepu]cre
On traduira: "Eterne11, Eternel au plus haul des
Cieux, etendez les brlU maternel3 et serourables a ton
enfant qui descend dans ]e RQ'ljaume de la pou8siere du
tombea:u; c'est-a-dire, Royaume mineral.
L'Esoteriste africain reclame aussi une revision des
mots Emmanuel, Golgotha, Gabatha qui aont mal inter-
pretes.
Reveoolls a notre sujet :
L'Arne universelle, reprenant sa liberte originelle, de-
vient" Etre psychique ", et ira se reintegrer, par des eta-
pes sllccessives, dans la "Source Primordiale Solaire"
si son evolutiona ete parfaite et complete. Differemment,
cet Etre spirito psychique doit retoumeI ~ I r la terre pour
parfaire son cycle dans les plans des epreuvcs. Cela cons-
titlle la " 10i de 1a Reincarnation ".
Tous ces pauvres et ces infirmes qui trainent nne exis-
tence douloureuse et penible sont des reincarnations en
vue d'expiation d'une vie anterieure riche, egoiste et
luxuellse; vie pleine d'erreurs et de faibleqses, vie sans
noblesse, sans honneur et sans humanite. L'Humanite,
dans son acception d'amour et de charite, doit etre vecue
ici-bas sur la Terre avant de pouvoir gravir un autre
plan superieur. La parabole du riche et du pauvre La-
zarre confirme cette doctrine. Revenons au sujet.
A l'entite spirito-psychique posthume on applique 16
formu]e
Z om bi
ce.qui signifie Revenant ou phanWme.
- 100--
Nous eCl >."ons "phantOme" comme dans Ie grec
.. phantasma " et non" fantame ", parce ~ l'etre spi-
rito-psychiqu est leger fluide, ondoyant.
La formule Z-Om-bi s'analyse comme suit. 1 radical
Z exprime l'idee d'etiTlcelIe!': lumineuses,ce qui fait" zizi "
comme l'eclair de Zeus. Le radical OM, est l'abreviation
de Oum, l'ame universeIIe. De am on a fait Ombre, et
ce radical ~ t dans Ie mot fant-Ome qui a la valeur de
phant-Oum. Ainsi par
ZOrn hi
il faut entendre l'Arne ( om ) dans son vetement (hi) lu-
mineux (Z), ou perisprit.
A ce plan il faut placer Ie chiffre 9.
Apres la sepulture du corps du Messie, Eon Zombi ap-
parut plusieurs fois aux apotres. Magde1eine I'a vu au
lieu de sa sepulture.
Nous, Esoteristes africains, nous ne crayons pas que
1e Christ et?it a ce moment-la en chair, mais dans son
etat spirito-psychique posthume. Ce phantome du Messie
prend la formule :
Ra Nhe Rho
articule Ra-nhi-bho-c'est-a-dire Ie Roi qui triomphe du
Neant du corps. On a transpose Ra-Nhe-Bho pour avoir
RaBho Nhe
articule "Rabonni" et interprete " Maitre ".
L'ana1yse esoterique de 1a formule
RaNheBho
n'est pas difficiJe. De nouveau, il n'y a que Ie radical
Bho qui signifie corps, Ie Body de I' Anglais. Du radical
Nh, Ne, on a fait Ie mot Neant. Or par NhBho, il faut
--101 -
entendre Corps"Neant, Ie eadavre. C'est a oe titre que
RaNhe Boo est Ie"
U Maitre du Cimetiere"
Ie "Baron 8amedi ", comme eela a ete eonfirme par
Magdeleine qui,e1J-meme, prend fa formule
Ma Vn Gou
c'est-i-dire Magdaleine voit positivement l'otlyerwre de
la grotte. I.e radical Vn signifie Voir grandement Le ra-
dical Goo represente l'ouverture d'une Grotte.
8i les Reviseurs de la Bible s'en tenaient strietement
aux formllies esoteriques. ils se garderaient bien de ehan-
ger les mots. lIs faudrait iei," Marie 'Dint Je matin a la
grotte et eUe V'f,t que la pierre etait otee de I'ou Jerture de
la grotte ". Cela se reduirait;
Marie Ma
Vint Vn
Grotte G.
Ouverture ou
Beaueoup de passagoes des 8aintes Ecriture:; ont ete sys-"
tematiquement pour empecher d'en tirer une
confirmation des formules esoteriques. ,
Pendant la Samaine Sainte, des Ie Jeudi, les voudoIques
les rites saturniens sous la formule :
RaRa
ce qui s'interprete" Roi! Je suis roi "C'est la reponse
du Messie a Ponce-Pilate, (Jean XX-37,)
lei, se place une observance de la Tradition africaine
qui fait Ie desespoir de I'Eglise romaine. II s'agit du
" ROI, R01, ' L' DI "
c'est-a dire Ie creole pour I'expression
Roi, Roi, (i)1 (a) di(t)
- -102-
Toutes ces fou les armees de petits qui -
lent d'une fac;on effrenee dans nos campagnes, Ie Jeudi
repre;;entent la bande armee et affolee de Judas
Iscariote. (Matt. XXVI-(7)
La raison pour laquelle rEglise s'effraie devant cette
observance voudorques est dans Ie fait suivant :
Le symbole de ]a formule Rara c'est la crecelle q'le 1'8-
Illise romaine emptoie. elle au!"si, pour remplacer fa clo-
che les jeudi et vendredi de 1!1 Sem4ine Sainte.
Done, Ie temple voudo avec s('n Rarn" et I'Eglise avec
sa crecelle fixent Ie nreud de fa Tradition chretienne.
Au dela de la vie astrale. nom: ne rien de po-
liitif. Les voudoiques pensent que I'etre ipirito-psychique.
apres avoir quitte Ie c:)rp" p'lr l'ea'l ; et ils vont
dans les parages d'une source pratiquer la que
nous avons deja signalee dans les mystere::; Amp11a et qui
permet al'ame de quitter la terre en passant par la " por"
te de la lune ".
L'etre va mener une whJveli
existence, par reincarnation. sur une autre planeta ayant
une affinite avec la modalite de l'ame du defunt.
Le Messie, ayant subi toute3 Ie:; e;:>reu-
ves qui ont une certaine analogie avec les influence, pla-
neto-zodiacales, est pa!"ti pour se reintegrer dan:; la pla-
nete Mercure comme Fils du So:eil.
La, il est dans Ie sein de ses
Pere Mere.
La formule 4ui represente se.3 Pere et Mere est:
Oa m Bha
ce qui signifie Ja Dun': a.u Batonnil' BlrL/lc.
formule est personnifiee par" Notre-Dame et Ie
Batonnier St
-103 -'
En symbolisme Da est par un C'est
Ie mot 41 Dagk "de fhebreu qui signifie poisson.
Le signe m nous informe qlle ee3 sont majeur
S
c'est-adire gros. Le ri:lClicaI Bna est symbolise encore par
une barque ou canot.
Done, la formule '!'st symbolisee par une barque cMrgk
de gros poissons. II s'agit d'un dernier miracle que fit Ie
MeSsie'a I'oecasion de la troisie:ne apparition de son zombi
a ses apOtres, (Jean XXI).
Au point de vue astronomique la fonnule
Dam Dba
represente Ie noyau noir ou Dark du Solei!. ce que I'on
nomme les Tackes du Soleil. Le radical Bha, represente
la Photosphere Lumineuse.
Nos Ancetres diraient Bkotospherll.
!_e signe m du milieu exprime l'idee d'unwn i""time, de
mariage. De fait, la Photosphere et Ie noyau noir parais-
sent intimement lies.
A un autre point de vue, Ie radical Da a ici la valeur
de DJ.i, Ie jour, Ie Dies et Ie Deus du latin. Le radical
Bk'L s'interprete Pere, parceque Bha vaut Pa en Papa.
Ainsi, en langage profane, nous ne dirons pas que Ie Mes-
sie s'est reintegre dans Ie sein de Da-m-Bha, mais dans
Ie sein du Pere, (Baa) et de Dieu ( Da), qui se reduit :
Pere Bh I
Dieu (Dai) Da f m
Au Fils de Dieu, Ie Messager, on donne Ie signe L.
L'hebreu emploie ce signe L pour exprimer la negation,
ne point, ne pas.
Dans cette acception, ce signe est un apanaeo-e de l'oe-
cident, de Mars, Ie Bras fort de la dejence, au propre COIB-
me au figure. Mais Co;: signe L, quand il se rattache
-104-
a I'Orient, devient Ie signe de la En ce
si2'J)e n"est phis celui du bras de l'homme, rnais l'image
4e d,tpwyee d'un roseau qui va s'elever, monter dans
l'espace. c'est Ie signe du Messie qui va falte son as-
au ciel. .
Done, I'interpretation du signe L est celie qui exprime
a la fois la defence, ne point, ne pas tfYU,Cker,
s'agit du bras et de la main d'une personne; et, allssi,
celie de voler, rrwnter au ciel.
Ces renseignements nous permetl:ront de ramener cer-
tains mots a leurs radic<1.ux symboliques qui se
tl'Ouvent dao3 l'entretien d'adieu que Ie Me33ie eut
Magdelaine.
Voici ce qu'il dit acette femme lors de I'apparition de
son fanWme. "Ne me touchez point, car je ne suis pas
encore monte vers mon Pere. Dis-leur que je monte verg
mon Pere et votre Pere ; et vers rrum, Dieu, et votre Dieu"
Les mots speciaux soulignes se rerluisent ala formule
esoterique
Dietl Da
mon m
Pere Bha
monter (voler) Lah
Le ndical Lah vaut L:le qu'on transposera pour avoir
Ael, ol'igine du mot latin alae, les ailes.
On a occulte Ie signe Da du Solei I, les signes Ma-G de
Mars-Guerrier, et Ie Lae-n de la grande (n) aile
(Lae) de Mercure dans Ie nom de
MaG Da IJaen
Done Ie messie est monte pour se reintegrer dans Ie sein de
DamBha
Notre Dieu notre Pere en union et notre
-105 -
Les -SYl'iens de }' Egypte se contentent de sa represen-
tel' la mere par Ie signe Da,le pere par Bha transpose AB
(t Ie Fils par Lan. De Iii -
Ab Da
Ainsi, la Divinite du culte voudo, etant donnes son ca-
ractere fondamentaJ, sa physionomie et ses attributs, e!?t
chretienne, orthodoxe et catholique. -
Tachons q'imiter dans sa vie toute d'epreuves
atin de nous reintegrer, nOlls aussi, dans Ie sein de notre
Dieu et de notre Pere en compagnie de son -fils Ie messa-
-gel'. c'esta-dire dans Ie seinde
Da m Bba Lah
Et pour que notre posterite africaine ne fasse
fausse route, transmettons lui Ja
Pierre Noire
que les Oe al'epolue d'Esdrac;:" ont
r'ejetee et qui doit devenir la
" Pierre Principale du Temple du Christ: "
Le mot" Pierre" se reduit a La dans Ie mot latin
Lapis. Le mot Principal se reduit a Bhu Ie Patriache
ou Batonnier qui joue Ie role premier. C'est dans ce sens
que l'anglais- emploie Ie mot" Principal"
. Entin Ie mot Temple reluit a D)rn dan3 Ie m:>t IJ.
tin bomns.
Ainsi se deduit Ie nomesotelique de la
" Pierre Principale du 7emple."
Temple
Principal
Pierre-
Dom
-Bha
Lah.
-- 106-
Trans:nettons Russi a la posterite ce Pantheon de Ia
Loi de rEvolution de (Arne universeUe coofirme par lea
Eeritures 3t-lOStoliques. Rien ne peut le surpasser au
point de vue de rapports cosmologiques ; c'est en
eela que resident toute son orthodoxie et sa c:ltholicite
chretienne.
Cette Tradition africaine prend Ja formule
triplieitaire
Ou lDo
ce qui signifie pere-Fils-Mere.
En effet, Ie signe Ou devient Ve, et V finit en Be,
Bh, Ie P2re. 1 signt I de Mercure, Ie nous est
deja eonnu.
L:: signe Do devient Da, Ia Dame ou mere. En suppri-
mant Ie signe I do Fils, on aura Ou'Do, Vou90,
Nous Ie repetons, Do peut devenir Da, mais jamais Du.
Do represente ici Ie Principe feminin,le runr du solei!. Le
radical Dli represente Dou, radical qui exclut Ie principe
caiorique du Soleil. Done, Vou-Do signifie Blanc-Noir,
PereMere Createur de l'Univers.
Mais revenom:; a la formule
Ou m
d(Jnt il faut confirmer aussi la formule dana les mots
du verset precite.
Le principe masculin est represente par Ie signe OU.
1\OU5 avons un exemple du caractere masculin du signe
()u dans Ie pronom grec Os qui fait au genitif Ou.
Ve pseudo-Esoteristes ont donne Ie caractere feminin a
CE: radlcal et l'ont fait l'Ouverture feminine. Et
Ie radical Ma, d'essence feminine, est tenu comme l'ex-
presl:iivn de la masculinite. Mais ce merne caractere ma.,-
culin, irnproduct.if est dans Ie genre neutre. Done, nous
vou!ons persister arepresenter le Principe maternel, la
-107 -
Divine E,ouse par Ie signe M. Done, Mere est dang
Oum
Audessus de I'lme universelle Oum, se place 1'3-
prit universel ou l'Idee-.rolonte dont la force de p,1)-
pul<:ion entraine I'Arne universelle, combine, agence et
precise ses aetions reactions dans les plans hier-d-
et successif;:; de ia Nature en perpetue-lle gesine.
A ce sujet la Tradition africaine pose la formule :
.(E I
Ma Ra Cba
uo Sa! Do Goua:! Do-svu! ! qui .:;'interpre-
te:
EterIlel ! Mere- Perc-Fils du CieI !
Tente d' Abraham: Tame de Moise! Tente d'Ely-: Tente
du Christ!
En effet,Abraham eut la promesse d'unE' posterite nom-
brt>use comrre Ie Duma:"ne du Sable. ( Do-Sa)
traversant ia .. e:;t figclrativament Ie genie
dunt Ie dQm-icile est dans Ie:; eal.tI. ( Do Gouae. )
Elie revetu de sa peau de bite est !e d'1ns
regne animal {Jar Ie pore (Do-souJ
Il n'egt pas neeess3ire de rappeier [e Domicile 1.:1.
Vigne hien-aime Do i-C'hou. Da- I Chou est !e Christ,
fils de David et de Dieu_
Comme on vient de Ie fa philo;;ophie esore_
rique africain':> est simple, ec CV;llpatible <l'il::'C
qu\)1\ peut vo:r et excepte en ce qui concerne
l'Esprit _E-l qui i\ tl)ute dtimunstl'atio:l schoiasti-
que. Cependant, Ie I'analogi= de I"Esprit tW
ct'S termes :
-- 108-
II I.e vent souffle ou il veut, et t ~ en entends Ie bruit;
mais tu ne sais d'ou il vient ni ou il va ".
C'est encore Ely qui entend '. la voix de l'Eternel dans
Ie brulssement d'un vent subtil et doux. D'accord avec
ce symbole, les Esoteristes africains placent Ie Pere avec
Ie St-Esprit-Vent dans Ie Pain-souffle fortement et par-
fairement leve ; la Mere, par une Coupe et Ie Fils par Ie
vin blanc tirant sur Ie jaune.
Etant donne que ''personne ne peut aller a Dieu que par
Ie Fils ", il importe de donner Ie vin dans la Coupe a
ceux qui communient. Si Ie pain n'eE't pas leve, souffle, en
passant par Ie feu, on ne re<;oit par l'influence du St-Es-
prJt du Pere qui circule dans Ie t'ent et les langues de feu
de la P e n t e o t e ~
Nos ancetres prehistoriques nous ont legue des formu,,:,
les relatives aux elements Eucharistiques, formules que
nous allons bientot analyser. Ces elements ne doivent pas
etre qualifies" Eucharistiques dans la tradition africaine,
mais plutot
" Elerrents Palnistiques."
puisqu'il s'agit du Painet du vin zimes faisant opposi-
tion a la substance azime.
Par ZIm' Zym, on designe Ie fils tres :umiueux du So-
leil. Par a-Zym, on doit entendre ce qui est depuurvu,
prive de la )umiere du Fils du Soleil, ce qui est tenebreux,
nocturne.
-lORb-
110-( ;011 Ph - Rai- L
L'f-(omme inlelleclllel, Philf)fi()plw, et Logi-
(:if'n,
Ilo-('oll-Ph
L'hommp. Portp.-prtrolp, I'oraleur didacliqlle.
Ho-fion-Chu'
CHomme i1 vocation Srtcerdotale all Choml,
Ca-Rha
Terme {inal au In marl.
R:l-Xh- HllO
Enterrement ou Ie cmlavre place au mng des corps
morts: la nt'cropole.
B:lh-Oll Sa-mh-Oi
I.e maitre qui domilll' sur Ies morts Ie sailll'di.
Z-Om-Bi
FlIlItdme post-Ill/lilt' all n:'su rredioll.
Itam-Hlm-Lah
.\sl'ellsioll t'l n:'inll'gralion dans Ie Solei!.
PAKTBEOIf PRIMITIF
lla-Ha-(:a: - Soleil la Jlht' Reine des eiell.1".
no-Sa Domaine du regll(, miner;",
: - l)omainl' des eaux-.
nu-Chuu : - Domaine (ll'S Champs,
nu-sUIi : - Dumaine animal et homo-animate.
nOI-(',holl : - I)omaillt' des hOlllllles ({esprit et ({cuuQur.
-- 1OXn-
RtstrMt SYNOPTIQUE
DE
L'Evolution de l'Ame Universelle
DANS
La formation du monde Terre.
--::-:.:::::--
f h<lll-( :1-:\ min:
L:, Terre dans I'Espace.
(illlllfl/(' de la Tern' slIspendlle dans rnir.
Lt [f-II dans r{(nln' ("('nlm! de l::t pierre granitiqu ('
SE-t:lJi .-\1II-Po-L3
Le FJ!u! sf/b!ullell.r des e{(ll.r /llllJia!ps, des ri\'jerl's el
dl'" des regnt's minero-aqllHliques.
S('-illl-Hili 13111-Pha-Ca
L'-", r-JlUmps ('Illtiui:s el Ies FJI'''ts dC' fll'lJrt's dll
'.
SI'-i 111- Bi .-\ II-Uai'-Zo
LCl plostiluli()IJ OU l<:l passioll S('xII<'lk; 1t'1'1I1 dOllS
II' I'NJIII' XfJfJlfJ(/i(/III'.
Ba-Uali
1.1' J:fj; (31; 'j"'I'I"I' (,II rJllIJlJaJlil<" dHllS k pl:llI dll
1'(';"<,11(' J1CJJJJ(J-:Jlli,;JaJ, J(, dlfI <I,'s /lo/llllolit'/Is.
.\ - - Ui
J, h'j!JlII". fllHlfJlJlI'!lul 1'llolJlllH' - veJllre sarn',
r;rll;-lJi. ',II (;OlllllW (,II dil (:11 :.lllglais.
-10&-
LE IEPTDAIBE 1'ERREITRE.
Les Interpretations c1asaiqueB del 1Ditiea.
*
G-an-Gba- Am-in J
Le grand corps enveloppanl qui est Ie loil de Ia Terre,
et qui est Ia malrice generatrice qui donne Ie desir aac-
croi.<;sement, de se multiplier, de se reproduire.
Kfl-an-TZo
La Force aveugle qui anime la matiere et qui se con-
en lui-meme pour constituer la force centrale qui
est Ie fond des choses. Elle se devoFe elle-meme comme
un tourbillon de feu, Iequel est la sour.ce qui imprime la
direction premiere vel's fespace.
Kq-an-Tzo est Ie Vulcain du Voudo - lin signifie
forgeron.
,,,
SH. Db
Am-Po-Lba
La LIll/e rOl/de qui l'ontourne, admil'able et resplendis--
sante. et lJer...ant son principe seminal sur la malrict' de
la Terre pour faire yermer Ie regne des plal/les.
S(:-im-IUli
I-om-Plan-en
Les mOlwemel/ls -Legers et les sow; dOlIX des arbre,s des
champs. qui d;u;se en dellx pm'l;es 180 terre _. Ie silloll
de In chnrrm'.
Celui qui eillasse flill Slll' [([utre It's ks choses
reelle.'i In lerre. It, gl'lLlld jour du I'Clssemblemelll : Ie
llluissollneur Ie jour de 180 llloisson.
-108d-
cC' RO . , . ~ . ~ . ~ .
,;:,,,,111-111- I ~ l.t l.tv.!
An-Olli-Zo i i i i ~
Les rtnimau.r. {eronds, fertiies et charnlls, fiairenf et
s'rtl1rtnCf'.nt en mOUl1ement impatient sur les amas rrcolfes
qu'ils rtwagenf.
R.:l-nha
La Sa!ure Ignee manifesteedans finfelligencederHom-
m(' dans Ie Domaine de ['Existence humaineo Le Roi de /a
Ikmocratie adamique.
A-Dou-m
Gui-ni
L'Efre v%nfaire, /'homme de grande dOll/p.ur, rhOllllW'
qui peine beaucoup pour manger it sa' guise: l'artisan,
rouvrier, Ie proletariat.
('est A-Dom condamne it manger it la sueur de son
front.
;\'ous nous arretons ici. Les autres formules dans ce
pantheon sont analysees ailleurs.
: ..
"!aLGi etles_ d e s ~
: Ce qui a nos yeux est Ie pius digne cfadmiration daDs
la Tradition africaine, c'est Ie fait que tout SOD" FaIt,...
~ t un symboJisme cosmologique 00. se deroule .. LALOI"
universeUe dansses multiples manifestations a tra.vers
Ies hierarchies de fa Creation.
~ r e Supreme et Infini qui domine Ie Passe ~
l'Avenir,
est II n Eternel Present. Cette formule' est l'origine du
mot grec qui signifie ., Toujours " .
Apres cet Esprit infini et decoulant de Lui, vient la
'Vie universelle sous la formule Ou-m, dont on a fait de-
river Je mot A-me.
Cette arne universelle se traduit. dans Ie
SUBCONSCIENT CREATEUR
chez les etres et a la fois dans les chose&
L'Ame universelle SubcollSciente se manifeste SOIlS des
modalites diverses dont chacune revet une entitee separee
et distincte laqueHe constitue une " loi ". ou "mystere.".
"La Loi", c'est Ja l'AlJlour, attribut de 1&
. CAUSE PREMIERE
dans sa manifestation, t.elle Soleil.
-ItO -
les S("C()'lfdm"'es et dis-
que N>ut 'arne univen-eile; par exemple
t::- wdiaqlJ.e dyns.mise !*'r Ies Done la doctrine.
e&.!.enqu a""riC.31p. SUT
... U 1.-.01 des mysteres ..
OL<: ;:lresid a de }a Cest:
Ie r::. i-son ,.mr-quoi }e
KEGRt VorDoIst
",= neu! abandonneT" son cr; ite tradiI-jor-net qui deifie
-r Arne S1JbeOT'.5cit!nte e!'atrice a laqnelle son! assujettieg
em5ibilite.!SOY: intelligence et S2. partout et
.
ff; est dE' rrrem.c:= 1\1ulatres chez qui e7.iste 1a '''tare
vouaoe!:iqut: ". l'ar" tare voudoesqtl ". il f:rot entendre
psyeboJOgiqu'! indine uo sujet a ma-
spomanement ou va!" pro\";Jcat l'jr;. Sur,-
8':0, modafitk::.
lA:1S dtv,=?n;t:J:; ie
... ruyl5lk.....:-, ,. uu v'Jud'J. Clt<:l UII (Joillt;
. r;: ... ,:,tt,-:,t.. d'a!J un':
d': ;;;,. 1-'".<;,.(;'": '{I); r":f{)()l1t': aU ',l:IL!k (;;::: I.JYI"CJ.rnifj(.. it Nt:l!rc
\,()I... G "l)(:\"o;r,:" it rt:(.pli,. It-;,; Pri'l'
(; i 1/>to' ;:.
r... t1 CG\t <if; ll,aWJU(Clt:llt", a (:e:,. ., ", Itt .- /.inwd
J !:ai. :-.a r.1J:,,-;:;.n-c: eL 11"')'/IH4 d,!;.;
I \.jui l1e Ln;IJYl:"r h:IJI'
fJJ.(; ';;;.r.;" .. rc.:-La,.,J de::>
!)f'(i'J1X.-;;' <;f;I!'/(::,w, IJar 11:" IJ;'c'.(.- d'AlIlaL!Ct.. X,IX,.
-J-
Les .Egyptiens OOJJS -PM' les
apres avolr dresse les Pyramides' et Dati de&
dans Ie Sphin.J l AE-I. QU-J( se aller a
a des U Devoirs". L'Eternet rgandit
au milieu d'eux un aement de desequifibr:e qui dlsagre.
gea les forees individuelles et soeiales qui
rent Ie progres de ee pays-
TOl;tes les entreprises de fa eivivilisatioD perdKeat.
Jeur cohesion et.le.peupie offrit eomme Ie spedarle
homme ivre qui chanceile en vomiS!Qnt. (.Esa:e,.- XIX-14-)..
social d'Haiti, serait-il daDS Iln-a&
Ce qu'on doit se nlIlpeler, e'est que lID1IS. lie. SDIIIlIleS
pas one race bitarde : mais ane
tation d'une Loi avec -Ileus SOtDI'mB
unis et identifies et sans LaqueHe- nous De SOIllllU!S. rien.
C'est a n>teniret a mediter serieusement.
Les races batardes sont peut-etre libres. en ce semi
qu'elles ne soot que des . produits aceidenteJs ,... Tef
n'est pas Ie cas des Rares Souches qui. elles-dependeDt- de
certains Genies proteeteurs.
- 26.1-
c'est-it-dire Seigneur, Ie Domaine,la maison, Ie
C'est ce Seigneur que nous appelons aussi Gcnie
tutelaire.
Les formules veulent que ce Seigneur ne soit autre
que la,' manifestation du Soleil dans les Domvines respec-
tifs de l'evolution planctaire. .
Or, tous les genies tutelaires ou Seigneurs des domaines
sont comme des fils heritiers, des sous chefs, des sous-
gouverneurs. On peut, dans certains cas ne considerer
que comme des serviteurs- ouvriers qui doivent obeir,
en ce sens qu'ils sont les executeurs de decrets et ordo-
'lances de l'Etre Createur supreme.
Par exemple, la Voix du Dieu Createur de la Genese
commande: Que la Lumiere soil. 'Et de suite, les
relohim, les dieux -genies, obeissent et executent ce
commandemenl. Et voici qu'apprait la lumiere qui etait
en' puissance dans I'Ame uniYerselle, la nebuleuse
primordiale.
De la meme facon. nous adressons nos demandes
nos vreux aux geriies-tutelaires qui sont, "is-it-vis du Dieu '
Createur universel, ce que du Conseil des
ministres sont vis-a-vis du chef de la Nation.
Quand Ie niinistre accorde une faveur, c'est en definitif
Ie Chef du Gouvernement qui l'accorde; et quand celui-
ci donne, c'est par l'intermediaire de I'un de ses ministres.
L'un ne peut agir sans I'autre.
Le diable, Ie demon, Satan disposent de la puissance
pour faire du mal en vertu de I'autorite emanee de I'Etre
Createur dont ils sont les creatures.
C'est sur toutes ces donnees que repose Ie pantheon
polytheiste du Voudo. Chaque genie-tutelaire d'un domai-
ne ne peut accorder que ce qui releve strictement de son
domaine propre,C'est la raison pourquoi la priere domini-
cale voudo, ne rcclame de ehaque Seigneur d'un domaine
que ce que ce domaine peut fournir, et cela, sous la per-
mission du Crcateur universel.
Les_ieres lithurgiques s'achevent par la sentence au
nom de notre Seigneur J. C. Dans l'oraison dominicale
voudo, on dira de Meine (( par notre Seignellr, mais Ie
- 264-
nom de ce ( Seigneur sera celui du .domaine auquel
apparlient ce qu'on desire obtenir.
Par exemple, si ron demande du pain, ce ne sera pas
par notre Seigneur Dogoure )) du regne aquatiqiJe, mais
par notre Seigeur Dochou du regne vegetal. C'est
clair et logique: Ie ministre de la marine ne s'occupe pas
de fournir Ie ble; cela est raffaire du ministre de rAgri-
culture. Cependant, et la fourniture de la marine et la
fourniture ressortissant a rAgriculture' dependent de
rEtat. L'Etat est, ici, Ie Dieu Createur el Dispensateur
universel; et les departements, marine et agriculture, sont
des domaines regis chacun par un Seigneur qui 'se
nomme " ministre
Ces renseignements suffisent pour justifier Ie polvtheis,..
me de la tradition africaine. D'ailleurs ce polytflelsme
est confirme par la Bible.
Ie verrons plus loin: chaque Seigneur ou Domi-
nus est represente par un grand personnage bib\ique...
Ce personnage symbolique est inspire par rEternel au.
nom de qui il accomplit sa mission envers rhumanite.
L'Esprit de rEternel IE- I - On- m est (en tout et tou-
jours pm'lout" Cest ce que represellte la formule
IE-I-OMNIS.
DE LA CONFESSIOR
'ET
DE LA PRIERE DOIIRICALE.
- of---
,-1<:-.
Oll-IU.
lla-Ra-ca.
; no-Sa; ; Do-Sou;
no-chon; Uo-i-chou.
() Elernel, Esprit de l'Esprit des esprits; Toi .qur
regncs dans I'Etendue lumineuse. la n..ee el
Ie Tcmps! Toi qui tiens en puissance rAmour (A) rE-
quite (E) et la lumiere (I). Toi qui environnes -rUnivers
-265-
entier de ton puissant pJu\'oir! Toi (pi e3 manifestcdalls la
lfi'rc Reine des Cieux
notre lres adorable Ma - Ra - Ca, reeois notre SinCel'e
confession et. nolre priere ardente. .
. Soispropice it. nos demandes et sois misericordieux
envers nos supplications l'amour de ton Nom con-
bien eleve et illsurpassable en bOllie ill{illie.
Nous avons peche contre Toi par ignorance, par {ai-
blesse de volonte et aussi sous l'empire de la perversite
de nos imaginations. Pardonne nous ces offenses et que
ton Esprit vienne it. notre aide pour nous inspirer des idees
pure.,> et ,mines afin que nos pellsees s'clevent jusqU'il Toi
par la priere et nons obtienne la gn\ce d'etre en
.'ipirituelle avec Toi pour l'accomplissement de nos de-
voirs vis-ii-vis de Toi-meme et envers nos semblable.'i sui-
. vant Ia Write, L4.mour et les Vertn'> du ell'Ur de la Mere
Reine des cieux, MA-RA-CA
Alnsi-soit-il !
CeUe . priere et celie confession sont classiques au
point de vue esoterique parce qu'elles sont limiiees llll:l'
attributtons des trois premieres formnles.
Maraca.
Apres qne cet hommage it. ete rendu it. l'Eternel, Esprit-
Arne - Lumiere universel et infini, manifeste dans l'Astre
Royal oriental, les demandes sonl adressees aux divers
Seigneurs des domaines universels.
,
On doit etablir une difference entre la priere qui est
un acte d'adoration et de soumission devant haute
Divinite, ef ce qui constitue une' demande : Tacte de
sollicitation pour l'obtention d'une faveur qui releve
duo pouvoir d'un dieu-genie.
-266-
Les Demandes adressees aux Seigneurs-dieul
, : 'o!-' :
Notre Seigneur DO-CA-N
La formule Do-Ca-n, primitif de Da-Ca-n, a ete
personnifiee par Daniel (Da) dans Ia fournaise dont Ie
Calori (Ca) fut porte it une intensite extreme (n); e'est
it dire (( sept fois plus qu'on n'avait eoutume de la ehauffer.
(Daniel III, 19)
Ce ehAtiment a ete inflige it ce prophete ethiopien pour
avoir refuse d'adorer la statue d'or du roi blanc Ne-
bueadnetsar. Pour proteger ce grand (n) Negre (Da)
eleve a la dignite d'un dieu (eL); disons-nous, pour pro
teger DA- n - iel, I'Esprit de I'Eternel, manifeste dans Ie
Genie qui regit Ie feu central de la Terre, prit l'apparence
d'un jeune Due un fils d'un dieu, et par l'autorite et
Ie pouvoir dont il est revetu, ce fils des dieux ordonna .
que les flammes n'eussent point d'effet sur la personne
de Daniel et de ses compagnons.
Voici, dit Ie texte, je vois hommes sans liens
qui marchent au milieu du (eu sans eprouver de dom-
mage; et raspect du qllairihne est semblable it llll fib; dt'...
dir'll:r.
FEI'-Du,:c Bu.
( (J. C. ) f :u.
FILS 01' E:"F.-\1'\T H
C'esl une chose remarquable qu'au lemple voudo on
ne lrouve jamais des idoles des ,..faille... qui appaltien-
nent au propre a cette tradition. Depuis l'extension du
culle catholique romain on y trouve toutes sortes d'ima-
ges de saints et de statues de ce culle.
D'apres I'epreuve de Daniel, Ie prophete Negre. un
Darky (Da) extremement ( n ) carbonise (Ca), Ia race
noire n'a pas Ie droit de se prosterner devant Ies images,
Ies idoles, Ies statues d'or au propre comme au figure.
Lc Dollarisme est anti-africain et Ie pot-a-vin de Nebu-
cadnetsar doit eire rejete comme I'a fait Daniel. Avis
aux defaitisles <lu milieu.
-267-
'Pour RecIamer L'assiltance
DU
uSeigneur Do-Ca-n D.
o Eternell Tu t'es manifeste it. Drrniel dans la fournai-
se surchauffee et tu ras delivre des flammes de cet enfer.
Comme un fils des dieux Lu t'es montre au milieu de
ce feu pour briser ses lien." et Ie protegeI' contre la brlilu-
re mortelle it cause de sa [oi en Toi et, aussi. parce qu'il
re[usa d'adorer Ie." [aux dieu:r et de se prosterner devant
les idoles et de la statue d'or du roi.
Daigne 0 Eternel. augmenter en nous la [oi dans l'efii-
cadte de ta pmtection contre les persecutions des auto-
rites myales eL eloigne de nos c(nm; Ie culte des idoll',*;
et des images,
Nous te prions. Eternel. d'agreer ces demandes par
notre Seigneur Do-ea-Il. Amen.
Demande au Seigneur To-ch-Ka-n
La formule To-Cu-n n'est qu'une yariante pour
To-eb- Kn-n
eL celle-lit. peut etre confondue avec son homonyme
Do - en- n. En effet, les radicaux Do. To, sont permu-
tables it. cause du fait qu'ils sont de nl,eme touche dentale.
Cependant, au point de vue de l'inlerpretation symbQ-
lique ces deux radicaux different. Le radical Do se rap-
porte it l'elemeut feu landis que Ie radical To represen-
te la manifestation du feu dans Ie regne vegetal et. a ce
titre. ce radical est represente par un tres grand aJ'bre
qui peut. par l'abondance de ses [ruits, nourrir Tout (To)
les elres qui sont /le,,, (n) de la chair (ch),)) Cel arbre est
-268-
si grand et dur qu'il est surnomme Ie plus grand (n.>
kaiser (ka) du champ ( eh) oil poussent les arbres (To ).
To- 'arbre
Cb- Cbamp
Ka- Kaiser;
n Ie plus grand.
Le plus grand kaIser des arbres des champs.
Quand eet grand-arbre-roi est emonde, on laisse Ie tronc
avec seulement deux branches ou deux racine... dirigees
en sens horizontal et divergent; ee qui donne it eet ar-
bre la forme symbolique d'un T. eet Grand Arbre))
est represente aussi par la formule,
l'Iba- Poo,
arbre divinise par les Afrieains traditionnalistes. Le ra-
dicale Mba designe la Terre maternelle ou Ie Genie qui
est maitre de la Terre, ['Esprit gardien de notre monde
planetaire. II est done Ie
SOtlyerain
des souverains qui regissent les diverses hu-
maines sur la Terre.
Le radical Poo, contraete Po est Ie meme de notre
formule (( Dra-Po)) qui designe ees eollectivites humai-
nes partageesen Populations. II ne faut pas ecrire Dra-
peau en esoterisme.
Done Ie fornmle l'Iha- Poo represente Ie
(.rand SOllvel'ain
protecteur et dominateur de tous les souverains des di-'
verses populations de Ia Terre.
S'agissant de la lune dominant fHumaniM terrestre, il
sera aussi question, tout partieulierement, de la seete des
hommes deifieateurs de I'Astre nocturne qui est surnom-
me.
A-Ga-Oll,
("est 1 l'As!n' (A) Gal'dipn ( Ga) de la Ill';! (ou);
- 269-
les hommes (ou) premiers (A) qui veil/ent (Gil) dans lesens
de diriger les aspirations de la population. Nous trouve-
rons la confirmation de ces formules youdo dans Ie re-
cit du songe du grand arbre que fit Nebucadnetsar:
Voici queUes etaienf les visions de rna tete sur rna
cOllche.
TETE
CocenE
VISION
(PREMIER)
(GRAB.n)
(V-Ou)
A.
G
On
(( Je regardais, et yoid ))
JE (ROI A
REGARI>F.R Ga
Ymel ( v-ou) On
L'Africain dit GardeI' pour regarder.
(( II Yavait un arbre au centre de la Terre et sa hau-
leur etait grande.
ARRRF.
CENTRE
TEBRE
GrlAXDE
To
Ch
Ku
n
La fommle To-Ch-Ka-n non pas un
seul et unique mobre, mais bien tout (To) Ie regne vege-
tal, l'ensemble des arbres (Ch.) de Ia: Terre (Ka)
totalement (n). C'est pourquoi, sans mentir, l'ecrivain
esoteriste a ecrit : Cet arbre etait devenu grand et fort
et sa dme touchait aux -deliX et on Ie vovait de tous les
hfHlts de la Tare.
AHBRE
CIME-CIEUX
TERRE-FoBT
GBAND
To
Ch
Ka
n.
Son feuillage etait beau et son fruit abondant; il y
avail sur lui de la nourriture pour tOllS. Les animaux des
- 270-
rhamps se mettaient 1 rombre sous lui, et les oiseaux
du riel se tenaient dans ses branches et de lui se nour-
risait toutf rhair,
Tors. T<KTE
CH,UIP, CH,-\IH
,-\ I\I.U' x
Tn
eh
:til
Lc n'cil nOllS append que rarhre a ete coupe el qu'on
n'en a consen'e que Ie tronc et dell.t' racines, Ce T a ete lie
ayec une chaine et expose a Ia rosee du ciel avec les ani-
mau:r qui hroutent l'herbe de Ia Terre. CeUe sentence est
rendue par Ie decret des veillants et Ia decision est
'1"ordre des Saints, afin que Ies oivants - c'est-a-dire, Ies
populations de Ia Terre,- sachant que Ie Souyerain -Ie
sur Ie regne des hommes, et qu'n donne
if qui il Yeul. ('t qu'il yelew Ie plus abject des hom-
llH'S, ..
y
l'lh:t
Poo
On connail Ie reste: un jour <Iue Ie roi se promenait
il lruYE'rs Ie palais royal de Bahylone et debout sur Ia ter-
rasse il conlemplait cette grande yille arrivee all sommcl
til' sa grandeur, Sai.si de fieri<:" de Yanite, d'orgueil et de
presomplion, Ie roi s'ecrie; It X'est-ee pas ici la grandc
Babylone que rai hiltie pour e!re la demeure royale, par
/a puissance dl' 111ft et {Jour la de 111a 111aflllifi-
renu? .. "La l'tait encore dans la bouche du roi .
lJU'lllll' \'oix descendil Ull cieJ: (( on
['unnonee que ta royallle va etre iJlee jusqu'u ce que tll
reconnaissl's que Iv MaHrt, domiJll,le rcgnc des
lJommcs ("esl-ii-dire, des pOjJlllatiolls de' la Tene (.,
Cfll'il Il' donne i, qlli il lui plait.#
.\.pr(s Iv chitlillleni sc,us forme u'humili:llion inflig('c au
I'oi, jJ rc\'inl iJ son bon sens el il uedara : "Maintenanl,
IJloi :\ehucaunelsar, je IOlle, j'ex:lltc el je glorifie Ie /);"11
rt,s 6"11.1' d01l1 loules les (j'UU/'f'S sonl m;r;tflb!(,S, cl les
WI;".'; just,'s: <,I qui j)l'lIt C('lIX qui lllal'chl'nl aVl'l'
(Jrgli(iJ. "
I):IIIS (.(. \'(Ors(" (Osl indllse 1111(' \'iejlle forlllllle ,o'sol('ri-
- 271-
que, laq,uelle, en ce qui louche noire organisation sociale
et meme nationale, est de prime importance.
Reduisons les mots speciaux soulignes:
Le Grand (n) Dieu (O)du ciel et de l'Exi."tence terrestre
( H) se reduit au radical compose OUO-n, parce qu'i1
s'agit du Domaine (D) de l'Existence (H) .mblimaire (0),
Des mots ((reuvres verilahles se reduisent au radi-
cal Va, parce que Ie signe \'a, a la valeur de On dans
(Euvre.<; et Writable.", Et heaucoup de mots anciens chan-
gent Ie radical Va en Ba. Ces deux radicaux Van, Ba,
designent l'eau. Enfin, l'expression lfvoies justes 01 est un
attribut du Messie hermaphrodite designe La-H, Ie domi-
nateur du regne
En definitive, il s'agit de lapleine Lune (0) Ie grand (n)
Dieu (Oh) rotorien, qui fait fructifier Ie regne vegetal par
ses eaux {econdatrice.'i, (Ba) la rosee des champs. qui
fait monter les planles (La) de la Terre (H)
nelsar etait en patllrage, C'est ce Oieu-roi, )Iaitre Som'e-
rain du Oomaine de I'Existence llniverselle qui peut faire
de."cendre forgueil des hommes vaniteu.!" et arrogants qui
perdent Ie sentiment de la reconnaissance des qu'ils
deviennenl intluents el opulents.
reduisons :
(iHAXD DIEl'
OEL:VRES
VOlES .hrSTl:S
lei. en BaHi on t'onnait
Ailleurs, on prel"t'rt.'
Ensll ill':
llbo-It
\'8-Ba
Ltt- H
llho- It Ba La - H.
llbo-It \'s Ls- H.
OK(iUEII.
J)ESCEl"IlI'.I:
()-ou)
(Down)
On
Uo
A ce grand roi rolorien on donne une I'oue, celie du
Destin (l.'wt'lulllnt l'l desceIl(lan/. Place sur ('cUe roue,
Nehucadlll'lsnr til son ascension glorieuse. Mais devenu
ingrut el nhon-Bs-Lab Out-do tourna la
rOlll' ; el ce qui clail t'n haut ..a pour .y rester en
cclll' position jUSqU'l\ l'h('un' dt' III repl'nhlllcl'.
-272-
II en est de meme de la collectiyite haitienne dont
rIndependance nationale remonte au sacrifice propitia-
toire offert a Dbon-Ba-Lah par la pretresse africaine
de Boukmann. Elle etait possedee du Genie imisible qui
devait seconder les esclaves dans leurs luttes pour briser
leurs chaines.
Aujourd'hui Ie :"om de Dhon-Ba-Lah est considere
chose nIlgaire, honnie el meme honteuse au point que
ceux-la qui comme nous l'honorons de toute la force
d'une ame reconnaissante- sont reputes indignes de fi-
gurer it leur place dans la societe. Mais nous avons cons-
tate que Ia pretention hautaine de ceux-la qui se disent
(( elite et qui se croient emancipes du (( Demon Dhon-
balah (( descendent, descendent. descendent tonjonrs. Et
Ie temps est deja venn oil pour tenir Lete aux exigences
de la toilette, lion va dans les champs elu roi) mais pas
pour brouter les herbes.
II faut cependant reconnailre que la Collectivite hal-
lienne a ete econduite - c'est Ie mot - et qu'elle n'a ja-
mais possede un Yfai initie-esoteriste pour lui reveler 13
valeur catholique, cosmologique de sa tradition raciale.
Par contre, on a toujours monter un systeme de deni-
grement contre ce culte.
Oscillant tantot d'un colc et tantol de I'autre, la socic-
1(- haHienne a toujours senti qu'j) lui manquait quclqu<,
chose : (( que cela ne va pas I).
Elle s'est yel's Ie culte des AncCtres Libera-
Leurs sous l'impulsion energique et patrioLique de I'ho-
rable ex-senateur Calus Lherisson ; mais it. notre avis,
cela n'est qu'un commencement dans I'ordre des devoirs
qui s'imposent anx Hai'tiens. lis ne doiyent par s'arreter
iiI. IIs doiycnt monter plus haut et tat.,her de decouvrir
en Yertu de quelle force occul!e et propice leurs Ance-
Ires,ont pu gagner I'lndependancc nationale. Derriere les
hras de ces titans il \' ayait cerlainement Ie ( Grand
Dieu-SouYeraill qui donne la pluif' pour benir les arbres
des champs et qui a la p'rerogative de faire monter ou
d'a!Jaisser les hommes. Au temple Youdo, ce Granu-Roi
des cil'lIX de la Terre est symbolise par Ie
Serpent Dhonbalah
DUE-DO.
~ 273-
Monsieur Windsor Bellegarde declare que (1) Ie
Voudo est un culte africain. Les Negres transportes iI.
St Domingue n'avaient jamais abandonne leur tradition
religieuse. Selon cette tIadition, la Divinite, dans sa
toute .puissance est incarnee dans la Cl)uleuvre.
' Les ceremonies de ce culle etaient, comme de nos
jours, entourees du plus profond mystere. Chaque initie
p r ~ t t Ie serment solenneI de mourir dalls les plus abo-
minables tortures plutot que de reveler les secrets qui
lui etaient confies.
A l'approche de la revolte des esclaves, Ie Youdo
devint une association politique qui avait pour mot
d'ordre l'extermination des colons.
L'agitation produite au sein des ateliers de l'Ouest s'etait
propagee dans Ie Nord. Dans la nllit du 14 A.out 1791,au
milieu d'une foret apeIee Bois-Caiman, situe au Morne
Rouge, les esclaves tinrent une grande assembIee en vue
d'arreter Ie plan definitif de la revolle. lIs etaient Iii. 200
delegues des divers ateliers de la province du Nord. Cet-
te importante reunion etait presidee par un Negre com-
mandeur appele BOllkman dont la parole energique et
enflammee remua profondement l'assistance.
Avant de se separer, on proceda iI. une ceremonie
qui acheva d'electriser les conjures.
II plelwait abondamment. Tandis que les bourrasques
soulevees pat'l'orage se melaient aux eclats ininterromplls
du tonnerre et aux craquements sinistres des arbres se-
wlaires de la foret, une lWgresse d'une taille giganJesqlle,
jusque Iii. inaperC;lIe, fit brusquement son apparition. On
eli[ dit que ses yeu.l.' lanf-aienl des etincelles. Ses gestes
etaient .mc(ult's, sa respiration Iwleltlnle. Sa main etait
armee d'un cOllteall pointll. qu'elle faisait tOllrnoyer au
dessus de sa tetl'. II
(c Apres avoir pirolle/ll; lro;"; fois sur elle meme et jete
un coup (freil' circulaire sur l'assembJee, elle entonna un
( 1) Voile Ie petit c1assiquc dc eet autcul" illtitule Petite Hisloil'C
c('Haiti. Pagcs -It-4:i ct suivalltcs.
-2i-J-
chant africain dont Ie refrain fut repete en par les
assistants prosternfs la face contre terre. On traina ensui-
te elle un gros cochon noir dans les entrailles du-
quel die plongea l'arme du sacrifice.
L'animal bondit, puis s'affaisse. Le flot de sang qui
jaillit de la plaie est yite recueilli dans une gamelle et
sen'i tout ecnmant a chacun.
(( Sur un signe de la pretresse, tous it genoux, jurerent
de se deyouer b. l"iilsurrection et d'executer la yolonle
de Boukman...
( Le 22 AoiJt 1791. c'est-it-dire Imit jours apres la fa-
meuse ceremonie de Bois Caiman, yers 10 heures du soil'
alaI'S que lout semblait dormiI', on entendit soudain el
partont resonner Ie son rauque, mysterieux et lugubre
du lambis, A ce signal. tous les ateliers de la riche
Plaine du de I'Acul, du Limbe et des enyirons du
Cap sont sur pied. Vne immense et terrifianle clameur
parcourt les monts, les yallees et les collines.
UBERTE! LIBERTI-:! YEXGEAXC.E!
leIs sonl les cris des re\oltes. Grandes cases, usines,
champs de cannes, rincendie embrase ct deyore touL
\"oilit (f Ie point de depart de J'Inuependance d'Haili
qu'on ne doit jamais oubliel'. Xous aurions voulu analv-
ser ce magnifique au point de yue du rituel esole-
rique pour demonlrer son vrthodoxie. nous con-
lenton,s de souligner les mots indicateurs.
Les m\'steres de Uho-JlRaLah se casent
dans la 5Iaison de la \'ierge Zodiacale correspondant au
lIlois <I'Aoill 0(1 J'Eglise, elle-Im'me deifie la
Dame de .1'Assomption
co .\ssomplion .) orgueil, alTogancc sonl les
aLll'ilJuls negatifs qui se placcnl ici duns la maison de la
\'iel'ge qui frappa \'ehucadnelsaJ'. El c'est Elle qui, incar-
dans la pn:lJ'csse de Boukman a!Jais,'iflJI la pretention,
( rAssomplion JI des grands gencraux et des co-
lOllS immOI':lIlx ('I mt'dl3lJls,
_... 2i;") -
. lei, nous donnons au mot Assomption sa valeur
dans la langue anglaise Assumption II qui sous entend
l'arrogance, la pretention outree. La langue fran<;aise se
contente de donner it ce mot Ie sens denlevemenl. Nous
y ajoutons aabai.'},<;ement.
La Vierge zodiacale domine la Terre et Ie ventre.
La truie est l'animal sacre de la Terre.
La prHresse qui perpetue les mysteres de Papa Pe-
tbl'O, Ie Jethro de la Bible, a offert en sacrifice propitia-
loh'e Ie cochon symbolique pour la delivrance des es-
claves tout comme Jethro l'avait offert en sacrifice aac-
tion de grace pour l'emancipation, Ia deIivrance du peu-
pIe Israel.
C'est du levetisme africain orthodoxe et catholique.
(Exode XVIIl-IO-12)
Si aujourd'hui Dhonbalah Ouedo. Dagoure semble
renier la Collectivite haitienne qui, de ce fait, perd, les
unes apres les autres, toutes ses institutions sociales et
nationales, degringolant effroyablement dans Ie bas-fond
entrainee par la Roue du Destin I), c'esl que cette Col-
leclivite a remplace Ie cochon no;r el blallc par Ie sacri-
h;gr. du sacrifice de l'Homme-Dieu du culle romain.
Les esclaves pethroistes ou levitiques en buvant Ie sang
du cochon sacrifie en rhonneur du Ch,;p Luno-tprre,<;lre.
huvuient du sang d'un unimal brute.
Mais aujolll'd'hui tout cela a change:)1 la chair el Ie
...ang r(>el... du corp... humain aun Me......ie diLJin)J sont distri-
it la Collectivile huHienne sous une forme estheti-
(Iue qui trompe les sense Le dictionnaire, n'a-t-il pas un
mot pour qualifier les gens qui servent (l it leur table
la prhpllcP rt't,llp Ill ('()rp... pi dll ...ang .. cfun hOllllllP ...acri-
fit; ..
Voilil Ie lllalheur ties lllalheurs: on a (1IIiUe. COlllme vic-
lime de' sacrifice, It' coelUIIl que tOllt Ie mondepeulmanger
avec impunite pour passel' il l'Homme divin que tout Ie
monde doit honorer par la priere et les bonnes (l'uvres.
Oepuis Ie Grand sacrifice volontaire tlu Messie, Ie vrai
Uhnmhulah OUt-do ne reclame ni sang ni chair,mais Ie
fUJIl pa;n II',-\s('(')' ('I 1111 bflll /lin des noces de Cana.
- 276-
Ancetres liberateurs, notamment Dessalines, nous
ont laisse tous des ( gages nationaux dont aucun Gou-
vernement ne s'est jamais occupe en raison du Concor-
dat qui nous lie au culte -iu sacrifice perpetuel de
I 'Homme-Dieu.
Dessalines avait plusieurs QUill -lll1 -or mot qui signi-
fie litteralement p.rophete - petit.- <!riental. Un -
ph-or se trouvalt a la Grande RIvIere; un autre a I Acul
du it l'endroit appele Campeche dite la Coupe
it David ) parce que lit deroulaient des mysteres judai-
qlles africains de I'Ordre de :Melchisedee represente par
line " Coupe celIe du Fils de David.
Le grand pretre de Dessalines se nommait Louis 5an-
gosse un africain qui invoquait les divinites orientales
en faveur de la deli\Tance des esclaves. II avait passe un
pacte pour cent ans awe les genies protecteurs de la
haitienne. Ce Louis Sangosse realisait des mira-
des avec l'aide de la Coupe et des Plats-Mara<;a dits
. .Jumeaux Gllinee ".
Dans la Plaine du it rendroit appele La Yie-
loire les gages nationaux se perpetllaient par un cer-
tain prHre surnomme Ti-frete.
Au Cap-meme. il y avait un Africain nomme Manchon
Auguste qui fut esc!a\"e et qui vi\'ait jusqu'a l'epoqlle dll
President Hyppolyte son protege.
La race africaine en Haiti cst essentiellement theocra-
tiqlle tl orienll:lliste ; f'1If' ('sf ("!IrNiplllle par la (I Coupe 1
David. "
He\"enolls it 11011'1' Seigneur
To-ch-Ita-n
() Tu I'e.-; 1Il:JlliresLe au roi :"elJllcadlleLsar
les apparences c.lll gralld :\t-hrc lI"a-pf) qui sym-
bolise la forcc vcgctative c.le la Terrc favorisee par les
(<-tux frudiliantes de 'Ulou-Ha-La-h qui nour-
rit ]'J chair c.le tOllS les sur la terre. Tu as tt'ouve,6
Llel'lleJ, ce roi impic el plein d'O/'gucil, comme re-
Jitl' haltil'III1C, aUrihul:lit it sa faihle puissance loute In
/Jl"osp('rill" (It- SOli pays.
.'- 2/i-
Pour defrOinper ce roi presomptueux. tu ras precipite
au rang des betes des champs. Et pour abaisser Ia preten-
tion de relite haitienne ingrate et inconsciente, tu res
manifeste par rOccupation americaine afin que cette
elite soit humiliee et qu'elle se souvienne de la ceremo-
nie de Bois-Caiman par Iaquelle Dhonbalab acepta
r offrande animale comme gage infime de notre liberte.
o Eternel eloigne de nos creurs ringratitude. rorgneil
. et Ia vanite par l'intercession de
Notre Seigneur To-ch-ka-n.
o Eternel. dans ta grande misericorde. releve nons du
chdtiment Immiliant auquel nous sommes assujettis.
Nous te faisons cette demande par Ia beatitude de
Noh'e Seigneur Dhon-Ba-Lah
OlJE-DO
Oagnre! Oanua-.! Danure !
Ainsi soit-iI.
Le Seigneur Do -Sa
lei, dans Ie Domaine mineral de Saturne nous sommes
dans la Domus ou maison de Sara femme d'Abraham. C'esl
ce que represente la formule Do-Sa: Domicile de Sara.
( Mais Dietl dit a Abraham : Que cela ne te deplaise
. pas a u ~ e de re n f ~ n t et de ta servante. Quoi que le dise
Sm'a , obels 1\ sa ,'oU'.
SF.RVANT":
SARA
00
Sa
La voix elalll un altribul du SoleiI, on pourl'ait redui-
re :
VOIX
S.o\RA
Do
Sa
-
La domestique de Sara prend la formule
A-ga-ou Oue-do
C'est-a-dire ..tgar et son enfant blanc (ou) qui laissent
tomber de reau, qui pleurent. Agar est une femme
blanche qui est sous la protection de rAnge (A) gardien
(Ga) de la Lune (ou) .
Son fils est Ismael ne de son concubinage, un fils na-
turel et adoptif. Sara devenue jalouse dit a Abraham
chasse cette seruante et son fils, car Ie fils de cette ser-
vante n'heritera point avec mon fils Isaac. Dieu confir-
rna la declaration de Sara : Car cest en Isaac que ta
pOSlerite sera appelee de ton nom .
C'est cette declaration formelle du Genie Satall, fils
dechu de Saturne, qui fut la C::l.use qu'Isaac ne fut pas
immole sur Ie bucher. L'Eternel qui visita Sara et lui
promit un enfant fit cette promesse par son ministre qui
est Ie Seigneur Do-Sa, Ie genie du domaine mineral. Ce
genie est bien Satan qui puise toute sa force d'action
dans l'autorite qu'iJ detient de rEternel lui-meme. Satan
a fait cette declaration au Messie.
(I Et Sara concut et enfanta un fils it Abraham dans sa
\'ieillesse. it I'epoquc que Dieu avait predite /)
DnT
SAIL"
TIlLIle In posterilt- <I'Ahraham esl henie ou plutot ((
) de Do-Sa; et cette poslerite doit pel')letller I'al-
liance satanique de ce patriarche.
I.e siege de Satan dans Ie del, c'est Ie signe zodiacal
du qui repond it la cl1;";se.
C'esl 1:.1 raison pourquoi Ahraham dira it son servitellr:
II Mels, je Ie prie, la main sous IIlll je te ferai jurer
pal' I'Eternel, Ie Dieu des deux et Ie J);Pl1 de la Terre. ),
J) JI'X
TEJ-tIlE
B ..
Su
Jei, Ie UJol " leITe )) est pris dalls Ie sens de la matiel'c
la pOllssiil'e. It, ,mhl,.
27!) -
Le belier d'Abraham c'est aujourd'hui l'Hostie qui in-
carne Ie Fils de l'Homme, Ie Christ qui est offert a
notre Seigneur Do-Sa ala place d'!saac.
Cette alliance est normale au point de vue de la race
blanche qui perpetue la pierre blanche fombale de Sa-
furne dechu represente par Satan a qui est echu Ie droit
de reclamer Ie premier-ne des enfants a un titre quelcon-
que. II reclame aussi Ie premier-ne des bestiaux. Tons les
rites Ievitiques de raspersion du saqg remonte il l'al-
Hance d'Abraham avec Satan. II s'agit du mystere sous
les auspices du Sl Esprit de Mars, Ie Sl Esprit dont la
couleur symbolique est Ie tout - rouge du sang sur Ie
fond blanc. Et cette alliance Abrahamide est perpetuee
par l'Eglise dans l'Hostie enfermee dans Ie Tabernacle
d'Aaron Ie Grand Sacrificateur d'!srael. Cette alliance
des Occidentaux ne saurait etre teoue pour valable chez
les Orientaux orthodoxes, les chretiens authentiques.
Et les fils du Soleil, la Race africaine s'entend-
commet un acte de deraison quand ils se vouent aux
mysteres sataniques de la tradition blanche qui dtHtie
la:Mort par la violence- c'est it dire
SATUIlIE mal_ par IAIlS
C'est la force occulte de Satan-Nhe-Rhn,
Nons ne eombaUons pas contl'e ceUe torce qui s'ap-
pui sur un aUribut de l'Etel'l1el. Satun et Nhe-bho sonl
OI'lhodoxes eL catholiques polit toute etel'l1ite.
Vne question se pose et <{ui, pour raetualite, a toute sa
valeur, Faut-it recourir it Satan '? Certes oui, si ron a
besoin des choses qui relevent de ses fonctions comIDe
ministre pIenipoteiltiaire de r t r n l ~ dans Ie doinaine
materiel. Le Messie a declare J'ai choisi vous douze et
un de vous est un demon It faisant allusion A Judas Is-
cal'ioth emissait'e de Satan. Certes, non si ron a renonce
IUl monde materiel et Atoutes ses pompes et vanites.
Satan est surnomme Ie Genie de la breche . II
est represente par Ie cote defeciueux de loutes choses,
IA oil un principe resle yulnemble, Ie eole faible p ~ r ou
se produil feCl'oulement. ~ r Salan. a pour mission de
" faire cessel' I) Oil de Imsser conhnuell).
-- 2M
Jl appartienl au Conseil Superieur du Crealeur Uni-
versel. :C'est Michee qui dit: J'ai vu l'Elernel assis
sur son trone, et toute l'armee des cieux se tenant de-
vant lui, il. sa droite et il. sa gauche. Et l'Eternel dit: Qui
est-ce .qui seduira Achab afin qu'il monte et qu'il perisse
iI Ramotb de Galaad? L'un repondait d'une f ~ o n et
I'autre, d'une autre. Alors un esprit s v n ~ et se tient
devant .fEternel et dit : Je Ie seduirai et je semi un es-
prit de mensonge dans la bouche de tous ses proph;des.
Et l'Eternel dit: (( Tu Ie seduims et meme tu en vien-
dras it bout.
Ie SOlOS el fais ainsi J)
Yoila Satan revetu de I'autorite de l'EterneI pour
mentir et pour seduire un roi alin qu'il aille il. sa mort
Uue fleche, lancee au hasard. penetra lit. oil l'armure
etait [aible. dans la jointure. et Ie roi en mourut. (II Rois
XXII - 20) .
Pour reduire Ia derniere sentence. il faut donner au
verbe faire Ie radical Do du verbe anglais to Do ,
Ainsi on aura:
FAIS
SOKS
AIl'SI
J)(j
S
A
Uans ce cas, Ho-Su Oll Salan avait POUl' mission de
( raire cesser Ie regne d'Achab par Ie mensonge et pal'
Ia seduction personnifies par Ie Serpent blanc du jardin
d'Eden. Ce serpent ici est une vipere venimeuse qui tue
dans Ie sens positif ou figure. Son oppose est. Ie Ser-
pent d'airain qui est une couleuvre inoffensive.
D'autre part, Do-Sa avait promis it. Abraham unenom-
breuse posterite comme les grains de ,<;able sur la plage
deIa mer. En d'aulres termes, Satan avaitpromis _de
- laisser continuer ) I'existence d'Isaac et celle de la pos-
lcrite de ce HIs unique jusqu'it ce que les generahonlj
successives se semient mUlipliees pour devenil' un grou-
pement populeux.
C'est -Satan ou Oo-Sa qui avait ferme (faire cesser)
~ :h. matl'iee detoutes les femmes et servantes d'Abimelec.
Fne femme sterile est done s:ltanisee,
--- 281 -
Elle est un arbre qui ne porte point de fruit.
Les femmes qui, conformement it la tradition reli-
gieuse ou pour toute autre raison, provoquent des avor-
lements, ou qui prennent des dispositions pour echap-
it J'enfantement; sont affectees de psychologie sata-
mque.
C'est orthodoxe: Ie regne minera! n'enfante pas; et
c'e'St la puissance creatrice manifestee dans ce domaine
de la matiere concrete, aride, sterile qui prend la for-
mule Do-Sa. C'est done Satan qui Ollvre ou qui fer-
me la matrice.
Les deux grandesfemmes satanisees sontSara et Marie-
Elisabeth. 11 y a bien d'autres femmes encore que Satan
avait visitees, te11e la mere de Samson. C'est it Anne que
Heli repondit: Sors en paix et que Ie Dieu d'Israel ( la
posterite d'Abraham) t'accorde la demande que tu lui
as
Cela se reduit :
FAITE
SOitS
[)o
Su
Oui! no-Sa est J'entite deifiee par la posterite d'Abra-
ham, les ISl'aelites et non pas les JUllS authentiques du
judaisme africain de Melchisedech.
L'emissaire secret des Israelites de la synagogue de
Jerusalem est eet apotre demon choisi qui re<;ut ( Ie
morceau trempe et devint satanise.
(( Et apres que Judas eut pris Ie morceau, Satan entra
dans lui. Le Messie done lui lit:
Fais au plus tot ce que tu as it faire.
Apres done que Judas eut pris Ie morceau. it sortit toul
3USSitOt. Or it t!tait nui!.
F.UBE
SAT..\N-SOBTl'l'
1)0
Sa
Le role de Satan, c'clait de II faire cesser ;) la mission
evangelique du Messie sur la Terre. C'est a. ce titre
vant de mourir Ie Messie invoque Satan et Ie lieu qll1
-- 2Fi2 -
regil Ie cimeliere: Xh-Bho. ees deux yocahles sont
transposes clans l'exclamation sur III croix:
Sa Bh Tan Nh
(1) (4) 1,2) 13)
:-Ill milieu de ce11e lormule on II intercale Ie signe Ii de
In Terre minerale: Sa-Bha-K - Tan-Xh.
Satan et Xh-Bho sont freres jumellux qui ma1'{'henl
('nsemblp ('1 ils sont ifls{'pal'ahles.
Demande par Notre-Seigneur Do-Sa.
U Eternel tll flO's manifeste it. Abraham :et tll as COll-
sacn; sa posterite en Isaac son fils. par Saru.
Par la cO/1.w;cration de la maison d 'Israel, nous implorons
La proLection sur notre posterite presente et a yenir. Accor-
d!:' no us Eternel lu fuyeur d'eloigner de nous les femmes
sLeriles Oll <Jui uYortent.
:'\OllS te raisons Ia demande.. de Jenner la breche
qui nous rend ndnerables tanl au point de YLle physique,
moral que spiriLuel. Oonne nous, 0 Eternel. la
nomhreuse et la prosperite satisfaisante.
:'\ous Ie faisons ces demandes par 'notre Seignelli'
' ISa.
.-\insi, soil-if
().UHlld 011 ill\,0lJlle rUel'lIe/' mallifesle par JJo-S:t, il st"
pn"Sl'll(' par Ie clos( /)0) el montre ses fesses, la SaiLLif'
( Sa ) posll'riellre. El IOllles choses qui doi\'ent .eti'c em-
p!O."l'(S dalls ccllc inYocalioll la cons{'cratioll
par Ie sallY eLle .w'l.
Pal' Bo-Su. inLerprl'le il I" puissance du \'t'rhe, ir rilUI
('lIlt')](lre j)OIlIlf'l' ( /)0 ) dll SallY ( Sa ) el du .')'01
(Sa). Celll' manifeslalion de I'EIC'J'lwl cst ceJle acceplee
par I'Eglisr rOlllaine qui peJ'petuc Jc Trt!)(,l'lIac!l' d'lsFaN.
Le s('1 dll bap10l1ll' el 1a ('hair l'I h sallg ipso facto dans
I'Hoslil' satuniscnl lOllS cellx-lil <Jui pratiqllent Ie culle du
cal!tolicisllw romaill, cldlt' orlhodoxe rl sataniqul' par
t'X('t" knce,
-
Les femmes vestales de cette Eglise perpetuent Ie mys-
tere de la slerilife par la .f'enonciati-on it la vie conju-
.gale.. En I'honneur de Do-Sa, ces Dames (Do) portent
des SOllS-Yctemenls de toile de Sac (Sa). Les pretres
Hussi, sont senses etre frappes de la slerili/{:.
La force occulte de l'Eglise est celie rdu granil: symhole
de finsen<;ibilite au propre comme au figure. Les fonds
. baptismaux doivent etre de marbre ou de granit. Ce qll'il
faut retenir c'est Ie fait que la Saintete de l'Eglise est
satanique et non chretienne. Le' Chrisliunismp (:so/t'rique.
exclut Ie sel et Ie sang.
L'Eglise du pape se trompl' quand elle se dit
Henne )1.
Ce sont les Ethiopiens primitifs qui 0nt donne la
bmw esolerique, Do-Sa sur laquelle I'Eglise est fondee.
II n'esl done pas etonnant que Ie Xegre 5
t
Augustin fut un
pere apprecie dans I'Eglise romaine. Tous les Hibhos de
la tradition voudo pratiquent Ie culte romain avec un
devouement instinctif surprenant.
Dessalines et Christophe persecutaient ces voudoi'ques
noctamhules qui pratiquaient des rites sataniques. Au
fond Christophe protestant.
Le "rlli protestantisme est oriental, et ce culte exclut
Ie spi du hapteme et la chair et Ie sling de la commu-'
nion. Lc ten1ple protestant perpetue Ie souvenir de
la transsnhstantiation des elements pai'nistiques pour Ie
raehat, l'l participe aux tlements pa'inistiques simple.<;
l'omml' symbole d'alliance. C'est Ie point de vue des eso-'
I('risles orthodoxes.
Le Seigneur D0- G0U[
En langage popnlairl', Ull homme t.louolloe, est llll
homme qui a la I"acullc, il certains moments, d'aller vi-
:yxc _quelques. jours au fond de l'eau pour y puiser des di-
reclions pour sa vie morale ou politique.
I.e prophete Zephirin de Ma'issade est repute d'avoir
disparll SOliS les caux pendant line assez longue pe-
riode. II est Sl'nSl' incnrn(' J'esprit de.T
n
Baptiste. C'est un
,
prophete d'une hallte moralite qui a donne des preuycs
inr:ontestables de ses rapports surnaturels.
L'ancie'1 President Boisrond-Canal, grand adepte dn
culte youdo. au dire de tont Ie monde, disparaissait,lui-
aassi. dans son immense bassin de (( Frere . Boisrond
fut notre !res in'time ami et nons sommes reste son
medecin josqu'ilsa mort.
La formule Do-Goure n'offre pas de difficnlte ponr
son interpretation. Le mot Goure represente les eaux;
mais ici. il s'agit de grande.s eaux qui constituent l'eten-
due des mers. Comme simple nom on dira Domaine de.s
eam', Comme verbe on yerra facte de descendre sons les
emu:. Do est ici Ie radical dans Ie verhe anglais Down,
descendre.
Au point de yue symholique, Ie signe D est represente
par 11:1 main. et du mot Gouoe on H fait gauche. Done
Oo-GOU(. main gauche. celle que let; pl'OfHnes appel-
lent main droite.
Uuand on a Ia face toumee vel's Ie Midi, IH main qui
est du tiM <!f:'S Ntll.1 est hien 13 maill gaucJl#' OU Bo..
Gouu',
jJ y H foule de daJJt)
It' de la Bible. DaHl) Ie lexte profane 141 el>Ote-
riqll(:' Jl'a p::ts ete observee rigoureusement: tantOt droitl'.
esl \'J'aiment et souvent iJ faut aUel' it gaw'/lR.
BaliS 1(' lextl: qui celt( for mule. it dmilP
gnilil:' u yUUdl
/
"
1...1- " Seigneur des caux )) <i vcrsonnitie pw' Mo,1SC
sur 1,- :\'il Ull lravcrsanl 1a Mer RQuge.
" Lt n':'tcl'HcJ <.til it ( Elelldti La main h.
1/11'1' 1.:\ ks eU/L): reluUl'llcrO/lt tiur 1cs SUI' lelJns
elial''' 1'1 sur leurs c<i\'::tliel's .)
M.\l\
I-:JH:.\ I J\
" l.(;;'.//(j!.\ Je" UJJI l.:uuverls
dc;.. ('(fI/.J' CUIIlIIW une piern-.
E.\I\
J)o
.;OWH'
I( Tn droUr. 6 ferne! est magnifiee en force,
DROITE
FORCE
() ETER:\"EL
n
GOl1
.
La force est l'attrihut de .l'lars Ie genie du (;OW11 ,
.lilars est it. l'occident, c'est-a-dire a gallc!u',
( Ta droite 6 Elernel, ecrase fennemi.o
Jethro, au selon notre tradition Pethro. fut un homme
tres remarquable au point de vue de sa culture morale
et humaine. Autrement il ne serait pas Ie Grand Prelre
Haguel de en Elhiopie. Son sentiment de justice
etait si large et si elevt>. qu"il avait ar.me :\IoIse. son
gendre. au point de nil' ol'culle et magique. pour que
celui-ci fut en llleSlI\'L' de se mesll\'er ayec les forces
cgyptiennes en ,'ue de la delivrance de sa nlce de la
st'ni tude,
11 pennit :'1 :\lu"isl' de eunsultel' tous les manllscrits
St'lTl'ls du Tl'mpk il cdte tin, sudout en l'e qui l'UIll'el'III:'
\I ks (jUl'ITl'S de ,kho\"ah dont :\[o'ise fait Illelltioll dans
SI'S l'l'rits,
1.1' doit l'hen'hl'r eeUe halite clllture murale quI;'
I'initiation Sl'lIle Pl'lIt llli dOllller. Les \oies et les lUoyel.1s
til' la ei\'ilisatioll IlIClIIl'IIS1' de la rae\.' Blallcl1l'.sont luor-
Ids all pllillt til' \'111' nwrall'l hUlllain,
(),lIalld 011 1"'lISI' ilIa haute gralHleul' de 'lOise, ill'sl
jllste de ral'pcll'r aussi eeJlli qui I'a fonnel':
k U.\-tu-t.a-Il dl' madian I'll Ethiopic It-graml
Par II.\-Ill-tca-Il il falll l'ulclldrc Ie grand Homme (Ho)
11Ioral (Ill' qui l'sl aussi Il'l'S gnuld (n) "Ga). Lt,
11101 qui 1'l'lIlplal'l' ITlui lit: U<\UlU<Ul, c\'st Ie lIlol "
/'lIp/WillI', ,. L'u I'l'll d'illsll'lIdiou 1" It't"dllcaliou feraicnl
dl' qul'lques uus til' IlIlS U.\Uaus lit,S hommes moraux
IIlill's 11 lu Co!ledi"ill' africaill\.' qui pel'pt'-
Ilw k-; lradilionnds. l'n pl'upk :'1 l'l'oyanl't.'s
l'eligil'uSI's IlL' Illarcher dans les "oit's
spirillu'lll's sans 11' guidI' qu'cst Ie La HalT
al'l'ienille esscl\liclll'IlIl'nl ( Spjrilt' ,),
C'csll'Espril (;enil' (l"i Sl' k c/oll/uilll' Iil'S
(1I'f/lu/is ('III/.\' qui fil\'nrisa 'lo'is(' dalls III lnl\'('I'SI"l'dl' la
- 2R()-
mer R()Ilf/f'. Ce Genie gardien de IH mer prend la 1"01'-
m\lle
A-Goute Ou-Li-Min.
c'esl-iHlire L4.nge des rlllu' (A GOlla') qui fail ourh'r
(replier en arriere ) eau.r ( min ).
A Ia fayeur de ce phenomene miraculeux, les enfants
dIsrael ont pu traverser sur la terre ferme et seclle. La
(PIT(' qui se trom'e au fond de la mer est designee.
Agoute-Te.Se
(" est-a.-dire Terre (1'e) (SE) des gramle.o; ellll.'!' (agouU').
Le radical SE est aussi Ie SEA de l'anglais, ayant la me-
me articulation. Ainsi la formule represente rEsprit-Genie
( A ) des grandes eaUI ( Gou<:e ) qui se tient au fond sm'
Ia Terre ( Te ) SOllS la mer (SE ).
C'est ce dernier genie qui avait rendu la terre sous les
ellllX de la mer. fenne el pour Ie passage de :\Iols('
guidant son peuple.
Demandes:
() EterneI, Tu res manifesle 1 MOise el lu ras saU"l'
ties eaux du Heuve par la bonte d'une princesse d'Egyple.
'I'll as arme sa main gauche d'une verge puissanle pOLII'
dominer ses ennemis el pour eommandel' nux puissan-
ces qui font leur domicile dam. les eau:!'. Par la bene-
diction de la tente de .Moise rends nos ennemis impuis-
sants el sauve-nous par la puissante verge que lu avais
placee dans la main de notre Seigneur
Ainsi soil-il !
La SeigDeurie D0- CB0U
C' est ici Ie Domaine d'Elhiopie, Ie pays de ClIOus.
La en Ethiopie et en Egypte, les ])oma;nes sonl
rhauds.
-287 -
La formule est personnifiee par la
Dame de Chou!
EHe est une personne chaudee dans Ie sens de bruIee
par l'ardeur du Soleil. Elle est donc africaine.
Sa sreur europeenne, elle-meme est blanchie par Ie fri-
mas et la neige boreale ou australe.
Les Ia Choussite et la Borbeenne, sont de naturp
identique, sauf Ia couleur exterieure qui a suhi !'influ-
ence du sol et du climat. Ce qui prouve qu'elles sonl de
nature et d'hierarchie identique, c'est Ie tait que Ie Negre
enfante avec la Blonde, tout comme Ie Blond procr.ee
avec la Negresse.
II y a donc unite de sang chez les deux races comme
il existe l'unite de sang entre deux chiens de types dif-
ferents. L'adaptation aux besoins locaux a modifie leur
temperament et leur psychologie. Cette petite digression
etait necessaire pour etablir Ie fait que notre "Dame
Europia )) et notre Dame de Chou sont egalement adora-
bles aux yeux de l'Humanite terrestre, noire ou blanche.
Adol'Ons et venerons nos Dame'S SmUt'S dans la danse
lraditionnelle Black and 'White bien connue chez les
peuples anglosaxons. Cette danse traditionnelle perpetue
1a formule On-Do.
Le prejuge de race n'est pas admis en esoterisme qui
reconnait un seul Etre Supreme, uneseule ame cl'eatrice,
line seule hllmanite et une seule religion basee sur la
cosmologie et la cosmographie. Tous ceux-lit. qui defen-
dent Ie romanisme et Ie protestaotisme multiforme doi-
vent pouvoir donner les details cosmologiques sur les-
(IUels reposent leur culle tels que nous Ie faisons pour
defendt'e l'Ol,thodoxie du culte voudo. Dans Ie cas qu'ils
ne peuvent Ie faire, ils doivent se tenir comme etant
battus. Car on n'a pas qualite de juger de la religion
que d'apres sa valeur cosmologique et cosmographique.
Revenons au sujet.
La formule Do-Chon au point de vue profane est in-
terpretee Oomainf'\ (If' el, par extension domai-
Ill' de prO\'isions alimenlaires. ehamp d'agricullure, re-
gne On y place aussi Ie domaine (00) de la
l' hasse (eh) om'erte (011).
r.e domaine est regi par 1(' Soleil (Do) par :\Iercure
(eh) et Yenus (ou). Au radical ch on donne Ie chiffre 7
paree que Mercure synthetise les influences du Soleil
t't des six planHes. r.e chiffre est celui dll r.hrist pe1'-
s0l1nifiall1 :\fercllre.
Ce radical (:h il In puissance dll ytrbe. signilie "oya-
ger. marcher. rlzeminPl' el. par extension. Ie courriel.
l'ellYOye. Ie Messie. Cest d'apres cettc interpretation que
fa formule a ete interpretee la Dame ethiopienne (Ua)
yoyage (ch) ayec son bel enfant bienail1u; ( chou) allanI
en Egypte proYince d'Ethiopie (chou).ll s"ugit de
In Dame et de lEnfant-Messie qui uoyagent il destinatioll
de rEgypte fuyant In furellr d'Herode qlli c1wrdw il
fain' mourir rEnfant di"in.
.. Joseph donc elant ewille. pril de nuit Ie petit I'/I/flllt
t'l sa mhe et se retira en Egypte. j)
Le nom de rEgypte se reduit it t:h dans Ie mol ('/wl1I.
\iell:\ nom de ce pays. Alors Oil :Illl'a :
J) .... Uo
PETIT-E:\F.... (C1-lfI.l c'lI
:\ITr (\'ESI'EH-Y) 011
UUIH. Ill' meu i cOJlsiden:, :\fariu hi merl' dIf
:\lessie esl UIH' Ethiopien
l
1e qui personnilie Ie Sol('il til'
Chus et (I'Egypte.
La formule Ho-ch-ou esl couJiI'IlH'::e alfssi dalls !".\Il-
('ien Testament. Mais la. rinterprHalian symholiquC' csl
loul autre et elle se rapporte il sa vfJlellr de champ ll'a-
grirllltllre. de regne vegetal.
Ell eifel. Ie radical Uo a ete /)odu, ("'I"sl-:I-
dire yra,.; dans Ie sens d"emhompoint. I.e I'udic<ll c'I". ('0/1-
sen'e sa \"aleur numerique 7. Entin Ie sigJlc Oil ('sl lilli'
lies lrois articulations de la lettre helH"Hique "au. Cl'S(
ainsi que Do-Cb-ou signifie sept (ch) "eaux (ou) gras.
(Do) : ou slliyant 13 Bihle. sept vaclws gnlsst's.
--- ---
A toute formule s'attache naturellement une inter-
pretation dite affirmative en contradiction et contradis-
tinction d'une autre interpretation dite negative. En eifet,
Ie signe Do du Soleil peut avoir son action favorable,
normale, comme il peut aussi degager une influence de-
favorable anormale susceptible de detruire toutes pos-
sibilites bienfaisantes. De lit vient qu'au signe f)o s'aUa-
aussi l'idee de {eu exces.'iif et eet etat de chaleur
(eh) outree (ou) cause de l'aneantissement de la reeolte
par suite d'une trop gmnde .'iechere.'i.')e. S'agissant de va-
dies grasses, dans Ie cas eontraire, il faudrait interpreter
sept vaches maigres, CeUe interpretation de maigreur, de
rarete, de secheresse-aUaehee au signe D du SoieH ou Db
de la Terre-se trouve dans les mots anglais Dearth, la
famine, et Dry la seeheresse. On est done en presence
uu songe de Joseph, Ie pannetier du Pharaon
Done, Ilo-ch-Oll represente un Domaine (Do) chauu
(ch) durant ,')ept (eh) ans de chaleur (eh) outree (ou).
Le radical ch, avant la valeur de Cedans les mots eereale,
Ceres, durant ees sept ans, Ie cel"eale, Ie ble ctait dew-
nu mre, dearth dirait l'anglais.
Du temps d'Elisee une pm'eille famine eut lieu. Pour
sauveI' la Dame (Do) dont l'enfant (eh) fut ressueite it la
lJie ( ou), il lui eonseilla de "oyager vcrs un autre pay,.;.
\'oiei Ie texte.
Or Elisee avait pat'lt, i' la Dame il l'Pllj{/lIt dC' laquelle
if avail rendll In "it'.
D.ulE Un
ENFANT
VIE (V-Ol') Oil
ct it tlit: "Lev('-toi et va-t-en, toi et ta famille. et scjourne
oil til pourras. Car I'Eternel a appele In famine; et meme
elle "ient sur la "iIle pOllr ,')('pt ans.
FAMINE
"lENT-SEPT
PA\'S-\' 1I.l.E
Un
(.h
Oil
- 290-
\Inis il arriyn qu'nu boul des sept ailS, cette Dame
reyient du pays des Philistins et elle sortit pour implorer
Ie roi nu sll.iet de sn maison et de ses champs,
CH.U1P-SEPT
P.... VS-yJl.LE
Bo
ell
on
Par rln-eb-ou, on a la representation de la Dame
uyec son enfant cheri que Maria, Dame Joseph, a person-
nifiee qlland elle aussi s"en alla au pays d'Egypte avec
1enfant-messie. EJIe y passa sept ans.
Comme on Ie yoit. Ie C'ulte youdo connait parfaitement
(, :\otre Dame tenant son Bpnp divil1 en voyage vel'S
rEgypte:
Do-ch-ou.
Leite l'unnllle signilie ell arl tie CIIISJIle, clIJinnire,
/)(;/rill tie j(/rilw dWlld. On est tlone en train tic faire dll
!Jaill. Le radical no esl celui du mot angluis J)ollY":
/Jdrill Ull !Jl/le de l'arine. C'est it celie houJangcre,
mere dll :\Iessie, yue rdere Ja similitude: Ie royaunll'
des ciellxesl sellllJlalJleit dll Il'vaill Yll'une prellli el
yu"eJle llIel parmi lrois meSlll"l'S de luril/(' jusqu':'t n' que
la !Jl/l" soil fIJufl' 1"/1,;".))
Pxn: ))0
1-" .... 111:-;..: d.
1.":\'1::": (n::XTl::) 011
Ces I tT IJI/ iI/ /!I'll II;)) q II i doi \ St' r\' ir :'1 la ("omnlll ni Oil
des cnfullls li(' 1;1 Halll(' dc' Cholls.
La DUI11(' esl "arhrl' lllt'll\C, t'l son fils es\ JI' hJe, et son
Pl:re, Ie WI/f Oll J'Esprit dc Vcriti' t'l tic ConsoJation.
L'lluslj( lit' ml'n(' pas all royaullle de Ja Dame qui
l'sl J;I tlll:J'(' de I 'ElIl'aJll-Clarisl , Je par Ie fait que
j'J !osli(' <:sL ji',;idl', bLl/lld//' (.\ .WJJlS II'/mill. I.e paill ell' la
/),/11/1' til'S ('j('lIX est brulli au feu ( Do), il cst chawl (cll)
<:1 ill'sll}f'/lfr: a\'('(' Iv II'/J//ill (Oll). Tout Africain qui accepte
i'l !llsLil' ('II li('11 ('1 plact' dll /)//ill II'tH;, repudie Ja ((Dame
201 --
du del. qui est revetue de III lumiere et qui siege
it. rOrienL (Ap: XII) Tous les Afrieains et meme les B1anes
sont tenus de n'adorer la mere du Christ que sous la fi-
gure d'ebene a'une ehoussile. Le sohriquet de eetle
Dame de Chus
.esl (( Dodo,) - e'est-u-dire de la maison de David. Cest
done par la ( Seigneurie de ~ o t r Dame d'Egypte qu'il
faut demander ~ o t r pain quotidien'). Elle yons en four-
nira eomme jadis Joseph en fournit il tous.
Reclamons du Pape une " Dame du Perpetuelle Se-
cours Chonssite pour que l"orthodoxie esoterique de la
Bible soit ce qu'elle doit etre. Cependant Ie Pape a, ans-
si. une Xotre Femme blanche Le terme Femme s'iI'n-
pose pour rester d'accord awc Ie signe Ph de Jupiter.
Ct'lIe-ci n'est pas la mere du Christ. mais bien In mere
dt' Jean-Baptiste SUrnOml11l' dt:'su Celui-ei (dits unique
personnilie Ie Domaine Animal. Done, liguratiYemenl. si
la Dame Choussite porte des choux et uu ble, la Feml1le
borheenne est une eleyeuse de pore. C'est elle qui esl
sous entendue dans Ie domaine qui ya suine.
Demandes:
o Etertwl. Tu res manifeste au prophl'te Elisee l'l par
sa bouehe Tu l'loignas la Dame choussite de la famine de
sept ans. Qu' il Ie plaise.o Eternel! de yisilt'l' nos chumps
l'UWyeS alin que les recolles soient abollllantes el nom-
breuses; l'e qui nons protegera contre la disetle el ce qui
proellrera de la noulTilure slIftisanle pOllr nos oestiaux.
:'\lous. rerlamons celle bent'dil'lion sur nos champs par la
Seigneurie UO-t:bOlI.
o Etcrnel. de toute antiquitt Tu res manifeste ,'I la
race u'Ethiopie que tLi as choisie ponr etre ton peuple. Et
de celle race noire til as daigne lirer celIe qui est la mere
nalurelle de Ion fils Bien-aime. Par ce fait J Elane!. Tu
as proUVl' que la H.aec noire est deslinl'e il perpeluer les
myslcl'l's paInislitJlll'S ue l'alliance perpeluelle entre Toi
el l'humanitc par la mediation dt' Ion lils bien-aime.
NOlls Ie prions (loill'. () Elcrnel! tit' nOlls ac('onler les
-2D2-
et In protection necessnires afin que nous demeu-
rions toujours dignes de maintenir rintegralite et Ia
purete de ceUe alliance sous l'egide de notre Dame de
Chns. Ia Bienheureuse mere de ton fils Bie'l-aime.
Ainsi soit-il.
Seigneur D0- SOU.
Dans Ie bas peuple on ne connait pas Do-chou
Elle est mieux connue sous Ie YOcable ( Sor-Da, ou
Sreur-Da La nuance entre chou et SOLI ne se distingue
pas parmi ees gens illetres. )Iais cette confusion doit
eesser par Ia distinction entre )Iaria et Elisabeth sur-
110mmee )Iarie.
Ie nom du prophdc Elisee, Elisha, dans Ie nom
de Elisa-beth et Ie nut beth qui vaut bete. Done nous
irons les ecrits concemant Ely et p:>ur con-
firmer Ia formule I)o-Sou.
La formu!e SOLI nous inl"orme qu'il s'agH de Ia fourt"urc
"'un Ours (ou ) septentrional (S). Ce seigneur donc est
yetu de Ia I"ourrure d'une bete. Par ailleurs, la formule
UO-SOLI a ete interpetee, Ie Denne du COdWll; c'est-a-dire
Ie ('uir du pOJ'C avec Iequel on fait un ceinluron pour
soutenir Ie has du ventre lin peu proeminent de ce p"o-
plll!te, ou de celte /)WJl(' yentrue: Elisabeth Nlcein[('.
I.e texte modifie de Ia Bihle confirmc cl'lte anal\'se.
( C'cst un homme Yctu de poil et ayant autour de ses
reins ulle Cf'illture lit' cuiI'. Et il dit, c'est Elic Ie Thishilc.
:'\ous alltres esoteristes, nOlls allrons declare que c'esL
un .'wiyllf'ur yetll de Ia l"ourrured'lIn ours blanc .'teplenlrio-
ml! ; 1.'1 anint alltour <.Ie ses reins line ceinture de cuiI' de
pure. Et 11 <.lit, c'l'sl Elie, la hiHe qlli est sur la
T"/T" COillme Ie ,wlIly!it'l' qui \'alltre dans la how'.))
BETF. Bh
.\SSIS ( SHIT.\I/ ) Shi
TEBBE Th
La !'o1'1l1111c Bli-Shi-Th tl clc lnll1sposeC Tit-Ish-HUe
DOli!.' Ie S('iglll'lIr ito-Soli est hicn Elie qui porte :Ill no...
-- 2B3-
( Do) 1[( roun'ure de ["ours (ou) Septentrional (S). rours
blanc polaire: S-Ou.
A l'occasion de la maladie d'Achazia. ce Sire envoya
consulter Bhaal-Zeboab. Les messagers du roi firent
rencontre avec Elie. qui. par ces memes messagers, en-
voya dire au Sire qu'i1 mourra. Le roi colere depecha
un peloton de cinquante hommes pour saisir Ie prophete.
Or. voici. Elie se tenait sur Ie haut de la montagne.
Et Ie Capitaine lui dit : (I Homme de Dieu, Ie Sire a dit
que tu descends '.
DESCENDRE
SIRE-ROI
rl
Do
S
On
On doit toujours se rappeler Ie genre masculin du Sl-
gne On de la Lune personnifiee par Ie Vir du latin.
Mais Elie repondil :
Si je suis homme de Dieu, I)
DIEtl
SI SllIS-JE
HOMME
00
S
On
(Iue Ie fell lle."celllie des cieu;}; et te consume et tes cinquan-
te hommes. Et I{' feu descendit des cieu.}; et les consuma.
lui et ses cim(uante /lOmmes.
FEll DESCENIlRE .}o
CONSl!MER S
. 011
I.e sigue S sous-entend d'clrc i1 demi-cuil.jlllsst; lIU petit
feu. II designe aussi un etal de secheres...e et de .chaleur.
On trouve cette signification dans les mots anglais Sim-
mer, Simoon. Au point de vue geographique Sou desigue
une etendue OLI it sevit chaleur et secheresse. Ie desert.
C'est cont'ormemenl i1 cela llu'on place Elic cl .I"
Baptiste dans Ie d"."ert ..
Le pl'ophete Elie les inthle'lces occidenlales
de Salul'lle .Jupiter et Mars. II opere sur I'ent'anl morl de
- 2fl'l -
In veuve de Sereptnh en Yertu de son autorite saturnien-
ne. lei, au haut de la montagne. il personnifie Jupiter
dont Ia fondre a consume les soldats. La foudre d'Elie
~ l i l roti ces hommes it demi: semi-cuif. Et Ie vetement
de fourrure symbolise l'influence de Mar.'iI dominateur du
rr'gn(' animaf
Dans Ie pantheon evangclique. c'est .Tn Baptiste qui
jone Ie r6Ie de Do-Sou.
I' La lIoi.!' de celui qui erie dans Ie desert n.
YOIX
DESERT
00
Sou
La l1oix, vibration per<;ue par l'oreille, prend Ie radical
00 du Soleil dont l'hieroglyphe est l'oreille. Le ton ra-
dical est 00. et son degre d'intensite est Ie Diapason
dont Ia premiere syllable est nne transposition de Dal.
Preparez Ie chemin du Seigneur. aplanissez ses sen-
tiers . Les esoteristes ecriraient :
La l10ir de celui qui sonne dans Ie desert.
YOlX
SONlI:E
Dt;SERT
1)0
s
ou
Rendez droit Ie chemin du Seigneur. et voiturables ses
sentiers.
Ce Seigneur circule dans un char, Ie char Iumineux
du Soleil dont Ie fils est Ie Christ dans son attribnt de
Zi-Zi-Pan
Comme Elie, .Tn Baptiste porte sur Ie do." Ie manteau
de fourrure.
Au point de vue social 00-8-ou est Ie Seigneur qui
regilles peuples du Septentrion (S) el de I'Occident (ou);
-295-
c'est-it-dire la race nordique deificatrice de Jean-Baptiste
surnommc'
IE-Sou
Par IE-Sou, Je-Su, on designe l'homme regi par
Jupilel' (I) et Saturne (E) sous la fourrure de la bete de
Mars (Sou).
Cette race blanche a modifie la Bible en sorte qu'elle
ne confirme que sa propre tradition cxotcrique au detri-
ment de I'Africanisme oriental. In Baptiste, Ie nouveau
Elie, est Ie (( Sauveur de la race blanche. Et Ie Messie-
Christ est Ie Racheteur de la race noire.
d'Elie se perpetue sous Ie couvert du
christianisme exoterique. Mais Ie christianisme judaique
african se trouve consigne dans Ie texte esoterique. Ce
texte esotcrique constitue Ie voudoisme africain.
PrioDs:
o Eternel, Tu res manifestc it Elie et Tu as consacre
ses reuvres de deli comme Beshitique. Et Tu as eleve .Tn
Baptiste. son successeur au premier rang parmi les hom-
mes nes de la chair ( Marzo ).
Par la consecration de la maison d'Elie, par la veltll
de son char lumineu.l\ protege-nous contre les rois he-
rctiques, tels Achazia et Herode.
Veuille, 0 Eternell garantir nos corps dans la disci-
pline naturelle et bien loin it rabri des outrages de nos
ennemis et de la violence des betes {aLwe....
Accorde-nous ces demandes par notre
Seinuem' Do-SOli.
Ainsi soil-it.
-- 2!lo --
Le Seigneur des Seigneurs
DO-I-CHOD
1.('11(' formulC' ('st la meme que no-chou avec la diffe-
rCl1c(' quc Ie signe I avec trema est intercale au miliel!
des deux rndicaux extremes. Ce signe i trema est celm
du lumineux fils de la Dame revetue du Solei!.
Done, par Oo-i-chou on doil entendre ]a maison ou
DomainI' du lllmine.ll.l" fils bien-ainu;; ou ]e lllminellx fil.<;
hi(,ll-ainu! de la Dame de ChOllS.
I.e Domaine est ce]ui de 1'etendue oll]a Lurniere do-
mine: retendue crail' qui remplit respace,
L'air n'est pas la Lumiere, mais rail' est" reIement qui
charrie la Lumiere. L'air estla manifestation materielle
de rEsprit et la Lumiere est la manifestation visible de
la Yie qui est Ie Fils de rEspril.
L'Air universel qui remplit rEspaee universel est la
manifestation de rEsprit universel que nous inYoquons
par Ie vocable ..J<'::. eest rEternel en puissance.
Et rEtemel manifestt-o eonslitue la !'\elJUleuse que nOl\.S
appelons OU-II1.
Par nO-i-chou. on doit voir 1'Eterne] manifeste dans
rail' (ou) qui clwl'l'ie (eh) In Yie manifestee ou la Lumipr{'
(i') laquelle Lumiere est son Fils lumineux ( ... ) en-
gendre par Ie Centre (eh) de Fell (Do) qui est l'Astre 00-
minateur de rOrienl.
eest une tres belle 1'ormllle orthodoxe representant Ie
pere Etemel (ou) charriant ,et c1leri.,)SUllt (eh) son Lumi-
neux Fils (I) engendre par la Dame orientale .(00). .
L'Espril du pere est maniieste dans relemel)t ail' ( ou ).
L'A,me au la Dame est manifestee par Ie Soleil: no. La
Lumiere emanee du Soleil qui se confond avec rail' qui
remplit l'espaee est la manifestation du Fils: i.
Done Ie pere et Ie fils, rail' et laLumiere, sont en uni-
te. Le radical ch, qui a la valeur de Ce, signifie cacheI'
et meme cacheter dans Ie sens de sce.lIer. Ce radical est
celui du latin celare.
Ainsi Uo-i-eh-ou represente!e Lumineux Fils (I) de
lu /)aJJlP (Do) qui est SCt'lIt;, ('([eM, (eh) avec Ie Perc (ou).
-297-
Telle est Ia conception esoterique que .donne Ie culle
voudo au Messie que ce culte deifie,
Le Christ confirme cette these voudo quand il declare
Moi et mon Pere nous ne sommes qu'un , c'esl-a-dire,
scelle dans une unite inseparable. Pour reduire ceUe sen-
tence, il faut Ia restituer: (( Moi el mon Pere sommes
,'icellh dans nne Dualite-lmlle inseparable,
Alors on rcdnira:
DUAUTE-CNE
SCELLE
PERE
Oo-i
Ch
Ou
La conception voudo est Iogique : Ie Pere n'est pas Ie
Fils et Ie Fils n'est pas Ie Pere. Or, il y a deux. )Iais Ie
Peren'agit pas sans son Fils et Ie Fils n'agit pas sans
son Pere, L'aclioll esl commUlle comme deux chevaux
tirent une seule voiture: comme fair et la lumiere se
confondent ensemble,
C'est pourquoi Ie Messie declare afin que vous con-
naissiez el qut' vous croyiez que Ie Pere est (scelle) en
/lIoi, et que suis (scelle) en lui.
L'csolerisle rcpond oui: rail' est en la lumiere el In
llimiere e:-.l en rail',
La dernicI'e senlcnee exdut apparemmenl la Dame el
se l'cduil :
JE MOl
E:'\
PEHE
I
ch
On
Done Ie nom l'soll'rique du est bien
li-Ch-Ou
()uaJul done Ic signe dll Fils se lroun' place au mi-
licu (rllnC formule, c'esl n lrem<l <III'on l10it melln'; lllais
quand ('C signe cOJnmcm'c ou Hnit 1Illl' rormule. it raut
lIlellrc Ics deux i i <t lie 1l's de ux poi nls sous-n('\clll1l'nl.
I.c prcmier I doil (\II'C' majlls('1I11' POlll' reprl'senlt'r la
-298-
Mere ou la Dame. En definitive Ii-ch-Ou a Ia ~ va-
leur esoterique que Do-i-ch-Ou.
Ii, represente Ie fils de Ia Femme, et 001. Ie fils de Ia
Dame.
Sous peine de commettre un sacrilege, il ne faut pas
confondre Ii-ch-ou, l-chou. avec I-Sou.
Cette derniere formule est Ie nom esotirique de )n
Baptiste. L'Y dans ce dernier nom est toujours simple ou
suiv] d'un (' : Ie. Je,Jean Ie Baptiseur qui porte Ie man-
teau de fourrure animal (Sou).
La formule esoterique IE-Sou a ete contractee"IE-Su
en supprimant 1'0,
On a occulte Ies signe Ii-cb, l-ch dans Ie nom
Ch-r-I-st. Donc l'expression
Jesus-Christ
represente in-Baptiste et Ie Messie qui est Ie Christ.
Cette distinction est capitale. Quand on invoque Jesu on
im'oque In Baptiste, Ie precurseur du l\fessie.
Quand on invoque Ie Christ, on inyoque celui quiest Ie
Fils en unite avec Ie Pere Eternel.
Pour Ies esoteristes quiconnaissent Ie rapport cos-
mologique des vocables lithurgiques, il n'est pas ditficile
de comprendre ce mystere.
Pour Ie Messie de Ia maison de David. il s'agit de Ia
Lumiere du Soleil qui circule. en unite inseparable
avec fair qui remplit l'espace. l'etendue aerienne renfer- .
mee dans l'espace. Quand cette Lumiere et cet air sont
absorbes par la Lune qui nous les transmet see/lis dans
relement aquatique, nous avons la formule IE-S-ou
personnifiee par In Baptiste.
C'est Iii. un grand secret esoterique: JO Baptiste n'est
que la manifestaiion du Pere et du Fils dans Ie domaine
sublumaire de l'Existence animale.
I
J:<:
S (St:LEXE)
or
FILS
Pf:BE
LUNt:
EAl'
-299-
. Mais reV'enons A notre fonnule
Do-I-ch-Ou
Au point de vue symbolique, nous sommes iei en pre
sence d'un autre Grand Arbre qui est represente par
Ie radical
Ch
de la formule et lequel radical forme Ie nom de Christ.
Ce Grand Arbre est Ie Ceare Africain d'une grande
hauteur et dont les branches sont disposees en etages ho-
rizontaux et allant de la base au sommet
en fonne pvramidale. Observons que Ie mot cedre vient
du radical -
representant rEnfant-Child de la Dame, c'est-a-dire, en
d'autres signes, DO-i.
Parler du Chdre. c'est invoquer Ie Lumineux Fils
de Dame-Solei/, lequel fils est en unite avec Ie Pere.
Au point devue cosmique, par Do-i-ch-ou, on designe
Je Domaine (Do) des grands (ou) cedres (ch) manifesta-
tion vegetale du fils (i). Avec des boi." de cedres,
Ie prophete. -- roi David- dont Ip. Christ est dit Ie Fils
Bien-aime, disons-nous. David se construit line maison
symbolique. Cette maison symboliqlle representait les
attributs du Christ surnomme son fils. Au temple vondo
on entend Ie vocable
Bo-Gou-Ch
['Homuli! qui commamJe dans la maison de chirp. eet
homme qui commamJp et qui habite une IlWi."OIl de chirp
c'est Ie roi David.
Texillellement la rormule est int.erpretee mai."oll on
HOllse (Ho) c'mslruite avec de II'e." f/1(1Il(1." (G-OlI) bois de
cMI'f' (ch).
-
On se rappellera que-lorsque Da'id, apres de nom-
breuses guerres. fut elabli dans sa maison, il dit aNathan
Ie prophete :
Yoici. j'habite dans une maison de crdre et rArche
de rAlliance de I'Eternel est sous nne tente
Dans ce Yerset on doit trouver deux formules :
Y
CtDHE
Ho
G-ou
Cb
(f roici. j"habite une grande maison de cedre.
Le radical G-ou exprime ]'idee d'une chose grosse ou
grcl11df demesurement olltree.
Les edifices destines aux rais se distinguent par leur
umpleuL leur grande dimension qui sllJ'passe les autres
edilil'es.
La sel'onde formule est tiree de tout Ie verset
TEl'\TE
.r-HABITE
I:::-rEH!\EL
1)0
J
Cit
Ou
La (f tentc) est Ie symbole hieroglyphique du Soleil
( Et Oieu it lui dit: )) Va _ct dis il
J)uuid, mon seniteur, ce n'es! pas toi qui me IJutiras -Litle
/Haiso/l pour y habiter. (Ju<lnd les jours scront accomplis'
pour t'en aller aye<.: tes peres, iI alTi\'cl't1 que J'eIeventi ta -
jJusl';l'ilt, apres toi, run de tes 1iJs et j'aHermirai son regne. _
Ce sera lui qui me bali!"::1 une maison ct j'afl'ermin.li SOli
Ir()/\c t toujoun;_.Je serai SOli Phl' el lui sera mOJl {il.,;
bi"JI-uilll/; ))
.JE
E:-\FA:-\T-VlLS CH(JH
Philo:
J
Ch
Ou
... r f
rc .Ie serai SOli j)hl' et lui mon ('/lj(lII/ c!/l'ri .
\'oil::t Ie Fils de David qui esl Ie Christ. SOli esole-
rique esl Uo-i--dlOU ou f-Ch-olJ.
- -
C'est Ie Fihi (i) hien-aimc (Cll0U) de David (Do). II est
uussi Ie Fils (I) cheri (ch) de I'Eternel (on). Dans les re-
ductions esoteriqlles. ce n'e!'t pas toujours que les signes
coincident. II peut arciver que Ie mot soit un
mot qui nc renferme que la signification. Ainsi nous
phu;ons pour Ppre Ie signe On de I'Eternel. l'Esprit
universel qui est Ie Pere du Christ. Le signe On, nous Ie
re.petons, est masculin par essence el automaliquemenl
s'cmploie pour representer les ]'Iiles masculins genemle-
ment lJllelconques : Ie roi, l'epoux, Ie pere, Ie chef.
A l'oppose du signe Ou masculin se place Ie radical
no qui est feminin parallelemenl. .-\insi, au point de Hie
de b personnifieation. [a formllie a la ntleur suivanle :
Uo
kit
0 ..
:
:
.lOSEPH:
D.UIE :'\OIBE
..\:\T-"l I..\THE
HO\DI E 111..\:\1:
\'oudo'iqut's de la (illadl'loupt' dist:'111 iell pour ell-
ranI. II raul dislingut:'r l'lllrl'
Ich at Ish
h' (:hrisl l'l .It'SLIS.
Ll' lexll' ('ollliIlUl': ,\ Eljc Ill' rl'lir"l"a! poinl de [ui lila
linlt'e l'omme ie rai rt'lirec dl' ('clui qui a de avanl lui .
.Ie rt\laIJlirai 'dans ma maison el llans mon ro\'aume il
jamais, el son lrone Sl'r" il jamais alfenni. (I cit. \.\'Il )
En l'ondusion, Ie v,)cahle UI.-l-Chuu du l'ulll' VOlH.lo
esl bien h' 110111 ,Ie Cellli la chrCliellllt:LC cHlor,' com-
me Ie Chrisl, Ie jils bit'lI-ai/lIt' de David eI de I'Eterllel.
\'u la gran.de illlporlanl'c, de fail esolerillu,', esl
hon ,Ie conhrnwr Lt' nOIll esolcnllue par les Enlllgtles.
irons au baplcmc dll Fils de \Iaria el de Joseph
)lollr sa\'oir qlll'1 110111 [lli a l-It' dOllllC il IT lJ"plcme de
.1" Baplisll!.
II EL ljllalld (( JeslI .) elll ell' baplist', il sorlil i\ll'onli-
I\I'lIl til' 1'1'11//; 1'I il I'installl les ('ipll.l' s'/llllJl'il'/'/I/ Sill' lui; el
- ;{02-
Jprtn yil I'Esprit de Diell descf'ndrtnt comme une colombe
el 11f'n{/nt sur lui. )
DESC.ENORF. ))0
JEAS I
COL0:\IB-VENAST CIl
ESPRIT-PErm EAL On
(I JNllI yil ['Esprit dll Ph'f' dp-<;cendre comme une colom-
bf' et venant sur lui.
En meme temps llnP lmix yint des ciPllX qui dit:
YOJX
CNE
CIEl-X
YIXT
(CHAMAIS)
(y-Ol-).
1)0
I
Cit
Ou
I
Ces ici mon Fils bit'/I-((il1lf; en qui rai mis louie
mon a/fpc-tio/l
AFFECTI()';
FIl.s
1)0
I
Chou
mon HIs bielJ aime en qui rai mis loute ['a/fectio/l de
mon Cf!'lIl'. )J
Ll' CLeur est anulogique du SoleH, organe d'af-
fe<:tion, d'amour,
La de esolerique reIe\"e Ie fail sacrilege que Ie sacer-
doel' blanc a interpole Ie nom (( Jesu II dans Ie texe pro-
("ane ou exoterique. C'etait pour arriver it cettedemonstra-
lion que nOlls nous sommes donne tant de peine it con-
ti rlller In formule africaine dans I'Ancien Testament.
Xous aurons it revcnir sur ce sujel avec plus de details
a illeurs,
Ce qu'il faul retenir, c'estle fail que Ie vocahle
Do-i-chou,
Ie Uomainc d u Fils bif'/I-aime de Uieu est celui qui ap-
parlienl it notre Seigneur Ie Chrisl fils de David,
-- 303--
Tout ce que nous pourrons avoir it demander dans
fordre moral el spirituel pour la formation du caractere
( ch ) et pour ['elevation spirituelle (ou) de notre Creur
(Do ) doit etre ohtenu par notre. Sdgneur Doichou.
C'est lui qui est Ie seul vrai fils de David qu'il ne faut pas
appeler Jesu .
Doicbou est surnomme Ie Seigneur des Seigneurs D
etant celui qui est place dans Ie domaine moral et ,"piri-
luel Ie plus pres de I'Esprit dn Pere Eternel dans la
sphere luminense de f ..hlre Royal:
Dai
La. dans la sphere de la Lumiere d'Orient. Mel'cure
est Ie Prince Heritier dn Pere et de la Dame qui sont
dans leur Dualile-l'ne inseparable
Ainsi done. Ie (I petit bol en boi... lit> cecl]'('. plvce en
des Deux-Bois soudes ensemble. represente
symholiquemcnt Ie (I Fils Bien-ainu' du Pere et de David.
Ie Chrisl.
Voila Ie Demon Vondo qui domine l'air chaud. II
('st (( chretien esoteriquement orthodoxe et catholique.
On conlprend maintenant la raison ponrquoi Ie culle
de II l'Enfant Jesu l) ne parmi les animaux de o()-
Sou minuit de la Noel d'hiver. si cher it l'Eglise de
Home. n'a jamais pu donner la paix it tous ceux-lit qui
sont heritiers des
Bols IaraQa
I.e Demon Voudo ". Ie Christ fils Bien-aime de David.
les attiI'e sans cesse vel'S 'Iui afin qu'Us ahandonnent Ie
culte du sacrifice levitique anti-chretien,
I.e II Demon YOlldo )', Ie Christ des Plats Ma..
rappelle les Haitiens aux devoirs purement mOUlll.l: et
,lipirituels, aux devoirs charitables aux mal/gel's Jnal'Cltya t't
dislrihuer "aux paUVI'eSI).(Caux prisonniers)) en rhonnelll'
I --
,HIes .\llWSIl qui apparliennent an nomaiw' de nnit-holl
Ie Seignenr dn (leur des Clenrs.
Toni 'Tai YOlldolque ne pent abandonner mangers
. les P:llI\TCSI) prisonniers)), '((I13nge\'s les
:'1 cause dn tait qne Ie Messie de la ma;";on de David va
les juger selon que ces gens ont fait ces <ell\TeS comille
l'lant faites :'1 11li-mer1Je.
:"lOlls qui m'ons pratiqne Ie spiritisme, Ie magnetisme
1:'1 l"occllltisme transcendental, nOllS nOllS sommes donne
la peine de l"aire nne serieuse enquete dans tontes nos
couches soeiales relaliYement anx consequences de l"a-
handon des "Plats d'Esaii et de Jacoh: Nons
al'lirmons que rahandon'de ces BoIs Benis) est la c:lIlse
du uesarroi sociat et national dll peuple haHien.
!-es Plats ll:t-Ra-Ch:l- c'est-il-dire Ies
"301s Mater-Regina-Cmlorum"
Ia :'\l'gresse Tres Belle, Ia DaJllf' de Chlls donI Ie
Tn)ne esl celui de Da\'id, occupe
L'Astre Royal
.
de ],Oricnl. Elk esl la P\'olccll"icc dn Penple HaBicn.
C'estl:'l que reside Ie saIlIt de ce pcnple dont Ie Ih'u-
Po, social, natio!lal et traditionnel, doit eIre adapIe Hnx
coule:!rs analogiqncs que nous eludierons plus loin
dans Ie sccond volumc consacre il L']'.:t:u
En allendant cetle uouvelle etLide, nons conseillons il
tous Ies HaHicns. patriotes cl conscienls de lenrs devoirs
tradilionnels, je se tourner 13 face vcrs rOl"ienl dans
une ferveJlle priere i: On-i-dloll pour .. rHonneur et Ie
Honheur )) qn'ils atlendenl en vain de la part des adora-
leurs occidentaux el nonlistes de ( .Jesu )).
Demandcs:
() Etcmcl! Tu rcs manifeste par Ion Fils hiell-ainu:'
pour visiter 1011 pcuple choisi d'Ethiopie el d'Egyplc'
. -:lQ5-
Ton peuple choisi" egare parmi ceux-Ia qui ne
raiment pas suivant les preceptes de la Verite, de rA-
mour et de la Justice misericordieuse. Ton peuple choisi
etait tombe dans l'erreur mortelle du cnIle sacrificiel et
meme dans les mysteres sacrileges et anti-divins de Bel-
phegoram oil ton Nom beni est moqne et avili. Nous
avons donc commis Ie peche sans pardon contre ton Es-
. prit Inspiraleur et nons nons sommes ainsi livres comme
esclaves et a la merci de l'esprit malin.Malgre ce tres grand
peche, Ie plus grand des peches, Tn, <> Eternel, nous as
fait beneficie des faveurs de ta grande compassion et de
ton amonr infinis en nous envovant ton Fils
pour nous redonner la Parole de Verite. d'Amour et de
Justice misericordiense, et pour nous racheter par Ie sa-
crifice expi'ltoire de son corps et de son sang repandu.
En temoignage de notre rachat, par ce grand sacrifice
illsurpassable, nous perpetuons Ie Pain et Vin non sa-
crificiels en souvenir de ce sacrifice supretn.e et sublime
offert en notre Caveur celui qui nous avait-'retenus sous
sa domination tyrannique. Nous perpetuons encore ces
Elements painisliques en signe d'alliance avec ton Fils .
bien-aime qui est Ie Seigneur de tous les
Daigne done. 0 Eternel. agreer la demande de ton Fils
bien-aime If de nous preserveI' du mal )) '? de nous benir -
parta Parole qui est la Verite afin (Iue nons tOllS ne
soyons qu'un avee lui. comme toi. 0 pel'e. es en unite
ton Fils et ton Fils est en toL
o ! Esprit de Verite, de Bonte, de Misericorde.
accepte l'efficacite du sacrifice volontaire de ton Fils qni
nous rachete afin que lil Oil il est nous puissions etre
avec lui pour contempler la gloit'e que tu lui as donnee
parce.que Tu ras aime avant la creation du lU).lde.
o Eternel ! daigne nous Caire connaitre ton Nom afin
(Iue ramolll' dont tu as aime ton Fils soit aussi en nOlls
et qu'il soit. en nous...
NOlls te raisons. () Pere. ces demandes par notre Sei-
,
gneur des seigneurs
Amen,
-- ;lO() - .
Yoilil. Ie polylheisl11e de la lradilion \'OlHb conlirl11e
par la Bible.
Relativel11ent il notre Ilra-Po racial celte premiere
elude nous revele que Ie fond de ce Drap de Ia Popu-
l((tion ) doit eire en rhonneur <Ie
)) La Dame de Chus)
el de son IUlliineux Fils qui nous a racheles
par Ie sacrifice de sa pers0nne corporelle.
Celle couleur est celie du Noyall dll Solei!: Ie Noh-,
La couleur symbolique <Iu Fils du Solei I est Ie jaune
(1'01'.
Le noir represente Ie radical: Da.
Le jazllU' du chrome represente : 1-('11.,.
EI Ie vocable est 1('11 de Oa : I'Enfant de David.
Ella ilgure symbolique de ce Fils bien-aime de Dame
Soleil, c'est Ia COllleulJre sur Ie T hieroglyphe du Soleil.
eest donc Ie Serpent d'airain de Sephora que Moise ele-
va dans Ie t'eserl pour sall\"er Ie peuple d'Israel: Cou-
le\l\T!'
Ai-Zn To-Cn.
" EI comme ele\'u Ie sm.,eul dans Ie desert, de
meme il faut que Ie Fils de rHomme soit cleve afin (Iue
quiconque croil en lui ne perisse point, mais qu'il ait la
"it' elerJwlle ( Jean III. 14 ) '.
PREMIERE CONCLUSION
Lcs Grands viennent cle rEgyptc ,
II L'Ethiopie accourt les mains tendues vers ))jeu.))
Ps : 68.32.
lei, au terme final de Ia co.'.mologie et de Ia co!)mogra-
pllie, nous faisons halte pour tirer une premiere conclu-
sion sur Ia valeur csoteriqlle de Ia tradition youdo.
C'est, en meme temps, un coup d'reil recapituhltif sur
. les points essentiels.
Comme il a ete dit dans Ia preface, l'Esoterisme est
une science univel'selle basee sur Ies Principes Fonda-
mentaux de la Creation uuiverselle. Puisqu'il en est
ainsi, cette science comporte evidemment des donnees
pO!iitivesqll'un n'a pa!) Ie droit de reje/er. parce que Sf'S
deductions et ses inductions ont POlll' domaine ce que
ron peut voir, entendre et toucher; ce qui est pm,itive-
Ilwnt cvident mix .'iens materiels.
la metaphysique de Ia tmdition youdo, - ses
sp('culations dans Ie champ de rabstraction pure,- esl
admirablement positive: l'Eternei place dans I'Espace,
rEtendue, la Duree et Ie Temps.
Cet Esprit Snpreme, uniyersel et infini, coopere avec
l'Ame Universelle, la Force Creatl'ice Universelle qui est
une nebuleuse contenant en puissance les mondes que
nous appelons Soleil, Etoiles.
En nous renl"ennan t slrictelllent dans les limiles solio-
planelo - zodiacales de notre systcme uniyersel. nous
voyons se produire Ie phenomene d'eclosion de la Nebu-
lellse primOld.iale OUII1, nEuf universel.
Et successivement it travers Ie Temps apparaissent les
mondes planetaires : Saturne .Jupiter. Mars, Ten-e, Yenus,
)<Iercure et, Hnalement. il la Ie noyau
central Ie cette grande Ncbuleuse. Ie Soleil. I'Astre-)Iere,
Oni. In J)umf' Lliminelise dt' rOt'ien!.
- - -
d'apl'l'S ('elle ;'lIidt'l1Ct' dt' la .mlio-
pinndnin' )) que Ie chiffre 7 constit11('ra Ie fondemenl e.'to-
t;'riqllt' dr?s mys!i>res dipin.'i dn cultt' africain. Et ((uand
pm-Ions de (, Pl'incipl's Fondamentaux allusion
cst fnitc il toul('s les deductions et inductions philoso-
phiqucs sur cetle hast' cosmogenitique qui cons-
lilue la catholicite el l"orlhodoxie de la Tradition et de
In Religion,
Le 111t'l11(, pht'no111enc septenair' se rt'pete dans In fonna-
lion de chaqne planete: line nt'buleuse primordiale ayant
un no\'au c.entraJ. Ie .'Wleil each;'. Et autour de ce nOY8U
central de feu. de \'apeurs et de matieres en fusion, s'a-
massent. suiyant Ie mom'ement concentrique, les ele-
ments cosmiques qui constituent les regnt's, expression
materielle des forces creatriees au nombre de six. C'esl,
en efieL un regne mineral peri-central, un re-
gut:' magneto-electrique J upilarien, un regne animal mar-
sien. un regne <.:onstructif, <.:ohesif terrestre. un regne ae-
riell "to n usien, lin regnt' \'egetatif men:urien.
ClJat"uIl de t"es n:'gnes planetaires est regi PUI' IIlle
ImLLIGEICE FORCE
Jv (;cllit' tlu l'eglll',
II y a dOIle 7 genil's qui n:'gnl'lLl dans Ie .wm fllJIl'lI/fili1"
Ull IJl'lIelitjul', el 7 (jenies qui regnent st,Jon Ie ,'if'Wi m'f/fI-
I iF ou lllalejjtjuc, En (fautrcs termes, 7 geJlies reprelien-
litlll Ie cull; (/VI'I'S, cute droil ; et 7 gellies rcpresenlanl
('u/,; j'('veI'S, gauche. SUI' ces 14 genies regilt' la Fu-
Illilk Hoyall' pJanetairc UJlllpOSel' d'lIli Pen>-Hqi, <I'lllle
d'un d'UII c!Jef dc disL'ipline cl
d'l:ll \'alel Jomesliqll('_
Cl'lk FallliJk Hoyalt' csl rcpn:'sl'lll('e pal' j'j hllHHllile
pJalll-lail'l' hierarchisee l'11 six pJans : Ie GOllvcrnelnenl,
ll' CUllseiJ des llIillistrcs, Ie Corps U'gislalif t'l ,h/dk;a;rc,
L\dlllillistratiull ecollollliqllc ct induslrieJJe, la Oet'ense
:tl"llIel', It, Sacl'J'do(;c el It' Proletariat qui rc<;oit SOl]
('alioll l'l SOil inslruction dl' ce sat'('rt!ol'l' dOlllla L'urllcle-
('st (!'l'lre indigi'II('.
-- -
ell Arithmologie, la Force planetaire egale
7 -+ 14 1'" = %7
Le nomhre 27 en esoterisme"est reduit par I'addition
lheosophique : 27 =2 .;- I ::::9,
Le chifire 9 represente Ie nomhre de stades de revo-
lution planetaire; et nomhre '10 qui suit est celui qui
marque la transition d'un l110nde i1 un autre.
Sur ces arithmologiques est fondee la
Loi cl'eyolution cosmique de la tradition africaine. Elle
s'applique, cette Loi, ilia Terre. ainsi qu'u tontes les
autres planetes et il leurs humaoites respectives. La
Famille Humaine sur la Terre est issue d"tm couple hy-
pothetique qui est Adam-Eve, Ce couple originel a engen-
dre Kaln, .-!bel. Set h.
Au point dE- vue esoterique, Ie premier couple terrestre
a pOllr wwloyie Ie noyau central planelaire qui, il son
lOlli', remonte par Cl/lalogie au Central solaire,
Cest il l"e point de vue qu'.-\dam-Ew est t1it cree il l"inla-
ge de ))iell Createur, ,
Leur premier tils ]\'lI/1I personnilie Ie genie Saturien dll
rt'gllt' llIinl'ral; Ie st'conu, .lbel, represenle Ie genie tlu re-
gill' vegt-ial t'l Seth est Ie gellie uu regnt' animal.
Donc, all point ue vue eSOlel'ique, rHOll'/Il1e inti!gral est
lin t;tn' m:lIe-felllelle, Espril-.\1I1e, Elrt' hermaphrodile
(Ilai esl ranalogie Ull Solt'il-Du('\,
dans Ie plan hUlll<lnite,
Dans edtt' Dual ite-l' nite, ["al.nisme palerncl se mani-
fesle chez la rat'l' blanche; l'l I'atavisme llIaternel troll\'(.'
SOil expl'l'ssion dans la race africaine,
l'quilibrl', a prodllil la race asiali-
q Ill'. islamiqlit',
I.e dlilhe 2 de tTlle Dlialitc-l'IIt, esl l'l'dllil
2= 1+1= 2
En ,\ri 1I11l1Oiogie lhl'osophiqIll' tout l" hinn' l'l'dlli t qUI
I'l'\'it'ltl il 11Ii-nll;l1le l'sl l'ollsi(krl' l'Olllllle 1I1lt' lI11ilL'.
- 310-
Oonc 2 est une I1nih' nee de dellx, un' J)l1nlitr;-Fne ou
Cni!l'-ducllc inseparable. c'est-il-dire
Ka-1\a-Ca
Si rOil ajoutc ccllc Dualitr-l'ne inseparable au chiffre
(; Oil a line des clefs du IllYsterc africain
prl'scnll'. en Arilhmologic, par
2-;-8=7
Au profane qui ne peul saisir comment et pOllrquoi
(/('11.1' el "i.1" nc font pas lwit, on se contente de lui repon-
Lire (I ('"est un myslere. l> De iii, Ie mot " mystere signi-
linnt C(' fJui (;clwpfJ(' (i La raison.
Pour saisir t:e :.\lyslere, 011 doit se representer que Ie
chiffre 2 exprimt' ITnile-elllelJe inw;paJ'{/ble: .,E, ou Adam
En' eolle ensemhle el formant lll7 etre unique. Cest Iii. Ia
raison pOllrqlloi Ie elu cou pIe edenique, Ie Dien
de Ia redanle, des premier Yt'rset de Ia Bihle.
que Ie wrlJe doul it esl sujel soil it 11.1 froisihJl.p pf'rsoll//e
clll sint/lllif'l'
Maraca bara mlohim.
I )iI'U-' hl4'l crht ie'S t1ic'lIx.
lA'S tli/'ll.I' ,e!fJhill1 sunl les six inlelligences pJanclaires
lis sOill les des l:ieux.)) Les ,.dolzim III Ta-
rp. sunl les genies des regnes de hi Terre. De Iii: 'lat'H-
.,:a cn;:a les elipll.I des cieux et Ies dieu.l de 13 Terre.
Diell el If'S (linn conslituent Ie jJolylhhslw' aJi'icain
at!ople par :\Ioise.
C,--,s .EI/JlliJII donnenl leurs noms J'l'spectifs aux six.
jours qui 1:1 ,<;pl1l11illp SI'lwiJ'l'.
Le jour esl consacre it 'lal':.wa <jui, u\,un[
cessl' ue creer ll"aulres pIanetcs, Sf- l'/'jJow,
Tl.'lJe est j'jnlerprelalioll africain\.' du prcmier \,erse[
dL' lu (jenl'se. Plus loiu nous Lionncruns de plus HlIJples
deta its su r l'l' grand mysll' n' \'oudo.
- -
En allendant, disons it ces prelres qui font la guerre
auxPlals que les hommes sacerdotaux qui.
portent des vetements de femme symbolisent iE, Adam-
Eve, Ie premier de la Terre.
La Terre est sous Ie gouvernement de ;) lois-forces
dont I'influ ence s'etend suivant Ie sens des zones cardi-
nales,
Au nord, Do-sa; it roues!, Do-Goure; it I'orient,
Do-chon; au suet Do-Sou; au midi, Do-a-chou.
Nos Ancetres distinguent entre !e lltlidi Equatorial et Ie
Sud austral. De lit ;) points cardinaux : Ie haut, Ie bas, a
droite, it gauche et Ie milieu.
Le Centre solaire est lui-meme l'analogie
d't!{l autre Soleil en puissance dans l'Espace, l'Etendue,
la Duree et Ie Temps. C'est I'Esprit-Arne infini que nous
appelons .1'-:. I.
En presence de ces fails cosmologiques Ie vocable
africain quin lessencie
. II
Ma-Ra-Ca
no-Sa, no- ;ouU', no-sou. nO-4.'hou. Uo-a-chou.
duil l'lre lell:! COl1lnH' catholique el orlhodoxe.
En elI'd, Ct' grand y;)cable inyoque it In fois Ie .\'Olll de
I'l..'/{'I'III'I, sa manifeslalion sulaire elles puissances crea-
trias ties plwlNes ainsi que les reynes des planetes,- en
d'a ulrcs (ermes les tlhux <t>lolzilll d'en haut et les genies-
(l'!ohilll d'en bas.
La doctrinc esolerique africainc "eut que ces memes
forccs crealrices planclaires el geniales soient encore
celles qui constiluenl les forces biologiques. creatrices de
noire eire organique.
Ce sont ces memes forces qui cntrcnl en acliyile dans
relal social ou cconomique. Ainsi les entreprises minie-
res generalemenl <jut'lconques de Uu-Sa; les
cnlreprises marilimes dt' : ('elles des eIl'yeurs
-;H2-
son[ regles par no-snu. Les travaux agricoles sonl Ie
oomaine de no-chou. Tout ce qui concerne la chasse
('n general apparlienl aussi it llo-chou.
Le langage africain dit ChOll cochon, el chi poule POUl'
dw,<;,'wr Ie rochon et chasseI' la poule.
Les quatre ou pll1t6l rinq Evangelisles personnilienl
res cinq formules-vocables : 51 Mathieu qui se tient au
port maritime comme collecleur des pll\ces (['argent dont
In matiere est dll J"(\gne mini'I'al represenle it la fois
o-Su e[ 51 Luc et son bceufpersonnifient Ie do-
maine animal de Do-Soli.
Quan[ it Do-choll, alliteration de qui si-
gni/ie !Jame ChOllCholl, Dame l>ien-aimee, c'est Sl Jean, Ie
dis<.:iple hien-aime, I'EYlmgelis[e qui pcrsonnifie cette rot-
lllule ayel" son oiseall symbolifjue,
Le l\1essie, lui uussi, est un Evangelistc.
IJ personnilie Ua-.-d).,lI, Ie fils hien-aime de David.
Sl inseparahle dll Lion dll juda"isme afdcain, per-
sOllni/ie Ie fell l"entral de]a Terre, leqllel fell
est J'allalogie dll Soleil-DlIel. Sll'1<lI-C doil ell'e donc jll-
llJeau, e'es[-il-dire
SOli r,'i-n--11lm':,.':, est ce jClIlle hOlllme dOIl[ il esl
queslion chapitrc X]\, !)]e verse!.
" ,\Io/'s {'JUS ses disclp!"s l':Jyanl ahandonlH\ S{'J/jilin'lIl.
Et il Y :wail un jellnc }UJIlIllW qlli Ie suivail, ayan[ Ie
('(J/'jJs seulcJl1cnl d'llf) (f/,((P t'l quelques jellnes
gClls J'ayallL pris it leur taissa Ie dr((p d s'enl'lIil IIll de
kill'S
DBAI' U
:\1.\1'\ (cm:I':II) .'11:.
:"." 11,
Ell cOlllilluall1 n's c.olllpanlisons sllr la Imse dll rap-
1'01"1 :Illalogiqu(', Oil J'('[rouve ces l"ormllJes c111 graml vo-
cal,le wHldo ell lout d purioul. Illt'llle clalls Ie JlllII [ht'OJl
des saints dl' J'Eglisc romaine,
Cerl('s, S' Alltoille J'EJ'mile ell[ollrt' cit' [OilS les (/lIi-
lJ/(tt.u, 1I'('sl-il pas la persolllli/ku[ioll dll (ii'llie marsiell
'(Iii I'l'gil It- ri'gIH' allimal de UH-SHU '!
- 313-
El Ie domaine mineral de Saturne qui regit fossature
des etres. est-it autre que St Louis de Gonzague avec son
squelette de crane, symbole de Saturne. maitre des dme-
tieres, Guede, selon resprit et la lettre de la doctrine
Voudo?
Comme on Ie voit. on pratique Ie Youdo un peu par-
tout, tant iI est vrai que les formules esoteriaues de cette
tradition conspuee it tort sont universelles, catholiques
et orthodoxes.
Les Mvsteres de la traditiun voudo se divisent en deux
grandE's classes: 1 Le pantheon des mvs-teres qui se
rapportent aux forces les .E[ohim, en acti-
vite affirmative, diurne et bienfaisante : c'est celui de la
secte des 0'-"0 et des (( francs serviteurs ) Aun-
thombha. .
r.e pantht'on, inutile de Ie cacheI'. a un II revel'S ),
Par Iii if fallt entendre un ,t;ew; nodume, mal-
faisanle, lequel est perpetue par les sectes des Hibbn
cit's \'inbninding t't e:l..rt"latabo
II esl done facile de re(:onnaitre les lllysteres de ces
deux branches de la tradition africaineo .
Les mU,t;lh'es diurtles sont l'tHebrt,s s..'UlS ni
holoeausles, Les muslhe,.. llocturlles redalllent inval"ia-
blelllt'nt I'aspersion tlu sang des animaux : Ca-bl;t, mou-
ton, volaille l,t peut-l\tn', l'n bil'll des l'as Ie cabrit ,..ailS
eorlle. Par ('ahrit sans l'orm' I) on designe Ie dte lit"
hl'lpht'gor. Ie BelieI' ou d'lsl"ael sacrilie en lieu et
plaee ll'lsaae0
On trouve ce demit'r rite dans les Illysteres de la (,Loi
PUlm ) Ie .Jt'lhro de In Bibit-:
C'est un rile nUlrso-tl'rrt'stre. Ihl rite sous les auspil'es
till Icvilisllle sutuniqm' d'lsrai.'lo
La de rEvuluisllle terrestre est des plus intt'-
ressanles, L'Hulllanitt' l'st surlil' de la Terre par evolu-
tion de l'ume terrestre qui est uue parcelle de l'thue so-
laire. celle-ci ctant la munifestation de l'Esprit.de rAme.
el de In Lumit\l'(\ <\ui resident en puissance dalls rEs-
pace. I'Elt'lHlllt' rt a DlIl'l'(' 1IIliwrst'ls.
- -
Celie conception theosophique amene considerer
I'Homme comme un dieu en tant que reflet de son Dieu
cn'ateur lui-meme,
I' L'homnu' est un l1il"U tombc qui se souyil"nt Iu ciel "
( Lamartine)
Le :\'Iessie l'a confirmee : (( Yous etes des dieux ).
La Terre est allssi un (( etre yivant tout comllle nous-
memes it tOllS les points de vue. Les regnes de la Terre
conc/'{,tisent les Forces creatrices, qui dans leur synthese
constituent 1'.'\stre Royal de rOrient:
Dam-Dha Lab
Ai-Zn To-Ca-n
surnomm(' ( In Damp. portpww de fEnj(l/It herllwphl'Odit(,
qui est Ie Messip
L'Homme, Ie Grand HOJllme uni\'ersel, l'Humanile
Adam-E,'e, retrouve dans sa constitution I'expl'ession
manifestee des Forces creatrices universelles. Et I'homme.
Ie petit, 1'indiyidu, parcelle de la famille. de la societe,
1'unite cel1ulaire de la l'Iation. Jllicrohe planetail'e, re-
trou\"(' en son les modaliles de rAm. Creatrice uni-
: Ie .w'ptenuirp conslilllc ranatolllie biologique
til' son organisme. Celie Ame Biologiquc est
L'BOte Interieur
I'ellet till /;"/1 ('('lIll'a/ dans r(Jlltn' de la 1'('/'/'(' : Tu-( :-:111,
Cette AlI1e, 1'Hi)te Inlerielll', est la manifestation <III 1,11-
llIi/WI/,I' qlli pl'l'sonnifie la 1,lIll1ih'f' tie r.l.Ii/n (11/-
I'f)/'(// :
Ai-Zn
Ell <li'lilliti\,(', ('dte (( AmI.' hiologiqlle )) est I'H6le 'n-
[iTil' III'" q II i ('on<l ilionne noire cxistcnce fatale, Ie Destin
nalurl']. Clost Ie " SUIWOIISd'-'nl"n qlli reJlren<l
(OU[l' sa pl'rson/wlitl" in<livi<lullIe l'l occlI1te chez l'initii'
- 31;) -
africain dit II voudoTse ". eet etat psychologiqne consti-
tne ce qu'on est convenu d'appeler la tare africaine ,
c'est-a-dire l'aptitude spontanee a exterioriser les manifes-
tations de I'Ame suhconsciente avec ses modalites. septe-
nnires.
Par l'intermediail'e de ce Grand Hote la race afri-
caine est liee par un pacte d'alliance en vue de sa Slluve-
garde.
En ce jour-la, dit Esa"le, i1 y aura cinq villes au pay"
d'Egypte qui parleront 1a langue de Canaan (
Ie langage saCl'e de la race africaine. celui que nous ex-
posons dans ce li,,,e. langage voudo) et qui jureronl
obeissance rEternel des armees. It", Hel"eS sera Ie
nom de rune (relies. En ce jour-Iii il y aum un au tel
el'ige il rEternel au milieu du pays d'Egypte. C'est rau-
lei dresse dans la tete du Sp,hinx auquel aute! on arrive
par une "oie soutermine: Bha-Oai-Zi. Cab\-Ou-Snu.
( Et un lllUIHllllenl drl'sse ( la Pyramide: Esculin Ptli-II-
Huh ) sm' la frontiere ; ce sera, pour fElernel des deux
( .-E-I-Ollm ) un signeoet un lemoignaye dans Ie pays d'E-
gypte : Cal' i1s crieront il l'Eternelil cause des oppres-
sems. et il leur enverra un Sauveur et un defensem' pour
les delivrer. El rEternel se fera connailre aux Egyptiens.
et les Egypliens cunnailront rEternel en cc jour-Iii; ils
onl'inmt des saCl"ifkt's et des oblalions; ils {eran/ til'S
lIU'/l.l" ti rr.:/emt>! t>/ ll's lIccolllplirun/.
1I
(chap. XIX)
Cc qui porle malheur ilIa race africaine et
HaHicns tout parliculierement, e'est Ie fait qu'ils onl ele
el par ee fail ils ant oublie (( les vU'ux il rE-
lerllel <.'1 ils olll ('eSSe d'accomplil' ces II. A un mo-
menl donnt', les Egypticns avaient dl'laisse leurs devoirs
lradilionnels: ils punis pour eel abandon des dt'r-
voirs d'alliance : (hez .
L'Elernel frappera les Egypliens, illes frappera et les
gUt'rira; ils relourneronl it I'Eternel qui se laissera fle-
chir par leurs pril'res el les guerira,
:"los recherches comme esolerisle, des causes de la de-
chcallce racial'c, sociale, nalionale du peuple d'HaHi ne
nous laissenl aucun doute que eeUe dechcanee est dlle
it I'ahandon des devoirs C(u'impose la tradition voudo
-
qui I'Clllonte uux ((vcrux que les Egyptiens uvaient fait
il I'Eternel Illunifeste dans Ie Grand Subconscient qui est
Cl'eateul'.
S'il etait de pl'Ouver ce Grand Hote
n'est pas Ie Cn;afeur et Ie Gardiell de notre 01'-
ganisllle, rAfricain voudoIse puiserait Iii, la plus plau-
sible des raisons pour abandonner sa tradition raciale.
Mais il est avere que rexpression la plus elementaire,
la forme organique la plus simple sous laquelle la Vie
uniuerselle se manifeste, c'est ranimalcule de la semence
fecondatrice, lequel a la forme generale de la cOllleuure.
Et la forme embrvonnaire de cet animalcule chez tous
les etres vertebres, c'est l"axe cephalo-rachidien. Enle-
vez du cordon de la moelle tOllS les nerfs efferents et
afI'erents et ron se trouvera alors en presence du sper-
matozolde evolue. en presence de la (( Couleuvre de Vie
du Sel"pent f)a adore au Temple voudo.
CeUe "Couleuvre,-gardons-nous de dire "Serpenh),-
cst sur Ie To du Solei!. MOIse eleva cette Couleu-
vre dans Ie desert pour Ie salut d'Israel. Et SI .Jean nous
atJirme que Ie Messie sur la croix n'est autre que cette
que MOIse eleva dans Ie desert. ( .Jean III. 14 )
Quelque fois ceUe Couleuvre est vue enmulee aulou I'
d"tlll Leuf, symhole de la vie en puissance. Avec ce sym-
!Jolf: marche l'inscription:
(/ AUPIHI."z-I.', .'al' if ,'if'ud.'tl sfll'('IIlPul
Cesl done sous cc s)'mhole qu'on adOt'ail Ie Messie pro-
mis. La :\egresse samarilainc, adoralrice de cetle Cou-
leu\Tc, avail deelare:
stH'ons que Ie Messie viendnt. CJuand iI sera
venl! ilnous al}noncera louie chose.) Donc la Couleuvrcll
incontcsiablellleni esl chrelienne, calho-
lique et orthodoxe,
Si nous voulons descendre d'un degre plus bas dans Ie
phn de I'Exislence universelle, lit oil s'accomplil I'ucle
de manger et boiJ't' pour ensuiLe llichl'l', la 'vie universelle
lrouvera son expression adequate dans la faclure me-
me du luhe gaslro-inteslinale et de ses appendices organi-
ques. des orgalles <I'ossimilotioll, de diy('s!ioll et de driP'-
f iOIl.
- 7 -
dans toilte sa
l'estomac et les intestins, voila Ie ((Serpent
Dhon-Ba-Lah
Due-Do
Ie Serpent edeniql1e condamne a ne que ce
que la Terre produit.
Ici, dans Ie domaine de l'existence sublunaire, il fau t
- enoncer Serpent et non Couleuvre. Celle-ci ap-
partient i1 la sphere morale regie par Ie Christ.
Le Serpent du culte voudo est esoterique, c'est-a-dire
orlhodoxe et catholique.
A notre organisme se rattache la Force-molrice qui
se traduit dans Ie svsteme Cardio-vasclliaire. C'est (( Ie
Creur cllawl qlli bat rythmiquement pour faire circuler
Ie sang il tmvers les organes par deux systemes de vais-
seaux: arteriel et veineux.
Pour I"epresenlcl' ce phenomene: Le Ccrllr Clwml Bal-
lanl " nos .-\.ncel1'es con<;l11'ent la formule
Le- C- Ch- Sa
I.e syslcme arlericl cst pC'rsonnifie par une femme de
Lt'!Jl1a: c'esl Ailla, avcc son drapeau rouge. Le systel1lC
veineux est reprcsenle par l'aulre femme: Tsi-Lah-Oui'-
Bo avec son drapeau bll'll. Ces deux femmes de Lemech
sonl aussi celles du jugement de Salomon.
Donc Papa Ll'-("-("h-Ha ou Lui Lcnl1a ("est celie
Force biologique qui se 1'l'alise dans les fOllCliolls Cllrdio-
vaseIIIaires"
Encore une fois, celie dh-inill', la plus anciennc tlll clll-
Ie vOlltlLJ, esl orlholloxc el calholicluC --- ciani son
(;vidence Ilniverselle.
L'inilie-africain qui a realise en lui-mcme remprise lie
res I( Luis , manifeslalions psydlOlogiqucs son
morale l'l animale, eOllllllCll1 !>ourrail-il y renon('e1' ? II
-:H:-\-
lui I'alldrail se d(;tl'iper ponr congedier UhO!l-Ba Lah-
Oui'do; s'arracher Ie Ccrnr pour eteindre Ie feu Leccb-
lin. se tuer l'Ame-meme.
Or I'Ame. pas immortelle '! n'est-elle pas une
pm'celle de la Diyinite elle-meme ?
I.e youdolse 1) n'est autre qU"t111 initie africain qui a
rt'alise en Ini-meme la formule
I. H, R. I,
Cesl-a-dire Intra..Vobis. Re,r. Ii: En. Xous. Regne. Ie Fil...
luminenx (I) de la Femme (1) revetu dn Solei!. On t1'3-
duira aussi En. Xons. Ie Lumineux Fils 0) de la Femme
(I) /1(' dans Satre Ipselle.
C'eslle mol nltime du chrilianisme esoteriqne, de la
Rose Croix Judaique
I.e signe de r.-\Iliance avec ce Luminenx Fils de 1:1 Femme
anl'orHle esl pCl'petlle par la
Pierre
Es-Ca-Lia
Qinte II
Pa-li-n-Bha
la Pif'l'l'(' Oilllt, de Luz Oll hco!> vii l'Echelle dn cic!. Et
ccux-lil qui deliennenl ceUe Pierre noil'e}) .dll
jlldai"smc voudo doivenl communier avec Ie Pain leoe
I'OllljJ/l el la de vin b(;ni,
POUI' les I'n.lllcs sen'iteul's ( les davidcIns, ces cle-
menls Pa'lnisliques denll'urenl leIs sans transsllbslanlia-
lion.
Pour les ( csdavcs de la l'\cgalion lrinilaire, ces ele-
menls subissent la lranssllhslanlialion el ils deviennent
Eucharistiques )) pour les Salomollisles II. NOlls ap-
parlenolls ilIa secle nazan"elllle des AUlllhombha, , les
francs sen'iLellrs. Tclle eslla raison pOllr laqllelle
Ill' (;ommullions pus il l'Eglise occidentale qlli perpeille
Ie I('\'ilisme ahrumide SOliS les :lpparences de I'Hoslie.
- :l1 n.
Pain leve et Hostie comprimee sonl deux choses bien dis-
Unctes et separees l'une de l'autre, comme l'Orient est
eloigne de l'Occident, comme Ie Solei! differe de la Lune;
comme Ie Temple s'eloigne de l'Eglise. Ce qu'est l'Eglise
aux yeux des Aun-Thorn-Bah on Ie saura au cha-
pitre consacre a cette tradition japhetique.
Nous ne combattons pas l'Eglise dont nous reconnais-
sons l'orthodoxie catholique; mais nous defendons la
catholicite et l'orthodoxie de nolre tradition charnique,
chernique,ou Egyptienne, qui rernonte a l'Ethiopie, i1 Put
et Canaan. El nous convions nos freres africains a se re-
plier sur eux-mernes et a reconnaitre que la tradition vou-
do n'est point surpassee par aucune religion existant sur
la terre au point de vue de son esoterisme,
disons a nos freres negres que l'Eglise occi-
dentale est opposee a la destinee de leur dme .'iolarielllle
et que La Pierre angulaire de Dambhalah doit de-
meurer l'objectif de leur culte traditionneI.
Il est necessaire qu'i!s sachent qu'il existe deux huma-
nilt's souches:
Dha-SaL Ia-ch-in'
el ue s'ils devaienl abandonner leur tradition milIe-
naire, la Colonne de Jachin ferail det'aut i1 Sil place
Ol'ientale pour supporlel' Ie porlique du Temple univer-
sel. Youloir se melamorphoser en Africano-Ialins, ou
en Africano-anglosaxons, ("est vouloir neer des elres
allormaux, nne sorte de montres humains.
El loin de persister il se fourvoyer dans la litleralu-
re de la race blanche, que ne s'evertuent-ils pas a mieux
connailre leur hisloire propl'e et i1 rafTermir lem' propre
lradilion '!
Et 'pour arriver i1 resoudre ce problcme, ils doivent
pratiquer Ie doute methodique au sujel de ce que la race
blanche a pu ecrire louchant leurs lIs doivent
lenir comme un ill d'Ariane Ie svmbolisme du culte vou-
do epure el s'en rapporter aux phenomenes magneto-
spirites bien counlullnes s'ils veulenl retablir la chaine
(I'u nion qui les ratlache i1 leur passe de gloire tout en
confil'manl leurs myslel'cs hieratiques.
- ::l20-
En dehol'S de Ia ndeur hieraliquc des noms-yocables
qui consliluent Ie pantheon du culte trllditionnel de l'A-
fricain el de ses descendants. il conyient de garder une
circonsperlion.
LetlrPs-siynes =odiacau.r, radicall.r symboliqzw, plane-
I({in's. ["ormules planelo-zodincales ou de con-
figuration siderale, yoilit Ia cle secrete des Ecritures he-
IJl'alques des Temples Ethiopio-egyptiens.
Cest aussi Ie plus grand secret que perpetue In Biblc,
line il 13 fois bistorique et bieratique.
Le teste bistorique et moral, base sur rAnaIogie, est In
Bible pour profanes; tandis que Ie te;rte intime, sym-
j)oliqut' est pour rusage des inities-esoteristes.
Ce dernier teste est fort ignore meme par Ie sacerdoce
moderne qui nljusqu'il en nier rexistenee.
Comme nous raYOnS melllionne ailJeurs, l'historien
Hithard Simon en a parle. II cile, it eel enel, un extrait
de dellx qui sonl desjuda"jsanls: Jona et
Huig. Ce demier pade dans SOli OU\Tage, (.I'ahord
d "ujellrcs Ijlli so1l1 uw!l,;eSI) el de eelJes qui so1l1 ajoutces
puur derouler Ie cherdH.:ur profane "... (C Le plus grand
secrel dt' hf"'IJra"jque,dil-il, cOllsisle (i savoir dis-
li!l!JIlI'!" ("I:S so!"tl'." (/1' C' Id/n's qlli SI)/I1 dll cO/fJs d,'s /IIols
sjll:ciwu de edles qui lI'en S01l1 poin!."
IJ c' '1lle le secrl'l de ces (, leUres )) est COIIIIII
(I!- IH:U de persolllles, l'l jJ n:Ii:\T ell cda J'iglloralH.:e des
ral)!Jills de SOil tenJps qui, raule de celte <.:Ollll:.tissallce,
II" jlllllUfli"II! p:duirl: [,'s 1JII)!S it v':rilf/!JIf's I'fwilU's
jllllll" (/':/;/J/Iorir 11- S(;IlS esoll"riqlle, intime.
(Jlisloire CritiC/lI(: : li\Te 1, c1wp. XXXI)
'"oil':, Ja ell- du \"lJlldo -1:11 d':.IlIlres !l'rll)('S dll jud:.tlsllll:
:d"ricaill,
Si ron perd q.:lll' ek, Ja tradilioll afri<.::.tiJ)(' reslera
11:111'1' IlWr[I', TOIiI Je scalld:"t1e mellc aull,ur de Ia lradi-
111/11 \"oudl) jJl'l)\"jl:nt de ce qlll.: cellI' tradilion J)('rpellle
" j(' seils illlillJ(' )J Ik Ja Bill1l- d:.tns su puretc primilive.
seIlS IIIlillW prou\'I' d'lIl1e fal;on indcniuhIe que Ie
UlristiullisJ)w (:sl la J]c:ur <':pallouie dll .JudaIslJJc eI If 11('
c.:Jlli-/'i rellJonlc au jJagallislll(', ("('skl-dire :111 /1"/)/1;",-01/('
'"'llljl)pi(II. :Irri(";lill.
Dedarer aujounJ'hui que c'est Ja Race africaine qui a
donne Ie fondement cosllloloy<iique de Ja Religion <1 rHu-
manite, c'est declarer ce que 'opinion mondiale rejelte.
Mais les inilies avertis designent du doigt la Pyramide et
Ie Sphinx qui synthetisent toutes les decouvertes astro-
logiques et astronomiques de ces paiens africains qui se
disent issus du sol d'Egypte , d'oil aucun blanc n'est
originaire.
. f:ependant, il im}>orte que nnus declarions de suile
Clu'il y a Youdo et vOIHlo. l"n tas de vieilles superstiliolls
ct de pratique8 grossieres sont mises au compte till
Voudo. Meme les crimes odieux communs it. toutes les
races, deviennent mysteres du voudo >J des que <.'es cri-
mes sont commis par un negre p'Jrteur de quelques fe-
tidIes. Pm' cxemple il vient publie un livre par
HaraeI Roche; " La Policia v sus )Iisterios en Cuba.))
Tout llui est mpportt: dans ct' livre ne saurait
etre considen:' comnIt' faisant partie de la tradition <.'os-
mologique \"(Hl(lo. I.e .Judaisnw afril'ain. qui etrraie tant
Ie pape. nous Ie n:'pt'tons, se lrolln' OCCllltl> sous les poi-
/ts hmlhilJlIt... dans Ie texle symuolique de la Bible. Cesl
la raisoll pOllrqlloi, dans It' cerde de b disdplil1e de
romaint', It's mots II Ol'l'lIltisnH' 0'. Esolerisme)
sonl mols sacrilcgt'so
L'Eglisc rilmaine pn\c1H' un \I Chrislianisme qui n'a
llucun rupport avcc It, .Il1llalsme. ('t' que I'Histoire pro-
fanc denll'nl pt'remploin'menl. l.l' lexlt' profane tie la
Hi hit, il III i st'lIl suflil pour l'onlirlll('r la dt'dara-
lion dc S' Palll, 1\ savoir: que It' Mt'ssit' apparlieI11:'t la
Iri hll dc ,hHla i\ lallllelit, :\Iolst' nOa poi 111 allri but, It' san'r-
do('c, ( Ep, Ilchr. VII )1).
. l.'Eglisc, du Tabcmadt' dOlsrad. pt'rsish:' il nl'
poinl It' slH'l'nlol'c Ull CllI'isl il la dll
(( Lioll dl' la Idhu dl' ,hHla ) l'l tit' la I'al'(' dt' Oa\"id
( :\ pond : \'. ;")
I.l' Il I.ioll In ll'ihll Ul' ,hula I). au \"olldo. l"esl
II Papa Legha I)
on
Le-c-ch-Ba.
"")') -
,)--
l "('< I:! rnj.::on pOllr bqlH'IlC llOlIS He sommes pus tFR-
1';:- CI!!" .:' 'lie Iraclition afl'icaine perisse. Et ql1and par la
, ie .'!11 jOllmal. edit( au Cap-Hailien, nous avons ap-
!1ri... 1<1 nOIl\,('l!e qne Yons, notre frere, "ousavez rel1ni de
nIl 11 hrC'll:" " j)C'!,:"onncs qni pr'ltiquent Ie .Tudai'sme afri-
':,ir., c' -!-n-dire cn cl'filltrcs lermes, Ie Youdo, pour It's
'It ;, ; i'<ll1r!onn('r] clllte Oil
"Lion Ceu Bas
",dl(' dc' P:lJm Lfu'm, nOllS :n'ons senti, Ires chel'
Ill]'l'oisc, j'imperiellst' necessile de publier lin second
jjH" sur it- c:uJtt' beni de Youdo afin ces pra-
tirlltanl" insunisamment initit:'s et tant d'autresencore. SUl'
t',' qu" ies inities, eonsideron" eomme line IOUl'de
':rn:ul'd' \'otre parI.
n:tdiser celit- Jill. celIe de \'ous l'oJlvcrlinlll cHile
u' Papa IIUlIl' priolls de rclcnir If Itt clf;
('sui';riCjLlp i, t:ullJinlH::e par Jes granlJuairiells jlld:IISUlIls.
,;UIl<.1 d Huig: W.;\t'UIIUllli(llICS.
!UiStlllt pal'lil:: de t;I:I'laim, /JI(}t.., .,>!JI'.f'iflU.1' ('onsiglli's dUllS
1'11'- :-"-lil'-I'C" !.jlil]cCJlll.jlJl',
,1.1
'
;'-llljJli- \'oudu, 1<1 dl' Pa,u. 1.'Udll I'sl
': IIIIJulis,'I' jJ<J1' UII ynl/ld /i;/1 ell' alli/II/':, 't<flud I\dui-
I' , p,ll ;',1 .. 1;I'alldl LUlllii'f(' n 1'()IJIlI.t 1111 fell de S' ,'1.'1111,
llJiil/ 1:1 ,'Cjlll 'HI ;'1' pa;,sl:1I1 n's C{'r('UIIHlil.'s vowlocl.;ll"es.
(,I'll,' /. IJl't'111 (, Lllltli':'f(' I.jui <'-dain' JJ ('/'il id IIlIC 111-
1I1li'I" Ildj'ijiqll' ,"IlIa 11 ..(1 II J'llllt' 1,lImiere 11111-
101,1 q Ii ,;,' tlin' J;" cOllsl'ic'lllT dc;l'> lJ(illlllICl-i cI Ie MUlllle
"1\ ;";"111'1 a!. ()ui: !"l 1.1lIlJic;)'l' vjsjlJJc: tlu ft'u
lJl'!' I, ;,:- Ildi'J I' \'isililc- d'utll' auln' (I LUlllii:l'l' inviiiilllc II,
/) JII' ,p:lI II (' inJllil/ul' f<.itaJilC il Sl' IroiJve 1""(.'11 llllu-
'1,,;11" j,- (,,,lit- ,k L.--('-c"LH,,, VOilS IIVCZ leve
lil (, 111,1111 s;,wrikg" sur II- <' (:'J.'lIJ' Illi'llle d
u
Ch,-;sllJ c10lll
','J;I IJI ("'111'1. I" IJl/Jr:Jlv :" n', filIi
,I'J IJ(IIII' t.- Ild'(Jk dl' 1:1 11'11111 dl' .Il1d.. dill's Ie nle 1111
Won Cou-che Baia"
I.e Chrisl nOlls a line, sentence esoterique>. dans
laquelJe iJ a occulte la formule
Irc-r.ll-B.
"OICI: On l1'allum,. pas line chrmd,.ll,. pour la ra-
chel' sous Ie *
De difficile it reduire en cette formuJe, il n': a que Ie
"crhc Itllwnp.r, Fort hellrellsement "ous po!>sedez bien
,'olre anglais; et "OllS lraduirez ce "erbe fmn(,:ais par Ie
,'erbe anglais (to Light) et YOUS aurez Je radical U qui si-
gnifie Lumiere et en meme temps Lion. Ie mol Lis de
l'ancif'n hebreu africain,
AIm's, la valeur esoteriqlle de la sentence dn :\fessie
dc,'ielll la suiyante :
.\I.LDIEII
L'CHER
BmssE.\l'
Li
c,
t:b
U.
D':'jil l''t'sl (lue Ie :\tessie ait fait allusioll
il P''Im "-to-dl-Hlt. Et ne suyez pus si nous
\'uus declm'ons que l.l'Ue LUlllit're de I.'sl Ie
lIli Christ lui-nu'me all It:lllple \'ouuo. L'II lIlau-
vnis \'OllS II inspire I'idce IIlUlI\'llise. nOll pas de
cae/u'" cclle l..lUuih't' SOliS Ie l}()i.s.se(lLI. mais lll- I't'leiu-
lin'.
C'csl donc dans Ie bul lit: detruirc les de votre
al'lt' lJlIl.' SUliS Ie couvt:rt du " " ..a-Po ') nOlls
\'l'IWns vuus uU\Tir la pork de !'Initialiou jlltlaiqm' afri-
l'nilll'.
Oui In "Lui .. 1111 In' ((m' la (, Lui
lIlI Chrisl " llll It'mph:: ,"omlo. EI Ics d('-
d'IH\I\I: l\\'vns llppris qlW la Lui liu
.Iir", III II Lui dl' ., doit dl:lllt'l.ll':l'
. dis-Ill quc Fils de l'hQmllll'
SOil ? (jUI l'sll'c fIls lit, I hVlIlnlt:?
Lt, !l'ur tli I: 1\ La lumiere cs.I CIU:Ol'C a VCl: \. 0 liS.
IHllIr 1111 pt'll til' kWjJS: qUl' vous. an'z' la
- :l2-1 ---
1,1l11lir"l'I' de pClII'que (es ll'nl'hrcs ne "OllS surprennen[:
\)ans cc passage il falll reduire les mots temp...
lin's all signe de la Lune qui marque Ie temps mensuel et
qui domine fob..,cllritri de la nili/, Ce signe est Bah,
.-\insi la premiere sentence: La Lllmirrr est encore <tyee
Y()US pour un peu de [('l1lpS, se reduira:
TDII'S
I..
Bh
I.e radical I.-BIl, La-B<", articllie Lnbi est
rorigine du copte Lahoi qui signifie Lion, Done Ia sen-
lenee n In yaleur esoterique: Le Lion est avec vous en-
core pour un pell de tPl1lps.
Ce Lion YOUS invite it circllier pendant que VOllS avez
la Llll1lil;rp de peur que les II;nNwps ne vous SllrpJ'en-
nen!. 1\
ClBcn.EH
'U::-':)::BHES
Li
C
Bit
" ellr CI'llli qui clwmin(' dalls Ics ne sail Oll il
111/' "
Le radical Li, designant un Lion. tlesigne par ex-
[elision, lOll t animal et ce qui va et vient
eOlllmc line hele erranl, Ie mouvement, In marclw; ce qui
yoyage par Ie chemin; rEll\'oyt\ Ie :\Jessie. Alars Ia der-
lIit'n' selltenee se reduil:
I.i
L-\H C
CELl') (n:-clJ) Cit
T):::-.:hIHES Hit
Pelulanl que vous avez la IlI/nih'r croyez en In /Al:-
1I1ihl' arill que VOLIS soyez des enfants tie Lllmit're, II
Lt, :\lessil' dit ees dIOSI',-; puis il .<;'('11 alia et se cacha
((I'It,r. )) .
lei se lrOll\'e UIH' autre formule qui donne l'annlogie till
suit-if dalls It- li,1t ('I'lIlral de In TN'!'I'.
- 32;)-
De nouveau dans la derniere sentence, c'est Ie pronom
eux qui se reduit au radical Th de la Terre
On trouve ce radical Th dans Ie pronom anglais Them
qui signifie eux. On reduira
ALLER
CA CHER
Eux
Li
C-Ch
Th
Par L-C-Ch-Th il raut. voir Lllmiere (L) cac/u!e (C)
dans Ie centre (Ch) de la Terre (Th).
Le [ell dans fantre de la Terre est inmque
Legba Kem-Go
Legbn Kan-Go est encore surnomme Legba Hi-bhn
c'est-il-dire Lenba des Hibhoreens, la Lllmiere cachee
deifiee par Ie Blanc BhoJ'(!en.
Ne pas confondre Legba Channo: Ie Messie qui ua
(go) au clwlll,rJ (chan) de ble (eh) et en mangea paree
'qu'il avail grand faim.
AillSi, mOil frere. les adoraleurs de Papa Lccchb:l
sonl .des En/unts qui marc/wnt guides pm' la Lllmiere du
Lion de la Iribu de J uda. II sont done Judaique, des chreliell.';
llllthenlique.<; qui ne veulenl pas circliler a travers les te-
Et si vous les ineitez a tourner Ie do.. a la Loi
Lccchbn , eraignez qu'ils deviennent les erifants des
lenebres ,.
mon frere, la Loi LcUbu , la grande lumiere
, du eulle vondo, doit etre perpeluee elerneIIement.
.Ie vous invite done il accomplir un autre acte public
de haule conscience: Reunissez ces enfants de la Lumie-
re du Lion de .Jnda, de la maison de David, et, sans
t'uusse honte, confessez leur votre erreur involontaire et
failes volre mea culpa ilia Lumiere qui eclaire Ie monde
c'esl-it-dire il
L-C-Ch-Bha
- 32G -
Si pnr nos demonstrations esoteriqucs nons paryenons a
prol1ver que Ie sens illlimc de Ia Bible est d'origine afri-
caine.cest-a-dire hebrai"qne, ne serait-ce pas Ia plus infame
des trahisons que d'abandonner Ia tradition youdo, tradi-
tion rehaussee par In puissante personnalite du Christ, Ie
Lion de Juda
lrahisoll Yiolente pl impardonnable a l'endroil de nos
.\neetres afrieains ?
:\ons nous trouyons dans Ie meme C!l.S de St Paul. Cet
initie juda-iqlle perseelilait les ehretiens de Ia meme fac;on
que nous fl:lisions autrefois la guerre it ceuxlit qui prati-
CJuaient les mysteres lIu youdo. :\ous Ie faisions sans ja-
muis nOllS donner la peine d'approfondir Ie caractere
de ct' Yaste symoole de la religion. :\OllS faisions cela par-
ee que cela nOllS faisait du bien dans Ie tableau el nous
dunnaii fair (r(lire des Cillili.w;s, d'Hre des (progressi.'ile.'i,
ei paree que Ie l3lane, notre ideal it eeHe epoque, nous
approuHlil et 1l0US otrrait encouragements et aYanlages.
1\ous faisions cela, puree que c'etait la condition indispen- ,
sable, siw' (fua lIUlI pour eire l:1dmis dans Ie cercle des
familIes l'epulees faisions cela pour fuir
J'herilage honleux de "SOl' Yetie.,: Plats m:lI'atu,
Pip,','(' Bumblmlab sonl it la eha rgc de quelques pal'ellls
habitant bien loin ell pl'o\'illce (HI ilIa campagne.
011 y e\lyoie - peIToquets que nous sommes - ( nos plu-
IlleS}l, mais Oil Il'y HI pas soi-memc, Celie attitude de
nolre part conslilue Ull (I faux dans notre mainlienl
mural alfeclant Ie caradl'J'l' national et tout notre svste-
me sucial. .
All grand seulldale tie luul Ie Illonde, nOlls esoteriles,
SOlllllJeS alles nous lLettre sur Ie IJanc des launcHes POUI'
(( vuir et entendre ce qui s'y passail. :\(HIS avons inler-
roge les mysteres el nous u\'ons acceple Jt> hapteme de
I'illiliation.
Tout cela, pour arriwr if eOlllwilrc la Verite iju'on doil
t'onllaitre pOllr la Jlaix de sa COlls('ielJ('('.
- 327-
C<Jmme Sl Paul, nous avons decouvert que nous perse-
cutions Ie Christ qui est Ie fils de David CDaI-co) et la
Grande Lumi8re"
des hommes et du monde universel (Le-c-ch-ba)
Et des lors, mettant de cote toutes les considerations
de famille, de la societe, toutes If's considerations gene-
ralement quelconques, nous nous sommes donne pour
tache de reI ever les Svrnboles de la Haute Tradition voodo
et les avons adoptes:
Gest la, mon frere, un geste surhumain qoi rn'a coote
tres cher, rnais un geste de rna conviction basel' pas tant
sur Ie sentiment de la solidarite raciale, cornrne on tend
Ie cI'oire. que sur une etude approfondie des rnysteres
du Voudo et de la Bible esoterique, etude il laquelle je
vous consei!lerais de vous atteler,
Pourquoi, mon cher frere condamner ce que vow; /l'a-
l1ez pa... eludie, ce que vous ignorez"! Cel'les, mon attitu-
de pcut Ill' pas faire plaisir il beaucoup de gens; et je
sens que cdit' altitude m'a isole, Ht'las ! que fail'e '? Fuut-
il qlle jl' fl'nnl' mon CU'lII' et mon intelligence ilia "cri-
te de fOllies ks Yl'ritt:'s"? Ce qui me console, c'est Ie fait
(11Il' cCllx-lil (Illi me condumnent sont lalaleme/ll ig/lo-
ralll... en matit-re d'initiation t:'soterique, il /le savell! rien
de la ('wimologil' religieuse,
Cl'lle conclusion; cette attitude est sans doute diame-
tmlement opposce ilia votre. et voila la raison pourquoi
nous nous trOIl\'OnS, sur cette question de tradition, dans
deux camps OppOS1'S,
En elret, \'OIlS m'an'z I'nit :
c( ,rai bien, cher frere, une peinc qui, de jour en jour,
tenaille, de plus en plus, mon 1'\1.'111' el me rend la vie
sans charme.
ccl\loi qui nl.' demande qll'il vine la vie des autres.
mcme des plus indifferents, pour m'cpancher it eux et
partager Ii l'occasion leursj()ies et leurs tristesses ; pour-
quoi, faul-il, pour de... jOJldamelllllles, qu'i) en soit
dilreremment entre moi el les miens'? ')
- 32R-
Pourquoi, npres nyoir Iraduit Faustin, notre frere
nine, d'un commnn accord, pour son bien et Ie bien de
Ia Verite. deyant Ie tribunal ecclesiastique pour des [aits
(finitiation, pourquoi suis-je Iaisse seul a combattre con-
tre Ie Youdo qui desole mon pays, avec comme oppo..:
sant et cOlllme grand maitre propagateur des mysteres
de ce cnlle, mon ancien compagnon de service?
Pourquoi, s'agissant de mon frere de bras al'ecole du
dimanche aux eglises et au Y. JI. C. A. ( Association clue-
lienne- des jeunes gens) de Boston, etre oblige de dire it
mes enrants. YOS neyeux, voila comme un phtisique,-un
elre aimable, aimant. intelligent, sociable, d'une culture
finie,- faisant honneur a son pays, a sa famille et a sa
race; un personnage inotfensif dans sa personne comme'
Ie phtisique en contraste m'ec Ie lepreux.) .
II l'n homme qu'il faut aimer, respecter el servir tontes
les l"ois Que ce sera en yolre pouvoir: mais aussi un
h(..'l11n1<:' dont on doit ayoir peur par rapport it son alle-
geance aux prinLipautes qui sont dans les airs et dont
les doctrines sonl plus morlellement pathogenes (Iue les
microbes qui sorlcnl de In h()Uche d'nn phtisiql1e '?
Ponrquoi '?
(e X'y aurait-il pns lieu de remettre it l'examen ce que
\'OUS avez ahandonne de stIr pour ce qui n'est pas n ~ m e
prohlemaliqne '!"
If Yoila en quoi vous pourriez me soulager de grandes
dOlllellrs, car mon souci pour vous depasse de heau-
COllp ce qlle YOllS pouvez vous en imaginer."
(( IIn'y a pas d'alltre nom que celui du Christ qui soil
donne aux hommes par lequel ils puissenl eire sauves).
Cdle leltre, mon chel' Ambroise, esl tOllc/wllte, digne
d'un frere aine soulien et protecteur de son jeune frere.
El mon devoir,-- par rapport il tine attention aussi loya-
ll', aussi fnllernelle,- c'est d'essayer de me justifier it
vos yeux. Car la situation dans laqul::lle volre haute au-
torite me place vis-it-vis de mes Jl('veux, et de Ia societe
cn general, est des plus delicates : Ie prestige de ma fa-
mille esl mis en jeu.
VOllS daignerez me permellre la liherle de relever les
passagcs I ~ s pillS impol'lanls de nItre leltre pOllr les
- 329-
commenter suivant ma f11<;on de comprendre les choses
qui nous interessent dans cette discussion.
Vous me dites, mon frere, que je suis en allegeance
avec les Principautes qui sont dans les airs.
Aucune autre declaration ne saurait etre plus vraie eL
plus precise, Et I'un des objectifs de nos ecrits, c'est la
demonstration esoterique du {ait que Ie fund du Chrislia-
nisme, esoteriquement ou cosmologiquement compris, est
'la deification de rEsprit et des esprits qui elisent domi-
cile dans fair ou Ie vent animateur de rorganisme hu-
main.
Le vent ou fair en mouvement, n'est-il pas la mani-
festation cosmique (le I'Esprit de Yeriteetdu Saint-Esprit'?
C"est I'enseignemenl de la Bible: La paix soit avec
vous ! Comme mon Perl', dit Ie Messie, m'a envoye, je
vous envoie aussi de meme, EI quand il eul dit cela, if
.'iou//la sur eu;l', et leur dit : Recevez Ie Saint-Esprit.
Apres I'Ascension, Ie jour de Ia Pentecote, il se fit
lout it coup un bruit qui venait du ciel. comme Ie bruit
i'un vent qui souffle avec impetuositt'..... et ils furenl tous
remplis' du Saini Esprit.)
.Jean-Baptiste compare Ie ~ s s i ou plutot, faiL du ~ s
sie un tJ{(nlleur qui nelloiera son aire, et celui lJ.ui bapti-
sera par Ie /fll dIe vellt du Saint Esprit.
EI ce bapteme chrelien doit vous metll'e d'aceord el
en rapport avec Ies Principautes qui sont dans Ies airs,
Cc Feu .. ct ce Yenlll auxquels fait allusion Ie pro-
phete precurseur, c'est Ie u Feu de LeglJa II attise- pal'
Ie Vent qui fait nlOuter Ies flammes de ees bois allu-
mes, les Hammes en forme de lallgues separees que vi-
renl les apotres et qui posCr('nt sur la tete de ehacun
d'eux.
Au point de ,'ue tout naturel, rail' charrie Ie principe
.Ie la /Jie pS!JchiCJut'.. Et Ie IllltgJl(>tisme pS!Jchique n'est pas
Hutre chose (Iue cequi constitue la "it>, Done, psychi.<mll'.
air de vit' sont des termes synonymes en esoterisme.
Et n'importe qu('l profane sait bien que fair est ceo
qui Ie rend till are /Jivalll, ou une dme vi/Jallie. Oui, la
nourrilure de l't'une est dans fair, tout comme Ia nour-
rHure du corps esl dans Ies aliments produits par Ia
terre.
- ~ ~ o
II Y a donc une riml' psyclliqll(' dep('f7dallt dr fair, et
une aml' animale. dppendant de la terre.
La premiere est personnifiee par Ie ;\lessie-Christ.
La seconde est representee par In Baptiste-Iesou.
L'Humanite, a l'originr, est au stade de l'animalite.
Cest fHomme des cavernes. Asec l'avenement des es-
prits de rail' l'homme eyolua pour devenir psychique,
sentimental, moral. spirituel. Le mot spirituel sous en-
tend ee qui relt'H> de rail'.
Cette conception esoterique est celIe de Ia Bible aussi.
if L'Eternel forma 1'J1Ommt> de rhumus de Ia Terre, et
sUII/17a dans ses narines un air dt> vip; el l'homme de-
yint WIt> lime vivante (Gen, 11 7 ).
Si l'esoteriste reduit les mots speciaux de ce verset,
il troll\'era Ie nom-vocable de la Force divine qui regit
cc dOlllaine de l'air animateur, vivifiant.
En efrel. l'expression (( air de vie) se reduil au signe
P//f'LlllHltiquc et phreniquc, Ie signe .,h minuscule..
Le titre d'Adalll, Ie premier hommc, figuralivemcnl In
(dele) de I'Hulllanite. est representee par Ie signe H . ~ du
mot H c ~ x Ie Hoi de 11.1 TeITc.
A rAn/(' qui n'est qu'une parcelle tlu Soleil eL qui siege
dtlfls Ie ("(pur, on donnc Ie radical Ba tlu /i'll fJ.'i!jchit/w'
ullilllateur de l'orgunisllle el du montlc.
.\iIlSi, Ofl r6duira la senLence SOI///7,,1' I/ll ail'tI" IIi", ct
/"I/IJ/JllJU' de,'ifl[ un etre HnillJe, line lim" lIiwllI/" ,
All', DE "/E
I loml/':
"\:\/E ,.1\...... \.. /'1-:
1.1l
HE
I):.
I.e radical /,rimitir dt 1):1 esl 1)0, .\insi la forlllule
ph-RE-Do
esl celie cnlploY('e pour invoqucr Ie Hoi (He) qui domine
(Do) Jes prillt'ipaules localis('s dans les ail'.'i (ph).
--- -
C'esL encore Ie Roi IRe) qui a son Domicile (Do) dans
les airs (ph). Ce Chef est surnomme Ie leger (ph) courrier
(RE) du Solei! (Da) Oll du Domicile du Roi ( RE) David
(Da). C'est donc bien lui Ie Christ qui est de la maison de
David, c'est lui qui personnifie la Vie ou Ie fi!s du So-
lei!.
Nous concluons que Ie nom-vocable ph-RE-Dn
n'est autre que Ie Nom esoteriqlle dll Christ qui est fils de
David et Ie leger ( ph) comrier ( Re) du Solei! ( Da ) ;
c'esHl-dire, Mercure, faile (ph) fils de L\stre royal (Da)
de rOrient qui a son analogie dans Ie crear et dont Ie
fonctionnement normal depend de la circulation de rair
dans les poumons regis par Ie nerr phreniqlle ( ph). Ce
rapport cosmique eL anatomique de la puissance occulte
du Messie est tres important.
On ne doiL .lamais Ie penlre de vue il cause de son im-
pOl"Lance exLreme au point de vue theologique et du ri-
tue!' Tous les atLI'iuuts du Christ qui est Ie :Vlessie Ie la
maison de David doh'ent rester conformes l ce rap-
port cosmique et analomique.
Le n'rset sus-cite de la Genese renferme aussi une au-
tre formule illlportantc <lui est Ie complement de
pllrh/(/.
CelLe autre formule est celie des .Xazareells ali"icains,
les pecheurs et mangeurs de gros II poissons-na Il. fOl'-
mule que Ie :\Iessie confinue sur la plage de la mer de
Thiheriade. CetLe forlllule se trouw dans la reduction
de In senLence :
II Elerne/ forma I'Homme de fhumus de la Terre I).
ArElel'lle/, on donne ici Ie signe primit if designant I'Es-
pace universe!' (Oll/Jerlure universe//e, Ie signe Ou du
mot OIl-lU.
I( L'Homme de rhumlls" cst dcsigne par Ie radical
compose lIn qui exprime une relation avec la poussiere
de la terre, line portion de lerre dans les mots anglais :
Man-or, Mall-ure.
l;hullIUS de la Terre est I'interpretation du ra-
dical Hit qlle nous avons \'ll. Ce radkal symbolise
la parLie du Solei! (Oa) revetue de la maliere terrestre .
appelee Humus (H): nn-H.
Or, yoici Ia reduclion esoterique de senlence:
(( Eternel forma [,Homme de fHumus de l& ferre
Hl'Ml'S-TERRE 08-H
ETER:\"EL Ou
lin
I.e radical Da-H a forme Ie mot hebraique Da-Gh
qui signifiepoisson avec l'idee de grosseur (G) et de hau-
teur (H) un poisson tel Ia baleine.
Le gros poisson Dah se trOllYe dans Ies eaux (ou) des
yrandes (n) mel'S (m)
.\insi on relrouYe la formule
ph ftc Da
Dah Ou In
avec rinlerpr('lalion nllgaire: Ie /i:yer.('ollrrier du Solei!;
l'J101IIJ11" pechellr el Ilwnyellr de yros poisson... de lWIl!p
/1II'r,
El commenl se Ilolllme-l-il '!
La reponse se lrouve dans line LJ'oisiellle I'onnllie qui
s'associe lOlljolll's;a\"(.'c celIe que nOlls elllliions:
Da i CO
C'esl-I-dil"e Ie Iils Illmi1ll'lf.l' (i) appelt (co) dc J)al1itl
(Da) qui esl Ie noi (He) dOlll Ie J)omici/i (Do) esl duns
les airs (ph). II esl Hussi ph:lwur el (mn) ties
!lJ'I)S poisso/l.>; (Dagh) des emu: de la Illl'r: lIll
Xazarecll.
01', il esl ('cril: II sel'u appel': Nllzllri"JI;)) c'csl-it-dil'c
mangellr de poisson. Au mol {( Xazureen, )) on donnt Ie
signe na. parcequ'il est POis.wHl-l1ore de profession.
.\Iol"s Oil dinl:
X.\z.\ Ilh::--:
II.
.\PI'EU::
I):.
I
Co
Ainsi, par la cit 011' pelll pI'ollver Ia
de la dll "Avanl Ahl'ahalll relnis.
- 333-
Observons encore que Daico phreda est veritablement Ie
Christ, 'celui qui est Ie .ills (i) appete (co) de David (Oa)
venu sur Ia Terre ( Oh ) pour. racheler (RE I I'Humanite
(H) par son bapteme de venl (ph) et de feu (Oa). CeUe
formule, an point de vue de felal social de [,Africain
dahoumeen, est tres importante-. Aussi, aurons-rious a y
revenir quand nous etudirons les forces occultes qui doi-
vent conditionner la societe negre.
Voila, mon cher Ambroise, Ie Chef des principaules
aeriennes avec qui j'ai contracte alliance les svm-
boles pamistiques.
Le pain de ph-Re-On cuit au feu (Oa) et Releve
(Re) par Ie venl (ph) de In poudre it elevation, Ie levain.
C'est ce pain leve que les ap6tres mangerent avec les
gro.<; poi..;som peches sur la plage de Thiberiade.
Jean. XXI 13)
. (I Le Messie donc s'approcha et prenant dupain il leur
en donna el du poisson aussi. .
Pour elre orlhodoxe il faut Ie pain leve elle
poi.<;son brai...e. Nous rejetons formellemenl I'Hostie qui
n'n aucunemenl la valeur du pain leve el bruni par Ie feu
symbolique du Soleil. LHo...lie e...1 plutOl llllwire.
Dans lin de "OS ecrils. "ous avez insisle sur Ie poinl
{'......enliel que Ie pain de la commllllion doit elre leve.
Sans vous en doulez, vous defendiez la cause des es-
prit... (lui habilenl les airs, vous confirmiez Ie rite voudo: .
'.aico Ilhlcdn. En definitive, sauf respect, '"ous etes un
voudolsanl sans Ie savoir.
Done nOlls sommes parfailemenl d'accord avec In seu-
Ie difference que vous failes les choses en connaitre
la vateur et la porlee philosophique et esolerique.
Cela est si vrai que, malgre vos declarations peremp-
loires, vous permetlez ,"os enfants de recevoir Ie pain
sans ou legerement passe it la chaleur, et sans
levain, I'Hostie de I'Eglisc.
II faut Ie reconnailre. I'Eglise Episcopale qui remplace
l'Eglise orlhodoxe de feu noh'e venere perc, differe entre
eUes comme, symboliquemenl, Ie po)'c-Epic differe
d'lIn Cetle comparaison est esoterique el vient
- 33-1 -
de la tradition de nos peres pour designer roccideilialis-
me marsien en opposition avec rOrielllalisme vemlsien.
Revenons au sujet:
Ce qu'il faut retenir, du verset sus-cite, de la Genese,
e'est Ie rapport que Moise etablit entre rair, la vie et
L-lme immorleUe. Cette trilogie forme un toul ensem-
ble ) inseparable.
:\ous Ie repetons, excusons-nous, rair charrie hi vie;
et la uie se manifeste dans l'ame pS!Jchologique qui siege
dans Ie creur el les pozimolls. Tout chretien, doit, au
propre comme au figure, respirer largement.
Africains! air it vos narines.
Oui mon frere, pour Ie bien de Yolre arne irnrnortelle,
il raul rechercher ardernment rail',. paree que rail' est ce
corps pneumatique qui constitue Ie milieu dans lequel se
meuwnt les principes biologiques. El ces principes bio-
logiques remontent it eetle Unite Universelle, insondable,
incogfloseible que nous invoquons
. I. Ou.m
i nlerprelt Espri 1 de 1'Espri t des esprils. C'esl 1'Elernel
qui halJile Ie Hoyuull1e de l'Espace, de l'Elendue lall1i-
neuse. de la Dun::e el du Temps sans cOlllmencement ni
Ii n.
La formule ."'>I,Xom inefl'ahle,a ete modifiee pour l'u-
sage du ndgaire. On a remplace Ie signe du !)I'ineipc
masculin E par son equivalent Ie signe R de la tete fa-
miliale et soeiale. Ainsi on a trouve A-RI qui designe
lout eire qui vit dans l'air, Ull oi.'ieau. Ohservons que
A.R.I. est tmnspose pour avoil' AIR.
DOllc l'Eternel .+:. I. OU.III est "raiment l'Esprit (lui
regit lous les espl'its donl rail' est peuple. Et quand eel
Esprii de tous les esprits se manifeste cornme l'IelHlleJlse
unin-rscUe ct que celle-ci se realise it son dernier terme
visible, on <I Ie Solei!, 1'Aslre Lumineux de J'Orient per-
sonnifie par Ie C'esl ainsi que AIU en hebreu
profane signifie I,ioll, Ie In Femme Lionne.
-
la Mater-Lionne. En formule esoterique cette Mater-
Lionne est representee par les signes :
Ma
ARI
MATER
LIONNE
On a transpose cette formule :.\la.A.R.I pour obtenir
l\'Ia.R.I.A. Donc, de toute antiquite la Mater divine
fut connne de nos Ancetres ethiopio-egyptiens qui la
symboliserent dans Ie Sphinx-ai/p, symbole du Soleil
d'Orient.
Le fils du Soleil, c'est-a-dire, Ie fils de la Lionne, Ie
fils de Maria, esf Ie Messie Christ surnomme Ie lion de
J uda et de la maison de David. .
On doit distinguer Maria de Marie. Ce dernier nom re-
monte .. la formule A.R.lE. qui a forme Ie mot. A. R.
Jcb. Ce mot de rhebreu profane signifie A.igle par ex-
tension du radical IE de la Femme jupitarienne dt'-ifiee
par l'Eglise occidentale et symbolisee dans la P!Jramide
(It'Gbwh.
Done, csolcri(IUement, il'laria est cthiopienne et ,llarit'
curopecllne. C'est la Liolllw ell opposition il l'Aigle.
Hevenons il
lei, dans Ie Royaume universel de I'Eternite, tout est il
son supreme degl'e de finesse, de tenuile, cethere; tout est
dOLl:r, slIbtil et {aiMe. .. nos sens materiels et grossiers.
C'est la raison pourquoi, Elie qui invoque Ie Nom de
I'Eternel sur la montagne n'entend d'abord que Ie grand
lIenl (Ph majuscule) du domaine materiel auquel preside
.Jupitel. Ce grand vent dechire 10111 sous Ie souffle de
la plllnNe dpchil'ee Hum-TOl'. C'esl donc l'analo-
gie de l'Eternel, par Ie SI ESpl'il marsien qui a
Jepondu. .
La seconde fois, l'invoeation d'Elie declanche un
Iremblemenl (Ie lerre. Lil vussi, il ne s'agit de
I'analogic de l'Esprit Eterncl dans Ie domaillt' ljllalUllail'e
de Oum-TOI'.Iii.
- :l36-
.\insi done, dans Ie roY3Ume de I'Occident dominant
Ia Terre, toul est bruit, fracas formidable. C'est !a !'inter-
pretation du signe Ph majuscule en opposition du
signe l)h minuscule de )Iercure dans rOrient.
En eifel. Elie se lourne Yers I'Orienl. II invoque, pour
la troisieme fois, Ie de rElernel.. lei Ies principau-
ks de rail' ne sont pas involuees dans Ia matiere con-
crHe, elles sont Iibres dans relemcnt pneumatique, et
leur aclivite n'occasionnera que Ia vibration de cet ele-
ment. determinant des onde... sonore.<; tres faiblement per-
cues par nos sens.
En efIel, Elie n'entcndil, qu'une "oix raible, douce, pi
sub!i"', et cetle "oix clail celie de rEternel ( I Bois 18.
11.)
La Yi)ix fai}'le, douce el subtile est l'interprctation
exade du signe I)" minuscule: la phollation
La for'mule p"-HE-J):t esl, en efl'el personnificc pal'
une africaine qui chanlc i! demi-voi:t, (lui {redo/lllt"
qui s'clcyc sur les radicaux de la formule. Donc, la
langue frafH;aise conrwi! I;j J)ivinilc voudo 1)'II'{,.lu ll.
Cela se comprend sans peiJle puisque JlOS Ancclres nc-
gres furenl maitres de J'EuJ'Ope it unc c('J'lainc epoque.
Si volrc mctnoire nc vous fail pas dermal, mon cher
frerl', vous V()US rappcllercz, (,u':'t nos seances spiriles
d':Hdrt'fois, il lie presenlail un espril qui ( rrcdonJlail J)
Ie c1wlIl (t !\faria gl'itce. J)
eel I':l'iprit preJlail Ie lilrc de It Eloile du malin ".
Sanl'i doute, c'csl it lui que vous failcs allusion duns
voln' expressioJl " prirwipaulcs qui sonl duns les air;.; II,
\'oyomi de "ui iI PCllt s'agir.
J,(' sjgnc .I'll J.ni,nuscul. rcprcscnte tal/rilml lIu Chrisl
l:J p!J(J//f/luJ// If'UN'(', la Pfl/'O[,' de dOIl/"'II/' ,
A cd eireI , .Jeall, I'Evallgelisle, 1I0llS dim: II La plll'ol,'
elait :.Ill 0)/11/11"110'1111'111, la pUI',)I,' cluil avec IJi"1I cl .'eUe
porol" el:Jit IJiNt. C'csl ('lIe (1lI'Cluil la \'i" cl In \!i,' chait
hJ III/II ;h',' des h')II//1I".'1. ff
Pour redllire ee fttlll donller Ie signc dt.'
1:1 IN" d till I)/"II/i,/, h')I1/II/(' all 11101 .. eOllllllt.'IIC'clll('nl. I)
-337 -
On trouve ce radical RE dans Ie mot Bre-RE-ehith
qni s'interprete commencement.
AIors voici nne premiere reduction :
PAROLE ph
COMMENCE)IDIT RE
DIEU (DAt) Da
La seconde sentence reclame Ic radical D:\ll du Soleil
lelTestre, de rtlme terrestre dont une parcelle constitue
ftime (Da) Hllmwi (H) dll corps: nn-U.
II n'y a pas de diffl'rence entre lumiere et linlt'.
On pOlllTail modifier la sentence: C'est elle qui
In Vit' el In l'ie etnit ftime des homme....
Ainsi on aunt :
Unit
\"11': (Y-or) nil
lIomlEs lill
SI .Jean nOlls n'vt'le <JUt' Il' Chrisl, Iu Lumiere t'n puis-
cillit 1I\'l'l' rEIt'l'Iwl des It., commencement.
En em'I, 111 I'ormlllt, I nous confirme ce fait.
On voil rEsprii (E) et f.-1me (A) dans ICllr unitt'
!
llll'nhlc el ahsolll{', Celie DUfllitc-l'll(' t'llgt'lHlrt'l (lui t'sl
a I. 1111I ih't' ou 1(' Chrisl t'll pllissunc{',
Commc MOIl\e, SI .Ieull I'CCOllllllil (Jue fail' (._11) esl la
robt" Ie Ut,,,,Jlemt'1I1 (nt<:) de III LlIl1ut're (Un), (IUC
1.lIm;""t' cst III \'it' en puissllnce, cl (11lC ('{'lie Lumih'e esl
celie qui cclaire la rt.'IHI les tlult's "imUlles
sous I'''gide t.' 1'H...pr;l.
Telle esl rlllllll)'sc philosophi(IIIC el l'sotl'l'itillt' tIe III
1'01'lHuie ._h-IU;-U" Ihlh-nll-lln.
Le Messic (Illi csl Ie Chrisl l'l'SlIme 10111 ('clll .IUllS son
..clicll lIV{'C Nieodt'mt', '
POUI' hillll snisil' !'imporlullco t.'!lOlcl'i(IIW de cetle ("011-
"l'I'sulioll tHllt'C It's tlt'IIX muill't's, il I'alll IllIII :tlcllir sl'pm'l'-
1
- :l3X-
meni les deux dispensations: rlWUlme-animal regi par les
pUissances maierialisees de I'Occident; I'homme-moral
sous la dependance des puissances psychiques de I'Orient,
C'est. en d'autres termes, la Negation irinilaire (Nico-
deme) de I'Oceident en opposition avec fAffirmation dllelle
(Ie Christ) de I'Orient.
C'est encore Ie bapteme de repentance de In Baptiste
abl'Oge au profit du nouveau bapteme dn Christ qui ou-
yre aux hommes les prerogatives attachees aux relations
n.Ycc les principautes de I'air.
Done, i! faut quitter I'Oeddent et passer a I'Orient.
II faut evoluer de l'homme-blanc-animal vel'S I'homme-
noir-moral guide par I'Esprit qui domine dans la sphere
pnelllnaliqne du Solei!: pb-RE-Da.
Les passions de la chair et dn sang doivent ceder Ie
pas aux passions de l'ame lumineuse psychique, l'ame-
ccrur, I'ame sentimentale, inspiree par I'Esprit de Verite
siegeant it l'Orient oil. se manifeste la parole subtile
el douce du Christ Ie fils de la lumiere. Ie fils de Oai.
En termes analogiques et anatomo-physiologiqlles, il
faut que l'homme domine par Ie venire traverse une
phase (revolution avant de devenir un homme domine
par les purs sentiments altl'llistes et charitables de sa poi-
I rim'.
lei, duns la poitrine, oil se tl'Ouvenl les organcs cardio-
pulmonail'es, les esprits el ahiell... qui constitucn L
les des airs circulent. Et ces poumons .
loncLionncnL, se dHatcnt par Ie mouvement des eMf'....
C'esl ainsi, qU'llne ciiie pendue it un ar/Jre veri et agite
par Ie l1eni est Ie symbole afl'icain de l'Esprit de Verite
qui inspire les ap6tres au jour de la Pente-C6te.
:\Iainlenant avec ccs donnees esoteriques, suivons
I'clllretien enLre Ie Maitre de l'Orient et Ie Docleur es-
Lois de J'Oceident. Soit dit en )lassant, Doctem' es-Lois
csl Ie Papa-Lois du Youdo. .
En lJl'rii(', 'cn LJhii('. je tc dis que si un homme ne
nail de nOll\'cau, il ne peut voir Ie royamne de lJiell
(I hll). I)
- 339-
Ici, les mots Annoncent a l'esoteriste qu'il
va s'agir d'une question qui se rattache aux mysteres
de raffirmation orientale. au royaume psychique. pneu-
matique oil regnent les esprits groupes en principautes
des airs.
Pour entrer dans ce rovaume aerien, il faut, analo-
giquement, que l'homme-animal, l'homme-ventre renaisse.
l(u'il change de doctrine. qU'il abandonne les rites rap-
portant ala deification de la chair et du sang pour de-
venir homme psychologique, homme-poitrine et senti-
mental, en d'aulres termes, Ie d'eau des salines,
raspersion sanctiticatrice du levilisme doivent cesser
pour faire place aux reuvres d'an,our. de fraternite et de
charite, aux reuyres chretiennes.
Pour recoqnaitre la force occulte i1 laqueIIe se rap-
porle la declaration du Messie il faut reduire les mot...
...peciallx it. leur racines s!Jmboliqlles. II s'y trouyc des ter-
mes nouveaux.
Lc mol ((ycrile se reduil au signe Ph.
Ce signe a souvenl la valeur de [el celle-ci, de
L'expression (maih'e i1 nouveau.) se reduit au radical RE
du verbe RE-naitre radical qui represenle aussi l'hom-
me. elre premier.
Donc In reduction donne:
VERITE Ph
HOMME RENAITRE R."
ROYAUME DE DAI nit
Consideranl l'enlretien du Messie au point de vue du
rapport astro!ogique, la l'eligion qui deifie Saturne, Ie
genie dominateur de {existence corporelle sous les aus-
pices de Satan et qui reclame Ie .sacl'ifice de la chair et
du san!}. la religion saturienne, disons-nous, doH eire
abrogee en faveur de la Divinite orientale. Cette these,
Ie Blanc saturnien, les Israelites et tOllS ceux qui perpe-
tuenl Ie Tabernacle. rejettent cette doctrine positivemenl.
Et Ie royaume de Saturne n'appartient plus au Messie
qui est Ie Fils de la Lumiere, quand ce royaume Satur-
- 340-
nipJl esl elabli sur Ia deification de Ia .Vegation Trinilllire.
Le royaume propre du Messie est celui oil regne (Re)
rair lIillifiant (ph) qui constitue Ie corps des esprits lu-
mineu.r dans Ia sphere de rA.stre du jOllr (Oa).
Ccsl pour etablir cette distinction esoterique que Ie Mes-
sie declare: ?\e fdonne pas. Ce qui est ne de Ia chair
('lars) esl cJwiri et ce qui est de I'esprit (Venus) est
esprit. .,..
Cela signifie: ce qui est ne de Nl1ne corporelle,
animale, est la chair; et ce qui est ne de l'Esprit est dme
murale, psychique,
La Doctrine chretienne, esoleriquement comprise,
t"'esl la deificalion de l'amemorale, psychique, sous la
regie de ['Esprit de Write de ['Orient,
En effet, Ie bapleme de Jean presuppose la chair et Ie
sUlly. Le hapleme du Christ C0ncernc mOI'ale et
rEspril.
La ('hair l:! Ie sany reclamenl rNtll el Ie sd.
Lilll1e l'l l'Espril reclamenl la elutlf'llr d rail'.
declare Jt>an, jc te hapliserai ll'Nllt; el ce-
lui qui yienl moi, Ie :Vlessie, il lc haplisera de {ell
l'l de /Wilt qui sl)Jllla manifestalion cosmique de l'Espril.
Or, lous eeux-lit qui n'on! re<;u que Ie hapleme de Jean.
sel el eau, nc sonl pas chrelicns, paJ'Ce l,ue Ie haplcmc
de .lean exclul les esprits elles ames (,ui vivenl dans
l'alll1osphere Oll presidc Ie Chrisl en avec son
CO Il1 III e I,a est en llnilt: avec /'air cosmiqlle.
A eel air anime, Ie venl de l'Espl"it, Ie M'essie donne
l'allrihul de la libf'rit:; <de vent sOlltrle oil il vellt, ellu en
Ie bruit: mais tll ne sai!; d'Oll iI vienl ni oil iI va.
11 en esl de de tout hOlllllle qlli est ne de I'Es-
pri l."
Toul hOJ1lme qui n'a pas re<;u Ie veritahle hapteme till
Chrisl demeure esclave. II lui faut continuer Ie rile le-
\'ilique du sacrifice propritiatoil'e, Ie sacrifice perpetllel.
:\OllS Africains, chretiens de l'ordre des AUIl-
thomhha, nOlls n'avons allclIn sacrifice it faire: cellli till
Chrisl ('sl noln> sttnifice permanent. .
-341 -
Nous en perpehions seulement Ie Souvenir" pour
que notre posierite sache et pour qu'elle soit
exempte aussi de l'obligation d'offrir a nouveau
sacrifices. Nos elements painistiques demeurent tout
simplement des signes d'Alliance.
Revenons a la declaration du Messie, pour reduire, a
titre de confirmation. les mots speciaux a la formule
-esoterique. Le Messie declilre qu'il faut naitre a nou-
veau, par Ie bapteme qui est le sien, pour devenir sem-
blabIe it un homme fibre comme Ie veni qui souffle doni
on eniend Ie bruit sans savoir d'oil il vienl ni oil il va. })
Tel est l'homme qui est ne de resprit: c'est-a-dire. qui
a re<;u son bapteme de feu ei de vent.
On reduira:
VENT$>VFFLE-ESPRIT ph
NE A NOVVEAV (REN.\ITRE) R(" .
E:'oITENI>RE Ila
L'oreille est du Soleil, et Ie mot enten-
dre pl'elHlra Ie radical On du SoleH; tout comme Ie
verbe voin) prendra l'hiel'Oglyphe de rreil qui est Ie si-
gne On de la Lune. Par Vou-L)o. Ou-L)o onrepresente
rEall elle Feu, In Lune et Ie Soleil. Et Ie 41 Voudoique)
est l'initie qui "oil el ellie/ul les donnees de Iesoterisme.
On I'econnnit cet inilie ou sa poslerile pur Ie talisman
<IU'j} porte, C'est un {'ollit'r blallc en I'honneur de la
A ce collier t'st suspendu un de ti ('oudre en l'honneur ...
de Oume-Suleil.
Au point de vue dn riluel. Ie radical Du, conll'action
de Oni, Ba)', est symbolise PBI' ce De it cOlldre qu'on
surchaufTe pour etamper Ie recipiendaire. C"est Ie signe
du bapteme de feu, symboliQue du Solei!. Ensuite, su.r
ce signe rondo formant bnihll'e dans la chair, on laisse
couler Ie .... ou/lle)) hOl's de In poilrine. Ce geste symbolise
les radicaux 1)Ia-H.,
En souvenir de ce Ie recipiendaire porte au
cou Ie (lui a servi it la ceremonie de son bapteme.
tout comme les autres enfnnts portent Ie scallulel.
342 -
Tous res pelits Afrieains etampes qui porlent, suspen-
<lu :'1 leur collier blanc, un de it coudre, sont des (cVOU-
do"iques dans I'ordre chretien. Les choses etant ainsi,
nous ile pouyons accepter, mon cher Ambroise, Yotre
dt>claralion inconsideree que Ie ccVoudQ) desole Ie pays.)
Ce qui desole Ie pays .. et fait dec/wir la colleclivile
haHienne. c'est Ie bapleme du sel el d'eall de In Bapliste
:lUX salines d'Enon qui se pratique sur toute l'etendue dll
pays en yertu du pacte concordataire inepte. Ce qui ar-
rete revolution morale et spirituelle du peuple haitien,
ce ne sont pas les mysteres qui relit>nt aux Esprits
qui elisent domicile dans Ie royaume de la liberte de ph-
Up-Oa.
C'est plutot la cene cannibalistique de. minuil oil la .
chair du Fils de Dieu est mangee. Voila Ie peche
contre Ie Sl Esprit de ph-Re-Oa qui ne leur sera
pas pardonne. Le Pain leve de ph-Re-Da ne conlient
Ili chair ni sang humains. Ce rite de la Transsubs-
tantiation est demode puisqu'il a ete abroge par Ie drame
du Calntire,
(Jue nous sommes loin de notre sujet !
He,'enolls it de la Genese.
II faul recollnaitJ'e qu'Adam-Eve n'etait qu'une hnllc
jusqu'au moment oil il entra en rapport avec les f'i
It's times qui circulent dalls les airs.
El pOllr perpetuer cetle nouvclle alliance entre l'homme
el les tunes spirilualisees, les voudolqucs celehrenl un
rite dit: (onallger les ameSI) qui les met en rapporl
lanl avec les tunes spiritualisees de la sphere pneumalique
tlu Soleil. Ce rite CHI mvstcre invoque !'influcnce henefique
tlu Solei! les crealrices. produclrices de
la Terre en vue de rClltrelien materiel et moral de I'I-Iu-
mll11ili', L'lle I'ois. au cours de la carriere du Messie, cdui
ci s'es! vu sui"i pal' ulle gr:mde multitude qui avait {aim
tlf' S(l Cetle foule, ouhliant la di:>lance,
sc Irouva privee tif' IIOlll'l'illIl'f' /IIaleridlt' ('I la {aim It,
sflisiI.
Ces! :l1ol's cfLlC Ie Messie opera Ie IJlimcle de la mul-
tiplication till paill f'/ till fJois,'ifJII, Le Messie, comme
"OilS Ie '"oyez, ('onfirlllt' It Il' IIHlIlgt'j' des til Il e!' ,I) (:\1ntt XII)
-343-
La de esoterique de ce miracle est dans la sentence:
NOlls n'avons iei que cinq pains el deux poisson...
Cinq pains representent Ie Soleil dans la cinquieme
maison zodiaeale du Lion. Deux poissons symboliseDt
la dOllzieme maison zodiaeale des poissons, maison des
Nazareen....
Le signe du Lion corespond au Crellr, centre psy-
chique, qui domine les Esprits de la sphere pneumati-
que de pb-Re-Oa.
Le signe des Poissons correspond aux pieds dans les
eaux Oil ron Irom'e les Poissons baleines de Oah-Ou-
Min.' .
Tant que I'homme n'entrera pas en communion avec
les Esprits et les itnes qui peuplent rail', par Ie nouveau
bapteme de feu et de vent du Christ, il ne pourra pas etre
llll Ilomme fibre dans I'aeception esoterique de ce terme.
II persistera plutot t\ vivre a Ia maniere d'un etre
domiuc par Ie .'>allg ella cllair de re.l'lslellce allimale.
On se maintient dans eet etat d'esclavage par la com-
mUlliull Ellchar;...liqup, par l'Hostie de l'hostilite IaqueUe,
de fnit, cst cha;r 1'1 sallg. Pm' Ic miracle Ie
Mcssic ofl'rc Ie Pa;1l lem; el 11'... poi...som.
Le rile eucharislique est une aulre desolation II POlll'
nune al'ricainc doni Ia patNe celeste est Ie Royaume de
Ihl-i-Co Jtlt-I-tt-nn.
11 faul donc que L\fricuin qui s'est foul'\"o'yc dans Ie
"omunismc sc fas!>l' haptiser il nouveau" pour prati-
(Iuc. spiJ'itismc. esoleriquement entendu. si ect elrt' so-
lfll'it'll Ycul deyenir chrctien ".
Mais, Ie spiritismc, esoleriquement compris, n'est point
t'\ ct'ux-h\ lJu; Ill.' S01l1 pas chretiells orlhodoxes.
Les dc l'Eglisc. II'," flells sal,;s, ne peuvent que
praliquer la Necromancic II. !'invocation de ces det'unts
(lui onl etc canonises,ccs 11';...11':." eluoHte rElisee de Saturne.
C'csl hien 1 cc titre que Ia pierre tOlllbale ", qui re-
couvre les osselllents, se trouve sur l'antel de I'Eglise.
U t\ rEglisc, on esl, Iiguralivemenl, au cillletiere.
U., 1 In Necropole. ICN voudoiqucs invoqucnt Ic Roi
tlu Neanl) manifeslc dans la squelelle tie... 0 .... c'est-t\-dirc
Hn-NIt-IIh...
-344 :.....;.
A l'o'ppose de Saturne dechu, Rabhonni, se place I'Aslre
lumineux de I'Orient qui regit rair, la Yie, ,I'ame im-
mortelle, ( Ie Fils du Dieu vivant, selon la parole inspi-
ree de Sl Pierre. Ce Fils du Dieu vivant n'a jamais COI1-
IlU relat de decomposition de la tombe.
~ o n iI est ressuscite. Esprit-arne, et a confirme tous
Ies phenomenes c1assiques du spiritisme, esoteriquement
.eompris.
Xe eonfondez jamais la necromancie de I'Egiise awc
Ie spiritisme du Temple chretien.
Autrefois. rappelez-Ie vous bien, mon cher Ambroise,
les docteurs Edmond Heraux, Cabeche, Sabourin notre
frere. et bien d'autresamis de notre cerde intellectuel et
social que nous ne youlons pas nommer etaient les assi-
dus de nos .w'ullces spirite.... A ces seances, Marie Antoi-
nette. reine de France. se presentait souvent sous les
auspices de Saturne.
Les nomlJrellx services qu'elle nous a rendus nous ont
porte a nommer rna premiere Hlle d ~ son nom de Ires
triste memoire hislorique. Nous ne voulons pas dassel',
parmi les morls. Marie Magdeleine qui nous rendail les
seances si spirituelles par ses chanls palheliques. Celle-ci
est morte chretienne dans I'acceplion esolerique el elle
appal"lient au royaume pneumatique du Christ.
A ces seances spirites, mon frere, qu'uvcz-vous vu ou
cntendu qui pllt etre considere commc (tant contmire it
la Doctrine chrelienne '!
Ces esprits lumineux ne prenaient-i1s pas Ie texte-meme
des Evangiles pour nous raffermil' dans les preceples dll
Christ'! Et. avez-vous oublie .que ~ talisman que ces es-
prits avaient beni pour nous tenir lieu de <lgarden n'etait
autre chose qu'un petit exemplaire du Nouveau Testa-
ment "!
~ o u s sommes persuade, qu'en toute conscience, vous
nc pouvez pas soutenir avoil' entendu, au COlll'S de ces
seances, aucun propos suh,'ersif de la saine dodrinc
susceptible d'e!re compare it des microbes (lui SOltent
de la houche d'un phtisique.
Par conlre, sans youloir YOUS taxer d'ingl'8tilllde, per-
lIletwz que nous "OlIS l'appelons <ill'lIne fois, il vous ad-
-345-
vint d'avolr un enfant malade et presque condamne,
N'est-ce' p!lS grace anotre intervention spirite que les
microbes deIeteres s'evanouirent?
Comment avez-vous pl1 tourner Ie dos a ce grand es-
prit si doux, si bon, si moral, si savant qui nous donnait
des conseils medicaux si bien appropries que nous l'a-
vions surnomme
(f Le Grand ledecin D ?
Crovez-nous, mon frere, la Doctrine chretienne ne
porte aucune defense en ce qui touche Ie spiritisme. La
Doctrine chretienne telle que vous la comprenez et la
pratiquez est semblable a un corps depourvu d'ame et
d'esprit.
C'est Ie magnetisme qui nons met en rapport avec
l'tlme, et c'est Ie spiritisme quietablit la communion avec
les esprits, Or, Ie dernier mot du Christianisme esoteri-
que, c'est ['ame immortelle guidee par ['Esprit de verite,
Celte declaration merite confirmation. Le Messie, n'a-t-il
pas declare : (( Et je prierai mon Pere qui vous donnera
un autre COll!wlateur afin qu'il reste eternellement avec
vous, savoir,
"L'Esprit de Verite "
Par qucl moyen les lidHes du Messie aITiveraient-ils
it entrer en communicatiO!l avec eet Esprit de Yerite et
<Ie Consolation '!
Logiquement, quel que soit ce moyen. il doit relever
immanquablement du spiritisllle.
L'Eglise occidentale, necromancienue, est conlre Ie spi-
ritisme. Et pourquoi eela '! La reponse est simple: Ie spi-
ritisme est une doctrine essenliellement africaine. Qui dit
,t;pirilf..mle <lit Aji'icllllisme,
Ici meme, Ie versel sus-cite peut confirmer ce fait.
En void In reduction esoterique :
I.c mot " Perc J) est represt.'nte par Ie sigllc .\ usns
.\ on.-\
A cd'Esprih on donne Ie signe ph minuscule comme
dans Ie mot phantasmal). Le signe ph, avons-nous deja
dit, a quelquefois la yaleur de f et celui-ei souvenl est
remplace par un ", comme dans les mots auglais life et
Ie verbe to liye )l la vie et vivre.
Done ph a la valeur de Ye, C'esl ainsi que Ie signe
Ilh a ete doublement interprete Esprit Verite ( ph.Ve)
Le yerbe (( demeurer) prend Ie radical Re du verbe
Rester, ou du verbe anglais Remain dans Ie sens de res-
ter en arriere quand un autre est parti.
C'est dans ce sens precis que Ie Messie l'entend;
I'Esprit de Verite. qui est incarne en lui, re...tera quand
Jui-meme sera parti.
Entin, Ie mol Consolaleur est l'attribut de Venus
symbolise par la Colombe du bapteme au Jourdain.
Cesl Ie radical Co qui designc la planele Venus qui
regil Ie Cou el Ie Co... De ce dernier radical on a fail
Consolation, Conception celie de Maria.
Or, l'Espril de Verite cl de Consolalion--- que Ie Mes-
sic u promis d'envoycr pour Ie remplacer aupres de ses
fideJes,- aura pour vocable la formule esolerique qui
apparail par la reduction des mots speciaux que nous
venons d'unahser.
Yoil:i cclte operation:
P'::HE A
ESPHlT-Y{:Hrn:: ))11
HESTEH HE
(:0
En prose iJ faut dire: Mon envcrra rE.sprit tit' W-
riff; pour uvee V(HIS comme (;o/l.solattf/r.
C'csl de Ja formuJe
A-ph-RE-Co
dOllt 0/1 :1 fait A-I)h-HE-C:t, A-FRI-C:a.
-347-
Au point de vue du rapport astrologique, la Connule
represente :
A
ph-RE
Co
ASTRE AURORAL: SOLEIL
LEGER COURRIER: MERCURE
COLmmE DE YENrs
Au point de vue de la personnification on aura
A
phRE
Co
MARIA
MESSIE, L'ENVOYE LEGER
Sle ANNE PHAl\'UEL.
Maria est Negresse, Ie Christ est muldtre, Sle Anne. une
griffonne. Celle-ci r ~ o t les Colombes de Maria.
PratiqueI' c l'Africanisme au point de vue esoterique.
c'est pratiqueI' Ie spiritisme oriental et chretien. fil con-
ducleur de rEsprit de Verite. d'oil jaillira la source de
Consolation pour les chretiens orthodoxes, authenti-
ques.
Mon cher Ambroise, un demi mot doit suffir au sage.
La reduction esoterique de ce verset scandalisera sans
doule votre esprit moule de telle fa-;on qu'il ne sau-
rail, semble-t-H, corrcevoir qu'un Christ anglosaxon.
Esoteriquemenl compris, lout Messie dont Ie signe est
"U en Odent doil Nre de souche afl'icaine, c'est-it-dil'e
..,oiltrienn#'.
11 cst bon que vous reteniez cette declaration; cal'
nous, inilies-africains, nous attendons ravenement d'un
Messie. el cerles, it sorlira encore de la race de David.
Oui. dans l'invisible, tlans Ie monde cies esprits 11lIni-
netu:, it se deploie beaucoup d'activile en vue de revo-
lulion de fa Race africaine. Et lous ceux-h\ qui prelen-
(lenI progresser sllivnnt
ML'ld6al Africain"
l\solcriqucmcnlenlendll,doivent se mellre en regie au point
de VIIC occlIlIc et social. lis doivent entrer en relation
-
flsec les principes qui sont symbolises dans Ie Sphinx
qui csl Ie Symbole des symboles au point de vue de
l'Africanisme pur,
Le Youdo doil cesser d'elre une superstition honnie,
Et les femmes africaines, descendantes des reines d'Ethio-
pic, doivent cesser de marcher dans les rues pieds nus
el en guenilles,
Cest en l'honneur de Maria, notre mater commune,
que les Africaines doivent reprendre leur place d'hon-
neur dans toutes les societes, La civilisation de la Race
blanche a abouti a une scandalense faillite au point de
vue moral. Cette race ne fait que graviter antour d'une
idee fixe, idee sataniquf: s'armer d'engins meurtriers en
vue de crimes collectifs et de spoliations degOlitantes.
Plus loin, nOllS allons muntrer comment cette race a
defigure la Doctrine chretienne.
D'ailleurs,la fatalite nous amisface Hace avec l'element
qui semble realiser l'ideal de la race blanche: nons
n'osons pas en parler.
Cesl V<Jus dire, man frere, que nous ne saurions etre
d'accord lorsque vous prechez Ii la Hace africaine la ne-
cessile d'assimiler l'education anglosaxonne ou latiniste,
, l'ideal africain, esoteriquement compris, est plus
d"!J(;, plllS 11ll11lanilaire, pillS divino
Cd Ideal a pour bous,;ole I'Esprit de \'erite, d'Amour
el de \'erlu doni Ie siege esl Ii l'Orient. Tournez donc
\'olre face vel's I'Orienl des Mages et remplissez vos POll-
mons de l'air que clzarrienl les esprils el les :11,le3 qui
consliluenl ,<les principaules qui sont dans les airs, II .
mon cher Ambroise, arrive au point Oil
nom. sommes, j'ose esperer que ((eette peine qui tenaille
\'oLre eccur)) sera passablement soulagee par les revela-
lions surprenanles que nous avons exposees dans les pa-
ges de eel ecrit. .Ie souhaile qu'une reaction salutairc
:-.'opere en volre [une desormais, de toule vaine
su persli lion. Alors il \'OUS sera permis Ii nou veau de vi-
\'I'C In vie dt's II mcme celIe de votre Arthur pour
qui \'ous prol"essez des scnlimenls si honorables el si
pleins d'eslillles el donI la modesle personnaJile lire
grande fieI'll'.
-349 -
Av-ec Ie. recul du temps, je confesse aujourd'hui que
a eM une erreur d'avoir condamne notre feu frere
Faustin en sa quatite de grand franc-mac;on et aussi pour
ses tendances vers les mysteres initiatiques. L'Initiation
aux mysteres, ou mieux Ie sens de ces mysteres, voila
.' .justement la fibre qui manque a votre cerebration.
. C'est !'initiation,c'est-a-dire,la vue sur l'eau-dela qui doit
'couronner la haute instruction, Ie grand savoir de tous
les penseurs dll passe et du present. Etudie les sciences de
ce monde, dit Ie celebre Ampere, mais ne les regarde
que d'un reil: que ton autre reil soit constamment fixe
sur la
Cette Lumiere eterneIIe , au propre. est bien I'Astre
du jour que l'Africain invoque dans Ie vocable
Dai
vocnble cher it la race celtique initiee chez nos Ancctres
africains. Et c'est ((Dai qui est la base de notre doctrine.
Hetenez ce point.
La haute situation dont vous jouissez dans relat social
haitien fait que vous ctes passible de blame pour n'clre,
ce jour, qu'un profane atlarde. En line teUe cit'-
c'est mon tour de vous trainer it la bane du
lribunR;' des inities pour vous demander compte de
votreindifference au regard des mystcres qui forment la
grande lmme de notre vie psychiqlle.
Combien plus gl'8nds et plus efficaces seraient toutes
vos nobles aclivites sociales et politiques si vous aviez
des (( allegeances avec les pl'incipautes des airs,
II faut Ie reconnaitre, l'homme par lui seul ne peut
gl'8nd 'chose, surtout quand il s'institue remueur et pro-
pagatelll' d'idees-forces, - encore plus, lorsqu'il aspire
all role de conducteur du peuple.
Un pell(lle est la manifestation humaine dll Genie
ganlicll (l\ lerm;r: nrn-Pn. Et Ie a comme
- 350-
supremes foneliun et altribut df' conditionner la destinee
de sun peuple. .
Or, pour conduire et inspirer une collectivite quelcon-
que, faut-il que Ie representant de ce peuple, ses chefs
de file ou ses porte-parole soient, tout d'abord, en har-
monie avec Ie Genie national pour guider celui-lil sui-
vant Ie vreu de celui-ci. C'est ce principe sur lequel la .
Race -africaine a bali sa discipline theocratique. En
d'autres termes, !'homme public, Ie litterateur, l'homme
de science doivent necessairement lier pacie avec Ie Ge-
nie manifeste dans fEggrp.gore sllbsconcient collectif de la
race.
Or Ie voudo, - n'en deplaise au pedentisme des es-
prits superficiels ou peureux, - c'est la noble traditio/l
dont les racines originelles et pro[o/u[es plongent dans Ie
SulJeonscient-coIlectif de la Race africaine.
Par Ie langage typique de cette haute tradition
symlJolique, nos Ancetres Iwirs ont tOllS communie avec
les
Grands Invisibles II
(ian/it'lls de 13 Race. Ces Grands Invisibles ne sont
que les l1ulIli/esla!io/ls des /lIodalitr:.<; l'li/lle afi'icairw
dalls SOli Nal pur d ol'iginel,
C'esl done une II necessile logique de contiIner dans
celle voie, lant au poinl de vue individuel, social et
national pour ne pas rompre, selon Ie mol de Ilotre
dislinguc ami el confrere J, C. Dorsainvil, sous nos pas,
In chaine des traditions qui nous lienl <tvec nos Ancetres,
Car, ajoute ce penseur, la Hace ou la nution:,qui, parvenue
:"1 une certaine civilisation, mepriserait son passe comme
indigne d'eIle, cetlt> Race ou Nation ne semil pas viable,)
C'csl lil, il mon point de vue esoleriquC', une des pillS
helles el des plus imporlunlcs declamtions qui soienl
de la plume de noire savant ecrivain. On devrait
sc la repeler sans cesse cl il fl'ntl'/u!('IlIl'/l1 tOll... cenT-1il
(Illi I"'/)/-':"WIII"III /loin' (:/ilt' a/i-icaiw'_
- 351-
Nous disons elite africaine et non pas elite
haitienne; celle-ci est composite, et la Loi
traditionnelle africaine souvent ne pese pas IOUI'd dans
son atavisme multiforme. C'est precisement cette he-
terogeneite ancestrale de l'elite haitienne qui est cause
de tant de tiraillements et du manque de solidarite so-
et nationale : Ie Subconscient-collectif ou I'Eg-
gregore social et nationab> est comme ce drap aux multi-
ples J)ieces et couleurs que les anglais appellent ((crazy-
quil t . C'est une situation pleine de gravite. D'un cote,
il y a },Africian rive asa tradition contre laquelle il
ne peut rien. Quand, par une forte instruction et une
education bien disciplinee il se croit emancipe des
obligations voudoiques, il s'etonne--comme par exemple
cet humble serviteur auteur de cet ecrit-un beau matin,
de decouvrir qu'il n'en est rien.
C'est meme bien triste de constater l'impuissance du
Catholicisme il Iiberer ceux qui ont rejete les obliga-
tions de leur tradition et qui s'cn croient degages du fait
qu'i1s se sont agenouilles i\ la Sainte Table. Cela,
cependant, se comprend sans peine: Ie pantheon Youdo,
c'est Ie Subsconcient Lui-meme, ((Maitre integral de nos
forces biologiques organiques, Et aucun rite du
me ne peut l'aneantir.
(( La tm'e voudoique est honnie il. un point tel que
l'Africain traditionnaliste est tenu en segregation.
Mepris, meflance sont les moindres tourments aux-
cruels il esl en butte. V\ planche de salut qui, d'apres
nous, s'ofTre i\ lui, c'est de declarer hardiment toute
la verite concernant cette tradilion, on ne plus orlho-
doxe et catholiclue, Ie front haut, et de it faire
comprendre que sa tradition n'est point ce qu'en pen-
sent des imbeciles ou des tartufes,
C'est iI. cela que nous travaillons en notre qualite
d'i ni tie-esotericlue,
All lioint de vne du sociologue. si nous penetrons pins
avant dans la societe haHienne. la question devient plus
delicale, plus diflicile et grave. On se h'ouve en presence
ranCllnes historiques qui irritent les sen-
- 352-
timents et excitent !'instinct de tOllS ceux-liI. qui n'ont
pasacquis l'habitude de se laisser conduire par la pure rai-
son qui doitdominer lesrevoltes de l'instinct animal. Le
nombre de ces gens-Iii. forlIle Ie gros lot de notre collec-
tivite issue, bier encore, de l'esclavage. On est en pre-
sencE', dans notre societe mixte de gens radicalement
hostiles a l'Africanisme, au propre comme au figure. Et
au sein de ce groupe, pull'llent des elements allies iI. des
facteurs de desagregation afficbant insolemment la ten-
dance a refouler l'Africanisme sons quelque forme
qu'elle puisse se et cela, au profit de certaines
cultures diametralement opposees a nos croyances, a
nos dispositions mentales et a notre mode d'evolution
raciale.
Comment resoudre un tel probleme ?
La elementaire solutionne cette question sans
equivoque. Aux rangs des animaux inferieurs, les etres
de meme espece, quoique de poils ou de plumes de di-
verses couleurs, its ne s'attardent pas devant cette diffe-
rence couleur pour s'entre-hair. L'homme qui est
['Eire superieur dom;naiellr de la Terre, )) aurait pu
ayoir autant de bon sens commUh pour se tirer
<J'emharras des complexites que cree son cerveau
trop SOllyent pervels.
Mais velli ra;...onner et ne pas suivre, aveu-
glemenl, les inclinations Yenant de l'instinct ani":;
mal. Alm's, s'il faut raisonner, la solution de celie
question pourrait se trouver dans un conseit donne
par Ernest Renan : Evitez ce qll; d;v;."e. Nous entrons
dans une periode de fortes epreuves; III (o;dellr till
jllg(!llleni esi nece....mire ell ielle,'i circon.'iiances. Que tous
s'efl'orcent de n'ecouter qlle III I'll;,'iOn ei Ie .'ientiment
till O.ui, nous ne devons pas avoir des Hai/;ell.'i
W'fjI'e.'i, Ha;!ipll.'i 1ll1111ill'P.'i, )) de.'i HlIi/;pn blanc.'i, ))
mais seulemcnt, uniquement til':; Hai!;nl,'i qui n'ecoute-
ronl fjw' "Ill /:(1;.'iO/l l'i if, .'il'll!illlf'lii till tlPlJO;r)) vis-ii-vis
-353-
de Ia Collectivite. vis-a-vis de Ia Patrie. HeIas! que
de grands pionniers haitiens. - negres ou mulatres, -
voire des blancs-memes, ont deja offert a la Collecti-
vite ce sage conseil. Mais fesprit de faussete git toujours
dans l' homme esclave, dans Ie trefond de la conscience
collective imparfaitement affranchi,-- si bien que l'on
a des oreilles que pour entendre et point de volonte pour
agir.
C'est Ie retard mis a la solution de cette question qui
nous vaut d'etre envahi par divers et, finalement, d'etre
la proie du pillS fort.
C'est ainsi, qu'esoteriquement consideree, Ia suppres-
sion de l'article de Ia Constitution qui interdisait Ie droit
de propriete et de cession territoriale it I'Etranger a ete
une faute grave en raison de notre {aiblesse sociale et de
notre desarroi occulte.
S'agissant de la tradition voudo-africaine. du culle of-
fert au Genie universel manifeste chez les etres qui por-
tent Ie stigmate noir, la science esoteriste veut que la
Hace africaine soit guidee vers et par ce Genie dontelle
pOIte Ia marque nailirelle. C'est l'obligation de I'Esote-
riste de reveler it celie Colleclivite .'wlarienne que rAstre
<I'Orient :
Dam-Dba-LaB
ou
Le-C-Ch-Da
est sa boussole, et que l'etoile polaire, au propre et au
figure, ne peut conditionner sa deslinee. On ne doit pas
nous tenir comllle etant personnellement responsable de
ceUe re\'elation. Celie declaration est ecrite dans Ie
Livre des lims
Ie ~ l n n d Line de la Nature. C'est done 1:\ Volonte de
l'Elre Supreme, Createur de celie Nature, et non celie
des hommes, que l'Africain doit se tenir debout vers
rOdenl pour constitufr la Colonne lit' Jachin,
- -
EI LUrie-ain, sans exception aucune, peut maintenir
et prrpt-luer Ia tradition voudo puisqu'elle est en pleine
harmonie avec Ia cosmofogie ella cosmographie chretien-
n(',<; doni plle esi fa copip originelle au mieux l'emanation
direcle et indiscutable.
Man cher Ambroise vous ctes Africain crepll. Cela re-
yient it dire que Ie Genie qui habite Ie (ell vous a brliIe
el iordula tignasse de son baiser ardent. Le feu noircil et
fait iordre dans une crispation les chases qu'it embrase.
IYetre nair et crepu, ce n'est point Iii. un signe d'inferio-
rile-c'rst necessairement Ie signe" d'eLre marque du
Soleil )) dont Ie fond se reveIe nair, Ies ldches dll Soleil.
El ceUe (I marque se Irw\ye chez tous les etres,- du
mineral it I'homme,
Celte slupide Iegende qui yeutque nOliS sommes nail's
par Ie fait de Ia malediction lie lient pas.
Esl-ce par maledictioll qu'ull pigeon, qu'une pierre,
ele, soil de coulelll' noire'!
Si Ie Blanc ne se croil pas un eIre inl'eriellr par
Ie fail qu'jJ est mal'que uu sceau de Ia LUlie, potII'(/l1Oi
\,oudl'ait-on que I'elre qui porte Ie sceau uu Soleil r,ill
Sl' consiuerer comme un etre inferieliL
I.e Soleil, serait-il inl"ericur a la Lline '!
I.e Blane a In menlalitc suggestive ue se ('mire
superieur lIleme quand iJ est uu khaki qui symho-
lise Ie !Jl'illci/)/' pea/villi' dl' Safal/,
L'aele ue se soulager est line loi universelle comme
lous aull'.es :.tell'S ou fondi-olls physiologiques cI, ell
cda, resiue la u.tlholieitc et J'oJ'Lhodoxic de celle COll-
leur ljui conuuisit Sodome el (jol)lOrhe ilia ruine morale
cl Illalerielle, La ueilieatioll de ceUe loi cst inlerdile aux
1;/iJ'/;tivl/s ; car Ie Messie refusa u'aller operer
tics nlirades il Tyr cL it Sidon Oll I'on prati(llWil les mys-
teres sadiljues, ou sataniques,
I)'accord a \'ee \'ous, mOil frere, J'Esolcrismc rccOIl'nnil
t.:l jll'oclallle qu'il n'y a pas d'aulre nOIll que cclui till
('ltrisl qui soil dOJlu(' aux hOlllllles par lequel ils puis-
S(.' III (0" n' sail 'O('S.J)
-355-
Mais encore, ne vous apercevez-vous pas que cette
declaration vous compromet en vous signalant comme
un des plus fermes partisans du Voudo?
C'est la Providence elle-meme qui vous a suggere cette
declaration pour me donner raison atin que vous
vous vous convertissiez autant it la raison qu'it la foi
voudoique.
Dans Ie langage africain langage de sa propre (or-
mation. Ie Christ est invoque. nous Ie repetons
DalCa
p1LBE.Dah
c'esUl-dire, Ie Fils lumineux(i) appele(Co)de David(Da).
11 est Ie Ieger (ph) courrier (RE) qui doit Rache-
ler ou RE (It.''em (RE ) rHumanitC (H) Solarienne (Da
pOlll' devenir Ies en{anls de Ia Lumiere qu'on ne doit.plus
cae/ler Ie sous bois.w(lU : Lt"-C-ch-Ba. '
Observons dans Ia premiel'e formufe Ie radical Co
Ill'imitif de en dans Ie verbe anglais ( Call appelel'.
aussi Ie radical RE dans Ie mot Iati n
RI':f1t'mt'. d'Oll Ianglais tirera REdeem: rachetel'.
Ia Bible Ie fils oppele lie David , c'est bien Ie
Chrisl. celui qui est fEnvoye avec mission de me/leler
rHumunite. Lisez SI chapih'e XXH, -l2" verset.
Ce 'lui trompe beaucoup de gens. c,est Ie fait que cha-
(Iue ruce.souche authenti<lue.collnait Ie Bon Dieu qu'eUe
ill\'o<lue dans un vocable dans sn langue maternelle.
Ainsi Allah. God, Dieu.Jehova,h elc. sont au point de vue
prol'unc. des noms identiques. SI Paul connut Ie Christ
sous Ie de Zai, et persecutait Ies chretiens par-
ee quits invo'luaient ce mcme fils de L>icu en se servant
(rUn autre vocable: Christ.
Quand Za-i, Ie lUlUineux fils (i) du SoIeiI (Za). Ie
rrappa de son lumiere el lui tll'clara qu'il
Ie Chrisl '1u'it pers('cutait, SI Paul abandonna ses
l\uuI\'uises (lisposiliol\s {'ontre les disciples. el Ies
tlu !\I{'SSil'. Suin'z, mon dl{'r Ambroise. rexemple
- 350 -
de Sl Paul el ne continnez pas i\ combattrc contre Ie
fils appele de Dayid D qui est Ie ( Redeemer de I'Huma-
nile krreslre. Respectez les mysteres des Enf!;mts de
la Lumiere de Lecchba.
Ce qu'il fant saisir et que nons nons effor<;ons de prou-
Yer, c'eslle fait incontestable qu'it existe dans la Bihle
df>ll.1: le.rles bien distincts.
II y a d'abord If I('Tle e.roleriql1e, exterienr. litteral, his-
torique.
II y a an-ssi Ie I('.rle psolh-iqlle, inti me, secret, cosmolo-
giqne dont In cle est cachee dans Ies mots ifalise.<; dn texte
YLllgaire.
Ce qui nons diyise, c'est la difference qui existe entre
ees dcux textes.
Yons cles, mon cher Ambroise, nn illile uScriptuaristell;
ce"l-it-dire. un inilie selon Ie texte liffel'Ul de Ia Bible.
Yotre sen-iteur esl esoteriste , - c'est nn initie qui
s'occLlpe dll le:de intime, cosmogl'Uplliqlle,
Le texte hierogliphique remonte aux hieroglyphes
des Temples d'iniliation d'Ethiopie el
d'Egypte, pays Oll, dans Ia haute antiquite prehisloriquc,
anlediluyienne, nos Ancetre" noirs sorlirent dll
sol torridl'.
Ltl Bihle primiliYe est hehra"iquc.L'hehreu de ap-
purlienl. non il sa race bodhont.', mais all Temple d'Egyp-
Ie, pays doni Ie Blanc n'esl pas 3ulochtone.
I.e ( youdo cst Ie phonelisllle applique au-
symbole du planisphere des 3stronomes el des :lsll'o-
logues ehaldeens qui vinrent d'Egypte el d'Ethiopie.
En presence de ees demonstrations esOteriqlleS et his-
lorique'i irrefutables, I'(;sotcriste qualifie declare que Ie
nom Jesu }) ne doil pas etre confondu :lvee Ie nom
de> (I Chrisl qui est Ie Messie.
Jl accuse les Bihle H('yisers d'avoil' inlel'pole Ie
yocahie <desull il It! plaee dnqucl il rant lire ou
Ual-c'holl, Ie senl nom (lllthnltiljlll'" qui soil donne
:tux homlJll's el p:tr kqu(>1 ils puisselll de\'cnir lihl'es el
(>[res sau\'(\.,. )
-
Vons dites, mon frere, que Ie Voudo desole volre
pays
Le Volido, tel que nos augustes Ancetres Ie praliql.e-
rent dans leurs beaux et riches Temples, ne peut
( desoler )) aueun pays, voire degrader .. ceux-Ia qui
pratiquent ce eulle traditionnel de la haute cosmologie
religiew.e.
Dans Ie but d'aneantir cette carte de reconnaissance
qui temoigne de la superiorite morale de la Race
africaine, on a place au compte du Voudo toutes les vile-
nies, tout Ie grotesque imaginable. C'est la raison pour-
quoi quand nous preconisoos Ie retour aux mysteres de
nos Ancetres, on nous regarde d'un reil effare. Pour In
majorile des ge:H, do nt vous faites ma.lheureusemeot
partie, mon frere, la pratique du culte voudo comporte
les plus degolltantes obscenites et lubricites orgiaques.
Mais etes vous siu' que ces manifestations de la bete hu-
maine qu'on constate sous la tonnelle foot reellemeot
parlie inlegrante dll youdo '? La, on est evidemment en
. pl'csence de verilables scenes de bacchanales. Qui done
semil assez naIf pom' eroire que les supercheries des
sorciers de la campagne l'eleYent des mysteres du Vondo '?
Les vols d'objels sacres, les disparitions d'enfaots, les
assassinals lllyslerieux, les guels-apeos,a qui dOlle fera-t-on
aecmire que ees mCfails sont dus a la prl1tique du
culle youdo '? C'esl comme si ron s'avisait de placel'
:IU compIe du calholicisme romain tOlltes les horreurs
commises par ceux-Ia qui sont baptises calholiques )).
En Europe, aux Etats-Unis, pourlant, partout, il existe
des milieux Oil se manifestellt ces memes aberrations
alh'ibuees par nos detracteurs aux mysteres vondo.
Mcme Ie cannibalisme qu'on se plait it attribuer au
Youdo, n'csl-il pas pratique largement au sein de collec-
th'iles hlanches repulees civilisees '? Serait-il juste on
logique d'enregislrer ces humaines it ractif
du catholicisme on dn proteslantisme professes par les
hlancs '?
Les sauvages d'Afrique s'assemblenl el fonl un tapage
illft'rnal aulour d'un Europeen capture el qu'Us vont de-
pecl'r il In I:\(;on (rUn hccnf pmlr Ie mnnger, - tonI de
suite on inlcrprcte heatel11ent qu'il s'agit du demon
voudo " qui reclame des sacrifices hUl11ains. Lars meme
qu'il s'agirail de sacrifice humain pvur apaiser Ie de-
mon voudo, en quai ee l11ystere differerait-iI diI sacrifice
quotidiennement renouveIe de rHol11l11e-Dieu it l'Eglise
romaine oil ron se repail de la chair ef du sang du
Christ '? Le canibalisme , - un canibaIisl11e sVl11boli-
que el mystique - est la base de l'Egiise roma{ne : on
y mang" lin hommr reconnu (J Ie Fils de Dieu
d'Amour, )}
:\on, non, nous protestc)J)s conlre la pen'ersite des
IH:-grophobes endurcis qui veulenl quand allri-
huer aux nwsleres du Yando tonles sortes de mons-
lruLsiles, la plupart du temps imaginaires,--alors que ces
singularites de rignorance et de Ia degradation,
de la depravation de l'homme a I'etat de bestiaIite qui
pas plus l"apanage de I'homme noir que celui de l'hom-
me hlanc, - Ie degre de civilisation CLant egal den'est
I,art el d'autre.
Les mysteres du ,'oudo qui fonl la matiere de nos.
dudes se ntpportent it la cos11Ioiogie religieww:' i1s cons-
tituent. nous Ie repetons, la frame p.solh'iqllf>: de la Bible.
Ces m,'sleres t:e sonl eeux, excusez noit'e insistanee,
de la 'haule inilialion elhiopo-egyplienne de Iaquclle
rekve la doc:!rine de MOise oil il predit Ie :\Jessic dt'
la maison dt' J)a,'id, LHl'ieaill, roi de ./uda,
(( Cal' :\I'llse a dit il pi'res : ({ I.e Seigneur, votre'
J)iell, sllscilel'a d'entrc vos freres ( at'ricains ) UB
prophi'le moi. El:outez-Ie ell [oul ee qu'il VOllS
din!. EI il urrive'I'u que quiconquc n'eeoulcra pas ce pro-
phl'le sera exlermine {tu milieu de son peuple, ( Ac\('s
Ill. :tl)
On peul certainemellt praliquer ces mysleres-lit dans
lu plus parfaile decenet', suns rhum IIi lalia, mais tou-
jours au rythme des tambours cOlliques.
Lt' lamhourin, tambour pillS lOlly d pillS Hroil que Ie
{!IIl/holl]' ()J'(lillail'i', <IlI'OIl ,'oil all temple \'Olllio esl 1111
illslrulIll'lIt ('sst'lltiel de In lraditioll,
-359-
Les tarnbourinaires doivent perpetller les challts e! I 's
danses 'traditionnels qui meltent en mOllvement Ie Genie
qui regit I'Eggregore subconscient de I'assistance. On
trouve ces tambourins dans les coins de province de
tous les pays europeens partout on il y a des individlls
011 des groupements qui perpetuent la tradition.I'
La tradition, dit Ferdi. Brunetiere, ce n'est pas ce qui.
est mort; c'est, au contraire, ce qui vit ; c'est ce qui sur-
vit du P'l.SSe dans Ie present; c'es cet qui depasse l'heure
actuelle; et de nous tous, tant que nous sommes, ce ne
sera, pour ceux qui viendront apres nous, que ce qui vi-
'Ta plus que nous.
La forme ( conique de nos tambours rappelle Ie tri-
angle divino lis ne sont pao; fabriques avec tout rart desi-
rable par Ie fait de retat primitif dans lequel se trollve
!'intelligence des adeptes incultes pour avoir etc trop
Mlaisses par l'clite latinisee.
QlIant it la danse voudo , comme toutes les danses
tradilionnclles dl's aulres peuples, elle doit rester teUe.
Si la race blanche s'evertue it pel'petuer la danse sata-
nique de Phouth )_. ccst-iHlire. la danse de pantoutle.
sur la pointe du pied,- c'est Ie moins que la Race afri-
caine perpellle ranlique dan.,;e phaliqlle de David devant
sa femme hlanche, Mical scandalisee.
Dans ces contorsions de hanches il s'agil de ranalogie
de la Balance zodiacale Oil est casee la Lo; de La (;/,-
llt'ratioll L.'nltwrselle sous les auspices du Solei! et de
.
sonlliles. certes. d'accord avec toutes ces disposi-
lions de la I<li civile qui interdisent les desordres baccha-
nalesqlles qu'on confond it tort avec les Mysteres du
\' oudo;
Par eontre. nous reclamons que les dispositions cons-
litulionnelles relatives i\ la Iiberte des cultes soient cten-
dill'S i' la pralique des divins. orthodoxes et
calhuliqlles <lu cult", \'oudo. Oui! on doit se Ie persua-
dcr, Ie dernier mol dll "olldo. c'est Ie Chr;.,;tiall;snw
or;I'ntalt"snl{'riqnl' sans ('onl('sll'.
(eUe Tradition se (rom'e d'ailleurs it base de notre In-
dependance nalionale. Et c'est par suite de l'abandon de
eeUe Tradition vraiment chretienne que nos mains sont
devenues debiles, incapables de soutenir Ie poids et les
responsabilites de notre souverainete, Le passe a ete
pillS he.ureu.r que l'heure actuelle oil nous sommes tota-
lement submerges sous les flots empoisonnes de la tra-
dition de la race blanche camouflee sous les traits men-
teurs d'un [aux cllrislianisme agenouille clevant Ie crime
ella statue du "eau D'or.
Or, mon bien-aime frere, il n'est pas \"rai que ma doc-
lrine youdoesque, esoterique, soil plus mortellement
pathogene que les microbes qui sorlenl de la bouche
d'un phtisiqu. n.
Xons IU'ofessuns fa meme doelliI....
SOliS (jf>S \"ocahlf>s different-s,
Ce line, que YOUS den'z Iil'e fiU moins cinq fois, en
esl Ie lemoin,
Yous, mon frere, nous Ie repctons, comme pl'offine,
\'OUS ne eonnaissez (Iue Ie Ip.rle bibliqllP vlliguirt', exo-
1('I'ique, historique, Jabuleux.
Yotre sen-iteur, en sa Cfualite lfinilie-e!>olel'isle, ne
lroll\'e illten:'ssunl dUllS la Bible que Ie lexte secrel,
iuli me, symhoI iqlie, cosmologique el cosmogmphi(llu-',
C"esl Iii Ie /t'xlt' a/i'icain de la Bihle que Ie
hlfillC il Ira\'el'S les siecles, s'esl l;\'erlue il fuire dispu:-
railre par des r('Yisions p('riodi(lues de ce LiVl'c 'iacrc\
('ollservaleur de la Yerite detollies les "crites initiali-
lI
ues
.
La lrahisoll de la race hlanche commelH;n depllis la
d('ification du Yeau d'or pour se conel'eliser definiti\'e-
menI dans Ie sehisllIe d'Esdras, Ie sehisme enlre .Jeru-
salem et Sam31'ie qui dispulenl hi possession du St'-
p/If'1' aliibt'lIliqllf' de
I.e' Panlh('on dll Youdo eonslitue la ell, ('solerique du
.","'p/U'I' origill:d sans l'olTuplion de lexle.
- -
Je vous convie, mon frere, a conquerir aussi votre
grade d'initie-esoterique pour que vous aussi, vous puis-
siez defendre Ie legs precieux des Ancetres.
Ayez Ie courage de faire amende honorahle apres lec-
ture attentive de cette etude par laquelle j'entends me
justifier avos yeux. Prenez I'engagement de venerer la
tradition millcnaire Voudo qui est celie de vos Ancelres
les chreLiens par excellence. Ce sont vos Ancetres qui
ont fait de Moise ce qu'i1 fut. Et si d'intuition vous aimez
passionnement, cela provient du fait insoupl;onne
que, dans votre Subconscient. les lois voudo se recon-
naissent sous les voies.de ses ecrits.
Cette fa<;on de comprendre Moise et ses ecrits vous
offusque el vous rend colere. Cependant nous ne som-
mes pas seul il dHendre cetle croyance.
C'esl pourquoi, dit St Yves d'Alveydre, s'exifa
dans In Haute Egypte, dans Ie pays de Madian, il I'om-
hre du Temple dont Jethro ( Petbro ) etait Ie Grand
Ie Hnguet Sun'eillant du Grand Dieu.))
Le nom de Moise lui-meme signifie Ie Baptise, el
son nom egyplien avant sa purification etait Asarsiph.
(( II esl inutile de dire ici quel onlre de fail.Ii cosmo-
!/onique.<; el humains se mtlachait alors Ie bnpteme; cl
nous laissons :\Ioisc desccndre dans Ie fameux puils des
PynHl1idf>s pour aller chercher jusque dans la morl vo-
lonlaire. jusquc dans Ie tombeau, la mundificalion par
In purification par Ie fell, In vivification par fair et
pat la terre, la resurrection dans Ie Diell Vivant par
rEther on I'Akasa.))
Le pays Oil if avait trouve refuge, Ie temple oil if aUail
r('('('"oir .<;a sllprhne initiation etail predestine it lui trctw.-
mellre le.Ii plll.<; vieilles tmditions. Un college d'Orthodoxes
mmides se trouvail lil, (Gen XXV. 2. Ex. II. Y. 18.)
Ses membres n'etaient point de Hace cellique, ni
n'uppartenaicnt poinl aux Doriens de Kaldee comme les
Abrmnides; il.<; etaient des Ethiopiens de peilll noire, de la
lIlt-mc Ibee (ple les anciens maitre.. de rAsic el de l'Afri-
- ;l62 -
que :lYant Ram.. On retrouYe encore celie Race,mais
melangee dans les Aryas de peau brune.
Leurs Sciences et leurs Traditions sacrees remon-
taient jusqu'aux premiers Cycles humains anterieurs it
cclui du Belier,bien qu'ils eussent accepte la refonte des
anciennes Traditions. la loi marquee de eet hieroglyphe
zodiacal.
C'Naieni done de.'i ortlwdoxes par ea:cellence. t
Ie Parmi les livres que cite :\foi'se dans son Sepher, il
en est qu'il connut dans Ie temple du Raguel Negre:
Ghu!]'([tioJl.'i (f.4.dlll1l. Guerres de JEve, les Jnges, les
ProphNe.,'i. etc. Ce fut lit que MOise devenu l'epoux de
Sephora, fllle du grand Pretre Jethro ..o) prepam
jJf'lu[alli de [onglles lllllu'ie.'i !oute .'ion (lWre intellectuelle,
SOli organisation socia[e. Ce fill lei qu'U parvint (tll.l'
tll'rllih'('s [imites de.'i .'iciences el de.'i aris .mcre,'i I).
( des Juifs-pages 414-416)
Ce qui YOUS empcche, mon cher frere, de reconnaih'c
la valeur historique et initiatique de la tradition voudo.
Cl' sonl les nomhreuses pollutions de texte de la Bible
l'ailes aux Iins d'aneantir les preu\'es que Ie grand Legis-
laleur israi.'lite est redevahle ilIa Haec africaine de tout
son el des puissances di\'ines dont il a et(, en mc-
sun' dc:disposer. -
Oui, il l'aut Ie dire: (( Les viennent dc I'Egyplc.
J:Elhiopie accourt les mains lendues vcrs Dieu.))
Dc toulc anliquile la Haee noire a connu [e... principt,s
cit' III vraie religio/l Ce n'est done pas logique
qu'elle aille chercher la morale religiel;se chez Ie Blanc
quand celie qu'ellc possedc a servi de copie originelle il
la tradition que Moise livra il sa race, laquelle tmdition
a ete conlirmee par Ie Messie de la race de David. (Jean
\'. 1Il). -
Pour cc qui concerne la suite de \'otre lellre, severe au-
lant que I'ratcrnelle, jC' dois vous l'emeJ'cier heauc()up.
En drt'!, t'e n'est pas peu dt' s'cnll'ndrc dire pat' son fren'
-363 -
aine (( qu'on est un homme qu'il faut aimer. respecter
et servir. C'est lit une couronne de feuilles d'acanlhe
que vous posez sur mon front tres humble quand ..ous
daignez croire (I que je suis un etre aimable, aimant.
intelligent, sociable, d'une culture finie. faisant honneur
it son pays. it sa famille et it sa rac(".
Certes, devant de tels compliments. consignes dans une
. lellre qui n'avail pas ete ecrite, iI est nai, en vue de la
publicite- vous comprendrez aisement que je sois trou-
hie profondement dans rna modeslie naturelle.
Cependant, mon frere, je suis vl'aimenl lLeul'eux et con-
fus de ce que dans voll'e jugemenl loul personnel, je ne
vous parais pas indigne de votre affection et de volre
eonsidemlion respectueuse.
Et pour fermer celle discussion qui nous place run en
face de I'autre dans deux camps opposps, je prends la
liberte de vous retourner votre propre conseil:
N'y aurail-il pas lieu, mon cher Ambroise. de relllellre
:"1 I'examen ce que vous avez abandonne, ou pour mieux
(lin' ce Clui tient votfe esprit en echec--- Ie culle ances-
lral du voudn, la Imdilioll pal' excellence dll {ail tit'
SOil impt'cmble orl/lOtlo,7.';e calholique.- cessant de vous
accrochcr epenhtment il ce qui n'est pas meme probli'-
matiClue-; la religion p,ou'udo-rhrNiPll1le du RIanc'!
mOil cher Ambroise, (Iue j'ai eu Ie ('ou-
rngc dc liner volre leltre ilia puhlicitt, lellre qui
('(Hlt/(1Il1/1e les Da"imons du culle voudo,)) souO'rez
(Iue je vous fasse entendre Ie son d'une autre cloche
I'elativemenl il ce livre que vous avez livre aux flam-
mes d'un hllcher.
II s'agil d'une autre lellre qui m'a ete adressee spollla-
Jl('llIelll pal' un grand medeciu Clue je n'ai pas I'honneur
de connailre pelsonnellement.
II est eependant hon il savoir Clu'i1 n'est pas seule-
menl un medecin ll'li occupe une haute position ('n
France. mais iI diflere allssi de \lOUS par Ie fait qu'U
poursu;1 dt's ('lutlt','; IrfllW;oll t'l (f;lIilia!ioll. So-lll-
Illes done en d'nn juge plus eOlllp('lent qui
- ;l(il-
sera d'[lulnnl plus imparlial dans son verdict, qu'il ne
connail aLsoltiment rien de celui qui est l'auteur du
liYre.
Contrairement a. "otre geste, il s'est donne la tache
(Uludier el (Tanalyser Ie livre, II est 1ide, meme en cela,
jJar un rabbin - c'est-a.-dire par un p1'f!lre-initie ;"waiHile
qui est au courant de fesolerisme hebraique.
()qelle aubaine pour moi de me trom'er en face de
deux persunnages de haute "aleur morale et intellec-
tuelle, connaissant les faits esoteriques de la tradition,
pour critiqueI' ce livre qui YOUS a tellement scandalise
que vous rayez brule et lequel YOUS a determiner a
rompre avec moi louie relalion sqciale au grand scan-
dale de tout Ie monde. .Ie n'ai pas l'autorisation de l'au-
tellr de cette leltre pour liner celle-ci au grand pu-
hlie,
Cest la raison pourquoi j'omettrai son nom et les
indications qui peuyent Ie fait'e reconnaHre, Votre fils
Theodore est ici . .Ie yais lui permettre de la lire pOlll'
<.j u'il pu isse vous don ner I'assurence qu' elle est au thenli-
que.
\' oici Jell n' :
BOCLE\'.-\l{l> COL'HCELLES
1'.-\HfS Vfll.',
Ie 14 1!12X,
\1011 c111'r COl1fren',
II y a deja plusicurs al1necs (JU(' vous 1Il':JVCZ fail Ic tn's grand
honl1cur de m'envoy(r dedkae('. votrc mCI'veilleux livrc SUI' Ic
Cl1lle \'oudo,
.Ie suis rest( longtcmps sans donm'r de mcs nouvclles, les ohli-
de Ia Yie, puis Ia cl'<"ation d'un 1.'1', la naissanl'c d'un
enfanl, lII'ont et:arte un tanl soil pcu de Illes ehercs etudes des
religions ;1I1l'iennI.'S et dc I'Esoterismc, Or plus intt'nsemcnt que
janlais les etudes psychillucS ct parapsychillues lII'ont l'epris ct
a"ct: Ula dU'J'C fl.'lIIl11e, (lui cst Sl.'l'retail'c dc la Societe dc
HI.'l'hcrdHs parapsyehillul's de Pal'is, nous ayons groupe :Jutour
til.' nous un l'l.'rtain hOlllhre d'adeples des grandl.'s idecs lIui ont
pJ'is leur naiSSalH'(' dans les philosophil'S S('(Tl,tI.'S dl'S telllps
- 365 --
Nous venons de perdre, relativement jeune encore, un
excellent maitre et ami, qui par sa vie, son caractere et son
enseignement noDS a souvent semble etre la reincarnation de
l'apotre Paul. Du noyan qu'il avail groope aotour de lui ooos
avons refonde on cenacle ouvert a tous cenx qui ont soif des
grandes veriles eternelles.
Et c'est depuis quelques semaines seulement que rai compris,
aide en cela par UD ami israelite, rabbin jadis de grande valeur,
mais toul afait acquis a nos idees ( il est presque Ie rempla-;aot
de notre mailre disparu) rai compris la merveilleuse portee de
votre livre et Ie don splendide qoe VODS possedez. Vous etes
notre maitre a tous, tellement VODS avez pu sonder les mysteres
caches. Qui etes-vous dODC pour avoir pu aller si loin, ct, aqueUe
source avez-vous eu l'incomparable privilege de puiser? Quelle a
done ete votre initiation et quel maitre vous a enseigne la verile?
Votre place etait inscrite el VODS n'avez pas Ie droit de rester
ainsi dans l'ombre. Vous avez certainement un role it iouer, car
il "ous a ele trop donne pour que a votre tour vous ne donniez
vous aussi II
Avez-vous d'autres enseignements, d'autres reuvres comme celie
(Iue vous m'avez envoyee? Ne pourriez-vous nous en"oyer ces
livres ou nous dire it quel endroil nous pourrious les trouvel.
Nous ferions n'importe quel sacrifice pour les posseder. Je serais
heureuX: d'ililleurs s'i1 VOtiS etait possible de m'envoyer un 2e livre
lie I>aimon llu clilte VQudo, pour mon ami.
NOliS attendons avec impatience volre repoose. Ah I si vous
IJou\'iez venir jllSqU'l\ Paris! quelle joie nous aurions it vous re-
!
\'oulez vous eire assez aimable pour donner de ma part au Dl'
Baron des bonnes salutations confraternelles et lui dire que je
(Itiplore son long silence.
A"ec l'espoir de bienlol vous lire el mes excuses de vous
importuner de la sorle,je vous prie d'agreer, mon cher confrere.
I'assurance de mes meilleurs sentiments confraternel'li.
o mon cher Ambroise ! celle lelll'e me lave de toutes
les injUl'es qui m'onl ete railes, dh'ectement ou indire('-
lement, dans mon pl'opre milieu par des imlividus clas-
au meme l'ang que VOliS dans rOl'dre des profanes
allardes, _0-
Ma revanche sur vous est : landis que vous
m'aviez banni. voici qu'ailleurs, Ii Paris, des personnages
- 3flfl -
de haule valeur m'ouvrenl largemenl les porles de
leurs foyel's en me disanl: ( queUe joie nous aurions a
vous recevoir .' .
El ce qui m'a valu un leI honneur insigne, ne vous
en deplaise, c'est bien mon livre Les Dai'mons du culle
Voudo qui recele des donnees esoleriques, mais lequel
livre n'est pas ala portee des lecleurs non-inities el cela
en depit de leur valeur intellectuelle.
Malheureusement, nous avons .en HaW une trop belle
elile inlellectuelle el morale pour que questions ini-
tiatiques soient si generalemenl ignorees. L'erreur capitale
tie nos inlellectuels haHiens reside dans lefait qu'ils
cl'Oienl possible de faire evoluer une collectivile par
des coups de dictionnaire el par la definilion savanle
de quelques lerIncs dans l'ordre positif. On
a ueaucoup ecrit, on a beaucoup parle,;et malg1'e tout
cela, nf' lJ(( p((S de rav((lll. .
II manque la connaissance des Principes Fondamen-
taux qui doivent \;ervi1' de points d'appui et de fOI'ce it
loutes c.es disserlationS
Le Dra-Po ,J) est, nous l'e!'peruns, destine pour com-
hler, quelle que soit peu. cetle Illalheureuse lacune qui
consisle dans Ie fait de ne J>as se connailre soi-mcml'
Yeuillez done mon cher frere, vous d()l1I)e1' la peine
de meditcr ce nouveau li",'e sans J'ecouJ"ir encore il cc
gesle enfanlin ou fanatique qui cOllsiste il li\Ter des pa-
ges illlprilllces au feu ,Iyec ridee de delruire les Verilcs
immuables qu'elles
Ce que.ie sollicill' lres humblemenl de mes opposants,
c'est la loyallte de prendJ'e la plume POllI' refuter m('s
spee ulations esoteriques,
\'ouloiJ' me boycotter par des lI'ipotages de bonnes
menageres n'est pas la tenue qui soit dignc (j'un hom-
11.1' de savoir.
A parler tres franchement, vous II'etl's pas Ie se..1 it
\'OUS alarmer tlu zele <Jue .il' dt:ploie dans 10 propaga-
tiOIl" de In <!oc!I'j 11<' voudo,
- 367-
A cote de vous se trouve un autre ami qui m'honore
de sa haute consideration. Comme vous, mon frere, iI se
desole. se lamente de me voir, dit-il. faire fausse route_
et de m'engager dans une voie marecageuse. - aIors
qu'on etait en droit d'attendre de moi des activites d'un
ordl'e plus cleve, vu lila situation familiale, sociale et
professionnelle.
Je lui aurais donne pleine raison et entiere satisfac-
tion si, en renon.,;ant au culle voudo ancestral. je reniais
une croyance sans valeur cosmogonique et cosmologi-
que, erigee sur les principes incertains antres que celui
de l'hieratisme hebraique.
Heureusement pour moi - malheureusement pour
vous deux.-Ia . doctrine brave toutes les conjectures.
.Je cOIH;ois que ce culle soH honni. conspue par la
l'3ison que Ia Race africaine qui Ie perpetue est descen-
due i1 un niveau tres bas. projetee qu'elle a ete dans
les tenebres par l'immoralite du Blanc. l'impitoyable
snccageur.
Aujourd'hui, grace it I'Eternel, Ie Dieu de Juda. tout
('ela a change: l'etre ignoble. l'etre esclave se redresse
dies aptitudes hllmuines en puissance dans sun time Sl'
developpent. Pen it peu, cel jadis
S'Ollvre une \'(>ie i1 les mille ditlicnlte"
scmees sous ses pas.
:\tais ces ohstacles accullluies ('ontre revolution de la
Hal'C africaine joueront Ie n)le des halteres aux mains
de Ce qui est de premiere importance it
m(>ll point de vue, c'est qu'i! arrivera une helll'e Oll la
Haee lloire num hesoin, au COl\l'S de sou ascension, de
SOil prestige intl'graI d'antan. Or ce prestige ne peut
l\tre obtenu que par la conquete it nouveau tlu capital
tl'!lonneur el de dignile legllt par ses
eet herit<tge indiscutable par quoi eUe peut etablir
<Iu'clle n conlribue nil progrcs de rHumanite, c'est Ie
\'omlo: traditio/l aji';ca;/le par qui III
tit! /lOf,or;g;ne.'i.
La connaissance de nos origines, dit Henri Bonleal\X
nOlls aide comprendre notre tlestin, et nous ne
-3H8-
pouvons etre heureux et bienfaisants qll'en nous deve/op-
pant dans la direction de nos sensibililes naturelles, et en
acceptant de prendre rang dans la chaine de... generations
qui ratlachentle passe afavenir. Loin de comprimer nos
puissances d'agir, la famille et Ie sol natal lenr impri-
ment une direction.))
Or mon cher Ambroise, ne laissons pas s'eteindre Ie
l1ambeau. D'une main pieuse rallumons-Ie au contraire.
La fa;ade hypocrite, que reclament les conventions
sodales exterieures, peut etre ce qu'on voudra; mais au
{oyer intime, devant rautel oil s'allume la flamme eter-
nelle, comme ailleurs la Lampe perpetuelle, l'enseigne-
ment lraditionnel Ie la Race doH etre p<>rpetue et droit
conslituel' un devoir imperieux pour tout Negre qui se
respecle.
L'ami, dont il esl queslion ici, est lui-meme de haute
((culture latine)l: c'est un Aflo-latin. eet eh'e ne noil'
maislc'I'dhlel'oufle, defend avec vigueur ceUe cultm'e lu-
line el Ie Calholicisme romain au meme titre que vous,
mon frere, \'OUS defendez avec une ardeur intellectuelle
<ligne Ie respect, Ie Protestantisme anglo-saxon.
\'ous Cles symholiquemenl, un noit' hlanchi 1\ la
chaux)). .
Le Calholicisme romain el Ie Pl'Olestantisme anglo-
saxon sonl deux Il'llditions blilal'ele... qui fonl de r Afri-
c,lin comme dirail un oi...eau sous '.111 par-dessus d'em-
prunl,- c'esl-a-dire la Colombe orienlale sous Ie
menl d'hiver de Tonlon Noel.
A ce titre, iI paraitra aux yeux du monde comme un
;Jleliuidll Irauesti, un eh'e camoufte se prelanl superlative-
ment au I'idicule,
Les autres races humaines honorenl ce qui leur vienl
<lu passe, prenant SOili (( ell' IPllil' propn! eel heritage
Wl/l." jamai,.. en mOdifier Ie {ond."
A mon avis - ne vous en deplaise mon frere -
ell eela que consisle nos obligations vis-ii-vis dn cu1te
Iraditionnel anceslral, modele evident de rorganisation
s()('iale <ll' de rAssylie. de la Grece et de Rome.
-- 369-
Pour prouver dans ses details une declaration aussi
peremptoire, il nous faudrait parcourir !'initiation voudo
jusqu'au neulJieme grade. Ce degre d'initiation est rela-
tif a l'application aux Institutions sociales et nationales
des principes cosmogouiques.
Mais, Mias! vous risqueriez de perdre pied, puisque
vous etes, a mon regret, un vulgaire profane. Je me re-
jouis cependant de ce que l'ami dont il est question wit
un initie grand m ~ o n . Ce fait lui permettra d'eta-
blir plus facilement des comparaisons et d'apprecier ce
que je me propose d'exposer dans la seconde partie qui
sera Ie second volume que je dedierai a vous deux qui
vous opposez OlllJertement et radicalement a rna doc-
trine et ames activites en vue {rUne tolerance plus juste
vis-a-vis de la tradition negre epuree de toutes les gan-
gues de rignorance.
Reclamer que vous alliez sous les tonnelIes pour
chanter et dansel' au son des tambourins, n'est pas ce
que je reclame de vous ni de personne.
Moi, si roY vais et je mets les doigts en tout, c'esl a cause
de la necessile OU je. me trouve de collectionnel' les ele-
ments de mes etudes.
Ce que rexige de votre sentiment de justice, c'est d'etu-
dier it fond l'exposc de la doctrine voudo pour arriver
;'t nne conclusion nelle sur sa valelll' cosmologique el.
de lit, avouer Ie fait que nos Ancetres ne nous ont pas
legue un culte religieux sauvage et barbare. Yoila tout
mon desit- en ce qui nous concerne personnellemenl.
Cette belle ti-adilion cosmologique doil rester, it mon
humble avis,analogiquement, comme la moNle epinie-
I"e de l'Etat social africain en HaIti. Ce que la moelle
epiniere esta notre organisme, c'estce que rEm"'cgol"e
est ;1 la race collective, II la ~ t i o n
Haiti n'a pas qu'une seule moulle epiniere
Voih\ la Cflllse occlllte du lMsarroi national.
Ycnez done avec nous, mon frere. Je serai semblable
it un Maitre ayant, comme assesseurs, un frere ulerin
et un {['(>rp maron.
C'est un symbole:
L'Africanisme elhiopio-egyptien posant sa main dmite
sur l'Assyrie et sa main gauche sur Israel.
Cest it ce titre qu'Esa'ie s'ecriera de la parI de l'Elernel :
Benis soienl r ~ n J t e moo peuJ,}e ; et Assour, l'ou-
"rage de mes mains; et Israel. mon heritage.
( Esaie XIX. 25).
FJ:\" DC \'OJXME 1.
APPENDICE
,"
, .
PWIIPIdRE COIlOLOGJQDE
ou
Alphabet Esot6rique VDUda
~ :-
Alepb Principe abslrait feminin manifeste dans Ie
Soleil et son satellite. Priorite. Stabilite. Puissance. Au-
torite.
Beth Principe maternel d'action interieur et ceu-
tral manifeste dans la Terre et son satellite. La fa-
mille. Ie frere, la sreur. la mere.
J
Gab Principe corporisant.enveloppement organique,
tout objet creux, manifeste dans les abimes profonds de
la Lune. L'reil du Surveillant.la Grandeur. Ie Pouvoir.
.,
Dbo Principe de divisibilite manifeste dans la ma-
tiere physique. Dents. levres, paroles, ouverture. r m ~
ture.
-II-
n
HED Principe spirituel manifeste dans rail'. Halei-
ne, souffle, vie psychique, nez, etre-creatnre.
,
'-a\" Principe de vie bipolaire manifeste dans Ve-
"nus qui engendre Ie mouvement alternant et rythmique
. de l'atmosphere et des vagues. Oiseaux aeriens, oiseaux
marins, une plume, tout lien connectif, toute polarisa-
tion,tous les organes d'emission et de receptivite magne-
tique, reil, oreille.
r
Zn Principe-Lumineux manifeste dans Mercure
qui regit les rayons de lumiere emanes du Solei!. La
visibilite diurne, un rayon, une tleche, porte-lumierc ou
Messie. Ce qui tombe par gouttes : Je sang de Ja bJes-
sure du Messie.
Cbacbe. Prinoipe-Amour manif.este dans Ie Soleil . du
Lion zodiacal. La poitril1t',les bras, Ie noil', la cachoterie.
C'est aussi l'ellorl de!; bras, tmvail ou peine.
.
dans
Principe de Protection et de resislance manit'esles
I, regne de grands arbres qui olfrent d'abri e,", /
~ I I
I'ombre contre l'ardeur du Solei!. Une tente, un temple, un
tabernacle, une toiture quelconque. Un instrument de
recolte ou de fofestier.
Ai Principe-Ame-Lumineuse manifeste dans la
Collectivite Africaine engendree par la Lumiere du Soleil
Le doigt indicateur de l'homme qui commande; Ie
jour.
Cah Principe COnleU3fI;1l el formatellr mauifeste
dans ie Soleil dans la Balance zodiacale. Le bassin, la
malrice, Ie moule, la conceplion, la cadence de la danse,
la caque.
Li Principe Expensif el d'eIevation man;ife$te
dans la Lumiere du Soleil qui s'elend a lout. Et. aussi,
dans l'obscurile de la nuit- tpi couvre lout. Le Solei! est
symbolise par Ie Lion d'Ethiopie, symbole de la Force
animique.
~ l i n Principe plaslique et passif Ulanifeste dans
felemenl ellU engendree par la Lune dans les Verseaux
I zodiacaux.
La multitude, la pluralile, la Illultiplicite, beaucoup.
\
-IV-
J
..
r
t
,
Nah Principe individuel, etre-produit, fruit mani-
feste dans la progeniture, l'eIifant de la femme. Dne
coupe.
0
"Sah Principe-Reflechi, mouvement circulaire, clarte
par reverberation manifestee dans la Lune refletant la
Lumiere du Solei!. Cest ici Ie vrai SoieH esoterique.
What Principe-materiel manifeste pa1'Sahirnedomi-
nantIe signe duo SagiUaire zodiacal OU lrone Salan l'espril
du faux. S'agissanl de la cuisse on y place la vitesse it la
course, Ie biped. Ce signe wh est dur el guttural et s'a1'-
ticule it peu pres comme Ie Gh mais plus fOJ'ce el pro-
fond.
Phe P1'incipe-phonetique. la Parole qui est un allri-
but de Jupiter, la planele la plus visible il cause de sa
grande dimension et de sa clarU brillanle, la plus bril-
lante entre les etoiles dp. premiere grandeur. De lit, Ph
sous-:enlend ce qui est p u ~ en vue, la face de toutes cho- .
ses.l'eminence.
--v-
'I1si Principe.-fiuaJ,.- de 'Ierme. l'abcmtissant.la
m t ~ r e ou terre blanche aride manifestee dans Ies. Ii-
mouns du desert; ce qui monte enpointe: les comes_
Kav Principe- Vacuite manifeste dans les cave-mes,
les groltes, les antres de gros rochers des mootagnes.
Par extension de la piel-re. ce sigoe est represente par
lel' armes tranchantes. telle la hache primitive de silex.
"
Rub Pdllcipe-VolGnle-propre manifeste dans. Satur-
ne qui domine Ie Belier zodiacal. De hi lout ce qui se Te_
nouvelle spontunemenl. tout ce qui agit d'apres s.a propre
inilialivt'. d'apres ses pl'Opres visions, sa maniere propre
de concevoir les choses.
Chi-Sbi Principe equilibrant. -la balance et contre-
balance - la branche d'arbre agitee .;a et lit par Ie
vent. Le regne vegetal des planles legumieres.